Jan BENIEST c....- ¡®II.\ --se x--- ...
Jan BENIEST
c....- ¡®II.\\
--se x---
CDH-PNUD
B.P. 154 Dakar
T¨¦l. 22.25.06
NOTE CONCERNANT UN BREF APERCU SUR LES CULTURES MARAICHERES
D E T Y P E A F R I C A I N
DANS LA REGION DE THIES
J . P . RENSON
Expert-ass0ci.¨¦ F.A.O. en Horticulture
Juillet 1983

Table des matisres
Page
A .
PRESENTATION
DE L¡¯ENQUETE
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1.
LocalisatiAn et importance de ces legumes
dans la r¨¦gion
*,.....,,....,,..**...,..,....
2.
Enqu¨ºte approfondie
,,.....~,...~,........,.
B.
RESULTATS OBTENUS
. . . . . . . ..*.......**......*.....
1.
Patate douce
..............................
2.
Manioc
....................................
3,
DSakhatcw
..................................
4.
Piment
......................................
ANNEXES

N o t e c o n c e r n a n t u n b r e f apercu s u r l e s c u l t u r e s m a r a ? c h ¨¨ r e s
d e t y p e a f r i c a i n , d a n s l a r ¨¦ g i o n d e T h i ¨¨ s
A,
PRESENTATION DE L¡¯ENQUETE
Afin de mieux situer l¡¯importance de ces l¨¦gumes, de d¨ºterminer
les techniques culturales et les rendements obtenus en milieu
paysan traditionnel , ainsi que la commercialisation et les probl¨¨mes
pouvant en r¨ºsulter, il a ¨¦t¨¦ d¨¦cid¨¦ d¡¯¨¦laborer une enqu¨ºte sur
les 16gumes de type africain, dans la r6gion de Thi¨¨s, en insistant
particulikrement sur le manioc et la patate douce,
L¡¯enqu¨ºte ¨¦tait pr¨¦vue en deux phases :
1,
Localisation et importance de ces l¨¦gumes dans la r¨¦gion
(cf. formulaire en annexe I)
Cette premi¨¨re partie devait nous permettre ensuite, selon la
localisation et l¡¯importance de ces cultures, de procfder ¨¤
une enqu¨ºte plus approfondie au niveau des diff¨ºrents mara?chers.
Il ¨¦tait pr¨¦vu pour cette premi¨¨re partie, de remettre d¨¨s le
mois de f¨ºvrier, des formulaires d¡¯enqu¨ºtes simples, aux
encadreurs SODEVA de la r¨¦gion, qui devaient nous les retourner
dans un bref d¨¦lai (maximum un mois), vu la facilit¨¦ avec
laquelle ces formulaires pouvaient ¨ºtre remplis.
En fait, pour des raisons d¡¯ordre interne ¨¤ la SODEVA, ces
formulaires nous sont parvenus d¨¦but juin. Malgr¨¦ cela, nous
sommes quand m¨ºme en possession d¡¯¨¦l¨¦ments justifiant la
r¨¦daction de cette note.
Cette premi¨¨re partie portait uniquement sur le manioc et la
patate douce. (ci. carte 1 - Annexe II),

2.
2.
@qu¨ºte approfondie
(formulaire : cf Annexe III)
Cette deuxi&me partie de l¡¯enqu^ete est bas¨¦e sur un questionnaire
Concernant :
. la production de semences ou de matQrie1 v¨¦g¨¦tal
0 les techniques culturales
, la commercialisation
et devait ¨ºtre r¨¦alis¨¦e directement par l¡¯expert-associ¨¦ accom-
pagn8 d¡¯un encadreur SODEVA, chez des maralchers choisis dans les
principaux endroits de ces cultures.
Vu les retards pris par la Premiere partie et afin de disposer
n¨¦anmoins de quelques &l¨ºments, l¡¯expert-associ¨¦ a pris la
d¨¦cision de commencer cette enqu¨ºte approfondie dans des zones
qu¡¯il connaissait, ceci avec l¡¯aide du personnel de l¡¯inspection
de l¡¯Agriculture de Thi¨¨s, d¡¯un stagiaire de l¡¯E,N,H. et d¡¯un
encadreur SODEVA (zone de Mboro). Cette enqu¨ºte n¡¯est ¨¦videmment
que partielle, maia malgr¨¦ tout indicative,
16 enqu&tes ont ainsi rStG r¨¦alisges :
11 :
patate douce
2 :
manioc
2
:
diakha tou
1 a
piment
(cf. carte 1 - Annexe III,

