REPUBLIQUE DU SENEGhL SECRETARIAT D.1E'TA-T A...
REPUBLIQUE DU SENEGhL
SECRETARIAT D.1E'TA-T A LA
BIINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT
f3ECHERCHE SCIENTIFI4EE
SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
ET TECHNIQUE
SCIENTIFIQIE
RAPPOfiT DE STAGE
DU 18 MAI AU 12 NOVEFlBRE 7981
A L*ICRISAT-HYDERABAD (INDE)
MlCTAR WADE
1s FEVRIER 1982
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES AGRONOMIQUES Df
BAMBEY
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S, R. A)
AVANT-PROPOS
Le travail qui a abouti à la rF5daction de ce rapport a ét6 possible
grace h mon séjour % l'International Crops Reeearch
Institute for the Swni-
A r i d Troe&
(ICRISAT) en
Inde.
CO rapport
ne saurait avoir la prétention d’exposer
en dcitail les
travaux que jiai menés
dans cet Institut WM.B la conduite du Training Office
(Departement de Formation) et les trawux auquels j’ai participé
pendant la
durée de ce stade au niveau du Weed Control Unit (Division de ?‘ialherbologic)I
Il doit etre consideré comme un rapport
de synth$se apportant une
certaine contribution dans la résolution du i roblème p o s é p a r l e contrBle d e s
ad ventties et leur
écologie dans le Semi-Arid Tropic
(SAT).
Je tiens à exprimer ici mes reconnaissances au Directeur
du CNRA
d e Elambey e t à ;lonsieur H e r n a n d e z q u i m’ont f a i t p a r t i c i p e r h c e s t a g e .
ïes renerciments s’adresssnt
à tout le personnel du Training Office
d e 1’ ICRISAT $t s p é c i f i q u o m u n t à Docteur 3I\\rJAKAR. JC: r o m c r c i c
Bgalomcnt 10
pcrsonnol du "!loud Control Unit" ot spécialamont S, K. SHARMA qui m"a beaucoup
a i d é dans l a c o n d u i t ; do 1’Lssai s u r l’écologie: dss advzntiocs,
SOMMAIRE
1. InlroSduction genQ)e
2. Rétrapectif des essais menés au Veed Control Unit
7
2. Essais 1901
3.1. Opérationnelle recherche sur le management des adventices
3.2, bianagement des adventices en lfratooning" Sorgho
3.3. Influence de différents systerses de labour
sur Cynodon dactylon
3.i. Compétivité de différents genotypes de Sargho
3.5. Compétivité de différents
genotypos de mil
3.6, Intéraction élément nutritif-adventices en alfieol : culture pure
de sorgho
3.7. Capacité d!étoufFament de différentes cultures
rampantes
3.1.1. Cultures nétoyantes
3.1.2. Effet de la population
3.1.3. L'arrûnganent spatial
3.1.4. double culture
3.1.5. Culture en milieu paysan
3.1.6. PreUvement dIéchantillons de mauvaises herbes
4. Essai diévaluation de l'effet de la compétition des adventices @ur le
developpement et le rendement
de l'arachide
5 . Essai sur
llBcoloyie des mauvaises herbes
6. Conclusion générC;e
Bibliographie
Visistes et tou:ntrr d'étude.
.l . IMTKOOUCTION GENERALE :
c.
L e s t e r r e s annuelement cultiv&es aont ca.riactQrisées
P a r u n e f l o r e
dGsign& communément sous le nom de mauvaises herbes. Depuis que l’homme û
commencé à apprendre à cultiver et à r6coltcr, les mauvaises herbes ont
6t6 négligemment ûcceptdes comme étant un fléau inévitable. Ce n$est que
récemment que
nous sommes devenus oonscients de ltéchelonnement des pertes
causQes par les mauvaises herbes dans un monde affronté à des difficultés
a l i m e n t a i r e s .
I
Depuis toujours, les
mauvaises herbes ont été les compagnons de
lfhoome ; i l e s t h a b i t u é à l e s v o i r p a r t o u t ,
Il est alors inconcevable quo
10 ddsherbage m a n u e l e t l a t o l é r a n c e o n t étti! l e s syst&mes employ6s d a n s l e s
champs depuis le début de l*agriculture
jusqu’& la deuxième guerre mondiale
e t c e s p r a t i q u e s t r a d i t i o n n e l l e s s o n t e n c o r e t r è s ii Ilhonneur d a n s l e s pales
cn voie de développement.
La flore d’une terre cultivk ne représente qu’une certaine expres-
sion du
stock de dia.y r~:~ mn<,: nu% dans
le sol
(BARRALIS, SALIN,, 1973).
Ccrtainee
espèces se maintiennent plus ou moins longtemps, d'autres dispa-
r a i s s e n t tr8s v i t e ,
cle nouvelles apparaissent (
GUI~..LERM, 1978,
1780). Les
comaunnutés qui se succèdent diffErent par
leur composition floristique,
leur richesse
f lorist ique, leur s t r u c t u r e h o r i z o n t a l e e t v e r t i c a l e .
Le degré drintensité
des pratiques culturales
provoque des varia-
t i o n s d e c o m p o s i t i o n f l o r i s t i q u e ,
mai.3 aussi des changements importants
dans la distribution spatiaLo des adventices dans I-es parcelles.
Oui peut dire qu’une herbe est bonne ou mauvaise? En, fait, les
horhes sont bonnes ou mauvaises
en fonction des bi;ltopes qui les voient
naft re . Les communaut6s adventioes des paiiurages et. des champs
sont taxo-
nomiquement diverses et sont particul.iAroment
odap’t.rSes & se développer
en
Etroite association avec l’homme,
ses cultures et snimaux domestiques.
Les mauvaises herbes ne sont pas dans tou%e la force du terme
d e s p e s t e s , Elios s o n t u t i l e s d a n s u n e c e r t a i n e mc:sure. E l l e s r é d u i s e n t
1~6rosion des terres
abandonndes, ajoute de la mat.i.Bre organique au sol,
fournissent nourriture et abri à la via sauvage, p.roduisent d’utiles pro-
duits pharmaceutiques, efrke&Iiksent l e p a y s a g e .
3e telles plantes fournissent un important réservoir de germplasm
et constituent une potentielle resource de plantes domestiques. Puisque
nous d6penaons beaucoup d’effort dans l’amélioration des techniques de lut-
te contre les mauvaises
herbes, nous devons aussi mettre un accent dans
ltexploitation des avantages que nous ont offert cas adventices.
Les pertes de rendement
sont plus importantes dans les régions
tropicales
où l'infestation des adventices peut &tre si Sèv&re
qu'aucune
production
n'est possible. D a n s l e s rQgions tropicnles, l a mo.itié, o u
p l u s , d e l ’ e f f o r t t o t a l d u f e r m a g e p e u t Btre consacré\\ C% l a l u t t e c o n t r e
la flore commensale,
Des études menées dans cinq diffurents Pays asiatiques ont révelili
qurc;n désherbage approprié peut augmenter
le rendement du riz jusqu'à 4.5;:.
Ln lutte contre les
mauvaises herbes est une partie intégrante
du pro-
SlGne général d e “UBqetation
managemcntl~. Lal!vkgetation managemer-kt~ consis-
t l? 2 E n t r e t e n i r l a vdgétation u t i l e e t à s u p p r i m e r la v é g é t a t i o n .indésira*
2
ble. Unc bonne ûgranornie cherche à msintonir les Plus favorables conditions
cnvironmentnles à la culture et les plus défavorables aux adventices. Elles
Permet ainsi de réduire les genres et nombres de niches écologiques dispo-
nibles a la vegétation envahissante et gouverne la composition et la densi-
te de la flore adventice aseociec.
avec 10s différentes cultures. Certaines
odventicss occupent un petit habitat dans le champ et font peu
OLJ pas de
nuisance à la culture. D'autres tel que Digitnri.3 Sanguinalis (L.) Stop.
occupent de grands espaces et campétissent sévèrement avec la Cu:lture.
la capacits des especes herbacées de survivre dans les endroits
10s plus hostiles est le résultat d'un haut degré de spécialisation qu'ont
ces especos,
CO qui rend difficile leur contrgle tant par les moyens physi-
ques que chimiques.
Jusqu'au milieu du XXe sieclo,
le labour et la houe ont 6413 les
moyens les plus employ6s dans la lutte oontre les mauvaises herbes'. Le feu,
la submersion, l'étouffement, la rotation culturnlo et les produits chimi-.
ques, sous forme de cendre et de sel, ont été pendant longtemps employés
mais à une échelle très limitée.
