R E S U L T A T S D E L A C A M P A G N E E...
R E S U L T A T S D E L A C A M P A G N E
E C H O S A R 6 D U L A U R E N T ANAR0
P R O S P E C T I O N D E S S T O C K S D E
P O I S S O N S
PELAGIr3.UES
C O T I E R S
L E LONG
D E S
C O T E S D U S E N E G A L
E T D E L A GAP'iBIE E N S A I S O N
F R O I D E
DU
6 AU 25 MARS 19)3'?
(2)
J e a n - J acques LEVENEZ( 1 ), B i r a n e SAMB
et T o m a s CAMARENA.( ¡±
I N T R O D U C T I O N
Cette camnagne, qui entre dans le cadre plus g¨¦n¨¦ral des programmes
"ECHOTRACE", s'est d¨¦roul¨¦e sur l'ensemble du plateau continental s¨¦n¨¦gambien
du 6 au 25 mars 1984. La grande innovation sur le plan technique par raoport
¨¤ la campagne ECHOSAR 5, est l'introduction d'un ordinateur pour la saisie
des donn¨¦es, le traitement et l'¨¦dition graphique des r¨¦sultats. Le CWDT a
en effet acquis un ordinateur HP 9845 C et une table tra?ante. Les proqrammes
¨¦crits et mis au point par LIOCHON et LEVENEZ sont actuellement sous presse
au CRODT.
(1) Oc¨¦anographe-biologiste de 1'3RSTOM en service au CRODT (ISRA)
BP 2241 - DAKAR.
(2) Oc¨¦anographe-biologiste de l'ISRA-CRODT BP 2241 - DAKAR.
(3) Stagiaire - CRODT BP 2241 - DAKAR.

1 .
D E S C R I P T I O N D E L A
C A M P A G N E
E C H O S A R 6 D U
L A U R E N T
A M A R O
1.1. PARTICIPANTS
Le personnel suivant a particip¨¦ ¨¤ la mission ¨¤ bord du Laurent Amaro:
Jean-Jacques
LEVENEZ chef de mission
CRODT
Birane
SAMB
biologiste
CRODT
Tomas
CAMARENA stagiaire
CRODT
Pascal
COTEL
¨¦lectronicien
ORSTOM
Abdoulaye
SARRE
¨¦lectronicien
CRODT.
1.2. CALENDRIER
Cette campagne s'est d¨¦roul¨¦e du 6 au 25 mars 1984 ; la c?te nord a ¨¦t¨¦
couverte du 7 au 10 mars, tandis que la c?te sud a ¨¦t¨¦ prospect¨¦e du 12 au
21 mars. La premi¨ºre calibration a ¨¦t¨¦ effectu¨¦e le 7 mars dans le port de
Dakar et la seconde a eu lieu, toujours dans le port de Dakar, le 23 mars.
Une intercalibration pr¨¦vue avec le N/O Capricorne a pu ¨ºtre men¨¦e au large
de Joal la nuit du 12 au 13 mars.
1.3. EXTENSION GEOGRAPHIQUE ET COUVERTURE
Cette campagne a ¨¦t¨¦ programm¨¦e avec la participation :
1) du CNROP de Nouhadibou (RIM) qui, ¨¤ bord de son navire de recherches
oc¨¦anographiques le N"DIAG0, devait couvrir l'ensemble du plateau continental
mauritanien,
2) de 1'ORSTOM qui devait ¨¤ bord du N/O Capricorne et avec l'appui de
sersonnel du CRODT apporter un appui technique au Laurent Amaro pour
couvrir
le plateau continental s¨¦n¨¦gambien. Le Capricorne n'a pu cependant
travailler qu'en Casamance, du Cap Roxo ¨¤ la fronti¨ºre sud de la Gambie ;
il a par contre ¨¦tendu sa prospection en Guin¨¦e Bissao,
Donc, gr?ce ¨¤ cette concertation, toute la zone s'¨¦tendant des Bissagos
au Cap Blanc a ¨¦t¨¦ prospect¨¦e de mani¨¨re quasi-simultan¨¦e par trois navires
de recherches oc¨¦anographiques.
En ce qui concerne la zone bathym¨¦trique couverte par le Laurent Amaro,
elle s'¨¦tend des fonds de - 10 m¨¨tres aux fonds de - 200 m¨¨tres sur la c?te
sud et de - 20 - 30 m¨¨tres (1,5 mille nautique de la c?te) ¨¤ - 200 m¨¨tres
sur la c?te nord.
La zone sud a ¨¦t¨¦ prospect¨¦e selon un r¨¦seau de radiales parall¨¨les aux
degrcs de latitudes et espac¨¦es de 5 milles nautiques les unes des autres
(cf. carte 1). Au nord, comme en 1983, un parcours en "zie-zap," a ¨¦t¨¦ adopt¨¦,
combinant ainsi des radiales parall¨¨les aux degr¨¨s de latitudes espac¨¦es de
5 milles nautiques et des inter-radiales perpendiculaires aux isobathes ; on
peut ainsi consid¨¦rer avoir fait une double couverture de la c?te nord si
l'on traite s¨¦par¨¦ment les radiales et les inter-radiales (cf. carte 2).

