NOTE CONCERNANT UNE PROSPECTION SUR LE MARAICIIAGE ...
NOTE CONCERNANT UNE PROSPECTION SUR LE MARAICIIAGE
AU SINE-SALOW
H. DE CLERCQ
Expert Associe F.A.O. en Vulgarisation
Kaolack, MARS 194
TABLE DES &!TIERES
1.
INTRODUCTIOR
2.
METHODES
2.1. Contacts
2.1.1. I.S.R.A.
2.1.2. 1.R.P.A.
2.1.3. SO.DE.VA.
2.1.4, Autres Organismes
2.2. Visites
2.3. Prospection
3.
OBSERVATIONS
3.1, Emplacement, superficie, nombre de mara ?chers, encadrement
et esp¨¨ces cultiv¨¦es
3.2. Organisation des mara ?chers
3.3. Commercialisation
3.3.1. L'¨¦quilibre OFFRE-DFHANDE
3.3.2. Situation de commercialisation par D¨¦partement
3.3.3. Fluctuation des prix de vente
3.4. Les probl¨¨mes dans le mara ?chage
4.
LE MILIEU NATUREL
4.1. Conditions p¨¦dologiques
4.1.1. Donn¨¦es
4.1.2. Remarques
4.2. Conditions climatologiques
4.2.1. Donn¨¦es
4.2.2. Remarques
5.
CONCLUSION
5.1. Importance du mara ?chage a~ Sine Saloum
5.2. L?encadrement du mara ?chage
ANNEXE :
LISTE DES DOCUMENTS CONSULTES
1.
INLRODUCTI0N
Afin d¡¯amplifier ses aetions de vulgarisation sur le terrain, le Centre
pour le D¨¦veloppement de l¡¯horticulture a affect¨¦ un de ses Experts,
fi. II. De Clercq, dans la r¨¦gion du Sine Saloum, r¨¦sidant ¨¤ Raolack. Celui-ci,
en premier lieu, a fait une prospection de cette r¨¦gion, afin d¡¯etablir des
priorit¨¦s dans les zones et les espi%es ¨¤ cultiver.
2.
IWTIIODES
2.1.
contacts
D¨¨s son arriv¨¦e sur le terrain, 1¡¯Expert C.D.H. s¡¯est mis en contact avec
les principaux organismes encadrant le mara ?chage dans le Sine Saloum.
2.1.1, Institut S¨¦n¨¦galais de Recherches Agricoles (3 S R A
---..,-.¡°y---I-- --1-1-1-1---1--1---.¡°-
)
------ImL-L.2,L&t
- Directeur du secteur Centre Sud (Sine Saloum, S¨¦n¨¦gal Oriental et haute
Casamance) 9 Iladick¨¦ Miang
- Coordonnateur des Unit¨¦s Exp¨¦rimentales (Thyss¨¦-Kaymor, Koumbidia),
Sa1 iou Wiang
2.1.2. lnszection R¨¦gionaie de la Production Agricole (I.R.P.A.)
- - - - - - - - - - - - -_------------------__I__ ---------------..-
- Inspecteur, Ibrahima S¨¨ne
- R.esponsable Protection des V¨¦g¨¦taux, Abdou Gu¨¨ye
- Responsable Productions diverses, Mballo Der
- Chefs de secteurs agricoles et adjoints (dans chaque D¨¦partement).
2.1.3. Soci¨¦t¨¦ de D¨¦veloppement et de Vulmarisation Agricole (SO.GE.VA.)
------1---------1 --l------L-----h,,,,,,,,,,, -e.---m.-----e-----
- DiZlBgu¨¦ Regional 1 G. Handane
- Chef Division Evaluation et Programmation, Youssou Sow
- Chef du Service Exp¨¦rimentation et Relations avec. la Recherche, Ibrahima SidibG
- Formation, Dr. Eajili et M. K¨¦bf
- Chef diop¨¦rations (C.O.), (dans chaque D¨¦partement)
4.
Agent de Vulgarisation et de Semences (A.V.S.)
Agent Technique de Communaut¨¦ Rurale (A.,T.C,R.)
Encadreur de Base (E.3,)
2.1.4. Autres Organismes
.ex..-.m----- ------...a
Le cas ¨¦chGant, 1¡¯Expert a contacts d¡¯autres organismes encadrant le
mara ?chage dans le Sine Saloum :
- le Centre d¡¯Expansion Rurale (C,E,R.)
- -
qui a un chef du C.E.R. par arrondissement. D¨¨pendant du PlinistZre de la
Promotion Humaine; cet organisme. effectue des programmes agricoles,
avec le budget des communautks rurales.
- la Naison Familiale Rurale
Cet organisme donne des cours de formation divers, entre autres sur le
plan maralchage,
- Corps de la Paix
Cet organisme am¨¦ricain (Pence Corps) envoie des Volontaires, un par
village, pour une p¨¦riode de deux ans o Tous les Volontaires rencontr¨¦s,
s¡¯ occupent du mara ?chage .
- La Piission Catholique
2.2.
Visites
LPExpert a conmenc5 la prospection de la region avec lYassistance de
1¡±Inspection R¨¦gionale de la Production Agricole et avec ¡®le Responsable du
volet mara ?chage de 1¡¯I.S.R.A. A la fin de ce programme de prospection, le
responsable de 17ex@rimentntion et la Relation avec ia Recherche de la
SO.GE.VA. s2est joint ¨¤ l¡¯op¨¦ration.
Les visites des diff¨¦rents D¨¦partements ¨¦taient organis¨¦es par 1¡¯Inspectioo
de llAgricultur-3c. et les chefs de secteur au niveau de chacun des six Sparte-
nents de ia rcgion du Sine Saloum.
.a. /
5.
Chaque visite d¡¯un d¨¦partement et des arrondissements, Gtait pr&¨¦dGe
d¡¯une visite de courtoisie au Pr¨¦fet du Dgpartement et sous-Pr¨¦fets des
arront:issements.
Les informations sur le ;2ara^rchage dans les diff¨¦rents dcpartements et
arrondissements ¨¦taient obtenues des responsables de 1¡¯Inspwtion de laAgri-
culture et ¨¦taient vefifi¨¦es sur le terrain, en pr¨¦sence de ces agents.
D ?es aux distances ¨¤ parcourir dans la region et l¡¯importance relative du
mara ?chage dans certaines zones 9 les visites sur le terrain ont ¨¦t¨¦ limit¨¦es
a*ux zones mara ?ch¨¨res les plus importantes D
Les visites ont eu lieu au !.iOiS de Hars 1%31 et les renseignements
obtenus portent sur le mara ?chage de la saison s¨¨che 1950/195;1.
2,3.
Prospectioii .^
Lors des visites, un nombre de questions a ¨¦t¨¦ pos¨¦ aux responsables
de 1¡¯Inspec tion de 1¡¯ Agriculture, aux encadreurs des zones mara ?ch¨¨res et
aux mara ?chers eux-mZme s .
Ces questions portaient sur les aspects suivants :
- les surfaces totales en mara ?chage pendant la saison 1980/1931 et
le nombre de mara ?chers participant 2 cette activit¨¦ (*}
-- l¡¯encadrement de ces zones de producr.ion mara ?chsre
- lYorganisation au niveau des mara ?chers
- les esp¨¨ces cultiv¨¦es et leurs problikws de production
- la commercialisation de la production.
. . . /
(*) Il est souvent tr¨¨s difficile, m¨ºme impossible d¡¯obtenir des chiffres exacts
sur ces donn¨¦es, -w la variation possible dans le temps. La plupart des
renseignements obtenus proviennent d¡¯enquctes men¨¦es par 1¡¯Inspection de
l¡¯Agriculture et ceux-ci n¡¯¨¦tant pzs disponib ?es,
une estimation a ¨¦t¨¦ faite
sur le terrain.
3.
OBSERVATI0!3S
3.1.
Emplacement, superficie, nombre de mara ?chers, encadrerwnt et esp¨¨ces cultiv¨¦es
Dans les tableaux suivants, on rencontre les organismes d¡¯encadrement :
- C.E.R. ; Centre d * Expausion Rurale
- C.P.
; Corps de 13 P3ix
- I.S.R.A. : Institut S6n¨¦galai.s de Recherches Agricoles
-¡¯ M.C.
