NUTRITION DES BOVINS TROPICAUX DANS LE CADRE DES...
NUTRITION DES BOVINS TROPICAUX DANS LE CADRE DES
ELEVAGES EXTENSIFS WHELIENS : MESURES DE CONSOM-
MATION ET APPRECIATION DE LA DIGESTIBILITE ET DE
LAVALEURALIMEN~DES FOURRAGES (*>
P¡±
* . 1
¡¯
.
IV - NOTE CONCERNANT LA COMPARAISON DE CINQ
-
I.
METHODES D'APPRECIATION
'.
DE LA
DIGESTIBILITEDESALIMENTS
DUBEWIL
u?ouRRAGEs m>
par P.L. FUGLIESE, D. FRIOT, H. CALVET (*WI
1- INTRODUCTION
La pr¨¦sente note constitue la quatrikne partie d'une s¨¦rie d'articles
b. (
d¨¦j¨¤ publi¨¦s sous le titre g¨¦n¨¦ral : Wutrition des bovins tropicaux dans le cadre
des ¨¦levages extensifs sah¨¦liens".
(1, 2, 3). Ceux-ci ont permis de d¨¦finir les
#
objectifs poursuivis, d'exposer
les rktkodes utilis¨¦es, de souligner les diffi-
cult¨¦s rencontr&es et de donner dans le.contexte de cette recherche un certain
nombre de r&ultats pr?¨¦liminaires.
L'un des probl¨¨mes initiaux ¨¤ r¨¦soudre, entre autres, r¨¦sidait dans le
choix dvune m¨¦thode d'appticiation de la digestibilit¨¦ des fourrages qui soitappli-
table sur le terrain et capable de donner des &sultats satisfaisants par rappxt
¨¤ la m¨¦thode de &f¨¦rence : la digestibilit¨¦ in vivo sur mxton. Or, dans les con-
ditions tropicales, l'alimentation des animaux au p%urage repose sur deux cat¨¦go-
ries de fourrages tr¨¨s sensiblement diff¨¦rentes : les fourrages verts de la saison
des pluies et les fourrages secs consds durant la saison s¨¨che, La m¨¦thode de
digestibilit¨¦ ¨¤ adopter sur le terrain devait donc tenir compte de cette distinc-
tion. Un pr¨¦c¨¦dent travail (3) a eu pour objectif de tester par rapport ¨¤ la ktho-
de de r6f¨¦rence quatre m¨¦thodes indirectes appliqu¨¦es aux fourrages secs. Le pr¨¦-
sent travail proc¨¨de du m¨ºme esprit, avec les m¨ºmes m&hodes,appliqu¨¦es cette fois
¨¤ des fourrages verts.
0
(*) L'¨¦tude de la nutrition des bovins tropicaux dans le cadre des ¨¦levages exten-
sifs sah6liens fait l'objet dvun th¨¨me de recherche inscrit au fvk plan de
d¨¦veloppement ¨¦conomique et social de la R¨¦publique du S&¨¦gal.
(~1 Laboratoire National de lIElevage et de Recherches V¨¦t¨¦rinaires B.P. 2057
IYWR-HANN, (R¨¦publique du S¨¦n¨¦gal).

