C L I M A T O L O G I E A U SAffEL ANALYSIE ...
C L I M A T O L O G I E A U SAffEL
ANALYSIE Dl323 SERXES CIfRONUEOGIQUES
D E L A POSXTION D E L A Z O N E
:XI NTERTROF¡¯I CALE DE CONVEIRGIENCE
(ZXTC)
EZN O C E A N S ATLANTXQU33 E T XNDX-EN
Philippe GOYOT
,
R A P P O R T X NTIERNIZ N o 118

R E M E R C I E M E N T S
¨¤ Messieurs Jean CITEAU
J,Claude BERGES
Herv¨¦ DEMARCB
pour leur
chaleureux
accueil
& Dakar,
ainsi
que
pour
leur
encadrement lors de ce stage,
¨¤ la Direction de 1'ORSTO.M et de
1'ISRA et ¨¤ tous ceux qui m'ont aid¨¦ ¨¤ faire ce rapport de stage.
R A P P O R T D E
S T A G E
Effectu¨¦ du
29 juin 1987 au 01 novembre 1937 au CRODT -
Centre de
Recherches
Oc¨¦anographiques de
Dakar-Thiaroye
- de
l'Institut
S¨¦n¨¦galais
de Recherches Agricoles
(ISRA) dans le
cadre de l'unit¨¦ de traitement d'images UTIS (ORSTOM/ISRA).
(Sigle : ORSTOM :
Office de la Recherche Scientifique et
Technique d'outre Mer).
S U J E T
CLIMATOLOGIE AU SAHEL.
Analyse des s¨¦ries chronologiques de la position de la zone
intertropicale
de Convergence (Z'ITC) en Oc¨¦ans Atlantique et
Indien.
M A I T R E D E
S T A G E
Monsieur
Jean CITEAU,
chercheur d¨¦l¨¦gu¨¦ par 1'ORSTOM ?
l'Unit¨¦ de Traitement d'Images Satellitaires (UTIS) du CRODT,

S O M M A I R E
REMERCIEMENTS
INTRODUCTION
1. GENERALITES : PRESENTATION DES INSTITUTS ET DIJ PAYS
1.1, L'ORSTOM en 1985
1.2. & CRODT
1.3. L'UTIS
1.3.1, Les moyens
1.3.2. Consid¨¦rations mat¨¦rielles
1.3.3. Le personnel de 1'UTIS
1.4, & S¨¦n¨¦gal
1.4.1. G¨¦ographie politique - ¨¦conomie
1.4.2. Climatologie
2. CLIMATOLOGIE DU SAHEL
2.1. Pluviom¨¦trie
2.2. S¨¦cheresse
2.3, D¨¦sertification
2.4. Conclusion
2.4.1. La pr¨¦vision des s¨¦cheresses
2.4.2, La meilleure ad¨¦quation possible
3. STAGE
3.1. Remarque
3.2. Localisation & 1'UTIS indienne
3.2.1, Int¨¦r¨ºt
3.2.2. M¨¦thode
3.2.3. Particularit¨¦s de 1'ITCZ indienne
3.2.4. Remarque
3.2.5, Critiques des m¨¦thodes
3.3. Calcul des moyennes hebdomadaires des positions de 1'ITCZ
indienne
3.4, Saisie des donn¨¦es de. d¨¦bit et rentr¨¦e des trois s¨¦ries
sur ordinateur
3.4.1. Saisie des donn¨¦es de d¨¦bit du fleuve S¨¦n¨¦gal
3.4.2. Rent¨¦e des trois s¨¦ries sur ordinateur
3.5. A.justement des s¨¦ries ITCZ atlantique & indienne
3.6. Courbes annuelles & trois series temporelles ¨¦tudi¨¦es
3.7. Travaux des valeurs remarquables
3.7.1. D¨¦bits du S¨¦n¨¦gal ¨¤ Bakel
3.7.2. ITCZ Atlantique ¨¤ 28 W
3,8. Caract¨¦ristiques des trois s¨¦ries entre 1971: & 1984
3.8.1. Les valeurs extr¨ºmes (brutes des d¨¦bits et liss¨¦es
des ITCZ
3.8.1.1. Pour les d¨¦bits
3.8.1.2. Pour les ITCZ
3.8.2. Valeurs moyennes des d¨¦bits

L I S T E
D E S
A B R E V I A T I O N S
ORSTOM
Office de Recherche Scientifique et Techniques
Outre-Mer :
Institut
fran?ais de
recherche
scientifique pour le d¨¦veloppement en coop¨¦ration.
CRODT
Centre de Recherches Oc¨¦anographiques de Dakar-
Thiaroye
UTIS
Unit¨¦ de Traitement d'imagerie Satellitaire
ITCZ
Intertropical Convergence Zone :
Zone Intertropicale de Convergence (ZITC)
SST
Sea Surface Temperature :
Temp¨¦rature de surface de la Mer
AEJ
African Easterly Jet
TEJ
Tropical Easterly Jet
VIS
Visible
IR
Infra rouge

3.8.3. Positions moyennes des ITCZ
3.8.4, Les amplitudes extr¨ºmes des ITCZ
3.8.5. Dates des extr¨ºmums (¨¤ compter du ler jour de
l'ann¨¦e)
3.8.6. Dur¨¦es de remont¨¦es extr¨ºmes des ITCZ
3.8.7. Variations saisonni¨¨res
3.8.8. Cas de l'ann¨¦e 1974
3.8.8.1. ITCZ Atlantique
3.8.8.2. ITCZ Indienne
3.!3. Tendance des principales variables & 1971 & 1384
3.9.1. Evolution de la s¨¦rie des d¨¦bits
3.9.2. Evolution de la s¨¦rie des ITCZ Atlantiq.de
3.9.3. Evolution de la s¨¦rie ITCZ Indienne
3.9.4. R¨¦sum¨¦ - conclusions
S,lO.Corr¨¦lations lin¨¦aires simples entre valeurs brutes
3.10,l.Corr¨¦lations simples propres ¨¤-chacune des s¨¦ries
3.10.2.Corr¨¦lations simples entre les diff¨¦rentes s¨¦ries
3,ll.Corr¨¦lations lin¨¦aires simples entre valeurs corrig¨¦es
3.11.I.Tableaux des valeurs corrig¨¦es
3.11.2.Coefficients de corr¨¦lation totale relatifs aux
debits corrig¨¦s
S.lB.Corr¨¦lations
lin¨¦aires multiples (entre variables brutesA
3.12.1,S¨¦lect ion des variables explicatives
3.12.2.Tableaux des coefficients de corr¨¦lation trouv¨¦s
3.12.3.Equations des droites de r¨¦gression correspondant
aux meilleures corr¨¦lations
3.13.Corr¨¦lations entre d¨¦bits et variables des s¨¦ries ITCZ &
l'ann¨¦e sid¨¦rale pr¨¦c¨¦dente
3.13.1.Tableaux des variables : du d¨¦bit
3.13.2.Corr¨¦lations lin¨¦aires simples entre le d¨¦bit
q3M(x) et les autres variables
3.13.3.Corr¨¦lation double - droite de r¨¦gression
Explication de q3M(x) par ~MA(X-1) et ymI
3.13.4.Conclusions
4. CONCLUSIONS GENERALES - BILAN
R ¨¦ s
4.1. u l t a t s
4.2. Autocritique
4.3. Autres ouvertures
ANNEXE

I N T R O D U C T I O N
ce
stage est bas¨¦ sur l'¨¦tude chronologique de l'ITCZ,
qui
se d¨¦finit comme ¨¦tant la ligne de contact entre les aliz¨¦s
Nord
e t S u d ,
En effet,
la circulation g¨¦n¨¦rale peut ¨ºtre assimil¨¦e ¨¤
deux
circulations m¨¦ridionales de sens oppos¨¦,
s¨¦par¨¦es par un
"¨¦quateur
m¨¦t¨¦orologique,
qui,
comme
une
entit¨¦
plan¨¦taire,
divise
la troposph¨¨re en deux h¨¦misph¨¨res m¨¦t¨¦orologiques, en
¨¦quilibre ¨¦nerg¨¦tique. Cet ¡°¨¦quateur m¨¦t¨¦orologique" est aussi le
lieu des minimums de pression.
Il correspond ¨¤
l"ITCZ, au front
intertropical,
¨¤ la
discontinuit¨¦ intertropicale,
au front de
mousson...etc.
(fig.
1).
Notons
au passage que,
sans l'existence de ph¨¦nom¨¨nes tels
que
la rugosit¨¦
- ou niveau du sol - ou
la viscosit¨¦
- dans
l'atmosph¨¨re
- tous ces mouvements atmosph¨¦riques n'auraient pas
lieu d'¨ºtre.
L'ITCZ subit des fluctuations saisonni¨¨res Nord Sud
en harmonie avec le mouvement apparent du Soleil (fig. 2).
L"int¨ºret port¨¦ ¨¤ 1'ITCZ s'attache aux r¨¦centes p¨¦riodes de
s¨¦cheresse
continue
qu'a
connues
l'Afrique
sah¨¦lienne
ces
dernieres
ann¨¦es,
qui amen¨¨rent diff¨¦rents investigateurs ¨¤ en
rechercher
les
causes,
et proposer des m¨¦canismes ¨¤ partir de
l'analyse de
s¨¦rie
temporelles de param¨¨tres du climat, tels la
temp¨¦rature de surface de l'oc¨¦an (SST),
le champ du vent, la
pluviom¨¦trie, 1'ITCZ. . . .
L'importance de la position de 1'ITCZ a d¨¦j¨¤ ¨¦t¨¦
soulign¨¦e
dans l'Atlantique tropical :
1 9 7 6 . - SCHUPELIUS montre que l'¨¦volution de l'ITCZ de 1963 ¨¤
1974 ne pr¨¦sente pas de variations significatives en ¨¦t¨¦, tant en
position qu'en intensit¨¦.
Il a cependant
observ¨¦ une faible
corr¨¦lation
entre la
pluviom¨¦trie et
la position - au niveau
700 mb
- du centre
anticyclonique de l'h¨¦misph¨¨re Nord :
les ann¨¦es les plus s¨¨ches
correspondent ¨¤
une
position
plus m¨¦riodionale de
ce
noyau
anticyclonique
: le centre des hautes pressions en Atlantique Sud
ne pr¨¦senterait, quant ¨¤ lui, pas de variations notables.
1977-1978.- HASTENRATH et LAMB font un constat similaire en
ce
qui
concerne
la position plus m¨¦ridionale de l'¨¦quateur
thermique - SST - et m¨¦tgorologique pour les ann¨¦es s¨¨ches :
les
anomalies de temp¨¦rature de surface de l'oc¨¦an,
seraient dans ce
cas globalement
positives au Sud et n&gatives au
Nord du 10e
parall¨¨le Nord ;
les ann¨¦es humides par contre ne pr¨¦senteraient
pas de signature. aussi prononc¨¦e.

J983. - NICHOLSON
- qui d¨¦termine la Position de L'ITCZ par
la t:race de l'isohy¨¨te 25 mm - conclut
qu'une
position
plus
septentrionale de 1'ITCZ peut ¨ºtre
responsable de
certains
¨¦pisodes humides
sans
¨ºtre
pour autant le
facteur
critique
gouvernant l'intensit¨¦ de la saison des pluies.
I984,-
P a r m i
les
travaux de
synth¨¨se
plus
r¨¦cents
HASTEINRATH, traitant des anomalies climatiques interannuelles sur
l'ensemble du secteur tropical Atlantique,
a indiqu¨¦ qu'il faut
en rechercher l'origine dans les modifications ¨¤ gra,nde
¨¦chelle,
des
'champs de SST et des param¨¨tres atmosph¨¦riques tels que
le
vent,
la pression, la n¨¦bulosit¨¦ - dont le couplage parviendrait
¨¤ induire une r¨¦duction ou une augmentation du signal
saisonnier
entre saisons s¨¨che et humide,
Donc, en termes de m¨¦canismes globaux, les ¨¦pisodes pluvieux
de
l'Afrique
sah¨¦lienne
correspondraient ¨¤ une
position
plus
septentrionale de l'ITCZ,
tandis que les SST pr¨¦senteraient
des
anomalies
positives au
Nord et
n¨¦gatives
liU
Sud de
cette
fronti¨¨re,
Cette
¨¦tude
consistera donc ¨¤ comparer trois
s¨¦ries
chronologiques
de donn¨¦es climatiques,
et ¨¤
tenter
d ' ¨¦valuer
quel
lien peut
exister entre la position de
1'ITCZ en oc¨¦an
Atlantique (28 W),
en oc¨¦an Indien (60 E), et le d¨¦bit du fleuve
S¨¦n¨¦gal (pris ¨¤ Bakel) admis comme repr¨¦sentatif de la s¨¦cheresse
au Sahel.
En effet, bien que ce fleuve prenne sa source dans les Monts
de Guin¨¦e, PALUTIKCWF ¨¦tablit en 1981 une assez bonne corr¨¦lation
(0,76 = r) entre le d¨¦bit de ce fleuve et un indice normalis¨¦ des
pluies au Sahel.
Enfin, en appui au choix de ce param¨¨tre comme repr¨¦sentatif
de la pluviom¨¦trie du Sahel, la corr¨¦lation obtenue entre l'index
de pluviom¨¦trie de LAMB et l'anomalie normalis¨¦e de d¨¦bit du
'1
fleuve est ¨¦galement significative (r = 0,88).
1 * G E N E R A L I T E S :
P R E S E N T A T I O N
D E S
I N S T I T U T S E T
D U
P A Y S
1.1. L'ORSTOM EN 1985
L'Institut
Fran?ais de Recherche Scientifique pour le
D¨¦veloppement
en Coop¨¦ration - anciennement Office de
Recherche
Scientifique et Technique Outre Mer est sous tutelle c:irecte :
- du Minist¨¨re des Relations Ext¨¦rieures,
Coop¨¦ration et
D¨¦veloppement.

- du Minist¨¨re de la Recherce et de la Technologie
indirectement
¡®
- du Minist¨¨re de 1'Economie des Finances et du Budget
qui
peut d¨¦l¨¦guer un contr?leur financier.
En 1985, I'ORSTOM compte huit d¨¦partements :
a) Milieu physique et environnement climatiq.ue
b) Milieux et Soci¨¦t¨¦s
c) Ecosyst¨¨mes aquatiques
d) Urbanisation
e) Ind¨¦pendance alimentaire
f) Energie, eau, mati¨¨res premi¨¨res
g) Ind¨¦pendance sanitaire
h) Ma?trise du D¨¦veloppement qui totalisent ¨¤ elles toutes,
50 unit¨¦s de Recherche.
*
sept commissions scientifiques
1) G¨¦ologie - G¨¦ophysique
2) Hydrologie - P¨¦dologie
3) Hydrobiologie et Oc¨¦anographie
4) Sciences du Monde v¨¦g¨¦tal
5) Sciences biologiques appliqu¨¦es ¨¤ l'homme
6) Sciences sociales
7) Sciences de l'ing¨¦nieur et communication
L'organisation dispose d'un budget total annuel de 675 M, de
francs,
soient
470 M en frais de personnel,
175 M en frais de
fonctionnement
- d¨¦placements-¨¦quipements5
30
M en
frais
d'investissements - gros ¨¦quipements - batiments,
Elle
emploie
environ
700 chercheurs et
1700 ing¨¦nieurs
techniciens et administratifs, r¨¦partis en France, en Afrique, en
Am¨¦rique Latine et Cara?bes,
en Oc¨¦an Indien, en Oc¨¦an Pacifique
et
Asie du Sud-Est,
travaillant dans des centres qui
lui
sont
propres ou dans des structures nationales des pays h?tes,
tel le
CRODT ¨¦tablissement de l'ISRA,
Institut S¨¦n¨¦galais de Recherche
Agronomique.
1.2. LE CRODT
Fond¨¦ dans les ann¨¦es 60 par M.
CHAMPAGNAT,
chercheur
b i o l o g i s t e d e l'ORSTOM,
le CRODT est un ¨¦tablissement de l'ISRA,
et
compte une trentaine de chercheurs nationaux,
Ce centre de
recherche
travaille en coop¨¦ration :
une dizaine d'agents de
1'ORSTOM y travaillent.
L'activit¨¦
principale du Centre
est
tourn¨¦e
vers
la
recherche halieutique.
N¨¦anmoins,
le volet T¨¦l¨¦detection (UTIS)
r¨¦cemment cr¨¦e par J. CITEAU, chercheur oc¨¦anographe de l'ORSTOM,
7

S¡¯Y d¨¦veloppe
consid¨¦rablement (T¨¦l¨¦d¨¦tection et
gestion des
ressources marines et continentales du S¨¦n¨¦gal).
1.3, L'UTIS
1.3.1. Les moyens
L'UTIS dispose au CRODT d'un ordinateur "Mini 6" (r¨¦gul¨¦
en
¨¦nergie par un "Gelsina") auquel sont reli¨¦s trois terminaux, une
imprimante,
un "P¨¦ricolor" et une imprimante couleur, Voil¨¤ pour
le mat¨¦riel 'pr¨¦cieuxn,
auquel il faut a,jouter une
visionneuse
beaucoup moins pr¨¦cieuse, mais indispensable ¨¤ la localisation de
1'ITCZ.
-1.3.2. Consid¨¦rations matgrielles
Le probl¨¨me principal du stage fut, au d¨¦but du moins, celui
du transport,
et je tiens ¨¤ remercier encore,
¨¤ ce sujet,
tous
ceux qui m'ont aid¨¦, j'ai pu b¨¦n¨¦ficier d'une voiture de 1'ORSTOM
le
samedi,
afin de
me rendre ¨¤ l'ASECNA,
pour y
relever
11 a
position hebdomadaire de 1'ITCZ.
Du point de vue financier,
1'ORSTOM m'attribua un cr¨¦dit de
2600,OO FF r¨¦serv¨¦ aux frais de stage.
La
r¨¦tribution vers¨¦e par 1'ORSTOM ainsi que son
indemnit¨¦
de
logement me permirent d'obtenir 3180,OO FF/mois pendant mes
deux mois de stage - logement fourni par 1'ORSTOM.
La r¨¦partition des heures de travail, d¨¦pendait de 1'ISRA et
les 37 heures de la semaine s'¨¦talaient colmme suit :
8h- 15 h du Lundi au Jeudi
8h- 13 h le Vendredi
8h- 12 h le Samedi.
1.3.3. h personnel & 1'UTIS
L'¨¦quipe
de
T¨¦l¨¦d¨¦tection de
1'UTIS
se
compose
principalement de :
- MM.
J. CITEAU, coordinateur oc¨¦anographe de l¡°ORSTOM,
J.
BERGES,
assitant
technique en
coop¨¦ration,
informaticien
H. DEMARCQ, oc¨¦anographe ORSTOM
et
CISSE, technicien s¨¦n¨¦galais.
L'UTIS est une structure conjointe ORSTOM/ISRA et;
accueille
des
chercheurs de ces deux organismes sur des probl¨¨mes de
recherches
int¨¦ressant
la
connaissance
climatique,
l'oc45anographie,
sur le continent :
:L'index de v¨¦g¨¦tation,
8

l'¨¦tude de la Casamance,
l'¨¦tude p¨¦dologique de la Vall¨¦e du
fleuve S¨¦n¨¦gal.
1,4. LE SENEGAL
1.4.1. G¨¦ographie politique .= ¨¦conomie
Le S¨¦n¨¦gal est l'un des pays les plus d¨¦velopp¨¦s d'Afrique,
avec
la C?te d'ivoire et la R¨¦publique Sud Africaine,
'
s 1
l'on
excepte les pays du Maghreb.
Environ trois fois plus petit que la France,
ce pays compte
615
M d'habitants dont
1,5 M concentr¨¦s ¨¤ Dakar,
point
d'attraction de la population, o¨´ le ch?mage s'aggrave.
Cette d¨¦mocratie pr¨¦sidentielle reste ¨¦troitement, li¨¦e ¨¤ la
France,
aussi
bien
politiquement -
langue
officielle,
bases
militaires - qu'¨¦conomiquement des entreprises comme Renault, une
monnaie li¨¦e au FF, ,.
Cette ¨¦conomie est par ailleurs d¨¦pendante
de
facteurs
climatiques,
car
bas¨¦e
essentiellement
sur
l'agriculture - arachides,
mil, riz.., - et la p¨ºche - sardines,
capitaines thons.
1.4.2. Climatologie
La
s¨¦cheresse
touche maintenant directement le
S¨¦n¨¦gal :
m¨¦me ¨¤ la saison des pluies cette ann¨¦e, entre les 12¨¨me et 16¨¨me
degr¨¦s Nord qui limitent le pays,
on passe de la for¨ºt tropicale
au d¨¦sert en
traversant le Cap
Vert.
Tableau
d'autant
plus
impressionnant quand on sait,
qu'il y a une quinzaine d'ann¨¦es ¨¤
la m¨ºme ¨¦poque,
le Nord du pays
¨¦tait. encore
extr¨ºmement
verdoyant,
alors
qu'il
s'inscrit
aujourd'hui
dans la zone
sah¨¦lienne.
L'histoire du Sahel montre d'ailleurs que la d¨¦sertification
a fait son apparition d¨¨s 1960 sur certaines r¨¦gions,
comme le
Mali et
le S¨¦n¨¦gal,
malgr¨¦ des conditions
m¨¦t¨¦orologiques ¨¤
priori non d¨¦favorables.
Le processus
s'est acc¨¦l¨¦r¨¦ depuis 1972 et n'a pas;
cess¨¦
depuis.
Enfin, il s'y
ajoute
le probl¨¨me de
l a salinisation
importante des terres des r¨¦gions
fluviales ; la
faible
d¨¦nivellation,
notamment dans les r¨¦gions coti¨¨res,
entra?ne en
effet
une
remont¨¦e de l'eau de mer dans les
fleuves (S'¨¦n¨¦gal,
Casamance,
Sine-Saloum, Gambie...), ¨¤ mar¨¦e montante. Du fait du
d¨¦ficit
pluviom¨¦trique,
le bilan de sel cro?t du fait d'une
¨¦vaporation importante.
c
9

2 . C L I M A T O L O G I E
D 1J
S A K 13 1,
:Le Sahel qu'on d¨¦finit par la bordure Sud du Sahara,
a fait
l'objet de nombreuses ¨¦tudes.
A l'aide de m¨¦thodes statistiques,
de nombreux chercheurs ont en vain tent¨¦ de trouver des tendances
climatiques,
de d¨¦finir des cycles...
mais rien de ¡®jeterminant
n'a ¨¦t¨¦ mis en ¨¦vidence.
2.1. PLUVIOMETRIE
La principale caract¨¦ristique des pr¨¦cipitations
est leur
variabilit¨¦
interannuelle,
ph¨¦nom¨¨ne pouvant mettr'e en p¨¦ril la
population et l'¨¦conomie.
DHONNEUR a dress¨¦ la cartographie
des
valeurs du coefficient de variation des pluies
(Rapport de
l'¨¦cart
type ¨¤ la normale x 100) pour la
zone
sah¨¦lienne. Les
variabilit¨¦s
les
plus fortes (> 100) correspondent aux
r¨¦gions
sahariennes alors qu'au Sud du Sahel,
l'indice reste inf¨¦rieur ¨¤
20.
Les
pr¨¦cipitations
observ¨¦es
sur
l'Afrique
Occidentale
peuvent ¨ºtre class¨¦es, en trois cat¨¦gories :
- les
pr¨¦cipitations
convectives
isol¨¦es,
li¨¦es ¨¤
l'¨¦volution diurne des masses nuageuses,
dont
l'extension en
surface
et la dur¨¦e dans le temps sont limit¨¦es.
En g¨¦n¨¦ral il
s'agit d'averses, ayant ou non un caract¨¨re orageux.
- les
lignes de grains (ou amas nuageux mobiles) qui
sont
des
ensembles
plus ou moins homog¨¨nes et
organis¨¦s de
masses
nuageuses ind¨¦pendantes,
et qui,
dans,leur d¨¦placement d'Est en
Ouest,
peuvent
¨ºtre suivies pendant plusieurs heures (24 - 48 h _
dans certains cas exceptionnels) ;
ces syst¨¨mes sont ¨¤ 1"origine
de 80 % des pr¨¦cipitations observ¨¦es dans la zone sah¨¦lienne.
- les
pluies de mousson,
dont l'importance ne devient
pr¨¦pond¨¦rante qu'au Sud du 10¨¨me degr¨¦ de latitude Nord.
(Le
passage d'une ligne de grains ou d'un orage
isol¨¦
est
marqu¨¦ par une variation rapide des ¨¦l¨¦ments m¨¦t¨¦orologiques :
- le vent de
secteur
Sud-Ouest
faible
est
brutalement
remplac¨¦
par
un vent tr¨¨s fort de secteur Est avec oes
rafales
qui peuvent atteindre 100 km/heure.
- la visibilit¨¦ baisse brutalement du fait des poussi¨¨res et
des fortes pr¨¦cipitations qui accompagnent le ph¨¦nom¨¨ne.
- Au cours des premi¨¨res -minutes,
des pr¨¦cipitations tr¨¨s
abondiantes se produisent, dont l'intensit¨¦ correspond aux valeurs
maximales observ¨¦es.
10

- Une baisse rapide de temp¨¦rature,
pouvant. atteindre
plus
de
20¡ãC en
d¨¦but de saison des pluies sur les r¨¦gions du Nord
Sahel,
se produit en m¨ºme temps).
Il est ¨¤ noter que la structure verticale du champ de
vent
joue un
r?le fondamental dans la gen¨¨se
des
perturbations de
l'Afrique
sah¨¦lienne ;
aux
mois de
juillet et
ao?t,
cette
structure est marqu¨¦e par trois entit¨¦s :
- dans les basses couches,
le flux de mousson (secteur Sud-
Ouest) dont l'¨¦paisseur est rarement sup¨¦rieure & 1500 m.
- dans la moyenne troposph¨¨re,
un tube de fort vent d"Est,
le TEJ,
une des composantes de la circulation g¨¦n¨¦rale, assurant
une liaison entre les moussons indienne et africaine.
L'un des int¨¦r¨ºts de l'¨¦tude de la zone ITC en Oc¨¦an
Indien
et de relier ses anomalies ¨¦ventuelles ¨¤ celles que l'on trouvera
en aval en zone Atlantique.
2,2, SECHERESSE
Elle se d¨¦finit comme un d¨¦ficit pluviom¨¦trique
; donc, les
causes doivent ¨ºtre recherch¨¦es dans l'origine des pr¨¦cipitations
sur le Sahel.
Le m¨¦canisme
des
pr¨¦cipitations
sah¨¦liennes
peut
¨ºtre
sch¨¦matis¨¦ par trois phases :
- la phase origine
qui
donne
au flux de mousson ses
principales caract¨¦ristiques,
- la phase transport
qui transf¨¨re le potentiel en
eau,
repr¨¦sent¨¦
par
la mousson disponible,
sur
les
r¨¦gions
sah¨¦liennes,
- la phase utilisation qui correspond au d¨¦veloppement des
syst¨¨mes convectifs,
Il semble
que la principale diff¨¦rence
entre
les
ann¨¦es
humides et ann¨¦es
s¨¨ches,
soit li¨¦e ¨¤ la non
utilisation du
potentiel en
eau disponible, du
fait de contraintes ¨¤ la
convention (donc
¨¤ la phase
origine)
ayant
pour
cause la
structure verticale du champ de vent,
La s¨¦cheresse,
ph¨¦nom¨¨ne appartenant ¨¤ la norme climatique,
ne doit pas ¨ºtre confondue avec la d¨¦sertification,
qui,
contrairement ¨¤ certaines id¨¦es,
n'est pas un ph¨¦nom¨¨ne
nouveau
sur la zone sah¨¦lienne.
11

2.3, DESERTIFICATION
C'est
une
¨¦volution
n¨¦gative
du clouvert v¨¦g¨¦tal et
du
potentiel agricole d'une r¨¦gion.
Les principales causes en sont :
.- l'augmentation de la population et de ses besoins,
- le surp?turage chronique,
- la d¨¦forestation - le d¨¦boisement,
- le d¨¦veloppement
de techniques culturales
non
adapt¨¦es
peut-¨ºtre aux caract¨¨res du sel et du climat.
La charge impos¨¦e par l'homme au Sahel a d¨¦pass¨¦ les limites
supportables.
La d¨¦sertification,
probl¨¨me N" 1 du Sahel,
peut
¨ºtre 8
l'origine d'¨¦volutions climatiques amenant des changements dans
la r¨¦partition m¨¦ridienne des pr¨¦cipitations : ce concept, d¨¦fini
par CHARNEY, a fait l'objet de nombreuses ¨¦tudes et simulations ¨¤
l'aide de mod¨¨les climatiques ;
en France, la m¨¦t¨¦orologie et le
labo de m¨¦t¨¦o dynamique,
ont obtenu des r¨¦sultats confirmant les
hypoth¨¨ses de CHARNEY.
Par
ailleurs, L,
PICON a pr¨¦sent¨¦ des r¨¦sultats obtenus ¨¤
l'aide d'une
exp¨¦rience
num¨¦rique limit¨¦e
dans le
temps et
l'espace
sur la
zone
sah¨¦lienne.
Une
augmentation
r¨¦aliste
d'Albedo de
0,20 ¨¤ 0,35 correspondant ¨¤ un retrait
de la
v¨¦g¨¦tation,
met en ¨¦vidence trois points :
- une
diminution de la quantit¨¦ des pr¨¦c?pitations
sur le
Sahel et une augmentat-ion dans le Sud.
- une diminution de la vitesse du vent dans
la haute
troposph¨¨re
: TEJ-"faible"?
- une
augmentation de la vitesse du vent dans
la moyenne
troposph¨¨re : AEJ "fort".
Les
diff¨¦rences
constat¨¦es
sont
comparables ¨¤
celles
trouv¨¦es
entre les ann¨¦es normales et les ann¨¦es s¨¨ches (cf.
tableau p. suivante).
12

Structure verticale du vent ¨¤ 12" N (10" W
- - 10"
-

- u
Comparaison ann¨¦es normales & ann¨¦es s¨¨ches
.
.
.
.
.
.
ANNEE NORMALE
: ANNEE SECHERESSE :
.
.
12" N (NIGER) :
12" N (NIGER) :
---------------*.-_----------------
:-----------------me. .
: TEJ
: Tr¨¨s net
: Peu marqu¨¦
.
.
: 250-100 mb
: Vitesse forte
: Vitesse faible :
: Juillet-AoUt : V > 25 kts
: V < 25 kts
.
f
:--------------.------------------l - - - - - - - - - - - - - ----__.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: AEJ
: Avril-Mai-Juin
: Mai-Juin-Juillet :
: 700 - 600 mb : faible
: fort
*
.
.
.
: V < 20 kts
: V > 20 kts
..
.
.
.
.
.
-'
--'
-f
2,4. CONCLUSION
Parmi
les
nombreuses
actions de recherche dont
ont
fait
l'objet
la s¨¦cheresse et
la d¨¦sertification,
deux
grandes
directions ont ¨¦t¨¦ d¨¦finies :
2.4.1. b pr¨¦vision des s¨¦cheresses
Elle
implique une meilleure connaissance des m¨¦canismes du
climat et plus sp¨¦cialement des interactions oc¨¦an-atmosph¨¨re,
Des
¨¦tudes
sont
en cours et il
semble
que des
indices
saisonniers
puissent
¨ºtre envisag¨¦s au cours de
la prochaine
dec¨¦nnie,
2.4.2.
La
meilleure
ad¨¦quation possible
aux
r¨¦alit¨¦s
climatiques,
au potentiel agricole et aux besoins ¨¦conomiques :
que
la s¨¦cheresse ait ¨¦t¨¦ pr¨¦vue ou non,
l'ad¨¦quation au climat
est un imp¨¦ratif majeur :
en effet ce ph¨¦nom¨¨ne est une
r¨¦alit¨¦
quotidienne,
qui s'installe et ¨¤ laquelle il faut faire face afin
d'en minimiser le mieux possible les cons¨¦quences.
Les programmes ont ¨¦t¨¦ d¨¦finis, portant sur :
- une
meilleure utilisation du potentiel en eau gr?ce ¨¤ des
suivis m¨¦t¨¦orologiques et agronomiques de la saison des pluies et
des cultures.
- une meilleure connaissance pour les
m¨¦t¨¦orologistes,
des
besoins
du monde agricole en donn¨¦es m¨¦t¨¦orologiques et,
r¨¦ciproquement une meilleure connaissance, pour les agronomes, de
ce qui peuvent fournir les services m¨¦t¨¦orologiques.
13

- - . . ? . , . Y I I .
- ~

- - - -

- - - -

.

.

.
- . -
- une
am¨¦lioration des techniques agricoles
tenant
compte
des r¨¦alit¨¦s m¨¦t¨¦orologiques et p¨¦dologiques.
- une
r¨¦orientation du comportement de l'homme ¨¤ l'¨¦gard de
la nature et des
contraintes qu'il lui
impose du
fait des
¨¦volutions sociales en cours.
Tous
ces
programmes,
qui
impliquent
une
collaboration
¨¦troite
entre
les
agronomes,
les
hydrologues, et les
m¨¦t¨¦orologistes,
n'ont
pas pour objectif la
modification d'un
¨¦tat de fait,
mais de permettre ¨¤ l'homme de mieux s'adapter aux
conditions existantes.
3, S T A G E
L'int¨¦r¨ºt
portera
sur les s¨¦ries chronologiques
des
ITCZ
Atlantique et
Indienne et du d¨¦bit du fleuve S¨¦n¨¦gal de 1971 ¨¤
1984.
Le stage proprement dit s'est d¨¦roul¨¦ en six temps :
- d¨¦termination
(ou plut?t mesure) de la positicn de 1'ITCZ
indienne jour apr¨¨s jour.
- calcul des moyennes hebdomadaires de la positicn de 1'ITCZ
indienne.
- saisie
des donn¨¦es d¨¦cadaires de d¨¦bit et
rentr¨¦e
des
trois s¨¦ries (ITCZ Atl. ; Ind.
; d¨¦bit) sur ordinateur.
- ajustement des s¨¦ries ITCZ Atlantique et Indienne.
- trac¨¦ des graphiques.
- analyse et comparaison des s¨¦ries (ajust¨¦es).
Donc globalement,
une partie mesure (calculs) et une partie
traitement (analyse).
3.1. REMARQUE
La s¨¦rie compl¨¨te de L'ITCZ Atlantique (de 1971 ¨¤ 84) avait
d¨¦j¨¤ ¨¦t¨¦ d¨¦termin¨¦e pour des ¨¦tudes ant¨¦rieures, (CITF:AU et &) ;
en
bref,
ces
r¨¦sultats
montr¨¨rent
avec
d'assez
bonnes
correlations que l'on peut s'attendre ¨¤ un refroidissement de la
SST dans le golfe de Guin¨¦e (zone ¨¦quatoriale ¨¤ 10' W)
environ
deux
mois apr¨¨s le d¨¦but de la remont¨¦e de 1':ITCZ
Atlantique ¨¤
28' W vers le Nord.
14

La migration Nord de 1'ITCZ est suivie un mois apr¨¨s,
d'une
augmentation de la composante zonale de la tension du vent au
Rocher
Saint
Paul (Equateur 28 W),
entra?nant
elle-m¨ºme des
upwellings
dans le golfe de Guin¨¦e (remont¨¦e des eaux froides en
surface).
Outre cela et plus en rapport avec notre sujet,
ces travaux
mirent en ¨¦vidence que la variabilit¨¦ hydroclimatique en
Afrique
de
l'Ouest
ne d¨¦pend pas seulement de la position la
p l u s a u
nord
prise par 1'ITCZ ¨¤ 28" W mais aussi de sa date de
remont¨¦e
vers le Nord,
donc,
de fa?on plus synth¨¦tique, de sa vitesse de
migration vers le Nord.
Ainsi,
les observations de 1971 ¨¤ 1985,
ont
toutes v¨¦rifi¨¦ qu'une plus "grande" vitesse de migration de
1'ITCZ (¨¤ 28"
W) vers le nord et une "faible" SST du Golfe de
Guin¨¦e
(¨¦quateur 10" W) pouvaient ¨ºtre reli¨¦es une bonne
pluviom¨¦trie sur le Sahel.
Notons
que comparativement,
la mont¨¦e de 1'ITCZ indiennce,
est
(encore plus que 1'ITCZ Atlantique par rapport ¨¤ la
SST du
Golfe de Guin¨¦e) li¨¦e ¨¤ la SST de l'Oc¨¦an Indien.
G¨¦n¨¦ralement,
remont¨¦e de 1'ITCZ et baisse de la SST vont de pair.
Il est important de rappeler qu'une SST haute
alimente
e-t
entretient
la convection.
3.2. LOCALISATION DE L'ITCZ INDIENNE
3.2.1. Int¨¦r¨ºt
Il a d¨¦j¨¤
¨¦t¨¦ soulign¨¦.
Hormis
les
pluies
convectives
isol¨¦es,
la pluviom¨¦trie
du Sahel d¨¦pend ¨¤ 80 % des lignes de
grain dont la circulation est influenc¨¦e par les AEJ et TEJ. Or
tous les deux en circulation Est-Ouest,
et le dernier int¨¦resse
l'Oc¨¦an Indien puisque le TEJ prend naissance dans les confins de
1'Himalaya.
De pr¨¦c¨¦dentes observations relatent que les ann¨¦es
caract¨¦ristiques,
s¨¨ches,
ou humides
en Afrique de
l'Ouest
correspondent ¨¦galement ¨¤ des ¨¦v¨¦nements climatiques
inhabituels
de l'Oc¨¦an Indien,
Donc la zone intertropicale de Convergence Atlantique ou
indienne
portent
la trace de ph¨¦nom¨¨nes caract¨¦ristiques de la
circulation g¨¦n¨¦rale.
3.2.2. M¨¦thode
En Oc¨¦an Atlantique,
la d¨¦termination de 1'ITCZ a ¨¦t¨¦
effectu¨¦e ¨¤ 28" W "entre" l'Afrique et l'Am¨¦rique du Sud, afin de
minimiser l'effet des masses continentales,
au-dessus desquelles
la migration diurne de 1'ITCZ est plus importante qu'au dessus de
l'Oc¨¦an,
15

