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VALEUR MOLLUSCICIDE DU DIMETHYLDITHIOCARB~MATE DE ZINC OU ZIRAm
par s.GF~FJ'ILLAT*

I
f a Soci¨¦t¨¦ Fran?aise de Microbiologie tenu SOUS
pait un nombre tr¨¨s ¨¦lev¨¦ de participants venus
la pr¨¦sidence du Pr. Robert FASQUELLE.
d¡¯¨¤ peu pr¨¨s toutes les parties du monde, 543
Ce num¨¦ro des Annales de l¡¯Institut Pasteur
notes et 256 communications libres furent pr¨¦-
int¨¦ressera tous ceux qui, dans des domaines
sent¨¦es.
techniques divers, contr?lent la pr¨¦paration et
Sp¨¦cialis¨¦es dans des disciplines tr¨¨s diverses
l¡¯utilisation des denr¨¦es alimentaires d¡¯origine
telles que tuberculose, peste, l¨¨pre, malaria, try-
animale ; il rassemble 11 conf¨¦rences d¡¯un ni-
panosomiase, helminthiases, entomologie m¨¦di-
veau technique tr¨¨s ¨¦lev¨¦ et pr¨¦sent¨¦es par les
cale, nutrition, etc... plus de 900 personnes prirent
meilleurs experts.
la parole pour exposer leurs travaux ou au cours
Nous ne saurions mieux faire que de donner
des discussions cl?turant chaque s¨¦ance de tra-
ici, ¨¤ titre indicatif, la liste des sujets trait¨¦s au
vail.
cours de ce colloque :
Les langues utilis¨¦es par les conf¨¦renciers
La survie des Solmonella dans les diff¨¦rents
¨¦taient le portugais, le fran?ais, l¡¯espagnol et
produits alimentaires par MOSSEL (D. A. A.).
l¡¯anglais.
Nouvelles observations concernant la survie
L¡¯organisation de ces congr¨¨s pr¨¦voyait la divi-
des Salmonello dons les fromages, par MOC-
sion du travail en un certain nombre de rubriques
QUOT (G.), LAFONT (P.), VASSAL (L.).
et sous-rubriques. Quatre salles de conf¨¦rence
Les Salmonella des ceufs et ovo-produits fran-
fonctionnaient simultan¨¦ment, une cinqui¨¨me
?ais et ¨¦trangers, par GANDON (Y.).
salle servant le matin ¨¤ la projection de films
1.
Pr¨¦sence des salmonelles dans les viandes.
scientifiques, l¡®apr¨¨s-midi ¨¤ la pr¨¦sentation de
. .
Donn¨¦es fran?aises et ¨¦trang¨¨res, par PANTA-
communications.
LEON (J.).
..¡¯
C¡¯est ainsi que dans la Division A destin¨¦e aux
Techniques for the isolation of Sa/monellae
questions de M¨¦decine Tropicale, les sections
from eggs and egg-products, par HOBBS (C.).
suivantes ¨¦taient pr¨¦vues : schistosomiases, affec-
Techniques de recherches des Salmonella dans
tions ¨¤ tr¨¦matodes, filarioses, ankylostomiases
les viandes, par TAYLOR (W. l.), BUTTIAUX
et autres helminthiases intestinales, ¨¦pid¨¦miolo-
.-
(R.), et CATSARAS (M.).
gie des helminthiases,trypanosomiases,amibiase,
Salmonellosis in the netherlands, par KAM-
leishmanioses, affections diverses ¨¤ protozoaires,
PELMACHER (E. H.).
affections microbiennes gastro-intestinales, tuber-
The serotypes of Salmonella isolated from
culose, l¨¨pre, spiroch¨¦toses, mycoses, virus trans-
foods, par TAYLOR (J.).
mis par les arthropodes, ent¨¦rovirus, virus ¨¤ lo-
Quelques exemples illustrant la valeur et I¡¯uti-
calisation pulmonaire, affections ¨¤ rickettsies,
I
lit¨¦ des m¨¦thodes de lysotypie dans certaines sal-
fi¨¨vres h¨¦morragiques, maladies en rapport avec
monelloses humaines d¡¯origine alimentaire, par
la nutrition, physiologie tropicale, habitat.
NICOLLE (P.), LE MINOR (L.), PRUNET (J.)
-.-*.. . _
La Division B r¨¦serv¨¦e au probl¨¨me du Palu-
(avec la collaboration technique de DIVER-
disme ¨¦tait divis¨¦e en plusieurs sections telles
NEAU (G.), COIGNARD (J.) et DU PLES-
que : Parasitologie, Entomologie, Clinique et
SIS (A. M.).
Pathologie, Chimioth¨¦rapie, Epid¨¦miologie, Era-
Conclusions G¨¦n¨¦rales, par BUTTIAUX (R.).
dication.