2. jYETROSPECTIVE DES ESSAIS ilEPiES AU 1JEED CONTilOL UNIT :
Les essais de malhorbologio dans ce département ont surtout porté
depuis 1375 sur les systèmes de culture et les cinq principales cultures
(sorgho, mil , pois Ch;iche, Pois d *Angola et arachide) de
1'ICRIShT.
l3ans la sphère des systomes de culture, les cultures associées ot
la double culture ont reçu un ûccont Particulier.
Les essais au champ ont été conduits principalement pour étudier
le degré de suppression des adventices par les cultures et l'arrangement
spatial des plantes impliqués dans le systèmes de culture. L'étude de la
roponsc de différentes populations sur la croissance et le davelcppcment des
ndventiccs, lfévaluation de certains herbicides sélectifs en combinaison
avec les désherbagesmanuels et l*introduction drune culture intercalaire
nettoyante ont été les volets 10s plus importants dans la lutte contre les
mauvaises herbes. Dans le cadre do la double culture, l'evaluation de
diverses méthodes de lutte pendant le kharif (saisc;n dos pluies) dans les
vcrtisols et les méthodes dfaugmentor Inefficacité et la sélectivité des
herbicides ont reçu aussi un acoent particulier dans les activités du l;locd
Control Unit.
En outre, l*evaluation de divers systemes de labour pour détermi-
ner &a possibilité du minimum tillage durant la période culturale et l(.apr>s
mousson a reçu aussi une attention particuliero,
Un accent particulier a été mis sur les essais en plein champ dos
cinq cultures de 1~ICQISAT et surtout dans la determination de leur campe-
tivité à ltégard des adventices et aussi leur susceptibilité aux herbicides
los plus utilisés.
En plus de ces essais, des études de laboratoire ont été initiees
pour determiner le potentiel de production des plus courantes mawaises
herbes annuelles.
. . /. .**
3
Par ûilleurs, des ossais en milieu paysan ont Qté implantés au
choix dans deux villages indiens du S.A .T. Ces essais avaient surtout
p o u r o b j e c t i f d e s u r v e i l l e r l e s syatbmos d o désherbage p r a t i q u e s p a r las
p a y s a n s e t d ’ a v o i r d e s i n f o r m a t i o n s s u r l e s vnridtés utili.sQes, l e s t y p e s
de s o l , l e s c o n d i t i o n s cli.motiqucs et l a s i t u a t i o n soaialc d e s p a y s a n s
en vue dtunc amélioration des techniques do lutta qui pourraient avoir
un plus grand impact dans 10 SAT.
Los essais menes pendant la durée de mon stage dans la. division
d e ilood S c i e n c e e t l e u r s o b j e c t i f s s o n t résum6s s i - d c s s o u s :
3 . 1 . Opérationnelle recherche sur les sy*atèmcs de management
des adventices :
Durant 13e~oQnpagne8 .passf!~as, diff6rentas méthodes de Lutte ont
Bté 6ualu8cs dans de petites parccllcs dans les champs de précision. Cette
année, i l a é t é r e t e n u d e s é l o c t i o n n c r q u e l q u e s systemcs e f f i c a c e s e t
dIévaluer l e u r e f f i c a c i t é e t f a i s a b i l i t é d a n s d e g r a n d e s p a r c e l l e s s u r
u n e Qchcllo op6rationnello.
A i n s i l ’ o b j e c t i f d e c e t e s s a i a é t é :
,. d’évaluer différents systemcs de “;Jeed Management” sur
une échelle opératilonnelle et de déterminer la productivité de chaque
systbme s o u s d i f f é r e n t s systemcs de c u l t u r e .
- d e déterminer l a n a t u r e e t 1’Btcnduodes
p e r t e s causees
par l e s a d v e n t i c e s d a n s l e s d i f f é r e n t s s y s t è m e s d e c u l t u r e
- de comprendre 1’cicologi.e dos mauvaises herbos quand ollcs
sont affectéos par les différents systèmes do management.
c n “c :<., t;
6.l
nxpérirncntation
a é t é d i v i s é e e n :
a> - C u l t u r e s s u c c e s s i v e s : mars - /pois chicho,
b) - A s s o c i a t i o n d e s c u l t u r e s : s o r g h o . p o i s d’Angole
4 - C u l t u r e p u r e : sorgha.
3 . 2 . Managomcnt dos advonticos on “râtooning” sorgho,
Llobjoctif d o cet o s s a i a éte :
- d e cltstorrniner 10 souil de nuisibilité
d e s mauvai.sos
horbos sur le sorgho on “ratoon”,
- d’éxaminor ltinfluenoo d o s m é t h o d o s d e l u t t e s u r la
principalo culture (kharif) sur le rondement du sorgho en “ratocn”,
- de détorminor le temps optimum du désherbagc du sorgho
cn “ratOOn’J,
3.3. Influence de différonts syst?:mos de labour sur Cynodon
dactylon
:
Lfobjcctif a é t é d ’ é t u d i e r l ’ e f f e t à lonr; t e r m e d e d i f f é r e n t s
farming system sur la croissance ct la propagation du Cynodon dactylon,
. . . / . . .
3.4. Campét itivit8 de différents génotypos de sorgho :
L ’ o b j e c t i f a é t é d ’ é t u d i e r in comp&titivG
d c iffdrlents g é n o t y p c s
d e s o r g h o d o n t l e s plantulcs o n t uno g r a n d e vigueur ot p o u r r a i e n t concur-
nsnccr les mauvaises herbes ot se développer malgré leur présence.
3.5. Compétitivé do différents génotypos de mil :
Ltobjectif n é t é de d é t e r m i n e r l e p o u v o i r c o m p é t i t i f d e différents
génotypcs de mil avec différanto vigueur de plnntulcs.
3 . 6 . Intéra’ction é l é m e n t nut,ritif-adventices
e n olfisol : c u l t u r e
pure de s o r g h o .
Les ob jcctifs
ont été :
- de quantifier
les pertes
causées par la
compétiti~~n des
adventices s u r llélérnont n u t r i t i f FJ,
- d e dstcrminor IIinflucncc d o d i f f é r e n t s systernos d o déshar-
bage e t lce m é t h o d e s d ’ é p a n d a g e d ’ e n g r a i s s u r le d8weloppemcnt e1; lc rcn-
demont d u s o r g h o .
3 . 7 . C a p a c i t é d~&ouffamont
d e différentes culturles rampantes :
L o s r é s u l t a t s antericurs o n t m o n t r é que l ’ o m b r a g e p s u t r!tre partie
intégranto dans le système du managomcnt des adventices.
ltab j c c t i f de c e t e s s a i a é t é :
- d ’ o b s e r v e r 10 méconctsme é c o - p h y s i q u e d e l ’ é t o u f f e m e n t d e s
odvcnticos par différents syst&mcs de
culture,
- d’éxaminer lroffot d o l*ombrûge, axorcéo p a r diffQrcntcs
cultures rampantes, sur lc développement des adventices.
3 ,: ,l. Cultures
nettoyantes :
Le développement dos adventices ost influencé par llespùce culti-
~OC, l e o u l t i v a r et l a c o m b i n a i s o n d e s c u l t u r e s . L e s r é s u l t a t s o n t montre
C;U* d a n s t o u s l e s typas d e s o l ( v e r t i s o l s e t alfisols) d e l’ICRIC;AT, l ’ i n -
c l u s i o n d’une a u t r e culture, Vigne unguiculata et P h a s e a l u s A u r o u s ( L ) ,
Fhascolus Flungo
( L ) , d a n s l e s c u l t u r e s a s s o c i é e s , o n t étB p r o m e t t e u s e s
d a n s l a r é d u c t i o n d e l’infestation
d e s adventices et en f a i t r e m p l a c e
un désher’oago manuel sans affecter signif icativcmcnt le rendement de la
c u l t u r e p o r c o u associee.
i>onc, l’avantage d’une culture é t o u f f a n t e est l e r e n d e m e n t d e l a
culture dtouffonte e t ltélimination
d’un d é s h e r b a g e m a n u e l . M a i s i l n’y a
aucun intér@t B remplacer ~E!S désherbagss manuels par l’introduction do
c u l t u r e s é t o u f f a n t e s .
C’est a i n s i que l e s r é s u l t a t s d e c o t t e t e c h n i q u e d e c u l t u r e s
étouffantes ont montré que 1.a manipulation de la lumiture par l’addition
d *uns culture rampante qui i^ u n b o n couvert v é g é t a l , joue u n e importa&
c o n s i d é r a b l e d a n s l a r é d u c t i o n d u dévcloppcmont
e t d e l’intensite d e s ndven-
ticcs et r é d u i t l e s codts
d u dsshorbago m a n u e l .
