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P.Nd.S/ID
¡®F¡®
INSTITUT SENEGALAIS
.
3' '
REPUBLIQUE DU SENEGAL
DE RECHERCHES AGRICOLES
MINLSTERE DE LA RECHERCHE
CENTRE NATIONAL
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
DE RECHERCHES FORESTIEKES
COMPTE-RENDU DE MISSION
ATELIER SUR LE BILAN DES ETUDES
ET RECHERCHES FORESTIERES AU SAHEL,
-..---
BAMAKO, 11 - 15 F¨¦vrier 1985
Papa Ndiengou SALL
Chercheur, CNRF/ISRA
- 1 -
Un atelier r¨¦gional sur le bilan des etudes et recherches foresti¨¨res
au Sahel s'est tenu ¨¤ Bamako (Mali), du 11 au 15 f¨¦vrier 1985.
Il s'agissait de pr¨¦senter et de discuter les rapports nationaux,
pr¨¦alablement r¨¦dig¨¦s par des consultants des huit pays membres du CIL%S (A.I.
NIANG pour le SENEGAL), selon des'termes de ref¨¦rence tr¨¨s pr¨¦cises. L¡¯INSTITUT
du SAHEL, ma ?tre d'oeuvre de l'atelier apr¨¨s celui de PRAIA (Cap-Vert) relatif
a la conservation des eaux et du sol, avait ¨¦galement invit¨¦ des chercheurs
des institutions r¨¦gionales et internationales. Chaque pays ¨¦tait represent¨¦
par un chercheur et un ing¨¦nieur du service forestier (Papa Nd. SALL et S. Mb.
k
THIOUNE pour le S¨¦n¨¦gal).
z
L'ouverture officielle a eu lieu lundi, 11 f¨¦vrier 1985, ¨¤ 9 heures,
en pr¨¦sence de trois Ministres maliens (Agriculture, Elevage et Ressources
naturelles, Int¨¦rieur) et du Repr¨¦sentant du PNUD.
Apr¨¨s l'¨¦lection du bureau (le pr¨¦sident et le rapporteur ¨¦tant des
ressortissants du pays d'accueil, et la vice-pr¨¦sidence assur¨¦e par le SENEGAL),
les rapports de la GAMBIE et du MALI ont ¨¦t¨¦ discut¨¦s durant la Premiere journ¨¦e.
Les d¨¦l¨¦gu¨¦s du BURKINA FASSO et du CAP-VERT n'ayant pas fait le voyage de
Bamako, la journ¨¦e du mardi a ¨¦t¨¦ enti¨¨rement consacr¨¦e ¨¤ l'audition et aux
discussions des rapports de la MAURITANIE, du NIGER, du SENEGAL et du TCHAD.
Les d¨¦bats qui ont suivi la pr¨¦sentation du rapport du SENEGAL ont
essentiellement porte sur l'¨¦tat des connaissances de la mangrove, des plantations
en irrigu¨¦, de la fixation des dunes, de l'Euca@ptti, etc.
Les repr¨¦sentants de la CEAO, du CRES (Centre R¨¦gional d'Energie
+
Solaire), de 1'IPD (Institut Pan Africain de D¨¦veloppement) et de 1'UNESCO ont mis
. . . & .
a profit la matin¨¦e du mercredi pour pr¨¦senter des communications inh¨¦rentes au
fonctionnement desdites institutions.
./..
-2 -
Les travaux de commissions ont donc d¨¦but¨¦ mercredi apr¨¨s-midi
en s¨¦ance pl¨¦ni¨¨re. Trois grands th¨¨mes ont ¨¦t¨¦ retenus et discut¨¦s :
1 - CONNAISSANCE ET AMENAGEMENT DES FORMATIONS VEGETALES NATURELLES ;
2- REBOISEMENTS SPECIAUX (sols sal¨¦s, plantations en irrigu¨¦, . ..) ;
3- INTRODUCTION DES ESSENCES EXOTIQUES.
Le Service malien des Eaux & For¨ºts avait organis¨¦, le jeudi matin;
une visite d'un projet aux Monts-Mandingues (Grrroki~tr wrbarr.ccc, Eucdgptti sp.
sur 15 000 hectares).
.*
Les d¨¦bats sur les th¨¨mes propos¨¦s se sont poursuivis jeudi apr¨¨s-
n
midi et les deux dnu@ du rapporteur g¨¦n¨¦ral et du rapporteur des commissions
furent adopt¨¦s sous r¨¦serve de quelques modifications.
La seconde mouture du rapport global fut pr¨¦sent¨¦e aux s¨¦minaristes
vendredi ¨¤ 8 heures. Des motions de remerciement, d'encouragement et de f¨¦li-
citation seront pr¨¦sent¨¦es par le rapporteur du SENEGAL avant le Ministre
malien de lIElevage et des Ressources naturelles ne cl ?ture les travaux.
Le d¨¦part sur DAKAR a eu lieu le vendredi soir, apr¨¨s les interviews
sollicit¨¦es par des journalistes de Radio-Mali aupr¨¨s des diff¨¦rentes d¨¦l¨¦-
gations.
Le principal constat aue nous avons fait, au sortir de cet atelier,
est qu'en mati¨¨re de recherche foresti¨¨re,
les pays membres du CILSS comptent
¨¦norm¨¦ment sur le SENEGAL. La principale recommandation est la circulation
e.
de l'information scientifique.
