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REPUBLIQUE DU SENEGAL
DELEGATION GENERALE
"$4, .A. p j? E $2
PRIMATURE
-*
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECH~NIQUE
.
r
TECHNIQUE ET SYSTEME
DIVISION DES ETUDES AGRO-PASTORALES
RAPPORT D'ACTIVITES 1977 ~
J u i l l e t
1970
Centre i,Jational de Recherches Agronomique
de BAMBEY
ILJSTITUT SENEGACAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. R. A.)
Chef de Service
: iilahaura
Mbodj, Ingunieur de Recherche
Assistant
: Mafatim
Seck , A.T.E.
Ecrivain-observateur
: Farah
lilbod j
Chef de chantier
: Demba
Deh
Ouvriers
et manoeuvres :
Amadou Ciré
LY
: Travaux de laboratoire
D jibril
Di ag
ne
: S e l l i e r
Cjibril
Sène
: Dresseurs
Gorgui
Tine il
Seck
Faye : P a l e f r e n i e r
Diatta
Diop
Hamadou
Ndao
: Vachers
Y0 ro
sow
Abdou
Diouf
Latyr
Gning
Rbdoulaye
Fall
: Planton
Collaboration
Service
du Machinisme
Service
de Physique des Sols.
Page
CIGPITRE 1
: Rapport
de synth&e ,.,.,...................,
3à 6
CHAPITRE II : Fxm61ioration du bétail Djakoré pour la trac-
tion par le croisement avec le Métis de
Bambey . . . . . ...*.*.....**.*...*...........*..
7 à 18
CHAPITRE III: Etude de l'influence de la fumure organique
(fumier) sur la production fourragère du
Pennieetum pedicellatum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
19 à 23
CHAPITRE IV : L1embouche à l’herbe
dans les conditions du
m.,
--.
.-
senegal-urienta
. ..*..*C*...............*“*.
24 a 33
.
CHAPITRE 1
1 - Ai'lELIORATION DU BETAIL DJAKORE
POUR LA ÏRACTION PAR LE CROISE-
Le t r a v a i l c o n s i s t e à e x p l o i t e r l e p o t e n t i e l a m é l i o r a t e u r
d u M é t i s d e B a m b e y p o u r a c c r o î t r e l e g a b a r i t e t l ’ a p t i t u d e à l a
t r a c t i o n d u b é t a i l Djakore.
RESULTATS
de
Sur une période/treize mois, on a enregistre 13 naissances
s u r 1 2 f e m e l l e s e n age d e r e p r o d u c t i o n , l e p o i d s m o y e n à l a n a i s -
sance étant 17,545 kg avec un dimorphisme sexuel marqué :
19,833 kg pour les males
15,400 kg pour les femelles
D u p o i n t d e v u e d e l ’ a p t i t u d e a la traction, les mesures
effectuees sur des attelages de 3 - 4 a n s o n t d o n n é l e s r é s u l t a t s
suivants :
- effort maximal moyen 313 kg pour un travail de
6,5 cm de profondeur et 17 dents sur la barre porte outil
- e f f o r t s c o n t i n u s e n f o n c t i o n d u t y p e d ’ o u t i l utiliss
!
!
! Type de travail ,
Outil
!
!
!
!
!me-“<lmm”-ma”
-MI--- T m----I--m ,-,r--,-,--“?----“--“~“----“-“~“”--”---!
! Labour
! Charrue
!
1 6 1
! 12,58 !
0,91
! 14625 !
!
! simple
!
!
!
!
0
!
!
- I - L - - l - - - - - - - - “ - - - - - - - “ “ “ - - - - - f--“+ ---..--11+ ---- ;” ---I- “-/
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!
t
, t?riana +
:
!
i 8 dents
!
!
180,2 ;
6,70
;
0,76
; l36,3 ;
.
.
.
!
; (1,50 m)*
! Sarcla-binage
;------------:--------c--------i--------~-------- 1
; Houe Sine ;
.
!
i
!
; + 5 dents
;
155 ;
8,66
,
0,86
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i (0,75 m> i
i
i
!
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“-L--“-II-“I;--“--“-”
T’““-“““‘T’““““‘s’---“--“~
i Polyculteuri
; + 10 dents ,
170,18 f
6,ll
;
0,78
; 132,7 ;
; CL00 d ;
?
?
?
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* Largeur de la bande travailloe.
A i n s i l e s a t t e l a g e s etudiés d é v e l o p p e n t Q’importants efforts
de traction malgré leur jeune 9ge. La puissance etant la quantité de
travail qu’il faut fournir dans l’unit8 de temps, les animaux obtenus
manifestent des puissances &Levées p o u r l e t y p e de matériels utili-
sés. Ces deux résultats expliquent la demande de plus en plus forte
d e l a p a r t d e s a g r i c u l t e u r s d e p r o d u i t s i3sus d e c e croisement.
4
2 - ETUDE DE L'INFLUENCE DE Lfi FUMURE ORGANIQUE (FUMIER) SUR LA
*-LJM PEDICELLAÏUM
L'objectif est d'augmenter le potentiel fourrager de l'cx-
ploitation tout en préservant son patrimcine foncier.
Les études conduites antérieurement sur
les effets de
l’apport organique sur la
production fourragère
du Pennisetum
pedicellatum avaient laissd croire
que le fumier marque pour
des
doses 'egales o u s u p é r i e u r e s h 2 0 t
1-n
.s/ha dans les conditions de
l’expérimentation.
C’est pourquoi en 1977/78,
nous avons complQt6
l’utude en incorporant deux
niveaux SupplGmentaires d’apport : 30 et
40 t/ha.
RESULTATS
Production fourragère
(t/ha m.u) du Pennisetum pedicellatum
!
1
TRAITEMENT T/HA kl.S. DE FUMIER
!
1
, Valeurs pondérées
.
.
---""""""
!
!
/”
!
!
!
!
!
!
La production fourragère des
deux écotypes augmente avec
l’accroissement
des apports de fumier, le traitement 20 t accusant
un certain
pic.
L'écotype P44 plus t&rdif se montre
supérieur au P63. Cette
sup6rioritC allant en s’estompana quand’ l’appurt de fumisr’augmxnte.
Autrement dit,
P63 parart
mieux repondre & la fumure organique
que
P44,
Compte tenu de la production
obtenue avec le traitement
20 t et la capacité
actuelle de production de fumier des exploita-
tio
ns, co niveau peut être
adopté. Ceci est d'autant plus indiquG
q u e l e s Gcarts
do production
entre deux niveaux consGcutifs sont
plus élevés entre
les niveaux 1U et 20 t.
3
- AMELIORATION ET EXPLOITATION DES PRAIRIES NATURELLES
Les études menges anterieurement ont pu montrer
que l'oin
peut accroftre
le niveau de production
des prairies naturelles grace
à l'emploi de techniques agronomiques
simples (travail
du sgl -
5
fumure mir-kralc - ensemencement) prises isoleement ou en combinaison.
Les productions
végétales constituant l'essentiel du revenu de
l ’ e x p l o i t a t i o n ,
il
convient de préciser
le revenu monétaire qu'un
agriculteur
peut attendre de l'exploitation de parcelles en prairies
n a t u r e l l e s ,
dans le cas d'une embouche à lherbe.
RESULTATS
La production fourragère des parcelles
augmente avec leur
degré d' am6lioration,
cc! qui s’est traduit par
une production de
viande plus importante.
