REPUBLIQUE i)U SENEGAL / __--_--- ...
REPUBLIQUE i)U SENEGAL
/
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rlINI!;TERF, DU DEVELOPPEMENT RURAL.
_.----_ -
INSTITUT SENEGALAIS .DE
,DEPARTEMENT DE RECHERCHES
/
RECHERCHES AGRICOLES.
SUR LES PRODUCTIONS
i
,
------
VEGETALES.
CROISSANCE, FLORAISON, FRUCTIFICATION
MATURATION ET DORMANCE DE L'ARACHIDE
DANS LES CONDITIONS EDAPHO-CLIMATIQUES DE
BAMBEY
PRESE:NTE A LA REUNION D'EVALUATION DU
PROGRAMME ARACHIDE
PAR ALY NDIAYE
1 - 2 - 3 AVRIL 1986

1 - INTRODUCTION :
Cette ikude a ¨¦t¨¦ initi¨¦e depuis les ann¨¦es 60 et a vu son contenu,
ses onjecvifs ¨¦voluer plusieurs fois depuis sa cr¨¦ation.
A l'origine avec le Code G (germination), ce test devait avoir pour
but d'¨¦tudier la germination d'un certain nombre de mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal mis au
point par la s¨¦lection ou en voie de l'¨ºtre pour voir le caract¨¨re dormant ou
non dormant de ce mat¨¦riel. L'pbjectif initial devait ikre de donner au s¨¦lec-
tionneur des 6l¨¦ments qui lui permettent de mieux conna?tre ses vari¨¦t¨¦s et les'
enseignements recueillis ne devaient pas faire l'objet d'un rapport, ce devait
¨ºtre donc une production interne au service.
Vers les anniies 1966-67, le test est devenu AG (Analyse de Germination)
et s'est ¨¦largi ¨¤ d'autres consid¨¦rations, on y a ¨¦tudi¨¦ notamment la croissance,
la maturit¨¦ et les ramifications. Peut-¨ºtre m¨ºme que ces indications ¨¦taient recueil-,
lies avant 1966 mais non consign¨¦es dans des documents publi¨¦s.
I
Les vari¨¦t¨¦s ¨¦tudi¨¦es alors ¨¦taient : 60-l ou 59-457 (rouge de couleur),
la 55-,437, 57-422, 28-206, 48-111 et 47-16.
f
Les premiers rapports publi¨¦s devaient ¨ºtre s¨¦par¨¦s du rapport g¨¦n¨¦ral
/
i
du service (jusqu'¨¤ 19'rg au moins).
A partir de l980 les r¨¦sultats de cet essai ont ¨¦t¨¦ comme tous les autres :
du service consign¨¦s dans le rapport g¨¦n¨¦ral de la s¨¦lection.
En 1982 cet essai est repris en d¨¦but de campagne par le service physio-
logie de l'arachide.
La disponibilit¨¦ des documents fait que nous nous limiterons dans notre
r6trospective concernant les objectifs et les r¨¦sultats de cet essai dans 1s. p¨¦riode
ly(B- 1984.
ii - LES CAMPAGNES 1978 A 1984 : PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS
11.1 - OBJECTIFS ::
Pour la p¨¦riode 1978-84, les objectifs de l'essai ont ¨¦t¨¦ dans leurs
grande lignes les m¨ºmes, n¨¦anmoins Suivant l'opportunit¨¦ et la disponibilit¨¦ des
moyens, quelques notions suppl¨¦mentaires ont ¨¦t¨¦ ¨¦tudikes, d'une ann¨¦e ¨¤ l'autre,
mais toujours dans le sens d'une meilleure compr¨¦hension du comportement des
vari¨¦t¨¦s.
L'btude ,a porte sur la croissance, la floraison, la fructification, la
maturation et la dormante d'un nombre de var i¨¦t¨¦s reprl¨¦sentat i,ves pour l'essentiel
dos types vulgaris¨¦s au S¨¦n¨¦gal.

Selon les, types d'hivernage 8 Rambey, on devait observer, comprendre
et expliquer le comportement et les r¨¦actions sp¨¦cifiques des divers types
d'arachide et analyser les m¨¦canismes de formation du rendement.
II.2 - ANNEE 1978 :
Les vari¨¦t¨¦s test¨¦es ¨¦taient :
Chico
spanish tr¨¨s h?tive
59-457
Valencia h?tive tri-graines rouge
55-437
Spanish h?tive
7 3 - 3 0
Il
II
dormante
73-33
Virginia semi-tardive
57-422
,t
II
rampante
Florunner
Virginia tardive
rampante
2&%0h
II
II
¨¦rig¨¦e
Les semis ont eu lieu le 21 Juillet et la pluviom¨¦trie a ¨¦t¨¦ suffisante
et r¨¦guli¨¨re jusqu"au 83e jour apr¨¨s semis. Il est tomb¨¦ 688,8mm de pluie en 53
jours pendant cet hivernage.
R¨¦sultats :
En ce qui concerne la croissance, le d¨¦veloppement optimum a ¨¦t¨¦ atteint
¨¤ une date normale pour les h?tives et semi-h?tives mais plus t?t pour les tardi-
ves. II est remarquable en 1978 que la croissance de Fappareil a¨¦rien n'ait pas ¨¦t¨¦
pius prolong¨¦e chez les tardvies que chez les hatives.
La faible productivit¨¦ aboutit ¨¤ un total inf¨¦rieur ¨¤ la moyenne des
ann¨¦es pr¨¦c¨¦dentes.la cercosporiose qui a infest¨¦ les plantes peut expliquer en
partie la limite de la croissance foliaire. Il se confirme que le d¨¦veloppement s¨¦rie:
de l'arachide n'est pas proportionnel ¨¤ la quanti6 d'eau tomb¨¦e.
I
Pour la floraison,
les vari¨¦t¨¦s ont produit 30 ¨¤ 50 fleurs de moins quk
j
les ann¨¦es pr¨¦c¨¦dentes (sauf la 73-30). Les retards de semis pouvant expliquer cela, j
du mcins en partie comme cela a ¨¦t¨¦ observ¨¦'ailleurs (ON0 1972).
En ce qui concerne la fructification, il y a un faible nombre de gousses
i
produites comparativement aux ann¨¦es pass¨¦es (tableau 1).
Conclusion :
Les essais ont donn¨¦ des rendements de 2t/ha, ce qui est inf¨¦rieur aux
ann¨¦es pr¨¦c¨¦dentes malgr¨¦ une pluviom¨¦trie suffisante. L'analyse des r¨¦sultats mon-
tre une bonne qualit¨¦ de r¨¦colte et une efficacit¨¦ florale peu diff¨¦rente des ann¨¦es
pi*¨¦c6dentes (sauf pour les tardives). On peut donc penser que la faiblesse des ren-
dements est dfie au faible nombre de fleurs form¨¦es li¨¦
¨¤ des semis tardifs, ce qui
ti (ionni: un f'aible .nombre de gousses form¨¦es.

