. REPUBLIQUE DU SENEGAL m¡±--------- MINI...
.
REPUBLIQUE DU SENEGAL
m¡±---------
MINI STERE DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
m.-L*-------
I NSTI TUT SENEGALAI S OE RECHERCHES
AGRICOLES (1 .S.R.A. 1
-w-w-I--*-..
LAEIORATOIRE NATIONAL DE L¡¯ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
DAKAR - HANN
?
S T A G E F A O S U R L A P R O D U C T I O N D E V A C C I N S
D A K A R , D U 1 7 O C T O B R E A U 5 N O V E M B R E 1 9 8 3
V A C C I N C O N T R E L E S P A S T E U R E L L O S E S ANI M A L E S
U T I L I S A T I O N D E t¡¯APPAREIL D E S T E R N E D A N S L A
P R E P A R A T I O N D¡¯UN V A C C I N C O N T R E L A S E P T I C E M I E
HEMORRAGIQUE
P a r M . P . OOUTRE
,
D o c t e u r v ¨¦ t ¨¦ r i n a i r e m i c r o b i o l o g i s t e
C h e f d u S e r v i c e d e B a c t ¨¦ r i o l o g i e a u
L N E R V / ISRA
R E F . No 31/MICROBIO.
M A I 1 9 8 3 .

¡°,
2 l'utilisation de di,-estat C.d gancr&.s dans le m27.5~..1 (apport d\\acides n~xzl&q.xs).
=n 3 une a¨¦ration constante,
- ¨¤ lsapport r¨¦,m?i.ier de miliw neuf au moment oc la cultwe est en phase de w2?.s~
sance lo,~arithmicuc¡®.

de 1%ome
bovine
"" Pasteurellose
des netits rw2irm2ts
- Pastewellose porcine
- Pasteurellosk
du lapin
t- Pwtewellose des ciseaux;


.
d

-.. 5
- un second (b) qui sert ¨¤ la fois ¨¤ l'admission d'antimusse et ¨¤ l%vaouation
de l'air,
.<
- un tmisi¨¨m cc) permet ¨¦galement la' sortie de l'air et le remplacement de (a)
en cas de rupture de ce dernier.
.
'i, I.
, :
Le joint inf¨¦rieur comporte &&ment deux ouvertures :
,:, . .
I>
~'l%+e'se&ant ¨¤ l'arriv6e d,'air st¨¦rile cd),
'1 l%btre (k) ¨¤ la Gcolte de la culture.
:. ': ,, .<"
,.
a) L'intrcduction de l'inoculum et du milieu syeffectue par l'intem6diaired9un
I.
tube en rhodorsil (0 int6rieur 8 mn, r&istance 5 l'autoclavage) @&r&t dans.'
la colonne gr?ce ¨¤ un tube de vexe de '8 m (0 ext&ieur), l'ext&mit¨¦ distale
du tube souple porte un tube de jonction md6 Quickfit femelle (87/X) qui per-
met tous les branchements E.nc~ulm et milieu),
celle de l'antimusse (pr6alablemnt lmtifo¨¦n6is¨¦ et st&ilise
¨¤ l'autoclave
en tubes ¨¤ essai de 18 rrm ¨¤ 1lOT Dendant 15 mn ; volume TEIF tube ¨¤ essai : 1Occ)
est effectu¨¦e par une allonge ¨¤ plasrra (f) et un tube en rhodorsil iden$que
, .,
.'J :;'.
1 (
au pr&¨¦dent, p¨¦n&ant dans la colonne de verre par l'inte&ed&.re d'u& rmr-
ceau de canne de verre Ilorgueur environ 12 cc; 0 ext¨¦rieur : 8 mn>,
identique ¨¤ (a)iassure la sortie de l'air et le remplacerrtant
de (a) en cas de
rupture, la culture pouvant ainsi ¨ºtre prolong6e<
Diffusem d'air (d) et tube de &colte (e) sont mnt¨¦s suivant le soh¨¦rm A.
A¨¦ration : l'air est fourni par un compresseur (petit comresseur Pmlabo ou ?nieux
..:.
compresseur fowmissant l'air comrim¨¦ dans l?ensemble du labomtoire). Il est
st&ilis¨¦ par filtration (membrane EXS 1) w passage ¨¤ travers un filtre~Sei&
:-i ::.+y.;,;: '
de 100 cm 3 fi) (ce filtre est min-tenu wr une pince ¨¤ 4 doigts solidaire d'une
noix fixge sur une des 5 tirres qui assure la coh¨¦sicn colonne de Ve&, joints
et couronnes) et p¨¦.n&ze dans le milieu sous forme de fines bulles qui se d¨¦ga-
gent.&~ diffuseur d'au;'&) (sch&& A). Crne pince clamp (j), plac¨¦e enF,,<<,le dif-
fuseur d!ati &::le filWe&?iO6 -&m 1 permet ¨¤ volont de suspendre l',a&$ion
(%itant:.le refoi&&nt~de~~~a'cult&e au'mment de la r¨¦colte et l%.&dification
'<
._
de la rnaabrane EXS 11, de r&me, une autre pince clamp (k) est plac¨¦e sur le tube
de vidange pendant le cours de la cultwe, l"ext&mit¨¦ en verre plonge alors dans
le forml.
..o / . . .

