SH/ID REPUBLIQUE DU SENEGAL DELEGATION GENERALE...
SH/ID
REPUBLIQUE DU SENEGAL
DELEGATION GENERALE
PRIi’ATURE
RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
*
.CONTRIEUTION DE LA
DIVISION
DE MALHERBOLOGIE
DU C.N.R.A DE BAMBEY
- 4 LA CONFERENCE INTERNATIONALE DE MALHERBOLDGIE
(I.I.T.A - IEADAN NIGERIA 3-7 JUILLET 1978)
- AU TROISIEME SYMPOSIUM
CDLUMA SUR LE DESHERBAGE DES
CULTURES TROPICALES DAKAR SENEGAL 17-21 SEPTEMBRE 1978
.
I
e
DECEMBRE 1978
Centre National de RecherchesAgronomiques
de Bambay
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(I.S.R.A.)
I TABLES DES MATIERES
H
Pages
1 - A v a n t P r o p o s
1
2 - Conference I n t e r n a t i o n a l e d e M a l h e r b o l o q i e (IITA IRADAN-
-
NIGERIA)
2 . 1 . L e s m a u v a i s e s h e r b e s e t l e d é s h e r b a g e d e s c u l t u r e s
au Senégal par S. Hernandez . . . . . . . . . . . . . . . s.......
2
3 - 3ème Symposium COLUMA sur le désherbaqe des cultures tro-
- - - -
- -
picales
(DAKAR-SENEGAL)
3 . 1 . R a p p o r t g é n é r a l s u r le d é s h e r b a g e d u m a ï s , m i l , s o r g h o
par S. Hernandcz
25
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
3.2. Essai de désherbage chimique du sorgho au SQnégal par
J.P.L. Deuse, J. Hernandez
35
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ?
3 . 3 , E s s a i d e d é s h e r b a g e c h i m i q u e d u m i l n a i n a u Sertegal p a r
3.P.L. Deuse, S. Hernandez
40
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ?
3 . 4 . E s s a i d e d é s h e r b a g e c h i m i q u e d u r i z p l u v i a l a u S é n é g a l
p a r 3.P.L. Deuse, S . H c r n a n d e z , S . Dia110..*,a . . . . . a..
49
3 . 5 . E s s a i d e l u t t e c h i m i q u e c o n t r e l e s r i z s a u v a g e s a n n u e l s
a u S é n é g a l p a r J . P . L . Deuse, S . H s r n a n d e z , J.P. A u b i n ,
L. K é i t a . ..rrr*........i......*....r...,.*57
3.6. Essai de désherbage chimique de l’arachide au Sdnégal
p a r J . P . L . Deuse, S . H e r n a n d e z . ..**.* . . . . . . . . . . . . . a.*.
72
3 . 7 . E s s a i d e d i f f é r e n t e s formulations pour le desherbage de
l ’ a r a c h i d e a u Senegal p a r J . P . L . Deuse, S . H e r n a n d e z . .
83
3 . 8 . U t i l i s a t i o n d e s h e r b i c i d e s a u S é n é g a l : p r i n c i p a l e s
c o n t r a i n t e s e t possibilites d r i n t r o d u c t i o n e n m i l i e u
paysan par Il. Fall, S. Hernandez, G. Pocthier,
.
E . Tchakéria?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
.*
??
AVANT PROPOS
Depuis une dizaine d'année, 1'IRAi (Institut de Recherches
Agronomiques
Tropicales et des Cultures Vivriérss) puis 1'ISRA (Ins-
titut Sénégalais de Recherches Agricoles) luttent contre
les adventices
des cultures au Sénégal en zone tropicale
sèche et humide. Cinq cher-
cheurs
et un assistant de recherches se consacrent partiellement ou à
temps complet à l'étude du désherbage
des cultures,
Le présent document présente la contribution
du CNRA de Bambey
dans le désherbage
des cultures
de sorgho,
du mil nain,
du riz pluvial,
de l'arachide ainsi que dans la lutte contre les riz
sauvages annuels
dans l e r i z i r r i g u é . Ceci donnera
au lecteur
une idée de l’effort
fait
dans ce domaine par
1'ISRA.
D’autres recherches sur le
blé i r r i g u é , s o j a ,
coton,
les Eucalyptus @NRF) ne sont pas évoqués dans ce recueil
mais
feront l’objet
de communication ultérieurement.
Je
tiens à exprimer ici ma vive gratitude à Monsieur J.P.
DEUSE
Chef de la division de Malherbologie
au CNRA de Bambey jusqu'en mai 1976,
actuellement Chef du service phytopharmacie Centre
de Recherches GERDAT-
IRAT a Montpellier France). pour sa collaboration permanente.
Je tiens à remercier particulièrement
Monsieur Gordon
YACIUK,
Directeur régional
du CRDI Dakar, pour sa collaboration
dans la mise au
point des interpréta.tions
statistiques sur ordinateur
des comptages flo-
ristiques.
Je remercie,
l'ensemble du personnel
de la division de malher-
bologie du CNRA de Bambey plus particulièrement Monsieur
Souleymane l
Diallo, assistant de recherches, les observateurs Messieurs Idrissa
Fédior,
Mamadou Diop, Simon Pierre Sarr,
Marne Birame
Tour6 et Monsieur
Abdoulaye Mbaye agent de maîtrise
de la Station de Nioro-du-Rip, pour
l a q u a l i t é d e l e u r t r a v a i l .
S . Iiernandez
Chef de la Division de Malherbologie
IS
RA - CNRA de
Bambey
2.
CONFERENCE INTERNATIONALE DE MALHERBOLOGIE
I.I.T.A.- IEADAN-NIGERIA 3-7 JUILLET 1976
.-y--.-
LES FIAUVAISES HERSES ET LE DESHERBAGE DES CULTURES AU SENEGAL
Par S. HERNANDEZ Division de FSalhrbolo~io ISRA-CNRR de Elambey Sénégal
INTRODUCTION
Ls Sénégal a une superficie de 201 000 kn2, une population de 5,l millions
d'habitants,
un taux de croissance de 2,6 $. Son agriculture est insuffisamment
diversifiée du fait de la prbdominance de l'arachide qui est la
seule culture d'axpor.
tation. Le déficit vivrier
global reste éleve et
ctteint en année moyenne 300 000
tonnes dont les 2/3 de riz.
Les principales cultures
sont par ordre
d'importance : l'arachide
d'hui-
lerie
(1.000.000 ha), le mil et le sorgho (1.000.000 ha) le riz (87.000
ha), le
niébé (65.000 ha), le mars (48.000 ha), le
coton (40.000 ha), l'arachide de bouche
(25.000
ha).
Le climat soudano-sahélien est caractérise par l'alternance
d'une seule
saison sèche et d'une seule saison des pluies, appel& "hivernage", qui dure
de
2 B 3 mois au Nord à 5 à 6 mois au Sud.
La pluviomotrie moyenne totale varie de
300
mm au Nord B 1.500 mm au Sud, Les adventices sont le 2éme facteur
limitant des
cultures apres
l'eau. Elles poussent dès les Premières pluies de l'hivernage,
ont
une croissance plus rapide
que celle des cultures
et une nuisibilité croissante
avec le gradicnt Nord-Sud des pluies.
Ces adventices entrent
en compétition avec
les cultures pour l'alimentation hydrique, minérale et bnergetique et sont la source
de longs
travaux pour le paysan. Les recherches
visent donc à un triple but :
accroftre les rendements, rgduire
le temps de binage, augmenter les surfaces cul-
tivables par
actif.
1. PRINCIPALES ADVENTICES DES CULTURES PAR REGIONS-
Au Sénégal, on distingue quatre
grandos régions
qui sont :
au Nord la vallee du fleuve Sénégal, au centre
le bassin nrachidier au
Sud la
Cassmance, à l'est le Sertegal-Oriental.
Les sols exondes du Sénégal se classent
dans 2 grands groupes selon la
classification française : les sols ferrugineux tropicaux et les sols ferralitiques
faiblement desaturés. Au nord (3), ils derivent
d'un matériau dunaire ; ce sont
des
sols Pwruginoux tropicaux faiblement lossivés, très
sableux appelés localement
sols ztDiorlt,
p auvres
en matiére
organique (0,5 y<), avec
un taux d'argile inférieur
à 5 p, une capacité
d'échange cationique (CEC) inferieure
à 2 me/100 q. Dans le
c8ntro et le sud, dérivant d'un grés ferrugineux
dit du "Continental terminal"
on trouve : des sols "beiges II ferrugineux
tropicaux lessivés, des sols "rougestl
ferralitiques
faiblement désaturés. Ce sont
des sols pauvres en matière organique
(2-3 j<>, plus argilcus en surface (8-12 $) avec un
CEC de 3 me/100 q (2).
1 .l- RQqion du fleuve SBnéqal
La pluviométrie moyenne varie
de 300 2 500
mm. Les principales cultures
sont le riz irrigue, le sorgho
en culture
de decrue, la tomate
(de conserverie).
3.
L e s p r i n c i p a l e s a d v e n t i c e s s o n t d e s g r a m i n é e s ( E c h i n o c h l o a c o l o r i a e t
pyramidalis,
Isch3emum rugosum, Oryza barthii ou riz rouge, Oryra longistaminata
ou riz a rhizomes) quelques cyperacées (Cyperus difformis, C.Iria, C. esculentus,
Héliocharis sp, Scirpus maritimus) et quelques dicotyledones (Aeschynomene indica,
S e s b a n i a sesban).
Les'listes des principales adventices rencontrées sur riz irrigue et
sur tomate de contre saison sont données en annexe 1 et 2.
1 .2. Réqion Centre
La pluviométrie annuelle varie de 500 à 900 mm. Les principales cultures
sont l'arachide, le mil, le sorgho, le niebe, le maïs.
La flore adventice est composée essentiellement de graminées (Digitaria
v e l u t i n a , Dactyloctenium a e g y p t i u m , Brachiaria Lata et ramosa, Cenchrus biflorus),
de commelinacées (Commelina forskalaei et bengbaiansis) et de quelques dicotylé-
dones (Hibiscus asper, Borreria stachydea, Sesbania pachycarpa) .
Les listes des principales adventices rencontrées sur arachide, mil,
sorgho dans la region de Bambey ainsi que celles rencontrees sur arachide, mil,
sorgho, mars dans la région de Nioro-du-Rip, sont données en annexe 3.
1.3. Casamance
La pluviométrie moyenne annuelle varie de 1 000 3 1 500 mm. Les princi-
pales cultures sont le riz pluvial, l'arachide, le coton, le mil, le sorgho, Ic
riz irrigué. Les adventices les plus nuisibles sont des graminées (Brachiaria
d i s t o c h o p h y l l a , D a c t y l o c t a n i u m a e g y p t i u m , D i g i t a r i a v e l u t i n a , E l e u s i n e i n d i c a ,
Paspelum scrobiculatum), des cypéracées (Cyperus csculentus et rotundus, Fimbristy-
Lis. exilis, kyllinga squamulata) et quelques dicotylédones (Crotalaria retusa,
Hibiscus asper).
Les listes des principales adventices rencontrées dans la région de Séfa
(Moyenne Casamance) sur arachitie, riz pluvial, m i l - s o r g h o - m a ï s e t d e la n o u v e l l e
station rizicole de Djibélor (Basse Casamance) sur riz irrigué sont données en
a n n e x e 4 e t 5 .
1.4. SQnegal-Oriental
La pluviométrie moyenne annuelle varie de BO0 à 1.200 mm, On y rencontre
l e s memes s o l s d e p l a t e a u x q u ’ e n C3samance.
Les principales cultures sont
l'ara-
chide,
l e c o t o n , l e r i z p l u v i a l , l e m i l , l e s o r g h o , l e mars.
La flore adventice est mal connue par manque de recherches dans cette
région d’ actes d i f f i c i l e p e n d a n t
13 s a i s o n d e s P l u i e s .
2. METHODES DE LUTTE UTILISEES,CONTRE LES ADVENTICES
Les méthodes de lutte sont de trois types : le desherbage manuel,
mecanique e t c h i m i q u e .
2.1. Désherbaqe manuel
C’est
la methode la plus répandue bien que trés p6nible e t t r è s e x i g e a n t e
en main-d'oeuvre. Pour toutes les cultures pluviales, la première façon culturale,
q u i c o m p r e n d l e d é s h e r b a g o , doit intervenir dans les 10 à 15 jours apres le semis,
Le deuxième
désherbage 75
jours après le premier, l e s a u t r e s tstant e f f e c t u e s 3 l a
demande. Un désherbage manuel d’un hectare demande de 100 à 300 h : pour l'arachide,
1P nramio7.
h;nmnm ,nn x ,?" L --. 1
*
- .
- ---
-
4 .
L e s d i f f é r e n t s o u t i l s u t i l i s é s s o n t d e f a b r i c a t i o n a r t i s a n a l e e t l’on
rencontre :
- 1’ “biler”
( q u i e s t l e matt3riel l e p l u s courrant) : l a m e d e f e r
en forme de croissant au bout d’un long manche en bois de 2 m
environ. Profondeur
de travail : 5 cm ;
- l e %0x-sox”
: p e t i t e b i n e t t e d u S i n e - S a l o u m ;
- l a “daba” : petite binette sans renfort
de Casamance ;
- l e “doncoton” : binette renforcée do Casamance.
2.2. Désherbage mécanique
Le desherbage mecanique (sarcla-binage), s’il permet un désherbage
rapide
d e s i n t e r l i g n e s des c u l t u r e s , ne supprime pas l’entretien manuel sur la ligne. Il
nécessite un moyen de traction
animal, la motorisation ne foisnnt qu’un t.ii?i& d,;iarr--)e a u
Sénegal. E n c u l t u r e
p l u v i a l e , i l f a u t c o m p t e r 2 C: 3 sarcla- b i n a g e s p a r
c u l t u r e .
P o u r l e r i z i r r i g u e
seme e n l i g n e 3 h 5 désherbages mécaniques a la houe après un
assèchement
de la rizière sont nécessaires.
2 . 2 . 1 . Materie
u t i l i s e p o u r le d é s h e r b a g e
----------“-I-------__11_______1__
mécanique en culture
pluviale
---mm.-
----------------c-II-
On distingue trois types d’équipements en fonction du mode de traction
e t d e l ’ o u t i l t r a c t é ( 1 7 )
Tableau 1 :
Materiels existant pour le désherbage
mécanique des cultures
pluviales
(17)
!
!
!
!
, Equipc-
f O u t i l (*) :Traction i
‘Usage es-
,Largeur d e ,
Elément
; mdnt
!
1 possible
; s e n t i e 1
itraaaitl
o n ;
adaptables
!
!
;mètre
!
I
!
!
!
1
!-------!-q- -“T”-! --y----T -------.eM. M-II--” --‘--‘,w “1------1---- - - - - - - - -
houe OCCL- , Asine
sarclo-
;o,u-0,bO
; Corps
de charrue 3 B
i
!
‘dentale
; E q u i n e
i b i n a g e
; 4 dents de binage
!
!
!
!
LEGER
!
!
I
I
----------.^----------
1
1
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-----m-w-~
!
----_----_------I-L---”
!
I
!
Asine
,!
sarcla-
!
! Souleveusc
!
,houc s i n e
0,60
!
.
! E q u i n e
! b i n a g e
!
! c h a r r u e
b u t t e u s c
!
!
!
!
!
!
!
!
!-
1
!
s
!
‘houe sine
i Bovine
i
sarcla-
!
! Charrue b u t t e u s c
:Grec0
.
I b i n a g e
;0,60-0,9LI
; souleveuse
!
.:
!
!
.
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!! M(-JyErJ ;-------m-s !
I
1
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e.I-----w-
* ---““r.-H--C.- m...-.w---I-e.-*
I
-1--^---1--1--_1-------
!
i p o l y v a l e n t i
!
i dents de canadien
1
!
! Arara
Bovine
1 trarrail
d u ,
0,90
; butteur-charrue
!
!
1
; soulevouse
!
s o l
!
I
.
!
!
!
!
! p o l y v a l e n t 1
i 2 semoirs
jumelés-dent.+
!
!
i Ariana
Bovine
! t r a v a i l d u !
0,YO
* de canadien-corps but-*
!
!
! sol
!
! teur-charrue soulevous~
! LOURD
;* -------...-- !
I
--w--I--“v.
!
I
-m.-^-m.--l”- - w . - - - - - e - - - - - - - - - - - - - - - - I - _ - - - - - - .
!
!
IPolyculteur
! p o l y v a l e n t I
! 3 s e m o i r s -
I
!
!
la grand
! t r a v a i l d u !1,80-2,lO
! dents de canadien
!
.
Irendement
!
! sol
! c o r p s b u t t e u r - c h a r r u e - !
1
!
!
! 2 souleweuses-plateau i
l .
!
!
i c h a r r e t t e
!
!
!
!
2.2.2. Importance relative du désherbage mécanisé dans
--I--_--___“--------__l_u______I________---
l e s
c u l t u r e s p l u v i a l e s
---m...-------m-.--
--e-v
On considère que pour un attelage avec un outil, il faut 2 personnes
(une q u i g u i d e l ’ a t t e l a g e , l ’ a u t r e l ’ o u t i l ) . P o u r d é s h e r b e r
u n h e c t a r e , i l f a u t
8 heures de
traction avec la houe sine ou l’ariana et 3
heures avec le polycultour
a grand rendement (16)
donc le double en main-d’oeuvre.
Lableau I I : Désherbage mecanisé
: rapport temps de désherbage sur
temps total
des cultures par hectare (16) (18)
!
!
!
!
!
O U T I L S
!
!
!
ARIANA
!
POLYCULTEUR
!
CULTURE
!
!
!
!
!
1
!
M o
! Traction
I
M o
, Traction
I
I
.!
!
--------1------------ !-------cl---!------------*-----------i
---------e--!
1
!
1
Riz pluvial 302 G
!w4-090
! 0,41-0,51
, a,42-0,44 !0,34-0,43
!
-
-
!-
!
!
!
!
1
!
Arachide 28-206
! 0,40
! 0,29
! a , 3 9
!0,17
!
!-
!
I
!
!
-!
1
Sorgho 51-69
!0,27
! 0,19
! 0,14
!0,08
!
1---
!
f
!
!
!
1
Mil souna I I I
!0,20
! O,‘E8
! 0,16
!a,14
!
-..- -
!-
!-
!
!--
!
‘!
I
Malis BDS
p,21
! O,lfJ
! 0,20
!0,07
!
.
-
-
!
!
I
!
!
!
!
Coton f3JA 592
!0,15
! 0934
! 0,14
!0,29
!
MO
= FIain-d’ oeuvre
Le désherbage mecanisé comprend 2 binages manuels sur la ligne et 3
sarcla-binages.
Le temps total consacre il une culture comprend toutes les opé-
r a t i o n s c u l t u r a l e s
q u i v o n t d e l a priparation d e l a parcella et
d e s semcnc;:s
jusqu'à la commercialisation de la recolte.
L e t a b l e a u c i - d e s s u s m e t en evidcnce 1~ t r a v a i l considérab1.e p o u r lo
l u t t e c o n t r e
l e s a d v e n t i c e s : 5 0 55 d e l a m a i n - d ’ o e u v r e e t d e l a t r a c t i o n pour
r i z
p l u v i a l , 40 et 30 $ pour 1’ ar.achidn, d’où 1’ intar&t
des paysans, part icu&
lièrcment en Casamance, pour le
desherbagc chimique.
2.3. Désherbaqe chimique
A l ' h e u r e a c t u e l l e , le désherbage chimique est en cours de déoeloppe-
ment.
I l d e m a n d e u n e c e r t a i n e
t e c h n i c i t é a u p a y s a n q u ’ i l f a u t i n i t i e r à c e t t e
nouvelle méthode culturalo. Les résultats
obtenus avec les herbicides permettent
de retarder le premier
binage de 3 h 4 semaines et donc d’économiser
1 h 2
binages manuels (ou sarcle-binage) par culture. Avant
chaque campagne agricole,
un dossier de fiches techniques de desherbage chimique des principales cultures
est
mis 21 jour par
la Division de malherbologie du
CNRA de Eiambey et distribué
aux
!Sociétés de Développement.
L a m é t h o d o l o g i e u t i l i s é e p a r 1'ISRR p o u r l e s e s s a i s h e r b i c i d e s e s t
donnée en annexe 6.
2 . 3 . 1 . Materiels u t i l i s e s e n m i l i e u p a y s a n
-""d----------I~---_"--c---I--L
En puiu&eisatio~
c h i m i q u e
(780 à 400 l/ha) l e p u l v é r i s a t e u r SI dos
“CospqoStt de Bsrthoud e s t l e plus UtiliSé.par :a v u l g a r i s a t i o n , I l s'aqit d'un
.
<’
U*
En pulvérisation à très bas volume (ULV),
2 pulvérisateurs à disques
sont vulgarises : le "HANDY" de Ciba-Geigy et le "HERBI" de Micron Sprayer. En
absence de vent, les 10-11
1 sont Bpandus en 3 & 4 heures sur 1 hectare en mar-
chant a 3,6 km/h.
2.3.2. Desherbage chimique des principales cultures
I----"I-----"- -----u---------------
Les résultats obtenus par la Division de Malherbologie du Centre national
' de la Recherche
agronomique de Bambey sont r6sumés dans le tableau suivant
, (4 à 9, 11 à 15).
Les tableaux de mesure de
d6bit des horbici,des appliqués eh ULV et des
herbicides granulés sont donnés en annexe '7.
, Arachide : les dinitroanilines (trifluraline, dinitramine, pendimé-
'--'"-.p'
thaline) sont appllquée9-e~~IFon'l-~~~~~~ant
le semis. Les levees précones
d'adventices (graminees et la plus part des dicotylédones) sont bien contrôlees.
Les plantes résistantes sont : Commelina forskalaei, Hibiscus asper, Borreria sp,
L'incorporation de ces matières actives,
photosensibles, impose un passage de
herse
ou un passage croisé de canadien,
T A B L E A U I V :
H e r b i c i d e s
s é l e c t i f s a u SBnégal
!
!
!
!
!
A p p l i c a t i o n
11ture
* !
Region
! M a t i è r e a c t i v e
! D o s e g m.a./ha !-
!
I
1
1
!
1
!
E p o q u e
r4 0
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.---“--w-M”- -I--~...-r..~---...-
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!--- “; w----I y ----, ----w---I” --I-I! --..,---- ~ -..------,
!
-----------“I-----I”-------------------
:Centre
.pendiméthaline
:
1 000
Pré-somis en sec1U.L.V. avec incorporation
1
Casamance
jtrifluraline
II
II
!
II
II
l,
1
960 i "
s. Oriental
dinitramine
!
Il
II
Il
!
l,
11
Il
!
800
I-
!
!
I
!
!
!
ARACHIDE
a m é t r y n e +
!
600+
!post-semis p r é i
!
Sine-Sûloum
f
[prométryne
600
u. L. v.
1
! émergence
!
!
!
!
I
I
t
1
I
!
! R e c h e r c h e
i d i n o s e b +
:(a.e) 1 050 + i"cracking tirne" ;
400 l/ha
!agronomique
I
! n a p t a l a m
20E
,
1
!
I
-+-II
* -
!
-1
-!
,Sine-S
oloum
itrifluraline
960
; pre-semis
e n sec!! U.L.V. nvoc incorporation
!
COTON
!
; Casamance, SO
; p e n d i m é t h a l i n e
Il
II
t,
II
!
1 000
!
”
”
!
!
1
! -
-
-
! R e c h e r c h e
-1
!propaZine +
5 0 0 t npost-semis p r é
-!
400 l/ha
!
M I L
N A I N fagronomique
!atrazine
!
500
lémergence
!
I
.-
!
!
!
!
!
!
!alachlore +
!
1 5 0 0
! p o s t - s e m i s pr6 !
180 l/ha ou U/L.U.
! S i n e - S a l o u m
!
SORGHO
!atrazine
!
500
If2mergence
!
!
I
1
1
.--
--! -
!
!
! F l e u v e
IFpanil
!
4 2 0 0
!post-semis 4
-
5
!
4 0 0 l/ho
!
Z IRRIGUE
1
!
!
ifcuilles a d -
!
!
!Casamance
! p r o p â n i l +
!
2
016 t
iventices
!
!
!
!2.4.5. T . P .
II
! (a.e>
840
1
II
!
!
-
-
-
-
!
!
!
!
!
!
! F l e u v e
! o x a d i a z o n
!
7 5 0
!pre-semis
en sec à 4001/ha avec incorporation
? ? ?
!
I
dans lame d’eau de 3 Li 4 cm
. - .
!
!
I
? ? ? ?
!
1 Gasamance
rfluorodifène
! !
3 0 0 0
!post-semis pré !
u. L. v.
!
!S. Oriental
;
!
18merge
nce
!
!
7 PLUVIAL
I
ibutraline
!
2
000
!
”
!
u. L. v.
1
kine-Saloum
!zzine
!
2 500-l*post-semis, mars!
r
fcasamance
!
!
AIS
!
f jusqu’a 2
!
,S. Oricntôl
!
!
u. L. v.
!
!
, f e u i l l e s
1
t
I
Ametryne + prometryne :
cette association donne un bon contrôle de la
P.-------------------
plus part des monocotylédones et dycotyléSones mais
n'est autori,&
que dans le
Sine-Ssloum
(centre
bassin arachidier)
h cause de sa phytotoxicite dans les sols
t?i)ior:l . De plus, sa marge de sécurit6
est faible et
un surdosage
est fatal h l'ara-
chidc.
Dinoseb + naptalam :
tres
efficace contre les
dicotylédones et bon
--~"-3"'"s.'-F-'
contrele des graminées. C e s t l ’ h e r b i c i d e q u i a
d o n n é l e m e i l l e u r r é s u l t a t c e s
derniéres années, malheureusement il n’existe pas de formulation
U.L.V.
Granulés :
leur utilisation reste tres
réduite bien oue d'aooolication
plus simplëëF-PIÜS pratique. La trifluraline sur
attapulgite (Treflan’ 3G) en
cours de vulgarisation est formulée h Dakar.
. C o t o n :
l a t r i f l u r a l i n e e t l a p c n d i m é t h a l i n e
s o n t a p p l i q u é e s
comme pour l'arachids. Le fy-;-~jy-~;;--------'-?-7------------.
est utilise en post-semis prélevé mais sa
marge de sécurité est
faibIëT--------
. Mil nain :
Le mélange atrazine
3 propazine contrôle la plupart
-'.we.'"--"~"-7---"-
des monocotylédones et des dicotylédones. Son application en ULV n'est pas encore
au point et la propazine
---------
n'est pas commercialisée
au Sénégal.
.
Sorqho :
Le mélange alachlore + atrazine contrôle la plupart
-w.-
des monocotylédones et dicotyledones. Une nouvelle association
semble prometteuse.
. Riz i r r i g u é :
Le propanil
contrBle l a p l u p a r t d e s graminees e t 11;
dicotylédones sauf les cypéraceesË~‘f~~--T
riz
rouges et h rhizomes. L’adjonction
de 2.4.5.
T.P., avec réduction
de la dose de propanil, permet
de lutter contre
l e s cypcracécs.
L'oxadiazon
contrale
-w-1-----
bien les riz rouges
par sa selectivité de position
et la plupart
des monocotylédones et dicotyledones. L e semis
d u r i z prégerme
a lieu 10 jours après
l'application.
. Riz pluvial :
Le fiuorodifkna
contrBle
---e.-----------
la plupart
des graminées
et des dicotylédones.
La butraline
e.--m31---w--m
donne de bons resultats. L’association pipérophos +
- - - - - - - - - -
dimct hametryne
Ia-c;ïF~;ë.‘-’
à 2.000 g/ m.a./ha
est efficace mais se montre
phytotoxique sur
. Maïs : 1" atrazine
-
-
- - - - - - m - m -
a
une remarquable officacite sur les graminées
et la plus part
des dicotyl6dones. A la rdcoito, il n’a
pas de résidus
dans le
grain et prQti.quement
pas dans le sol. Souvent, apres ce traitement, le paysan
n' a pas besoin de faire de binage ou de sarcla-binage durant toute la culture.
3. PROBLEMES POSES PAR LE CONTROLE DES ADENTICES
3.1:. Le desherbage manuel
Il demande un temps considérable et une main-d’oeuvre
abondante. En
culture
pluviale, le premier mois de culture
constitue un veritable goulot d’etran-
glement pour
le paysan qui doit preparer son terrain, semer, timaniur son mil
et sorgho et maintenir proprement
toutes'ses cultures en genéral, il essaie
de '
bien dekherber ses cultures de rentes (arachide et coton) au détriment de ses
cultures vivriares (mil et’sorgho).
En Casamancc où la compétition entre adven-
t i c e s e t c u l t u r e s e s t p l u s a i g u ë , o n a s s i s t e
mAme U l’abandon des champs
d'arachide
et de r i z p l u v i a l q u i n ’ o n t
pu @tre
binés pendant le premier mois de culture.
En riz irrigué
sur le fleuve Seriégal, la superf’icie est trop grande par
actif (1 ha) et le temps de binage nécessaire ontrafne
une prolongation du désher-
bage manuel qui diminue son effecicacite.
Un poysan tout seul n'arrive pas 3 con-
trBlcr
manuellement le désherbage
df un hectare,
Dans le cas
du riz rouge
annuel,
difficilement reconnaissable du riz cultivé avant le sta:Je epiaison, le désherbage
manuel est peu efficace. De m&me pour les advsnticcs perennes, comme le riz 2 rhi-
zomes e t S c i r p u s
mûtitimus, l’arrachage
n'est jamais totalemont effectué et des
repousses apparaissent
immédiatement. La pratique du riz prégermé
dans une lame
d'eau donne une avance B la culture
qui se defend mieux contre les adventices. Lc
désherbage manuel reste
indispensable mais les temps de binage s’en trouvent diminués
3.2. Le désherbage
mécanique
L'Qqu,ipement léger
se développe maigre le c.oQt de la traction.
L'Qquipe-
ment lourd se vulgarise
lentement et son développement est lié à celui
de In traction
bovine, Cette mecanisation
des travaux,
;:vec l'equipcment laurd, entrainc une dimi-
nution des éemps de travaux mais l’acquisition do 1~; paire
do boeufs et de ce matéric
I-léCl? ssite un gros
investissement pour le paysan.
Une paire
de boeufs coûte entre 5û et 70.000 F CFA. Le matériel agricole
est subventionné par
1'Etat qui accorde un crédit sur 5 ans. La chaine de base
pour 1’
intensification agricole (1) ‘1’ ariana”
est vendu 21 141 201 F CFA (soit
706 kg d’c,rochidc coque par
an pendant 5 ans ) ; 1:: chaine "houe sine" 114.896
(soit 575 kg dt arachide coque par
an pendant 5 ans. L'équipement léger
se dewcloppo
plus vite que l'Équipement lourd.