En effet, si pour les parcelles
A, Bl et Cl
d'une part et 82 et C2 d’autre part, les croîts sont respectivement
830 g/j et 960 g/j, l e s g a i n s ponc!Graux g l o b a u x a c c u s e n t d e g r a n d e s
différences.La p a r c e l l e A &tant prise
comme rdférence, Les g a i n s
ponderaux sont :
1,49 A,
1,74 A, 2 A
et 2,3
A pour respectivement
Bl
82
Cl
et C2
Lf
exploitation des parcelles a duré 89 jours (avec
un croît
régulier) dont 47 en pBture exclusive.
Les 42 autres jours corres-
pondant à la fin de cycle, les animaux ont été complémentés avec du
concentre du type
de cergales, 8 ,$
de t o u r t e a u x e t 2 $ de sel,
à r a i s o n d e
1,5
Autrement dit,on peut prolonger la durée
d'exploitation des prairies
naturelles sans réduire le croît
quotidien
moyen gr9ce
à la distribution d'une complémentation énergétique aux
animaux.
DU
point de vue des revenus mor$taires, la marge bénáfi-
ciaire passe dd 100 à 171 quand on augmente le degrQ
d'intensifica-
tien./-
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--
6
-
7
CHAP.ITRE I I
AMELIORATION DU BETAIL DJAKORE POUR LA TRACTION
PAR LE CROISEMENT AVEC LE METIS DE BAMBEY
1 - INTRODUCTION
Avec le developpcment de la culture attelée au
Senégal et
notamment au Sud du Sine-Saloum, les besoins en matigre de traction
sont devenus de plus en plus importants
tant sur le plan du nombre de
paires
de boeufs que sur celui du gabarit
des animaux. En effet, l'adop-
tion de themes intensifs, notamment le labour,nécessite
l’emploi d’ani-
maux qui, pris
a un age moins avance (2 - 3 ans), sont capables de
développer d’importants efforts de traction
en s'adaptant parfaitement
aux conditions du milieu. C'est pourquoi, en 19'71 le C.N.R.A. de
Bambey a entrepris,
dans le cadre
du PAPEM de T.K. Sonkorong, le croi-
sement du métis de Bambey avec des femelles Djakoré
issues du milieu
. y
Ce travail mené secondairement avec dos reliquats
de crédits
ont révéle
neanmoins le potentiel améliorateur
du metis sur
le bétail
l o c a l , ainsi que ses possibilités d’adaptation h u n e z o n e à pluviomc-
tire plus élevée que la
zone Centre nord.
Les produits issus de ce croisement ont prssenté
des poids
à la naissance supérieurs à c e u x d e s p r o d u i t s l o c a u x , l e
phénomène
Btant plus ou moins accentué selon les années (régime alimentaire).
En octobre
1974 onze (11) bouvillons, de 2 3 - 3 ans, issus
de ce croisement
ont été vendus à des agriculteurs
comme animaux de
traction.
Le suivi des attelages a montré que d6jh à l’ann4e de dres-
sage, les animaux développaient des efforts
moyens de traction de
IIC à 1 2 0 k g s u i v a n t l e matSrie tract&.
Ces résultats obtenus avec des
moyens limités et un suivi
très
1Bche indiquent, si besoin
Gtait, que l e t r a v a i l e n t r e p r i s
mcrite d’&tre p o u r s u i v i . C e d o c u m e n t f o u r n i t l e s r é s u l t a t s partiels
d'une campagne d’orientation nouvelle du programme.
2
- TECHNIQUES ET METHODES
.
Le principe est l'emploi de géniteurs
metis de Bambey sur
d u matBrie b o v i n l o c a l ( t r o u p e a u d ’ o r i g i n e ) e t s u r l e s p r o d u i t s afin
d’obtenir des animaux de format et de confirmation améliorés.
La con-
d u i t e e f f i c a c e d’un t e l t r a v a i l ncccssitc :
- l’identification des sujets
- l a f i x a t i o n d e n o r m e s d e sglection
- l e s u i v i d e l ’ é v o l u t i o n p o n d é r a l e
- l e contrdle et l e s u i v i d e l a r e p r o d u c t i o n
- l e s u i v i d e l ’ a l i m e n t a t i o n
- l’étude des aptitudes R la traction : efforts de
t r a c t i o n
fi* longevité
- exthriorisation
d e p o t e n t i a l i t é s b o u c h è r e s .
21
- Identification des su.jets
Elle se fait à l'aide de marques UDEFIX modèle “Spéciale
croissance".
Le principe de marquage est l'adoption d'une couleur pour
chaque géneration.
gris
. . . . . . . . . . . . . .
troupeau d'origine
jaune . . . . e........
Ière genération
rose . . . . . . . . . . . . . . 2eme géneration
bleu
3eme
Il
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
blanc
4éme
tt
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
Les nombres pairs seront pour les femelles, les impairs
pour les males.
Les marques seront fixées à l*oréille droite. La par-
tie femelle ,faisant face au lecteur lorsque l’animal a la tC!te. tournée
vers celui-ci.
En plus de ce marquage chaque sujet fait l'objet d’une
fiche individuelle de suivi ou sont consignes tous les renseignements
recueillis sur l'animal. Les données de ces fiches sont transcrites
dans un registre tenu au niveau du C.N.R.A.,
Modèle de fiche
Numero du sujet
Numéro du taureau
Sexe
Genération
Numero de la mère
Date de naissance
Ordre de naissance
Date le Pelage
Genération de la mi3ro
Suivi pondéra1
Suivi. sanitaire
Date
P,V.
Date,nature et cause de
., ltintervention
22 - Le suivi de l'évolution pondérale
Les produits qui naissent sont suivis pondCraLement depuis
la naissance jusqu’à la referme,
suivant le rythme de pesee qui suit :
- à la naissance
- tous les jours de la naissance à 2 mois
- hebdomadairement de 2 mois a 0 mois
- tous 1 es mois de 8 mois è la réforme
(à l'exception des males).
Les pesées se faisant le matin a jeQn
9
23 - La fixation de norm.es de sélection
Seuls les produits femelles sont retenus pour la rcproduc-
tion, Leur
choix est basé sur
les poids à la naissance et aux diffe-
rents Bgos, le phanéroptique n’entrant pas
en ligne de compte.
!
!
!
?
!
!
Les produits males sont castrés à l’âge de
12 mois et mis
en vente à des agriculteurs situés
dans l'unité ou utilisés au niveau
de la station de Nioro. C e t t e c e s s i o n f e r a l ’ o b j e t d ’ u n c o n t r a t d o n t
les
clauses essentielles sont :
- la possibilito de suivi des animaux sur le plan de
l'aptitude a la traction
jusqu'à l'age de 5 ans
(pesée et mesure des
efforts de traction) ;
- l'observation par les acheteurs
des conseils prodi-
gués en matière
d'alimentation ;
- interdiction
de revendre les sujets
en dehors des
t e r r o i r s d e l ’ u n i t é 9
tout au moins avant cinq ans.
24 - Le contrBle
et le suivi de 13 reproduction
La reproduction est suivie
en mentionnant sur les
fiches
individuelles les dates de vBlage des produits.