2
II - MATERIEL ET MEZHODES
II/1 - Fourrages test¨¦s
e----w ----e---v
Les fourrages test¨¦s dans le cadre de cette ¨¦tude repr¨¦sentent un mat¨¦riel
v¨¦g¨¦tal qui a ¨¦t¨¦ suivi au cours de trwis ann¨¦es cons¨¦cutives d'exploitation, en
saison s¨¨che et en saison des pluies, au plan de la bromatologie, de la digestibi-
lit¨¦ et de la valeur alimentaire (4 et pr6sente note>. Il s'agit d'un Panicum
l4ziximum (56 - 01 - Dakar) et d'un Pennisetum purpureum vari¨¦t¨¦ Kizozi qui ont ¨¦t¨¦
exploit¨¦s ¨¤ divers stades de v¨¦g¨¦tation entre 25 et 90 jours. Si on peu% regretter
que la comparaison des m¨¦thodes qui nous int¨¦resse ici n'ait pu potier sur un plus
grand nombre d'espkes fouwag&es, chaque esp¨¨ce a cependant ¨¦-t& ¨¦tudi¨¦e ¨¤ deux
¨¦poques tr¨¨s diff¨¦rentes de l'ann¨¦e, en digestibilit¨¦ in vivo et par quatre m¨¦tho-
des indirectes et ceci depuis un stade de v¨¦g¨¦tation tr¨¨s jeune jusqu'¨¤ un stade
tr¨¨s avanc¨¦. C'est donc en d¨¦finitive ¨¤ un mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal assez diversifi¨¦,
depuis des repousses tr¨¨s tendres, jusqu'¨¤ Ides cannes relativement ligneuses,
qu'on a eu affaire. Au total, c'est par rapport ¨¤ 43 ex@mentations
de digestibi-
lit¨¦ in vivo que les ccxnparaisons ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦es.
II/2 ..- M¨¦thodes indirectes retenues
_----------_I---"_--I_______
Paxmi les diff¨¦rentes m&hodes indirectes d'appr¨¦ciation de la digestibili-
t¨¦ ont ¨¦t¨¦ retenues ici :
- la rkthode des rapports kignk ratio> qui utilise la lignine co~~pne marqueur
interne des fourrages, celle-ci ¨¦tant dos¨¦e soit par l'acide sulfurique
72 %, soit par le permangancte de potassium ;
- la m¨¦thode rr&tant en jeu l'¨¦quation smtive dite de Van Soest ;
- la digestibilit¨¦ in vitro en deux temps de Tilley et Terry ;
- la m¨¦thode de l'index f¨¦cal azot¨¦ U,ambourne et Reardon).
Ces diff¨¦rentes m¨¦thodes ont ¨¦t¨¦ d¨¦taill¨¦es dans lsarticle concernant les
fourrages secs (3). Seule la m&hode in vitro a fait l'objet de quelques adapta-
tions, compte tenu des observations que nous avions faites sur fouwages secs.
Cesakiptations sont les suivantes :
. . ./ . . .

3
a> L'¨¦chantillon, pass¨¦ au tamis de 0,5 mn, est analys¨¦ brut et non s¨¦ch¨¦ ¨¤ 100 B
comme auparavant, la mati¨¨re s¨¨che ¨¦tant d¨¦termin¨¦e ¨¤ part.
b) Au lieu de d¨¦terminer la digestibilit¨¦ d'un ¨¦chantillon en une seule s¨¦rie de
56 tubes, nous testons 5 ¨¤ 7 ¨¦chantillons ¨¤ la fois sur une dizaine de tubes
par ¨¦chantillon et r¨¦p¨¦tons les s¨¦ries de 3 ¨¤ 5 fois cons¨¦cutivement. Ceci
permet de d¨¦celer d'¨¦ventuelles, quoique rares, variations d'une s¨¦rie ¨¤ une
autre 4 on peut ainsi ¨¦liminer une s¨¦rie aberrante.
c) Les moutons donneurs de jus de rwten ont ¨¦t¨¦ remplac¨¦s par des bovins nourris
avec une alimentation constante ¨¤ heure fixe et soumis ¨¤
p&l¨¨vement ¨¦gale-
ment ¨¤ heure fixe.
d) La salive artificielle de Mac Dougall est toujours utilis¨¦e msis le chlorure
de calcium est ajout¨¦ au -en-t de l'emploi ; le pH est ajust¨¦ ¨¤ 6,9 - 7,0
apr¨¨s barbottage de gaz carbonique ¨¤ 37¡ãC.
e) Enfin, la premi¨¨re digestion de 48 heures avec le m¨¦lange salive-jus de rumen
est arr¨ºt¨¦e avec de la glace ¨¤ la place du chlorure mercurique pr¨¦c¨¦derrsnent
utilis¨¦.
Ainsi modifi¨¦e, la m¨¦thode de Tilley et Terry nous a donn¨¦ des r¨¦sultats
reprcductibles.
II/3 - Crit¨¨res statistiques dPap+Sation de la validit¨¦ des m¨¦thodes
----------------- ----em
---L----------_----------------------
Les crit¨¨res statistiques dvappr¨¦ciation de la validit¨¦ des diverses
m¨¦thodes indirectes retenues par rapport ¨¤ la m¨¦thode de r¨¦f¨¦rence ont ¨¦t¨¦ d'une
part le r&ultat d'une analyse de variante par blocs casualis¨¦s qui permet de
porter un jugement sur la comparabilit¨¦ des groupes test¨¦s, d'autre part le r¨¦sul-
tat du test de corr¨¦lation qui permet de situer le de& de liaison existant
¨¦ventuellement entre les tithodes. La discussion qui suit et qui pwte sur les
r&ultats p&ent¨¦s ci-dessous prend en compte m¨¦thode par m¨¦thode ces deux
crit¨¨res.
. . . / . . .