C'est donc un problème d’ordre
économique qui
emp@che le drZvcloppement de l'équipement lourd,
3.3.
Le désherbage
chimique
..- - --
Lo premier
facteur limitent a Bte lû trop grande
quantite d'eau néccssairo
pour traiter
un hectare avec 10 pulvérisateur
;r dos classique (ZOO ?I 400 l/ha).
L' apparition des traitements ULW (6 10-11 l/ha) a permis
le développement en
milieu paysan des traitements herbicides sur arachide
et ma&. Sur
mil et sorgho,
le désherbage
chimique n'est guère
concevable, ;I I’hcurc nctuelle,
vu les faibles
rapports de ces cultures e l’hectare. Sur
le riz
pluvial, la vulqarisation va
commencer.
Ces traitements
ULV nécessitent :
-
un matériel robuste,
fiable (1-a qualit. des piles électriques est
fondamentale)
- des conditions d'application plus strictes
; absence de vent,
vitf2sse d'avancement uniforme, eau pas trop chargec on sais minéraux,
- un bon encadrement en milieu paysan
- un changement d'habitude (époque d'application}
Le deuxième facteur
limitant est lc coQt de traitement & l’hectare. A
l’heure
actuelle, le prix
maximum de 5.000 F CFA a Bté fixé pour le désherbage d’un
hectare
d'arachide. Suivant les régions
et les rendements obtenus, ce coBt est
parfois difficile a supporter.
Dans un premier temps, l e s t r a i t e m e n t s h e r b i c i d e s
pourraient btre
subventionnés par le programme agricole comme le sont les ‘engrais
e t L e materie a g r i c o l e .
Les traitements qr
anules sont on cours de vulgarisation
en milieu paysan.
La principale difficult8 reside dans
l'épandage homogène, de faibles quantites ù
l’hectare
m@me avec l'adjonction de sable, De plus, il nt y a pas encore d’ épandcur
adapte.
îo,
4. PERSPECTIVES D'AVENIR
Les recherches en Malherbologie
vont &tre renforcées par l'affectation
de (;eux malherbologistes dans les deux régions d'avenir : la vallée du fleuve ot
la Casamance.
Les recherches sur les herbicides vont @tre orientées d'une
part sur
la mise au point d'herbicides de post-lcvec selectifs des cultures pour augmontcr
la gamme des traitements et d'autre part sur l'incidence
de l'utilisation des
herbicides au niveau des systèmes d'exploitation:
La formule d'avenir sera peut-Btro l'incorporation des herbicides avec
les engrais,
ce qui permettrait d'augmenter la production en optimisant l'utili-
sation de l'engrais par la culture et en reduisant les adventices.
On a déjà constate chez les paysans un report du temps gagne par 10
désherbage chimique de l'arachide sur les cultures vivrièrcs,
ce qui laisse envi-
sager une réduction
du deficit vivrier.
5. ZCMCLUSIONS
Les mauvaises herbes
sont le deuxième facteur
limitant des cultures
aprés
l'eau. Trois
méthodes de lutte contre les adventices sont utilisées uu Sénégal
le desherbage manuel,
mécanique et chimique. Le désherbage manuel traditionnol est
très penible et exige beaucoup de temps et le paysan n'arrive pas a bien contr8ler
ses adventices. Le désherbage mécanique plus rapide nécessite l'achat d'un !!;ctQriel
et
d'un moyen de traction animal qui,rostunt cher pour le paysan.
Le désherbage
chimique, supprime les premiers
binages et sarcle-binages,
neccssitc un bon encadrement pour l'exécution et un changement d'habitude pour
le paysan. Les gains de temps, dQs au desherbage chimique de l'arachide, ourmettent
aux paysans de mieux entretenir ses c5r6alcs (mil ot sorgho) et donc de réduira 1~
déficit vivrier. La solution unique pour la lutta contre les mauvaises herbes
n'existe, sans doute, pas. C'est une "iutto intégrée" associant le déshorbagc mec:%-
nique et chimique qui donne le meilleur résultat.
Le SBnegal passede ics solutions
techniques, mécaniques et chimiques
pour lutter contre les mauvaises herbes, Il reste maintenant 3 les vulgariser.
C’est 10 r8le des Sociétes de Devoloppoment qui sont chargées
du développement
agricole regional
du Senégal.
6
- RESUME
-
-
Après l'eau, les mauvaises herbes sont le dauxième facteur limitant dos
cultures. Le d-esharbage manuel exige beaucoup de temps, le désherbage
mécanique un
invostissoment qui reste cher, le deshorbage chimique un bon encadrement. Le
,SénBr_lül
posséde les solutions pour lutter contre les mauvaises herbes, il reste
maintenant à les vulgariser.
Il .
'7. ;EFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
(1) -
BENOIT-CATTIN 1977,
la m8canisation des exploitations agricoles au
Sénégal.- Dot multi, ISRA CNRA do Bambey SdnBgal
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- BERTRAND R. 1970,
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dans le département de Sedhiou cn vue du développement de la rizicul-
turc .- IRAT Paris
(3)
- CHARREAU C., R. NICOU 1971, L'amBlioration du profil cultural dans dos
s&ls sableux et sabla-argileux de la zone tropicale sèche Ouest Africain
et ses
incidences agronomiques.- Agronomie Tropicale
Volume XXVI No2
p. 209 - 255
(4 >
- DEUSE J. 1974, ?lalherbologie 1973.- Dot multi. IRAT
CNRA do Bambay SBnBgal
(5)
-
DEUSE J. 1975, Malharbolcgie 1973.- Dot multi. ISRA
CNRA de Bambey SénBgal
(6)
- DEUSE J., S. DIALLO 1975, Dossier
de Désharbage des cultures vivrièros
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et du cotonnicr.- Dot multi ISRA CNRA de Bambey SénOgal
(7)
- DEUSE 3. 1976, Rapport
de synthèse 1975 Malhorbologie.-
Doc multi.
ISRA CNRA De Bamboy Sénégal
w - DEUSE J.,
S. HERNANDEZ 1976, Rapport
analytiquo 1975 -
Division Malherbologic.-
Dot. Multi. ISRA CNRA de Bambey Sénégal
(9)
- DEUSE 3., S. HERNANDEZ 1976, Deshorbago
chimique des cultures au
SénBgal.- Dot. multi. ISRA CNRA ::u Sambcy Séndgai.
(10) - GUILLOUX P. 1973,
Les advcnticos on riziculture irriguée
dans le delta
du flouvo Sénégal.- Dot. Multi. IRAT CNRA de Bambey Sénégal
(11) - HERNANDEZ S., D. LEJEUNE 1973, Rapport
d'activité 1972 Défense des
cultures scctcur Casamanco IAAT/SGfa CNRA
do Sambay Sénégal
(12) - HERNANDEZ 5. 1977, Rapport tic synthesc 1976
Division Nalherbologie et
Protection des Stocks. Dot multi,
ISRA CNRA :!e Bamboy SBnégal
03)
- HERNANDEZ S. 1977, Rapport analytique Division do MalhcrboloCic.-
Dot multi. ISRA CNRA de Bambey Sénégal
(14) - HERNANDEZ S., S. DIALLO 1977, Desherbage chimique des cultures au
Sénégal.- Dot. multi. ISRA CNRA dc Bambay Sénégal
(15)
- LEJEUNE D, 1972, Rapport d'activite
1971 Ddfense des cultures
Séfa,
secteur
IRAT/Casamance,- Doc.multi. CNRA de Bamboy SénBgal
(16) - RAMOND C., J.
MONNIER, R. CADOT 1974, Etudes des systèmes techniques de
production pour
le Sine-Saloum Sud et Est (cas du système 8-12- ha).-
Dot multi. IRAT
CNRA de Dambey Sbnégal
(17)
- R I C H A R D J . F . ;
M,. FALL 1976, Le modèle "4Ç" programme linéaire pour
les
exploitations agricoles
du SineGaloum
Sud au Sénégal.- Dec.
multi. IRAT Paris
- TCHAKERIAN
E. 1978,
Le riz pluvial on Casamance
(publication en cours)
(l*)
?-mn
""iv-...
i
-
12.
ANNEXE 1
PRINCIPALES ADVENTICES DU fiIZ IRRIGUE
VALLEE DU FLEUVE SENEGAL
ZONE DE RICHARD-TOLL
!
!
!
! JCANTHACECS
, Elytrophorus spicatus
!
!
Hygrophila
auriculata
i Eragrostis
diplanchnoPdes
!
!
! Ischaomum rugosurn
!
! JMARANTACEE5ii
! Oryza
babthii
!
!
! Oryza longistaminata
Alternanthera scesilis
!
!
, Oryza
sp
Philoxcrus vermicularis
!
!
I Panicum sp
!
!
Sporobolus
robustus
CONVOLVIJLAVEES
!
!
! -_1
! Vetiveriû nigritana
!
!
Crrssn cretica
!
!,EALJKEES
Ipomea aquatica
!
!
Iponea asarifolia ou repens
! Abutilon pannosum
!
!
! Sida nlba
!
!
CYPERACEES
!
! --m
!
!
Cypcrus
articulatus
! Norsiloa crsnulata
!
!
Cypcrus
diff ormis
!
!
!
Cyperus
esculentus
,JJAGR,KEES
!
!
Cypcrus imbricatus
! Jussiaca sp
!
!
Cypcrus irio
! Jussiaea parcnnis
!
!
Cypcrus maritimus
!
!
Cypcrus
rotundus
!
!
Cyperus
tenuispica
! Acschynomano indica
!
!
! Sesbania scsban
!
!
Finbristylis miliacea
!
I
Fimbristylis fcrruginea
!
!
! Scoparia dulcis
!
I
Holeocharis atropurpurea
!
!
!
Heloocharis
gcniculata
!SOLANACEES
!
!
! Physakis angulata
!
!
Pycrous albomarginatus
!
!
!
I;S_PYENOLEACEES
!
!
Scirpus maritums
! Sphenoclea zcylanica
!
!
Scirpus praelongatus
!
!
!
1
!
! GRAMINEES_
!
!
!
!
I
!
Andropogon
gayanus
1
!
!
Cynodon
dactylon
!
!
!
Echinocbloa colona
Echinocloa pyramidalis
1
!
!
!
!
13.
A N N E X E 2
PRINCIPALES ADVENTICES DES CULTURES ARROSEES
DE CONTRE SAISON (Tomate)
Delta du fleuvo Sénégal
Antoine CORNET - ORSTOM Dakar
*fztO-:
!
! AMARANTACB
1
GRAI4I?JEES
!
i
- - - - - -
!
!
Amaranthus graocizans
!
RristiZa
adsconsionis
!
!
Amaranthus wiridis
1
Conchrus
bif lorus
!
!
Altcrnanthnra sess'ilis
!
Chloris pricurii
!
!
I
Cycodon dactylon
!
Dactyloctanium aegybtium
; BORRAGINACEES
!
!
!
Digitnria
longif lora
!
!
lligitaria volutina
Hzliotropium ovalifolium
!
!
!
Heliotropiun sp.
1
Echinochloa
colona
!
!
!
Erngrostis ciliaris
!
! CAPPARIDACEES
!
Ernqrostis trumula
!
!
!
Lzptothrium s2nogalcnsc
!
!
Gynandropsis
gynandra
!
!
!
Cleomrz tonellû
!
MALVACEES
--a.- _m. b....
!
!
f COMMELINACEES
Püwoiiia
zcylanica
!
!
Sids :;lba
!
!
Commclina forskalaci
!
!
!
!
!
! COï'IPOSEES
MOLLUGIrjACEES
1
----P-.-- -
!
!
!
Centaurea sunegalensis
Lii;i<:um diffusum
!
!
!
Gnaphalium spathulatum
LiiilCUirl pt;2rocarpum
!
!
!
Ecliptn
prostrata
Lisii.ur.1 viscosum
!
!
!
Sonecio pcrrottetii
1
!
!
Sonchus 'chevalicri
PAPILIONACEES
-u-w_ ---.
!
!
Sonchus oloracrus
I\\.:schy nomon inciica
!
!
In;iigofCru aspcra
!
; @NVOLVULACEES
-
-
Lotus arabicus
I
Tzphrosia
!
Cressû crctica
purpurza
!
!
Ipomaca coptica
!
!
Ipomaoa coscinosporma
PJRTULACRCEES
!
- -
!
Ipomaea pcs-tigridis
!
Portulacn foliosa
!
Ipomaa.1 triloba
1
Portulaca oleracca
!
Jacquamontia tamnifolia
!
RUBIACEES
!
Merrcmia
sp
!
.UI-.--
!
!
BO rruria vzrticillata
! CYPERACEES
!
Olcirnlaztfia lincaris
!
!
Cyporus jeminicus
!
SOLANACEES
!
eu-
Cyperus rotundus
!
Scirpus
!
maritimus
Physolis angulata
!
; EUPHORBIACEES
Solarium nigrum
!
I
Euphorbia acgyptiaca
!
?ZROFULARIACEE~~
!
Euphofbia hirta
!
t
Scopûria !lulcis
!
f FICOIDACEES
!
TILIACEES
..--._1--.
!
!
Sesuvium
portulacastrum
Corchorus tridons
!
!
!
!x
! _ZYOPHYLLACEES : Tribulus terrastris,
14.
A N N E X E f
_II-
PRINCIPALES ESPECES D'ADVENTICES RENCONTREES _
SUR ARACHIDE-MIL-SORGHO-MAIS
h Bambey ot Nioro-du-Rip
1
1
!
Indigof cra hirsuta
!
!
!
!
Crotalaria atrorubcns .
Graminées
!
!
.--me
Crotalaria pcrrottetii
!
!
Brachiaria distichophylla
!
!
Cassia
mimosoïdes
!
!
Brachiaria lata
Cassia tora
!
!
!
Brachiaria ramosa
!
Tephrosia bractcolata
!
!
Sosbania
!
Brachiaria
xantholeuca
pachycarpa
!
Cenchrus biflorus
!
!
Zornia
glochidiata
1
!
!
Chloris pilosa
!
Cpnvolvulacéas-
!
!
Chloris prieurii
Dactyloctoniurn aegyptium
!
Ipomaoa
pes-tigridis
!
!
!
Digitaria vclutina
Ipomaca vagane
!
!
!
!
Pennisetum pcdiccllatum
Ipomaca
!
eriocarpa
!
Ponnisetum violaccum
!
Mcrremia aogyptiaca
!
!
!
!
Sctûria
pallidifusca
!
liliacées
!
I
!
!
!
!
Cyperacecs
Corchorus tridcns
!
Corchorus oliotorius
!
!
Cyporus
usculcntus
!
!
!
Cyperus
rotundus
!
_R_ubiacBcs-
!
!
Fimbristylis exilis
!
!
!
Kyllinga squamulata
Mitracarpus
scabor
!
Borruria
stachydea
!
!
!
!
!
Commelinacées
Borrcria
chactosephala
!
!
!
Pedaliacecs
Commclina
forskalaei
!
--WV-
!
!
Commclina bonghalcnsis
!
!
!
Ccratotheca
scsamoides
!
Sesamum alatum
!
!
OICOTYLEDONES
!
!
!
Cuburbitacées
Malvacrkrs
!
!
!
!
Cucumis me10
!
!
Eibiscus aspcr
!
Colocynthis vulgaris
!
1
L&umineuses
!
!
!
!
Ficoidacées
!
.
!
Rlysicarpus
owalifolius
!
!
!
Indigofera astragalina
Scsuvium
portulacastrum
!
1
!
Indtigofera suffruticosa
1
!
!
1”
15.
A N N E X E 4
PRINCIPALES ADVENTICES DU RIZ PLUVIAL ET DE L'ARACHIDE
MIL - SORGHO - MA?S
zou DE SEFA (CASAMANCE)
l
~ I
!
.
!
MJINOCCITYLEDONES
COMPOSEES
I
I
!
Graminées
1
Sphaeranthus
sencgalensis
!
!
1
Wornonia perrottctii
1
1
Digitaria velutina
!
Dactyloctenium aegyptium
I
!
CONVOLVULACEES
1
I
!
Echinochloa colona
!
Ipomaea eriocarpa
!
I
Eleusine indica
I
J a c q u e m o n t i a t a m n i f o l i a .
I
!
!
Paspalum scrobiculatum
Merremia tridcntala
I
!
I
1
!
Panicum subalbidum
!
CUCURBITACEES
1
!
Setaria palliflifusca
!
Cucumis me10
!
!
!
!
!
Chloris pilosa
!
EUPHOCBIACEES
%I_I
!
!
Brachiaria lata
!
Euphorbia hirta
!
!
Eragrostis
tromula
!
Acalypha ciliata
!
!
I
, DICOTYLEDONES
Phyllanthus
maderaspatensis
!
-II.
!
!
i'
Lequmineuses
1
L_ABIEES
!
!
!
Alysicarpus ovalifolius
Hyptis suavealens
!
!
Crotalaria retusa
!
!
!
Tephrosia
!
MALVACEES
!
!
bractcolata
!
Hibiscus sabdariffa
!
!
Cassia tora
Indigofera
astragalina
!
Sida alba
!
!
!
Urena lobata
!
!
Dosmodium tortuosum
!
I
! AMARANTACEES
UNAGRACEES
!
!
1
Achyranthos argentea
!
Jussiaea lcptocarpa
1
!
!
I
I
Colosia trigyna
!
!
! RUBIACEES
!
I
!
Borrcria
stachydca
I
!
!
Mitracarpus scabcr
t
I
!
!
!
I
*
I
I
!
!
I
!
!
1
I
!
I
16.
ANNEXE 5
PRINCIPALES ADVENTICES DU RIZ IRRIGUE
ZONE DE DJIBELOR
(CASAMANCE)
A-h*-*-
-TTI-r..--
-
-
-i
!
! klûNOCOTYLEDONES
rTe_l--‘-U_
, COMPOSEES
--u_
!
Graminées
!
Grangea Maderaspatana
!
!
Digitaria
vclutina
!
Sphacranthus
sencgalensis
!
!
Echinochloa colona
!
!
, CONVOLVULACEES
!
Loorsia hexandra
w-I_
!
!
Panicum subalbidum
!
Ipomaoa criocarpa
!
!
Sctaria
pellidifusca
!
!
!
, ELJPHORBIACEES
Eragrostis
trcmula
.
!
!
Paspalum scrobiculatum
!
Euphorbia hirta
!
!
Eleusine indica
!
!
, LABIEES
!
- .--
!
!
lZCperacées_
!
Hyptis susvsolens
!
!
!
!
!
Cyperus difformis
, LYTRACEES
-.--_1
!
!
Fimbristylis oxillis
!
Ammanio sencgalcnsis
!
!
Fuircna
umbellata
!
!
!
Heliocharis geniculata
, J'lARSILEACEES
!
!
Kyllinga pumila
!
lVarsil~:a crsnulûtû
!
!
!
! DICOTYLEDONKlS
, IYMPHEACEES
!
LBqumineuses-
!
Nymphna lotus
!
!
; ~ILLIFERES
!
!
Alysicarpus
ovalifolius
-u_
!
!
Grotnlaria retusa
!
Ccntell:-1 asiatica
!
!
Desmodium
tortuosum
; QJIAGRACEES
!
1
jcanthacéas
!
!
Hygrophyla scnegalensis
!
Jussinea lcptocarpa
!
!
!
Nelsonia canescens
; j3CROFULARIACEES
!
!
!
pmarantacécs-
!
Bacopn dccumbens
!
!
Altcrnanthara scssilis
1
I
1
!
!
Ama?anthus spinosus
!
!
I
!
!
!
*
!
!
!
!
!
!
ANNEXE 6
METHODOLOGIE- UTILISEE PAR L’ ISRA POUR LES ESSAIS HERBICIDES
La méthode CEB (Commission d’Essnis
B i o l o g i q u e s de l a S o c i é t é f r a n ç a i s o
d o P h y t i a t r i o e t d e P h y t o p h a r m a c i c ) a 6tQ retenue:Le p r o c e s s u s expdrimontal
comprend t r o i s c a t é g o r i e s d ’ e s s a i s : e s s a i s d o c o m p o r t e m e n t , d e s é l e c t i v i t é , d e
valeur pratique (rentabilité Economique).
1 . Essnis de comportement
Ces assais,
impltintes sur des cultures envahies d'adventices, permettent
d'étudier l’efficacité des herbicides et d'éwaluor le degre de sensibilité apparent
d o l a p l a n t e c u l t i v é e . Chaque herbicide est teste B 3 doses.
Le dispositif cxperimontal compr::nd 3 rdpétitions, chaque parcelle
traitée est adjacente à une parcelle témoin. Dans chaque répbtition les 3 doses
d'herbicides sont disposées en ordre croissant. Las observations visuelles selon
1'Qchp:lon CEEI en valeur relative par rapport 5 In parcelle témoin adjacento, ne
donnent pas lieu .?I une interpretation statistique. Par contre les comptages floris-
tiquos par jets d'anneaux
donnent lieu Si une interprétation statistique. Pour les
besoins dos observations les parcelles sont I.aissées enherbées plus longtemps que
dans La pratique des cultures. A u c u n e peaee d e recolte n i d ’ a d v e n t i c e s n ’ e s t effcc-
tuéa.
Ces essais nous permettent de détcrminor la dose minimum efficace des
herbicides (doses N).
2. Essais de sélectivité
Ces essais, implantes sur des cultures propres permettent d'6tudicr
l’influence dos herbicides sur la plante cultiveo par la mcsurc des Qléments da
production en dehcrs de tout facteur de variation tel quo la concurrence des mou-
vaiscs herbes.
Le dispositif expérimental est un essai bloc de Fisher à 6-B répétitions
a v e c randomisatiorl t o t a l e . C h a q u e herbicide est testé h trois doses : l a d o s e
m i n i m a l e d ‘sfficacite ( N ) ,
la dose double (2 N), dose triplz (3 N). Le témoin de
référence herbicide est aussi appliqué 3. ces 3 doses. Toutrs les parcelias sont
maintenuos proprespendant toute la duréo de .la culture. Les rendements cbtonus sur
l e s iiiffércnts traitcmcnts f o n t l ’ o b j e t d ’ u n e a n a l y s e s t a t i s t i q u e . D e p l u s l e s
notations visucllcs de phytotoxicité permettent d'Bvaluer la marge de sBcurit6
d o n t o n d i s p o s e v i s - a - vis de la culture considérée.
3. &Sais de valeur pratique
Lo but de ces essais est de suivre dans des conditions pratiques l'effi-
tacite et la rentabilité des herbicides ayant donné do bonnoeporfarmances dans les
deux types d'essais précédents, Ces essais sont implantés dans des cultures envahies
do mauvaises herbos.
Des essais de formulation sont effectués pour Qtudier le mode d’appli-
cation dos herbicides. Les arrières effets des traitemonts herbicides sont évalués
l’année suivante par la culture de plantes sonsibles.
Les traitemonts herbicides dos essais do comportement et de selcctivité
s o n t cffectu8s h 4 0 0 l/ha avec un pulvérisatour de précision PULVAL à pression
constante; dquipé d’une rampe de 1,2 nétrc avec 4 buses rouqes ALBUZ.
.
ANNEXE 7
- - - -
DEBIT DES HERBICIDES APPLIQUES EN U.L.V.
LAAI...
a----
1
Herbicides nom commer-fProduit:Quanti-!Bouil- iA$pa- !Buse
:Débit f
'commcr- *tB dlmJli.c
'reil
!( cou-
.rm3/mn
! cial
jl/ha
!
jl/ha
!
jleur) ;
jl/hn
;
!
!
1
. --.--...--. 1 --------------.m- ---em.-. -m-e---.
1
-.--I--s ---e-w-.1----w--. 1-w----1. 1-------!
' TREFLAN
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4 ! 7,6 , 10
; HANDY ! Jaune , 73 I
!
---.
! GESAPRIM
!Maïs
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5
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! HANDY ; Jaune i 70 f
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] 500 Fbs'
!
-eyI * a_
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.
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4,2. 1 5,8 , 10
! HANDY ! Jaune !
70 ,.
!
!
HERBICIDES GRANULES APPLICABLES SUR ARACHIDE
AU SENEGAL
'#erbicidcs nom !Produit com- i S:ible
jQuantit8
i
I commercial
!mercial
; kg/ha
;totale épant
!
!
!
1
;due kg/ha ;
I---Le--I--..-- *
i
--"..1--1-1"-
. ..-31----1----- -1.m.m-1m.-..---
!TREFLAN
3 G !
36
!
64 !
100
!
!
5G!
24
!
76 !
100 !
!
!
1
-.1
!
!STOMP
3G!
45
!
55 !
100
!
!
!
1
!
!
fCOSEX
4G;
25'
- I -
75 !
100 !
.
!
!
!
1 9
Troisième SymPosium COLUMA sur le désherbage des Cultures tropicales
Dakar (Sdnégal),
17 -
21 Soptembra
1978
RAPPORT GENERAL SUR LE DESHERBAGE DU MAIS, i4IL
a--..* SORGHO
par S.
Hernandcz, ingénieur
de Rocherchos
IRAT,
détache à 1'ISRA - Chef Division Malherbologie
CNRA - BAMEEY, (Sénégal).
COMMUNICATIONS PRESENTEES :
- - --. - - -
1 .- ALKAMPER, DO VA;J LONG -‘Interaction entre engrais
et adventices
Centre de Recherchas Tropicales
- Justus Licbig Univcrsity
GIESSEN
République Fédérale
d'Allemagne.
2 .- DEUSE, HERNRNDEZ - Essais de désherbage chimique SUP le sorgho au
Sénégal
Institut do Rechorchcs d'Agronomie Tropicalo ot
des Cultures Vi-
vrilros, France
Institut Sénégalais des Recherches agricolus, S6n6gal.
3.-
DEUSE, IHERPJRNDEZ,
Essais de désherbago du mil
nain au Sénégal
Institut da
Rcchorches d*Agranomic
tropicalo et dos Cultures vi-
vrieros,
France
Institut sbnégalnis de Recherches agricoles, SGn$~al.
4 . - OGE3RN,
:iAMSFIELD GR 7 nouveau stimulant gorninatif pour
la lutte
contra 10 striga
harmonthica dons les céréales,
Instituto f'or agricultural
Roscarch, Zaria
NIGERIA,
20
1
.- Ces cérealcs constituant avec le riz la base de l'alimentation des
populations
de l'Afrique de l'Ouest. Elles sont cultivéos en majeure partie
dans de petites exploitations qui commencent à utiliser les
moyens de pro-
duction modernes
tels que l'engrais, semences sélectionnses, travail
profond
du sol et la mécanisation. Les herbicides sont encore
peu utilises a oart sur
l e
.
mars.
Les adventices entrent très
tBt en compétition avec les céreales
pour
leur alimentation hydriquc
minérale et éncrgetique. Dans la zone
sahélicnne,
la compétition pour l'eau est la plus importante
surtout dans
l e s regions o ù l e s p r é c i p i t a t i o n s a r r i v e n t
t o u t j u s t e B c o u v r i r l e s
besoins
en eau dos plantes. Cette zone est caractérisée par
un debut aléatoire de
l’hivernage qui
commence souvent par
des pluies parasites
insuffisantes pour
10 semis mais qui permettent la levée et le dévoloppcment des adventices.
Ces pluies parasites peuvent
permettra aux paysans équipés de faire
un labour
ou une façon culturale superficielle avant le semis,
Les méthodes de lutte contre
les adventices sont de 3 typos :
manuelles,
mécaniques et chimiques. Le désherbage
manuei est la methode la
plus répandue bien que très
pénible et très exigent0 en main d’oeuwrc. Le
premier sarclage
souvent associ6 au démariage doit intervenir dans les 10 à
15 jours apres
le semis, le deuxisme, 15
jours aprbs et les autres
étant
effectués à la demande.
Le dosherbago mécanique (sarcla-binage) permet
un désherbage rapide
des interlignes
mais nécessite un moyen de traction ot du matériel qui ropré-
sentent un gros
investissement pour
le paysan. Un assiste au dévcloppcmsnt
d'une certaine
mécanisation par l’introductiun do la culture attcléo (ovinc,
équine, bovine) et h la mise
au point de nombreux
outils de sarclago,
Le ddsherbage
chimique ost
peu repandu et
demande une technicité
certaine au
paysan qu'il faut initior
à cette nouvelle méthode culturale.
L’apparition du traitcment USV (Ultra Sas Volume) pourrait permettre Ic dé-
veloppement des traitements herbicides
en milieu paysan. Les resultats
obte-
nus a v e c l e s
!?erbicides yormottent
d c r e t a r d e r 10 premier s a r c l a g e d e 3 à
4 semaines ot
donc d’économiser 1 a 2 sarclages
manuels (ou sarcla-binagcj
par culture
comme c'est souvent 10 cas avec l’atrazine sur maPs dans la sud
du Sénégal.
ilais dans certaines
régions, vu les faibles rapports du mil ot
du sorgho et le coQt du traitement,
le désherbage chimique n'est guère
concevable.
2 .- Si la culture
du maPs est marginale
dans les zones de climat sahélien,
reduite
dans les zones comprises entre 000
et 900 mm, elle devient tout à
fait commune dans les zones de climat soudano-sahGlicn (900 a 1 ~OC! mrn), on
zone équatoriale
et en altitude. C'est une planto oxtrûmomcnt sensible à la
concurrence
des adventices. En effet, elle lèva plus lentement que colles-ci
et ne recouvre
complétemant le sol que 2 ou 3 mois apres le semis.
Dans leurs
communications Messieurs AL%.?HPER ot DDVAN LONG ont
étudié l’interaction entre 3 doses dlcngrais
comp.loxos NPK et la competition
de certaines
adventices associées au maYs, riz et avoina : Avona fatua
Stellar ia ai.., Vicia..vill-osa
avec l'avoine, Sctarig unifia
s a n q u i n a l i s Amaranthus r e t r o f l e x u s a v e c 10 mafe, .k riz rou94. gchinpchlca
- - -
colona avec le riz. Il qparaft
que le mars ~sk ~1~s sensible à ses Munnt-ic, YS
associees que l'avoine et le riz ,*
21
Pour
mettre on évidence la compétition de chaque adventice sur le
mars,
ils ont compard au bout do 6, 9 et 73 semaines epr8s le semis pour cha-
que adventice en compétition avec le mars et 10 ill3YS
seul :
- le, poids de matigre sechc produit
- le pourcentage de perte de récolte
dOcà chaque adventice
- les quantités d'azote prélevées.
Dans les premieres
semaines, le développonant
du maïs est freiné
par les adventices
bien que leurs tailles
soient negligeables. A la fin do
l'essai, les rendements
en matière
shche des adventices etaient 2 fois plus
élevé quo sur le maTs.