3
1.4. DESCRIPTION DES TRAVAUX REALISES
1.4.1. Etude du milieu
La temp¨¦rature de sub-surface a ¨¦t¨¦ relev¨¦e en continu durant toute la
campagne ¨¤ l'aide du thermographe du N/O Laurent Amaro. La structure thermi-
que de la couche d'eau a ¨¦t¨¦ enregistr¨¦e, surtout sur la c?te sud, au moyen
de sondes bathythermographiques XBT Sippican.
(Voir position des l?chers de
sonde ¨¤ la carte 6).
A la fin de la campagne, l'¨¦quipe t¨¦l¨¦d¨¦tection de 1'ORSTOM (¨¤ 'LANNION,
FRANCE) a eu l'obligeance de nous faire parvenir une s¨¦rie de cartes METEOSAT
de la r¨¦gion retra?ant les conditions thermiques de surface qui pr¨¦valaient
pendant la campagne.
1.4.2. Op¨¦rations de p¨ºche
Le Laurent Amaro est ¨¦quip¨¦ d'un chalut de fond de 4 m¨¨tres d'ouverture
verticale et 12 m¨¨tres d'ouverture horizontale. Il est train¨¦ ¨¤ une vitesse
proche de 3,5 noeuds. 16 coups de chaluts ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s sur la c?te sud.
Du retard ¨¤ l'appareillage a proscrit les op¨¦rations de p¨ºche sur la
c?te nord.
IJn chalut p¨¦lagique a ¨¦t¨¦ livr¨¦ au CRODT mais sans les plans de monta-
Pie : ce chalut n'a donc pas ¨¦t¨¦ embarqu¨¦ pour cette campagne, Il semble
indispensable d'embarquer un tel type de chalut pour les prochaines campa-
gnes, le chalut d¨¦mersal n'¨¦tant pas un moyen d'echantillonnage adapt¨¦ aux
campagnes d'¨¦cho-int¨¦gration.
1.4.3, Echo-int¨¦gration
Le Laurent Amaro est ¨¦quip¨¦ depuis 1983 d'un ensemble d'¨¦cho-int¨¦grations.
Cet ensemble comprend principalement :
- 1 oscilloscope SONY TEKTRONIX 305 DMM
- 1 magn¨¦tophone ¨¤ cassette SOhsy TC-D5M avec interface r¨¦alis¨¦e par
BIOSONICS x
- 1 ¨¦chographe ROSS mod¨¨le FINE LINE 250 M modifi¨¦ par BIOSONICS,
- 1 ¨¦cho-sondeur 60-120 KHz BIOSONICS mod¨¨le 101.
- 1 int¨¦grateur BIOSONICS mod¨¨le 120.
- 1 g¨¦n¨¦rateur de fr¨¦quences BIOSWICS mod¨¨le AT 2 w,- 82-50.
Cet appareillage s'est enrichi depuis, d'un oscilloscope Fnertec
Schlumberger
5027 ¨¤ m¨¦moire num¨¦rique et surtout de diff¨¦rents autres anpa-
reils de mesure et d'un ordinateur HP 9845 C.
Remarque importante,- Nous n'avons eu qu'¨¤ nous rejouir de la robustesse,
de la fiabilit¨¦ et de la pr¨¦cision de tout ce mat¨¦riel qui ne nous a pas
occasionn¨¦ le moindre ennui.
2.
R E G L A G E S
D U R A N T L A
C A M P A G N E
2.1. ESTIMATION DE L'INDEX DE REFLEXION MOYEN DES POISSONS
La taille moyenne des poissons p¨¦lagiques d¨¦barqu¨¦s par la flottille
industrielle au port de Dakar durant le mois de mars ¨¦tait voisine de 29 cm.
Cette taille moyenne ¨¦tant proche de celle de mars 1983, nous avons gard¨¦
la m¨ºme ??% que pour la campagne Echosar 5, ¨¤ savoir ;
TS =
- 35.4 dB&

4
2.2. REGLAGE DE L'ECHO-SONDEUR
Nous avons utilis¨¦ le sondeur ¨¤ la fr¨¦quence de 120 KHz et avons tra-
vaill¨¦ avec le transducteur SN 001 qui est un transducteur ¨¤ faisceau ¨¦troit:
l'angle entre les points -3 dB du diagramme de directivit¨¦ est de 10'.
La dur¨¦e d'impulsion ¨¦tait fixge ¨¤ 0.6 ms.
La fr¨¦quence d'¨¦mission ¨¦tait variable selon l'¨¦chelle utilis¨¦e.
La calibration qui a ¨¦t¨¦ effectu¨¦edans le port de Dakar le 7 mars au
matin s'est d¨¦roul¨¦e dans les conditions suivantes :
- temp¨¦rature de l'eau 20.7 degr¨¦s Celsius.
- longueur du table entre le sondeur et la base : 60 m¨¨tres.
On a ainsi pu mesurer.
2.2.1. Le niveau d'¨¦mission : SL
a) Par hydrophone standard : SL = 222. 72 dB/pPa ¨¤ 1 m.
b) Par mesure ¨¦lectrique
: SL = 222. 62 dB/HPa ¨¤ 1 m,
Ces deux valeurs sont extr¨ºmement voisines l'une de l'autre. Elles sont
2 rapprocher de SL = 222.5 dB/pPa ¨¤ 1 m que l'on avait calcul¨¦ en 1983 et de
SL = 223 dB/vFa ¨¤ 1 m donn¨¦ par le constructeur.
2.2.2. Le niveau de r¨¦ception G 1
Par X'hydrophone standard on a pu mesurer Gl = -142.28 dBV,/DFa.
A nouveau, cette valeur est trZs proche de celle mesur¨¦e en 1983 oh
l'on avait - 142.12 dBV/yPa et de .- 141.69 dBV/pPa qui est la valeur donn¨¦e
par le constructeur.
2.2.3. Contr?le de la TVG
Ce contr?le a ¨¦t¨¦ effectu¨¦ par la mesure de l'amplification au cours du
temps d'un signal constant. Les r¨¦sultats sont consign¨¦s en annexe 1. Le fac-
teur de correction a ¨¦t¨¦ de + 10 /o jusqu'¨¤ la tranche d'eau - 150 - 200 m¨¨tres
inclus et la correction a ¨¦t¨¦ nulle pour la tranche de - 200 ¨¤ - 250 m¨¨tres.

2.3. REGLAGES DE L¡¯INTEGRATETJR
Ainsi qu¡¯on peut le voir ci-dessus, le fond a ¨¦t¨¦ suivi manuellement
et non en automatique de mani¨¨re ¨¤ ¨¦viter tout blocage sur les bancs de tr¨¨s
forte densit¨¦. Par ailleurs, le seuil a ¨¦t¨¦ fix¨¦ ¨¤ 120 mV, valeur qui permet
d¡¯¨¦liminer pratiquement tout le plancton des enregistrements,
Quinze intervalles de profondeurs ont ¨¦t¨¦ s¨¦lectionn¨¦s, La constante
A, qui d¨¦pend des
erformances du sondeur et de la E choisie a ¨¦t¨¦ calcul¨¦e
¡®5
¨¦gale ¨¤ 0.224 ka/m
x V2. Le nombre d¡¯¨¦missions par s¨¦quence ¨¦tait variable
selon l¡¯¨¦chelle utilis¨¦e, mais ¨¦tait calcul¨¦ pour qu¡¯¨¤ la vitesse du bateau,
environ un mille nautique soit parcouru ¨¤ chaque s¨¦quence,
Pourtester le bon fonctionnement de l¡¯int¨¦grateur, nous avons entr¨¦
dans l¡¯int¨¦grateur un courant continu de diff¨¦rents voltages ¨¦tal¨¦s de 0.5 ¨¤
7 volts. Les r¨¦sultats de ces tests qui sont report¨¦s ¨¤ 1 ¡®annexe 2 montrent
le parfait fonctionnement de 1¡±int¨¦grateur.