4
III - RESULTATS D'ENSEMBLE OB'IENJS AVEC LES QUATRE MEZHODES INDIRECi'ES RETENUESm
LpI WODE DE IWEX31C.E
Ces rkultats figurent aux tableaux g¨¦rkraux n"I et II qui regroupent,
pzr fourrage et pour chacun des stades de v6g¨¦tation ¨¦tudi¨¦s, en saison s¨¨che et
en saison des pluies, les cinq types de donn¨¦es obtenues.
D'une fa?on g¨¦n¨¦rale, les coefficients dvutilisation digestive rapport¨¦s
ici int¨¦ressent l'ing¨¦r6 r¨¦el. Ils sont donc le r¨¦sultat de corrections t-t
compte de la proportion,de la composition et ¨¦ventuellement des coefficients de
digestibilit¨¦ des refus.

TableaunO - PanicumM&mJm- Coefficients de digestibilit¨¦ (p.100). R¨¦sultats d'ensemble obtenus
avec les quatre m¨¦thodes indizwtes retenues et la m¨¦thode de r¨¦f¨¦rence.
1 - a) - Saison des pluies
bnibre de
Rapportlignine
iours de
Digestibilit¨¦ in vive
van soest
Digestibilit¨¦ in vitro
Lambome
r¨¦g¨¦tation
&S~4
mo4
Iu fourmge
vivo *
dW
25
1
4
55,3 -r 3,4
57,5 2 3,o
67,8
41,9
66,5
57,6
54,l
55,4
35
3
18
60,s + 1,7
61,6 2 1,6
37,4
26,7
52,6
53,0
51,l
54,7
45
3
18
62,8 st 2,4
64,8 4 2>4
36,3
33,o
53,3
49,4
46,8
53,9
55
3
14
58,5 ri 2,9
58,8 f: 2,6
45,7
18,2
56,l
42,6
37,4
54,5
65
2
l
10
1 53,6 -: 2,7 157>3 f 2,3 1
29,9
I
19,8
I
52,l
1
37,6
1
33,6
I
52,5
1 - b) - Saison s¨¨che
br&rede
jours de.
Digestibilit¨¦ in vitro
r¨¦g¨¦ta-kon
lu fourrge
I
30
I
1
I
6
I 68,8 + 4,8 I 73,1 r: 4,2
61,l
40
I
4
I
17
165,O k 2,0 169,3 zt 1,8
55,2
50
1
3
l
13
158,6 f 2,4 )63,3
56,5
60
I
3
l
14
I 58,8 + 3,3 63,9 + 3,5
I
31,8
14,8
61,5
52,6
49,a
55,3
75
J
2
I
8
)55,7
158,3
35,s
25,1
61,4
51,7
49,3
52,4
* Chaque expkimentation de digestibilit¨¦ in vivo comespond en g¨¦n¨¦ral au traitement de 4 ¨¤ 6 mimaux.