(C'est
dans
le m¨ºme ordre d'id¨¦es qu'on se pla'ce ¨¤ 60 E au
niveau de l'Oc¨¦an Indien pour localiser l'ITCZ, de 1971 ¨¤ 1984, ¨¤
raison de
un ¨¤
trois
photos
par
jour.
Les
archives
photographiques de
la NOAA couvrent l'ensemble de
la p¨¦riode
¨¦tudi¨¦e et
se pr¨¦sentent sous la forme d'images en
microfilms
pour les canaux "visible" et ¡°infra-rouge",
sur fond de
grille,
en projection de Mercator. Les premiers microfilms ne contiennent
que des photos
en visible (de jour) alors
que
les
suivantes
comportent
¨¦galement les vues en infra-rouge (de nuit),
puis en
infra-rouge de jour et de nuit. Chaque fois que la possibilit¨¦ en
est offerte, afin de minimiser les erreurs, on pr¨¦f¨¨re les photos
IR (en
infra-rouge) ¨¤
celles du
visible,
car le
canal IR
enregistre
l'¨¦nergie
thermique d¨¦gag¨¦e tandis
que la visible
re?oit
l'¨¦nergie lumineuse,
r¨¦fl¨¦chie,
nous mettant ¨¤ m¨ºme de
confondre les zones de maximum de n¨¦bulosit¨¦, avec la r¨¦flexion ¨¤
l'interface
oc¨¦an-atmosph¨¨re.
Sur ces photos (en noir et blanc)
on
passe du noir pour les zones de moindre r¨¦flexion en
visible
ou
"fraicheur" en IR,
au blanc pour les
zones de
meilleure
r¨¦flexion en visible ou "fraicheur" en IR.
On retrouve,
¨¤ travers l'observation des photos, deux types
connus de formations nuageuses
- stratiformes correspondant aux parties grises, (en IR)
- convectives associ¨¦es aux parties blanches (en IR)
Nous
travaillons
donc
le plus
souvent
sur
des
bobines
trimestrielles de donn¨¦es photos, L'ITCZ est une composante de la
circulation g¨¦n¨¦rale, qui peut ¨ºtre facile ¨¤ localiser quand elle
est
¨¦troite et
unique (oc¨¦an Atlantique en
g¨¦n¨¦ral)
mais de
d¨¦termination plus d¨¦licate lorsqu'elle est double, voire triple,
et d'extension m¨¦ridienne large (cas de l'Oc¨¦an Indien souvent).
Afin
de minorer le poids d'une
interpretation
d¨¦j¨¤-
subjective,
nous choisissons, de suivre la d¨¦finition donn¨¦e par
FRANK en
:1983
¡°ligne Est-Ouest pr¨¦pond¨¦rante de convection
maximale".
a
3.2.3. Particularit¨¦s de 1'ITCZ indienne
4
Contrairement
aux ITCZ Atlantique et Pacifique
qui ne
forment
en g¨¦n¨¦ral
qu'une seule zone
de
convergence,
1'ITCZ
Indienne peut se pr¨¦senter presque en permanence (¨¤ l'¨¦chelle de
l'ann¨¦e) comme une double zone de convergence.
En hiver bor¨¦al(janvier) 1'ITCZ "Sud"
impose,
depuis le
point le plus bas en latitude,
son r¨¦gime,
alors
q u e 1'ITCZ
"Nord", reste tr¨¨s peu marqu¨¦e.
En ¨¦t¨¦ bor¨¦al au contraire (juillet) 1'ITCZ "Nord" au point
le plus haut de latitude s'impose alors que 1'ITCZ Sud est peu
marqu¨¦e,
b) L'ITCZ indienne marque de fortes amplitudes annuelles.
16

c)
L'activit¨¦
convective ¨¤ la p¨¦riode de moussons en
¨¦t¨¦
bor¨¦al est intense et d¨¦velopp¨¦e ¨¤ cette longitude.
d) Durant l'hiver,
Madagascar se comporte comme une zone de
passage
priviligi¨¦ de 1'ITCZ qui reste accroch¨¦e aux reliefs de
la grande ?le.
e) Elle se situe de plus ¨¤ la rencontre entre un anticyclone
continental
au Nord et un oc¨¦anique au Sud,
alors que les
ITCZ
Atlantique et
Pacifique
sont ¨¤
la limite
d'anticyclones
oc¨¦aniques.
Des
¨¦tudes
pr¨¦c¨¦dentes
ont montr¨¦ que plus de
50 99 des
¨¦changes
¨¦nerg¨¦tiques
entre
les
deux
h¨¦misph¨¨res
m¨¦t¨¦o
s'effectuent au niveau de l'Oc¨¦an Indien.
3.2.4, Remarque
On distingue
sur certaines photos des
masses
convectives
tr¨¨s
¨¦tal¨¦es,
de sens de circulation litigieux m¨ºme en rep¨¦rant
les zones de maximum de n¨¦bulosit¨¦,
ce qui rend la
l o c a l i s a t i o n
rigoureuse de 1'ITCZ tr¨¨s difficile,
Il faudrait alors accompagner l'¨¦tude des images satellites
de l'¨¦tude d'une carte des vents ¨¤ 200 mb ( = 12 000 m) ¨¦galement
journali¨¨re,
ce qu'en pratique on ne fait pas, On note simplement
la position en latitude des amas convectifs.
On
peut
ainsi
avoir
pour
une
m¨ºme
photo
les
mesures
suivantes :
2 N ¨¤ 10 Nord
et
2 Sud
et
8 Sud
1Bme ITCZ
2¨¨ae ITCZ
3¨¦ee ITCZ
Travail
qui fut donc tr¨¨s long,
¨¤ raison d'une s¨¦rie de
photos
par jour.
Au passage l'on a pu constater que pendant la p¨¦riode 1971 ¨¤
1984, un nombre "important" de cyclones ont frapp¨¦ Madagascar,
mais que beaucoup aussi sont all¨¦s "mourir" dans les mers plus au
Sud, froides, o¨´ ils ne sont plus aliment¨¦s en air humide.
3.2.5, Critique des m¨¦thodes
L'inconv¨¦nient de base de cette m¨¦thode de localisation
tient ¨¤ son manque de pr¨¦cision :
- de par la qualit¨¦ discutable des photos de la NOAA
.
beaucoup de photos
illisibles,
mauvaises,
coup¨¦es...
(ainsi on n'a
pas Pu
traiter l'ann¨¦e
1978 car le premier
trimestre 1978 est particuli¨¨rement mal repr¨¦sent¨¦.
17

-.---
---_uI_
Q-¡°-.Y-----.-.
certaines dates sont invers¨¦es.
0
,, certains jours sont pas marquants.
-- de par l'anciennet¨¦ de la visionneuse, peu performante.
-- de par le proc¨¦d¨¦ utilis¨¦ car le
rep¨¦rage
photo est
difficile.
.- enfin il
aurait fallu que le rep¨¦rage,
la lecture des
photos
soient men¨¦s par la m¨ºme personne d'un bout ;9 l'autre
de
l'¨¦tude afin de garder les m¨ºmes points de rep¨¨re.
3.3. CALCUL DES MOYENNES HEBDOMADAIRES DES POSITIONS DE L'ITCZ
INDIENNE
Les
mesures termin¨¦es,
on moyenne les positions de
1'ITCZ _
sur des
quarts de mois car 1'ITCZ n'est pas
caract¨¦ristique ¨¤
l'¨¦chelle
journali¨¨re,
et peut facilement varier d'une photo ¨¤
l'autre.
Puisque l'on poss¨¨de jusqu'¨¤ trois photos par jour,
l e
calcul des moyennes
hebdomadaires
est
/
passe
par un
calcul
pr¨¦alable des moyennes journali¨¨res.
Dans
l'hypoth¨¨se
d'ailleurs plausible de
deux,
voire
de
trois ITCZ dans l'Oc¨¦an Indien,
il s'est pos¨¦ le probl¨¨me encore
subjectif de d¨¦cider quellles seraient les mesures rapport¨¦es ¨¤
chacune de ces ITCZ.
Il va de soi que pour une m¨ºme journ¨¦e,
on peut avoir
par
exemple les d¨¦terminations suivantes :
-
-
-
-
-
. . .
.
. . .
.
.
PHOTON"
1
:. PHOTO
N" 2 .
PHGTO
.

N" 3 :
---------- .-------------------.
.----------------------:--------------------:
.
:Position :
8Net2Net4S: 5N et
1s : 2N . .
: ITCZ
: le
2e
3e
: le OU 2e
2e OU 3e : le OU 2e OU 3e 1
*
.
. .
.
.
l -
. .
p-*--e
-*
Si
la photo Na1 fait appara?tre trois ITCZ,
la N" 2 n'en
rev¨¨le que deux et la N" 3 seulement 1 .
On se rend compte de l'ombigu?t¨¦,,.
De quelles
hypoth¨¨ses
partir ?
"Existe-t-il 1,
2 ou 3 ITCZ", "Sur quelle photo se
. baser.,.?"
"En vertu de quoi ?".
Le tableau est
encore
pire
lorsque l'on constate qu'en hiver bor¨¦al, on trouve plut?t 1 ¨¤ 2
ITCZ ("peu de convection"} alors qu'en ¨¦t¨¦ bor¨¦al,
on voit 2 ¨¤ 3
ITCZ ("beaucoup de convection").
Comment trancher
sans
faire
d'erreur ?
L'exp¨¦rience concernant 1'ITCZ Atlantique a suscit¨¦ le m¨ºme
genre de soucis,
bien moins complexes cependant.
En effet, il
apparait parfois deux ITC'Z sur l'Oc¨¦an Atlantique,,
18

On avait alors choisi de prendre comme ITCZ
repr¨¦sentative,
la branche
nord
dont l'apparition est la plus
fr¨¦quente ¨¤
l'¨¦chelle hebdomadaire tout au long de l'ann¨¦e.
Dans le cas de l'Oc¨¦an Indien,
la circulation est bien trop
complexe pour que l'on puisse admettre une fr¨¦quence hebdomadaire
de retour plus importante "d'une ITCZ" en particulier.
On vient
de
voir
effectivement
qu'on
est
incapable d'en suivre une
pr¨¦cis¨¦ment pendant 24 h.
La solution consiste donc ¨¤ ne consid¨¦rer qu'une seule ITCZ,
ce
qui
revient ¨¤
moyenner
toutes
les
mesures
sans
aucune
classification (arbitraire) au pr¨¦alable.
C'est par ce proc¨¦d¨¦ que l'on minore :
- les
erreurs de
localisation hebdomadaire
car
sur
une
semaine,
les
erreurs
journali¨¨res,
positives ou
n¨¦gatives,
tendent ¨¤ se compenser,
- l'aspect subjectif de l'¨¦tude.
L'incertitude
de la d¨¦termination de 1'ITCZ Atlantique
sur
une moyenne hebdomadaire,
a ¨¦t¨¦ ¨¦valu¨¦e ¨¤ un degr¨¦ de latitude ¨¤
partir des documents photographiques.
En ce qui concerne l'Oc¨¦an
Indien,
l'incertitude est certes,
un peu plus importante,
mais
n'exc¨¨de
pas
deux
degr¨¦s de
latitude
sur
une
moyenne
hebdomadaire.
3.4. SAISIE DES DONNEES DE DEBIT ET RENTREE DES TROIS SE:RIES SUR
ORDINATEUR
3.4.1. Saisie des donn¨¦es de debit du fleuve S¨¦n¨¦gal
Elles
furent
fournies
par le Service Hydrologique de
l'ORSTOM-DAKAR,
A d¨¦faut de moyennes hebdomadaires,
on a obtenu 1
la liste des d¨¦bits moyens d¨¦cadaires pris ¨¤ Bakel de
1945 ¨¤
1985.
Le d¨¦bit d,u fleuve S¨¦n¨¦gal est pris ¨¤ Bakel bien que
cette
station soit situ¨¦e en amont du fleuve,
¨¤ 500 km de
Saint-Louis
(embouchure du fleuve) par le lit de la rivi¨¨re,
Les raisons de
ce choix sont claires :
- la faible d¨¦clivit¨¦ du terrain - point culminant du pays,
situ¨¦
au Sud-Est,
¨¤ 500 km d'altitude - favorise un refoulement
des eaux de mer par la vall¨¦e, induisant des d¨¦bits "n¨¦gatifs" et
perturbant
l'¨¦coulement normal des eaux douces tr¨¨s loin ¨¤
l'int¨¦rieur des terres.
- l'am¨¦nagement d'ouvrages hydrauliques comme le barrage de
Guiers ¨¤ un
centaine de km de Saint-Louis,
accentue
le
d¨¦r¨¦glement du r¨¦gime naturel du fleuve,
19

Il faut donc
remonter jusqu'¨¤ Ba.kel
pour
effectuer
des
mesures non "parasit¨¦es" des d¨¦bits.
Ensuite se
pose un
probl¨¨me
d'ordre
intv.itif
:
on
s'int¨¦resse
en fait ¨¤ la pluviom¨¦trie des pays du
Sahel,
alors
que le fleuve S¨¦n¨¦gal n'est pas v¨¦ritablement sahelien : il coule
au Sud de cette r¨¦gion....
De plus, on traite une s¨¦rie de d¨¦bits mesur¨¦s ¨¤ Bakel alors
que cette station est situ¨¦e ¨¤ plus de 100 km au s'uc. du 16e degr¨¦
Nord (latitude
de Saint-Louis) et que le fleuve,
qui prend sa
source ¨¤ 10" N, coule du Sud vers le Nord dans cette r¨¦gion.
Le d¨¦bit ¨¤ Bakel d¨¦pend donc en majorit¨¦ de la
pluviom¨¦trie
de la r¨¦gion sud et celle-ci n'aurait ¨¤ priori rien ¨¤ voir avec
la pluviom¨¦trie du Sahel (Nord du 15 e degr¨¦ N).
Paradoxalement,
PALUTIKOFF et LAMB ont montr¨¦ que le
d¨¦bit
du fleuve
S¨¦n¨¦gal est un excellent indicateur
dle
pluviom¨¦trie
dans les pays du Sahel.
En
fait,
les
masses convectives
accompagnent
1'ITCZ et
g¨¦n¨¦ratrices
de pluie peuvent s'¨¦tendre m¨¦ridionalement sur
des
centaines de km ,
A cette ¨¦chelle, Bakel peut ¨ºtre repr¨¦sentatif du Sahel.
Ensuite,
le S¨¦n¨¦gal est le fleuve le plus sahelien, avec le
Nil et le Niger.
3.4.2. Rentr¨¦e des trois s¨¦ries sur ordinateur
On rentre maintenant sur fichier de donn¨¦es les trois s¨¦ries
chronologiques que l'on veut ¨¦tudier sur 14 ann¨¦es :
- les
s¨¦ries
des moyennes hebdomadaires des
positions de
i
1'ITCZ Atlantique (28 W) = 672 donn¨¦es et de
1'ITCZ Indienne
(60 E) = 672 donn¨¦es (sauf celles de 1978).
- la s¨¦rie des donn¨¦es d¨¦cadaires des d¨¦bits du S¨¦n¨¦gal ¨¤
Bakel = 504 donn¨¦es.
3 ?
. Lb l
AJUSTEMENT DES SERIES ITCZ ATLANTIQUE ET INDIENNE
La s¨¦rie des d¨¦bits entre 1971 et 1984 nous est donn¨¦e
avec
une erreur relative maximum de :
. 1 % pour les d¨¦bits,< lm3/s (trois premiers chiffres)
10 % pour les dt5bits compris entre 100 IL/:~ et
1 m3/s
(deux'premiers chiffres).
20

.
100 % pour les d¨¦bits compris entre 10 l/s et
100 Ils
(premier chiffre).
Par
cons¨¦quent,
puisque l'erreur relative pour les
debits
significatifs
( 1 m3/s) est tr¨¨s faible (
1 %l,
il n'y a pas
lieu d'ajuster la s¨¦rie des d¨¦bits
m¨ºme si
les
variations
d¨¦cadaires sont importantes.
Les deux s¨¦ries
des ITCZ sont ¨¦valu¨¦es
avec
une
erreur
relative minimum de 10 96 - l"/lO' pour 1'ITCZ Atlantique - 2"/'20"
pour 1'ITCZ Indienne,
E n l'occurence,
l'erreur relative n'est plus n¨¦gligeable,
et,
de plus, la variabilit¨¦ hebdomadaire des positions de 1'ITCZ
est tr¨¨s importante,
Il
apparait
donc
judicieux
d'ajuster les
s¨¦ries
chronologiques
des
ITCZ en vue de
tracer
les
courbes
d'interpolation des s¨¦ries,
Dans un
premier temps,
nous avons effectu¨¦ un
ajustement
polynomial de degr¨¦
N (< 10) (le programme
est d¨¦taill¨¦ en
annexe).
L'inconv¨¦nient
inh¨¦rent ¨¤ un
tel
ajustement
est
qu'il
revient ¨¤
chercher le polynome de degr¨¦ N le plus "proche"
des
points exp¨¦rimentaux mesur¨¦s.
Or, les fluctuations annuelles des
ITCZ sont nombreuses et le polynome choisi aura au maximum
(n-1)
extremums : il
faudrait donc un polynome de degr¨¦
tr¨¨s
¨¦lev¨¦
(>lO)
pour
tenir
compte
tout de
m¨ºme
des
fluctuations
enregistr¨¦es et
la courbe ne serait pas plus
r¨¦aliste
-. par
rapport ¨¤
.un
lissage
- ni
plus-
harmonieuse
-beaucoup
d'ondulations - pour autant . En outre, on constate que, pour des
degr¨¦s < 10,
la courbe du polynome s'¨¦loigne parfois -trop- des
valeurs mesur¨¦es.
Dans un
second temps,
nous avons pr¨¦f¨¦r¨¦ un lissage des >
points exp¨¦rimentaux sur trois points successifs.
Nous tracerons
donc
la courbe d'interpolation des
positions de 1'ITCZ en
fonction du temps, ¨¤ partir des valeurs liss¨¦es.
Le
lissage choisi
estdutype (.25 ; .50
;.25) ce qui
signifie que la valeur liss¨¦e au rang (i) sera pond¨¦r¨¦e ¨¤
moiti¨¦
par la valeur mesur¨¦e au rang (i) et au quart par chacune
des valeurs mesur¨¦es aux rangs (i - 1) et (i t 1)
p donne le pourcentage d'influente de la mesure au rang i
q donne
le pourcentage d'influente de chacune des mesures aux
rangs (i - 1) et (i t 1).
Dans le cas particulier o¨´ p = q, on
lisse les valeurs par moyenne mobile sur trois points.
Le programme de lissage est d¨¦taill¨¦ en annexe,
nous
effectuons un lissage ann¨¦e par-ann¨¦e,
donc sur des s¨¦ries de 48
points (4/mois).
21

pour i q 1
Vi liss¨¦e = yi
ou i =
le lissage (1/4 ;
1/2 ;
1/4)
est
le plus
utilis¨¦,
mais dans le cas g¨¦n¨¦ral :
liss¨¦e = PYi ; t Q (Yi - 1 + Y i + 1) avec
pt2q= 1 (p > 0 et q > 0).
Rang de la semaine (plus exactement du quart de
mois).
Afin d'initialiser le programme aux extr¨ºmes (pour i = 1 et
pour i = 48) on pose : Y1
liss¨¦e = Yi
et
Y48 liss¨¦e = Y48 pour chacune des ann¨¦es.
Par
soucis de
continuit¨¦,
nous
aurions
¨¦galement pu
consid¨¦rer les 14 ann¨¦es comme une seule s¨¦rie pour ne donner que
deux
¡°conditions
aux limites" ;
mais cela ne
change
rien au
probl¨¨me, d'autant plus que les positions int¨¦ressantes de l'.ITCZ
(minimum
- maximum) ne se
situent jamais la
premi¨¨re ou la
derni¨¨re semaine de l'ann¨¦e (qui correspondent respectivement ¨¤ i
= 1 et ¨¤ i = 48).
Remarque,- Ajuster
les
points exp¨¦rimentaux ¨¤
une
serie
harmonique (de Fourier) aurait conduit aux m¨ºmes inconv¨¦nients
que l'ajustement polynomial.
3.6. COURBES ANNUELLES DE TROIS SERIES TEMPORELLES ETUDIEES
D¨¦bits
non liss¨¦s,
ITCZ Indienne liss¨¦e,
¡®ITCZ Atlantique
liss¨¦e deux fois (cf. papier millim¨¨tre).
22

3.7. TRAVAUX DES VALEURS REMARQUABLES
Les
indices m et M indiqueront respectivement les
minimas
et
maximas ;
les indices 1 et A correspondront ¨¤ Atlantique et
Indien.
3.7.1. D¨¦bits & S¨¦n¨¦gal & Bakel
.
.
.
.
.
.
.
.
:
.
;DATE
: Qm
I QM : Tm
1 TM
1 Dt
i
q3m :
'3
.------'------:--------'---------'-------------:---~----~
.
. -- .--- ---- : --__-.-_-
: 1971 I 0.47 : 4733 I 17
124
:7
i 3'720.33
: 722
: 1972 : 1.14 : 1504
: 15
: 25
: 10
: li335.67 : 316
: 1973 : 0.84 : 2614
: 14
: 24
: 10
: 2224.67 : 443
: 1974 : 0.06 : 6752
: 16.5
:24
:7.5
: 821.00
: B3
: 1975 : 0.15 : 4294 : 8 n
:25
:
?m
: 3266.33 : 605
: 1976 : 0.72 : 1850
: 14
: 24
: 10
: 1620.00 : 455
: 1977 : 1.27 : 1917
: 14
:25
:4
: 1673,OO : 328
: 1978 : 0.17 : 2301
: 16
:a
: 11
: 2020.00 : 488
: 1979 : 0.87 : 1634
:um
: 25
:Bm
: 1381.00 : 307
: 1980 : 0.05 : 2458
: 15
: 25
: 10
: 2182.33 : 388
: 1981 : 0.01. : 2019
: 15
:arn
:8
: 1948.00 : 424
: 1982 : 0.01 : 1828
:Bm
:25
:
lrn
: 1627.67 : 304
: 1983 : 0.12 :
979
: 16
:an
: 11
:
879.67 : 220
: 1984 : 0.01 :
788 m : 14,5
: 23 m : 8.5 :
1760.67m: 217 m
.
.
X
: 0.41 : 2548
: 15.4
: 24.7 : 9.3
: 2104
: 429
.
.
.
.
.
*
.
.
.
.
.
.
.
sx
: 0.44 ; 1634.8 i
1.54
1
1.20 :
1.74 i 1125.3 : 175.0
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
l

-
*----*_C-----
w = d¨¦bit d¨¦cadaire annuel minimum en m3/s
qM
=
¡±
,,
t,
maximum en m3/s
>
tm = date annuelle de remont¨¦e des d¨¦bits (en d¨¦cades ¨¤ partir du
premier jour de l'ann¨¦e consid¨¦r¨¦)
tM = "
ff
redescente
f,
Dt = tM - tm = dur¨¦e annuelle de remont¨¦e des d¨¦bits
q3m = moyenne des trois d¨¦bits d¨¦cadaires annuels maximums.
=
9,
annuelle des d¨¦bits
I
= moyenne
sx = ¨¦cart type.
23

e.---m
-,..~-*IIU-~-..m.

1-r--.---_--
._.
3.7.2, ITCZ Atlantique & 28 &
On notera positivement les latitudes nord, n¨¦gativement les
latitudes sud.
__----
--
:
.
.
:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
,A
;
A; A
: A
: A
: A: A: A
:
A
L
.
x : Ym : YM : DY : tm : tM :
Dt: v :
Y
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*--*
.
*-- f-__*---_'---
*-
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1971 I 0.0 I 9.5 I
9.5 I
11 I 32 1 21
I 0.452 ;
t 4.8
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1972 I +2,7 : t 8.7 :
6.0 :
10 1 37M ; 27M ; 0.222m:
t 5.3
.
.
.
.
.
.
.
.
:
.
.
1 1973 : -0.2 : t 7.9 :
8.1 i
7
:29
I 22
I 0.368 ;
t 4.3
:
.
.
.
.
.
.
.
+
.
.
: 1974 I -0.6m: t 9.1 :
9.7 I
13.5;29
; 15.5 I 0,626 I
t 4,Om
.
.
I)
.
.
l
.
.
.
.
.
.
.
9.3 :
7
I 32.5 i 25.5 i 0.365 ;
t 4.8
: 1975
1 0.0
: t 9.3 :
.
.
.
l
.
.
.
.
.
.
: 1976 ; to.5 : t 9.7 :
9.2 1
7.5I30
I 22.5 i 0.409 I
t 5.4M
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1977 I tl.3 : t 8.0 :
6.7 :
12.5 I 31 I 18.5 : Os362 ;
t 4.8
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1978 ; t3.0 : i-10.1 :
7.1 I
6.5128
i 21.5 : 0.330 :
t 5.4M
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
1 1979 1 t1.9 1 t 7,7m:
5.8m:
12.5
1
'
26.5111: 14 m : 0,414 :
t 4.7
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
;
.
.
: 1980 i t0.9 : t 8.5 :
7.6 :
7.5:29
1 21.5 : 0,353 :
t 4.5
.
.
.
..
.
.
.
.
.
*
.
.
.
; 1981-I t1.4 : t 8.3 :
6.9 :
9.5 :27 : 17.5 I 0.394 :
t 4.7
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
i 1982 i tO.8 : t 9.7 :
8.9 ;
5 m :31
I 26
; 0.342 1
t 5.0
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1983 i t0.9 ; + 9.9 :
9.0 I
5 m :31
I 26
; 0,346 ;
t 5,4M
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
i 1984 i t0.4 : t 8.4 :
8.0 ;
12 i 27 i 15 I 0,533 I
t 4.4
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
..
X
: t0.9 : t 8.9 :
8.0 ;
9.0 I 30 I 21.0 I 0.394 I
t 4.8
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.. sx :
1.06:
0.801
1.32I
2.91:
2.77:
4.33; 0.096 :
0.44
.
:
.
.
.
.
*
.
.
*
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
----
---
.
l

-_-

¡¯
-
-
-
-

*
-
-
-

l
A
Ym
= position annuelle la plus au Sud (en degr¨¦s de latitude)
A
YM =
9,
11
la plus au Nord (en degr¨¦s de latitude)
24

A
A
A
DY
=
Ym .- Ym = amplitude annuelle de d¨¦placement de
1'ITCZ
(degr¨¦ de latitude)
A
tm = date annuelle de remont¨¦e de 1'ITCZ vers le Nord (en quarts
de mois)
A
tM = date annuelle de redescente de 1'ITCZ vers le Sud (en quarts
de mois)
A
A A
Dt = dur¨¦e annuelle de remont¨¦e de 1'ITCZ = tM - tm
A
A
YM
- Ym
VA = --____-----.--
= vitesse de remont¨¦e de 1'ITCZ
A
A
tM
- tm
A
Y
= moyenne annuelle des positions de 1'ITCZ
X
= moyenne
sx = ¨¦cart-type
25

.
.
.
.
.
.
*
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*
: DATE :
.
.
.
.
*
*
.
.
.
.
.

x :
y*I :
yPI
:
yI
;
tmX
;
t,,I
;
Dt'
;
VI
;
Y '
.
.
.
.
.
.
.
.
l
.
.
.----*
¡¯
-
-
-

l

-
-
-
-

¡¯
-
-
-

l
* ._-
.
.
.
.
.
.
.
.
:
.
.
I 1971 s-11.4
.
I t6.6
; 18.0
.
.
5
I 20
: 15
I 1,200 I
-2.5
;
.
.
.
.
.

.
.
.
.

.
.

.
: 1972 .. -9.4 I t5.6
: 15.0
.
.
6
: 25
: 19
; 0.789mi
-1.6
.
.
.
.
.

.
.
.
.

.
.
l
: 1973 a-10.1
.
1 i-9.211
: 19.3n
.
i 25
: 21
I 0,919 I
.
4m
.-
-1.1
..
.
.
.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
: 1974 .. -7.7n:
t5.0m
: 12.7a
.
: J&$.Kl
I 10
; 1.270 I
.
9
-1.on
.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1975 .. -7.7t.l:
t5.1
; 1 2 . 8
.
: 24
: 14
: 0.914 I
.
10
-1.2
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
; 1976 *-12.6m
.
i t5.4
; 18.0
.
.
: 20
.
9-m
I 2.000 I
.
J.l-M
-1.5
.
.

.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1977 i-11.2 I t7.5
: 18.7
.
: 21
: 17
; l.looM:
.
4m
.-
-1.2
;
:
.
.

.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1978 .
-
.
.
.
. -
.
.
. -
.
-
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.

.
.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
: 1979 . -9.6
.
i t7.4
: 17.0
.
6
: 23
: 17
I 1.000 I
- 1 . 4
.
.
.
.
.
:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*. 1980 e-11.0
.
I t8.0
: 19.0
.
9
: 24
: 15
: 1,267 i
-2.2
.
.
.
.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1981 e-11.1
.
I t6.9
: 18.0
.
8
: 25
: 17
: 1,059 :
-1.8
.
.
.

*
.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1982 *-10.6
.
i t8.2
: 18.8
.
5
: =M
: 2Jn
: 0,855 i
- 2 . 1
.
.
.
.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
l
.
a-10.5
.
I t6.2
: 17.70 .
8
: 21
: 19
I 0,932 1
-2.8a
:

1
9
8
3
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 1984 .. -9.4 1 t 5 . 7 . : 15.1
.
: 22
: 11
: 1.373 1
-2.1
.
UM
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
ii
I-10.3 I 96.7
; 16.9
.
7.4 : 23.2 : 15.8 : 1.129 :
- 1 . 7
.
.
.
.
.
.
.
.

.
.
.
.
l
.
.
.
.
.
.
: sx
.
1.46:
1.32 ..
2.28 .
2.53:
2.6!3:
4,Of,: 0,317 :
0.57
.
.
.
.
.
.
.
.

.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
l

-
-
*
.
.
.
- --__
* __--
l .--:
Ym1
= position annuelle la plus au Sud (en degr¨¨s de latitude)
yFI* = position annuelle la plus au Nord (en degr¨¦s de latitude)
Dyl = amplitude annuelle (en degr¨¦s de latitude) de d¨¦placement
de 1'ITCZ
tm 1
= date de remont¨¦e de 1'ITCZ (en quarts de mois:)
tM1
= date annuelle de redescente de 1'ITCZ (en quarts de mois)
Dt"
= dur¨¦e de remont¨¦e de 1'ITCZ
VI
= vitesse de remont¨¦e en degr¨¨s de latitude/quart de mois
Y¡¯
= position annuelle de 1'ITCZ (en degres de 1at;itude)
2 6

3.8. CARACTERISTIQUES DES TROIS SERIES ENTRE 1971 ET 1984
3.8.1. Les valeurs extr¨ºmes (brutes des d¨¦bits & Jiss¨¦es
I T
des
C Z
3.8.1.1. Pour les d¨¦bits
- Moins de 1 m3/s aux p¨¦riodes s¨¨ches :
10 P/s en mai-juin
1981-82-84
- Par contre 6 75.2 m3/s fin ao?t 1974.
3.8,l.Z. Pour les ITCZ
.
.
.
.
.
.
: ITCZ Atlantique
.
.
ITCZ Indienne :
:-------------------.
-------------------------.
*--m.---------w---__
.
: Valeur la plus au Nord : 10,l'N : ao?t 78 ..
9,Z"N d¨¦but
.
.
.
.
: juillet 73
._----___--______--_-----.------------------
.
.
:-------------------.
.
: Valeur la plus au Sud :
0,6 S d¨¦but
* 12,6'S en mars 76 :
.
.
.
.
avril 74
.
.
.
.
.
.
*_
.
La classification des ITCZ en latitude a ¨¦t¨¦ le plus souvent
invoqu¨¦e pour l'analyse d'¨¦pisodes pluvieux ou secs au Sahel.
3.8.2, Valeurs moyennes des d¨¦bits
Nous portons sur des tableaux la valeur moyenne annuelle des
d¨¦bits, qui donne une bonne id¨¦e de la pluviom¨¦trie ; mais celle-
ci
est
moins repr¨¦sentative de l'hivernage (sais-on des
pluies)
que la moyenne q3M des trois d¨¦bits d¨¦cadaires maximums de
l'ann¨¦e.
Les d¨¦bits q3M caract¨¦risent les 3 "meilleures d¨¦cades", ce
:)
qui
sous-entend que nous estimons arbitrairement la dur¨¦e de la
saison pluvieuse effective ¨¤ 1 mois : nous aurions pu choisir les
4, 5 ou 6 meilleures d¨¦cades...
3.8.3, Positions moyennes des ITCZ
L'ITCZ Atlantique est ¨¤ 4,8ON en moyenne de 1971 ¨¤ 1984 et
reste
pratiquement en
permanence
dans
l'h¨¦misph¨¨re
nord,
contrairement
¨¤ 1'ITCZ indienne qui
franchit
plusieurs
fois
l'¨¦quateur durant l'ann¨¦e et dont la position moyenne de 1971 ¨¤
1984 (sauf 1978) est ¨¤ 1,'I"Sud.
3.8.4. Les amplitudes extr¨ºmes des ITCZ
Il est
¨¤ noter que les amplitudes
extr¨ºmales des
d¨¦bits
correspondent
aux
valeurs extr¨ºmes des d¨¦bits maximums car
les
d¨¦bits d'¨¦tiage sont n¨¦gligeables,
27

.~
--------
.
.
.
.
.
.
.
: ITCZ Atlanti-
: ITCZ Indienne :
D¨¦bit
1
.
.
.
.
.
.
que
.
.
--------e-s---- : ___-___________ :---- _.-_ - --.- -----:--- ---- ---- -B--w..
: Amplitude la : 5,8' en 1979
: 12,7' en 1974
: 786m3/s en 84 :
: plus faible :
.
.
.
.
.
.
:-------------- :---------------:------------~--'-"-------~--:
: Amplitude la : 9,7' en 1974
: 19,3' en 1973
: 6752 m3/.s en 74:
: plus forte :
.
.
.
.
*
.
3.8.5, Dates des extr¨ºmumst¨¤ .comptey du ler jour & l'ann¨¦e)
ll__--.--
.
.
.
.
.
.
.
.
: ITCZ Atlanti-
: ITCZ Indienne :
D¨¦bit
:
.
.
.
.
.
que
.
.
.
--_---_-------- :---------------.---------------:-------
------------.
.
.
: Date mini de : 1 mois 7 j en : 1 mois en 73
: 2 mois 10 j en :
.
. remont¨¦e
: 82 et 83
: et 77
.
.
73
75,
82
>
:
.--------------¡®---------------¡®---------------.---,-~--.------------:
.
.
.
.
: Date maxi de : 3 mois 11 j en: 2 mois 22 j en: 4 mois en 1979 :
.
.
. remont¨¦e
: 1974
: 1976 et 84
:
.
:-------------- .____________ --_.-_------.----.---.--.---------------.
.
.
.
: Date mini de : 6 mois 19 j en: 4 mois 22 j en: 7 mois 20 j en :
: redescente
: 1979
: 1974
: 1981 et 84
:
'-..B.------------:---------------'----------~-~--.
.
.
--.--*---.---------. .
: Date maxi de : 9 mois 7 j en : 6 mois 22 j
:
en. 9 mois en 1978 :
: redescente
: 1972
: 1982 et 83
:
.
.
.
.
.
.
.
'-
-*
' ~~----- * ---
-'
3.8.6, Dur¨¦es & remont¨¦es extr¨ºmes des ITCZ
-~-----_
--
.
.
.
.
.
.
.
.
: ITCZ Atlanti- : ITCZ Indienne :
D¨¦bit
:
.
.
que
.
.
.
*
.
.
---.v-
--
-w--e
-w-z -------
----.----
:
--,--
---
---.---
---
.
--.-.w-----w-----m
4
.
.
: Dur¨¦e la plus:
3 mois 15 j en: 2 mois 7 j en : il mois 10 j en :
: faible
: 1979
.
en 1976
.
11375, 1982
:
.-_--------^---.__-_-----------.
.
*-- --------.--- --- . --.-_--w------w---.
.
.
: Dur¨¦e la plus: 6 mois 22 j en: 5 mois 15 j en: 4 mois en 1979 :
: forte
': 1972
: 1982
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*--
----
.
3.8.7. Variations saisonni¨¨res,
Au cours de l'ann¨¦e,
les ITCZ suivent le mouvement apparent
du soleil ; ceci est expliqu¨¦ en partie par le fait que le soleil
d¨¦gage un maximum d'¨¦nergie de rayonnement par unit& de surface ¨¤
la verticale de sa position.
C'est dans ces zones que le flux de
chaleur de vaporisation se maximise,
Ainsi :, les masses d'air les
28

plus
"chauff¨¦es'"
¨¤ partir de la surface du globe
s'¨¦levent e n
altitude,
favorisant
le ph¨¦nom¨¨ne de convergence. Les nuages
form¨¦s sont aliment¨¦s par l'¨¦vaporation de l'eau,
notamment au-
dessus des oc¨¦ans.
Les positions basses de 1'ITCZ correspondent
aux mois de f¨¦vrier,
mars, avr.il , alors que les positions hautes
concernent les mois de juin,
juillet,
ao?t et septembre (saison
des pluies au Sahel).
Le mouvement "p¨¦riodique" annuel de 1'ITCZ Atlantique est en
retard de quelques mois sur celui de 1'ITCZ Indienne,
comme un
signal d&phas¨¦ conform¨¦ment au sens de circulation Est-Ouest des
aliz¨¦s (donc de 1'ITCZ).
3.8.8, Cas de l'ann¨¦e 1974
Ce fut une ann¨¦e exceptionnelle de par la bonne pluviom¨¦trie
qui l'a accompagn¨¦e - forts d¨¦bits du S¨¦n¨¦gal. Parall¨¨lement nous
observons
des
ph¨¦nom¨¨nes inhabituels du comportement
des
ITCZ
Atlantique et Indienne.
3.8.8.1. ITCZ Atlantique
- Une position sp¨¦cialement basse ¨¤ la saison s¨¨che
- Une amplitude exceptionnelle
- Date de remont¨¦e tardive
- Vitesse de remont¨¦e importante.
3.8.8.2. ITCZ Indienne
- Une position sp¨¦cialement haute ¨¤ la saison s¨¨che
- Une position sp¨¦cialement basse durant la p¨¦riode humide
- Amplitude exceptionnellement faible des pluies
- Date de redescente pr¨¦coce,
Dons, en
1984,
les ITCZ Atlantique et Indienne eurent des
comportements tout ¨¤ fait contraires.
Basse en Oc¨¦an Atlantique et haute en Oc¨¦an
Indien,
1'ITCZ
s'est comport¨¦e comme une balance.
3.9. Tendancg des principales variables de l971 ¨¤ 1984
---~
Formules et
programmes de corr¨¦lation figurent en
annexe.
Nous
recherchons
les droites de regression de la forme
Ycal
= a x + b
entre . chacun des param¨¨tres caracteristiques "y"
et . la date "x" annuelle, de 1971 ¨¤ 1984,
e -t
nous d¨¦terminerons aussi les
coefficients de corr¨¦lation
totale
associ¨¦s,
r(x,y).
Nous
pouvions
ainsi
juger si la
transformation de ces param¨¨tres est significative ou 'non, en
¨¦valuant un
"pourcentage d'¨¦volution annuel",
par rapport
aux
29

¨¦carts
maximums
mesur¨¦s (p'),
ou par rapport
aux
doubles de
l'¨¦cart type (p) :
-
d y cale.
---------
dx .
PI
.
'=
P
-----------------
I- ---."---,--
y maxi - y mini
y max.
la1
P= -------..--
2 SY
p¡¯
z
14 p' et p = 14 p donneront donc une
indication
sur
l'¨¦volution de 1971 ¨¤ 1984.
Nous
avons
Pu
constater graphiquement
une
¨¦vidente
diminution des d¨¦bits moyens en 14 ans.
Ce ph¨¦nom&ne est li¨¦ ¨¤
une
¨¦volution
parall¨¨le d'autres param¨¨tres climatiques et en
partie ¨¤ celle de L'ITCZ.
'L'int¨¦r¨ºt de cette ¨¦tape est donc d'essayer de dCgager quels
sont,
parmi
les param¨¨tres positionnels et temporels choisis,
ceux
qui
ont globalement ¨¦volu¨¦ "de fa?on
signific.ntive"
donc
ceux susceptibles d'avoir influenc¨¦ les d¨¦bits.
Notons cependant que ces corr¨¦lations sont assez faibles car
on ne travaille que sur 14 ann¨¦es.
3.9.1. Evolution & b s¨¦rie des d¨¦bits
---m--p
.
.
.
.
<>
.
.
.
.
.
.
.
.
SY
a
.
.
.
.
b
;
r
;;
r2
;
y max : P'=
-----------.--------.----~------.
. -----.-----. .------- a- -.--- --: ----.---- *-..--e
: q3M m3/s ; 1125,3 ; -164,320O
: 327047,O ; -0,61 ii :37 % :
4060 ; 57
* ----.----
--? --------.-
----------.----
-,---__-.
:-------¡°----- -.----,----
l --mm
.
: tm dec
I 1,54 I -0,0264
:
67,6
: -0,07 I 0 % I
5
I ¡®i
¡®----------.--------.-----------.----~----~:-------::-.-----.--------¡®----
.
.
: tM dec
: 1,20 I
0,0352
i -44,8
:
0,12 :: 1 96 I
4
1
12
l ----------*--------~-----------..-----,- - -Y-..-l----- :: -.-----: ----m--- :--a-
.
.
t dec
I 1,74 I -0,0616 : -112,4 I
0
.
.
45
.
5 : 17
.
.
.
.
.
4,
l
.
.
.
0.
*--pq*-----4_-?--*-
Dans cette s¨¦rie, l'¨¦volution des d¨¦bits q3M est marqu¨¦e par
une forte d¨¦croissance globale, ce qui confirme la triste r¨¦alit¨¦
des faits.
Par
r¨¦gression lin¨¦aire,
la droite la mieux ajust¨¦e ¨¤
l'¨¦volution des points q3M est :
q3M cal = -164,320O x t 327047,OO
o¨´ qsM cal s'exprime en m3/s) et o¨´ x est l'ann¨¦e consid¨¦r¨¦e,
30