3 .
C A L C U L
D E S
B I O M A S S E S
3.1. SAISIE ET CORRECTION DES DONNEES
Comme nous l'avons signal¨¦ en introduction, le CRODT est ¨¦quip¨¦ pour
les campagnes d'¨¦cho-int¨¦gration d'un ordinateur HP 9845 C qui permet de
faire en direct la saisie des donn¨¦es int¨¦grateur et d'entrer ¨¤ chaque s¨¦-
quence de mani¨¨re manuelle les donn¨¦es fournies par le navigateur par satel-
lite ¨¤ savoir, l'heure, le temps ¨¦coul¨¦ depuis le dernier passage satellite,
la latitude, la longitude et la vitesse du bateau. Les donn¨¦es de temp¨¦rature
de sub-surface dont la saisie est ¨¦galement pr¨¦vue ¨¤ ce niveau, sont enregis-
tr¨¦es en diff¨¦r¨¦ au moment de la correction des donn¨¦es car nous ne disposons
pas de r¨¦p¨¦titeur ¨¤ l'int¨¦rieur du laboratoire ¨¦lectronique.
La correction des donn¨¦es, qui consiste en l'interpr¨¦tation ou l'¨¦limina-
tion des donn¨¦es affect¨¦es soit par des bruits de surface, soit par du planc-
ton soit encore par l'int¨¦gration du fond,
se fait au laboratoire ¨¤ terre :
un programme informatique a ¨¦t¨¦ con?u de mani¨¨re ¨¤ rendre la plus rapide
possible cette phase du d¨¦pouillement.
3.2. EXTRAPOLATION EN HAUTEUR
La base du sondeur ¨¦tait remorqu¨¦e ¨¤ une profondeur de quatre m¨¨tres
sous la surface. Or la premi¨¨re couche int¨¦gr¨¦e concerne la tranche 3 ¨¤ 5 m¨¨-
tres sous la base, c'est-¨¤-dire que les sept premiers m¨¨tres ¨¦taient perdus.
Nous avons extrapol¨¦ les donn¨¦es de cette couche 3 ¨¤ 5 m¨¨tres jusqu'au
niveau de la base, les ¨¦cho-grammes justifiant cette extrapolation dont le
r¨¦sultat est la perte des seuls quatres premiers m¨¨tres sous la surface. Faute
de pouvoir visualiser (bien entendu) au dessus de la base, nous avons pr¨¦f¨¦r¨¦
ne pas extrapoler jusqu'¨¤ la surface.
3.3. CALCUL DES DENSITES
A partir des fichiers corrig¨¦s, trois types de traitement informatique
actuellement sont possibles, tous trois prenant une radiale comme unit¨¦.
Les valeurs d'int¨¦gration de jour, sont s¨¦par¨¦es des valeurs d'intGe,ration
de nuit.
Les densit¨¦s exprim¨¦es en tonnes par mille carr¨¦ sont calcul¨¦es !,our
chaque s¨¦quence de la radiale,
3.3.1. Densit¨¦ globale par s¨¦quence
Les densit¨¦s de chaque s¨¦quence, correspondant ¨¤ chaque mille nautique,
sont calcul¨¦es en s¨¦parant les valeurs de jours de celles de nuit. Les va-
leurs moyennes et les ¨¦carts types sont ¨¦galement calcul¨¦s.
3.3.2. Densit¨¦ par intervalle de profondeur
Les densit¨¦s exprim¨¦es en tonnes par mille carr¨¦ sont calcul¨¦es unique-
ment pour les tranches d'eau s¨¦lectionn¨¦es.
On peut ainsi voir DOUX chaque
radiale la r¨¦partition des densit¨¦s par intervalles de profondeur.

7
3.3.3. Densit¨¦ par zones bathym¨¦triques
Ces densit¨¦s exprim¨¦es en tonnes par mille carr¨¦ sont calcul¨¦es pour
les s¨¦quences dont la profondeur est comprise entre les limites de profon-
deurs donn¨¦es pour le calcul. On peut ainsi calculer la r¨¦partition des
biomasses par zone bathym¨¦trique.
Des exemples d'¨¦dition correspondant ¨¤ ces trois types de calcul sont
donn¨¦s en annexe 3.
3.4. CALCIJL DES BIOMASSES
Le calcul des biomasses se fait par zone g¨¦ographique : le plateau con-
tinental s¨¦n¨¦gambien est, pour ce faire, divis¨¦ arbitrairement en quatre
parties :
- S¨¦n¨¦gal nord, qui occupe la zone comprise entre Saint-Louis et la Pointe
des Almadies,
- La Petite C?te, qui s'¨¦tend de la Pointe des Almadies ¨¤ la fronti¨¨re nord
Gambie,
- La Gambie,
- La Casamance que nous limitons de la fronti¨¨re sud Gambie au Cap Roxo.
Pour chacune de ces zones, la densit¨¦ moyenne des valeurs d'int¨¦gration
de jour, la densit¨¦ moyenne des valeurs d'int¨¦gration de nuit et la densit¨¦
moyenne globale sont calcul¨¦es.
Ces densit¨¦s moyennes sont ensuite extrapol¨¦es ¨¤ la surface de la zone
prospect¨¦e pour avoir une estimation de la biomasse de la r¨¦gion.
11 est important de se rappeler que les fonds inf¨¦rieurs ¨¤ 10 m qui sont
souvent tr¨¨s riches et productifs n'ont pas ¨¦t¨¦ ¨¦chantillonn¨¦s, Les fonds
sup¨¦rieurs ¨¤ 200 m sont g¨¦n¨¦ralement tr¨¨s pauvres et n'ont pas fait l'objet
de prospection au cours de cette campagne.
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I N T E R C A L I R R A T I O N
A V E C L E
N / 0
C A P R I C O R N E
Une intercalibration a ¨¦t¨¦ effectu¨¦e entre le Laurent Amaro et le N/O
Capricorne au cours de la nuit du 12 au 13 mars.
Trois radiales d'une ving-.
taine de milles ont ¨¦t¨¦ parcourues devant Joal entre les fonds de 10 et 50
m¨¨tres. Les deux navires travaillaient ¨¤ la fr¨¦quence de 120 KBz. Les inter-
valles de profondeur et les seuils ont ¨¦t¨¦ harmonis¨¦s avant le d¨¦but du par-
cours.Les bateaux se suivaient ¨¤ un demi-mille de distance et ¨¦taient d¨¦cal-
l¨¦s l'un par rapport ¨¤ l'autre d'un angle de 10¡°.
Les bateaux se sont pr¨¦c¨¦d¨¦s alternativement, Les sorties brutes du
sondeur ont ¨¦t¨¦ enregistr¨¦es sur cassette de magn¨¦tophone pour traitement
ult¨¦rieur.
La comparaison s¨¦quence ¨¤ s¨¦quence des r¨¦sultats des deux bateaux est
toujours d¨¦licate ¨¤ r¨¦aliser car les bateaux ne passent jamais exactement
sur les m¨ºmes concentrations.
La densit¨¦
moyenne brute sur l'ensemble des trois radiales, a donc ¨¦t¨¦
calcul¨¦e: le Capricorne a rencontr¨¦ une densit¨¦ moyenne de 75.4 tonnes/mille
carr¨¦ tandis que le Laurent Amaro a rencontr¨¦ 81.54 tonnes/mille
carr¨¦. Le
rapport estimation Laurent Amaro / Estimation Capricorne est donc de 1.08.
Ces r¨¦sultats sont proches l'un de l'autre,