3.
B,
RESULTATS OBTENUS
1. Patate douce
Deux zones de production sont 21 signaler dans la r¨ºgion de Thi¨¨s,
l¡¯une B Kayar et villages environnants, l¡¯autre sur Mboro-Diogo.
A Kayar, la culture se fait sur billon, ¨¤ Mboro, en plat et
en d¨¦crue dans les Niayes. Dans les deux cas, les sols sont sal¨¦s.
a. Profiuction de mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal
cv- .?-L--.w---C---------I -M-I
Zone Mboro (4 enqu¡±etes)
Zone Kayar (7 enquetes)
- Boutures gard¨ºes par quelques
- Certains mara?chers gardent
mara?chers sur les versants
quelques billons de patate
pendant l¡¯hivernage, mais en
douce pendant l¡¯hivernage.
petites quantit¨¦s, beaucoup
En g¨¦n¨¦ral, les mara?chers
doivent donc en acheter pour
n¡¯ach¨¨tent pas de boutures, mais
contmnencer leur culture et
se les donnent mutuellement,
ensuite ¨¦tendent progressi-
selon les besoins en quantit¨¦
vement leurs champs (septem-
et dans le temps.
bre 8 fin mars),
- Les boutures ont de5 ¨¤lOfeuilles(l
- Les boutures ont en g¨ºn¨ºral
¨¤ 30 cm) sont apicales ou non
de 7 ci 10 feuilles, elles
et ne sont jamais effeuill¨¦es.
sont apicales ou non et ne
sont jamais effeuill¨¦es
- Les boutures ne sont pas
pour la plantation. Le sac
conserv¨¦es avant la plantation
de bouture co?te 1.000 F,
(une exception)
la charrette, 4,250 F.
Les boutures sont parfois
- La principale vari¨¦t¨¦ est Isra?l
conserv¨¦es jusqu¡¯¨¤ 7 jours
(rouge) qui est plus pr¨¦coce,
maximum en tas non couvert
plus productive ; il existe aussi
et 8 l¡¯ombre, avant la
de ¡°essayement¡± ainsi Lai lai
mise en culture.
et Samba o 10 (peu) .
- La principale vari¨¦tg est
- Les paysans manquent de boutures
la Lai lai (blanche, plus
en g¨¦n¨¦ral, en d¨¦but de campagne.
sucr¨¦e et de meilleure
conservation, elle se
- Le d¨¦marrage de la campagne
vend plus cher que les
est plus tardif ici, car la
rouges), on trouve ¨¦ga-
pr¨¦paration des bilions demande
lement un peu d¡¯Isra?l
beaucoup de travail,
et d¡¯¡°essayement¡±, ainsi
que Samba 010
7 Les boutures manquent en
g&kal en d¨¦but de cam-
l *q /
pagne et du moins, il nly
a jamais suffisamment,