. . . 6
Fixation de l'appareil : la colonne est fix¨¦emr un chassis-support (schk. B) en
-.
corni¨¨res Dixonx chassis amovible permet la diswsition wrticale de liapp~il
dan? la c+rbre 6tuve et assure une boxe protection de 13ensemble au cours des o$-
rations de tmnsport et de st&ilisation ¨¤ l'autoclave,
II - STEBILISATION DE L'AF'RREIL
-*_
:' .
Contenant environ 15 rr3 d'eau distillk, la colonne et ses accessoires sont s-t&&
.
lis¨¦s ¨¤ l'autoclave (45 mn Z 120%) dans l'&t oh ils sont repr&ent¨¦s sur le sch¨¦-
ma A,(f) est obtur¨¦ Dar un boucl-xon coton-gaze re&xvert de papier et ficelg (apr&
st6rilisation le panier est r+emplac6 r:at? du -papier d'aluminium dont l'¨¦pisseur
est quadrupl¨¦e w plia,~e),
(a) et Cc) chacun p3.r un tube-¨¤ essai de 22 rrm et un
coton. La pince (j) est maintenue en pcsition ouverte.
,.
'.
:.
TES tulx~ de jmctim rod¨¦s fendl.&(a) et Cc), l'c?llcn.~e .3 @ma (f), le tube de
vidange (e) sont mbattus et imbilis& ¨¤ l'aide de ficelles sud la colonne, LFen-
semble px6alablermt fix6 sur le chassis-suT?port (sehem l.33 ¨¤ l'aide de fil de fer
est disps¨¦ horizontalement dans l'autoclave (autoclave horizontal).
CII - COMFOSITION ET STERILISA~oN DG MILIEU
-._. .
Le milieu utilis¨¦ offre la covsition suivante :
:
F+our 10 litres d'eau p"rtee ¨¤ 6O*C (dissolution des in@ients et filtmtion glus
rapide) :
- extrait de viande Liebiq .O.~")~~.~gL~O,~...~...*.*....."~~~~".~~.
90 g
- Facto pptone Difco 6x pe?tone $uivalente) ....a.....a~3~.~Foro~
Km g
- chlomre de sodium .
..**....0.0~*~0.0,~................~~~~.~~..~*
50 F
- digestat ~yclSnioue de panc&as. "..JQ~O........,.i..,,.~~~~~"~~~~~
1.250 ml
- @ucose ,....*.....*.....,..e 0 0 c CI, o.O...*..P..*.* ?.a 3." 0.0 I." 0 L 0..
2og
'.
_
- lactate de soude * 0 a.........0 *r C..O 0 <a ,..*.*..*..".....C 0 0.0 ,. I) 0 . . . . 35d ., '.'
- phosphate mnoscdique
. . . . ...1 UP.0 0 0 c c a.t..,.r...Y...*..f 0 n * 0 en n 0 e
3oi-T
-
Le pH est ajust6 ¨¤ 7,5 -) 7,8.
la st&ilisa,tion s'effectue w filtmtion sur filtre Seitz de 10 litres pourvu '
i<l
d'une w&mme ElG 1. Afin de ,faciliter. cette optkation, il y¡®a int¨¦r¨ºt ¨¤ prm$d&-'
. !'
¨¤ une clarification m$klahle Sur un autre filtre Seitz de 10 lit;r?es mu-mu d'une
mmbrane A S .
:, r

