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REPUBLIQUE DU SENEGAL
Institut Senegalais de Recherches
MINISTERE DU DZOPPEMENT RURAL
Agricoles(ISRA)
Direction de Recherches
sur les Productions et la Sant¨¦
Animales
MEMOIRE DE CONFIRMATION
ESSAI D¡¯APPROCHE DE CENCADREMENT EN ELEVAGE INTENSIF
EXEMPLE DU PROJET DE
I?EVELOPPEM ENT DE LA PRODUCTION
LAITIERE INTENSIVE ET
SEMI-INTENSIVE DANS LA REGI0
DES NIAYES
Par Maty BA DIA0
REF. N¡¯15/ 2X3OT.
FEYRIER 1987

P L A N
INTRODUCTION
I- INTERET DE LA LIAISON RECHERCHE-DEVELOPPEMENT
1.1 - Justification
1.2 - D¨¦marche
1.3 - Exemple de la CETRA
II - ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU PROJET
2.1 - La..CETRA
2.1.1 - Profils et objectifs
2.1.2 - Structure
2.2 - Les ¨¦leveurs
2.2.1 - Composition
2.2.2 - Le groupement
2.3 - Relations entre CETRA et les ¨¦leveurs
2.3.1 - Dispositif relationnel
2.3.1.1 - Formation des bergers
2.3.1.2 - Informations
2.3.1.3 - Interventions
2.3.1.4 - Les contr?les
2.3.2 - Evolution des relations
III - METHODOLOGIE DE RECUEIL, D'ENREGISTREMENT, DE GESTION DES INFORMATIONS
3.1 - Recueil des informations
3.1.1 - Protocoles
3.1.2 - Organisation pratique
3.1.3 - Moyens mat¨¦riels et financiers
3.2 - Enregistrement sur le fichier informatique
3.2.1 - G¨¦n¨¦ralit¨¦s
3.2.2 - Principes
3.3 - Objectifs de l'informatique
3.3.1 - Gestion du troupeau
3.3.2 - R?le scientifique

IV - RESULTATS
4.1 - Evolution des effectifs
4.2 - Probl¨¨mes pathologiques
4.2.1 - Mortalit¨¦s
4.2.2 - Les maladies ¨¤ tiques
4.2.3 - Pathologie digestive
4.2.4 - Pathologie de la reproduction
4.2.5 - Pathologie de la mamelle
4.2.6 - Pathologie oculaire
4.2.7 - Pathologie de l'appareil locomoteur
4.2.8 - Pathologie des veaux
4.3 - Les performances de reproduction
4.3 .l - Donn¨¦es g¨¦n¨¦rales
4.3.2 - L'?ge au Ier v¨ºlage
4.3.3 - Intervalle inter-v¨ºlage
4.3.4 - Nombre d'IA par f¨¦condation
4.3.5 - Discussion
4.4 - La production laiti¨¨re
4.4.1 - La dur¨¦e moyenne de lactation
4.4.2 - La dur¨¦e de tarissement
4.4.3 - La production laiti¨¨re
4.4.4 - Influence de certains facteurs sur la production
4.4.5 - Discussion
V- PROBLEMES LIES AU FONCTIONNEMENT DU PROJET
5.1 - M¨¦thodologie du transfert et de la liaison recherche-d¨¦veloppement
5.1.1 - Liaison recherche-d¨¦veloppement
5.1.2 - Les m¨¦thodes de transfert
5.2 - Probl¨¨mes li¨¦s au recueil et au traitement des donn¨¦es
5.2.1 - Le suivi sanitaire
5.2.2 - Les recueils syst¨¦matiques
. . . / . . .

5.3 - Probl¨¨mes li¨¦s ¨¤ la pathologie
5.3.1
- Les Rickettsioses
5.3.2 - Les Mammites
5.3.3
- Les M¨¦trites
5.4 - Probl¨¨mes li¨¦s ¨¤ la reproduction
5.5 - Probl¨¨mes alimentaires
- CONCLUSION GENERALE
-ANNEXES
- BIBLIOGRAPHIE

INTRODUCTION
Le probl¨¨me du transfert des donn¨¦es de la recherche vers le monde rural n'est
pas nouveau. Si la liaison recherche-d¨¦veloppement est devenue une pr¨¦occupation,
c'est qu'effectivement les chercheurs comme les d¨¦veloppeurs sont conscients de
l'¨¦chec des projets et politiques de d¨¦veloppement mis en place dans le pays. On
s'aper?oit, en effet, que comparativement aux sommes intellectuelles et financi¨¨res
mises en jeu pour produire des r¨¦sultats de recherches, la valorisation de ces
r¨¦sultats en milieu rural est extr¨ºmement faible ; cette remarque est particuli¨¨rement
vraie dans le domaine de l'¨¦levage o¨´ l'¨¦volution c'est-¨¤-dire l'existence de chan-
gements notables est n¨¦gligeable.
Il en r¨¦sulte que bien qu'occupant th¨¦oriquement
une grande place dans ¡®l'¨¦conomie du pays, l'¨¦levage a une efficacit¨¦ de moins en moins
grande, puisqu'en d¨¦finitive, il couvre de moins en moins les besoins des populations.
Le S¨¦n¨¦gal importe, en effet, beaucoup de produits animaux : de la viande
bovine, de la viande ovine essentiellement sur pied (50 ¨¤ 70 000 t¨ºtes/an), du lait
et produits d¨¦riv¨¦s (environ 10 milliards CFA en 1985 dont 2 3 en poudre de lait)..
Les causes de ces difficult¨¦s sont diverses : d'aucurspr¨¦tendent que les
r¨¦sultats de la recherche ne sont pas utilisables et d'autres que le d¨¦veloppement
les ignore. En r¨¦alit¨¦, la collaboration ¨¦tait jusqu'¨¤ maintenant quasi-inexistante
entre les organismes de recherches et ceux du d¨¦veloppement travaillant dans le
monde rural. Les quelques rares tentatives de rapprochement entre ces deux groupes
sont sans r¨¦sultats probants car le probl¨¨me est r¨¦duit ¨¤ celui de l'entente entre
chercheurs et d¨¦veloppeurs, les producteurs ¨¦tant eux oubli¨¦s. La s¨¦paration de ces
deux secteurs sur le plan institutionnel en des minist¨¨res diff¨¦rents (Recherche
Scientifique et Technique - D¨¦veloppement Rural) pendant plus d'une d¨¦cennie n'a pas
facilit¨¦ les choses. Ce cloisonnement exigeait qu'on veille en permanence ¨¤ l'arti-
culation de ces deux secteurs pour ¨¦viter les d¨¦rives.
Une des solutions ¨¤ ce probl¨¨me est la mise en place d'une structure qui regrou-
pe toutes ces activit¨¦s, c'est-¨¤-dire qui assure la recherche et les tests des techno-
logies mises au point en station, en vraie grandeur , pour en v¨¦rifier la validit¨¦
et formuler des d¨¦marches pour le transfert des r¨¦sultats. Cette structure mise sur
pied dans le cadre du projet de "d¨¦veloppement de la production laiti¨¨re bovine
intensive et semi-intensive dans la r¨¦gion des Niayes" sera d¨¦crite dans ce document.
L'accentsera mis surson organisation, son fonctionnement, surtout sur le plan de la
recherche qui nous int¨¦resse davantage,
. . . / . . .

-2-
1 - INTERET DE LA LIAISON RECHERCHE-DEVELOPPEMENT
1.1 - Justification
La faible r¨¦sonnance des r¨¦sultats de la recherche dans le d¨¦veloppement
justifie la n¨¦cessit¨¦ de cr¨¦er des structures de recherche-d¨¦veloppement afin
d'assurer ¨¤ terme la disponibilit¨¦ d'un bon outil de recherche au service du d¨¦ve-
loppement technologique, ¨¦conomique et social.
L'importance des d¨¦penses tant humaines que financi¨¨res et mat¨¦rielles que le
pays consacre ¨¤ la recherche, exige que celle-ci soit orient¨¦e vers les pr¨¦occupation
du d¨¦veloppement et que ce dernier puisse vulgariser les r¨¦sultats obtenus de la
recherche.
Une bonne ad¨¦quation entre ces deux secteurs doit permettre :
- de mieux orienter la recherche sur les probl¨¨mes int¨¦ressant directement
le d¨¦veloppementeconomique et social en vue de leur trouver des solutions pratiques
- de mieux
valoriser les r¨¦sultats de la recherche en favorisant
le passage de ces derniers vers le d¨¦veloppement.
1.2 - La d¨¦marche de recherche-d¨¦veloppement
C'est une d¨¦marche finalis¨¦e permettant de restaurer la ma?trise du
monde rural sur son environnement physique, ¨¦conomique et social. Elle a plusieurs
t?ches :
- la premi¨¨re consiste ¨¤ r¨¦interroger la recherche en lui soumettant les
r¨¦sultats de l'analyse approfondie des syst¨¨mes de production et ¨¤ remettre en
question le sch¨¦ma traditionnel lin¨¦aire :
RECHERCHE ---------> DEVELOPPEMENT ---------> PRODUCTION
Elle questionne ¨¦galement les responsables du d¨¦veloppement pour amener ceux-ci
¨¤ solliciter les diagnostics de situation, des enqu¨ºtes de suivi des projets qu'ils
mettent en oeuvre.
Dans ce but, il importe que tout projet de recherche utilise une approche
multidisciplinaire consistant ¨¤ mener des ¨¦tudes de d¨¦veloppementparall¨¨lement aux
activit¨¦s de rechercheproprement dites en vue de pouvoir en appr¨¦cier la faisabilit¨¦.
- La seconde t?che est l'exp¨¦rimentation en vraie grandeur pour permettre
une grande ma?trise des param¨¨tres conditionnant l'exploitation des r¨¦sultats.

-3-
Pour ce faire, on proc¨¨de ¨¤ des exp¨¦rimentations pilotes en milieu r¨¦el, permettant
d¡¯avoir des ¨¦l¨¦ments d¡¯appr¨¦ciation des conditions d¡¯exploitation.
- La troisi¨¨me c.onsiste ¨¤ comparer les r¨¦sultats et propositions obtenus sur
p l u s i e u r s t e r r a i n s a f i n d ¡¯ a p p r ¨¦ c i e r l e s c o n d i t i o n s d e g ¨¦ n ¨¦ r a l i s a t i o n . C ¡¯ e s t l ¡¯ o c c a -
sion d¡¯organiser les rencontres entre groupes de paysans et entre techniciens et
responsables du d¨¦veloppement,
Ainsi,
la d¨¦marche souhaitable de la liaison recherche-d¨¦veloppement doit ¨ºtre
triangulaire suivant le sch¨¦ma suivant :
RECHERCHE -
DEVELOPPEMENT
\\
PRODUCTION
Cette situation permettra d¡¯obtenir une participation plus grande des paysans
et ¨¦galement des retours d¡¯informations vers la recherche. Celle-ci pourrait ainsi
¨ºtre plus adapt¨¦e.
Ceci r¨¦pond ¨¤ un des objectifs de la Nouvelle Politique Agricole (NPA) qui
demande aux chercheurs de participer aux projets de d¨¦veloppement pour aider ¨¤ la
mise au point de m¨¦thodes de vulgarisation de leurs r¨¦sultats et donc d¡¯exp¨¦rimenter
et d¡¯¨¦valuer les techniques propos¨¦es chez les ¨¦leveurs.
1.3 - Exemple de la CETRA
-
Lorsque la question de la diffusion des animaux laitiers hors de la
station de Sangalkam s¡¯est pos¨¦e, il a ¨¦t¨¦ d¨¦cid¨¦ de ne pas faire appel aux organis-
mes de d¨¦veloppement classiques. C¡¯est donc pour ne pas tomber dans la bipolarit¨¦
recherche-d¨¦veloppement que la Cellule d¡¯Encadrement Temporaire et de Recherche
d ¡¯ Accompagnement
(CETRA) a ¨¦t¨¦ cr¨¦¨¦e pour devenir une structure de recherche et
de transfert des r¨¦sultats vers le monde rural.
Il s¡¯agit bien d¡¯une structure de recherche-d¨¦veloppement, deux domaines dont
l e s l i m i t e s s o n t d i f f i c i l e s ¨¤ i d e n t i f i e r .
E n e f f e t , les diff¨¦rentes t?ches men¨¦es par les agents de la CETRA pour la
recherche et le d¨¦veloppement ne sont ind¨¦pendantes mais s¡¯interf¨¨rent les unes les
autres.
Quelques exemples peuvent ¨ºtre donn¨¦s :

- Si le contr?le laitier est obligatoire pour l¡¯estimation des performances
laiti¨¨res qui permettent ¨¤ la recherche de s¨¦lectionner les taureaux ou les m¨¨res
¨¤ taureaux par le calcul d¡¯index, il est ¨¦galement un instrument de gestion de
l¡¯exploitation en permettant ¨¤ l¡¯¨¦leveur de choisir les g¨¦nisses de renouvellement
ou les m¨¨res ¨¤ vaches et de supprimer les animaux non rentables (production indi-
viduelle faible par rapport aux frais occasionn¨¦s : alimentation, pathologie . ..>
- Sur le plan alimentaire , si des rations doivent ¨ºtre identifi¨¦es, analys¨¦es
et ¨¦tudi¨¦es par les chercheurs, il est aussi important pour les vulgarisateurs qui
peuvent donner les ¨¦l¨¦ments pour effectuer les calculs d¡¯avoir des connaissances
relatives ¨¤ la disponibilit¨¦ r¨¦elle des mati¨¨res premi¨¨res, ¨¤ leur prix, ¨¤ leur
transport jusqu¡¯au lieu d¡¯utilisation, leur mode de distribution...
- Sur le plan pathologique, si l¡¯option de la recherche est de trouver des
vaccins et produits antiparasitaires efficaces pour enrayer les grandes end¨¦mies,
il faudrait que sur le terrain, les m¨¦thodes employ¨¦es soient efficaces et les
hommes comp¨¦tants et dynamiques.
- L¡¯analyse ¨¦conomique des exploitations permet ¨¤ l¡¯¨¦leveur de juger de la
rentabilit¨¦ de son unit& et permet ¨¦galement ¨¤ la recherche d¡¯identifier un r¨¦f¨¦-
rentiel en mati¨¨re de production laiti¨¨re,
Nous voyons donc que l¡¯efficacit¨¦ de la recherche en milieu r¨¦el repose, pour
une large part, sur une parfaite adh¨¦sion des diff¨¦rents partenaires socio-
professionnels du chercheur.
Aussi, dans le cadre du projet, les relations existantes se sch¨¦matisent-ils
comme suit , tenant compte du fait que la recherche et le d¨¦veloppement sont dans
une m¨ºme structure :
. . . / . . .

-s-
FIGURE No 1 - RELATIONS ENTRE L'ENCADREMENT ET LES ELEVEURS
;-,,,
1
Recherches d'accompagenement
I
l
-.v
Encadrement
technique et
environnement
administratif
t
\\/
Donn¨¦es techni-
ques,¨¦Conomiques
C OP'LA 1 T
G I E
et sociologiques
I
l-
1
Discussions
des probl¨¨mes
techniques ;
administratifs
et financiers
-
$ Exploitations
1
CONCLUSION
La necessit¨¦ d'utiliser les liaisons recherche-d¨¦veloppement est ¨¦vidente. Le
succ¨¨s de cette d¨¦marche et son impact sur l'¨¦volution ¨¦conomique et sociale s'appuient
enti¨¨rement sur des structures engag¨¦es et motiv¨¦es. Celles-ci doivent disposer de
moyens certes mat¨¦riels mais surtout humains, car le meilleur garant d'une r¨¦ussite
d'une oeuvre humaine est l'engagement et la volont¨¦ des acteurs.

-6-
11 - ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT DU PROJET
Deux structures (l'encadrement et le groupement des ¨¦leveurs) interviennent
dans le projet en ¨¦troite collaboration sans qu'il y ait de liens hi¨¦rarchiques.
2.1 - La CETRA (Cellule d'Encadrement Temporaire et de Recherches d'hccompagnement:
2.1.1 - Profils et Ob;jectifs
------------- -_----
L'efficacit¨¦ de l'encadrement repose sur la n¨¦cessaire mise ¨¤ la
disposition des animaux d'un environnement propice ¨¤ l'application de la totalit¨¦ des
mesures propos¨¦es. Pour ce faire, l'interrogation de d¨¦part consiste ¨¤ identifier
tous les facteurs qui interviennent dans la bonne marche de l'exploitation. D'une
mani¨¨re caricaturale , pour obtenir du lait, il faut que les animaux mangent, boivent
soient sains et se reproduisent. L'analyse de ces besoins montre qu'il y a deux
facettes de facteurs d'environnement des animaux :
* des facteurs externes repr¨¦sentant l'ensemble des interventions dont la
r¨¦solution ne d¨¦pend pas directement de l'action propre de l'exploitant,
* des facteurs internes qui sont directement fonction de son activit¨¦ et de ses
actions
; qui sont sous la d¨¦pendance de ses connaissances, de sa formation et de
celles de son eventuel personnel,
I
Quelques exemples peuvent ¨ºtre donn¨¦s :
- l'alimentation : sur le plan externe, il s'agit de mettre ¨¤ la disposition
des ¨¦leveurs des rations alimentaires d'un certain type et d'un certain prix et de
r¨¦soudre tous les probl¨¨mes en amont (fourniture d'intrants, transport, fabrication...)
pour que l'aliment soit livr¨¦ ¨¤ la ferme.
Sur le plan externe, une fois le sac d'aliment arriv¨¦ ¨¤ l'exploitation, comment
faut-il l'utiliser ? quantit¨¦ et fr¨¦quence de distribution, conservation de l'aliment,
compl¨¦mentation...
- La pathologie : Sur le plan externe, il est n¨¦cessaire de pr¨¦voir une pharmacie
v¨¦t¨¦rinaire et des hommes comp¨¦tents pour r¨¦aliser des diagnostics pr¨¦cis et des
traitements appropri¨¦s.
Sur le plan interne, au niveau de l'exploitation, la surveillance doit ¨ºtre
attentive.
Les bergers doivent savoir reconna?tre un "¨¦tat possible de maladie" chez
l'animal et aviser imm¨¦diatement le responsable traitant.
. . .l . . .