Bien
que
le coefficient de
corr¨¦lation date-d¨¦bit
soit
correct (r =
-0,611 il va de soi que cette r¨¦gression n'est pas
r¨¦aliste puisqu'elle conduirait,
au fil des ann¨¦es, ¨¤ des d¨¦bits
q3M Cal n¨¦gatifs.
N¨¦anmoins, elle donne une 'id¨¦e de la baisse moyenne annuelle
-des d¨¦bits q3M, caract¨¦ristiques de la qualit¨¦ de l'hivernage sur
ces 14 ann¨¦es.
La pente de
la droite de r¨¦gression traduit un d¨¦ficit
annuel moyen de 165 m3/s soit 8 % du d¨¦bit moyen.
En 14 ans,
le d¨¦ficit serait donc de plus de 100 % du d¨¦bit
moyen.
Les autres param¨¨tres n'¨¦voluent pas aussi notablement : P
reste
< 30 % quoique toutefois tm ait tendance ¨¤ diminuer
alors
que
tM augmente., .
dont
t tend ¨¤ augmenter entre 1971 et 1984
alors
que le d¨¦bit baisse.
Nous
calculerons
plus
loin la
corr¨¦lation entre q3H et t.
3.9.2. Evolution de la s¨¦rie des ITCZ Atlantiques
.
.
l
.
.
.
.
f
.
.
.
.
.
a
.
.
.
.
b
I r
I
r2
i
y max : P'=
SY
-----------:--------'--------------
.----------:-------.------
. -------- : ----
: YinA
deg : 1,06 ; 0,0413
I -80,8
: 0,16 ; 3 % ;
3,6 : lf?
.----------:--------:-----------'-------------:-------*------*--------:----
.: ymh deg : 0,80
:
3,5.10-3
I 2,0
: 0,02, ; 0 % i 2,4 : 2
.----------:--------'--------------
.----------.-------.-----~.--------.
l
l
.
l - - - -
e
.
.
3,9 : 14
.
.
.
yh deg
: 1,32 ; -0,0378
i
82,8
i
I-m_-
.
__--_- :- --.---_-- ._--_-______.--_-_-_---.-------.-----~.--------.
. ----
: tmA deg
: 2,91
I -0,168l
I
341,5
I -0,24 ; 6 % i 8,5 : 28
.______--_-~-----_--.-----------*----------.-------.
.
.
. ------- *--------*----
: tpsA sem
: 2,77 ; -0,3473
1
716,7
; -0,53 : 28 % i 10,5 k 46
:*---------- ._-__-___.-I_-__-__--.----------.-------.---------------~----
.
.
.
.
.
tA sem
: 4,33 I -0,1792
I
3?5,2
;
l
: 13
E
19
.
.----------:-------- .-----------.----------:-------'---------.--------*----
.
I VA
: 0,096
; 1,059.10-3: -1,701 :
0,05 I 0 % I
0,404 1 4
..
deg/sem :
.
.
.
.
*
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*-
---ma
.
.
.
..*---'--
Cette s¨¦rie d'ajustements lin¨¦aires aux dates annuelles x ne
met
pas en ¨¦vidence d'¨¦volution flagrante,
sauf pour tHA o¨´ P =
88 %, et ¨¦ventuellement t,mA o¨´ P = 40 49.
tMACd = -0,3473 x + 716,7
tmAcal = -0,168l x f 341,5
avec un coefficient de corr¨¦lation satisfaisant r = -0,53.
31

-
Cela
voudrait
dire que la date de redescente
calcul¨¦e de
1'ITCZ s'avance en moyenne presque de 3 jours par an de
1971 ¨¤
1984, soit d'une quarantaire de jours en tlout,
Parall¨¨lement, tm*
tend. ¨¦galement ¨¤
diminuer dans une
moindre
mesure.
La p¨¦riode de remont¨¦e de 1"ITCZ s'effectuerait
alors
plus de 1971 ¨¤ 84,
mais moins longuement puisque t* a
tendance ¨¤ diminuer aussi.
Par ailleurs,
1'ITCZ perdrait en emplitude car elle descend
de moins en moins au Sud,
presque ymj4 augmente en moyenne, alors
YHA semble stable.
La vitesse de remont¨¦e VA ne suit pas du
tout l'¨¦volution
des d¨¦bits,
ce qui s'explique math¨¦matiquement car
yA et
t*
baissent simultan¨¦ment
Y"
(VA = ------.- J
t*
3.9.3. Evolution & & s¨¦rie ITCZ Indienne
-
-
-
-
:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
SY
a
.
.
.
.
b
IrIr2:
y max : P'=
-----------:--------'-----------:----------:-------:------:---,-----:----
: tub1
deg : 1,46 ; -0,0703
: 128,8
:-0,21 : 4 % : 4,9 : 2I
.----------:--------:-----------:----------:---~---:------:---~----:----
.: tm1 deg : 1,32 : 0,0415 : -75,5
: 0,X4, : 2 % : 4,2 : l-
.----------:--------'-----------:----:----~-----:-~-----:------:---~----:--~
... Y' deg : 2,28 i 0,1118 :-204,3 :
l
.
6,6 : 2
.
.
.----------:--------'-----------:----------:-------:------:--------:---
.: tml sem : 2,53 i 0,1879 : -364,l : 0,32 :lO%: 7 : 3:
.----------:--------.---------:---:----~-----:-""-----:------:---.-----:--" -
.: tml sem : 2,65 i 0,2624 : -495,6 : 0,43 :18%: 8 : 4t
:----------.--------'-----------:----------:-------:------:---,-----*
. ----
.
t1 sem
; 4,06 i -0,0745 : -131,5 :
.
.
.
:13 :
E
.---------_.___-----.
.
__-_---____: -__..__----: - ""-_-em: -- es--: -- s.-----: ----
: VA
1 0,317
I 1,239,10-3: -1,321 :
0,02 : 0 90 :
1,211 : 1
.
.
.
.
.
.
.
.
deg/sem :
.
.
.
.
.
*
.
*
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*---?-
l -
*--*em--
De
cette troisi¨¨me s¨¦rie de param¨¨tres ajust¨¦s aux ann¨¦es x
apparaissent deux
¨¦volutions int¨¦ressantes li¨¦es ¨¤ ta1 et ,tm*
pour lesquels P = 52 % et P = 69 % respectivement.
Les droites de r¨¦gression sont alors les suivantes :
tMIcalc, = 0,2624 x - 495,6
et
IhIcalc. = 0,1879 x - 364,l
auxquelles
s'associent des coefficients de corr¨¦lation assez .
faibles r
= 0,43 et r = 0,32,
n'expliquant
respectivement au
mieux que 18 % et 10 % de la variabilit¨¦ des dates tHI et t.rI par
32

l e
temps.
F'ar
l'ajustement
lin¨¦aire,
de 1971 ¨¤ 1984, tml
prendrait donc 20 jours,
et tM',
27 jours.
Globalement, I'ITCZ
remonterait donc plus tard, au fil des ann¨¦es, et plus longtemps,
puisque
tI a tendance ¨¤ augmenter.
D'autres parts,
au niveau positionnel,
I'ITCZ gagnerait en
amplitude
car elle tend ¨¤ descendre de plus en plus au Sud et ¨¤
monter de plus en plus au Nord.
La vitesse de remont¨¦e ne semble pas subir,
l¨¤ non plus, de
changements particuliers puisque
y1 et
t1 augmentent ensemble
et que
Y¡¯
V' = -----
IL'
3.9.4. R¨¦sum¨¦ = conclusions
De
1971 ¨¤
1984 on constate,
par des
ajustements
certes
fragiles :
- une forte baisse g¨¦n¨¦rale des d¨¦bits (mais cela n'est
pas
nouveau)
- des
tendances d'¨¦volutions totalement oppos¨¦es au
niveau
du comportement des ITCZ Atlantique et Indienne
Tendance de
1'ITCZ Atlantique :
remont¨¦e de plus en
PiUS
pr¨¦coce et de plus en plus courte, avec une amplitude moindre
Tendance de
1'ITCZ Indienne :
remont¨¦e de
plus en
plus
tardive, de plus en plus longue avec une amplitude augment¨¦e.
Dans l'hypoth¨¨se o¨´ la baisse des d¨¦bits est li¨¦e ¨¤
l'¨¦volutionde
l'ITCZ,
une conclusion pr¨¦matur¨¦e consisterait ¨¤
dire
qu'une
bonne pluviom¨¦trie dans les pays du Sahel
(un bon
d¨¦bit du fleuve) d¨¦pend des remont¨¦es
- tardive, longue, de forte amplitude de L'ITCZ Atlantique
- pr¨¦code, courte, de faible amplitude de 1'ITCZ Indienne
Ce qui n'est pas toujours v¨¦rifi¨¦ :
- en
1974 :
remont¨¦e atlantique plut?t
courte,
remont¨¦e
indienne plut?t tardive
- en
1978 :
Atlantique
pr¨¦coce,
Indienne :
pas
d'information.
33

3.10. CORRELATIONS LINEAIRES SIMPLES ENTRE VALEURS BRUTES
Nous
pr¨¦cisons en annexe les m¨¦thodes de corr¨¦lation et les
programmes.
Le
but de ce paragraphe
est
d'essayer d'cst.ab1i.r
des
correspondances entre les param¨¨tres pris 2 ¨¤ 2 :
- param¨¨tres d'une m¨ºme s¨¦rie d'une part
-- de 2 s¨¦ries diff¨¦rentes d'autres parts.
Il aurait
¨¦t¨¦
plus cartesien,
quoiqu'un
peu lourd, de
corr¨¦ler 2 ¨¤ 2 par ordinateur la totalit¨¦ des param¨¨tres
remarquables
des
3 s¨¦ries,
afin de n'en retirer que
les
corr¨¦lations int¨¦ressantes et toutes celles--ci (IrI> 0,5 ou
m¨ºme
> 0,4)
Notre
¨¦tude se limitera ¨¤ des choix r¨¦fl¨¦~chis (et
intuitifs
de param¨¨tres. Nous chercherons notamment' dans le cadre de notre
sujet,
¨¤ expliquer les d¨¦bits,
repr¨¦sentatifs de la pluie,
par
d'autres
param¨¨tres
et de pr¨¦ciser les liens ¨¦ventuels
d¨¦bits-
vitesse de remont¨¦e de 1'ITCZ.
-3.10.1. Corr¨¦lations simples propres $ chacune des skries
d S¨¦rie des d¨¦bits
Tableau des
coefficients r de corr¨¦lation totale et
leurs
carr¨¦s :
l_l_----.~-
-
.
.
.
.
.
.
.
.
r
.
.
.
*
r2
;
qM
I
9
-;
tm
1
'tM
:-
t :
:--------- ._________.----------*
f
. - - - - - - - - - - : _---."-.--- ---: w-w- WV---:
.
.

q3M
:
0'99
I
0'96
:
0'49
:PI
0'20 :
-0,57 :
.
.
:98%
:
92% :
24% :
4% :
32% :
.------_--.---------.
.
.
.---------- : ___--__ ---:-- -.-- -WV---,:---------:
:
tm :
.
l
0,20 :
-0'74 :
.
.
:PI
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
4% :
55% :
.
.
.
.
.
.
.
*-
*-
.
.
-_ * - - - - - -
-*
Ces r¨¦sultats confirment les liens obtenus entre qM, q3nj et
q. Les d¨¦bits moyens du S¨¦n¨¦gal sont expliqu¨¦s ¨¤ plus de 90 % par
les d¨¦bits d'hivernage.
Les coefficients de corr¨¦lation r(q3M ; tig) = 0,419 et
r(q3M
;
t)
= 0'57 sous-entendent que plus la remont¨¦e des
d¨¦bits est tardive, ou courte dans le temps, plus les d¨¦bits sont
forts.
D'autres parts, il existe une assez bonne correlation
r (t, ;
t) = -0,74 entre la date de remont¨¦e du d¨¦bit tm et la
dur¨¦e de cette remont¨¦e, t :
l'augmentation de l'un explique au
mieux ¨¤ 55 %' la baisse de l'autre.
34

u S¨¦rie des ITCZ Atlantiques
Tableau des coefficients r de correlation totale et de leurs
carr¨¦s
-
~l_l-
:r
:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*
.
: rz : ym* :
yM* :
yA :
tmA :
tM*
:
t*
1
.------:--------.---------:--------:--------:---------:--~------~
.:y,* :
:lri:f,iO : -i48% : -:,X8 :
:
:
.
.
.
.
.
*
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
'------:--------.---------:--------:--------:---------:--~------:
.
.
: t,,,* : -0,08 :
.
.
.
.
.
.
0,20 :
0,78 :
.
.
1% :
.
.
.
.
.
.
.
.
4% :
61% :
"------:--------'---------:--------:--------:---------:--.-------:
.
.
:VA
:
.
.
0,47 :
.
.
.
.
.
.
-0,72 :
.
.
.
.
.
.
.
.
:22%
:
.
.
52%
:
.
.
.
.
l
.
.
.
.
l

-
-
*
¡®---¡®--
¡±
¡®..
-*-
Les
meilleures
correlations positionnelles et
temporelles
sont :
r (ymA ;
y*) = -0,80
r (th* ;
t*) = -0,78
donc
la position la plus basse ymA de 1'ITCZ ainsi que
la date
correspondante tm* peuvent conditionner respectivement ¨¤ 64 % et
61 % l'amplitude
y* de la remont¨¦e de 1'ITCZ et sa dur¨¦e
IL" . l
Comme
dans
la s¨¦rie des d¨¦bits, le
signe
n¨¦gatif de la
corr¨¦lation
traduit -une correspondance de
sens
contraire des
param¨¨tres ajust¨¦s.
Du c?t¨¦
des
vitesses VA,
on note une bonne corr¨¦lation
(;r =
-0,72) avec la dur¨¦es de remont¨¦e
t*
d e I'ITCZ,
moins
bonne (r = 0,47) avec les amplitudes Dy* correspondantes.
cJ- S¨¦rie des ITCZ indiennes
Tableau des coefficients de corr¨¦lation totale r et de leurs
carr¨¦s :
-
- - - -
.
.r
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: r2 : ym1 :
yn' :
y1
:
tmI
I
ta1
I
t'
;
.------:--------.---------:--------:-----:--------:---------:---------:
.
:ymI :
~~,1'4,~0 : -~;8% : 3,%6 :
:
:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
*
.
.
l
.
.
.
:------.--------:---------:--------:--------:---------~---------:
I
0,16 :
.
.
.
.
:frl 0,20 : -0,77 :
:tmI

:
.
*
3% :
.
.
.
.
.
.
.
.
4% :
59% :
.------.--------:---------:--------:--------:---------:---------.
.
.
:VI
:
.
.
.
.
.
.
0,06 :
.
.
-0,81 i
.
l
.
.
.
66% :
.
.
.
:
0% :
.
.
.
:
.
.
.
.
l
l -
-¡¯
.
.
.
: ---_*
35

Les
meilleures corr¨¦lations positionnelles et
temporelles
sont :
r (YmI ;
YIl = -0,84 et
r (tmI ;
t1) = -0,77
De
fa?on
semblable
aux
r¨¦sultats
obtenus
pour 1'ITCZ
Atlantique,
la position la plus basse ym1 de 1'ITCZ indienne et
la date
correspondante tmr expliquent au mieux ¨¤ 71 % et
59 %
respectivement,
une
¨¦volution contraire de l'amplitude DyI de
remont¨¦e associ¨¦e ¨¤ sa dur¨¦e DtI.
Quant
aux vitesses V,
elles sont l¨¤ aussi bien
corr¨¦l¨¦es
(r=
-0,81) avec les dur¨¦es de remont¨¦e
t1 de l'ITC2,
mais pas
du tout avec les amplitudes
y1 correspondantes (r = 0,068).
d_l Droites de r¨¦gression entre & minimas et les
amplitudes associ¨¦es
:
D¨¦bit tcalc = -OS83 tm + 22,ll (en d¨¦cades)
ITCZ Atlantique :
yAcalc = -ymA + 8,91 (en degr¨¦ de latitude)
t*calc = -l,lGtm* t 31,42 (en quart de mois)
ITCZ Indienne :
yIcalc = -1,31 ym1 t 3,47 (en degr¨¦ de latitude)
trcalc = -1,24 tml f 24,97 (en quart de mois)
eJ R¨¦sum¨¦ = conclusions
CkS
quelques
r¨¦sultats confirment la forte d¨¦pendance
des
debits
moyens
vis
¨¤ vis des d¨¦bits ¨¤ la saison des pluies,
soulignent de bonnes corr¨¦lations entre :
- les dates des valeurs minimales et les dur¨¦es de remont¨¦e
z
qui en d¨¦coulent (t, <--> t)
- les positions minimales et les amplitudes de remont¨¦e
qui
suivent (ym <--> y).
Cette
derni¨¨re
constatation
s'explique du
fait
des
periodicit¨¦s
spatiale
et temporelle des 3 s¨¦ries
¨¦tudiiies. E n
effet les 3 s¨¦ries et plus sp¨¦cialement celles des ITCZ, prennent
une fois par an une valeur minimale,
puis une valeur maximale, ¨¤
des p¨¦riodes de l'ann¨¦e assez similaires. Les ¨¦carts temporels et
positionnels de ces points caract¨¦ristiques restent d'une ann¨¦e ¨¤
l'autre,
compris ¨¤ 90 % dans certains intervalles de
confiance,
ceci ¨¤
cause de contraintes cycliqu¨¦s ¨¤
l'¨¦chelle
plan¨¦taire,
telles
que le mouvement apparent du soleil par rapport ¨¤ la
terre, analogue d'une ann¨¦e ¨¤ l'autre.
Or,
les dates et valeurs des minimas sont ind¨¦pendantes des
dates et valeurs des maximas : les coefficients
36

aJ D ¨¦ b i t =
ITCZ Atlantique
Tableau des coefficients de correlation totale r et de leurs
carr¨¦s
__^_ .- -..
_
.
.
.
.
.
.
*
.
. r
.
.
.
* y2
1
ymA
1
yMA
1 y
1
tmA
:
tnA
:
tA
Z
'1:"
.------"s-----s-:
.
.
---------.--------:
.
--------:---------:---------:----------
: q3M : -0,54 :
0,16
:
0,53 :
0,27 :
0,07 :
-0,14 :
0,51
.
.
.
.
.
.
:29%
:
.
28% :
.
.
.
26 %
.------:--------:---------:--------:--------:----~----:---------~----~--
.:tm : 0,27 : 0,68 : 0,63 : -0,39 :
0,37 :
0,49 :
0,02
.
.
.
.
: 46 %
: 40 %
:15%
:
14% :
24%
:
. _----- * -----e-m
---.-
.
.
:---------:--------:--------:---------:---------:---
:tM
:
0,50 : -0,19 : -0,lO : -0,50 :
0,23 :
0,48 :
-0,52
.
.
:25%
:
.
.
:25%
:
.
.
23%
:
27 %
.------:--------:---------:----:--------:--------:----------:---------~-------
... t : 0,58 : -0,27 : -0,63 : -0,Ol : -0,17 : -0,lO : -0,38
.
.
.
.
.
:34%
:
:40%
:
.
.
14 %
.
.
.
.
.
.
* _--.--- * -
-
-
*
--*
.
a
-
p
-
-
+ ---. ---
b) D¨¦bit 1 ITCZ Indienne
Tableau des coefficients de correlation totale r et de leurs
carr¨¦s
---.
-
-
-
~
-
--.--- ..-_-
.
.r
.
.
.
.
.
.
.
.
.
VI
.
rz
;
YmI
;
YMI
;
y1
;
tmI
;
4x1
:
t"
1
'------:--------:---------:--------:--------:----~----:---------~----~--
.: q3M : -0,44 : -0,24 : -0,42 : 0,Ol : -0,52 : -0,35 :
0,05
.
.
.
.
:19%
:
.
18%
:
.
27% :
12%
:
'------:--------.---------:--------:--------:----~----:---------:-------
*:tm : 0,30 I -0,25 : -0,33 : 0,06 : 0,18 : 0,08 : -0,30
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
. ------ * --------.---------.--------:
------------------. --e-e---- 0 ---m.--N
.
.
.
: tM : -0,09 :
0,06
:
0,lO : -0,21 I
0,46 1
0,43 I
-0,40
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
21% :
18% :
16 %
.------:--------.---------:--------:--------:----~----:---------:-------
.
.
.
t : -0,33 I
0,27
:
0,37 : -0,18 :
0,ll :
0,19 :
0,03
.
:ll%
:
:14%
:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
"
.
.
.
---*
*-
.
"
*--*-
-~-.--
38

r (,tm ; tM) ; r (tmA ; tMA) ; r (tm'
; t;n')
; 1" ( ymP
; Y MA)
et r (ym*
; yM*) sont tous
< 0,2 en valeurs absolues.
t m
tM
------
- - - - - - - - - - - w - - e - - -
- w - - - w - - - >
temps
I
1
l
I
90 %
90 %
t m
YM
-------------e-w
---- li
I
I
I - - - - - - - >
position
90 %
90 %
Donc,
plus tm (ou ym) est grand,
plus il a "lconsomm¨¦" son
intervalle et (puisque tn (ou y~) est ind¨¦pendant de :.ui) plus il
est alors probable que tM - tm (ou y~ - y~) est petit.
D'ailleurs, si
nous les calculions,
les corre:.ations des
Coupl!es (tM ;
Dt)
(OU
(YM
;
DY))
seraient
sensiblement
¨¦quivalentes ¨¤ celles des couples (tm ; Dt) (ou (ym ; Dy)) car le
probl¨¨me
bas¨¦
sur
les
probabilit¨¦s,
est
mathkmatiquement
sym¨¦trique.
L'int¨¦r¨ºt de
corr¨¦ler les amplitudes avec
Les
valeurs
minimales et non pas avec les maximas est situ¨¦ dans I.'optique de
la pr¨¦vision climatique :
si les
corr¨¦lations
sont
bonnes,
connaissant les minimas en temps (,tm) et en position I ym) on peut
en dkduire - avec une marge d'erreur - les amplitudes temporelles
(Dt) et
positionnelles
(DY) >
donc avoir une
est:.mation des
maximas temporels (~II = tm t Dt) et positionnel (y~ = ym t Dy).
Etant donn¨¦ que nous consid¨¦rons les ann¨¦es civil-es,
il est
¨¦videmment
impossible de suivre cette d¨¦marche en
sens
inverse
dans un but de pr¨¦visions, puisque l'on connait chronologiquement
chaque
ann¨¦e,
d'abord les minimas-,
puis les amplitudes et
les
maximas engin,
3.10.2. Corr¨¦lations simples entre les diff¨¦rentcss s¨¦ries
a
-
-
-2
---*w
Nous ne noterons que les r2 / r* > 10 %.
37

~1 ITCZ Atlantique - ITCZ Indienne
-
-
Tableau des coefficients de corr¨¦lation totale r et de leurs
carr¨¦s
.
. r
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: rz : ymr :
yM1 :
y' :
tml :
tM*
:
t1
;
y1
: -.----- .--------:---------.--------'-----------.
.
*--------v :-- __--- ---:--a.----
: ymA : -0,21 :
0,09
I
0,19 1 -0,25 :
0,38 :
0,40 :
0,ll
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
14% :
16% :
¡®------:--------¡®---------:---------~-
.-----------
-----
--¡®----------:---¡°.----
.
.
.
.
: YMA : -O,18 : -0,45 : -0,14 :
0,31 I
0,05 :
--0,16 :
0921
:
.
.
:20%
:
:lO%
:
.
.
.------:--------:---------
.
.--------:--------.---------'---------:-------
.
.
y* : 0,04 : -0,31
I -0,20 :
0,34 I
-0,23 i
-0,36 :
-0¡®03
.
.
:lO%
:
:12%
:
.
.
.
.
13% :
.------:--------.---------
.
'--------:--------.
.
---------.--_------.-------
:tmA
:
0,33 : -0,27 : -0,36 : -0,04
i
-0,72 I
-0,44 I
0,16
.
.
:ll%
:
:13%
:
.
.
52% :
19% :
'------:--------:---------
.-----_--.--------.---------.
.
.
*----s-e--: --__ -I .___
:tMA
:
0,07 : -0,27
1 -0,20 : -0,24 :
0,16 :
0,25 :
-0,32
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
10 %
*------:------a- .-__--_---.------_-.--------,---------.
.
.
.
.---em----:-------
.
.
t* : -0,17 :
0,oo
I
0,ll : -0,12 :
0,56 :
0,45 :
-0,30
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
31% :
20% :
: ---_. --.--m----e
.
'-------w-:-------e
.
*--------*-------------- ----- * ---_ -_._"_
.
*
VA
:
0,31 : -0,:32 : -0,39
1
0,39 I
-0,67 ;
-0,68 :
0 , .1 f
.
.
: 10 %
: 10 %
: 15 %
:15%
:
45% :
46%
:
21 %
.
.
.
.
.
.
.
*---
-*
*--_*
*--*-----
* ----_
dz_ R¨¦sum¨¦ = conclusions
Si
nous
nous int¨¦ressons essentiellement aux
correlations
concernant les d¨¦bits nous constatons d'assez bonnes correlations
de q3M avec :
ymA (r = -0,54)
DyA (r =
0,531
dans l'atlantique
V* ( r =
0,51)
tM1 (r = -0,52)
et plus faibles avec
ymr (r =
0,441
dans l'oc¨¦an indien
Dyl (r = -0,42)
Les d¨¦bits q3M s'expliquent donc en partie par les positions
extr¨ºmes
Sud des
ITCZ (ymA et ymI) et leurs amplitudes de
migration ( yA et y1 ).
Dans
la limite de
signification
statistique des corr¨¦lations ¨¦tablies,
le suivi des param¨¨tres
ymA et y~pI et ~III*
nous
permet d'anticiper sur la (qualit¨¦
pluviom¨¦trique de l'ann¨¦e consid¨¦r¨¦e.
39

Mais
il faut bien reconnaitre quelques difficult6s :
1978
est
une ann¨¦e de bonne pluviom¨¦trie alors que 1'ITCZ est
restee
sp¨¦cialement au
Nord (elle n'a pas migr¨¦ en de?¨¤ de 3"N de
janvi'er ¨¤ mars), ce qui aurait fauss¨¦ toute pr¨¦vision.
Les
hypoth¨¨ses faites s'appliquent ¨¦galement assez mal
aux
ann¨¦es de s¨¦cheresse (de 1976 et 1983) en Atlantique ; par contre
elles
conviennent
tout ¨¤
fait bien ¨¤
1974 (tr¨¨s
bonne
pluviom¨¨trie).
En outre,
les d¨¦bits q3M se corr¨¨lent assez bien avec la
vitesse
moyenne
VA de remont¨¦e en Atlantique
conform¨¦ment
aux
travaux de CITEAU et avec la date tMI de la position la plus au
Nord de 1'ITCZ Indienne.
L¨¤
encore,.
m¨ºme
pour les
ann¨¦es
de
pluviom¨¨trie
Itcaract¨¦ristique'(
les d¨¦ductions que l'on pourrait en tirer
doivent rester prudentes, surtout pour 1976.
Par
ailleurs
nous
remarquons de bonnes coefficients de
correlation
Atlantique-Indienne entre VA et tr-r" (r = -5,67) mais
aussi :
r (tM1
; t,,,*) = -0,72
r (tM1 ;
-LA) =
0,56
r(VA ;
t1) = -0,68
Entre les 2 vitesses moyennes des ITCZ en migration :
r(V*
; VI) = 0,46 donc l'une explique l'autre, at. mieux ¨¤ 21
Y0.
3.11, CORRELATIONS LINEAIRES SIMPLES ENTRE: VALE'URS CORRIGEES
Nous
avons
d¨¦j¨¤
vu que certains
param¨¨tres
(surtout le
d¨¦bit)
suivent
une ¨¦volution non n¨¦gligeable au fil de
ces 14
ans.
Afin
de retrancher l'influence de
cette
progression
approxim¨¦e ¨¤
une droite sur les
correlations
¨¦tablies,
nous
allons
calculer
les
listes des
valleurs
des
param¨¨tres
relativement ¨¤ leur "droite d'¨¦volution". Puis nous calculerons ¨¤
nouveau
les
coefficients de correlation qui
nous
int¨¦ressent
c'est-¨¤-dire ceux qui sont relatifs au d¨¦bit corrige.
(valeur corrig¨¦e) = (valeur mesur&e) e- (valeur calculhe)
40

.
.
.
.3.11.1. Tableaux des valeurs corrig¨¦es
Les param¨¨tres indices ¡°cal",
sont ceux que l'on calcule a
partir des ¨¦quations des droites de regression
(ex : q3Mcal = -164,32x t 327047).
Les
param¨¨tres
indices "corr" sont ceux que
l'on
corrige
relativement aux droites de regression
(ex : q3McorrCX) = q3MfX) - q3McalfX)).
II va de soit que ces valeurs sont toutes fictives et n'ont
aucun sens physique.
d S¨¦rie corrig¨¦e des d¨¦bits
.
.
.
.
.
¡±
.
.
.
.
.
.
X
.
q3Mcor
:
t
.
flICOr
.
tMcor
.
.
.
.
.
.
tcor
.
.a---__--.
.
*___---------.----------~~-.-----~~~~~~~~.
l
_-_--_--_-__-..
:
1971
:
548
i
1,4
I
-0,6
:
-2
.
.
1972
:
-1672 :
-0,5
:
0,4
:
0,9
;
.
1973
:
-619 :
-1,5
:
-1
.
0,9
:
.
2142 :
1
.
.
1974
:
-0,7
1
-1,7
:
.
*
1975
:
751 :
2,5
i
0,3
:
-2,3
:
*
.
1976
:
-731 :
-1,4
:
-0,8
:
0,7
:
.
1977
:
-513 :
-1,4
:
0,2
:
1,6
:
.
1978
:
-2 :
0,6
:
2,2
:
1,6
:
.
.
1979
:
-477
:
-2,4
:
0,l
:
2,5
:
.
1980
:
489 :
-0,3
:
0,l
:
0,4
:
*
s
1981
:
419 :
-0,3
:
-1,9
:
-1,6
:
.
1982
:
263 :
2,7
:
0,o
:
-2,7
:
.
1983
:
-321 :
0,8
:
2
.
1,2
:
.
1984
:
-276 :
-1
.
-2
.
-1,3
:
.
.
.
.
.
.
'-
.
-'
.
-*
-
- *
b_l Sens corrig¨¦e des ITCZ Atlantiques
.
.
.
. . .
.
.
.
.
.
.
. . .
.
.
.
.
X
: ym Acor : yMACOr : yAcor : tmAcor : tMAcor :
tAcor : VAcor :
.---w-s.--------.
l
--w---e- *
----se<-
-
I 1971 1
-0,6
; -~------'--------.--------:-----:~~~-~~~~
; i
1,2
-0,3
0,6
1,2 I
: -1
I
66
I
: 1972 :
2,l
:
-0,2 :
-2,3 : 0 :
5,l
:
5,2
: -165
E
: 1973 :
-0,9
:
-1 : -0,l : -2,8 : -2,6
:
0,4
:
-20
:
: 1974 :
-1,3
:
-0,2 : 1,5 : 3,8 : -2,2
:
-6
:
237
:
: 1975 :
-0,8
:
0,4
:
1,2
:
-2,5 :
1,6
:
4,2
:
-26
:
: 1976 :
-0,3
:
0,8 : 1,l : -1,8 : -0,5
:
1,4
:
17
:
: 1977 :
0,4
:
-099 : -1,4 : 3,3 : 0,8
:
-2,4
:
-31
:
: :L978 :
2,l
:
1,2 : -0,9 : -2,5 : -1,8
:
0,8
:
-64
:
: 1979 :
1
:
-1,2 : -2,2 : 3,7 : -3,0
:
-6,6
:
19
:
: 1980 :
-0,l
:
-0,4 : -0,4 : -1,z : -0,l
:
1,'l
:
-43
:
: 1981 :
0,4
:
-0,6 : -1 : 1 :
-1,8
:
-2,'7
:
-3
:
: 1982 :
-0,3
:
O,8
:
1 :
-3,3 :
2,6
:
6
:
-56
:
: 1983 :
-0,2
:
1 :
1,2 :
-3,2 :
2,9
:
6,2
:
-53
:
: 1984 :
-O,?
:
-0,5 :
0,2 : 4 :
-O,?
:
-4,'7
:
133
:
.
.
.
. .
.
.
.
.
.
l _-?
_*
*p-*
-0
*_
-*
41

-.-
-*---m-
_

__...

_.
Q S¨¦rie corrig¨¦e des ITCZ Indienne
,-_--w-e
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
..
x
: Yrn *cor :
yM*COr :
y*cor
: t,m*COr : tM*COr :
tAcor : VAcor :
.------:--------.--------:--------:--------:--------:-------
-.
. _.--_---.
.
.
: 1971 :
-1,6 i 0,3 : 1,9 :
-1,z :
-1,5 :
-0,3 : 79 :
: 1972 : 0,4 :
-0,7 :
-1,z :
-0,4 :
3,2 : 3,6 : -333 :
: 1973 :
-0,z :
-2,8:-3
:
-2,5 :
%,9 :
5,5 : ,-205 :
:1974:
2,3
:
-1,4 :
-3,7 : 2,3 :
-3 , 3
:
-5,6 :
145 :
: 1975 : 2,3 :
-1,4 :
-3,7 : 3,l : 1,4 :
-1,6 : -212 :
: 1976 :
-2,5 :
-1,l : 1,4 : 389 :
-2,8 :
-6,7 :
873 :
: 1977 : -1 : 1 : 2 :
-3,3 :
-2,l : 1,2 :
-29 :
: 1978 :
.
l
.
.
.
.
.
.
: 1979 : 0,7 ; 0,8 ; 0,O ;
-1,7 I
-0,6 ; 1,l ; -131 :
: 1980 :
-0,6 : 1,3 :
1,9 : 1,l :
0,1:-l
:
135 :
: 1981 :
-0,6 : 0,2 : 0,8 : 0,O :
0,8 : 0,9 :
-74 :
: 1982 :
-0,l : 1,4 : 1,5 :
-3,Z :
2,6 : 5,8 : -280 :
: 1983 :
-0,9 :
-0,6 : 0,3 :
-0,4 :
2,3 : 2,8 : -204 :
: 1984 : 1,3 :
-1,l :
-2,4 : 2,4 :
-2,9 :
-a,3 :
236 :
.
.
.
.
.
.
.
.
.
'-se.-.
.
'_
* -..-- *----. * --
--
.
3.11.2. Coefficients de correlatios -otale relatifs aux
d¨¦bits corrig¨¦s
aJ Dans & s¨¦rie corrig¨¦s des d¨¦bits
~-----
.
.r
.
.
.
.
.
.
.
..
rz
:
tmcor
:
tMCOr
:
tcor
:
.----------.------------:---------
-m.-e :-------,-w.----:
.
.
:
q3MCor :
0,55
:
-0,15
:
-0,61.
:
.
.
30% :
l
.
37% :
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
--¡¯
--*
bJ D¨¦bit corrig¨¦ = ITCZ Atlantique corrige>
*
--~--
.
.
.
.
.
.
.
.
.
r
.
.
.
*
.
.
.
.
.

r2
: ym *cor
: yM*COI" :
y*cor : tmAcor : tn*cor :
tAcor
: VACOS
.--------.--------:--------:--------:----~---:-----~-.*:---------:-------
.
.
:
q3MCOr
:
-0,56 :
0,22
E 0,58
:
o,n7
:
-0,37 :
-0,31
:
0,67
.
.
3 1 %
:
:34%
:
.
1 4 %
:
10 96
: 45 %
.
.
.
.
.
.
.
a--*
.
.

f -
-
- l ,--- - l
-:
42

cJ D¨¦bit corrig¨¦ -1TCZ indienne corrip¨¦e
.
r
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
r2
: y, Icor : yMICOr :
y'cor : tm*cor : tMIcor :
t'cor
: VIt:os
,--------:--------.--------:--------:--------:
.
---- -___: ---- - ---- * ---.--..- "I
: q3MCOr :
0,42 i -0,20 : -0,38 :
0,29 : -0,36 : -0,38 i
0,08
.
.
:18% :
:14%
:
: 13 %
:14%
:
.
.
s
.
.
.
.
.
*_--*
'-
.
- -
'--* ~--- * --.- -.--. _-.
b_l ITCZ Atlantique-ITCZ Indienne (corrig¨¦es)
Nous ne
calculons ¨¤
nouveau,
dans ce
tableau,
que
les
coefficients
de correlation qui ¨¦taient > 0,40 avec les
.valeurs
non
corrig¨¦es, et
ceux dont les param¨¨tres
ont
notablement
¨¦volu¨¦s
(tM* ; bol' ; tM1).
.
r
.
.
.
.
.
.
.
.
.
:
.
.
rz
: ym *cor : yMACOr :
y*cor : bAcor : tbfAcor :
t,4 cor I VA COS
¡®--------.--------:--------¡®--------¡¯--------.----~----:---------.-------.
.
.
.
.
.
: ym*cor :
.
.
.
.
.
.
0,32 :
0,34 :
0,38
:
.
.
.
.
.
: 10 %
: 12 %
:14%
:
.________._ -------.--------:--------:--------'------------.---------.---- _.-. -
.
.
.
.
: YMACOr :
: -0,47 :
.
0,33 :
005
I
.
*
.
.
.
:22%
:
:ll%
:
.
*
.
.
._----_--.-M----w-.
_-------.--------.--------.---
->____._________
- -,_--_.-_
_
.
.
.
.
.
*
.
.
.
.
.
I
.
y*cor :
.
.
.
0,41 : -0,220 :
"
:
.
.
:17%
:
.
.
.
.
.
*
.--------:--------.--------'-----------.--------o--------.---------.----~--
.
.
.
.
: tmAcor :
.
.
.
.
0,03 I -0,70 I -0,44
I
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 49 %
:19%
1
.--------:--------.--------¡®-----------.--------.---------.-------
:
--------
.
.
.
.
.
.
: tn*cor : -0,06 : -0,25 : -0,14 : -0,09 : -0,5 :
0,35 : -0,36
.
.
.
.
.
.
.
.
: 25 %
: 12 %
: 13 %
.--------.--------:--------:--------:--------:---~----*---------.-----~-
.
.
.
tAcor :
.
.
.
.
. -0,08 :
0,72 ;
0,47
I
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
: 52 %
:22%
:
.--------:--------.--------'--------'--------.---------.---------.------~-
*
.
.
: VAcor :
.
.
.
.
.
-0,39 I -0,77 1 -0,69
i
0,45
.
.
.
*
.
.
.
I 15 %
: 59 %
: 48 %
: 20 %
.
.
.
.
.
.
.
s
* ----+
-*-
*--_*
*--* -I_- * ----- -.-
eJ R ¨¦ s u m ¨¦ =
conclusions
- La correction
apport¨¦e
am¨¦liore les
correlations d¨¦j¨¤
remarqu¨¦es ¨¤ l'int¨¦rieur m¨ºme de la s¨¦rie des d¨¦bits,
mais aussi
avec la s¨¦rie des ITCZ Atlantiques.
Nous
noterons
essentiellement la meilleure
correlation
D¨¦bit-S¨¦rie Atlantique :
r (q3ncor
;
vcor*) =
0,6¡¯7
(en valeurs non corrig¨¦es, la correlation ¨¦tait de 0,51).
43