Les pertes de rendemont colculées
sont de l'ordre de
60 à 70 $ avec Setaria viridis, de 50 h.76 5 avec 3 iqitaria
sanquinalis et
^.
de '20 à R3Y$ avec Rmaranthus retrofloxus.
En préscnco de chaque odvcnticc le .moïs pr61Uvo
2 à 3 fols moins
d'azote que celle-ci. La rapidité et la grande
quantité dlélomcnts nutri-
tifs prélevée par les adventices sont une
des principales causes de baisse
de rondemont. D'où la nécessité d'éliminer précoconont
ces adventices.
Jûns un autre essai, les
auteurs ont etudi6 l'influence de le qua-
lité
du contrdle
des adventices 3~212 les 3 memes
dosus d'engrais sur les
rendements
suivi d'une étude économique. Ainsi, dens un champ trbs onhcrbé
l'application dos engrais n'entraine pas d'accroissomont
de rendement
Par
??
contre
entre un desharbagc insuffisant avec la Z-L; -C et un contr8lc optimum
avec ltC!léog6saprim, les rcndcmonts augmcntont respectivement
de 35 à 44 q/he.
et 44 à 59 q,h,
L'Btude économique montre
quo le rapport bénéfice-coût dos
engrais ost
do 1,7 en présence
des advonticos ce qui est insuffisant, 2,5
avec le dosherbage
chimique à 2-4-D et de 5 nvoc lo contrble
optimum de
l'Oléogésaprim, Celle-ci permet de voir les portos occnsionnées par les ndven-
ticos sur 10s rendements
et sur
le manque à gagner
do l'investissement engrais
lorsque lo contrdlc
des adventices est négligé.
3 .- Le sorgho ost
cultivé sur
plus de 15 millions d'hoctares en Afrique tro-
picale. Les principaux peys sont le NigBria
: 5.203.000 ha, l'Ethiopie
4.8OO.OOC ha, le Niger
: 1.750.000 ha, la Haute Volte : 1.500.000 ha, le
Soudan : 'l.35O.COO ha. Los rcndcmdnts restent faibles, de l'ordre de 500
à 1000
kg par
ha. En Afrique
do llOuest, 10 sorgho reste
uns culture vi-
vrière importante
quo Ilon rencontre soit en
champ de culture pure soit on
culture
plus ou moins associée, la planto étant seneo dans une légumincusc
(arachide
en genéral).
Les mÉthodos traditionnellos do dgsherbagc
se font
manuellemont
à l'aide d'un outil qui varie
on fonction des populations (hi-
laire,
dnba, etc... ). Cependant, dans plusieurs
pays, le développement de le
cuit ure attoléo
(asinc,
équine ou bovine) a permis do vulgariser différents
instruments
do sarcla-binage.
Cela nbcossito alors un semis en ligne, qui,
dans certains cas est réalisé au semoir.
Dens la communication sur les essais do desherbage chimique sur le
sorgho
au Sonégal, les auteurs rapportont les resultats
.obtonus pendant 10s
campagnes 1974/75/76 avec la variété
51/69 à Nioro-du-Rip dans la
sud du
Sino Saloum. Los rocherchas
sont menees selon
la mbthodologio pr$conisée
par
la Commission drEssais Biologiques (C.E.B) de la SociGté Françaiso do Phytia-
trie de Phytopharmacie. Elle comprend dos essais do comportement qui pormot-
tant de détorminor
la dose minimum efficace des horbicidos, des essais de sé-
loctivité
qui tostont la phytiotaxité dos herbicides sur la plant0 cultive0 et
des ossais de rentabilité qui permettent de juger de la valeur des traitements
herbicides.
Lc flore adventice est composée un grande partie de graminéos(u-
taria vélutine, Dactyloctenium aéqyptum, Brachiaria lota- et ramosa, Cenchrus-
biflorus)
de CommélinacBes (Commelina forskalei)
do Dicotylédones (Hibiscu.!
aspcr : Borraria Sesbania mycarpa,).
-------d
10 herbicides ont Bté dtudiés on.prs-semis incorporas
et post-semis pré-lové2
sur le sol humide. D'une maniere générale, les herbicides
de post scm.i.sp+lcve;,
ont
u no
moillouro efficacité que toux de pré-somis incorporés.
- Herbicides ds pré-semis incorporés
---.
- l*alochloro a une bonne efficacit6
-
sur les grnminées'mais contrc9lo
mal les cyperacees et les dicotylédones telles quo :
Hibiscus, Corchorus, ilit,racarpus, Plerramia,
Ipomo, Acnnthospermum, IndiqofTor3-.
Aux doses tostéos on nla pas note do toxicité, sur lu sorgho.
- l'atrezinc
a uno officacite moycnno h ussoz bonne sur les graminéas
et les dicotylédones. Les plantes résistantes
sont les Commolina, Diqitnria,
-recharia, Borrcria
-m.---w>
Kyllinga. On nla pas note dc toxicité sur le sorgho.
- Horbicidos do
post semis préylevbe
- l*atrazinc
: a ou uno bonne cfficacito on 1975 et une mauvaise
-V_I_-
en 1976. Il semble quo 10 comportement de
llntrazinc dépondc des conditions
du milieu apres
l'application.
- elachloro + atrazinc : 21 la doso
do
--.
1.5CO + 500 g m.a/ha lo me-
lange a une tres
bonne efficacitk à l'ég3rd des gramineos
et uno bonne offi-
cncité vis-à-vis des dicotylédones. C'est notre
tenain de réfgrencc.
Les
plantos resistûntcs
sont
las
norroria, IGtracnr~
ot Kyllinga. On n'a
--II -
pas noté do phytotoxicite sur le sorgho.
. propachlorc .t. atrazine
-
-
- : présent@
uno officacite inférieure
au temoin de réfercnco
et a BtQ abandonné
. atrazino + torbutryno : le
mélange 3 la dose de 1.500 g non-
tre
une bonne officacit6 en 1375 sur 1~s graminéos et las
di-
cotylédonos,
mais une médiocre
on 1376. Les plantes résistan-
tes
sontlcs Eroria,
Kyllinga. Co molange semble prometteur
et son étude sera
poursuivie:
.
métolachlor s + atrazino : les doux
associations ont montre
une bonne efficacit0 sur les qramineos surtout sur las Bra-
charias
,Lss plant es r6sistantos
sont 10s Commclina, CJJI=S,
Kyllinqa, Borroria,
Hibiscus. En ossais de sélectivité,
un-
offot dépressif à la lcvéa a 6té observe sur le soroho aux
doses txiples plus important
dans la formulation (Ii5 : 1)
quo (2 : 1). Ces associations sont prometteuses mais devront
~tro comparées au tdmoin de rsférenco
avant d'btro autorisées
% 13 vulgarisation.
.
RE 19790 a montré
uns officacit6 nulle sur
la flore
advon-
tice.
Les essais réalisés sur la varigté 51-67 Zi Bioro du !?ip
ont confirno
la bonne efficacité et
l'absence de toxicité du mélange alachlorc + atrazino
à (1.500 t 500) g m.a/ha appliqué en post-semis prolovec sur sol humide. Ce
mélange est proposé à 12 vulgarisation sur lo variS
51-69 dans lo Sine Saloun.
Do nouvelles associations utrnzinc + torbutryno ct ûtrazine + métolnchlor
sont
promottauses ot leurs études seront
poursuivies,
4 . - Pour
le mil (Ponnisctum typhoPdes STAFF) on estime qu'il y aurait
en
Afrique de l'Ouest environ Ill millions d'hcctaros
cultivés dont 5 millions
au Nigériz, 1,7 millions au Niger,
600.000 au Tched, ot au Sénégal, 500.000
au i,lali, 4CO.000 en Haute Voltû,
100.000 en CBtc Yiivoire. Cette céreale
fait
aussi l'objet dlunc culture non négligeable au
TOGO, Zenin, Ghana. Les rcndo-
ments moyoris sont mal connus car prcsquc toute 13
r.Scolto est ûutoconsommée,
ils seraient de l'ordre
de 5 à 6 quintnux/hectcro.
Les techniques de d4sherbag.s
sont mûnuollcs et réalisées avec des instruments traditionnels comme pour lc
mars et le sorgho, on assiste
dans certains pays à
un d6voloppement
de le
mécanisation osscnticllcmcnt en traction
animalo, Le semis
en ligne facilite
l'utilisation des houes tractdes ou d'instruments plus perfectionnes pouvant
travailler plusieurs interlignes (polycultcur par excmplo).
La culture méca-
nique sur le mil est peu rcpandue.
Si on a mis en nvidonco des effets spectaculaires
en culture inten-
sive, (travail
profond du sol, engrais, demariage precoce) cette dernière est
peur lfinstaht peu rbpanduc. Le mil traditionnel restant
essentiellement une
culture vivricro
peu commcrcialisee et a faible rapport, Les faibles rcndc-
monts du mil ot lc deficit vivricr
ont entrain6 des recherches
pour lc mise
au point au C:i!3!7 de Bambcy, d'un mil nain a cycle court
mené en culture in-
tensive ut A fort rondement/hcctare,
Malhcurcusomont COS varietes
ne sont pos
encore vulgnrisécs.
En culturs
intensive co mil nain est beaucoup plus sensi-
ble à la concurronco
des adventices surtout
au niveau de l*alimcntation hy-
driquc.
Dans la communication sur le desherbage
chimique du mil nain au
SQnégal, les résultats présentes concornont 10s ossais
monés à Oambey et Nioro
du Rip pondar,t les campzgncs 1773/74/75/76. La m8me méthodologie que pour le
sorgho
a et? utilisso. 15 herbicides ont eté tostGs en
pré-semis incorpor8 et
post-semis prfilev&sur
sol humide. La propazina et la terbutrylarinc en post-
semis ont
un m8mc spectre
d'efficûcits, mois diff6ront par
leur phytotoxicite
nulle
pour la propazino forte pour la terbutrylazino.
Lour officacitg est
moyenne contra las graminbes, tr8s
bonne sur Cypérus
ot nulle sur
1c Commelins
f orskalei-. L'atrazinc on prelcvéc-. s'est montrée interessantc mais
phytotoxiquo
0t elle
ne contrBle
pas les Diqitaria, Erachiaria, Commclinat
- ,--
L'oxadiazon en pralevéo
donne ugnlemsnt un bon desherbage, mais est
lui aussi phytotoxique. Il ne contr8lc pas 10s *orus, Picmbrystilis,
Commolinn, tlibiscus.
Le mélange atrazinc f propûzino
ûpplique sn post-semis
préle& sur sol
humide 21 500 + 500 g m.a/ha a donne dtexccllents rGsultnts,
et n'est pas phytotoxique pour le mil
nain. Los plantes résistantes sont les
Kyllinga et Mitracarpus.
Ce mélange est propose pour 10s ossaiç agronomiques
sur le mil
nain dans les régions
de Thiès, Diourbel
et Sine Saloum. Ce résul-
tat domeure au nivoau de la recherche du
fait de la non vulgarisation du mil
nain ct do la non commercialisation
de la Propazine,
5,-
La communication sur la lutte contre le Strits *hormonthica sur mass et
sorgho do
I~i. OGBORN nous apporto
un nouveau stimulant gorminati'on cfficaco,
24
10 GR 7. Crust un derive synthetique du Strigol ot a éto testé au champ à Samaru
(Nigéria). En 177.5, sur mals une application precoco de 600 g m.a/ha de GA 7
a accru significativement le rondement on grain ai; la taille des tiges et
augmente la loveo du Striga. En 1977, un traitemont d'une semaine avant le
semis a 200, 4OO, 800 g m.a/h a fut appliqué sur maPs,sorgho. Les rosultats
montront quo 10s doses de 200 ot 400 g etaiont trus activas cn juin-juillet
et que 10 Striga germait plus vito pendant 10 mois dloobt que les culturas
normales. Elk?s ne sont pas actives on septombro. La doso do 800 g do GR 7
est plus active et le reste jusqu'en septombro.
6 .- En conclusion, nous pouvons dire quo sur maP3, les rbsultats présentés
nous montront que la reponso des engrais ne sera clcvéo que si le paysan
contr8le bion SOS adventices, d'où l'i.ntor@t des hurbicidos qui permettront
de mieux rentabiliser les engrais. Los desherbagos chimiques mis au point au
Sénégal resto à vulgariser. ?uant a celui du mil nain, il fournit un oxccllent
outil de travail pour 103 essais agronomiques.
La GR 7 nous apporte un moyen nouveau de lutta contra le Striqa
hcrmonthica dans les cultures do mars et sorgho.
25
Troisiéme Symposium COLUMA sur le Désherbage des Cultures Tropicales
Dakar (Sénégal), 17 - 2 1 s e p t e m b r e 1978
ESSAI DE DESHERBAGE CHIMIWUE DU SURGHO AU SENEGAL
p a r J.P.L. DEUSE
Service de Phytopharmacie
Centre de Recherches GERDST-IRAT
34032 MONTPELLIER CEDEX FRT\\IKE
S. HERNANDEZ
D i v i s i o n d e M a l h e r b o l o g i e ISRA - B a m b e y S é n é g a l
INTRODUCTIDrJ-
Le s o r g h o o c c u p e u n e p l a c e i m p o r t a n t e d a n s l e s c u l t u r e s c é r é a l i è r e s
d u Senégal. Il e s t , e n genéral, l a c é r é a l e p r i n c i p a l e a u S u d d u S i n e - s a l o u m
a u S é n é g a l - o r i e n t a l e t s u r l e s s o l s “dek” d u C e n t r e N o r d d u b a s s i n a r a c h i d i e r .
En Casamancc et dans le Sud du S é n é g a l - o r i e n t a l i l p a r t a g e a v e c l e m i l e t l e
malts l e rBlo t i e d e u x i è m e c é r é a l e a p r è s l e r i z . L e s s u r f a c e s c o n s a c r é e s à c e t t e
c u l t u r e s o n t d e l ’ o r d r e d e 3 à 400 gOn h a e t l e s r e n d e m e n t s c r o i s s e n t d u N o r d
v e r s l e S u d d e 400 à 1 8 0 0 kg/ha.
Pendant le debut d e s o n c y c l e , s a vegétation l e n t e e t l a c r o i s s a n c e
rapide des mauvaises herbes imposent un premier sarclage précoce 10 jours
après le semis, u n d e u x i è m e “5 j o u r s a p r b s e t p a r f o i s u n troisieme. L e p r e m i e r
mois d e c u l t u r e c o n s t i t u e , a v e c l e s s e m i s , démariaga, b i n a g e , u n veritable
g o u l o t d’dtranglement p o u r l ’ u t i l i s a t i o n d e l a m a i n d ’ o e u v r e . L e desherbage
chimique soulage le paysan de deux manières
: en rdduisant le nombre de sar-
clages e t leur duree. Il p e r m e t l e r e p o r t d u p r e m i e r b i n a g e d e 3 à 4 s e m a i n e s
e t p a r f o i s mBme l ’ a b s e n c e d e s a r c l a g e p e n d a n t touta l a d u r é e d e l a c u l t u r e .
L e s premieres r e c h e r c h e s s u r l e d é s h e r b a g e c h i m i q u e d u s o r g h o o n t
commencé en 1971. Les premiers resultats
des essais de comportement ont éte
p r é s e n t e s p a r P . JAN (COLUPIA 1 9 7 3 ) .
L e s r é s u l t a t s p r é s e n t é s d a n s c e t t e c o m m u n i c a t i o n n e c o n c e r n e n t suc
l e s e s s a i s roalisés à Nioro-du-Kip (Sud Sine-saloum) pendant les campagnes
1 9 7 4 - 1 9 7 5 - 1 9 7 6 . E n e f f e t l e s e s s a i s m e n é s à Bambey o n t c o n d u i t à l e u r a b a n -
d o n d u f a i t d e l a m a u v a i s e c r o i s s a n c e d u s o r g h o s a n s q u ’ o n e n a f t d é c e l é l e s
causes exact es. I l s e m b l e q u e l e oorgho s e t r o u v e e n m e i l l e u r e s c o n d i t i o n s
d e c u l t u r e B ÎJioro-du-Rip.
1 - FIETHODES EXPERIMENTALES ET MATERIEL UTILISE
Les recherches sur le désherbage chimique sont menées selon la mé-
t h o d o l o g i e preconisée p a r l a C o m m i s s i o n dIEssais B i o l o g i q u e s (C.E.D’) d e l a
Société française de Phytiatrie et Phytopharmacie dont les principales carac-
t é r i s t i q u e s s o n t rappelde c i - a p r b s .
Essais de comportement : I m p l a n t é s s u r d e s j a c h è r e s , i l s p e r m e t t e n t
d ’ é t u d i e r l ’ e f f i c a c i t é d e s h e r b i c i d e s s u r l e s a d v e n t i c e s e t d’evaluer l e degre .
d e sensibilitb a p p a r e n t d e l a p l a n t e cultiveo. Chaque h e r b i c i d e e s t t e s t é à
3 doses.
26
L e dispositif e x p é r i m e n t a l c o m p r e n d 3 rep6titions, c h a q u e p a r c e l l e
t r a i t é e e s t a d j a c e n t e à u n e p a r c e l l e t é m o i n . D a n s c h a q u e r é p é t i t i o n l e s 3
d o s e s d ’ h e r b i c i d e s s o n t d i s p o s é e s e n .ordre c r o i s s a n t . L e s o b s e r v a t i o n s v i -
s u e l l e s selon.l’échelle CEEI e n v a l e u r r e l a t i v e p a r r a p p o r t à l a p a r c e l l e
temoin a d j a c e n t e ,
n e d o n n e n t p a s l i e u à u n e interprotation
s t a t i s t i q u e . P a r
c o n t r e l e s c o m p t a g e s f l o r i s t i q u e s p a r j e t s d ’ a n n e a u x d o n n e n t l i e u à u n e i n t e r -
p r é t a t i o n s t n t i s t i q u e . P o u r l e s b e s o i n s d e s observations l e s p a r c e l l e s s o n t
l a i s s é e s enharbdes p l u s l o n g t e m p s q u e d a n s l a p r a t i q u e d e s c u l t u r e s . A u c u n e
p e s é e d e r é c o l t e n i dlabventice n ’ e s t effectueo. Cos essais nous permettent
d e d é t e r m i n e r la d o s e m i n i m u m e f f i c a c e d e s h c r b i c i d a s ( d o s e N ) .
E s s a i s d e s é l e c t i v i t é
-
-
: I m p l a n t é s s u r d o s c u l t u r e s p r o p r e s i l s
p e r m e t t e n t d ’ é t u d i e r l ’ i n f l u e n c e d e s h e r b i c i d e s s u r l a p l a n t e c u l t i v é e p a r
la mesure des éléments de production en dehors d e t o u t f a c t e u r d e v a r i a t i o n
te1 quo la concurrence des mauvaises herbes.
L e d i s p o s i t i f exp6rimantal e s t u n b l o c d e lisher à 6 r é p é t i t i o n s
a v e c r a n d o m i s a t i o n t o t a l e . C h a q u e h e r b i c i d e e s t teste a t r o i s d o s e s : l a d o s e
m i n i m a l e d’efficacito (PJ), l a d o s e d o u b l e ( 2 id), doso t r i p l e ( 3 N). L e temoin
d e r é f é r e n c e herbicide e s t a u s s i a p p l i q u e à ces 3 d o s e s . T o u t e s l e s parcelles
s o n t m a i n t e n u e s p r o p r e s p e n d a n t t o u t e l a duréo d c l a c u l t u r e . L e s r e n d e m e n t s
o b t e n u s s u r lns d i f f é r e n t s t r a i t e m e n t s f o n t lrobjoY d ’ u n e a n a l y s e s t a t i s t i q u e .
D e p l u s l e s n o t a t i o n s v i s u e l l e s d e phytotoxicitti p e r m e t t e n t &Valuer l a m a r g e
d e s é c u r i t é d o n t o n d i s p o s e v i s - à - v i s de l a c u l t u r e considerée.
1 .l. C o n d i t i o n s qdnérales d e s e s s a i s
-
-
-
-
, s o l s "dek-diar"
-
-
-
f e r r u g i n e u x t r o p i c a u x lossiwos hydromorphes à
t a c h e s e t a c o n c r é t i o n s , a r g i l e + l i m o n 11 ,5 :;J, matiore organique 0,61, pf-l &,1,
CEC 3 mo/lOD g.
, vairété
-
- : 5 1 - 6 3 s e m i s Il,9 x Cl,5 m 10 !:g/ha
. ’ traitement des semences
-.-
: 7 4 - 7 5 (Thirarne 2 5 $ + dieldrino 2 5 ;,:)
3 0 0 g/lOO k g .
7 6 ( c a r b o f u r a n 2 0 7: t captafol
1 0 $ + b o n o m y l III $) 2 0 0 g/lOfl k g .
wareil de traitement : p u l v é r i s a t e u r PULVAL à a i r c o m p r i m é m u n i
d’une buse’TK5.
, Zuantité d e b o u i l l i e : 4 0 0 l/ha.
!Jluviométrie : 1974 : 620 mm ; 1975 : i ,015 mm ;
?
1976 : 760 mm.
- L e s p l u v i o m é t r i e s t o t a l e s e n 1 9 7 4 - 7 6 s o n t assez b o n n e s e t p r o c h e s
de la moyenne (860 mm),
en 1975 pluviométrie oxc6dontaire.
- L a p l u v i o m é t r i e d u p r e m i e r m o i ç d e c u l t u r e é t a i t de 176 m m e n 1 9 7 4 ;
243 mm en 1975 et 150 mm en 1976.
. F l o r e adventice
: l a c o m p o s i t i o n d e l a f l o r e a d v e n t i c e e s t obte-
nua p a r l e c o m p t a g e , pour chaque esp&cc, d e s i n d i v i d u s presents à llint6rieur
d’un a n n e a u d e 3 0 c m d e diam&tre ( j e t a u h a s a r d ) ü r a i s o n d e 1 0 j e t s p a r p a r -
c e l l e ,
L e f l o r e e s t c o n s t i t u é e e n granda p a r t i e de g r a m i n é e s ( D i g i t a r i a vclu-
t i n a , D a c t y l o c t c n i u m a e q y p t i u m ,
-A-P
Brachiaria lata et Tarnosa, Cenchrus bifl%)
dcommelinacGes ( C o m m e l i n a f o r s k a l a e i ) e t d e DicotylQdones
-_CI_
( H i b i s c u s asps,
Borreria s t a c h y d e a , Sesbania p a c h y c a r p a ) .
2 7
TABLEAU X0 'l- : RELEVE DES ESPECES RENCONTREES
FIONOCOTY LEDCI':ES
me-
Indigofera hirsuta
Crotalaria atrorubons
Graminees
II_-
Crotalaria perrottctii
Cassis mimosaSdes
Brachiaria distichophylla
/
Cassis tora
Brachiariû lata
Ïophrosia bractcolata
Brachiaria ramosa
Sosbania pachycarpa
Brachiaria xantholcuca
Zornia
glochidiata
Ccnchrus biflorus
Chloris pilosa
Convolvulûc5os
Chlorio orieurii
---w--e
Dactyloctenium acgyptium
Ipomzoa pcs-tigridis
Digitaria
velutina
Ipoiaacû vagans
Pennisetum padicellatum
Ipomaoo oriocarpa
Pennisotun violacoum
iiorromia aegyptiaca
Setariû
pnllidifusca
Tiliac5cs
Cyp6racées
-
-
-
-
a---.
Cypcras
Corchorus tridens
esculentus
Cyporus
Corchorus oliotorius
rotundus
Fimbristylis exilis
Rubiac2os
Kyllings
squamulata
-._- _
iiitracûrpus scabor
Conmelinacécs
-----. _
Oorroria
stachydea
Uorvoria
chaetocephala
Commclina forskalaei
Commclina bcnghalensis
Podaliacoes
--.--
DICDTYLEDONES
Cor~Lothoca
sesamoidss
Josacuru alatum
C:alvacoes
.-e-e
Cuburbitacses
Hibiscus aspor
Y
_
- - w.-w,-
CucumiS me10
L6quminouscs
--.cI_
Colocyrithis vulgaris
Alysicarpus ovalifolius
Ficoidacoos
Indigofera astragalina
.- --*
/
Indigofora suffruticosa
Sosuviuin portulacastrum
--
L'efficacité des herbicides
suivants a éte tost&sur les adventices :
. herbicides de pré-semis incorporés : alachlorc (G), atrazine
(FM)
Herbicides
de post semis prelcvés
du sortio ot des adventices :
propachlori (PK) + atrazine
(PM), alachlore (CE)wTatrazinc (PM
en 74 - FW
ensuite), atrazine (FM), atrazine (FW) + torbutryno
(PI1 en 74 - FW ensuito),
m4tolachlor
(F\\I) - atrazino,‘HE 19790 (PM).
3 -
ESSAIS DE SELECTIVITE
LB précédant cultural était la variéto d'arachide 28-206 vulgarisée
dans le Sine-saloum. Seul les herbicides de post semis pr6levés ont été tes-
tés : alachlore (CE) + atrazino
(Pis1 en 74, FW ensuite), metolachlor (FW) +
atrazine (FW).
TABLEAU ""2 : HERBICIDES TESTES EN 1974, 1975 ot 1976
_u-
!
!
1
,rlatière actives
, Nom commercial
, Formulation
!
Firmes
!
e--2
!
-d----m.
!
!Propachloro
! RAMROD
! PM 65 ;<
I
MONSANTO
!
!
!
1
!
,Atrazine
! GESAPRII9E 80
! PM 80 ;.:
!
CISA GEIGY
!
;Atrazino
! GESAPRIME 500
, F1J 500 g/l
!
!
CIBA GEIGY
!
!Alachlora
! LASSO
! CE 400 g/l
!
fqONTANT0
!
!Alachlore
! LASSO G
! G 1 5 $
!
MONTfiNTO
!
!
!
!
,Terbutryno
!
!
! IGRANE 80
, PM 8 0 $
CIBaA GEIGY
ITorbutryno
, IGRANE 500
!
!
; FkJ 500 g.1
CIBA GEIGY
!
!
!MQtolachlor
!
!
!
! - atrazino ( 2:1)! PRIMEXTRA 500
! F\\i (330+173) g,lj
CIBA GEIGY
!
!
!
! - I~fXolachlor ,
! - atrazinc
! PRIT?EXTRA 500
! Fk1 (300+2OV) g/ll
CIBA GEIGY
!
!
(1 ,5 : 1)
!
!
!
!
!
! RE 19790
!
!
, PM 65 ;i
1
!
!
!
CHEVRON
!
I
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
C.E. : Concontré
émulsionnable
G : ilianulCs
F . W , : Concantré
autosuspensible
P r-1 : poudre
mouillablo
("flou~ûblc")
29
II - PRINCIPAUX RESULTATS
2.1. ESSAIS DE COMPORTEMEilT (ÎJote moyenne CEEI d'efficacite)
TABLEAI! No 3
: en 1974, 1975 et 1976
1
I .
1
.
I
1
7-
i Appli- i
I
!
15
3AS
;
30
JilS
;
HERBICIDES
1 Doses kg
cation *
!v!--Ti
!
!
1 m.a/ha
[ 1974!
19751
1976,
19741
19751
1976,
-.
!-
!
1
! -[- !----
!
!
! - !
!PI
!
1
275
! -
!
6,3 ,
3,6 , -
[
5,o [
4,3 ,
f R N
! ALACHLORE (G)
1
320
! -
[ 7,5 ; 4,o ; -
1
720 1 5,o ;
!EC
!
I
335
1 - ! 7,1 i
6,5 i - 1 6,3 ;
5,6 !
1
.o
[
I
!-
1----!----
I-w
I-
! -!
1
R
!
I
!
I
!
!
!
!
!
ISP
!
I
115
! - 1 - ! 6,9 ! - 1 - ! a,0 !
IEQ
!
AT A A Z 1 NE
!
270
! - ! - !6,+ - I -
1 5,3 ,
! f-1 R 1
!
2,5
! - ! - ! 775 ! - ! - ! 610 !
IIE
t
I
!
!
!
!
!
!
I
! s
!
I
!
!
!
!
I
!
!
-
-
!
!
1-
-!!! ---!- I - - !
!
!
[
1,5 +
0,5
1 793 1
I
!Wl
1
!
!
PROPACHLORE + ATRAZINE! 2,0 t 0,5
; a,3 ;
!
I
!
! 775 [
!
!
1 P
!
I 2,5 t
0,5
,
0,2 ;
!
! 7,o 1.
I
!
1
0
-
- I
.----1- ! -!- ! -
- ! -.---- ! - !
1
s
[ 1,5 t a,5
1 8~5 ! 7,8 I
1 851 [ 6,6 [
!
ALACHLgRE t ATRAZINE
, 2,0 t 0,5
1
T
! 8,3
, 8,8 ;
; 8 5
7,6
!
,
!
1
[ 2,5 + 0,5
, 8,8 ; fl,l 1
j 8;: 1. ‘7,1
i
!
-- --- -A.-
! g
!
I
190
!--
-
! -- ! --- !
I
!
f E
!
1
[
!7,1!Lq
-
,
5,6
, L,;
!
2 .
!
ri
!
A T R A Z I N E
1
1,5
2,O
[
-
,
; 8,5 , i
3,0 [
!:
- [ ‘?‘I’ 1
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I
30
CO;KlENTAIRES :
1374 : Les 3 herbicides testas en
semis ont donné un excellent desherbage
post
mais le mélange alachlore + a trazinc donne le meilleur résultat st reste
supérieur au mblange propachloro t :ztrazino et a l'association métolachlor-
atrazine.
1?75 : Les associationsde m@tolachlor-atrazinesont tres intéressantes ci
supé-
rieures
au mélange alachlor + atrazine (témoin
de réference). L'otrazine
en post semis et le nolange atrazine + t.erbutryne
donnent un désherbage
trùs
satisfaisant.
1976 : Les associations métalachlor - a-trazine se
sont montrbs superieures ü
l'atrazine
en post semis mais
elles n'ont pu être comparées
au m6lange
alachlore + atrazine (temoin cie ré’Y6rence). L'atrazine a montre
une
meilleure efficacito en pré semis incorpore.
2.2. Essais de sélectivité
-
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Différence significative ti a,83
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I 1305;
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!TEfX)INS
,
non traites
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,62,3
!59,3 ! 60,3;7366 ! 1423,
1633;
.
!
!
!
1
--de
!
!
l
!
.!
!
