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MLjMS
;{EPUBLIQUE DU SENEGAL
'aAM8&f SECRETARIAT D'ETAT
PAIMATURE
A-L*i-%CHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
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AoQt 1979
Centre National de Recherches Agronomiques
de BAMBEY
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHE$CHES AGRICOLES
I-
-
\\
Le Danyer d'un pesticide ne réside pas dans sa toxicité, mais
essentiellement dans la méconnaissance de cette toxicit0.
Il est alors n&cessaire d'informer et de fournir les moyens
d'utiliser dans les meilleures conditions les pesticides.
A la suite de 13
mort d'un enfant intoxiqué par un insecticide
on pouvait
lire dans le journal lel’Soleil’F no 1547 du 20 juin 1975.
- “Partis travailler dans les champs deux enfants rentrent
vers midi la mine défaite, l e s t r a i t s tires l u t t a n t d a n s d ’ a f f r e u s e s
douleurs, contre la mort,, Ne pouvant les faire parler, les parents se
l i v r e n t aug s u p p o s i t i o n s l e s p l u s f a n t a i s i s t e s : ” O n t - i l s r e n c o n t r é l e
diable en personne, ces enfants ? Sont-ils mordus par un serpent ?
Quoi-
qu'il en soit ils souffrent terriblement, se tordent le douleurs et
de
grimaces - Aux convulsions s’ajoutent des cris sourds,
étouffés. Apres
avoir
épuisé toutos les ressources
que la scieEce 0ccLlte permet, les
parents s’en refèront a la médecine moderne. L Mais il était trop tard,
l’un des deux enfants devait mourirJ.
De quoi s’est-i-l agi
? D'intoxication alimentaire trés
poussée.
Les enfants ont dO manger apres avoir manipule une bouteille contenant
un
pesticide très actif. Ce produit à base de chlore bien connu du milieu
rural où il a
joué de vilains et nombreux tours comme celui que nous
déplorons aujourd’hui., ,
C’est justement pour
ne pas le laisser à la portée des enfants
que certains 10 mettent en bouteilles cachees dans les champs. Mais allez
cacher quelque chose a des enfants !
Nous deplorons cette mort
due en grande partie à une negligenco
notoire,
Devant un mal qu’on ne connaft pas la meilleure solution est de
s’en refércr au médecin 1.0 plus proche”. . .
Ce fait douloureux, heureusement rare,
est relaté
dans le seul
b u t d e montrer qu’il est nécessaire de manipuler les pesticides avec
toutes les précautions requises et surtout
de ne pas les mettre entre n’importe
quelles mains. Ce texte met l'accent sur les lacunes en matihre de sto-
ckage des pesticidos et l’ignorance des sig,ncs d’intoxications et d e s
mesures immédiates à prendre. Contrairement à l’apparence, il montre aussi
l’efficacité des posticidos pour la protection des cultures, sans quoi
aucun paysan ne les accepterait malgr6 les risques,
Nous voulons fournir ici
quelques indications fondamentales
concernant le transport
et le stockage des pesticidos en mdme temps quo
les mesures à prendre en cas d’intoxication.
Nous osperons ainsi contribuer à la diminution, voir l’élimina-
tion des désagréments, des dangers que peuvont occasionner l’emploi des
pesticides.
E n dernier lieu, il appartiendra aux organismes
d e vulgarisation
en usant d’un langage adequat d’inciter 10s cultivatours à obscrvor les
modes d'emploi et Los précautions recommandées./-
En général, c’est
pour éviter une rupture
do stocks ou pour
faire face à dos problèmes phytosanitaircs urgents,
quo les posticides
formulés
dans les zones industrielles sont transportEes-
et stockéos dans
dos lieux où
l%ir distribution
aux utilisateurs pourra se faire aisément.
La plupart
du temps,toxiques ou dangcroux, 11~s pcsticidcs
peuvent quand m@mc f?tre conservés
sans dommage, pour las hommes, les
animaux et l’environnement en obsorwant s t r i c t e m e n t ot s a n s relacho d o s
mesures simples de sécurit6.
Durant le stockage
les pesticides :
1/
- Ne doivont pas nuire ;
2/
- Doivent conserver leurs qualités {chimiques,
physiques,
biologiques) jusqu'au moment de leur utilisation,
La satisfaction de cas
deux facteurs,
tient autant dz la compo-
sition des specialites commerciales (matière active, supports, adjuvants. )
que des conditions de stockage.