-7-
- La reproduction : Sur le plan externe, il est n¨¦cessaire de pouvoir conserver
les semences et disposer d'agents ins¨¦minateurs comp¨¦tents. Sur le plan interne, le
berger doit savoir reconna?tre les signes de chaleurs le plus rapidement possible et
aviser les ins¨¦minateurs.
Le r?le de l'encadrement est donc d'amener l'¨¦leveur et le groupement d'¨¦leveurs
¨¤ ¨ºtre totalement majeurs et efficaces dans le maniement des techniques d'intensifi-
cation de la production laiti¨¨re. Pour ceci, il doit ¨ºtre :
. un encadrement hautement qualifi¨¦, plus rapproch¨¦ et travaillant en
inter-
disciplinarit¨¦. La s¨¦quence hi¨¦rarchique doit ¨ºtre r¨¦duite pour garder une plus grande
coh¨¦sion entre les diff¨¦rents agents intervenant.
. un encadrement effectivement et davantage ouvert : les ¨¦leveurs ayant la
possibilit¨¦ et la libert¨¦ de rencontrer et de discuter directement avec les chefs
de l'encadrement,d'organiser
et d'animer p¨¦riodiquement des r¨¦unions, assembl¨¦es . . . .
. un encadrement qui est un catalyseur de situations nouvelles mais en aucune
fa?on ne prend de d¨¦cisions ¨¤ la place des ¨¦leveurs.
L'avantage premier de ce type d'encadrement est que les encadreurs sont conscient:
et responsables de leurs actions. Ils sont concepteurs et r¨¦alisateurs du programme
qu'ils auront ¨¤ mener. 11 y a ¨¦galement moins d'interm¨¦diaires : le chef ou le
responsable descend directement sur le terrain et le plus rapidement possible.
Cependant,
ce type d'encadrement n¨¦cessite des moyens logistiques et financiers
importants. Il exige ¨¦galement non seulement des qualit¨¦s techniques mais aussi et
surtout des qualit¨¦s humaines bas¨¦es sur une solide connaissance du milieu.
2.1.2 - Structuve
_------i-
La CETEU regroupe trois ¨¦l¨¦ments de base provenant d'orga-
nismes diff¨¦rents :

-8-
- la recherche repr¨¦sent¨¦e par le D¨¦partement des Recherches Zootechniques
et V¨¦t¨¦rinaires de 1'ISRA. Les personnes les plus impliqu¨¦es sont les chercheurs du
service de Zootechnie, ma?tre d'oeuvre, les services d'blimentation et des Cultures
Fourrag¨¨res (Laboratoire National de lIElevage).
-Les structures traditionnelles charg¨¦es du d¨¦veloppement repr¨¦sent¨¦es ici par
un agent de la Direction de lIElevage.
Celui-ci a pour r?le d'aider les ¨¦leveurs ¨¤ r¨¦aliser leurs objectifs en les
conseillant sur les plans techniques et ¨¦conomiques, demande d'intrants,commerciali-
sation des produits, facilitations administratives.
- les ¨¦leveurs repr¨¦sent¨¦s par un "gestionnaire d¨¦l¨¦gu¨¦" d¨¦sign¨¦ par leur
assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale ou le Pr¨¦sident du GIE. Il est charg¨¦ de la gestion des stocks et
participe ¨¤ toutes les prises de d¨¦cisions relatives au fonctionnement de l'op¨¦ration.
La CETRA fait appel, en cas de besoin, ¨¤ des comp¨¦tences ext¨¦rieures :
sociologue, ¨¦conomiste, mara?cher, arboriculteur.... L'important est qu'ils n'aient
pas de contact direct avec les ¨¦leveurs en dehors de la cellule, afin d'¨¦viter la
multiplication des interlocuteurs ind¨¦pendants et des m¨¦thodes d'approche.
2.2 - Les ¨¦leveurs
2.2.1 - Composition
--- --s-m--
Ils appartiennent ¨¤ plusieurs cat¨¦gories socio-professionnelles
. des fonctionnaires, hommes d'affaires disposant de moyens mat¨¦riels et finan-
ciers importants.
. des paysans de la zone ¨¤ moyens tr¨¨s limit¨¦s, tirant leurs revenus du mara?-
chage, de la vente de produits laitiers, de leurs animaux locaux et ¨¦ventuellement de
travaux temporaires ou non.
. entre les deux groupes, il y a de petits fonctionnaires ou commer?ants dont
les capacit¨¦s d'investissement sont assez limit¨¦es.
Malgr¨¦ cette diversit¨¦, il est souvent reproch¨¦ au projet de favoriser les
producteurs "nantis", ce qui peut cr¨¦er la suspicion ou la frustration chez les paysans
traditionnels de la zone. En effet, on peut constater une certaine politique de colo-
nisation des terres agricoles par les fonctionnaires qui les privent ainsi de leurs
. . . / . . .

-9-
moyens de production. Or, pour atteindre les objectifs politiques autres que l'auto-
suffisance alimentaire, ¨¤ savoir l'accroissement du niveau de vie du monde rural, la
s¨¦curisation de la production et des revenus agricoles, il faudra donner ¨¤ ces paysans
des moyens efficaces surtout financiers pour conserver leurs terres et avoir un niveau
d'existence d¨¦cent. D'un autre c?t¨¦, faudrait-il d¨¦courager l'engouement des exploitant2
ais¨¦s qui ont pris pour la plupart des "risques" en faisant confiance aux sciences et
techniques nouvelles ?
2.2.2 - Le groupement des ¨¦leveurs
m-w -a- ----s--e---------_
Les ¨¦leveurs de l'op¨¦ration se sont regroup¨¦s au sein d'une
structure d¨¦nomm¨¦e COPLAIT ou "GROUPEMENT D'INTERET ECONOMIQUE DES PRODUCTEURS DE LAIT
ET PRODUCTIONS ANNEXES DU SENEGAL". Il est r¨¦gi par la loi 84-37 du 11 mai 1984, un
contrat constitutif et un r¨¦glement int¨¦rieur.
Un bureau directeur ou Comit¨¦ de gestion compos¨¦ de six membres est ¨¦lu par
l'assembl¨¦e g¨¦n¨¦rale des ¨¦leveurs et est charg¨¦ de mener toutes les op¨¦rations d'ordre
administratif ou financier avec les partenaires du groupement.
Unis et solidaires au sein du GIE, les ¨¦leveurs acc¨¦dent ¨¤ une repr¨¦sentativit¨¦
plus grande et peuvent b¨¦n¨¦ficier des facilit¨¦s qu'offrent le Cr¨¦dit Agricole ou tout
autre organisme de financement qui s'int¨¦resserait ¨¤ la promotion du monde rural.
2.3 - Relations entre encadrement et ¨¦leveurs
Comme indiqu¨¦ plus haut, la cellule d'encadrement ne coiffe hi¨¦rarchiquement
ni les ¨¦leveurs individuels, ni leur groupement. Son r?le est de catalyser une,¨¦volu-
tion du syst¨¨me de production caract¨¦ris¨¦ par une responsabilisation totale de l'¨¦leveur
dans le cadre de son exploitation. Le mode d'action de l'encadrement est donc en
direction de l'¨¦leveur ¨¦ducationnel et informatif.
2.3.1 - Dispositif relationnel
2.3.1.1 - Formation des bergers
-----s--u-------- ---
L'entretien et le suivi quotidien des animaux sont
confi¨¦s aux bergers.. Outre la distribution des aliments, ils sont charg¨¦s de la traite
et du transport du lait jusqu'au point de collecte, ainsi que de la surveillance de
l'¨¦tat de sant¨¦ des animaux, le soin aux jeunes . . . . . Leur r?le est donc fondamental

-1 o-
et les performances d¨¦pendent ¨¦troitement de leur
qualification. Celle-ci n'est
obtenue que par une formation de base solide et un r¨¦cyclage continu.
Le personnel d'ex¨¦cution est initi¨¦ sur divers points importants relatifs au
fonctionnement de l'exploitation.
- la traite : comment faire une bonne traite, hygi¨¨ne, rapidit¨¦ . . . .
- l'alimentation : quantit¨¦ ¨¤ distribuer en fonction de l'?ge, du poids, de
l'¨¦tat physiologique et de la production des animaux, n¨¦cessit¨¦ d'une compl¨¦mentation...
- la reproduction : comment d¨¦tecter les signes de chaleurs
- la pathologie : d¨¦tection des maladies : chute de production, manque d'app¨ºtit
etc...
Ce s¨¦jour est une occasion pour remettre aux futurs exploitants ou ¨¤ leurs
bergers l'ensemble des fiches techniques d¨¦j¨¤ existentes (liste en annexe no 1 ).
Ces fiches sontfacilesd'utilisation et les aident ¨¤ mieux g¨¦rer leurs unit¨¦s.
Au d¨¦but de l'op¨¦ration, la cellule d'encadrement assurait cette formation des
bergers ¨¤ la ferme de Sangalkam. Malheureusement, le personnel d'ex¨¦cution des unit¨¦s
install¨¦es en 1984 et 1985 n'a pas b¨¦n¨¦fici¨¦ de cette initiation aux nouvelles techni-
ques d'exploitation en raison de l'in¨¦xistence d'un noyau d'animaux sur lesquels
l'apprentissage peut se faire. Les nouveaux bergers sont maintenant form¨¦s sur le tas
chez les ¨¦leveurs ayant des bergers de qualit¨¦.
2.3.1.2 - Information
-----------
L'information est capitale pour responsabiliser mieux et plus
les exploitants. Elle est dispens¨¦e au
cours des rencontres p¨¦riodiques organis¨¦es
entre la cellule d'encadrement et les ¨¦leveurs.
- Des probl¨¨mes g¨¦n¨¦raux sont examin¨¦s au
cours des r¨¦unions entre l'encadre-
ment et les ¨¦leveurs : assurance, commercialisation du lait et moyens de collecte,
information sur le Cr¨¦dit Agricole.... Des questions techniques peuvent y ¨ºtre abord¨¦es
d¨¦parasitage externe des animaux surtout ¨¤ l'approche de l'hivernage...
- Le comit¨¦ de gestion du groupement tient des r¨¦unions ¨¦galementavecl'enca-
drement. Les probl¨¨mes relatifs ¨¤ la gestion financi¨¨re et les proc¨¦dures administra-
tives ¨¤ suivre pour solutionner des cas urgents sont discut¨¦s.
- Des rencontres fr¨¦quentes sont ¨¦galement tenues entre bergers et l'encadre-
ment technique pour d¨¦battre des questionscommunes.
. . . / . . .

-ll-
2.3.1.3 - Les interventions
---------__-__---
- Le diagnostic d'exploitation
Le diagnostic technique d'exploitation est effectu¨¦ dans
une exploitation en pr¨¦sence de l'¨¦leveur et/ou des bergers pour ¨¦tudier et analyser
les difficult¨¦s qui se posent et les solutions imm¨¦diates ¨¤ prendre. Il s'agit pour
l'encadrement de faciliter l'implantation et d'am¨¦liorer la gestion des exploitations
quelles que soient les capacit¨¦s individuelles tout en portant une attention particu-
li¨¨re ¨¤ ceux qui ¨¦prouvent davantage de difficult¨¦s.
- Les visites
Les exploitations peuvent ¨ºtre visit¨¦es par des techniciens
¨¦trangers au projet, de toutes sp¨¦cialit¨¦s, des enseignants, et leurs ¨¦tudiants,.. On
ne doit pas manquer ¨¤ l'une de ces visites de tenir compte des suggestiorset critiques
qui peuvent ¨ºtre faites.
Ces diff¨¦rentes rencontres organis¨¦es auparavant par l'encadrement ne sont plus
aussi fr¨¦quentes. En effet,l¡®organisation
des r¨¦unions et des diagnostics techniques
d'exploitation est maintenant du ressort du membre de l'encadrement charg¨¦ du d¨¦velop-
pement et du gestionnaire d¨¦l¨¦gu¨¦ des ¨¦leveurs. Seulement, ils ont des difficult¨¦s ¨¤
accomplir la mission qui leur est confi¨¦e, ¨¤ savoir aider les ¨¦leveurs ¨¤ ma?triser
l?ensemble des facteurs pour le moment, externes pour le bon fonctionnement des exploi-
tations.
2.3.1.4 - Les contr?les
-------------
Un important dispositif de recueil des informations technico-
¨¦conomiques a ¨¦t¨¦ mis en place dans les exploitations. Il permet de conna?tre pour
chaque femelle ses performances de reproduction et de production, les consommations
alimentaires,
les accidents pathologiques ; pour chaque exploitation, ces m¨ºmes donn¨¦e
regroup¨¦es et en plus les r¨¦sultats ¨¦conomiques.
La m¨¦thodologie utilis¨¦e, les probl¨¨mes rencontr¨¦s feront l'objet du prochain
chapitre.
. . . / . . .

-12-
2.3.2 - Evolution des relations
---------------_-------
L'encadrement tr¨¨s rapproch¨¦ du d¨¦but de l'op¨¦ration ne peut
subsister,
il est donc n¨¦cessaire que les responsabilit¨¦s soient progressivement trans-
f¨¦r¨¦es aux ¨¦leveurs ou ¨¤ leurs repr¨¦sentants. Cette ¨¦volution s'effectue suivant le
sch¨¦ma suivant :
C E T R A
DEVELOPPEMENT
ELEVEURS
¨¨me
2
Phase
.
1 ere Phase : L'encadrement prend en charge la recherche des solutions visant la ma?-
4%ise des diff¨¦rents facteurs externes et internes, les ¨¦leveurs n'¨¦tant pas encore
regroup¨¦s d'une mani¨¨re formelle,
.
2eme Phase : Il y a un transfert interne des responsabilit¨¦s entre la recherche et le
d¨¦veloppement en plus du d¨¦l¨¦gu¨¦ des ¨¦leveurs.. A ce stade, le groupement est cr¨¦¨¦ et
assure la gestion des facteurs externes avec l'aide de l'agent du d¨¦veloppement et de
leur repr¨¦sentant au sein de la cellule d'encadrement.
¨¨me
3
Phase : Il n'y a plus de liaison directe entre l'¨¦leveur.et la CETRA, il ne
s'agit plus que de transfert d'informations re?ues par le groupement pour ses adh¨¦rents.
Cette ¨¦volution semble se r¨¦aliser de fa?on assez correcte puisqu'en ce moment
les ¨¦leveurs ont pris en charge l'alimentation (par la cr¨¦ation d'une fabrique
d'aliments par l'un d'entre eux), la collecte et la commercialisation du lait, les
assurances, l'achat de m¨¦dicaments et de semences . . .
Cepend& , quelques probl¨¨mes'subsistent surtout au niveau de la commerciali-
sation du lait. En effet, tout le lait produit dans les exploitations n'est pas vendu,

-13-
COPLAIT ne ramasse qu'une partie de la production du matin pour s'assurer de pouvoir
l'¨¦couler le m¨ºme jour. Des essais de commercialisation par des particuliers se
chargeant de la totalit¨¦ de la production n'ont pas ¨¦t¨¦ couronn¨¦sde succ¨¨s pour le
moment.
Le fonctionnement de la laiterie dont le d¨¦marrage est pr¨¦vu pour le mois de
Avril 87 devrait permettre de r¨¦gulariser la collecte, de varier les produits commer-
cialis¨¦s , produits pr¨¦sentants une certaine stabilit¨¦ sur le plan de la conservation
(beurre, lait caill¨¦, fromage).
COPLAIT g¨¨re un stock de m¨¦dicaments et de semences. Mais cette gestion est
rendue difficile par le fait que les ¨¦leveurs ne remboursent pas toujours ce qu'ils
doivent ¨¤ leur groupement. Celui-ci est quelque fois en cessation de paiement d'o¨´ un
blocage au niveau du renouvellement des stocks.
Les ¨¦leveurs connaissent ¨¦galement des p¨¦riodes de rupture de stock d'aliments
en raison des difficult¨¦s d'approvisionnement en intrants de l'usine. Ses probl¨¨mes
sont li¨¦s d'une part ¨¤ la tr¨¦sorerie, les ¨¦leveurs ne payent pas leurs dettes de
mani¨¨re r¨¦guli¨¨re, et d'autre part ¨¤ la rar¨¦faction du produit tel que le son de bl¨¦.
L'ensemble de ces probl¨¨mes sont ¨¤ r¨¦soudre d'urgence. Le succ¨¨s de cette
op¨¦ration ne pourra d¨¦couler que d'une gestion rigoureuse du groupement et d'une
parfaite ma?trise de l'ensemble des facteurs de production.
III - METHODOLOGIE DE RECUEIL, D'ENREGISTREMENT ET DE GESTION DES INFORMATIONS
La structure intervient actuellement dans plusieurs domaines :
- la mise en place des facteurs externes et internes des exploitations. Sa
participation ¨¤ ce niveau est davantage appuy¨¦e sur la reproduction et la pathologie.
- le suivi de toutes les performances technico-¨¦conomiques par la mise en place
d'un important dispositif de recueil des informations.
- l'analyse informatique de ces donn¨¦es recueillies pour en extraire des indi-
cateurs de fonctionnement des exploitations, des normes et r¨¦f¨¦rences pour la sp¨¦cula-
tion laiti¨¨re.
3.1 - Recueil des informations
Les informations recueillies sont soit des ¨¦v¨¦nements : pathologie, repro-
duction, soit des recueils syst¨¦matiques : contr?le laitier, performances ¨¦conomiques..

-14-
3.1.1 - Protocoles
__-----m-d- (cf fiches techniques en annexe nu 2)
3.1.1 .l - Identification
----_------m-e-
Contrairement en ¨¦levage extensif, l'animal en ¨¦levage
intensif est un individu qui acquiert une personnalit¨¦ ¨¦conomique importante. C'est
pourquoi,
le premier travail ¨¤ effectuer est l'identification des animaux qui doit
¨ºtre un pr¨¦alable ¨¤ tout suivi individuel.
Chaque animal
est identifi¨¦ par un num¨¦ro ¨¤ dix chiffres. Les codes utilis¨¦s
successivement sont l'ann¨¦e de naissance (2 chiffres) la race (2), le d¨¦partement
de naissance (2) et le num¨¦ro d'ordre (4). Si le dernier chiffre est pair, l'animal
est un m?le et s'il est impair c'est une femelle.
Ce syst¨¨me de num¨¦rotation permet de r¨¦pondre au principe de l'¨¦tat civil ¨¤ sa-
voirquels que soient le lieu et la date, un animal qui est nouvellement pris en compte
ne peut recevoir qu'un num¨¦ro et r¨¦ciproquement un m¨ºme num¨¦ro ne peut correspondre
qu'¨¤ un seul animal.
Le num¨¦ro d'identification est tatou¨¦ ¨¤ l'oreille de l'animal dans le cas
des animaux adultes. Pour les jeunes veaux, l'identification s'obtient gr?ce ¨¤ un
collier comportant une plaquette en plastique sur laquelle est inscrit le num¨¦ro
d'ordre de l'animal.
Cette identification est ind¨¦pendante de l'¨¦table ¨¤ laquelle appartient
l'animal en raison d'¨¦ventuelles cessions d'animaux d'une unit¨¦ ¨¤ l'autre.
3.1.1.2 - D¨¦claration de naissance
------------------------
A chaque naissance d'un veau, la d¨¦claration est
faite par le berger et l'animal enregistr¨¦ sur le carnet des naissances
disponible
¨¤ la ferme de Sangalkam. La fiche de d¨¦claration est ensuite remplie et envoy¨¦e a
D'akar l
Cette d¨¦claration permet une identification d¨¦finitive de l'animal.
3.1.1.3 - La pathologie
--- ------ --
3.1.1.3.1 - Actions prophylactiques
_------- -- - _---- ---
. Contre les maladies virales et bact¨¦-
riennes,des vaccinations sont r¨¦guli¨¨rement effectu¨¦es ¨¤ savoir : la Pasteurellose
bovine, la Peste et la P¨¦ripneumonie, le charbon sympt?matique.
Chaque ann¨¦e, une tuberculination et une recherche
s¨¦rologique de brucellose
sont effectu¨¦es sur l'ensemble du cheptel. Jusqu'¨¤ pr¨¦sent les r¨¦sultats sont rest¨¦s
c ,.

-15-
des
. Contre les maladies parasitaires sanwines transmises par les tlqUeS,
aspersions
individuelles de produits insecticides sont effectu¨¦es une ou deux fois
par semaine (hivernage). L'usage des pompes a bras est simple et expliqu¨¦ aux bergers
par des d¨¦monstrations et des fiches techniques.
Cette aspersion a ¨¦t¨¦ la seule m¨¦thode pr¨¦ventive utilis¨¦e dans les exploita-
tions. Face ¨¤ l'irr¨¦gularit¨¦ de l'application et les cons¨¦quences qui s'en suivent,
d'autres m¨¦thodes sont en cours d'essai : le Bayticol m utilise en badigeonnage sur
le dos des animaux et l'injection pr¨¦ventive de Terramycine Longue Action ND.
3.1.1.3.2 - Les interventions curatives
_-__----_-_------_---------
Elles se font g¨¦n¨¦ralement ¨¤ la demande de
l'¨¦leveur ou du berger en cas de maladie soup?onn¨¦e. Cependant, pour les exploitations
nouvellement install¨¦es, les visites doivent ¨ºtre r¨¦guli¨¨reset syst¨¦matiques.
A chaque passage, les agents responsables du suivi sanitaire initient les
¨¦leveurs int¨¦ress¨¦s aux traitements des affections b¨¦nignes telles que celles de
l'appareil locomoteur d'origine m¨¦canique, les affections oculaires . . . C'est pourquoi,
certains d'entre eux g¨¨rent une pharmacie dans leurs exploitations leur permettant
d'intervenir et de n'appeler le v¨¦t¨¦rinaire qu'en cas de force majeure.
3.1.1.4 - La reproduction
a---- ----------
La ma?trise de la reproduction reste un facteur impor
tant de la r¨¦ussite technico-¨¦conomique des exploitations. Les probl¨¨mes rencontr¨¦s
sont li¨¦s ¨¤ la d¨¦tection des chaleurs, ¨¤ la r¨¦ussite de l'ins¨¦mination et au diagnosti
de gestation.
D¨¦tection des chaleurs
Les vaches sont saillies6essentiellement
sur chaleurs naturelles d'o¨´ l'impor-
tance de la d¨¦tection des chaleurs dans la formation des bergers.
L'induction de chaleurs n'est pratiqu¨¦e que si celles-cj ne sont pas d¨¦clar¨¦es
au-del¨¤ de 80 jours post-partum et dans les exploitations ¨¦loign¨¦es du centre. Deux
m¨¦thodes sont utilis¨¦es : l'injection de prostaglandines ou pose de spirale de
progest¨¦rone associ¨¦e ¨¤ l'injection de gonadotropine s¨¦rique.
9.. /.
.
.