Deux mois après vêlage, les
femelles sont mises au male
p o u r
13 saillie,
25 - La conduite de l'alimentation
- Les animaux sont classés par catégorie :
. V e a u x de
1 j o u r à 2
mois
. Veaux de 2 mois à 8 mois
. Jeunes de plus
de 8 mois
. Femelles allaitantes en début de lactation
(3 premiers mois)
.
Femelles en fin de lactation, taries ou en
gestation
Femelles en fin de
gestation (3 derniers mois
de gestation)
??
- les veaux de 1 jour h 2
mois sont en permanence avec
les mères et recevront
quasi exclusivement le lait maternel;
- les veaux de 2 à f3 mois continuent les tétees à
raison de 2 par jour,
le matin (7h 30), l’aprés-midi
(17h). Le reste
du temps, i l s r e s t e n t s s é p a r é s d o s m è r e s e t r e ç o i v e n t :
10
. foin
à volonté
, fane d’arachide
1 2~ 2 k g d e c o n c e n t r e c r o i s s a n c e
- l e s j e u n e s d e 8 m o i s e t p l u s r e ç o i v e n t :
. f a n e d ’ a r a c h i d e
en saison sèche
. f o i n
à volonté
B
l
d u f o u r r a g e v e r t s o i t s u r p i e d s o i t à l ’ a u g e e n h i v e r n a g e ( + c o n c e n t r é ) .
- les femelles e n debut d e l a c t a t i o n r e ç o i v e n t :
d u f o i n ( 4 k g )
?
. d e l a fano d ’ a r a c h i d e o u d e niebe ( 4 k g )
. d u c o n c e n t r e l a c t a t i o n ( 3 k g )
du fourrage vert sur pied (paturcj en hivernage,
Du concentre lactati.An l e u r s e r a d i s t r i b u é e n f i n d ’ h i v e r n a g e l o r s q u e
la valeur alimentaire de l’herbe paturéc diminue.
- l e s f e m e l l e s e n f i n d e l a c t a t i o n , t a r i e s o u e n dCbut
d e g e s t a t i o n r e ç o i v e n t :
* du foin (4 kg) ’
saison seche
d e l a f a n e ( 3 k g ) li
?
ou du fourrage vert sur pied en saison humide
- l e s f e m e l l e s e n f i n d e g e s t a t i o n s o n t n o u r r i e s &
b a s e d e ;
.
f o i n ( 4 k g )
. f a n e d ’ a r a c h i d e o u d e niébé ( 3 k g )
. c o n c e n t r e g o s t a t i o n ( 1 k g )
d u f o u r r a g e v e r t s u r p i e d o u 21 l’auge e n h i v e r -
n a g e a d d i t i o n n e d e cbnccntré ( 1 k g ) s u i v a n t l’État d ’ é v o l u t i o n d e l a
flore.
2 6 - E t u d e d e s a p t i t u d e s à l a t r a c t i o n
L’objectif e s s e n t i e l d e c e p r o g r a m m e é t a n t d ’ a c c r o î t r e 1 0
g a b a r i t e t d’ameliorer 1 a c o n f o r m a t i o n d e s p r o d u i t s l o c a u x , n o u s l a i s -
s o n s u n e p l a c e p r i v i l é g i é e à l ’ é t u d e d e l a capacito do traction des
produits obtenus.
L’aptitude à la traction est mesurée sur des animaux pris
individuellement ou ‘urnelos avsc différents types de materiels. T r o i s
séries de mesures (5 3 ospacécs de 15 jours d’intervalle sont effectuYes
chaque hivernage sur chaque animal, de 2 ans à 5 ans. Chaque serie
comportant les mesures suivantas :
-2
61.s -s- Ef f art. maxim,um
Monter s u r l a b a r r e d ’ u n p o l y c u l t e u r a u t a n t d o d e n t s p o s s i -
ble pour atteindre l’effort maximum.
2 62 - E f f o r t a v e c c h a r r u e s i m p l e
Mesurer sur 50 m
a/ - l’effort moyen
b/ - le temps mis pour parcourir cette distance sans
s’arrêter.
11
263 - E f f o r t a v e c ariana + 8 d e n t s
Profondeur 10 cm sur terrain non labouré: mêmes mesures qu’au 2
264 - E f f o r t a v e c h o u e s.ine + 5 d e n t s
P r o f o n d e u r ‘10 c m s u r t e r r a i n n o n 1abouré:mfZmes m e s u r e s
qu’au 2
265 - E f f o r t a v e c n o l y c u l t e u r + 1 0 d e n t s
P r o f o n d e u r 1 0 c m s u r t e r r a i n n o n 1abourG:mêmes m e s u r e s
qu’au 2.
12
FICHE INDIVIDUELLE DE SUIVI DES
PRODUITS
MALES CASTRES
Numéro du produit
Numéro de la mère
Date de naissance
NumGro du taureau
Ordre de naissance
Propriétaire
Génération :
Localisation
Date d'acquisition
AP
!
i
!
!
i
2
ans
3
ans
4 ans
5
ans
!
!
! Mesure
!
I
!
!
!
! Serie 1
7
!
! Date
2
!
!
!
3
;
!
4
i
!
!
!
1 Sgrie I I
.
!
2
!
!
!
3
;
1
4
!
!
!
5
1
1 Série III
-l
i
!
2
!
!
!
3
;
!
4
i
i
13
27 - Exteriorisation des potentialités de croissance des produits
La finalite de l'activité de traction d'un bovin de trait
doit @tre la
boucherie. Il importe donc de tester les
potentialités
boucheres des produits
issus de ce programme.
Ce test portera sur
des jeunes seures
de 0 mois auxquels
on soumettra
une ration
de croissance distribuee
ad libitum sur une
période de 4 mois.
Selon l'époque de l'année, cette ration sera à
base de :
foin
fane d'arachide
concentre
ou
de fourrage vert et
de concentré en saison humide
3 - RESULTATS & DISCuSSIor$S
31 - Evolution numerioue et ponderale
du cheptel
De Juin 1977
a la fin avril 78
on a enregistré 13 naissances
avec 12 femelles en age de reproduction,
Une femelle a véld deux fois
dans
un intervalle de 13 mois et
une autre est restée sans produire
e t d e v r a ê t r e reiformée.
Du point de vue pondéral,
le poids vif moyen & la naissance
est de 17,545
kg avec les extr@mes de 14,5 kg et 21,s kg. Dn observe
un dimorphisme
sexuel sur les
poids. Le poids vif moyen à la naissance
est
de 19,S33 k g p o u r l e s males
15,400 kg pour les femelles,
Contrairement aux importantes
chutes du poids que l'on enre-
gistre
en fin d’hivernage et pendant la saison sèche, le troupeau
a maintenu un bon État général :
de la fin Septembre 77 à la fin Avril 78, le poids
vif
moyen des sujets adultes est passe de 220,96O’à 246,650
kg avec
10 naissances enregistrees
dans l'intervalle.
14
32 - Aptitude c1 Ja tqction
.
. _ . .
_
. . _ -
.
.
.
_ . ,
.
. . _ . .
_ . . I
,
. , . . .
E F F O R T
M A X I M U M
-""w"I"-""-uI
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370
18
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i
!
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18
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300
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18
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le
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300
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7
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7
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17
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I
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18
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Effort
de traction pour une charrue simple sur 50 m
de distance
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4
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1 121
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1 133 - 135 7
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1 12
0'55" ;.
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Effort de traction pour
une ariana +
8 dents sur 50 m
de distance
““““““““““II”
11”““““““”
!superficieL!