Par
contre
la
correction
apporte
de
moins
bonnes
correlations de q3flcor avec la s¨¦rie Indienne :
au mieux
r (q3Mcor ; ymcorI) = 0,42
mais surtout
(r (q3Ncor ; tMcorr) = -0,36
alors que les valeurs non corrig¨¦es ¨¦taient de -0,52.
- Entre
les 2 s¨¦ries
corrig¨¦es dles
ITCZ, c n
remarque
toujours de bonnes correlations de tMc0r.I avec :
t m * cor (r = -0,70)
tMA
cor (r = 0,50)
t* cor (r = 0,72)
= > r (VA cor ;
tcor1) = -0,69
: pas de changement et surtout
r (V=O~*
; tMcor') = -0977
au lieu de -0,67 donc, en valeurs corrig¨¦es,
les
vitesses
moyennes de migration de 1'ITCZ Atlantique, sont reliees au mieux
¨¤
60 % aux dates des positions maximales de
1'ITCz; en oc¨¦an
Indien.
Dans la suite,
nous ne tiendrons plus compte de ces valeurs
rectifi¨¦es
car l'id¨¦al est de trouver un "modele" qui prenne en
consid¨¦ration l'¨¦volution des variables.
3.12, CORRELATIONS LINEAIRES MULTIPLES (ENTRE VARIABLE:S BRUTES)
Nous
rappelons les m¨¦thodes de correlation multiple en
annexe.
Nous
chercherons dans cette partie a expliquer le d¨¦bit du
S¨¦n¨¦gal par un param¨¨tre repr¨¦sentatif de 1'ITCZ Atlantique et un
param¨¨tre
repr¨¦sentatif de 1'ITCZ Indienne,
ce qui reviendra ¨¤
effectuer une correlation double.
Plus particuli¨¨rement, dans le cadre du travail qui nous est
attribu¨¦, nous choisirons en variables explicatives du d¨¦bit qsn)
les
vitesses
moyennes VA et VI de migration de l'I.TCZ
vers le
nord.
3.12.1, S¨¦lection des variables explicatives
Dans le cas g¨¦n¨¦ral,
nous chercherions ¨¤
expliquer. la
variable
principale q3M ¨¤ l'aide des donn¨¦es de base telles
que
les dates (t, ;
t.M) et les positions.(ym ;
YM )
remarquables,
voire les vitesses (VA ;
VI) ;
ces derni¨¨res,
bien qu'ayant un
sens physique, font appel 8 des notions de produits de puissances
44

de combinaisons
lin¨¦aires de variables "simples" (¨¤ une
seule
dimension au sens physique du terme).
Cependant,
nous
avons vu
que
bon
nombre
de
variables
explicatives
n'ont que de faibles corr¨¦lations totales avec
les
d¨¦bits ; d'autres parts, la r¨¦gression reste de qualit¨¦ semblable
avec un nombre restreint de variables explicatives,
Les
m¨¦thodes
les
plus
classiques de
s¨¦lection de ces
variables sont :
- l'¨¦limination descendante des variables une ¨¤ une en
partant de la r¨¦gression compl¨¨te, et en retirant ¨¤ chaque pas la
variable
ayant
le plus
faible
coefficient
de
correlation
partielle avec la variable principale
- la r¨¦gression progressive (= introduction ascendate de
variables),
o¨´ l'on proc¨¨de de fa?on inverse ¨¤ pr¨¦c¨¦demment, en
introduisant
la variable qui augmente le plus
la corr¨¦lation,
dans la mesure o¨´ cette am¨¦lioration est significative au sens de
FISCHER-SNEDECOR,
Notre
m¨¦thode de s¨¦lection utilise de fa?on tr¨¨s
empirique
c e
second
principe,
facilit¨¦e par le fait que l'on ne
choisit
qu'une
seule
variable explicative par
s¨¦rie.
Nous
choisirons
d'abord
les
variables
ayant
les
meilleurs
coefficients de
corr¨¦lation totale avec la variable principale des d¨¦bits :
soient, dans la s¨¦rie de 1'ITCZ Atlantique : ymA :I yA ; VA
et,
dans
la s¨¦rie de 1'ITCZ Indienne : tM1 ;
ynI I ;
yI ;
VI
(Ce:lle-ci
bien qu'elle ne soit que tr¨¨s faiblement corr¨¦l¨¦e
aus
d¨¦bits q3M ;
parce qu'il nous avait ¨¦t¨¦ demand¨¦ initialement de
l'analyser).
3.12.,2. Tableaux des coefficients de corr¨¦lation trouv¨¦s
A partir de l'expression de la matrice [r] tics coefficients
de corr¨¦lation totale d¨¦termin¨¦s auparavant,
on peut calculer la
matrice
inverse [dl = Cri-l qui nous permet de deduire tous
les
coefficients caract¨¦ristiques int¨¦ressants.
aJ Tableau des coefficients & corr¨¦lation bruts R & des
coefficients & d¨¦termination multiple R2
La variable principale est q,3M et le tableau visualise
les
variables explicatives correspondantes ; on encadre les r¨¦sultats
o¨´ RZ > 0,40
45

.
.
R
:
.
.
.
:
..
.
.
.
R2
:
Ym I
.
y'
I
tM1
:
v=
:
.---_-------.------------.--------------.
__.----<-- ___.
.
.
.__. ------ ----:
.
A
.
.
ym
.
0,63
;
0,63
;
0,64
:
0,5a
:
.
.
.
.
.
40%
:
40%
:
4 1 %
:
30 %
.
.---_-------.------------.--~----------.
.
--.--em.--m-s: -m.----e-- ---.
.
.
yA
I
0,68
I
0,6.2
i
:0,67
0,53
:
.
.
.
.
46%
:
38% :
45%
:
29 %
.
.
.
----.-------.
.
.------------ .-v-,---------- -. _______<- ---- : -_1----- -----:
..
VA
:
0,59
I
0,56
:
0,56
:
0,55
:
.
.
.
.
35% :
32% :
32%
:
30% :
.
.
.
.
.
.
l

-
.
l
-
-
-
*---o--m
-*
ti Tableau des coefficients de corr¨¦lation partielle
R12,z et
- R13 z
--AL-
R12,3
(resp,
R13,z)
est le
coefficient de corr¨¦lation
partielle de la variable q3M avec la variable de
l'Atlantique
(resp.
indienne) choisie, compte tenu de celle de I'IT'CZ indienne
(resp.
atlantique).
Nous porterons dans l'ordre Ri 2,~ puis R1.3,2 dans le tableau
~----_---
-
.
R :
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
R2
:
Ym I
.
.
y1
I
tM'
:
v=
:
.-----------.------------:
.
---- --_------.--.-- --<-----: --.----------.
.
.
ymA
I
-0,51
:
-0,52
;
-0,43
:
-0,55
I
.
.
.
.
t-O,40
:
-0,38
:
-0,40
:
0,13
:
.-----------.------B-e---*
----------e.-e *
.
__.__-- --e--.-w.--- -------:
.
.
yA
I
0,57
I
0,50
I
0,49
I
0,53
:
.
.
.
.
0,49
:
-0,38
:
-0,48
:
0,08
:
:-----------.------------.-------------:-~----~----:-~----------:
.
.
.
VA
:
0,44
I
0,41
:
0,2:a
:
0,55
:
.
.
.
.
0,34
:
-0,28
:
-0,28
:
-0,24
:
.
.
.
.
.
.
*-
.
.
*_---*-
-_ '
cJ R¨¦sum¨¦ = conclusions
Parmi
les couples de variables retenues pour expliquer
les
d¨¦bits,
les
meilleures
corr¨¦lations
s'obtiennent
avec
les
triplets de variables suivants :
; y,,?) o¨´ R = 0,68
R2 = 46 %
et
; tMI) o¨´ R = 0,67
R2 = 45 %.
Nous
noterons que les coefficients de Co:rr¨¦lation partielle
restentvoisins pour ces triplets (0,57 ;
0,4'9) (0,49 ;
-0,48)
contrairement ¨¤ ceux ces triplets (q3M ; ymA ou
yA ou VA ;
VT 1
o ¨´
les
coefficients
R12,3
sont
nettement
sup¨¦rieurs
aux
coefficients Rl3,2 en valeurs VI sont corrects.
46

D'une fa?on g¨¦n¨¦rale, les corr¨¦lations partielles des d¨¦bits
avec
les
variables atlantiques (R12,3) sont meilleures
qu'avec
les variables indiennes (R13,2 ), ce qui serait normal ¨¦tant donn¨¦
les relations causales existantes.
Du fait de la circulation atmosph¨¦rique
g¨¦n¨¦rale,
"Indien"
entraine "Atlantique" qui entraine "D¨¦bits".
Pour les triplets (q3M ; y* ; ymI) et (q3M ;
Y *
; tM* ) les
coefficients de corr¨¦lation sans biais sont respectivement
R '= 0,60 et R' = 0,59
3.12.3. Equations des droites de r¨¦gression correspondant
aux meilleures corr¨¦lations
Apr¨¨s la matrice inverse,
coefficients de corr¨¦lation, nous
d¨¦terminons
d'abord
les
coefficients de
r¨¦gression
a i j
de
l'¨¦quation
X l
= a12 X2 + a13 X3 + aIo
o¨´ Xl = d¨¦bit estim¨¦ q3M en fonction des 2 variables explicatives
X2 et X3.
Notons rij les coefficients de corr¨¦lation totale entre
les
variables Xl et Xj .
On sait que les coefficients de corr¨¦lation simple sont
ri2
= 0,53
r23
= 0,04
r3i
= 0,44
1
0,53
0,44
[rl =
0,53
1
0,04
--->
la matrice
inverse
_
0,44
0,04
1
est
1,88
-0;96
-0,79
Id1 = [r]-l =
-0,96
1,52
0,36
-0,79
0,36
1,35
D'autres parts on connait les moyennes : Xl = 2104
X 2
= 8
x 3
= -10,3
et les ¨¦carts-types : SX1 = 1125,3
sx2 =
1,32
sx3 =
1,46
On en d¨¦duit les coefficients de r¨¦gression :
Q12 =
437,52
Q13 =
323,31
Qlo = 1933,91
47

donc
5l3M
= 437,52
yA + 323,31 ym' f 1933,91
r12 = 0,53
I'23
= -0,23
r31 = -0,52
1
0,53
-0,52
2,87
-1,24
1,21
[rl =
0,53
1
-0,52
--> [d] = -1,24
2,21
-0,14
-0,52
-0,23
1
1,21
-0,14
2,18
X l
= 2104
x 2
= 8
x 3
= 23,2
SXl
= 1125,3
s x 2
= 1,32
s x 3
=
2,65
d'o¨´
Q 1 2 =
369,41
913 =
-178,49
Qlo =
3289,75
donc
wn = 369,416 yA - 178,49 tM1 t 3289,75
x-12 = -0,54
r 2 3 = -0,Zl
r31
= 0,44
1
-0,54
0,44
1,86
1,87
-0,63
[I¡®l =
-0,54
1
-0,Zl
--> [d] =
0,87
1,57
-0,Oj
0,44
-0,Zl
1
-0,63
-0,05
1,38
Xl = 2104
x 2
= 0,9
13
Y = -10,3
SXl
= 1125,3
sx2
= 1,06
SX3 = 1,46
Q12 =
-497,lO
Q 1 3 =
263,34
Qlo =
5263,80
donc
q3n =
-497,lO ym* t 263,34 ym1 + 5263,8G
ri2 =: 0,51
r 2 3
= 0,46
r3i
= 0,015
1
0,51
0,05
195
-0,92
0,35
[r] -
0,51
1
0,46
--> [d] =
-0,92
1,89
-0,82
0,05
0,46
1
0,35
-0,82
1,40
Xl = 2104
x 2
= 0,394
:x3
= 1. ,f.29
SXl = 1125,3
sx2
= 0,096
sx3
= 0,317
4 8

L'¨¦tude ne
portera donc plus que sur 1.3 ann¨¦es au
maximum
(de 1972 ¨¤ 1984)
50

L'¨¦tude ne
portera donc plus que sur 13 ann¨¦es au
maximum
(de 1972 ¨¤ 1984)
50

On notera :
t,(X)
- t,M (x-l) =
tr (xl
- en temps
tm A (x) - tnA (x-l) = trA (x)
tm I (S) - tM1 (X-l) = tr' (X)
YMA
(x-l) - ym" (x) = yrA (x)
- en positions
yn I (x-1) - YlnI (x) = YrI (x1
VrA (X) = yrA (X) / trA (X)
- en vitesses
VrI (x, =
yrI (x) / tr' (x)
Etablissons
¨¦ventuellement
les
nouvelles
correspondances
entre
q3M (x) et ymA (X)9 YMA (X-119
YrA (XI,
tm A
(X), tMA (X-l),
trA (X) , VrA (S)a
Bien
que
les dates des positions Nord extr¨ºmes de 1'ITCZ
(:MA
(s-l) et t?lI
(x-1)) pr¨¦c¨¨dent g¨¦n¨¦ralement de plus d'un an
les dates des d¨¦bits maximums (q3M (x)).
3.13.1. Tableaux des variables L du d¨¦bit
-_~_.-
~--
.
.
.
.
.
.
x
.
.
.
q3M (S)
.
._-------.----_____-------.
.
.
: 1972 I 1335,67
.
.
: 1973
: 2224,67
.
.
5
= ann¨¦e
: 1974
: 4821,00
..
: 1975
: 3266,33
.
.
q3M (x) = moyenne des 3 d¨¦bits d¨¦-
: 1976
: 1620,OO
.
.
cadaires en m3/s I
: 1977
: 1673,OO
.
.
: 1978
: 2020,oo
.
*
X = moyenne
: 1979
: 1381,OO
.
.
: 1980
: 2182,33
.
.
sx = ¨¦cart type
* 1981
: 1948,00
.
.
.
: 1982
: 1627,67
.
.
: 1983 :
879,67
.
.
: 1984 :
760,67
.
.
.
.
.
.
.
..
2
I 1980
.
.
.
.
: 1977(sans 1978):
.
.
.
.
.
.
.
sx
: 1066,5
.
.
.
..
: 1113,8(sans :
.
.
.
.
1978 :
.
.
.
l -
.
.
51

---.¡°s,.,------.

-
--
ITCZ Atlantique
-
-
-
-
-
-
-
-
.
:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
:
.
X
:ym*(X):y~*(X-1): yr*(X): tmA(X):tMAtX-l): tr"(q)a
vr* (x) :
. ----,--. ______.--------. --w---w :------- : --------- .---.-_-m.. -w--m--.:
.
.
: 1972 1 2,T ; 9,5 :
7,3:10
:=16
:26
; 0,281 :
: 1973 : -0,Z : 8,7 : 8,9 : 7 : -11 : 18
: 0,494 :
: 197,4 : -0,6 : 7,9 : 8,5 :
13,s : -19 :
32,5 : 0,262 :
: 1975 : 0,o : 9,l : 9,l : 7 : -19 :. 2'6
: 0,350 :
: 1976 : 0,5 : 9,3 : 8,8 : 7,5 : -15,5 : 23
: 0,383 :
: 1977 : 1,3 : 9,7 : 8,4 :
12,5 : -18 :
3'0,5 : 0,275 :
: 1978 : 3,0 : 8,0 : 5,O : 6,5 : -17 :
23,5 : 0,213 :
: 1979 : 1,9 : 10,l : 9,2 :
12,5 : -20 :
32,5 : 0,283 :
: 1980 : 0,9 : 7,7 : 6,8 : 7,5 : -21,5 : 29
: 0,234 :
*. 1981 : 1,4 : 8,5 : 7,l : 9,5 : -19 :
28,5 : 0,249 :
: 1982 : 0,8 : 8,3 : 7,5 t 5 : -21 : 26
: 0,288 :
. 1983 : 0,9 : 9,7 : 8,8 : 5 : -17 : 22
: 0,400 :
l
: 1984 : 0,4 : 9,9 : 9,5 : 12 : -17 : 29
: 0,328 :
'------'------:--------'-------'-------'------~-.-------:------~:
.
.
.. X i 1,O : 9,0 ; 8,l ; 8,9 :
17,8 ;
26,7 : 0,311 :
.
:
.
9,0 :
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
:sans1978:
.
¡®
.
.
.
L
.
.
'------'------:--------:-------:-------'------~-.-------.------~:
.
.
.
*.
sx :
1,07:
0,82 :
1,27 :
2,771
2,74 :
4,27: 0,078 :
.
.
.
.
.
.
.
.
.
0,80 :
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
:sans1978:
.
.
.
.
.
.
:
.
.
.
.
l - - *
.
*-..-.-.- n -~-- *---*
-- *
-52

ITCZ indienne
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.*
x
:ymI(x):ynI(x-1): yrI(: tud(X)ltMI (x-1): tr'(x)l Vr' (x):
:------.------.--------'-------:-------:--------.
---- ---:-------'
: 1972 1 -9,4 I 6,6 1 16,0 : 6 : -28
1 34
: 0,4?l 1
: 1973 :-10,l : 5,6
: 15,7 : 4 : -23
: 27
: 0,581 :
: 1974 : -7,7 : 9,2
:16,9 : 9 :-23
: 32
: 0,528 :
: 1975 : -7,7 : 5,0
: 12,7
: 10 : -29
: 39
: 0,326 :
: 1976 :-12,6 : 5,l
: 17,7
: 11 : -24
: 35
: 0,506 :
: 1977 :-11,2 : 5,4
: 16,6 : 4 : -28
: 32
: 0,519 :
: 1978 :
.
7,5 :
.
.
.
-27 :
,
.
.
.
: 1979 : -9,6 i
*
.
6
;
.
.
.
: 1980 :-11,0 : 7,4
i 18,4 ; 9 : -25 i 34 ; 0,541 ;
: 1981 :-11,l : 8,0
: 19,l : 8 : -24
: 32
: 0,597 :
: 1982 :-10,6 : 6,9
: 17,5 : 5 : -23
: 28
: 0,625 :
: 1983 :-11,5 : 8,2
: 19,.7 : 8 : -21
: 29
: 0,679 :
: 1984 : -9,4 : 6,2
: 15,6
: 11 : -21
: 32
: 0,488 :
:------.------.-------- '-------:------- .--------.-----__._______1 .
.
.
x
I -10,2 1 6,7
; 16,9 : 7,7 ; -24,5 i 32,2 i 0,533 :
.
*--10,2 :
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
es.1978:
.
.
.
.
I
.
.
.
.
.
.
.
¡®------.------:--------¡®---.~~~~~~-
*-----__.-.__-
¡®-------:--------
___.
.
.
.
.
.
.
.
.
SIX :
1,54:
1,39 :
1,94 :
2,61 :
2,77 :
3,40
: 0,093 :
.
.
1,48:
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
:s.1978:
,
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
* --__-- * -~ f --- *
.
.
*.
*-
3.13.2, Corr¨¦lations lin¨¦aires simples entre le d¨¦bit
--:
qsn-(x) et & autres variables
& D ¨¦ b i t s =
ITCZ Atlantique
r
r2
. yIn*( ynA(x-l).
Y~*(X). tmA(X). tMA(X-l).
&A(x). VrA(X5
q3H (xl
-0,56
-0,60
0,20
0,31
-0,2
0,36
-0,15
bJ D ¨¦ b i t s -
ITCZ Indienne
r
rz
. yml(X)r J'M'(X-1).
yrI( tmT(X). tMI(X-.1).
trl (x). vr* (.x1
&~M(S)
+0,61
Q,29
-0,30
0,12
-0,21
0,27
-0,33
37 %
cJ Commentaires
Nous
remarquons donc des corr¨¦lations satisfaisantes
entre
le d¨¦bit q3M(x) et
YmA (x)
ynA(x-l)
en oc¨¦an atlantique
Ym1 (xl
en oc¨¦an indien
53

I'(q3MtX)
; YmA( =
-0,54 de 1971 ¨¤ 1984
-0,56 de 1972 ¨¤ 1984
donc peu de variation relative du coefficient de corr¨¦lation.
Par contre r(q3M(x) ; YmI( = 0,44 de 1971 ¨¤ 1984 (sauf 1978)
0,61 de 197% ¨¤ 1984 (sauf 1978)
La variation relative du coefficient de corr¨¦lation est
de
plus de
40 %,
bien que l'on n'ait retir¨¦ que 1 valeur sur
13 ,
(1971 et 1979) ¨¤ la liste initiale.
Ceci
met en ¨¦vidence un traitement de donnees
peu
robuste
principalement
¨¤ cause du faible nombre d'annees sur
lesquelles
nous effectuons les corr¨¦lations.
P a r
ailleurs,
nous constatons une assez bonne
corr¨¦lation
(sur
13 ans)
entre les positions les
plus
septentionales
de
1'ITCE atlantique et
les
d¨¦bits maximums
de
l'ann¨¦e
civile
suivante :
r (93MtX) ; yMA(X-l) = -0,60
L'explication des d¨¦bits peut tenir compte de ce r¨¦sultat.
3.13.3. Corr¨¦lation double -droite &..r¨¦gressior~
Explication & q3~(X) par y~A(x-11 et ymi(s)
On cherche ¨¤ ¨¦tablir la variable principale Xr en
fonction
des variables explicatives X2 et X3 avec :
(Xl ; x2 ; X3) = b23dd
; YMA(X-1) ; JhT(Xf).
Les coefficients de corr¨¦lations simple sont respectivement
ri2 =
-0,60
P23 = -0,lo
23 L = 0,61
4
1
-0,60
0,61
3,27
1,78
-1,82
irl =
-0,60
1
-0,lO
--> [d] =
1,78
2,08
-.0,88
0,61
-0,lO
1
-1,82 ,-0,88
2,12
Xl = 1977
x 2
= 9 , 0 0
x3 = -10,cL:
SXl
= 1113,8
sx2 = 0,80
s x 3 =
1 , 4 8
d'o¨´ le coefficient de corr¨¦lation multiples R
R = 0,83
---->
R2 =. 69 %
Les coefficients de corr¨¦lation partielle
R12,3= -0,68
R13,2=
0,69
54

Les coefficients de r¨¦gression
aI.2 =
-758,00
a13 =
418,09
d'o¨´ l'¨¦quation de la droite de r¨¦gression
a]. 0 = 13 063,57
Q3M (x) = -758,00 . J'M*(X-1) + 418,09 . yml(s) + 13063,57
3.13.4. Conclusions
En exprimant les d¨¦bits q3M (x) par le couple de variables
(YMA(X-l)
;
ymI( on obtient deloin,
dans cette
¨¦tude,
les
meilleurs coefficients de corr¨¦lation bruts et partiels,
Ces
r¨¦sultats obtenus d'apr¨¨s des donn¨¦es sur 12
ans,
de
1972 ¨¤ 1984
(except¨¦ 1978),
permettent,
dans un cas
id¨¦al,
d'estimer au mieux ¨¤ 69 % ¨¤
l'avance,
la qualit¨¦ de la
pluviom¨¦trie au Sahel par le biais des d¨¦bits du fleuve
S¨¦n¨¦gal.
Selon
les
r¨¦sultats
obtenus
statistiquement,
un"bon'"
(respectivement un "mauvais) d¨¦bit q3M(x) dans une ann¨¦e
civile
consid¨¦r¨¦e, est li¨¦ ¨¤ :
- une
"faible" (respectivement
I(forte") migration de 1'TTCZ
Atlantique
vers le Nord l'ann¨¦e pr¨¦c¨¦dente :
YMA(X-l)
"faible"
(respectivement )(forte") (yfiA
> 0)
- une
"faible"
(respectivement
I)forte") migration
Sud de
1'ITCZ Indienne
pendant
l'ann¨¦e consid¨¦r¨¦e =
yru1 (x)
(tforte"
(respectivement
"faible") (car ymi < 0).
4
C O N C L U S I O N S
G E N E R A L E S -
l
B 1 LAN
4.1. RESULTATS
L'analyse
d'ensemble
sur
la p¨¦riode
1971 ¨¤
1984 fait
appara?tre une telle d¨¦croissance g¨¦n¨¦rale de l'anomalie de d¨¦bit
du fleuve S¨¦n¨¦gal (et de pluviom¨¦trie) qu'il serait illusoire de
vouloir en
rechercher
une corr¨¦lation
quantitative
avec
les
anomalies de 1'ITCZ pour seul param¨¨tre de l'environnement.
N¨¦anmoins
et de
fa?on
purement
qualitative, il
est
int¨¦ressant
de rapprocher les anomalies de ce param¨¨tre,
des
variations
interannuelles de d¨¦bit du fleuve,
dont le processus
de d¨¦croissance g¨¦n¨¦rale nous ¨¦chappe.
Dans la limite de validit¨¦ des statistiques,
il ressort de
cette
¨¦tude que l'on peut "pr¨¦voir" la qualit¨¦ saisonni¨¨re de la
pluviom¨¦trie au
Sahel
(caract¨¦ris¨¦e
par les d¨¦bits q3H du
S¨¦n¨¦gal)
¨¤ partir des latitudes m¨¦ridiennes
extr¨ºmes
atteintes
par les ITCZ Atlantique (28 W) et Indienne (60 E),
55

Les
s¨¦ries
chronologiques X (t) peuvent
g&n¨¦ralement
s'exprimer sous la forme :
X(t) = T(t) + S(t) f D(t) = U(t)
o¨´
T(t) est la tendance (¨¦volution, variation interannuelle)
S(t) est la variation saisonni¨¨re
D(t) est la variation journali¨¨re
U(t) est Ole reste".
On distingue donc les variables "brutes" X(t) Iqui englobent
la tendance,
des
variables
"corrig¨¦es" X(t)
-- T(t) qui
n'en
tiennient plus compte.
Les meilleures corr¨¦lations doubles D¨¦bit -ITCZ Atlantique -
ITCZ Indienne
sont
obtenues avec les
variables
brutes,
plus
sp¨¦cialement avec le triplet :
- q3M(X) =
moyenne des 3 meil:Leurs
d¨¦bits
d¨¦cadaires
de
l'ann¨¦e civile x
- yilA(x-1) =
position la plus
septentrionale de
I'ITCZ
Atlantique durant l'ann¨¦e civile (x-l)
- ymI =
position la plus australe de
1'ITCZ Indienne
durant l'ann¨¦e civile x
o¨´ R2 = 69 % ; R13,3= 0,68 ; R3,2= 0,69.
Les
variables
corrig¨¦es,
qui
mettent
en
¨¦vidence
la
variabilit¨¦
saisonni¨¨re,
am¨¦liorent
les
coefficients
de
corr¨¦lation
simple D¨¦bits -1TCZ Atlantique,
rna.is diminuent ceus
des D¨¦bits -1TCZ Indienne.
D'une fa?on tr¨¨s g¨¦n¨¦rale, 2 grandes lignes se d¨¦gagent :
1) les d¨¦bits du S¨¦n¨¦gal se corr¨¨lent mieux aux variables fde
1'ITCZ Atlantique qu'¨¤ celles de 1'ITCZ Indienne,
ce qui
semble
naturel,
d'une
part ¨¤ cause des distances (le S¨¦n¨¦gal se
jette
dans
l'oc¨¦an
atlantique),
d'autres parts ¨¤
caLse de la
*
circulation atmosph¨¦rique g¨¦n¨¦rale (Est-Ouest)
2) les d¨¦bits du S¨¦n¨¦gal se corr¨¨lent m.ieux aux variables
positionnelles (ym ;
y~) qu'aux variables temporelles. (t, ;
tH )
de 1'ITCZ.
Paradoxalement,
les dates sont les seules variables qui ont
significativement ¨¦volu¨¦ par rapport aux d¨¦bits, de lCi71 ¨¤ 1984.
Intuitivement, on
pense
que les
positions des
amas
convectifs
sont
susceptibles
d'influencer les
d¨¦bits,
contrairement
aux dates,
¨¤ priori
compl¨¨tement
ind¨¦pendantes.
M¨ºme si ces dates influent sur la vitesse moyenne de migration de
l'ITCZ., ces vitesses (direction Nord-Sud), n'exc¨¨dent pas 200 m/h
en oc¨¦an indien, et 70 m/h en oc¨¦an atlantique.
Toutefois,
les coefficients de correlation totale du d¨¦bit
avec
la vitesse moyenne de migration de 1'ITCZ atlantique
reste
5 6

correcte
que ce soit en variable brute (r=0,51) ou en
variable
corrig¨¦e (r = 0,67).
4.2. AUTOCRITIQUE
Le5
r¨¦sultats obtenus sont fragiles,
pour maintes
raisons
que L'on peut classer en 2 cat¨¦gories principales :
- l'erreur effectu¨¦e sur les mesures, ¨¤ cause
des moyens mat¨¦riels
l
.
de
l'aspect subjectif de la localisation de I'ITCZ par
images satellites (lignes Est-Ouest de maximum de convection)
.
de l'aspect arbitraire d'¨¦quipond¨¦ration des positions
relev¨¦es, en cas de zones de convergence multiples
- le
faible nombre d'ann¨¦es (14 au mieux) sur lequel
porte
l'¨¦tltde,
ce qui rend les solutions peu rubustes.
4.3. AUTRES OUVERTURES
Bien
entendu,
1'ITCZ
(sa
position)
n'est
pas le
seul
param¨¨tre
explicatif de la pluviom¨¦trie et de ses anomalies dans
les pays du Sahel ; les pluies d¨¦pendent du vent, de la pression,
de la SST (elle-m¨ºme fonction des upwellings :
remont¨¦e des eaux
froides), des ¨¦changes ¨¦nerg¨¦tiques sol - atmosphere . . . etc...
Dans la continuit¨¦ de cette ¨¦tude,
il serait int¨¦ressant de
corr¨¦ler les d¨¦bits corrig¨¦s aux variables corrig¨¦es de 1'ITCZ de
l'ann¨¦e sid¨¦rale pr¨¦c¨¦dente et plus compl¨¨tement de d¨¦terminer la
s¨¦rie des positions de 1'ITCZ dans l'oc¨¦an pacifique sur la
m¨ºme
p¨¦riode.
Les
travaux de GALLARDO en 1984 montrent que la s¨¨cheresse _
peut
¨ºtre
pr¨¦vue quelques mois ¨¤
l'avance,
par
l'interaction
Pr¨¦cipitations-Evaporation
ou
-Pr¨¦cipitations-Diff¨¦rence
thermique
Oc¨¦an-atmosph¨¨re,
d'une
seule
station
c?ti¨¨re
congolaise situ¨¦e ¨¤ 500 km au sud de l'¨¦quateur et. ¨¤ la longitude
moyenne de l'Afrique saharienne.
Les ¨¦tudes de LAMBERGEON en 1981 et de DHONNEUR en 1974, ne
contestent
pas le r?le de l'oc¨¦an dans le r¨¦gime des
pluies de
mousson ;
par
contre,
ces
auteurs
insistent
sur le
r?le
d¨¦terminant de la dynamique des lignes de grains en ce qui
concerne la pluviom¨¦trie sahelienne,
L'importance des flux d'Est
vis-¨¤-vis
des ¨¦pisodes pluvieux ou secs y est soulign¨¦e
,(AEJ -
TE,J)
tant en ce qui concerne leur intensit¨¦ relative,
que
leur
date d'apparition.
Enfin,
les
travaux de LEROUX en 1983,
indiquent que
les
lignes de grains sont engendr¨¦es par l'irruption des flux d'Est
dans le r¨¦gime des pluies de mousson.
Les
param¨¨tres
physiques
usuels
explicatifs de la
climatologie restent localement terrestres ; or ils ne gouvernent
57

pas
seuls la pluviom¨¦trie tropicale ;
dans une certaine
mesure
cette
derni¨¨re d¨¦pend aussi de parametre astraux tels
que
les
cycles
astronomiques de la lune,
du soleil,
voire le cycle des
taches solaires.
Le fait que la s¨¦cheresse ne soit pas un ph¨¦nom¨¨ne
nouveau,
corrobore
l'existence de cycles astronomiques ou g¨¦ologiques,
tels
que
celui
des
p¨¦riodes glaciaires,
insaisissables ¨¤
l'¨¦chelle humaine.
Dans le cas particulier du Sahel,
les recherches men¨¦es ont
pour but une meilleure compr¨¦hension des interactions entre les
param¨¨tres
climatiques afin de mieux comprendre les
ph¨¦nom¨¨nes
associ¨¦es
aux pr¨¦cipitations,
et par l¨¤ m¨ºme,
d*am¨¦liorer
1 E? s
pr¨¦visions.
De telles pr¨¦visions, qui n'en sont actuellement qu'au stade
du
court terme,
pourraient dans l'avenir,
minimiser au maximum
les cons¨¦quences n¨¦fastes d'une s¨¦cheresse in¨¦vitablie.
58

A N N E X E
FORMULES STATISTIQUES
- Soit une s¨¦rie de n observations Xi, on d¨¦finit :
ln
la moyenne
X = --- ? Xi
n i=l
n
C (Xi - ii>*
i=l
l'¨¦cart-type
sx =
---------------mm
n-l
n-l
l'¨¦cart type vrai
s'x =
------ * sx
n
- Soient 2 s¨¦ries de n observations Xi et yip i variant de 1
¨¤ n, on d¨¦finit le coefficient de corr¨¦lation totale :
C (Xi - Xl (Yi - Y)
r = ---------------------------~-
CC ( X i - X)¡¯ C (yi -y)2]1/2
59

Calcul
des
termes d'une corr&lation multiple-
d'apr¨¨s
l'inverse de la matrice des coefficients de corrhlation totale.
(1) Cas particulier d'une corr¨¦lation double :
1 variable principale X1
2 variables explicatives Xz, X3
0n dispose donc de 3 variables (p = 3) et pour celles-ci, de
13 ou 14 observations (n = 13 ou 14).
La droite de r¨¦gression est de la forme
X l
= a12 X2 t a13 X3 t aIo
La matrice des coefficients de corr¨¦lation tatale est :
Xl
x2 x3
X l
1
ri2
ri 3
[rl = x2
riz 1
r23
sym¨¦trique
x 3
ri3 r23
1
La matrice inverse de [r] est not¨¦e [dl oil :
dl1
dl 2
dl 3
[dl = [r]-1 z
dl2
dz 2
dz 3
et sera donc kgalemert syp¨¦tri-
di 3
dz 3
d3 3
que
Calculons [d] d'apr¨¨s les coefficients de [r]
-
1
1
Id1 = -----w-e . tcof[r] = -------- I cof[r]
det[r] ~
det[r]
l-r223
r23:ri3-ri2 ri2 r23-ri3
[d]=__-----------1__-__________
ri3r23-ri2
l-Pi3
ri2ri3-r23
1-r2i2-r2i3-r223t2ri2r23ri3 ri2r23-rl3 ri2ri3-2'23 l-r212
Cette
matrice
nous donne toutes les relations entre les
coefficients dij et rij.
Connaissant
les valeurs de rij on en d¨¦duira ce:iles de dij
qui permettront alors de calculer,
¨¤ l'aide des ¨¦cart-types Sxj
d¨¦termin¨¦s au pr¨¦alable :
- les coefficients de r¨¦gression aij (a12 ; a13,)
- les coefficients de corr¨¦lation partielle entre Xi et Xj
CR1 2 . 3
; R13,2)
- le coefficient de d¨¦termination multiple brut 12'
- le coefficient de corr¨¦lation brut F1
- le coefficient de corr¨¦lation multiple sans biais R¡¯.
60

(2) Cas particulier d'une corr¨¦lation simple.
1 variable principale X1
1 seule variable explicative X2.
On dispose donc de 2 variables (p = 2) et pour celles-ci, de
1.3 ou 14 observations (n = 13 ou 14).
La droite de r¨¦gression est de la forme :
X l
= ai2 X2 + ai0
1
ri 2
[r] =
ri2 1
1
1
-ri2
r (il = [r]-1 =--w-s---
l-r212
-ri2 1
d'o¨´ les expressions des dij en fonction des rij qui permettent
de calculer,
¨¤ l'aide des ¨¦cart-types Sxj calcul¨¦s au pr¨¦alable,
les coefficients caract¨¦ristiques int¨¦ressants.
&marques :
1) La constante alo s'obtient,
quelque soit l'ordre
de la corr¨¦lation, par
P
Sx j
P
iij
a1 0 = 21 -
C aij Tj = X1 t
- - - - -
X dij -----
j=2
dl1 j=2
En effet, la droite de r¨¦gression passe par les moyennes des
variables.
2) Les coefficients de corr¨¦lation simple et double peuvent
s'interpr¨¦ter g¨¦om¨¦triquement.
3) Le coefficient de corr¨¦lation simple r entre 2 variables
X et Y pour lesquelles on dispose de n observations Xi et Yi,
s'assimile au cosinus de l'angle entre les 2 vecteurs.
ti (Xl ; --- ; Xn)
7 (Y1 ; --- ; Y,) ou au produit scolaire de
ces vecteurs mornes :
x . Y
r = COS (X ; Y) =-------------
IIQ I I FI I
- le coefficient de corr¨¦lation double R entre 1 variable
principale Xi et
2 variables
explicatives
X2
et X3,
peut
s'assimiler au
c?t¨¦ d'un triangle (XsinO) dont
le cosi.nus de
l'angle 0 oppos¨¦ est le coefficient de corr¨¦lation totale r23 (en
61