-
Ti:SLEAU
.U._ - 4
--- : ESSAIS
SELECTIVITE SUCIGtii3 (;iOYCNNE SUR 6 REPETITIONS)
1974 : Pas de phytotoxicité observ&,sur 1s sorgho aux 3 doses
du mélange olashlore
+ atrarine
1975 : On a observk
uns difference significative (a 0,05) sur le nombre de
Paquets
levas entre
la dose triple et las autres doses du mélange alachlore t atra-
zine. Pas de différence significative sur les rendements, le mélange ala-
chlore + atrazine est autoris S~I vulgarisation
dans le Sine-saloua.
,
31
1375 : On a
observe un effet depressif 5 la IcvQe sur le sorgho, aux doses
triples des associations métolachlor + atrazine, plus prononce avec
la .formulation (l,!? : 1).
Les rendements
sont plus faibles mais pas
de diffirence significative avec les autres traitements.
III - DISClJSSIONS
PI-
3.1. Herbicides de présemis inczzr6s
+-a
- L'alachlore
a une bonne efi'ieacité sur les graminées mais contrôlent
mal les cyperacoes
et les dicotylddoncs telles que : Hibiscus, Çorchorus
-- - _.
--..---_J
liitra-
-
-
carpus, Merremia,
-mea, Acanthosooroun,
-.-
Indiqofera. fiux doses testées on n'a
Fi s noté de toxicité sur le sorgho.
- Lratrazine
a uno efficacite moyenne a assez bonne sur les ‘gramindes
et les dicotylédones. Les plantes rosistantes
sont les Commelina
--- -.-3 oigita&
@achiaria, Borreria,
K.yl&nga. On [:!a pas noté de toxicitS sur le sorgho.
3.2. Herbicides
de post semis_erdleves
-
- -- --__
- Alachlore + atrazine : h la dose de
1 500 g + 500 g a.a/ha lc m6-
longe à une tr+s bonne cfficacite h 1'Conrd
_
des graminées et une bonne el'ficad
cite vis-a-vis des dicotyledones. Les plantes resistantes sont les i;orrera
- -.- .- c
;iitracarpus et Kslinga.
On n'a pas :iotc
--A-. -..
de phytotoxicite sur le sorgho à Clioro
alors qu'il a montre une trGs forte phyto-toxicité h
Bambey en prévu+ritiation.
Une des raisons pourrait dtre
un accroissement de la phytotoxicité de $Jalachloro
en présence
de carbofuran
(FIJRADAN) ukilisé pour la protection du ssmjs. CC XG-
lango est
le témoin de réferenee et il est autoris 4 la vulgarisatiln dons le
Sine-sûloum.
- Llatrazino
: a eu une bOÏlilfi
efficacité on 1975 et une mauvaise cn
'i976.
Il
semble que le comportement do l’atrazina seule dépende &S ctiil:!itions
du milieu.
- Propachlore + atrazinc : presente
une efficacite lnferieure ;iU t:5-
moin de reférence et
a étd abandonno h cause d'une moindre @fficacitd.
- Atrazine + terbutrync : le melange ù la dose de 750 g a moritrc une
bonne efficacité en 1975 sur les
graminees et les dicotyledones et une aîfica-
cite mediocre en 1976.
Les plantes resistantes sont les aorreria
. -s -..<w et
__
I,yllinGa.
CO mblange
semble prometteur et son G’-~udc sera poursiuvie.
- Fié-tolachlor + atrazinn : les u'eux associations ont montr6 une bonne
à. trbs bonne efficacité sur les gramirities surtout sur les firachiaria.
Les plan-
tes resistantes
sont les Commelina, Cyperacties (Cyperus, SK;~î~~-%orreria,
.--
- - - -
liibiscus.
En essais de sGlectivite un offot depressif h laxvéo'a éte obssr-
v6 sur le sorgho aux doses triples plus important dans la formulation (1,; : 1)
que (2 : 1). Ces associations sont prometteuses mais devront Mre Compar&es
au témoin de référence avant d'etre autorisées h la vulgarisation.
-
RE 19790 a montre une a-fficacité nulle sur la flore adventice.
IV - CONCLUSIONS
Pendant ces trois campagnes, les essais
de desherbage chimique roa-
lises sur la varifrté 51-69 û Nioro-du-4i.p
ont confirme
la bonne afficacit6 et
l'absence de toxicite du mdlange alachlure + atrazine ü (1 500 + SOC!) g
m.o/ha.
Ce melange est
donc propos& ci la vulgarisation sur la varieté 51-69 dans le
Sine-saloum.
De nouvelles associations atrazine + terbutryne et atrazine + métc-
lachlor sont prometteuses et leurs tjtuoos seront
poursuivies.
u - REFERENCES 313LIOGRAPHI~UES
--s--11
;;Ei<OT,
P. 1973 - klethode dressai dlefficacite pratique d’herbicides destines
au désherbage du mafs et
du sorgho. Dot. de la Socidtti Fran-
çaise de phytiatrie
et de phytopharmacie. 11 p.
DEUSE, J n
.a. L
. 1975 - î4alhurbologiu
1 9 7 4 Dot. mult. ISIS,? C:;dI:A d o Oambcy-
S E N E G A L .
DEUSE, J.P.L.1976 - Rapport de synth;:so 1975 Malherbologie
Dot. multi. ISR,1
C$JRA de Sanbey SEMEG;1L.
i-lCRNAM:)EZ, S. 1977 - Les mauvaises, horbcc et le désherbage des cultures au
Senegal - Conférence
Intcrnntionale de Kalherbologie IIT;:
1 3 AD AN - J u i l l e t ‘70 1.iigtiri.a.
JT\\:;,
P. 1973 - Essai de desherbage
chimique du sorgho
en Afrique
de lrDuest,
Compte rendu
7O Coni5rence
du COLUMA. Tome II p. C&BC - QYO.
;iwELON, 2, - F;AIuRE-DUPAIGRE,,
R. IWi - Essai de désherbage de
cultures lie
Sorgho grain et
de sornho fourrage.
Compte rendu 7" ConP8roncc du COLUMA. Tome II. p.p. 479 - 112.7.
OEUSE, J.P.L.
HERNAr;DEZ, S. 1976 - I‘\\apport
analytique 1375 Dot. i-iult. ISR.-l
CNRA de Dambey SEijEGi\\!-.
1’1 - RE S
U:? E
Pendant les campagnes 1975-75-76 les essais de désherbage chiziquo
CU
sorgho ont et6 réalises
dans le C;u:l tiu Jine-saloum sur la variéte vulgarisee
51-69.
Le mélange alachlore + atrazino (,; 500 +
530) g m.a/ha en post semis
prdlev&
a confirmé sa bonne ef?icacito sans risque de phytotoxicite sur cette
variéte.
De nouvelles associations otrazine f t e r b u t r y n e e t a t r a z i n e + r,iCto-
lachlor
ont donné dos rdsultats
intoressants et leur
étude sera poursuivie,
S U 1.1 i-î A R Y
During
the 1974-75-76 trop seasons triais
of chemical ureed control
more carried out o n
the
extendad sorg;lum varioty 51-69 in tho Southern
part oi
Sine Saloum. Post-sowing pre-emergonce
applications of a mixture of alachlore
+ atrazine
(1,500 + 500) g a,i./ha conr'~vmcd its good efficiency without toxi-
city risks to
this variety.
Neur a s s o c i a t i o n s
a t r a z i n c + torbutryno
and a t r a z i n e + metolochlor
gave promising results
and they Will Itoep on bcing studied.
3 3
Troisième
Symposium COLLJ4A sur le Desherbage des Cultures Tropicales
Dakar (Sénogal), 17 - 21 Septembre 19713
ESSAI DE DESHEROAGE~CHIî~I~iUL 3U iiIL NAIN AU SE;dEGAL
,
par J.P.L.
iJEUSE
Service de Phytopharmacie
Centre
ds Eocherchcs
GERDRT-IRAT
34032 I~ÎOMTPELLIER CEDEX FRANCE
I-1 . HER?l,iii.!DEZ
Division de Ralnerbologie
ISBA - i3AKSEY (Senegal)
IîlTRODUCTI~JN
----a- --.-
Le mil (Pennisetum typho5ZJos
STilFT) est la céreale la
plus impcrtanta
au Sénégal et constitue la
base de la nourriture
des populations rurales,
On distingue le mil precocc (SOUKA III) cultive dans le cankrc ::ord
ut le mil tardif (SANIO) cultive en 1moyei-lno et haute Casamance. Le SOli?i:i. III
occupe 40 $ dos terres misos .?n culturit dii;s la moiti6
nord. du pays (~oit,...W ;i
des torrss rdsnrvdds aux ceréalus)
et dans lc: Sinu saloum rospactivumcnt 21 ]'
ct 70 :;1.
Le SAFJIO occupe 15 à 20 FS Aos surfaces mises en culture en
ElClyO~iÏlC~
ot haute Casamance.
Les surfaces consacr6os a cette culture
sont de l'ordre de 600,000
ha.
Los rendements
moyens sont faibles 5Dü ti 600 kg/ha et la production est da l'or-
dre de 400.000 t.
La production c6rdoliùro (mil, sorgho, riz, maïs) du Sonégal est in-
suffisanto pour couvrir ses besoins
o-t on estime le déficit céréalier a:ïnuol
do l'ordre de 300.000 t
dont les 2/3 cn riz. Un
des moyens pour pallier à ce
deficit est l'ameliorotion
du mil
qui a et8 envisagee dans une double o;ltique
par le Gouvernement du SQnégal (projet mil GA;I> :
- Accroftre les rendements noyons en grain !<g/ha pour couvrir 10s
basoins an nourriture.
- faire
du mil une plante capable de srintégrer dans un systcme do
cultures
intensives.
Rappelons que la cul-tura du mil est essentiellement pratiqueo clan3
les
pays en voie de développement. Los techniques d'entretien restent
on gCne-
rai
manuelles et réaliseos avec
un instrument
traditionnel.
Comme pour le maïs et le
sorgho, on assiste dans certains pays 2 un
developpcment de la mécanisation essenticllcmcnt en traction animale.
La semis
en ligne facilite
l'utilisation de houes tractées ou d'instruments plus porfoc-
tiennes pouvant travailler plusioure interlignes (polyculteur par
exomplo). La
culture motorisée du mil est
peu repandue
et si l'on a mis en evidonce dos of-
i"'ats spectaculaires
de culture interlsive (avec travail profond par exenqla),
cotte derniere est pour
Ilinstant psu rcpanduo, le mil restant essontiollomont
une culture vivribro
peu commercialiséo
ci a faible output. sais las rocherchas
entreprises aux Indes et au Sonegal on vue de lrobtcntion de varietes nairlos dc
mil, cultivées en rangs sorrbs, ont d-trj
riemanddos par
les agronomes a q.ui se
3 4
posaient le problème du désherbago chimique de cette culture, Cotte comnuni-
cation tente de faire la
point dos recherchas poursuivies au
Sénogal sur ce
sujet durant
les campagnes agricoles 1972-1973-1974-1975 et 1976.
;JETHODES EXPERIMENTALES ET :lATERIEL UTILISE
w-11
Les recherches
ont eu comme objectifs principaux.après
études dos
programmes realisés
depuis 1973 aux Indes (SHETTY 1376, ; YADAV 1977, ;
TRIPATHI 1977,
; TOMER 1977) de :
4
- Vérifier la sélectivitd du melange propazino + atrazinc ([j,5 .t
0,5 kg m.a/ha)
- recharcherdlautres
herbicides, seuls ou en melange, suscoptioles
d'nssurar soit
un dgsharbagc
en prusomis avec ou sans incorpo.ration soit
on
pr&énergoncc soit en
postémergonco.
Les recherches
de nouvellos matiercs actives (3) furent trùs ouvertes
étant donné que, a notre
connaissance, aucune recherche similaire n'a attj rea-
lise0 jusqu'à présent,
1,1!3LEAU PJ0 1 HERBICIDES EAPEFiI;ilEP:TES
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,
1973
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1974
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; 1,5
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: 0,4 ; 0,6 ; 0,B
!
1
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IGESAPRIME
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I
; F\\J 5DD g/l f
1975
.
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: 0,5
p 1 ; 1,5 ; 2
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,Oxadiazon
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1
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,RONSTAR
:
i
;RHONE POULENC; ,CE 250 gjl !! 1975
,C
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0,'75 ; 0,9 ;
1,2 ; 1,5
!
!
,Trifluraline
Ilinuron
+!
CHANDOR
IELAtJCO
R
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;t 240
120
y'1
gjl I
, 1975
,c
: pc 1, 2, 3 1
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-_-~- 2 -_
i
!
-
- ---- .
r-
Los essais ont et& men8s solon la méthodologie préconisée par la
Commission d'Essais Biologiques (C .E,S.l' de la SociBt& françaiso de Phytiatrie
ok Phytopharmacic don-t les principalos
caractéristiques sari-t rappel8cs ci-üprbs :
Essais
de comportcmen~- : I[mplantés sur des jachères, ils
pcrmcttent
A~étudiar l'efficacité dos horbiciles
sur les advcnticcs ct d'évaluer lc degr6
do sensibilité apparent de la planto cultivéo.
Chaque herbicide est test6 à
3 doses.
Le dispositif expérimental aomprsnd 3 répGtitions,
chaque parcolle
traiteo est adjacents à une parccllo LGnoin.
Dans chaque répétition les :: doses
dthorbicidas
sont disposées on ordre
croissant. Les observations
visuollûs se-
lon lréchO1le
CEB en valeur relative par rapport à la parcelle témoin adjeeon-
ta,
no donnant pas lieu à
une intcrpr6totion statistique. Par
contre 10s comp-
tages floristiques par
jets d'annonux donnent li.Gu à uno interprétation stûtis-
2rqLlc.
Pour
les besoins des observations 10s parcelles sont laiss6es cnllri-bhvs
, .
p l u s
longtemps que dans la pratique dos cultures,
Aucune posée de recolzo ni
d'adventice n'est offcctu.ée. Cos ossûis nous pormcttcnt
do détormincr 12
doso
.
r:linimum
efficace
des hcrbicidcs (dosa i!).
Essais do sélectivité : Ii;IplantSs sur
des cultures propros ils pu'r-
mcttcnt d'&tudior l'influoncc des huroicidos sur
la plante cultivée par la me-
suro
des éldmcnts de production
en dohors de tout facteur de variation tu1 quti
la concurrence des mauvaises herbes.
Le dispositif axpérimcntal ::u-t un bloc de Fishor 2 i,
répétitions
avec randomisation totale. Chaque horblcidv est testé à trois
doses : la :OS~
mirlimale d'efficacité (PJ), la dose tJou1;lo (2 Y>!), dose triple (3 rJ>. La tgmoin
io référonco herbicide est aussi
applique 51 ces 3 doses. Toutes lus pûrcollos
sonL maintenues propres
pendant toulc la d:JrGc
de la cuiture. Les rendomunks
obkunus sur les differonts traitomonts font llobjct
d'une analyse statiskiquz.
:JU plus les notations visuellos do phyt~toxici%G pzrmsttcnt d'evaluor la laargu
.j'C sécurit6
dont on dispose'vis-G-vis de la culture considéréo.
Conditions qenéralos dos Insais
.---- - -c_ -
F3amboy : sols "Dior" : forrugir-,cux tropicaux
faiblement lessivas
arcile
+ limon 4 $ ; matibrc organique
iJ,O $ pH = 5,5 CEC = 2 m l/lOO g.
VariBté
- - -
- :
synthétique mil G?,i-l (3,OO x 0,20}.
Traitement
de semcncc : 72-75 (thirame 25 $ + dioldrinc 25 ;; 3flC g
?OC kg)76.:(&rbotiz,.: 20 $ + captafol Ii; ,,; b8nomyl 10 $ ; 200 g/lOO kg}.
Appareil dz traitement :
i'UL'J;?!t.
- - - - -
3 air comprime buso
TK 5
Guantitr3 de bouillio : 4Ci: l/ha
Il.--..---
Nioro : Sols dok-dior fcrruginoux tropicaux lessivé argile
+ limon
11,s $ ; matiGre organique
0,6 $ ; 111-l G,l CEC : 2 ml/100 g.
Variété, traitement
de somcncc, appareil, quantité
,de bouillie, identique ~1
Uümboy.
Pluviométric totale
(mm.)
!
1
!
I
!
!
, 1972 ; 1973
I
1974 ;
lY75
, 1976 ,
_ -..-- __.--. - _.-- -
1
I
!
I BAZBEY i 377,2 , 402,l !
471
f
d 9 11
!
-!
,
390 ,
--w ---.- --_-- !
a'
!
!
!
I PIIORO
,493
; 572,,3 ;
628
; 10'15 ,
.
.
760
;
.
--_-a-
36
Les saisons des pluies ont Bté caractérisées (sauf à Nioro cn 1375)
par des d6ficits hydriquos importants par rapport a la pluwiométrio moyonnu
Banbcy E5û mm, Nioro = 860
mm),
Flore advonticc voir
Tablonu rIo 2
TABLEAU no 2 : RELEVE DES ESPECES RENCONTREES
--.
FIONCICOTYLEûClNES
Indigofora hirsuta
Crotalaria atrorubcns
braminécs
Crotûlaria parrottctii
Cassia
mimosoPdcs
Srachiaria
diskichophylla
Cassia tora
Elrachiaria lata
Tcphrosia bractcolata
Brachiaria ramosa
Sesbania
pachycarpa
Orachiaria
xantholcuca
Zornia glochidiata
Conchrus biflorus
Cloris
pilosa
Chloris priourii
3actyloctonium aogyptium
Ipomoa pcs-tigridis
Oigitariô
vclutina
Ipomoû wagans
i
Pcnnisctum pcdicollatum
Ipomoa oriocûrpa
Pennisotum violaceum
Plcrremia acgyptiaca
Setaron pallidifusca
TiliacCos
-
-
-
*racéûs
.Corchorus tridcns
Cypcrus
csculcntus
Corchorus oliotorius
Cypcrus rotundus
Fimbristylis oxilis
:iuhiacéos
- .-------
Commclinacécs
_II---.-..
Fiitracarpus scaber
sorrtiria stachydoa
Commclina
forskalaci
3orrori.a
chûotocophala
Commclina bcngtjûlensis
'PodaliacGcs
--....-_--
;ILCTYLEDONES
Ceratotheca scsamoidcs
Malvacécs
Sosomum alatum
Iiibiscus asper
CuQurbitac6c.54
-.--
i
Léqumincusos
Cucumis me10
Colocynthis vulgnris
fllysicarpus ovalifolius
Indigofera
astragalina
Ficoidacécs
m--m_
Indigofora suffrulicosa
Sosuvium
portulacastrum
-
-
37
TASLEAU No 4 : Phytotoxicité dos herbicides en 1972 à Banbcy,
p.Jombre de
poquots 1evQe 27 jours après
le semis (moycnno 3 répdtitions)
--I
---
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- - - - - -
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Harbicidcs
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! 16 ! 7'7 I
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-
-
-
-
-.-
H
: Parcolles traitées
à l'hcrbicido
T : Pa-colles témoin adjacentes
- Essais 19z2 19742.-_1275 (tableau no 5)
Commentaires :
- -
1373 :
La propazinc,
la tcrbuthylazinu et lo ntSlango propozino +
a t r a z i n c
appliqu6 an postsomis prélcveo
ont donno cilcxcollcnts résultats.
Le
mélange atrazinc f propazino,
mis au point aux Indes s'esk nontr8 particlle-
mont efficace ù dos doses foiblss on matiorc active.
1974 :
-
-
Gin notb une moindre efficacité pour 1~s ihzrbicidns incorpar5s
en sec par rapport
aux applications en postssmis on humide. aans l'ensrmblo,
l e s r é s u l t a t s p o u r 10s 3 h e r b i c i d e s
o n t é t é trùs médiocres p a r r a p p o r t B CEUX
do 1973. Le mélange propazino + atrazino (1 000 g + 1 OOC! g)
m.a/ha s'est
m o n t r é 10 moillcur.
1975 :
- - -
;? Bamboy le mélange propazinc + atrazi;lz (505 t 5t’C)
g/ha
i
o maintenu ses perÎorm3ncos : l’atrazine
e n prblav6u SI! !aantru intsrcssantu
et pourrait Btrc
associ&& l'oxadiazon qui donno également un bon dCshurbagc
mais il est apparu uno faible
phytotoxicité pour
ces 2 horbicidcs. A I;!ioro
l’atrazino an pr51Jvéo a i3u 1~
mOmo officacito qu'à Ramboy avoc une léçhro
phytotoxicité.
Par contre
l'oxadiazon et lo mélange atrazino +, propazino SC
sont montr6s supériours à Nioro.
‘2 r’
JO
TABLEAU No 5 : Note moyenna d'efficacité dos herbicides (i*lotJ UE8)
- - - -
! g!
f
1
!
!
NIORO
BAMOEY
! ;!
Hcrbicidos
1 Gosos 1
!
!
- - - - - - -
PV.
30 JAS !
15 J;FiS !
30 JAS !
0 !(matièro actiwu) 1 gma/ha i l5 3AS i
!
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1
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- -
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! Propazino
! çoot 500!
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!
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17,6!
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!3,6!
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! Torbuthrylazinc !
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I1000+7000!
1
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!0,1!8,5!
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1500+15001 !
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1
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! !
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1
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! O ! Torbuthrylazinc !
1580 !
1
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1
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I
!
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1
2000
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1901
1
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! T r i f l u r a l i n e -'?---""--
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1
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2401 !
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!
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!
!
! Linuron
! 723 + 360!
J
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!
!7,3!
1
17
1
!
17
1
!
!
J--
!
J ! J! II! I!!
;'J
39
ESSAI DE SELECTIVITE
_&_I
Los pr6cGdonts
culturaux ont toujours Qtd l'arachide : variété S7 -
422 à Bambcy, 28 - 206 h Nioro.
. Herbicide de pré-semis incorporé :
e-e ----11
propazina + atrazine
. HarbJ-q&&dc postsomis prt3lcvbo mil et ûdvcnticos : propazinc +
-UC-,- _--
ntrazinc.
Le mélange propazino + atrazino 2 ht6 tuste en 1974, 1975 at 1976
(Tableau fl" 6)
TABLEAU No 6- : -21
ESC71 DE SELELTIVITE i4IL 1JAIM 8ambey (moyonnc sur 6 r8pétitions)
-e.-e
!---T-----
I
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1 '2 1
. &
.
1
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de piods iovGs~Rkcol.tc Rdt kg/hai
- - -
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i 0,5 ;247
; 25u
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f 1,o ;22w
, 252 ; 268 ;12ix
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, 1,s t 1,5 i160"" ; 242
; 218 ; 259 f 1322;1110 !
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1
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l cT'.
,Propazino + I 'i,5 + 1,5 ,
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; 247
I 254 ,
1231;
970 ,
iatrazina
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1 2 0 ‘: .::- ;
1
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! 1208;1103 ;
I
! 1283! 567 ;
il-4
a 1
1
4,5 t 4,5 ;
, 228 ,
7 3 ?:- -5 -
.
i
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I
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! cB IT8moin
1
-
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! 25C
! 245
I'i251 ! 1204f 763 !
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1
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1
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I
1
1
LP
1
I
1
r
----Le-'
ESSAI DE SELECTIVITE
IIIL NA111 Nioro
(moyenne sur
5 rcpkkitions)
..- - - w-7-
- - - -
--_
-- ---.e- - -
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I
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!
I
!
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Propazina f
1 1,s
+ 115 ,
C'>
! 321
1
ûtrazinc
3,o + 3,0 *
1
937 1
!
! M2.
1
!
q9 !
4,s + 4,5 ,
!
f 1045 i
!
I 315 ,
! LJ
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Propazine +
I
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!
+
I
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!
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+ 0,5 !
!
; 323
;
!
I
!
!
atrazino
I
I 304 ;
!
!H
atrazino
1
1 120
120 + 1,o
+ 1,o I
1
! 319
I
!
$133 I
1 :'1
,
, 1,5 ++ 1,5
!
1 w
l
1 316 I
l
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!
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1
I
I
1
1
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!
1 870 !
0
!
I
-
!
I 326 ;
!
f
! CI?.
f
!
!
I
I
l
1
!
a : différence significative à 0,05
x a : différoncc significative à 0,Ol
40
Cammcntairas :
-.-
Bambey 1974 : différence significative sur le nombre de poquots lovés ctticol-
G<ontrc <os deux premisros
doses et 1~ troisi;:xc. Pas de diffgrcnce
signifi-
cative sur les rendements.
Zais lr? coefficient rja vürintion
est trop
important
(20 ;.;) pour pouvoir tirer une conclusion.
Nioro, Eamboy 1975
: on n'û pas observé do differuiice significative entre les
diff6rentstraitoments sur les poquots loves, rCcolt6s et les rendemonts.
Bnmbey 1976 :
on a not6 une forto
phytotoxicite 3 la levée du mil pou;- les
trûitoments do présemis,
les faibles rendements
obtonus sont dQs à une série
.
d'attaque do pr&datours :
- finsûcta
une semaine ap&s la levdc
I L L . -
- Piricularia
qrisca forte
attaque
.-
-_
en ao0t pendant une pdriudti de
s6choressc.
Attaque de chenillos minouscs des chan_iolius on fin dc cycle.
Do plus le fort cocfficiont de variation (?2,C ;;) sur les rondomonts
no nous perm;:t
pas do tirer
de conclusionsen 1976. T~~~anriioins on note un meil-
leur comportomont
du mélange propazine + atrazinu c:: pootsomis postlrvéo du
mil.
Conclusions
-----e
Les ossais poursuivis à Banbey et j ::ioro
yondant cinq ann&as nous
permettent de tirer
un certain nombre do conclusio.:s un ccl qui concerne 1::
deshorbago
chimique du mi?
nain. Celles-ci pouvont, nous lc pensons, 6tro ;3::-
trapoléos au rail traditionnel,
plus rtisistant
quo lu mil nain, mais il serait
néanmoins nocossairo de rcaliscr
des ossais du r-ùsistancc variétalc.
1le Parmi
tous les herbicides testés sou1 iu mélange propazino +
ûtrazine
a montrb
une bonne officacite et une trt‘:s F*Cble phytotoxocita 5 la
dose de 5üO g m.a + TO@ g m,a/ha.
3. Le meilleure
efficacité s'obtient pou? ce melange on application
do postsemis pr6levée
du mil.
3. Lo mélange propazine + atrûzinc
n'a CtJ autorisd
souloincnt quo
pour le
désherbage des essais agronomiques
de mil nûin
dons 1~s ragions de
ThiCs-Diourbol ot
le Sine-saloum.
REFERENCES BISLIOGRAPHI3lJES :
Anonyme 1977. Annual report of the farming systoms rosoarch program.
ICRISAT
(Juno 1976 may 'l977) by Farming Systoms
Staff. 104 p.
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1972 do la Division do Melhorbologic. Dot.
ronéo
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(Sénégal),
41
TOilER, P.S. j SAINI, S.L. ; SINGH, K. ; 1977 - Nitrogon fertilisation in rola-
tion to differcnt wccd control mothods. Abstrnct of
klood Sciancc
Conforonco
in India (17-20/1/1777),
TRIPATHI, H.S. ; TOPER, P.S. ; 1977 - Uecd control
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Abstract of
Mccd Scicncc Conforancc
in India (17-20/1/1377).
Y!:DAU, O.S. ; 1977 - Chcmical control of tuoods in PL>arl
millet undcr rainfcd
conditions. Abstrûct
of IJccd
Scionco Confcroncc
in Indir (17-ZG/l
1977).
RESUiîE :
--.-
Pondant 10s campngnos de 1972 à 1976, les osszis dc dbshorbago chini-
que! du mil nain ont étd réalisés
à Brtmbcy ct U i:ioro.
Lo mClanga propnzinu c
strûzinu
(500 + 500) g m.a./ha appliqué zn postsornis pr5lowéc
du mil nain ot
dos adwanticos
2 moi:tr&
uno bonno efficacité szns risquu dc phytotoxicite
pour lû culture.
Cos r6sultats
dcmourcnt cgpondsnt au nivaau dt: 10 Rochvrchc
du fnit
de la non vulgarisation du mil nain.
S1111;4ARY :
- -...
(TLXALS
Oiil CHEKICAL WEED CONTROL I:J D\\!,-,RF MILLET CROpS 1:; SENEGAL;
L,uring
thc 1972-1973-1974-1375 and 1376 trop
scnsons triais on
chomi-
cûl wcod control ~?lorc czrricd
out on dtuarf milla-L
crops at Oambcy and Micro
du
Zip. A mixture of propazinc + ztrnzino (530 -I- ~CL!) q s.i./ha applizd nito:
sowing
and boforo omcrgzncc
of dwnrf millot 2nd IJJXU~ uns cFficicnt and non
toxic to thc trop.
Ti~ose rcsults
havc not bcon trnnsfcrrud from
thc rosczrch ststinns to
tha pcasant farm2rs
becnusa dwarf millet extonaicil doos not oxist for thz
momont.
42
Troisième Symposium COLUMA sur le DBsherbaga des Cul-turcs Tropicales
Dakar (Sénégal), 17 - 21 septembre 13'76
ESS:II DE DESHERBAGE CHIFiI3LJE DU RIZ PLU'JI?,L 3U SEliEGi\\L
par M. 3.P.L. DEUSE
Ingénieur de Recherches
IRAT/GERDAT - Yontpel7ie-r - France
S. HERNANDEZ
Ingunieur de Recherches
IRAT détaché h 1IISi:;: CNRA Bambey S&nBgal
s. DIALLC
IngCnieur des Travaux Agricoles
ISRA .7;,:;;;
Bambey
SQn6gal
I-
Iî:TRODUCTITJ:l
- - -
Le riz
Pluvial est cultivé
au S6nBgal pri:icipalement
dans les re-
gions de la
Casamance et du Sénégal Oriental, zones où la pluviométrie
annuelle
est sup6rieure ti 70û
mm. Les surfaces Cultiv&es sont do l'ordre de quelques
dizaines de milliers d'hectares.
Les rendements varient
de 900 à 1 600 kg/hû
en' culture traditionnelle, de 2 000 et 3 000
kg en culture
intensive (tracticn
bovine). Le prix du riz
paddy pay8 au producteur
est de 41,5 FCFA par kilo.
Pour le riz les
mauvaises herbes
sont lc deuxi%nc facteur limitaiit
aprss
l'eau. La nuisance des adventices est telle q'-rî loa parcelles
de riz
Pluvial non binfies
pendant le premier mois dc
culture sont abandonnees par
10s paysans. Le premier désherbage
manuel doit intervenir
dans les lû C: 15
jours
apr&s le semis suivi d'un ou deux autres à 15 jours d'intervalle.
Lo
premier désharbnge manuel demande entre 250 et 3flc1 houres/ha.
Des recherches
ont étd entreprises sur le dgsherbage
chimique pour : zotarder le premier
binage, roduirc
les temps des binages compl6mentairer. Ceci dovrait permettre
d'accroftre les rendements
et d'augmenter les surfo.:zs
cultivables par acti7
et
ainsi r6duiro le
doPi.cit rizicole
du S&négal.