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0,5
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1 125 - 127
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1
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2e
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0,8
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l 137 - 139
1'53"
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.
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1
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- ,
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.
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E f f o r t d e t r a c t i o n p o u r u n e h o u e s i n e + 5 d e n t s sur 50 m d o distan&
cII*Imi---” I”rrœrrrrb
0.8
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3e
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0'54"
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i
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i
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!
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i
le
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1
I
198
;
5
i
-
!
!
!
:
I
1
!
!
!
* La Ière série a été faite avec un parcours de 100 m.
Les mesures ont été effectuées sur 3 périodes espacées de
15 jours et dans les conditions d’humidité suivantes :
Périodes
Pluviosi te
le
16 au 19 AoQt 1 9 7 7
107 mm
en 4 jours (15 - 16 - 17 - 18)
2e
1 au 3 Septcmb. 7 7
2.3 mm
(30 AoQt et 2 Septembre)
3e
20 au 22 Septem. 77
Pas de pluie
les pluies les recentes datant
des 15-16 et 18 Sept. pour 69 mm.
Les forces enreyistrees sont en général moins grandes
pour la première pcriode avec une profondeur plus élevée, le
sol
Qtant plus humide et plus facile à travailler.
S’agissant de la force maximale développée, on remarque
qu’elle est gén8ralement élevée, 313 kg pour une profondeur moyenne
de 6,5 cm et un nombre moyen de dents de 17,
En nous refErant aux efforts qu’exigent le labour et les
opérations de sarcla-binage
(tableau ci-dessous > on constate que
les attelages sont loin d’atteindre leur capacité maximale de traction.
Tableau : Efforts de traction développés Qt
profondeur
du travail en fonction du type d’outil utilise.
!
!
Type de ’
travail
I -““w”11”“““-”
i Labqur
!
iSarclo-binaqe! Ariana t i
180,2 !
6,70
!
0,76
l
136,9
!
!
! 8 dents !
!
!
!
!
!
!Cl,50 m)* !
!
!
!
!
155
!! 0,66 ; 0,86 ; 133,3 ;
!
!
I
t
!
!
!
i
, Polyculteuf
170,18 ;
6,ll
;
0,78
f
132,7
;
;t 1 0 dentsi
*
.
i (2,OO m)+ ,
f
!
!
!
.
!
!
!
!
!
!
I
I
1
!
1
-:i
Largeur de la bande travaillée.
18
Il reste néanmoins entendu que l’aptitude à la traction
d ’ u n e p a i r e e s t lige à l ’ e f f o r t q u ’ e l l e p e u t d é v e l o p p e r p o u r u n e
période, à un rythme et
our u n t r a v a i l determinés, d’ou l a n o t i o n d e
&Puissance d ’ u n a t t e l a g e e s t l a “quantite d e t r a v a i l q u ’ i l f a u t f o u r -
P
nir dans 1’ uni té de temps .”
Les attelages étudiés presantenti,
doe puissances élevées.
S u i v a n t l e t y p e d e b â t i u t i l i s e , donc la largeur de la bande travail-
1Qe ; l e s t r a v a u x d e s a r c l a - b i n a g e e x i g e n t d e s e f f o r t s p l u s o u m o i n s
importants p mais ils demeurent moins penibles que le labour, lequel
se fait par h-coups et pour une profondeur supérieure, On remarque en
passant que le bâti polyculteur exige moins de travail que les autres
dans les opérations de sarcla-binage.
Il e s t d o m m a g e qu’on n ’ a i t p a s p u e n r e g i s t r e r l e p o i d s
vif des paires de boeufs avant chaque série de mesures car ceci aurait
permis d’apprécier l’aptitude à l ’ e f f o r t m a x i m a l o u c o n t i n u d e s a n i -
maux par rapport a leur poids.
0’ une maniere géneralo,
ces mesures ont Qté effectuées
a v e c q u e l q u e s d i f f i c u l t é s , l e s d é t e n t e u r s actuels des animaux ayant
parfois oppose un refus. C’est pourquoi nous avons élabore un contrat
de vente pour les futures cessions, precisant les clauses d’acquisi-
t i o n d e s p r o d u i t s i s s u s d u c r o i s e m e n t a f i n q u e l e u r s u i v i s u r l e p l a n
de l’aptitude à l a t r a c t i o n p u i s s e s e f a i r e d a n s d e b o n n e s c o n d i t i o n s .
19
CHAPITRE III
ETUDE DE LwnuENcE DE LA FUMURE ORGANIQUE (FUMIER)
SUR LA PRODUCTION FOURRAGERE
DU PENNISETUM PEDICELLATUM
1 - INTRODUCTION
Les sols senégalais
sont pauvres en matiere organique
(0,l ;A sol dior ; 0,8 à 1 $ sol deck) et de structure precaire. L e u r
exploitation intensive exige un apport reyulier de fumier ou toutes
autres sources de matière organique (compost - paille - engrais vert..)
pour augmenter leur niveau de production sans provoquer leur dégradaG.
t i o n .
C e t t e e x p é r i m e n t a t i o n a p o u r o b j e t dletudier les potentia-
lites
f o u r r a g è r e s d u Pcnnisetum p.edicellatum sous l’effet du fumier
apporte & différentes doses.
L’intsgration d u betail d a n s 1’ exploitation est devenue
une option impérative mais dont l’obstacle majeur demeure le dispo-
nible fourrager au niveau de la ferme. En effet la sédentatisation
du cheptel pendant toute l’année nécessi to l’accroissement des poten-
tiali tés fourragères.
Pour ce faire, doux moyens sont à conjuguer :
- 1 ‘introduction des parcelles fourragères dans
l’assolement ;
- la mise en stock des sous-produits de recolte.
si pour le second on assiste à des débuts prometteurs,
l ’ o p é r a t i o n i n t e r v e n a n t aprés la période de pleine activitd, let pre-
mier
quant à lui connait moins de succès car constitua une activite
supplémentaire a des moments oil l ’ a g r i c u l t e u r e s t t r è s s o l l i c i t e .
A j o u t e r a cette difficulte l a n o n m o t i v a t i o n f i n a n c i è r e ; i l f a u t e n
effet que le producteur animal soit encourage dans ces activites par
u n e p o l i t i q u e i n c i t a t i v e e n m a t i è r e d ’ é l e v a g e : c r é d i t d u betail,
organisation des marchés.
2 - TECHNIQUE ET METHODE
.
Le dispositif experimentai est le bloc de fisher a v e c q u a -
tre (4) traitements sur six (6) rcpétitions :
- G O t/ha d e matiere sache (m-s) d e f u m i e r
-
10
t/ha
-“-
II
- ”
- 2 0 t/ha
-II-
- ‘1 I
Er;r 1977/78 l’essai a étd repris et complet8 à 6 traitements
a v e c l e s a p p o r t s d e 30 e t 4 0 t/ha, compte tenu des observations fai-
tes les annees a n t é r i e u r e s .
Le semis s’est fait manuellement, en humide, avec un ecar-
tement d e 0,50 m x 0,50 m ,
L e pennisetum p.edicellatum ( é c o t y p e Maroua P 6 3 ) a éte
cultivé durant deux campagnes consocutives sur les m@mes parcelles.
2 0
La fumure minérale appliquée, en plus du fumier, est la
8-18-27 à r a i s o n d e 1 5 0 kg/ha.