3
II.3 - ANNEE 1979 :
Le mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal est le m¨ºme que celui de l'ann¨¦e pr¨¦c¨¦dente.
Les semis ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦s dans d'assez bonnes conditions le Il Juil-
let (r¨¦serve hydrique du mois de juin assez bonne : 12C,3mm, pluie de 4Cmm le
1C Juillet.) . Mais il est tomb¨¦ peu d'eau du 11 Juillet au.11 Ao?t, p¨¦riode suivie
d¡¯une s¨¦cheresse de 10 jours ; la 3e d¨¦cade d'Ao?t ¨¦tant bien arros¨¦e. Avec un
mois le Septembre moyennement arros¨¦, les essais ont re?u leur derni¨¨re pluie le
1G Octobre (au 91¨¦ jour de cycle).
La croissance :
11 y a une forte production de feuilles pour toutes les vari¨¦t¨¦s malgr¨¦
2OOmm de pluie de moins qu'en 1978.
Le stade de 50 feuilles est atteint i?i la m¨ºme p¨¦riode qu'en %97ti, et
celui de 100 feuilles plus t?t. Ces observations confirment que le d¨¦veloppement
foi.iaire n'est pas proportionnel ¨¤ la quantit¨¦ d'eau re?ue.
La floraison :
Gr?ce ¨¤ une bonne intensit¨¦ florale avant ou apr¨¨s les p¨¦riodes de s¨¦che-
resse selon les ,vari¨¦t¨¦s, le total des fleurs se situe dans la moyenne des ann6es
pr¨¦c¨¦dentes (mais plus ¨¦lev¨¦ qu'en 1977 sauf pour la 28-206).
L'efficacit¨¦ florale a ¨¦t¨¦ meilleure chez Chico, 73-33 et 55- 437, elle
est faible chez 59-457, Florunner et 73-30.'
Fructification :
(tableau 1) :
11 y a un nombre de gousses form¨¦es meilleur qu'en 1978, mais le poids
sec de la r¨¦colte est inf¨¦rieur (sauf pour Chico et 55-437). Cette baisse de poids
est moins importante chez les deux autres h?;tives, mais de 5 ¨¤ lOg par pieds pour
les Virginia, II y a eu une faible taille de graines et leur maturation a ¨¦t¨¦ incom-
pl¨¨te. Pour expliquer cela nous retiendrons :
- un ,ralentissement, voir l'arr¨ºt du d¨¦veloppement des graines issues
de la premi¨¨re floraison lors de la s¨¦cheresse.
- un d6veloppement incomplet des gousses issues de la seconde g¨¦n¨¦ration
i
f
de fleurs..
1
/
s
- un d¨¦s¨¦quilibre nutritionnel entre la parti.e v¨¦g¨¦tative et la partie
;
reproductrice de la plante, d¨¦s¨¦quilibre d? 3 la p¨¦riode o¨´ est intervenue la s¨¦che- ;
resse., La 57-422 a produit cette ann¨¦e 53% de croissance foliaire de plus que les
ann¨¦es standards. La s¨¦cheresse n'a eu aucune incidence sur le rythme de croissance :'
le stade 50 feuilles a ¨¦t¨¦ atteint ¨¤ la m¨ºme ¨¦poque qu'en 1978 et celui de 100 feuil-
les m?me un peut pl.us t?t. Pour expliquer ce d¨¦s¨¦quilibre il faut certainement pren-
dre en consid¨¦ration le rapport C/N qui a d? ¨ºtre fortement, d¨¦stabilis¨¦ en faveur
'
de N (Compos¨¦s azot¨¦s), ce qui a favoris¨¦ le d¨¦veloppement de la partie v¨¦g¨¦tat,ivse
au d¨¦triment de la reproductrice.

4
Conclusions :
En concl.usion la s¨¦cheresse p¨¦nalise la production en gousses ?i plusieurs
niveau et de plusieurs mani¨¨res.:
- en intervenant dans la p¨¦riode de floraison utile, elle baisse la pro-
duction de fleurs ;
- elle entra?ne un mauvais d¨¦veloppement des premi¨¨res fructifications for-
m¨¦es, voir m¨ºme leur avortement.
- lors de la reprise des pluies il y a eu une floraison importante sans
grande efficacit¨¦ et un d¨¦veloppement v¨¦g¨¦tatif important, ce qui peut s'expliquer
p,ar un d¨¦s¨¦quilibre nutritionnel.
L'¨¦tude montre l'importance du coefficient d'utilisation des fleurs qui
varie en fonction du nombre de fleurs produites, 1& prkcocit¨¦, l'¨¦talement de la
floraison et les conditions climatiques.
4
Au niveau de la s¨¦lection une approche d'am¨¦lioration de la productivit¨¦
serait d'¨¦valuer et de combiner ces trois fakteurs de la floraison que sont : :La
production de fleurs, l'efficacit¨¦ florale et le ph¨¦nom¨¨ne de compensation qualit¨¦/
quantit¨¦ de floraisons.
- Ajout¨¦ ¨¤ tout cela, un arr¨ºt trop pr¨¦coce des pluies en fin de cycle qui
handicape d'autant plus les Vari&¨¦s semi-tardives et tardives qu'elles avaient d¨¦j¨¤
:In appareil v¨¦g¨¦tatif trop d¨¦velopp¨¦,
ANNEE 1980 :
M¨ºme mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal qu'en 1978 et 79*
Les semis ont eu lieu le 7 Ao?t sur une pluie de 51,5mm.
L'hivernage 80 a ¨¦t¨¦ caract¨¦ris¨¦ dans ses grandes lignes sur le bassin
arachidier s¨¦n¨¦galais par :
- une arriv¨¦e tr¨¨s tardive de la premi¨¨re bonne pluie, les semis ont eu
lieu ¨¤. Bambey le 7 Ao?t ;
- des p¨¦riodes O? il tombe trop d'eau 3 la fois et des p¨¦riodes de s¨¦che-
resse ;
- et un arr¨ºt pr¨¦coce des pluies.
i
Aucun de ces facteurs n'est bien s?r pour un 'bon d¨¦veloppement de l'arachide /1.
Les p¨¦riodes d'exc¨¨s d'eau ont entrain6 une asphyxie au niveau de la partie souter-
/
raine de la plante entrainant un jaunissement au niveau des plantes sur les parties
1
du terrain en hauteur. La v¨¦g¨¦tation ¨¦tait florissante (et les rendements ont ¨¦t¨¦ meil-!
leurs contrairement aux ann¨¦es normales.
L'essai ¨¦tant inclus dans le p¨¦rim¨¨tre des essais Arachide a re?u comme
:
le:l autres des irrigations compl¨¦mentaires de 20mm chacune au 48, 59, 73 et 79e jours
apr¨¨s semis. Ces irrigations se sont r¨¦v¨¦l¨¦es n¨¦cessaires pour sauver un mat¨¦riel
prkieux.