En ce qui concerne les schistosomiases et les
graves probl¨¨mes¨¦conomiquesetsociauxqu¡¯elles
COMPTE-RENDU SOMMAIRE
pr¨¦sentent dans certaines r¨¦gions tropicales, un
SUR LES 7e CONGR?S INTERNATIONAUX
grand nombre de travaux ont ¨¦t¨¦ pr¨¦sent¨¦s,
DE M?DECINE TROPICALE ET DU PALUDISME
concernant I¡¯¨¦pid¨¦miologie, la syst¨¦matique des
(Rio de Janeiro I au II septembre 1963)
vecteurs, l¡¯¨¦cologie des formes larvaires, la pro-
phylaxie des bilharzioses (molluscicides), I¡¯immu-
Les 7e Congr¨¨s Internationaux de M¨¦decine
nit¨¦, le m¨¦tabolisme des schistosomes, les m¨¦tho-
Tropicale et du Paludisme ont tenu leurs assises
des de diagnostic, et le traitement de ces affec-
¨¤ Rio de Janeiro du ¡®ter au 11 septembre 1963.
tions qui prennent de jour en jour une importance
Au cours de cette r¨¦union scientifique qui grou-
plus grande ¨¤ mesure que s¡¯accro?t l¡¯¨¦tendue des
551

terrains de culture mis en valeur par I¡¯irriga-
boration avec le Service des Grandes End¨¦mies
tion.
du Minist¨¨re de la Sant¨¦ de la R¨¦publique du
Dans les lignes qui suivent, nous donnons ? in
S¨¦n¨¦gal, entrepris, en 1962 et 1963, deux cam-
extenso ? les textes des deux communications
pagnes pilotes de prophylaxies antibilharzienne
pr¨¦sent¨¦es ¨¤ ces 7¡± Congr¨¨s Internationaux de
et antidistomienne en r¨¦pandant du zirame dans
M¨¦decine Tropicale et de Paludisme, par S. GR?-
des mares, des marigots de la r¨¦gion du S¨¦n¨¦gal
TILLAT, Chef du Service d¡¯l-lelminthologie du
Oriental et dans une rivi¨¨re du Sud du S¨¦n¨¦gal,
Laboratoire National de I¡¯Elevage et de Recher-
la Casamance (GR?TILLAT, 1963).
ches V¨¦t¨¦rinaires ¨¤ Dakar (S¨¦n¨¦gal).
Dans les lignes qui suivent, nous exposons bri¨¨-
vement les conditions de cette exp¨¦rimentation
GRETILLAT (5.). - Valeur molluscicide du dim¨¦-
et les r¨¦sultats obtenus tant au laboratoire que
thyldifhiocorbomafe de zinc ou zirame.
sur le terrain.
Le dim¨¦thyldithiocarbamate de zinc ou zirame
Nature du produit molluscide utilis¨¦
est un produit de synth¨¨se utilis¨¦ depuis quelques
ann¨¦es d¨¦j¨¤ comme fongicide agricole dans la
Le produit que nous avons utilis¨¦ est une poudre
lutte contre les champignons parasites des v¨¦g¨¦-
micronis¨¦e titrant 90 p. 100 de zirame pur dont
taux.
100 p. 100 des particules ont un diam¨¨tre inf¨¦-
C¡¯est au point de vue chimique le plus stable
rieur ¨¤ 40 p, parmi lesquelles 90 p. 100 d¡¯entre
des dim¨¦thyldithiocarbamates m¨¦talliques connus
elles ont un diam¨¨tre inf¨¦rieur ¨¤ 10 y. Sa solubi-
¨¤ l¡¯heure actuelle.
lit¨¦ dans l¡¯eau est de 65 mg¡¯l.
II est faiblement soluble dans l¡¯eau (65 mg/l) ce
qui a conduit les fabricants de fongicides ¨¤ le
A. Exp¨¦rimentation faife ? in vifro ?,
conditionner sous forme de poudre micronis¨¦e,
(particules d¡¯un diam¨¨tre voisin de 10 p), pou-
Les tests ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s en suivant les proto-
vant ¨ºtre mise en suspension dans l¡¯eau au
coles pr¨¦conis¨¦s par l¡¯Organisation mondiale de
moment de l¡¯emploi pour former une.? bouillie ?
la Sant¨¦.
¨¤ 0,5 p. 100 susceptible de passer dans les pulv¨¦-
10 Temps de contact du molluscicide avec les
risateurs de type classique.
mollusques : 24 heures.
II est pratiquement sans toxicit¨¦ pour l¡¯homme
et les animaux domestiques, sa D. L. 50 ¨¦tant
20 Lavage des mollusques, puis mise en r¨¦ani-
pour le lapin de 1.250 mg/kg. Les seules pr¨¦cau-
mation pendant 48 heures dans un bain ne conte-
tions ¨¤ prendre lors de son emploi consistent ¨¤
nant pas de molluscicide.
¨¦viter son contact avec la muqueuse nasale
30 Evaluation du taux de mortalit¨¦ par exa-
(¨¦ternuements) et oculaire (larmoiement), qu¡¯il
men des coquilles ou par dissection dans les cas
irrite,
douteux.