. Nous allons examiner; les
connaissances et les mesures
nécessaires pour
un stockage satisfaisant
des pesticidos ;
1 - STOCKAGE
1 - Conservation
des pesticides sans danser_
stockagc dans un endroit
autant que possible eloigné des
habitati;ns ;
. 10 l o c a l
d o i t 6tro f o r m é à clef e t n e d o i t p a s Btro a c c e s s i b l e
aux enfants et aux animaux ;
. les produits ne
doivent pas etro dans un m6mc endroit
que les
alimonts ;
. l e s r é c i p i e n t s e t cmballagos d o i v e n t btro e n
b o n état e t ferm6s ;
les pesticidcs doivent &?trc dans leurs
emba.llagcs d’origine awec
dos étiqiottcs lisibles ;
(i les bidons vides ou entamés doivent @tro formés g
, le local
doit t?trc
fait avec
du materiou
non combustible ;
10s posticides no doivent pas btre dans un mBme ondroit
que 10s
produits' combustibles ;
. les produits
ne doivent pas étro oxposés
aux rayons solaires et
sous la chaleur, mais
autant que possible dans un endroit frais
ct ventilé :
- les produits contenant dos dibrivgs
du pétrole
(composés
aromatiquos, huiles)
sont très
inflammables ;
- 10s produits à base
de chlorste (hurbicidos) explosant
facilement :
3
*
ne pas fumer, manger ou dormir dans le local de stockage ;
.
mettre uns pancarte avec les inscriptions stockago de posti-
cidos "dangers - poisons";
. avoir a la portée dus moyens do lutte contre l'incendie ;
I gordor une phormacio de secours ;
. mettre au courant les autorité@
localos (mddccins, s apcurs
pompiers,.. ) ot les habitants do la présence
do produits
toxiques.
2- Conservation
dos nualit4s des posticidos stock6s
-
-
- tenir à jour
un cahier d’entr6o ot do sortie
des pestici-
d e s ;
- c o n s o r v o r l e s
pcsticidcs Formés avec leurs
atiquettos
lisibles ;
- stockor
les pcsticidos autant quo po,ssible suivant les
indications données ;
- les pcsticides en smballngos non scellés ne doivent pas
etro conservés
plus d'une année ;
- dans des omballogos m6talliques scellés les formulations
liquides pouvcnt @tro conservées
plus d'une année ;
-
on g6n6ral les formulatiohs en poudra à poudrer et en
poudre mouillabla se ddgradent vite ;
- les organochlorés restent
longtemps stables ;
- les organophosphor4s s e dtigradcnt a s s e z vito ;
- la dégradation
est activ6o par
la temperature, l'humidité
e t l a l u m i è r e ;
- essayer sur
do petites quantités des pcsticidos longtemps
stock6s pour tester leur cfficacit6.
II - DESTRUCTION DES EMBALLAGES VIDES
Dons la pratique,
Los emballages ne sont jamais complètement
vides. C'est dire quo lc danger qu’ils
peuvent présentor, surtout avec
notre
population où la 1frécup6ration11 est une pratique trés courontc.
Il y a là
un danger certain,
pour les enfants, les animaux.
Ils peuvent aussi dtrc la source
do la contamination de l’eau,
d u s o l et des r é c o l t e s ,
Dans ce domaine, il sera néccssairo
d'obsordcr strictement 10s
quelques mesures
suivantos :
- l e s p r o d u i t s
n o n u t i l i s é s ( p e r t e d ’ e f f i c a c i t é ,
d o u t o s u r
la nature
du produit...)
doivent dtrc :
vider dons
dos fosse6 profondes et cntorréss, loin
dos cultures,
des co:rs d'eau et dos puits p
* brûler
dans dos endrpits
bien c;Ioisis et avec dos
moyens appropri6.s ;
n e j a m a i s b r û l e r l e s agrosols, l e s h o r m o n e s , l e s
produits à base do chiornto car, il y a risque d tcxplosion ou
de contamina-
t i o n ;
L-.6-- ,-- --L--7---i ----L..
I’L,--
. d6truirc l e s e m b a l l a g e s m$talliques e t l e s cntorrer
l o i n d e s s o u r c e s d’eau y
rincer les récipients vides avant de 10s rangor au
pétrole pour les orgkochlerés ; a l a lessive d o
soud13 p o u r l e s organophos-
p h o r é s ;
éviter
d'utiliser les bidons vidas pour conserver
?
d'autres posticidos ;
. 10s emballages do pcsticidcs ne doivent jamais
servir pour mettre dos denrées alimentaire@,
III - TRANSPORT DES PESTICIDES
Le transport
des pssticides présente des risquos
plus ou moins
graves
suivant leur nûturs ot leur
quantitg, en tenant compte du moysn de
transport.