Les essais pr&sentés
dans cette communi:;alioz lent parties des essais
régionaux
coordonngs par l'Association pour le Développcwnt de la Rizicuitura
en Gfrique de l'Ouest
(ADRAO). Les protocoles ont 6tc cJtoblis par
l'ADfi:!C ainsi
que le choix des herbicides. i?éanmoins
chaque participant
du programme &i)Rnû
à le loisir de choisir
sa méthode de notation o-t
Lin i;srbicide
çui sert
de t6-
moin de rdférence pour la zone choisie.
.
2
- iJETHODES EXPERIMENTALES ET MATEgIEL UTILISE
Les rscherches sur le désherbage
chimique ont tit6 menées selon la
m0thodologic prticoniséos par la "Commission
d'Essai biologique" de la Société
Franqaise
de Phytiatria e-t de Phytopharmacie
dont les principes ggn&raux
ont
été préscntds par
J.P.L. DEUSE et P. JAN (1974).
'2.1. Conditions générales des essais 3 Séfa
- sols
: rouges
fomalitiqucs de plateau Yaibloment desatur6s matiùro
organique 2 à 3 $ argile 0 1:. CCC 3 m/lflOg.
- variété
de riz : 302G
- appareil de traitement : pulv6risateur pour experimentations
pulval à air comprim0.
- quantité de bouillie : 400 l/ha avec buse TEEJET TK5.
- pluviométrie totale (mm)
43
Séfa
- Surface parcellaire des essais : celles-ci ont diminue
pour
des raisons d'ordre technique durant les 3 ans.
1974 23,4 m2
1975
9 m2
1976
6,3 m2
Las rendements parcellaires sont ramonds 11 l'hectare par chaque
essai,
Flore adventice
-- -.-.-..
La composition de la flore adventice a et6 obtenue par le comp-
tage, pour chaque espece,
des individus présents & l*interieur d'un anneau
de
30 cm de diamGtre (jets au hasard à raison de 10 jets par parcelle)
oour chaque parcelle on a peso la quantitd d'adventices par
I
mXre carré.
- La flore est consitituée en grande partie tia graminées avec
une pr6dominanco do Qitaria, Dactylocténum, Eleusino, On note également
*
la pr6sence importante d'une papillonacée introduite : Crotolaria Juncea-0
(plante fourragGre),
Tableau f?:" 1 : rclew8 floristique de Séfa
Monocotyledonos
Sicotyledonos
Graminées ._
Amaranthac5os : Célosia trigyna
,a.- - - - -__
Dactyloctonium aegyptum
Concolvulûcées
-,
: Ipomea eriocarpa
Digitaria velutina
CompoeGcs
m-e- : Contaurea perrottetii
Vernonia perrottetii
Brachiaria distichophylla
Xalvaccos
--w - -.-- - : Hibiscus aspcr
Elcusine indica
Sida rhombifoiia
Zubiaccaes :
--.--
Clitracarpus scaber
Paspalum scrobiculatum
Pennisetum pedicallatum
Papilionacues
:
--Y ---
Crotalaria juncea
Cypéraceos
--
Euphorbiacéos : Chrazophora
_Y--
Cypérus esculentus
LBgumin0use.s :
w-
Cypéras rotundus
Caesia obtusifolia
Kyllinga squamulata
Sosbania pachycarpa
Fimbristilys exilis
Indigofera secundiflora
44
2.2. Essais rdalisés
----.
Les essais sont tous des essais de ren.tabilitC du type C.E.E. im-
. plantés à la Station ISRA do SBfa.
Les herbicides oxpQrimcntés aux cours des trois années ont Bté :
1974 : butachloro,
mélange
piperophos
t- diméthamétryna, oxadiazon, dinitramino,
fluorodifenc (témoin de réference). Tous ces horbicidas
sont des concen-
trés
Bmulsionnablos. Ils ont été appliqués on postsemis ot prélevée du
riz. Le
fluorodifCne l'a été également en postlovhe du riz et des
adven-
tices.
1975 : mélange propanil
+ 2,4,5-TP, mélange pipérophos + dimétamGtrync,
benthio-
carb, oxadiazon, butachlore, butralinc, pendi:ACtholinc,
dinitramine,
fluorodifono
(témoin de référence).
Tous ces herbicides
sont dos concen-
trés
énulsionnables. Ils ont étE appliqués en Postscmis et prélevée
du
riz.
Le melange propanil
+ 2,4,5-TF qui a éte aPpliqué en postlevée du
riz et
dos adventices (stade 2-3 feuilles).
1976 : U S El 3.153, pondiméthaline, benthiocarb + 2,4-JIiJE, butachlore, oxadia-
zon,
mélange pipérophos + dimétamétryno, fluorodifbnc, butralinc,
mélan-
ge propanil I-.2,4,5-TP.
Tous ces herbicides
sont ues concentrés
Grnulsion-
nables saur l'USi33.153 qui est une poudre
mouillablc. Ils ont eto appli-
qu6s en postsamis et prélevée
du riz. Sauf 10 clélo,:ge propanil + 2,4,5-~p
qui a éto aPpliqué
en postlcvee du riz et des
atiucntices (stade 2-3
feuillcsj.
Ru total
11 herbicides ont éte cxpdrimcntés dont 4 durant les trois onnécs.
Le tableau No 3
donne les principales caractéristiques
de ces herbicides,
45
TABLEAU PJ0 3 : iisto des herbicides cxporimcntés en 137&, 1975 et 1370.
1. Butachlors
C.E. 600 g/'l
1975
1976
2. Pipércphos -L
1975
1476
dimétanStrynr
3. Oxûdiazor,
C.E.
252 cj,/l
197G
4. Dinitramino
C.E. 250 g/l
5. FluorodirÏknc
C.E. 300 S/i':
1975
1975
CI%-GZIZY
5. Propanil +
STAM F 34T R
r
L..t. 352 g/1
1976
7
,. Bonthiocarb
R. i3uiraline
3575
Y. Pondim&thaliJc
177;
lil.USB 3.153
11. Bentniocarh f
2 , 4 _ r;Ipr
4 6
3. RESULTATS
3.1. 1974
- -
TABLEAU No 2 : Essai ADRAO désherbage chimique du riz
pluvial en 1974
(moyenne de 0 répétitions)
Herbicides
Doses en Epoque
Note d'effica-
ilote de Rendement
Poi'ds
g m.a./ha Appli-
cité (CEE)
phytoto- kg/ha
adven-
cation
xicitf2
ticas
J.A.S.
15 JAS 50 JAS
60 JR!?
ch2
(2)
Butachlore
2.000
2
8
7,6
129
1.794
206
Piperophos +
2.000
2
876
7,g
2,3
1.500
181
Diméthamétrync
Oxadiazon
1.000
2
9
822
5,3
1,126
222
Dinitramine
2.000
2
8~1
795
C,7
1 94
131
Fluorodifène
3.000
2
726
7
., ,,'
1.701
182
3.600
7
733
674
2
1.792
276
TQmoin s a r c l é -
10
9,s
3.665
131
(1 fois)
T é m o i n sarclC -
10
10
2.879
39
(1 fois) (4)
Témoin non
-
2,1 ;:
19,5 )I
3.051
276
sarclé (3)
Discussion :
1. Cot essai a été inplant sur
un terrain ayant ou
comme précédent cul-
tural une culture
de légumineuse fourragère (Crotalaria
juncea) particuliàre-
mont nettoyanto. En off& le temoin non désherbé nra ui pourcentage d'onhcrbe-
ment que de 19,5;J SO jours
après le semis.
2. Onnotes quo les meilleurs rendemonts
sont ohtonus par un seul déshor-
bage
manuel et que dans dos conditions de faible enhorbomont l'absence de
désherbago manuel est
béndfique.
3. Tous les herbicides ont eu un effet ddpressif.
La dinitraminc s'avore
nettement phytotoxique.
(1)
La rendement
net est obtenu par
conversion du rendoncnt brut à un taux
dthumidité do 14 5.
(2) J.A.S. : jours après semis.
(3) Notation en $ d'enherbonent.
(4) Sarclage à la demande pour tenir la parcolle propra.
3.2.
1975
TABLEAU No 3 : Essai ADRA3 désherbage chimique du riz pluvial en 1975.
(moyenne de 6 répgtitions).
ilorbicidas
DOSQS
Epoque
Moto d'offica-
Fiotc d o Rendcmont
Poids
g/rn.a/ha Appli- c i t é (CEB)
phytoto- kg/ha
advon-
cation
xicit8
(1)
ticos
J.R.S.
15 JAS 40 JfiS
20 JAS
9/m2
(2)
Propanil +
3.600
14
715
6,1
5, 1
2.516
155
2,4,5-I-P
piperidina
2,000
2
793
571
3 JO
1.351
i ee
C.w.a98
Dcnthiocarb
2.000
2
710
593
5,0
1.547
151
flxadiazor!
1 .OOG
2
7,R
570
IL, 3
1.945
177
Butachlore
2.000
2
$26
5,5
2,5
2.002
103
Rutrûlino
2.000
2
798
578
1,G
2.775
132
PendimOthalinc 2.000
F..
2
736
5,s
4 , 2
1.572
177
Dinitramino
2.000
2
7,3
5,O
G,O
904
1 e;
Fluorodif.>n; c!
2.500
2
820
G,5
0,3
2.655
133
Deshorbago
998
936
2 .Y86
'53
nianwl 2 fois
Témoin non
51 ;i
5 3 , 3 y;
1.462
257
sarcll (3)
Commontairos :
v--".. a -
1, Fi la difforonco do
1974 le témoin noa deshcrbb c et6 nettement plus
cnhorbé
(51 -f à 15 JAS) ot
l'effet enherbernent s'est Tait fortement sentir
sur le re ii
dc'n rlGI
13 .
2.
Lz tjmoin do r9f6ronco
(fluorodiftine) et la Sutrclinu ont donne les
noillours rusultûts
ct pormattent do supprimor 2 d~shori3a~os nanuols sur la
culture
3. La dinitramine s'est montrée
très phytotoxiquc comme en 1974 suivi de
la pendimgthalino et
du benthiocrab
(1) Lo rondomont
net ost Obtenu par conversion du rondomcnt brut & UÏI taux
d'humiditc do IJ!. $
(2) J.A.S.
: jours apr&s semis.
(3) Notation OÏI $ d'ankurbcmcnt,
3.3. 1976
TAGLEAU No 4 : Essai ADRAO desherbage chimique du riz pluvial en 1976.
(moyenno sur 4 répétitions).
Horbicidas
oosos
Epoque
FJote d'effica- iloto do Rendement
Poids
g/m.a/ha A p p l i - cite ( C E B )
phyko to- kg/hû
ûUVLi1
cation
xicitd
(1)
tizës
J. A .3 .
20 ;AS 40 JAS
20 JAS
g/ni2
(2)
u.5.e. 3.153
2.000
1
3,2
395
1, 0
93;
41,2
Pendinéthalino
2 .OOO
1
a, 7
7,2
3 ,2
1 ,064
72,5
Bcnthiocarb +
1 .OOO
1
0,2
7 :,
620
, , *.J
173
150
2,4-DIPE
+ 500
Butachlo:o
2.1100
1
537
5,c
I!
166,2
Oxadiaron
1 .oou
1
7 , b
627
1,5
143,7
Pipurophos f
2.050
1
7,2
5,5
'1 , 2
172.5
,
OimBthamétryno
Fluorodiltino
2.400
1
7,U
6 73
El ,L
Butralina
2,000
1
0,6
777
71,;
Propanil i.
3.600
1 8
a,1
8,O
II 2 ,5
2,4,5-T?
C.E. 41,3,;
Désherbage
1.?62
manuel
Témoin non
16,2$ 93,772
60
3
.- 3.5
sûr cl0
Commentaires :
- - -
1.
Encoro plus qu'en
de 100 $ aprus 43 IY,S montra clairemont 12 nociwit6 o;:tj:Omc des advcnticcs p 0 'J 7
10 riz
pluvial duzant les 4 5 promiars jours.
2. Les rondomonts se sont rBvbl6s médiocres
du fni-t ii3 la pgriodc
de se-
charcsse
dluff mois après le semis.
3. La butralino ost lu seul hcrbicidc
qui dans las conditions de 1976,
a
assure un d0shorbagc correct
sans la moindro PhytotoxicitrZ.
(1) Lo rendement
het est obtenu par conversion durondomont brut à un taux
d'humidité do 14 :i;
( 2 ) J.A,S. :
,jours après somis.
CONCLUSION
Les assais r8alisGs
au cours de ces trois annoos, !)ion que très
variables au nivoau des conditions agronomiques
nous pormottcnt do tiror un
cortain nombre do conclusions :
1. Lo riz pluvial est extrBnemcnt sensible h la concurrence
des advonticos
(1976) et B lloxci:s de binage (1974). Ce dernier point pout'résulter
do l'cf-
fat du binago sur 10
dovoloppement racinairo
(blcssuro) a-t d'un effet tassomont
du sol provoquS par
10 dGshorbagc manuel.
2. Parmi 13s ii herbicides testés
pondant 10s trois DI?S (butachlore, mE-
1a:tgo PipBrophos
+ dimBtamétrync, oxudiazon et fluorodi?bno) le fluorodif"nc
(idmoin do référence) s!avèrc &trc le moillour (3 3 Oija g m.ü/ha on postsc!misj
ci prélev$c du riz ot la
moins phytotoxiquc bien quo parfois un lggcr
jaunis-
sement apparaissent
sur les premieres fcuillos.
L'oxadinzon le butachlore ot
19 m9lancjo pipcrophos + dimétamétrync SO rév&lcnt offi-,?
kc.~ûs mais toujours avec
dos risquas de. phytotoxicitb
dont 10s conditions d'apparition ne son: pas
connues.
3. Parmi les hcrbicidos du groupe
dos dinitroamilinos (dinitraninc,
butralino,
pendi.aGthaline, USE 3,153) seule la butraline
sc montre très
cffi-
caca h lü dose de 2 000 g m,a/ha appliquea on postsomis ot pr6levéo
du riz
et ne prosente
aucuno phytotoxicité. Sa trhs
bonno pcrformnnco
a incitb
les
autours à autoriser provisoircfiûnt
cet hcrbicido pour 10 doshLrbagc
du riz plu-
vial au SQnBgnl.
Le mo1ancJo pïopanil + 2,4,5-TP,
?? ?
sans renanonco, s1os.t montr8 variabic.
dans sus performances
et aucune C3nclusion t:i! p3ut Vt.ru tLré3.
5. Le bo~&hiocûrb seul et En m&lango ;-Iv~c lc 3,1!., 3xi!l-; a fit.6 test& CO dus
doses différentes
en 1975 05 1976 ri:: permcttont pas de tiror des conclusions
si ce n'est que cet herbicide serait
phytotoxiqua pour la riz pluvial h le
dose de 2 C30 g n.a/ha.
6 . L D S C S S û i 9 ;y 0 I; r< 0
doivent SC poursuivrent on î9‘77,
Jgyg 2-t ?97J et
devraient permettront de mioux corner lo
problSmo du desherbage chi;n.iquo du
riz pluvial.
7 , i."
lais sur C:ISC des essais menés depuis 1372 par lrISR2 et sur toux pr9-
sontés dans cette communication 10s autours rocommandont ?our le OVsharbage
chimique du riz pluvial
au SGn&gal deux herbicides :
Fluorodifsno (3 000 g m.a/ha) on oralo:/ge
du riz
i3utrnlina (2 OûO 9 m.a/ha) en
pr&Vbü C~I r i z .
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DEUSE, J.F.L. DIALLV, S. HERNANDEZ, S. Rapport
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1376
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RESUME
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dose optimum dans dos essais 8rontabilitst~ I\\DRAO, 2 o ni;
6td retonus pour Cftro
VU~gûriS6S e n milieu paysan. 11 S'ani+. TIm la hIrCn-l:-- L 1 "mn "
'I
Troisihme Synposium COLUT,iA sur
le Déshorbaga des Cultures Tropicales
Laitar
(Sénégal), 17 - 21
septembre '1979
_-.----
ESS,:i DE LUTTE C1-!1?419UE Cù~JTRE LES RIZ SAîJY;JI;ES
AiJMUELS AU SENEGAL
J.P.L. DEUSE, 5. HERNANDEZ", 3.P. AUBIW
.
.
Institut
,l$r’CS
de Rcchorchos Agronomiques Tropicales et rlus Cultures Vivr
IIE, rut
do l'Univorsit8 - 75340
PARIS Codrxi 117
L. KEITA
Société drAmenngonont ot dlExPloitation dos torros :JIJ gol!z~ du Fl~Uvo
S é n é g a l (SAED) - S a i n t - L o u i s sé~xk~al
INTRDEUCTIOII
au cours du COS
dGrnic!ïcs ar,nQcs lz rizicUlt~Jz2 3 pris u ri 2 I? r a n d i?
3
I
expansion dans iZl !JClSSC V=IllUL’ 3’~ 1~ dolta d
u
Pii~uvu SS:-~bgûi.
3 r , c 3 s ri;: suu$~eg~S SO;;L
dos concurrents
rodoutebles pour 10 riz
cultivé, Lo riz aacivago uat, parmi 10s i~WV2iSS.S hczbcs,
lc plus dirricilo
B blimino2, on raison Jo 32 ress~mblarlco et du sa physioiogin tr-s proche du
r i z .
7ar luu~ cnractCrr: d'Ogrjnsgc spon’cznd h ::lat;-!raLion tit étant tir;
6quilibru parfait aucc leur
milieu Pcologiqw, 12s ri- sauvi2Pcs ont prniifCrtl
ut concurrancé le riz
cultivé d'une façon oxplosivo Uons lc ;~lt:: ($2 - si-4 ,J),
LE PRDBLEiiE DES i{IZ SAiJVRGES Cdi4S LES CULTURES D!1 iiIZ .IU SEFilLGAL
Espscos p_rssontos
-..
On trouva
doux cspècos de riz sauvages CI- S:JÏIU:IZL soit :
- 2. b-qt.hii A.
Chcv. (autrefois 0. broviligulato A. Chcv. ut Rocrh) ;
- 2. l-onaistominûta
fi. C h e v . ( a u t r o f o i s , 13, karthii IA, Chou. >.
. . .
-
Le torno riz
sauvage s'applique & toute usplco dont les ceractéris-
tiquos corrc’spondant
B la définition du gonro %?a.,
mais dont le comportcmdnt
crst
dl une advcntico, prolif
Qront ot conc.urronçant le riz cultive.
$1 Cas rachorchos
ont et6 effectueos dans le undrc‘de 13
miso à
disposition par
1'IRAT de trois chercheurs
U l'Institut Senegalais de iliJchorcl1o
Agricole (ISRR).
ji
SOUS 10 nom de riz rouga ou sauvage annuel on ontcnd commun8ment
l'osp&co cl. @&hii A. Chov.
Zclkion drG. barthii avec C. qlaborrima S-i;.
COLX-IO
l'F\\friquc occidontalz est la zona 96uqraphiquo d'origi,no 6'1.
olabcrrima St., on pcut s'attondro à rctrouvor l'csPhcc2 Lo;?t il ost issuo.
L'sspèco sauvage qui s'r;n rapproche 10 plus est 3. b&h$,i, !A. Chcv. Zn consi-
d&rc 2. barthii._,"ommu l'ancétrc dl!-. qlabcrrima pour 1::s zaisons suiwûntos :
- La conformité de certains caractkros morpi,clogiquos ontso 10s
doux cspfic3s (;3ar Jxcrnplo, ligulc courte) ;
- Lc h;:ut cizgré dc FcrtilitG dos hybrides: issus cl'unc! hybridztiaa :
0. qlabzrrima x ;2,. barthii (OMA, 1363).
--
--.-
Il oxistc Jcs fornlcs inkürm&diziros cntrc 13s L~UX .;spùccs ;r;k 1’0~
trouve très souvont 13~. barthii dans 10s cultures d'l, FJabYrrima (Oi<G ;:t CHAVG,
-
-
1964). Il ost possil~lc dc trouver une grada-tion coriti.:‘~d dos Îormos ontrz 2.
glnbcrrima at 0. bzrthii. Plusieurs populations s~cibl2:.:11:s ont été noVtj2s 3
sfjg3u (Fi2l-i) (2!<7,, lyCt5),
peur pouvoir coz~l~~
' r!Grsr 0
stopf'i
? ? ? ??
est donc rcclass:: sous lJcsp?co 0.
--
et CHANG, 19663.
Distribution r;Hc?raphiquz dlO. barthii
--_11_
--
Distri!bution
: Sr.:,~Qr~al, Gui;igo, Libéria, C&i: ,jt;voirc, C!-;znn,
i.iigérj.a, Souda:;, Tanganlika, :iali (S&~OU), Ca;ncroun, Ïci~aù.
La 2020 ci, spontanéite d'Ç, barthii ,q. Ch~v. vo::rzspcn.2 cc s~rtcu~
sahélo-soudania,] 20 la r3gion phyto-q6ographiqu2 sn3dario-3;;golano, B 12qu;:ll:
appartient latatulité du korritoiro sonégalais (,.;ICtiEi, .,:Ai-GELE, TCLl3ET, 19t;:).
(7 1lGCat spontsnd,
lc riz croft dans dos cuvo-Ltcs ou marcs a 3au
csuranto qui SOI-;: closs~ch~os on saison sèche (GKA at Ci$",I:f,; 1964).
;!u moitiOnt dus inondations, ion plantos produisant dos graines fur-
tilos. fi Richard-Tell, 10s plantos sz dévoloppont dzrts 10s ri.zicrcs d'&, aûtivz
L. et' sur 10s bordurss des champs. Il somblc qua la mnturitc dos plantos dE-
pzndrait de la profondeur do submorsion (3KA ot CH;\\F1g, 1364). La maturaion
dûs plantes on zona3 profondément inond5cs est 'en off& rztardéc par rapport
~2 collos~qui SO dGv*-~~1ûppont sur 10s parties 10s plus haukos, En fait il v 3
sans douto adaptation dos Gcotypos B la longueur dc 1~ ptiriodo d'inondation.
Ce phonomhno a pu dtrc Constat& trks souvont, CE) qui - 2 nouveau - prouw2 i~i;n-
portanco dlun bon planago dos rizières.
Dans Uno succession naturclln do la vbgétntion, las riz spontancs
SO dévcloppont ü la linito des hautes oqux ? ?????? ??????? ???? oins du In S.A,i,!;.,
0. barthii SO rctrouvc surtr>>& sur dos sols db formatici; fluvio-daltaXquz,
54
Essais réalisés on 1974
DCUX tissais de comportement ont ét.6 rBnlis6s
cn 1974 à Richard-toll
(Sonégal) au liou dit Cane1 D. Un cn î975. LDS hcrbilcidas suivnnts
o n t Stri
étudiés :
(1)
0)
(9
1’ [‘l ‘I
Oxadiazon,
Propanil,
nitrofénc,
molinat2, ' ".
!
!
!
FLORE ,
dominanco (oryzo
bais,) quclquus Sosbania, Jussiaûa
!
!
Echinochioz colona
!
!
l--ll-_- --a--
!
!
I
!
_CI
!
!
!
!Conditions ! - culture-, : riz var. 1 KONG-PfiO
!
!
! -
Îortilisation : 3 0 0
k g porluréc (46 ,;) <‘l/3 ~LI~E 2 - 3
!
!
fauillou
(;j,'; d;;i,ut; t311agc:
!
!
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! - upPûrci1
) PUL!//\\L à .
air
.
coinprirnti
!
!
!
dtspûndagc
> BUSE TK5
!
!
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!
!
! - quantité droau = 400 l/hû (sauf pour rnolinat2 100 I/!I~)
!
!
! - sumis B Epartdcur
SfiFIL IOG k g r i z prog3r!,?Z/‘tla
!
!
!
!
! 3ato d o
!
Si?ï!liS
10
II /7/70
!
! somis
!
s c n i s le 25/8/75
!
!
!
!
1
!
!
TAE!.EAU I
- : Conditions dc rUalisation
dos essais '137;: ot îsi'i5
- .
(1 ) ROYJSTAR ;:;;; 121; g/l Concsntr6
Gmulsionnzblo (bûutcillo d ü s o u s c )
Rcl NSTRR '-
5 jr p o u d r o h poudrer
-a
(2)
STW 34 ($ 3 6 0 g/l ConccntrS
6mulsionnablo
STAN F 34 --)
(3) TOK C; (R)7 ;; granulgs
TOK E (i)-ei25 250 g/l concoP+
IV r6
Cmulsionnablc)
TOK N.P. (fi) 52 $ Poudre mouillablc
(Ic) ORDRfl[.i (itj 752 g/l Concentré dmulsionnablo.
5 5
!
I
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!
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(1) 1
!
!
, Hurbicidos
!FormulntionlEpoquc
dlapplication
,3osus kg m.a,/ha
!
-
-
-
-
.- SICI
;
I
!
~~x!adiazon ! Ç P ( 2 ) ~9pplicntion s u r sol sec incsr- 1
'J,G
!
!
I
Iporation ;1u ratcau sur 2 È 3cm.I
!
!
I
!iqiss en eau lc
jour m@mc! .
!
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ILa poudro est mblangSe avec du !
!
!
I
Isable p o u r o b t e n i r l a d o s e d e !
!
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!
I
! 50 kg/ha Semis du
pr6osrmé 1 0 1
!
!
1
!jours apròs.
I
!
4* !
I
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1
!
!
I
I
!
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1.
!Oxadiazon
! C*E.
IApplication
à la bouteille
1 ij r, _ suite à. 3rrcurf
!
I
!doscusc (RO~XTAR-SYSW~) S U I ‘ !
ik-doso ~51211~
Gtait!
!
1
lune lzmc dl uau dc? 4 ù 5 ~m.
! do 3 kg.
!
!
1
!?laintiant c o n s t a n t d e 1~ lame 1
!
!
I
!Pondant la jours. RSSEC pendan.:!
!
!
I
12 jours puis semis du pr6gcrmG.l
!
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1
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1
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e.--e- -
-
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! Nit
rofbnc
1 C.E.
!Epûndago sur sol soc. Fisc cn 1
2 ; 4
!
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f
!CÛU le
jour m&mo. Somis dti prG-1
!
!
I
I gcrnb 5 j o u r s apri’:s.
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-
1
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!:jj.trgf’L;ne 1 6
!Epandage dzs g r a n u l é s
s u r une !
2 ;44
!
i
!lamc d'eau dc 5 cm.
!
!
!
! ASSEC
aprgs 4 j o u r s ,
!
!
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!Semis du prégurmC
zp?Gs 5
!
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Ijouîs.
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1
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-
-
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TABLEAU II :
-*II--e
herbicides axpérimentfis an
1.974
( ( 1 ) P.P. : poudra à p o u d r e r
P,X, pûudrz I,louillablo
C.E. : concont r6
Cmulsiunnablc
G.
: gr3nulé
(2) L'oxadiazon a 6tL; formulé sur attapulgitc s6n6galaiso
5 6
!
!
I
IHorkjicidcs IFormulationI
Epoque d'application
I ïjoc,
I
d L kg n.2. /ha
;
!
I
I
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I
I
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1
!--- I ---.-- 1
I
!
IGxadinzon 1 C . E .
1 flpplication à lù boutcillü
I
376
!
!
l
1 doseuse (RCNSTAR-SYSTEM) SU~ !
!
!
!
! unclano d1aaudo4&5 c m . !
!
!
!
! iliaintiont constant de la lame I
!
" !
!
! pundant 10 jours. ASSEC pond&
!
!
I
! 2 jours puis sûmis idu pîZgarn8d
!
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!Cxûdiazon ! C.E.
1 Ox-,iliûzon B 253 r,/l ûppliqtil !
0,75
!
!
1
! sur SC1 SOC.
Incorporation au 1
!
!
!
1 rati:au Sur 2 & 3 C!:!. !:iiSU 33
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t’lU 1:
jour mdmc. Jomis
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! pr6Gcrmk5 aprGs lû jours.
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!Molincto
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! - lij.sc en c3u yiïi<>ro .
!
2 ,5
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Trzitcmont SIJT l'eau Assoc !
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aprùs 48 hzurcs zt semis.
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- &z hcur,zs ~;LI>S 1~ semis
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! - y: (j s t @ ri 2 7'L-3 fcJk.llûs des !
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3 d (~3 ii t i c 0 s .
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, riziuru. Remise on cnu 45 h û
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; 72 h apros lt? traitomcr,t..
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!Nitrc!fGnc
C.E.
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, Epandage sur sol sec. i.lisG cn ,
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jour rnbmz.
Sortis du
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! préc~orr;iG 5 jours ûprC!s.
i
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TABLEAU III : Harbicidos
axpGrimcnt0s an 1975
-.-.1-
(1) F,P.
: poudro B poudrer
P.M. : poudre mouiil~blo
C.E. : conce;itrZ émulsiunnnblo
G. : gronul6.
57
EESULTATS
Les essais roalisus en ?9?4 et on 1975 ont Gtc mis on place dans des
conditions difficiles du fait de l'incxistenco d'une ccllulo do rcchcrchs en
malherbologic à Richaud-Tell. Do plus dos difficult6s d'obtention do terrains
fortement infestés do riz
rougos nous ont obligé 21 r6duiro dans cortains cas
le nombro'du répetitions.
Nais l'objectif de ces doux anncos d'cxpérimcntation
stait
seulement do voir
quels 8taiont les herbicides
les plus prometteurs et
d2 dsfinir
un progranmo de recherches pour les onnoes à venir quo nous
bvoquc-
rons
dans les conclusions.
Les notations d'cfficacit8 à
15 et 30 jours doivent 3iro inturpr5tGos
avec grande précaution car il ost t
rès difficile do disti,lguor las riz sauvogcs
des riz cultivés. 30s obsorvations
globalos ont Ote fzitos or-1 fin de cycle du
riz et ont montre pour 1974 et 1375 :
1974 : destruction ü ?5 $ des riz rouges par
l'oxadiazon ~VJC U:IC moillouro
efficacité du concontrs
cnulsionnable mais ontrûfnûnt u:10 phytotoxici-
te très forto (erreur dosago). Par contre le
poudre U poudrer ost
moins
efficace mais nlcntrafna pas
de phytotoxicit5.
Très forte
de\\lsita de riz rouges dans les parcollos traiteos au propanil.
Ceci est mal
traduit par la
notation CE2 car 10 PrGsrnco importanto
do
Sphanocloa rolanica dans les parcolles
oxadiazon hiai- colle-ci.
-
-
Faible cfficacitc du nitrofbne avec forte PhytotoxicitJ pour
10 riz cultive.