- Kission Catholique
- M.7.R. . Maison Familiale Rurale
- S.A.
E Secteur Agricole (Inspection D¨¦partementale)
- 2.11.
. Promotion Zumainc
.
.
--
0
b?
Tableau i (suite)
: Inventaire des villages mara%zhers au Sine Saloum, en saison &che 1980/8I
Esp¨¨ces cuftivkk
uperficie
Nombre
Arrondissement
de
en contre-saison
(ha)
Lawa ?chers
198OlS 1:
Ndoffane (N.E.)
Latmtngue
9 Latmingue
1
46
4.F.R.tS.A.
Chou, laitue, tomate,
piment, melon
Diedieng (J3,G.l
Keur Soce
. Sama Toucouleur
1
50
S.A.
Chou, tomate, laitue,
oignun
Ndiaffate
0 Bill Barbara
2
pomae de terre, tamate,
lsitue, oignm, tabac
.
. Keur D~.arra Peulh
1
5
piment, tomate > gombo,
carotte
es..--.¡°.-m-c--...
.
TOTAL ..e..,
24 villages
127,S
(D¨¦partment
de Kwlack)
6,
CT,
1 I
:.
..a-
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1
I
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*
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-
.
.1--¡°-
.C-ll<l..l
¡°-
!
Tableau f (suite)
; Inyentaire des villages mara ?chers au Sine Saloum, en saism s?khe 1980/81
----e.¡°as.F^ m---v
Comunaut¨¦ rurale
uper f ?eie
Nombre
E s p ¨¨ c e s CultiY¨¦en
Mpartemcnt
Arrondissement
-
de
3ncadrement
e n c o n t r e - s a i s o n
Village
(ha)
La,ra ?chers
1980181
----~
.¡°-- -u..s--I-
. . ..Y"--
- - - - - .¡°-w.-..-..---c--.~
Toubacou ta 0, AV Nioro Alsana Ta11
, Ndiob
10
1 vall¨¦e
90
Diakhatou, oignon
5
SO
S.Ac
Tomate, gombo, aubergine
l
senghox
3
. Keur Marna Lamine
8
SI0
Tomate-cerise, diakhatou,
oignon, chou, patate
d o u c e
Sal9um Diane
I Salop Diane
5
Tomate-cerise, chou,
( Reur Andalach , I vaIl&
28
S.A.
oignon, carotte
t EG.ayecounda
20
350
Nelon, tomate-cerise,
past¨¨que, chou, laitue,
gombo, piment
L
Samba Gu&ye
* Samba Nosso
8
90
Piment, oignon, &OU
7 Kqr Osseynou Dieng
6
3 5
S.A.
Q ?gmon, aubergine, piment
t Towba Barya
5
50
Ghcm, oignon, piment
Toubacouta
. Santanba
.15
93
S.A.
Tomate-cerise, chou,oigno
. Nema
3,5
14
Projet Bas-
Aubergine, chou, pomme
%lOUlB
de terre, tomate, oignon3
melon, past¨¨que
Djilor (D.R.1
Djilor
* Bandandar
CI,25
50
Gdecin
Tomate, laitue, chou
. Hbowene
U,25
1
Projet fermt
Diakhatou, chou-rave
pil.otes
pas de ntara"schage
.CC-~~-*-"---------~--~------
T O T A L l * * . * *
J3 villages
..*.**.******.i*.
(D¨¦partement
e Foundiongne)
---
__
/-
,-.____.
I_-C-.-.*...¡°-¡°_.-.-
*--
-.
.¡°.-....-..-
._^---.-.IX.-,..
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I
,y-.¡®-.--..-
Ie-,-----.-I--.I,-
--.^
_--_-.__
¡°._^
.
..__
s_.,..-,
ii+
:
15.
6,
La Figure 1 donne une d¨¦I.i;riitation @ographique des zones mara ?ch¨¨res dans
la r¨¦gion du Sine Saloum.
Les surfaces mara ?chsres en 1960/31 indiqu¨¦es par des cercles, ne sont
cependant pas ¨¤ la mGmc ¨¦chelle que la carte m&ne. Ln effet, on a multipli¨¦
le diam¨¨tre des cercles par dix, afin de rendre plus visible la distinction
entre les cercles.
3.2.
Organisation des mara ?chers
On peut dire que dans le Sine Saioum, les exploitations mara ?ch¨¨res
sont pour la plupart, des exploitations individuelles.
Dans un nombre de cas limit¨¦, les mara ?chers se sont r¨¦unis au sein
d¡¯un groupement, afin de faciliter les achats des besoins ou l¡¯¨¦coulement
de la production.
Les exploitations dans ce cas, p euvent ¨ºtre individuelles ou les mara ?-
chers peuvent cultiver un Jardin commun.
Cas particuliers d
dans la ¡°Commune de Kaolack¡±¡¯ une cooperat ?ve a fonctionn¨¦ durant
un au (Ici77/78). Cette coop¨¦rative ( ?UCO) ¨¦tait financ¨¦e par le
Canada et fonctionnait pour l¡¯achat des semences, du mat¨¦riel
et l¡¯am¨¦nagement des puits. L¡¯¨¦chec de cette coop¨¦rative est d ?,
selon l¡¯inspection, ¨¤ une mauvaise gestion du Comit¨¦.
A Wdairy¡¯ (Arr. Diakhao, D¨¦p. Fatick) 9 la Eission Catholique
essaie de lancer une caisse communautaire pour les achats.
A ¡°Diofior¡¯* (Arr, E¡¯umela, D¨¦p. Fatick) p 40 femmes exploitent
collectivement 1 ha.
x. ¡°L~OU3.¡°~
(m¨ºme arrondissement) r on trouve une situation identique :
petite surface (0,2 haj exploit¨¦e collectivement par un grand
groupe de femmes (36).
Dans ces deux villages, un Volontaire du Corps cie la Paix a regroup¨¦
les femmes.
. . . /
dl
A ¡°¡®Bandandar (Arr Dj ilor., D¨¦p. Foundiougne) 9 un mBdecin
l
regroupe 50 ferrmtes pour exploiter collectivement Ci,25 ha*
e)
A ¡®Trokhane¡± (Arr. Paoscoto, D¨¦p e Wioro) , le marabout est
proprietaire de 28 ha de production de melons. Sur ces champs,
le travail est m¨¦canis¨¦ et organis6.
(Ex, : il y a un responsable pour les traitements phytosanitaires).
f)
A ¡®iDj iguimar ¡± (Arr. X¨¦dina Sabbakh, D¨¦p. Nioro) 9 un groupement
de 40 femmes exploitent collectivement I,2 ha et 15 hommes
travaillent individuellement sur leur terrain (O,8 ha).
A ¡°Santhiou Djiguimar¡± (m¨ºme arrondissement) y l¡¯exploitation de
4 ha est faite par 40 femmes et 20 hommes collectivement.
Le regroupement dans ces deux villages est organis¨¦ par le C.E.R.
g)
Pour l¡¯arrondissement dc ¡°¡®Gandiaye¡±: il existe un A.P.P.M.
(Association Participative pou ? la Promotion des Mara ?chers).
La zone exploit¨¦e comprend : I5 vall¨¦es avec un total de 78? membres.
Le Comit¨¦ de Gestion compte 15 membres (un par vall¨¦e) et le
Camit6 ExGcutif est form¨¦ par deux membres.
L¡¯association a d¨¦gag 787.OCO Y¡¯ CFA de cotisation (1.000 F CEA
par membre) et a obtenu de la B.n.D.S., ni1 prGt dc 3OO.CUO F CFA,
soit un capitai de d¨¦part de 1 ,CIZ7.000 F CFA,
h)
A ¡®.Ndimbere ?, (Arr. Birkelane, D¨¦p, Kaffrine) , une Volontaire du
Corps de la Paix donne une formation ¨¤ 4 femmes, sur un jardin
collectif de G,2 ha. L~u cours de prochaine saison, ces femmes
vont transmettre l¡¯acquis technique. Pendant 1 ¡®hivernage,
toutw les femmes (+ 75) ont leur jardin individuel 6
-.
i)
A ¡®.Sagna¡± I ¡°Malem ¡®Ihienrigne¡± et ¡°¡®Ngodyta¡± (Arr. Nalem Hodar 9
D¨¦p. Kaffrine) 9 on trouve des petits jardins (1/4 ha, 1/3 ha)
cxploic¨¦s collectivement par un grand nombre de personnes (50
femmes; 75 femmes + 50 hommes, 20 personnes)
. . . /
19.