3 . 1 .2. E f f e t d e la p o p u l a t i o n :
LCS premiers résu~tat8 d;nlVCRISAT ont montré que l'ûugmcntûtion
d c l a p o p u l a t i o n d’uno culture a/grnnd avnntago d a n s l e s y s t è m e de ltasao-
5
ciation des culturas et qurellc est en Plus effcctivc dans la suppression
du développemont des mauvaises herbes.
Il y a une nette corrélation sntrc la population st 10 développc-
ment des adventices. On note unc réelle diminution du poids do la motiijro
sacho de3 adventices quand la population du sorqho par cxemplo est augmcn-
tée de la normale de 180 000 plants/ha à deux fois la normale, Il faut
notor cependant qu'il n'y a pas une augnsntation substenticllo de rendement
mais octte population a pour objectif de defavoriser 1'émergenc;o de3 plon-
tules de la flore commensale.
3.1.3, LIarranganent spatial :
Les observations ont montré que l*arrangomont des lignes do semis
dans l*association des cultures a une grande influence sur 1'intensitB
do l'infostation des mauvaises herbes. Par oxcmplo, un mil à rapide et
crando capacité de tallage en combinaison avec uno arachide qui initialo-
ment se diiveloppe lentement mais qui, dans sa de~~xil;mo phase, a une crois-
sancc rapide et oet pourvued'un important couve& vdgétal constitue l'idéale
combinnison dons la réduction de la sévérité de l*infestation des mauvai-
303 harbos.
3.1.4. Double' culture* :
Au total, il y a environ 2i) millions dfhoctare de sol indion du
typa vortisol où le traditionnel farming system n'implique qu'une saison
do culture pendant le rabi (saison secho : octobre à decembre), alors
qu*i.l existe do grandes potentialités pour la protique de deux cultures
dans l'année, Ces vortisols sont laissés en friche pendant le kharif (hi-
vernage) et ne sont semés que pondant le rabi,
Les poysana expliquont qu'il y a généralement moins de problGmûs
do mauvaisos horbcs pendant le rabi
à cause de la séchcrosso
que pcn-
dan-k le kharif ot qu'en outre, la frequencc des hersages do COS champs
pendant 10 khnrif et
la bosso température qui Prévaut pendant le rabi
i3fluon:; suc ls.ldv6o .Ioe aJvnnticcs1 -*,LXi, pmAin~ Ii2 rabi, ils pcuv2n;
$dY,;ii?UiZr
13s
i~~tcroultiuatians jusqu'au stade do la floraison dos cultures,
A l'ICRISAT, la possibilit.6 de pratiquer une double cu.Lturc a
ate ddmontréc avec succes rnalgrts la problème dos mauvaises herbes du rabi
6voqué au dossus.
Par la pratique d'application drhcrbicicdcs par baides sur les
lignes de acmis,suppl&nent6cs par dos désherbagesmanuels ou par des intor-
oublivations entra les lignes, bss paysans parviendront à surmonter las
probll:nes des adventices pendant le kharif et seront ainsi on mesure do
faire deux cultures dans l'annec tout en reduisorrt la tout des horbicidcs.
Les applications dtherbicidcs par bandes qui sont tres utiles
surtout quand les herbicides sont chers ou bien quand leur approvisionne-
ment nfest pas suffisant , peuvent permettre aux paysans indiens drutiliscr
plus rûtionnellemcnt~ leurs champs.
Ltapplication d'herbicides par bandes ost économique en w2 sens
que seulamont la moitié de la dose normale est appliquée. Par excmplo,
atrazinc 1,5kg m.a + alachlorc 0,5kg m,a, s'il s'agit d'application do
couverture alors que seulement 0,75kg (m.a) d'atrazinc + 0,5kg (m.a)
d*alachlore sont appliquéo quand il s'agit do banciss d tapplication sur
les lignes de semis.
6
3.1.5. Essais en milieu paysan :
Les études ment5es en milieu paysan avaio?It surtout pour objectif
dréxamincr les propres méthodes de dgsherbage des paysans faces à l'infos-.
tation de leurs champs et surtout dl6valuer les cadts dtuneadditionnelic
Lcchniquc de désherbage dans 10s conditions actuelles du farrning system
dans le SAT.
Ces études naus permettent do voir si dans les conditions qui
prgvalont dans le SA'T, le paysan indien pratique une adéquato opération
3o désherbage pour diminuer 10s pertas do rondeme&, causéies /par la flore
commensale et d"éxaminer si les herbicides pourraient Etre i,ntroduits com-
;ne Btant une pratique supplémentaire dc contr8lc des adventices dans las
situation3 actuelles.
Presque tous les paysans indiens résolvunt 10 probliiime des mauvai-
30s hcrbos par la pratique do nombreuses intcrcultivations durant le cyclb
végbtatif de la culture par le moyon dos outils locaux : Guntakas (pourvu
cJ !Un2 sculo lame), Nzodcn plough ou Eloss plough. Los intercultivations sont
supplément 6.9%
par des désherbages manuels sur lits lignes do la culture.
Il y a aussi une autre pratique qui est plus ou moins commun0 chez
:Les paysans indiens. Elle consista à effectuer plusieurs intercultivations
ot il laisser les herbes sur les 1ignc.s do la culture, Avec une wlture com-
mo 10 sorgho par exemple, 10s résultats ont nontri! que cctta pratiquo pour-
rait Otrc int4rrcssa8rjtc si,la donsit8 lin0niro est élevBc car dans cc
ca3,
10s plantes pourront compétir effectivement avec
3.03 adventices. Ainsi,
l'augtiontation dos densités linéaires peuti comrcnscr le reddcment par une
tiffi?ctivz
compétition de la plante cultivée avec ~US adventices isur les
lignes do culture.
Donc semer :Le sorgho en lignes espacées ;:L l'avantage de permettre
;I~X paysans d 'effectuer plusieurs intorcultivations avec le guntaka par
exemple aans faire de désherbago manuel,
4UOlCjUO fois aussi, dans lc traditionnel farming syakem, les advcn-
t; icos qui ont émergé sur les intcrlignos sont laissées se développer comme
fourage,soules les lignes de cultures sont maintenues propres.
A Auropallc (village dI&tudos économiques do LIICRISAT),, on a vu
quz les intorcultivations sent faites préfBEuntiel.Icment sur la culture du
ricin (Ricinus Communis L.), qui est la principale: culture dc! rente dans
cette zone alors quo les Cu:ltures vivritires, sorgho et mil qui sont culti-
vés on m61ange sont toujours cnhorbées.
Los champs de ricin intercultivés sont tri>s propres et chaque
nnnéc il n'y a pas de nouvellos semences advcnticcs additionnées au stock
r_lrainizr de ces champs.
ùc nos jours, l’cnhorbcmont des champs résorv6s à la cuituro du
ricin depuis plusieurs années est trus faible, Ceci peut s'expliquer par
le fait que de fréquentes intcrcultivations aont effectuées dans ces cha!nps
6 à 7 intcrcultivations dans la saison résultant en une réduction importan-
te dc fa production de nouvellas somcnces d'adventices 21 la fin du cycle
cultural.
7
Cos résultats confirment les observations de Rolocrts, 196i! que sous un
régimo impliquant fréquents 6lWclagcs au point qu'il n'y a pas uno pro-
duction appréciable do nouvollos semences dradvontices, le nombre do
grainos viables dans 1~ sol diminue 3 un taux c:,Ji. est constant dtnnnéd
en année,
Les paysans sont tres conscients de llimportancc du :Labour
apr5s la récolte. Mais seuls quelques rares paysans entreprennent cotte
opération dans le mois qui suit les r8ooltcs et cc, à cause de beaucoup1
de contraintes et notammont la nor disponibilité des wsscwrces.
?OU~ cc qui est de la oulturc de l'arachide, 4 intcrcultivations
ot un désherbage rnansuel sont jugés indisponsatllas par les paysans.
Les rendements et la sév6rité de l'infostation des adventices
varient d'un paysan à un autre montrantainsi qcs chaqt&o Paysan a son
propro moyen de tirer son épingle du jeu bien c,i:J'ils soicnt liés au type
de sol, ,i la pluv:iomQtrie
et aux ressources dont ils disposent.
La recherche (ICRISAT) a montré que les pratiquos tradition-
nelles do dsshcrbagc des paysans peuvent r?tre améliorées et que l'intro-
duction des herbicides comme une technique de c.ontrol,supplBmontaire
est très prometteuse (figs 1.a ot 1.b).
