REFmLlQuE Du sEME%AL ZNsrrruT SENDGALAIS DE RExJERas...
REFmLlQuE Du sEME%AL
ZNsrrruT SENDGALAIS DE RExJERas
L-wIII---
i!iXfCOLES (I.S.R.A.)
-II----
NOTE TECHNIQUE SUR LA SUPPLEMENTATION
MINERALE DU BETAIL : LES OLIGO-ELFMENT!?
Sept- 1980.

NOTE TECHNIQUE SUR LA SUPPLEMENTATION
MINERALE DU BETAIL : LES OLIGO-ELEMENTS
INTRODUCTION
Lesoligb-el~tso~~'~e~l~"
sont des lllh&wx pr¨¦sents dans
hstissusanimaux
et v¨¦g¨¦taux a des doses tr¨¨s faibles. Ils font souvtwt
partiede
sysths enzymatiques et6wmtuellementd'b-
ou de vitamines.
Ilasedistin~encelades mxm-¨¦l¨¦merrtscy-lientrentdansdesstrwrtures.
k service de Fbysiologie -~~tionduLa~~ire~ti6naLdel'Elevage
etde Ibc~hes~t&inaire s a entrepris depuis 1977 des xw&zches sur les
cammes enoligo-¨¦l&mts. Lespmmiersr¨¦sultats
confixmntl'exislmcedes
carmces et justifient la hiaction de cette note.
1 - rniolo&
Parm3.lescausespouvanten~*~une~
en un ¨¦lbt, on distinp
des factewx li¨¦s aux apports alhrrtaires responsables de la czirence prhk,
etdesfacteurstemt~l'~~la
carence secodire.
.*. / . . .
*

-2
l/l -Lacxwnceprhire: estdue &des facteurs susceptiblesdemdifier
la teneur des fourrages en oligo-&hents. G?%%kmnt, on estime que les
fourrages contiennent : en mg& de MS tUWAND 1975).
T?Ska.11
.
.
Limite de
El¨¦znent
~
ValeurS
Limite de
habituelles
imicit¨¦
Causes d'emeur
Fe
50
200 - 500
1
Con~tions
al
7
3 - 6
15 ovins
100 bovins
CO
0,07
0,Ol - 0,3
100
Cbkamimthnparla
terre
1
0,15
8
WA
45
200 - 500
1000
c0rrtaminatknparl.a
terre ou les peinm
zrl
45
1 5 - 40
500
Ckmtamhtionparla
tcnre,les pussi¨¨res
lesobjets galvanis¨¦s.
se
os'1
0,Ol. - 0,07
03
Mo
0,l
- 2

i :
.a *
$1
Teneur de cex+hs fourrages et aliments compos¨¦s en oligoGi&nts
~R&ultats obtenus au LBERV, 1980)
Tatjleau 2
.
Nature de l'alhmt
Teneurenoligo-¨¦l¨¦ments
enmg/kgMS
I
1 - Forrrrages
CO
CU
zn
Mn
Fe
I
l
I
E&achiariamatica 40 joursrepousse
0,46 et CI,19
9,2 et 9,3
80,3 et 70,7
242 et 249,4 861 et 300
E3xwbiaria matica 25 jours repousse
0,16
10,31
63,97
259,4
275
BrwAiariamtica55 joursrepmsse
O,26
792
53,l
176,4
319
Panicum rm.ximm exploit¨¦ ¨¤ SGK (n=8)
4,75 4 0,8
36,8 f 8,8
Ensilagedepanicummkrmm
0,12
738
32,2
122,8
525
Ehsilage de n&is
0,16
390
27,5
46,3
759
. . . .
.
2 -Alimentscompos¨¦s etsouspm-
duits
Coque de coton t 10 SO de tourteau
d'arachide
0,18
5,2
22,O
22,2
333
Paille de riz + 10 % tourteau
0,46
696
43,5
591,6
1 308,9
Paille de riz t 20 % tourteau
0,56
835
51,2
729
898
Paille & riz t 40 a farine de riz
0,62
737
40,4
549
839
Paille de riz t 25 % gmine de coton
0,512
5,8
*
43,l
623
1 186
Coqyedecoto~
0,74
10,5
47,3
627
1 695
Paille de riz
0,156
694
86,O
690
983
Paille de riz + 30 % farine de riz
0,74
10,5
47,3
627
1 095
. . .
.
l
8esoirE des rumina2sts en mgtkg MS
.
b,i .
58
36