--
.,m..-.-p-i.
notant rij le coefficient simple entre les variables X:. et Xj) et
dont les 2 autres c?t¨¦s sont form¨¦s par ri;! et r13 :
r23 = COS 0
:La relation de Pythagore g¨¦n¨¦ralis¨¦e s'¨¦crit :
(RsinO)' = r212 + r213 - 2rrz. ~13 COS 0
r2i2 + r213
- 23-12 ri3 cas 0
R= = ----------------^---------.--.-- avec sin'0 = 1 - Cos20
1 - COS20
r2i2 t r213
- 2r12 ri3 r23
R2 = ----------------------------
l- r*23
On retrouve bien la relation liant R aux ri.3
Bien des
propri¨¦t¨¦s
math¨¦matiques peuvent se
d¨¦monter ¨¤
partir de cette analogie ;
par exemple,
les points Ml, M2,
H 3
sont situ¨¦es sur un cercle ¨¤ 0 fix¨¦ (ou r23 fix¨¦)
pour 0 = 0
Rest ind¨¦fini et riz = ri3 (triangle plat)
n
pour 0 = --- r212 t r2r3 = R2
donc Mr est
situi
sur le
2
cercle de diam¨¨tre R = M2 M3.
En corr¨¦lation double, "l'id¨¦al" est que XI soit enti¨¨rement
expli.qu¨¦e
par X2
et X3 (R = 1) et de fa?on ¨¦gale
(jR12,3) = )R13,2/ <=> /ri21 = Iri3)) :
1 k r23
ir12C 1 ;rl3I =>
r2i2 = -_--w----
2
L'optimum est d¨¦tenu lorsque,
de surcro?t, les variables X2
et X3
sont
totalement
ind¨¦pendantes (1123 = 0)
C:ar
alors la
variable
principale Xi
s'explique par un syst¨¨me
libre de 2
autres variables.
1
r 2 3
= 0 => Iri3( = Iri21 = ----- * 0,7
4.2
62

fo climat de I¡¯miqrn .st g- pcrr lo
cl~lotion ahosph&que <f l¡¯&cheik globale.
-\\
.**
b
*
b
?
b
Cellule de Hadiey
:
!
cellule de Hadley
i
:
-Le Sahel est-il responsable de sa s¨¦cheresse ?
La s¨¦cheresse au Sahel est de nouveau
astronomiques et g¨¦ophysiques a kt2
c:rrburants t¡¯ades se poursuit¡±¡®. indui-
un sujet d¡¯actualit¨¦. avec ses images de
desquels les agissements humains wnt
>ant une augmentation de l¡¯effet de serre
d¨¦tresse dans les magazines et ¨¤ la
derisoires¡±¡®. Au dernier maximum $a-
et par la de la temp¨¦rature. Mais ces
t¨¦l¨¦vision. Au moment o¨´ cet article est
ciaire il y a 18 OW ans. IC Sahara C¡¯OII\\ rxit
tendances milltinaires sont sans rapport
mis sous presse, les premieres pluies
le Sahel d¡¯aujourd¡¯hui: apr¨¦s s¡¯&rr +;Iu-
direct avec ce que l¡¯on observe aujow
arrivent, soulevant un immense espoir.
coup r¨¦tr¨¦ci pendant les pirio&\\ hu-
d¡®hui au Sahel.
Quelque soit l¡¯abondance des pluies de
mides se situant entre 10 o(W) et 4 it~r ans
f
cette saison les questions discut¨¦es ici
dans le pass¨¦. il s¡¯est de nouveau 2tcndu
La plu10 au SahI d+mnd
restent pos¨¦es. On ¨¦tait presque parvenu
{II Rcchctrhe, n¡± 128. p. 1X-1. d¨¦wmhre
du front Intmtmpicaf.
a oublier le d¨¦sastre de 19731973. et
1981). Ces variations font partie du
pourtant l¡¯analyse montre que la Kche-
rythme glaciaire/interglaciaire. et <i la
Les crises irigu?s mterrnittentes de
resse qui a d¨¦bute en 19t% a continuC et
th¨¦orie astronomique pr¨¦disant un wtour
s¨¦cheresse. qui affligent l¡¯ouest afncarn
continue a s¨¦vir. a l¡¯¨¦chelle continentale.
aux conditions glaciaireq dans quelques
depuis au moins 300 sinon 3 ONI ans. sont
p r e s q u e 5ans r ¨¦ p i t ¡± ¡® . C o m m e n t
mill¨¦naires est correcte. les r¨¦gions hith¨¦-
particuli¨¦rrment ressenties aux franges
comprend%¡¯ ¡®ce drame ? S¡¯agit-il d¡¯une
tiennes (comme d¡¯ailleurs l¡¯Europe du
des diserts. dans les r¨¦gions semi-arides.
transformation inexorable du climat.
nord et le Canada qui seraient wu¡¯c les
La circulation de l¡¯atmosph¨¨re est organi-
contre laquelle l¡¯homme ne peut tien ? glaces) sont condamn¨¦es en tant que
s& en cellules dites de Hadley de part et
Ou s¡¯agit-il au contraire d¡¯un ph¨¦nomtne
terres habitables. Il s¡¯agit cependant
d¡¯autre de l¡¯¨¦quateur. La branche mea-
aggrave par les activitts de ceux-18
d¡¯une ich¨¦ance lointaine. et il est d¡¯nil-
tante de ces cellules correspond ¨¤ peu
mCmes qui le subissent ? La rtalit¨¦
leurs fort possible que cette tendance
trks
pr¨¨s au front intertropical (FIT) o¨´ la
rCvr%!e par les observations des satellites
lente au refroidissement et ¨¤ L¡¯asseche-
convergence des aliz¨¦s conduit ¨¤ uQ
s¡¯av¨¦re bien plus complexe que les mo-
ment soit renverske, d¡¯ici quelques Jtcen-
soultvement des masses d¡¯air humides, 11
d¨¨lcs thtoriques qui tentent d¡¯expliquer
nies. par un r¨¦chauffement global qui
chaleur dtgag¨¦e par la condensation dam
la persistance de la Kchoresse.
amtnerait peur-¨ºtre des cond&ions plus
les nuages aidant ce mouvement. C&
A long terme, on sait que la Terre a
humides au Sahel. Cette Yv¨¤ntualit¨¦ se
masses d¡¯air. qui perdent une grande *
connu et conna?tra des changements de
produirait si l¡¯augmentation du CO2 at-
partie de leur httmidit¨¦ dans les pr&igit*
regimc climatique, dus a des processus
mospherique
due P la combustion des
tions pr¨¦s du FIT. doivent redescendre.
H!I2 VoluIE 1s

ments. et aux effets atmosph¨¦riques. Une
premi¨¨re etude faite aux Etats-L¡¯nis¡¯-¡®.
Pour comprendre ce m¨¦canisme.
portant sur les ann¨¦es lY67-1,971. sem-
comparons le bilan d¡¯¨¦nergie dune r¨¦-
blair bien montrer une augmentation de
gion d¨¦sertique avec celui d¡¯une r¨¦gion
I¡¯alb¨¦do du Sahel (de 0.X ¨¤ 0.30). surtout
couverte de v¨¦g¨¦tation (fig. 2). Le sol nu
en saison ? humide *. d¡¯apriis les donnees
du d¨¦sert est clair : son alb¨¦do. c¡¯est-a-
du satellite g¨¦ostationnairc
am¨¦ricain
dire la fraction de l¡¯¨¦nergie solaire qu¡¯il
AIS-3. Cette ¨¦tude vient d?tre compk-
r¨¦fl¨¦chit. est de 35 ¨¤ 45 %. 11 est sec et ne
tee (jusqu¡¯en 1979) par une titulte faitt: en
peut pas perdre de chaleur par Cvapora-
France. associant le Centr(e Scientifique
(ion. II est donc chaud. rayonnant forte-
d¡¯IBM-Fra.nce ¨¤ Paris au Service d¡¯.itro-
ment dans I¡¯infraroure. Les mesures par
nomie (\\rerri¨¨~es-le-8uisso:,~-~t
a u
satellite du bilan radiatif ont bien montr¨¦
Laboratoire de bl¨¦tiorologie Dynamique
que. m¨ºme en ?te. la r¨¦gion saharienne
(Paris) du CNRS¡¯¡°¡®.
¨¦met dans l¡¯infrarouge plus d¡¯energir que
Les r¨¦sultats montrent que le meca-
ce qu¡¯elle absorbe du flux solaire. Ce
nisme de Charney ne fonctionne pas
ce+a se passe autour des tropiques: en
d¨¦ficit est comble par la chaleur des
d¡¯une mani¨¨re simple, au moirs en ce qut
Jrjcendant lentement (substdence). l¡¯air
masses d¡¯air venant d¡¯ailleurs. masses
concerne I¡¯alb¨¦clo du Sahel. Pour I¡¯en-
3 rechauffe. I¡¯humtdtt¨¦ relative dimi-
d¡¯air qui descendent en n¡¯apportant point
semble du Sahel occidental. les don&\\
condensation et pr¨¦cipitations sont
de pluie.
du satelhte g¨¦ostationnaire europ¨¦en
$LC: exclues et c¡¯est la que se trouvent les
Dans la r¨¦gion couverte de v¨¦g¨¦tation.
Ivfet¨¦osat (fis. 111 indiquent que I¡¯albedo a
~++rts, Dans la zone intertropicale
la surface plus somtye (albedo de 10 a
diminu¨¦ (de lJ.?O ¨¤ 0.20) entre 1974 et
(c¡¯cst-a-dire entre les tropiques du Can-
10 5) absorbe une plus grande part du
IY7y. L¡¯analyse dt!taill¨¦e de deux r¨¦gions
(er et du Capricorne) les pluies d¨¦pen-
flux solaire. Cependant, I¡¯&aporation lui
sah¨¦liennes (Ferlo au S¨¦n¨¦gal Gondo tiu
,~~at surtout des migrations plus ou moins
permet de transf¨¦rer efficacement I¡¯tner-
1Mali). avec les. donn¨¦es des satellites
,iaulicres du FIT. C¡¯est le deplacement
gie absorb¨¦e vers l¡¯atmosph¨¨re et de
am¨¦ricains Landsat (r¨¦soluti,2n rpati.ds
,J; FIT vers le nord: suivant le Soleil.
garder une temperature mod¨¦r¨¦e. Le
Y0 m. mesures dans quatre b-Indes spec-
<ane les mois de mai et d¡¯octobre qui
bilan de chaleur reste positif. il n¡¯y a pas
trnles du visible et du proche infr;trclu~c
rtrmet la p¨¦n¨¦tration des masses d¡¯air
d¡¯appel d¡¯energie venant d¡¯ailleurs: au
permettant de distinguer diffcrent\\ t>pc¡®
humides venant du golfe de Guin¨¦e (la
contraire la convection permet d¡¯elever
de couvert \\¨¦@tal). et des Aude:, Je
mL,esson ouest-africaine) et leur el& a-
les masses d¡¯air au niveau de condensa-
terrain. montre q u e w:tc diminutton
mon Press. -
r,,,a a des niveaux o¨´ nuages et pluie
tion. Cet Cquilibre cc vert >B est bien
(jusqu¡¯en
¡°179) d e l¡¯nlbtidc p e u t ¨¦tre
OxfcJrd. 1960
nslnent se former. Des travaux r¨¦cents¡±¡¯
diff¨¦rent de celui du d¨¦sert, Maintenant.
attribu& :: :IEI kneneration de la causer-
(3) W. Bach er
&atrent que les excursions plus- ou
si par suite de l¡¯augmentation de la
ture herb:tL .c et ~~l*am¨¦liorat:on
de I¡¯titat
rd., Curbon
msins grandes du FIT, dont d¨¦pendent
population en humains et cheptel. d¨¨s un
foliaire dc :ttains arbres et arbustes. et
di0.r de : current
I+II-s ond deve-
if>, pr¨¦hpirations du Sahel. peuvent ¨¦tre
d¨¦but de s¨¦cheresse la couverture v¨¦g&
dans le (il. .A1 (au sud-ouest je la boucle
lopmenrs in
;I~es a des anomalies de temperature des
tale surexploit¨¦e est d¨¦truite. exposant un
du ¡®Iwerl ¡®.Ini une cerlmin: mesure ¨¤
etlergWhrate
,.urfaces des mers: le-m¨ºme ph¨¦nom¨¨ne a
sol nu plus clair. ne cr¨¦e-t-on pas les
I¡¯exte&ion &s surfaces brui¨¦es au mo-
rescarch.
kja ¨¦t¨¦ observ¨¦ dans d-autres r¨¦gions
conditions d¨¦sertiques avec un bilan d¡¯6-
ment de,, ~4wrvations. II v 1 cependant
D. Kridel Pub].
<mi-arides (le Nordeste br¨¦silien). ou
nergie d¨¦ficitaire renfor?ant la descente
une trtis forte mortalit¨¦ des arbres. sur-
CO.. Dordrcchr.
,kr r¨¦gions plus humides (Cote-
lente (subsidence) des masses d¡¯air.
tout au ,iomnwt des dunes. et de facon
1983.
J¡¯lwire...). Ainsi en 1981-1983 la circula-
conditions qui. prolongeant la s¨¦cheresse:
@n¨¦raIe une d¨¦gradation
de la qualit de
(4) E. Xl. Ras-
wn atmosph¨¦rique a et¨¦ compl¨¨tement
entra?nent la disparition d¡¯encore plus dr
la \\egeti.rtion¡±¡°.
muswn et
T. 13. Carpen-
*
modifi¨¦e dans tout le Pacifique cquatorial
veg¨¦tation ? C-est ?a le m¨¦canisme de
4
wr. Mon.
:I tropical du fait d¡¯anomalies de la
Charney. reliant s¨¦cheresse et d¨¦sertifica-
Des phinom¨¨ncps complwor.
ti¡¯eorker RI~. ,
¡®:mpkature de la surface de la mer
tion ¨¤ l¡¯augmentation de¡¯ la pression
111. 517.1983.
?.lrfois sup¨¦rieures ¨¤ 3 ¡°¡®C. Ces anomalies
¨¦cologique des activit¨¦s humaines. Mais
II
Comment icmlprendw ce5 rc4tats !
(5 J S. Hasten-
* tint traduites entre autres par une
est encore impossible d¡¯¨¦valuer son am-
L
a
houck CIc rttrWc¡¯ti0rl +I reht
ratn. .Varure.
echrresse inhabituelle sur le nord de
pleur par rapport. par exemple. aux
l¡¯uu~menr;rficw de I¡¯albcdo 5 I¡¯inten~iir-
30:¡®. r31.1984
i.Wralie e t l a Nouvelle-Guinde. re-
variations du FIT. Plusieurs s¨¦ries de
c:tti;m JC $;I 4chewsse n¡¯est pa3
(h) J. G. Char-
yns d¡¯ordinaire tr¨¨s arrostes (lu Re-
calculs ont ¨¦t¨¦ faites avec des mod¨¦les
completNe. En etfet \\i lir h6chere5be iii-w
ne:-. Q. 1. R.
Mrr. soc.. 101.
, wclte. nu 150, p . 1 5 8 8 , dicembre
>emblahles ¨¤ ceux destin¨¦s ¨¤ la pr¨¦vision
d e 19X-lY¡¯.J a bten cor&rit ,P u n e
19.¡®. 1975.
WI. L¡¯observation de telles anomalies
du temps et incluant les param¨¨tres des
augment~tk~n de I¡¯albedo. ccl-r n¡¯a pds
(7:¡¯ C. C. Nor-
wrrait donc dans certains cas fournir les
mouvements de l¡¯atmosph¨¨re permettant
empkh6 untz ;&nu;rtion wlative de la
ion. F. R. .Mos-
-*i-s d¡¯une pr¨¦diction des s¨¦cheresses¡±¡®.
le calcul des vents. des nuages. des
sechrresw entre lY7Z ct IYX <t u n e
hrr r¡¯t B. Hin-
fI n¡¯y a pas de doute que le climat de
pr¨¦cipitations.. .:
c¡¯est ainsi qu¡¯il se
diminution JC I¡¯;dheJo IIW P la reportse
ton. I I Appl.
¡®jffique est gouvern¨¦ trts largement par
confirme qu¡¯une forte augmentation de
d u couv¨¦rt ~+tet¨¹l :tu c¨¹t;tctere de l a
.uer.. 18. CU.
4 circulation atmospherique
a l¡¯¨¦chelle
I¡¯albCdo doit conduire ¨¤ une diminution
piuviometrie Cette dimunution de I¡¯tilbi-
1979.
&hle. ¡®J¡¯v a-t-il cependant pas de
des pluies. Les calculs montrent auss? le
(SI 31. F. Cou-
ch. COIWtiHk dl 1971). Il¡¯iI ct¡¯iliikL!rS pdS
&l, R. S. Kw-
:Kteutc locr;cc+ qui puissent expliquer la
role de I¡¯humidite du sol. ind¨¦pendam-
emp&che la wintwsificstwn r&rntc Je la
Jcl.c~S. 1. R*
¡®-¡®rGrke et fa persistance des secheresses
ment de I¡¯alb¨¦do : si l¡¯ou commence a$~
srcheressc. D¡¯;tutre pwrt. rt¡¯)¡¯ s-t-il pab
¡®8iiiennes ? La dur¨¦e extraordinaire
un Sahel sec. il reste sec.
dans cette dwninution une manikstation
?;Us de 15 ans) de la crise presente
d¡¯une especr: d¡¯c- autocorrection .- pro\\+
(9) x1. F. COU¡±
¡°Wfe-t-elle un ph¨¦nomene nouveau ?
D e s wr/dons
riant de I:I r&lucrion des iro¡±upeaus du
rel. Etude
%a. en 197-t. le mit¨¦orolopue th¨¦ori-
de I¡¯albb&
Sahel lors Jes periodes les plus tichrs ¡®!
F4hl. Centre
Sctcntifique
+W Jule Charnev(@ avait propose un
En effet. le> 4s des regions semi-arides
d¡¯IBM-France.
¡°Ccanisme de &oaction comme expli-
ne se dtnudent que s¡¯il y a des b?tcs pour
36. as.
¡°t¡¯en possible de l¡¯intensification et de la
Des satellites artificiels observent la
manger la vrigttation &che. s¡¯il y a moins
R .-Poincark
r¡±¡®ons~~ion de la s¨¦cheresse. Dans ce
Terre depuis les anntes 1960 et Ia
d e bttr\\. les debris s o m b r e s
75010 Paris.
%eauismc faisant intervenir des facteurs
d¨¦termination des changements d¡¯alb¨¦do
S¡¯il~cumuld¡±~~.
II y a de fortes chances
octobre 1983.
- ¡°¡°¡®egiques et mCtiorologiques, tous les
survenus au Sahel est possible. memc s¡¯il
que ce¡¯wit le facteur humi&tti du sol qui
Il01 1. Ottcr-
?kments agissent \\¡®un sur l-autre et se
v a de nombreuses difficult¨¦s liees aux
pr¨¦domine. I-alMdo m¡¯ayant que des
¡¯ rCnfercent mutuellement.
kriations de la sensibilitt des instru-
effets secondaires. N-ouhlrzrs pas que la

On no fera pas la plu& au Sahel
o n le couwunt de g o u d r o n noir.

A
ravonnement solaire
rayonnement infrarouge
rotiar de I¡¯eou dispaniblr dans le sol pcnrrct r*
transfert de l¡¯inet@ absorb¨¦e vers Doha
qh¨¨re. Ie sol gardant une tempiraturr mwtit
convection
Le bilan de chaleur reste positif et il n¡¯v
i: subsidence
alb¨¦do
d¡¯appel d¡¯lncrgie venant d¡¯$ilturs : au C&G
fort
les mouvements
de conrrchon pfmwtfrnt &+.
wr les masses d¡¯air au niveau de candrnrp~
DESERT
surface
chercher dans ces rCgwn3 une des ca¡±%,
de. I¡¯ytretien de In Gchereabe ouest.
afncame. et non dan\\ le Sahel propre.
ment dit. Cette hy(!tht¡®>e pourrait PrG
chainement i¡¯tre verttGe ;I grande ¨¦chelle
8
gr?ce ¨¤ de nou~ellcs 4n;ilyscs J¡®image.
obtenues par \\atellitc.
rayonnement solatr0
rayonnement infrarouge
r&?ch,
¡¯ Que faire alcrb ? II est frappant de
constater que. faute d¡¯¨¦quipes de cher.
cheurs suffisamment nombreuses. on n¡¯a
pu analyser qu¡¯un tr¨¨s petit nombre
advection <d
d?mapes satelliraires dans les ¨¦tudes
. ..
faites jusqu¡¯ici. Or les satellites d¡¯aujour.
J¡¯hui perme+nt ta surveillance syst¨¦ma-
L /.¡¯
tique de la plupart des Gments du climat
et de I¡¯t+!t¨¹t des surfaces terrestre5. Si I+on
Y¡¯
;rrrivc it esplwer efficacement ce tlux
flux de chaleur
latente et sensible
cnormr de Jonntirs et I¡®lrn s¡®organise en
CL- wns. cm ptwt espt!rtx ?omprrndre k
t<wc¡¯ttcwwnrnt de c e t n or~anismc -
6vapolranspiratton
f l u x riolnires
4 +
&IL ~~mples¨¦ 5 la foi?, triol0&,pie et @ophv5i- y
que qu¡¯cxt le Climat. C¡¯S IY¡¯CSf qGeil
absorb¨¦s
.!
convection
cilmprenant le> m&xmismrs impliquti
. ¡¯
l
l ¡®(. l . l ¡¯ ,*
,. ,
P
(IUC¡¯ l¡¯on peut esptker arriver a uw
:A
4
Iw&kion dt¡¯s crixh climatiques du t!pc
aurtace
de celle que swmait aujourd¡¯hui le Sakl.
S i les autwit& des ripions MuddW
¡°t
¡¯ ?]eau disponible
~uinirnns~ au ~4 du Sahel comprennent
. . . . crfl-
1s~ dangers que fait courir un d¨¦fricht-
ment intrn>if. wnsihles actuellement Sur
IL-S r+tion> ~ahtiliennes. mais aussi ¨¤ plus
v¨¨@ation peut. en pro@etint le sol du
arros¨¦e par la mousson WtSt-illri?;tinr.
It!ng terme 2ur leur propre territoire. lti
Soleil direct et en diminuant l¡¯intensit¨¦ du
est de toute fa?on caract¨¦ris? par une
rr-Ions our+44fricaines
finiront peut-M
vent. limiter les pertes d¡¯humidit¨¦ par
s¨¦cheresse quasi totale wuf mc& \\ur
wr wtir dr la crise prtis¨¦nte wns trcryric
tivaporation 1 celles utiles ¨¤ la plante. II douze. L¡¯humidit? qu¡¯il re?oit ti~~nturllr-
dG@t3 irrckersihles aus ~1s e
t

i b
ne faut pas4k!tonner de trouver une si
ment pendant les trois moi% rcxtants
v@itation.
Ellr~ ,iurcwlt cependant i
grande complexite dans un ph¨¦nom&ne ¨¤
provient au moins en partie du Id rec!-
cunnaitre d¡¯autres p&iodsb plu, ou flwn?
la fois biolo@que et @oph&quc. On ne
cIage * par kaporation des pluk> de
Eches dans les Gxles :I venir. Si l¡¯on \\wt
fera pas ia pluie au Sahel en le couvrant
mousson tombant plus au sud. Lcr J&t-
tkitrr que ces crises ne conduiwlt ti rf0
de goudron noir. mime si cela diminue
dations dans ces ri@ons soud~tto- catastrophes humGnes. la prC\\ ision flc
l¡¯alkdo ! Tous ces processus sont cenai-
guin¨¦ennes conduisent-elles 1 I¡¯affitiblis-
suffit pis : il faut aussi une politiqw de
.
t 1) 1¡¯. Mon-
ncment perturb¨¦s bien plus fortement
sement de la mousson ¡®! Si cela Ctait
d¨¦veloppement faisant une large place J
I$CI. bapo¡±-
dans les Mons soudano-guin¨¦ennes plus
confirm¨¦. il faudrait peut-¨ºtre conki¨¦rer
la protection de l¡¯environnement. t~a~nt
:trc c 1 la
au sud. oc t¡¯en constate i¡¯txt&kion des
ces rQions comme ?tant plus sendbles
compte de la probabilit¨¦ ¨¦lev¨¦e de de-
cndrr. ACCT.
cultures industrielles par d¨¦frichement de
ue pr¨¦vu au m¨¦canisme de ~hurne~. ressc dans ces rigionst¡±¡®.
%?ris. 1981
i!
12) pour en sa-
tastes secwucs forestiers¡±¡°. En effet. le
¡®est peut-¨¦tre plut6t l¨¤ que! dd fait des
.9ir pius voir
Sahel, situ? ¨¤ quelques centaines de activit¨¦s agricoles intenses. le pr&leme
R&erf khti~
lage i 186.
Morn&es plus au nord de la zone bien
de I¡¯albido se pose: il faudrait donc
et Jfttrie- Frtttt#e (WA.

-.y---~l---
111-v
--
Les p&lsions cllmatlques
b long terme
restent encore aldatolres.

que vers le milieu de ce sih, ,a
moyenne des precipitations a st6 anar.
malement Blevee dans \\a eg¡¯
r
Qn 3¡±
Sahel.
Quand dos (tudar de varlatton,
cllmatlquea dans las ilra
Brltariniquea permettant ds pr)uok
l ¡®lll P:O!~L~ sn Afrique.
Mais n¨¦ peut-on pas alors PrCYo,,
et estimer les variations ¡°I&res 7 9,@¡±
J
que I¡¯o-igine des ph¨¦nonengs clima.
tiques soit encore obscure. fss con.
naissances actuelles en climatorog,a
ilou: permettent aujourd¡¯hui d¡¯a,ier
plus loin dans ce sens que ns le Pe,.
mettrait une simple ext¡¯apolatI?n chr
De l¡¯Ethiopie aux iles du Cap Vert.
graphique repr¨¦sentant les PrbciP,(,. ,
entre les 12¡¯ et 20¡± degres de latilud*
tions passees.
nord, r¨¦gne depuis plus de cinq ans
N o u s a l l o n s considsier succsss,.
une s¨¦cheresse catastrophique dont
vement chacun des trois types de va.
les r¨¦gions sah¨¦liennes ont pariicw
riations des chutes de pluie evcqu~S
librement souffert. Les donn¨¦es chif-
plus haut. La tendance ¨¤ long terri+
fr¨¦es pour 1973 indiquent que les
parait Jtre une decrolssance suIvan,
pr¨¦cipitations y ont et¨¦ ¨¤ nouveau
un maximum atteint autour des ann¨¦es
inf¨¦rieures a la moyenne normale. et
1930. Les donnees num¨¦riques mon.
plusieurs
o b s e r ¡®J a t e u r s.
comme
trent nieme que ce maximum ¨¦ta,!
M. A.H. Boerna. dimcteur de la FAO.
probablement plus proncnce dans les
ont d¨¦j¨¤ d¨¦clar¨¦ que 1974 serait une!
zones r.eptenirionales plus s¨¨ches A
annee de s¨¦cheresse
en I: 0 r E
DIUS
Khartocm. par exemple. (15.5¡¯ latttude
grave.
nord).
es pr¨¦cipitations ont et6 tr¨¦s
On comprendra mieux la gra, 16, de
netbernent plus abondantes entre 1320
cette periode de secheresse en ccnsi-
et ¡®t9W. On a constate par ai!ieurs
d¨¦rant le graphique qui repr¨¦s?Ws la
que la circulation atmosphsrique a VU
hauteur des pr¨¦cipitations an.welles
certaines de ses caracl¨¦ristiques in-
depuis 1905 (dans la zone comprise
verser leur comportement au cours
entre les 12¡¯ et 14¡¯ degres oe lati-
des del ni¨¦res decennies. La pluviosit¨¦!
tuda nord) (fig. 1). On y remarque des¡¯
a ainsi augmente depuis 1960. dans
fluctuations bien prononc¨¦es : QU~I-
de nombreuses contrees equatorialas
ques mauvaises ann¨¦es isol¨¦es (1910.
et dans les r¨¦gions africaines bordant
1919. etc.), d¡¯autres regroupees (1940
la Med terranee. Dans les ?les Britan- a
1941, 1942). une pluviosit¨¦ particuli¨¦-
niques. la frhquence des perturbations
rement importante autour des ann¨¦es
venues de l¡¯ouest a cr6 depuis WI-
1930. et une s¨¦cheresse de plus en
ron 1890 jusqu¡¯en 1930. puis diminua
plus prononc¨¦e depuis 1968. L¡¯analyse
B partir de cette date : une r¨¦ducwl
de ce graphique montri! que cette
particuli¨¦rement s e n s i b l e f u t enregls- r
derni¨¦re s¨¦cheresse pourrait ¨¦tre due
tr¨¦e en 1968. La temp¨¦rature de l¡¯k-
a la co?ncidence de trois facteurs :
tique. en
augmentation jusqu¡¯aux
une Iendance a la baisse des or¨¦ci-
annees 1940. s¡¯est mise ensuite a d¨¦-
pitations depuis 1935. qui Poti:rait
croitre.
faire partie d¡¯un cycle de varrations
La raison de ces changements ssf
climatiques a long terme : le passage
oin d¡¯etre comprise. On pense cePes-
par le minimum de pluvio:sit¨¦ d une
dam que les principales zones o( S
fluctuation irr¨¦guliere. d¡¯une p¨¦rtode
pre:,slo~ ont evolu~? en latitude. AinsI.
de 20 B 30 ans : la periode la Plus
ces denieres annees. la ceinture se
seche d¡¯une fluctuation de courte
plum Equatoriale s¡¯est moins dePfs*
dur&?.
c¨¦e. au COUTS de son cycle annuel.
On pourrait penser que tes preci-
vers le nord et vers le sud. alors We
pitations ne peuvent. dans une r&gion
les zones subtropicales de haute Prse
donnee. rester bien longtemps inf&
sion se sont rapproch¨¦es de f¡¯&W
rieures & la normale, et que, tAt ou
leur. eJ q u e l e s b a s s e s pressions
tard. une p&iode pluvieuse doit venir
ont et6 ptiia fr6quentes aux fatftudss
comperker le d¨¦ficit des a.nn6es s&
m~cliterran¨¦ennea
et PIUS rares dans
cher. Malheureusement. il n¡¯en est
la rl8gion de l¡¯Islande. ¡¯
pas n4ceaaairement ainsi. Lea climats
J¡¯ai augg&b q u ¡¯ u n l i e n oWalt
changent sans cesse. a court et 4 ,long
entre les dMr8ntr phdnomenes sffro
terme. et les trente derni&ea arin8es
tant l¡¯Afrique, l¡¯Europe. l¡¯Antarctiour
peuvent fort bien avoir 6ti exception-
ou r~¡®eutres partira du monde. Sl ctttg
nelles I I¡¯ichelle des ai~cla¨¤. II y 1~
hypothese ast e x a c t e . elfe donne ¡°¡± ¡¯
marne d¡¯excellente!t raisons de penser
moyen pour tenter de prevoir las gra¡¯

La Recherct
.
L
des tendances de l¡¯¨¦volution future
font toute la diff¨¦rence entre une
dien et les r¨¦gions continentales enw-
des chutes de pluie dans le Sahel.
r¨¦colte mediocre et une r¨¦colte catas-
ronnantes connaissent une augmenta-
si I~on ne dispose de donn¨¦es clima-
trophique. On ne peut, en raison meme
tion de la pression atmospherique.
tmogiques Sur le Sahel que depuis
de leur nature, les pr&oir plus de
laquelle emp¨¦che les precipitations.
toc, on possede par contre des ren-
quelques mois a l¡¯avance : les m¨¦t¨¦o-
II arrive qu¡¯en revanche la mer. dans
seignements suf les variations clima-
rologistes commencent cependant a y
la r¨¦gion Equatoriale du Pacifique.
r,ques de type occidental en Angle-
voir plus clair.
soit plus froide qu¡¯a t¡¯accoutum¨¦e
,erre d e p u i s PlUSieUrS SikkS. ¡± &?S
fIes processus oppos¨¦s a ceux que
Les pluies eu Sahel africrin
variattons font apparaitre une p&io-
cfbpendent d e l a tempdrature
nous venons de dtktire se produisent
dlc,te assez prononc¨¦e de l¡¯ordre de
alors. Ce ph¨¦nom¨¦ne est connu sous
dea eaux du Pacifique.
200 ans en moyenne. mais pouvant
te nom d¡¯q oscillation meridionale *
,+abarsser jusqu¡¯h une centaine d¡¯an-
Tout comme pour les changements
Des ¨¦tudes r¨¦centes montrent que ses
h¨¦es, En extrapolant ce r¨¦sultat. on
a long terme. c¡¯est le monde entier
effets peuvent ¨¦tre ressentis dans le
arrive a la conclusion que la tendance
qui dort servir de laboratoire de recher-
monde entier. Les hauteurs de pluie
111 Organisation db
zctuetle ,j la diminution des pluies
ches climatologiques. De nombreux
des r¨¦gimes saheliens (p¨¨riodc? mai-
Nattons unies pour
6ans te Sahel devrait se poursuivre
ph¨¦nomenes sont certainement a I¡¯ori-
septembre) semblent en particulier en
1 allmentat10n
ou. dans $e meitieur des cas. se stabi-
gine des fluctuations a court terme.
corr¨¦lation avec l¡¯indice de l¡¯oscilla-
e t I¡¯agriculrirre
hser dans tes prochaines ann¨¦es. II
L¡¯un d¡¯entre eux au moins est par-
tion m¨¦ridionale (p¨¦riode mai-fuillet).
(21 n l-l Lamb.
est par ailleurs ¨¦vident que des fluc-
tiellement compris. et nous allons le
entre 1905 et 1960. avec une marge
- Some comnents
tuattofls diverses se superposeront a
d¨¦crire. Dans te Pacifique oriental
d¡¯erreur de 8 %. De plus. les .s¨¦che-
on atmospnenc
ce courant g¨¦n¨¦ral pour le modifier
s¡¯¨¦tend en surface. le long de I¡¯¨¦qua-
resses dans le Sahel de 1913. 1940 et
pressure varlatioqs
dans un sens ou dans l¡¯autre.
teur. une bande sensiblement plus frai-
1972 furent toutes accompagn¨¦es d¡¯in-
m the Norlhern
Oue peut nous apporter maintenant
che que les eaux qui l¡¯environnent au
dites de¡¯ l¡¯oscillation m¨¦ridionale for-
Hembsphere -, kepor
of the 1973
16tude des changements a moyen
nord et au sud. Ce ph¨¦nom¨¦ne est
tement nbgatifs. L¡¯indice est ¨¦tabh
Symrxmlm C)tc¡¯ug¡±.
terme? Les donn¨¦es de la Premiere
du a un courant ascendant relative-
a partir des pressions atmosph¨¦riques.
07 4~rica. 13 Oaloy
+gure. rapport¨¦es sous une forme dif-
ment superficiel. au large de la cote
mais II est en bonne corr¨¦lation (n¨¦-
er A.J. harrison
Ierante sur la figure 2. mettent en ¨¦v;-
nord-ouest d¡¯Am¨¦rique du sud. Mais
gative) avec les temp¨¦ratures de l¡¯eau
Church
e d . . renc
pence des chutes de pluie assez nom-
il arrive parfois qu¡¯il ne se produise
de l¡®oc¨¦an Pacifique. Ainsi les chutes
f o r African Studies
breuses pendant les trois p¨¦rtodes
pas. vraisemblablement en raison de
de pluie dans le Sahel sont, danIs une
School o t
Orienta.
1918-24.
1 9 2 9 - 3 9 e t 195261 e t en
l¡¯affaiblissement des vents aliz¨¦s du
cer!aine
¡®-osure.
corr¨¦l¨¦es avec la
at%J Afncan Studti.
revanche wlativement basses pendant
sud-est. et la surface de l¡¯oc¨¦an se
temp¨¦ratu-e des eaux superficielles
~nWerSlIy Of LOndG
!es ann¨¦es 1912-15. 1925-28. 1940-51
r¨¦chauffe alors. Les mouvements de
de I¡¯ocean Pacifique oriental. Que le
P. 27. 1973.
e! enfin 12162-72. Elles font ainsi appa-
convection s¡¯amplifient. la pression
terme d osriltation ne trompe pas le
(3) WI. Lamb
raitre clairement des fluctuations irr¨¦-
tombe et les chutes de pluie augmen-
lecteur
¡®es fluctuations en cause ne
- 8riIain¡¯s changin?
g&¨¦res d¡¯une petiode de 10 a 30 ans.
tent. Ces changements affectent l¡¯atmo-
s o n t p a s tres r¨¦gulieres. L e pheno-
climate ¡°,
La cause de ces cycles reste encore
sphere non seulement au-dessus de
m¨¦ne se montre :-pourtant persistant
Geographrcal
mal connue.
Journal. 133,
la bande -oc¨¦anique concern¨¦e. mais
et peut. pour l¡¯Afrique. Btre pr&u plu-
oan 4 . 445. 198~;
Considerons
enfin les variations
aussi sur une grande partie du Paci-
sieurs mois a l¡¯avance. Mais I¡¯OSCil-
*a Chafe i n
the
annuelles. Elles sont, a certains ¨¦gards.
fique et des r¨¦gions cbti¨¦res adja-
lation m¨¦ridionate n¡¯est matheureuse-
1960¡¯s -. Geograpntcm
nains importantes que les change-
centes Simultan¨¦ment. des effets com-
ment pas le seul responsable clu re-
Journal. 132.
?ents de longue duree. mais elles
pensateurs se produisent : l¡¯oc¨¦an tn-
gime des pluies
Les recherches
part 2. 183. 1966
- ;,.: :
Pr¨¦cipilalioni dC :905 a 1972
1--- ----.
1916
- - ?920
1966
--.--
1030
: ?¡®3
1950
1970
!pertode mai-septembre). Ces chiltre?
moyroi onl eli clablis s u r t e r donnees
de nuit stalions mit?orologiques
¨¤itu¨¦es
entre les 17 et 14¡¯ degrCr de latitude
nord. le 6 degre de longitude ouest
el le l¡ì dcgrC de longitude crt. Ils
Sont trprimis en pourcentage de la
moytnnt pour 1941.1970.
. :.l¡¯e 2
RcprCsentrtlon
cumulative
eta donner% de la ligure 1 . L e s
nouvelles valeurs crfcut(rr pour chaque
annCe o n t rtb oblwwer 8n r a m e n a n t
a 9 t*a valturr portks s u r ta courb0 1
fC¡¯crl+dirc o n rourtr*yant 100) et rn
les ajoutant I partir cl8 la prrmlirr
vakur de la SM* (concrpondrnt

3 hn4e 1905). Cttte orfgfnr l 8t donc
en fait rrbftr&r. Une courbe rrcrndrnte
*ePrisente rlon des pricipit&onr

relatfvrmant Importwtt*s.

u
n

rrgmrnt
dt~rndrnt des pr4cipitationr
r*lativrmant
hib109.
u fWHERCHE W u AVRIL 1974
VOLUME 5 PAGE 373
Ii
.