Ainsi, la justification de ltutilisat.ion des herbicides doit
rdsultor dtuoo possible augmentation des rendorrtonts, dlune meilleure
opportunité d*interwontion et du fait do powvoir garder les champs pro-
pres dos les prcmibres phases de d8vcloppomcnt iic la culture surtout
au moment où l'on ns peut pas entrer dans les Parcelles peur y effectuer
un désherbago manuel ou bien une intcrvultivation, En outre, les hcrbi-
cidos jouent un grand r&Lc dans la réduction PLI stock grenier du sol en
dliminant beaucoup d'adventices qui n'auront pas le temps de montrer
h graines et moins de semences rotournsront ainsi dans le sol.
Los herbicides ent aussi un grand potcnticl dans l’amélioration
du farming system surtout dans les vortisols (fig. 2) où les champs sont
laissas on jachbre durant le kharif. Ils permc'i:tont ainsi une effective
tcchniquo de lutte contre la flore adventice et un convenable systGmc
de culture CII vua dlunc pratiqua, dans ces vertigols, de deux cultures
piindant l'ai-in&.
3.1.6. P:r&levement d'échnntillon de mauvaises herbes :
Chacun dos 7 essais qui ont été implar,tés cette année par le
"(pd
".
Zontrol Unit a impliqué plusieurs sortos c: ‘observations, FIais,
la seula observation crzmmune ü tous ces essais ,a été le prélèvement
dtechantilhon. de mauvaises hcrbcs et ils sort dévsloppo
dans ce
püpicr, Cotte technique d'échantillonnage est 10 moyen le plus fiable
qui nous pcrmottra d’évaluer correctement les rcrtes caus6cs par 10s
nauvaisos herbes. Dans 1s cadre de J.*étudi: drs mauvaisos hcrbos, il
-s-t vraimont nécsssairo que lus données sur 1 ‘2FPicacité des traitumcnts,
la répons: dos advi:nticcs
aux traitumcnts ct l~.s 8tudcs sur la compéti-
tion soient çnrogistréus et roportéos scizntifiquzmunt zn terme d'osp.;-
ç~s indiwidu:llos. Rcportcr tin ces tzrmcs un si.. largu groupe toi qu:
ifs graminées ou les dicotylédones n'est Pas suffisant. VLI la grande
ciivrrsité v n dimonsion ot habitude do dEvclopp(:mcnt des diffécontcs
CI sp::ces diadvznticcs,
il y a trC,s souvent ci2 considérabltis problùmos
c
pour obtenir paroil:Los données.
C2rtainos ospoccs sont grandos ot pour-
VU~:S d'un port érig6 alors quo dtautros sont pctitos ot prostréos au sol,
*ûutros oncoro sont grimpantes (Ip9moca)
Uigitaria, Cynodon dactylon,
id"oncolvulus arwcnsia, Sorghum haloponso &..,..
ont dos tiges, talloc,
si onchdvi?tréos qu'il est virtuellemont impossibI.o de distinguer 1~s plan-
tes individuollos. par contra, il. y a oncorc cortaincs ospèccs comme
Ildlianthus, Amaranth~~s ot Chunopodium
qu3 o n t dcx p o r t s é r i g é s czt q u i pou-
v-rit ainsi otro ais&mnt distinguées.
Ln malhorbologic, lc rz1abi.f volume rlthc,rbcs (ou poids) est uno
donn63 trks importante
mais aussi trks difficile 8 obtonir surtout quand
lo végétation n'est pas à pertu85or.
Lc comptage floristiquo prtind énormément dc temps ot, lest en
outra tros fastidieux. La précision n'est obtcnoo, selon dd nombreux
,horchoUrs, quo si le nombre dfindividus dans l'échantillon est suffisnm-
mnunt élevé. Pour an niveau de précision donné, une faible densité noccssi-
to
un -rond nombre dtéchûntillonnaga
que l'éxigo une plus grande dtinsit6
di: population. Il est souvont trCs difficile sinon impossible do faire
12 coi,>ptogu
des pla~ltos à r h i z o m e s a i n s i quo c01l.c~ q u i o n t u n dév,>loppo-
:lcnt anastomosé ou 1~011~s (qui produisont beaucoup de tallcs comme les
graminées t Digitaria Sanguinalin par oxcmplc.
En plus, 1~ comptage individuol des plantes n'est fais$blo
quü
si 13s plantos sont suffisapment espacées et ont un discret mado de diivo-
loppcment. Il est p:céférnb:Lo de mesurer l'importnnco de la f'loru advon-
tics par so densité plutbt que par son rocouvr@mint
Car
, colrri-ci n:.
ry li:tc: que l'aptitude do .la planto à s;: dBvvlopp2r sous un cortain cou*J<;rt
(variûblr choqu-: anntio dans uno station) ot no roprésonto pas 10 danger
potentizl d'une mauvaiso hcrbo : ccttc nocibcté Ftotontiollo nc peut sc
mCsur,:r que par l'abondanec dos différcntus osp6c:os.
La combinaison do la fréquoncr relative ;t do la densité moycnnu
pc;rnot dtcstimcr la nuisibilité potuntielli:
do ct-
aquc mauvaiso hcrbo, Crt-
tz nuisibilité potontiollc doit 5trir ponddrée par la connaissance do la
bio1ugi.J et du type végétatif do l'ospùcc qui pouvont ontraincr
dos chan-
gononts Linns lc classomcnt.
A
c3usc de leur large dimonsion u 1; do leur habitudo do dévoloppc-
mo rit, un petit nombro de pILantos do cortainos cs~,:rcvs pout é?tro
dc loin
[plus nuisiblo que d"autros csp&crs dc plus pctitos dirnonsions.
La seule et moillouro @csuro de 1 'offoiE écologique dos ospbcos
hcrbacécs ust le poids dc la matiors sbchu dos a&Jzntices.
Lo poids de matiùxc sùcho qui a ét6 utilisé durant ces oxpéri-
ncntations est plus utile quo le poids frais ot est
on plus très fiab1e '
?t 7r5Suom3ent uoployb quand 17.1 vouC surt;.uk fai3 ;iCe ?%Uclis- critiquno
WL' les. nuiaanco des adventices.
9
4. ESSAI 31EVALUATION DE L'EFFET DE LA COIlPETIT.[ON DES ADVENTICES
-
SUH-
LE DEVELOPPEMENT ET LE RENDEYENT DE .LIARACHIDE :
IIJTRODUCTION ;
L'un dos problémcs majours do la production d'arachide (Arachis
hypogoa L.) est la lutte contra la flore
commensalo. Los advonticos favo-
risont 10s
maladius, babritont de nuisiblos insoctos, augmontont
b3S
cotks du ddshcrbagi,,
inhibent la penétration
dds gynophoros dans 1~ sol
c;t intorfhrunt séveromont
avec los récoltas.
Los méthodos traditionnollcs do lutte tels que lca sarcla-banages
manuo,1s ou mécaniques I aauscnt beaucoup do prob:-àm:?s. Lc deshorbagu meca-
riiquv est dluno protiqw ,trbs limitée surtout au
nomznt où las gynophorzs
comm~ncunt à pénétrer dans le sol.
LQS déshcrbagus chimiques,
mécaniqutis ou manuols soraicnt cfPc-
tifs s'ils sont pratiques à
un moment où la competition
dss aduenticus
n'ait pas encore
affecté la culture.
Lo phénom8ne de concurrence entre la plante cultivée )et 10s
mauvoisca hcrbcs est sous la dépendance
de nombreux facteyrs agronomiques
ot biologiques comme les techniques culturalcs, la densité de semis, lo
Fertilisation, la 'vorieté cultivée, la nature des &auvaisas
herbes, la
la périodo de concurrence.
Eettc étude a ét6 entreprise
dans 1"optique de détorniner com-
ment I.0 ddvoloppcment ot le rondoment de Ilarachide sont affectés par
uno infcstation plurispécif
ique do mauvaisos herbes à differents stades
do dewoloppcment de la
culture et conbion pourrait etre utile llapplico-
tion E'un herbicide
de prSémcrgcncc dans la reduction
du coQt du déshcr-
baGc.
;!ethodos
-expérimentales et maréricls utilisés :
CI-
-
Los 6 traitcrncnts
ci-dessous ont et6 expérimentes
pour évaluer
1~s importants paramètros qui peuvent causer dos portos do rendement
prOVOqUées par une infestation composite de mauvaisos herbes :
-1 :
Roa dc
ckjshorbûor.
(Y1.i.)