-16-
La f¨¦condation
Le mode de f¨¦condation utilis¨¦ est essentiellement l'ins¨¦mination artificielle de
r¨¨gle chez les MTB depuis 1981 et ¨¦tendue aux PAK depuis mars 1985. La saillie naturelle
¨¨ m e
n'est utilis¨¦e qu'exceptionnellement apr¨¨s la 5
ins¨¦mination non f¨¦condante (r¨¦gle-
ment int¨¦rieur de COPLAIT).
Il s'agit l¨¤ d'une concession li¨¦e ¨¤ quelques probl¨¨mes
\\
d'acceptation de la technique de 1'IA ¨¦tant bien entendu qu'un gerne retour en chaleur
r¨¦v¨¨le de r¨¦elles difficult¨¦s au niveau de la femelle et non de la technique.
La saillie est ¨¦galement utilis¨¦e en cas de rupture de stock de semences et est
assur¨¦e par les taureaux MTB et PAK du centre.
Quelques rares exploitants pensent pouvoir utiliser les m?les issus de leurs propre:
femelles pour des raisons de facilit¨¦, non conscients des probl¨¨mes de diminution du
niveau g¨¦n¨¦tique dans l'exploitation et donc de la production laiti¨¨re potentielle.
Le diagnostic de gestation
On effectue un diagnostic de gestation par fouille rectale deux mois apr¨¨s la sail-
lie. Le recours ¨¤ des envois au Laboratoire des Reproducteurs ¨¤ Maisons-Alfort pour un
diagnostic pr¨¦coce s'est montr¨¦ relativement difficile ¨¤ utiliser d'une mani¨¨re fiable,
On songe donc ¨¤ la cr¨¦ation au S¨¦n¨¦gal d'un Laboratoire d'hormonologie.
3.1.1.5 -'Le contr?le laitier
Toutes les vaches sont contr?l¨¦es d¨¨s leur entr¨¦e en production.
La p¨¦riodicit¨¦ actuelle est mensuelle et le contr?le porte sur une dur¨¦e de 24 heures.
L'agent doit commencer par la traite du soir. Cependant pour certains ¨¦leveurs dits de
haute technicit¨¦ , peut ¨ºtre pratiqu¨¦ un contr?le alterne. Cette m¨¦thode consiste ¨¤ ne
contr?ler qu'une seule traite par 24 heures en alternant matin et soir d'un passage ¨¤
l'autre. Pour d'autres, encore plus qualifi¨¦s, l'agent ne contr?le pas mais passe uni-
quement pour relever les quantit¨¦s d¨¦j¨¤ enregistr¨¦es.
Le contr?le laitier est un moyen ¨¦ducatif. En effet, les exploitations disposent de
fiches de contr?le journalier qui doivent ¨ºtre mises ¨¤ jour de mani¨¨re syst¨¦matique,
Ainsi, une diminution importante de production laiti¨¨re doit ¨ºtre un signe inqui¨¦tant
pour les ¨¦leveurs au cas o¨´ il n'y a pas de variations alimentaires et les inciter ¨¤
avertir rapidement l'encadrement.
Concernant le contr?le de qualit¨¦, il est pr¨¦vu d'effectuer durant la lactation de
la vache, quatre pr¨¦l¨¨vements faute de pouvoir analyser syst¨¦matiquement le lait ¨¤
chaque contr?le quantitatif. Les dosages portent sur les mati¨¨res s¨¨ches, grasses et
azot¨¦es,
. . . / . . .

-17-
3.1.1.6 - L'alimentation
Depuis Octobre 1982, les animaux re?oivent une
alimentation s¨¨che constitu¨¦e de sous-produits agro-industriels. La derni¨¨re ration
de base mise au point est le Rava 1 (ration vache laiti¨¨re) dont la version actuellement
utilis¨¦e comporte :
- coque d'arachide
2 5 p 100
- graine de coton
3 5 p 100
- son de bl¨¦
18 p 100
- m¨¦lasse
20 p 100
- compl¨¦ment min¨¦ral
vitamin¨¦
2 'p 100
Le Raval est un aliment complet et
¨¦quilibr¨¦ pr¨¦sentant plusieurs avantages :
bonne appetabilit¨¦, bonne qualit¨¦ alimentaire, facilit¨¦ de pr¨¦paration, bonne conser-
vation. Il est vendu actuellement 55 francs le kilogramme aux ¨¦leveurs. Il est
distribu¨¦ en raison de 3 kg par 100 kg de poids vif.
Le concentr¨¦ de production (MCP) est distribu¨¦ aux vaches fortes productrices
(Ex. : au-del¨¤ de 12 litres de lait par jour pour la MTB) et aux vaches en p¨¦riode de
"steaming".
Compos¨¦ de c¨¦r¨¦ales (sorgho ou ma?s), de tourteaux d'arachide, de min¨¦raux
et de vitamines, il est distribu¨¦ en raison d'un kilogramme par trois litres de lait
suppl¨¦mentaires.
Depuis l'hivernage 1984, le ni¨¦b¨¦ fourrager cultiv¨¦ sous pluie est exp¨¦riment¨¦
chez quelques ¨¦leveurs. Les rendements obtenus 4 ¨¤ 5 tonnes de mati¨¨res s¨¨ches ¨¤
l'hectare sont satisfaisants. Il est distribu¨¦ en foin aux veaux. Cependant, il n'est
pas envisageable d'utiliser le fourrage comme aliment de base des vaches laiti¨¨res ¨¤
cause de l'¨¦troitesse des surfaces consacr¨¦es ¨¤ cette culture et ¨¦galement de l'irr¨¦-
gularit¨¦ des pluies dans la r¨¦gion.
Certains ¨¦leveurs se lancent dans des essais de cultures pluviales telles que
le ma?s utilis¨¦ en ensilage et des cultures p¨¦rennes (exemple du Panicum maximum).
Des essais de couplage d'arbres fruitiers et de rang¨¦es d'herbes fourrag¨¨res sont
¨¦galement effectu¨¦s.
Ces efforts de variation de ressources alimentaires sont fournis parce que
les ¨¦leveurs trouvent que les aliments (Raval) sont trop chers, Il faudra, n¨¦anmoins,
¨¦valuer le co?t de production de ces cultures pour juger de leur rentabilit¨¦ par rap-
port ¨¤ l'achat d'aliments.
1..

/.
.
.

-18-
Le suivi de l'alimentation est assur¨¦ par le contr?leur laitier qui doit veiller
¨¤ ce que chaque animal ait une ration en fonction de son ?ge, poids, ¨¦tat physiologique
et de sa production laiti¨¨re.
Concernant les veaux, un suivi r¨¦gulier de l'alimentation lact¨¦e (dose de lait,
hygi¨¨ne...)
est n¨¦cessaire pour limiter la mortalit¨¦ suite ¨¤ des diarrh¨¦es et deshydra-
tations. Dans cet optique, des visites r¨¦guli¨¨res sont effectu¨¦es jusqu'¨¤ l'?ge de
deux semaines surtout dans les exploitations nouvellement install¨¦ies.
3.1.1.7 - L'¨¦conomie de 1'exPloitation
--------_-w-m----- ---------
A la fin de chaque mois, $Oit ¨ºtre dress¨¦ 'un
bilan mensuel d'exploitation ¨¤ partir des donn¨¦es recueillies au jour le jour et
relev¨¦es sur un registre de recettes-d¨¦penses relatives ¨¤ la sp¨¦culation laiti¨¨re.
L'agent responsable r¨¦cup¨¨re en m¨ºme temps les doubles des carnets pour traitement
et archivage.
L'ensemble de ces informations technico-¨¦conomiques est achemin¨¦ ¨¤ Dakar o¨´
s'effectuent la saisie informatique, le traitement et les analyses correspondantes.
3.1.2 - Organisation pratique
_----------- ---- --
L'¨¦quipe de Sangalkam charg¨¦e du recueil des informations et
du suivi des exploitations est compos¨¦e en principe d'un Docteur v¨¦t¨¦rinaire aid¨¦
d'un V.S.N. (V¨¦t¨¦rinaire aussi) et de quatre agents techniques, Pour le moment, ils
sont tous membres de l'administration, c'est-¨¤-dire de la Direction de 1'Elevage mis
¨¤ la disposition de l'I.S.R.A. Les t?ches sont ainsi r¨¦parties :
- les V¨¦t¨¦rinaires sont charg¨¦s du suivi des probl¨¨mes pathologiques et de
l'ex¨¦cution des programmes de recherches d'accompagnement. Ils disposent des v¨¦hicules
et d'une pharmacie couvrant ainsi tous les cas r¨¦pertori¨¦s. Le National est en m¨ºme
temps chef d'exploitation de la ferme et coordonne l'ensemble des activit¨¦s des
diff¨¦rents agents.
- L'ins¨¦mination artificielle est pratiqu¨¦e par deux agents techniques form¨¦s
en France (RAMBOUILLET). Ils utilisent de la semence import¨¦e de France et conserv¨¦e
dans l'azote liquide. Ils interviennent ¨¦galement dans le suivi sanitaire.
- L'agent technique charg¨¦ du contr?le laitier est responsable du suivi ali-
mentaire,
des compagnes de vaccination, du recueil des donn¨¦es ¨¦conomiques et ¨¦gale-
ment du contr?le des bains antiparasitaires ou autres techniques.
- Le dernier agent n'intervient pas directement sur le suivi mais est responsable
d'un projet "mara?chage-¨¦levage"
(Analyse d'un syst¨¨me int¨¦grant cultures fourrag¨¨res

-19-
p¨¦rennes et annuelles, mara?chage et ¨¦levage laitier).
3 . 1 . 3 - Les moyens mat¨¦riels et financiers
----se ------------_-___-_________
- L'encadrement
Hormis le salaire du personnel, trente quatre (34) millions
de francs ont ¨¦t¨¦ allou¨¦s par la convention FAC no 279/CD/84/VI/SEN pour l'¨¦quipement
et le fonctionnement de la cellule d'encadrement. Tout ce qui concerne le fonctionne-
ment de l'encadrement est utilis¨¦ ¨¤ fonds perdus.
- Le groupement des ¨¦leveurs
Le financement destin¨¦ au groupement est utilis¨¦ de telle
mani¨¨re qu'une portion soit r¨¦cup¨¦r¨¦e pour cr¨¦er un fonds de roulement : en effet,
il s¡¯agit de d¨¦penses concernant les m¨¦dicaments, les aliments, la reproduction qui
sont pay¨¦es par les ¨¦leveurs. L'argent r¨¦cup¨¦r¨¦ reste leur enti¨¨re propri¨¦t¨¦ et la
p¨¦rennit¨¦ d'une partie des sommes allou¨¦es est ainsi assur¨¦e (cf. figure no2 >.
- Les petits ¨¦leveurs
Une partie de la subvention (20 millions F.CFA) est destin¨¦e ¨¤
l'achat d'animaux MTB pour les ¨¦leveurs d¨¦munis. Chaque ¨¦leveur b¨¦n¨¦ficie, sous forme
de pr¨ºt de deux MTB plus une somme de cinq cent mille francs (500 000 F CFA) lui
permettent d'effectuer des am¨¦nagements divers : r¨¦fection des ¨¦tables, achats de petits
mat¨¦riels, puits . . . Ce pr¨ºt est accord¨¦ sans int¨¦r¨ºt et est remboursable en 8 ann¨¦es
avec un diff¨¦r¨¦ de 6 mois renouvelable . Le remboursement est effectu¨¦ au b¨¦n¨¦fice
de COPLAIT qui doit remettre en fonction les sommes r¨¦cup¨¦r¨¦es en achetant de nouveaux
animaux et en renfor?ant les exploitations de 1 ¨¨re g¨¦n¨¦ration ou en cr¨¦ant de nouvelles
exploitations selon la figure no 3.

-2o-
FIGURE N" 2 : SCHEMA D'UTILISATION DES SUBVENTIONS
M A C
ere
1
mise en oeuvre
c - -
des fonds
COPLAIT
C E T R A L A I T
\\,
Y,/
Investissement
Fonctionnement
I
,
Effectue les commandes
pour elle-m¨ºme et
COPLAIT
<
\\,
A fonds
Fonds r¨¦cyclable
perclus
de roulement
Investissements
Fonctionnement
\\v
A fonds perdus
em&
2
mise en
oeuvre et
suivantes
FIGURE No 3 : MODE DE REUTILISATION DES REMBOURSEMENTS DE PRETS AUX ELEVEURS
¨¦reploitations
j 1
g¨¦n¨¦ration
1
Origine externe
(F A C>
Remboursements
l
+ Achat d'animaux
Renforcement
Cr¨¦ation de
nouvelles
ration a'exploi-
exploitations
tations

-21-
Un financement de la seconde tranche a ¨¦t¨¦ accord¨¦ par le FAC sur convention
na IBl/C/DPL/85/SEN. Il permet d'assurer le fonctionnement de la cellule d'encadrement
pendant l'ann¨¦e 1986 et d'installer mieux le groupement des ¨¦leveurs en contruisant
une mini-laiterie de 2 500 l/jour.
.
La 3eme tranche de 25 millions pour 1987 est destin¨¦e
au
fonctionnement
de l'encadrement pour le renforcement dans certains domaines tels que la pathologie
et la reproduction.
3.2 - Enregistrement sur le fichier informatique
3.2.1 - G¨¦n¨¦ralit¨¦s
-m-m------
Les informations recueillies sur le terrain et envoy¨¦es ¨¤ Dakar
sont enregistr¨¦es sur le fichier informatique en cours d'¨¦laboration. Celui-ci est
cr¨¦e sur Unmicro-ordinateurMicral 90150 allou¨¦ au projet sur une autre convention FAC
Le Logiciel "Gestilait" qui doit ¨ºtre cr¨¦¨¦ pour nos besoins'est ¨¦tabli en collabora-
tion avec une soci¨¦t¨¦ de la place.
3.2.2 - Principes
_----- --.
1") - Les informations saisies sont cod¨¦es par un nombre de deux ¨¤
trois chiffres suivant le cas. Ceci n¨¦cessite une transformation pr¨¦alable des donn¨¦es
re?ues du terrain avant que l'op¨¦rateur ne fasse la saisie.
2") - Les donn¨¦es peuvent ¨ºtre saisies dans n'importe quel ordre,
l'ordinateur les classant par ordre chronologique.
3") - Le fichier central est constitu¨¦ pour des raisons de commo-
dit¨¦ de plusieurs fichiers :
- Gestion de l'¨¦tat civil - Dans ce fichier de l'animal sont enregistr¨¦es, les
informations concernant: l'?tat ciyil deel'animal : le matricule ou num¨¦ro d'identifactic
la race, le d¨¦partement, le sexe, l'¨¦table de naissance, la date d'entr¨¦e dans l'¨¦table,
la date ¨¦ventuelle de sortie, les matricules du p¨¨re et de la m¨¨re.,.
A chaque saisie, l'ordinateur ¨¦dite une fiche par animal et aussi par ¨¦table.
Au cas o¨´ il y a une sortie d'un animal, il existe une "fen¨ºtre" r¨¦forme qui donne
les informations relatives aux transactions effectu¨¦es : identification de l'acheteur
(boucher, un autre ¨¦leveur . ..> le poids de l'animal, son prix...
- Gestion de l'¨¦tat sanitaire - On indique ¨¤ l'ordinateur, tous les ¨¦v¨¦nements
survenant dans le troupeau sous la forme : matricule, ¨¦table, date de l'¨¦v¨¦nement
sanitaire,
code de la maladie, les m¨¦dicaments utilis¨¦s, le nom du v¨¦t¨¦rinaire, les

pr¨¦l¨¨vements ¨¦ventuellement effectu¨¦s, la date de la prochaine visite v¨¦t¨¦rinaire.
Pour chaque ¨¦v¨¦nement, on peut indiquer des observations.
- Gestion de la reproduction - Il a les m¨ºmes caract¨¦ristiques que celui de
l'¨¦tat sanitaire : les types de chaleurs, de saillie, les r¨¦sultats de diagnostic de
gestation sont indiqu¨¦s. Le nom de l'ins¨¦minateur est ¨¦galement signal¨¦ ainsi que les
observations survenues lors des diff¨¦rentes ¨¦tapes de la reproduction.
- Gestion du v¨ºlage
- L'enregistrement du v¨ºlage d'une vache comporte :
le matricule, la date de l'¨¦v¨¦nement, le sexe du veau, le type de v¨ºlage, l'issue du
v¨ºlage, le num¨¦ro du veau, le rang du v¨ºlage pour la vache ainsi que la production
moyenne des lactations pr¨¦c¨¦dentes. Un texte libre est introduit pour les ¨¦ventuelles
6bservations.
L'enregistrement d'un v¨ºlage ne cr¨¦e pas automatiquement la d¨¦claration d'un
nouvel animal dans le troupeau. Il faut pr¨¦alablement d'¨¦clarer l'¨¦tat-civil du veau.
- La production laiti¨¨re - Contr?les laitiers'et tarissements.
L'enregistrement porte sur le num¨¦ro de l'animal, la date de l'¨¦v¨¦nement,
le type de contr?le (journalier, bimensuel, mensuel, par l'¨¦leveur ou l'agent contr?-
leur officiel...) ou le type de tarissement (normal, maladie, provoqu¨¦...), la
production de lait en litres, la production de mati¨¨res grasses et de mati¨¨res azot¨¦es
en % et ¨¦ventuellement un texte libre pour les observations.
- Performance pond¨¦rale - Ce fichier enregistre l'¨¦volution pond¨¦rale de
chaque animal ce qui permettra de suivre l'¨¦volution pond¨¦rale.
- Donn¨¦es climatiques - On indique la temp¨¦rature minima et maxima, le vent,
la pluviom¨¦trie et l'hygrom¨¦trie. L'influence du climat sur les performances de repro-
duction et de production laiti¨¨re ainsi que sur l'¨¦tat sanitaire pourra ainsi ¨ºtre
d¨¦termin¨¦e.
- Gestion ¨¦conomique - En enregistrant toutes les recettes (ventes de lait,
fumier, veaux, vaches r¨¦form¨¦es . ..) et les d¨¦penses (aliment, m¨¦dicaments, frais de
personnel, assurances....),
on peut juger de la rentabilit¨¦ d'un ¨¦levage laitier
globalement ou individuellement (par ¨¦table) ou de l'ensemble du syst¨¨me.
- Documentation - Ce fichier facilite les recherches en mati¨¨re de documenta-
tion et comporte des informations telles que : le code de rangement, le num¨¦ro de
r¨¦f¨¦rence, le mois et l'ann¨¦e d'¨¦dition, l'auteur et le titre.