3
A 6¡¯Koumbidia¡¯i (Arr. Koungheal, II@. Eaffrine) 5 le jardin est
commun par 6 Zi 7 m¨¦nages (.¡®carr ?¡±). Le responsable du village
a son propre jardin.
k)
A ¡®¡°Khelcom¡± (Arr. Kahone, Dep. Gossas), il y a un jardin, commun.
Tous les vil1ageoi.s cwtribuent dans le saLaire (5,000 F CF$% par
mois) des deux mara ?chers qui travaillent Le jardi.n.
3.3.
Commercialisation
-
-
3.3.1. L¡¯ ¨¦guil
e-M
ibre OFFRE-DENAWE
---------------1.---.--.
-. Envisageant les surfaces cultiv&s (nars 1981) r on peut estimer les zones
de mara ?chage les plus ialportnntes (voir fil;. 1) J
. moins de 10 ha
;
les C5partements de Kaffrinc et Gossas
. entre 40 et 90 ha
Les Cepartements d e Fatick, aoundiougne e t Mioro
FhlS de ! 20 ha
1
1e D¨¦partement be Knolack
l
- Consid¨¦rons les superf icie ? cultiv¨¦e s comme estimation de l¡¯C.FFRZ, et la
r¨¦partition de la populaticr. (fig. 2) comme estimation de la DJINMDE.
Alors les zones de production en comparaison avec les zones de consommation
(comparer fig. avec fig. 2) 5 nous permettent dv ¨¦turiicr 1¡¯ ¨¦quilibre OFFRE-
DEMUNI et de comprendre le i>roblZme de commercialisation.
3.3.2. Situation de commercialisation par X~artement
---------------... - - - - - - - - - - - - - - - ------. -..,-.caem---
a) Kaolack
. La ccinturz mara ?chzre de la Coamwne de Kaolack vend ses produits
exclusivement sur le r;.archc journalier de Kaolack. A cerraines p&iodes,
on constate une saturation des mTrc.les.
1¡±
. La zone des vall;es dans 1¡¯ arrondissement de Gandiaye e cultive prin-
cipalement le melon pour 1¡¯ exportntioz (¡°) .
. . . /
.-
{*J Lc Chef du C.E,.R. de Candiaye (i%r. Daboj prend au d¨¦but. dz la campagne,
contact avec des hommes d¡¯affairt?s de Rufisque et Dakar. Ces commercants
donnent les semences des vari¨¦tes qui sont int&essantcs pour l¡¯exportation.
Apres La r¨¦coltc, les commcrcants ¡®1 &nrnt dans les vall¨¦es de Gandiaye
acheter les produits, melons ct haricots verts, qu¡±i ?s exportent.
N .
21.
La vente des autres produits se fait sur les march¨¦s locaux.
. Dans l¡¯arrondissement de Xie&ieng!,
on remarque une densit¨¦ de popu-
lation ass¨¨z 6lwCe (S-73 hab./kn2Ji mais jusqu¡¯en 1981 y i l n¡¯y
a eu que tr¨¨s ?eu de cultures mara ?ch¨¨res.
b) Fatick
.
-
, L¡¯arrondissement de Diakhao a une production d¡¯environ 20 ha lui se
vend facilement sur les march¨¦s hebdomadaires de Diakhao et Yntar.
. Le nombre di hectares cult.ivds dans les arrondissements de I?iakhar
et de Tattaguine est trZs bas. Vu la densit6 de population de 82
et 102 hab./km2 (la plus ¨¦lev¨¦e de toute la r¨¦gion), il. n'y a pas
de problsmes pour 1 ¡°Gcoulcmcnt des produits sur les narchfs hebdo-
madaires.
. Dans lc9rrondisscmcnt Ce Fumela,
la superficie cultiv¨¦e est ¨¦lev¨¦e,
conpar¨¦e ¨¤ une densitc Cie popul.ati.on plus faible que dans les arron-
dissements de Niakhar et ?attaguine q
A Djilor, une surproduction prcvoqut- la saturation des march¨¦s de
Fumela et Djilor.
c) Foundiougne
La production se siruc dans l¡¯arrondissemeut de Toubacouta, o¨´ on
l
a une densitc de population assez faible. On a constat¨¦ (sur le ttirra ?n)
que la plupart des produits sc vendent sur le march¨¦ de Raolack,
d) Nioro
-
-
. La production des melons 5 Prokhane (Arr. Paoscoto) est dest&¨¦e 5
1¡¯ exportation sur la Yrancc. La vente d¡¯autres l¨¦gumes se fait sur
les march¨¦s de la route Nioro-Kaolack.
. Dans 1 ¡®arrondissement de ~nck Idgouna, la production se vend sur les
marchas hebdomadaires locaux: puis ¨¤ Kaolack.
*.. /
22.
e) K a f f r i n e
. L¡¯ensemble de ce grand D¨¦partement a une densit¨¦ de population
faible ou tr¨¨s faible, Etant donn¨¦ que la production est concentr¨¦e
autour de Koungheul 9 le march¨¦ de cette ville est satu& (surpro-
duction en 1981). Pour le reste du D¨¦partement, l¡¯approvisionnement
des villages en l¨¦gumes est presque inexistant.
f) Gossas
. Pour tout le D¨¦psrttmcnt, i l n¡¯y a que quelques hectares de cultures
mara ?ch¨¨res. Les produits se vendent facilement sur place, ou bien
sur le march¨¦ de Cossas.
3.13.1. Fluctuation des Prix de vente
-------.--------- - - - - - - - - - - - -
Dans le but d¡¯une meilleure programmation de la production mara ?ch¨¨re,
le C.D.li, conjointement avec l¡¯I.R.P.A., a commenc¨¦ le relevement des
prix de vente.
Dans le tableau suivant, vous trouverez les prix de tomate, chou,
oignon, pomme de terre? cnrottc, diakhatou ct aubergine, pour lesmois
de Juin 1581 jusqu¡¯¨¤
liai
1921:. Les prix varient tr¨¨s peu dans l¡¯¨¦picerie,
tandis qu¡¯au march¨¦> on a not¨¦ des variations consid¨¦rables.
Les prix de diaknatou et aubergine varient le plus (¨¤ raison de 1 ¨¤
8 fois le prix minimum pour aubergine ou m¨ºme de 1 ¨¤ 12 fois pour diakhatou)
Les prix de chou, oignon et tomate varient aussi beaucoup (¨¤ raison
de 1 ¨¤ 4 ou 5 fois le prix minimum).
Les prix de pcmme de terre et carotte sont les plus stables (ils ne
doublent m¨ºme pas).
lu 0 VI
M
ii
. .
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w
=
3.4.
Des probl¨¨mes de narazchage dans la r¨¦gion du Sine Saloum
Les probl¨¨mes phytosanitaires sont trss gen¨¦raux et seront etuili¨¦s en
d¨¦tail par la suite, lors de visites sur le terrain,
Le tableau suivant 3 r¨¦surae les principaux probl¨¨mes.
Tableau 4 0 Frincipaux problZmes de mara ?chage au Sine Saloum, en saison
s¨¨che 1 MO/8 1
I
Facteur de production L¡¯eau d¡¯irrigation
¡®¨¦coulement de la
production
r
(-) pas de probl¨¨mes
(-) pas dc problZmes
(-) ;pas de probl¨¨mes
(+) diff iculte
(+) 1 .pas assez d¡¯eau (+)difficult¨¦ de
d¡¯ approvisionne-
dans les puits
commercialisation
ment
2,l¡¯eau trop
sal¨¦e
Con. de Kaolack
+
Gandiaye
+ 1
Ndof f nne
+ 1
Diendieng
+ 1
FATICK
Diakhao
..
Niskhar
+ 1
Tattaguine
+ 1
Fume 1 a
+2
,m..
POUNDIOUGNE
Toubacouta
+
Dj ilor
i.
+ 1
Niodior
+
NIORC) DU RIP
Paoscoto
Yack Ngouna
+
Ilad ina Samb
+
KAPPRINE
Birkilane
Mal em liodar
¡®goungheul
Nganda
GOSSAS
--
Colobane
+ 1
Ouad iour
+ 1
Kahone
+ 1
25.