*
;
.-
-
’
-2 :
Un désherbage monucl 3 semaines apres semis (H.bJl)
-3 : Un désherbago manuel 6 scnainos apres semis (H.\\rJZ)
-4, : Deux déshorbagos manuels ü 3 ot 5, semaines apres semis
(HJ y)
-5 : Désherbages
(H .irJ 4 )
continuels à 3, 6, et 9 semaines apres semis
-6 : Applicatior,
de TOI< E25 (,Jitrofen)(N.F)
Un dispositif expérimental sn 4 blocs complètement randomPs6s
a été adopté et implante en alfisols. Los sols rouges ou alfisols do
l*ICI?ISAT sont caractér.i.st2.s par un PH de 5,5 & 7,O avec un faible taux
on azote, PhaTphoro ct quzlqun foin sn zinc.
Chaque parcella élémentaire était compos6c de 8 lignes d'ara-
chido :,spacbcs de 0,375cm ot 5n de long, Doux$r;a< bodr" (billons) do
'l,5m de largeur espacds de 0,75m forment chaque parcolle.
Le
varisté
Ti'lV2 a Eté manuellement somoe en lignes à la
proportion de 289 par ligne.
Les engrais sulfate dranonium (99 par
ligne), et le suparphos-
phatc (4Gg par
ligne) ont été plac6s dans dee sillons à cbté dos lignas
du eomis.
Avec
un pulv6risatour à dos, le nitrofcn a été appliqu6 à la
dose dv Zl/ha comme herbicide de pr$émergonce.
Les traditionnelles tochniquos culturellos
en vigueur dans
1'Qtat dtAndra Pradcsh ont été employ6cs. Ainsi, la
faucille qui est
1routi.l principal pour le désherbage a ét& utilise.
Las lignes
do culture ut les cntrii lignes sont maintonucs
propres à chaque: intcrwntion
dans uno parcullk ut celles ci
sont déshcr-
bées au moment appropri6 tel con çu dans les traitements.
Des observations
sur la germination dos arachides et le cornp-
tage des pio.&,
levés ont été effectuéb
12 jour:3 après les semis.
I-,~-.gormirlstifin ; !itS fiotL5L: sclon un:
;!ch=lJ,c,do 1 ?q 9 où
1 = trhs bian, 3 = bonne et 9 tres
mauvaise.
Ltestimation de la biomaese des mauvaises herbes
est faite
avant chaque dosherbage,
Pour ce faire, les parties aérsennss des plantes
sont pr&lev&s3er.c
chaque parcelle
Blémcntairo sur 0,5m
puis pcsécs
CiCd2S
séchago à 100-105°C pondant '24 hcuros
dans urw Qtuvc.
Los prélùvcmonts d'échantillons du mauvaises herbes sont
faits
sans SC soucier de la fréquence de tollc ou tellc! espèce, seul 1*CcRantil-
lon qomposite a été considgré.
Lc rendement
de la culture est détermin6 à maturits2par pcs6os
de la production en graines dos parcelles élémentaires de
4,5m
chacune.
'i cause dos attaques de Pithiun sp. au premier stade
du dévoloppcment dos
arachides,
un fongicide (Bavistin \\JP) a 6té applique sur l'essai.. Dans
lc
souci de conserver la
population
recommandGe, 330 000 ;itant:3 à
l'hectare, dos tentatives dc rescmis pour remplacer les piuds manquants
ont été
effcctuéos;
Llanalyso statistiquo des résultats a étd réalisec par l'ana-
lyse de
variancc on dispositif blocs. Los lettres,
a, b, c, d, indiquont
au sein druno mc?mc comparaison, des valeurs
qui no sont pas significativz-
mont di-fferontos ontro cllos
au souil do 0,35.
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
- %sultata .ot discussions :
La germination des arachides a dtb satisfaisante dans toutes 12s
3arcullcs traitées eta non trait&8 avec l~horbicido ct a étB notée 3. Cc,ttc
population initiaila Fté réduito par les attaquas du PLthium sp et les tcn-
tativcs do remplacer les pieds manquants n'ont CU bonucoup do
succès à cm-
SC dns dégats des oiseaux.
Lfhcrbicidc appliqu8 Un jour nprec 13s semis dans les parccllcs
';l.F a montra une bonne efficacité surtout sur 10s dico,tyl&doncs. Aucun
synptome do PhytotoxieitÉ nta &i;d visible sur les arawlidos.
Bien que l'herbicide soit offi.:-"
,,ce,tquclquea plantulcs de aiqi-
miliaris et de Colosia aroontoa (L.) ont rtsistb à ce traitement.
Le poids de matibre oechc des adventices 3 :scmaincs après le
3omi.3,
a montre entre les parccllos traitdcs et non tr&técs une differon-
cc significative. Durant les 3 promièros SC! aaines les ';IF parcelles ont GtG
propres, mais l'herbicide s'est r8vélG par la suite décevant car son offi-
cacit8 a Cte pcrdtic à cause de sa faible action résiduelle. Ce fait pour-
rai-t Otro imputb au lessivage du produit chimique car wssitbt apres l'ap-
plication de l'herbicide, une pluie dlonviron 32mm stait tombec.
La flore commensale dans les parcelles traitées aussi Sion quo
dans 10s parçollcs non traitées a Bté dominee par Diqitaria Ciliaris (P~~CS;:)
et Czlosia. arqentea L. (Qmaranthacéc).
- .
Diqitaria cilisris qui est une graminée à port décombalnt, s'enra-.
cinant drs que ses noeuds touchuttG le sol et ne souffrant en plus d'a,Jcune
concurrence outre celle de la culture (arabhidc) avait complétcmont cn,/ahi
I.cs parcelles de l'essai ot surtout les parcollas traitdes.
C:!losia arqentca L, une dycotyledonc de '1 à 1,5m de haut ;: part
Çirig6 et émettant beaucoup de branches ovoit ombragé la culture.
c0uvcrt
..a* -a*"
Cos doux espèces ont final,;mcnt formé un tapis donse @
7-f
aJ-nsl~,
l.os arachides dos parcelles traitées. La dnminanço de
CU3 ss$ces a r!3sul-
tf? ,io l'application du
produit
sglcctif (Mitrofen)
qui, en Qliminilnt
certaines espùces, a deplacb 10s équilibras de competition et a ainsi favo-
risé laa ospùces résistantes.
Lo déshorbagc rnécanique,manuel,
ou chimique n'est jama.ls.parr^aik
ni su?fisammcnt rémanent malgré les soins apportés par l'agriculteur (de sor-
te qu'ilssubsistant toujours des survivants qui pormcttont do caracteciscr
le cortegc floristiquc d'une culture
si non quantitativement, du moins
oualitativoment.
La prescncc des adventices a influencé la croissance et lo deve-
loppcmcnt des arachides. Los hauteurs dos orachidcs ont significativoncnt
a.ugnrntG dans les traitements 1, 3 et 6 CC lc nombre dc rameaux des a::achi-
des et la surface folierc rE!duito. Ce phdnomùnc peut dtrc d0 à la comp~~ti-
tion pour la lumière. Pour avoir
~SSCZ do lumiero,
13 I-lauteur des arachiGzs
augmente rapidement mais 1-a plante Omet peu de rameaux et dretroitcs fcuil-
les. C'est un phdnomèno connu sous le nom dfbtiolation.
/
. .../ .o.*
1 2
La
comp6tition des advcnticos
s'accentuait do jour cn jour sur-
taut dons les traitements 1 o t 6 . Les poids de natitiros s2chos d o s advon-
ticos s o n t p a s s é s d o 16,!jkg/ha B 53,7kg dans Los parczllcs trait6cs h
lfhorbicido e t d u 30,5 à 75kg/ha dans lce p a r c e l l e s laissées cn/-t:-r,6~,
Lfcnherboment a été a u s s i trtis sév>rc d a n s l e s parcclbs (qui
n'ont connu qu'une sou12 intorvontion :
3 32maincs après somis. ijans les
~~~~~~~~~~~~
dGehcrbéoç,
il
semble quo se suit d5voloppbr! ossonticllcment
l*cs~~Gce trks compbtitiva et prolifique
l.e Celosia argontca;
Le d6sherbago a un effet défavorable sur la oulturo
surtout
lorsqu * il
e s t offoctuo t a r d c’est h d i r o 2 u n nomont où l’cnhorbcmcnc est
s6vk.w. Ucaucoup do dégats mécnniqucs sont survenus dLrant la promiZ:rc
intcrvGnti.on dans le3 parcollcs, I-i:J2, traitornent
rd” 3 .Apr&s 10 désherba-
g2 di! ces parcolles,
les pieds d'arachide mourraiont
jour aprbs jour:,
r6duisan-l;
significativement lc nombre do pieiis récoltrI#s. Ceci peut étro
dQ au fait que pendant l"interventien,
czrtaincs racirxs 8ont
bles&cs,
dautros oxposCcs au soleil.