1975 : Seul l'oxadiazon a donnS on fin dt: cycle du riz
~,le dostructinn 3 95 ;5 dos
riz rouges.
Le nitrofbno 8 confirme sa
faiCl0 officacitfi U 1 i<g i;!.a./ha mais u:ie phyto-
toxicité
plus foiblc.
L'ordram sous SOS trois modes
d'application diffnrznts
n'o pas permis IC
contr0lc des riz
rougos.
Lo propanil c t,4,5-TP a confirmé
son ineffi,cacitJ pour contrbldr 10s riz
rouges. Par contra
l'adjonction de
2,4,9-TP assure LIY contrôle oxcollont
des cyperacéos.
Au vu dc ces résultats il ost
toutofo!s possiblti ::lt$tablir uno campa-
P
raison entre les horbicidos.
Dtune mani>ra. g&-terala il se conflrmo lo très faible ufficacits a lfe-
gard des riz rougos du Propanil,
du propanii + 2,4,5-TP at du moh.,nate.
La trés fort0 phytotoxicite du nitrofono sauf 81 1 kg m.a./% (essai 1975).
L'intérBt
de ltoxadiazo'n .à la dose do Cl,6 kg m,a./lha et 0,75 ZJ.a.,/ha.
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,15 J!jU::S A.1,30 JOURS A.T. ,
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TABLEAU VI - P : o t e s e f f i c a c i t é CEE : E s s a i i! if; F II 1 9 7 4
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TAZlLET\\!J il11
--- - - Notes de Yhytotoxicité CE3 : Essai !-1 ft: F II 1374
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HERBICIDES DDSES
,15 jours A.T.
,Floyen.
,3Cjoursit;oyon.
,
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; kg/m.a./ha
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TABLEAU VIII - Notation d,efficacité CE9 - Essai : il 2 F - 1375
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TAELEAU IA +PJot&ioil Phytotoxicité CEO - Essai : fi ri 7 - ÎS75
62
DISCUSSION
parmi
les herbicides essayés en 1974 et 1775, l'oxadiazon semble
le
plus prometteur
pour lutter contre
les riz
sauvages annuels. Le nitrof,>ne
s’est montre trop
phytotoxique. L e p r o p a n i l e t le molifiate, e x c e l l e n t s hor-
bicides en riziere, se sont montrés totalement insfEicaces contre les riz
sauvages quel que soit le mode d'application ou la formulation.
Le propanil
en mélange avec le 2,4,5-T?
s’est montré très
efficace
h 1 ‘égaru iiQS cyperacees.
- formulation
mode d'application de.ltoxadiazon
.--1
- La poudre à poudrer à 5 $ de
m.n,
clest montrée la moins
phytotoxiquc que le concentré Bmulsionnable pour
le riz cultive. Ce typs de
formulation solide permet d’envisager
son incorporation
aux engrais et donc
une application simultanee pesticide engrais.
- La formulation “Ronstar System” os$ colle qui offre le plus
d’interet
pour sa diffusion en milieu rural.
La phytoto;!icitG blevée peut @trc
tres largement attdnuoe par
un semis de riz prci-germu supèricur h la
moycnns
(120 kg/ha au lieu de 100 kg),
Lo type d’approche pour lutter contre
ics riz
sauvages annuels
consistant à jouer sur
une sélectivité do position
moritie d'&tro poursuivi
et approfondi,
En effet il faudra dans l'avenir continuor j mieux préciser le
mooe
d'application de lroxadiazon.
L ’ u t i l i s a t i o n
d ' a n t i d o t e s d e v r a Btre
OtudiGe
pour eviter
la phytotoxicité de l'oxadiazon.
La lutte contre les riz
sauvages annuels no sera améliorée que par
une meilleuro
connaissance de ia biologie des diffcrontes espbcos presentes
dans les rizisres.
REiJiZRC IEYENTS
IJous désirons remercier
bien sincèrement le personnel
de la Station
ISRA de Richard-TO11 ainsi que de la SAED pour l'aide constante qu'ils nous
ont apportbe tout
au long des années
1974 et 1975.
Tout particuli&rement
nos remerciements vont a 2. Idrissa
FEDIOR,
fidèle et devoué collaborateur
à la Division de ilalherbologie d e 1IISRA.
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TOIJRE, ;?r. - 1977 - place
du riz
dans l'agriculture
Séndgalaise - Conféren-
ce sur le Riz en Afrique Ibadan.
XESUME :
Les essais de lutte chimique contre Les riz sauvages annuels au Sénégal
Ont
ét6 r6alisés
en 1974 ot en 1975 ci la Station de Hichazd-Tell dons la walleo
du Flou~e SbnGgal.
Les essais oht Ut6 réalisés en tenant cornote de la biologie dos riz
sauvagas et dans l'op,"iqua d'une géneralisation future do itutilisation du
somis du riz
prégernü dans la vallee du Fleuve Senégal. Les herbicides testes
ont et6 l'oxadiazon, le nitrofenc et le propanil. L'oxadinzon appliqu6 en pré-
semis en bouteille dosouse (120 C;/i) s'est avér ri; l'horbicidc contrdlant le
mieux les riz
sauvages per UilE excellente sCloctivitr4 do posi2ion.
SLJFIWIRY :
Chcmical contra1 triais worc? carried' oui; on annuai uild rices
in 1974
and 1975 in 3onoga1,
ak Richard-Toll Station,
in the Senegal Rivar
Vallcy.
In t!:asc triais
the. biology oÎ wild rices has
bocn taken into account
iuhile keoping in nind tho future generalizcd use of pïe-gorniBIat;cd rice seed
for
souing in the Senogol River
'Jalley.
The tcstad horbicidcs merc
oxadinzon, nitrofenu and propanil. In pro-
sowing applications with a dosing bottle [IZO g/ha), oxadiazon orovecl to be
the best herbicide to control
wild rices bccause oT its good solectivity.
., -
Troisième Symposium COL#& sur
la Désherbage des Cultures Tropicalos
.Dakar (Sénégal), 17 - 21 septembre 1970
ESSAI DE DESHE;~B:IGE CHIFII~~IJE DE L'ARACHIDE AU SENEGAL
par J.P.L. DEUSE
Service de
Phytopharmacie
Centra do Rocherchss G E R C A T - I R A T
3QO32 ii~îJTpELLIER CEG% FRAIJCE
0: s.
HEGNANDEZ
Division de I;ali?orbologio TSR;1 - BRFlDEy SENEGAL
1.
INTRODUCTIDX--
L'araciiidu,
principaic culture
d'exportation, occupa une part
prépanderantc dans l'agriculture senegalaisc.
Los super?icins consacrées a
l'arachide d'huilcria sont on progression ces ùcrnieros
annsos : 1 026 DCG ha
en 73- 74, 1 152 300 ha en 74-75,
1 302 000 ha on 75-76 avez dos rendements
moyens variant du 6C;O B 'i 130 kg/ha. Les surfaces cultiveos o;i
arachide dc
bouche sont ralativonont
Faibles par rapport
ù l'cnsumblo de la production :
'lli 000 ha en 73-74 et 75-75, 24 SOC
ha en 75-76. Lus rendsmonts moyons sont
de l'ordre de SÛO
kC/ha.
Le
prix de l'arachide en coque poy0 au productou r augmentant rogu-
li5roment (prix on F CF,SI : 2/,5 on 73-74, 35 en 74-75,
.';Î i
'j i!rÏ 76.
Il fut decid6 cios 1973 d'intensifier les reckorzhos su: 1::s hcrbici-
des de llarachidc pendant les campagnes 19'74-75-76. Lr?s rcci~:;rchou i~i.rLicid~s
ont éte a~ve1opP~a.s :?nns '? directions principolos, cornpto ton: dos d_:m,Indos
des Sociétcs de Dévoloppomcnt oncadrant la production d'aracbidcs :
1. Renforccmont
dvs
rocncrcncs du matisres actives 2 ai>ofiouer en prt;so-
mis et
en sec ot on postsomis do pro et post lcvéo des adventices.
'2. Diminution dos quantitQs d'eau pour 10s traiLcinLlCS
;-voc
on priorite
l*étudo des granules ot
4::~ traitciqeFt3 à ultra t‘23 V2lU:lÎJ.
Los ossais ont Cte realisds dans les stations do rGcj';srch,.c>
$3 1'ISSR
(institut Sénégalais do iicchzrchcs Agricoles) do ~ambu~ (l;;Sgion
do Ïhios-
giourbcl Centre nord ciu bassin arachidizr; ot dc %ioro-du-Rip (!?Ggion du Sino-
saloum : bassin arachidiarj.
Les
r.rSstiltatn >réssnt6s ici ont 16t6 obtenus ynndont 1o.s campagnes
1974, 2975 ot 1976. .
2. METHODES LXPERIklE?.;TI'.LE':
ET 8ATERIEL UTILISE
Les rechorchos su,r le d8sherbago chimique ont SE6 ncneos selon la
methodologie préconisée Par la "Commission d'Essais Biologiques" 1C.E.B.) de
la Sociéte Française
do Phytiatric ot de Phytopharnacio dnnt 10s principes
générauk ant Été presontss par J.P.L. DEUSE ot P. 3Ai.j (1074j.
2.1.
Conditions qenernlcs des ossais
2.1.*-l.
Bamboz
em.-"-
(Centra Flational de Rochcrchos
Agrononiquos)
. .qols- : IlDindl
: forruginëux tropicaux faiblonent lessives ;
argile + limon 4 y;, mati3re organiquu 0,6 $ ; pH = 5,5 ; CCC = 2 mo/lL;O g.
. varict8 d'arachide : 57-422 (l)
.
a pareil
P
de traitemont : pulvorisation pour expérimentations
PULVRL ù air comprimé
. quantite
de bouillie : 400 l;t:o avec une buse TEEJET IK5
Ily--
2.1.2. Nioro-du-Rie
--------c---
. sols "Dcck-Dior" : ferrugineux tropicaux lessivés :
I
argile + limon Il,5 F - matiere organique Ll,6 ;J ; pH = 6,l ; CEC = 3 me/190 g.
. variété d'arachide : 26-206 (1)
. traitement des
semences (l), appareil, quantite de bouilliù
identiques a Ciamboy,
2.1.3. Pluviométric totale (mm)
-II-------------^--
,
--
1974
1975
?Y76
Yambey
421
434
333
ilioro
Los saisons des pluies ont Ote caracthrisécs,
sauf 3 I\\lioro on 1?75,
par dos déficits
hydriquos importants par rappcrt 2 la piuviomstrie
::ioyennc
(23mbzy 652 mm, Nioro-du-nip : 86rJ imm).
2.2.
Essais rcalisss
--- -,-
2.2.1. Essais de comportnmont
Ils sont FmplantQs 3 Eam5c.y sur
das jcchèrcs de plusieurs anneos,
l'efficacite
d os herbicides
Q donc 6'cS Ycstéo tii.,s des conditions d'onhorba-
ment GlavG.
En milieu paysan, l'enhorbemcnt ost'icins élovB.
Les formulstions
d'harbicidcs sont caractérisoes j3or les abrSvlatFons
suivantes (2).
. Herbicides
do Presomis ,P
ci!7 ,liqciés !.!t incorporés sur sol sec
concentre Cmuisionr~able (C C- '. :---
.-
.L-. ,
Trifluralino, dinitramine,
bcnfluralinc, CG;\\ 10 G32, fluchloralina, butraline
pendinCthal:ne, alachlor:?, trifluraline + atrazino + alachlora, dinitramino 7
otrazino
t alûcnloro, nitïalinc + cyanazirie:
triflurolino + métribuzino.
(1; P art erigi
Traitomoiit des
somenccs : 74-75 : (thirane 35 ;.: t dieldrina 25 $
3ûU g/lDG kg - 76 : (carbofuran 29 $ -I.
captnfol lû $ + benomyl II! 5)
(2) C.E. :
G. :
P . i? ,
:
F . 14 ,
:
. GranulBs (G) appliqubs on sec :
!kr nolût (3,
pcndiméthalinu, trifluraline, oxadiazon, dinitramine
. non incorporé sur sol ssc : poudre
.w
$ogillable (P.K.) cryzalino.
.
Herbicides do postsomis pr&lavSo dos adventices et de l'arachi-
d o
4mdtryno + prométryne
(F.W. Formulation
auto-susponsiblc "Flowable"), diprop&-
trync (C. E.), Oryzaline (7 .rl.) nétolachloro +
torbutryno (C.E.), SE 13 79G (P*i-i)
. srbicides
do postsomis postlav4o dos adventices
--.--
"cracking-time" arachide :
3inosob - Xaptalam (C.E.).
2.2.2. Essais de sélactivité
Ils sont implantes sur dos parcollus o:i rotation culturalo ayant ou
coi;lrne pr6c6dcnt
du mil B
!3arnbey et du sorgho :d
iiFor0, ils permettent do testor
la toxicit5 dos herbicides sur l'arachide
en absoncc d'advcnticos. Los ossais
comportent six rdpétitions. Les herbicides
suivants ont Qté oxpérimont6s :
Bomboy Nioro 1974 : trifluralinc (C.E.), am6tryne - promotrync
(LU. :, dipropetryna (C.E.)
Oambey Nioro
1975 : triflurnlize (C
.E ,), dinitraminc (C.E.),
pondiméthaline {G), am&tryna-pîomi+trync (F ;*'
."d., '
.
eambey 1976 : triFlurali.no
(C.E.), dinitramino (C.C.)
pondimtj-
thûlino (G),
amutrync-prongtrync (F.V.)
2.2.3. Essais do rentabilité
Implantas ü cambey sur dos jzchèrcs do plusieurs années, ils
ont
normis d*Gtudior l'efficacité ot ia rentabilitc
dr In trifluraline en fonction
dos
diffdronts modes dlincorporation.cn 1975 et 15'ir; ot
du moment
du trnitomor-:t
dans la journ5o
en 1976 (l~véo du jour (J) - tomasu ou jour (PJ).
Los essais com-
;.ortont six r&pétitions.
1/75 - ;.lodo d'incorporation
1 - grattage & l'hilcr
2 - polyculteur awcc patte d'oie k cm do profonjour
3 -
1,
II
6 cm
II
I: -
II
dont canadien
4 cm
1,
5 - pas
d *incorporation
6
- t&moin,non traité
maintenu propro
7 - témoin non trait6
déshorbd.
I
1976 - iiodo d'incorporation zut mumcnt
du traitomo;!t
1 - incorporation biler (J)
2 -
II
II
bJ)
3 -
II
polycultour avec pattes d'oie (J)
II. * polyculteur avec
pattes d'oie (N)
5 - pas d'incorporation
I - témoin non traik6 maintsnu propre
1;
- témoin non traite non ddsherbo.
3. ;:ESliLT,"\\TS
3.1. Ess3is
dn" comportemont
3.1.1.
Herbicides de pr8scmi.s (voir tableau n‘J 2 )
En formulation liquide, la triflurnlinn B 900 g, la dinitraminu
à ZOO g, la pcndiméthalinc à 1 000 g, l'oryznliïie 2 1 OS0 g, ont
un zxcellont
uffet graminicide et controlent la plupart
dos ciicotylocloncs.
Las plantas
rlsigtantas sont les Commolinn, Hibiscus_,
Incliqofara, Tcphrosin, Cassia
dont
10 devoloppomont est freiné par
l'adjonction d'alachlorc ot dtatrazine.
La dinitraninc,
la pondiméthalino ont une efficacité supéricurc
1i.1 notrû 'CGmoin
du rQfércncu
& Bamboy, 1~ trifluralino, la butralino a un3
officacite moindre. L'oryzalino pr6sonto
une rnoillcuro
efficacité appliquGo‘
2x3 incorporG2 8-13 jours avant li! semis.
En formulation granulds,
on doit wgmontor 10s doses da mntiùrcs
zctivos pnr hzckaro pour avoir
la m0mc cfficncite qu'on formulation
liquide :
triflurnlinzi 1 283 g, ,dinitxmino 1 009 i2, pondin6thalinc 1 5OC 2.
La
din,itramine,
la pcndiméthalinc, la vcrnolato ont montré une officncitd supe-
rii?urc 21 la triflur2lii-w.
3.1.2. Herbicides do postsomis (voir
tableau n':
I :
L'association amdtryne-prométrync (t6moin do rGf6ronce à ?liaro du
Zip) est efficace sur la plupürl. des grnminGrs
ut dos dicotyledoncs
;nnis 12s
Commolina sont résistants. tiuelqucs ph&nomGncs de phytotoxicite apparaissent
-v-u-
Fnrlüis à la lovée.
L'association dinoscb-naptalam a montré In moillourc officccité rn
1076,
0110 ccntrBlc lû plupart
des grnmintcs ot dos dicotyledonas.
Ïfi?L<Y\\s :.]C 1:
Horbicidos dc postsemis h rliorc. (11,
notas moyennos
d'efficacité (CES)
--
“.qatièrc acti.vc
coscs
;;c-Lcs CEfl
g .m.a.,/ha
--1--
'] 5 'i' CL
1975
13'1s
1 j:7LI.
1975
19?h
P.-
id t
Amétnyna
+ Iromotryno
1 200
5,3
573
5
2,6
5
3
Nûptûl3m
1 350
1 /
5,3
3,3
5,s
f Cinosok2
2 700
3;; .
;7
4,c;
7
4 0 6 0
-.
4, 6
776
-
5,3
7 ,O
1,' ‘*
^.
(‘1 > A xioro
los essais no 'sont pas implantés sur dos jachkrtis
comme à Banboy
, . .
TABLEAU No 2 : Herbicides de présemis à Bambey, notes moyennes d'efficacitd (CED)
Notes CES
Doses
e-.-
-.----- --
Matière active
9
m.a./ha 15
3AS
30JRS
----.a.---..- _ - - A - -
74 75
76 74 75
76
F - e . -
-----v
C:E.
Trifluraline
900
(+)
2,3
5
2,6
1,2
S
2,3
- - - - - --. c.--~~~~-I
_-----*.&^l_-
Dicitramine
40
0 4
,5
2,6
-
2,6
2,3
-
600
498
3
2,6
2,6
-
800
438
3
4
3,O
6.
3
1 200
4
-
-
393
1 500
3,o
-
-
3 ?
I'
-_C.-C-.I--
.^-.- ---
“.-
jgM.
Oryzaline
750
3,8
276
1,6
1,O
3,3
3,3
1 000
398
4, 6
2,?
2,0
5,o
326
1 500
436
476
f 3
,
3,o
b,O
4
---.y-
-
750
220
296
1,6
1,2
2,o
293
Butraline
1 000
798
276
1
1,s
2,il
1,3
1 500
196
3~6
1
1,6
2,b
233
750
1,fJ
3,3
l,3
2,2
4
176
PendimBthaline
1 000
373
3, 6
2
2,8
4
3
1 500
4,1
5,o
3
3,3
5,Î
494
--*.-
Trifluraline
900
+ Atrazine
+ 125
393
4,6
-
1,6
5,l
-
+ Alaclore
+ 750
Dinitramine
400
+ Atrazine
+ 125
395
5,3
-
2,o
2,o
--
+ Alachlore
+ 750
ii
1 000
/, , 0
276
1,3
2,i)
2,3
2
Pendiméthaline
1 500
2,6
276
1,3
1,5
1,3
133
2 000
3,o
4
1,3
1,3
3,6
3
600
216
4
1 >s
2 $3
Trifluraline
900
2,b
4
1
1,':
3,6
2
1 200
2,0
4
1
1,2
2
296
1 500
1,3
1 ,G
?L
600
4,3
-
- -
2
+
Dinitramine
800
3
1,3
-
295
2
-
24%
1 200
4,3
2,3
-
5
213
1 &GO
2,6
-
-
3,3
-
-
1 000
190
196
3,3
0,6
1,6
2
Vernolate
G 10 5
1
2 500
000
A,5
2,8
2
5
i,TJ
1,6
3,6
4
5,3
1,2
2
5
(9 : iemoin de référence
Bambey
JAS : Jour AprBs Semis
TABLEAU 11O 2 :
Horbicidas de présemis à aamboy, notes moyennes d'efficacita
(CEE)
ivotos CEB
Dosos
Xati5rc active
15 J y\\ s
30 JAS
g m . a . / h a
'
74
75
76
74
75
76
I_-.-.
C*E. Trifluralino
900 p>
2,3
5
2,6
1,2
5
2,3
--
-- .- ---
Dinitramino
400
4,ç
2,6
-
2,6
2,3
-
600
Il,
3
-
2,6
2,6
-
a00
i$ ,c
3
4
3,0
4
3
1 200
4
-
-
333
1 500
3,h
-
-
3,3
P , 1.i .
750
- -
-3 ?' y; 2,6
l,6
1,o
3,3
3,3
Orysaline
1 000
,,o
4,6
2,l
2,0
5,0
3,6
1 500
1,G
4,6
2,3
3,0
6,0
4
750
2,0 2 I
1,6
1,2
2,C
2,3
Elutraline
1 000
1 , I: - $6
1
1,5
2,0
1,3
1 500
1,h
3,6
1
1,6
2,6
2,3
-
-
Trifluîolino
900
+
Atrozinc
-I- 125
7,3
!:,6
-
1,6
5,1
-
+
,?la
chlore
f 750
Dinitromino
400
+
Atrnxinc
f 125
3,6
5,3
-
2,0
2,u
-
.I_
Alnchlorc
+ 750
5.
1 000
4, u
%,6
1,3
2,0
2,3
2
Pcndim~thnlinc
1 500
2 76
2,6
1,3
1,5
1,3
1,3
2 000
3,!l
4
1,3
1,a
3,o
3
-
600
2 7;
4
1,5
2,3
Trifluralino
900
%,G
4
1
1,0
3,6
2
1 200
2,o
4,3
1
1,2
2
2,6
1 500
1,3
776
-
600
fk,j
-
2
Dinitraminc
800
3
1,3
-
2,6
2
G 4 ;.;
1 200
A,3
2,3
-
5
273
1 600
2,6
-
-
3,3
-.
'1 000
1 ,ü
l,6
3,3
0,6
1,G
2
' Varnolatu
y$
1 500
1 ,5
2
5
1,o
1,6
3,6
G 1 0
2 000
2,O
i;
5,3
1,2
2
5
( ::- ) : Témoin dc référence aambey
JdlS ,: Jour AprBs
Semis
TABLEAU No ? : Herbicides de présemis à Elamboy,
notes moyennes d'efficacit8
(CE81
70
3.2.
Essais de sélectivité
TABLESU FIo 3
: Essais do s0lectivit8 à 8amSoy
Harbicidas
Doses en
îdbro do pieds levas
Poids gousse on
g m.a./ha
kg/ha parcelle
,Snriics
19743"
‘1375
1976
1974
1975
1976
900
172
222
134 .
5,4
6,4
8,4
Triflurûlinc
1 800
215
247
193
590
792
670
3 600
121
-
5,7
-
-
1 200
236
2 47
201
594
7,2
793
AmBtryna
2 400
196
Z/ig
î97
522
5,4
7,5
PronGtrync
3 600
208
252
200
524
475
7 76
2 000
201
5,0
-
-
DipropGtryno
4 000
198
-
' -
5,0
-
-
6 000
212
-
5,5
-
-
400
232
-
6,5
-
800
227
197
6,7
7,7
Dinitïcminc
1 200
2 2 '7
198
6,3
-
1 600
7,3
2 400
191
7,2
1 000
22?
1 PO
6,?
7 /
Pandi&thaline
2 000
227
190
-
6,4
7;;
3 000
2 2 :!
192
6,2
6,!c
-
-
1 000
:95
-
777
Oryznlinc
2 000
185
.-
.s , i;
3 000
1 F$3
721
Tumoins
1 84
723
194
570
6,7
7,7
z En 1974, l'essai 3
Gté atteint par
une maladie CI virus
(le "cLump8) et les
rbsultats ne se rapportent
qu'à daux rép6titions
au liou
de six.
71
TABLEAU No 4
: Essais do sélectivité CI i+ioro
Poids gousse t3n
tiorbicidcs
Doses on
Nbre do pieds lovés
kg/ha parcelle
g m.a./ha
i\\nnGcs
1974
1975
1976
1974
1975
1976
600
279
*
-
7,0
-
-
900
274
202
247
770
7,0
9,2
TriÎluralina
1 800
270
274
264
7,4
6,8
3 , 4
2 700
245
267
6,3
9,4
1 200
278
289
274
798
7,4
7,4
Amf3tryno
1 800
265
-
7,4
-
-
î Prom&trync
2 400
234”
305
268
692
7,0
9,4
3 000
285
215f
-
G,O
8,fc
4 000
273
-
7,7
-
-
DipropCtryne
8 000
1 3 1 0 -2
_
391
16 000
1 ?c -2
_
0,2
-
-
4ao
PCG
6,7
-
800
292
277
-
771
0 / ii '
,
Dinitrnmine
1 200
275
7,3
-
1 600
275
L
9,5
2 400
269
-
9,5
1' 000
236
281
-
4,8
PondinGthelino
2 000
203
274
-
",p
791
9,o
3 000
270
268
6,4
8,')
Témoins
277
2i,7
282
6,3
6,7
9,3
- - C I - -
L
.-..c
-a
Pondant ces 3 campagnes, malgré les dosos 6lovties d'hcrbicidc, aucun
phénomCznc
do phytotoxicitu
n'a Gtc observé ûvcz 10s dinitroanilinos test&os,
CO qui indique uno grande marge do srScurit6 d'utilisation pour ces hcrbicidos.
On a observé à Îdioro, B la lev60,
avuc amétryno-prométryno uno phyto-
.
xicito faiblo en 1974 à la doso do 2 400 g m.~./h~, (différence significativu
& 5 y- sur 10s piods lev6s). De plus à la doso do 3 600 g m.a,/ha amBtryno-
promdtryna semble avoir un effet dépressif sur la v6gCtation de l'arachide
(diffaronce significative sur lc poids des fanos !t!ioro 76) bien qu'il n'y ait
pas de difforonce significative sur les rondonents,
La diprop6tryne a db 8tre abandonnco on raison d'une très forto phyto-
toxicit6 sur arachide (Nioro 74).
-
$ Diffé~enco significative à 0,'05
*3 Différence significative à 0,Ol
72
3.3.
Essais de rentabilité
3.3.1.
Bamboy 1975
TABLEi\\U fJo 5
: Essais de rentabilito - Sanboy 1975
Traitement ot mode d'incor-
Pieds lcv6.s
Zondt kg/ha
Rendt fane
I
poration
goussos
kha
Triflurûlino - hilnr
274
2‘407
2 057
.
Trifluralinu
patte d'oie 4 cm
284
2 511
2 691
-A
Trifluralinc patte
d*oio 6 cm
272
2 283
2 823
Témoin dosharbé
2 7 6
2 283
2 495
-
Trifluralino polyculteur
278
2 SI4
2 574
Trifluralinc
non incorporé
282
2 451
2 585
-m
TCmoin non déshorbd
276
4 3 5
813
Il n*y a pas
de différcnco significotivo ontro les prcmiors traite-
monts (5 répetitions)
ni sur
1~s pieds ni sur les rendements, Il ost à noter
que la trifl!Jrûlinc non incorporea a
une efficacité semblable B ce110 incor-
pordc.
PhénomGnc en contradiction avec cc
qui Stait connu.
;? l'analyse des conditions motéorologiqucs
de l'essai, il apparaft
que les traitements ont été effectues par temps nuageux sans solcil entre
0 tl et 9h 45.
Il se pourrait
quo la triflurûlino se soit
fixéo sans incorpora-
tion. Cot:e hypoth&se serait SI rapprocher
du fait
que l'on a ronorçu6 de moil-
lours resultots en grandes parcelles
avec l'application do la trifluralinc lo
nuit.
73
3.3.2. Bambey 1976
TABLEAU I\\l0 6 : Essais de rantabilite - Bamboy 1976
Pieds levés
Rcndt gousses
Rondt fane
Traitornonts
l<g/ha
kv'ha
Trifluralinc non incorpo-
r6e (J)
Trifluralino
non incorpo-
206
1 C69
2 453
-péc (:J)
Trifluralinc !-liler (3)
205
1 B69
2 423
Trifluralinc polyculteur (N)
207
1 905
2 317
Trifluralinc polycultour (J)
2 04
1 971
I 2 477
---,
: Tbmoin deshorbe
203
1 733
2 363
--
-a-
Témoin non dosharbb
211
222
45 0
-
- - - -
DISCUSSIûi!-
Sur des parcelles troitecs 21 la triflurolino lc premier binage a été
rokard6 rie 3
semaines par rapport au premier Sixage
du tbmoin dQshorb6. filors,
1 cs parcelles
"témoins désherbés" avoient lo
n0:no poids d'adventices que les
parcelles
"rien incorporées"
mai5 112s porcellos ~'incorporéos" avaient 40 7:
d'adventices en moins. Cotte différence
de poids d'adventices SO repcrcuto
suï les temps do deshcrbago.
Il n'y a pas de différence
significative ni sur les piods lcv&s ni
sur
les rondomcnts en gousses et on fanes. Toukofois lo meilleur
rendcmcnt a
&t& obtenu par la trifluraline incorporec eu polycultcur do jour.
Cos trois anneos d'essais ont permis do proposer à la vulgarisation
plusieurs
matiGres actives susceptibles d'assurer
un deshorbago correct
do
l'orachido pendant 30 jours, ceci pour les vnriotés érigées, 10s plus cultiveos.
- Herbicides
de p
-IL
résemis incorpores
on sec-
. Groupe des Dinitronnilines
L'nbscnco do phytotoxicit& sur arachide et leur grande marge de sdcu-
rit0
en font des traitements sors.
La triflurnlino, dinitraminc, pcndimetholine,
oryzalinc prosentent
une bonne cfficocité B 1'6gard
des graminées mais no con-
trBlcnt
pas les cypQrac&es
ni quelques dicotylGdones toiles que Hibiscus,
Borroria., Alysicarpus,
Sesbania. L'adjonction d'atrazino
et d'alachlorc à la
dinitramine et à la trifluraline permot de freiner
le developpcment do ces
espèces r6sistantes.
74
La trifluralinc, la dinitramine, la pondinéthaline photoscnsiblcs
nécessitent une incorporation après 10 traitement (un passage simple de horso
ou un passage croisé
avec des dents pattes d'oie) l'oryzaline presontc l'avan-
toge de ne pas t?tro incorpor&e
si uno pluie survicnt
dans 10s 1'2 jours après
10 trnitomcnt. La butralino
à Bamboy semble moins efficace que la trifluraline.
La trifluralino (900 g m.a./ha) oct 10 tomoin
do rdfërcncc pour 10s
sols 'lDior" et est avec la dinitraminc
(800 g m.a./hn) et la pcndiméthalino
outcriseo
dans toutes les r0gions arjchidièros ot pour
toutes les varietés à
i
port erigé
(1 000 g m.a./ha).