La valeur molluscicide de ce produit est signa-
l¨¦e pour la premi¨¨re fois au laboratoire par
Chaque test est fait sur un lot de 100 sp¨¦cimens
NOLAN et BOND en 1955, puis PAULINI,
adultes de 2 ¨¤ 3 mois d¡¯?ge obtenus ¨¤ partir
CHAIA et FREITAS, en 1961, font quelques essais
d¡¯¨¦levages de laboratoire, dispos¨¦s dans des
pr¨¦liminaires sur le terrain au Br¨¦sil contre Aus-
aquariums en verre contenant 5 litres d¡¯eau ¨¤
tralorbis globratus.
pH - 6,8 maintenue ¨¤ 230-25¡ãC. L¡¯eau utilis¨¦e
En 1960 et 1961, nous avons au Laboratoire
est une eau filtr¨¦e provenant d¡¯un g?te ¨¤ mollus-
National de Recherches v¨¦t¨¦rinaires de Dakar,
ques proche du laboratoire et servant ¨¤ nos ¨¦le-
test¨¦ la valeur molluscicide de ce produit sur
vages de gast¨¦ropodes au laboratoire.
quatre esp¨¨ces de gast¨¦ropodes d¡¯eau douce pr¨¦-
Les aquariums sont a¨¦r¨¦s et des feuilles de
sents en Afrique de l¡¯Ouest : Bulinus guet-ne!,
laitue bouillies sont d¨¦pos¨¦es dans les aquariums
Bulinus senegalensis, Biomphaloria
pfeifferi gaudi
pendant toute la dur¨¦e de l¡¯exp¨¦rience.
et Lymnaeo nafalensls coillaudi.
Parall¨¨lement aux aquariums d¡¯essais, sont
Tenant compte des r¨¦sultats exp¨¦rimentaux
install¨¦s des aquariums t¨¦moins contenant cha-
obtenus au laboratoire, nous avons, en colla-
cun 100 sp¨¦cimens.
552

Pr
.
R¨¦sultats obtenus :
65.000 m3 environ), le molluscicide fu t r¨¦pandu
z
¨¤ la main tout au long de leur pourtour, et diffusa
¡¯
Concentrofion en zirame p.p.m.
tr¨¨s bien dans toutes les parties lat¨¦rales et cen-
Esp¨¨ces en exp¨¦rience i------- ---~-
trales, les contr?les d¡¯efficacit¨¦ faits 15 ¨¤ 17 jours
._ _ i.
.-mPL1oO
DL 50
apr¨¨s d¨¦montrant la destruction de tous les mol-
lusques avec des doses de zirame allant de 1,5 ¨¤
iomm~p~ria pfeiferi /
. . . . . . . . . . . .
1 ¨¤1,5 ppm.
0,5 ¨¤ 1 ppm.
5 PPm*
Dans les biefs de marigots, pour faciliter I¡¯in-
Bulinus g u e r n e i . . .
1 PPm.
0,4 ¨¤ 0,s ppm.
tervention, le produit fut r¨¦pandu ¨¤ bord d¡¯une
embarcation pneumatique se d¨¦pla?ant suivant
Bulinus senegolensis . ¡¯ 1 ppm.
0,5 ppm.
la partie axiale du cours d¡¯eau (8 km de biefs
1. nofolensis cailfoudi.
0,5¨¤l ppm.
0,4 ¨¤ 0,s ppm.
trait¨¦s avec 550 kg de zirame). Malgr¨¦ la pr¨¦-
sence d¡¯une grande quantit¨¦ de vase dans le fond
de ces cours d¡¯eau dont la surface ¨¦tait recou-
Stabilit¨¦ du zirome et activit¨¦ en milieu vaseu)
verte de nombreux Nymphaea, le zirame d¨¦truisit
Dans des aquariums pr¨¦sentant un fond vaseu x )tous les g?tes ¨¤ 8. guernei ¨¤ des doses de 1,5 ¨¤
3 ppm dans des eaux de pH 6,6 ¨¤ 6,8.
jt
/
de 5 ¨¤ 6 cm d¡¯¨¦paisseur, l¡¯activit¨¦ du zirame e:
identique ¨¤ celle observ¨¦e dans ceux contenar 1t
Campagne pilote de pr¨¦vulgarisat~on
pour les pro-
de l¡¯eau claire.
phylaxies antibilhorzienne
ei antidistomienne en
j-
R¨¦manente du pouvoir molluscicide et r¨¦si:
r¨¦gion de Haute Casamance (mars 1963).
tance aux R.U.V.
Dans les m¨ºmes aquariums expos¨¦s aux R.U.l
Les g?tes ¨¤ Bulinus jousseaumei, h?te interm¨¦-
pendant 30 jours, l¡¯activit¨¦ molluscicide s¡¯e!
diaire du schistosome agent causal de la bilhar-
jt
maintenue pendant une dur¨¦e de 21 ¨¤ 35 jour
ziose v¨¦sicale humaine dans cette r¨¦gion du
'5
suivant les esp¨¨ces.