En con36quence, les risques do nuire
diroctcment la ,zulturt!,
scit en coupant les racines,
soit on blessant 10s parties atrriennos
sont
à ne pas negligcr
dans 10s opérations do d~shcrbago,
i:lus impressionnant
oncorc est lo
fait qu'aucun pied d*arachidc
n*n 6tQ récolté
dans le N.F traïtomcnt
bion que durant les 3 à 4 prcmicrcs
somainos
apr&s semis, les
parcelles trigitées
6taicnt propres.
L o s traitcmcnts WI
et MW n'ont donn6 aussi aucune récoltr:! alors
quo le iii:1 a connu une intcrvcntion 3 semaines après las semis.
La
présence des advcnticos compétitissant peur la lumière, l’eau
.2t les matisrcs nutritives
a significativomont rbduit
1.~3 rendements do
1 *arachide , L e p o u v o i r c o m p é t i t i f d’une culture v i s à vis dLs m a u v a i s e s
herbes dépend surtout
de la variété
cultivée, dos espèces dladvcnticcs pr6-
acntvs, de leur donsité, l e u r durdo vdg6tativc ct leur
distribution dans
Los p a r c o l l e s . DiffGrcmmont d u ,sorgho e t d u m i l , l a compétitivito d o s a r a -
chides à llt5gard
dos mauvaises herbes
est trùs faible.
Los résultats ont montré
une i-aihlc diffsrcl-lcc untrc les trai-
tamcnts H23 et HM4. HM4 ayant requ une intorvontion de plus
que HW3, n'a
p a s p u donner une différenca
dc rendornent
apprcciablo ~Face au traitomi?nt
1i!i3 , Lvci peut btro
dO au fait quo le d63hcrbago effectué au moment o$ les
gynophorcs pcrcont le
sol peut avoir un of’fct dbprossif sur le rondcmant
do 1 tarachide , Cotte
o~~~r~~tion illustre clairornent :ios méfaits du d6shcr-
b age
monuzl ù savoir
le tasscmcnt du sol, les blossurea des racines ct
dos
gynophores au moment de 12 phase reproductivz (formatien des gousses).
Les résultats relatée
ci-dessus sont confornus avec les suggos-
tiens ds KASIRN, 1971, que la
comp6tition des a d v c n t i c o s p e u t aus:si a v o i r
dos offots destructifs su.rtout quand il survient
trCa t.Ot dans le dévzlop-
poment végétatif de la cu:Lturo.
On a rcmarqu4 que
dans les traitements r:F,
NI! ot HI!, les
yisds d’arachide sont morts
bien avant 1~1 période das racoltos.
Zoci
peut Qtro surtout
imput6 à la sévdrité
de ltinfcstation des mauvaises
ho rbes
iïailc ciS’pzoccllcs
mais aussi la souille a acc616ré la mort dos
13
Tûbloay 1 :
Donn&es des caractkres obsusvCs
-
-
:
:
:
:
:
:
:
:
:
:
P.Pl.S
: P.N.5
: P,fl.S *
*nombre de:
.
:
:
: 7~ Echan-:2c échan-: 3e 6ch3n-I Hûuteur :
pieds : Poids :
:
Traitonunt
:
tiliori
: ti1lon
: tillon :
des
: récolt6s: grain :
:
:
g/ha
:
g,/ha
:
g/ha
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planiseos
par ha: kg/ha :
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20
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:
12
:
24
:
.
*
.
]ri . i4, S. = Poids de Matière Sèche
5 9 ii, 5, = Somaine Aprhs Samis
L. S. 8. = L.,asr Significant Difference = PFDS
14
WS,’
arachidcs.Le Ti-lV2 étant uns variét~/~,~iblo 5 la rouillc,au moment de
la récolte, et mbmo dans 1::s parccllos maintenuos propres, toutes les
arachides avaient perdu leurs
f oui.ll»s rdduisant a i n s i d ’ e n v i r o n 15;,’ 1~s
rt;nclcmc-ks
escomptés.
Compte tenu dos resultats de cet essai, on peut conclube que
si les ~arcellcs étaient maintenues pendant les 6 promiaros
semaines SL~S
la concurrence
dos mauvaises herbes,
10s arachides pourraient compétir
avec SU~C~S a v e c l e s plantulos d e la f l o r e comnonsalo.
Ainsi, il ost évident qu'un herbicide
do préemergence devra
pcrsistor
au moins durant les 6 promiCros
snmainoa pour au mieux, rgdui-=
re
la concorronce
des mauvaises herbes,
Il pourrait
ainsi étrc sugcjérd
quo le dr5shcrbage peut augmcntor
significativement le:5 rendements do l'arachide et qu'il n'est effectif
quo s'il est offcctw5 3 un
temps opporkun,ctost ü dire
dès les premi&ros
phzsos du dbveloppemont dos arachides. Un G6shorbago
retarde ou ,oicn
un deshorbngc cffc?.ctuG au moment où les gynophorca
sont en train de pcr-
ter 10 sol n'a aucun avantage ot pouC mr?mo diminuor les rendements de
1 ‘arachide,
?
? ?
?? ???????? ??
SUR L'ECOLOGIE 3ES PIAUWAISES HERBES :
-
La pormanance de la flore adventice dana uno culture donn6o
dfipond du stock de grains dans 10 sol, et de ses possibilités de régr$n[5-
rai;ion.
La réserve de semonces ost un équilibre dynamique dans loquol
les pcrtas par germination ou rnortii in aitu sont rdgulièramcnt
compons&2s
/par l'apport
de graines
de la
nouvelle gcndration (HARPER, 1977). Il est
dtoi3survation générale
que, quand un sol contenant des semences viahlcs
13s.I; cultiv8, la germination des grainos
qui y
sont présentes
prend
ylace et à moins que le sol soit trop froid ou trblp sec,
un lcortégc
de
;:la-itulos appara.tt. Le
nombre de plantulos dans 10 cortège, les ospècos
qui 1;2 composent et l'échelonnament de leur levée dans 10 tcrnps, tous
interfhrent avec la croissance
ot le d&veloppemont do la culture
er; place
si; sont des données ,tr&s importantes au point de ~vue lutte c'ontro 18s
ûdvcn+i.c2s.
L'objectif de cette étude est de d&torm:lner la r63ction
dos
communautés
advcnticos vis à vis des interactions agronomiquos.
Une telle 15tude vise à f3iro
le monitoring de la population
:sdvuntice soumiso à diffgronts syetcmcs de culture :
systèmes mortcrnc
7r( comparaison avec :Les systbmes traditionnels,
i)onc dans l'optique dtbtudier
do plus prés la lcv6e de!3 plantu-
izs :JO !.a flore
adventice, suite à llépandago des engrais chimiques, C!C
Tumicr dc fzrmc, de la rotation culturalo, du tradit
ionnol at molJ,rne
raonagcmont Ilos adventices, un essai de
pots de culture 3 Bt6
me& au
niveau du Uocd Contre1 Unit et
10s rdsultats dos observations sont
proson-
t6s ci-desaou3 :
Mbthodcs sxpérimonta:Les et matériel utilise :
Durûnt
5 anndes consécutives, 1976 à 13E;fl, plusieurs approchrs
tl:!chnologiquas ont été regruuptjos clans les quatre
phases suivantes :
varicjtds,
niveaux de fertilisation, sol ot mEthodE)s de management des
cultures comme l'indique le taaloau
r!" 2
Las 10 traitements
suivants ont Bt4 choisis durant
cette pério-
do ot implantés sur l-es sols
noirs ou vzrtisols de l*ICRISAT au &JG
(blaCk soi.1
watesshed; Na51.
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Eau
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Variétes :
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i)es échantillons de sol ont, &tG collac;ds dans les dlfféron-
tos parccllss le 9 juillet et dzns 10s 15 prcmiurs centimétres du sol.
L??ns chaque parcelle, 2 echûntillons furent coll~zct6s DU hasard et mis
dans des pots. Pour des raisons de convenance, 112s Cchnntillons ont 6tC
rzcueillia uniquement dans les repétitions 1
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rempli les pot3 do culturf-I, 10 trnitcmcnts rep:ir-
tis sur 4 rbpetitions ont 6té désignes.
tes echantillons ont et0 collectés des sols
noirs ou ~225
tisols cnrûct6ris6s pûr un ?Ii ~JO 7,O à a,5 ot dont 13 tonour on chûun
est do 1 à 10 pour cent. Ce sont dos sol3 de fniblc teneur en motiero
org3niqu3 (CI,4 è 0,8$) ot sont souwont c3rcncés en azote, phosphore ot
quelque fois on zinc.