Croissance :
i,e d¨¦veloppement foliaire a ¨¦t¨¦ tr¨¨s peu atteint par les p¨¦riodes de
s;cheresse. Les courbes de croissance ont ¨¦t¨¦ r¨¦guli¨¨rement ascendantes sans
!'l¨¦chissement 5 ces p¨¦riodes, ce qui confirme ce que nous avons observ¨¦ jusqu'k
rna?nlenarit .
Les irrigations et la pluie isol¨¦e d'octobre de 23mm ont profit¨¦ aux
tardives, chez les vari¨¦t¨¦s pr¨¦coces, cette eau n'a pas ¨¦t¨¦ b¨¦n¨¦fique.
Au niveau du 70e jour une attaque de chenilles d¨¦foliatrices a entrain6
une baisse des feui1l.e:; produites. Apr¨¨s traitement, le d¨¦veloppement reprend nor-
malement.
Floraison :
Il. y des pics de floraison, le premier d? 8 la pluie, le second ¨¤ l'irri-
gation. L,e nombre de fILeurs ¨¦mis dans le premier pic est moins important que celui
en ann¨¦e normale, ce qui explique le faible nombre de gousses par pied dans le ter-
rain n'ayant pas re?u d'irrigation. On note que L'irrigation est intervenue un peu
tard car les fruits des fleurs produites ne sont pas arriv¨¦s ¨¤ maturit¨¦.
<
Cette irrigation a ¨¦t¨¦ faite en s'appuyant sur des crit¨¨res agronomiques
(3ioclimatologie,
fl¨¦trissement des feuilles...etc).
Ceci montre .l'int¨¦r¨ºt de prendre en compte d'autres crit¨¨res, notamment.
physiologiques pour d¨¦terminer le -moment d'intervention.
IL y a eu une faiblesse g¨¦n¨¦rale de la transformation des fleurs en gyno-
phares et gousses. Ce qui ¨¦tait,pr¨¦visible,
Fructification :
(tableau 1) :
-
-
- grand nombre de gousses en formation et gousses ,non m?res.
- la mauvaise maturation et petite taille d??s graines ont entrain6 un
faible poids sec par pied de la r¨¦colte, l'irrigation n'a pas su compenser le d¨¦fi-
cit d? ¨¤ l'hivernage.
On notera l'attitude int¨¦ressante de la 55-b37, qui comme en 1979 (ann¨¦e
¨¦galement s¨¨che) a mieux limit¨¦ les effets du d¨¦ficit hydrique.
La consid¨¦ration entre la croissance a¨¦rienne et souterraine semble mieux
se r¨¦aliser au niveau de cette vari¨¦t¨¦, on sent moins les effets d'un d¨¦s¨¦quilibre
nutritionnel ici.
Conclusion :
Disons que pour l'ann¨¦e 1980, les faibles rendements au niveau de l'arachi.
cre sont essentiell.ement d?s ¨¤ la physionomie de l'hivernage, surtout aux p¨¦riodes
,
iie skheresse qui ont entrain¨¦ :
- un faible nombre de fleurs form¨¦es par pied, il faut ici prendre en
consid¨¦ration les semis tr¨¨s tardifs ;

6
- une mauvaise transformation des gynophores en gousses
-_ une mauvaise transformation des gousses en formation en gousses
r¨¦coltables
- un d¨¦s¨¦quilibre nutritionnel.
Au niveau de notre essai, l'irrigation d'appoint n'a pas SU COmpenser
enti?remerlt les defauts de l'hivernage.
Nous avons ici aussi une confirmation du fait que la croissance v¨¦g¨¦tative
S~I. m~inc sensible au manque d'eau que le d¨¦veloppement reproducteur.
CI.5 - ANNEE 1981 :
M¨ºme mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal.
Les semis ont eu lieu le 25 juin sur une premi¨¨re pluie utile de 25mm
le 24, I1 a fallu atten,dre trois semaines pour avoir une autre pluie apr¨¨s les
semis, A la fin juillet la turgescence des plants etait retrouv¨¦e, ao?t a ¨¦t¨¦ peu
pliivieux. L'eau re?ue en septembre a ¨¦t¨¦ mal r¨¦partie, sur un total de 272mm, 161,91~~
sont tombes en un seul jour. Une grande partie de cette eau a ¨¦t¨¦ perdue par perco-
Lation et ruissellement. L'hivernage s'est arr¨ºt¨¦ le 1'7 septembre avec une pluie
de lknm, ce qui fait 76 jours apr¨¨s semis.
Croissance :
Il y a tune similitude de comportement dans l'¨¦volution de la production
de feuilles des vari¨¦t6s. L'insuffisance de pluie au 55e jour est moins ressentie'
aii niveau de la production des feuilles, les h?tives seules accusent une rupture de
pente passag¨¨re. La pluie au 79e jour relance la production chez les semi-hatives
et tardives, les h8tives ne r¨¦agissent pas.
Floraison :
La hi¨¦rarchie vari¨¦tale de pr¨¦cocit¨¦ est respect¨¦e et une ch?te de flo-
raison est observ¨¦e ¨¤ partir du 5'je jour, ceci d? ¨¤ la raret¨¦ des pluies et peut
¨ºtre ¨¤ la chaleur et au rayonnement.
Il y a deux pics de floraison aux 55e et 68e jours espac¨¦s de 13 jours.
La relance florale du 2e pic est d'autant plus importante que le nombre de: >
f'luurs issues de la premi¨¨re p¨¦riode est faible : Chico avait pratiquement term'in¨¦ 1
sa floraison, la 28-206 et Florunner ont eu une forte reprise.
i
L'efficacit¨¦ florale est m¨¦diocre. Les semi-tardives et tardives contrai-
rement ¨¤ l'ann¨¦e pass¨¦e ont eu un coefficient d'utilisation meilleur que les h?tives
ce qui peut ¨ºtre d? ¨¤ la pluie du 79e jour. La majeure partie de la floraison utile
co?ncide avec la p¨¦riode la moins arros¨¦e. L'avortement des fleurs est d? non seule-:
ment au manque d'eau mais aussi ¨¤ la chaleur.
Fructification et maturation (tableau 2) :
Le nombre de gousses en formation et non m?res est rest¨¦ tr¨¨s important . ,
Le nombre de gousses miires est fonction de la pr¨¦cocit6.
Le stade normal de r&olte,
75% 4e maturit6,
n'a ¨¦t¨¦ atteint par aucune vari¨¦t¨¦.