5 .
R E S U L T A T S
5.1. CONDITIONS HYDROLOGIQUES
5.1.1. C?te sud
Les cartes 3, 4 et 5 retracent la r¨¦partition g¨¦ographique des isothermes
de surface sur la c?te sud. Elles montrent une r¨¦partition classique des
structures thermiques qui ¨¤ cette ¨¦poque de l¡¯ann¨¦e forment de grandes langues
d¡¯eaux froides qui naissent au sud du Cap-Vert et qui s¡¯allongent vers le sud
en se r¨¦chauffant. Ainsi qu¡¯en atteste le tableau 1 o¨´ sont r¨¦sum¨¦es les don-
n¨¦es XST, la profondeur de la couche homog¨¨ne est assez r¨¦guli¨¨re : ceci
associ¨¦ ¨¤ des temp¨¦ratures de surface relativement ¨¦lev¨¦es atteste d¡¯un up-
welling de force moyenne. En fait les alizgs ont d¡¯avantage souffl¨¦ que l¡¯an-
n¨¦e pr¨¦c¨¦dente, mais ont ¨¦t¨¦ intermittents, 4 ¨¤ 5 jours de calme s¨¦parant
des p¨¦riodes d¡¯une dizaine de jours de bon vent. Ces p¨¦riodes de calme d¨¦sa-
mor?aient l¡¯upwelling, ce qui explique que les temp¨¦ratures observ¨¦es n¡¯ont
jamais ¨¦tii inf¨¦rieures ¨¤ 16,5¡±.
Par rapport ¨¤ 1983 qui ¨¦tait une ann¨¦e exceptionnellement chaude, les
temp¨¦ratures sont en moyenne inf¨¦rieures de 2¡ãC cette ann¨¦e, mais sont sup¨¦-
rieuresde 1 ¨¤ 2¡ãC par rapport ¨¤ 1982 o¨´ l¡¯upwelling ¨¦tait bien ¨¦tabli.
5.1.2. C?te nord
De m¨º.me que sur la c?te sud, les temp¨¦rature rencontr¨¦es cette ann¨¦e
sont plus froides que celles observ¨¦es en 1983. L¡¯upwelling est nettement
plus d¨¦velopp¨¦ devant Saint-Louis o¨´ les temp¨¦ratures ¨¦taient infGrieures
¨¤ 17¡°C. On peut voir sur les cartes 7 et 8 les eaux inf¨¦rieures ¨¤ 19¡¯C des-
cendues pratiquement jusqu¡¯¨¤ Mboro. Au sud de Mboro une bande d¡¯eau chaude
sup¨¦rieure ¨¤ 20¡ãC longe de tr¨¨s pr¨¨s la c?te jusqu¡¯¨¤ Kayar. Cette structure
est int¨¦ressante dans la mesure o¨´ elle concentrait sur les fonds inf¨¨rieurs
¨¤ 25 m¨¨tres une riche population de sardinelles dont on voyait les bancs en
surface ¨¤ l¡¯approche de la c?te.
M
Les temperatures en 1984 sont cependant sup¨¦rieures d¡¯environ 2¡¯6 en
moyenne ¨¤ celles qui avaient ¨¦t¨¦ observ¨¦es en 1982.
5.1.3. Remarque
Il faut bien s?r se rappeler que nous ne d¨¦crivons qu¡¯une situation
ponctuelle ne pr¨¦valant qu¡¯¨¤ l¡¯¨¦poque pr¨¦cise de la campagne ; ce n¡¯est donc
qu¡¯un point de rep¨¨re qui ne saurait en aucun cas refl¨¦ter la force moyenne
de l¡¯upwel.ling durant l¡¯ensemble de la saison froide correspondante.
5.2, PECHES DE CONTROLE
Le Laurent Amaro n¡¯¨¦tant pas ¨¦quip¨¦ d¡¯un chalut p¨¦lagique, les op¨¦rations
de p¨ºche ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦es ¨¤ l¡¯aide d¡¯un chalut de fond ayant 4 m d¡¯ouver-
ture verticale et 12 m d¡¯ouverture horizontale. Il a ¨¦t¨¦ tract¨¦ ¨¤ la vitesse
d¡¯environ 3.5 noeuds. La carte 9 indique la r¨¦partition g¨¦ographique des
positions de chalutage,
Les traits de chalut dont les caract¨¦ristiques sont r¨¦capitules au
tableau 2 sont au nombre de 16 et ont ¨¦t¨¦ tous effectu¨¦s sur la c?te sud.
Un seul coup de chalut a donn¨¦ une p¨ºche nulle. La prise totale s¡¯¨¦l¨¨ve ¨¤
2598.5 kg.

9
La composition sp¨¦cifique des captures est indiqu¨¦e au tableau 13, et
le tableau 4 montre les fr¨¦quences de taille de certaines esp¨¨ces bien
repr¨¦sent¨¦es dans les prises. Les captures, essentiellement des esp¨¨ces
d¨¦mersales diverses, comportaient cependant des pourcentages insignifiants
d¡¯esp¨¨ces p¨¦lagiques.
Parmi les esp¨¨ces captur¨¦es,
¡¯
certaines, par le pourcentage ¨¦lev¨¦ qu¡¯el-
les occupent, d ¡®autres, pour l¡¯int¨¦r¨ºt qu¡¯on leur porte, m¨¦ritent d¡¯¨ºtre re-
tenues.
PaaeZZus beZLot$i repr¨¦sente 93 X des prises du chalut 8 et elle est
bien repr¨¦sent¨¦e dans l¡¯ensemble des captures. Les individus rencontr¨¦s
sur la Petite C?te, dans les zones c?ti¨¨res sont de petite taille (14 cm),
par contre ceux rencontr¨¦s plus au sud et plus profonds ont des tailles
moyennes pouvant atteindre 26 cm.
Dentex macrophtaZmus est captur¨¦e sur des fonds sup¨¦rieurs ¨¤ 60 m.
Cette esp¨¨ce occupe 85.4 X des prises du chalut 12. Les individus sont re-
pr¨¦sent¨¦s par deux modes 17 cm et 13 cm.
Brachydeuterus auritus est g¨¦n¨¦ralement class¨¦e dans la rubrique des
esp¨¨ces nalagiques mais parait tr¨¨s accessible au chalut de fond avec 78 %
des captures du chalut 6. Elle est aussi pr¨¦sente dans les chaluts 2, 9, 14.
Cette esp¨¨ce a ¨¦t¨¦ p¨ºch¨¦e dans des zones c?ti¨¨res (10-15 m). Les individus
ont des tailles moyennes comprises entre 12 et 17 cm.
8aZistes carolinensis : Cette esp¨¨ce repr¨¦sente, comme l¡¯ann¨¦e pr¨¦c¨¦-
dente, une fraction importante (54 Z) de la prise du premier coun de chalut
r¨¦alis¨¦ au large de la Casamance sur les fonds de 48 m. Elle existe ¨¤ l¡¯¨¦tat
de trace, soit moins de 3 si, dans les prises des chaluts 14 et 15 qui ont
¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s ¨¤ Sar¨¨ne respectivement sur les fonds de 10 et 85 m. Les indi-
vidus captur¨¦s dans le chalut 1 sont de srande taille avec 27 cm de longueur
moyenne. Le poids de cette esp¨¨ce est en baisse par rapport ¨¤ ceux enregis-
tr¨¦s lors des campagnes pr¨¦c¨¦dentes. En effet, durant la campagne Echosar 4
un trait de chalut de nuit effectu¨¦ au large de la zone Casamance a rapport¨¦
9 tonnes de balistes en un quart d¡¯heure. De m¨ºme, les captures faibles de
cette esp&ce par le N/O Capricorne travaillant pendant la m¨ºme campagne con-
firme ce qui pr¨¦c¨¨de.
Concernant les esp¨¨ces p¨¦lagiques rencontr¨¦es ¨¤ l¡¯¨¦tat de trace, il
s¡¯agit de Trachurus trachwus, TrachunAus trecae, Decapterus rhonchm, ChZo-
r9scomhrus ehrysurus s D¡¯autres esp¨¨ces, plut?t semi-p¨¦lagiques, sont relati-
vement bien repr¨¦sent¨¦es. Ce sont des ?omadasyd¨¦s : Pornadasys spp.et l3oops
hoops qui occupent respectivement 17.1 Z dans le chalut 9 et 4.5 X dans le
chalut 5.
Les individus de Pomadasys qpp. ont ¨¦t¨¦ surtout bien repr¨¦sent¨¦s dans
les captures r¨¦alis¨¦es en Gambie sur des fonds de 15 ¨¤ 20 m. Les individus
sont de grnnde taille avec des lonqueurs moyennes comprises entre 25 et
29 cm. L¡¯esp¨¨ce Boops boops a ¨¦t¨¦ rencontr¨¦e en Gambie et sur la Petite
C?te avec des captures assez faibles.
5.3, ESTIMATION DES DENSITES RT BIOMASSE
Les valeurs qui vont suivre doivent ¨ºtre consid¨¦r¨¦es comme des estima-
tions minimales des densit& et des biomasses pr¨¦sentes au moment de la
campagne dans la zone prospect¨¦e. Elles ne tiennent compte ni du comporte-
ment d¡¯¨¦vitement des poissons, notamment des bancs de sardinelles le jour,
ni de la Cornasse pr¨¦sente dans les r¨¦gions tr¨¨s coti¨¨res en eaux oeu pro-
fondes qui sont cependant g¨¦n¨¦ralement tr& riches e On peut voir un exemple
typique de ce ph¨¦nom¨¨ne ¨¤ la figure 1 qui reoroduit trois s¨¦quences de la