-4
LRs tableau pk¨¦dents indiqumt que si pour.le CO, le Mn et le Fe, les
fourmges, alimnts ccxn&s et sous-produits sont suffisarment~pourvus, -.
il &.ste des dangem de carences pour le Cu et le Zn. Ceci est d'ailleurs
v¨¦rifi¨¦ pm l'observation des signes cliniques sur le tmupeau laitier de
San-, sur les animaux encadr¨¦s et sur des animux tcwt venant uIl3hn3,
Labgar,casarrr;mce,cap-V&I.
Ie d¨¦ficit observ¨¦ est li¨¦ soit ¨¤ fa pmmet¨¦ du sol, soit ¨¤ la plante.
La fertilisation etl'irrknsification foug¨¨re peuvent avoir des effets
n¨¦fastes sur l'assimilation des oligo-¨¦lberrts par les plantes CS. FERIGAIQ
1975).
La richesse de la plante est fonction de I'espke, de la partie consid¨¦-
r¨¦e, et du stade v¨¦g¨¦tatif. Les l¨¦gumineuses sont souvent plus r?iches que les
gramin¨¦es. Les feuilles sont mieux gmrvues que les tiges et au cours de la
maturation, la teneur diminue r@uli'eremntjusqu'¨¤lafloraison(KERGuE~,
19601, Les foins rkolt¨¦s tardivement, s¨¦chh dans de mauvaises conditions
sont pauvres.
& dehors de ces effets purement awes,on peut assister :;¨¤ un
d¨¦velczppemntde carenceparuneerremdecalculdans
lamiseaupointd'un
C2cmpltitibl.
Il peut aussi arriver que les appxts soient satisfaisants, mis des'
pertur~tionsr&talxAiques provoquerrtunemauvaiseutilisationdes
oligo-
¨¦l¨¦ments, ce qui entr&ne l.a carence dite "secondas".
. . ./ . . .

-5
1/2 - Ii3 car%me secondaire
Diffhts facteurs capables de modifier la digestibilit¨¦ et la r¨¦tention
des oli~-¨¦l¨¦mmts peuvent provoquer des signes de caremes. Ch saik Q.AWND
et DEHBQUILLY, 1975) qu'il existe une cor&ation entre le C.U.D. des oligo-
¨¦l¨¦ments et ceux de la mti¨¨re organique et de la mti¨¨re s¨¨che. Pour le zh
en particulier la qualit¨¦ de l'aliment influe plus que sa teneur. On sait aussi
que les cont&tions par la terre font baisser le C.U.D. du zinc ¨¤ des
valeurs n¨¦gatives mlgr¨¦ l'a~ntation de la teneur de la mtion.
La prhntation physique de l'aliment peut aussi influer sur l'utilisa-
tion digestive des oligo-&hnts.
Le lxoyage fait baisser le C.U.D. et la
r¨¦tention du CU, du Zn et Hn WERIGAUD, 1972).
Pami. les perturlx&ions m&talzoliques pouvant provoquer des caremes en
olij@Zm.nts,
on en corma?t cerths qui se traduisent par des interf¨¦rences.
F2i.r exemple le Co&lt, le.PblyM¨¨ne, le Zirxz, le calcium, les ions
sulfates,qua& ils sont enexc¨¨s dansunemtionpeuve.ntaccentuer
la
carexe en cuivre.
Bur certains de ces ¨¦lhmts, on pense qu'il y a une cmp¨¦tition au
niveau des sites d'absmption. Cer+tains auteurs pensent aussi qu'un apport
MAD/UF' ¨¦lev¨¦ peut xmdifier l'absorption intestinale du cuivre.
2-SynprtGmes
Les signes cliniques diff&ent peu d'une esp¨¨ce ¨¤ l'autre. Il existe
n¨¦anmins une variation dans la sensibilit¨¦ CI telle ou telle mnifestation d'une
carence en oligo-¨¦lhnt.
Au S¨¦n¨¦gal il estemoredifficiledepmle;r~de
carence spkifique en un
¨¦l~tdonn¨¦.~s9gnesobserv¨¦s~~sentrniepolycarence. Les symptCmes
d¨¦crits par m (1970) sont frkpemmt mncontr&s comne en t¨¦mip
tableau 3.
..¡±
/ . . .