-7
a ) Pr&am-tion du digestat pay-&?nique de pancrjas :
".-._A.....sv
4ti y de pancrgas de boeuf, recueilli ¨¤ l'akkttoir, d&raiss¨¦ et hach¨¦, sont
&%.&&s ¨¤ 1.500 ml d'eau distillk port¨¦e ¨¤ 5@%, en ptisence¡®de'5 g de pst
paule. F'n une heure, la temp&ature est ¨¦lev¨¦e ¨¤ 70¡ãC &&wrtarie); La di:restion
,
est alors +t&z en aymentant latmp¨¦rature ¨¤ 660 en quelques @utes. TLe J-X+
I
dkt de la"dieestion est recueilli,apr& filtmtio~,~~ papier. Ce d&estat acide
._:
peut ¨ºtre consem& ¨¤ -2OOC.
:
.:.
L'obtention de digestat m+nique de panctias est ¨¤ la fois .facile et rapide.
L*autodipestat cykinel de S-terne n¨¦cessitant des op&wtions b+ucc;ur, plus :lon-
:
:-
gu&, ii ¨¦t¨¦ abandon&.
:- .,
:
b) n¨¦tails de.la st<rilisation par filtration du milieu
.
-.
---- -
.--
Le milieu filtr¨¦ est recueilli dans des flacons de Wcolf de l? 1i.Ws dont la
tubulure infkieure a ct¨¦ &tir&e (travail du verre daw un atelier sp¨¦cialisk) ~
Sur cette tilmlure est adapt¨¦ un tube souple en rlmdorsil, mi d'une pince: :
:
.,
clamp, et termi& psg,un tube de jonction rode Ouickfit @le (sch&m C)i
L?errkmchure, su~&$eure du flacon porte un tube de jonction ¨¤ mdaEe normlis~
E&lle S&&el (&h&a C) (1403) qui.@&, sous la flamw, se raccorder ¨¤
I
l'&%ry~t n&e c14/23) correspondant port$ par le filtre de 10 litres (schema
:
ci :,.
_,
flacons de Gkolf vides et filtres Seitz de 10 litres, pourvus d'une mer&&ne -'
EXS 1, sont st¨¦rilis¨¦s ¨¤ l'autoclave (45 mn ) l%O*C).
Au laboratoire de Dak22, la p&paration dt& lot de vaccin contre la sept&-
mie hkwzm~ique met en jeu deux appareils de Sterne fonctionnant sir+ta&-
;.,-:
,; i.'I
ment et approvisionn& journellerrmt TXU? 100 litres (10 flacons de b1fJ:d.e _,,
milieu fil& et pr&lablement ~prou& pendant 24 heures.
IV - PREPARA'LION DE L'INOCUUIE!
a) choix et entretien, des souches
-:;
:..
Le choix de la souche de Pasteurella mltocida ¨¤utiliser est avant,,tout +XX$
. ,.
par l'affection que l'on se pmFse de cc&attre et l'esp¨¨ce animale en cause
(voir tableau en introduction I classification s&olo-;ique actuelle de-P'i'?l-
tocida). C'est ainsi c-ge le type E ~oit¡®ettk ob1ipatoirem.n-t employ& dans la
.e. / . . .