4.
LE MILIEU NATUREL
4.1.
Conditions p¨¦dologiques
4.1.1. Les donn¨¦es
Fig. 3 donne une carte g¨¦ologique de la r¨¦gion,
Fig. 4 donne l¡¯altitude de certains points et la profondeur de la nappe
phr ?atique dans toute la r ?gion (Source o Service Hydraulique, Kaolack).
4.1.2. Remarques
-.---w -em
Loin d¡¯¨ºtre complet y les donn ?es pr¨¦sent¨¦es ci-dessus peuvent nous guider
¨¤ trouver les endroits les plus aptes aux cultures mara ?ch¨¨res.
En excluant les r¨¦gionsnii la cuirasse ferrugineuse atteint la surface
ou bien se manifeste ? faible profondeur, on retient la moiti¨¦ Ouest de
la r¨¦gion du ?ine Saloum, comme apte aux cultures mara ?ch¨¨res. Ce sont les
sols form¨¦s de sables marins et de d¨¦p ?ts sableux ou argileux. Ce sont aussi,
les endroits avec une altitude inf¨¦rieure ¨¤ 10 m et le niveau de la nappe
phr¨¦atique le moins profond de toute la r6gion. Avant de commencer le mara ?-
chage, il faut s¡¯assurer que l¡¯eau soit de bonne qualit¨¦ (la teneur en
sels peut ¨ºtre analys ?e e.a. au C.N.R.A, de Eambey et au C .D.H, ¨¤ Camb¨¦rZne) .
4.2.
conditions climatologiques
4.2.1. Les donn¨¦es
Fig. 5 montre que la pluviom¨¦trie annuelle varie entre moins de 600 mm
(le Kord-Est) et plus de 1. @OO mm (le Sud-Ouest) .
L¡¯¨¦vapotranspiration potentielle (F.P.) est une mesure pour la demande en
t23.l
(en mmj par an.
Fig. 5 montre peu de variation en E.P, dans la r¨¦gion du Sine Saloum.
Fig. 6 donne la r¨¦partition des pr¨¦cipitations ainsi que l¡¯humidit¨¦
relative le long de 1¡¯annGe ¨¤ Kaolack.
Fig. 7 donne la r¨¦partition des pr¨¦cipitations 2 Nioro du Rip.
Fig. 8 et Fig. 9 donnent les tenp¨¦ratures minimales et maximales (moyennes
mensuelles) de Kaolack et de Nioro du Rip.
. . . /
26.
4.2.2. Remarques
--e-e e-u
La pluviom¨¦trie de la r¨¦gion, en saison dB hivernage (juin-octobre) y permet
dc pratiquer le mara ?chage dOhivernage, mais vu la distribution parfois
irr¨¦guli¨¨re,
seulement avec des arrosages d¡¯appoint, surtout durant les mois
de juin et d¡¯octobre et dans les zones Nord et Gard-Est de la rfgion.
Pendant les autres mois de l¡¯ann¨¦e, le mara ?chage se fait uniquement sous
irrigation.
Pendant les moi.s d ¡®hivernage, les temp¨¦ratures sont le facteur Limitant
de certaines productions mara ?ch¨¨res (mauvaise tub¨¦risation de la pomme
de terre, mauvaise bulbaison des oignons, mauvaise nouaison de la tomate) 9
mais favorisent dPautres cultures (gombo> diakhatou, piment, patate douce).
Les temp¨¦ratures durant les moi ? de mars-avril-mai sont les plus ¨¦lev¨¦es
dc l¡¯ann¨¦e. L¡¯&apotranspiration est maximale et le niveau d9zau dans les
puits baisse, ce qui provoque une: r¨¦duction de l¡¯activit¨¦ mara ?ch¨¨re dans
la r¨¦gion.
5.
C3IKLUSIOXS
5.1.
Importance du mara ?chage au Sine Salo~n
La surface des cultures maraTch¨¨res au Sine Saloum ¨¦tait de 54 ha en
1974/75 et de + 330 ha en 19 ?l/E2,
Les cultures les plus importantes durant la saison s¨¨che, selon le
recensement des superficies par esp¨¨ce, sont :
1.
chou
b .
laitue
2.
melon
7.
diakhatou
3.
piment
3.
navet
4.
tomate
9.
aubergine
5_ .
oignon
10,
patate douce
Le d¨¦partement le plus important est celui de Kaolack, les d¨¦partements
les moins importants sont ceux de Kaffrine et Gossas.
L¡¯arrondissement le plus important est celui de Toubacouta, suivi de
Gandiaye et de la Commune de Kaolack,
27.
La surface moyenne de 14exploitation varie entre 50 m2 et 5.000 rn2$
?OU~ la r¨¦gion, elle est de 333 m2.
Certains mara ?chers disposent d¡¯un bon niveau professionnel dans le
rmra ?chage (Kaolack, Candiayc y Niort E loubacouta) et pratiquent le mara ?chage
Ji rente, mais la plupart des mara ?chers pratiquent le mara ?chage en
¡¯ ?oc:.re-saison¡± des grandes cultures et pour l¡¯autoconsommation.
Le grand pr0blGm.e en ce mr.z3nt,
est qu¡¯il n¡®existe pas de coordination
ics actions m:lra ?chGres Lana la r.Zgion.. Plusieurs organismes, avec ou sans
nc~¡®eris 9 avec 0¡¯~ L;;;~s e::~~~rienLc:: p 2.ncadrcrnt l e mara%hage (SODEVA, IRPA,
l.SRA, CET.,
. . .) O 3ne coordiration au niveau de la r¨¦gion par un de ces
oycanj.s~~>s ¡®-ct
C.¡¯
~,..~.llui~~ coordination mara ?chke) permettra une meilleure assistance
du C.D.R. au d&-loppewnt warckher dl? la rEgion.
,i !
:l------
i
i
c
. i i
I I
i
- NIANG, S . , Pro jet Unit¨¦s Exp¨¦rimentales
Rapport de la camp a ne agricole
g
1979/80, I.S.R.A.,, Secteur Centre Sud -
Kaolack (1Sovembre 1980)
- SARR, Y .
: NDIAYE, i..
Pratique du mara ?chage dans l¡¯unit6 Exp¨¦rimentale de Koumbidia
I.S.R.A. * Secteur Centre Suci -k Kaolack (Ao ?t 1980)
- LY, 0.
Rapport mensuel sur le mara ?chage (Janvier-F¨¦vrier-Elars 1981)
I.S.P..A. 9 Raolack
- Projet Exp¨¦rimental Bas-Saloum, S¨¦nf5gal (PH 7X,2021 .+C;l)
1.
Rapport d¡¯activit¨¦ ler Janvier - 30 Juin 1978
2.
Rapport d¡¯activit¨¦ 1 er Juillet - 31 G&embre 1978
3.
Rapport Techni.que sur les cultures mara ?cheres de courte saison 1978
4.
Rapport d¡¯activit¨¦ Ier Janvier - 30 Juin 1979
E3. Rapport Technique des cultures de ccurte saison 1978/79 et de
1¡¯ hivernage I 979
6.
Rapport d¡¯activit¨¦ ler Juillet 1979 ¡®-I SO Juin 1980
-<1.
Rapport d¡¯activit¨¦ Ier Juillet 1930 =. 31 D¨¦cembre I9W
- Minist¨¨re des Finances et des Affaires Economiques - Direction de la Statistique
Bureau National. de recensement
Recensement g¨¦n¨¦ral 3s la po?iilation d¡¯Avri1 1976
- R¨¦sultats d¨¦finitifs (don&rs brutes) - R¨¦gion du Sine Saloum (Juin 1979)
- ADAh. F. et autres
L¡¯clas National du S¨¦n¨¦gal -* Institut G¨¦ographique Ziational, 1977, Paris
-* VIPKANI, S.51.
: EXDDY, S . J . : BO!X, K.K.S,
A handbook on the rainfall climatology of West Africa.
Data for selected locations. ICRISAT, 1980, India
-. Croupe ¡°Utilisation rationnelle des ressources en eau¡±
Rapport d¡¯activit¨¦. 1979 - %t¨¦orologie des Stations I.S.R.A. *.- CERA, Bambey
- i¡¯.S E CNA , Service Il¨¦t¨¦orologie p DAKAR/YOFF
Le climat du S¨¦n¨¦gal, Station Raolack.