3
. Vcrnolate
Bonne efficacite sur les graminées
et la plupart des dicotylédones.
Les C..e>zz, Cypcrus, Borrcria,
Cassin sont bien contrôlees. La formulation
granulds G ICI à 2 '000 g semble prometteuse.. Cet horbicidc est encore au
stade
de lloxporirrwntation multilocalc.
- Herbicides
de postsumis
-
-
. Xélange Amétryno + promGtryn0
A 1 200 g m.a./ha, bon contrBlo
dos graminecs et
de la plupart
dos
dicotyleùoncs mais les Hibiscus ot Commelina sont résistants, Il est intercssant
molgre sa faible marge de sscurité.
En effet, sur sols "Dior",
ce mélange prosente parfois
des phonomh-
ncs cic phytotoxicitd
à 13 levée d'où son utilisation rostrointo
dans les sols
sabla-argileux
mais est autorise dans toutc la region du Sinc Saloum pour les
utilisatours agréés
(sociétés de d~voloppcment).
. Ticlange
Dinoscb + naptalam
Bonne efficacité sur las dicotylodcnus ot la plupart
des graminées.
Los Hibiscus et Commclina sont bien
- . - .
contrBlr2s.
Son application
doit avoir
lieu
justo avant la lcv~c do l'arachide ("cracking-tirna" : 5-7 JAS). Cette associa-
tion a eu la meilleuro efficacit6 en 1976. Son utilisation ost oncoro au stade
de l'oxporimentation
multilocalc.
.
Toutus ces matières actives
qui sont au stade de la vulgarisation ont
fait l'objet d*oxpGrimuntations pour rechercher les meilleures
formulations ap-
.i
plicablos on milieu paysan (DEUSE, HERNANDEZ, lY70).
Des programmes de rochcrchcs SC poursuivront sur 10 vornolato, l'ory-
zalino
et lo dinoseb-naptalam. Enfin pour compl6tor le gamme
des traitements
herbicides de l'arachide, il reste à trouvur dos herbicides
de postscmis, post-
lovéo de l'arachide.
REFERENCCS BIBLIOGRRPHIQUES
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1974 - Essais
de dtishorbago chimique
de l'arachide au SBnégal
2hme symposium COLUIW sur le déshcrbago
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DEUSE J., RERNANDEZ S. - Rapports
de synth&se do malhcrbelogio
1974-1975-1976
Documents roneo -
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HERNANDE.2 S. - Rapports analytiquos do malhorbologia 1974-l
975-l 976
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- Las mauvaises horbcs et 10 dijshorbaqc
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1976 IBADAM Nigeria.
DEUSE J., HERNANDEZ S., 1978 - Essai de diff8rontas formulations pour le désher-
beqo
des cultures tropicales - Dakar, 17-23 septembre 1978.
Pendant les campagnes 1974-1975-1376 sur 32 herbicides
Etudiés sur
arachide au
SénGgal, 4
ont Bt6
retanus pour Otro vulqori.sGs on milieu paysan,
Il s'agit de 3 dinitroanilines (trifluralinc,
dinitramino, pondiméthaline)
appliquaos on préscmis
cn sec et incorpordcs et
dlunc association de triazincs
(nmdtryno-prometrync) appliqueo
sur sol humide en postsomis, pr6lovéc
do l'are-
chida et dos adventices.
,
Los premières sont autoris6as
un vulgarisation dans toutes les ré-
qions et sur toutes les varibtés à port 6rigE.
L'association de triazinos
n'est
autorisdti que dans le Sine-Saloum et par les utilisateurs agréés.
En milieu paysan, un d8but do vulgarisation de ces 4 herbicides e
Gt6 possible grâce
aux traitements à tr8s bas volume
(ULV à 10-11 l/ha.
76
Troisiemo Symposium COLUMA sur le
Désherbage des Cultures Tropicales
Dakar (Sénégal), 17 - 21 scPtcmbrc 1978
ESSAI DE DIFFERENTES FORFlULATIONS POUR LE DESHERBAGE
DE L'ARACHIDE AU SENEGAL
par J.P.L.
DEUSE,
Service
de Phytopharmacic
Centre de Rechorchcs
GERDAT-I;:AT
34032 ?lONTPELLIER CEDEX FR?,llCi
S. HERNAMDEZ
Division de Malhorbologic
ISRA - Bamboy Sanégal
1 - INTKIDUCTION
-.
ùopuis 1965 dcç recherches sur le
dbshdrbage chimique do l>nrachidc
ont étb r8alisécs par
l'Institut de Rochcrchos Agronomiques
Tropicales et par
l'Institut do Eocherchcs
des Huiles et Oléaginaux (IRHO) au Centre
National do
la Recherches
Agronomique de Bambey (Sénegal) ot à Partir
do 1973 par
l'Institut
S6n6galai.s de Recherches Agricoles
(ISRA). 3Gs 1972 13 Rcchcrche mettait B 1~
disposition des Services
de vulgarisation et dos
Sociutés Régionales de Dbvo-
loppomcnt plusieurs formules d'herbicides
susceptibles d'assurar
un desherbage
correct
pondant 30 jours,
Avac l'aido dos sociUt.es distributrices do ces hor-
bicides
Plusieurs Socibtés de Developpemcnt (SWEV?,, Unites Expérimentales) cn-
trcprircnt dès 1973 la vulgarisation d'hcrbiciclos
pour le désherbage
chimique
do ltarachide.
Les surfaces traitbes pass&rent de 100 ha
en 1973, à 5 000 he on
1974 et 0 4 000 ha en 1975.
iiu départ on 1973 les traitements
etaient du type classique : utili-
sation de pulverisatcurs à dos b pression entrctonu~
(Technoma, Bcrthoux) et
quûntito d'eau ?i l'hectare important0 (180 1 ou /:30 2.).
TrCs rapidement
des freins
à la vulgarisation dc cette tochniquo
apparurent :
- disponibilité faible en eau sur-tout
on debut
de saison des pluios
(nappe phr63tiquc au niveau bas)
seau
j
s
- coclt élcve du matgriel
d'application (pulvérisateur,
buso,
? ? ? ? ? ? ? ? ?
- entrotion
co0toux et difficile des Pulvorisnteurs.
?
Problèmos se retrouvant d'ûilleurs
au niveau dos
zones semi-arides tropicales
et de 13 petito Paysannerie en ,gr5r&rel.
La
Rcchorchc entrepris alors un euveau
programmo do rccherchos ayant pour
but de r0soudre ces problèmes apparus
d&s
1973, dobut do la vulgarisation des herbicides.
2 - (IIIETHODES EXPERIMENTALES ET MATERIEL UTILISE
La Rochcrcho imagina un nouveau tyPo d'essai dit.do '?ormulation"
qui s'intfigr3i.t
dans 3.0 sch6mn d1exp6rimunt3tion (graphique ND 1) de la Commis-
sion dos Essais Biologiques de la SociBté Françeiso dc Phyti.3tri.e et do Phyto-
pharmacie. Cos essais poursuivis en 1974,
1975 ot 1376 devaient pcrmottrc de
tester on "vraie grandeur " divarses formulations d'herbicides devant répondre
3ux critbros
de choix suivants :
- application 3vr3c
le moins d'eau possible
- appareil d'epandagc simple, peu cc&oux, fiable et prjcis.
77
Deux formulations furent retenues :
- granulGs
- concontres autosuspensjblcs (flowable),
applicable avec des appa-
reil de pulvérisation c1 débit reduit (lG-15 f/ha). Technique plus
communément appel60 application K;V (Ultra
bas volume).
- Conditions géndralos des essais :
- Los essais sont implantcZs sur des grandes parcelles de 2 500m2
sans rZzpétiti.on, noyscs
dans des parcelJ.es
de grande culture d'arachides de la
a
ferme
du Contre
National do la Rochcrcho Agronomique do
Elamboy et
de la Station
de Rechorchos
de Nioro (Région du Sino-Saloum -
bassin arachidien).
- Les conditions de culture do l'arachide
sont identiques à
colles des f crmcs
agronomiques,
- L'application des herbicides s'est faite avec les appareils
drepandago suivants :
-
melange amétryne-prométryna
: appareil HANDY-ULV (firme
:.:ICRON SPfWYER).
- melangc dinoseb-naptalam : )
pcndiméthalinc
\\ oppar'eil
HEREI-ULV
amétrync-prométrync
5 (firme MICRON SPRAYER)
trifluralino
:
Ces
deux appareils
d'application s'utilisent à
une vitesse
de marche
d'avancement do 1 metre/scconde avec une
largouz drapplication do 1,20 rn.
- !ierbicides et formulations tas-tues (7)
1974
Gfluralino
C.E. 480 g/l : 960 g m.a./ha
2 1 p.c + 9 1 oau
Trifluralino G 5 5 : 600 - 390 -
1 200 g m.a,/ha
1975
Triflurolinc
C.E. !r&O g/l : 965 g m.o./hn
mélange dinoseb + naptalam C.C.
: 12 1 p.c,/ho
1976
Trifluraline
C.E. 480 g/l : 3613 g rn.a./ha
Trifluralinc G 1 '$ : 1 000 g rn.a./ha
Pendimethalino
C.E. 330 g/l : 1 000 g m.a./ha
Pendiméthaline
G 3 $ : 1 2130 CJ m.a./ha
Amétrync-promotryne F.W. 500 g/l : 1 200 m.a./ha
Les granules sont épandus do façon homogène on diluant ceux-ci dans
du sable pour atteindre 100 kg/ha,
dose de matibro inerte permettant un Qpondo-
go manuel homogène (référence aux applications
manuelles d'engrais).
(11
C.E.
: Concontré
émulsionnable ; G : granulss ; P.C. : produit commercial
F.X. : Concontré autosusponsiblo.
3 ,- RESULTflTS
-
-
78
Niora 1974
1’
1
1
1
!
1 Horbicidcs
1
Traitornent
!Doses g m.a./heIf:ondomc?nts
f
!
I
!
Ikg/ha gousses !
I
!
!
1
!
! Trifluralinc
1
Ll B v
!
930
! 2 2 23
!
! -------!
!
!
!
!
!
600
I
2 448
!
! Trifluraline
!
GranuliZs 5 $j
900
! 2
540
!
1
!
!
1 200
! 2
cou
!
1
I
!
1
!
- - - - -
Commontaircs :
-.
Bien quo L'essai ne comporta pas de répd tition on note la supériori té
des grnnulés sur la pulv8risation U.B.V.
B a m b e y 197Ç
!-
1
I
I
!
! Hcrbicidos
TroitGment
~Dosus g m.a./hy Rcndomonts
!
I
!
!
I
I kg/ha gousses!
-
-
!
!
!------
! --'-
! Trifluralinc ,
u 0 v
!
900
!
2 124
!
!
i
!
1
!
! Dinoscb-napta?
UBV
!
4 050
1
1 737
!
1 lam
.
!
!
!
!
!
!
!
1
!
Tri f luralinc
200 l/ha
900
!
r
!
!
1 790
!
!
!
!
I
!
-
-
Commcntairos :
.----*
iln noto la supCriorit6 dc l'application U.B.V. sur 13. pulv6risûtion clas-
siquc pour la trifluraline.
Bambcy-Mioro 1976
-em-
! - --'--
I
!
I
f
!
l Doso g
I
!
lRondt cn ,Rondt cn 1
Horbicidos
Traitomcnt
!
!
; m . a . / h a ,gaussos ;gousscs
!
!
1
!
;I<gl'ha
,kgjha
!
1
!
!
;iMmbcy
* i,lioro
! '.
!
I
1
!
!
!
!
---_II
I
I
!
!
!
!
! Trifluralinc
, U.B.V.
900 1
1 290
.
!
! 2 a51 . !
! Trifluralinc
1 G 1 $
!
1 000 1
1 540
!2741
!
I
!
I
!
!
!
! Pondimuthaline
! U.B.V.
!
1 000 i
1 540
12673
.
!
1 PendimBthaline
! G37;
!
1 200 1
'l 760
1 2 788 !
1
I
I
I
!
1 Rmétryno-prombtryni U.B.V.
I 200
I
1
1 200
,2173
I
I
I
I
1
!
!
Y
Commcntairas :
--I
Bambcy : Dans les bas-fonds avec le mélango ÛmCtrync-promOtryno une 16gBra
phytotoxité est apparue ainsi qu'un retard de végétation à la lovéu.
Los formulations granuléas de dinitroanilinos semblent avoir uno
mcilloure afficacita par rapport aux formulations U.B.V.
Nioro :
Aucurlo
phytotoxicito n'est apparu sur 10s traitomants. LOS formu-
1nt.i nns
A; ni+nme,-.Z If --- --I ---~
_-'
.I .
_
79
Sur baso de ces essais de formulations la Rochorcho a recommandé
plusieurs herbicides pour le d8shorbago chimique de l'arachide recapitulés dans
les tablooux suivants :
Tableau : iJ" 1 - Récapitulatif des traitements herbicides recommandés en U.~.
sur arachide
1
1
!
!
I
I
Herbicides
t
Applications
I
! Zone
1
I
I
l
! Produit iMati8re
I
I
I
!
!
[P.C. [Eau
!Bouillie ; Appareil; ause !
.
1
! Commcrcial!activa ot ,l/ha !l/ha !l/ho
I
!
!
I
I
, cencentra- ;
!
!
!
1
!
I
!
[tien
I
I
!
!
!
1
I
-1
I
1 ---!-----
[Contra iiord
!
!
!
!
!
I
I
!
! Tr6flanR
!
!
;Triflurû
' - ! !
2 , 7 !
11
1
.
! HERE1
[Bleu
l
I
, Elance
.
,line
I
I
!
!
I
!
$E 480 g/l !
!
I
I
[Sine-Saloun !
!
I
I
I
!
I
1
- !
!
-..
!
!
I StompTT-
![Pcndimétha-i
3. ,
s
!
11
! HERRI
[Bleu
!
! Cyanamid
[line CE
!
i
!
!
!
!
1330 41 !
!
!
!
!
!
!
I
I
!
!
!
!
[Cûsamanco
!
I
!
!
!
1
1
1
2
1
1
!
2.2 Oriontal !
,
I
-i
I
1
l
I.s.-.C .----
-II-*.-.---*
!
!
I-
R 1
!
!
!
!
1 Sine-Saloum , Gesatcn
[Ametryno- ! 2,41 7,2f
99,G
, HANDY [Jaune !
i F W
!
[Prometryno
!
;
!
i
!
!
! Ciba
I
[FN 500
!
i
!
!
!
!
1
1 GWy
!
!
!
!
!
!
1
!
!
!
!
!
!
!
!
I
Tableau : liO 2 - Recapitulatif des herbicides rlronules recommandes sur arachide
-CI
I
!
Herbicides
!
!
Applications
l
I
!
Zono
!
!
1
!
i
[Toutes rGgions[
!
kg/hn
1 Sûblc
!Quantité totale !
Idu SCnbgal !
f
! kw'h~
;Epandue kg/ha ,.
I
!
1
1
I
I
Iflatitiro active!-FJsm~morcial !
.!
! - a - -
!
I
!
Trdflan ' 5
!
24
I
7 6
I
IOU
!
! Trifluraline ! Elance
!
I
!
I
!GS$
I
1
I
1
!
!
!
R
I
I
I
!
! Pcndimothali-!
Stomp
1
4 5
I
5 5
I
100
I
! ne G 3 ;3
! Cyanamid
I
1
I
l
I
I
!
I
!
I
80
REFERENCES BIDLIOGRAPHIQUE
DEUSE, 3. 1974 - Essai de désherbage chimique de l'arachide au Sénegal.
2émo Symposium COLUMA sur le
desherbage des cultures tropica-
les
- Montpellier 5-6 septembre
1974.
DEUSE, 3. HERNANDEZ, S. Rapports
do synthhse do nnlhorbologie
1974-1975-1976.
Documents ranci-0.
ISRA CNRA
do Dambcy Sénegal.
DEUSE, 3. HERMNDEZ, S. Rapports analytiques do malhorbologio 1974-1975-1376.
Documents rondo. ISRA CMRA
de Bombcy SQn6gal.
HERiJANDEZ, S. 1978 - Les mauvaises herbes et 10 desherbage
des cultures au
Sonégal de Malhorbologie
IITA 2-7 Juillet
1978 Ibadan - Nigeria,
RESUME
..-
Depuis 1973 on assiste au Sdnégal a un0 utilisation croissante
en
milieu paysan d'herbicides pour le désherbage do l'arachide. On est ainsi passb
de 100 ha traités à 9 000 ha en 1975. Cette progrossion très rapide
de la vul-
garisation
des herbicides on
milieu paysan n*a pu se realiser
que grdce à
un
important offort de recherches
dans le domaino do l'application dos hcrbicidcs
on milieu paysan. A cet effet des ossnis de "formulation
herbicide" ont 6té mis
on place on 1974, 1975 et
1976. Ceux-ci ont permis de dBfinir les doses d'uti-
lisation dlhorbicides pour l'arachide trifluraline,
pcndiméthalinc, dinitramino,
melange ametryne-prom&tryno,
Sincc 1973 herbicides havo
boon moro
and more used by
the farmcrs in
Soncgal to control groundnut
weed ; 100 ha woadod nt the boginning and scvcral
thousands in 1975. This higiïly rapid developmoi-lt oï herbicide USI!
by the far-
mors usas possible only because important resoarch work has
bccn carriod
out in
thc ficld of herbicide application on the Parms.
For this purposc, herbicide
formulation triais wcrc cstablishcd
in 1974, 1375 and 1976.
From their rcsults it
was possible to
dofino thc herbicide
dosago to
be uscd for groundnut (trifluraline,
pcndimethaline, dinitramine, amotryne-
promctrync mixture).
Traisioma Symposium sur le Désherbage des Cultures
Tropicalas - Dakûr 17 - 21 saptombrc 1376
UTILISATION DES HERBICIDES AU SE>fEGAL :
PRIXIPALES CONTRA~~~TES ET PO~SISILITES D~IY~TR~DUCTIUN EN mLm PAYS~~~
PAR Pi. FALL", S. HERkANDEWS, K. PIROTiC*; G. POCTHIEl:x-C, E. TCHAKERIAN*"
:t Ingenicur do rocharchc ISRA CTJRN Bambay - S6n%gal
+x. Ingeniaurs do recherches
IRAT d6tachds $I 1'ISRA CNAA do
Bambsy - Sen&gal
T
- INTRCDUCTION
-
-
-
w
flprùs l'eau,
les adventices sont lc principal
factaur iimitsnt des
.culturcs
pluviales. Elles poussent, des les promicros
pluies awcc une croissnnco
trcs ropido
at leur
nuisibilité est croissante avec la grodient
Nord-Sud dos
pluies. Elles entrent
an compétition avec les cul-turcs pour leur
alimentation
hydriquc, minerale,
bnargétiquo et sont la source do longs travaux.
Pour toutcs les cultures
pluviales, Ia prcmiére
façon culturalo,
qui
comprend le sarclago, doit intcrvcnir dans les 10 a
15 jours après le semis ;
la dcuxi!:ma 15 jours après 10 promicr,
las autres Stan-t cffcctuBs à lc demande.
La prcmicr mois
de culturcsavoc lus semis, demariage du mil et du
sorgho,
binages, sarclages,
constitua un w6ritabI.e
goulot d* étranglement Four
l'utilisation de la
main d'aouvrc.
La déshorbago
chimique pcrmot do rc-tarder la premier sarclago dc 3 8 LL
samcincs aprGs
la semis. Nous allons voir
quallcs sont ltis principalos con-
traintes
et 10s possibilités d'introduction dos hcrbicidcs en milieu paysan.
II - SITUATIûi,i DE LA LUTTE CONTRE LES ADVENTICES Y\\Li SEf:EGAL
TOIJ~ d'abord qucllos sont 1~s principales adventices ?
21 - &cg_ion du Flauwc-s6ngqal
Les principnlcs advonticcs
sont des qramin5as (Echinochlon colana ct
pyramida*-,
Ischacmum
-3e
ruqo
sum, Oryza bartllii- ou riz rougo,Dryza longistaminata
au riz
rhizomsqualqucs cypGrac&os (Cypcrus difformis
I -,.+P)
C. tria f& csculcn~
- s-J
H6liocharia~ _sez Scirpus
.<--
maritimus)
et quelquaa dicotyledones (Acschynomena indi-
-.- .---
cyy Sosbania sesban).
-c- -1_1
.
22 - fiaqian Centre
Los graminées sont les
principalos ndvonticcs (Diqitûriû
valutinn,
&yloctonium
I-I acqyptium,
Brachiaria lata et ;amasa,
Cenchrus
^-
una commalinacéc (Commelina forskalnei)
et qualquas dicotyl6da
Elorroria- stachideo;
Sasbania pachycorpa-).
23 - Casamnncc-
-.
Las adventices les plus nuisibles sont cncoro
des gramincos (Brachiaria
lata, DacQlactonium
ss-, Dinitaria c, Elousina indica
- --.
Paspalum
-w --y
orbicularo),
des cyperacuas
(Cyp orus osculontus ot rotundus-, rimbristylis oxillis,
Kyllinqa
squûmulata)
ot quelques dicotylédones (Crotalcria retusa, Hibiscus aspcr).
24 . JCneqal oriental
La flore
adventice est mal connue par
manqua de prospactian dons cette
rbgian dsacces
difficile oendnnt. 1 CI QD+ Ann An- -1 II:--
02
LOS graminées sont les plus difficiles h combattre car 0110s ont un
cycle trhs court et sont trùs envahissantes. DC plus après un sarclage, si une
pluie arrivu
dans 10s 48 heures,
elles repoussent grftce à leurs racines
advcn-
ticos et l'effet du sarclage est perdu. Los Comnclin~ ovoc leurs tigos
traçantes
- -
sont capables de coloniser plusieurs mètres carres
et elles peuvent repousser
ei'uno pluie survient 0 jours apres le sarclage,
Il faut absolument retirer
des
champs, nprcs le sarclage, les graminoes
et les Comnelinû si on ne veut pas
perdre l'effet
du sarclage.
25 - jiethodc do lutte
Il on existe trois : désherbage
manuel, mecnniquo et chimique.
Doshorbaqa
manuel
C'est la méthode la plus rapanduc bien quo trùs pdnible et tr8s
exigeante en main d'oeuvre. Un déshorbago
manuel d'un hectare damande de 100
à 300 heuzes pour
l'arachide, lc prcmiar binaqc 130 à 120 heures, pour le riz
pluvial 250 à 300 heures.
En Casamancc où la compétition cntro ndvanticcs et cultures est
plus
ûigu8,
on assiste m@mc à l'abandon des champs d'arachide
et de riz
pluvial qui
n'ont pu Otre sarcl&s
pendant le premier mois do culture,
En riz irrigu6 sur
le fleuve Senegal, un paysan
tout seul n'arrive pas
B contrdlar
mnnucll~cmcnt 10 dusherbage d'un hectare.
D&sharbaqe macanique
. ..-
-
Lo dusherbage
mucnnique (sarcla-binage),
s'il Gcrmct
un d8shcrbage
rapide dos intcrligncs
des cultures, ne supprime pas l'entretien
manuel sur la
ligne. Il nCcnssitc
un moyen de traction
animal, la motorisation no fûisant
qu'un timide dLmarrag0
au SGn6gal.
En culture
pluviale, il faut ccmptcr 2 à 3
sarcla-binages par culture. Pour 10 riz irrigu2 senU
en ligne, 3 à 4 dcsherbagcs
mbcaniqucs à la
houu apr:>s
un assSchcmcnt dk 13 riziurc sont nocessaires.
Tableau 1
- -
: i,;attiriel existant pour
le desherbage mc:canique des cultures
pluviales
---_II
!
!
!Traction IUsnge
ILnr2cur !
ElGments
-!
!Lquipoment! Outil (+$)
!Possible !essentielIdc travail!
adaptables
!
I
I
!
r
lcn m8tro !
!
w... I
!
I
!
!
I-
I
1
!
, !iOUO
!Asine
,Sûrclo- [ ù,f:LS-O,GO!Corps de charrue 3 à 4 ,
, LEi;ER
;occidcntalc !equine
;binage
I
.
.
,dcnts de binagc
.
!
- ..-IP
1
IÏGG
!fisïno - ! S a r c l a - I
U,GO
!Soulavuuso 3-4 dents
I
1
ISino
!
-.---
fuquine
Ibinaqe
1
I
-
l
-
!Charrue
-
butteusc
1
I
!
!
I
!
, t-i - uo
!
!
!
!
Charrue, buttcusc sou-
ISina
,Elovine
!
~Polyvolsn~O,60-O,9O~leveuse
4-5 dents
!Grec0
!
I NOYEN
i
i
.
r
!
!
1
IArarû
!Bovine
!Polyv~lenti~
]Dents do canadien
1
!
l
!
!travail 1
O,YO
!butteur-charrue, soule- !
I
I
!
Idu sol !-
!jûqe
1
r
I Jriana
!Bovine
!PolyvalontJ
!Dents corps buttcur-
!
!
I
!
Itravûil
!0,30 àl,5dcharrue souleveusc
!
1
l
!
!LOURD
Idu sol
1
!
I
m.-v_1
IPolycultsur !Bovine
IPolyvalont!
!3 somoirs
- 10 dents
!
1
Iù grand ron-!
!travail !
Icorps da charrue - 2 sou-l
!
ldemcnt
!
!du s o l .
lO9 00 a 2,1q leveuses - plateau
!
1
!
I
!Charrette.
!
fabrique par la Sociot6
lndustriolle Séndoalaise de C.nnRtrlln~inn
L1équipamant legor se dbvelappe plus vitc que lf6quipemant lourd,
malgré
lc co0t de la traction, L'Equipement lourd SC vulgarise
lentement et son
doveloppomont est li0 à celui de la traction bovino,
Ccttc mocanisation des travaux, avec 1'6quipement lourd, entrafne
uno diminution des temps de travaux, mais en contre
partie, l'acquisition d*unc
paire
de booufs et de ca materiel necessite un gros investissement pour le
paysan.
Le doshorbaqo chimique
Le premier facteur
limitant a et6 la trop grande
quantite d'eau
Mcossairo pour traiter un hectare avec le pulv5risatcur
à dos classique (200 à
400 l/ha). L'apparition
des traitements UBV, Ultra
Bas Volume (à 10-11 l/he)
a permis le d6vcloppoment en milieu paysan des traitements herbicides sur
arachido‘e-t maïs. Sur riz irrigua,
10s traitomo;;ts
herbicides sont vulgarisds
sur le flouvc
Sonegal dcpuis plusieurs
années en pulvorisation classique au
tracteur. Sur mil et
sorgho, le doshorbage
chimique n'est guère
concevable, à
l'hourc
actuelle, vu les faibles
rapports de COS
cultures à l'hectare.
Sur 10
riz
pluvial, la vulgarisation
a commoncd.
Il demando une ter-toinc technicito
au paysan qu'il faut initier à
cette nouvollo mothodc culturule.
Les resultats
obtenus avec les herbicides per-
mottent de rotardor le premier sarclage
de 3 h 4 semaines et donc d*uconomiscr
1 à 2 sarclages
manuels (ou sarcla-binage) par culture.
Dans les
stations de recherche
do l'ISi?,"\\, les herbicides sont d'un
usage courant pour le dosherbage
dc lIarnchi.da, du maïs,
du riz et commcnco pour
celui du scrgho.
Depuis 1973 au CNZA de Bambey, 10s traitements herbicides
sont
utilisas avec SU~C~S pour le dosherbage des
champs consacras
à la production dos
somoncos do base d'arachide (35 à 40
ha).
4u niveau dus soci.etOs do dnvelopp omdnt
qui encadrant les paysans,
10s horbicidos commencent
à @trc
utilises. Pour
In campagne 1978, las surfaces
traitoes aux
herbicides ont dt6
de l'ordre do 3 OJO ha répartio cn : arachide
(700 ha), mnîs (1 400 ha), riz
pluvial (502 ha), coton (800 ha),
Nous allons voir maintenant quols sont 10s problèmes poses par l'in-
troduction
dos herbicides des zones sah6lionncs o-t soudano-guindennes.
III - ZO;:E SAMELIENNE
31 - Zono Centre Nord
du bassin arachidio-<
v
- [i?iliou physiquo
Il s'agit de la zono Sud Louga h Nord
Sine-Saloum, entièrement
comprises
dans la bande sahélienne.
Lo climat est
donc sec durant 6 51 9
mois de l'annoe ; la pluviomutrio
moyenne ost environ
500 mm/an.
Los sols sont à dominanco sableuse (Dior) pauvre
en argile ot
en
phosphoro.
Los principalos cultures
sont le
mil et l'arachide ;
les jachhres
tendent à disparaftre, et la progression des surfaces r&servBes aux cultures
diversos
SO fait lentement.
La sous-equipement des exploitations et le manquo de main-d'oeuvre
B certaines periodes du calendrier cultural sont 10s freins essentiels
d'un
systhmo oxtonsif bas6 sur la terra et 10 travail.
21
- Tochniquos cult~rol~s
et dbshorbaqc chimique
21/ - Techniques culturalus
La totalitS dos cultures ost sarcluo, Ii ressort
des etudcs faites
sur
la zone Thies -Diourbol les
considérations suivantes :
4 -
*
La culture du mil
w-w m-w.. ----e.v,-- --
Ella occupe en moyenne dans 10s axplcitations 37 à 38 $ des surfaces
i
et s'insère
dans des successions culturolcs sons jach3ro.
Dans 93 5 des cas,
elle
succhdo à
une orachido.
\\r
Le principal
goulot d*Ctrongloment se trouve au démariage ; opbrn-
tion qui occupe
une main-d'oeuvre importante
pondant un temps relativement
long.
Cotte oporation correspond le plus souvent au binngu do l'arachide et cntrainc
unc desorganisation totale
du travail. C'est pourquoi
elle est effectuée tar-
divement dans 35 :; des cas observes, on moyonno 10
20?mc jour après la prc-
miora
pluie utile, nussitBt apros la promior
binago at avant le d6shcrbogo
manuel.
On peut noter à propos
du calendrier
cultural, que les travaux
rndcanises, binages, sont effectués de plus on plus tardivcmcnt
des chefs dz
corru
aux femmes 2 cc qui confirme
l'utilisation prioritaire du matdriol par
10s premiers.
b/ - Arachide
----a----
L'arachide ost l'unique culture do ronto do la zone ; elle
peut
occuper
jusqu'à 57 ;.;
dos surfaces
cultivocs dans les exploitations. Cans 90 ;:
des cas, 0110 succcde au mil et vient de plus en
plus rarement aprtis jochère.
Cependant;
la succession de l'arachide en continu est prcsquc totalement bannio.