TABLEAU 3- SYMPTOMES DES CARENCES EN OLIGO-ELEMENTS CHEZ LES RUMINANTS
FER
CUIVRE
COBALT
MAHGARESE
ZINC
SELENIUM
A+
J¡¯
A*
J¡¯
4*
J*
A*
J+
DEFICIT DE
CROISSANCE DU
D¡¯ENORAISSEMENT
e
a
*
+
-
.I.. ., .*-....
¡°- . . M.... ¡°. <.
+.-..
-.--
WUTE PRODUCTION
DU LAIT
f
*,-... . . . . . . -<
t
-.a.
-.-
INAPPETENCE
.
,;.
. ¡± *. ..+..-
PICA
CACHEXIE
..,. .C .
ANEMIE.
,, . ,
.
DE-T D¡¯APLOMB
W,.¡°,. . . ,*
FRACTURES
SPONTANEES
¡°--.. !
BOITERIE
-., .,..
TROUBLES
CARDIAQUES
-..
DYSPNEE
-.__, .i
DIARRHEE
1
-¡± . . . . +.. .
., .
<,.-I. --.j .<I.. -.-
/
!
DECOLORATION
DES POILS
I
- --. i -
<
.,
L.
POILS PIOUES
*
._
&*
.<, <. ,.. i.¡°. ,-,.
--t¡¯
.
PELADE
e
l I*
<~ ,< ¡°? - ,__.<.
DERMITES
. ..- 1
-t
.¡®6 ., I.1.¡°i
GOITRE
..< .,
...<
,_.0
INFECONDITES
.- . _
._ _ _
.
DEFORMATION
DES SABOTS
_ -... ..-.,
-._, . . . .,
-
DEGENERESCENCE
MUSCULAJRE
I
-A-

-6
LAS S+es quenousavons le plus souventobs& sontsouli&n¨¦sdms
le tableau.
.
la dyspn¨¦e,
Au niveau de la fez-m de Sangalkm : le pica, les Imitemes,
la d&olmation des poils, les poils piqu¨¦s, les inf¨¦condit¨¦s, sont les signes
qui reviennent le plus fr¨¦quenment.
Auniveaudestroupeau~enca~sautowde la feme,les pelades et
demites sont les signes les plus camct&istiques.
Ailleurs, on observe sur les ovhs les signes du "Sway-back" ou ataxie
enzootique.sUr les lxwins, les d¨¦fauts d'aplomb, les Literies, la d¨¦colora-
tion des poils et les troubles cutan¨¦s dominent.
3 - Diagmstic des carences en oli@GGments
Le diagnostic est toujours difficile, simnd¨¦licat¨¤poser.Ledia~stic
clinique devra toujours ¨ºtre compl¨¦t¨¦ par des analyses et par des czomhmtifs
aussi complets que possible.
3/1 - DiagrWtic clinique : est indispensable pour l'organisation du
diagnosticamlytique ¨¤demr&rauLafx?ratoire.
. FEX : la carence se traduit essentiellement par une an¨¦mie chez
les jeunes.
.Cuivre:
¨¤ La d¨¦coloration des poils, s'ajoutent des lmubles ca%%-
ques ou respiratoires en s¨¦rie.
. c0bal-t: : on note un d¨¦ficit de croissance, de la migpeur inexplica-
ble par la qualit¨¦ et la quantit¨¦ de la mtion. LEI &l est piqu¨¦,
long, rugueux sur le garrot.
. . . / l . .