radiale 112 situ¨¦e sur la c?te nord entre 15¡±05¡¯ Nord - 17¡±18¡¯ Ouest et
15¡±OO Nord - 17¡±05 Ouest. On observe une nette augmentation de la densit¨¦
de poissons lorsqu¡¯on approche de la c?te. Pour des raisons de s¨¦curit¨¦,
le bateau doit faire demi-tour d¨¨s que l¡¯on atteint la sonde de - 20 m
ce qui fait que toute la zone tr¨¨s c?ti¨¨re ne peut ¨ºtre prospect¨¦e alors
que l¡¯on peut la supposer tr¨¨s riche. Si cette supposition est exacte, et
n.ous avons d¨¦j¨¤ vu au chapitre des temp¨¦ratures que des bancs de sardinelles
avaient ¨¦t¨¦ observ¨¦s ¡°coll¨¦s¡± ¨¤ la c?te, il est certain qu¡¯une bonne partie
de la biomasse pr¨¦sente sur le plateau continental, mais hors de nos zones
de prospection, ¨¦chappe ¨¤ nos estimations.
5.3.1. Stratification spatiale des estimations
.-
Le plateau continental s¨¦n¨¦qambien a ¨¦t¨¦ divis¨¦ en nlusieurs secteurs
afin que l¡¯on puisse mieux appr¨¦cier la r¨¦partition g¨¦ographique des biomasses.
La c?te sud a ainsi ¨¦t¨¦ arbitrairement partag¨¦e en trois zones :
- Zone Casamance , qui s¡¯¨¦tend du Cap Roxo ¨¤ la fronti¨¨re sud Gambie soit
de 12¡¯20 Kord et 13¡±35 Nord.
- Zone Petite C?te comprise entre la fronti¨¨re nord Gambie et Dakar,
soit de 13¡±35 Nord ¨¤ 14¡±40 Nord,
- Zone Gambie
- Zone Petite C?te comprise entre la fronti¨¨re nord Gambie et Dakar, soit
de 13¡¯35 Kord ¨¤ 14¡¯40 Nord.
La c?te nord a ¨¦t¨¦ prise dans son ensemble de Saint-Louis ¨¤ Dakar.
5,3.2. Estimation des densit¨¦s
-.
Pour tenir compte des diff¨¦rences nycth¨¦m¨¦rales de comportement des
poissons, diff¨¦rences qui agissent sur la r¨¦partition horizontale et verti-
cale des concentrations de poissons, les estimations de densit¨¦s moyennes
ont ¨¦t¨¦ calcul¨¦es pour les valeurs observ¨¦es le jour, pour les valeurs ob-
servees la nuit et pour l¡¯ensemble des valeurs. Le parcours en zig-zag
adopt¨¦ au nord nous permet d¡¯avoir deux estimations pour cette zone, 1 ¡®es--
timation no 1 se rapporte aux radiales parall¨¨les aux degr¨¨s de latitude
tandis que l¡¯estimation 2 se rapporte aux radiales perpendiculaires aux
isobathes. On obtient ainsi le tableau suivant :

1 1
DENSITES MOYENNES EN TONNES
PAR MILLE CARRE
Estimation 1
Dans tous les cas, sauf en Casamance ofi de gros bancs ont ¨¦t¨¦ int¨¦gr¨¦s
de jour, les densitGs moyennes de nuit sont sun¨¦rieures aux densit¨¦s ¡®moyen-
nes du jour.
Globalement, le rapport nuit/.jour est de 1.06 sur la c?te sud, 1.56
sur la c?te nord et 1.20 pour l¡¯ensemble du plateau continental s¨¦n¨¦g,am¡¯bien
5.3.3. Evolution inter-annuelle de rapport nuit-jour
On trouvera dans le tableau suivant l¡¯¨¦volution des rapports des esti-
mations de densit¨¦ nuit-jour au CO~JTS des cinq derni¨¨res campagnes qui se
sont d¨¦roul¨¦es en saison froide.
1
1
I
I
ZONE
S U D
1
ZONE
NORD
I
1980
1981
1982
1983
1984
1980
1981
1982
1983
1984
RAPPORT NUIT/
1.3 1
1.49
4.38
1.25
1.06
1.67
2.10
1.68
1.89
1.56
JOUR
A part 1982, en zone sud, o¨´ de tr¨¨s gros bancs avaient ¨¦t¨¦ int¨¦gr¨¦s la
nuit, les valeurs des rapports nuit-jour restent dans le m¨ºme ordre de p,ran-
deur pour chaque zone respectivement. Le fait que les valeurs de nuit soient
toujours plus ¨¦lev¨¦es q,ue les valeurs de jour tient ¨¤ deux raisons princi-
pales : la premi¨¨re est que, beaucoup d¡¯esn¨¨ces, qui restent de jour plaqu¨¦es