La Recherche
Activit¨¦ solaire. et variations climatiques
nSOI Existe-t-l1 u n Ifen e n t r e I¡¯actwl& de rayons cosmtques solaires dans la C*ttO figure montrr les Varli(i0ns ti
l¡¯a 12ire et les varialions climatiqires dans haute atmosph¨¦re boreaIe :
R. Rester
nornbrc annuel m o y e n dr iaches
Il.1 tmosph¨¦re terrestre ? Cette question a ¨¦tabli que I¡¯arrivee de parlictiles et de *oMes N (en noir). et d¡¯une pusntl14
51 pas nouvelle. mais jusqu¡¯d pr¨¦senl
rayons X solaires dans la haute almo.
ll¨¨a1 SUIf mar4rs roulrv¨¦er s u r te spttll
ell e n¡¯¨¦tait pas prise tr¨¦s au stirieux par
sph¨¦re s ¡¯ a c c o m p a g n a i t d e I¡¯introducrion
par les plan¨¦ter. AH (en couleur), su
la m a j o r i t ¨¦ d e s spectalistes. L a ralson
d¡¯air slralospherique d a n s l a b a s s e tro.
cours du XX¡¯ sIMe. AH est calcuti pour
de celle altitude a ¨¦r¨¦ clairement explt-
posph¨¦re.
etc.
chaque intervalle s¨¦parant une
qu ¨¦e par A.J. Pressler au cours du :On.
Des eludes slal~sliques ost par ai leurs
conjonction d¡¯une opposition Terrc.V(nv,:
9¡¯1¨¦s c o n s a c r ¨¦ p a r l a N A S A a c e pro-
p e r m i s d e faIre a p p a r a i t r e des correia-
il rrpr&ente fa variation relatlv* cc la
bli?me. & Greenbell. Les 7 et 3 novembre
t!onS portant sur plusleurs d¨¦c.2-nias. ou
hauteur des mar4es su point sublovi+n
de¡®rnier
:
l e s prpcessus m¨¦t¨¦orolog~-
m¨¦me plusieurs siecles. entre
i ::han-
pendant Cet intervalle. du fait des
w es trouvent leur ¨¦nergie dans le rayon-
gements de certains parametres .:.nosphe-
attrrctlons de la Terre et de V&~U,.
ne ment visible du Soleil. qui est prati-
roques et les variations de l iictl¡¯/ .. solaire.
O n r e m a r q u e Ia forte c0rr¨¦lation
enl,,
w emenl constant. et repr¨¦sente un flux
C e s derni¨¦res.
r a p p e l o n s - l e . 2¡¯:. :enl 2n
les c y c l e s rulvant lesquels varient N
de 1 kW:m- : o r l e s dilf?renles i o r m e s
moyenne un cycle de 11.1 ans
En se
et .-\\H. Les courbes correspondant
d¡¯i3clivit¨¦ solaire ne peuvent transmettre
basant sur des Informations rassem:Dl¨¦es
aux deux prochains
cycles d¡¯activitb
8. notre atmosph¨¦re qu¡¯un flux d¡¯energie
par R.W. Gloyne. J W. .King a montr¨¦
-solaire sont Mdemment des
COmpris entre 10 ¡¯ et 1 Wlm- : leur m-
que la duree de la +g saIson de crois-
extrapolations.
lD¡¯apr& Wood.) ¡¯
fluence directe sur le chmat devrait donc
sance *
(d¨¨linie c o m m e l a p e r i o d e d e
¨¦tr ¡®e tout a fatt n¨¦gligeable
l¡¯ann¨¦e OU la temperature b 1 25 rn du
prenante entre I¡¯achwt¨¦ solalre d¡¯une pa,t
sol d¨¦passe 5.6 ¡®C) danS le village Bco;-
et les narees soulev¨¦es & la swtace lu
U n g r a n d n o m b r e de corr&lations.
sa6 d¡¯Es.kdalemuir
e
t

1 acrwte du !joleitSoled par les ptan¨¦tes d¡¯autre pan. Sur.
(caracl¨¦rtsee par te nombre annuel rrsoyen
prenante. car I on cherche actuelfemncw
/En d¨¦pit de cet argumenl energ¨¦tique.
d e t a c h e s solawesi etaient fortement ;or-
h ewlwuer 1 actwt¨¦ solatre par des oke.*
de nombreux ¨¦lements semblent Indiquer
r¨¦l¨¦es : e n moyenw c e t t e perrode 3ure
o o m e n e s magnetIquer Iles b l a vanatIon
au jourd¡¯hui qu¡¯il y a e f f e c t i v e m e n t u n e
25 jours de plus lors des maximums de
de la periode de rotatlcn de l¡¯astre ou
rellatlon e n t r e l e s c h a n g e m e n t s climah-
I actiwt¨¦ solarre q u e n t e m p s d e Soleil ~OUI aw?c la latitude. et l¡¯on imagme mal
e; et I¡¯activll¨¦ solaire. Certains de ces
c a l m e * e t c e t accrotssement e s t d a u -
quel pwrralt ¨¦tre l¡¯effet des maries SUI
r
:I:iments ont trait a une corr&latlon entre
tant plus prononce que le maximum a ac:r-
ces processus
un processus pr&s de t¡¯activitb solaire
wl¨¦ de l¡¯astre du iour est pius marque.
M~as examinons les travaux de WaW
et u
n
certatn phenomene atmosphenque.
Un autre exemple a ete
donne par
L a m a r ¨¦ e l a plus 8mporlante esl Celle
L¡¯IJn d ¡¯ e u x a p a r e x e m p l e ¨¦tB m i s e n
J . W . Kmg d a n s t e meme JY~ICI?
Stan
souleveB p a r J u p i t e r
M a i s torsq~e i&
C Vcdence p a r u n e Bqutpe d e l¡¯universte e t O o r t o n t m o n t r e que l a 4emcesature
Terre et Venus sont en con~oncl~on Ou
de Stanford. dirig¨¦e par J. Wilcox
a u
moyenne des masse9 d¡®air 3e 1¡¯he-n ;;)¡®re:e
e n oppos8tlon. l e u r s e f f e t s s¡¯alouienl CI
nirfeau de l¡¯¨¦quateur. la surface du Sole11
n o r d aval1 diminue d e 0 . 6 ¡® C o?¡®re mai
depassent a l o r s d e 50 ¡®8~ c e u x d e ia
es t g¨¦n¨¦ralement partag¨¦e en quatre sec-
1958 e t avril lg63 B u n e epoq44e o u I¡¯Ic~I- planete ?eante. SI. lors d¡¯une conlonchor
I
telJrs q u i o n t alternativement d e s pola-
VII~ solaire etalt uans u n e
p3as.¨¦~ d e
ou d une opposltton Terre-VCnus. ces f-su
rit¡¯¨¦s magn¨¦tiques oppos¨¦es. et la meme
d¨¦crolssance : or la comparaison d-s deux
astres :;Ont ahgnCs avec Jupiter. tes In-
di!stribution SO retrouve dans le champ
vanatlons f a i t ressortir u n e ne::e corr&
f l u e n c e s d e s trois plan¨¦tes S¡®210ut*nt
m iagn¨¦tique mterplan¨¦tawe : du fait de ta
labon.
~4. e n r e v a n c h e . l e s directtons Te:m-
ro¡¯ tation du Sotetl. la limite de separauon
V¨¦nus-S.olell. e
t

Sole+Juplter.
sont 210rs
dedeux secteurs rencontre r¨¦guherement
Le* planites ont4fet une i n f l u e n c e ?
perf,enolcutaues. les effets de ta Terre
la nugnetosphere terrestre . or. pendanl
e t d e Venus s e refranchent de ceux *
un10 pbriode de plusieurs fours aprls cette
Nous poumons
multiplier
les exemples.
Jupilter. Dans un intervalle S¨¦fJarant ¡®.!¡®*
r e ncontre.
l ¡¯ e x t e n s i o n d e s dapressions
e t , en fait. l¡¯existence d¡¯un lien cllmat -
conjonctIon d ¡¯ u n e oppositton Terre-V@au*
rtlmosph¨¦riques d a n s I¡¯hdmtsphere nord
Sctivitb solawe n e f a i t p l u s gu8re d e
c e s d e u x Pptan6ter f o n t donc varw la
es t modifibe. D¡¯autres corr¨¦lations sont
doute. Mais en quoi la mise en ¨¦vidence
h a u t e u r d e l a marie *otaIre a u o@
10 ut a u s s i significatives
:
la
vitesse
d e cettp r e l a t i o n p e u t - e l l e Btre utile
sub-jovien.
~Vood a calcule l¡¯amplitude Oc
oyenne avec laquelle les niveaux. i30-
p o u r pr8vocr les changements climati-
c e t t e variation p o u r t o u s l e s inw*lDJ
ilMS c h a n g e n t d¡¯altitude est sup¨¨rieure
ques 7 A peu de choses ai l¡¯on ne saut
s e m b l a b l e s d e 17% 4 1972. ft a montrc
I la normale pendant les 24 h qui suivent
p a s prddire l e s v a r i a t i o n s d e I¡¯activitO
qua c e t t e a m p l i t u d e v a r i s i t suivlnt ic
unt e Eruption s o l a i r e : W . O . R o b e r t s a
s o l a i r e , I court terme comme & long
cycle d¡¯une durtte moyenne de tt 06 rnr-
mfJntra que des d¨¦pressions Plus impor-
terme. Ce qui est malheureusement le
f o r t e m e n t corr6t6 a u x cyctet d e varia- a
ta, ntes que d¡¯habitude se formaient dans
c a s . . K . C . W o o d .¡± a *eGendant t a i t
tiens du nombre l nnuef de tsha ¡®a-
le golfe d¡¯Alaska peu apres l¡¯injection
apparaitre une corr@lation tout b tait sur-
fairos ( v o i r f i g u r a ) . M a i s c e n¡¯sst *
374 VOt.tJME 5
.
LA RECHERCHE N¡± 44 A m ¡° ¡°¡±

La Recherche
.
i>
.
1
-------- --
__
1980
1990
ann¨¦es
2000 1
futrcres m e t t r o n t peut-dtre e n Qvidsncs
1
u n a u t r e phenom4ne artc4r4 plur itn-
* ,Ly¡¯
I
I
1
1
portant.
nombre moyen de taches sotalres par an
I
i NI
L¡¯homme peut-il modlfi4r h cllmrt
-
.-----
-----+j
de la plan¨¦to 3
.
,
*
l
Pour expliquer les causes des varia-
pfoviston
,
j
I---c-
_I-
lions a long terme, de multiples theo-
¡®trimestrielle
ries ont ¨¦te proposees, qui vont des
itique et de synthese
variations naturelles du rayonnement
rn¨¦et
solaire a l¡¯accroissement artificiel de
leur : Victor Leduc
la teneur en gaz carbonique dans
I¡¯atmosph¨¦re. II n¡¯est pas juste d¡¯accu-
ser l¡¯homme de toutes les degrada-
trons climatiques qui se produisent a
notre ¨¦poque. Evidemment. I¡¯augmen-
tation du taux de gaz carbonique et
la pollution ont d? avoir quelques
effets : mals les changements clima-

-.- -
-
-
-
- -..- .--._
t i q u e s a c t u e l s s o n t c o m p a r a b l e s B
tout. Wood a calcul¨¦. pour tous les CyCles
ceux du passe, et il est bien plus pro-
sommaire du I~I¡¯ 29
entre 1600 et nos jours. I¡¯ecarl s¨¦parant
(janvier.f¨¦vrler-mars 197.1;
l e m a x i m u m d¡¯acbvit¨¦ s o l a i r e d e celui
bable que les uns comme les autres
relatif aux mar¡¯es sur l¡¯astre du jour. at
sont dus a des facteurs naturels.
CTUDES
.il a constate q~% ces ¨¦carts n¡¯¨¦taient pas
comme par exempte des variations de
al¨¦atoires : ils semblent proportionnels au
t¡¯energce solaire (voir ci-contre). II est
Jacques Larmat
n o m b r e m a x i m a l d e tache5 solaires d u
:
L¡¯lnlelllgence
e s t - e l l e her¨¦dttatre ¡®r
toutefois Important de s¨¦parer ces dif-
cycle correspondant. et paralssenr varter.
ferents e f f e t s e t d e d ¨¦ t e r m i n e r d a n s
¡¯ Gaby et Serge Nexnme
comme ca dernier nombre. survan un
q u e l l e m e s u r e l ¡¯ h o m m e m o d i f i e i n v o -
l H6redite-Mllteu * : tes terme8
supewycle de 170 d 180 ans
lontairement te climat. et surtoc! dans
du debat.
A part@ de c e s r e m a r q u e s . Woodra
calcule quels devaient 8tre les dates et
quelle mesure il pourra le m:jifier
1 3RtTlOUf
le nombre de taches -¡°c¡¯est-a-due appro-
volontairement demain.
Michel Lacrolr.
ximativement I¡¯mtensite - des maximums
Dans la perspective de telles nodi-
Nous ne savons pas mesurer
d ¡¯ a c t i v i t ¨¦ d u Solert j u s q u ¡¯ e n 2 1 0 6 i l
ficaltons.
un
point est essentiel :
I I¡¯inllallon.
1
prevoit ainsi des maximums de 60 taches
toutes les parties du monde son! soli-
, Deruse Dumont-Dressy
/
(ce qui est peu) an 1962 et 1993. de
d a i r e s . A i n s i . s i l ¡¯ o n repandait d e l a
Quand I¡¯E~llrr joue. la carte
60 t a c h e s e n 2002. d e (30 t a c h e s e n
poussi¨¦re de charbon sur l¡®Arctique.
i d e I¡¯ocumCnlsmr.
/
2011. etc.
!
J o h n Gribbm
l¡¯¨¦nergie habituellement r¨¦itechie dans¡¯
pense que l¡¯on devrait
i J o n a t h a n Beckwuh
,
l¡¯espace serait absorb¨¦e et elle suffi-
se servir des calculs de Wood pour
Une rctrncr pour le peuple.
essayer de prevotr l¡¯¨¦volution du chmat
rait vraisemblablement B faire fondre
Cucren Brunelle
dans le5 prochames decenmes. bien qu¡¯il
toute ta glace de l¡¯Arctique. Certains
Sur un renouv~llrmenl
radical
f
reconnatsse le caractere ¨¨ l¡¯heure sctuelle
scientifiques pensent que cette glace
des Uudes erthitiquer.
l
?eu lustlfl¨¨ d ¡¯ u n e relie demarche I I iail
ne pourrait pas alors se reconstrtuer
cependant des remarques Int¨¦ressantes
la surface de Veau aurait absorbe lelle-
TRtMESTRtELCES
tout d¡¯abord. le super-cycle de 170 ¨¤
ment de chaleur que sa temp¨¦rature
; Mchel Roure : A u t o u r d b la s c i e n c e ,
180 ans mis eh evrdence par Wgod pour.
serait sup¨¦rieure a celle du potnt de
M a u r i c e A u d e b e r t Theltre.
rat! correspondre a la periode synodtque
cong¨¦lation. Le gradient de temoera-
d e ptanetcs exterteures d u syst¨¦me SO.
.:¡®?ES
.-
larrr
ture au-dessus de la surface de la
179 ans. et donc ¨¦:re du a l¡¯effet dr
- Affaires non clrrreer V,
ces astres , ensurte le mmrmum ds ce au
Terre serait ainsi dtff¨¦rent de ce qu¡¯il
p a r Mrchel Levme
per-cycle semble avou ¨¦le atteint en 19X
est mamtenant. le climat serait, par
alors m¨¦me que regnatent des condition!
voie de cons¨¦quence, tr4s modtfm a
Chtlrtlrnirme nt Phtlorophto,
m¨¦toorologtques excepttonnetles. carres
long terme et tes pluies pourraient
p a r R o b e r t Joly.
p o n d a n t p e u t - e r r e a u n exlr¨¦mum d¡¯ur
augmenter dans le Sahel. A moins
04 Descarter 4 Oppenheimer.
C y c l e d e varcatronr cltmatiques d Ion(
que l¡¯on obhenne l¡¯effet inVerSe de
( par Joseph Haberer
terme. Et Grrbbin de poser .Ia question
celuf qui est escompt&.. II est difficile
1 Slructure ramrntaque
¡®1) wure 2 4 6 .
cet ¨¦ventuel cycle climatique ne serait-i
de le savoir dans I¡¯dtat actu4I de nos
81 vltion eeolale chez Mauprsrrnt,
3.94. 1973
p a s d6 a u x c h a n g e m e n t s d e I¡¯acttvitc
connarssances. Une action humaine
par Charles Cas:elias
;Zi
solaire.
eux-Mmes p r o v o q u e s p a r te:
&SF New
marrer planetarres ?
plus tocalisee. .m4me si elle se fansait
-. --
___.-
.-.--
~_
qefease, 73.238.
Une telle mtarpretation e$t seduisants
dans le Sahel. comme la plantation de
?O dfkembre 1973
--_- . . ---_-_ -.--.
.II-_¡±
mais elle n4 repose malhrureuramen
forkts. n¡¯am¨¦nerait sans doute aucun
21 Jwrnar
OI
q u e s u r des corrtlatrons. et n o n sur.de
changement sur 140 chut4s de pluie :
Abonnemtnlc :
~eOP¡±lYS/C~l
explicrttons. On ne connait en effet ni II
celles-ci d¨¦pendent beaucoup plus
+wch. 78.
m&rn~rma rendant compte des effets de
des syst¨ºmes atmosph4riques a grande
France : 36 F . etranger
62 F
;W 1973
planetes s u r I¡¯actwt¨¦ s o l a i r e . n i cetu
¨¦chelle que des conditions locales.
etudiants 2 8 f
4) ~%lure.
245.
expliquant l¡¯rnfluence de I¡¯activite 5olaw
Alors que faire 7 Rien pour t¡¯inslant.
Le numiro : 11 F
,w
1973
sur le clrmat...
si ce n¡¯est approfondir notre compr¨¦-
Mais la recherche de ces micanismc
Edltcons ratconailistes
Si hture.
240.
hension des changement4 climatiques
9¡¯, 1372
pourrait bien Ctre une des raies ICI plu
16. rue do tEcote polytechniqw
4 -
fructueuses vers la compr¨¦hension et 1~
globaux. a court. L moyen fW a long
Paris 5¡±. tCI. : 63363-60
¡®4 Nsture. 246,
prevition des phinom¨¤nss climatrques.
terme. Et peut-ltre demain pburra-t-on
! CCP Paris 1637664
¡°53. 1973
A. 0
agir...
Peter 3. Wright.
----.
LA RECHERCHE N I4 AVRIL 1374
VOLUME 5 PAGE 37s
¡± 1

.
par Nkdo Peflt-Mal-
A1Jourd¡¯hul /a SO& ka soittude,
le nknt bbbgkpm r&pent sur c e t

entbr de sabler et de p!emw
qu¡¯est le ccaw du Saharu
Un¡¯enapasiot#ow&t+ar(rrsl.
HyamohdelOOOOanq
IeShwuotIWtuwspectmoln8
1
mlndroli tu9e sf8ppe patsem?b
de wsks iacs pet@& de
csqu8rcayler~~grornck~~
cMdhbdim,vegetcrtlonwz
-m---
. . .
I
ka dtsertification. Menace brandie d¨¦sert, ce sont des effets plut& que des OU d¡¯une ,!ore * d¨¦sertique H ne se d¨¦fia
depuis bientot dix ans sur les pays
causes premitres : une modification sou-
pas par des chiffres moyens. mais par d(
du Sahel africain. situ¨¦s ¨¤ la frange. vent spectaculaire des paysages o¨´ le
seuils au-del& desquels leur vie n¡¯est $1
du plus grand d¨¦sert du monde. le
min¨¦ral va progressivement dttroner le
possible). Les soci¨¦t¨¦s humaines n¡¯¨¦chai
Nkdr CMlf-
Sahara. Catastrophe dont on rend g¨¦nt-
biologique : les nappes d¡¯eau libre s¡¯iva-
pent pas a cette rtgle : la vie stdentail
Malm sd Moih
ralement responsables le surpaturage. le
porent. deviennent saum¨ºtres p a r s¡¯arr¨ºte a la limite des zones x arides *.
deffeofmmnes
d¨¦boisement et autres facteurs anthropi-
au La&rotoke
-concentration des sels, puis disparaissent: vie paato;:ale, semi-nomade ou nomad
dfjm?$edF
ques. Economie agricole maladroite ?
les puits s¡¯ass¨¨chent car les nappes. mal est associCe & celles-ci et s¡¯arr¨¦te au bol
Inconscience de soci¨¦tes mal informtes ? aliment¨¦es. baissent: des vents frtquents
du d¨¦sert- +Z hvperaride * qui n¡¯est ph
CNRS. DepuIs
Abus hydrologiques depassant la capacit¨¦ et violents apportent le sable saharien de accessible qu¡¯aux v¨¦ritables nomadc
qulrue ans ses
r-p?.
des nappes ? L¡¯accent est mis plus sou-
plus en plus loin vers le Sud; ils dichaus-
pour ¡®de courtes travers¨¦es.
knl su I¡¯4vclu-
vent sur l¡¯erreur humaine que sur la sent les v¨¦gttaux qui, comme les faunes,
lkndespa-
responsabilitt des paramttres. plus abs- deviennent de moins en moins riches tant
h5aenvlronn4l-
-- dua a--
traits, du climat : relations complexes en espkes qu¡¯en nombre d?n#vidus :
I8lVSRI-m
d@onsactuel-
entre temp¨¦ratures. pr¨¦cipitations. vents KUIS les grouper les moins ekige¨¹nts
Comment intcrpreter ces changemenq
lementhypar.
et radiation solaire. En effet, ce que l¡¯on peuvent subsister g~~ace a des adaptations en termes climatiques 7 L¡¯ttude du ~a*
atdes.
ressent directement dans l¡¯avance du pr¨¦cises (ainsi, la distribution d¡¯une faune
proche es: le moyen le plus rdequat de b

+Al60-ENVIRONNEMENl
¡±.
Figur¨¦ 1. Ces buttes de 6 m de hauteur.
dicoupies p a r I¡¯itosion ioliennc, d¨¨couvcneo
dons un paysage actuel de disert to@i, SO~U les
verti~tr des d(pdrr de n¡¯wge d¡¯un lac de plus de
2 300 km¡¯ qui occupait la cuvette de Taoudenni,
100 km au Sud du Tropique du Cancer. Bien
stm@%es. dks rrrantnnl que Ie nivrau du k a
connu drr osciffa¨¤ons insporran~s : Ier d#&.s
fitu (silts et ryiles) fossi¨¹finr alltrarnt en effet
avec des testes a% muaux, t4moias de phases
maticageuses. ou avec des couches fusudes,
prruwr de phases d¡¯&apotorior. L ¡®h?skre de ce
bord de lac s¡¯err dCroulie entre 8 400 ans et
4 SO0 ans avant nos jouts. &a obrrnuer par
l¡¯annfytc du mdiocarbonc dans In mollusques
d¡¯eau douce de la couche de base et de L couche
supkieure. L¡¯ablation presque totale des 6 m de
sidimenb a donc iii ou moins auusi mpide que
leur d(position. (Clich¨¦ ,V. Pe&Ma¨´c.)
des variations du niveau et de la salinit¨¦
de lacs ass¨¦ch¨¦s ou actuels et leur data-
tion par les m¨¦thodes isotopiques a
permis de reconstituer leur histoire avec
prkision depuis 20 Ooo ans (fig. 2). Il a
ainsi ¨¦t¨¦ ¨¦tabli qu¡¯une grande p¨¦rrode
d¡¯aridit¨¦ a colncid¨¦ avec le tardi-glaciaire
du Pl¨¦istoc¨¨ne sup¨¦rieur. 18 0100 ¨¤ 12 @xi
ans B.P. (avant nos jours); elle a vu
l¡¯extension du d¨¦sert et des dunes jusqu¡¯ti
500 km.au Sud de ses limites actuelles.
Au contraire. la d¨¦glaciation a eu Pons
r¨¦sultat, dans les zones intertrop:cales
africaines. l¡¯installation d¡¯une p¨¦riode de
haut¡® niveaux lacustres et de r¨¦gression
dun;!:rc : l¡¯extension de la surface oc¨¦ani-
q u e i:hre. l¡¯¨¦l¨¦vation de la temp¨¦rature
sups;Gcielle des mers ont en effet accru
I¡¯ti\\~~rwation des eaux jusque-l& mobili-
sCes ;w le gel ou le froid et, de ce fait,
augnwnt¨¦ la possibilit¨¦ de pr¨¦cipitations
sur les continents. Des Ccoulements im-
portants ont marqu¨¦ les m.assifs monta-
gneux du .Sahara d¨¨s 15 000 B.P. au
Tibesti¡±¡¯ et 17 W B.P. au Hclggar¡¯J¡¯. En
Ethiopie. le lac Abh¨¦ est 3 son maximum
vers Y W-8 W B P ¡°¡®. tandis qu¡¯au
Sahel. &tre ¡®12¡± ¡¯
et ¡¯ 18 ¡± N. les lacs du
Tchad connaissent !eurs plus hauts ni-
ve3u~ entre Y WU et S MKI B.P.¡°).
La grande phase humide de I¡¯Holoc¨¨ne
s¡¯est terminee sers 1 MX) ans B.P.. mais
elle -I &C interrompue p4r une ~~scil-
larion aride d¡¯environ un mill¨¦naire,
situ&. 3elon les rtigw-6. entre 8 OW
et h (WI B.P. Ces tIurtuatw,s du ciimat
ont eu un impact trits important sur la
naissance ou le dtklin des civilisations :
l¡¯invention ? ntiolithique * de la vie s¨¦-
comprcndrc en les repla?ant dans l¡¯his-
Sahara not¨¦& I¡¯existence de d¨¦pots,
dentaire. souvent Me ¨¤ I¡¯tilaboration de
toire climatique r¨¦cente et ainsi d¡¯augurer
souvent fossiliftres (fig. 1). demontrant
la cdramique. ¨¤ I¡¯tilevage et ¨¤ l¡¯agriculture
du futur. La pai¨¦oclimatologie est deve-
i¡¯cxistence pas& de nappes d¡¯eau impor-
- le peuplement de la vall¨¦e du Nil et les
nue. de cc fait. l¡¯une des disciplines
tantes qu¡¯ils attributrent tout d¡¯abord au
culture5 pharaoniques - lu p¨¦nitration
prioritaires de notre tempsct les travaux
D¨¦luge biblique. puis, au xx* sitck. B
romaine. puis son declin rapide. au
sur les zones en danger se sont multipli¨¦s
une w mer inttrkure B saumatrc dont
Maghreb.
depuis les ann¨¦es 1970. BS ne peuvent
l¡¯¨¦vocation laisse encore des traces dans
Mais qu¡®en a-t-il kt¨¦ des latitudes
Paner sur des mesures directes de pluvio-
la litt¨¦rature rtfcente. Depuis lors. de
aujourd¡¯hui totalement d¨¦sertiques de la
m¨¦tric, de temp¨¦rature ou de force des
nombreuses recherches ont port¨¦ sur
zone hyperaride du Sahara. o¨´ nui massif
Wnts: ces variabks ne peuvent Ctre
I¡¯¨¦volution hydrologique quaternaire, soit
montagneux ou influence ocl;anique ne
appr¨¦hend¨¦es qu¡¯a travers leurs effets.
au Maghreb (Maroc-AlgCne-Tunisie).
peuvent jouer sur le climat. du centre du
dans le temps g¨¦ologique. sur les pay-
soit au Sahel (Tchad-Niger-SCnCgal). soit
dtsert. if I¡¯Ccan & tout apport ext¨¦rieur
sages et la vie. On sait depuis longtemps
dans la zones montagneuses du Sahara
d¡¯eaux de surface ? Jusqu¡¯o¨´ la ceinture
que ceux-ci n¡¯ont pas 6th immuables tek
(Hoggar-Tibcsti-Air-Qarqaf),
soit sur KS
des hautes pressions subtropicales qui
que nous les connaissons aujourd¡¯hui En
bordures oc¨¦aniques .(Sahara occidental- ,migre vers les p?les en ttC et vers
fait, dh la fin du si&& dernier. les
Mauritanie-Somalie). Lts teoukments
Y¨¦quateur en hiver a-t-elle ?t¨¦ affect¨¦e ?
Premiers voyageurs qui traven¨¦rent le
Ii& aux reliefs ont ¨¦tC analy&. L¡¯Ctude
En bref. les Y franges * actuelles du
I
¡°f-=MFpMo-~
l

zone m¨¦diterran6enne
? zone tropicale
m xne sahdhenne
- Itmiia+
zone sub-m4cliterran8eone
m zone saharmnne
-8 $Imite extr6me probable du Front Polaire
vmrl~~.
I
Sahara ont-elles seules Cte affecttes par
aujourd¡¯hui l¡¯un des poles de Ea soif, de la
par les u agators Y, filons de rodur I
I¡¯humide post-glaciaire ou bien le desert
solitude, du n¨¦ant biologique. La rtglon
intrusives. qui donnent au paysage une
!
lui-m¨ºme a-t-il disparu et la r¨¦partition
m¨ºme ne porte, pour les nomades, aucun
physionomie caract¨¦ristique. le coupant a :
g¨¦ographique des bandes climatiques a-t-
nom prtcis; chevauchant le Djouf (le
de noires barrieres rectilignes plus MI
;
elle, dans un pass¨¦ r¨¦cent. ¨¦t¨¦ complete-
w ventre * du d¨¦sert). le Tanezrouft. la
moins ensabl¨¦es. Le centre du bassin csr
-
ment boulevers¨¦e ?
Majabat-al-Koubra, jusqu¡¯aux derni¨¨res
occupe par la vaste cuvette de Taaudcn
Pour r¨¦pondre a cette question, une
dunes de l¡¯erg Chech qui en interdisent
ni, cernte par les hauts plateaux calcaita
(1) 0. Jakel,
Cquipe multidisciplinaire a recherch¨¦
I¡¯accts par le Nord. c¡¯est *I I¡¯Empty
des *I hammadas Y et par l¡¯escarpement
* Run off and
pendant quatre ans (1980-1983). au Saha-
Quarter * saharien. calmparable au Rub-
d u Khnachich qui la dominent de quelque
fluvial forma-
ra malien. les ? clefs u climatiques du
Al-KhaEi d¡¯Arabie.
200 metrrs.
tion processes in
pass¨¦, t¨¦moins d¡¯tventuels paysages dis-
La partie la plus mdridionale de cette
Le climat de cette immensitt, qui
thc fibcsti
Mountatns as in-
parus : anciens fleuves ou lacs, restes
region. entre les 20E et 22¡¯ parall¨¨les, est
couvre ;Slus de 1 million de km¡¯. nt -
dicators of cli-
v¨¦g¨¦taux ou animaux, civilisations pr¨¦his-
bordee au Nord par l¡¯escarpement du
caract¨¦ris¨¦ par des pluies extrtmemest
matic history in
toriques. L¡¯interpretation de l¡¯ensemble
Khnachich, au Sud par les alignements de
rares et concentr¨¦es dans le temps dc
the Central Sa-
des donnees recueillies a permis de
dunes anciennes (ergs fossiles)1 de I¡¯A-
l¡¯ordre de 5 mm annuels en moyenne!!¡¯
,
hara during thc
prouver qu¡¯il y a seulement quelques
zaouad. a l¡¯Est par le Tim¨¦trine et le
(rappelons que la pfuviom¨¦trie annuelk
Lnte Plcistoeene
milltnaires ce desert. l¡¯un des plus d¨¦she-
Tanezrouft. Elle ne presente gutre de
moyenne ¨¤ Alger est de 672 mm). Lfi
a n d Holo-
rites du monde. abritait une vie intense.
variations g¨¦ographiques ou topographi-
temp¨¦rawres y sont ¨¦lev¨¦es et les vent5
cene r.rn E. M.
ques importantes : les d¨¦nivellations ne
fr¨¦quents et violents. La station mCtCor@
Van Zindercn
k cewr du Sahara :
dtpassent pas 100 m. les oueds sont rares
logique la plus proche. Araouane. par
Bakker (cd.).
hlaecology of
auJwrd¡¯hul I%mo dos rhglonr
et peu encaisses, les affleurements g¨¦olo-
18¡± 54 N. a enregistr¨¦ pour la p¨¦rioBc
Africu. IU, Rot-
Iee plus dhoi4.s du glok.
giques sont trhs peu d¨¦form¨¦s. On passe
19261946 une pluviom¨¦trie annueEh
terdam.
Balke-
souvent de fa?on insensible d¡¯un paysage
moyenne de 61 mm (certainement hia
ma. l97?.
Taoudenni. Le caur du desert, inacces-
¨¤ un autre. et cela d¡¯autant plus que tout
sup¨¦rieure ¡°¨¤ l¡¯actuelle) et une tempCra*
(2) P. Rognon,
sible au vovageur non averti; les mines de
ce territoire est tr¨¨s ensabl¨¦, ce qui
ture iannuelle moyenne de 28¡±3 C¡±¡®. .Au
Le Massifde
sel exploittes depuis pr¨¦s de 15 si¨¦cles.
en att¨¦nue encore le faible relief. Quel-
cours de la longue saison s¨¨che, qui dure
rArakor CI ses
* l¡¯enfer * o¨´ les meilleurs gardiens d¡¯es-
ues ergs vifs (Ine Sakanc. Jmeya. ¡®Tin-
9 ¨¤ 10 mois. l¡¯alire souffle du Nord-Est.
bordures (Saha-
claves Ctaient ces quelque 1 000 kilo-
8 uettai. etc.) ttmoignent de la phase
c¡¯est * l¡¯harmattan *. Pendant I¡¯Cti. )a
i
ra Cenrral) ,
I grains - lies ¨¤ la remont¨¦e des ma@
CNRS, Paris.
mttres de sable et de roches st¨¦riles
aride actuelle: leurs crits ne d¨¦passent
1
1967.
veillant de tous cotes. Entre 20¡° et 24¡± de
pas une trentaine de mttres. r¡¯
d¡¯air humide tropicales (Front Inter-
(3) F.Casse,
latitude Nord, l¡¯une des regions les plus
Au Nord, jusqu¡¯aux hautes dtmes mtiri-
;ffpical) arrosent irregulitrement le St;
Nana, 265.12.
d¨¦sh¨¦rittes du Sahara-le bassin gtogra-
dionales de l¡¯erg Chech. au-del¨¤ du
: ils remontent parfois jusqu
1977.
phique de Taoudenni - constitue encore
Tropique du Cancer, le pays est sillonn¨¦
Araouane mais ne doivent toucher (Pr*

¡¯ rALibENVIRONNEM@T
zone
(prbcipitations > 300 mm)
m LO~I~ sah&enne
m m¨¦diterran¨¦enne
(300 a 150 mm)
[150B5OOmm)
j*oahle de la Zone t5e Convergence
-1
m zone saharienne aride (150 h 50 mm)
m zone tropicale
4
et hyprr-aride (50 A 0 mm)
,O 500 mm)
.
*
tl¨¨s rarement les @ions situ¨¦es au Nord
vaces et des solanactes comme la jus-
Figure 2. Des Irakux ricrnls sur ks pd&(~NQi-
L+U 19¡¯ parall¨¦le. Ainsi. la forte temp¨¦ra-
quiame (Hyosciumur muricr4.s) s¡¯ajoutent
fonncmcnls manlrent leur z.w¨ºme variabilirr,
. tzire, combinCc avec des pluies exception-
&. ce tableau sans en modifier le caract¨¦re.
dur 0 I¡¯insrabilit4
des grands courants atmosphl-
n¡¯ques. Durant la derni&re glaciation. la superfi-
nelles. concentrtes sur les mois les plus
L¡¯extr¨¦me pauvret6 et la monotonie de
cie des diserts s¡¯est progressivement itendue
csds. ef avec des vents toujours tr¨¦s
la flore restreignent consid¨¦rablement la _ pour atteindre IIP ¨´ 15¡± de latitude >;ord, vers
forts, engendrent un trts lourd d¨¦ficit
vie animale sur tout ce territoire; en fait.
15 Ooo ans B.P. irt!. .A I¡¯Holocine. au contraire.
hLdrique : c¡¯est le d¨¦sert.
tout comme les @ces vCg&ales, les
la ceinture anticycloniqur
a pratiquement dispa-
(J) M. Servant.
esp¨¦ces animales capables de survivre
ru au profit de :ones cfimaiqurs moins arides de
s¨¦qucnccs COfl~l-
Ca ecasysthr
dans un tel biotope sont tr¨¨s rares et leur
cypr mcditerranirn,
sah¨¦lien ou tropical (8).
nenfulcs cl varia-
Depuis 4 000 ans B.P. le Sahara a progressive.
a la limlio du posslblo.
pr¨¦sence est elle-m¨¦me sporadique. D¨¨s
ment reprit une extension imporiante
nussi bien
ftonr chmuri-
que l¡¯on s¡¯tcarte des zones de transition
au .Vord qu¡¯au Sud du Tropique. pour atteiadre
yucs : &olufcon
La vig¨¦t&ion est caractiris?e par son
climatique que constituent les bordures
sa dimension actuelle tC). (Schimas d¡¯aprds
du basstn du
Tchad au Cino-
rW¨¦mc contraction. Seules, trois esp¨¨ces
du Tilcmsi. du Timttrine ou de I¡¯A-
P. Rognon. 1976 CI 1980¡±¡®. et ¡®i. Petit-Maire et
:o?quc supi!.
races peuvent se maintenir dans cette
zaouad, les mammif¨¦res (gazelles. fen- J. Riscr trds.). lY8J).
rieur. Paris.
partie du Sahara. au prix d¡¯une rhizos-
necs, gerbiller) deviennent quasiment
sahariennes. vers 18¡± N. que seules fran-
ORSI-OM.
ph¨¨re d¨¦mesur¨¦e par rapport a la surface
absents; la disparition des addax.
chissent les u caravanes du sel * : encore
(Trav. et Dot
f&aire : un arbrisseau tpineux fortement
grandes antilopes adapt¨¦es a la s&he-
nombreuses. de novembre ¨¤ mars, sur
159). 1983.
r.imifii. le x had * (Cornulucu mono-
fesse, encore signal¨¦es il y a une vingtaine
I¡¯axe Taoudenni-Tombouctou 4 jalonn¨¦
(5) J. Dubvzt.
(Whn) et deux grandes gramintes. le
d¡¯anntes dans ces r¨¦gions. doit probable-
de deux puits seulement. Bir-Ounane er
Le climar du Sa-
* ¡®* morkba * (Panicum rurgidum) et le
ment davantage 1 la chasse intensive 1 Araouane). elles n¡¯empruntent d¨¦ja
hara. 2 vol . Al-
ger. tnstilut sic
¡± * h-x * lStipagrasrir pungcnrl. A d e
qu¡¯au franchissement d¡¯un seuil Ccologi-
plus pu?re la piste chamelitre Gao-El
recherche saha-
¡¯42s exceptions pr¨¨s. il ne s¡¯agit d¡¯ail-
que: les insectes sont rares, la vtg¨¦tation
Guettara-Taoudenni. Hors de ces circuits
rienne. 1959.
#iWrs pas de colonies, mais d¡¯individus
¨¦tant trop r4duite ou trop ¨¦ph¨¦m¨¦re pour
traditionnels le long desquels hommes et
1%3.
J*qperKs. souvent solitaires i I¡¯Cchelle du
les abriter; les reptiles (Cerasres cerosIes.
chameaux doivent transporter la nourri-
(6) P. Rognon;
I
¡®km- OU m¨ºme de la dizaine de km¡¯ ! De
la vip&n cornue) et les arachnides (scor-
ture et le fourrage pour un circuit de pr¨¨s
Une extension
Ws plantes iph¨¦m¨¦res sahariennes se
pions, gaKodes) nous ont paru peu
de ZlJtWkm - aucun campement no,-
des d¨¦serts (Sa-
¡®Wcrposent. au hasard des a pluies *. a
abondants par rapport ii d¡¯autres r¨¦gions
made n¡¯existe. loin des bordures du
hara et Mogcn-
I
WC maille vivace tr&s Uche, mais (a
du SaharB parcourues a la m¨ºme saison.
d¨¦sert cit¨¦es pr&¨¦demment.
Orient) aucours
l
r;h~ ariale (nombre d¡¯esp&es diff¨¦-
L¡¯homme est pratiquement absent de
On sait depuis prts de cinquante ans
du Tardigla-
ciaire (18 OO&
,
rs nw pour une superficie donn¨¦e) reste
cette immensit¨¦ o? les puits sont rares,
que cette r¨¦gion abrite pourtant des
IQ OOO ans BP).
i¡¯ ¡®ne des plus faibles du monde. Dans les
problCmatiquer et les possibilit¨¦s de pitu-
rpstqs de civilisations prihistoriques et
Rcv. geol. Dyn.
/ 9 andes d¨¦pressions saltes. une vtgtta-
rage pratiquement nulles. Aussi. la vie
des¡¯itmoins de climats humides pastis :
et geagr. Phys. I
ILon W5alitie d e chtnopodiactes via
semi-nomade s¡¯arr¨ºte-t-elle aux limites
Th. Monod. A. Meyendorff. il. Ville-
22.313.1980.