11 y a un faible poids de gousses par pied et les caract¨¨res technolo-
glques des graines sont mauvais.
I
Dormante :
un test de d'ormance se pla?ant dans les meilleures conditions de germi,-
nation a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦ avec les vari¨¦t¨¦s vulgaris¨¦es et a donn¨¦ les r¨¦sultats suivants
- non dormante de 55-437, la 73-30 a une dormante assez prolong¨¦e, l.a
7 3-33 a une dormante interm¨¦diaire, la 57-422 a une dormante sup¨¦rieure ¨¤ la 73-33
et, 1z.t S.206 est celle qui a pr¨¦sent¨¦ la dormante la meilleure.
Parmi les variet¨¦s test¨¦es chez la 28-206, l.'aptitude ¨¤ germer semble ici
t?t.re influenc¨¦e par la date de r¨¦colte, alors que chez: les autres vari¨¦t¨¦s, elle
,;L+rnbi.e avoir 'ane relation avec la dur¨¦e de la liaison gousse-plante.
Conclusion :
-
Les semis pr¨¦coces de 198 1, pr¨¦sageaient d'une bonne production, mais la
physionomie de l'hivernage a d¨¦?u tous les espoirs :
- le "trou" de s¨¦cheresse apr¨¨s le semis retarde le d¨¦veloppement des
jeunes plantes m¨ºme si leur fl¨¦trissement n'appara?t pas.
- la faiblesse de la
quantit¨¦ d'eau tomb¨¦e en Ao?t a p¨¦nalis¨¦ les plante:
a0 moment; o¨´ celle s-ci avaient un grand besoin d'eau. L'efficacit¨¦ florale a ¨¦t¨¦
r¨¦duite par le manque d'eau et la chaleur (35% de transformation des fleurs en
gynophores).
- l'arr¨ºt de la pluie d'une manikre relativement pr¨¦coce a entrain¨¦ une
maturation incompl¨¨te : grand nombre de gousses en formation et gousses non m?res,
ie stade normal de r¨¦colte n'est pas atteint et les caract¨¨res technologiques des
graines sont inf¨¦rieurs aux normes connues,
Nous avons aussi des informations sur la dormante des vari¨¦tits vulgar?s,&cr,.
11.6 - ANNEE 1982 :
Le mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal est compos¨¦ de :
55-437
73-3G
73-33
57-422

79-2 : vari¨¦%6 semi-h?tive
Virginia
28-2m
69-101 vari¨¦k¨¦ tardive Virginia
57-313
"
)1
r,

Ves vari¨¦tes sont ceLles qui sont vulgaris¨¦es sur le bassin arachidier
sauf la 'I'y--;' qui ne l'est pas encore et qui constitue un espoir de 105 2 110
jours. !.In suivi des temp¨¦ratures diurnes et nocturne est effectu¨¦.
Les semis ont eu lieu le 12 Juillet sur une pluie de 44,8mm le 11 et
Les pluies sont g6n¨¦ralement r¨¦guli¨¨res et il est difficile de parler de p¨¦riodes
vraiment. s¨¨ches ¨¤ Bambey. Mais une fois de plus, ¡®les pluies se sont arr¨ºt¨¦es d'une
fa?on precoce le 1% septembre, ce qui fait 67 jours entre le semis et la derni¨¨re
pluie.
Les cons¨¦quences sont pr¨¦visibles.
Croissance :
Elle a ¨¦t¨¦ r¨¦guli¨¨re et la moyenne des feuilles obtenue est sup¨¦rieure
2 ce.LLe de l'ann¨¦e derni¨¨re. Une chute g¨¦n¨¦rale de la production de feuilles est
observ¨¦e au 7oe Jour apr¨¨s semis cons¨¦cutivement ¨¤ l'arr¨ºt des pluies.
Floraison :
L'ordre de pr¨¦cocit¨¦ est respect6 pour la dynamique de la floraison, la
71)-;, a dne dynamiq,ue qui rappelle la 57-422. Les d¨¦pressions dans les courbes de
f'loraison, malgr& une pr¨¦sence d'eau sont dues aux fo:rtes temp¨¦ratures diurnes
(FORTANIER,
1957 et NDIAYE 1982). La 57-422 est celle qui fleurit le plus et la
;18-206 celle qui fleurit le moins. La 55-437 a eu l'efficacit¨¦ florale la meilleure,
la 73-30 qui avait beaucoup fleuri a l'efficacit¨¦ la plus faible.
Le pourcentage de transformation gynophores/gousses est faible chez les
tardives, la 55-437, '79-2 et 57-422 ont les pourcentages les meilleurs.
Fructification et maturation (tableau 3) :
Chez les semi-hatives le taux de gousses en formation et celui de gousses
non m?res restent ¨¦lev¨¦s (44,50%). Ce taux est encore naturellement plus ¨¦lev6 chez
Les tardives (jusqu'¨¤ 7512.
La maturation n'a ¨¦t¨¦ acceptable que pour les h?tives,
Dormante :
Un test a ¨¦t¨¦ men¨¦ pour surtout avoir des informations sur la dormante
Cie la 79-2, les premiers r¨¦sultats indiquent une dormante meilleure que celle de
la 55-437 et la 73-33.
Conclusion :
C'est un hivernage qui a fait na?tre des espoirs ¨¤ ces d¨¦buts. L'arr¨ºt
pr¨¦coce des pluies a ¨¦t¨¦ tellement pr¨¦judiciable aux plantes que celles-ci, compte
tenu de la r¨¦gularit¨¦ des pluies, avaient eu un bon d¨¦veloppement a¨¦rien, ce qui
donne :lne grande surface ¨¦vapotranspirante,
le cas le plus marquant est celui de
1. a 'i 7 -- 422 .