Observations
Au cours de l’expérimentation, les observations ont porte
s u r :
- l a densite d e l e v é e ;
- l e d é v e l o p p e m e n t végetatif ;
- l a p r o d u c t i o n f o u r r a g è r e .
R é s u l t a t s et discussion :
Tableau 1 - Production (tfha) de matière verte et de
matière sèche.
1 ère année
-“““~-““-1-““----““-“-----“-
, D i f f é r e n c e e n t r e a n n é e 1 ,
!
!
!
I e t annéo I I (m.s)
I
t 49
! + 24
!
+14
!
!
a/
!
!
!
!
iJ
i
!
!
!
L'ecotype MarouaP 63 p r é s e n t e u n e l e v é e l e n t e e t Cche-
lonnée pour tous les traitements, On n’observe cependant pas do dif-
ference s i g n i f i c a t i v e e n t r e t r a i t e m e n t s d u point d e v u e p o u r c e n t a g e
de paquets levés, le niveau de fumure crganique n'ayant pas eu d'in-
f l u e n c e s u r l e p o u v o i r g e r m i n a t i f d e l'espece d a n s l e s c o n d i t i o n s
d e l’experimentation.
Du point de vue de la production fourragere, les traitements
ne montrent pas de diffdrences
marqueos e n t r e e u x e n I è r e a n n é e d’epan-
d a g e {1975/76).Le n i v e a u d e p r o d u c t i o n e s t s a t i s f a i s a n t , l a pluviosi&G
bonne (1015,8 mm). En deuxieme annee, 197G/77, avec un hivernage
t a r d i f e t u n e p l u v i o m é t r i e d é f i c i t a i r e ( 7 0 6 m m ) , o n e n r e g i s t r e d e s
productions plus faibles, la technique d'exploitation des parcelles
a y a n t Bté l a m ê m e q u ’ e n Premiere annde ( I è r e c o u p e à 6 0 j, apres
semis, Zème c o u p e 4 5 j . a p r è s l a I è r e ) . Si d u p o i n t d e v u e s t a t i s t i -
que les traitements n'offrent point de diffsrenccs significatives, on
constate un accroissement de la production de H.5. de 18 $ entre les
niveaux 10 t et 20 t et de 9 $ entre les niveaux 0 et
10 t.
En comparant les productions en matiere sèche des mêmes
traitements au COU~S des deux années, on remarque que la différence
decroft quand le niveau de fumure augmente (tableau 1). Ceci laisse
supposer que :
1/ - Les effets du fumier, la 1 ère annee d'epandage sont moins
marques q u ' e n 2Cme a n n é e ;
u - Le fumier marque mieux lorsqu'on se situe à des niveaux
olevés d ' a p p o r t .
C ’ e s t a i n s i qu’il n o u s a p a r u u t i l e d e r e p r e n d r e l’expe-
r i m e n t a t i o n e n 1977/78 e n y i n c o r p o r a n t d e u x n i v e a u x s u p p l é m e n t a i r e s
d e fumure, 3 0 t/ha e t 4 0 t/ha a f i n d e prsciscr j u s q u ’ à q u e l n i v e a u
l ’ a p p o r t d e f u m i e r i n f l u e n c e l a p r o d u c t i o n f o u r r a g è r e d u P e n n i s e t u m
p e d i c e l l a t u m e t c o m m e n t evoluent l e s r e n d e m e n t s à m e s u r e q u e l e n i v e a u
des apports augmente.
L’hivernage 77/78 a é t é p l u s difavorable que les campagnes
precédentes 9 pluviom6trie de 515 mm, demarrage ires t a r d i f ( s e m i s l e
22 j u i l l e t ) ; a i n s i s e u l e u n s f a u c h e a p u &tre effectuee.
Tableau 2 : P r o d u c t i o n f o u r r a g è r e (t/ha) du Pennisetum
p e d i c e l l a t u m 6cotypeu P 6 3 e t P 4 4 d a n s l e s
c o n d i t i o n s d e l ’ h i v e r n a g e 77/7tl.
:
M.V. ;
I
; P 63
.
!
33,875
32,875
44,325
43 9 560
54,190
i
-~-- --
L’ecotype P 63 a r é a g i m o i n s b i e n p a r r a p p o r t à l a l e nnnee
d’epandage. Sa production reste du meme ordre qu’en 2e annee pour les
niveaux O-10 t/ha d e f u m i e r . P o u r l e s n i v e a u x d ’ a p p o r t Pl~us é l e v é s
(supérieur o u Ggal à 2 0 t/ha) o n o b s e r v e d e s p r o d u c t i o n s p l u s i m p o r t a n -
t e s , s u p é r i e u r e s à celles du témoin (tableau 3). A 40 t/ha de fumier,
l a p r o d u c t i o n d e matikre v e r t e e t d e matigre s&che
augmente d e 60 ;,,
p a r r a p p o r t a u temoin. A u t r e m e n t d i t d a n s l e s c o n d i t i o n s d e llexptiri-
m e n t a t i o n , l e s a p p o r t s do f u m i e r superieurs o u egaux & 2 0 t/ha entraî-
n e n t d e s p r o d u c t i o n s fourragbres Significativement supérieures par
r a p p o r t a u t é m o i n p o u r 1’Scotype P 6 3 .
Tableau 3 : E c a r t d e p r o d u c t i o n s f o u r r a g è r e s e n t r e 10 temoin
e t l e s a u t r e s t r a i t e m e n t s
(1977/78)
M a t i è r e v e r t e
I
!
!
P 6 3
!
P 44
!
!
!
““------rrdbr
!
“I”I”-“““-“”
!
- - “ “ “ - “ “ - I I - -
!
iAbsolu( t/ha)i
C’
P
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ci
I
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!----------“-~-““-“-“-----r------------r~~~~”~~~“~~““,
!
0 - 10
!
1
i
-
0,3
i
1,6
t
i
t
4
i
!
0
0 - 2 0
;
10,450
;
t 30
!
4,250
;
t 11
1
!
i
!
0 - 3 0
I
9,685
!
f
!
t 28,6
!
9,440
!
t 2 5
I
0 - 4 0
2,845
;,
!
t 6 0
1
!
!
!
1,il
t 15
!
!
!
!
I
i
,P
22
Matière
sèc,he
fAbsolu(t/ha)L
!-""l-~~~"~c"IIII""~~""""~~"""~"~""~~~"~~""~"~~~--"~-~
!
!
;
!
O-10 !
0,19
f t 4
!
0,23
!
-
3
!
!
!
!
OœZO
!
1,46
!
t
30,3
;
0,54
;
!
+
793
;
! O-30 !
1,16
!
t
24,5
i
0,82
i
t 11
!
O- 40
!
2,845
;
t 60
!
1,ll
!
t 15
i
!
!
.
!
!
!