a.u fond, echappent ¨¤ l¡¯int¨¦gration alors que, de nuit, elles ¡°d¨¦collent¡± et
sont ¨¤ ce moment accessibles ; la seconde est que les poissons qui sont
concentr¨¦s en bancs tr¨¨s denses le jour se dispersent g¨¦n¨¦ralement la nuit
et ont donc statistiquement plus de chance d¡¯¨ºtre crois¨¦s sur le trajet
du bateau.
5..3.4. Estimation des biomasses
Les estimations des biomasses en tonnes obtenues pour chacun des sec-
teurs pr¨¦c¨¦demment d¨¦finis sont expos¨¦es au tableau suivant.
Estimation 2
SENEGAMBIE
Bien se rappeler que ces valeurs ne repr¨¦sentent que des estimations
minimales de la biomasse pr¨¦sente dans la zone prospect¨¦e au moment pr¨¦cis
de la ca.mpaqne. Nous avons vu que la fraction des stocks pr¨¦sente en eau
tr¨¨s c?ti¨¨re nous ¨¦chappe.
5.3.5. R¨¦partition g¨¦n¨¦rale des biomasses
C?te sud
Les cartes 10 et 11 montrent le poisson tr¨¨s concentr¨¦ en eaux peu
profondes devant Mbour, devant Joal et ¨¤ l¡¯embouchure du Saloum. Des bancs
de sardinelles ont ¨¦t¨¦ observ¨¦s sur les fonds de 10 ¨¤ 20 m¨¨tres au niveau
de la fronti¨¨re sud Gambie, tandis que sur les fonds de 50 m¨¨tres, se
trouve, comme pratiquement chaque ann¨¦e, une zone riche en balistes¡±
C?te nord
-
-
-
Les poissons y sont g¨¦n¨¦ralement concentr¨¦s ¨¤ la c?te ainsi qu¡¯on
peut le remarquer sur les cartes 12 et 13, notamment entre Mboro et Kayar.
Au Large de Saint Louis
les fonds de - 150 ¨¤ - 200 m sont riches en

chinchards ainsi qu¡¯ont pu nous le confirmer les chalutiers qui fr¨¦quen-
taient cette zone. Au nord imm¨¦diat des Almadies se trouvait une concen-
tration assez importante de sardinelles.
Nous avons observ¨¦, entre le
lac Yalika et le lac Retba une zone pauvre en poissons qui ¨¦tait occup¨¦e
par des ¡°eaux rouges¡± ; ces eaux rouges, provoqu¨¦es par une hypertrophi-
sation du milieu, d¨¦gagent g¨¦n¨¦ralement des toxines.
5.3.6. Evolution inter-annuelle des estimations de biomasse
Seules les valeurs d¨¦riv¨¦es des observations de nuit sont reprises
dans le tableau suivant.
biomasses en t:.
Si l¡¯on excepte la valeur de 1382 pour la zone sud o¨´ des concentra-
tions exceptionnelles avaient ¨¦t¨¦ rencontr¨¦es sur les fonds de 10 m¨¨tres,
la tendance g¨¦n¨¦rale a ¨¦t¨¦ vers une baisse des estimations entre 1981 et
1383 ; cette baisse se retrouve dans les statistiques de d¨¦barquements de
la flottille des petits senneurs dakarois qui sont pass¨¦s de 31 800 tonnes
en 1381 ¨¤ 25 000 tonnes en 1982 et puis ¨¤ 18 000 tonnes en 1983. La l¨¦g¨¨re
remont¨¦e des estimations de biomasse entre 1383 et 1984, qui est de 4 % au
sud et 17.i % au nord, semble se refl¨¦ter dans les statistiques des d¨¦bar-
quements du premier trimestre 1384 qui sont en progr¨¨s par rapport ¨¤ 1983.
6 .
C O N C L U S I O N
Faute de moyen d¡¯¨¦chantillonnage adapt¨¦ (nous n¡¯avons pu utiliser
qu¡¯un chalut de fond) il n¡¯est pas pensable d¡¯aborder la r¨¦partition de
cette biomasse par esp¨¨ce.
Les estimations de biomasse effectu¨¦es au cours de cette campagne
sont en l¨¦g¨¨re augmentation par rapport ¨¤ 1383, et ce fait est ¨¤ relier
aux conditions hydro-climatiques plus favorables cette ann¨¦e : les aliz¨¦s
ont d¡¯avantage souffl¨¦ qu¡¯en 1383 d¨¦clenchant un upwelling plus important
traduit par des temp¨¦ratures de surface inf¨¦rieures en moyenne de 1 ¨¤ 2¡ãC
par rapport ¨¤ l¡¯an dernier.
Deux points fondamentaux restent toujours de suspens :
- les estimations des index de r¨¦flexion moyen des poissons sur lesquel-
les reposent les estimations de biomasse restent encore trop impr¨¦cises.
Des ¨¦tudes en ce sens vont ¨ºtre entreprises tr¨¨s prochainement au CRODT.
- Une r;rande partie de la biomasse est concentr¨¦e ¨¤ la c?te, en des
zones inacessibles aux grands navires d.e recherches oc¨¦anographiques, et
¨¦chappe donc totalement aux estimations.
La qualit¨¦ et la facilit¨¦ d¡¯utilisation de l¡¯¨¦quipement BIOSONICS em-
barqu¨¦ ¨¤ bord du Laurent Amaro associ¨¦es ¨¤ la saisie en direct et au trai-
tement par ordinateur HP 9845 C des donn¨¦es sont ¨¤ l¡¯origine de la r¨¦ussite
de cette campagne qui s¡¯est d¨¦roul¨¦e sans incident technique. Soulignons
que l¡¯informatisation a apport¨¦ un progr¨¨s fondamental dans la commodit¨¦
et la rapidit¨¦ du traitement des donn¨¦es de la campagne.

1 4
R E M E R C 1 E M E N T S
L¡¯ensemble du personnel scientifique embarqu¨¦ ¨¤ bord remercie l¡¯¨¦qui-
page du Laurent Amaro pour la qualit¨¦ exceptionnelle du travail effectu¨¦ au
cours de cette mission et en particulier le Commandant LE BOUILLE qui a
assur¨¦ seul 24 heures sur 24, la veille et la navigation durant toute la
campagne,
B I B L I O G R A P H I E
ANON. 1982.- Synth¨¨se des donn¨¦es hydro-acoustiques de la r¨¦gion S¨¦n¨¦gal-
Mauritanie. Rapport du groupe de travail CNROP-CRODT ; Dakar, Novembre
1982.
MARCHAL et a1 II> 1982.- R¨¦sultats de la campagne Echosar 1 (f¨¦vrier 1980)
Echosar 2 (septembre 1980). Prospection des stocks p¨¦lagiques le long
des c?tes du S¨¦n¨¦gal, de la Gambie et de la Mauritanie. Archive CRODT
no 114 - 106 pp.
MARCHAL et JOSSE, 1982.- R¨¦sultats de la campagne Echosar 3 du N/O Capricorne
(mai 1981). R¨¦partition et abondance des poissons p¨¦lagiques du Cap
Blanc au Cap Roxo (C?te occidentale de l¡¯Afrique). Ron¨¦o ORSTOM-COB.
LEVENEZ et LOPEZ , 1982 .- R¨¦sultats de la campagne Echosar 4 du N/O Capri-
corne. Prospection des stocks de poissons p¨¦lagiques c?tiers le long
des c?tes du S¨¦n¨¦gal et de la Gambie en saison froide (11 au 25 f¨¦vrier
1982). Archive CRODT no 119 - 51 pp.
LEVENEZ et LOPEZ, 1983.- R¨¦sultats de la campagne Echosar 5 du Laurent Amaro
Prospection des stocks de poissons p¨¦lagiques c?tiers le long des c?tes
du S¨¦n¨¦gal et la Gambie en saison froide (4 au 17 mars 1983). Archives
CRODT n* 124 - 45 pp*

1 5
15
1 4 . 3
1 4
1 3 . 3
1 3
1 2 . 3
1 2
I
I
I
- 1 7 . 3
-17
- 1 6 . 3
- 1 6
COTE C;I ID
T R A J E T DU BRTERU
Carte 1.- Trajet
du bateau sur la c?te Sud.