:Les temlj¨¦ratures diurnes ¨¦lev¨¦es ont r¨¦duit la dynamique florale.
j,'arr¨ºt l J-6coc e des pluies entraine chez les semi-hatives et surtout
etleZ l e s
tardives 1.111 nombre &lev¨¦ de gynophores non transform¨¦s, de gousses en
formation et de gOU!jSeS non m?res. Les vari¨¦t¨¦s hatives seulement ont pu attein--
,ire le stade de r¨¦colte normale. Pour les vari¨¦t¨¦s semi-h?tives ou tardives, leur
mat~uration est tr¨¨s mauvaise. La nouvelle vari¨¦t¨¦ 79-2 montre une dormante meil-
leure que la 73-33.
II .7 - ANNEE 1983 ::
Par rapport ¨¤ 1982, les vari¨¦t¨¦s 79-40 et 79-87 semi-h?tives ont ¨¦t¨¦ ajclu-
,
'&, ,: t '
..¡®.,
ait matgriel ¨¦tudi¨¦, ce qui nous donne 10 vari¨¦t¨¦s dont trois non encore
vulgari sees
: l a serie des 7 9 .
Les semis ont eu lieu au CNRA le 10 Ao?t apr¨¨s une pluie de 27mm le 9.
Un retard de semis de cette importance a ¨¦t¨¦ tr¨¨s peu observ¨¦ ¨¤ Bambey. Pendant
une partie du cycle, les pluies ont ¨¦t¨¦ r¨¦guli¨¨res mais la derni¨¨re pluie (47mm)
est tomb¨¦e au 49e jour apr¨¨s semis ce qui constitue m¨ºme pour les n&ives un d¨¦f 1 .-
I
cit hydrique important.
Les cons&quences sont alors pr¨¦visibles.
?
I
Croissance :
i
Ul croissance a ¨¦t¨¦ r¨¦guli¨¨re avec les pluies et une baisse de production
es1 intervenue au !;le jour apr¨¨s semis cons¨¦cutivement ¨¤ 12 jours de s¨¦cheresse,
baisse qui se poursuit ,jusqu'¨¤ la fin de 1'3n3lySe.
~a vari¨¦t¨¦ 69-101 montre ici
'me croissance semblable ¨¤ celle des h%tives, les vari¨¦t¨¦s 79-40 et 79-87 aussi..
Floraison :
L'ordre de pr¨¦cocit¨¦ est respect¨¦, les nouvelles vari¨¦t¨¦s 79-40 et 79-87
ont une dynamique semblable aux h?tives. Une baisse de production intervient au 4Oe
et 50t: jwr ma.lgr¨¦ une ,pr¨¦sence d¡®eau. Les courbes des temp¨¦ratures nous montrent
des valeurs diurnes ¨¦lev¨¦es ¨¤ ces p¨¦riodes, ce qui peut d¨¦primer la floraison (FOR-
'rANIEH 1957 et NDIAYE 1982, 1983). Les semis tardifs ont entrain¨¦ un nombre de
fl.c:urx; plus faible qu'en 1982. L'efficacit¨¦ florale est plus importante chez les
tardives (53,481) et plus faible chez les h?tives (27,CQ%).
La vari¨¦t¨¦ 79-40 se rapproche des tardives et 79-87 des i8tives pour ce
caract¨¨re.
Fructification et maturation : (tableau 4) :
L'importance des pourcentages de transformation gynophores-gousses est
pour I.'essentie.t fonction du cycle.
ILa maturation R ¨¦t6 tr¨¨s mauvaise. Le taux normal de r¨¦colte n'est m$mc
pas a*;teirit pour les h?tives.

Le poids dit I~)O graines est tr¨¨s faible, respectivement 25,tl6 ; 39,¡®74
'Ii ,c j,yg pour les tardives, semi-h?tives et h?tives. Le poids de la r¨¦colte pal
pleti est f'aihle.
Conclusion :
-
L'hi:,~.rr.ag~ 1783 a ¨¦t¨¦ l'un des plus mauvais qu'a connus le S¨¦n¨¦gal.
:jl,r- 1 tarctcfiicle les semis tardifs et leurs cons¨¦quences et l'allure de
1'hi¡®rernage 3nt entrain¨¦ un nombre de feuilles et de fleurs par plante plus faible
qu ' en 82 ,,Le pourcentage flobal de transformation fleur-gousses r¨¦coltables est
p--u: faible et la r?aturation s'est tr¨¨s mal effectu¨¦e. Tout ceci a comme cons6quences
- une faiblesse g¨¦n¨¦rale du rendement
- une mauvaise qualit¨¦ des graines, ce qui pose le probl¨¨me de qualit¨¦
de c;emences pour 1981~.
- un risque important d'infestation des graines par certains micro-p?'Lrga-
nismes (Aspergillus flavus par exemple). :
En ce qui concerne la dynamique de productions de feuilles et de fleurs,
i
,)'. -Jari&¨¦s nouvellement test¨¦es 79-40 et 79-87 rappellent les vari¨¦t¨¦s h?tives.
11.8 - ANNEE 1984. :
-
-
-
M¨ºme mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal que 1983.
L'hivernage 1984 a 6t¨¦.relativement pr¨¦coce, la premi¨¨re pluie de semis
t,3t tc~m!rGe le 14 Juin. Alors, la question s'est pos¨¦e de savoir s'il fallait semer
titi It:>r!. Les paysans des environs qui ¨¦taient pr¨ºts ont sem¨¦ ¨¤ cette p¨¦riode.
Compte izr:u de la physiologie de l'essai, nous avons sem¨¦ le 15 Juin
Tomme le paysan. Nous avons fait un deuxi¨¨me semis le 10 Juillet pour avoir des
informations par rapport au semis dans la station.
On peut. dire que la pluviom¨¦trie a ¨¦t¨¦ normale jusqu'¨¤ la fin du mois de
juillet. Le mois d'Aoiit a ¨¦t¨¦ tr¨¨s peu pluvieux et une attaque de pucerons est venue
s'ajouter ¨¤ cette s¨¦cheresse.
Le retour des pluies dans la deuxi¨¨me d¨¦cad'e de septembre a pos¨¦ plus de
1 r*~~t,li;nit~ qu' il n'en a r¨¦solu.
Il est tomb¨¦ un total (de 460mm pour 33 jours et, la
r¨¦partition dans le temps a ¨¦t¨¦ mauvaise.
Croissance ::
Pour le premier semis la croissance a ¨¦t¨¦ r¨¦guli¨¨re jusqu'¨¤ la fin juil-
Let. Le plateau intervenu en Ao?t se prolonge jusqu'en Septembre, La s¨¦cheresse et
les pucerons sont ¨¤ 1"origine de ce plateau.
Le nombre de feuilles produites est fonction du c;rcle. Pour le 2e :;em:ls
la pente des courbes est faible, ceci d? ¨¤ la s¨¦cheresse et aux pucerons qui oni
i>l;*:~ rtttaqui les jeunes plantes. La. pluie entraine une relance en septembre notarn-
r*:+I] t , t:? cfje;: le:; t:Irdives surtout.