AU SINE-SALOW
H. DE CLERCQ
Expert Associe F.A.O. en Vulgarisation
Kaolack, MARS 194
TABLE DES &!TIERES
1.
INTRODUCTIOR
2.
METHODES
2.1. Contacts
2.1.1. I.S.R.A.
2.1.2. 1.R.P.A.
2.1.3. SO.DE.VA.
2.1.4, Autres Organismes
2.2. Visites
2.3. Prospection
3.
OBSERVATIONS
3.1, Emplacement, superficie, nombre de mara ?chers, encadrement
et esp¨¨ces cultiv¨¦es
3.2. Organisation des mara ?chers
3.3. Commercialisation
3.3.1. L'¨¦quilibre OFFRE-DFHANDE
3.3.2. Situation de commercialisation par D¨¦partement
3.3.3. Fluctuation des prix de vente
3.4. Les probl¨¨mes dans le mara ?chage
4.
LE MILIEU NATUREL
4.1. Conditions p¨¦dologiques
4.1.1. Donn¨¦es
4.1.2. Remarques
4.2. Conditions climatologiques
4.2.1. Donn¨¦es
4.2.2. Remarques
5.
CONCLUSION
5.1. Importance du mara ?chage a~ Sine Saloum
5.2. L?encadrement du mara ?chage
ANNEXE :
LISTE DES DOCUMENTS CONSULTES
1.
INLRODUCTI0N
Afin d¡¯amplifier ses aetions de vulgarisation sur le terrain, le Centre
pour le D¨¦veloppement de l¡¯horticulture a affect¨¦ un de ses Experts,
fi. II. De Clercq, dans la r¨¦gion du Sine Saloum, r¨¦sidant ¨¤ Raolack. Celui-ci,
en premier lieu, a fait une prospection de cette r¨¦gion, afin d¡¯etablir des
priorit¨¦s dans les zones et les espi%es ¨¤ cultiver.
2.
IWTIIODES
2.1.
contacts
D¨¨s son arriv¨¦e sur le terrain, 1¡¯Expert C.D.H. s¡¯est mis en contact avec
les principaux organismes encadrant le mara ?chage dans le Sine Saloum.
2.1.1, Institut S¨¦n¨¦galais de Recherches Agricoles (3 S R A
---..,-.¡°y---I-- --1-1-1-1---1--1---.¡°-
)
------ImL-L.2,L&t
- Directeur du secteur Centre Sud (Sine Saloum, S¨¦n¨¦gal Oriental et haute
Casamance) 9 Iladick¨¦ Miang
- Coordonnateur des Unit¨¦s Exp¨¦rimentales (Thyss¨¦-Kaymor, Koumbidia),
Sa1 iou Wiang
2.1.2. lnszection R¨¦gionaie de la Production Agricole (I.R.P.A.)
- - - - - - - - - - - - -_------------------__I__ ---------------..-
- Inspecteur, Ibrahima S¨¨ne
- R.esponsable Protection des V¨¦g¨¦taux, Abdou Gu¨¨ye
- Responsable Productions diverses, Mballo Der
- Chefs de secteurs agricoles et adjoints (dans chaque D¨¦partement).
2.1.3. Soci¨¦t¨¦ de D¨¦veloppement et de Vulmarisation Agricole (SO.GE.VA.)
------1---------1 --l------L-----h,,,,,,,,,,, -e.---m.-----e-----
- DiZlBgu¨¦ Regional 1 G. Handane
- Chef Division Evaluation et Programmation, Youssou Sow
- Chef du Service Exp¨¦rimentation et Relations avec. la Recherche, Ibrahima SidibG
- Formation, Dr. Eajili et M. K¨¦bf
- Chef diop¨¦rations (C.O.), (dans chaque D¨¦partement)
4.
Agent de Vulgarisation et de Semences (A.V.S.)
Agent Technique de Communaut¨¦ Rurale (A.,T.C,R.)
Encadreur de Base (E.3,)
2.1.4. Autres Organismes
.ex..-.m----- ------...a
Le cas ¨¦chGant, 1¡¯Expert a contacts d¡¯autres organismes encadrant le
mara ?chage dans le Sine Saloum :
- le Centre d¡¯Expansion Rurale (C,E,R.)
- -
qui a un chef du C.E.R. par arrondissement. D¨¨pendant du PlinistZre de la
Promotion Humaine; cet organisme. effectue des programmes agricoles,
avec le budget des communautks rurales.
- la Naison Familiale Rurale
Cet organisme donne des cours de formation divers, entre autres sur le
plan maralchage,
- Corps de la Paix
Cet organisme am¨¦ricain (Pence Corps) envoie des Volontaires, un par
village, pour une p¨¦riode de deux ans o Tous les Volontaires rencontr¨¦s,
s¡¯ occupent du mara ?chage .
- La Piission Catholique
2.2.
Visites
LPExpert a conmenc5 la prospection de la region avec lYassistance de
1¡±Inspection R¨¦gionale de la Production Agricole et avec ¡®le Responsable du
volet mara ?chage de 1¡¯I.S.R.A. A la fin de ce programme de prospection, le
responsable de 17ex@rimentntion et la Relation avec ia Recherche de la
SO.GE.VA. s2est joint ¨¤ l¡¯op¨¦ration.
Les visites des diff¨¦rents D¨¦partements ¨¦taient organis¨¦es par 1¡¯Inspectioo
de llAgricultur-3c. et les chefs de secteur au niveau de chacun des six Sparte-
nents de ia rcgion du Sine Saloum.
.a. /
5.
Chaque visite d¡¯un d¨¦partement et des arrondissements, Gtait pr&¨¦dGe
d¡¯une visite de courtoisie au Pr¨¦fet du Dgpartement et sous-Pr¨¦fets des
arront:issements.
Les informations sur le ;2ara^rchage dans les diff¨¦rents dcpartements et
arrondissements ¨¦taient obtenues des responsables de 1¡¯Inspwtion de laAgri-
culture et ¨¦taient vefifi¨¦es sur le terrain, en pr¨¦sence de ces agents.
D ?es aux distances ¨¤ parcourir dans la region et l¡¯importance relative du
mara ?chage dans certaines zones 9 les visites sur le terrain ont ¨¦t¨¦ limit¨¦es
a*ux zones mara ?ch¨¨res les plus importantes D
Les visites ont eu lieu au !.iOiS de Hars 1%31 et les renseignements
obtenus portent sur le mara ?chage de la saison s¨¨che 1950/195;1.
2,3.
Prospectioii .^
Lors des visites, un nombre de questions a ¨¦t¨¦ pos¨¦ aux responsables
de 1¡¯Inspec tion de 1¡¯ Agriculture, aux encadreurs des zones mara ?ch¨¨res et
aux mara ?chers eux-mZme s .
Ces questions portaient sur les aspects suivants :
- les surfaces totales en mara ?chage pendant la saison 1980/1931 et
le nombre de mara ?chers participant 2 cette activit¨¦ (*}
-- l¡¯encadrement de ces zones de producr.ion mara ?chsre
- lYorganisation au niveau des mara ?chers
- les esp¨¨ces cultiv¨¦es et leurs problikws de production
- la commercialisation de la production.
. . . /
(*) Il est souvent tr¨¨s difficile, m¨ºme impossible d¡¯obtenir des chiffres exacts
sur ces donn¨¦es, -w la variation possible dans le temps. La plupart des
renseignements obtenus proviennent d¡¯enquctes men¨¦es par 1¡¯Inspection de
l¡¯Agriculture et ceux-ci n¡¯¨¦tant pzs disponib ?es,
une estimation a ¨¦t¨¦ faite
sur le terrain.
3.
OBSERVATI0!3S
3.1.
Emplacement, superficie, nombre de mara ?chers, encadrerwnt et esp¨¨ces cultiv¨¦es
Dans les tableaux suivants, on rencontre les organismes d¡¯encadrement :
- C.E.R. ; Centre d * Expausion Rurale
- C.P.
; Corps de 13 P3ix
- I.S.R.A. : Institut S6n¨¦galai.s de Recherches Agricoles
-¡¯ M.C.
- Kission Catholique
- M.7.R. . Maison Familiale Rurale
- S.A.
E Secteur Agricole (Inspection D¨¦partementale)
- 2.11.