-7
. Iode : unecarencepmvoquele
goitre.
. Mul&se : on obsenre le Jarret droit en zone calcaire.
. Zinc : des palades et demnites sans prurit, avec des plaies atones.
. S¨¦l¨¦xiium : unemyopathie selxaduisantpsrdes
boiteries,lavoussure
du dos, de la dyspn¨¦e et des tmubles cardiaques vers l'?ge de 1 mis
et demi ¨¤ 2 mis, cependant la carerze en vitamine E pmvoque aussi
une nryopatkie, mis cette affection est mm.
3/2 - Dia@c%tic analytique
Les analyses de laboratoire sont possibles, mis sont relativement
co?teuses. Elles doivent donc ¨ºtre r¨¦duites au rmxinum.
3/2/1 - &Sage des oligo-¨¦l&m-ts dans l'aliment
---a. ---w----w- -------------------------
Le semice de Physiologie - Nutrition est ¨¦quip¨¦ pour doser les principaux
oli@%wnts :c'u,zn,Mn.
L.!nco~@¨¦rrentd'¨¦quipemnts estn¨¦csssairepxrdoserlesautres
¨¦l¨¦msnts.
La pmmi&e d¨¦marche ¨¤ suivre dans le diagnostic doit consister en l'exa-
men de la ration. Il faut en effet s'assurer de l'existence et de la distribu-
tion d'un compl¨¦n-ent min¨¦ml, avant de passer ¨¤ l'analyse des fourrages, du
plm, du foie ou des poils,
ANALXXDESTRINCIPAUXFUJRRAGES
- I& pr¨¦l¨¨vmt
G¨¦n¨¦dment, du foin ou des alimxrks gmssiers entmnt pour plus de 30.
p.100 dans la ration de base. On analyse des foins de prairies naturelles ou
temporaires, des ensilages ou des fourrages verts.
r.. /. . .

- le mde de p&l¨¨vement
Environ 500 g en sac plastique propre et ¨¤ partir d'un mer p&l¨¨vem%nt
de plusieurs kilogra~~s. ll faudra faire attentionaux con~tsonS parles
poussi¨¨res, les engrais, la terre, riches en Fh, Zn et CU.
- Les f2f.m&JIw~tifs
Pour l~intery&tation des r?¨¦sultats, il est utile de joMre les rensei-
gnements suivants :
- Nom et adress?de l'¨¦leveur, origine de lr¨¦chantiUon h?¨¦gion, d¨¦part-t,
cxmmne ou commnaut¨¦ rude)
- Nature du pr¨¦l¨¨vement (indispensable)
: foindeprairienaturelleout~~
ndre, ens?ktge, Qe,nu1&3ducycle
- Composition du pr¨¦l¨¨vement : proportion des gxwnin¨¦es, l¨¦guminewes, plwtes
diverses
- lkde de s¨¦chage et la nature du sol d'origine.
- Analvses demxr&es
EUes xx& fonctions des carences suspect¨¦es par l'examen clinique.
Ceperdant, il est int&essant de dewkler ¨¤ la fois le CU, le Zn et le Fk
.
analys¨¦s ¨¤ partir de la II&E prise d'essai.
Le CU et le Se seront dos¨¦s ¨¤ part sur une prise d'essai plus importante.
Leur dosage est plus long et plus cot?teux. Le service de physiologie - Nutri-
tiontrwwille alamiseau potitdelewdosage.
. . . / . . .