S¨¦n¨¦gal,
sont situ¨¦s principalement dans la
rivi¨¨re Casamance et ses affluents.
c
B. Essais faits sur le ferraln.
Dans la r¨¦gion de Kolda o¨´ r¨¨gne une tr¨¨s
haute end¨¦micit¨¦ bilharzienne et o¨´ les cas de dis-
Dans une mare de 1.000 m3 d¡¯eau des envi-
tomatose bovine sont tr¨¨s fr¨¦quents, deux biefs
rons de Dakar.
r*
de rivi¨¨re d¡¯une longueur totale de 13 km ont ¨¦t¨¦
Ce point d¡¯eau tr¨¨s fangeux,et dont la surface
trait¨¦s en mars 1963 avec 1.600 kg de zirame.
est recouverte de Pistia stratiotes, est trait¨¦ fin
Le produit se montra actif ¨¤ des doses de 1 ¨¤
1960 avec du zirame ¨¤ 10 ppm. Cet essai d¨¦mon-
2 ppm en eau courante ¨¤ condition de la r¨¦pandre
tre la grande diffusibilit¨¦ du zirame m¨ºme dans
de l¡¯amont vers l¡¯aval.
des eaux tr¨¨s encombr¨¦es par des plantes aqua-
Au cours de cette campagne il fut possible,
tiques, ainsi que la grande r¨¦manente de ce pro-
d¡¯autre part, d¡¯¨¦valuer le pouvoir ichtyotoxique
duit puisque l¡¯eau de cette mare continua d¡¯¨ºtre
du dim¨¦thyldithiocarbamate de zinc, C¡¯est ainsi
toxique pour les mollusques d¡¯¨¦levage pendant
que des poissons tels que Gnathonemus senega-
une p¨¦riode de 35 jours apr¨¨s l¡¯intervention.
lensis, Nofoppierus afer, Barbus SP., Tilapia mela-
Au cours de cette exp¨¦rimentation fut constat¨¦e
nopleura sont tu¨¦s en 12 ¨¤ 72 heures par 1,5 ¨¤ 5
aussi la toxicit¨¦ du zirame pour les Pistia stra-
ppm, alors que des esp¨¨ces telles que Alestes nurse,
tioies qu¡¯il d¨¦truisit en 5 ¨¤ 8 jours ¨¤ des doses de
Micralestes sp. Epiplatys bifasoafus et celles de la
5 ¨¤ 10 ppm, dans des eaux de pH 6,8.
famille des Claridae continuent ¨¤ vivre dans des
.
Campagne pilote de prophylaxie antibilharzienne
eaux contenant du zirame ¨¤ saturation.
r¨¦alis¨¦e au S¨¦n¨¦gal Oriental (Tambacounda)
en
Les Batraciens adultes semblent insensibles ¨¤
novembre-d¨¦cembre 1962.
l¡¯action du zirame, par contre leurs larves
: (t¨¦tards) sont tu¨¦es en 24 heures par 3 ppm.
Les g?tes ¨¤ Bulinus guernei de cette r¨¦gion sont
Au sujet des arthropodes aquatiques, les
c
des mares ou des biefs de marigots s¡¯ass¨¦chant ; larves d¡¯odonates sont tu¨¦es en 24 heures par
partiellement en saison s¨¨che.
3 ppm alors que les Col¨¦opt¨¨res aquatiques et les
Dans les mares (7 trait¨¦esd¡¯unvolumetotal de 1 Hydracariens sont insensibles,
I
553

Conclusion
qui, en r¨¦alit¨¦, est une schistosomiase ¨¤ retentis-
sement h¨¦patique, les animaux malades ne pr¨¦-
En r¨¦sum¨¦, le dim¨¦thyldithiocarbamate dc
sentant jamais d¡¯h¨¦morragies intestinales ni
zinc peut ¨ºtre consid¨¦r¨¦ comme un bon mollus-
d¡¯h¨¦maturie.
cicide utilisable aussi bien en eau dormantequ¡¯en !
Au point de vue ¨¦pid¨¦miologique, un certain
eau courante.
nombre d¡¯enqu¨ºtes malaco-¨¦pid¨¦miologiques
Tr¨¨s stable m¨ºme en milieu tr¨¨s vaseux, ei
faites en Mauritanie et au S¨¦n¨¦gal par le Service
expos¨¦ au R. U. V., il diffuse tr¨¨s bien dans les
d¡¯helminthologie du Laboratoire National de
g?tes encombr¨¦s de plantes aquatiques.