-23-
Le micro-ordinateur permet de prendre en compte toutes les donn¨¦es disponibles
sur un m¨ºme animal, c'est-¨¤-dire l'interconnexion de tous les fichiers (g¨¦n¨¦alogie,
contr?le laitier, contr?le de croissance, ¨¦tat sanitaire...).
3.3 - Objectifs de l'informatisation
L'utilisation de l'informatique a un double r?le : un r?le de gestion
et un r?le scientifique.
3.3.1 - Gestion du trouEeau
_------------- -es
Le recours ¨¤ l'informatique facilite le travail des personnes
qui suivent le troupeau aussi bien sur le plan technique que sur le plan ¨¦conomique
et a un r?le d'information des exploitants et de formation ou d'incitation ¨¤ l'am¨¦lio-
ration.
3.3.1.1 - Gestion technique
------------- --
Le suivi des exploitations par l'encadrement de SangaI-
kam est facilit¨¦ en ce sens qu'on peut ¨¦diter sur demande, la liste des diff¨¦rents
¨¦v¨¦nements pour n'importe quelle p¨¦riode de temps entre la cr¨¦ation de la ferme et
la date d'aujourd'hui, la liste des pr¨¦visions, la liste des animaux ¨¤ faire examiner
du suivi syst¨¦matique du troupeau par le v¨¦t¨¦rinaire . . . Il permet aussi d'¨¦tablir
plus efficacement des programmes de visite dans les exploitations.
- Liste des pr¨¦visions - Elle indique les diff¨¦rentes op¨¦rations ¨¤ r¨¦aliser dan2
le troupeau et au cours de la semaine ¨¤ venir en fonction des donn¨¦es enregistr¨¦es
pr¨¦c¨¦demment et de param¨¨tres de choix pouvant ¨ºtre modifi¨¦es selon les besoins :
* les vaches ¨¤ traire avec rappel du nombre de cas demammites sur les lactation
en cours,
* les vaches devant v¨ºler avec rappel des accidents p¨¦riv¨¦lages qui ont eu lieu
lors du v¨ºlage pr¨¦c¨¦dent.
$ les vaches¨¤ ins¨¦miner non vues en chaleur qui sont positionn¨¦es 40 jours
apr¨¨s v¨ºlage.
* les vaches ¨¤ ins¨¦miner d¨¦j¨¤ vues en chaleur qui sont rappel¨¦es tous les
21 jours apr¨¨s la pr¨¦c¨¦dente chaleur,
* les vaches ins¨¦min¨¦es non d¨¦clar¨¦es pleines qui sont positionn¨¦es tous les
21 jours apr¨¨s l'ins¨¦mination.
* les vaches ins¨¦min¨¦es plac¨¦es 2 3 jours apr¨¨s l'ins¨¦mination pour r¨¦aliser
U-I ¨¦ventuel diagnostic de gestation.

-24-
- Liste des animaux ¨¤ examiner - On peut s¨¦lectionner sur cette liste
les animaux devant ¨ºtre examin¨¦s syt¨¦matiquement par le v¨¦t¨¦rinaire. Ces animaux
sont tri¨¦s en fonction des informations suivantes :
. diagnostics enregistr¨¦s lors de la pr¨¦c¨¦dente visite du v¨¦t¨¦rinaire
. Nombre de jours jusqu'¨¤ la prochaine visite prescrit par le v¨¦t¨¦rinaire.
. Velage : contr?le syst¨¦matique de la d¨¦livrance
. Ev¨¦nement anormal apr¨¨s un diagnostic de gestation positif
. 3 ins¨¦minations et toujours vide
. pas d'¨¦v¨¦nement depuis plus de 180 jours.
- Situation des animaux - On peut ¨¦diter l'ensemble des ¨¦v¨¦nements pour
chaque animal. Cela permet de d¨¦terminer rapidement les diff¨¦rents probl¨¨mes de sant¨¦ ;
de f¨¦condit¨¦, etc... dans le temps et dans la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e. Les r¨¦sultats
d'analyse du listing peut amener l'encadrement ¨¤ red¨¦finir certaines politiques en
usage dans les fermes.
3.3.1.2 - Gestion ¨¦conomique des exploitations et du groupement
- Les ¨¦leveurs : Les renseignements fournis doivent
leur permettre d'avoir une gestion plus rationnelle de leurs ¨¦tables : ¨¦dition de
bilan mensuel ou annuel d'exploitation. On aide l'¨¦leveur ¨¤ ¨¦laborer son budget
pr¨¦visionnel en lui indiquant des informations telles que :
. production totale de lait
. moyenne de production par vache et par jour
. quantit¨¦ totale d'aliments consomm¨¦s
. quantit¨¦ moyenne d'aliments consomm¨¦s par vache et par jour et pour chaque
type d'aliments,
. co?t moyen d'aliments par vache et par jour
. co?t moyen de m¨¦dicaments par vache
. co?t des assurances
. co?t de la main-d'oeuvre
. etc..,,
.
. . . / . . .

-25-
Les ¨¦leveurs sont ¨¦galement initi¨¦s aux m¨¦canismes de fixation des prix ¨¤
tous les niveaux : prix de revient du litre de lait, prix au producteur....
- Le groupement : L'informatique peut ¨¦galement all¨¦ger de beaucoup la gestion
et la comptabilit¨¦ de COPLAIT en ¨¦liminant les risques d'erreurs. Un gain de temps
est ¨¦galement obtenu du moment que la machine peut sortir toutes les informations
voulues ¨¤ condition d'avoir un programme informatique ad¨¦quat.
3.3.2 - R?le scientifique
----q--------- --
En proc¨¦dant ¨¤ l'analyse des donn¨¦es recueillies, on a deux
types de r¨¦sultats : descriptifs et statistiques.
3.3.2.1 - Les bilans
----------
Les r¨¦sultats descriptifs sont fournis sous forme de
bilan sanitaire, de la reproduction, de la production, bilan ¨¦conomique .., Ils donnent
des indications sur le fonctionnement des exploitations et permettent de disposer de
r¨¦f¨¦rentiels techniques et ¨¦conomiques qui peuvent servir ¨¤ l'¨¦laboration de futurs
projets laitiers dans le pays.
- Bilan sanitaire
On peut sortir les fr¨¦quences des principales maladies sur les 12 mois
pr¨¦c¨¦dant l'¨¦dition. On diff¨¦rencie le nombre de cas, c'est-¨¤-dire, le nombre d'animaux
atteints du nombre de traitements.
- Bilan de la reproduction
\\
. L'analyse des chaleurs consiste:¨¤ d¨¦terminer l'intervalle entre deux
chaleurs ou ins¨¦minations successives sur une m¨ºme vache. Ces chaleurs sont r¨¦parties
en 7 cat¨¦gories suivant l'intervalle observ¨¦ allant de moins de 18 jours ¨¤ plus de
72 jours. Dans un troupeau parfaitement surveill¨¦ , le pourcentage de chaleurs
observ¨¦es entre 18 et 24 jours atteint 80 p 100. Un pourcentage faible de la classe
18 ¨¤ 24 jours indique une mauvaise d¨¦tection des chaleurs, donc un besoin accru de
formation des bergers dans ce domaine.
. Le bilan de f¨¦condit¨¦ sort les r¨¦sultats de f¨¦condit¨¦ sur les 12 mois
pr¨¦c¨¦dant l'¨¦dition ainsi que le cumul des r¨¦sultats de l'ann¨¦e pr¨¦c¨¦dente. 11 permet
ainsi de d¨¦terminer tr¨¨s rapidement les probl¨¨mes de f¨¦condit¨¦ dans le temps et dans
le cy&le.
. . . / . . .

-26-
- Bilan du contr?le de production
Il indique la production globale du troupeau sur la p¨¦riode d¨¦sign¨¦e ainsi que
la moyenne de production par classe d'?ge ou classe de production.
- Bilan ¨¦conomique
Il permet de cat¨¦goriser les ¨¦tables en fonction de leurs r¨¦sultats ¨¦cono-
miques. Il donne ¨¦galement un r¨¦f¨¦rentiel en mati¨¨re de prix et de co?ts des diff¨¦rentes
interventions : sanitaire, reproduction, . . . . entrant dans les instruments juridiques,
financiers et techniques :
¨¦laboration d'un dossier pour le Cr¨¦dit Agricole,
fixation des taux de prime d'assurance en fonction des risques . . .
3.3.2.2 - L'analyse statistique
------ --Mm------- --
L'analyse approfondie des contraintes permet de proposer
des solutions techniques d¨¦j¨¤ acquises ou de d¨¦finir des th¨¨mes de recherches ¨¤ la
lumi¨¨re des contraintes identifi¨¦es.
A ce stade de l'analyse, on identifie les diff¨¦rentes corr¨¦lations pouvant
exister entre variables : ¨¦tat sanitaire et production laiti¨¨re, reproduction et
l'influence des diff¨¦rents facteurs : num¨¦ro de lactation, saison de v¨¦lage, ¨¦table,
ann¨¦e de naissance, l'?ge de l'animal sur ces variables ¨¦num¨¦r¨¦s ci-dessus.
- Aussi, l'analyse de l'incidence technique et ¨¦conomique de l'ensemble des
maladies ou accidents r¨¦pertori¨¦s a permis d'identifier les axes de recherches
d'accompagnement en 1986 sur les rickettsioses, les mammites et les m¨¦trites.
- La *cherche de solutions aux divers probl¨¨mes de reproduction a conduit
¨¤ la mise en place d'une gestion sur le terrain et informatis¨¦e de la production
inspir¨¦e du "PAVIR" en France.
- C'est gr?ce ¨¤ l'analyse des r¨¦sultats du contr?le laitier que la recherche
peut estimer la valeur g¨¦n¨¦tique des taureaux ou des m¨¨res ¨¤ taureaux. Cette estimation
est obtenue lorsque l'effet des diff¨¦rents facteurs de variation est significatif et
corrig¨¦. Ces diff¨¦rentesu-op¨¦rations de test et de correction ne peuvent ¨ºtre faites
que sur ordinateur lorsque les donn¨¦es sont nombreuses.
- C'est ¨¦galement ¨¤ ce stade d'analyse qu'on peut fournir des ¨¦l¨¦ments de
calculs ¨¦conomiques indispensables pour une ¨¦valuation de la rentabilit¨¦ des exploi-
tations et du syst¨¨me global d'encadrement.

-27-
IV - LES RESULTATS TECHNIQUES OBTENUS
4.1 - Evolution des effectifs
Les effectifs des animaux ont tr¨¨s rapidement ¨¦volu¨¦ dans les exploitations
En effet, de 24 t¨ºtes en 1982, on compte au 32 d¨¦cembre 1986, 629 t¨ºtes dont 468 fe- '
melles (74 p 100). Le d¨¦tail de la r¨¦partition est en annexe N" 3.
La proportion relative des femelles Montb¨¦liardes est pr¨¦pond¨¦rante en raison
des importations successives effectu¨¦es (70 en 1983, 45 en 1984 et 128 en 1985) et de
l'¨¦limination progressive dans les troupeaux de la race Pakistanaise. Ce ph¨¦nom¨¨ne est
li¨¦ ¨¤ la plus grande productivit¨¦ des Montb¨¦liardes et au fait que le faible troupeau
Pakistanais ¨¦volue en autarcie sans apport de sang nouveau depuis une vingtaine d'ann¨¦es
Actuellement, les femelles Pakistanaises sont saillies avec de la semence Montb¨¦-
liarde pour donner des produits crois¨¦s.
Les animaux sont r¨¦partis dans 47 exploitations. Le nombre de t¨ºtes par exploita-
tion est tr¨¨s variable : de 3 ¨¤ 35.
L'annexe No 4 indique un certain nombre de donn¨¦es chiffr¨¦es : nombre moyen
d'animaux pr¨¦sents, nombre d'avortements . . . . .
4.2 - Probl¨¨mes pathologiques
4.2.1 - Mortalit¨¦s (annexe N¡° 6)
-I -"w-w--c--
Le taux de mortalit¨¦ reste encore ¨¤ un niveau tr¨¨s ¨¦lev¨¦ Il,1 p 100
chez les animaux ?g¨¦s de plus d'un an et 20,7 p 100 chez les veaux. En analysant ces
diff¨¦rents cas par exploitation, on s'aper?oit que 62,5 p 100 des mortalit¨¦s sont
localis¨¦es dans sept unit¨¦s (No 9, 12, 19, 21, 24, 26, 29).
Les principales causes de mortalit¨¦s restent les maladies parasitaires sanguines
(55',3 p lcO> et la pathologie digestive (23,4 p 100).
Il para?t urgent que ce taux de sinistre soit am¨¦lior¨¦ car en dehors des pertes
observ¨¦es, c'est la cr¨¦dibilit¨¦ de ce type d'¨¦levage
vis-¨¤-vis des compagnies dlassu-
rance. du b¨¦tail qui risque d'¨ºtre atteinte.
4.2.2 - Les maladies ¨¤ tiques (annexe No 5)
---cc--w-------
---
Les maladies parasitaires sanguines transmises par les tiques sont
tr¨¨s dangereuses et fr¨¦quentes surtout pendant l'hivernage (146 sur 190 cas sont obser-
v¨¦s durant les mois de juillet ¨¤ octobre.
/

-28-
Leurs cons¨¦quences ¨¦conomiques sont nombreuses et vari¨¦es. Elles sont li¨¦es :
- au co?t des traitements qui sont fonction de l'intensit¨¦ de l'infestation de
l'¨¦valution de la maladie et de l'¨¦tat physiologique de l'animal.
En 1985, le co?t moyen par cas trait¨¦ ¨¦tait de 4 300 F CFA.
- aux baisses de production de lait des vaches et de croissance chez les jeunes
- aux probl¨¨mes de reproduction : 31,8 p 100 des avortements en 1986 sont
attribu¨¦s aux attaques rickettsiennes. Ce taux ¨¦tait de 57 p 100 en 1985.
- aux mortalit¨¦s en 1986, 155 animaux ?g¨¦s de plus d'un an ont ¨¦t¨¦ attaqu¨¦s par
les rickettsies, 16,7 p 100 d'entre eux sont morts et cette pathologie explique 55 p lO(
des mortalit¨¦s globales, En 1985, les pourcentages ¨¦taient respectivement de 21 et
58 p 100.
En 1986, nous avons constat¨¦ que les ¨¦leveurs anciennement appel¨¦s "type B"
ont fait beaucoup attention ¨¤ la prophylaxie ; contrairement ¨¤ l'ann¨¦e pr¨¦c¨¦dente o¨´
voulant profiter de la bonne pluviom¨¦trie, ils avaient amen¨¦ leurs animaux au p?turage
c;
(z¨¦ro mortalit¨¦ en 1986 contre 7 en 1985).
L'aspersion r¨¦guli¨¨re des animaux ¨¤ l'aide d'un produit d¨¦tiqueux (Ektaphos ND)
une ou deux fois par semaine est un moyen prophylactique efficace, Les pompes ¨¤ bras
d'usage simple ne pr¨¦sentent pas un investissement important et sont le plus souvent
pr¨¦sentes dans l'exploitation pour les besoins de mara?chage et des vergers. Malheu-
reusement, cette technique de d¨¦tiquage largement expliqu¨¦e aux bergers n'est pas
toujours rigoureusement appliqu¨¦e.
D'autres moyens de lutte ont ¨¦t¨¦ essay¨¦s durant l'hivernage 86 ¨¤ savoir l'utili-
sation du Bayticol ND en "Pour on" tous les 15 jours, Les premiers r¨¦sultats obtenus
sont satisfaisants, mais il faudra continuer l'essai en 1987.
4.2.3 - Pathologie digestive
-----c- --v,wc ---3-m
Tr¨¨s rares en station, les troubles digestifs sont ¨¤ un niveau
important en 1986. En effet, 25,5 p TO0 des animaux ?g¨¦s de plus d'un an en ont sou$fert.
9,l p 100 des malades meurent. Cette pathologie a caus¨¦ 23 p 100 des mortalit¨¦s et
l'abattage d'urgence d'un animal,
. . . / . . .

-29-
Chez les veaux, elle explique 54 p 100 des mortalit¨¦s et 17 p 100 des malades
meurent,
Ces probl¨¨mes digestifs sont dus aux conditions d¨¦fectueuses d¡¯hygi¨¨ne et
d'entretien des jeunes animaux qu'il est n¨¦cessaire d'am¨¦liorer.
Chez les adultes, les modifications de r¨¦gimes alimentaires et l'usage de
formules d¨¦s¨¦quilibr¨¦es par certains ¨¦leveurs sont ¨¤ l'origine des diarrh¨¦es et
indigestions observ¨¦es. On d¨¦nombre des cas fatales d'occlusion intestinale dus ¨¤ la
prise par les animaux de sable ou de d¨¦bris (morceau de chiffon . ...) surtout
lorsqu'ils restent pendant plusieurs jours sans manger (ruptures fr¨¦quentes des stocks
d'aliments).
4.2.4 - Pathologie de la reproduction
------- ----------- ---------
- Les m¨¦trites
L'incidence des m¨¦trites a beaucoup r¨¦gresse en 1986. 8,4 p 100 des
femelles en ¨¦tat de reproduire en sont atteintes (27 cas). Malheureusement, 2 vaches
en sont mortes faute d'hygi¨¨ne ¨¤ la suite du part.
Jusqu'¨¤ pr¨¦sent, les analyses qui sont effectu¨¦es pour d¨¦terminer l'origine de
cette
pathologie,
ne d¨¦c¨¨lent pas l'existence de germes pathog¨¨nes. Mais les rapports
¨¦troits entre m¨¦trites et inf¨¦condit¨¦ ont conduit ¨¤ envisager un programme de recherche
sur ce probl¨¨me.
- Les avortements
Ils sont au nombre de 24 en 1986 soit 7,5 p 100 des femelles en
¨¦tat de reproduire (15 p 100 en 1984). Ils sont expliqu¨¦s ¨¤ 32 p 100 par les
rickettsioses. Les autres causes sont tr¨¨s souvent des accidents : bousculade entre
cong¨¦n¨¨res, chute, ¨¦chapp¨¦e en brousse . . . . .
- Autres probl¨¨mes de la reproduction
. Trois cas d'inf¨¦condit¨¦ ont ¨¦t¨¦ observ¨¦s
. Sept cas ded¨¦chirurede col de l'ut¨¦rus, d'h¨¦morragie vaginale ¨¤
la suiteldu v¨ºlage sont d¨¦cel¨¦s, entra?nant une mortalit¨¦ et deux abattages d'urgence.
. . . / . . .

-3o-
4.2.5 - Pathologie de la mamelle
-----m- ----------------
13 p 100 des femelles en lactation (30 vaches) ont ¨¦t¨¦ atteintes
de mammites en 1986. Ce taux est largement meilleur que celui des derni¨¨res ann¨¦es
(23 p 100 en 1985, 33 p 100 en 1983-84).
Beaucoup d'efforts ont ¨¦t¨¦ faits dans les ¨¦levages pour limiter l'incidence des
mammites. Cependant, celle-ci est encore importante dans deux ¨¦levages (No 12-19) o¨´
elle touche plus de 30 p 100 de leurs femelles en production,
Les autres probl¨¨mes de la mamelle sont :
Les oed¨¨mes : 3 cas, h¨¦molactations: 11 eas, traumatismes:4 cas et des divers
(plaie du trayon . . . ...) 13 cas,
4.2.6 - Pathologie oculaire
-e--w"- --c--------
Apparue de'mani¨¨re sporadique les derni¨¨res ann¨¦es, la pathologie
oculaire a atteint 7,8 p 100 des animaux ?g¨¦s de plus d'un an et 17 p 100 des veaux en
1986.
Elle est d'origine, soit infectieuse :
21 cas
soit parasitaire : 9 cas. Des
cas de c¨¦cit¨¦s irr¨¦versibles, malgr¨¦ des administrations de vitamine A ¨¤ forte dose
ont ¨¦t¨¦ observ¨¦s.
Cependant, on a constat¨¦ que dans les unit¨¦s o¨´ du fourrage vert en l'occurence
le panicum maximum est distribu¨¦ comme aliment d'appoint, la fr¨¦quence de cette patho-
logie est nulle ou tr¨¨s r¨¦duite (N" 2, 29). Ce qui nous am¨¨ne ¨¤ encourager les ¨¦leveurs
qui en ont la possibilit¨¦ (espace et eau) de cultiver un peu de fourrage .
4.2.7 - Pathologie de l'appareil locomoteur
-cm-."-..
--w-113- ------w------c-m--
La stabulation libre sur aire sablonneuse a fortement diminu¨¦e
l'incidence de cette pathologie, Seulement, 6,l p 100 des animaux (29) sont atteints.
Les cas d¨¦nombr¨¦s sont essentiellement des fourbures ayant caus¨¦ la r¨¦forme
d'une vache forte productrice et des ulc¨¨res de la sole,
4.2.8 - Pathologie des veaux
3-3-w-w --3-.m--c----
70 p TO0 des veaux ont ¨¦t¨¦ malades en 1986. Les diarrh¨¦es et septi-
c¨¦mies et infections ,ombilicales constituent les cas dominants sur les veaux morts
(28 cas> 64 p 100 sont dus ¨¤ ces affections.