.
3/2/2 - Dosages @.asmtip?
-w-w w-v --w-e--
On pu-t doser le Fe, le CU, le Zn et le Se.
-g: t?&ri~emznt pxsible, mais on pr¨¦f¨¨re l'h&mtocri.te (vol. des h¨¦mties
en p.100 du sang total). Une centrifugatim suffit.
- C!u et Zn : peuvent ¨ºtre dos¨¦s dans le plasma dans de bonnes condtiims. Il
est n6cessaix-e d'¨¦viter les cont~tions de i'hkmlyse.
Im$mtifs cork%mantle pr¨¦leveSrrent
Les h¨¦n-&ies contiennent~fois
plus de Zn que le plasm. Toute h&mlyse
interdit l~inter@&ation du Zn plasmtique.
Il fa* ¨¦viter : l'eau, le lamimge du sang lors d'un pr%kmmt avec
seringue etrmpar¨¦coulmient.
Toute contminatimfauss~alest~s
en CU et Zn. Il est n¨¦cessaire
de faire des p&l¨¨vemnts sur au reins 10 p.100 des a&m~~.
- Ibde de p&l¨¨\\iement
Le sang est pr6le& avec des aigu?l.l.es Inox et doit E?tre repris dans des
'h&splastiqueschimiq~tpmprescontenantdeu~gouttesd'~parine.
La centrifugation se fera le plus mpidemnt possible sur le Iieu de
pr¨¦l¨¨vement: ou alors on placem les tubes dans de la glace~pendant le retour
(maxiirrum 1 heure).
ks ¨¦chantillons sermt ¨¦tiquet¨¦s. Le SparaEtrriip est ¨¤ proscrire pour
entourer le bouchoncar il. peut ¨ºtre corkamimnt.
. . . / . . .

- 10
D3ns tous les cas, l'envoi se le% avec la' fiche des cmmnhmatifs.
3/2/3 - Dosages h$atigu~s
e-v- -m--w w-c
Le p&l¨¨vem+z de foie est r&em¨¦ &wntuellement ¨¤ une suspicion de
carence en Cu, mis surtout ¨¤ une intoxication en cet Ument.
50 ¨¤100 gsuffisent. Le pr¨¦l¨¨vement en tranches de 1 cm d'¨¦paisseur serra
s&h¨¦ surfeuilleoudansunplateaud'aluminium¨¤destem$h~s~ht
entre 60 et 1W C ¨¤ l'¨¦tuve vent?ll&e.
3/2/4 - Cosages dans les poils
-w-e ------m.----
BROCHARD (1975) pense qye le dosage qui est possible, permt de diagnosti-
quer une carence profonde. Mz¨´s il ajoute que pour des &hnt?Llons inconnus,
l'interprhrtion est relativement difficile.
3/3 - Inte;rpri-tation
des r¨¦sultats
3/3/1 - Les aliments
------m--"--
Les teneurs les plus fr¨¦quement rmmMm&sYles limites sont tiiqu¨¦es
dans les tableaux 1. et 2. Il reste pour le S¨¦n¨¦gal ¨¤ d¨¦t& les limites
de caremes pour le b¨¦tail.
3/3/2 - ?&&SE
F'RI(YT et CALVET ont ¨¦tabli les noms biochimiqyes des ¨¦lCk.nts du plasma
chez le z¨¦bu s¨¦n¨¦galais. Les valeurs trouv¨¦es ¨¦taient souvent compzwables aux
~~TES eump¨¦ennes. Il serait int¨¦ressant de pr¨¦ciser les seuils de carences,
dans le cadre de l'¨¦levage s¨¦n¨¦galais.
. . . / . . .