Avec l'ecotype p 44 on observe le
même phenomene, les niveaux
0 et 10 t/ha étant significativement inférieurs aux autres,
au seuil
de 5 $. A ce m&me seuil, le traitement
40 t/ha s’est avoré sup6rieur
aux autres traitements
du point de vue de la Production de matihre
verte (M.V.), le fait étant moins net avec la matière sèche (M.S.) Ceci
s'explique par le faible
taux de matière séche
du fourrage obtenu avec
ce traitement, l'azote provenant de la min6ralisation
du fumier ayant
favorisé
un developpement vegetatif important
des plantes. On a d'ail-
leurs observé
que la teneur
en M.S. des fourrages décroft
quand le
niveau d’apport
de fumier augmente, elle passe
de 19?7 $ à IG $ de Cl
à 40 t/ha,
L’accroissement de la production fourragère
(tableau 3) de
l'écotype P 44 au-del& de 20 t/ha est un phénomene régulier mais
moins
intense qu'avec le P 63, autrement
dit, il semble que P 63 réponde
mieux 21 l’apport azot6 que l e
? 44 au-delh de 20 t/ha de fumier,
Table,au 4 : Composition du fumier
épandu g/kg m.s quantités
(en kg) de ces Qlcments
apportées par traitement,
!
!
!
1‘1,s. ;
kl
P
!
K
C
!
!
!
!
!
!Composi.tion
i
I
!
f
!
26,3
;
3,5c
;
9983
; 265
!
.
!
0
i
0
!
0 ! 0
!
.
263
!
35
!
98,3 ! 1650
0
!
!
!
!
526
!
70
!
196,6 ! 5300
!
789
t
105
!
294,9 ! 7950
!
!
!
I
!
II 40
! 1052
!
140
!
393,2 ! 10600
!
!
!
!
!
i
Tableau 5 ; Ecarts de production fourragère
entre 2 niveaux
consdcutifs (1977/78) en $
!
!
!
!
M.V.
M.S.
!
!
!
!
!-"----~""""T---'-'""-~~-~
"""111---"-----1-"-1---,"-
!
P 44
P 63 ! P 44
!
!
!
!
!
!Mm- -------.a- "---L-I-"-.."
-----"-œ--l---"--"-"------
!
P63
,
-T
f
!
1
0 -
!
10
!
239
1 .
4
0
4. 10
!
0
!
10 - 20
!
348
!
21,6
!
25,9 !
10,Y
!
!
20 - 30
!
l
- 4 , 0
i
-
5,o ; - 9,0
;
E n s u i v a n t l e s Ecarts d e p r o d u c t i o n enre@istrEs, e n 1977/78,
I&re a n n é e dl6 pandage, entre deux niveaux consccutifs d’apport, on
c o n s t a t e q u ’ i l s sont plus élnv6s e n t r e las n i v e a u x 70 e t 2 0 t/ha. A u -
trement dit, l’accroi ssement d e l a p r o d u c t i o n fourragere e n t r a i n s p a r
l’unit8 de fumier fournie est plus eleve e n t r e c e s d e u x n i v e a u x .
Remarque : Apres deux années d’implantation du Pennisetum
p e d i c e l l a t u m s u r l e s p a r c e l l e s d e l a p r e m i è r e s é r i e d ’ e x p é r i m e n t a t i o n ,
i l a ete semb d u niebe f o u r r a g e r (variéto 5 8 - 7 4 ) l a 38me a n n é e p o u r
étudier les effets résiduels du fumier sur la production fourragbre de
l ’ e s p è c e , A u c u n e d i f f é r e n c e s i g n i f i c a t i v e n’a LtQ o b s e r v é e .
Conclusion : les effets du fumier sur la production fourragère
du Pennisetum pedicellatum sont plus ou moins marqués suivant :
- l e s c o n d i t i o n s p l u v i o m é t r i q u e s d e l’annee (facilite
d e decomposi tien) ;
- l e n i v e a u d e s a p p o r t s .
11~ s o n t d ’ a u t a n t p l u s i m p o r t a n t s q u e l e t a u x i n i t i a l d e
m a t i è r e o r g a n i q u e d u s o l e s t f a i b l e , A i n s i e n 1977/78 l ’ a p p o r t d e f u -
mier a marque dès l’annee d’epandage
avec u n e intensito d ’ a u t a n t p l u s
elovee q u e l e n i v e a u d e s a p p o r t s e s t g r a n d . L ’ i n t e r v a l l e 1 0 - 2 0 t
entrafne l ’ a c c r o i s s e m e n t l e p l u s é l e v é d e l a p r o d u c t i o n , p r o v o q u e p a r
l’unit8 d’apport. Aussi avec les faibles capacites d e p r o d u c t i o n d e
fumier d e s e x p l o i t a t i o n s agricoles actuelles (possibilités d’elevage
sédentaire modestes)on peut adopter le niveau 20 t/ha, Ceci correspond
à l a p r o d u c t i o n d c
11 UBT entretenus en stabulation pendant un an, ce
q u i n é c e s s i t e l a fiourniture d e 2 4 t d e rnatiàre séche, U n t e l c h e p t e l
peut etre entretenu dans u n e e x p l o i t a t i o n d e 1 3 h a r é p a r t i e e n t r e ;
- 5 h a d e c é r é a l e s ( m i l - maïs - s o r g h o )
5x4t
= 2 0 t p a i l l e
- 7 h a d ’ a r a c h i d e
7 x 2 t
= 1 4 t f a n e s
- 1 h a d e s o l e fourragérc ( S a n i o )
lx6t =
6 t f o i n ,
24
CHAPITRE IV
L'EMBOUCHE A L'HERBE DANS LES CONDITIONS DU
SENEGAL ORIENTAL
C e t t e e x p é r i m e n t a t i o n s ’ i n s c r i t d a n s l e c a d r e d u p r o j e t
d ’ a m é l i o r a t i o n e t d1 e x p l o i t a t i o n d e s p r a i r i e s n a t u r e l l e s . E l l e c o n -
siste à a f f e c t e r u n n o m b r e c o n s t a n t d ’ a n i m a u x & des parcelles
de
d i f f é r e n t s n i v e a u x d’amelioration. L e s s u j e t s s o n t s u i v i s d’un p o i n t
d e v u e s a n i t a i r e e t pondérai. L ’ o b j e t v i s é e s t , d’une p a r t d ’ é v a l u e r
la capacité de production
(gain de poids vif total) de chaque par-
c e l l e c o m p t e t e n u d u t r a i t e m e n t q u i l u i e s t s o u m i s e t d ’ a u t r e p a r t ,
de mieux cerner les asPects techniques et économiques que pose la
viabilité d’une embouche a l’herbe dans l e s c o n d i t i o n s d u Séndgal
Oriental.
Avec le concours du projet élevage du Sénegal-Oriental,
nous
avons pu disposer de 16 bovins repartis
dans les parcelles (tableau l),
les animaux ont été déparasites au vadephen (antithelminthique) et
v a c c i n é s c o n t r e l e b o t u l i s m e .
Les parcelles, au nombre de 5,
ont 6té ainsi conduite% Cf
tableau 2 ,
L’ e x p l o i t a t i o n d e s p a r c e l l e s s ’ e s t f a i t e s u r 8 9 j o u r s e n
deux étapes : pBture exclusive avec abreuvement à volante
d u 6 - 8 a u 23-9-77 ( 4 7 j o u r s )
pature supplementhe
avec eau a volonté
du 24-9 au 4-11-77 (42 jours)
%
Les animaux sont en permanence dans les parcelles.
Le complément de la ration est constitué par un concentre
renfermant :
- 90 $ de céréales
(mil)
- 8 $ d e t o u r t e a u d ’ a r a c h i d e
- 2 $ de Polyfos (composé minerai)
il a é t é d i s t r i b u é 0 r a i s o n d e 1,5 kg/j/animal.