4.
b. Techniques cultuJales
--v.-c- -I-3<--- -¡°-I
- Apr&s briilis et labour,
- Billonnage en incorporant
repiquage des boutures
la mati¨¨re organique du sol.
(a 1.5 cmdans le sol), ¨¤ des
Bilions de 60 cm ¨¤ 1 m de
gcartements variant de
large 3 50 cm de hauteur
20 x 20 ¨¤ 50 x 50 en
au-dessus de la nappe phr¨¦a-
tous sens, Aucune fumure
tique, 60 ¨¤ 80 cm entre les
organique n¡¯est apport¨¦e,
billons.
ni de fond, ni d¡¯entre-
Les Gcartements varient entre
tien, souvent une fumure
15 x 15 et 30 x 30 cm.
de fond mir&rale est
appliqu¨ºe, tr@s variable
- Quelques paysans utilisent de
(de 200 kg/ha $ 1,8 t/ha)
la coque d¡¯arachide, & raison
soit en urge, soit en
de 2 5 10 t/ha (rare) en engrais
6-20-J 0 (engrais ara-
de fond, jamais de fumure
chide) I soit en 14-7-7
organique ou d¡¯entretien.
(engrais mil),
Fumure mingrale de fond variant
entre 1 ¨¤ 2 t/ha (10-10-20 OU
- Aucun traitement, aucune
ur¨¦e, ou 14-7-7). Fumure min¨¦rale
irrigation,
d¡¯entretien de 0,25 ¨¤ 1,3 t/ha
(ur¨¦e 10-10-20 ou 14-7-7).
- Le cycle de la culture
Les fumures de fond ou min¨¦rales
varie entre 5 et 8
ne sont pas pratiqu¨¦es par
mois. 11 semble que
tous les paysans.
d& la premi¨¨re pluie,
l¡¯arrachage est g¨¦n&al.
- Aucune irrigation n¡®est faite,
- Le sphinx de la patate douce
(Agrius convolvuli) est signal¨¦
par tous les mara?chers.
5 mara?chers sur 7 enqu¨ºtes
traitent avec du zithiol, du thimul
ou d¡¯autres produits dont ils
ne connaissent pas le nom.
- Le cycle de la culture varie
entre 3 et 6 mois.
- Les r¨¦coltes s¡¯¨¦chelonnent
- Les r¨¦coltes se font le plus
entre 1 semaine et 1 mois,
souvent en une fois.
selon la demande des bana-
bana.
- Les rendements varient de 6 ¨¤
45 t/ha (26 t/ha en moyenne) .
- Le8 rendements varient
ces chiffres sont ¨¤ consid¨¦rer
entre 12 t/ha et 30 t/ha
avec prudence, les rendements
¨¦tant calcul& sur base des
renseignements fournis par les
paysans : estimation du nombre