Recherches v¨¦t¨¦rinaires de Dakar ont montr¨¦
Utilis¨¦ ¨¤ 5 ppm, il a une r¨¦manente de 30 jours
que, pour ces deux helminthiases, les foyers
environ.
d¡¯infestation sont, soit des mares permanentes ou
Autre avantage d¡¯importance ¨¤ signaler, son
semi-perennes,
soit des marigots, soit, dans quel-
pouvoir larvicide tr¨¨s marqu¨¦ sur les larves de
ques cas bien particuliers, des biefs de rivi¨¨re ¨¤
Culicidoe, d¡¯Anophe/inae et d¡¯Aedes q u i p e r m e t
,cours tr¨¨s lent.
d¡¯associer en une m¨ºme intervention prophy-
Gr?ce ¨¤ la dissection de plusieurs milliers de
laxies antibilharzienne et antipalustre (GR?-
bulins les esp¨¨ces vectrices ont pu ¨ºtre d¨¦termi-
TILLAT 1962).
n¨¦es comme suit :
Bulinus guernei Dautzemberg au S¨¦n¨¦gal et en
Bibliograph\\e
/
¡¯-¨¦gion du Bas-fleuve en Mauritanie.
BU/I~~S truncoius rohlfsi (Clessin) sur les Hauts
NOLAN et BOND. - Amer. J. trop. Med. Hyg., 1955,
¡®laieaux de Mauritanie.
4, : 152.
PAULINI CHAIA et FREITAS. - Bull. 0. M. S., 1961, 25.
Bulinus Jousseoumei Dautzemberg, en Haute
GR?TILLAT. - Bull. 0. M. S., 3961, 25 : 581.
(
( lasamance.
GR?TILLAT. - Bull. 0. M. S., 1962, 26 : 57.
Certaines constatations ayant ¨¦t¨¦ faites au
:Ours de ces dissections de mollusques quant ¨¤ la
norphologie des formes larvaires du schistosome,
GR? TILLAT (S.). - Nafure ef porficulorif¨¦s
biolo-
a r¨¦alisation des cycles ¨¦volutifs des schisto-
giques du schisfosome agenf causal de la bil-
;Ornes responsables de ces deux parasitoses fut
harziose g¨¦nifo-urinaire humaine ef de la bil-
entreprise au Laboratoire sur des bulins d¡¯¨¦le-
harziose des ruminanfs domestiques en Afrique
/age appartenant ¨¤ ces trois derni¨¨res esp¨¨ces.
de l¡¯oued.
En effet, les formes larvaires que nous ren-
:ontrions au cours des dissections de bulins
La bilharziose g¨¦nito-urinaire humaineest une
+colt¨¦s dans les g?tes ne nous permettaient de
affection tr¨¨s fr¨¦quente tant au S¨¦n¨¦gal qu¡¯en
es rattacher ni ¨¤ l¡¯esp¨¨ce Sch. hoematobium ni ¨¤
Mauritanie et dans certaines r¨¦gions du Mali.
¡®esp¨¨ce Sch. bovis.
Au S¨¦n¨¦gal, la Haute Casamance, la Basse
Casamance, la Haute Gambie, le S¨¦n¨¦gal
R¨¦sultats trouv¨¦s au cours du cycle exp¨¦rimental
Oriental, le Saloum, pr¨¦sentent un taux ¨¦lev¨¦
c iu schisfosome agent causal de la bilharziose des
d¡¯end¨¦micit¨¦ bilharzienne.
r uminanfs domesfiques de I¡¯Ouesf-ofrlcain).
Les enfants et les adolescents qui se baignent
beaucoup plus fr¨¦quemment que les adultes sont
Apr¨¨s avoir p¨¦n¨¦tr¨¦ chez le mollusque vecteur,
en g¨¦n¨¦ral plus souvent parasit¨¦s que ces derniers.
e miracidium ne se transforme pas en sporocysie.
En Mauritanie, les foyers les plus importants
nais les cellules de son massif cellulaire interne
de bilharziose v¨¦sicale sont situ¨¦s sur les hauts
lonnent des grappes de masses globuleuses
plateaux de l¡¯int¨¦rieur (Tagant, Massif de I¡¯As-
itu¨¦es dans le tissu conjonctif p¨¦ri-intestinal du
saba, Massif de IlAffol¨¦), les r¨¦gions du bas-fleuve
gast¨¦ropode.
(Rosso) ¨¦tant beaucoup moins atteintes.
Ces ¨¦l¨¦ments constitu¨¦s essentiellement par
Parall¨¨lement ¨¤ cette affection humaine existe
Ine masse hyaline unicellulaire avec un noyau
en Afrique de l¡¯Ouest une bilharziose des Rumi-
l¨¦riph¨¦rique,
se multiplient tr¨¨s vite par bour-
nants domestiques ¨¤ localisation intestinale, mais
ieonnement
externe et envahissent en quelques
554

J
jours tous les tissus intersticiels du gast¨¦ropode
exp¨¦rimental de l¡¯agent causal de la bilharziose
puis son h¨¦pato-pancr¨¦as, Les dimensions de ces
g¨¦nito-urinaire humaine observ¨¦e dans cette
¨¦l¨¦ments sont de 30 ¨¤ 70 tu de diam¨¨tre.
partie de l¡¯Afrique.