11
ir:rIi:, i t::; ~!~ID. .;emis, le nombre de feuilles est proportionnel 811
:
_ t¡®:, +gr.iGt,( ; e('i--4(j et 79-87 rappellent les h?tives pour leur dynarcique
<t l¡¯.¡®l¡® pl¡°:¡®ll:?t,i~.)n.
i+.l.<irai :ion f-L efficacit¨¦ florales :
_ _. ---._ ~--
iJi \\ir i +-A premlex semis, .Les variet¨¦s pr¨¦coces et les :;erni - h?tives avaient
JsI¡®ii!, ii~~,L.fii~Jllt
fini 1t:ur fl.oraison utile dans la premi¨¨re quinzaine d'Ao6t et n'ont
1;a: .,.:r.fSfj c-i 6 sles i)i.uiest, de la deuxi.¨¨me quinzaine d'Ao?'t et la baisse des temp¨¦ra-
: ,:I¡®t : ,: ,: ! ;: ci u 1 v i > a+:Ules les tardives ont tir¨¦ profit de ces pluies.
..,,.:1 .: 1. 1. i~~~~x~t?me semis Les semi-hatives et tardives ont b¨¦n¨¦fici de La
1. ,i..c i:u 1-f Ao?t. c-t cei.les de septembre. Les vari¨¦t¨¦s 79-40 et 79-87 ont. liE ttus~i
I
Z¡¯aJj~jt¡®!. t J.t. comportement. des vari¨¦t¨¦s &tives pour la dynamique de floraison,
La s¨¦chere:;srr et les temp¨¦ratures diurnes ont l¨¤ ¨¦galement influence la
:ir¡®i ,:G.'l Jo*! le flCUr:j. L'efficacit¨¦ florale ¨¤ longueur de cycle comparable a ¨¦t¨¦
mej ilcure au second Semi:s qu'au premier.
Fructification et maturation : (Tableaux 5 et 6)
-
.--
".
:L~U~ le:- leux semis les tardives ont eu plusieurs gynophores qui n'ont
jJt2.J .~u:,I~; lie gousses r¨¦c?ltables,
les semi-h?tives ¨¦galement mais ¨¤ un degr¨¦ moin-
lr¡®f'
:,Y:; il~~i~ hivernages n'ont pas ¨¦t¨¦ favorables ¨¤ ces deux cycles ¨¤ Bambey.
Au niveau du premier semis, les semi-hgtives qui avaient un bon pourcen-
i.ii)rc '':$: transfcrmation fleurs-gynophores non transform¨¦s en gousses r¨¦coltables
:.;ti:t,t: L j.a s¨¦cneresse ciu mois d'Ao?t, cette derni¨¨re a en effet ralenti ou arr¨ºt¨¦
1 t: !CV :e::s:is pnysi.oLogique de transformation des gynophores et a rendu ¨¦galement
Lt+ 301 imp¨¦n¨¦trable par ceux-ci.
!,a m;it,grat,ion a ¨¦t¨¦ faible pour les deux semis. Elle est seulement int,C-
.
:¡®t:. ..;kl,:,<: f,' .:.lr !i::i I:C:I~~ -Jari¨¦t¨¦s h?tives qui, _
comnte tenu de leurs avantages particu-
1 ll'l¡®!, 'ut' S¡¯.tIit "l,¨¹l¡®i :Fgca :¡® ' les deux hivernages. En effet la 73-30 dormante a tir¨¦ pro-
Yit CI(?~ p111les Je :;eptembre et a donn¨¦ au premier semis 86,15% de maturation mais
a.pI.Gs 1215 ,jours de cycle. La 55-437 de ce semis a ¨¦t¨¦ kcolt¨¦e pour ¨¦viterlesreger-
miri:rtioris.
Par contre, dans le second semis, la bonne r¨¦sistance ¨¤ la s¨¦cheresse de
Lt: '>'I-4.3'7 Lui 21 permis d'avoir le meilleur pourcentage de maturation (elle a atteint
te: ,y$) *
* ,: : wltur;i.t,ion s'est faite en g¨¦n¨¦ral plus tardivement dans le second semis,
::lil¡®ti:l.L ;)fJilr le::. :?:ii.ives s les fleurs form¨¦es dans ce semis ayant fructifi¨¦ dans des
,,!r:ditions iie s6chdresse,
alors que celles du premier semis ont b¨¦n¨¦fici¨¦ des $Xuies
li ,j ailll.?at .
!,e pr,id:; :Le 100 graines, ¨¤ longueur de cycle (6gale est pratiquement le
y,.c::;G! pc,;:- if,:- i::?tilfes et .Les semi-h?tives dans les deux hivernages, les tardives
'.,II * .'t*' .l;i~/i!Ilt,:-)'t-' [),lrj<iJ ;k¡®;i:es darlx .L I> secon semis.

wrin¨¹ricc :
.
_---.
A!I h i ¡®J. ;tl; ie>. champs suite aux arr¨ºts des pluies, il y eu beaucoup
, ::.,;, ::lc~l-+,,. :;i¡®l¡¯ 1~:: r>lantes du premier semis. Au retour des pluies, beaucoup
. . .,. !. !!,¡®<.1-:1t.
! l.1 ,¡°(.J 1-i SS e s 5; ¡¯ 6tai ent dt?t..ach¨¦es ont regerm¨¦, comme dans !Jn 3 em i s
: ,1'!li L i. .
p pi)< ir...sr:1

-*rit' :i 6t¨¦ rixtureilement plus important chez la 55-437, m:lir;
"r::: t'rrl~':, 1. Caxi.st6 criez des vari¨¦t¨¦s comme la 73-33 ; 57-422 et la 79-C¡¯.
:;:, :" qui concerne notre test, l¨¤ aussi la 55-437 a montr¨¦ le taux de
. .. . : .~!'!l;iir. ¡®6,: i.? 1,lus ¨¦lev6 (100% ¨¤ 77 jours dans le second semis et 80% en 88
<_ .i!¡®
iir.:15 if: premier semis j . La 79-87 a eu une dormante meilleure que la 70-h;:.
I
I¡¯, ; ..ii+ ,.!., ,:t'.; j.( ,u*l;e:i Je gtrrminntion ont. ¨¦t¨¦ plus fortes dans le second s cm i ::
: 4'
;':;:!
1 C' ;!ra:micr semis, Le taux de germination le plus fort pour la 73-33 et.
.- ., -.
.¡®1 + ¡° ii-tL, P:I:: dans le deuxi¨¨me semis. Dans ce semis les premi¨¨res graines
* ,rm-7~::
1
Y-! td :n:; !¡® 1 ?'LlJ mois d'Ao?t, mois sec, ce qui a entrain¨¦ une faible teneur en
¡®i ¡®e i F¡® .7 (.> ;< $,rairif: f; slui , mises dans les conditions de germination, germent alor:;
-¡®XC ilement .
,',lr; !,, !LC
ionc ici en plus des qualit¨¦s intrins¨¨ques des graines, l'impor-
* ,:;;\\¡®.'
.;.-
;a ;,hysicnomie de l'hivernage sur leur dormante, c'est l¨¤ une notion
".[
. \\Jr!
z :irj:.t: IlIl" Lc d&efoppeur
et le paysan doivent avoir pour ¨ºtre ¨¤ l¡¯abri de
<:¡®i?:¡®.l .;e: 3Gsapr¨¦sbles.
I
Rendements en gousses :
i1.s ont ¨¦t¨¦ g¨¦ngralement faibles.
Les variet¨¦s h?tives ont eu le m¨ºme rendement moyen dans les deux semis
,t
tii1a). Pour les autres cycles les rendements ont ¨¦t¨¦ meilleurs au premiers semi
Rendements en paille :
:I:i ont et; meilleurs au premier semis qu'au second semis. Les cc,;-,o :t,z;on::
ii.*
~~:'+rnl er
!!iverringe ont ¨¦t¨¦ plus favorables au d¨¦veloppement de la partie a¨¦rien-
./ /
:;+, SI. .f., ;;~rl(.f,s-~;
tardives y ont donn6 des rendements les plus ¨¦lev¨¦s. La pailie
ii-~.': .il'. ..!i !', t1.i w:r ficonomique de plus en plus important dont il faut tenir compte.
'
lohciusions :
Le debut de l'hivernage a l¨¤ aussi laiss¨¦ na?tre beaucoup d'espoir, mais
ia rcpartition dans le temps des pluies n'a pas ¨¦t¨¦ bonne.
Au niveau de la croissance, le bon ¨¦lan du premier semis s'est vu bloqu¨¦
;"tr la s¨¦cheresse du mois d'Ao?t et les pucerons, ces deux facteurs ont aussi ralen-
1: :
L La croissance des jeunes plantes du deuxi¨¨me semis.
LCl .;CC h<?r es s le a ralenti la production de fleurs, r¨¦duit leur efficacit¨¦
IV
1 :r!it,a ' l.ti:ir :¡®r ictification.
La maturit¨¦ n'a ¨¦t¨¦ int¨¦ressante globalement que
,
':.e.: .lec ieux :At. ives.
Ia r¨¦colte effectu¨¦e dans cette zone
SOUS
l'humidit6, verra
i 3 i~roduit (gC,l:!Ts<?s, graines et fanes) tr¨¨s attaqu¨¦
par les moisissures.