5.
- Il semble que les petits
de sacs r¨¦coltes sur le champ ;
tubercules aient plus
estimation du poids d¡¯un sac ;
de SU~C&S aupr¨¨s des
calcul de la surface du champ
bana-bana qui les commer-
en mesurant le p¨¦rimttre au
cialisent plus facilement.
pas dlun m¨¨tre.
Les mara?chers eux,
pr¨¦f@rent avoir les plus
- Les mara?chers pr8fBrent r¨¦colter
gros tubercules possibles,
les tubercules les plus gros
afin de gagner en rende-
possibles, afin de remplir
ment.
davantage de sacs.
d, Commercialisation
--c..,-c------.-...
WC
- Tous les mara?chers
- Tous les mara?chers vendent
vendent leur rQcolte
leur production au bana-bana ;
directement au bana-
un seul commercialise luim&ae
bana, celui-ci se d¨ºpla-
sa production au niveau du
tant au village pour
march¨¦ de Thiaroye.
acheter un certain
nombre de sacs, la pro-
- Tous les mara?chers vendent leur
duction n¡¯est donc pas
production au volume (sacs),
pes¨¦e, elle est vendue
parfois sur pied, c¡¯est alors le
au volume , parfois sur
bana-bana qui se charge de la
pied (rare). Le prix de
r¨¦colte. Le prix ramen¨¦ au kg
la patate douce ramen¨º
varie entre 60 F (mars ? juin)
au kilo oscille entre 60 F
? 125 F/kg (ao?t, septembre).
(avril) et 125 F (hiverna-
Les paysans disent que le prix
ge -7 d¨ºcembre) ,
de la patate douce diminue, quand
il y a beaucoup d¡¯autres l¨¦gumes
- La production est vendue
sur le march¨¦.
par le bana-bana sur les
grandes villes (Dakar,
- La production est vendue dans
Kaolack, ThiBs, Thiaroye,
les m¨ºmes villes que celle de
Saint-Louis et en Mauri-
Mboro,
tanie ¡°Nouakchott¡±) .
Parfois, une infime partie
- Les paysans conservent une
de cette production est
partie de leur production plus
gard¨¦e par le mara?cher
rarement qu¡¯a Mboro, ceci jusqu¡¯¨¤
pour l¡¯usage m¨¦nager familial.
3 mois, dans l¡¯attente d¡¯un
meilleur prix,
- Les paysans conservent parfois
une partie de leur production - Le feuillage est le plus souvent
2 mois maximum, quand les prix
distribug au b¨¦tail et donn¨¦
sont bas,
autres paysans, pour ¨¦tendre
leur champ, Rarement les boutures
- Le feuillage va g&&ralement
sont achet¨ºes, Plus rarement,
au b&!tail, il est rarement uti- une partie est enfouie dans le
1% comme engrais vert,
fond du billon pour une prochaine
culture et une petite partie est
- Les tubercules blancs sont
parfois gard¨¦e comme matgriel de
les plus appr¨¦ci&, car plus
multiplication.
sucr¨¦s, de meilleure conser-
vation et sont vendus plus
- Ici aussi, les tubercules blancs
chers,
sont plus appr¨¦ci¨¦s, bien qu¡¯Isra?l
soit la plus cultiv¨¦e.
. * . /

6.
Remarques :
Il faut constater que chez presque tous les paysans enqu¨ºtgs,
un problgme de bouture se pose. Il n¡¯y en a pas suffisamment
au moment de la mise en route de la culture.
Les plants bouturi% en f¨¦vrier et mars n¡¯ont pas le temps
de tub¨¦riser suffisamment, puisqu¡¯ils sont r¨¦colt¨¦s en juin.
- Aucune fumure cohkente n¡¯est appliquse, les mara?chers
utilisent de l¡¯engrais quand ils en ont, toujours
¨¤ des quanti& et 3 des moments trEs variables, selon
la disponibilit¨¦ de l¡¯engrais.
- Aucun habillage de la bouture n¡¯est effectug, ce qui
entraTne un grand nombre de mortalit¨¦ et un retard
B la reprise,
- Aucune solution efficace n¡¯est adapt¨¦e pour lutter
contre 1¡¯Agrius convolvuli, 11 faut conseiller aux
paysans, un ramassage manuel et ¨¦ventuellement, un
traitement aux pyr¨¦thrinordes, en cas de forte attaque.
- Le choix des vari¨¦t¨¦s est fort limit¨¦ pour les paysans,
ce sont des vari¨¦t¨¦s traditionnelles, il serait
tr¨¨s int¨¦ressant de mettre du matkiel s¨¦lectionn¨¦
par le CDH, 2 leur disponibilit¨¦ (NDARGU, vari¨¦tg rouge
trSs productive, WALO, vari¨¦t¨¦ blanche qui semble tr¨¨s
appr¨¦ci¨¦e des consommateurs), en insistant aussi sur
la pr¨¦cocit@ des clones introduits.
2. Manioc
t Deux paysans ont ¨¦t¨¦ enqu¨ºt¨¦s dans la zone de Mboro, les deux
cultures sont situ¨¦es dans les bas-fonds. Les cultures durent
de 9 3 12 mois, les boutures sont pr¨¦lev¨¦es ¨¤ ce moment et
repiqu¨¦es aussitk ou dans un d¨ºlai de 15 jours (afin de pouvoir
prgparer le terrain), Les boutures sont coup¨¦es ¨¤ 20 ou 25 cm de longueur
et sont plant¨¦es droites ¨¤ 5-10 cm de profondeur dans le sol.
Certains en poss¡±edent suffisamment, d¡¯autres pas (vente : 7.50 F CFA/
30 ¨¤ 40 tiges : 4-7 boutures par tige). Les varist¨¦s ne sont
d¨ºtermir&es, except¨¦ la var. ¡°Gombo¡± (rouge).
l l 1
l