. Promotion Zumainc
.
.
--
0
b?
Tableau i (suite)
: Inventaire des villages mara%zhers au Sine Saloum, en saison &che 1980/8I
Esp¨¨ces cuftivkk
uperficie
Nombre
Arrondissement
de
en contre-saison
(ha)
Lawa ?chers
198OlS 1:
Ndoffane (N.E.)
Latmtngue
9 Latmingue
1
46
4.F.R.tS.A.
Chou, laitue, tomate,
piment, melon
Diedieng (J3,G.l
Keur Soce
. Sama Toucouleur
1
50
S.A.
Chou, tomate, laitue,
oignun
Ndiaffate
0 Bill Barbara
2
pomae de terre, tamate,
lsitue, oignm, tabac
.
. Keur D~.arra Peulh
1
5
piment, tomate > gombo,
carotte
es..--.¡°.-m-c--...
.
TOTAL ..e..,
24 villages
127,S
(D¨¦partment
de Kwlack)
6,
CT,
1 I
:.
..a-
---r
t
1
I
--^.-
l
¡°,¡°----
.
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-
-
--
*
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.
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-
.
.1--¡°-
.C-ll<l..l
¡°-
!
Tableau f (suite)
; Inyentaire des villages mara ?chers au Sine Saloum, en saism s?khe 1980/81
----e.¡°as.F^ m---v
Comunaut¨¦ rurale
uper f ?eie
Nombre
E s p ¨¨ c e s CultiY¨¦en
Mpartemcnt
Arrondissement
-
de
3ncadrement
e n c o n t r e - s a i s o n
Village
(ha)
La,ra ?chers
1980181
----~
.¡°-- -u..s--I-
. . ..Y"--
- - - - - .¡°-w.-..-..---c--.~
Toubacou ta 0, AV Nioro Alsana Ta11
, Ndiob
10
1 vall¨¦e
90
Diakhatou, oignon
5
SO
S.Ac
Tomate, gombo, aubergine
l
senghox
3
. Keur Marna Lamine
8
SI0
Tomate-cerise, diakhatou,
oignon, chou, patate
d o u c e
Sal9um Diane
I Salop Diane
5
Tomate-cerise, chou,
( Reur Andalach , I vaIl&
28
S.A.
oignon, carotte
t EG.ayecounda
20
350
Nelon, tomate-cerise,
past¨¨que, chou, laitue,
gombo, piment
L
Samba Gu&ye
* Samba Nosso
8
90
Piment, oignon, &OU
7 Kqr Osseynou Dieng
6
3 5
S.A.
Q ?gmon, aubergine, piment
t Towba Barya
5
50
Ghcm, oignon, piment
Toubacouta
. Santanba
.15
93
S.A.
Tomate-cerise, chou,oigno
. Nema
3,5
14
Projet Bas-
Aubergine, chou, pomme
%lOUlB
de terre, tomate, oignon3
melon, past¨¨que
Djilor (D.R.1
Djilor
* Bandandar
CI,25
50
Gdecin
Tomate, laitue, chou
. Hbowene
U,25
1
Projet fermt
Diakhatou, chou-rave
pil.otes
pas de ntara"schage
.CC-~~-*-"---------~--~------
T O T A L l * * . * *
J3 villages
..*.**.******.i*.
(D¨¦partement
e Foundiongne)
---
__
/-
,-.____.
I_-C-.-.*...¡°-¡°_.-.-
*--
-.
.¡°.-....-..-
._^---.-.IX.-,..
.----..-_
,.,-_
-
..¡±
.---I
._
I
,y-.¡®-.--..-
Ie-,-----.-I--.I,-
--.^
_--_-.__
¡°._^
.
..__
s_.,..-,
ii+
:
15.
6,
La Figure 1 donne une d¨¦I.i;riitation @ographique des zones mara ?ch¨¨res dans
la r¨¦gion du Sine Saloum.
Les surfaces mara ?chsres en 1960/31 indiqu¨¦es par des cercles, ne sont
cependant pas ¨¤ la mGmc ¨¦chelle que la carte m&ne. Ln effet, on a multipli¨¦
le diam¨¨tre des cercles par dix, afin de rendre plus visible la distinction
entre les cercles.
3.2.
Organisation des mara ?chers
On peut dire que dans le Sine Saioum, les exploitations mara ?ch¨¨res
sont pour la plupart, des exploitations individuelles.
Dans un nombre de cas limit¨¦, les mara ?chers se sont r¨¦unis au sein
d¡¯un groupement, afin de faciliter les achats des besoins ou l¡¯¨¦coulement
de la production.
Les exploitations dans ce cas, p euvent ¨ºtre individuelles ou les mara ?-
chers peuvent cultiver un Jardin commun.
Cas particuliers d
dans la ¡°Commune de Kaolack¡±¡¯ une cooperat ?ve a fonctionn¨¦ durant
un au (Ici77/78). Cette coop¨¦rative ( ?UCO) ¨¦tait financ¨¦e par le
Canada et fonctionnait pour l¡¯achat des semences, du mat¨¦riel
et l¡¯am¨¦nagement des puits. L¡¯¨¦chec de cette coop¨¦rative est d ?,
selon l¡¯inspection, ¨¤ une mauvaise gestion du Comit¨¦.
A Wdairy¡¯ (Arr. Diakhao, D¨¦p. Fatick) 9 la Eission Catholique
essaie de lancer une caisse communautaire pour les achats.
A ¡°Diofior¡¯* (Arr, E¡¯umela, D¨¦p. Fatick) p 40 femmes exploitent
collectivement 1 ha.
x. ¡°L~OU3.¡°~
(m¨ºme arrondissement) r on trouve une situation identique :
petite surface (0,2 haj exploit¨¦e collectivement par un grand
groupe de femmes (36).
Dans ces deux villages, un Volontaire du Corps cie la Paix a regroup¨¦
les femmes.
. . . /
dl
A ¡°¡®Bandandar (Arr Dj ilor., D¨¦p. Foundiougne) 9 un mBdecin
l
regroupe 50 ferrmtes pour exploiter collectivement Ci,25 ha*
e)
A ¡®Trokhane¡± (Arr. Paoscoto, D¨¦p e Wioro) , le marabout est
proprietaire de 28 ha de production de melons. Sur ces champs,
le travail est m¨¦canis¨¦ et organis6.
(Ex, : il y a un responsable pour les traitements phytosanitaires).
f)
A ¡®iDj iguimar ¡± (Arr. X¨¦dina Sabbakh, D¨¦p. Nioro) 9 un groupement
de 40 femmes exploitent collectivement I,2 ha et 15 hommes
travaillent individuellement sur leur terrain (O,8 ha).
A ¡°Santhiou Djiguimar¡± (m¨ºme arrondissement) y l¡¯exploitation de
4 ha est faite par 40 femmes et 20 hommes collectivement.
Le regroupement dans ces deux villages est organis¨¦ par le C.E.R.
g)
Pour l¡¯arrondissement dc ¡°¡®Gandiaye¡±: il existe un A.P.P.M.
(Association Participative pou ? la Promotion des Mara ?chers).
La zone exploit¨¦e comprend : I5 vall¨¦es avec un total de 78? membres.
Le Comit¨¦ de Gestion compte 15 membres (un par vall¨¦e) et le
Camit6 ExGcutif est form¨¦ par deux membres.
L¡¯association a d¨¦gag 787.OCO Y¡¯ CFA de cotisation (1.000 F CEA
par membre) et a obtenu de la B.n.D.S., ni1 prGt dc 3OO.CUO F CFA,
soit un capitai de d¨¦part de 1 ,CIZ7.000 F CFA,
h)
A ¡®.Ndimbere ?, (Arr. Birkelane, D¨¦p, Kaffrine) , une Volontaire du
Corps de la Paix donne une formation ¨¤ 4 femmes, sur un jardin
collectif de G,2 ha. L~u cours de prochaine saison, ces femmes
vont transmettre l¡¯acquis technique. Pendant 1 ¡®hivernage,
toutw les femmes (+ 75) ont leur jardin individuel 6
-.
i)
A ¡®.Sagna¡± I ¡°Malem ¡®Ihienrigne¡± et ¡°¡®Ngodyta¡± (Arr. Nalem Hodar 9
D¨¦p. Kaffrine) 9 on trouve des petits jardins (1/4 ha, 1/3 ha)
cxploic¨¦s collectivement par un grand nombre de personnes (50
femmes; 75 femmes + 50 hommes, 20 personnes)
. . . /
19.