13
1,o pri.,.:i. riomie dc
l'hivernage a entrain6 beaucoup de regermination
I
'I:I!,!
/
?' ;~1~ernir? : em 1 s, qui correspond R celui des paysans dans la zone. Les ren-
!t:i:ik!n?,s '>;IL 6t.G naturellement. tr?s faibles suite ¨¤ la s¨¦cheresse et ses cons¨¦quen-
t.
i I i :i *+;i t S'L r l3 i¡®loraison, l'efficacit¨¦ florale, la maturation et la fior-.
!!Iii I! ,¡®.¡¯ IJ *
. . -
.,i"~..!.;i;;N~i?i~,NTS ET PERSPECTIVES :
: e' t, r.: rGt.ro:;pective au niveau des principaux r¨¦sultats ¨¦tudi¨¦s nous rrontre :
: )
1 ,fI
~i~vcloppement v¨¦g¨¦tatif est moins sensible ¨¤ la s¨¦cheresse que ie
'i.1f'
1 t-,,ent r¡®eI~r~.l~-lucter~r.
En effet , sous certaines conditions de limite d'eau, LIOil j
i
:
j
a dyr;tml que )ie production de feuille se faire presque normalement alors
'
5
: :
i
{ 1¡®1 ,,r;ll :: :. ~1.. .I'efficacit.¨¦ florale etaient s¨¦rieusement entrav¨¦es.
i: ¡®0 !:I v eau ) l'¨¦quilibre nutritionnel doit ¨ºtre pris en consid¨¦ration et
:II 1 ;i!!,:n-r1' i '~~:~~I.ut.1.01~ du rapport C/N. Le d¨¦s¨¦quilibre du rapport dans ces cond,?,tion:.
: '_ :,tre::c. hydriquc en faveur de N favoriserait le d¨¦veloppement v¨¦g¨¦tatif au d¨¦tri-
5., *:+ : : :-t:pro i:i!Ot.*.'llr . Dans certains cas la 55-437 s'est r¨¦v¨¦l¨¦e moins sensible R. ce
ii: ',!,'i GI,t:.
! _ 1, :¡® :¡® Q : des semis tardifs sur la production de fleurs a ¨¦t¨¦ ¨¦galement,
* :,.;t?.t c. M¨ºn-r :;i I 'arachide est une plante aphotique (puisqu'il semble que lsinitia-
t1 IL II iir:il e sr) il, indgpendante de la lumi¨¨re) le d¨¦veloppement des bourgeons floraux
c: . 1' 'j
~2cic.,:.;juli ;ic:!: J' Leurs ne peuvent pas ¨ºtre ind¨¦pendants de certains facteurs li¨¦s
1 :: :.u:,,?ltTu1~ de <jour. On n'oubliera pas que la p¨¦riode de floraison chez les ,plantss
\\
e
', r¡®r's e-y igp>AIlte i:n ¨¦l¨¦ments nutritifs et comme la photosynth¨¨se est.li¨¦e
¨¤ .la
1 .Y; ; ,y. y- p > if I,:wc~~:;:;us de floraison ne peut donc pas ¨ºtre ind¨¦pendant de certaines
.'L. *:: b
fs y 1 :.; t j q 1 1 e ::; '16.~ la journ¨¦e, notamment sa longueur.
.I i - L'effet n¨¦faste aes temp¨¦raturcs
diurnes sur la production de fleurs
i 1 *" :1 5 : i¡® :s , (*c.ri:it.r-I,G malgr¨¦ Iine pr¨¦sence suffisante de l'eau. Dans le cas de skhercs-
: .,
L ri;iil.l:ti:in (-I!I 1 'arr¨ºt de la floraison est non seulement d?
au manque d'eau,
'I , :' I!l! :; 'f:.:d fc:ri;e: temp¨¦ratures hivernales surtout quand le ciel n'est pas couvert
,J'!.1 i e:. n;KLgt::; .
Li
i,e mode de fructification de l'arachide limite les ph¨¦nom¨¨nes de Comm*
i,f'ii..iit,.
!! bit df?
S.~:guiation internes, communs aux plantes ¨¤ floraison axillaires
i 1: j c.+ f5r¡®ir.i C rir F:. i:~.:!"II,.~ratj.vement aux types ¨¤ fructifications a¨¦riennes o¨´ des rkoltes
r.', ',', l,li,t<!->: :/ BC!. 'i mr:; possibles. En plus si le gynophore trouve un sol sec et dur,
1,
:it Lu ?¨¦n;it,rc I,as, donc il ne se d¨¦veloppera pas pour donner une gousse. Lors
d' lne r6colte effectu¨¦e apres une s¨¦cheresse de fin de cycle, la production est ¨¦ga-
lement r¨¦duite pai Les nombreux restes en terre.