Des trucos d¡¯unclenr fleuves et de lacs Nmolgnent
d¡¯une g¨¦ographie Incompatible uvec /es paysages c~cfuels.~
I
mur. S. Rouaix et J. Fabre les ont ¨¦vo-
par l¡¯¨¦rosion ¨¦olienne. Dans c+ !ip&s.
nouvellr oscillation humide voit les I
ques dans leurs travaux- sur l¡¯¨¦volution
l¡¯alternance irr¨¦guliere d¡¯¨¦l¨¦mc!ltj fins
v e a u x r e m o n t e r p o u r u n mill¨¦naia
g¨¦ologique de ce territoire. Cependant.
( a r g i l e s , silts), d e m a t ¨¦ r i a u x ;iossiers
cependant. les nappes d¡¯eau doucesecom,,,
rien ne laissait supposer la richesse et la
(cailloutis, graviers) ou de cou<hcs de
moins &tendues et moins profondes. A;
complexit¨¦ d¡¯un pal¨¦oenvironnement r¨¦-
s a b l e ¨¦ o l i e n , p e u t ¨¦:tre interprCtCe e n
partir de 4 500 B.P., elles vont tendre1
cent tel-celui que les documents tr¨¨s
termes de deposition lacustre en eaux
vers une evaporation rapide : 4 000 ;~m F
divers (g¨¦ologiques. pal¨¦obotaniques. pa-
calmes, de ruissellement local plus ou
avant nos jours, le d¨¦sert progresse dt$; :.
l¨¦ontologiques et arch¨¦ologiques), re-
moins brutal (et donc de pr&cipitat,lons
¨¤ 3 ,500 B.P., il s¡¯installe; ¨¤ 3 Ooo B.P,.ti.
cueillis dans cet univers de sables et de
plus ou moins violentes et r¨¦guli*rest ou
est l¨¤. jusqu¡¯a l¡¯Atlantique¡±¡¯ (fig. 5).
pierres. nous ont permis de reconstituer.
encore de reprise aride du climat. Les
L<a surface des zones inond¨¦es varia?
strates lacustres argileuses sont. le plus
de quelques dizaines de m2 (creux inte!.,¡¯
Sous 10s sablor actuels,
souvent. tr¨¨s riches en restes v¨¦g¨¦taux ou
dunaires) 2 plusieurs centaines de km.
ht timolns d¡¯anchi lacs.
animaux fossiles : plantes aquatlqws ti
Certains lacs (Ine Kousam¨¨ne 21¡± Y. ,
fruits calcifi¨¦s (charophvtes). alzws \\ili-
Kesret-el-Gani 22¡¯ 20¡¯ 8¡¯. Sbeita 23¡¯s.
Des d¨¦pots lacustres. tr¨¨s riches en
ceuses (diatom¨¦es). micro-arga&mt:s a
Ourn-cl-Assel 23¡± 30¡¯ Y. sans oublier la:
mollusques d¡¯eau douce et en restes
test calcaire (foraminif¨¨res. ostra~0des).,
cuvette de Taoudenni elle-mime) att&
fossiles vtgetaux. jalonnent toutes les
mollusques et poissons. Ils permcttenr
gnirent d e s s u p e r f i c i e s d e 300 1,
vastes d¨¦pressions topographiques de la
non seulement de dater Ees Spiwdes
2 Ml km¡¯: leur profondeur variait k,:
r¨¦gion (fig. 3) ainsi que les couloirs
humides par l¡¯analyse isotopique du ra-
plusieurs mttres ¨¤ plusieurs dizaines k,;
orient¨¦s des ergs actuels ou anciens et
diocarbone mais aussi d¡¯apprticier les
m¨¨tres. ce qui pouvait porter leur volumC
leurs creux interdunaires. Ils sont. le plus
variations de salinit¨¦ et de tempewure
¨¤ plusieurs milliards de m¡¯ d¡¯eau. La
souvent. associb ¨¤ des sites pr¨¦histori-
d e s e a u x . p a r f o i s m ¨¦ m e l e u r oryine
salinit¨¦ variait avec l¡¯importance relari*e,
ques n¨¦olithiques: en stratieraphie. ils
(fig. 4). Une quarantaine de datations SUI
des apports d¡¯eau douce et celle %,
s o n t i m m ¨¦ d i a t e m e n t post¨¦iieurs a u x
coquilles de mollusques ont confirm¨¦
l¡¯¨¦vaporation: elle nous est connue gr%% 1
¨¦paisses couches sableuses d¨¦pos¨¦es au
l¡¯?ge holoc&ne de tous les d¨¦pots obscr-
aux donn¨¦es tcologiques fournies par kr.:
cours d¡¯une p¨¦riode aride importante: ces
v ¨¦ s . L e d ¨¦ b u t e x a c t d e l a p h a s e est
colonies de mollusques qui vivaient YJ~ - ¡¯
(7) N. Petit-
Maire (ed.).
donn¨¦es soulignent donc d¨¦s l¡¯abord leur
difficile ¨¤ d¨¦terminer. mais les hauts
les plantes semi-aquatiques des rivap
1
Le
Sahara alhmi-
Bge r¨¦cent. post-glaciaire.
niveaux observ¨¦s entre 9 500 et 8 OtXJ
(roseaux. typhas) ainsi que par les vari* L
que ri 1¡¯ Holo-
Les bordures des dtpressions portent
B.P. indiquent que la transgression la
tions de l¡¯ornementation des coquilksc:
c¨¦nr. PCUDk-
les traces (morphologiques. s¨¦dimen-
custre a d? commencer vers 10 WI B.P.
d¡¯ostracodes. sensibles aux forts gradieatr¡¯lr /
ment ci ¨¦cdogie.
taires et pal¨¦ontologiques) des niveaux
au moins (nous avons vu qu¡¯i la suite de
chimiques des eaux. et par l¡¯¨¦tude ks,z 1
Alger. CRAPE.
variables atteints par ces lacs. Par ail-
la d¨¦glaciation. les oueds du Hoctgar
isotopes stables de l¡¯oxygtne et du csf-¡°, t
(Mfm. 28) 1979.
leurs. les bassins fermts sont parfois
coulaient dts 12 000 B.P.). Aux envi;ons
banc. Nous savons ainsi qu¡¯elle fluctuaf!¡¯ 1
(8) M. Gayct.
parsem¨¦s de buttes r¨¦siduelles. plus ou
de 7 000 B.P., une petite reprise Co-
e n t r e l e s v a l e u r s d e 2 B 3 % (salin*¡¯
* Poissons a in
moins isol¨¦es. dont la hauteur varie de
lienne. enregistree dans les successions
maximale tolCrCe p a r d e s gastrow. :
N. Petit-Maire
et J. RISC~
moins d¡¯un m¨¨tre ¨¤ une dizaine de m¨¦tres
s¨¦dimentaires. co?ncide avec n e r¨¦grcs-
pullulant dans les niveaux lacustres d9:
(eds.). Sahara
(fig. 1) : il s¡¯agit 18 des t¨¦moins du
sion des lacs : vers 6 500
%
B. +.. ils sont
Cpisodes climatiques les ptus favorables : *
ou Sahel. Mar-
remplissage Kdimentairc de fonds de lacs,
tant& assCchCs. tantet t r a n s f o r m ¨¦ s cn
Iimnks. bulint. planorbes. e t c . ) er Jes ¡°>
seille. 1983.
plus ou moins Epais. d¨¦gag¨¦ et fragment¨¦
mar¨¦cages r¨¦siduels. A 5 500 B.P., une
chiffres proches de 10 RC (indiqu¨¦s par la
1376 vc4&ME 1 5

¡®. f
.
PALiO-ENVIRONNEr\\
F$an 3. Aujaunl¡¯hui le bassin a2 koudenni.
lacustre qui est surtout. dans ce cas. le fait
eq, 20. tt 24¡¯ de lat¨¤tude Nord, esl l¡¯une des
de l¡¯affleurement de nappes dont les
rigirns tes plus d&hiriries du Sahara. Pourtanl,
variations de niveau sont command¨¦es
&s ~V#IS l¨¤custres s¡¯y itendenr parfois d pene
d t v u t dons d e s paysagts d&eitiquts. I I y a
par des apports parfois bien plus loin-
4 SO0 m s . un atut l a c s¡¯hpamil b o ¨´ cette tains; les isotopes stables fiix¨¦s dans les
phuo a &14 prist. (Cl¨´hC N. Petit-Maire.)
coquilles des mollusques ont montre un
appauvrissement significatif en ¡°0. d¨¦-
Fipre 4. LIS strates lacustres aqiieuses sont le
plus SOYHM tr)s riches en
notant un apport d¡¯eaux douces ayant
resus v¨¦gitaux ou
animaux fossilts ef surtout en coquilles. Celits
effectu¨¦ un important cheminement a&
d¨¨s mellus9ues d¡¯tau douct (Metada tubercula-
rien au-dessus du continent : il peut s¡¯agir
ta, Bbmphalaria pftifftri, Bulinut truncatus.
de pr¨¦cipitations venues aussi bien des
Llmnata natiknsis) pkorogmphiits ici rapis.
zones tquatoriales (dowliCes a la remon-
saitrrt lt fond d¡¯ur pet12 lac ass&ch/. par 20¡¯ N,
soi& 300 kV au Nord dt Tombouctou. Ellts ont tee du Front Inter-Tropicali) que de la
permis dt dattr le d&ir 0 8 450 ans avant nos
M¨¦diterran¨¦e (en liaison avec la p¨¦n¨¦tra-
jours tt d¡¯tn direrminer la sali&¨¨ : environ .B%.
tion de d¨¦pressions du Front Polaire). Par
seuil de rolimnct marimal pour lts planorbes.
ailleurs. des apports fluviatiles sont cer-
bulins tt limnics et seuil minimal pour lts
tainement parvenus. de l¡¯Est et du Sud.
Melania. Cene dtnsiri rr+s forrc des mollusquts
vers les aires lacustres ou mar¨¦cageuses
n¡¯trl pas rare dans les lacs quaremairts du
Saham. L'iMt microscopiqut r¨¦vilt unt mimt
du Nord-Ouest et du Sud-Oue>t du
abondance des oslracodes CI des foramin$kes.
Bassin de Taoudenni : probablement
L¡¯cnscmblt Iraduir un milieu biologique tris
ceux de I¡¯Adrar des [foras et du lim¨¦-
/avorablt. Dans certaines coupes. l¡¯akrnanct
trine dans le premier cas. ceux du babsm
dt mollusques ¨¤ ¨¦cologie dijlirrnle nous ren-
seigne sur la varion¡¯ons physico-chimiques du
du Niger. dans le second. La. pal¨¦ontolo-
lac. qui peuvenl ¨ºtre bien dat¨¦es par l¡¯analyse du
gie nous en fournit les preuves La
rodiocarbont dans cts mimes coquilles. (ClichC
pr¨¦sence dans les lacs de Tagnout-
N . Pttit-Mairt.)
Chaggeret. plus de 300 km a l¡¯Ouest de la
vall¨¦e du Tilemsi. de la Perche du ¡®lil
(L~es niloric-ur). poisson aujourd¡¯hui trcs
appr¨¦ci¨¦ des populations vivant ¡®ur les
bords du Niger. atteste d¡¯une communi-
cation. permanente ou sporadique. avec
le Tilemsi et donc le Niger. Au Yard-
Ou:-: d¡¯Araouane. p a r 10¡± N. o n a
Fe::. .rv¨¦ les restes, non seulement de
pr¨¦sence exclusive de Mefuniu rube&lu-
silu: -\\ (qui peuvent supporter I¡¯exonda-
li(. esp¨¨ce tot¨¦rant une salinit¨¦-plus forte)
tiw :n s¡¯enfouissant dans la boue). mais
ZI par ta r¨¦duction de la taille des
au¡¯,l de perciformes d¡¯une autre esp¨¨ce
individus. La pr¨¦sence Fr¨¦quente de
d u ;cnre Lares ff.. nralirnris)¡®n¡¯ q u i
trands lamellibranches ~Spafhopsis sp. J
pou\\ aient atteindre jusqu¡¯¨¤ 1.50 m de
jans tes lacs les plus ¨¦tendus, confirme a
longueur;,la migration de cette esp&e.
12 fois leur profondeur. leur basse salinit¨¦
dar¨¦e de 7 000 B.P.. jusqu¡¯a la limite
ct la richesse de leur milieu en ¨¦l¨¦ments
septentrionale du bassin d¡¯Araouane. im-
nutritifs. II est difficile de conna?tre avec
plique ¨¦galement l¡¯existence. ¨¤ I¡¯Molo-
+cision la temp¨¦rature des eaux. cepen-
c2r-w *mAen. de voies d¡¯eau libre conti-
Jant l¡¯ensemble des Faunes et des flores
nue> ct bien oxve¨¦n¨¦es depuis la boucle
fwles sugg¨¦re une moyenne annuelle de
PlGstoc&ne sup¨¦rieur : 3¡¯ ¨¤ 5¡± d¡¯azimut
du Niger. par 17¡¯ N. jusqu¡¯¨¤ 300 km au
I¡®clrdre de 25 ¡°C.
Nord. S¡®sttime d¡¯effluents partant du
,
au maximum) ou dans leurs creux inter-
dunaires. ¨¦taient certainement li¨¦s ¨¤ I¡¯af-
cwr\\ mo¡®cn du Niger ? Chapelets de lacs
Comment itaknt allmentha
fleurement des eaux collecdes par les
ou IL¡¯ flruw Xe d&ersait ¨¤ la faveur de
eu nappes d¡¯eau douce,
dunes gr?ce ¨¤ leur forte perm¨¦abilitt
tr& !.ubles d¨¦nivellations, (¡®7 ¨¤ I( m au
Portois cod%rables 7
superficielle. Ils indiquent donc des pr¨¦ci-
maxmrum) ? En tous cas, une g¨¦ographie
pitations locales. Celles-ci ont certaine-
incompatihlc avec les pavsages actuels. Si
Deux types d¡¯alimentation sont sugg¨¦-
ment jou¨¦ ¨¦galement un r?le dans la
l¡¯alimentation des pal&lan du Sahara
res par la topolagie. la s¨¦dimentologie. la
Formation des grands lacs des d¨¦pressions
malien a & mixte. elle t¨¦moigne cepen-
Witontologie et les isotopes stables. Les
topographiques et dans les fluctuations de
dant & l¡¯existence. jusqu¡¯au cwr m5me
Petits titanes et les chapelets lacustres
leurs niveaux : des accumulations s¨¦di-
du Jtiwt actuel. non seulement de la
dofit on retrouve les d¨¦p6ts au pied des
mentaires. parfois assez importantes au
phase humide rr¨¦nirale ti toute l¡¯Afrique.
ergs actuels (qui fossilisent les ergs an-
pied des escarpements qui les dominent.
mais encore d%ne phase pluviale locale.
wns de l¡¯aride pl¨¦istoc¨¦ne. la direction
en tdmoignent.
Cependant. elles n¡¯ont pu
You* reviendrons plus tard sur sa sigmfi-
&s vents n¡¯ayant gutre chang¨¦ depuis le
jouer qu¡¯un rOle mineur dans l¡¯histoire
catirw m&Corologique.
t.
I
I
I
I
I
1
l
1
¡®flot@
9m
6600
7 6 0 0
6OW
5ooo
dalo
3ooo
2 006 ans B.P.
fiNt 3. la datadans t tcmtiu gt$tt au rulaiocerbo n* tofffirmtsr Ioufts I¡¯esitunce dans & .Vor<l dU Mali. tawt 9 500 tt 1 SW aus ewnl nos jours.
&~t en*irorntmenf a&&iYurnetu incomtwtiblt ow>c le t&nat actuel. Ct#t gmndt phast humide a irl inkrrr~mput par une osc&ti~~ af¨´k d'tmitm un
¡®@~~ vtrs 6 500 ans B.P. Ctf ip?sade t&it l ir) de ttvp coutie durlr pour pmvoqutr YR changement rata1 du bbtqt, ti disatt cepnknl unt
itW@~M varMon elimaiiqw L hqurllr I¡¯hommt a wtahtmtII( it4 tr&s stnsible.

e-W-
---*.
l-_l*__-,_^._-_---¡°-._
------
Une fuuno apprdci¨¦e par ks hommes n¨¦oiithiquos :
I torhrw, orocodiies, phacochdres...
.
1
1
l
I
a Latbssp.
\\
14
5¡¯
4.
P
\\
*¡¯
I
P*lusios castanws
\\
* Cyclanorbis
\\
senegalensis
\\\\
w c~oct3dylus
\\
nrlotrcus
\\\\
Hippopotamus sp.
Ahmocerotldae
l Bir Ounane
camelopafdalis
Phacochoerus
skpultures
ERG JMEYA
prbhistoriques
m
poterw3
\\
1
\\
harpons en os
\\
r
I\\
¡®n¨¦ohthlque
\\
A
M A U R I T A N I E \\
ERIGAT
-
id
)
8pipaMolithique
I
I
:*
8
at&ien
4
. . F-1
(pl8istoc&w supbrieur)
f
.
:L
scheul6en
I
.<
b (plbistoc¨¦ne moyen)
/
9
Acacias
~- Gfaminbes pbennes
,
¡®y
Roseaux
Uno faurn abondant0 ot varlb.
7
Guiers. Rkiz). oasis et jardins. Leur
retrouv6 les vert2bres d¡¯un python de 4 m
prolif&ation va n¨¦cessairement de pair. environ. par 20¡± Y) complitcnt k
Les lacs itaient bord¨¦s de grandes
non seulement avec un taux d¡¯humecta tableau de cette faune reptilienne.
herbac¨¦es (roseaux. typhas) et de cyp¨¦ra-
tion constant, mais aussi avec la pr&t:nce
Nous n¡¯avons qu¡¯une image YlcCO~c <
c¨¦es (plantes ¨¤ tiges pleines, tel le
d¡¯un couvert v¨¦g¨¦tal p¨¦rcnne n¨¦cessaire B
des mammif¨¨res qui peuplaient les PV
papyrus) qui donnaient ¨¤ leurs rivages
la croissance et a la reproduction de ces
sages car la plupart des ossements dtt~
une allure verdoyante: les restes de tiges
mollusques. extr¨¦mement xnsihles au
minables proviennent. eux-aussi. b
a¨¦riennes ou souterraines (rhizomes) cal-
rayonnement solaire. Une dizaine de ama.s de d¨¦chets fossilis¨¦s recueillis Ju
cifi¨¦es confirment le t¨¦moignage des
datations sur Limicolwiu montrent qu¡¯ils
cours de la fouille de sites pr¨¦htrton-
faunes de mollusques li¨¦es aux plantes
ont sowent surv&u ¨¤ l¡¯¨¦pisode plus sec
ques : ce sont donc les esp¨¨ces cOmcS-
aquatiques dont nous avons deJa note la
vers 6 1)oMJ B.P., sugg¨¦rant ainsi le main-
tibles. et les plus apprdciies. qui y sont k
pr¨¦sence et la densit¨¦. Les sols humides
tien d¡¯une humidit¨¦ encore importante plus souvent repr¨¦senties.
Ces reto
proches des zones inond¨¦es abritaient de
dans les sols exond¨¦s.
constituent cependant un t¨¦moin es**
gros pulmon¨¦s terrestres (Limicoluri~
Des crocodiles (Crocody1u.s nilnticusJ tiel dans ces r¨¦gions hyperarides ti b i
.$p.J connus actuellement en Afrique
qui pouvaient atteindre 3 m et de grosses
os. r:t m¨¦me les dents. se conservent *m
i
tropicale et ¨¦quatoriale. partout o¨´ peut
tortues d¡¯eau vivaient sur les rivages des
mal en milieu a¨¦r¨¦; les indications qa¡¯&
se maintenir un degr¨¦ hygrom¨¦trique
lacs ou dans les mar¨¦cages: tr&s pr&s par
nous fournissent sont compl¨¦t¨¦@ 5¡¯
suffisant (ils ne supportent pas la dessica-
les hommes n¨¦olithiques. leqrs plaques conf?rmCes par quelques d¨¦couverta *
tien) : zones limoneuses, berges inon-
osseuses jonchent les d¨¦p?ts de cuisine situ et surtout par une dizaine de &* 7
dables. bordures des grands fleuves (S¨¦-
plus souvent que les couches g¨¦ologiques.
tions qui ont CvitC d¡¯¨¦ventuelles cMf¡¯J¡¯
n?gal. Niger. Chari) ou des lacs (Tchad.
Des serpents. parfois de forte taille (on a
sions chronologiques.
1376 VOLLW 15

PAL?O-ENVIRONNEt$Ef
A.
LE SAHARA
MALIEN A
L¡¯HOLOCkNE
(fond topographique actuel)
TANEZROUFT
lmtes de msrsds
mootagnauw
zzsl
erg5 actuels
e r g s amens
( d u n e s grbsifibes)
Y
pvx~pales
¨¦tendues lacustres
et palustres
holocenes
etudl¨¦es

a
50 km
-
r\\ de tr¨¦s rares carnivores (rares pwe
a u t r e s r+~s. Jcs pIentes hcrlwctis\\
f?fwre 6. 1.e~ pq¡¯saqcs dirporur

d
u

Sohora
que non consommables) comme le chacal
tir I;l steppe. Lil pirsfe n¡¯a titi rewn-
mah wnt rrcon.sMues 0 p a r t i r des M~I~S
.3 le lion. et B deux p¨¦rissod¨¹ctyks.
nue ~U¡¯ilUX rnvirom d u 20¡¯ p;w;ilkk. dic~Uwfic dans le disrfl LWWI. dipirs lacus~rrs,
I¡¯rlCphant et les rhinoctiros (le noir et k
il est fbWhilhl~~ que le couwt ;trhorC
rerlcs w&nu YI animaux. tiw prihicrariqucs
:
<1U1<1t11 de rks qui pcrmrrrenr d¡¯ilablir
qu¡¯il y <I
blanc). s¡¯ajoute une longue liste d¡¯artio-
iltWIIdatlt d o n t elle a hcwin p o u r 4c¡¯
srulemrnr qurlqurs
miltinaircs
cc Wriroirf. l'un
dactyles : phacoch¨¦rcs, hippopotames
n o u r r i r nYtait peut-Gtre pil*
~dt~t
sUffiaiUlt
des plus dishirilks du mondt. abm.tair unr vie
l¡¯un. g¨¦ant. dipassc: de 5 Gciuts.
vers le N o r d pour iIbbUWr Si1 sur\\ir. in~enst.
t!pts les salrurs moyennes d¡¯Hipprrpott~-
Quoi qu¡¯il en soit. .l¡¯ith*lWi:ltiOil hs ~¡®3.
wtr mphihius). bmufs [Box ~tmru.~ ihrri-
pi333 ~voqur imm¨¹nquahlcmcnt un hio-
<w ou R.I. ttfriwsiirs). IwffliS et plusieurs
tope de steppe whilicnnct riche CII arimli-
Une wgitatlon
milttpes de ~tW& t¨¹iile. pihs. CliltldS
n6es. L;I densitti du couvert est u&nw
de stoppa
4~ Derhy. hippotraeues e t cobes. L a
par I¡¯&$h;rnt q u i cmwm~nr c¡®n\\Lirm wrsernho d¡¯artwor.
I¡¯lupurt de 132s esplces sont tities de tris
150 kg & v@titttux par j o u r CI ks
Pr+% P la prisence d¡¯eau et de vti&titUx
rhino&w : Ir rhinoc&os noir p?w entre
LC 4 brun yui sfflcure fr¨¦quemment
~~tw.ktnrs. L¡¯hippotrqur boirait. en stti-
une Ct drur tonnes. le hlilllC plus de drus d:tns toute la rtieion r¡¯tuditie. m+me itux
wn ?rche. jusqu¡¯l trois fois par jour:
tonnzs: ce qui suppow cks twwins ;ili-
rndwits 3oi& des lacs. et qu¡¯on re-
4wopotame passe la pius grande partie
mentaires G@emcnt tinormra. E n
rc- trouve au fond des tipultures ntiolithi-
JC ht jwrnee dans l¡¯eau et p¨ºture. ta nuit.
sanchc. aucun signe des ~r;u&s anti-
qurs ct¨´ il 9 tit6 prot¨¦g¨¦ de l¡®¨¦rosion.
le5 rhizomes. racines. branchages et her-
lop~3 CilfXlhkS Jr suppwtcr un environ- , ctrniirme les donnies de la pal&~ntolo-
%es des rivages: le guib d¡¯eau se nourrit
nenwnt sridr. tels I¡¯oryu ut I¡¯xkhx. II*:I pic? : il est caract&istiquc
d¡¯une steppe ¨¤
¡®jr: roseaux. papyrus et lepumineuses, ks
itti relew+! (fig. h).
prumin&s:
I¨¹ mati?re or_ranique q u ¡¯ i l
.

L¡¯homme qui ne pouf se passer d¡¯eau est
.
I
un oxc~llsni marqueur pal¨¦oollmatlqu~.
l
l
contient a permis de s¡¯assurer de sa
logiquement. ¨¤ mesure que l¡¯on montait
transpirant abondamment. ce qui ,U
sontemporan¨¦it¨¦ avec le contextcJvoque
vers le Nord : ¨¤ Sbeita. ¨¤ Oum-el-Assel.
interdit de se passer d¡¯eau sous un climi;
jusqu¡¯ici. Quelques rares pollens ~0sSilcs.
au-dessus de 13¡± N, ni crocodiles. ni
¨¤ t e m p ¨¦ r a t u r e s m o y e n n e s elevecsl
mais aussi des restes p¨¦trifi¨¦s de branches
grands mammif¨¦res n¡¯ont laisse de traces
confirme .par sa pr¨¦sen,cc les donnees \\ir
ou de racines d¡¯acacias. montrent que
autour des depdts lacustres a mollusques,
la g¨¦ologue et de la paleobiologie (fig. 71
cette steppe Ctait parsem¨¦e d¡¯arbres,
pourtant tr¨¦s importants. Ainsi. a I.?nt¨¦-
Ses habitats. une vingtame de dates ih
dispers¨¦s comme dans le Sahel actuel. La
rieur m¨¦me du d¨¦calage latitudinal des
t¨¦moignent. bordent les lacs ou les mars,,
pr¨¦sence sur les sites n¨¦olithiques d¡¯un
ceintures climatiques. evaque par I¡¯en-
vers la Fin des deux ¨¦pisodes de kP,,r,
mat¨¦riel de broyage vari¨¦ et nombreux
semble de l¡¯environnement hydrologique
ni,veaux: ils se replient sur les d¨¦p& rit
confirme l¡¯abondance des graines sau-
et biologique. un gradient g¨¦ographique
fond de lac eux-mimes pendant
vages, encore utilis¨¦es aujourd¡¯hui dans
¨¦tait respect¨¦. Durant l¡¯¨¦pisode plus sec.
p&iodes d¡¯¨¦vaporation. sans doute f
l¡¯alimentation des peuples du Sahel. Le
6 500-S 500 B.P., et meme encore pen-
plus pr¨¦wles trous d¡¯eau ou des pulr:
tamaris, le micocoulier et les ch¨¦nopodia-
dant le Y petit humide * de I¡¯Holoc¨¨ne
encore accessibles lors de la baisse G,
c¨¦es des d¨¦pressions sal¨¦es compl¨¦taient
moyen. bien des esp¨¦ces parmi les plus
aquiferes. D u r a n t l e s o p t i m a hum,dz\\
ce paysage v¨¦g¨¦tal qui combinait ainsi de
ecosensibles ont d¡¯ailleurs d? commencer
( 9 000-7 000. 5 ScK)-4 SO0 B . P . ) . ll V;i
multiples facettes passant de la roseli¨¨re
¨¤ migrer vers le Sud : elles ont disparu
plut& d a n s l a s t e p p e : u n e nouvcljr
ou du mar¨¦cage ¨¤ la steppe plus ou moins
totalement du pr¨¦-desert qui amor?a vers
preuve des possibilit¨¦s d¡¯acc¨¨s & l¡¯eau
arbor¨¦e.
J 000 B.P. l¡¯histoire ¡®du Sahara d¡¯aujour-
libre et ¨¤ la nourriture en dehors drr
Notons cependant que les Ages obtenus
d¡¯hui.
zones lacustres. Celles-ci abritent con
sur les restes de mammif¨¨res montrent
seulement des crocodiles et des serpents
une plus grande richesse des faunes (et
Dos hommes probablement tintoiros.
mais aussi des insectes : grosses gu&
des flores) durant l¡¯¨¦pisode lacustre le
v i v a n t d e n o s jours e n z o n e tropicale
plus ancien. celui qui a connu les plus
L¡¯homme, excellent ? marqueur R pa-
humide dont on retrouve les nids fosrik.
hauts niveaux. Cette richesse diminuait,
Ieoclimatique (il lutte contre la chaleur en
ses dans l¡¯argile dess¨¦ch¨¦e des rivagn.
abeilles dont les rayons melliftres wnt
souvent places dans le5 s¨¦pultures ne%
litbiques, mais aussi tr¨¦s probablement
moustiques anoph¨¨les. ¡®vecteurs de mab
ria. Ils ne peuvent etre conserv¨¦s dans ln

s¨¦diments, mais on observe parfois, sur
des restes humains (dak de 7 000 B.p.j
d¨¦gages des sites p¨¦rilacustres. les signa
osseux de la dr¨¦panocytose (an¨¦mie fajo.
forme) : un epaississement spectaculaire
de la vo?te cranienne. 10 ¨¤ 17 mm au Iiex
de 5 mm en moyenne chez Homo SP.
pitws. C e t t e m a l a d i e e s t d u e P une
m u t a t i o n d e l¡¯hemoglobine (sickl¨¦mie)
q u i p a r a ? t l i ¨¦ e g ¨¦ n ¨¦ t i q u e m e n t B um
protection contre le paludisme. de sorte
qu¡¯elle n¡¯est en fait s¨¦lectionn¨¦e que dam
les r¨¦gions o¨´ s¨¦vit la malaria; c¡¯est le ca5
de l¡¯Afrique tropicale. en particulier da
hords du Niger. Sans constituer II&
preuve formelle de l¡¯existence, d¨¨s I¡¯He
loc¨¨ne ancien. du gent sickl¨¦miqut et dc
la malaria. ces observations en laissent
pr¨¦sumer d¡¯autant plus que l¡¯environne
ment associe ¨¤ ces sepultures est toujours
de type lacustre ou mar¨¦cageux.
L¡¯abondance du mat¨¦riel lourd et en-
cornbrant (meules. grands pots de c¨¦*
mique). l¡¯existence d¡¯un art du dtcor
varie et raffin¨¦ (poterie, objets en 0s.

parures) et l¡¯importance des amas k
d¨¦chets sur de larges surfaces plaident ee
faveur d¡¯un mode de vie s¨¦dentaire. DC
plus. un blesse souffrant d¡¯une fractun
grave du tibia et du p¨¦ron¨¦. dont h
&!rison n ¨¦ c e s s i t e u n e immobilisar~
ktale de trois mois au moins. a ¨¦te so@
et nourri sur place pendant ce laps k
temps : il a consolid¨¦ sa fracture. ce C
serait incompatible avec tout <fcpls*
ment nomade. Or. nous avons vu Pr*
demment q u e s e u l u n environncmear
pour le moins semi-aride permettait k
Figun 7. LQ prhntt de l¡¯homme est un bon w marqueur * palhclimariqut; en t~tl ses bts&~s en
passer de la simple halte pastorale i
tau doute sont quotidiens tt impo~ car, sous des climats a rtnrpirrrrurt moyenne &vie. il lutte
l¡¯installation de villages fixes.
tontrt la thakw tu tmnspiroti abondnmmtnt. Lr squtltat photogmphii id est celui d¡¯un homme
Tout concorde donc, dans nos observe
qui a r(cu il y a 7 000 ans auprb d¡¯un lac du Sahara mahn. Les restes humains sont @kaltmtni tiens, pour conclure ¨¤ l¡¯existence. eir.r@
actompagn~s d¡¯un &Le mat&tl pa&is lourd et tncombmnl (meules. grands rases de timmiquej.
ptist#a~ un ditor va& et m$%C (po~tr¨´, obit& en os, pwurts), te qui luggkrt un mode de vit
9 000 et 1 SOtY ans avant nos jours. d ¡°e
s~dtntaitv.
environnement absolument incomParibk

1
Y--
* PALEO-ENVIRONNEMEI
.
avec la pauvret6 de I¡¯environnemcnt des ceintures climatiques. niveau des
avec te climat actuel. Il supposait des
precipitations
moyennes annuelles de
observee de nos jours.
mers. etc. A L¡¯int¨¦rieur de ce cycle majeur
.
\\*or&e de 300 mm fntre 200 N et 23* N.
de l¡¯histoire de la Terre. de grandes
Au-d&. la pluvtostte ttait certainement
Dhp&fflan fafah du Sahara ?
phases climatiques, des tpisodes de plus
moindre mais des remont¨¦es de nappes et
br¨¦ve dur¨¦e et des variations annuelles se
te jaillissement de sources art¨¦siennes ou
Du point de vue climatique. ces don-
superposent : la pr¨¦cision de nos connais-
karstiqUCS alimentalent-.aussr
des, nappes
n¨¦es impliquent une avancte septentrio-
sances (milltnaires. sitc.les ou ann¨¦es)
d¡¯eau libre. pcupt¨¦es d mvertebres aqua-
nale. consid¨¦rable par rapport a sa posi-
provoque des changements d¡¯fchellc a
tiques, auprts desquelles les hommes.
tion actuelle. du Front Inter-Tropical mesure que nous approchons de l¡¯actuel
moins nombreux et peut-¨ºtre nomades ou
(d¡¯ailleurs confirm¨¦e par l¡¯existence de
et que les donn¨¦es accessibles se multi-
semi-nomades. wvatent pourtant.
d¨¦pots lacustres ¨¤ mollusques d¡¯eau plient.
douce dans le Tanezrouft). Par ailkun. si
Ainsi, pur la zone intertropicale
des populations dont le type anthropolo-
.
un Mabk carrefour blologlqw.
consid¨¦r¨¦e ici, nous savons que, depuis
@que. dit de Mechta-Afalou (caract¨¦ris¨¦
20 000 ans environ, la hmite saharo-
L¡¯ensemble biologique que nous avons
surtout par un cr?ne en maison. un
sah¨¦lienne a fluctu¨¦ deux fois de fa?on
chignon occipital. des orbites basses et
tr¨¨s sensible (fig. 2) : localis¨¦e aux envi-
:
dccrtt rapidement montre qu¡¯une chaine
atrmentaire compltte, dans un milieu en
rectangulaires. une face peu elcv¨¦e. etc.)
cons du 12¡¯ parall¨¨le pendant !a glaciation
cquihbre de type subtroptcal. a pu s¡¯eta-
connu au &Maghreb et en Nubie vers
w¨¹rmienne, elle est remont¨¦e consid¨¦ra-
blir (au ftIOklS jUSqU¡¯aU 22¡± N) ¨¤ 1¡¯Holo-
12 000-10 000 ans B.P., ont pu gagner la
blement en latitude, apr¨¨s la d¨¦glacia-
cene ancien. dans la partie malienne du
vall¨¦e du Tilemsi puis le ¡®Mali septentrio-
tion. jusqu¡¯¨¤ une disparition quasi totale
bassin de Taoudenni. La biomasse impli-
nal. elles n¡¯auraient pu franchir une
du Sahara au profit d¡¯un environnement
qu¨¦e par la somme de nos observattons
bande d¨¦sertique Est-Ouest importante:
aride ou semi-aride; elle est redescendue
est sans rapport avec celle d¡¯aujourd¡¯hui.
on peut donc penser que les d¨¦pressions
jusqu¡¯aux environs de If¡± N a partir de
bien que )a fluctuation g¨¦ographique
du Front Polaire circulaient bien plus s 3 000 ans avant nos jours, (Vers 6 m
1983
1
,
t
wo
1930
1940
-
1950
1960
1970
1990
Figure g. Les fortes oscillations annueltes des variations pluviom&iques rnrrgisfrier depuis 60 ans ¨¤ Tombouctou caractirisent le climat sahilirn. Les
pi&des riches de 1930.1939 et 1941 ne correspondent qu¡¯a de courtes osciUations, vite compensks par des onnier pluvieuses. Au contraire, depuis 1960
rnvimn, la courbe. toru en gardant son allure m&utiire, tend riguli&emcnt vers des valeurs toujours infitieures : depuis 10 ans, tes moyennes
quinquennales mobiles se mainttcnnent en-dessous des 150 mm de pluie g&siralement admis comme la limite infirieure du climat sah¨¨liun. .ainsi. si nous
rn sommes ¨¤ la quatri&ne secheresse depuis le dlbut du siMe. cl& est d¡¯ores et d(jrt plus longue que les trois pricidentrs et la tendancr riguliere qu¡¯rlte
erwse depuis 10 ans a donc des cons¨¦quences hydrologiques et bioiogiqurs beaucoup plus marquees.
wrespondante
se soit r¨¦alis¨¦e tr¨¦s vite ¨¤
frtquemment qu¡¯aujourd¡¯hui sur le Saha-
B.P.. l*Cpisodc aride a ¨¦t¨¦ de trop courte
i¡¯cchelle du temps g¨¦olopique. Par ail-
ra septentrional. rtduisant ou supprimant
durce. un mill¨¦naire. pour provoquer un
.
leurs. des origines biog¨¦ographiques tr¨¨s
compl¨¨tement la ceinture hyperaride. Un
changement total du biotope: il d¨¦note
\\art¨¦es ont Cte reconnues aux dnerses
paysage de steppe diffuse. plus ou moins
cependant une importante variation cli-
zk.p+ces qui ont colonise la r¨¦gion apr¨¦s la
continu. devait alors la remplacer.
matique a laquelle l¡¯homme a d¨´ ¨ºtre tr¨¦s
fin de l¡¯aride pl¨¦istoc¨¦ne : orientales pour
Ces conclusions sont intimement li¨¦es ¨¤
sensible).
certains mollusques et pour le crocodile.
ta compr¨¦hension des oscillations climati-
Au del¨¤ de ces phases. il faut imagmer
mtditerran¨¦ennes
pour certains v¨¦g¨¦-
ques observ¨¦es de nos jours dans les pays
les
fortes oscillations annuelles. et
taux. un gastropode et l¡¯homme (dont les
intertropicaux. Que peuvent-elles nous
m¨ºme saisonni¨¨res. sous-jacentes qui
;tffinitCs anthropologiques sont nettement
apporter dans nos pr¨¦visions de l¡¯avenir ?
caract¨¦risent le climat sahtlien. Consi-
crcmagno?des). atlantiques pour cer-
Pour tenter de r¨¦pondre a cela. il faut
d¨¦rons la courbe des variations pluvio-
Wes ch¨¦nopodiac¨¦es et Lares muliensts.
maintenant passer ¨¤ une ¨¦chelle de temps
m¨¦triques relev¨¦es depuis 60 ans ¨¤ Tom-
cf enfin subtropicales ei?ce qui concerne
difftrente. humaine. et Cvoquer ses rap-
bouctou, la statian m¨¦t¨¦orologique ac-
Ltttticolaria, les serpents et les grands
ports avec les phases d¡¯ordre utoiogique
tuellement la plus proche dc notre
mammif¨¨res. tek I¡¯tl¨¦phant. I¡¯hippopo-
que nous avons considtr¨¦es jusqu¡¯ici.
r¨¦gion d¡¯¨¦tude (fig. 8). Meme un re-
tame+ le rhinoceros. le phacoch¨¨re, etc.
groupement quinquennal des donn¨¦es
L¡¯outillage prChistorique,
la c¨¦ramique
ta d&wtlfkaflon acfwlk:
ne peut en supprimer les irr¨¦gularitts.
en particulier. attestent de liens culturels
une qwsiton d¡¯kholh.
Ce court tron?on de courbe fait appa-
@uahariens tr&s nets. En bref, le Nord-
-
ra?tre (a l¡¯int¨¦rieur de la phase aride o¨´
KG a constitu¨¦. entre 9 000 et 7 000 ans
A. I¡¯tchelle g¨¦ologique globale, I¡¯tre
nous sommes entres depuis 4 000 ans)
Wnt nos jours, un vtritable carrefour
quaternaire CU caracttriste par l¡¯alter-
de br¨¨ves p¨¦riodes relativement skhcs :
bietogique: il a peut-&re aussi permis
nance de p&iodes glaciaires et intergla;
1930. 1939. 1941, 1965-1967. 1969-1970.
YiPanouissemcnt d¡¯une nouvelle culture.
ciaires qui modifient compl¨¦tcment la ¡°1972.1974, 1975.1978 et W82-1983. Les
Tout ceci tranche de fa?on extraordinaire
physionomie de la plantte : rtprttition premieres ne correspondent
qu¡¯i de
value 15 PAGE 1381
.