Le nombre
moyen de binages mdcaniqucs et dcshorbagos manuels tota-
lises est
du 4. Ces desherbages sont
dans llenscoUlo cffcctues apres le Zemo
binage.
Globalement, les rendements croissort avec le nombre d'cntrotions
mais il est à remarquer
quo les pnrcollos rccovont 10 plus
grand nombra d'entre-
tiens bonaficicnt en outre d'autres
conditions nm6lioroos, semis à bonne date,
I
dose d'engrais satisfaisante. .
22 - Dosherbage chimique
I
--...em.----.m--------
Des essais sur
champs paysans en 1975 nous ont permis de noter quo
les traitononts herbicides
pouvaient faire reportor le Ier sarclage 4 B 5 se-
mainos opros 10 semis,
avec 6galcmcnt en moyenne unc supériorité dons les ron-
domcnts dc 275 kgjho à Ndiamsil, 63 kg/ha à Got et 227 Layabé,
En 1976, les rendements dss temoins
etaiont de 1 400 kg/ha alors
que
les parcolles traitoos 3v0c herbicides
ont 1 650 kg/ha on moyenne (vario-
tion plusvalue do 100 û 350 kg). De plus, un gain do temps do sarclage de 15
& 20 joarnéos par hectare a ut6 constaté avec les parcelles trait0es avec la
penoxalino à. Ndiamsil.
En 1977, les essais de comportement en grandes parcelles se sont
montrés
tr8.s dbcevants. A cause de la sbcherossc, d'une part les parcolles her-
bicidees ont parti.cul.i&rement souffert, et 10s randomcnts sont très
mauvais par
rapport
au temoin,
pour
une raison
inconnue ; d'autre port, l'absence d'une
quantite importante
de mauvaises herbes nfa
pas permis d'observer
un transfert
dn fF-\\rni 1 nib n~~~,-x~~~ A- 1 I-I,-7-zL-LT
221 - U t i l i s a t i o n d e l a m a i n d ’ o e u v r e p a r h e c t a r e d ’ a r a c h i d e
--------------------1________1____1_____--------------
( e x p r i m é e e n h e u r e s d ’ a c t i f s . N o r m e s ISRA e n 19’77)
-----------------^--__I_____LI__________--------
!
1
!
!
I
!
!
ITraite-
! S e m i s
! Ier
, Zème
) Ier
, Total
I
ment ULV ,
I b i n a g e
; b i n a g e
1
.
1 désherb. ;
!
l
!
!
!
!
!-
!
I
P a r c e l l e
1
I
!
!
!
!
!
!
, avec hor- I
3
!
11
11
!
!
-
!
28
!
53
!
.
i bicide
I
!
!
!
!
!
!
I
!
I
Parcelle
I
!
f
!-
!
!
\\
\\.’
!
1
!
!
!
!
!
!
,sans her-1
-
11
1 4
1 7
42
I
!
!
I
!
84
!
I
bicide
!
!
!
!
!
!
!
!-
!
1
!
!
t Gain
-3
!
!
!
I
1
-
!
+3
!
+17
!
i-1 4
!
31
!
Galgré
l e s a l é a s c l i m a t i q u e s , l e decalage d a n s Les t r a v a u x
a i n s i
q u ’ u n g a i n d e t e m p s o n t Bté o b s e r v é s .
222 - Commentaires
- - - - - - - - - - - -
D a n s l e systeme d ’ e x p l o i t a t i o n a c t u e l d e l a z o n e , l a c o n t r a i n t e rnajeu-
re, lige ;: l a s a i s o n u t i l e t r è s r é d u i t e , û l a n a t u r e des productions et au taux
d * r2quipement, s e m b l e &tre l e t r a v a i l . C e f a c t e u r
a c e p e n d a n t u n e p r o d u c t i v i t é
très b a s s e , c a r tres
p e u v a l o r i s é p a r le p a y s a n .
L ’ i n t r o d u c t i o n d u d d s h e r b a g e
c h i m i q u e d o i t d o n c n o n s e u l e m e n t entraf-
ner
une Économie d e m a i n d ’ o e u v r e , m a i s a u s s i p r o v o q u e r
u n g a i n d e p r o d u c t i o n
p a r l e b i a i s d e l ’ i n t e n s i f i c a t i o n .
Lin coQt s u p p l é m e n t a i r e à l a c h a r g e
dr un poysan d é j à e n d e t t é e t a u
r e v e n u aleotoire, l ’ e f f i c a c i t é e n c o r e p e u é v i d e n t e d e l ’ h e r b i c i d e d a n s u n e z o n e
tres
p e u p l u v i e u s e e n c o u r a g e n t t r è s
p e u lrencadrcmerrt 2 m e n e r
u n e a c t i o n d ’ e n -
vergure.
32
- zone S u d d u b a s s i n a r a c h i d i e r
l/ -
îiilieu physique
- - - - M - - - - H - - - - -
L a z o n e p r é s e n t e l e s c a r a c t é r i s t i q u e s
s u i v a n t e s :
- pluviométrie annuelle moyennas egale à 800 mm
- d e n s i t é d e p o p u l a t i o n v o i s i n e o u inf8rieure
à 5 0 habitants/kmZ
- g r a n d e s p o s s i b i l i t é s d e d i v e r s i f i c a t i o n d e s c u l t u r e s ( m a f s ,
conton,
t a b a c ) e n p l u s d e s c u l t u r e s t r a d i t i o n n e l l e s ( a r a c h i d e ,
m i l , souna,
sorgho > ,
L e s y s t è m e a g r i c o l e t r a d i t i o n n e l p r é s e n t e :
- d e s c h a m p s d e c a s e , e n c u l t u r e c o n t i n u e m i l , pres d u c a r r é ;
- d e s c h a m p s i n t e r m é d i a i r e s
(“Tell diatti”) -en c u l t u r e
p e u o u
pae.intorrompue
a v e c
l ’ e n s e m b l e d e s c u l t u r e s o n a l t e r n a n c e , c u l t u r e
i n d u s -
t r i e l l e - corgale ;
- des champs de brousses, e n a l t e r n a n c e jachere-arachide, s o u -
v e n t s u r d o s s o l s p e u p r o f o n d s
o u d i f f i c i l e s ü t r a v a i l l e r .
Dans la zone considérée, en general, les sols sableux (Dior), argilo-
sableux (Dek-Dior) sont réservés
à la culture.
La structure des exploitations est semblable a celle des exploitations
du Cent re-Kcrd
; la main d'oeuvre est fournie en génr?ral par les membres du
c a r r é e t l e
"navétanisme", mais elle peut venir de
l'aide exterieure avec ou
sans
réciprocité,
elle peut aussi Qtre
fournis sous contrat ou par
simple rému-
nération.
2/ - Desherbaqe
chimique et productivite
de l’heure
de main d’oeuvre pour
une culture
7
*
;Au niveau d'une culture,
ltemploi de ltherbicide
permet de reculer la
date des prcmiéres interventions
manuelles et mocaniques. les diverses études
menées sur les
temps de travaux pour la culture
drun hectare .d’arachide, pour
le Sud du Sine-saloum, informent par
exemple qu'avec l'herbicide :
- le premier désherbage
manuel et le preziier sarcla-binage
peuvent
f?tre recul6s
jusqu'à 3-4 semaines aprùs le semis j
- une économie globale de l’ordre de 22 heures
de main d’oeuvre est
réalis&e pour les sarclages
manuels.
!-
!
1
I
*r
I
! Date
1 Opération culturale
(en heurc)/ha
1 cianQp herbicide;Avec h e r b i c i d e !
!
!
!--
!
1
!
!
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!
,I Ï T ,
MO
;
ATT ,
FIO
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!
! ---!
Epandage d'engrais
!
!
!
!
5
!
!
5
!
!
! p a s s a g e c r o i s é d e
!
15
!
30
!
15
!
30
1
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! canadien
!
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" -.--- I
!
-!
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!
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Semis
!Jour J
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!
5
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15
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5
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15
, Désherbage
!
chimique
!
!
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4
1
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a- ---. -.
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, Jour J + , Sarcla-binage
:;
12
!
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-!
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; rndcanique
!
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I
!70-15
1 s a r c l a g e
m a n u e l
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, yno
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- -
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I
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!Jour J -i- ! Sarcla-binage mécanique
!
6
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12
6
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12
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!20-25
, Sarclage
manuel
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goo
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I
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!
!
! -*
1--
.-- ---.--
I
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, Jour J + I Sarcla-binage
!
!
!
!
mécanique
I&!l2
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! ( s a r c l a g e
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-1
!
!
i
!-
!
I Soulevage
!
r12 , 24
.
!
l2
24
1
‘Fise en moyettes et
!
meules
!
I
!
!
60
t
! Cattage vannage
!
60
;
manuel
!
,150
;
!
150
!
!
i
!
!
. !
!
I
I-
1-
!
!
!
!
!
Total
50 h,
!
1
. 540 h !
44 h , 452 h ,
.
ATT : a t t e l a g e
i
MO
: main d'oeuvre
Four
1 ha dtarachide :
charges d’engrais
150 kg de 8-18-27 ?I 25 f CFA/kg = 3 750 f CFA
charges
de semences
130 kg
à 52 f CFA/kg = 6 750 f CFA
annuité matéricl/ha
(équipement ariana + 2 semoirs)
= 3 500 f
CFA
+ c h a r r e t t e p o u r G h a )
8 7
En supposant un même rendement de 2 000 kg/ha d'arachide & 41,5 f CFA
par kg et un cor% de 7 DO0 f CFA/ha pour llherbicide :
i<arge ne,tte/heuro de travail sans herbicide : 'i28f CFA differonco +gfCFT
Xarge
nette/heure de travail
avec herbicide : 137f CFA
Avec 2 000 kg/ha de rendement en arachide, si le coOt de l'herbicide/ha
depasse Il'.100 f CFA, et avec
un co0t de l'herbicide de 7 000 f CFA/ha si le
rendoment/ha de l'arachide descend
au-dessous de 1.380 kg, l'inégalité entre
les 2 marges
nettes s'inverse.
.\\
Pour
un rendement de 2 300 kg/ha et
un coOt de l'herbicide
de 7000fCFii/
.
ha
L;arge nette
do travail
sans hcrbicido : 151 f
CFA
[Gorge
différence = + 14fCFn
nette de travail avec herbicide : 165 f
CFA
31 - pesherbaqc
chimique et productivite qlobale du travail
Sous certaines conditions
de prix et de rendemont, la productivité
nette de l'heure
de moin d'oeuvre est
donc accrue avec l'herbicide. Deux romar-
ques s*imposcnt neanmoins :
- le rcvanu/ha
de la culture
ost diminué du coOt de l'herbicide
qui represonto uno charge assez
lourde rclotivemcnt aux autros charges ;
- l'économie de main d'oeuvre
prend place à un moment bion dé-
termine du calcndriar cultural ot
dans le cas
de l'arachide, avec
les hcrbici-
des actucllcmcnt disponibles, ces derniers no
dispcnsont pas de tous les entre-
tiens manuels.
Ce plus, le problème précédent de la productivité du travail au niveau
d'uno culture se pose différemment lorsqu'on
raisonne au niveau
du systemc de
culture
dans son ensemble.
Si l'on fait l'hypothése que la main d'oeuvre
était saturée avant
l'introduction
de l'herbicide, son utilisation libCra, durant 3 à 4 semaines
aprL:s lo semis
dc l'arachide,
une certaine
quantitS do travail qui
doit alors
8trn
employée aux activités les
plus rémunératrices (?), par exemple :
- la mise en culture d'une plus gronde superficie
-
des 'interventions
plus précocos sur les autres parcelles
(démariage des céréales, entretiens manuels divers.,.)
- la pratiquo
de techniques culturzlos
que la saturation
de
-
la main d'oeuvre
interdisait (préparation profonde des sols en humide...).
La baiese du rovenu/ha de la partie
horbicidoc peut alors 8tr.e plus
quo compansee par l'accroissemont du revenu obtenu sur 10 reste de l'exploita-
tion :
- par
l'extension des cultures
- par
l'intensification des tochniquos culturales et la progres-
sion des renda'ments.
Si, entre autre, los 88 heures
de main dloeuvre
disponibles gr-9cc au
ddsherbago
chimique d'un hectare d'arachide sont employées,
dans la mesure où
il
existe un potentiel de traction,
au labour
de debut de cycle d'un ha du mafs
ot
en faisant l'hypothèse
que le rendement du maSs passe alors de 2 500 kg à
3 200
kg, pour approximativement
la m0me quantito do travail,
nous obtenons :
1 - Notion de coOt d'opportunite d'un secteur do production (ici le travail?.
co0t de l'herbicide pour 1 ha d'arachide
= 7 000 f CFA
surplus monétaire pour 1 ha do maTs
700
kg à 37 f CFA/kg
~25 900
f CFA
soit
un surplus de
~18 900 f CFR
41 - Commentaires
Sans chercher à @tra
exhaustifs, nous noterons que :
- l'emploi
de l'herbicide, sous certaines
conditions de rcnde-
ments et de prix,
peut accroftra la productivitJ tic l'heure
de main d'oeuvre,
mais si 1~ capacite de travail
ainsi Qpargneo ~~'cst
pas affectbe 3 d'autres
activités,
il est probable que la productivit':
Globale de l'actif agricole
rbgressc ;
- contrairomunt
à la mdcanisation dont l'adoption rationnelle
peut réduire
les pointes'dc travail sur l'cnsemblo du cycle cultural
(chafnc
complète
: semoir-outil de çarclo-binage-soulev ouso) l'herbicide n'agit que
sur
une partie
du cycle (façons d'ontrotion) : son emploi inconsidéré peut dès
lors induire des goulots d'étranglement tres
importants a d'autres periodes
(dorniors dcsherbages dc l'arachide, récoltes... ) s'il ne vise qu'a l'accrois-
somcnt dos suporficics
cultivées ;
- il SC confirme
indispensable do raisonner l'herbicide en fonc-
tion de lionsemble des facteurs
productifs (matcricl, tractian, terre,
main-
d'oouvrc,
"imputs" achetés... ) qui entrent
en jou dans le système de produc-
tion afin d'aboutir A
un équilibre
optimal.
IV - ZU;dE SDUDANO-GUI;dEENNE :
En Cûsamancc, en zone soudnno-guindonno, dans le département
de Sédhiou
(;.lnniora II), la Hcchcrchc a introduit progrossivomant des herbicides à partir
de 1973 Four les cultures d'arachide, maïs et riz pluvial
dans un paysannat
qu'ollc suit depuis 1967 et pour lequel
les ndvonlicr:s sont un goulot d'etran-
glanent majeur en culture
continue.
4 ‘1
- Ililieu physique
11 - Sols : rouges forralitiqucs, en position do plateau, sur défri-
ch c ; la mise
en culture
a débuté en 1967 pour lospremiers champs et s'est
arr0té en 1970 pour les derniers.
'
12
- Pluies :
-
-
les variations mensuellos et annuelles sont très impor-
tantes de 700 à 1500
mm (moyenne 1 300 mm), la dur60
do l'hivernage
oscillant
entre 3 mois $ et 4 mois $-,
des périodes de sechcresso supérieures à dix jours
nIetant pûs rares
tant en dé,but qu'en fin de cycle.
13 - Eau : la
nappe phréatique est rclntivoment profonde sur le
plateau (40 met=) et lu débit des puits traditionnels
est .trLis faible.
42 - Calendrier
et techniques culturalcs
Ils ont SvoluB très lentement du fait de l'introduction de l'hcrbicido
pour l'arachide et lo
maïs ot des déboires avec le riz pluvial 'dus aux aléas
climatiques (problbme
varieta en cours de ra justomont).
Avant les premières pluies meme "porasitos", c'est-à-dire fin mai,
préparation on sec de l'une
dos soles devant Btro semée en arachide
et épandage
de la trifluralinc et recouvrement
immediat :
- & la Premiere
pluie importanto
dL;but juin (30 mm), semis de
- le semis du ma1.s intorviant h La cleuxiòmo pluie ou immédiato-
mont apres 10
labour ; pulverisntion d'atrazine sur certaines parcelles ;
- ensuitolabour ot somis du riz : herhicidc l e c a s
é c h é a n t
(Préforan) ;
- la deuxieme sole d'arachide est labourée et semée la dcrniBre.
La p8riodo depréparation et de semis
dure do 3 à 4 semaines
cn général
mais peut atteindre 6 à 8 semaines dans le cas d'un hivcrnago
comme en 1976
où la croissance des adventices a été facilitée par des pluies rapprochéos
on
juillet (doux dernières
décades).
43 .-
ailan do l’opération
v.1
43 1 - Evolution des surfaces par
culture en ha et des surfaces
on
----------^-_-------___I___I_c____I_____-------------------
herbicide
expriméos on pourcontago oour la période 1974-1977
--se -------------------------------~ ----- LI---- 1------- -I---
Six exploitations ont Bté retenues, parmi las
dix sept du Maniera II,
du fait qu'elles se situent dans 13 classe la plus fréquentdo et- qu'elles for-
mont un éventail assez large et roprescntûtif2 l’intérieor
de cette classe.
!
!
I
!
I
1974
1375
?Y76
1977
!
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'Surfûcc
1
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!Totale
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I
I 42,6
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, 3473 !
! 37,: I
1
34913 !
!
cultive0
1
I
I
!
I
I
!
!
!
!
H : h e r b i c i d e
kl.0, :
Le mil tardif a disparu
a la suito d'attaques parasitaires
(étude on
cours)
.:: E n 1 Y 7 7 , pas d'herbicide Preforan
disponible nivoau paysans,
432 - Analysa technique dos résultats
- I - - - - - - - - I - - - - - - - - - - - - - ~ - - - -
La surface en arachide est
do l’ordre
de 20 113 et la moiti.6 a
bene-
ficié de l'horbicido en 1777 (I&re solo dlarachido)
semée à la Premiere pluie
sur
uno preparation aux
dents en'sec. Le cultivateur
ost
gagnant parco qu’il
peut somor
plus tf3t gr8ce à
une préparation
plus rapide et différablo et que la
prGcocit6
du semis est un facteur important du rondement.
Le maTs qui est
en progression
constante en raison
de SÛ produc-
ti nn #775fl bn/ho
,” -.,,.--
- -,.- r.
’
_
30
Durant la pgriode 1975-1977, l'herbicide a assura une protection
pendant un mois environ et a permis aux agriculteurs
de consacrer leurs efforts
aux autres soles de la rotation durant cette période ; ceci est important pour
l~utilisation'optimale de la main-d'oeuvre
sn dbbut de cycle.
in 1977,
bien que la premiero pluie
de semis
ne soit apparus
que le
1 or juillet, avec
un mois de retard,
ltaciion combinle d'une bonne utili-
sation do la capacite de travail (étalement
des travaux.
omoloi rationnel de
I
lr'équipomcnt) et de l'herbicide ont permis d'0b.teni.r we de 2 281Jr;cr/ho
en mass
ot de 1 440 kg/ha on arachid-g. Seul le riz a et& sinistr8 (650
kg/ha)
-3 ce, sur
des exploitations cultivant plus de 6 ha soit deux fois la surface
3
moyenne
en milieu traditionnel.
b
Les poysans voisins ont Q-te d~éclaree sinistrés pour l'ensemble
des
cultures. 3^lil est aisé do quantifier la
-$f-;r
plus-value duo à l'herbicide, en
direct,
au niveau de la parcelle (150 kg/hn de qoussos d'crachide, ot
uno dconomio de 50 h
100 heures par hectare)
le calcul est plus difficile au
niveau do l*oxploitation,
les précédents culturaux ot les dates de
semis etant
diffgrents pour
une m8mc culture et les transferts de travail
étant malaises
\\ii liic3sUrCL.
43 3 - Place
des hcrbicidoe
dans les charges
----------1---1-1---_-------------~-----
!-
!
1974
!
1
!
'1 975
I
1976
1977
!
! rri-------
I,rrurgus
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1
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! vnriûblus
I
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1
, f CFA ;$ CV , f C F r?
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f CFA
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1
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-
r
I
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; 160 000;
!
!
lSomcncas
; 136 oo";
!
, -149 !300;
, 151
i
!
! 6077;*
! 42,l; ,
39,q
400; I 42,5;
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-
-I_.. --
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1
-1
I
-1
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I
$3 7no;
; 144 000;
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!
!Enyrais
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, 113 OOO!
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!
l
1 3197,
, 43,6;
! 42,"
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, 31,7;
_I_
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-
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-
1
1
1
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! -----i~------~---~ !
!
6r; 2h3
!
91 500;
!I-lcrbicido
- 19 700; ;
!
47 2ao;
!
. 7c*
‘1 4 ,3 ;
! 2W;
!
‘1’1
! 10,1;
!
!
!
P_. -
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-.-
1
1
1
I
1
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;Total charges
,vûriables
;
l 263 400;.1
;1 330 000;
!
1
1 376 000;
! 355 900;
I ! !
!
!
- los semences dlarachido rcpresontûnt lus 2/3 dos charges en
semences ;
2
- les engrais sont subventionnes on moyenne & raison de 2Çf
CFA
1 :
la kg pour le ternaire ot
de 15 f CFA pour
l'urée. En 1977, la livraison d'en-
%
grais ternaire
n'ayant pu Btre
menée à bien, la consommation a chut8 ; à titre
51
indicatif on 1978, elle est passet-. ü 245 000 f CFA soit 6 000 f CFA/ha en cul-
turc (COQ~ ovcc subvention).
- 10 prix des horbicidos était
do S 000 f CFA/ha pour l'arachide
et le maPs on 74-75 puis est passe à 6 000 f CFA on 76-77 ; celui du riz
pluvial
restant inchonge à 10 000 f CFA/ha.
4 3 4 - Evolution de la marge brutc
c-I---------^-^-----------
La marge brute évolue d'une mani2re Îavoroble de 1 177 600 f CFA en
1974 à 1 767 100 f CFA en 1977 alors
que la surface Cultiv&e passe de 42,50 ha
à 3i3,lO ho pour
une population active quasi idcntiquc (30 UTH), ceci grdcc
notamment h une utilisation plus large et plus afficacc cas intrûnts (origrais
et herbicide), la charge
en semences etant demourGo constante.
97
!
!
!
1
?
! 1974
! 1975
I
1975
,
1977
[
1
,Produit brut/hn
!
33 925
!-
36 050 1
43 000
!
55 750
!
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I
I
I
,
!
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I
!
1‘
!Charges variables/ha
1
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1
1
I 6190
[ 9615 , .
10 070
I
9 3 5 0
,
.
1.
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!
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I
,i!FlrLJf?
bl?UtC?/‘hZ
, 27 735
! 27.235 ,
32 930
46 400
*
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,
1
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- ..-,111
!
i
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I
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ySurface hû/actif
7 ,41
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l,lQ
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1924
1
A,14
1
I
I
I
l-
1
i
I
ii-large brutcjactif
,39105 .
I 31 045 1
40 835
[
52 095
I
1
1.
Il est indeniable que les herbicides,
on particulier sur l'arachide,
ont
joué un rSle déterminant.
en 19'77 SUT les resultats
économiques des exploi-
tations.
44 - Commentaires
--
L'evolution de lrutilisation des herbicides ci; celle
de la marge brute
par hectare et
par actif prouvent l'inter& des exploitants de Planiora II pour
cette innovation vu ses effets techniques et oconomiques.
Il convient néanmoins de rappeler que cette etude a 6th menée en zone
climatique
soudanienne ou soudano-guinéenne et chez des agriculteurs relative-
ment bien suivis,
ayant dejà une certaine mai"Lriso des techniques en thèmes
sami-intensifs (traction
bovine, fumure forte, dcssouchage, etc...) ; une fois
l'infornntion
technique diffusée, l'opération s'est limitée à satisfaire leurs
demandes, en mettant a leur disposition les produits on temps voulu, elle ne
s'est
pas substituée B eux au moment de l'expression
des besoins.
La valeur
de cette 6tude repose sur lus trois Faits
suivants :
- débutée en 1973, nous avons un certain recul en tirer des
enseignements ;
- les agriculteurs sont restés
f2aitros de la décision ce qui r-t'a
pas empecho un dialogue anime et fructueux de s'Gtn81ir entre
eux et les tech-
niciens ;
- les herbicides ont été intégras dans l'exploitation en tant quo
facteur de production au m@me titre que l'engrais.
\\
V - DISCUSSIONS
-
-
'L
*
Fout-on, compte tenU des résultats obtenus, affirmer que tout est
*
regle en matière d'herbicide
ou d'une maniera moins restrictive, en matiere de
lutte contre les adventices, tant sus le plan technique qu'uconomique ?
.
- I I _ - .
Certainement
pas ; nous 6voquerons quolqucs problàmes relatifs aux
herbicidas d'abord
puis à la lutte contre les adventices.
La position du paysan vis-à-vis d e l ' h e r b i c i d e peut. 12'cre résum82
ainsi :
- prix trop Olevé suzL:ut Pour 10 riz,
le coût du traitement ne
devrait
pas dépasser le prix or, -?TRI kg a 125 kg do grain ou de gousses (!SOUCI f
CFt7 environ) ;
3 2
- l'efficacité d'un produit
comme la trifluraline
varie beaucoup
;ivec
le profil de la pluviométrie
en début do cycle. Le cas le plus épineux
étant celui de pluies parasites qui ne permettent pas le semis, mais déclen-
chent le d0veloppemont des adventices d'où l*interf!t du Treflan qui appliqué
en fin de saison s4che,
maintient 10 sol propre
jusqu'au semis ;
- l'herbicide est pour certains
une solution de remplacement
pour
pallier à un manque de main-d'oeuvre
ou d'tiquipemcnt.
.
Pour
les techniciens du développement et
de la recherche, les tra-
vaux sur les matieres
actives (notamment pour l'arachide) et sur les formula-
tions (granulés, engrais enrobés) doivent &tro puursuivis et 10s prix abaissés
au piro,
maintenus a leur
niveau actuel. Ils craignent
un endettemont exccs-
ou7
sif des paysans ainsi que des problèmes
s6rieux d'intendance. Ils pensent en
outre que l'herbicide
ne peut @tre utilisé vnlablomant que dans des structures
de production qui ont dejà améliore leurs performances par
une organisation
rationnelle du travail,
une cohérence de leur equipement,
et un choix judicieux
de techniques culturales éprouvées.
L'introduction de l'herbicide doit Btrc progressivement liée 5
d'au-
tres
thkmcs -techniques (préparation
en sec des torros pour le Tréflan par
exemple)
et limitée dans un premier temps.
Los paysans ont remarqué
qu'une c6rGalo
succ2dant à
une arachide
herbicideo
et bien entretenue se salissait peu.
Sur une exploitation compre-
nant 50 $ d'arachide et 50 $
de céreale, le fait d'intervenir sur 12 moitié
des surfaces en arachide aurait
une incidence notoblo sur
la moiti.5 des ce-
réales.
Gos alternatives existent
donc déja ; encore
faut-il que ces thbmes
passent la rampe
de l'exploitation agricole et s'ils ne la
passent pas pour
des motifs sérieux, d'autres
solutions doivent @tro trouvees.
L'introduction dos hdrbicidos ne doit pas @tre
jugée seulement en
fonction des
gains de rendements et ltéconomio do main-d'oeuvre mais aussi en
fonction des possibilités d'intensification qu'ollr+ permet
au niveau de toute
l'exploitation.
Pendant le premier mois de culture,
10 gain de temps gagna avec le
désherbago
chimique de l'arachide
peut etre report;: sur le démariago précoce
1
du mil
.dans 1~ région Contre, permettre
un labour
de ddbut de cycle en humide
sur
maïs ou riz
pluvial dans le Sud Sine-Saloum ot la Casamance. Nous voyons
'L
donc qu'une nouvelle solution au déficit cér6alior
peut etrc apportée par lc
.J.
desherbage chimique
de l'arachide. Si sur le mnXis, l'otrazinc est
utiliséo,
*
le paysan n'a plus besoin d!intervenir contra
10s adventices pendant toute
-.
la culture,
IV - ~o~~cLusIor~
L'utilisation des herbicides sur l'arachide, le mass et le riz est
possible au Sénégal malgré les contraintes techniques et
économiques (cor%
trop élevé des traitements).
En plus des gains
de rendements
et dtéconomie de
main-d'oeuvre, il
faut considérer les possibilités
d'intensification qu'ils
permettent dans des
zones où la main-d'oeuvre est satureo : demariage précoce
des mils dans la zone centre, labour
de début de cycle du maTs ou du riz
plu-
vial
dans le Sud Sine-Saloum et Casamanco.
93
Le desherbage
chimique dc l'arachide pourrait
contribuer à réduire
le déficit cérealier
du Sénegal. Pour cela, il
faut un bon encadrement des
paysans et considérer
les herbicides comme un facteur
de production au mema
titre
que l'engrais et le matériel agricole et la faire subventionner par
10 Programme
Agricole.
Nous terminerons cet exposé en insistant sur l'impérieuse necessite
de renforcer
au SQnBgal méridional le programmo de recherche sur la lutte con-
tre les adventices qui doit s'appuyer lui-m@mo sur
une connaissance opprofon-
die
des structures récllcs
de production
non disponible actuellement.
:
.
VII -
RESLJFÎE
Flalgré les contraintes
techniques (mode d'application, encadrement)
et Qcononiquos (coOt et intendance), l'utilisation des herbicides est possible
sur l'arachide,
le mars et le riz
pluvial. Le dosherbage
chimique de l'arachide
permet
de reculer la
date du promior sarclage dc 3 a 4 semaines. L'économie
de main-d'oeuvre réalisoe
peut @trs
utilisé sur
l'intensification des thàmes
suivants ;
- démariage précoce
des mils (rogion Centra)
- labour
de début de cycle en humide sur
mars ou riz
pluvial
en Casananca et au Sud Sine-Saloum.
Il contribuerait ainsi à réduire le déficit céréalier
du Sénégal.
VIII - REFERENCES BIEILIOGRAPHIQUE
BENOIT-CATTIN (M), 1977 - La mécanisation des exploitations agricoles
au Sénégal
- Dot. multi. ISRA - CNRA do Bambey/SénSgal.
DEUSE (J),
HERNANDEZ (S), - Rapport
do synthese et analytique ilalher-
bologie 73-74 - 75-76 - Dot. multi. ISRA-LNRA de
Bambey - Sénégal.
FALL (M), Cellule de liaison projet
Thiùs-Diourbcl - Rapports
de
synthèse 1975-1976-1977.
HERNANDEZ (S), 1978 - Les mauvaises herbes et le désherbage des
cultures au
Sénégal - Conférence Internationale
de Malhorbologie
ILTA
IDADAN - Nigeria.
POCTHIER (G) - Utilisation des herbicides on milieu
paysans de la
Casamanco.