Au cours de l’exploitation les parcs
ent été débarrassés
des espèces
i\\nappétÉes (Hib,iscus asper,
Cassia tora etc...)
R é s u l t a t s e t d i s c u s s i o n s
L' hivernage 1977/78 a e té caractérise
par des pluies tarr
d i v e s e t irrégulieres e t u n e l o n g u e p é r i o d e d e s é c h e r e s s e e n debut
d e c y c l e , c e q u i s ‘est traduit par
un faible
développement véggtatif
de la flore.
A la
date de mise on pSture la production estimée des
parcs était de :
.
.*
.
.
.-.-.-.-.-+m..-.
-,
.
-.
-.
C.
C.
m
C,
L.?
-.
,?Y
L.
-.
-.
-.
C.
-,-.
-.
W.C.
I
1 f
iz
10 1 i?
:iz
f ; iL. i
1
1 i
f;
i
iz
10 I ir
-.
C.
-.
-.
-.
-.
z
z
0
<r
-.
L.
-.
-.
C.
-.
1 #a-O I
t"
:o
IF lin in t
i
+... r
I 1 1 IL7 l0 IF 10 Ln t
;.
i
-.
-.
-.
+*
z:
0
=Y u\\ II-
-.
e.
25
L
Tableau 2 : Ccnduite des parcelles d'expérimentation en '1977178
(608 mm, 41 jours de pluie)
!
Labour de fi n
f Travail du
!
!
.
de cycle
!
!
!
reprise au
!
idem
!
!
canadien
!--w---- "B
i-------------*-i-----
-“--e----e
i---------------i---------------
!
Végétation
; Végétation
; Végé tation
; Ensemencé avec; Ensemencé avec
, Flore
.
naturelle
; naturelle
; natu
.
relie
I du Pennisetum ; du Pennisetum
!
I
!
! pedicellatum
1 pedicellatum
!
!
!
!
!
!
i
!--------I-------I”T”--------------?-”-------------~-“-------------~---------------~----------------~
!
, 150 kg/ha de
!
300 kg/ha de
!
!
; a-IE-27,100 kg; 8-18-27,200 kg!, Identique à
!
!
! Identique à
, Fumure
, Sons engrais
; d'ur6c en 2
!
.
.
I d'urge en 2
;
I apports de
!
!
, apports de
;
B1
1
B2
!
!
!
!
!
, 50 1<g chaque
.
; 100 kg chaque I
.
!
!
2 ,
- 5 t/ha pour A
- 6 t/hz pour B,,
- 8,5t/ha p o u r 82
- 7 t/hü pour CI
- e t lZt/ha p o u r C2
P h a s e 1 ( t a b l e a u 4 )
P o u r u n e periodc d e pature p e r m a n e n t e d e 4 7 j o u r s , l e s
p r a i r i e s n a t u r e l l e s , a v e c a p p o r t d ’ e n g r a i s , o n t d o n n e l e s m e i l l e u r s
resultats d u p o i n t d e v u e c r o î t r a p p o r t 6 à l ’ u n i t é d e b o v i n t r o p i c a l +
L a c o m p a r a i s o n d e s entiers e t d e s c a s t r é s m o n t r e l a supé-
riorite d e s p r e m i e r s s u r l e s s e c o n d s q u a n t h l e u r a p t i t u d e à l ’ e n -
g r a i s s e m e n t . C e c i c o r r o b o r e l e s r é s u l t a t s o b t e n u s e n e m b o u c h e i n t e n s i v e
p a r CaLvatet a1 ( 1 ) s u r zdbu poulh sénogalais, p a r L h o s t e ( 2 ) s u r d u
b é t a i l c a m e r o u n a i s (Foulbe, Wakwa e t l e u r m é t i s a v e c l e c h a r o l a i s ) .
A i n s i l e s m â l e s e n t i e r s presentent d e s p e r f o r m a n c e s s u p é -
r i e u r e s à c e l l e s d e s c a s t r e s l o r s q u e c e s d e u x t y p e s d ’ a n i m a u x s o n t
mis en embouche.
D a n s l e c a d r e d ’ u n e p o l i t i q u e d’integration du bétail dans
l ’ e x p l o i t a t i o n a g r i c o l e , i l i m p o r t e d e c o n n a î t r e le r e v e n u m o n é t a i r e
q u ’ u n e x p l o i t a n t p e u t a t t e n d r e d e l ’ u t i l i s a t i o n d e c e r t a i n e s p a r c e l l e s
à d e s f i n s d ’ e m b o u c h e . A l’epoque o ù l ’ o p é r a t i o n d é m a r r a i t (dobut
aoQt), l e p r i x d u k i l o g r a m m e d u betail s u r p i e d etait d e ‘ 1 4 5 f a u
f o i r a i 1 d e T a m b a c o u n d a . A s u p p o s e r q u e c e p r i x s o i t m a i n t e n u c o n s t a n t
p e n d a n t t o u t e l a d u r é e d e l ’ e m b o u c h e e t q u e l q u e s o i % l ’ é t a t d ’ e n g r a i s -
s e m e n t d e s a n i m a u x , s e u l e l a v a l e u r a j o u t é e p e r m e t à l’embaucheur de
realiser d u béné f i c c . D a n s n o t r e e x p é r i m e n t a t i o n , l e r e v e n u n e t d e
l ’ e x p l o i t a n t c o r r e s p o n d a la
v a l e u r m o n é t a i r e d u p o i d s v i f a j o u t e
d i m i n u é e d e s colts d e f e r t i l i s a t i o n e t d e m a i n - d ’ o e u v r e ( t a b l e a u 4).
L a v a l e u r m o n é t a i r e d u p o i d s v i f a j o u t é v a r i e d e 1 5 & 2 7 $
du prix d’achat des animaux pour une p6riode d e 4 7 j o u r s .
L a q u a l i t é d e s p a r c o u r s d é c r o i s s a n t a v e c l e t e m p s , n o u s
a v o n s pro&dé à l a compl6mentation d e s animaux de manière à l e u r a s -
s u r e r u n croft a c c e p t a b l e s u r u n e p é r i o d e p l u s l o n g u e .
Phase 2 : t a b l e a u 6
L e s a n i m a u x o n t r e ç u p e n d a n t 4 2 j o u r s 1,5 k g p a r s u j e t e t
p a r j o u r d u
c o n c e n t r é dBcrit prdcédemment.
R é s u l t a t s
Comme a La phase 1, l e s e n t i e r s l ’ o n t e m p o r t é s u r l e s castrtis
quant à leur aptitude & l ’ e n g r a i s s e m e n t .
P o u r u n e dureo d ’ e m b o u c h e d e 4 2 j o u r s l e s g a i n s ponderau::
réalis6s o n t a u g m e n t é d e 8 y; quand on passe du niveau 1 au niveau 2
de fumure, e t c e c i a u s s i b i e n s u r vegetation n a t u r e l l e q u ’ e n parcclloz
ensemencées.
* L’Unite d e b o v i n t r o p i c a l UUT c ’ e s t u n b o v i n d e 25û k g d e p o i d s v i f .
Tableau 3 : Gains pondéraux r8alisés au cours
de la
Ière
phase : 47 .j (6-8 au 23-V-77)
!
,Catégorie
!
!
;d'animaux
!
!
Castrés
Entiers
!
!
i
! ;--LIII---
---B1---
! 2742 !