La pidodo do s¨¦cheresse actuelle n¡¯est peut-¨¨fre
qu¡¯un iplsode do courte dur¨¦a ¨¤ /¡®¨¦chelle giologlque.
l
courtes oscillations (comme celle
1913. enregistrke par la baisse du &$
des grands fleuves : Niger et SCnfgalI
vite compens¨¦es par des anntes pl~
vieuses. Au contraire. depuis 1960 tari.
ron. l,a courbe, tout en gardant
allure irr¨¦guli¨¦re. tend constarn
vers des valeurs toujours inftriet$!
depuis 10 ans. les moyennes quinq&
nales mobiles se maintiennent en.
dessous des 150 mm de pluie g¨¦n¨¦ra&.
ment adr@ comme la limite infCr&
du climat sahtlien.
Ainsi, si nous en sommes a la 9~~.
tri¨¨me s¨¦cheresse depuis le d¨¦but d,,
si&&. elle est d¡¯ores et d¨¦ja plus long&
que les trois prtc¨¦dentes et la tendaw
r¨¦gulitre qu¡¯elle accuse depuis 10 ans i
donc des cons¨¦quences hydrologiquesa
biologiques beaucoup plus marqu¨¦e
(fig. 9). Est-ce IA l¡¯indice d¡¯une ten
dance ¨¤ long terme vers un.aride encor{
plus s¨¦v¨¨re (peut-¨¦tre une nouvtil,
glacialion) ou seulement une variatka,
m¨¦t¨¦orologique passag¨¨re ? II est ext$
meme nt difficile de se prononcer sur c2
point car il faut bien se garder &
confondre les processus observ¨¦s a 1.t.
chelle de la g¨¦ologie avec ~:eux enregis.
trks ¨¤ l¡¯¨¦chelle humaine Iqui peuten\\
i
¨¦tre localement aggravks par des f:c~ i
teurs. tels surp¨¤turage
ou tl¨¦boisemPs[,
qui accroissent I¡¯alb¨¦do. et donc I¡¯¨¦va.
poration. dans les r¨¦gions menac¨¦es),
Nous ¡®connaissons encore mal les m¨¦u-
.
nismes extraterrestres ou gkophysiqucs
qui commandent les fluctuations clima.
tiques devant lesc@elles l¡¯homme ?I
impuissant; Une attitude catastrophke
envers l¡¯avenir n¡¯est donc pas justififc : -
il se peut @te nous ne soyons aujour.
d¡¯hui confront¨¦s qu¡¯¨¤ une ptriode de
c¨¦cheresse. certes dramatique pour
l¡¯homme. mais courte 5 l¡¯khelle g¨¦olo-a
gique.
Il
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..¡¯ 1952
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1 2 2 1 0 0 78.9 5 9 . 7 45.6 35.0 25.3 17.5 10.9 6 . 1 6 3.96 3.99 1Q.Q 46.1
: 1953
157
132 111 as.1 c6..6 5 4 . 0 45.1 35.9 2 8 . 6 22.8 17.5 10.4 6.58 4.71 1 . 7 6 0 . 3 5 9 7 . 4 212
: 1954
176
1 3 6 100 8 9 . 7 79.9 66.8 53.9 40.6 27.7 la. 9 13.6 9.81 9.67 10.2 l a . 6 02.8 3 5 9 3 1 8
1 9 5 5
243
198 156 129
112 98.1 01.4 6 7 . 3 5 1 . 3 41.6 39.0.42.0 28.7 3 4 . 7 29.5 72.7 ¡®152
403
1956
238
203 173 133
118 101 84.1 69.5 51.3 40.6 32.6 25.7 17.3 13.5 11.2 10.2 20.5 92.1
1957 192
161 137 112 55.5 a J . 3 72.1 57.8 45.8 30.4 22.8 16.5 13.7 9 . 5 4 5 . 6 9 il4 1 2 3 . 5 2 6
Vi958
237
194 164 134
115 9 6 . 6 a1.5 66.3 51.7 33.4 30.6 23.6 19.2 14.4 2 1 . 0 5 5 . 6 1 4 4 3 2 9
1953
281
238 202 160
1 3 3 1 1 5
101 79.8 66.3 50.5 37.8 29.5 19.9 14.6 2 2 . 9 6 8 . 2 166. 2 6 1
1960
143
1 3 0 1 0 4 81.7 77.0 67.9 31.0 4 0 . 3 3 1 . 5 24.1 1 5.7 11.6 11.0 c.e9 2.,86 2 . 1 8 5 1 . 6 196
1961
134
1 2 0 1 0 3 85.6 71.9 60.3 51.0 40.2 30.6 23.1 17.0 10.0 6.99 5.11 3 . 4 6 2 . 4 0 l a . 2 294
1962
140
ila loe 84.8 71.2 5 9 . 9 53.5 38.4 25.3 la. 6 12.0 8.45 6.3O 3 . 9 6 2.28 5.97 38.2. 213
1963
163
133 116 99.1 83.S 68.5 54.4 41.1 31.7 24.0 16.9 12.2 Y.62 7 . 4 5 11.3 10.3 4.8510.7
1964
149
1 3 0 105 8 2 . 9 68.8 60.2 46.3 34.1 2 6 . 8 20.3 13.3 Y.71 6.52 4 . 1 9 2.55 20.2 90.8: 400
1 9 6 5
200
162
130 122 99.3 84.2 7 3 . 6 SS.7 41.3 3 3 . 5 2 4 . 3 17i5.13.7 11.1 7 . 8 9 5 . 3 3 4.55 2 5 2
1 9 6 6 ,vc 199
1 6 6 1 4 7 . 1 2 2 57.4 83.2 67.6 57.1 44.2 33.6 27.7 20.7 15.2 11.6 9.72 16.3 56.3::. 156
. 1967
.: 208
173 141 117
104 85.8 74.1 60.0 46.7 3= J.C
=
23.5 19.3 19.9 12.3 9.50 7.09.40.2¡± 225
¡¯ . 1968 .s ,291
2 5 3 2 2 2 ,175.
152 1 4 3
103 74 .5 51.3 33.9 22.6 14.4 8.79 5.19 s.365.?i. i 4a.7?
174
1969
126 9 5 . 2 7 3 . 9 58.5 42.3 31.4 23,O 14 .5 7.37 3.92 2.73 1.80 l.S3 1.16 0.66 0.33 0.69¡¯ 144
1 9 7 0 ¡®i 231
186 146 116 94.3 76.4 58.4 39.3 24.3 17.1 12.5 6.74 4.33 2 . 9 6 2.35 3.75 16.1x44.3
1971
109 6S.T¡¯64-.-B 5 1 . 9 4 1 . 0 31:a 92.a.14.7
a.Sa 4.7a 3.42 2.34 2.23 l.Sl 0.96 0.74 0.47.3.9s
1972
90.4 70.5 S7.0 44.4 33.7 26.0 16.2 10.8 6.14 4.05 2.71 1.86 l.Sl 1.26 1.14 1 . 8 5 i.66 168
1973
.76.6 5 5 . 3 KS.5 3Ci.B 28.0.19.0
12.7 7.56 4.89 3.48¡¯2.49 1.77 1.43 0 . 8 4 0 . 8 9 1 . 0 7 ¡¯ 188 1 9 3
1974
54.4 41.5 31.2 23.8 1 9 . 0 13.8 10.2 5.80 3.m 2 . 6 9 1 . 8 7 1.52 1.10 0 . 0 0 0 . 3 3 0.06 0.06:11.6
1975
92.9 73.5 SS.2 44.7 36.4 28.4 21.4.14.2
8.76 $25 4.07 2.94 2.16 1 . 5 6 0 . 8 9 0.60 0.32.0.15
1976
5 6 . 5 .76.8 60.0 4:. 3 36.3 28.4 19.8 14. Y 8. SO 3.88. 2. a0 1.88 1.16 0 . 7 2 0.86 1.06 S. 13 7.21
1977
135
108 85.5 6 4 . 3 48.2 37.6 2 8 . 0 19.8 14.6 a.31 4.53 3.71 2.33 1.56 1.17 l.Sl 1.34 2.75
1978
44.3 36.7.24.3 16.6 12.9 7.55 4.81 3.10 2.06 !.:4& 1.07 0.78 0.77 0.55 0.31 0:17 1.07 23.2
1979
50.7 72.0 SE.7 43.1 32.2 19.4 11.9 8.42 5.47 3.87 2.79 1.44 ¡®0.87 1.31 2.67 4.12 8.11 ¡¯ 122
- .,19eo
57.6 44.7 34.3 23.9 17.2 Y.46 5.25 3.43 2.60 1.73 1.44.1.12 0.80 0 . 3 8 0.05 4.78 4.78 S7.S
1481
40.4 313.2 27.6 19.8 14.5 8.73 4 . 0 6 3.Bt 2 . 9 0 1.87 1.56 1.30 0.54 0 . 0 7 0.01 4.25 20.3 64.0
1982
54.4 43.2 31.3 24.4 18.8 11.4 6.26 3.85 1.57 1.53.1.26 1.00 0.04 0 . 7 3 0.61 0.35 0.15 0.01
1903
SO.4 36.9 25.0 17.6 14.7 8.20 a.27 2 . 9 8 2 . 1 3 1.74 1.39 0.74 0.61 0 . 5 9 0 . 4 4 0 . 1 2 l a 3 S 2 . 8
.1.9Wt
30. S 23.2 18.5 12.4 6.83 4.53 3.48 2.10 1.70 1.50¡¯1.36 0 . 7 3 0.15 0.01 0.01 12.6 2.01 98.5
1385
23.4 17.5 10.8 8.15 4.95 3.34 2.13 1.92 1.88 1.32 1.15 0.83 0.30 0 . 1 0 0.01 0.11 0.34 0.60
.
.

_-----~.-
.
STRTION: BRKEL.
DEBITS MOYENS DECRDRIRES (en nJ/d
.
e
J U I L
CIOUT
SEPT
OCT0
NOVE
DECE
1
2
3
1
2
3
1
2
3
1
2
3
1
2
3
1
2
3
1945
217
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647
442
300
+
1946
105
257 737 1513 2460 3715 3745 2664 2558 2476 1712 1299
77%
SS9
411
209
258 2r;O
1947
as¡¯0 481 765 751 492 1308 111.0 2436 1870 2540 1807 3486 3210 2670 4097 2671 1988 1498 1103
550
361
270
¡¯
. 1948
2008 1406
917
612
S22
401
272
2i3
1 5 6 1:2
1949
136
2 6 7 5 7 8 9 1 0 1 7 0 4 3SOl 2319 1757 1641 1323
649
446
267
211
176
*
*
1950
9 4 . 2 478 1067 1210 2245 SS66 6020 5713 S35S 3774 3478 1976 1117
714
SO4
387
296
2:0
1951
12s
3 7 2 6 6 1 9 3 9 1 5 1 1 1925 2180 2692 2157 4452 3849 2719 2002 1401
027
555
4 0 6 3 1 9
1952
265
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848
545
395
299
2 4 4 1 9 7
1953
474
740 1202 1397 1379 2004 3136 3566 2070 1709 1199 804
608
442
343
202
200
172
1954
393
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849
649
569
522
3 8 3 2 9 7
1955
358
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405
350
205
1956
301
455 740 1240 2196 3364 5763 5883-4617 2735 2430 122S 851 607 4¡¯50 346 281 239
1957
300
77s 704 1731 2787 3573 3462 5474 4083 3590 3262 1944 1334 002
612
448
3 3 1 2 0 1
1958
416
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911
836
640
576
423
340
1959
314
7 2 7 7 3 6 9 3 8 2 0 0 2 4570 5217 4OF L 3k¡¯331 1815 1147
806
630
473
3¡¯57
202
2 1 8 1 7 6
1960
¡® 3 1 0
921 1170 1493 1820 2145 2275 2628 2539 1024 1160
976
669
480
363
267
2 1 0 1 6 9
1961
375
JO8 1510 2682 2796 3473 5975 6216 3597 2116 1189
738
560
439
367
259
2 0 0 1 6 7
1962
295
562 731 1753 1760 3362 4193 3713 3066 2021 1¡¯719 1103
725
607
464,
341
255 1 9 3
1963
179
275 1017 1363 1735 1900 3288 2670 2263 2046 2412 1507
922
589
3¡¯33
294
225 1 7 9
1964
360
378 1114 1910 1749 2495 6209 5481 5033 3125 1699 1064
791
549
405
327
2 8 2 2S3
1965
384
450 714 1468 3971 4026 607S 5982 4301 2774 2066 1210
864
644
447
352
2 8 8 2 3 6
1966
246
2 9 4 SSJ 7 8 6 1 3 0 4 2091 2044 2846 3657 4323 5333 2442 1249
787
533
397
3 1 7 253-
1967
3S9
427 ,920 1924 2124 3312 4857 5831 9188 3 9 0 3 2744 1658 1019
719
369
420
3 4 1 2 8 1
1968
245
366 895 1236 1308 1231 1812 3031 1070 1329 1!26
694
456
346
2¡¯73
256
1 9 6 . 156
1969
435
03.3
969 1109 1375 1759
320 642 2360 2897 3070
3042 3958 4411 3274 2617
2574.1431
21188 2453 1780
978
636
453
3 6 2 2 8 8
1970
3487 3094
047
616
436 ,316
259
210
1 6 4 1 3 4
.1971
270
216
619 838 2072 2848
369
451 770 986 4733¡¯3580
1159
3437 2799 1496
1097;-700
1370
593
403
296
230
188
153
115
1972
362
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549
527
367
239
1¡¯71
150
1 4 4 1 0 2
1973
1829 1908¡¯1395 754
630
399
28s
204
160
111
1974
160
66.1
798 1221 1726 17Sl
419 1133 1796 1511 6792 4702 3009 2471 2059 1354
789
483
361
257
1gS 04.8
155 6 0 . 6
119
1975
203
3 4 7 882 9 7 7 1501 1369 4294
1850
2973 2532 1808 1065
773
S28
355
256
209
1 6 0 f 2 2
1976
34.9
179 481 482 900
1124
952 136s 1 5 0 9 1079
874 1343
021
461
304
2 1 0 1 6 9
1977
103
2 7 9 6 9 3 2OOO-%20 1000 1163 1917 1841 1261
609
440
300 204
139 9 6 . 6 73.2 SS.1
. 1978
223
1 9 3 4 9 8 1 1 8 7 8 4 3 1554-1400
1673 2301 1759 1213
949
682
403
269
201
1SS -117
1979
110
231 584 1290 1833
925
1313 1634 1 3 2 2 8 7 3 7 1 8
496
500
350
204
202
137
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1 9 8 0
339
413 596 1720 2019
2458 22-6 1 1 1 0 743: 432
296
253
107
142
118 87.1 63.2
1981
25.5
300 3 6 7 514 1 0 7 9 1837 1988
1742
1716 1427 943
6ki7
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1 1 3 27.4 70.0
1982
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200
147
106 80.4 6 0 . 3
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516 679 780 786
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1984
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SD=O.
Sl?=D.
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4

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L; ssdss d e s post t 1 o n s ao~ennes hebdonrada i i-es d e
1 ¡®ITCZ d e s oceane A t lant isue
SO=SD*DEBIT(
J>
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( a 28W) e t I n d i e n (a 6CJE)¡®. e t
d e s v a l e u r s nloyennes decadatrtis
d e DEBI 1 d u
PNINT 102.NINT~TEMPS2iJ~~.J#OIS~J~~ID~C~J~.DEBI~~J~.DEBITLIS~J~
fleuve Seneral <prises
a
Bakel) , d e s
annees .lY7l a
1984 .
14
WRITE(LFN,lOP) NINT~TEMPS2~J~~,JKOIS~.J~~IDEC~J~~O~EIT~J~~DEBITLI~~
INTEGER*4 IAN(l4).IMOIS~4B~.JHOIS(36),ISEM(4B~~IDEC~36~
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P R I N T ¡®108,SH>
REAL*S ITCZl(48).ITCZLIS~l(48~,ITCZ2~4E~,ITCZLIS2~4G~
Otrver turc des- f i c h i e r s d e donnees
WRITE(LFN-v 100) SMO
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OPEN(lJNIT=1 ,FILE=¡®ITCZ.ATL¡¯)
.l:F(LFN-.EQ.7)
T H E N
OPEN(UNIT=2,FILE=¡®ITCZ.IND¡¯~
OPEN(iJNIT=3,FILE=¡®DEBIT.SEN¡¯)
P R I N T l03rIAN(K)
OPEN(UNITP~,FILE~¡®ITCZLIS.ATL¡¯)
WIIITE(LFN;103) I A N ( K )
OPEN(UNIT=i3,FILE=¡®XTCZLI?.IND¡¯)
P R I N T liJ7
OPEN(lJNIT=9,FILE=¡®DEBITLIS.SEN¡¯)
WRITE(LFN.107)
3ouc le sur l e s
annees
D O ,!5 I = l ~48
00 .lCl K=l,14
SI.l=SIl+ITCZl (?)
P R I N T I04,NINT(TEMPS,l!I!),IMS:S(

3oucle s u r les s e m a i n e s
Ii.?5Efl~l.~,I¡¯~CZ~l~I~.IT~ZLIS~i~I~
i5
WRITE(LFN>104) NINT~TEMPS~l~I~~~IMOIS~I~~ISEM~~~,ITCZl~~~,IT~~LIS~~~(
?t 1 ant I que
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SMIl=SIl/4S.
.
P R I N T lOY,SMXl
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WRITE(LFNri09) SMI.1
CONTINUE
E N D I F
¡®nd ien
l:l-¡®<LFN.EQ.8) T H E N
uo .19 I = l , 4 8
P R I N T ?OS,IAN(K)
TEMPSl(I)=DFLOAT(I)
WRITE(LFN.lO5) IAN(K)
HEAD(Z.*) IAN~K~¡®.IMOIS~I~,SSEM~I~~IT~~2~I~
P R I N T 107
CONTINUE
WRITE~LFN.l07?
boucle s u t - l e s decades
D O l6 I - 1 . 4 8
ei1e3a1
SI2=SIZ+ITCZ2(1)
D O 1 8 J=i,36
PRINT I04.NINT~TEMPS~~I~~~IMOIS~I~rISEM~I~,ITCZ2~I~,ITCZLIS2~I~
TEMPSZ(J)=DFLOATtJ)
16
WRITE(LFN.104) NINT~TEflPS~~I~~~IMOIS~I~~ISEn(Ii.ITCZ2~I~,IT~ZL~S~~
HEAD(3.*)
IAN(K).JMOIS(J),IDEC(J>,DEBIT(J)

¡¯
71)
CONTINUE
SMS2=SI2/48.
i 5sa9e
P R I N T ?09,SMI2
DO 20 I=l.48 .
WRITE(LFN:109) SM12
IF(I.EQ.4.OR.I.EQ.48) T H E N
l 7
E N D I F
ITCZLIS1(I>=ITCZ~l(I~
40
C O N T I N U E
ITCZLIS2~I~=ITCZ2~1~
C D e f i n i t i o n d e s f o r m a t s
100¡¯ FORMAT(/lX. 'LISSAGE ( .5..25,.25) POUR L"ANNEE',.lXzI4)
101 FORMAT(/4X.¡®DERIT S e n e s a l a Bakel e n ME.TRE C U B E P A R S E C O N D E en¡¯,2x
i . I . 4 )
ENDIF .
.lU2 F0RMAT(8X,12.8X.12,8X~1~1,~1.6X,F7.2~~16X.F7.2~
D O ,12 J=l,36
,103 FORMAT(14X.
¡®XTCZ A t l a n t i q u e a 2 8 W e n D E G R E D E L A T I T U D E en¡¯.2X.I4)
IF(J.EQ.1.OR.J.EQ.36) T H E N
,104 FORMAT~8X~I2.8X,I2,8X.Ii.17X.FS.I,17X.FS.~l~
DEBITLIS(J>=DEBIT!J)
1 0 5 FORMAT(/4X.¡¯ I T C Z I n d i e n n e a 6OE en DEGRE DE LATITUDE en¡¯,2X,I4)
ELSE
-IOb FORMAT(/~~~¡®PAS¡¯.6X,¡®MDIS¡¯~SX~¡®DECADE¡¯,~OX.~
OEBITLISC)=U.S+DEBIT<J)+O.,
35r<DEBIT<J-¡®1 )+DEBIT(J+.l) 1
D E B I T OBSERUE¡¯.lPX.¡®DE
2BIT LISSE')
E N D I F
-¡®iC7 FORMAT(/8X~¡®PAS¡¯r6X,¡®MOIS¡¯rSX.¡®SEnAINE¡¯,9X.¡¯
ITCZ OBSERUEE¡¯.lOX.¡®IT
riture d e s resultats
3CZ LISSEE')
P R I N T lOO,IAN(K)
¡®iC8 FORMAT</8X.¡®Movenne
annuelle d e s DEBIT(S> decadaires observe?:¡®,F7
DO ,17 LFN-7.9
4 . 2 )
W R I T E ( L F N . l O O ) I A N ( K ) .
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M o y e n n e a n n u e l l e d e s ITCZ(S) h e b d o m a d a i r e s observees:¡¯
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P R I N T ~lOl,IAN(K~
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D O .12 I=-1.48
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¡°METIS3)00YOT}AJUPOL.F
ITCZJUI (1 )=O
ITCZJU2(1)=0
rIME:
1987/sJ9/01
,1655:59-s
DO .13 J=l.IDIM
IT~~J~~~~I)=IT~~J~~~~I~+B~~~J~~DFLOAT<I)+~DFLOAT~~-~~~
.l 3
ITCZJU2~I~=ITCZJU2~I~;+B2~J~rDFLOATowuDFLOAT~J-~~
I F ( L . E Q . 7 ) T H E N
c Ajustement
polynomial
d
e

ITCZ.ATL.ITCZ.IND.DEBIT.SEN
PRINT ?Ol~I~IMOIS(X).ISEM(I~,ITCZ~~I~,ITCZJUl(I~
INTEGER+I IAN~l4~,IMOIS~48~.I?EH(48~,JnOIS~36~,ID~~~36~
WRITE(L.?Ol) I,IHOIS~I)rISEki(I).ITCZio,LTCZJU?(I)
REAL+E TEMPS.l<48),ITCZ~~48),ITCZ2(48).ITCZJU~(48).ITCZJU2(48)
ENOIF
REAL+8 TEMPS2(36),DEEI~r(36),DEBITJU(36)
I F ( L . E Q . 8 ) T H E N
KEAL+E X~48.14~.XX~1~l.?~i~.XY~~i~1~.B~1~~l~l~r&2~~1~~i~B3~1l~
F'RINT ~O~.I~IMOIS(I)vISEM(I),ITCZ2(I),ITCZJU2(I~
C O u v e r t u r e des- f i c h i e r s
WRiTE(L.1D.l) I~IHOIS~I~.ISEM~Z~,ITCZ2~I~,I?CZJU2(I~
N-48
', '2
ENDIF
- H=36
C: C a l c u l d e s DEBIT(S) a.iU?tes
PRXNT*z¡¯Desre
du polunome i.1 a .lOf ¡¯
D O .15 Jx.1.36
i?EAD(S,*) IDIfl
OPEN(UNIT=l,FILE=¡®ITCZ.ATL¡¯)
DEBITJU(J)=O
OPEN(UNIT=2,FILE=¡®ITCZ.IND¡¯)
DO 96 I=?rIDIM
OPEN(UNIT=3,FILE=¡®DEBIT.SEN¡¯)
I 6
DEBITJU~J~=DEBITJU~J~+B3~I~xDFLOAToxaDFLOAT~I-~~~
OPENiUNIT=7,FiiE=¡®:TCzJU.~TL¡¯~
IF(L.EQ.9) T H E N
PHINT l07.J.JMOIS(J),IDEC(J~,DEBIT~J~,DEBITJU(J~
OPEN(UNIT=8,FILE=¡®ITCZJU.IND¡¯)
OPEN(UNIT=9rFIl..E=¡®DEBrTJU.SEN¡¯)
WHfTE(i;i07j J,JMOIS(J;,IDEC(J!,DES I!!J!;DEOI?JU(.J)
I 5
E N D I F
C B o u c l e s u r l e s annees (satif .1978)
10
C O N T I N U E
D O .lO K=l,.l4
5 Boucle sur les
C: D e f init I o n d e s forwats
¡®semaines
i?)O FORMAT(/EX.¡®PAS¡¯,LX.¡®MOIS¡¯.SX.¡®SEMA?NE¡¯,YX~¡¯ITCZ
OHSERVEE¡¯.iOX.¡®IT
.DO 1.1 I=.lr48
3 C Z A J U S T E E ¡¯ )
TEilPS.l<I)=DFLOAT(I?
,Ic)I FORflAT~SX.I2.8X.I2,8X,I~l,~l7X,F~.l,l7X,~~.~~~
Lect ut-s des. donnees
102 FORMAT!/4Xr
READ(1.w)
IAN~K~,IMOIS~I~.ISEM~I~,ITCZ?(I~
¡®ITCZ Atlantique
a 2 8 W e n D E G R E D E L A T I T U D E cn¡¯,2X.14!
,103 FORMAT(/4X.
' I T C Z I n d i e n n e a 6 0 E e n D E G R E D E L A T I T U D E en¡¯,2X,14)
1 .l
READ(2.r) IAN(K)',IMOIS(I).ISEM(I).ITCZ2(I)
,104 FORMAT(/lX. ¡® A J U S T E M E N T P O L Y N O M I A L D E DEGRE¡¯:lX,I2.~X.¡®POUR¡¯,.lX,I4>
C l3oucls s u r l e s ¡®decades¡¯
.iC)S FORtlAT(/4X. ¡® D E B I T S e n e s a l a B a k e l e n M E T R E C U B E P A R S E C O N D E en¡¯*2X
D O ?4 J=-1 .36
.l,.I4)
TEMPS2(J)=DFLOAT(J)
.¡®lC)6 FORMAT~/8X,¡®PAS¡¯,6X.¡®MOIS¡¯,5X.¡®DECADE¡¯.~10X.¡¯UEB~T
OBSER¡¯JE¡¯v.l2X.¡®DE
f
C L e c t u r e d e s donnees
r
2BIT A J U S T E ¡¯ )
1 ,l 4
READ(3.s)
IAN(K)~JMOIS(J),IDEC(J),DEBfT(J)
slCV FORMAT~8X.I2,8X.I2.8X,I~.l6X,F7.2,~6X,F7.2~
C A j u s t e m e n t polunomial
STOP
C A L L DJUSTE~IDIH,N.TEMPS~l.ITCZ~l,X.XX.XY.S~l~
C A L L DJUSTE(IDiM.N.TEMPS?,ITCZ2,X,XX,XY~B2>
END
CALL DJUSTE(IDIM,M,TEMPS
2,DEBIT,X,XX.XY.B3)
P R I N T i04,IDIil.IANfK)
D O -10 L=7.9
EOF
WRITE(L:lO4) IDIM.IAN(K)
I F ( L . E Q . 7 ) T H E N
I
PRINT .102,IAN(K)
WRITE(L:l02) I A N ( K )
ELSE IF(L.EQ.8) THEN
P R I N T ?OB.IAN(K)
WRITE(L..lOB) IAN(K)
E:LSE IF(L.E0.9) T H E N
P R I N T ?OS,IAN(K)
WRITE(L,$.llS)
IAN(K)
E N D I F
I F ( L . N E . 9 ) T H E N
P R I N T ,100
WRITE(L.IOD)
E L S E
PRINT ?06.
WRITE(L,lO6>
E N D I F
c: Cacul d e s ITCZ(S) ajustees

XM=SX/l3.
YH=SY/l3.
ZM=SZ/l.3.
I¡¯RINT 103,XH.YH.ZH
WRITE(4;103f XH,YMrZM
.a
(., C a l c u l s d e s ecarts types: ¡®JS=¡®SOMHE¡¯!
rc!9ramme de resressi on
1; E C A R T T Y P E D E S (Xf=XS=SQRT(S((X-XH)**2>/<N-.I))
a r iable enel ieuee:
Z(N) (moyenne
a n n u e l l e dec. 3 debits decadaires
o b s e r v e s
XS-SQHr~<~I3.*SXZ-SX**2~/<13.*~12.~~
l e s plus f o r t s d u Senesal)
YS=SQRT( (13.*SY2-SYr+2)/(13.*.12. ))
%?~SQRT((13.*Sf2-S2+*2)/(~3.*12.))
¡®ar tables exi=l i c a t i v e s : X(N) ( v i t e s s e a n n u e l l e d e r e m o n t e e d e l ¡¯ i t c z
Atlant isue I issee)
P R I N T 104rXS.YS.ZS
e t Y(N) < v i t e s s e d e remontee ann~ielle
d e l ¡¯ i t c z
WHITE(4.104) XS~YS.ZS
I n d i e n n e I-issee)
I: C a l c u l s d e s c o e f f i c i e n t s d e c o r - r e l a t i o n R d e s series
Prises 2 a 2 : (S=¡®SOMME¡¯
lNTEGERr4 IAN(l3)
(: COEFCOR~X,Y~~RXY~S~~X-XM~~Y-YH~~/SQRT~S~~X-XM~*~~~*S~~Y-YH~*~2~~=COUXY/(XS~YS~
REAL+B X(13) .Y(431 .Z(l3)
COVXYafl3.*SXY-SX*SY)/(43.r12.)
HEAL+B XC(13)rYC(l3)
rZC(l3)
COVYZ=(i3.*SYZ-SY+SZ)/(l3.*l2.~
uverture
d e s f i c h i e r s
C:oVZX=(l3.*SZX-SZ*SX)/tl3.*l2.)
OPEN(UNIT-l.FILE=¡®CORREL.ATL¡¯)
RXY=COuXY/(XS*YS)
HY?!=CO¡¯JYZ/(YS*ZS)
OPEN(UNIT=Z,FILE=¡®CORREL.IND¡¯)
OPEN(UNIT=3.FILE=¡®CORREL.SEN¡¯)
RZX=COVZX/(ZS*XS)
OPEN(UNIT=4,FILE=¡®RESlJLT.RED¡¯>
P R I N T lOS.RXY,RYZ.RZX
ecture d e s f i c h i e r s
WRITE(4,lD5) RXY.RYZ.RZX
P R I N T 1 1 0
i.: Centrase
e t n o r m a l isat i o n des v e c t e u r s - s e r i e : (S=¡®SOMME¡¯)
.
I: XCENTREE=XC=(X-XH)/SQRT<S<(X-XM>**2)t
WRITE(4.110~
P R I N T - 1 1 1
P R I N T 1 0 6
WRITE(4rlll)
WRITE(4,106)
D O 30 N=¡®1.43
1:) 0 l 2 N = l I 1 3
READ(1.r) IAN(N).X(N)
XC(N)=(X(N)-XM)/SQRT(
(13.*SXZ-SX**2)/13.)
READ(2,+) IAN(N>,Y(N>
YC(N)=(Y(N)-YH)/SQRT((l3.*SY+xZ)/i3.)
Z?(N)=(Z(N)-ZM)/SQRT(<.~3.+SZ2-SZx+2)/.13.)
READ(3r*) fAN(N).Z(N)
P R I N T 107.N.IAN(N).XC(N).YC(N).ZC(N)
P R I N T ,1.~2.N,IAN(N),X(N).Y(N),Z(N)
IL>
WRlTE(4,107) N,IANfN).XC(N).YC(N).ZC(N>
WRITEt4,112) N.IAN(N).X(N).Y(N).Z(N)
: T e s t d e verif i c a t i o n d e l a n o r m a l i s a t i o n
~lculs d e s s o m m e s elementaires
s u r X.Y.Z.X*X,YuY.ZxZ.XaY,YxZ,Z%X
1-l O n d e v r a i t a v o i r ( N O R M E V E C T E U R XC)**2=XNORM2=1
s x = o .
XNORM2=D
SY=O.
YNORM2=0
sz=o.
ZNOR M2=0
sxz=o.
SY2=0.
DO l3 N=I.¡®13
522-o.
XNORM2=XNORH2+XC ( N) *+2
SXY=O.
YNORHZ=YNORM2+YC(N)+*2
SYZ=O.
13
ZNORM2aZNORHZ+ZC(N)**2
P R I N T lO8,XNORM2.YNORM2.ZNORH2
szx=o.
WRITE(4rl08~ XNORM2.YNORM2.ZNORM2
D O ll N=I,13
c: Reeression
lineaire : e x p l i c a t i o n d e l a serie ZC par IFS eeries
X C e t Y C
SX=SX+XCN>
C O n c a l c u l e l e s c o e f f i c i e n t s A e t B d e l a d r o i t e ¡® o p t i m a l e ZC=ArXC+BwYC
SY=SY+Y(N) .
C par l a methode d e s m o i n d r e s c a r r e s
SZ=SZ+Z(N)
:: C a l c u l preliainaire
d e s s o m m e s ¡® n e c e s s a i r e s sur XC*YC,YC*ZC.ZCrXC
SXZ=SX2+X(N)*r2
SXCYC=O
SY2=SY2+Y(N)+*2
SYCZC-0
_
SZZ=SZ2+Z(N)
++a
?ZCXC=O
SXY=SXY+XCN)*Y(N)
D O 1 4 N=I-r73
SYZ=SYZ+WN)+Z(N>
?XCYC=SXCYC+XC(N)*YCO
SZX=SZX+Z(N)+X(N)
SYCZC=SYCZC+YC(N)*ZC<N>
P R I N T iOO.SX.SYtSZ
.l 4
SZCXC=SZCXC+ZC(N)*XCfNf
WRITE(4rlOO) SX.SY.SZ
A=(SZCXC-SXCYC*SYCZC)/(?.-SXCYC++2f
P R I N T 1 0 1 .SX2,SY2,SZ2
B=(SYCZC-SXCYC*SZGXC)/Il.-SXCYC**2>
WRITE(4.lOlf SX2tSY2.SZ2
P R I N T 109,A.B
P R I N T 102rSXY.SYZ.SZX
W R I T E ( 4 . 1 0 2 ) SXY,SYZ,SZX
WRITE(4rl09) A.B
1. A v e c l e s series b r u t e s n o n centrees.la
d r o i t e ¡¯ ¡®oPtimale
s e r a i t d e l a
Icu¡¯ls d e s moyenne5:
(la f o n c t i o n S sisnifian¡¯l
¡® S O M M E ¡¯ )
: f o r m e Z=CrX+D*Y+E
YENNE OES (X)=XH=S(X)/N

C: C a l c u l d e C.D,E c o n n a i s s a n t l a d r o i t e d e r e s r e s s i o n ZC=A*XC+B*YC
PRTH :
¡°METIS3>GOYOT>RESUtT.REG
C=A*(ZS/XS)
C>=H*(ZS/YS)
¡®TIME:
1987/08/31 ¡®l806:40.0
E=ZM-CitXtl-D*¡®IM
P R I N T .l?S.C.D.E
WRITE(4pil3)

C,D,E:
:
C
C: Definition d e s f o r m a t s
O e f i n i t i o n d e s series:
,100 FORMAT(/2X.¡®Sommes
sin~Ples:¡®.2X.¡®SX=¡®.F5.3.4X.¡®SY=¡¯.F6.3.4X,¡¯SZ=¡¯,
V a r i a b l e s expl i c a t ives:
( e n D E G R E D E LATITUDE/SEMAINE)
,lFS.2)
X = v i tesse d e r e m o n t e e a n n u e l l e d e 1 ¡®~tcz A t l a n t i q u e lissee
.lOl FORMAT(2X.¡®Sommes
d e s
carresa¡¯.2Xp¡¯SX2=¡®.F6.4.4X.¡®SY2=¡¯.F7.4.4X,¡¯S
Y = v i t e s s e d e r e m o n t e e a n n u e l l e d e l¡¯itcz I n d i e n n e l i s s e e
,lZ2=¡¯ .Fii .*2)
V a r i a b l e explisuee:
( e n M E T R E CUBE/SECONDE)
qc)> FORMAT(2Xt¡¯Sommas
d e s
Produits:¡®p2X.¡®SXY=¡®,F6.4.4X.¡®SYZ=¡¯,F9.3p4Xr
Zw~ooenne
a n n u e l l e d e s 3 d e b i t s d e c a d a i r e s maxi o b s e r v e s d u .Senesal
1¡¯SZX=¡®.F9.3)
qc3 FORMAT(/lX.¡®wMOYENNES:¡®.2XI¡¯XM=¡®.F5.3.4X.¡¯YM=¡¯.F~.3.4X,¡®ZH=¡¯.F7.2~
V e c t e u r s - s e r ia:
.104 FORHAT(/lX,¡®rECARTS TYPES:¡®,2X,¡®XS=¡®.F5.3.4X,¡®YS=¡®.F5.3.4X.¡¯ZS=¡¯.F
N
IAN(N)
X(N)
Y(N)
Z(N)
i 7 . 2 ;
1
.l 9 7 .l
0 . 4 5 2
¡® 1 . 2 0 0
3 7 2 0 . 3
,105 FORMAT(/4X,¡®rCOEFFICIENTS
D
E

CORRELATION:¡®.2X.¡®RXY=¡®.F5.3r4XI¡¯RYZ=
2
.1972
0 . 2 2 2
0 . 7 8 9
1335-t
l ¡¯ ,F5.3.4X.¡®RZX5¡¯.F5.3)
3
.1973
0 . 3 6 8
o-9.19
2 2 2 4 . 6
.\\a5 FORMAT(/2Xr¡¯Vecteurs-serie
c e n t r e s e t norma1 ises:¡®/RX.¡®N¡¯.9X,¡®XAN(
4
1 9 7 4
0 . 6 2 6
,1.270
482.1 . C
c
,lN)¡®. ~~IX.¡®XC(N~¡®rl2X.¡®YC(N~¡®,l2X,¡®ZC(N~¡¯~
4
1 9 7 5
0 . 3 6 5
0.9.14
3 2 6 6 .C
..I(:)7 FORMAT(?XII~-?X~I~,I~X,F~-~,YX,~~-~,YX,F~.~)
6
i 9 7 . i
0.4OP
2 . 0 0 0
162O.C
,108 FORMAT(/2X.
¡® T e s t d e v e r i f i c a t i o n d e s norn~es¡¯/SX,¡®XNORMZ=¡®,F7.5,~X~
7
.1977
0 . 3 6 2
.1 c l 00
,1673-C
~lpYNORM2=¡®,F7.5.4X.¡®ZNORM2=¡®~F7.5~
8
1 9 7 9
0.4.14
.?. 0 0 0
i 3 8 l . (
1 0 9 FORMAT(/1X,¡®*REGRESSION L I N E A I R E :
expl Icat i o n d e Z C par X C e t YC¡¯/
Y
.1980
0 . 3 5 3
¡¯
.1.267
2,182.:
1 2 X . ¡® C a l c u l d e s c o e f f i c i e n t s A e t S d e l a d r o i t e ot=t imale ZC=A*XC+G
,1 0
198.1
0 . 3 9 4
1 . 0 5 9
.1948.(
2*YC¡¯/8X.¡®A=¡®.F7.5.4X~¡®B=¡®,F8.~)
.l ?
.1982
0 . 3 4 2
0.855
.1627.t
1.I) FOHMAT(2X.
¡®DefinitIon d e s series:¡®/6X. ¡® V a r i a b l e s r:.:pl i c a t i v e s : ( e n
l 2
-1983
0 . 3 4 6
0 . 9 3 2
879-t
.t D E G R E D E LATttUU~/SEkAE~Ej¡¯i6X,¡°¡¯
X=vtte65E d
e

rsmontee annueiie de
13
.l 9 S 4
(J . y . ¡®3 3
1.373
?bO.C
2
l¡±itcz Atlanttque
lissee¡¯i6X.
¡®Y=vitease d e rcmontee a n n u e l l e d e
3 1 ¡± itcz Indienn? 1 issee¡¯/6X,
¡® V a r i a b l e enpl iquee: ( e n M E T R E CUBE/SE
S o m m e s s i m p l e s :
SX=5:186
SY=?4.678
SZ327440.32
I
/+CONDE) ¡®/6X. ¡®Z=mouenne a n n u e l l e d e s 3 debits d e c a d a i r e s m a x i o b s e r v
S o m m e s d e s c a r r e s :
SX2=2.1844
SY2=17.7769
SZ2=74374400.00
f
5~s d u
Senesal¡¯)
S o m m e s d e s p r o d u i t s :
SXY=6.0258
SYZ=3.1215.937
sZX=~1~165? .199
.¡®l.ll FORMAT(/2X.
¡®Vecteurs-serie:¡®/8X,¡®N¡¯.YX,¡®IAN(N)¡¯,~1~1X,¡¯X(N)¡®r¨ª3X.¡®Y(
.lN)¡®. 43X.¡®Z(N)¡®)
c-
* M O Y E N N E S :
XMa0.399
YH=i :12Y
ZM=2.1-10.7Y
l
1.12 FORMAT~7X.I2.9X.I4.13X,F5.3,~l2X,F5.3.12X,F7.2~,
i¡¯
1
.1.13 FORMAT(2X.¡®Connaissant
A e t B o n Peut e n deduike l e s c o e f f i c i e n t s
* E C A R T S T Y P E S : . XS=O.O98
YS=O.3?7
ZS=117O.Y5
i
+C.D.E¡¯/2X. ¡® d e l a d r o i t e d e r e s r e s s i o n d e s v a r i a b l e s b r u t e s Z=C+X+D
2+Y+E¡¯/8X.¡®C=¡®.F8.3.4X.¡®DP¡¯,F8.3.4X,¡¯E=¡¯.F~.3~~
+ C O E F F I C I E N T S D E C O R R E L A T I O N :
RXY=0.457
RYZ=0.053
RZX=0.511
STOP
!
i
END
Vecteurs-serie
c e n t r e s e t n o r m a l i s e s :
N
I A N ( N )
XC(N)
YC(N)
ZC(N)
i
.l 97.1
0 . 1 5 6 0 9
0 . 0 6 4 6 3
0 . 3 9 6
E O F
z
1 9 7 2
- 0 . 5 2 0 2 9
- 0 . 3 0 9 8 9
-0. ? 9-tt
i
3
¡¯
1 9 7 3
- 0 . 0 9 0 9 4
- 0 . 1 9 1 4 3
0.0281
4
1 9 7 4
0 . 6 6 7 7 8
0.12841
0.668.
5
1 9 7 5
- 0 . 0 9 9 7 6
- 0 . 1 9 5 9 8
0 . 2 8 4
6
1 9 7 6
-
0 . 0 2 9 6 4
O-7936.1
-0:121(
7
1 9 7 7
- 0 . 1 0 8 5 8
- 0 . 0 2 6 4 9
-0:107
8
?979
0 . 0 4 4 3 4
-0.1.1762
-0:179
Y
1 9 8 0
-0:13505
¡¯
0.12568
o-o.17
.l 0
-
,198.l
-0.0.1448
- 0 . 0 6 3 8 6
- 0 . 0 4 0 .
l .l
1 9 8 2
-0:16740
- 0 . 2 4 9 7 4
- 0 . .l .l 9
1 2
- 1 9 8 3
- 0 . 1 5 5 6 3
- 0 . 1 7 9 5 8
- 0 . 3 0 3 :
13
-¡¯
: .,.¡®,984
0 . 3 9 4 2 9
0 . 2 2 2 2 7
- 0 . 3 3 2
T e s t d e v e r i f i c a t i o n d e s nkmes
XNORMZ=i .00001
YNORH2=I. 0 0 0 0 0
ZNORHZ=.l .OOOOO
*REGRESSION LINEAIRE: exP1 i c a t i o n d e Z C par XC¡¯?:t Y C
C a l c u l d e s c o e f f i c i e n t s A e t B d e l a d r o i t e o p t i m a l e ZC=A*XC+B*YC

z.
2
c
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3
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