1 5 . 3
1 5
THHJET W B A T E A U
Carte 2.- Trajet
du bateau sur la c?te Nord.

1 7
--. -
-
- t -~..--.--"--.--~".---f-.----
-.----
-'*
3;

-. 1 7' :; -17 - 1 f; :::
. .L.
.
-
Carte 3.- Temp¨¦ratures de sub-surface sur la c?te Sud.
(Edition du programme CARTO sur imprimante HP).

1 e
TEMPERRTURE Deg C
1 4 . 50-]------,.---------.~.--....,"-...-~.-... ~ II _. _..__.."__I
14. 20+-
13. 50+-
20-b
12. 50-j--
t
!

12. 20+---~...I,I
18.00
17.30
17.00
16.30
LONGITUDE
LEGENDE :
- 21
..- I
>.
17
- 20
i@
Carte 4.- Isocontours de temp¨¦ratures de sub-surface sur la
C?te sud.
(Edition du programme "CONTOU" sur table tra?ante HP).

1 9

----y------..-...]

----
t----,-
g
- 1 7 I ;
<¡°_ ¡®L ¡®7
-.. 1 E; , 3
Carte 6.- Positions de sondes XBT sur la c?te Sud.

2 ¡®1
Carte 7.- Temp¨¦rature de sub-surface sur la c?te Nord.
(Edition du programme "CARTO" sur imprimante HP).

1E
15 . 3
1 5
1 4 . 3
1 4
I
i
I
3
- 1 7 . 3
- 1 7
COTE NORD
TEMFEEHTURES SU&i3
Carte 8.- Isocontours de temp¨¦ratures de sub-surface sur la c?te
Nord.

Carte 9.- Position de coups de chalut sur la c?te Sud.
(Edition du programme "CARTO" sur imprimante HP).

Carte lO.- R¨¦partition des densit¨¦s sur la c?te Sud.
(Edition du programme "CARTO" sur imprimante HP).

2 5
1 5
C!RKHR
1 4 . 3
14
1 3 . 3
13
1 2 . 3
- 1 8
- 1 7 . 3
- 1 7
- 1 6 . 3
6
COTE SUD
R E P A R T I T I O N D E S BIOMA&S
Carte ll.- R¨¦partition des biomasses sur la c?te Sud.

.I\\/¡±¡°-8.¡®a
--_-------
---.-+-----f---I--~ ------
--l-
17
Carte 12.- R¨¦partition des densit¨¦s sur la c?te Nord.
(Edition du programme "CARTO" sur imprimante HE').

2 7
Carte 13.- R¨¦partition des biomasses sur la c?te Nord.

,
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¡¯ _ I> : I,
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I
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4
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T a b l e a u 1.- R ¨¦ c a p i t u l a t i f d e s d o n n ¨¦ e s X B T .
E c h o s a r 6
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P o s i t i o n s
P r o f o n d e u r-
P r o f o n d e u r d e l a
_ I _ - - . I
c o u c h e h o m o g ¨¨ n e
4 0
50 75
100
125
150
175
1
K
18.3
i 8 . 1 1 7 . 2
1 6 . 8 1 6 . 7 1 6 . 6
i 6 . 4
iii
2
12 34:8 17 ;;::
1 9 . 3
1 7 . 4 16.5 1 6 . 6 1 6 . 3 1 5 . 9
3 0
3
12 35.1 17
36.3
1 8 . 4
1 7 . 7 1 7 . 6
1 6 . 9
2 0
4
12 36.8 17 32.2
1 8 . 0
1 7 . 9
2 0
5
12 50.1 17 31.4
1 8 . 0
3 0
6
12 50
17 40
1 9 . 0
1 8 . 0 1 6 . E 1 6 . 0
7
12 50.4 17 40.6
1 8 . 6
1 7 . 6 1 6 . 9 1 6 . 5 1 5 . 7 1 5 . 5
i
;
8
13 05.2 17 34.1
1 7 . 7
1 7 . 4 1 7 . 7 1 6 . 6
25
9
13 04.8 17 25.9
1 8 . 1 1 7 . 7 1 7 . 4
2 5
10
13 20.0 17 17.9
1 7 . 4
1 9 . 0
35
11
13 20.0 17 28.2
1 7 . 4
1 7 . 2 1 6 . 9 16.6 .
25
12
13 21.5 17 32.0
1 8 . 5
1 7 . 2 1 6 . 3 1 6 . 0 1 5 . 4 1 5 . 3
3 0
13
13 34.6 17 25.3
1 7 . 9
1 9 . 2 1 6 . 7 1 6 . 6 1 6 . 0 1 6 . 0
15
14
13 34.5 17 23.7
1 9 . 0 1 8 . 0 1 6 . 8 1 6 . 2
35
1 5
13 35.1 17 13.0
1 7 . 0 1 7 . 0
2 0
16
13 49.5 17 16.5
1 7 . 2 1 6 . 7
25
17
13 50.0 17 26.7
1 9 . 3 1 9 . 1 1 6 . 7 1 6 . 5 1 5 . 9
2 3
18
13 52.4 17 27.3
1 9 . 1 1 8 . 8 1 6 . 6 1 6 . 5 1 6 . 5 1 6 . 5 1 6 . 0 1 5 . 8
19
14 06.0 17 31.3
1 8 . 7
1 8 . 2 1 9 . 0 1 6 . 2 1 5 . 9 1 5 . 8 1 5 . 3 1 4 . 9
(455)
2 0
14 05
17 22
21
14 04.6 17 15.8
1 6 . 5
(
>
2 2
14 20.3 17 21.9
1 6 . 3
1 5
2 3
14 20.0 17 28.2
1 6 . 8 1 6 . 1 1 5 . 9 1 5 . 8
15
2 4
14 20.0 17 32.7
1 7 . 9 1 7 . 0 1 6 . 0
1 5 . 5 1 5 . 2 1 5 . 0 1 4 . 5
1 4 . 2
25
2 5
14 35.1 17 34.7
1 8 . 3 1 6 . 9 1 5 . 7 1 5 . 2 1 5 . 0 1 4 . 6 1 4 . 3 1 4 . 2
3 0
26
14 35.3 17 33.7
1 7 . 9 1 5 . 8 1 5 . 3
3 0
2 7
14 35.1 17 26.1;
16.0
1 6 . 0
0 8