pr$arwtion du vaccin contre la septic¨¦mie h&mmagique du Centre et de lFOU&st
africain : les types A et D pour lutter contxe la pasteurellose des petits rumi-
Ikwlts, etc..,
Les souches sent 3 conserver lyophilis?esz cg Evitant ri,pureuse..nt les passa-
ges imtil:es sur milieux artificiels. Il est p&fZ&tble de lyophiliser :
- soit du sim- virulent, r&oltG st&ilemnt sur un bouvillon mxmznt de la ma-
ladie exp%.mntale :
- soit une cul& iridescente sur p5lose tryptose-s&um r&olt& en eau pep-
ton& et dilu¨¦e au l/3 dans du s&um de boeuf.
Les souches de p. mltocidaJ~u-&lis~es dans la p&$waticm des. vaccins, d=!ivent
tuer la souris.
.:
h1 L'imculm : au laboratoire de Dakar, l~in-culum est contenu dans un Erlen-&yw
de 2 litres a la base duquel a i?t& LsoudCe une tubulure dfenvim&¡®6 cm (travail
du verre dans un atelier sp&ialis~). Cnm pur les flacons de Woolf de 10 li-
tres,'cette tu?xlure se ,pmrsuit par un tube SOU+~ de rhodorsil, temninl¨¦ gaz un
:.
tub& de jonctim rrsl< Q..&cMit rr?le (voir sch¨¦m E). Une pince cl- est +K&
sur le tube scxnle. Dans le pass¨¦, des flacons de Kjt,sato ont ¨¦tg utilis&, mais
la tubulure, nld&e pr& du goulot, offre un d&avantagc (risaue de muillage
du coton).
¡®.
;.
:
Chaq,ue Erlen-Payer contient au mins 1 litre de milieu fil-t& et introduit selon
le ppc¨¦d¨¦ d&rit pr&$dement
(III,b),
L'i-noculm est utilis¨¦ E 2 8 heures apr¨¨s son ensemencement avec environ 60 ml
de culture en tubes (6 tub&).
.-
a> station de l'apareil autoclav&
.--
L'apareil, sorti de l'autoclave, est clac¨¦ en jsition verticale dans la chambre
¨¦tuve'et fix¨¦. Une s¨¦rie d'op&ations est alors cffectu& :
;
- resemage des &xous papillons,
- f&ation de l'arriw?e d'air comri& sur le filtp de 100 cm -:(FT),
.
.
/
.
0..

-s
- (a) est d¨¦Fa&, (cl et (1) fix¨¦s sup+ieuremmt en psition verticale,
- (e) est intrxduit dans un tube de,.forml fixg inf¨¦rieurement en position
verticale,
,.,.
- Cj> et Ik) sont ferm&.
:
. . . .
1
'^<-
La charnlme Etuve doit ¨ºtre ~pourvue d'un bec bunsen aliment& en gaz.
b) Introduction de lpinoculum et d,&ut de la culture
L'inoculum est vers¨¦ dans la colonne @ce au branchement des tubes de jonction
rod¨¦s Quickfit, rr$le &len Yeyer de lYinoculm) femlle (a) (de l'appareil)~
effectu¨¦ sous la flamme. Puis, apr¨¨.s d&omection de 1'Erlen Meyer, 2 litres de
milieu sont alors introduits, toujours Gr¨¨ce au hmnchemnt sous la flame des
tubes de jonction roi]& Quickfit m9le ELaccn de Wcolf)-femelle fa> (de l'a?-
mil), Les 2 litres &+L¨¦s, la pince clamp situge en amont du tube de jonc-
.-.
tioG $od? QuicMit file est fe$$e (sch&m 0. Le milieu situ¨¦ au,GvFau du
branchement des tubes de jonction Quickfit est de pr¨¦ference expulsi dans la co-
lonne par pression sur les tubes souples.
2 litres de milieu et 1 litre d'imculum sont alors pr&ents dans l'a~payeil.
Apr¨¨s 3 heures de culture non a&Ge, 2 ,3 3 ml d'antimusse sont alors. introduits
sous la flamme, D¨¤y; l'allonge ¨¤ plasma (f) et l'a&ation est mise en mute. 3 :
:
heures plus tard. on laisse les 8 litres de milieu restant dans le flacon de
Mmlf s'¨¦couler dans l'appareil.
Cette mise en mute, tsar Eta7es
de la culture as= une densit¨¦ optioue mi-
mm, le rapprt %xxulum"
- milieu neuf C-tant toujours gmnd.
'
c) premi¨¨re r&olte et Scoltes ult&ieuxes
-..-
I.
La rmrche de la culture peut ¨ºtre suivie en effectuant des pfil¨¨vements st&ile-
.,
ment par le tube de vidange ce). Apr¨¨s chacune de ces o&mtions, le tube dot-t ', y
¨ºtre r¨¦introduit dans le foml.
:.
Au but de 6 heures, la culture a atteint son d¨¦velopy>ement ti. La r¨¦colte 1~
. ,-, -
est alors effectu¨¦e.
.,_..
3
Sur le circuit air, la pince clamp a vis Cj) est ferm¨¦e. Le tube de vidangc~ est 'Y
.' j
inQmduit dans un ballon de 10 litres st&5le, la -flamw du bac bunsen est tiin- " :
..* / . . .