-31-
Plus de la moiti¨¦ des mortalit¨¦s ont eu lieu avant le sevrage. Ceci s-'-explique
par un manque d'hygi¨¨ne d'une part au v¨ºlage : la d¨¦sinfection, la ligature du cordon
ombilical devraient ¨ºtre syst¨¦matiques, au niveau de l'alimentation d'autre part :
l'utilisation d'une eau propre et une rigueur dans le dosage du lait en poudre sont
plus que n¨¦cessaires.
Conclusion
----------
La pathologie des vaches laiti¨¨res reste ¨¤ un niveau important et ce,
malgr¨¦ les conseils de l'encadrement. Tr¨¨s souvent, li¨¦ ¨¤ la conduite d'¨¦levage, ces
affections ont pour cons¨¦quence, la diminution de la production laiti¨¨re et de la
vitesse de croissance des jeunes si ce n'est la mort ou l'avortement des vaches.
L'am¨¦lioration de la conduite g¨¦n¨¦rale de l'exploitation et notamment la ma?trise
de l'alimentation au niveau de la fabrication et de la distribution, celle de la
reproduction permettront d'esp¨¦rer une situation pathologique meilleure.
4.3 - Les performances de reproduction
Les r¨¦sultats expos¨¦s sont ceux de 1984-1985.
4.3.1 - Donn¨¦es g¨¦n¨¦rales (Annexe No 7)
---cc..- "-cwc-cv
Sur les 452 saillies effectu¨¦es en 1985, on compte 88 p 100
d'ins¨¦mination artificielle, le reste ¨¦tant assur¨¦ par les taureaux Montb¨¦liards et
Pakistanais de Sangalkam. 78 p 100 des saillies ont eu lieu sur chaleurs naturelles.
Globalement,
un taux de fertilit¨¦ de 79 p 100 est observ¨¦ chez les Montb¨¦liardes,
malheureusement en raison des probl¨¨mes d'avortement (taux de l9,,7 p IOO), le taux
de v¨ºlage n'est que de 59 p 100 environ et le taux de naissance de pr¨¨s de 69 p 100
(naissances gemellaires).
Chez les PAK, les taux de fertilit¨¦, de v¨ºlage et de f¨¦condit¨¦ sont respectivemen
de 81, 70 et 58 p 100 (Avortements'lO,,9 p 100).
Ce taux de v¨ºlage observ¨¦ doit ¨ºtre am¨¦lior¨¦ mais reste cependant meilleur que
celui de 1984. 11 ¨¦tait de 50 p 100 chez les MTB et 66 p 100 chez les PAJK.

-32-
4.3.2 - L'?ge au ler v¨ºlage
m-w ------d-w---- -
Les g¨¦nisses MTB ont vel¨¦ pour la lere fois en 1984-85 entre 31 et 50
mois, la moyenne observ¨¦e ¨¦tant de trois ans et quatre mois. 57 p 100 des animaux ont
mis bas avant l'?ge de 3 ans et 14 p 100 apr¨¨s trois ans et demi,
Les r¨¦sultats observ¨¦s sont nettement sup¨¦rieurs ¨¤ ceux trouv¨¦s dans la litt¨¦ra-
ture. En effet, les primipares mettaient bas ¨¤ 978 jours d'?ge en station, r¨¦sultats
¨¤ peu pr¨¨s identiques ¨¤ celles du pays d'origine (970 jours).
Initialement,
on avait pr¨¦vu de mettre les g¨¦nisses ¨¤ la reproduction ¨¤ l'?ge
de 15 mois et au poids. de 350 kg. On s'est vite apper?u que le poids moyen observ¨¦ ¨¤
15 mois est de 307 jours et de 397 kg ¨¤ 21 mois.
L'?ge ¨¤ la mise ¨¤ la reproduction retenu est donc de 18 mois parce que la saillie
d'un animal avant d'atteindre les 2/3 du poids d'adulte a des cons¨¦quences n¨¦fastes
quant ¨¤ la poursuite de la croissance et de la carri¨¨re productive de l'animal.
Un autre crit¨¨re limite est le pouvoir de d¨¦tection par le berger des premi¨¨res
chaleurs
; c'est pourquoi les g¨¦nisses ont ¨¦t¨¦ saillies pour la premi¨¨re fois ¨¤ l'?ge
de 21 mois en 1985.
Ces remarques sont ¨¦galement valables pour les PAK qui mettent bas pour la
premi¨¨re fois ¨¤ un ?ge plus pr¨¦coce : 2 ans et 11 mois.
4.3.3 - Intervalle inter-v¨ºlage
-e--?m."-'-m"3--ww---- -
L'intervalle entre deux v¨ºlages successifs dure en moyenne .16 mois
chez les MTB et les PAK, c'est-¨¤-dire, 3 mois de plus que l'optimum recherch¨¦ 12-13 moi:
Si l'on consid¨¨re comme correct un intervalle inf¨¦rieur ¨¤ 420 jours (14 mois)
et 480 jours la limite ¨¤ ne pas d¨¦passer, on peut ¨¦tablir le .table suivant chez les MTB

-33-
TABLEAU N" 1 - REPARTITION DES INTERVALLES EN P 100
MOIS DE
420 j.
420 - 480 j.
PLUS DE 480 j.
Fondation
51,2
14,o
34,8
Station
Femelles n¨¦es
au S¨¦n¨¦gal
70,6
11,8
lY,6
Eleveurs
84-85
50
12,5
37,5
En station, les femelles n¨¦es au S¨¦n¨¦gal semblaient donner des performances meil-
Leures que celles de femelles de fondation : intervalle moyen de 438 jours pour les
femelles de fondation et 407 jours pour les femelles n¨¦es au S¨¦n¨¦gal. Dans tous les
cas, les performances sont en moyenne
meilleures en station que chez les ¨¦leveurs.
L'analyse desintervalles v¨ºlage-saillie f¨¦condante donne des dur¨¦es de 7 mois
(218 jours>. Or pour esp¨¦rer avoir un v¨ºlage par an, il faudrait une saillie f¨¦condante
post-partum avant 85 jours.
D'une mani¨¨re g¨¦n¨¦rale, except¨¦e deux exploitations,. la dur¨¦e de l'intervalle
v¨ºlage-saillie f¨¦condante est tr¨¨s longue dans tous les troupeaux (cf annexe no 8) et
d¨¦passe dans certains cas les 400 jours.
4.3.4 - Nombre d'ins¨¦mination ou de saillie Ear f¨¦condation
----------_-------------------------
-------------_
Une f¨¦condation n¨¦cessite 2,6 ins¨¦minations chez les MTB et
1,9 saillies chez les PAR. Apr¨¨s la seconde saillie, 52 p 100 des MTB et 67 p 100 des
PAR sont f¨¦cond¨¦es, ce qui repr¨¦sente une bonne performance, cependant, les r¨¦sultats
¨¦taient meilleurs en station pour ce qui est des MTB.
. .
/
. ..a

-34-
TABLEAU N" 2 - NOMBRE DE SAILLIES NECESSAIRES
POUR UNE FECONDATION CHEZ LES MTB
S T A T I O N
CI-EZ LES
FRANCE
Femelles n&es
Fondation
ELEVEURS
au S¨¦n¨¦gal
Nombre de
2;40
1,66
1,64
236
saillies,
Il ya une tr¨¨s grande variabilit¨¦ d'une exploitation ¨¤ l'autre. On remarque que
les bons r¨¦sultats (exploitation no 4) ne sont pas l'apanage des unit¨¦s ¨¤ haute productio
laiti¨¨re. L'¨¦loignement par rapport ¨¤ la ferme peut expliquer les mauvaises performances
enregistr¨¦es dans les ¨¦levages ¨¤ moyenne technicit¨¦ du fait que le suivi est plus diffi-
cile ¨¤ assurer (exploitation ¨¤ Pout). Les exploitations avec une alimentation impovis¨¦e
(no 24) et d'autres o¨´ la production laiti¨¨re est ¨¦lev¨¦e (no 2) obtiennent aussi de
mauvais r¨¦sultats d'ins¨¦mination.
Il ressort finalement que l'ins¨¦mination r¨¦ussit mieux dans les cas de petites
unit¨¦s ¨¤ moyenne technicit¨¦, proches de Sangalkam et/ou le suivi sanitaire et alimentaire
est assur¨¦ correctement ; c'est le cas des unit¨¦s anciennement appel¨¦es "type B" qui
n'avaient que des animaux de race pakistanaise.
4.3.5 - Discussions
------.mc--
Si les performances observ¨¦es chez les femelles Pakistanaises sont
remarquables,
il n'en est pas de m¨ºme pour les femelles Montb¨¦liardes. La reproduction
qui est un domaine ¨¤ ma?triser si on veut am¨¦liorer le niveau de production laiti¨¨re de
l'exploitation est soumise ¨¤ l'influence de plusieurs facteurs :
- facteurs externes
En 1984, les maladies parasitaires sanguines et l'absence de compl¨¦ment min¨¦ral
vitamin¨¦ (CMV) pendant une longue p¨¦riode dans la ration des vaches ont ¨¦t¨¦ ¨¦conomiquemer
lourdes de cons¨¦quences : avortements, allongement de l'intervalle intervelage . . . . . .
L'apport vitaminique et min¨¦ral dans la ration r¨¦duit sensiblement le nombre de chaleurs
furtives et facilite donc la d¨¦tection des chaleurs. Cependant, l'influence de l'alimen-
tation sur l'apparition des chaleurs n'est ¨¦vidente que sur un animal sain. 21 para?t

-35-
donc important que l'alimentation et la pathologie soient mieux ma?tris¨¦es.
En effet, la reprise du compl¨¦ment min¨¦ral vitamin¨¦ en novembre 1984, p¨¦riode
de quasi-disparition des rickettsioses explique en partie l'am¨¦lioration des performance:
en 1985.
La r¨¦ussite de l'ins¨¦mination est ¨¦troitement li¨¦e ¨¤ la qualit¨¦ des semences anima.
les utilis¨¦es. En 1986, les performances de reproduction sont mauvaises ¨¤ cause de
l'utilisation d'une semence d¨¦fectueuse pendant une longue p¨¦riode (de mai ¨¤ ao?t)
suivie d'une rupture de stock allant jusqu'en novembre,
Le r?le de l'agent dans la r¨¦ussite de l'ins¨¦mination est loin d'¨ºtre n¨¦gligeable.
Il influence le taux de f¨¦condation des vaches par son savoir faire et sa technicit¨¦.
En effet, il existe des diff¨¦rences significatives des taux de r¨¦ussite ¨¤ l'ins¨¦mination
entre diff¨¦rents agents, ¨¦cart qui peut s'¨¦lever ¨¤ 20 points entre le meilleur et le
moyen. Dans le cadre de l'op¨¦ration laiti¨¨re, l'envoi en formation des agents responsa-
bles de l'ins¨¦mination devrait aider ¨¤ la ma?trise de cette technique.
- facteurs internes
Le r?le de la d¨¦tection des chaleurs dans la ma?trise de la reproduction est
extr¨¦mement important. La saillie doit avoir lieu au plus tard dans la demi-journ¨¦e qui
suit l'apparition de l'oestrus. Une vache rep¨¦r¨¦e tardivement risque donc d'¨ºtre ins¨¦-
min¨¦e avec un taux de r¨¦ussite faible. Une meilleure surveillance et une fr¨¦quence
¨¦lev¨¦e des observations devraient faciliter la d¨¦tection par le berger.
4.4 - La production laiti¨¨re
La production laiti¨¨re a ¨¦t¨¦ en 1985 de 350 000 1 soit en augmentation de
pr¨¨s de 4 3 p 100 par rapport ¨¤ l'ann¨¦e pr¨¦c¨¦dente, En 1986, elle est estim¨¦e ¨¤ 600 000 1,
4.'4.1
- La dur¨¦e moyenne de lactation
-----*---cm ---m-----------I
Les lactations.termin¨¦es ont une dur¨¦e moyenne de 397 jours chez
les MTB. Cette dur¨¦e varie de 220 ¨¤ 687 jours.
. . /. .*.

-36-
Le tableau suivant montre que 60 p 100 des dur¨¦es sont inf¨¦rieures ¨¤ 400 jours.
TABLEAU N¡° 3 - REPARTITION DES DUREES DE LACTATION
PAR CLASSE CHEZ LES MTB
CLASSES (j)
< 300
300 - 350
350 - 400
400 - 500
> 500
TOTAL
'
Effectifs
21
1 9
13
t 12
1 9
78
Moyennes de
dur¨¦e (j)
272
321
372
444
571
397
.-
Les courtes dur¨¦es de lactation (< 300 jours) observ¨¦es sont attribu¨¦es ¨¤ des
vaches qui ont eu des intervalles entre v¨ºlages
successifs inf¨¦rieurs ¨¤ un an. Par
cons¨¦quent,
ce sont des animaux qui ont ¨¦t¨¦ taris artificiellement alors qu'ils produi-
saient encore pour certain jusqu'¨¤ huit (8) litres de lait par jour.
Les dur¨¦es tr¨¨s longues (sup¨¦rieures ¨¤ 400 jours) s'observent uniquement dans quel-
ques exploitations dans lesquelles les performances de reproduction sont m¨¦diocres, Par
exemple, 26 p 100 de ces dur¨¦es longues sont observ¨¦es chez des vaches de la m¨ºme exploi-
tation (na 24).
D'une mani¨¨re g¨¦n¨¦rale, les MTB produisent en moyenne deux mois de plus qu'en
station. En 1984, les lactations ont ¨¦t¨¦ ¨¦court¨¦es pour des raisons sanitaires :
rickettsioses et mammites (353 jours).
Les Pakistanaises ont des lactations qui durent en moyenne 288 jours.
4.4.2 - La dur¨¦e de tarissement
---------3--------c----
Les p¨¦riodes de repos mammaire durent en moyenne 68 jours et
s'¨¦talent de z¨¦ro (0) ¨¤ 136 jours chez les MTB.
Les dur¨¦es de tarissement assez longues correspondent ¨¤ des vaches malades pour
lesquelles les lactations ont ¨¦t¨¦ ¨¦court¨¦es ou bien ¨¤ des animaux ayant des probl¨¨mes

-37-
de reproduction entra?nant en m¨ºme temps des dur¨¦es de lactation et de repos mammaires
trop longues.
Certains ¨¦leveurs ne respectent pas toujours la dur¨¦e optimale de tarissement
qui est de deux mois environ. Ils se montrent quelques fois r¨¦tiscents au tarissement
artificiel surtout lorsque l'animal est encore ¨¤ unniveaude reproduction correcte,
Pourtant, cette p¨¦riode de "steaming"
est conseill¨¦e pour permettre ¨¤ la vache de se
reposer et de reprendre des r¨¦serves corporelles indispensables ¨¤ un bon d¨¦marrage de la
lactation suivante.
4.4.3 - La production laiti¨¨re
--- ^---------------_
Les MTB produisent en moyenne 3 747 litres de lait par lactation
compl¨¨te et les PAR, 1 686 litres.
Chez les MTB, ces performances laiti¨¨res observ¨¦es sont encourageantes compar¨¦es
aux productions obtenues en station, m¨ºme si elles sont inf¨¦rieures ¨¤ celles du berceau
de la race (4 809 kg en 284 jours>.
Les z¨¦bus Pakistanais ont une production correcte surtout lorsqu'on sait que le
noyau n'a pas re?u du sang nouveau depuis la derni¨¨re importation de 1968. Il est pr¨¦vu,
pour rem¨¦dier ¨¤ cette situation d'importer des semences du Pakistan,
La production laiti¨¨re de r¨¦f¨¦rence des MTB, calcul¨¦e sur 92 sujets est de
3 052
litres. Il faut signaler que 84 p 100 des lactations consid¨¦r¨¦es sont du Ier rang.
TABLEAU N" 4 - DISTRIBUTION DES LACTATIONS PAR CLASSE
DE PRODUCTION CHEZ LES MTB
CLASSES
< 2 000
2000-2500
2500-3000
3000-3500
3500-4000
> 4000
Effectifs
9
13
18
29
12
12
Production
moyenne (1)
1 725
2 160
2 723
3 209
3 721
4 828
-
Ce tableau N" 4 montre que 57 p 100 des lactat ions sont sup¨¦rieures ¨¤ 3 000 litres
de lait.
. .
/
. ..a

-38-
La production laiti¨¨re est influenc¨¦e par le niveau g¨¦n¨¦tique de l'animal mais
¨¦galement parun ensemble de facteurs,,, certains li¨¦s ¨¤ l'animal : son ?ge ou le num¨¦ro de
er
lactation, son ?ge au 1
v¨ºlage, etc... et d'autres li¨¦s ¨¤ l'environnement : saison ou
ann¨¦e de v¨ºlage, l'¨¦table, la r¨¦gion, ect...
4.4.4 - Influence de certains facteurs sur la production
-------------------------------------- ---------
L'influence de facteurs de variation est ¨¦tudi¨¦e sur la variable
production laiti¨¨re de r¨¦f¨¦rence chez les MTB. Les facteurs analys¨¦s sont : le num¨¦ro
de lactation, le stade de lactation, la saison de v¨ºlage, l'ann¨¦e de v¨ºlage et l'¨¦table.
4.4.4.1 - Le num¨¦ro de lactation
L'?ge ou le num¨¦ro de lactation est un facteur de variation
d¨¦terminant sur la production laiti¨¨re. En effet, celle-ci augmente de la premi¨¨re ¨¤ la
cinqui¨¨me ou sixi¨¨me lactation pour d¨¦cro?tre ensuite.
Dans notre situation, nous avons regroup¨¦ les lactations d'ordre 3 et plus ¨¤ cause
de leur faible nombre. Les r¨¦sultats obtenus sont les suivants :
TABLEAU No 5 - MOYENNE DE PRODUCTION LAITIERE
PAR NUMERO DE LACTATION
Num¨¦ros de lactation
1
2
3+
Effectifs
7 7
8
9
Productions moyennes
(1)
2 927
3 098
4 092
L'analyse de variante montre que la production des MTB augmente significativement
(P < O,Ol> de la I¨¨re ¨¤ la 3¨¨me lactation et plus. Il y aurait donc lieu de corriger ce
facteur si on ¨¦tait amen¨¦ ¨¤ calculer des index de s¨¦lection,

-39-
4.4.4.2 - Le stade de lactation
La production laiti¨¨re d'une vache varie suivant le stade
de lactation. Elle augmente du v¨ºlage ¨¤ la 4¨¨me
5 ¨¨me
,
ou 6¨¨me semaine et r¨¦gresse au-del¨¤
de 10 p 100 par semaine jusqu'au tarissement,
La connaissance du pic de lactation permet d'¨¦tablir un calendrier th¨¦orique de
production laiti¨¨re de l'animal et donc de pr¨¦voir la quantit¨¦ d'aliments ¨¤ distribuer
par jour pour la couverture des besoins d'entretien et de production.
Sur les graphiques annexe no 9, les pics sont tr¨¨s peu d¨¦cel¨¦s, la phase ascendante
est inexistante sauf pour les lactations d'ordre 3 et plus. Ceci est imputable aux dif-
ficult¨¦s d'individualisation dans la distribution des aliments par les ¨¦leveurs ou leurs
bergers, C'est un d¨¦faut de formation des responsables auquel il faudra rem¨¦dier par les
fiches et r¨¦unions techniques.
4.4.4.3 - La saison de v¨ºlage
L'influence de ce facteur d¨¦termine les cons¨¦quences de
l'environnement climatique sur l'animal. Les variations saisonni¨¨res de l'alimentation
sont exclues du moment que l'utilisation du Raval est de r¨¨gle durant toute l'ann¨¦e.
Les mois de v¨ºlage ont ¨¦t¨¦ divis¨¦s en trois saisons qui sont :
. saison 1 : juillet, ao?t, septembre ;
. saison 2 : novembre, d¨¦cembre, janvier et f¨¦vrier ;
. saison 3 : mars, avril, mai et juin.
Pour ¨¦liminer l'influence du num¨¦ro de lactation, ce facteur de saison est ¨¦tudi¨¦
sur les lactations d'ordre un (1) les plus nombreuses. Les r¨¦sultats sont les suivants :
TABLEAU N" 6 - XOYENNE DE PRODUCTION PAR SAISON DE VELAGE
Saison de v¨ºlage
1
2
3
Effec.t.ifs
4
6 0
1 3
Production laiti¨¨re
(1)
2 061
2 881
3 405

-4o-
Vu l'in¨¦gale r¨¦partition des lactations suivant les saisons, il serait prudent
de ne pas tirer des conclusions h?tives. Il appara?t, cependant, que la saison 1 corres-
pondant ¨¤ l'hivernage est plus mauvaise et que la meilleure est la saison 3 allant de
mars ¨¤ juin.
En mettant en parall¨¨le ces r¨¦sultats avec les donn¨¦es climatiques (cf annexe no 10
on constate que la saison 1 est une p¨¦riode de fortes chaleurs avec une temp¨¦rature
moyenne de 27,67"C et une pluviom¨¦trie de 392,6 mm. Les animaux sont soumis ¨¤ un stress
thermique et ¨¦galement ¨¤ de fortes attaques rickettsiennes. Ce qui peut justifier ces
r¨¦sultats m¨¦diocres.
La saison 2 peut ¨ºtre assimil¨¦e ¨¤ une p¨¦riode de transition entre les deux saisons.
C'est une p¨¦riode durant laquelle, les animaux
¨¦prouv¨¦s commencent ¨¤ se
remettre
et ¨¤ reprendre des forces. C'est ¨¦galement une p¨¦riode d'acclimatation pour les vaches
nouvellement import¨¦es.
L'int¨¦r¨ºt de l'analyse du facteur saison est qu'il permet ¨¤ l'¨¦leveur de programmer
ses v¨ºlages en tenant compte des p¨¦riodes favorables et d'¨¦viter par exemple trop de
v¨ºlages, pendant l'hivernage qui est la p¨¦riode d¨¦favorable.
4.4.4.4 - L'ann¨¦e de v¨ºlage
De grandes variations annuelles de la production laiti¨¨re
sont observ¨¦es dues en grande partie aux fluctuations climatiques et des changements de
r¨¦gimes alimentaires.
L'¨¦tude de l'influence de l'ann¨¦e est effectu¨¦e depuis l'introduction des animaux
en 1977 ( annexe .n" Il> on remarque que la production moyenne par lactation augmente
r¨¦guli¨¨rement. 11 faut noter, cependant, l'influence possible combin¨¦e de la dur¨¦e de
lactation qui n'a pas ¨¦t¨¦ corrig¨¦e,
4.4.4.5 - L'¨¦table
L'effet du troupeau recouvre un ensemble de facteurs au
niveau de la conduite de l'exploitation
communs ¨¤ tous les animaux d'une m¨ºme ¨¦table :
alimentation,
suivi sanitaire, m¨¦thode de traite, environnement sous-climatique. Divers
auteurs ont estim¨¦ la part de l'effet ¨¦table dans la variante totale de la production
. . . / . . .