7.
. Les ¨¦cartements pratiqu¨¦s varient de 70 ¨¤ 120 cm en tout sens.
Aucune fumure n¡¯est appliqu¨¦e, aucun traitement non plus.
Parfois une irrigation tr¨¨s l@giEere lors du bouturage.
, Les r¨¦coltes se font en une fois ou sont gchelonn¨¦es selon les
besoins d¡¯argent du cultivateur, Les rendements varient entre
12 et 14,5 t/ha. Les gros tubercules sont pr¨¦f¨¦r¨¦s.
. La commercialisation se fait au niveau du champ ou du village,
entre le maraTcher et le bana-bana, sous forme de vente au
volume- (sacs), Le prix au kg varie entre 65 F (juin-juillet) ¨¤
160 F (novembre-f ¨ºvrier) ,
La vente par les bana-bana se fait sur les march¨¦s des grandes
villes (ct, patate douce) ; ce sont les m¨ºmes qui ach¨¨tent
patate douce et manioc. Les paysans ne conservent pas leur r¨¦colte.
Le feuillage est donn¨¦ parfois au b¨ºtail quand il est s¨¦ch¨¦.
Remarques : - Il est ¨¤ signaler que tous les maniocs dans la r¨¦gion
sont viro$s et sont attaqu¨¦s par la cochenille.
- L¡¯absence d¡¯irrigations et de fumures ne favorise certai-
nement pas un dgveloppement et une r¨¦sistance aux maladies
valables,
- Si la recherche d¨¦terminait des varigt¨¦s tol¨¦rant bien
la virose et les cochenilles, celles-ci seraient certai-
nement ¨¤ introduire dans les exploitations et offriraient
sans doute des rendements plus int¨¦ressants.
3. Diakhatou
. Deux mara?chers ont ¨ºt¨¦ enqu¨ºtbs, tous deux travaillent dans
les Niayes et produisent eux-mfzmes leurs semences. Ils r¨¦coltent
des fruits bien mors (rouges) ; l¡¯un au debut de la production
(23 fruits), l¡¯autre ¨¤ raison d¡¯environ 5 fruits par r¨¦colte.
Le choix s¡¯effectue parmi les plus gros fruits. L¡¯un dispose
. . . /