Vers les 15e ¨¤ 20e jours de leur ¨¦volution chez
A partir d¡¯urines d¡¯enfants bilharziens origi-
Bulinus truncatus rohlfsi et chez B. Jousseoumei, ces
naires de Dakar, et de ses environs, de la r¨¦gion
masses globuleuses acqui¨¨rent chacune une orga-
du Sine-Saloum (Kaolack), et de Kolda en Haute
nisation cellulaire interne et deviennent mobiles.
Casamance (au total 53 enfants), nous avons pro-
La multiplication cellulaire qui au d¨¦but du cycle
c¨¦d¨¦ ¨¤ I¡¯infestation de B. guernei, B. truncotus
¨¦tait centrifuge devient alors centrip¨¨te. Chez
rohlfii de B. jousseoumei et de B. confortus (souche
B. guernel cette transformation se produit un peu
de Corse) d¡¯¨¦levage. En r¨¦sum¨¦ 18 essais d¡¯infes-
plus tard vers les 30~1 ¨¤ 4Oe jours apr¨¨s I¡¯infesta-
tation dont 15 positifs ont eu lieu sur plus de
tion du gast¨¦ropode par le miracidium.
1.500 mollusques.
A partir de ce stade larvaire, l¡¯¨¦volution de
A la dissection des bulins infect¨¦s exp¨¦rimen-
chacun de ces ¨¦l¨¦ments pluricellulaires en furco-
talement, nous avons retrouv¨¦ des formes lar-
cercaire est tr¨¨s rapide et a lieu en quelques
vaires identiques ¨¤ celles observ¨¦es pour Sch.
jours.
curassoni, mais jamais celles correspondant ¨¤
Deux bourgeons se forment ¨¤ la partie post¨¦-
l¡¯esp¨¨ce Sch. haematobium.
rieure et vont donner les deux branches de la
Afin de v¨¦rifier exp¨¦rimentalement l¡¯identit¨¦
fourche caudale,
alors qu¡¯un ¨¦tranglement
sp¨¦cifique de nos souches animales et humaines,
m¨¦dian va s¨¦parer ce qui sera la t¨ºte de la cer-
nous avons jusqu¡¯¨¤ ce jour proc¨¦d¨¦ ¨¤ I¡¯infesta-
Caire de la queue proprement dite.
tion exp¨¦rimentale de 6 moutons et 4 ch¨¨vres
Les ¨¦bauches des ventouses orale et ventrale
neufs, ¨¤ l¡¯aide de furcocercaires ¨¦mises par des
se font de plus en plus distinctes et chez 8. trun-
bulins infest¨¦s exp¨¦rimentalement par des sou-
cofus rohlfsi les jeunes cercaires ainsi form¨¦es se
ches humaines (infestation per os).
d¨¦gagent des tissus qui l¡¯environnent 25 ¨¤ 35
A l¡¯autopsie de ces ruminants, nous avons
jours apr¨¨s I¡¯infestation du bulin pour gagner le
remarqu¨¦ la pr¨¦sence de formes immatures dans
milieu intersticiel du mollusque.
les veines m¨¦sent¨¦riques et h¨¦patiques au bout
Dimensions de la furcocercaire m?re : lon-
d¡¯un mois d¡¯¨¦volution, et avons r¨¦colt¨¦ des formes
gueur totale : 380 tu- environ, longueur de la
adultes de Sch. curossoni au bout de 2 mois.
I.
queue sans la fourche : 190 v environ, longueur
Nous poursuivons actuellement notre exp¨¦ri-
des branches de la fourche caudale : 80 ¨¤ 90 p.
mentation pour accomplir le passage de mouton
Contrairement ¨¤ ce qui a lieu au cours de I¡¯¨¦vo-
¨¤ mouton ¨¤ partir d¡¯une souche initiale humaine.
lution des formes larvaires des autres esp¨¨ces du
En consid¨¦rant les r¨¦sultats obtenus au cours
genre Schistosomo, ce tr¨¦matode a une parthenifa
de ces travaux et en tenant compte de ceux r¨¦col-
o¨´ le stade ? sporocyste ? est absent, ce qui est
t¨¦s ¨¤ l¡¯examen des bulins infest¨¦s naturellement
un caract¨¨re tout ¨¤ fait aberrant dans la bio-
dans les g?tes, nous pensons pouvoir dire qu¡¯il
logie des tr¨¦matodes dig¨¦n¨¦tiques.
existe au S¨¦n¨¦gal, en Mauritanie, et vraisem-
Au point de vue taxonomique, ce tr¨¦matode
blablement au Mali, une schistosomiase com-
ne pouvant ¨ºtre rapport¨¦ ¨¤ l¡¯esp¨¨ce Sch. bovis o¨´
mune ¨¤ I¡¯Homme et aux ruminants domestiques
la multiplication des formes larvaires se fait sous
dont l¡¯agent causal est Sch. curassoni et dont le
forme de sporocystes, nous avons ¨¦tudi¨¦ de tr¨¨s
cycle biologique, chez l¡¯h?te interm¨¦diaire, ne
pr¨¨s la morphologie des adultes trouv¨¦s dans
comporte pas le stade ? sporocyste ? mais par
les veines m¨¦sent¨¦riques des Ruminants domes-
contre des ¨¦l¨¦ments initiaux se multipliant par
tiques et l¡¯avons rattach¨¦ ¨¤ l¡¯esp¨¨ce Schistosorno
bourgeonnement externe pour se diff¨¦rencier
curassoni Brumpt, 1931.