-41-
laiti¨¨re de 25 ¨¤ 35 p 100. Ce qui signifie que les facteurs communs ¨¤ l'ensemble des
animaux d'une m¨ºme ¨¦table ont un effet de m¨ºme ordre de grandeur que les diff¨¦rences
g¨¦n¨¦tiques entre animaux.
Les productions laiti¨¨res de r¨¦f¨¦rence analys¨¦es dans vingt (20) exploitations
donnent les r¨¦sultats en annexe no 12. Il existe une diff¨¦rence de 2 310 litres entre
la meilleure moyenne (exploitation no 2) et la plus mauvaise (exploitation no 23).
Si on ¨¦tablit 4 classes (annexe no 131, on constate que 50 p 100 des ¨¦tables ont
une moyenne sup¨¦rieure ¨¤ 3 000 litres de lait et que seulement 15 p 100 sont en de?a
de 2 500 litres.
Ces r¨¦sultats tr¨¨s variables signent entre autres facteurs le plus ou moins grand
degr¨¦ de comp¨¦tence et de suivi de la part des exploitants, car les potentiels de
production des animaux sont au d¨¦part tr¨¨s proches les uns des autres. Un suivi beaucoup
plus r¨¦gulier des exploitations les moins productrices permettrait de corriger les
diff¨¦rentes imperfections d¨¦cel¨¦es.
4.4.5 - Discussions et conclusion
----------------------
Les probl¨¨mes alimentaires et pathologiques ont troubl¨¦ en 1984-85
le bon d¨¦roulement de la production laiti¨¨re m¨ºme si les performances sont honorables.
Ces deux facteurs peuvent ¨ºtre recouverts par l'effet de l'¨¦table qui explique ¨¤ lui seu'
le tiers de la variante de la production laiti¨¨re,
S'il est ¨¦vident que l'¨¦volution de la production n¨¦cessite entre autre la ma?trise
des facteurs externes : r¨¦solution des difficult¨¦s d'approvisionnement en intrants
alimentaires et m¨¦dicaments, commercialisation du lait, etc ..*, il est aussi important
que les facteurs internes de fonctionnement des exploitations : formation et information
des ¨¦leveurs ou bergers, soient mieux cern¨¦s.
En effet, il est important au niveau de l'exploitation que la distribution des
aliments soit individualis¨¦e pour moduler les apports et les besoins r¨¦els d'entretien
et de production de c,haque animal. Une quantit¨¦ d'aliment sup¨¦rieure devan?ant la
production au moment de la phase ascendante de la courbe de lactation doit ¨ºtre pr¨¦vue.
. . . / . . .

-42-
De m¨ºme, sur le plan pathologique
la quantit¨¦ de lait produite journali¨¨rement
par une vache est en grande partie fonction de son ¨¦tat de sant¨¦. De ce fait, la moindre
diminution anormale de production doit ¨ºtre consid¨¦r¨¦e comme un signe inqui¨¦tant et
doit ¨¦galement inciter le responsable de l'exploitation ¨¤ avertir rapidement l'encadre-
ment.
D'une mani¨¨re g¨¦n¨¦rale, la bonne marche de l'exploitation d¨¦pend essentiellement
des hommes charg¨¦s de la faire fonctionner. Les aspects de formation des exploitants
et bergers doivent retenir une attention particuli¨¨re de l'encadrement.

-43-
v- PROBLEMES LIES AU FONCTIONNEMENT DU PROJET
Les probl¨¨mes expos¨¦s dans ce chapitre sont ceux de la recherche. Les contraintes
du "d¨¦veloppement" li¨¦es ¨¤ l'organisation interne du groupement des producteurs feront
l'objet d'un autre document.
5.1 - M¨¦thodologie du transfert et de la liaison Recherche-D¨¦veloppement
5.1.1 - La liaison Recherche-D¨¦veloeEement-Producteurs
--__--------------------
-----------------
La mise en place d'une structure de recherche-d¨¦veloppement
associant les producteurs aide ¨¤ tester les technologies et itin¨¦raires techniques
mises au point en station, en vraie grandeur, pour en v¨¦rifier la validit¨¦ et formuler
des d¨¦marches pour le transfert. C'est une occasion pour le D¨¦veloppement de s'initier
aux m¨¦thodes de la Recherche , pour les producteurs d'am¨¦liorer leurs revenus et de
ma?triser l'ensemble de leurs facteurs de production et pour la Recherche de tirer
profit des remarques et critiques constructives des uns et des autres.
Pour que cette structure puisse fonctionner convenablement, il faut que les
diff¨¦rentes parties prenantes soient engag¨¦es et comp¨¦tentes. Les probl¨¨mes se situent
¨¤ trois niveaux :
5.1.1.1
- La Recherche
------------
La recherche a ¨¦volu¨¦ seule parmi les ¨¦leveurs pendant
deux ans. Elle a pu par ses moyens propres apporter des solutions aux diff¨¦rents
probl¨¨mes li¨¦s au fonctionnement des exploitations. Lorsque les structures de
D¨¦veloppement ont ¨¦t¨¦ associ¨¦es, le transfert interne s'est effectu¨¦ avant m¨ºme quela
Recherche ne soit assur¨¦e que la structure d'accueil est capable de cr¨¦er un environ-
nement favorable ¨¤ Ea continuit¨¦ des diff¨¦rentes actions d¨¦j¨¤ entam¨¦es. C'est la raison
pour laquelle, la phase de
aogestion des affaires de COPLAIT entre le D¨¦veloppement
et les ¨¦leveurs n'est pas apparente et ces derniers se sentent "abandonn¨¦s" trop vite
par l'encadrement.
5.1.1.2 - Le D¨¦velopPement
---------
-em--
La production laiti¨¨re intensive demande de la pr¨¦sence
de la part des diff¨¦rents agents pour la r¨¦solution souvent tr¨¨s imm¨¦diate des contrain-
tes ¨¤ son d¨¦veloppement.

-44-
Le statut de fonctionnaire de l'agent peut donc para?tre par trop rigide
pour permettre de faire face ¨¤ des t?ches n¨¦cessitant mobilit¨¦ et souplesse. De plus,
les habitudes des services traditionnels de l'¨¦levage dans le pays n'incluent pas
toujours les objectifs de formation et de vulgarisation de l'encadrement. Il est
difficile de briser les routines et d'¨¦carter les r¨¦ticences face ¨¤ de nouvelles t?ches
qui demandent surtout volont¨¦ et dynamisme,
Pourtant,
le r?le de cet agent de d¨¦veloppement est capital dans le transfert
des r¨¦sultats acquis aux producteurs et l'identification continue des contraintes. On
per?oit donc bien l'importance du r?le et du choix de cet agent charg¨¦ de r¨¦aliser ce
travail.
5.1.1.3 - Les ¨¦leveurs
-----------
La collaboration des ¨¦leveurs dans l'ex¨¦cution du suivi
est imparfaite, car la gratuit¨¦ des interventions (seuls les m¨¦dicaments sont pay¨¦s) ne
constitue pas toujours un moyen de pression suffisant pour l'application des conseils
prodigu¨¦s. Mais la question qui reste pos¨¦e est la suivante : l'encadrement a-t-il ¨¦t¨¦
tr¨¨s persuasif car en mati¨¨re de formation et de vulgarisation, la r¨¨gle est que la
responsabilit¨¦ en cas d'¨¦chec n'incombe jamais ¨¤ l'enseign¨¦ mais toujours au formateur
qui n'a pas su prendre les dispositions requises pour r¨¦ussir.
L'encadrement doit donc redynamiser ce poste-cl¨¦ qu'est la formation des
¨¦leveurs ou de leurs bergers par des mayens d¨¦crits ci-dessous.
5.1.2 - Les m¨¦thodes de transfert
-------------------e-m--
Les m¨¦thodes de transfert des r¨¦sultats jusqu'¨¤ pr¨¦sent utilis¨¦es
sont multiples :
- M¨¦thode ¨¦crite gr?ce aux fiches techniques, les bulletins de liaison . . . .
Cette m¨¦thode ne s'adresse qu'aux exploitants instruits ou ¨¤ la limite alphab¨¦tis¨¦s.
Malheureusement,
le personnel d'ex¨¦cution (bergers) dans les exploitations n'a pas
souvent un niveau d'instruction lui permettant d'appliquer les mesures transcrites dans
les fiches. Les propri¨¦taires qui pouvaient l'y aider, parce qu'¨¦tant instruits pour la
plupart, sont souventabsents de leurs domaines.

-45-
- M¨¦thode pratique qui consite ¨¤ assurer la formation des exploitants ou
de leurs bergers. Cet apprentissage qui s'effectue maintenant dans les unit¨¦s d¨¦j¨¤
install¨¦es et ayant des bergers de "qualit¨¦" n'est pas suffisant. Car ces derniers
ne sont pas des formateurs et il n'ont pas le temps n¨¦cessaire d'expliquer ¨¤ fond
les diff¨¦rentes actions ¨¤ mener.
Cet enseignement doit ¨ºtre repris ¨¤ la ferme de Sangalkam jusqu'¨¤ ce qu'il
y ait une structure d'accueil capable de prendre la rel¨¨ve.
- La m¨¦thode orale se traduit par des contacts directs entre l'encadrement
et les ¨¦leveurs ou de leurs bergers lors des diagnostics techniques d'exploitation,
ou visites des troupeaux ou lors des r¨¦unions.
C'est une m¨¦thode efficace utilis¨¦e pour renforcer la formation pratique
d¨¦j¨¤ acquise. Le seul probl¨¨me est que la r¨¦p¨¦tition doit ¨ºtre de r¨¨gle pour
permettre ¨¤ l'enseign¨¦, qui n'a de moyens de retenir que la m¨¦moire, de bien compren-
dre la technologie ¨¤ transf¨¦rer.
Donc, pour pallier les insuffisances li¨¦es ¨¤ l'absent¨¦isme des propri¨¦taires
et ¨¤ l'analphab¨¦tisme des bergers, l'accent doit ¨ºtre mis au niveau de la formation
des bergers et aux visites syst¨¦matiques et r¨¦guli¨¨res des exploitations.
5.2 - Probl¨¨mes li¨¦s au recueil et au traitement des donn¨¦es
5.2.1 - Le suivi sanitaire
----------m-----u-
- L'¨¦valuation des sympt?mes d¨¦pend toujours plus ou moins
de l'observateur et de son exp¨¦rience. Celle-ci n'est acquisequepar la pr¨¦sence
continue du V¨¦t¨¦rinaire responsable du suivi. Malheureusement, dans le projet, ce
poste de Docteur v¨¦t¨¦rinaire est vacant. Pourtant le r?le de cet agent est tout ¨¤
fait essentiel puisqu'il doit assurer la totalit¨¦ du suivi sanitaire du troupeau
laitier et certaines activit¨¦s de recherches d'accompagnement. Le manque de pr¨¦sence
continue fait que chaque nouveau venu m¨ºme s'il a des connaissances th¨¦oriques
requises a besoin d'un temps d'apprentissage.
Il est donc urgent que cette situation soit r¨¦solue de fa?on d¨¦finitive
pour la bonne marche des actions ¨¤ mener par l'¨¦quipe de Sangalkam.
- L'appr¨¦ciation des ¨¦v¨¦nements pathologiques se pr¨ºte moins bien ¨¤ la
syst¨¦matisation et ¨¤ la codification, car elles reposent sur des observations plus
subjectives.
Cette situation pose des probl¨¨mes
¨¤ la saisie. De plus, le fait d'in-
formatiser des donn¨¦es recueillies depuis tr¨¨s longtemps ne permet pas de confronter
le fichier et la r¨¦alit¨¦ sur le terrain. Beaucoup d'imperfections sont relev¨¦es,

-46-
surtout au niveau de l'identification des animaux malades, qui malheureusement ne
peuvent pas ¨ºtre corrig¨¦es maintenant.
5.2.2 - Les recueils syst¨¦matiques
-------------- ------- w-m
Le contr?leur laitier est ¨¦galement responsable du recueil des
performances ¨¦conomiques, celui des bains antiparasitaires, du suivi alimentaire et
des campagnes de vaccination. A lui seul, il n'arrive pas ¨¤ travailler correctement.
Nous enregistrons souvent des donn¨¦es manquantes surtout au niveau des informations
¨¦conomiques dont la collecte est plus d¨¦licate,
11 faut donc que la structure d'encadrement soit¨¦largie aux agents locaux
de la Direction de 1'Elevage et ceci pour r¨¦pondre aux exigences de la recherche et
¨¦galement aux besoins des ¨¦leveurs de plus en plus nombreux.
5.3 - Probl¨¨mes li¨¦s ¨¤ la pathologie
5.3.1 - Les Rickettsioses
-----------------
Les maladies parasitaires sanguines constituent une importante
contrainte au d¨¦veloppement de l'¨¦levage intensif. En 1985, elles ont repr¨¦sent¨¦
58 p 100 des mortalit¨¦s observ¨¦es sans compter les cons¨¦quences tr¨¨s graves sur la
reproduction : 57 p 100 des avortements.
L'aspersion individuelle, bien que simple ¨¤ utiliser et expliqu¨¦e gr?ce ¨¤
des d¨¦monstrations et des fiches techniques, n'est pas toujours rigoureusement appli-
qu¨¦e. Et pendant l'hivernage tout manquement se traduit par une atteinte rickettsienne
aigue, soudaine et violente.
Le r?le de la recherche est de trouver des moyens de luttes efficaces pour
pallier les insuffisances constat¨¦es de la part des responsables des unit¨¦s.
- La prophylaxie
Des essais ont ¨¦t¨¦ entam¨¦s en 1986 avec l'utilisation du Bayticol NB en
"Pour on" tous les 15 jours. La m¨¦thode faisant appel ¨¤ des injections pr¨¦ventives
de Terramycine ND n'a pas finalement ¨¦t¨¦ test¨¦e en raison du temps d'attente, apr¨¨s
injection, ¨¤ observer avant la commercialisation du lait
Une technique de production de vaccin contre le "Heart W ater" a ¨¦t¨¦ mise au
point en Afrique du Sud. L'emploi de cette technique au S¨¦n¨¦gal devrait permettre de
diminuer de beaucoup l'incidence de cette pathologie.

-47-
- Le traitement
Si on ne peut ¨¦viter l'apparition de ces affections, il faut trouver des
moyen8 de les traiter rapidement et efficacement. Un essai est r¨¦alis¨¦ pour ¨¦valuer
l'int¨¦r¨ºt de la Terramycine Longue Action ND dans le traitement des rickettsioses.
5.3.2 - Les mammites
------------
En 1985, elles ont touch¨¦ 23 p 100 des femelles en lactation
(30 MTB et 9 PAK). Les frais v¨¦t¨¦rinaires ont pu ¨ºtre chiffr¨¦s ¨¤ 3 000 francs par
animal gu¨¦ri.
La prophylaxie est avant tout fond¨¦e sur la formation des bergers (hygi¨¨ne
de la traite). Cependant, il est ¨¦galement important que lorsque ces affections
apparaissent qu'elles soient trait¨¦es vite et fort en raison des cons¨¦quences ¨¦cono-
miques importantes qu'une absence de soins efficaces peut entra?ner.
C'est pourquoi, la Pathozone ND sp¨¦cialit¨¦ utilis¨¦e en administration unique
fait l'objet d'un essai th¨¦rapeutique.
5 .3.3 - Les m¨¦trites
------------
Les raisons d'un taux de reproduction faible sont multiples :
alimentaires...
et pathologiques. Les m¨¦trites constituent la manifestation la plus
grave et la plus lourde de cons¨¦quences sur la carri¨¨re sexuelle de l'animal. Elles
doivent donc ¨ºtre trait¨¦es efficacement et si possible ¨¦vit¨¦es par une hygi¨¨ne accrue
au v¨ºlage.
Une m¨¦thode utilisant une injection de Terramycine Longue Action ND 24 heures
apr&s le part est test¨¦e pour ¨¦valuer l'efficacit¨¦ de ce produit sur la pr¨¦vention
des m¨¦trites puerp¨¦rales d'une part sur des femelles ayant un v¨ºlage et une d¨¦livrance
mrmaux et d'autre part sur des vaches dont le tractus g¨¦nital comporte des l¨¦sions
¨¤ la suite d'un v¨ºlage distocique.
5.4 - Probl¨¨mes li¨¦s ¨¤ la reproduction
En 1985, un taux de fertilit¨¦ de 79 p 100 est observ¨¦ chez les
Montb¨¦liardes. Malheureusement, en raison des probl¨¨mes d'avortements (taux de19,7 p 1OC
le taux de v¨ºlage n'est que de 59 p 100. Chez les Pakistanaises, les taux de fertilit¨¦,
d'avortement et de v¨ºlage sont respectivement 81,10,9, et 71,l p 100.