3
A 6¡¯Koumbidia¡¯i (Arr. Koungheal, II@. Eaffrine) 5 le jardin est
commun par 6 Zi 7 m¨¦nages (.¡®carr ?¡±). Le responsable du village
a son propre jardin.
k)
A ¡®¡°Khelcom¡± (Arr. Kahone, Dep. Gossas), il y a un jardin, commun.
Tous les vil1ageoi.s cwtribuent dans le saLaire (5,000 F CF$% par
mois) des deux mara ?chers qui travaillent Le jardi.n.
3.3.
Commercialisation
-
-
3.3.1. L¡¯ ¨¦guil
e-M
ibre OFFRE-DENAWE
---------------1.---.--.
-. Envisageant les surfaces cultiv&s (nars 1981) r on peut estimer les zones
de mara ?chage les plus ialportnntes (voir fil;. 1) J
. moins de 10 ha
;
les C5partements de Kaffrinc et Gossas
. entre 40 et 90 ha
Les Cepartements d e Fatick, aoundiougne e t Mioro
FhlS de ! 20 ha
1
1e D¨¦partement be Knolack
l
- Consid¨¦rons les superf icie ? cultiv¨¦e s comme estimation de l¡¯C.FFRZ, et la
r¨¦partition de la populaticr. (fig. 2) comme estimation de la DJINMDE.
Alors les zones de production en comparaison avec les zones de consommation
(comparer fig. avec fig. 2) 5 nous permettent dv ¨¦turiicr 1¡¯ ¨¦quilibre OFFRE-
DEMUNI et de comprendre le i>roblZme de commercialisation.
3.3.2. Situation de commercialisation par X~artement
---------------... - - - - - - - - - - - - - - - ------. -..,-.caem---
a) Kaolack
. La ccinturz mara ?chzre de la Coamwne de Kaolack vend ses produits
exclusivement sur le r;.archc journalier de Kaolack. A cerraines p&iodes,
on constate une saturation des mTrc.les.
1¡±
. La zone des vall;es dans 1¡¯ arrondissement de Gandiaye e cultive prin-
cipalement le melon pour 1¡¯ exportntioz (¡°) .
. . . /
.-
{*J Lc Chef du C.E,.R. de Candiaye (i%r. Daboj prend au d¨¦but. dz la campagne,
contact avec des hommes d¡¯affairt?s de Rufisque et Dakar. Ces commercants
donnent les semences des vari¨¦tes qui sont int&essantcs pour l¡¯exportation.
Apres La r¨¦coltc, les commcrcants ¡®1 &nrnt dans les vall¨¦es de Gandiaye
acheter les produits, melons ct haricots verts, qu¡±i ?s exportent.
N .
21.
La vente des autres produits se fait sur les march¨¦s locaux.
. Dans l¡¯arrondissement de Xie&ieng!,
on remarque une densit¨¦ de popu-
lation ass¨¨z 6lwCe (S-73 hab./kn2Ji mais jusqu¡¯en 1981 y i l n¡¯y
a eu que tr¨¨s ?eu de cultures mara ?ch¨¨res.
b) Fatick
.
-
, L¡¯arrondissement de Diakhao a une production d¡¯environ 20 ha lui se
vend facilement sur les march¨¦s hebdomadaires de Diakhao et Yntar.
. Le nombre di hectares cult.ivds dans les arrondissements de I?iakhar
et de Tattaguine est trZs bas. Vu la densit6 de population de 82
et 102 hab./km2 (la plus ¨¦lev¨¦e de toute la r¨¦gion), il. n'y a pas
de problsmes pour 1 ¡°Gcoulcmcnt des produits sur les narchfs hebdo-
madaires.
. Dans lc9rrondisscmcnt Ce Fumela,
la superficie cultiv¨¦e est ¨¦lev¨¦e,
conpar¨¦e ¨¤ une densitc Cie popul.ati.on plus faible que dans les arron-
dissements de Niakhar et ?attaguine q
A Djilor, une surproduction prcvoqut- la saturation des march¨¦s de
Fumela et Djilor.
c) Foundiougne
La production se siruc dans l¡¯arrondissemeut de Toubacouta, o¨´ on
l
a une densitc de population assez faible. On a constat¨¦ (sur le ttirra ?n)
que la plupart des produits sc vendent sur le march¨¦ de Raolack,
d) Nioro
-
-
. La production des melons 5 Prokhane (Arr. Paoscoto) est dest&¨¦e 5
1¡¯ exportation sur la Yrancc. La vente d¡¯autres l¨¦gumes se fait sur
les march¨¦s de la route Nioro-Kaolack.
. Dans 1 ¡®arrondissement de ~nck Idgouna, la production se vend sur les
marchas hebdomadaires locaux: puis ¨¤ Kaolack.
*.. /
22.
e) K a f f r i n e
. L¡¯ensemble de ce grand D¨¦partement a une densit¨¦ de population
faible ou tr¨¨s faible, Etant donn¨¦ que la production est concentr¨¦e
autour de Koungheul 9 le march¨¦ de cette ville est satu& (surpro-
duction en 1981). Pour le reste du D¨¦partement, l¡¯approvisionnement
des villages en l¨¦gumes est presque inexistant.
f) Gossas
. Pour tout le D¨¦psrttmcnt, i l n¡¯y a que quelques hectares de cultures
mara ?ch¨¨res. Les produits se vendent facilement sur place, ou bien
sur le march¨¦ de Cossas.
3.13.1. Fluctuation des Prix de vente
-------.--------- - - - - - - - - - - - -
Dans le but d¡¯une meilleure programmation de la production mara ?ch¨¨re,
le C.D.li, conjointement avec l¡¯I.R.P.A., a commenc¨¦ le relevement des
prix de vente.
Dans le tableau suivant, vous trouverez les prix de tomate, chou,
oignon, pomme de terre? cnrottc, diakhatou ct aubergine, pour lesmois
de Juin 1581 jusqu¡¯¨¤
liai
1921:. Les prix varient tr¨¨s peu dans l¡¯¨¦picerie,
tandis qu¡¯au march¨¦> on a not¨¦ des variations consid¨¦rables.
Les prix de diaknatou et aubergine varient le plus (¨¤ raison de 1 ¨¤
8 fois le prix minimum pour aubergine ou m¨ºme de 1 ¨¤ 12 fois pour diakhatou)
Les prix de chou, oignon et tomate varient aussi beaucoup (¨¤ raison
de 1 ¨¤ 4 ou 5 fois le prix minimum).
Les prix de pcmme de terre et carotte sont les plus stables (ils ne
doublent m¨ºme pas).
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3.4.
Des probl¨¨mes de narazchage dans la r¨¦gion du Sine Saloum
Les probl¨¨mes phytosanitaires sont trss gen¨¦raux et seront etuili¨¦s en
d¨¦tail par la suite, lors de visites sur le terrain,
Le tableau suivant 3 r¨¦surae les principaux probl¨¨mes.
Tableau 4 0 Frincipaux problZmes de mara ?chage au Sine Saloum, en saison
s¨¨che 1 MO/8 1
I
Facteur de production L¡¯eau d¡¯irrigation
¡®¨¦coulement de la
production
r
(-) pas de probl¨¨mes
(-) pas dc problZmes
(-) ;pas de probl¨¨mes
(+) diff iculte
(+) 1 .pas assez d¡¯eau (+)difficult¨¦ de
d¡¯ approvisionne-
dans les puits
commercialisation
ment
2,l¡¯eau trop
sal¨¦e
Con. de Kaolack
+
Gandiaye
+ 1
Ndof f nne
+ 1
Diendieng
+ 1
FATICK
Diakhao
..
Niskhar
+ 1
Tattaguine
+ 1
Fume 1 a
+2
,m..
POUNDIOUGNE
Toubacouta
+
Dj ilor
i.
+ 1
Niodior
+
NIORC) DU RIP
Paoscoto
Yack Ngouna
+
Ilad ina Samb
+
KAPPRINE
Birkilane
Mal em liodar
¡®goungheul
Nganda
GOSSAS
--
Colobane
+ 1
Ouad iour
+ 1
Kahone
+ 1
25.