- 11
LAMAND (1975) a &sum¨¦ les valeum de ces param¨¨tres plasmtiques en
insistant sur lalhite'de carence ; les valeurs habituelles et les causes
d'-
Ces valus sont donn¨¦es dans le tableau n04.
Tableau no4
zlisment ou enzyme
Limite de
Valeurs
c - e
habituelles
Causesd'erreurs
Contamination > 150-200
CU kn mg/100 IliL)
70
80-120
Maladies infectieuses ou
.
inflation > 120-150
Chtamination > 150
zn 63-l mg/100 ml)
70
80-120
H¨¦mlyse : 150-600
Madies infectieuses ou
inflammtion < 80
Non sensible aux contamim-
c¨¦rulopwmine
tions - Maladies infectieuses
D.O. + mg/100 ml
70
80-120
ou inflarrpnations
> 120-150
Putr¨¦faction du P. < 70
T.G.O.
Limite
O.hit¨¦s Fmnhl)
pathologique
80-120
,ywthie +$-<015
'240
T.G.P.
(Unit¨¦s R.F.
50
2-20
H¨¦patite
-$& < de 0,5 ¨¤1
3/3/2 - Lesp?ls
-m- -m-w
Ces analyses pem&tent d'aboutir ¨¤ une conclusion si les poils sont
nettement en dessous du seuil de carence.
Tableau no5
El¨¦ment
Limite de
carence
Causes d'erreurs
CU
7 rngk
zn
115 mgk
Contamimtion par la t
ou cornadis galvanis¨¦s.

- 12
II -TlVJTEXWFT'PRo~&SC~S
a) Traitemnt
Avant d'envisager le traitemnt, il faut tenu¡® cos@e du fait qu'il est
co?tewenmind'oeuvre et reste fugace.
Il existe mlgr6 tout, t-rois possibilit¨¦s : les solutions lmvables, les
comprim% ou les foms injectables.
1 + Solutions buvables
------v..m--I-c-I-
Dish6hti?n journali¨¨re de 4 g de S04Cu, de Zn ou de Fh pendant 10 jours
¨¤ des kovins adultes.
On utilise l'oxyde Co qui a l'avantage de traiter et de prot¨¦ger les
an?maux~~ 6rmi.s.
3- Les formes in@tables avaient lfincmw&ient de renfemm des q@ntit¨¦s
cw----am..s-----
..--m.----
trop faibles d'¨¦lhnts : les forms solubles de CU, Zn ou !%k sont caustiques
et prmmquent des abc¨¨s au point d'injection.
R¨¦cemznt, LNWJD et PERIGAUD ont mis au point des suspensions injectables
¨¤ effet retard permettant d'appotiw 125 mg de Ch, 600 mg de Zn ou 150 mg de
Yh ¨¤ un kovin adulte. Ces formes sont conmz&Llis¨¦es (Prolontex).
~3 p&anence est de 2 mis et demi envimn.
..* / l . .

b) Prophylaxie
1 - FWphylzuue par apport direct d'oligo-¨¦l&wnts aux animaux
l/l - me de calcul d'un corr&l¨¦mnt min¨¦ral
----------_-----_------
--w----"------
Les quantit¨¦s de ration de base in&r¨¦es varient selon l'¨¦tat physiologi-
que des animwx et la qualit¨¦ des fourrages pmps¨¦s.
LAMAND (1975) propose pour une vache ¨¤ haute production laititi et
in&mt 12 kg MS/j, l'exemple de calcul du d¨¦ficit journalier suivant :
Tableau no6
Elbt
Teneur myenne
BeSOinS
I%ficit journalier
en q@g m
mg/kg de MS
¨¤ c0wri.r
CU
5
10
6Omg
C O
< 0,l
04
132 J%
1
0,l - 0,2
0,2 - 0,8
732 mg
Mn
20
50
360 mg
Zn
2 5
5 0
300 mg
se
O,O5
031
036 ni?
1/2 - .FWme et r¨¦partition dar&le%rxps de la compl¨¦mentation
1/2/1 - A l'auge
a----- -
La distritiion d'un compl¨¦ment min¨¦ral est facile sur des al?mrrts
lmrnides. Il est &entuellemnt possible de le m¨¦langer ¨¤ un peu de grain et
de tourteau pour en faciliter l'ingestion. Cette solution est retenue ¨¤
Sangalkam et donne des r&ultats satisfaisants.
. . . / . . .