.- 10
tenue au voisinaFe du ~wlot- In +-~e clamn (k) est alors ouverte et la culture
:
"s'6couIeP'. IJne coloration de Gtmm permet de v&i?iew, me la r&mlte n'est ;aS
f
~con-bmin& -
.'I
Lmsque lpappareil ne contient ¨¦lus qu"un litre de culture, la pince (k) est ferm6e.
-
Ce volume restant pemttril: 1~ensemncemn-t de l'apIm% nouveau de milieu neuf.
*
La r6colte est foul¨¦e imm6diate~nt (4 p.lOOO>.
,<
Du milieu neuf est de nouveau introduit dans lFappareil. 10 CL d"antimusse s-t%&
,*
., .,
sont'a.msn& par l'allonge, ,et la s&ie des opbations pr¨¦c6demnt d&ites est r&
p5t¨¦e dans le m&e orC!re &mnologique,
:
¡®
V I - RESULTATS
.
Paz cette m¨¦thode, 'une culme offrant une opacit6 sunC%ieure 2 20 est couramnt
obtenue. 10 litres de culture mrmettent donc de falrriquer 20 litres de vaccin. Le
vaccin foml6 est ad-&v6 ~a.r lialun de potassium. A cette fir: une solution d'alun
de potassium st6rile (autoclavage) est ajout6e de telle sotie que le titz final en
alun soit de 10 ~.1000,
Le conditionnement est effectu6 mit en wules de 20 ~1 @akar).3soit en flacons
de 250 ml C%echa~. La dose vaccinale est de 2 ml.
VII Y cowIRoL;Es
-
A effectuer sur la suspension vaccinale finale awant lpadjonction d'alun.
.'
a) StCrilit¨¦
-- ensemencer en houillm ordinaire7 en bouillon viande-foie ana&mhie, sur gElose
:t.q@ose. Observation pendant 5 2 4 jours.
,,
. .
. . . .
b)
~-j-&
.
. .
.
m-
Irmuler 2 cc sous la peau d'un laI::in qui sera mis en o?xervation pendant urb
semaine,
LI_-
en-L.-
--- -.-----"..l I-.---1-...-..-^
_---__-"i_l^~-...-._.
-X Remarques
.
: Les Princi&es causes de contamination de l'appareil de"Steme sont les sui-
vantes : &xulu.m souillk,, rriilieu neuf souill¨¦, manaue dVantimussel la culture a refoul6
par les orifices sup&ieuz,
contamination au niveau du l-mnchement tubes de jonc-rC,ion rw
d6 r&le-femelle, Pour cviter ce dernier cap3n il est reconmm& d'une pwt d'essuyer 2
l'aide d¡®une gaze l'¨¦l&xmt @le avant tout Lxanchewnt nouveau et de'.la fiasses e%uite
irm%iiatemnt ¨¤ la rlm, d¡¯autre met de remplacer im&diatemnt tout flacm Woolf vide
.paF un autre plein de milieu. mais dont hien .sQr la pince clamp est maintenue en position
ferm6e. Ainsi Ia zone de branchement pr&ente une ab&nce tctale de c?7ieuz une rince clamp
plac¨¦e en aval peut d'ailleurs accr&-tre la s¨¦curitk.