Les pots btoiont disposes en plein ûir et ont roju lû pluvio..
mutrio normale mais unc irrigation supplementairo (2 seulomcnt durant
l*oxp~rimcntûtion > btuit prévu à choque fois quo lo bcsoin :3o fuis:iit
sentir. Cctto technique nous pormottra d'obtenir une 1evOc dtoAvent,iccs
dans des condition3 proches do lo rUolit4 puisquo seul 10 fnct~ur hydri-
que est modifié pur un urposago d'appoint.
Tous les 15 à 21 jours las plontules yrcSsentos
dûns 10s pots
sont dénombréas,idcntifibospuis arrachéos et ce jusqu'à la 11.1; sbsurvation.
A prbs ch:lquo
observntion,la partic superficielle de chnquc
pot est légèrement perturbée sur Cl,5 à Icm de profondeur dans .le but
de casser lo croUta supcrficiollo car cstte cro@te pout inhiber 13 lcvé~
des plontules. Puisque les ospoces ûnnuclles opp:Zr~isacnt géne:r3lemcnt
de.a la première paui.3 uti.:Lo par voie noturollo c.tcst h dira par lo CJV~-
mination des semences du stock r:rcni.cr du sol, jo dois prdcisc:? ici
quo lo premier flsrrh do mouvnisos horbos a été n,silnqu6 cor l.o!~p:~Ql~voment
Ao6 6ohnntiLfons ont
ou liau oprbs les premières pluius (environ
25 jours après),
FJ5su1tats ct discussions : Composition floristique
des espt;ces qtii ont émergé des
p o t s I
~iONOCOTYLEDONE5 :
19
t’ 02c03c
-ru
(Grnmineno)~:
Cypér$Xnc :
0rachiori.û oruriformis
Cypcr_is
-iincbro rotrofiexo (pnnz)
Comme
linûceûo :
1jnctyloct2nium ûcgyptium (P. Bcouv j
~l.inû bcnoalcnsis (L)
Cc:linocihloo colonui (L) LIidK
Cyûnotis longifolia (3cnth)
i-r3r,rostis
sp
S;.i.cnnthun sp
DICOTYLEDONES
:
&3horbiûco30 :
-
Faboceae :
Euphurhin sp
filysicarpus sp
?h~;/lloi;tilus s p
:3osmodium t
rif lorum
(L)
Acolyphu
inclic (L)
IndigSlfera sp
Ïiliacrau :
-
-
Portulncncoae :
Corchorus
sp
Portu:Lac: #lersCon
(L),
;7mnrûnthaccoo :
Colosia ûrgantcû (L)
Digora
alternifolia (Aschcrs)
Asteracoac
=h
(Lorï1pobeae) :
Goniccûulon globru~Coss)
:PapnvE?r~ccnc
Loucas aspora
Tridax
procunbons (L)
Argcmone moxicana (L)
Ecii,ipt3 ;11!23
( L ) Hoeek
Jicon In;iicc! (L.) DC
Convo2.vulaccz.e
~1ûwcri.n
ûustralztsicû (Hook)
Plerrcmiû ganget
la première obsorvution a montrk? que les plnntiiles de CLlosiz
ont levé dans tous les typce ds traitcmont . !lais, il faudra ccpcndant
not::r que ces plantulcs ont été minimes voire mCnc: nbqligcables dans les
~3rcollcs où il y a :IIJ uno am6lioration du sol ct du manûgcmont d-s çultu-
r,r;s (fig. 4).
3iffércmmont du CQlqsia, dans le promi_rr fl%$, les Flantulr!s
tio <ommclina somblûicnt pI.us nombrcuscs dans les traitomcnts ümélior6s.
-
-
;;ûis,
malgré la présoncc initiale CE cn forto donsit6 do ces doux csp>c~s,
0 1;
J nuté qu'elles ont fortomcnt diminue I!cns lc~; observations suivantes :
czr;f::r2 fig. 3,
Guûnt au Diqitarin,
ifUCl.lK? CJ.5irQ tzndanco n'ust apparcntc
iJU-
rnnt llûxpérimcntçti.on.
On û romarqu6
que les lcv6cs des plant~ilos ont été ûsscz. rcipi-
dc?s puisque onviron 40 5 49,: des plantulcs sont sortios do terre dura%
lus '25 pramicrs jours
de cuttc cxpdrimcntntion. Cclosia
arqcntci:,
Qanotis, CAhorchorus,
Commclina,
Phyllark
*
, 3inqbra et Brachinrin, QI-~
em-
CtB 1~'s csp8ccs dom?nontcs dans
chacun dos 10 trûitemsnts.
C e c i c o n f i r m e llintére?t des sarclage6 précocos
qui sont par
ailleurs recommandés p a r llInstitut (ICI? ISAT) 0~ 10s o r g a n i s m e s d o vulga-
risatian
OU encore
l'utilité dos a;lplications dlhcrbicidos dc précmcrgcn-
cc
qui ûssurcnt
une bonne prûtoction pondant les promi.&rcs phases du tlG.-
vrloppumont dr la culture.
3iqcra tient une place du choix dan8
cet cnscmblc car cotte
advsntico trQs communnt"
St trùs rodocrt6c par 1~s paysans indiens a donn2
dus levée3
abondantes pendant 10 début dos observations. Ses grainos CI~L
un comportement pûrticulior, Bcauco~p dc traitemonts de germination d::
cc t-t2 ~sp&cc durant
les 3 à 4 mcis qui suivont sil maturation ont dchouo
illdiquunt la n6cossité dlunc phase de post-msturation cxgidv par SOS
graines.
Les oxsudats en provonancs
des racines dc plantes tel
quo lc.
sorgho
favorisent lû germination
ot le dfivsloppemcnt dr-! SOS graines. ic.:
h3uL Xvzau Qcologique dcroutc
PCS paysans indiens qui abandonnont pcn-
dant ur,c' unnéo leurs
champs dons l’espoir
que tout 10 stock gronior
gern2ra e t p o u r r a $2trc controlé dans lfann& rne!mc,.
Son Smerguncc
ûWi>C :lr: prcmior
cortùgL~ floristiquc ot 53 dis-
parition d?ins 11:s observations
suivantos pcuvcnt dtrc duos au f:lit que
lrs oxsudats dus racines ~IL sorgho ont itb prgsants
dans 1~ sol au no-
nu;;t
du prc'l&vcmont des 6chûntillons do sol (puiraque cutte année tz.il;s
12s pzrccllcs
Jnt OtB cnscnmcncées en sorgho d2s LU promièrc
pluiL util\\::
Lt ant ét6 volntilisbs OU .Lossivbs par la suito.
Il f a u t
noter que d a n s les promitires
1Lvéos observéus:, l e s
dicotyl6dows ( 1 i3 gonros),
ont été dominante alors qui! les monacotylédo-
nas (5 gcnrcs), qui luvont yb:!~ralcrncnt
les promi.I2r
, n'étaient ropr;.I-
scnt6e3
qus par Qanotis,
Commolinû ,-p , S&&taIia ciiiazis,
C\\I~L~~S sp,
Szachiûriû crucif ornis ct
ETaqrostis ep. Lotte foibIc roprésot%tion
cies
‘mOi?OC3t';llldOnOS pOUt s'cxpliqucr
par 12 Bctard onrogistrii
dans :.c prGl:.-
21
vomcnt doa Qchantillons.
Si globalement les monocotyl4doncs lèvent surtout pendant 1~s
promiors jours, des différences existent suivants les espèces consideres .
Oi? a note quo, l'émergence dos Brnchiaria cst éc-lelonn&pondant touto la
;:f * r 0 y de l~oxpérimentation et dans tous 10s types de traitement
mais, avec
dos pics dans 11; ;?r,mi.?r Pl-ish eux traitemonts 4, '7, et 10.
a levé peu ou prcsquc pas pzndant les premitires ~
obscrvntions (fig. !?)*Sans suivre aucun mode dc Lovée, les plantulos
A,'Luphorbia sont devcnucs f inalenont la
composnnxc principale des erp2ccs
dz l a flaro
dans tous les traitements
suivis par Vclosia arqentea et
l?rachiaria eruciformis,
Les plantulec
I ont leve tardivo&ont à
une période où leur nuisance pour 10s cultures e:k moindre.
Il semble qu'il y a une grande correla+ion
entre llemergcnco
dos plontulcs et la pluviométric.SubsQquants&pico
levéosde plantulcs Giik
rt.