8.
les fruits r¨¦colt¨¦s em brochette sur un b?ton qu¡¯il laisse
s¨¦cher au soleil deux mois, Apr¨¨s ce temps, il ¨¦crase les
fruits et met les semences en bouteille avec un peu de poudre
de cayar (insecticide), Il garde les semences jusqu¡¯en octobre-
novembre, moment otl il effectue son semis, L¡¯autre laisse
ses fruits en ¡°brochette¡± jusqu¡¯au moment du semis, il ¨¦crase
les fruits et en extrait les semences, le jour m¨ºme du semis,
11 existe deux types de diakhatou : blanc (bu wex) -
plus
gros se vendant mieux - ; noir (bu fiul) - plus petits -.
Les semis se font en fin d¡¯hivernage (septembre-octobre) en
9
p¨¦pini¨¨re, semis en ligne ou le plus souvent 2 la vol¨¦e ;
dur¨¦e de la p¨¦pini&e : 40 ¨¤: 45 jours. Les plants sont mis
I
en place ¨¤ plats h ces ¨¦cartements %¡®ri¡±aht¡±entre 60 x 60 et
100 x 100 en tout sens. Aucune fumure de fond n¡¯est appliqu¨¦e.
En fumure d¡¯entretien, de la poudre d¡¯arachide ou du fumier
de volaille sont $pandus apr&s 3 semaines ¨¤ 1 mois et des
¨¦pandages r¨¦p¨¦t¨¦s toutes les 3 semaines sont parfois effectu¨¦s,
la fumure min6rale d(entretien est du 14-7-7 en 2 ¨¦pandages,
¨¤ raison d¡¯environ 0,6 t/ha, L¡¯irrigation varie entre 10 1/2 pieds
(tous les jours) et 20 1/3 pieds (tous les 2 jours) , c¡¯est-¨¤-
dire 5,1 ¨¤ 9 mm/jour, Des traitements sont effectu¨¦s r¨¦guli¨¨rement
contre les jassides et les pucerons (suppos¨¦s) ¨¤ l¡¯aide d¡¯un
produit non identifi¨¦. La duSe de plantation est d¡¯environ
5 mois 1,
, Les r¨¦coltes s¡¯effectuent tous les 8 ¨¤ 10 jours, Le rendement
de la culture se situe autour de 9 t/ha. Les r¨¦coltes se font
avant maturit¨¦ compl¨¨te.
* La commercialisation se fait le plus souvent entre les mara?chers
et un bana-bana (1 mara?cher commercialise lui-m¨ºme son produit
¨¤ Thiaroye ou au marca Castor de Dakar). La vente se fait au
volume (sac). La vente des diakhatou se fait a Dakar ou
Thiaroye. Le prix au kg (niveau producteur) varie entre 75 F
(avril) et 150 F (janvier), pour le producteur qui vend au
bana-bana , et entre 150 F (mars) et 250 F (d¨¦cembre-janvier)
pour le producteur se dtplacant au march¨¦, Le type de diakhatou
¡°blanc¡± est le plus appr¨¦cil, car peu amer.
l ,*
/

9.
Remarques : - Un problZ?me de
techniques culturales se pose ¨¤ nouveau ;
p¨¦pini¨¨re ¨¤ la vol¨¦e, repiquage trop disperse, mauvaise
f umure , traitements peu appropri&s, etc..,
- La qualit¨¦ des semences r¨¦colt¨¦es, ann¨¦e apr¨¨s ann¨¦e, peut
faire d¨¦faut et ces semences peuvent porter de nombreuses
maladies (fusariose - rhizopus - diplodia - helmintosporium)
car elles ne sont pas trait¨¦es et souvent mal conserv¨¦es.
r De m¨ºme, un choix vari¨ºtal meilleur pourrait augmenter ¨¦galement
la produc tien,
- Le diakhatou est n¨¦anmoins une culture qui rapporte, vu son
prix de vente minimum de 75 F/kg (par rapport ¨¤ l¡¯oignon
30 F/kg, chou 40 F/kg en p¨¦riode de forte production).
4. Piment
Une enqutlte a ¨¦t¨¦ men¨¦e en dehors des zones importantes de
production (Fandenne, Keur Mam Maram, ,,.), Il nous para?t n¨¦anmoins
int¨ºressant de donner les r¨¦sultats de cette enqu¨ºte ¨¤ titre indicatif
qui a ¨¦t¨¦ effectu¨¦e h Touba Ndiaye par un mara?cher exp&ziment¨¦,
Cette culture se situe sur versant de Niaye. Le cultivateur ach¨¨te
fin novembre des fruits pour la semence, les fruits achet¨¦s sont
¨¤ maturit¨¦ compl¨¨te (rouges) et sont choisis parmi les plus gros.
L¡¯extraction se fait ¨¤ partir du fruit frais, il l¡¯ouvre, enl¨¨ve
les semences avec un petit morceau de bois et laisse ensuite s¨¦cher
ces semences deux jours au soleil, Il conserve ensuite ces semences
sdchges pendant une quinzaine de jours maximum, dans un sachet chez lui.
Le piment cultiv¨¦ est du Kani Xegne, Le semis en p¨¦pini¨¨re se
fait en d¨¦cembre B la vol¨¦e, la p¨¦pini&re est recouverte de sable,
arros¨¦e et paill¨¦e. Le temps de p¨¦pini¨¨re est d¡¯un mois. La mise
en place se fait dans de petites cuvettes ¨¤ des kcartements de
80 cm 8 1 m en tout sens, Il n¡¯y a pas de fumure de fond, mais une
fumure organique d¡¯entretien, ? environ J + 60 (fumier de cheval
ou poudre d¡¯arachide ¨¤ raison d¡¯un kg par pied, la cuvette est
remplie) et deux fumures mir&rales d¡¯entretien, ¨¤ environ J + 30
. . . /