Campagne Echosar VI - Laurent Amaro
T a b l e a u 2 .- R ¨¦ c a p i t u l a t i f d e s t r a i t s d e c h a l u t d e f o n d
-
-
No
HEURF
D U R E E
VITESSE
PROFONDEUR
F O N D
PRISE
TRAIT
D A T E
D E B U T
LAT. N
LONG. W
(mn>
bd)
DE PECHE (m)
Cm>
TOTALE (k$
Ch. mn)
1
1 4 . 0 3 . 8 4
14.28
12¡±36¡¯
17O32¡¯
33
3 . 8
48
48
111.2
3
1 4 . 0 3 . 8 4
1 9 . 4 0
12¡±35¡¯
16¡±54¡¯
30
3 . 8
10
10
58.0
3
1 5 . 0 3 . 8 4
1 5 . 0 4
12¡±53¡¯
17¡±39¡¯
34
4.. 3
105
105
0
4
1 5 . 0 3 . 8 4
2 1 . 0 8
12¡¯54¡¯
17¡±07¡¯
32
3 . 6
25
2 5
123.0
5
1 6 . 0 3 . 8 4
0 7 . 4 0
13¡±05¡¯
17O29¡¯
20
3 . 5
65
65
333.4
6
1 6 . 0 3 . 8 4
13.41
13¡±05¡¯
17¡±03¡¯
40
3.5
20
20
634.5
7
1 6 . 0 3 . 6 4
2 1 . 5 0
13¡±13¡¯
17¡±34
30
3 . 5
110
110
106.0
8
1 7 . 0 3 . 8 4
1 1 . 1 3
13¡¯25¡¯
17¡¯18¡¯
30
3 . 5
65
6 5
320.0
9
1 7 . 0 3 . 8 4
15.18
13¡±24¡¯
16¡±58¡¯
47
3 . 5
1 5
1 5
32.7
10
1 8 . 0 3 . 8 4
0 8 . 1 5
. 13O39¡¯
17¡±lO¡¯
30
3 . 4
32
32
60.4
1 1
1 9 . 0 3 . 8 4
11.22
14Ooo¡¯
17¡±21¡¯
18
3 . 6
7 0
70
8 . 8
1 2
2 0 . 0 3 . 8 4
13.26
14¡¯25¡¯
17¡¯22¡¯
30
3.5
62
62
365.2
1 3
2 0 . 0 3 . 8 4
16.16
14¡¯25¡¯
17¡±08¡±
30
3 . 4
18
18
96.5
14
2 0 . 0 3 . 8 4
17.45
14¡±26¡¯
17¡±05¡¯
30
3 . 6
10
10
177.9
1 5
2 0 . 0 3 . 8 4
2 1 . 5 9
14¡±30
17¡±30¡¯
20
5 . 6
85
85
17.1
1 6
2 1 . 0 3 . 8 4
0 8 . 0 1
14¡±40¡¯
17¡±36¡¯
55
2 . 8
125
125
153.8

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1.6 1 3.3
3.03
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1.72
9
27
2.00
10
108
6 . 5 7 . 4 2 0 . 4 1 8 . 5
2.27
13
102
2 . 0 1 4 . 7 1 6 . 6 20,6 9 . 8 1 4 . 7
2.39
14
101
29.7 12.8 11.8
I
1.72
Pomadasys spp
-
-
129
j 30
L-
S
27.77
3.91
29.14
4.26
25.88
3.50
Brachydeuterus auritus
11
1 12
1 13
1 15 / 16
j 17
j 18
1 19
1
S
Galeoides decadactylus

CALCUL FONCTION TVG
T ms. R m. V lu
G cal G rec V cor. TVG talc
TVG abs
IIELTA
4.00
3.00
127
-40
18
1.599
-55.56
-56.07
. 51
5.00
3.75
:160
-40
18
2.011
-53.57
-54.08
.51
6.00
4.50
.192
-40
18
2.418
-51.93
-52.48
.55
7.00
5.25
,226
-40
18
2.843
-50.54
-51.07
5 3
8.00
6.00
260
-40
18
3.273
-49.33
-49.85
152
l
9.00
6.75
.295
-40
18
3.708
-48.25
-48.77
51
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7.50
,330
-40
18
4.151
-47.29
-47.79
:50
12.00
9.00
.397
-40
18
5.000
-45.60
-46.17
.57
14.00
10.50
,474
-40
18
5.966
-44.16
-44.63
.48
16.00
12.00
546
-40
18
6.872
-42.89
-43.41
51
l
18.00
13.50
.618
-40
18
7.775
-41.77
-42.33
157
20.00
15.00
. 698
-40
18
8.787
-40.75
-41.27
.53
25.00
18.75
. 899
-40
18
11.313
-38.55
-39.08
.53
30.00
22.50
1.113
-40
18
14.014
-36.70
-37.22
51
35.00
26.25
1.341
-40
18
16.877
-35.10
-35.60
:50
40.00
30.00
1.582
-40
18
19.920
-33.68
-34.16
4 8
50.00
37.50
2.094
-40
1 8
26.362
-31.23
-31.73
:50
60.00
45.00
2.668
-40
18
33.588
-29.12
-29.62
. 5 0
70.00
52.50
3.334
-40
18
41.973
-27.26
-27.69
4 3
l
80.00
60.00
4.042
-40
18
50.886
-25.58
-26.02
. 4 3
90.00
67.50
2.428
-40
12
60.989
-24.04
-24.44
. 4 0
100.00
75.00
2.850
-40
12
71.589
-22.60
-23.05
4 5
120.00
90.00
3.902
-40
12
98.014
-19.98
-20.32
:34
140.00
105.00
2.573
-40
6
128.955
-17.60
-17.94
.34
160.00
120.00
3.309
-40
6
165.843
-15.40
-15.75
. 3 6
180.00
135.00
4.215
-40
6
211.250
-13.33
-13.65
.32
200.00
150.00
2.671
-40
0
267.100
- 1 1 . 3 8
-11.61
. 2 4
250.00
187.50
4.524
-40
0
452.400
- 6 . 8 4
- 7 . 0 4
.L¡° 0
300.00
225.00
3.742
-40
- 6
746.627
- 2 . 6 5
- 2 . 6 9
.04
333.33
250.00
2.558
-40
-12
1018.360
0.00
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Annexe l.- Ca cd d e l a foncr: .on
T.V.G.

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.- .- 1 i.1 . ...< .,._
:::I::i . . ..J ,.....; ,... -<
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In. 2.005 Volts d¨¦tect,
In. 4.005 Volts d¨¦tect.
In. 6.994 Volts d¨¦tect.
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Annexe 2.- (suite)

:Il E t4 5; 1 T E E t4 T 0 t4 t4 E c; P H R II 1 L L E - c: Fi P R E
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-_ 11¡± .--_,_ ----^-~_--.-.-I-----~_
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E C: H F: -j- - T I¡¯ p E
RADIHLE
RHDIALE
Annexe 3.- E x e m p l e s d e c a l c u l s d e d e n s i t ¨¦ s .