I
e!;e ‘!Y
.trss pros
associosavoc les periode de tombée do pluies. D'une
ma:iii!ro géné raie, il ressort de cette Qtude
q u e p a r t o u t o ù
.l'engraio
chimique a été épandu, les levées de mauvaises hurbes
ont é:t& plus inpor-
tûnt4?s(confers
f i g . 6 . )
ilans las traitemonts 5 e t 6 , 10s leveo:.:
ont Sté importantüs
biüi:
qui llongrais
chimique no soit
pas utilise; Ceci montre quo 10s
ospOccs
anSlior8s bien qute.Lles
p r o d u i s o n t d o g r o s rendements, e l l e s ont uno fai-
Uld campétitivite à l'egard dos mauvaisce herbes,
Concluoion :
Il résulte do cctto etud' qua dans l*orrsombla, las I coracteris-
kiqucs 3o levée dos plantu.Les ont étO diffQrants suivant 10s esp2co.s ct
qu*
aucune claire
tendance :SU~ la levee d'une cspC-!CC ou druno autre n*a
dto clai$zc?mont di%rRablc dûns cctto expErimcntat.ion
Toutcs loe 0spCcos ont montre
uno corrt~.Lotion c n t r o Pémorgun-
c c d e s p13ntu10s et la distributicn
de la pluuiométric. Les résultats
ont
montré que
une fois
quo la premier
flash est apparu, la pluviom&riu
3. un2 grande influonco sur la d&tribution et
llÉchelonnemont do la luvt&
dos p1antu1cs.
La proportion
dLn scmances viûblos qui n donné naiseancu B clos
pl"ntulcs varicdtune espGco h
une autra Lt d*unc
occasion à
une autre rt
çottz vûriotion pcut btro a t t r i b u é e à plusieurs causas. L o s effets d o
1 f insuPÎi.sancc de l'humidité sur le nombre do plantulos lcvecs pourrait
a v o i r d o u x causes : la gcrminût
ion pourrai.: btro initiéu, ou bii-!n 13s
olailtUlos pcuvcnt Ctro
tueas apr9s l ’ i n i t i a t i o n m a i s a v a n t s o n iitablissx-
me <Ii;
on plûntules.
Cotte étude montre clairamont
quo quolqw sait, 10 modo de
ddshcrO::igo c h o i s i , lus p h a s e s tcchnologiquos a d o p t é e s , l e s sarcla-binn+!s,
;,I sont 9~s à négliger et que las interventions
doiwnt SC! faire tihs Ir
1 IGiiut
des opérations cultural:s pour sauvcgat! ‘or Le potontiol de produc-
t i o n d o l a c u l t u r e .
? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ? ? ? ?
Le satck grorhr du sol étant énorme, il faut nécessairen3nt
plusieurs anneos consécutives de culture, son3 aucune augmentation de grai-
ne frûfche, pour que CG stock soit raman6 à un niveau toléra.blo,,
Toutes lco modifications do la f lare dc surf ace entrainc par
conséquent une modification de cc stock grcni5r du sol, mais compite tenu
:.jo l'importance du réservoir JC graines :.:ana 10 sol et du fûibla pourcan-
tago qur ropr6sente la perte annuellu (GAlRI?fiLIS et SALINS, 1975), ces !m13-
Uifications no peuvent etre que trbs
lentes.
Il y a lieu cependant d'interpréter le3 résultats sur le 3tozk
gronicr du sol ûvf3c una ccrtûinc pruclcnco. En effet, si les techniques
UtilisGos, à savoir la
miss en germination des échantillons permet gOn&
ralcmcnt
une assez bonne estimation des possibilités d'infestation d'un
sol (z&:?RALIS,
1972, BARRALIS et SALIN, 1973) elle peut conduire cepsniant
ü ies sous-estimatio,ns lorsque cortaincs dornancc3 sont difficiles à 13vzr.
Le stock grenier du SOL porte à longue Éichanca seulement lrcm-
prcintc des modifications floristiquos profondes.
Ainsi, les résultats
présentes ici devront peut r?tre amendés
raison pour laqucllc, cette
r.,bme experimentation se poursuit au Ldeed Control
Gnit.
La connaissûncc ries wlat ions
axistOnt cntrc la flore
potenticll~:
ut la lovée au
champ devrait permettre onsuito dc~ previsions
J'infos.ta-
8
.
'C 1 0 17 @ARRETER~, 1977 ; ROBTRTS ot CCL, 19'79) et
:i'nc utilisation plus
raisonniie
dos hcrbicidas.
6.
CONCLL.ISION GENERALE :
La lutte contra la flore commensale est clairemont associeo
;Iux mogons Jont disposent lc paysan. "Tho bettcr thc growth environment
for thc plants and uoods, tho mort? b;jtttir
wdot.! co,-&rol is under takon !J;
P3rmdrsfl .
Pour lus wlturos pluvialos, l'usago 3~:; hsrbicidcs no peut pas
3u imom3 nt
actuel c?tr'o préconisé comme un r~r&dc, !Sur la base Aou consii:6-
rations du cor%, dans lc somi-arid inUiGn.
L'usûgc des déshcrbante est, trG3 Par3
on miliou paysan à caus;
(JC la trbs
faible remunération du prix
du Jdshorbago
manucf. Lu plus imprùs-
sionont oat La fait Que plus due 2/1 du tempo conuûcrfZ
au LjBshorbagu manuL;
sont
effactuds par l;Jç fcmmua.
i4bmc 10s petits et moyens paysans louant ,.ji!s
f'crnr.~es pour 10 désherbago do leurs cihamps.
Il est
donc cortnin quo touto réduction du
temps ,Ju déshcrbag~;
nanucl occasion& par
les horbicidos diminuerait pri:mi&romont lo travail
L! t
1~s rovbnus du groupa do3 ouvriers
les plus désavantagés dans lfappa-
ro il EconomYquo indic;n ot sustout,lc grouPao do3 fL.:mmos qui sont san3 t;Lrrti. ,
En nr? considerant quo les coOt3, un plan
d'utilisation dos hf:rbi-
cid:>s s;ra hors
do question
pondant uno longue $ti&odo surtout
dans 10s
::Or:~s dc cuituros
pluviales Vu la3 conditions qui y prévalant.
_ _- - - 1.. _
Ccp~ndarlt,
cn ciziwlturo,
on û remarqué que lu plan qui
consista à substituer un désherbage manucl par un horbicidc do préSmcr-
gcncc est beaucoup moins cher qu'un d6shsrbagc ainnucl pur,
En AfCPquc où il
y a des possibilit6s d'ougmcntor loe
supzr-
ficioe cultivbes par pcrsonno et 0;~ 13 salnirc dos ouvricra ost trtis é1~2k
vQ, l'économie du désherbage dans une paruillc
zone serait Îavorûblo 2
lfusage des herbicides.
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'1377 ,. Andra
Pradcsh Agricultural Univcrsity ,
7, Trop loss
asscssmcnt Mcthods : FAO Ilanual on thc cvalu&hi.on and prcvon-
tion of losscs by posts, diseaseesand i!ccds.
VISITES ET TOURNEES D'ETUDES
Plusieurs visites (et tournées ont eu lieu pendant le stage tant
à llintérieur qu'à l'extérieur do HydBrabad.
1 . Intérieur de Hyderabad :
i) - Rgricultural Roscarch In@titutc, ;?ajcndranagar,
HydBrabad.
ii) . Andra Pradcsh Agricultural Uniworsity, Scod Testing Lanoratory.
iii> I Al1 india Coordinatcd Dryland Agriculture Improvement Projoct.
iv) - iiurr:pallo
village : village df$ude
écoromiquo de 1'ICRISAT.
2 . Tournées a ll&xtéricur de HydBrabad :
: Extension
Zadras
programs of stato Dcpartement of Agriculture,
Tirurkuppam : Paddy resoarch Station - Siofortilizers
Coimbatorc I Sorghum, Pearl
millet and groundnut agronomy
and brcoding
WGrk:,
f Local Station of the a11 India, Coordinatcd Dryland Agri-
culture Inprovemont Projcct
on thc Univcrsity
ca~~~p~s~
national gcnctic rcscurces Unit (pearl millet), agricul-
tural implemcnts,
:,lysLlre
;iysoro University . Dowmy Fiildeu, Labaratory in tha Dcparto-
meni; of Butany.
Sholapus : l!atershed managcme-t triais, strip
croppin5 and cther agrs-
nomic studies, locql
and improved
bul.lock dawn implcments.
;:aduraï : LCiGal
extonsi:,n programs - Secd Prod,;ction Farms - przductidn
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