10.
J + 60 dispos¨¦ au pied du plant % raison de 280 kg/ha/fumure
(2 20 g/pied). Les irrigations sont quotidiennes : 20 l/pied.
Les traitements se font contre la ¡°pourriture des fruits¡° dus
% Cryptophlebia leucotreta et % ceratitis capitata, % l¡¯aide
d¡¯un produit non d¨¦terming, achet¨¦ chez un bana-bana et donnant
peu de r&sultats.
Les r¨¦coltes d¨ºbutent 3 mois apr%s le repiquage et durent 5 mois
¨¤ raison d!unerdcol¡¯tetous les 15 jours. Le rendement estim¨¦
de cette culture est de 17 t/ha, La rffcolte est faite et transport¨¦e
par le mara?cher lui-m@me au niveau de Nboro (march¨¦), la vente
au bana-bana est effectu¨¦e au volume (sac de 40 kg), Le prix de
vente au kg du producteur au bana-bana oscille entre 310 F - entre
janvier et avril - et 560 F - entre juillet et septembre -. Les
piments partent ensuite sur les grandes villes : Dakar, Kaolack,
Thi%s, ,.. Jamais le maraz?her ne conserve sa r¨¦colte, il faut
signaler que ce type de piment ne se pr¨ºte pas ¨¤ la conservation.
Remarque
; -Pour cette culture ¨¦galement, il apparaxt que les soins
culturaux sont insuffisants, au niveau des fumures surtout.
-La lutte contre les dgg?ts de Cryptophlebia leucotreta et
Ceratitis capitata peut se faire par un ramassage r¨¦gulier
des fruits attaqu¨¦s et par enfouissement de ceux-ci, hors de
la zone de culture, cette technique simple et peu co?teuse
contribuera % limiter fortement les populations de ces
ravageurs.
-L¡¯accent doit @tre mis aussi sur l¡¯achat de semences de
qualitg.

A N N E X E 1
E n q u ¨º t e p o r t a n t s u r l e m a n i o c e t l a p a t a t e d o u c e d a n s l a
Rggion d e ThiBs
Premi¨¨re partie de lfenqu^ete :
Situation et importance de ces cultures
Village
:
D¨¦par tement
:
Communaut¨¦ rurale :
Cellule
:
Impor t kce du bas-fond
Nom du bas-fond,
Zulture
Culture
niaye, vall¨¦e
pure
lssocige
grand
moyen
petit
ou
las-fond
ras-fond
)as-f ont
zone de culture
(1)
(11
(3)
(4)
/¡¯
.
(2)
1.
2.
3.
4.
5.
PATATE DOUCE
1.
2.
3.
4.
5.
(1) :
R¨¦pondre par une X dans la colonne concern¨¦e
(2)
:
Un grand bas-fond est celui pour lequel il faut plus d¡¯une heure de marche
pour le traverser dans sa longueur
(3) :
Un moyen bas-fond est celui pour lequel il faut une demi-heure pour le
traverser dans sa longueur
(4) :
Un petit bas-fond est celui pour lequel il faut moins d¡¯un quart d¡¯heure de
marche pour le traverser dans sa longueur,