..* 11
-- Si l'on souhaite effectuer des tests d'Lm32i-G peur pouvoir ccntr?lerle pou-,
voir r!.ellement protecteur du ~a&i.&~, il est- indispensable d9utiliser-,des l-e-
vins, A signaler que le cobaye est un animal ¨¤ pmscrire absolument de tcute
exp¨¦rimentation en rrati&e de septic&nie h¨¦m?rragiq.ue, m¨ºme pour proc¨¦der d
de simples passaces de souches.
- Les brins utilises doivent ¨ºtre tri& s&clogiquement pour ¨¦liminer les anirrraux
i.rrmms naturellement, ce qui evitera de voir Owrviwe un certain n&re de t&
mbns non vaccin&. LES tests les plus Ir&ieux peur ce d¨¦pistage sont le titra-
ge du pcwcir protecteur pur la wuris 5 la fixation du ccr@¨¦ment et l'agglu-
tinaticn de cultures sur g¨¦loss @AIN~ R.V.S. : Brit. v6-t. J, L 1955, III : 521
5181, enfin il convient d¡®ajouter l'hC&a$~$utination de gWLules mups hmT&ls
du grcupe 0 (CAPm, C,.R. : 1955 ; PERFEHJ, PT : 19611, Tcus ces tests n¨¦cessitent un
personnel q!balifid, un materie suffisant, un labratcire adapte.
-1 La souche d'?preuve doit Ctre choisie une fois pour tcutes et sera seule utili-
s¨¦e, on lui ¨¦vitera au maximum les passages sur milieux artificiels. Le titrage
du pouvoir patbg¨¨ne doit ¨ºtre ¨¦galement ¨¦tabli dPune mani& d¨¦finitive et
pour cela, on peut partir de la bse suivante : 1 ml d?une dilution au l/?.Oc?T)
d%ne herrwulture de 15 2 18 heures de la souche d'¨¦preuve peut ¨ºtre consici&&
COImE la dose stlreni¨ºnt mrstelle ~XXX? un tiuvillon sensiN.e de 70 ¨¤ 100 kc, Il
est pcssible que l'on enregistre des diff&ences tenant aux races h&.ncs cc~.~
sid¨¦&es, Cette dcse sifrement mwtelle (DZ$?> a ¨¦t¨¦ csti.m&e assez largement, il
est pwsihle (et il est bn de le v¨¦rifier) nue la DSM &elle varie selon les
r¨¦gions,
Lp, liquide utilise COITEE diluant pr6sen-te une grande impcrtance. Le S&~JJ phy-
siolt-gique est mal support¨¦ T-W?
._
les Pasteurella et mieux vaut utiliser de l'eau
u--
peptcn& st&ile.
- I..e protocole d'exp&ience est t&s s'impie. Il est identique 2 celui appliqu6
pour le charbn symptcmatique.
Les r&ultats des tests d'immunit3 ne deviennent ~X&T nets qu'au mmen-t 06 l'on
disrose dPun lct scirclwiquement hcmgene d'animaux de sensibilit6 uniforme, ce
qui est souvent tr¨¨s difficile 2 obtenir, TLes r6s¨¹Ltats favcra>les fournis par

- 3.3

-' 13
A N N E X E
LISTE DU MA'TERIEL UTILISE
1
..,
Canne de verre de 8 mn de 0,
"(
- Tubes ¨¤ essais de 0 16,
- Tubes ¨¤ essais de 0 22,
- Erlen-Meyer de 2 litres ~pr¡®urvu dOun -h.&e soud¨¦ ¨¤ la base, atelier sp¨¦cialis¨¦
dans travail du verre),
- Flacons de Wmlf de 10 litres (ciont l'ouvertme inf&ieure est ¨¦ttic, atelier
sp¨¦cialis¨¦ dans travail du verre>,
- Flacons de 10 litres,
- Filtres Seitz de 10 litres, membranes EKS S et AS ccrrsspcndantesp
- Pinces clmp de 6 cm,
- Filtres Seitz de 100 cm", membres EKS 1 correspondantes,
- Piffuseur d'air (SOVIREL)Y
- Tubes de jonction rod¨¦s @?les et femelles QUICKFIT (871161,
-. 'IWxs de jonction rod& r&le3c et femelles SOVIREL (14/23),,
- Tubes souples rhcdorsil kistant aux conditions de st¨¦rilisation (0 int&ieur 8m),
- Filtre papier,
.s Antimusse (Silicone, phcdorsil) (PROLARO),
- Pinces ¨¤ 4 doigts, ncix de fixation,
- CornibesDIXON,
- Fil de fer, ficelle, coton car&, ¡®gaze, papier Kraft? etc.. o
- E!act¨¦riclop;iste en ¨¦tat de marche-