-48-
Une f¨¦condation n¨¦cessite 2,6 saillies chez les MTB et 1,9 ches les Pakistanaise
On constate donc que les performances de reproduction doivent ¨ºtre am¨¦lior¨¦es
par actions sur :
- la d¨¦tection des chaleurs : 78 p 100 des saillies sont effectu¨¦es sur chaleurs
naturelles. La d¨¦tection des chaleurs est donc un point important ¨¤ approfondir dans
la formation des bergers.
- diagnostic de gestation : il s'effectue actuellement par fouilles rectales
successives,
ce qui interdit la pr¨¦cocit¨¦. Or, le diagnostic pr¨¦coce dee gestation
permet, au cas o¨´ il y a saillie, de d¨¦pister les vaches vides et de les remettre
rapidement ¨¤ la reproduction ou de les traiter s'il ya des probl¨¨mes.
La cr¨¦ation d'un Laboratoire sp¨¦cialis¨¦ dans les probl¨¨mes de reproduction
aidera ¨¤ v¨¦rifier l'efficacit¨¦ de la conservation de la semence et ¨¤ utiliser une
m¨¦thode de diagnostic pr¨¦coce de gestation.
- Action sur l'alimentation : les variation fr¨¦quentes de la composition de
la ration alimentaire et des ruptures de stock ont des effets d¨¦favorables sur la
f¨¦condit¨¦ en agissant sur toutes les ¨¦tapes de la reproduction : de l'apparition des
chaleurs jusqu'aux conditions de v¨ºlage. Des essais doivent ¨ºtre men¨¦s pour d¨¦terminer
l'influence de l'alimentation sur les performances de reproduction et essentiellement
sur la f¨¦condit¨¦.
5.5 - Probl¨¨mes alimentaires
- L'aliment des vaches laiti¨¨res fabriqu¨¦ par un producteur priv¨¦ sur
la base des formules mises au point par le Laboratoire est complet et permet une
production correcte. Seulement la disponibilit¨¦ des intrants entrant dans sa composi-
tion n'est pas ma?tris¨¦e. On per?oit donc la n¨¦cessit¨¦ de mettre ¨¤ la disposition des
¨¦leveurs d'autres formules de substitution au "Raval".
Dans la recherche de solutions, les essais de cultures fourrag¨¨res dans les
exploitations doivent ¨ºtre encourag¨¦s
et poursuivis. Il faudra ¨¦valuer les co?ts de
production de ces cultures et leur incidence sur le bilan ¨¦conomique global de
l'exploitation.
. . . / . . .

-49-
- D'une mani¨¨re g¨¦n¨¦rale, il y a lieu d'asseoir une strat¨¦gie d'utilisation
des sous-produits. Des ¨¦tudes doivent ¨ºtre entreprises pour comparer les avantages
d'une utilisation locale de ces sous-produits ¨¤ des fins de production de lait ¨¤ ceux
d'une exportation (cas de la m¨¦lasse, des tourteaux d'arachide ou de la farine de
poisson...) ou ¨¤ ceux d'une utilisation pour la production d'¨¦nergie (coque d'arachide)
- Des plaintes sont souvent enregistr¨¦es de la part des ¨¦leveurs concernant la
qualit¨¦ du lait : pas assez de mati¨¨res grasses,(pourtant le taux moyen sur 12 pr¨¦l¨¨ve-
ments de diff¨¦rentes exploitations est de 39 p 1003 pr¨¦sence de beaucoup.d'eau apr¨¨s ,,
caillage,..
Si la technique-du caillage doit ¨ºtre am¨¦lior¨¦e tr¨¨s. rapidement, des recherches
doivent ¨¦galement. ¨ºtre entreprises pour d¨¦terminer l'influence de l'alimentation sur
la qua&it¨¦ du lait produit.

-5o-
CONCLUSION GENERALE
Exemple type de la liaison recherche-d¨¦veloppement, l'op¨¦ration de d¨¦veloppement
de la production laiti¨¨re, men¨¦e dans des exploitations priv¨¦es depuis octobre 1982,
conna?t un impact certain dans la zone des Niayes :augmentation du nombre de candida-
tures, participation directe des ¨¦leveurs
par importations d'animaux ¨¤ leur charge...
Cependant,
on peut d¨¦celer quelques insuffisances quant ¨¤ la ma?trise des
facteurs internes et externes responsables de la bonne marche de l'exploitation. Les
difficult¨¦s essentielles sont relatives ¨¤ la pathologie, la reproduction et l'alimen-
tation, qui doivent ¨ºtre r¨¦solues parce qu'elles entra?nent des diminutions importantes
de la productivit¨¦ globale de l'exploitation, surtout si celle-ci abrite un nombre
faible d'animaux.
Pour la ma?trise des facteurs externes, le groupement des producteurs doit
se montrer capable de se substituer ¨¤ l'encadrement pour la r¨¦solution des probl¨¨mes
relatifs aux intrants alimentaires, des semences animales, la commercialisation du
lait et des m?les, l'assurance-mortalit¨¦ du b¨¦tail.... En cela, une volont¨¦ politique
effective doit exister. L'¨¦tat doit d¨¨s ¨¤ pr¨¦sent intervenir dans les secteurs
strat¨¦giques tels que l'approvisionnement en intrants alimentaires et l'organisation
et l'assainissement des circuits de commercialisation. Ceci est imp¨¦ratif si on veut
que l'objectif du volet Elevage de la NPA qui est de produire 15 000 litres de lait
par jour pour la r¨¦gion dakaroise soit r¨¦alis¨¦.
Concernant la ma?trise des facteurs internes, la CETRA a un r?le d¨¦terminant
d'information et de formation des agents intervenants, c'est-¨¤-dire propri¨¦taires
exploitants et personnels. Parce que beaucoup de points : d¨¦parasitage des animaux,
d¨¦tection des chaleurs, modulations des apports alimentaires en fonction des besoins
des animaux, restent non ¨¦vidents pour l'¨¦leveur et font partie des connaissances
muvelles ¨¤ introduire dans l'exploitation. L'encadrement doit moduler ses interventions
en portant la plus grande attention ¨¤ ceux qui ¨¦prouvent des difficult¨¦s et de ne pas
les consid¨¦rer comme des poids morts. La r¨¦p¨¦tition
des explications doit ¨ºtre un
principe pour que les connaissances que l'on veut faire passer soient r¨¦ellement
acquises.
Dans le domaine des recherches th¨¦matiques ou d'accompagnement, l'accent doit
¨ºtre mis sur l'approfondissement de certains probl¨¨mes li¨¦s ¨¤ :
- la pathologie dominante : Rickettsioses, m¨¦trites et mammites. Les ¨¦tudes
porteront aussi bien sur les m¨¦thodes de prophylaxie que sur les traitements.
. . . / . . .

-51-
- La ma?trise de la reproduction : d¨¦tection des chaleurs, am¨¦lioration de
la r¨¦ussite de l'ins¨¦mination, diagnostic pr¨¦coce de gestation.
- L'alimentation : recherche d'autres formules se substituant au Raval, pour-
suite des essais de cultures fourrag¨¨res.
- Contr?le de qualit¨¦ du lait.
La prospection d'autres sites tels que Saint-Louis est ¨¤ envisager en raison
des possibilit¨¦s de cultures fourrag¨¨res offertes par la construction du barrage de
Diama et de l'existence d'un potentiel important de sous-produits agricoles et agro-
industriels
: paille et son de riz, dr¨¨che de tomate, m¨¦lasse...
Enfin, cette m¨¦thodologie de suivi peut servir d'exemple pour le d¨¦veloppement
d'un ¨¦levage intensifd!'auties esp¨¨ces, ovine par exemple, moyennant quelques modifi-
cations.

A N N E X E No1
ANALYSE DES FICHES TECHNIQUES
DESTINEES AUX ELEVEURS

-52-
Un certain nombre de fiches techniques a ¨¦t¨¦ ¨¦labor¨¦ pour donner une id¨¦e des
diff¨¦rentes actions et mesures que l'¨¦leveur doit assurer pour le bon fonctionnement de
son exploitation.
1¡±) - Comment fabriquer un bon fumier
Cette fiche technique explique l'int¨¦r¨ºt d'utiliser la fumure organique :
am¨¦lioration de la structure des sols, meilleure r¨¦tention de l'eau et des engrais,
apport de mati¨¨res fertilisantes. La technique de la fabrication est ¨¦galement expliqu¨¦e
ainsique la valeur en apport min¨¦ral.
2¡±) - D¨¦parasitage externe des animaux - Technique de d¨¦tiquage des animaux
Les rickettsioses sont de graves maladies parasitaires sanguines trans-
mises par les tiques. La prophylaxie passe par la protection de 1'animal:et de son
environnement.
Le d¨¦parasitage externe par l'ektaphos ND est l'un des moyens de lutte
contre les tiques les plus efficaces ¨¤ condition que la m¨¦thode pr¨¦conis¨¦e soit stric-
tement appliqu¨¦e.
. Ces deux fiches techniques fournissent des explications correspondant au
dosage du produit actif, ¨¤ l'utilisation de l'appareil ¨¤ pulv¨¦risation et la m¨¦thode
de pulv¨¦risation.
3¡±) - Appr¨¦ciation du poids des femelles laiti¨¨res de race Montb¨¦liarde
On est souvent amen¨¦ ¨¤ estimer le poids des animaux soit pour administrer
un m¨¦dicament, soit pour appliquer un rationnement correct. Mais, il n'est pas toujours
possible de disposerd'unebascule p¨¨se-b¨¦tail. En cons¨¦quence, il faut utiliser des
myens approch¨¦s d'appr¨¦ciation du poids. Dans cet esprit, deux tableaux sont pr¨¦sent¨¦s
- l'un donne l'¨¦volution pond¨¦rale moyenne des femelles Montb¨¦liardes
- l'autre donne la correspondance entre le p¨¦rim¨¨tre thoracique de l'animal et
son poids. Ce tableau permet d'apporter une correction individuelle aux donn¨¦es du
premier.
4¡±) - Distribution de l¡¯aliment Raval en fonction du po,ids, de l'¨¦tat physio-
logique et de la production laiti¨¨re.
La quantit¨¦ d'aliment distribu¨¦e doit couvrir tous les besoins de
l'animal (entretien, croisssance, gestation, production laiti¨¨re) en ¨¦vitant tout

-53-
gaspillage.
Il faut donc donner ¨¤ chaque animal une quantit¨¦ d'aliments qui est fonction de
son poids, de son ¨¦tat physiologique et de sa production. La fiche pr¨¦sente les
donn¨¦es relatives aux femelles de race montb¨¦liarde et pakistanaise.
5¡±) - Alimentation du veau de la naissance au sevrage
Les veaux sont sevr¨¦s pr¨¦cocement ¨¤ 7 semaines. Le but de ce sevrage
pr¨¦coce est d'assurer l'alimentation du veau au moindre co?t en utilisant des laits
artificiels et en ¨¦conomisant ainsi la p,roduction laiti¨¨re maternelle disponible pour
la commercialisation. .
Le veau est retir¨¦ de sa m¨¨re imm¨¦diatement apr¨¨s la naissance et durant la'
premi¨¨re semaine re?oit, le lait colostral au seau. Il re?oit ensuite du lait reconstitu¨¦
de l'aliment concentr¨¦ et du foin.
Le dosage du lait, les modes de pr¨¦paration et de distribution des repas
sont expos¨¦s.
6¡±) - Pr¨¦l¨¨vements de lait pour contr?le de composition et de qualit¨¦
bact&riologique, pour le d¨¦pistage pr¨¦coce des mammites
. La commercialisation de la production laiti¨¨re des exploitations en
public impose que ce lait r¨¦ponde ¨¤ des normes de qualit¨¦ tant sur le plan de sa
composition que de sa valeur sur le plan bact¨¦riologique. Il est donc n¨¦cessaire
d'instituer des contr?les sur les quantit¨¦s de mati¨¨res s¨¨ches, mati¨¨res azot¨¦es,
mati¨¨res grasses, appr¨¦ciation du nombre d'indolog¨¨nes et de m¨¦sophilis.
. Des mesures d'hygi¨¨ne strictes doivent ¨ºtre appliqu¨¦es pour eviter
que ne s'installent des probl¨¨mes pathologiques au niveau de la mamelle. Mais des
signes fonctionnelspeuvent
n'¨ºtre pas encore apparus et pourtant la mamelle peut ¨ºtre
malade. C'est pour d¨¦celer pr¨¦coc¨¦ment ces affections d¨¦butantes subcliniques qu¡¯est
appliqu¨¦ le CNT, (California Mastitis Test).
7¡±) - Le ni¨¦b¨¦ fourrager : Un fourrage de qualit¨¦ facile ¨¤ r¨¦ussir
Dans la recherche de ressources alimentaires disponibles pour les
animaux, des vari¨¦t¨¦s de ni¨¦b¨¦ fourrager ont ¨¦t¨¦ s¨¦lectionn¨¦es. La vari¨¦t¨¦ ¡°66-35¡±
. . . / . . .

-54-
mise au point au CNRA DE BAMBEY donne peu de graines et beaucoup de feuilles. Elle
est cultivable au Cap-Vert et dans le Centre Nord du S¨¦n¨¦gal.
Les explications portent sur :
- les techniques culturales : pr¨¦paration du sol, fumure, semis, entretien et
r¨¦colte.
- la valeur fourrag¨¨re : 0,6 UF/kg MS et 92 g MAD/kg MS
- l'am¨¦lioration du sol par l'interm¨¦diairedes rhyzobiums
Le seul inconv¨¦nient est sa sensibilit¨¦ aux n¨¦matodes.
8¡±) - Alimentation du veau dans les deux premi¨¨res semaines
Les diarrh¨¦es d'origine alimentaire constituent l'une des causes de
mortalit¨¦s des veaux dont les 2/3 se produisent avant l'?ge d'un mois. L'utilisation
d'une eau propre et une rigueur dans le dosage du lait en poudre sont plus que
n¨¦cessaire pour limiter les diarrh¨¦es et deshydratations.
Le mode de pr¨¦paration (dosage) et de distribution est planifi¨¦ jour par jour
\\
de la naissance au 14eme jour.
9¡±) - Alimentation des vaches le premier mois de lactation
Les ¨¦leveurs ¨¦prouvent des difficult¨¦s d'individualisation dans la
distribution des aliments pour moduler les apports et les besoins r¨¦els d'entretien et
de production de chaque animal. Pourtant , pour les vaches nouvellement vel¨¦es, on
doit pr¨¦voir une quantit¨¦ d'aliment sup¨¦rieure devan?ant la production au moment de la
courbe ascendante de lactation et donc ne pas les rationner.
1¡¯0¡± > - Le tarissement des vaches lactantes
Le tarissement s'effectue deux mois avant le prochain v¨ºlage. Pour
certaines vaches, il a lieu naturellement mais pour d'autres fortes productrices, l'utili-
sation d'un antibiotique est n¨¦cessaire.
La fiche explique la m¨¦thode de tarissement artificiel avec l'utilisation
de "Tarimyl".
11") - D¨¨s la naissance du veau
Pour ¨¦viter des infections ou complications ult¨¦rieures au v¨ºlage,

-55-
l'¨¦leveur doit prendre certaines mesures d¨¨s la naissance du veau :
-veau : d¨¦sinfection du cordon, s¨¦paration avec la m¨¨re, donner 2 litres de
colostrum dans les 2 heures.
- vache : nettoyer la vulve et la mamelle, traire deux fois par jour, surveiller
l'explulsion du d¨¦livr¨¦.
- ferme : pr¨¦venir l'encadrement dans les 12 heures avec indication de l'heure
de l'heure de naissance, sexe, poids et num¨¦ro de la m¨¨re.
12") - Ce qui doit ¨ºtre contr?l¨¦ et ex¨¦cut¨¦ dans une exploitation chaque jour,
chaque semaine, chaque mois.
Cette fiche donne une id¨¦e de la routine essentielle dans le domaine
de la surveillance, et des actions qu'un exploitant doit assurer pour que "rien"
n'¨¦chappe ¨¤ sa vigilance, Cette routine est n¨¦cessaire car sans elle, un probl¨¨me
peu grave au d¨¦but, peut prendre une ampleur difficilement contr?lable ult¨¦rieurement.
Les interventions de fr¨¦quences journali¨¨re, hebdomadaire et mensuelles
couvrent les n¨¦cessit¨¦s de fonctionnement des exploitations : habitat, alimentation,
reproduction, pathologie, la production, la commercialisation...
13") - Lutte contre les mammites
La pathologie mammaire pose un certain nombre de probl¨¨mes au d¨¦velop-
pement de la production laiti¨¨re au S¨¦n¨¦gal, raison pour laquelle cette fiche a ¨¦t¨¦
¨¦labor¨¦e pour expliquer aux ¨¦leveurs :
- les causes d'apparition de mammites
- les m¨¦thodes de d¨¦pistage
- les mesures de lutte : pr¨¦vention, traitement
14") - Contr?le laitier journalier
Les ¨¦leveurs doivent noter soigneusement sur cette fiche les productions
(matin et soir) de toutes les vaches lactantes.Ceci lesaide dans la gestion de leurs
exploitations parce que toute chute ou diminution de lait par rapport ¨¤ la courbe de
lactation signe un processus pathologique,

A N N E X E No2
FICHES DE RECUEIL DES INFORMATIONS
TECHNICO-ECONOMIQUES

-56-
--T
. . . e
FICHE DE DECLARATION DE NAISSANCE
.Nom du prapri&tairt
Pr¨¦nom3
I
Type drcxploitatian
* exploitation
1
-7
P"
7
I
Nam du p¨¨re
l=---
1
1
Ncm de Ta m¨¨re
FRBCCl
1
1
J
Nom du vtau
l----
--l
r-- scxc 1
1
1
1
Date de naissance
r- Conditions de v¡±elagt
hvartcm?nt
7

,
F\\I~ dos de 4-b fiche, sont inscrites les donn¨¦es suivantes.
Type d'explcitation A, D ou C.
Nom du @t-e : ajouter la m9tion IA pour inszmination artificielle
le cas Achknt.
No du veau : ne pas remollr, le num6rc 6tant dr>nnci
par le Centre
de reqroupemsnt des donnbes.
sexe : M?le (Mn), Femelle (FI.
Jumeau : barrer la mention inutile.
-
-
Conditions de v¨ºlaqe
1 - sans aide
2- avec aide facile
3- avec aide diffici!e
4 - *
-
cesarienne
5 - veau dBccup6.
Avortement : barrer la mention inutile.
Destinaticn
1 - mort ¨¤ la naissance
7
-. - veau de boucherir
3 - animal .d'Blevaqe.

FIC!-T Df: V,ACCINkTION
Num¨¦ro de l'-Exp*loitation
:
\\
Ih.&m de Ifaniml ;
Dxte rte missance :
Tbte de
%&adie
Ibse
Voie dv-
vaccination
Nom du vaccin
administie
administration Ikite de rappel
Observations
-
- -
.0. / .,,

-58-
ASSISTANCE VETERINAIRE-
MOIS DE :
DATE
Jo VACHE
TRAITEMENT
CODE
OEi'33KVA'ITONS

BICHE
DE REPR.ODUCTION
5PRIETAIWE:
*
,
UN iTE
e-
I,..U
I Vdloge Shalsurs
0 B S E R V A f 10 fi ?
-7
Chdsurs
&urelle
irA.lits
Haladies, Tbles rsprad.,
$arisrG
Steaminq V9fage
Traita
INfERT1LfT.E
I VELAGE
Diwp3ati.c et trsitetnant
I
~hS6~Vd5.OW3 SUX ¡®l6 P&i 6 - t &6 ox>St-partm
Diagmstk et traitanrent
1
1
post-pertunl
Dbeszvathri OUT le p a r t
tst le
\\r
f
1
t
I
1
I
l .
I
I
I

.?ace :
lkte fin lactation :
Prcduction totale :
Qznne journali¨¨re-
--.
Pmduction
Px$uction
FYwluction
&-te
*
lkte
Date
M
S ?ot&e
-yv'i s
Totale
M
s
1
Totale
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-
-
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I
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Rxlticti.onmpTI Pmduction -
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._
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-61-
CONTROLE LAITIER MENSUEL
Nom du propri¨¦taire
no de l'unit¨¦
Dates
-
No Vache
Race
Date de
T
v¨ºlage
No Lact. T
Production
- Observations
Soir
Matir1
Total
1
-
!-

-62-
FICHE DE PRELEVFXENT DE LAIT
Exploitation no . . . . . . . . . . . . . . . . . .
ProDri¨¦taire
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1¡¯
-.
Pr¨¦l¨¨vements (1)
Identification
Date
v¨¦lage
1
2
3
4
Race
No lactation
I
I
No lactation
No lactation
.?.ace
I
I
No lactation
I -7
No lactation
EJO
I
I
Race
I
I
Mo lactation
NO
I
I
Race
No lactation
(1) Inscr?ire au crayon les dates ck: pr~lhwmmts au mmnt du v¨¦lage. &nfMr ¨¤ l'ewm
au mment de l'ex¨¦cution.