ANNEXE 11
CARTE 1
IVAOUANE
Y
u
r¨¦gion de THIBS :
Keur Matan Daro Dia
Gotte II
Thiokal
Keur Wada Gueye
Mbodane
Keur Mersa
r¨¦gion de TIVAOUANE :
Sao Mekhe Peuh1
Merina Somb. Mas
Ndioufene
Diama Chemin
Ainoumond
Keur Bione San
Pombal Baye
Mboroglon Birome
Keur Daomane
Mboutou
Cherif Peukon
Keur Demba Ba
Niakha
i
Fas
Balathe
Khondone
Darou Ndiaye Gaby
Principaux sites de production de
manioc dans la r¨¦gion de Thi¨¨s
Pr¨¦fectures
Sous pr¨¦fecture
Villages
Villages produisant du manioc
(d'apre's enqu¨ºte effectu¨¦e
.
p a r
1~s E.Rs. rla 10 Ci-~nmTs+\\

A N N E X E I[I
ENQUETE APPROFONDIE SUR LES LEGUMES DE TYPE AFRICAIN DANS LA REGIQN DE THIES
Village
:
Nom de la Niaye
:
Nom de 1¡¯ ex.ploitant
:
¡®&Placement de la culture
:
Esp¨¨ce
:
1. Production de semences ou de mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal
A. Production de semences
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
: A u t o p r o d u c t i o n LT o u
A c h a t //
-
1) P¨¦riode(s) de r¨¦colte(s) :
2) Stade de maturit¨¦
:
3) Extraction
a-
avant extraction
b-
extraction
¡®2 -
conservation
dur¨¦e
mode
lieu
probl@me(s)
4 ) Vari¨¦tbs rencontr&es
5) Pouvoir germinatif des semences avant semis
. . . /

2.
B.
Production boutures : Autoproduction // ou
Achat 17
------------1------
-
-
1) P¨¦riode(s) de r¨¦colte
2) Techniques de bouturage
3) Conservation
- pourquoi ?
- lieu
- dur Se
- mode
- probl&ne(s)
4) Si achat :
-&qui ?
- pourquoi ?
5) PossBdez-vous suffisamment de boutures :
6) Techniques de repiquage :
7) Origine de la culture (vari¨¦& cultivees ?)
2.
Techniques culturales
,
-1) E n
p¨¦pinike /7
en place L-J
2) Plsriodes de semis
3) Mode de e?zrnis ;
- poquet

3.
- l i g n e
- vol¨¦e
4) Dur¨¦e en p¨¦pini¨¨re
B.
Cultures en Elace
------------ m-m-
l) Techniques de mise en place : planche // billon //
cuvette
-
-
!II?
2) Ecartements
3) Eclaircissage
4) Fumures : de fond
organique
c-7
min¨¦rale /7
-
-
O r g a n i q u e :
- type
- quantit¨¦
Min6rale
:
- type
- quantitg
entretien
organique
17
min¨¦rale /7
-
Organique :
- date
- type
- quantitg
Mingrale
:
- date
- Qv=
- Quantit¨¦
. . . /

4.
5) Irrigation
fr¨¦quence :
q u a n t i t ¨¦ :
.
6) Traitements
7) Cycle de la culture
c. R¨¦coltes
-v-----m
1) D¨¦but
2) Fin
3) Cadence des cueillettes
4) Rendement
5) Stade de maturit¨¦
3.
Commercialisation
1) Mode de commercialisation
4 vente par le mara?cher luian¨ºme LT
vente par sa femme
L?
vente ¨¤ un bana-bana
f-7
-
autre
1-T
-
2) Exigence des consommateurs et acheteurs
3) Type de vente : sur pied
au volume
par pes¨¦e
4) Prix de vente :
. . . /