PASTEURELLA MULTOCIDA
En pratique, trois principaux types de colonie@ peuvent
@tre distinguk sur milieu solide ¨¤ l'aide du st¨¦r¨¦omicro~o~e en
lumi¨¨re transmise ohlicluewnt ¨¤ 45* ou par la r¨¦action produite par
les suspensions ¨¦paisses de bact&ics dans l'acriflavine ¨¤ 1 p. 1000
@XI'ER, 1957).
- Les variants fluorescents ou iris&, rf colonies mu-
queuses ou non,
- les variants bleus ou Fris-bleu, qui ont perdu leur an-
ti$ne capsulairr,
- les variants R, 2 colonies irr&uli~res, de couleur gris
jaun?tre.
Carter (1957) pur Cviter toute confusion entre les diverses d&omi-
nations donn6es aux variants, a px-ops¨¦ les terws de ?4ilCOIL)~~ SWI¡¯JTH
et .XWXi pour les disigner,
." .__.< L?.m@Ptance des ph¨¦nom¨¨nes de dissociation.app2t au
niveau de ,la structure tanti,y6nique, du pouvoir patho@ne et kmwkant.
- Les souches muqueuses sont de virulence tr¨¨s variable
., ..
pur la souris, toujours capsul¨¦es et faciles ¨¤ typer
(CPXTER et RIGLMD, 19531,
- les souches smooth iris¨¦es sont consid¨¦r¨¦es par tous les
auteurs comme la forme la plus hautement virulente ;
elles sont caps¨¹L&es et faciles 21 typer,
7 les souches smoczth non iri&es (SR) ont une virulence
en g¨¦nkal conse&e, elles ont perdu leur antig¨¨ne
va
capsulaire et sont donc non typables (CARTER,195"7),
- les souches rouph se montrent non patho$nes et sont
@ssibles ¨¤ typer ; cependant, on peut quelquefois
identifier leur skotype somatique (antig¨¨ne de paroi)
(AF~ERso!~T:~~ coll., 1929).
Les souches smooth qui ont perdu leur "iridescence" peuvent parfois
la retrouver par passaw sur la souris ou l'embryon de poulet.
/
. . . l e.

IFPORTANCE DE L'ENTRETIEX' DES SOUCHES.
En culture sur (s,¨¦lose ou en. bouillon, les souches ntises
au ~&f&-&at-.ur 2 4OC, disparaissent en -une serraine environ.
La culture en piqke centrale il;ms la &lose demi-m0lle (5 p.10001,
ii la ter@rature du laboratoire et ¨¤ l'abri de la lumi&, aswre
aux souches une survie de plusiwrs semaines au mins.
Con,Tel¨¦es 2 -2OOC ou -30¡ãC, elles se conservent F mis et si elles
sont lyophilis¨¦es, II! <ans ; ce sont donc les proc$d¨¦s de choix, qui
devant ¨ºtre employ¨¦s si on veut maintenir les sowhes au stade VW-
eo$de ou',wnoth., soit sous forme de sang virulent, soit sous forme de
cultures t&s jeunes, de 15 ?I 16 heures au maxinnun, car les s¨¦jours
plus longs 2 .l'&uve entraiinent leur dissociation.
Lorsque les cultures sont simpletint ,i congeler, il est
nkessaire de leur ajouter une substance protectrice (skum animal,
lait &&m¨¦, polyvinylpyrrolidone, etc...).
CONSTITUTIOIJ ANTIGENIQUE DE PASTEURELLA MULTOCIDA
a) Un ou des polyosides simples, constituants de la cap-
sule et diFfusant dans le milieu (I(nox et Bain, 1960) ;
ils se comportent comme des haptanes ; ils sent imuno-
logiquement actkk lorsqu'ils restent associ¨¦s ? une
fraction prW¨¦ique, Ils absorbent une partie m?is non
la totalit¨¦ du pouwir immunisant des skums contre les
3actGries enti¨¨res ; ils sont spkifio*ues des types
capsulaires.
h) De l'acide hyaluronique associ& 5 la capsule d-s va-
;
riants 14 (Carter et Annau, 1953 ; Carter et Byrne,l953 ;
Carter, 1955 et 1957). Ce mucopolyoside, s&&lo@?.w
3
ment et imologiquement inactif,masquc les anti+nes
de type dans les r¨¦actions s&olop:iqucs ; il est en
qu¡®antitg ¡®abondante chez les s¨¦rotynes A et C en phase M
et absent chez les s¨¦rotypes B et C.
c> Des lipopol?osides poss&&nt tous les caract¨¨res des
endotoxincs classiques des germes wam-negatifs.
. . . / . . .