directement en furcocercaire en dehors de toute
Parall¨¨lement ¨¤ ces recherches, et en tenant
enveloppe sporocystique.
compte des r¨¦sultats obtenus au cours des dissec-
En raison de sa localisation g¨¦ographique,
r
tions des bulins r¨¦colt¨¦s dans les g?tes des r¨¦gions nous nous sommes permis d¡¯appeler cette affec-
de l¡¯Ouest Africain (S¨¦n¨¦gal, Casamance, Mau-
tion parasitaire, qui est une zoonose (Amphix¨¦-
ritanie) o¨´ r¨¨gne une haute end¨¦micit¨¦ bilhar- ¡¯ nose) commune ¨¤ I¡¯Homme et aux ruminants
c
zienne, nous avons r¨¦alis¨¦ au laboratoire le cycle
domestiques, avec comme r¨¦servoirde parasites

le ruminant, ? 6i/harziose Ouesf-Africaine ? (GR?-
indispensable car elle comporte les premiers
TILLAT, 1962 a, b et c).
essais r¨¦alis¨¦s in vivo pour tenter la destruction
du parasite in sifu sans porter atteinte ¨¤ la sant¨¦
Blbliografhie
de l¡¯h?te.
c) Epreuves /n VIVO
r¨¦alis¨¦es sur l¡¯h?te
BRUMPT (E.). ----Ann. Porosit. hum. COT~., 1931, 9 : 325.
normal.
GR?TILLAT (S.). - C. R. Acod. Sci., 1962, a, 255 : 1.657.
Une exp¨¦rimentation correctement s¨¦ri¨¦e
GR?TILLAT (S.). - C. R. Acod, Sci., 1962, b , 2 5 5 : 1 . 8 0 5 .
permettra de passer du stade travail de labora-
GR?TILLAT (S.). --Ann. Porasif. hum. camp., 1 9 6 2 , c, 3 7 :
556.
toire ¨¤ celui de pr¨¦vulgarisation.
1¡±Testssuranimauxinfest¨¦sexp¨¦rimentalement.
20 Tests r¨¦alis¨¦s sur animaux parasit¨¦s natu-
Compte rendu sommaire sur le ? first symposium
rellement, mais maintenus.
of the world association for the advancement
of
30 Tests r¨¦alis¨¦s sur animaux contr?l¨¦s Iregu-
veterinary parasitology ?. Hanovre (Deutschland),
li¨¨rement mais laiss¨¦s au p?turage.
40 Exp¨¦rimentation sur grande ¨¦chelle (trou-
22-23 a?ut 1963.
peaux importants) le contr?le des r¨¦sultats ¨¦tant
uniquement fait par un examen de l¡¯¨¦tat g¨¦n¨¦ral
Le but de ce symposium ¨¦tait l¡¯examen et la
des animaux et une ¨¦tude statistique de leur gain
J
discussion des diff¨¦rentes m¨¦thodes permettant
en poids.
la recherche, la d¨¦couverte, la mise au point
Parall¨¨lement ¨¤ ces travaux concernant la
de l¡¯¨¦valuation de nouveaux produits anthel-
valeur anthelminthique du produit devront se
minthiques par des tests ? in vitro ? et ? in vive ?.
poursuivre ceux concernant son degr¨¦ de toxi-
Au cours de cette r¨¦union furent expos¨¦s les
cit¨¦ pour l¡¯h?te dans les conditions de la pratique
r¨¦sultats trouv¨¦s dans le traitement de certaines
courante.
helminthiases des animaux domestiques, en
Un polyparasitisme peut g¨ºner I¡¯interpr¨¦ta-
particulier le mouton, avec un produit anthel-
tion des r¨¦sultats non dans l¡¯¨¦valuation de I¡¯effi-
minthique r¨¦cent, le Thiabendazole.
cacit¨¦ de I¡¯anthelminthique contre le parasite
Ce compte rendu comprend deux parties :
¨¤ d¨¦truire, mais dans celle de l¡¯am¨¦lioration
10 Revue critique des techniques utilis¨¦es ¨¤
de l¡¯¨¦tat g¨¦n¨¦ral des animaux trait¨¦s.
l¡¯heure actuelle pour la recherche et la mise au
Enfin, et c¡¯est primordial dans les essais
point de nouveaux produits anthelminthiques.
pr¨¦c¨¦dents ou faisant partie du stade de pr¨¦vul-
a) Recherche des produits chimiques nou-
garisation, l¡¯¨¦tat g¨¦n¨¦ral de l¡¯animal, son ?ge,
veaux ayant un pouvoir anthelminthique.
son sexe, son mode d¡¯alimentation, les conditions
Les ¨¦preuves sont r¨¦alis¨¦es in vitro sur des
de stabulation,
le milieu o¨´ il vit (r¨¦infestations
adultes ou des larves d¡¯une esp¨¨ce pouvant ¨ºtre
possibles au p?turage) sont des facteurs essen-
maintenue en survie dans un milieu biologique
tiels qu¡¯il ne faut pas ignorer dans les calculs
appropri¨¦ maintenu ¨¤ une temp¨¦rature voisine
statistiques terminant l¡¯exp¨¦rimentation.
de celle de l¡¯h?te.