29
Tableau ', : Bilan economique de l'embouche à l'herbe non
complémentée
;
A
--""--"I-----LLII-~""--" T -"Ill-œv"
I
!
Nombre d'animaux
t
! Poids ajoute (kg) , 69
!
! Poids ajoute (kg) , 69
!
139 !
168 !
138 I
171
*
t
I
!
!
!
f
!
!
1
!
!
Main-d’oeuvre (m ,o)
1762 !
2350 I 2350 !
!
I
1175
!
1762
!
Fertilisation
!
!
52 92
1 0 5 8 4 /
5292
i 10730 ;.
!
Total charge
!
1175
!
7034
12346
I 7642
! 13080 !
!
!
!
!
!
!
!
Equivalent monétaire
!
du poids ajout6
; 10005
; 20155
; 24360
; 20010 ; 24795 ;
!
.
!
Marge bénéficiaire par1
!
i
!
i
i
! parcelle
!
8830
! 13121
! 13776
I 12368 I 11715 !
!
!
!
!
!
!
!
Marge b0néficiaire 3
,
!
l’hectare
; 12095
; 17974
f 18871
; 16956
; 15831 ;
!
.
.
!
!
!
i
!
,i
I
* DonïGcs de base
Engrais
: 25 f/kg
UrQe
: 35 f/kg
m.0.
: 2 h/j $J raison de 100 f/h.
I!O
-.
r In
-a
,
I.
L.
.w,-.
-*,-.
i
:
z
z
i
-.
w..
-,
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.,..c.
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t
:
t
:.
i
; t
i
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v- G m
-.
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I
e.
-.:.
I ,-. ;
I
i
;
f
i
-,
m..
_.
I. :
F
:
hl
-.
-<
30
31
Tableau 6 : Données r8capitulative.s sur l'exploitation
des parcelles
!
!
3,5 !
168 ! 89
! 257
! 18871 ! 8555
!27426 ! 126 !
B2
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
i
138 !
158 !
296 ! 16956 !19140
!36096 !
167 !
5 ,
5
;
!
.
!
!
!
I
1
!
!
l
I 5 !
c2
171 !
171
! 342
! 15Ei31 !21315
!37146 !
171 !
!
!
!
!
!
I
!
!
!
!
1
!
!
!
1
i
!
!
!
3 2
Pour un même niveau de fumure, le gain quotidien moyen est
l u s é l e v é s u r véqé tation amélioree. qulo-yarcclles n a t u r e l l e s
aigre l a reduction d e l a v a l e u r f o u r r a q è r e d e l ’ h e r b e Consomm~e, l a
complementation a p e r m i s d ’ o b t e n i r d e s g a i n s p o n d é r a u x p a r f o i s plus
6lcvés (sur
A et C.,) alors
que la duree d’embouche est
plus courte.
Autrement dit, la complémentation énergétique des pâturages a une
a c t i o n f a v o r a b l e s u r l e c r o î t d e s a n i m a u x S . Pantailler ‘1971 (3),
3,L. Jouve et L. Letenncur (4). Son but est de prolonger la durée
d ’ e x p l o i t a t i o n d e s pgturages a f i n d ’ e n a u g m e n t e r l a p r o d u c t i v i t é .
Aussi les phases 1 et II doivent Qtro considerées
ensemble pour faire
u n e e s q u i s s e economique d e l ’ o p é r a t i o n ( t a b l e a u 6), c e q u i a p e r m i s
d e t i r e r l e s c o n c l u s i o n s s u i v a n t e s :
- la marge:
beneficiaire rapportée à l’hectare augmente
avec le degré d’amélioration des prairies.
Du traitement A aux par-
colles de vegétation a m é l i o r é e (C., et C2) le revenu net par hectare
est passe de 100 à 171 $ ;
- l ’ a c t i o n combinee a m é l i o r a t i o n
floristiqwe x fwmure
est d’autant plus élcv6e
que le niveau de fumure est élev6 ;
- p l u s l ’ i n t e n s i f i c a t i o n e s t f o r t e , plus l e s e f f e t s d e
la complémentation des pâturages
en fin de cycle sont importants ;
- p o u r u n meme niveau de fwmwro (B - C
parcelles ensemencées procurent un revenu
plus e3 13~6 1; 1"? .x,lolt$
que la végétation naturelle, le fait Étant plus marqué avec le niveau 1
I l e s t à n o t e r q u e n o t r e e s q u i s s e e c o n o m i q u e s ’ e s t f a i t e
sur la base d’un prix du kilogramme de poids vif constant quels que
soient
l'époque et l’état d’engraissement des
sujets. En realite le
prix du betail au niveau de
s f;bi.~~Us
est fonction des fluctuations
saisonnières
et de l’état d’embonpoint des sujets. Aussi dans une
perspective d’organisation du marche du betail il est souhaitable
dc t e n i r c o m p t e d e c e s d e u x f a c t e u r s p o u r f i x e r l e s p r i x .
La position
géographique par rapport
aux grands centres d1 abattage
(Kaolack,
Thiès,
Dakar) devra aussi intervenir, la plupart des animaux et notam-
m e n t les ombowches Vtant abattus aw niveau du ces dits centres,
Conclusion
Les jachères naturelles soumises à la pâture continue four-
nissent des productions faibles et ea dégradent
rapidement. Chpondant,
moyennant l’application de techniques simples d’ amélioration (travail
du sol, fumwre, ensemencement.. .
> l'exploitant arrive a en accroître
la qualité floristiqwe et la capacitè d e c h a r g c . L e s i m p l e a p p o r t d e
150 kg/ha
de 8-18-27 et
de 'tO0 kg/ha d’urée sur jachérc naturelle en
année à pluviométric correcte permet une production de matière verta
54 a
115 y$ s u p é r i e u r e . La combinaison de ce niveau de fumure avec un
t r a v a i l superficiel des sols accentue les cffots.
Compte tenu de la courte durée do nos hivernages, la qualite
des prairies naturelles baisse très vite, ce qui limite leur temps
d'exploitation.
La pature Cont;inue plus une complémentation Bnergeti-
que e n f i n d e c y c l e p e r m e t d ’ e n p r o l o n g e r l’exploitation, l e
phGnomènc
otant d’autant plus important que les techniques d’implantation et
d’ exploitation s o n t amdliorees.
B I B L I O G R A P H I E
1 - H. Calvet et al.
Engraissement intensif de zebus Peulh senégalais (Gobra)
1 - II - III
Colfoque de Dakar sur
l'embouche bovine 4-8 décembre 1973 p. 15
2 -
Ph. Lhoste, R. Dumas,
Embouche intensive des zébus de 1'Adamaoua
I- Comparaison de diffgrents
systèmes d'alimentation
II - Influence de la durce ds la p6riode
d'embouche
Colloque de Dakar sur l'embouche bowino 4-8 décembre 1973
p, 209
3 - S . P o n t a i l l e r ,
Rations alimentaires pour jeunes bovins à 1’ engraissement
Le document technique de la SCPA no10 - 1971 p.7
4- J.L. Jouve et L. Letennour,
Etude, en CBte-d’Iwoire,
d e l a c r o i s s a n c e d e t a u r i l l o n s
Ndama
entretenus
suivant divers
modes d'embouche
Colloque de Dakar
(Senégal) 4-8 décembre 1973 sur
l'emboucha
bovine p. 19'1.
.
I