Tableau n*n - Penkisetum Gzozi - Coefficients de digestibilit¨¦ Cp.100) - R¨¦sultats d'enserh?e &btenus avec
les quatre Sthodes indirectes retenues et la rkthode de tifkence.
II - a) - Saison des pluies
1
:bnibre de
&ppoq lignine
I
.jours de
DigestKlit¨¦ in vitro Lmiboume
.
Digestibilit¨¦ in vivo
van soest
l
,.r¨¦g¨¦tatlon
H=&
KMno4
*lu foumage
25
1
4
69,8 I: 5,9 7Q92 2 4,9
52,4
40,6
59,4
I 68,9
35
1
6
69,5 f 2,8 71,3 +- 2,7
50,2
29,2
54,7
S9,6
I
57,4
l
57,5
46
1
4
65,2 2 4,4 67,2 + 4,l
47,6
30,l
57,5
55,3
l
52,7
I
56,2
55
1
4
64,4 2 2,6 67,5 2 2,4
61,O
49,9
66,3
60,7
I
61,O
I
55,8
65
2
10
59,9 r!z 1,7 161,9 1 1,8 1
60,8
31.,2
58,9
58,s
f
56,8 I
57,3
II - b) - Saison s¨¨che
i-
I
l
i'~bmbre de
I
peurs de
Nombrede Nombredv
Rappcrtlignhe
.
Qestibi- mm
Digestibilit¨¦ in vivo
van SQest
Digestibilit¨¦ in vitro
l.zimbome
;&g¨¦tat~cn lit& b
;,du fourrage
H2s04
MO4
l
vivo
1
l
I
I
vivo
I
I
l
dM0
25
2
10
66,6 t 2,3 69,3 k 2,4
65,0
35,6
66,l
62,8
35
1
2
l67,O -
69,9 -
68,9
44,0
71,2
63,O
45
l
l
1
4
166,4 -: 3,l 1[SS,0 + 2,9 I1 l '
6436
1
61,4
1
69,8
l
1
-
I
-
I
60,3
55
i
2
8
65,l + 2,5 68,4 + 3,2
44,5
20,6
I
62,4
64,8
63,6
58,5
65
3
14
63,7 * 1,6
66,2 * 1,5
59,0
49,9
71,7
60,s
58,7
57,4
75
1
4
l62,9 f 2,0 65,6 +
i
1,8
47,3
15,2
59,5
56,l
54,0
54,6
I
90
2
8
57,8 f 3,4
60,3 4 3,3
43,8
37,5
60,8
53,7
51,0
53,6
07

IV - ANALYSE DES RESULTATS ET DISCUSSION
IV/1 - H¨¦thode des IX~~~
-mm---..-------
-m-c
L'analyse de variance appliqu¨¦e ¨¤ la cmparaison des coefficients de
digestibilit¨¦ par la m¨¦thode in vivo et par la m¨¦thcde lignine H2SO4met en ¨¦viden-
ce une diff¨¦rence hautement significative entre les deux rkthodes (FiO = 32,161.
Dans lsabsolu la m¨¦tMe lignine H2SO4 n'est donc pas applicable telle quelle ¨¤
la d¨¦temination des coefficients de digestibilit¨¦ des fourrages verts. Il existe
cependant une liaison significative ¨¤ 5 % entre les deux m¨¦thodes. Sur 22 COU~S
de valeurs le coefficient de cor&lation obtenu, r, est ¨¦gal ¨¤ 0,45 et les para-
&tres de la droite de &gression de x sur y (x = coefficient de digestibilit¨¦
par la m¨¦thode lignine H2SO4/y = coefficient de digestibilit¨¦ par la m¨¦thcde de
r¨¦f¨¦rence) ressortent ¨¤ a = 0,18 et b = 53,76.
Concernant la comparaison Vivo/Lignine WmQ4, les &sultats sur 22 couples
de donn&s sont les suivants : Fto = 137,02 ; r = 0,23. Il y a une diff¨¦rence
hautement significative entre les r¨¦sultats fournis par les deux r&tMes et la
liaison est non significative. La m¨¦thcde au permnganate est donc a priori ¨¤
¨¦c@er. Seule la m¨¦thode ¨¤ l'acide sulfurique, par l'application de l'¨¦quation
de r¨¦gression dont les param¨¨tres ont ¨¦tB donn¨¦s plus haut, peut fournir un ¨¦l¨¦-
ment d'appr¨¦ciation, encore que d'autres m¨¦thodes, on le vema plus loin, apparais-
sent plus satisfaisantes.
IV/2 - Equation scmmtive de Van Soest
M --c-------_---------___31____
Le traitement statistique sur 22 couples de donn¨¦es conduit aux conclusions
suivantes : diff¨¦rence significative ¨¤ 1 % par rapprt ¨¤ la m&hode in vivo
1
(F20 = 8,471 ; liaison non significative entre les deux m¨¦thodes (r = 0,361. L¨¤
aussi, il serrble que l'on puisse difficilement retenir la m&hode potnn l'apprkia-
tion des coefficients de digestibilit¨¦ des fourrages verts.