Pour terminer, l¡¯examen de ces r¨¦sultats,
b) ?preuves in vivofaites surdes animauxde
compte tenu des frais entra?n¨¦s par le prix du
laboratoire (rats, souris, lapins, etc...)
vermifuge, de la main-d¡¯oeuvre
n¨¦cessaire ¨¤
infest¨¦s exp¨¦rimentalement.
son administration qui doit ¨ºtre aussi simple que
Le nombre important de sujets en exp¨¦ri-
possible, permettra de voir dans quelle mesure
mentation permet un calcul statistique ais¨¦ des
l¡¯¨¦leveur a int¨¦r¨ºt ¨¤ utiliser I¡¯anthelminthique
r¨¦sultats obtenus.
pour d¨¦parasiter ses animaux (gain de poids,
Les r¨¦sultats obtenus au point de vue toxicit¨¦
viande, laine, augmentation du rendement
du produit pour l¡¯h?te (un des points les plus
laitier, pr¨¦cocit¨¦ chez les jeunes, etc...).
importants en ce qui concerne les vermifuges)
20 R¨¦sultats r¨¦cents obtenus dans le traitement
doivent ¨ºtre envisag¨¦s et interpr¨¦t¨¦s avec beau-
exp¨¦rimental de certaines helminthiases anl-
coup de circonspection.
males tr l¡¯aide de nouveaux anthelminthiques
et
Cependant cette ¨¦tape de la recherche est
en particulier le Thiabendazole.
5 5 6

c
+
Les nombreux expos¨¦s faits sur ce sujet, font
La M¨¦thyridine est active ¨¤ 33 p. 100 contre les
surtout mention du traitement des helminthiases
larves du deuxi¨¨me et troisi¨¨me stade ¨¤ raison
du mouton par le Thiabendazole.
de 200 mg/kg, chez le mouton parasit¨¦ exp¨¦ri-
Le Thiabendazole est un anthelminthiqueactif
mentalement par OEsophagostomum colombianum.
contre les genres suivants :
La plupart des techniques modernes d¡¯¨¦valua-
l
tion de I¡¯activit¨¦desanthelminthiques ont donc au
Cooper-la
cours du symposium d¡¯t-lanovre ¨¦t¨¦ expos¨¦es de
N¨¦rnatod~rus
fa?on tr¨¨s compl¨¨te et pleine d¡¯int¨¦r¨ºt.
Haemonchus
Aucun travail ne fut fait sur les t¨¦nifuges. C¡¯est
Mouton XJrichostrongylus
une lacune qui m¨¦ritait d¡¯¨ºtre soulign¨¦e, car,
Ostertagia
dans certaines r¨¦gions du globe, notamment en
OEsophagostonum (adultes et larves)
Afrique, le t¨¦niasis, tant humain que bovin, ovin,
i
> Dicrocoelius denfricum
caprin, camelin ou aviaire, rev¨ºt une tr¨¨s r¨¦elle
Cheval ( Sfrongylus.
importance.
Informations g¨¦n¨¦rales
V I E N T D E P A R A I T R E
Le volumedescomptesrendus du 3¡¯Symposium
de boucherie, contr?le hygi¨¦nique des produits de
tenu ¨¤ Nice du 28 mai au 3 juin 1961 et organis¨¦
la p¨ºche, contr?ledu traitement thermique du lait,
par l¡¯Association V¨¦t¨¦rinaire d¡¯Hygi¨¨ne Alimen-
des produits laitiers, des ceufs et des ovo-produits.
taire, sous l¡¯¨¦gide de l¡¯association mondiale v¨¦t¨¦-
Adresser les commandes au Secr¨¦tariat de
rinaire d¡¯hygi¨¨ne alimentaire (W. A.V. F. H.)-
W. A. V. F. H. Sterrenbos, 1, UTRECHT (Pays-
dont elle est la filiale de langue fran?aise - est
Bas) (Prix : 37,5 francs fran?ais - p6 7,50).
maintenant disponible.
Ce volume de 304 pages contient les Rapports
G. THIEULIN
et Communications concernant les sujets qui
Pr¨¦sident de A. V. H. A .
¨¦taient au programme : hygi¨¨ne des viandes et
Vice-Pr¨¦sident de W. A. V. F. H.,
des abattoirs, transport des viandes et du b¨¦tail
(Communiqu6)
L
551