- 14
1/2/2 - Au @turage
. ..-m -m.-w- -
L'utilisattin de,la pierre ¨¤ l¨¦chex? est particuli¨¨rement code. Il est
cependant utile de s'assurer, g&ce ¨¤ un cont&le, des ingestions limit¨¦es
dans le temps, que la composition du bloc mt bien de couvrir, le d¨¦ficit
en oli.~-¨¦l¨¦,merrts.
Exemple : Le calcul. d'uncompl¨¦mentmin&aldistri~
¨¤ des bovins
¨¤ raison de 100 g/j.
Tableau no7 (~1
D¨¦ficit
bnpl¨¦-
Ele3nent
ournalier Forme de' sel
Facteur QN. dans
gi¨¦Ez: de mrlti- 100 gde ment de
¨¤couvrir .,
plication c m
c ,m.
l .
CU
60 I&$ m4ti, 5H20
1/4
4
240 mg
2,4 glk
CO
1,2 mg so4c", 7H20
1/5
5
6w 60 mg/%?
1
7,2 mg ca (10312
2/3
3,2
10 wl 100 mg/&
?%l
360
mg sopn,FLp
1/3
3
lg
10 g/kg
zn
300
mg S04Zn, 7H20
1/4
4
192 $7
12 gfkg
se
0.6 m SeO,l\\Ja,
1/2
2
1.2 mQ 12 mg/kg
(~1 D'apr¨¨s UWND : les min¨¦raux et vitamines : Extr. Pt. v¨¦t.,
16 - 17 octobre 1975.
MS cet exemple de calcul, l'auteur suppose que la base du compl¨¦ment
min¨¦ral (c.m.) Couvre les besoins en P, Go, N&, et Mg, soit :
Phx@xrte bicalcique
40 %
60 %
50 %
ChlcnxrredeNa
3 5 %
3 5 %
45 %
Carbonate de Ca
20%
-
*gn¨¦sie
5%
5%
5%
/
,
l . . l . .

- 15
La distribxxtion du cor$&ent II&&& doit ¨ºtre r¨¦guli¨¨re, journali¨¨re
et toute 1'annGe.
La distribution p&iodiqlo n'est pas souhaitable car si le Cu est
relativement bien stock¨¦ dans le foie, le cobalt est n¨¦cessaire en permanence
¨¤ la flore du rmen Dow son ¨¦quilibre et une synth¨¨se de vitamine B12.
Et, pour le Zn, la carence peut suwenir dans les jours qui suivent
l'arr¨ºt de la ccmpl&mlat~cn.
lbur l'ioda~ le Mn et le Se, le stockage similaire permet de Q~FCXXI~~
assez bien les d¨¦fici_ts mxntan&.
2- F'mphylaxi-! D.:z~ ?-:~~~r'.ch.isserrmt en olin-¨¦l¨¦ments des fournages 'sur pied
..---- .--. -. _". .,l_... .- - -,
A*
2/1 - Le cuivm
-.- .-
2/1/1 - Ap~wt i-'u ~1 a. : de 25 -
- .'.----. _lm.."l-,-
30kgde SO&U encouver*hule sur
prairie d¨¦ j ¨¤ knplz-i 26e 9 ~.~+ue dgemichi- trop fortement les plantes les
plus pr&oces du preKcP cycle et insuffisamnent les stades tardifs.
La technique est valable dms le cas des carences v¨¦g&iles, mis n'est
pas ¨¤ retenir dxs la p?xatP~:~~ ~~LT enrichir correctment les plantes destin¨¦es
¨¤ 1'aljmentat~s;l a.~L?ii:7.?.~.
2/1/2 - IX:lv+xi.:.y,5rms folia.i.ms
---,...- ---- ..-- -._-. y---- --.-- ,,
On peut mieux OU-L~X!~ et r@~laris¨ºr le niveau de cuivre d¨¦s% dans des
limites acceptables. Les quantit¨¦s ¨¤ apporter sont 20 ¨¤ 30 fois plus faibles
que @c¨¦demnent, mis elles sont ¨¤ fractionner entre tous les cycles.
. . /. . . .