4.
LE MILIEU NATUREL
4.1.
Conditions p¨¦dologiques
4.1.1. Les donn¨¦es
Fig. 3 donne une carte g¨¦ologique de la r¨¦gion,
Fig. 4 donne l¡¯altitude de certains points et la profondeur de la nappe
phr ?atique dans toute la r ?gion (Source o Service Hydraulique, Kaolack).
4.1.2. Remarques
-.---w -em
Loin d¡¯¨ºtre complet y les donn ?es pr¨¦sent¨¦es ci-dessus peuvent nous guider
¨¤ trouver les endroits les plus aptes aux cultures mara ?ch¨¨res.
En excluant les r¨¦gionsnii la cuirasse ferrugineuse atteint la surface
ou bien se manifeste ? faible profondeur, on retient la moiti¨¦ Ouest de
la r¨¦gion du ?ine Saloum, comme apte aux cultures mara ?ch¨¨res. Ce sont les
sols form¨¦s de sables marins et de d¨¦p ?ts sableux ou argileux. Ce sont aussi,
les endroits avec une altitude inf¨¦rieure ¨¤ 10 m et le niveau de la nappe
phr¨¦atique le moins profond de toute la r6gion. Avant de commencer le mara ?-
chage, il faut s¡¯assurer que l¡¯eau soit de bonne qualit¨¦ (la teneur en
sels peut ¨ºtre analys ?e e.a. au C.N.R.A, de Eambey et au C .D.H, ¨¤ Camb¨¦rZne) .
4.2.
conditions climatologiques
4.2.1. Les donn¨¦es
Fig. 5 montre que la pluviom¨¦trie annuelle varie entre moins de 600 mm
(le Kord-Est) et plus de 1. @OO mm (le Sud-Ouest) .
L¡¯¨¦vapotranspiration potentielle (F.P.) est une mesure pour la demande en
t23.l
(en mmj par an.
Fig. 5 montre peu de variation en E.P, dans la r¨¦gion du Sine Saloum.
Fig. 6 donne la r¨¦partition des pr¨¦cipitations ainsi que l¡¯humidit¨¦
relative le long de 1¡¯annGe ¨¤ Kaolack.
Fig. 7 donne la r¨¦partition des pr¨¦cipitations 2 Nioro du Rip.
Fig. 8 et Fig. 9 donnent les tenp¨¦ratures minimales et maximales (moyennes
mensuelles) de Kaolack et de Nioro du Rip.
. . . /
26.
4.2.2. Remarques
--e-e e-u
La pluviom¨¦trie de la r¨¦gion, en saison dB hivernage (juin-octobre) y permet
dc pratiquer le mara ?chage dOhivernage, mais vu la distribution parfois
irr¨¦guli¨¨re,
seulement avec des arrosages d¡¯appoint, surtout durant les mois
de juin et d¡¯octobre et dans les zones Nord et Gard-Est de la rfgion.
Pendant les autres mois de l¡¯ann¨¦e, le mara ?chage se fait uniquement sous
irrigation.
Pendant les moi.s d ¡®hivernage, les temp¨¦ratures sont le facteur Limitant
de certaines productions mara ?ch¨¨res (mauvaise tub¨¦risation de la pomme
de terre, mauvaise bulbaison des oignons, mauvaise nouaison de la tomate) 9
mais favorisent dPautres cultures (gombo> diakhatou, piment, patate douce).
Les temp¨¦ratures durant les moi ? de mars-avril-mai sont les plus ¨¦lev¨¦es
dc l¡¯ann¨¦e. L¡¯&apotranspiration est maximale et le niveau d9zau dans les
puits baisse, ce qui provoque une: r¨¦duction de l¡¯activit¨¦ mara ?ch¨¨re dans
la r¨¦gion.
5.
C3IKLUSIOXS
5.1.
Importance du mara ?chage au Sine Salo~n
La surface des cultures maraTch¨¨res au Sine Saloum ¨¦tait de 54 ha en
1974/75 et de + 330 ha en 19 ?l/E2,
Les cultures les plus importantes durant la saison s¨¨che, selon le
recensement des superficies par esp¨¨ce, sont :
1.
chou
b .
laitue
2.
melon
7.
diakhatou
3.
piment
3.
navet
4.
tomate
9.
aubergine
5_ .
oignon
10,
patate douce
Le d¨¦partement le plus important est celui de Kaolack, les d¨¦partements
les moins importants sont ceux de Kaffrine et Gossas.
L¡¯arrondissement le plus important est celui de Toubacouta, suivi de
Gandiaye et de la Commune de Kaolack,
27.
La surface moyenne de 14exploitation varie entre 50 m2 et 5.000 rn2$
?OU~ la r¨¦gion, elle est de 333 m2.
Certains mara ?chers disposent d¡¯un bon niveau professionnel dans le
rmra ?chage (Kaolack, Candiayc y Niort E loubacouta) et pratiquent le mara ?chage
Ji rente, mais la plupart des mara ?chers pratiquent le mara ?chage en
¡¯ ?oc:.re-saison¡± des grandes cultures et pour l¡¯autoconsommation.
Le grand pr0blGm.e en ce mr.z3nt,
est qu¡¯il n¡®existe pas de coordination
ics actions m:lra ?chGres Lana la r.Zgion.. Plusieurs organismes, avec ou sans
nc~¡®eris 9 avec 0¡¯~ L;;;~s e::~~~rienLc:: p 2.ncadrcrnt l e mara%hage (SODEVA, IRPA,
l.SRA, CET.,
. . .) O 3ne coordiration au niveau de la r¨¦gion par un de ces
oycanj.s~~>s ¡®-ct
C.¡¯
~,..~.llui~~ coordination mara ?chke) permettra une meilleure assistance
du C.D.R. au d&-loppewnt warckher dl? la rEgion.
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- NIANG, S . , Pro jet Unit¨¦s Exp¨¦rimentales
Rapport de la camp a ne agricole
g
1979/80, I.S.R.A.,, Secteur Centre Sud -
Kaolack (1Sovembre 1980)
- SARR, Y .
: NDIAYE, i..
Pratique du mara ?chage dans l¡¯unit6 Exp¨¦rimentale de Koumbidia
I.S.R.A. * Secteur Centre Suci -k Kaolack (Ao ?t 1980)
- LY, 0.
Rapport mensuel sur le mara ?chage (Janvier-F¨¦vrier-Elars 1981)
I.S.P..A. 9 Raolack
- Projet Exp¨¦rimental Bas-Saloum, S¨¦nf5gal (PH 7X,2021 .+C;l)
1.
Rapport d¡¯activit¨¦ ler Janvier - 30 Juin 1978
2.
Rapport d¡¯activit¨¦ 1 er Juillet - 31 G&embre 1978
3.
Rapport Techni.que sur les cultures mara ?cheres de courte saison 1978
4.
Rapport d¡¯activit¨¦ Ier Janvier - 30 Juin 1979
E3. Rapport Technique des cultures de ccurte saison 1978/79 et de
1¡¯ hivernage I 979
6.
Rapport d¡¯activit¨¦ ler Juillet 1979 ¡®-I SO Juin 1980
-<1.
Rapport d¡¯activit¨¦ Ier Juillet 1930 =. 31 D¨¦cembre I9W
- Minist¨¨re des Finances et des Affaires Economiques - Direction de la Statistique
Bureau National. de recensement
Recensement g¨¦n¨¦ral 3s la po?iilation d¡¯Avri1 1976
- R¨¦sultats d¨¦finitifs (don&rs brutes) - R¨¦gion du Sine Saloum (Juin 1979)
- ADAh. F. et autres
L¡¯clas National du S¨¦n¨¦gal -* Institut G¨¦ographique Ziational, 1977, Paris
-* VIPKANI, S.51.
: EXDDY, S . J . : BO!X, K.K.S,
A handbook on the rainfall climatology of West Africa.
Data for selected locations. ICRISAT, 1980, India
-. Croupe ¡°Utilisation rationnelle des ressources en eau¡±
Rapport d¡¯activit¨¦. 1979 - %t¨¦orologie des Stations I.S.R.A. *.- CERA, Bambey
- i¡¯.S E CNA , Service Il¨¦t¨¦orologie p DAKAR/YOFF
Le climat du S¨¦n¨¦gal, Station Raolack.