-63-
RESULTATS D'ANALYSES DU LAIT
- -
ExDloitation no I . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Vache no
. . .........
Prowi¨¦taire
: . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Race
..........
Adresse
.
. . . . . . . . . . . . . . ..a.........
Num¨¦ro lactation : ..........
Date v¨¦lage
.
. ..........
-
1
-1
Pkl¨¨vemnts
+
1
2
1
3
4
patc :
I Skte :
Date :
Date :
I
-
- A.--P
.t-
l
I Nati¨¨re s¨¨che g/l
+----
l
I
titi& grasse jz/l
I Pati¨¨re azot¨¦e g/l
Epreuve Bleu de M¨¦thyl¨¨ne
f
1
1
I Indolo&es / ml
1 M¨¦sophiles /ml
Autres ¨¦preuves
(milieu s¨¦lectif>
_(-- --- -

.
il
1. t
-
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-64-
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---
-
-.
-

-~.--_

-65-
BILAN MENSUEL DE L'EXPLOITATION NO.......... M 3n~~"...,~.........~....
MOIS de ,.......,......~.O............,~..
.-..
-
. .._. . .._ ._ - ..-.. ,.._
. . .
..- ._ ..- .-. -... .-.. ._
OESIGNATION
<.
- .
-.
_
. . _
RECETTES
<.
DEPENSES
.
.
. ..I
-.
i.
-8
I. PRODUITS
,"
1 Vente de lait ¨¤ Sangalkam
.
. .
2 Vente de lait hors Sangalham
._
3 'Vente de veaux
4 Vente de fumier
TOTAL
.

.
I . .
.
II. CONSOMMATIONS INTERMEDIAIRES
* .<
¡®I
1 Aliment
. . . . . . . ,
.-.
.._...
.
<..
_
-
.,..
_
.
Raval
.
,.;¡®:.

¡°.:.
Ncp
_1
. . . -.. . .Eo;la -... . ,,.. .
. . I. . -- ._..
.I.
-. . _. - . _. ..- . ..__ . __
. Lait en poudre
¡®:
.
¡®.
r,
..-:
1..
¡®:
. CD
-
._<
._ . . . . . _ --.. -._.....
___
2 Produits v&¨¦rinaires
. N¨¦dicoments
. Ins¨¦mination

3 Transport
. Collecte lait/~fstributi-on al'inient- "
.
Carburant (usage perskel¡¯l
<
4 Divers
.,.:

.(
::
. Eau de javel, savon,..gaz, .serpiUC3res,
.-
,.-. ._ . ..<
_ . . _.._
torchons, balais, cordes, seaux.
TOTAL
-
-
III, CHARGES D'EXPLOITATION
1 Salaires
. Barger
. Eventuellement aide berger
0 Gratifications
2 .ImpC!ts, taxes
3 IntW3ts bancaires
. 4 Assurances
TOTAL
. . *

REVUVU BRUT =
/l
i Produits - Consommations intenngdiaires L
Charges d' exploitation 1
IV - AMORTISSEMENTS
1 Travaux, achats de b6tes
2 Dotation aux amortissements
( Soit 1, soit 2. Dans l'etat actuel des
recherches, 1 paraft plus simple et plus
juste 1.
c
-.
..
REVENU NEf =
( Revenu brut - amortissements 1
I
.
I
f .procJuits - Consommations interm¨¦diaires = Valeur ajoutke
= Revehu brut + Charges d¡¯exploitation 1.
I
I
,
;
¡°1 :

-66-
ANNEXE No 3 : EFFECTIF GLOBAL DU TROUPEAU LAITIER AU 31.12.86
l-
AUTRES
RACE
MONTBELIARDE
PAKISTANAISE
(METIS)
TOTAL
AGE
(mois)
M
F
T
M
F
T
M
F
T
M
F T
O - 6
5
1 9
24
2
2
7
11
9
28
3 7
6 - 12
4 7
6 9
116
4
2
6
7
1 6
60
78
138
12 - 1 8
17
1 6
3 3
1 0
7
17
2 7
2 3
50
1 2 - 24
2 0
21
41
8
5
1 3
3
5
30
2 9
59
Adultes
2 5
261
286
1 0
4 7
57
2
2
3 5
il0
345
TOTAL
114
386
500
3 2
63
9 5
1 9
34
161
i68
629

-67-
ANNEXENO 4 : DONNEES CHIFFREES SUR LES EFFECTIFS 1986
CRITERES
EFFECTIFS
Femelles en ¨¦tat.de reproduire (hyenne)
318
V¨ºlages
206
Naissances
214
Veaux morts-n¨¦s
15
I Avortements
24
I
Femelles en production
231
Animaux ?g¨¦s de plus d'un an
423
Nombre moyen de veaux
135

-68-
ANNEXE No 5 : MORBIDITE 1986
ANIMAUX ATTEINTS
MORTALITES
ABATTAGE .
CAS PATHOLOGIQUES
NOMBRE
% ANIMAUX
% ANIMAUX
% ANIMAUX
TOTAUX
NOMBRE
NOMBRE
MALADES
-
ATTEINTS
Maladies parasitaires
155
36,6
2 6
l6,8
1
096
Reproduction (m¨¦trites
vaginites, inf¨¦condit¨¦ . . . . . ¡®1
5 9
18,6
3
5,l
2
3,4
Pathologie digestive
(diarrh¨¦e, m¨¦t¨¦orisation
121
28,6
11
991
1
098
pathologie par surcharge)
Pathologie de la mamelle
(mammites, h¨¦molactation...
53
21,3
-
oed¨¨mes . ...>
Pathologie de l'appareil
locomoteur
2 9
6,l
-
1
394
Pathologie oculaire
3 7
7,8
-
Divers (Pathologie urinaire,
pathologie respiratoire,
pathologie parcorps itrangers
70
16,5
7
10,o
-
Veaux
9 5
70,3
28
29,5
-

-69-
ANNEXE N" 6 : CAUSES DE MORTALITE
CAUSES
NOMBRES
%
TOTAL MORTALITE
Rickettsioses
2 6
55,3
P. digestive
11
23,4
P. reproduction
3
6,4
P. ¨¦tranger
par corps
2
493
P. respiratoire
2
493
Oed¨¨mes
1
291
Cystite
1
291
Morsure serpent
1
221
-
T O T A L
4 7
100
-

-7o-
ANNEXE No 7 : CRITERES DE REPRODUCTION
CRITERES
MTB
-j-/
Taux de fertilit¨¦
7 9
81
Taux de v¨ºlage
59,3
70,l
Taux de naissance
68,6
70,l
Taux d'avortement
19,7
10,9
Taux de mortinatalit¨¦
15,3
991
Taux de f¨¦condit¨¦
57
58
¨¨re
Age ¨¤ la 1
saillie (j)
628 2 131
816 2 186
Age au ler v¨ºlage (j>
1 222 + 222
1084 5 155
Intervalle v¨ºlage -c saillie f¨¦condante (j>
218 2 129
217 ic 118
Intervalle entre v¨ºlages
477 If 119
486 zk 122
Nombre de saillie/f¨¦condation ..
296
139

-71-
ANNEXE NC: 8
.---..---- . -- .-.-- ._-.
INTERVALLE MOYEN VELAGE - FECONDATION
ET NOMBRE MOYEN D¡¯IA PAR FECONDATION
!
I
1
!
1
! Exploitation ;
Effectifs
1
Intervalles
1
Nombre moyen
1
!
no
i
d¡¯animaux
!
v¨¦lage-f¨¦condation ;
d¡¯IA par f¨¦condation I
!
I
. 1
I
!
!
2
i
10
!
165 f 81'
!
377
!
1
!
!
!
!
!
1
.
l .
1 .
!
!
3
1
8
!
171 5110
!
2,75
!
!
!
!
!
!
!
, 1
1
.
1
!
!
4
!
3
!
225 il43
!
197
!
!
!
!
!
!
!
1
I
I
.

!
!
5
i
3
!
121 rt 72
!
137
!
!
! .
!
!
!
1
1
.

I
1
.

!
!
7
!
3
1
214 1: 8 0
!
2,7
1
!
!
!
1
1
1
1
l
.
1
!
!
9
i
3
!
335 & 80
1
4,25
l
1
!
I
1
I
1
I
1
1
l
l
10
!
4
1
302 k146
1
7-35
!
!
!
!
!
1
1
!
1
f
1
!
12
!
9
!
272 t 122
!
391
1
!
!
!
!
1
!
1
!
1
.
1
!
Il3
I
2
!
294 t:
89
!
390
!
1
!
1
1
!
!
!
I
!
!
!
15
!
2
1
205 k 38
!
2,5
!
!
!
1
!
!
!
.
1
1
1
!
!
19
!
5
!
266 t 124
!
236
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
21
!
5
1
90 t 48
!
230
!
!
!
!
!
!
!
1
I
I
.
.
!
1
23
i
7
!
232 k120
!
2,3
1
!
!
!
!
!
!
1
.
I
1
!
!
22-24
i
11
!
321 51 115
!
237
!
l
!
!
!
I
!
1
.
l
1
1
1
25
1
2
1
446 t 16
1
390
1
!
!
!
!
1
1
1
!
I
!
!
26
1
2
l
143 + 37
!
2
1
!
!
1
l
1
!
. 1
1
1
!
!
27
!
2
1
76 f 21
1
1
!
1
1
I
1
?
!
1
1
1
1
l
28
!
3
1
1 1 1 t 2 5
!
1
!
!
1
1
1
!
!
!
1
I
!
!
29
!
3
!
136 2 56
!
193
!
!
!
!
!
!
!
!
!
I
1
!
3 1
!
3
!
161 k 85
!
3.0
!

-72-
+
w

-73-

-74-
ANNEXE N" 10 : DONNEES CLIMATIQUES EN 1985
JAN.
FEV.
MARS AVRIL MAI ~
JUIN
JUIL.
AOUT
SEPT. OCT.
NOV.
DEC.
TEMPERATURE
20,04
22,08
21,64
21,84
22,02
126,66
27,81
27,90
27,06
26,91
25,58
23,13
iPLUVIOMETRIE
[TOTALE
9,3
-
0,4
-
-
20,6
56,6
212,5
117,9
5,6
-
691
I hmd
-I
_-'

-75-

-76-
ANHEXE N" 12
: Production laiti¨¨re moyenne dans les exploitations
1 - Montb¨¦liardes
!
1
I
! No exploita-
!
1
i Durke lactation (j)i Pr?ductFon lai-
: Production lai-
i Dur¨¦e de tarisse- !
tion
! tiere totale (1) ! ti¨¨re 305 j (1)
!
1
!
ment (j)
!
!
1
!
!
t
5;,,
6
-
!
A2 !
431 + li3,5 (9j
! 5 928 + l-567'
! 4 175 + 1 208 (i3)i
+
i'
(7)i
!
!
!
1
!
!
!
1 .
1
!
!
!
A3
!274 +2
!
1
12)
t 2 g16 t
404
! 2 653 r
438 (4) i
63,4 k 29,8
(7);
!
!
1
I
t
.
l
!
A4
1
3gg + 1315 (3)
1 3 439 t
412
i 2 918 +
198
!
_
!
;
47,5 t 11,5
(2);
!
1
i
!
!
!
!
A5 !
318 +
78 (4)
4 043 + 1663
! 3 555 +
419
!
!
1
t
;
64,75 2 10,9
(5);
!
1
!
!
!
!
!
A6
:
3g3 t 88 (7)
! 3 824 + 1 183
! 3 237 +
667
!
1
I
;
90, :5 k 12,5
(2);
!
! -
t
!
!
!
!
A7
f
331 f 13,5 (2)
! 2 670 2
434
1 2 580 +
369
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
A9 !
470 (1)
t
4 307
! 3 116 + 134 (3) !
!
55
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
A10
f
280
(1) f
2 018
1 2 124 f
389 (3)
!
!
!
1.
!
( 73,5 5 10,5' <2)-f
!
!
!
!
i
!
!
Al1
1
252
!
3 281
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
1
!
!
!
Al2
f
427 f 131 '(5)
1 3 913 + 1421
! 31OO?
831.
!
!
1
; 66,8 t 48,9
(5);
!
!
!
!
1
AI.3 !
492 f
57
(2) f 4 997 +
913
! 3 414 t
167 !
81'2 11
(2)j
!
!
!
1
!
!
!
!
!
!
561 .(l) i
!
Al4 !
3 585
1
2 561 !
!
!
t
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
Al5 !
545 (1)
a
4 855
! 2 913 f 262 (2) !
I
13
!
!
!
!
!
!
1
!
!
!
1
A19
1
358 f
37 (6)
f 2 964 k
729
! 2 632 t
616 (9) !
t
!
!
!
!
! 66,4 f 30,8
(5) 1
!
!
!
!
1
!
A21
!
332 f 118 (7)
f 3 411 2
462
! 3 338 t-
462 (9) !I ¡®+3,8 + 14,7 (5) ;
!
!
!
!
I
!
1
!
1
!
A22-24
1
453 f 127 (12) ! 3 635 t 1018
! 2 605 + 498 (13) !
+ 67,5
i
!
!
!
96,4
(8)
!
!
!
!
!
!
1
!
1
A23
1 401 f 98 (9)
i 2 074 t
610
1 1 865 Lt
333
; 77,l f.40,5 (7) !
!
1
!
t
!
t
!
!
I
l
!
!
A25 !
583
!
5 750
i 3 252 +
166 (2) ;
136
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
!
A26 !
!
i 3 725 t
603 (8) 1
1
!
!
!
!
!
!
!
!
!
1
!
!
1
A27
1
I
! 2 512 k
64 (2) !
I
!
!
!
I
!
1
!
!
!
!
1
!
!
A28
!
298
!
2 397
!
!
71
!
!
1
!
!
!
!
t
1
I
!
1
!
A29
!
!
t 3 554 t 192 (3) !
1
!
!
!
!
!
!
!
1
T
1
.
.
1
!
!
A31
!
!
i 2 083 f 504 (3) ;
!
!
I
f
!
!
!
I
1
1
I
!
, Moyenne
;
397
(78)
;
;
,
; g¨¦n¨¦rale
+ 116
3 747
t 1 494
3 052 t
999 (92) i
.
!
!

-77-
-.
ANNEXE N" 13 : PRODUCTION LAITIERE PAR CLASSE D'ETABLE
< 2 000
2 ooo,.-
2 500 2 500 - 3 000 3 000 - 3 500
> 3 500
des ¨¦tables
1
-
2
7
6
4
PI00
1
5
1 0
3 5
30
20
1 865
2 104
2 655
3 246
3 937

B I B L I O G R A P H I E
1C ANONYME - L'annuaire Montb¨¦liard No 1 D¨¦cembre 1984.
2- ANONYME - Formation - Elevage. Dossiers ENCO : Etudes et Recherches S¨¦minaire sur
l'¨¦levage au S¨¦n¨¦gal 16-20 septembre 1986.
3-
fl
- Programme de gestion de troupeaux informatis¨¦e - SEITHA GII
4-
"
- Etude du secteur agricole - Fili¨¨re ¨¦levage
Minist¨¨re du D¨¦veloppement Rural - Mai 1986
5-
n
- D¨¦marches de Recherche-d¨¦veloppement appliqu¨¦es au secteur de la productio
rurale des PUD/GRET - Mai 1984
Collection des Ateliers Technologie et D¨¦veloppement.
6- BARNOUIN (J.)
. "L'enqu¨ºte ¨¦copathologique continue en ¨¦levages observatoires :
un syst¨¨me d'¨¦tude de la pathologie multifactorielle".
Milieu, pathologie et pr¨¦vention chez les ruminants
INRA, Publ., 1981, 13-21.
7 - BOURZAT (D.)
Reflexion sur un projet de Recherche-D¨¦veloppement au Yatenga
(Burkina Faso)
Les Cahiers de la Recherche-D¨¦veloppement No 7 juillet 1985.
8 - DENIS (J.P.)
Les performances de reproduction des bovins laitiers de race
Montb¨¦liarde au S¨¦n¨¦gal.
Ref. No 42/ZOOT - Avril 1982.
9 - DENIS (J.P.)
Les performances de reproduction des z¨¦bus laitiers Pakistanais au
S¨¦n¨¦gal.
Ref. No 36/ZOOT - Mai 1983.
10 - DENIS (J.P.) et ROBERGE (G.) - "Adaptation d'un troupeau de femelles Montb¨¦liardes
au S¨¦n¨¦gal.
R¨¦sultats techniques".
Ref. No 04/ZOOT - Mars 1982
11 - DENIS (J.P.) - L'am¨¦lioration de la production laiti¨¨re au S¨¦n¨¦gal.
R¨¦sultats actuels.
Liaison du Sahel N" 2, juin 1984
Ref. No 31/ZOOT/84.
12 - DENIS (J.P.) - Analyse du fonctionnement de la cellule d'encadrement temporaire et
de recherche d'accompagnement du projet laitier. Son importance
dans la liaison Recherche-D¨¦veloppement-Eleveurs.
Ref. No 37/ZOOT - Avril 1986.
. . . / . . .

13 - FAUGERE (0.) - La m¨¦thodologie du suivi individuel des performances animales -
L'exemple du programme "pathologie et productivit¨¦ des petits
ruminants en milieu traditionnel".
Atelier : "m¨¦thodes sur la recherche sur les syst¨¨mes d'¨¦levage
en Afrique intertropicale".
Mbour, 2-8 f¨¦vrier 1986.
14 - FAYE (J.) - L'int¨¦gration Recherche-Formation-D¨¦veloppement dans le cadre de la
Nouvelle Politique Agricole.
S¨¦minaire National sur l'int¨¦gration.
15 - LACOLJRT (A.) - Rapport sur l'utilisation d'un produit "Pour on" dans la lutte contre
les tiques du cheptel laitier intensif dans la r¨¦gion de Sangalkam.
Ref- N" 14/ZOOT - F¨¦vrier 1987.
16 - LUCAS (A) -"Aper?u sur la pathologie des animaux import¨¦s Montb¨¦liards ¨¤ Sangalkam".
S¨¦minaire Production Animale, 24-26 Mars 1981
Ref. No 60/ZOOT - Mars 1981.
17 - KANE (Ab.) - Quelques consid¨¦rations sur la formation et la vulgarisation.
S¨¦minaires sur l'¨¦levage au S¨¦n¨¦gal, 16-20 sept. 1986.
18 - PROST (L.) - Les petits exploitants ¨¦leveurs dans le projet de promotion laiti¨¨re
dans les Niayes (S¨¦n¨¦gal).
M¨¦moire de DESS. Universit¨¦ PARIS XII - IEMVT - Oct. 1984.
19 - RAPPORTS ANNUELS DE ZOOTECHNIE : 1977 ¨¤ 1985.
20 - SCHIMPF (C.) et THIBAULT (J.C.) - Pr¨¦vulgarisation du Ni¨¦b¨¦ fourrager dans le Cap-Ver
Ref. No Zl/C.F. - F¨¦vrier 1985
21 - THIBAULT (J.C.), DIA0 (Maty BA), KEBE (B.) et DENIS (J.P.) - Analyse de la pathologie
observ¨¦e chez les animaux laitiers import¨¦s en production intensive
\\
au S¨¦n¨¦gal.
1) - Cons¨¦quences physiologiques et ¨¦conomiques de la pathologie
parasitaire sanguine.
Ref. N" 007/ZOOT - Janvier 1985.
22 - UCANOR - Programme pour le suivi individuel des vaches laiti¨¨res.
Lactoplan 23 - Sept. 1984.

LISTE DES ABREVIATIONS UTILISEES
CETRA
= Cellule d'Encadrement Temporaire et de Recherchesd'Accompagnement
COPLAIT
= Groupement d'int¨¦r¨ºt Economique des Producteurs de lait et Productions
Annexes du S¨¦n¨¦gal.
M A C
= Mission Fran?aise de Coop¨¦ration et d'Action Culturelle.
F A C
= Fonds d'aide et de Coop¨¦ration.
MTB
= Montb¨¦liard
PAR
= Pakistanais
I A
= Ins¨¦mination artificielle.