Des repr¨¦sentants se sont rendus compte que des
r¨¦sultats fiables ¨¦taient acquis dans certains pays (en particulier le SENEGAL)
.
- ,.
> t:.p .- ..I sur des exp¨¦rimentations d¨¦j¨¤ engag¨¦es ou au point de l'¨ºtre chez eux.
./.
-3-
Nous nous devons donc de faire en sorte que la recherche foresti¨¨re
au SENEGAL obtienne des r¨¦sultats qui soient ¨¤ la hauteur des espoirs plac¨¦s
en nous, afin de combattre efficacement la d¨¦sertification.
Dakar, le 21 F¨¦vrier 1985
NB : Tous les rapports des pays membres du CILSS sont disponibles 2 la
-
biblioth¨¨que du CNRF/ISRA
Diffusion
- MRST (DRAAI)
- DG/ISRA
- D/FORESTO
- D/CNRF/ISRA
- Biblioth¨¨que CNRF
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1) ~3n matiare de ~~lnnta-tions foresti¨¨res irri@6es, l'atelier a enre,gistr&
des communiuatiorm sur les Ptudes et rechercT]cs entre.rises dqns la$~hel,
Il appcarait eue ce domnine n'est 7,e.s encore binn Cern6 au *?lan m%hodologiue,
Les conditions pddologiues doivent ¨ºtre miew connues. De m@me, lsa protocoles
Ir+rtent B parfaire, rrlrwarent en ce mi conce& !a4 doses et fr&uences d'ir-
rigation,
Tout en pr8n:nt de la prudence d,?ns CF: dom:-ino,
l'atelier reoommnde la LOUP-
suite des essnin en irrigu¨¦, afin d'exmloiter YZ r?ieux les botenti-lit& de
I
certains sites srckifirrues.
.
2) Concernant les reboisements sur sols s~l%~des exp&iencwv ont PtAtent'es
m Eiger avec F&ohaene thebnica, et PU @%'-r¡® 7 :vw Yelalcttlca Ieucw?.enrlron,
.;
r7Uinouinervia, ~c2ci.n. IPeta, ProRonis ju? ifior-, hxicia holosericea, A, bivenosa
,L linariofdes. Des r¨¦sultats encournfTeants ont 48 obtenus avec F&phyene tFebDioa
et Belaleilca leucz&ndron.
L'atelier recommmde la noursuite de ces es::? is en mettant l'accent wr les 7iswwts
'.
p¨¦doloaicrues.
7 ¡®1
A.,.
cTma.ldulensis et Pror;on$s .juliflor:: (Niger 1. Comnte tenu de l'-m-leur du ph&o-
mone d'erosion 6olienne et dtensphfement, l'tliw recommznde la noursuite et
-l¡¯
l*j.ntensification des 6tudes en cours.
v
&*atelier reoommpnde ,ptx qutrea I%I-ts de s'in:-,irr des r&ult-ts . ~Synificatifs
:
I
en tenant Corn+e des conditions p4dociimatiruas ?.ociZles.
4) Concermnt les reboisements agro-~yl~Jolr,nstornux, l'atelier a enregistre
rtt'il s'agit M do recherches relativement nouvelles qour 1~ r+yion s,FhAlien,ne,
bien rue cert*4nes pr?-tiqes n-ysnnnes relk%t do ce domzine, Ces ossnis ne
peuvent convaincre pue s'ils q?l"tmt der; bezo?ns r<els des noptztions concern+s
et contribuent ¨¤ levar des contrnintes ¡®2 leur nivc7u,
melier recomm37dc: 12 wurzuite,en kuinnf: -1uridisciq1in-iree de:-: i;tudes et
exp&+mentations wl -,,C;TO-foresterie PS :T ~wor~~nt
L
6troitewnt 1~s now1 Aions,
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L¡¯atelier a. conclu rutune des contr2intes !nr.jeures P la mise QI n~;2vre des
progr~m ?¡±es de rechercher, et dl¨¦tudes ent l~inm?finsnce, voire i*:&sence de
moyens finaciers.
Conrrid¨¦rant 1 I iG:;-rk -nce reconnue vit -1 f? Ge l- mise nu point urpnte de xO-
thodes et technirzzes
.-)~--rowi..:es de lutte cx:nt?c lr d6sertification et de snuve-
,g.mde de nos fra:fi 1 es hco yfet¨¨mes, 1¡¯ &i;nl ier recomr-,?nde ev-rbss6men-t ,3 1 ¡®Institut
&. :;&el e t aux ti.3~ meznbren de rechqrc1.w qt Ae mobiliser 1,~s ressource8 finan-
ci¨¨res n¨¦cessaires,
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au Sahel s'est tenu ¨¤ Bamako (Mali), du 11 au 15 f¨¦vrier 1985.
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L'ouverture officielle a eu lieu lundi, 11 f¨¦vrier 1985, ¨¤ 9 heures,
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naturelles, Int¨¦rieur) et du Repr¨¦sentant du PNUD.
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ressortissants du pays d'accueil, et la vice-pr¨¦sidence assur¨¦e par le SENEGAL),
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Bamako, la journ¨¦e du mardi a ¨¦t¨¦ enti¨¨rement consacr¨¦e ¨¤ l'audition et aux
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essentiellement porte sur l'¨¦tat des connaissances de la mangrove, des plantations
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