Ils sont facilement lib&& du corps bact¨¦rien et immuno-
lopiquerrent actifs d¨¨s qu'ils restent associ¨¦s 2 des
fractions prot¨¦iques (Knox et Bain, 196-1 ; Rebers et
coll. , 1967). Ils inhibent en partie le pouvoir pro-
-
tecteur du skum. Ils sont absorbes par les h&mties de
mammif¨¨res.
Les propri¨¦t.~3
6~ ne sont pas supprirkes par le chauffage,
-
_. .
.' . ..--.. - _
..<
ni par l'action de la trypsine.
d) Certaines prot¨¦ines ordinairement associ¨¦es aux frac-
tions pr¨¦c¨¦dentes, apporteraient le pouvoir protecteur ;
-
les autres peuvent jouer le r+3le d'adjuvant ou provo-
._
. .
quer la fomtion d'anticorps opsonisants qui dliorent
l'imit¨¦ conf&&. Tout laisse \\2 croire do$c que plu-
sieurs antig¨¨nes participent au processus d'inmunisation,
c) Quant ¨¤ la r&partition des antig¨¨nes, on parle couram-
ment d'antigks capsulaires et d'antig¨¨nes somatiques
quoiqu'une extraction ¨¤ l'eau physiologique (isotoni-
que ou hypertonique) ou au phenol, litire un tilange
d'antigkes en proportions variables dont la multipli-
cite peut ¨ºtre d&cclCe par des tests de pr¨¦cipitation
sur g&ose ou biologiquement par la toxicit¨¦, le pouvoir
pmg¨¨ne et l'hkagglutination (Bain et Knox, 1961 ;
Penn et NaLgy, 1972').
De tous ces travaux, il faut donc retenir la difficult¨¦
d'obtenir des entit¨¦s,anti$niques chimiquement pures m¨ºme avec des
I7I&l&S ¨¦labor5es-..'- '.
En effet, il est presqu'impossible de pr$arer des anti-
g&es de type capsulaire qui n9aient pas de pouvoir toxique net, in-
versement la m¨¦thode de kstphal ne permet pas d'isoler ¨¤ l'¨¦tat pur
l'endotoxine toujours contaminee par les polyosides capsulaires.

TABLEAU no 2
Corwqondance entre les s%Wypes capsulaires de Cwte~ et ceux de
riobwts (SE~~T; Prodjohapjono, Cwter, Conner, 1974.
¡®Types Rcherts
II
III
IV
1
v
(pas dv Ecxiva-
h-it !
TABLEAU no 3
Relation entre les types capsulaires et 1~s tyles somati-
ques actuels (d'apr& &.mioka, 1970).
Il en ressort qu?¨¤ lvint6ricur d'un m&~ s&ot~;pe, exis-
tent plusieurs types soriWiques,
Types capsulaiEs
A
B
D
E
Types som&iqu~s
1, 3, s-, 7, c, 9* F, 11
1, 2, 3,4,10,12
P

DISTRIBUTION DES SEROTYPES DANS LES INFECTIONS,
Ce skotype est l'agent principal du cholka aviaire ;
il est aussi .fr~~quemwnt rencontrh dans les complications pasteurel-
liques qui succEdent fr¨¦qwment aux infections virales chez les
porcs, les bovins, les petits ruminants, les rorgeurs. Pour autant
qugon sache, les souches isolks chez l'home sont exclusivement
du type A.
BType
Ce type est responsable de la septic&ie h¨¦mrragiquc
des bovins et des buffles d'kit-;, du Proche-Orient et d'Afrique
Orientale, des bisons d'Am&ique. Il peut F-tre isolC t&s occasion-
nellment chez d'autres espkes animales (chevaux, ~m-cs, mutors).
Type
Ce s¨¦mtype a et6 fr$ucmnent isol6 ,i partir d'infections
sporadiques chez de ombreuses cspk~s. Sa distribution est tout 2
fait comparable .? celle du type A. Il appara?t, comme ce dernier,
responsable des pasteurelloses secondaires qui, sur les diverses es-
p¨¨ces de mmmifkes et d'oiseaux, peuvent "sortir" ¨¤ l'occasion de
causes favorables trk vari¨¦es.
Type
Distinct du type 13, il a ¨¦-te pur l'instant exclusivemnt
isol6 de cas de septickie h¨¦mrragique des bovins d'Afrique Occi-
dentale, Centrale et Orientale.
,
*