IV& - Digestibilit¨¦ in vitro en deux tmEs de Tilley et Terry
-0 ---I-----------------~~~~~~~~~~
-.a.-------- --------
L*application de l'analyse de variance aux r&¨´l.tats obtenus en digestibi-
lit¨¦ in vitro par rapport ¨¤ ceux obtenus in vivo fait ressortir tant pour la
comparaison des coefficients de digestibilit¨¦ de la mati¨¨re s¨¨che que pour celle
des coefficients de digestibilit¨¦ de la mati¨¨re organique, des diff¨¦rences haute-
ment significatives entre les deux m¨¦thodes. Les valeurs de F obtenues sont res-
pectivement : Ft5 (M.S.1 = 25,32 et Fi5 (M.0.) = 67,47. Par contre, la liaison
entre les deux m&hAes in vive et in vitro est dans les deux cas significative
¨¤ 1% (respectivmmt : hi = 0,63 etr = 0,681. Si donc dans lVabsolu les m¨¦thodes
conduisent ¨¤ des &sultats diff¨¦rents, ceux-ci sont li¨¦s entre eux et de fa?on
significative. ks courbes de r&ression lin¨¦aire, et parabolique obtenues sur les
donn¨¦es trait¨¦es sont les suivantes (x = coefficient de digestibilit¨¦ in vitro/y=
coefficient de digestibilit¨¦ in vive) :
Y = 0,40 x + 39,21
Y = 0,0068 x2 - 0,29 x t 56,53
Y = 0,38 x t 43,65
Y = 0,0083 x2 - 0,42 x t 62,64,
les courbes de r¨¦gression parabolique cernant de plus pr¨¨s la r&lit¨¦. 11 semble
donc en premike approche que la technique in vitm telle qu'elle a ¨¦t¨¦ d¨¦wite
plus haut puisse constituer par lgapplication des relations prk¨¦dentes un moyen
indirect d9appr¨¦ciation de la digestibilit¨¦ des fourmges verts.
IV/4 - Equation de Lmbourne et Raardon
- ---------------------~~~~~~~~~
.
LRs calculs statistiques sur 22 couples de donn¨¦es obtenues font appamz-
tre une diff¨¦rence hautement significative entre les r¨¦sultats fournis par la
m¨¦thode in vivo et ceux issus de l'¨¦quation de Iambourne Ceo = 104,231. Cependant,
la liaison entre les deux m¨¦tlwdes est significative ¨¤ mieux que l*/** (r = 0,691.
Il semble donc exister avec les donn¨¦es trait¨¦es une cor&lation &G.-te entreles
i
.:
. . /. .,.

deux m¨¦thodes, les ¨¦quations de r¨¦gression obtenues ¨¦tant les suivantes (x = coef-
ficient de digestibilit¨¦ L~&~~urne/y = coefficient de digestibilit¨¦ par la mkhode
de r¨¦f¨¦rence) :
Y = 0,86 x + 15,76
y =-0,0323 x2 e 4,72 x - 98,63
Au tcrteil, cette derni¨¨re ¨¦wtion, qui cerne davantage la r&lit~ co&ti-
F=
tuer un myen d'approche indirect convenable pour l'appr¨¦ciation sur le terrain
des coefficients de digestibilit¨¦, rmyen qu'il est toujours possible d'am¨¦liorer
en faisant intervenir dans l'¨¦tablissement de la r&ression un plus gmnd nombre
de donn¨¦es, mis qui reste,en premi¨¨re approche, imkdiatement utilisable pwr
l'¨¦tude des fourrages verts.