5) - ijans notre r¨¦trospective, la maturation n'a ¨¦t¨¦ seulement int&
r~~.ssante .ians la zone q\\l' en 1978 oii toutes les vari¨¦t¨¦s (sauf la 28-206) avaient
cttteint Ie stade normal de r¨¦colte (75% de maturit¨¦) sinon, seules les hCitiver
;.-.1 ,,j i':c '~5% de maturit¨¦ et cela pas toujours. En 80, 81 et 83, aucune vari¨¦t¨¦
n' :1 'it +, t-i:, nt ce :;tsd e .
:ec:i nontre combien ces hivernages ont ¨¦t¨¦ mauvais pour l'arachide,
'
:' ~r~fl.r:n+: que nous rious situons to$jOurs dans la p¨¦riode des ann¨¦es s¨¨ches.
6) - k r¨¦partition de l'eau est apparue comme facteur important non
.; ii1 ~:In?*!::
f>i,ti:r :15 ii&:eloppement et la fructification des plantes mais aussi pour
: ,J.".'i"),,
. ..< . e "y: v~ri.~t,6s. Pour l'importance de la r¨¦partition de l'eau sur la pro-
? ./.t, '.ili, I!c>\\i:; ::itwons en exemple 1980, 1981 et 1984.
.i 1 C:>I Iit%:o-ede sur 1985, la quantit¨¦ d'eau tomb¨¦e ¨¤ Bambey est respecti-
-'I'.t':l:
1,. ii*
t *1. ~i+~mrr! en 198L et 1985 et pourtant on parle de 1985 comme une bonne
,I
':I!I.*":: 'ij(h1.S qu';.l y :1 eu plus d'eau en 1984.
l;lir .i :L dormante,
1984 a vu beaucoup de vari6t¨¦s regermer en ple?n
:,i:!!.p:.L ';iiris t:e..- cA:;:;a.i. En champs paysans, cela ¨¦tait spectaculaire dans la zone car
i '2: paySi3rls avaient surtout sem¨¦ de la 55-437.
.
i'res
souvent les hivernages ont ¨¦t¨¦ tr¨¨s prometteurs compte tenu de
!
:-ur pr&ocitG Et?. (de la r¨¦gularit¨¦ des pluies en d¨¦but de cycle, mais tr¨¨s souvent
'1 ii:;: i .le:, fin: des hivernages ont ¨¦t¨¦ mauvaises. Il se confirme que les al6as cli-
P,.dLt J :i ii. : r:~t.ra;:ic~:~t un ¨¦talement anormal de la floraison ou un d¨¦s¨¦quiliibr6~ nutri-
* it r.:if?j. ,;N,j',~.'pr!l.
:,rG,,l;diciable ¨¤ l'arachide.
i,t:b :~iijas les mieux compens¨¦s sont ceux qui interviennenT, avant la f'lo-
3. i : 0 ti .
JE;. facteur:: favorables ¨¤ une bonne production sont ceux qui favorisent une
:'loraison ~~~ccIc::, SC- situant dans la phase de floraison utile. Il est apparu aussi
]Llc¡® l.' wacrlitii, tl'ainic pas recevoir beawoup d'eau ¨¤ la fois. Les ann¨¦es 1980 et I?F1
;¡®iontrent ces mgfsits sur l'arachide.
'.y i
En p.Lus de ces informations sur les r¨¦actions de l'arachide selon
+,.yi+ :. ,! 1:.
.i*J~.:.r.;ige,
nous pr¨¦cisons nos connaissances sur les diff¨¦rentes varie-
/ [.:; t!iJt' ilou:: gCt:l:iions : diverses r¨¦actions selon les conditions de l'hivernage ont
<'. t, :> enregistrks sur le mat¨¦riel ¨¦tudi6.
i:n suivant la plante pendant les p¨¦riodes importantes de son cycle, noiic
Lvij~i:s nc)t6 ie CIIJ les divers niveau Suivant les hivernages o¨´ les mecanismes qui
l¡¯i~,l~,llt
:t 1 JI production ont vu leurs processus ralentis ou bloqu¨¦s par un ouPplusieir
1-L ¨¦ac: r:limatirLues.
C'est donc :L¨¤ des informations d¨¦terminantes dans la connaissance
.le La plante arachide, informations dont, les utilisations sont multiples.
~A?S :iuelques r$sultats et les enseignements qui s'y d¨¦gagent montrent
*II. ',' :i< ¡®25:; L:::' !. 'intb¨ºt qUe toute personne, directement ou indirectement,, attn-
1 , c r- :-i _ __'a~~iclii:*' peut manifester ¨¤ l'¨¦gard de cet essai.

1 '3
!i l¡¯.; t :-~.ii~j-~:~itabie dans l¡¯avenir que les domaines d¡¯ intervention dan:.
¡¯ ,:t ., i< ,:c:iq
,:l ¡®I r-p,i. 2 ci d¡¯arit,res disciplines (Exemple d¨¦fense des cultures, et? ~. j .
L.:,¡®¡°,r; a i.-j. 1 iS!T.t¡¯[ ¡¯ ,i¡°II~~ grand int¨¦r¨ºt, d¡¯implanter l¡¯essai dans les diverses zc,rie s
c
¡®j(l.:,zdc: :14 k,:L<-::ir! arachidier (au moi.ns Bambey et Nioro) .

i:;ipp¡¯r?,
;Lnnut:.L exp¨¦rimentation vari¨¦tale arachide 4' h\\ii !.tiri (.
1y81.
lloclument ISRA - CNRA/BAMBEY lg8;?
I
:
l(Je, -
quelques aspects de la physiologie de l'arachide :
,
¡®
,
::.
floraison et fructification de huit vari¨¦t¨¦s d'arachide
dans 1 es conditions agro-climatiques de Bambey
iuc~umt~nt lSRA-CNRA-BBAMBEY - Mars 1982
\\
1.
1 C¡¯
i*:tll,iE, physiologique de l'abscission floral e t hez 1 e
Ni¨¦6 (Vigna unguiculata (1) Wa:Lp) dans le cadre <lu
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I;ocument no 8312 ISRA-CNRA BAMBEY - Janvier 1983.
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¡®
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Hud es physiologiques de l'arachide d'huilerie
Xkeloppement et tol¨¦rance ¨¤ la s¨¦cheresse.
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Rar.port de synth¨¨se 1983.
?hysio.i~:~ie de l'arachide.
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X;,~¨´r:~ -hys:ioI.ogique? rie 1 'arachide d'huilerie
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1 ,y.,
'a'.> ,J,f
'>'Y
> 1'; 1 , 62,
83 et 1984 du groupe "~ltilisatio:; t-rttioc-
?f?l 1 t ,lt¡®:¡¯ rtJ:;:u1u-rf¡¯r en eau " Mk¨¦orologie des St.citiop,r. TSF:,.
!SR?ICNRA BAMRE1