2/2 - Le zinc
Les nmdalit¨¦s d'enrichissement en Zn ressemblent ¨¤ celles du cuivre mais
sans risque de toxicit¨¦ pull? les anirrmx par des teneurs ¨¦lev¨¦es.
2/2/1 - Au sol
-I--w-
L'apport de 25 ¨¤ 50 kg de !3J+Zn en couverture SUT la prairie en fin
d'hiver.
2/2/2 - Pulv¨¦risation foliaim :
-----------*----------
IX&E? probl¨¨me que pour le cuivre
avec les sels solubles lessivables par les pluies,
La neu-tralisation pr&lable du sulfate permet un enrichissement toujours
convenable de la prairie destin¨¦e au @turage 4 ¨¤ 10 jours apr¨¨s la pulv&isa-
tion.
Les oxydes sont pr¨¦f6rables aux autres formes ~xlr, des intermIlles plus
longs.
2/3 - Le cobalt
Le titrent est plus facile qu'avec le cuivre et le zinc. LRs meilleurs
r¨¦sultats sont obtenus sur des sols acides avec 2 kg de sulfate de Co ; mis
nrhs spectaculaires sur sols calcaires.
Les wv¨¦risations sont possibles aussi, mis elles sont ¨¦comumt
mins in-t¨¦esmtes, surtout en sol acide.
2fLc - IR mgan¨¨se
Seule la pulv¨¦risation foliaire est efficace. Les sulfates pr4sentent
l'j.rxxm&nient d'¨ºtre rapidement ¨¦limines par les pluies. Les oxydes sont
~f&&3.es d'autant plus que, sous la forme de MnO, ils sont directement
utilisables par 1 'an%.
. . . / . . .

2/5 - Le rirjlvkl¨¨ne
Certaines plantes mm la luzerne peuvent ¨ºtre carenc¨¦es en PI3 et nhess l-
lz&Sm~ encet¨¦l&entpour atteir&eunrerhmentnomal.Pkisle Mo
apport¨¦ n'est FS lx& fortement retenu par le sol et la plante devient
rapidement toxique pour l'animal. Il convient donc de toujours *I v¨¦rifier les
tenu en Mo par l'analyse. Des essais mx&rent que l'on peut limiter les
exc¨¨s de I% par un apport d'un ¨¦l¨¦ment antagoniste, le soufre.
2/6 - k~s¨¦l¨¦nium
DC na?Jne que le Mo, l'incorporation de s¨¦l¨¦nite peut se rh¨¦ler dangereuse
car les plantes deviennent rapidement toxiques pour l'animal.
CONCLUSION
L'intervention au niveau de l'an* est la seule solution en cas de
carence profonde,
Enfin, il faut dire qu'il est possible d'apporter ensemble au sol ou en
palv¨¦risations foliaires tous les ¨¦l¨¦ments qui sont insuffisants pour la
plante.
Les prerri¨¨res observations et rhultats d'analyse qui ont permis la
suspicion de carences en oligo4%m-rtts, seront poumuivis dans le cadre d'un
pro- oligo-¨¦lhents. Les recherches ¨¤ entreprendre permettront de prhiser
le r?le des oligo-¨¦l¨¦ments dans l'alimentation animle et sur un plan g¨¦n¨¦ml,
les incidences des carences sur la pmductivit¨¦ du cheptel.
. . . / . . .

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