10
V - CONC!WSION
LOobjectif de ce travail ¨¦tait donc la cmpzraison sur fourrages verts
des coefficients de digestibilit¨¦ obtenus par quatre m¨¦thodes indirectes par
rapport ¨¤ ceux fournis par la m¨¦thode de r¨¦f&ence : la digestibilit¨¦ in vivo
sur mouton. Le tableau n"III suivant regroupe les r¨¦sultats obtenus eu ¨¦gard aux
crit¨¨resretenus pour cette comparaison : l'analyse de variance et le test de
com¨¦lation.
Tableau n"III - C!omparaison des coefficients de digestibilit¨¦ in vive ¨¤ ceux
obtenus par les m¨¦thodes indirectes. Tests de F et de r.
M¨¦thode
Comparaison/Digestibilit¨¦
invivo. Valeurs de F
J32S04
i. 32,16 DHS lp.1000
0,45 Ls 5 p.100
-RapIxxt Lignine
KMrlo4
io137,02 DHS lp.1000
0,23 LNS
Equation de Van Soest
1
2. 8,47 DS 1 p.100
0,36
LNS
In Vitro
MS
i5 25,32 DHS 1 p.1000
0,63
Ls 1 p.100
m
i5 67,47 DHS 1 p.1000
0,68
LS 1 p.100
Equation de Lamlxmme
;0104,23 DHS 1 p.iOC0
0,69
LBS 1 p.1000
Sur les fourrages test¨¦s - 43 exp¨¦rimntations - deux m&thodes indirectes,
par l'application des ¨¦quations de r¨¦gression mises en ¨¦vidence, permettent en
premi¨¨re appmhe et avec le plus de fiabilit¨¦ d'estime les coefficients de
digestibilit¨¦ des fourrages V&S par rappxt ¨¤ la dthode de r¨¦f&ence : la
digestibilit¨¦ in vitm telle qu'elle a ¨¦t¨¦ d¨¦crite et la r&hcde de Lmbourne,
cette derni¨¨re conduisant aux r¨¦sultats les meilleurs. La m&hode des rapports
. . /. .?.

-
¡°_-

-
11
bas¨¦e sur un dosage de lignine ¨¤ l'acide sulfurique pourrait &rrtuellement servir
de m¨¦thode approch¨¦e de v¨¦rification. @an-t aux deux autres types de r&ultats
U&$ne NM4 et Equation de Van Soest), les crit¨¨res de ccxnparaison apparaissent
trop m¨¦diocres pour que ces m¨¦thodes soient valablement retenues.
Nous retwuvo~ L¨¤ des r¨¦sultats rigoureusement parall¨¨les ¨¤ ceux d¨¦j¨¤ obtenus
SUT fourrages secs, ce qui mus conforte dans le classanent de valeur relative
des r&thodes obtenu,.
& conclusion et d'une fa?on g¨¦n¨¦~le, dans le cadre des ¨¦tudes 3 conduire
ult¨¦rieuresxent et dont les objectifs essentiels sont rappel¨¦s dans le titre, une
m&Aode indirecte au moins, celle faisant appel aux travaux de Lambaurne et
Reardon, par&Pt d'utilisation in-m¨¦diate dans les conditions de terrain pour
l'appr¨¦ciation de la digestibilit¨¦ des fourrages verts (ou secs) consomn¨¦s SUT
les p?turages tropicaux. C'est ¨¤ elle qu'il se33 w la suite fait le plus souvent
z35f¨¦rence. La r&hode in vitro quant ¨¤ elle pourra ¨ºtre utilement employ¨¦e con-me
myen de v¨¦rification des r¨¦sultats acquis pz la m¨¦thode de Lambourne.