Ls danger est plus élevé encore, s’il s ’ a g i t d e p r o d u i t s i n -
flammables (dérivés du pétrole) ou oxplosilfs (chlaratos).
L f obsorvation
de certaines réglcp e t l a p r u d e n c e pouvont f a i r e
éviter des catastrophes,
comme le renversement de produits:
e
- les cmballagos doivent @trc solides, Btanchos et bien
formés ;
- les récipients
contenant des liquides inflammables ou sx-s
plosifs ne doivent pas présenter de vida, ni s’entrechoquer ;
- ne mettez pas directement le chargomont sur 10 plancher
de la voiture (foire
une litiarc
de feuillage, sable ou autre
quo l'on
détruit ensuito) ;
- s e d é p l a c e r 1s p l u s lontcmont p o s s i b l e , p a r t e m p s f r a i s :
e t o n é v i t a n t l e s
agglomérctions et les Vo!ies à circulation
intense ;
- ne transporter
pas B coté des pesticidcs d'autres produits
qui risquont d’étrc contaminés
et surtout pas des alimonts ;
- no mettcr
jamais dos voya;gours B c8té dos produits et 10
wnnt ne doit pas omenor 10s vapours
toxiques dans la cabine du conducteur ;
- au stationnement ot à l’a,rrCt,
lc vent no doit pas
amener les vapeurs ct le déchargement sors assuré avec le matériel
de
protection adsquat et les précautions nécessaires ;
- avoir une pharmacie
de secours appropriés et en cas
d'accident, prendre l e s m e s u r e s d’urgoncc n é c e s s a i r e ( p r e m i e r s s o i n s ,
pravcnir l e s r i v e r a i n s -
enlever les produits répandus) e
IV - LA
MANIPULATION DES PESTICIDES
-
nc jamais manipuler directcmcnt
les posticides avec les
mains ;
- p o r t e r uno t e n u e d e t r a v a i l appreprié ( c o u v r e - c h e f ,
blouses, gants, bottes, lunettes, masques..,) ;
- ne jamais travailler seul ;
- avoir des instruments
de mesure et des récipients
adéquats ;
- éloigner 10s onfants et les personnes non averties ;
- n o p a s b o i r e , f u m e r , mang,er ;
- liro las Qtiquottes et se conformer aux instructions
5
. a v a n t d e m6langer d e s pcsticidos sla:~surcr q u e cela nc!
préscnto pas dc danger (explosion, échauffbmont) Gt q u e c e n’est p a s
phytotoxique ;
- manipuler avec prudence les produits concentrés ;
- onlovcr aussitBt 10s p r o d u i t s r6pandus a c c i d e n t e l l e m e n t ;
- travaillea d a n s d e bonnes c o n d i t i o n s (aGrotion, v i s i b i l i t é ) .
L e s e f f e t s n o c i f s d e s p c s t i c i d e s s e m a n i f e s t e n t à d e s d e g r é s
diff6rents allent d’une s i m p l e gOne à d e s l é s i o n s m o r t e l l e s . L o s c a s
d’atteintes gravas o u m o r t e l l e s s o n t le p l u s souvont d u e s à d o s m é p r i s e s
ou des actions délibérées en vue d’un suicide.
Ce q u e l’on rencontre p a r contra l e p l u s s o u v e n t , c e s o n t d e s
intoxicatibns
chroniques. D’où 1’ importance de la surveillance médicale
et du changement du personnol en contact diunc façon régulière avec les
p e s t i c i d c s ( i n d u s t r i e , équipes dl interventions, , . ).
I l e s t néccssoiro d e c o n n a f t r o l e s diffBronts g r o u p e s d c pesti-
cides utilis6s et l a m a n i f e s t a t i o n de l e u r s effets suc les p c r s o n n o s o t
a v o i r , en conséquoncc, B sa portéo les moyens de parade nécessaires.
Il faut savoir qui peut prendre en charge les intoxiqués le
p l u s rapidcment e t l e p l u s e f f i c a c e m e n t p o s s i b l e .
L a m e i l l e u r e m a n i è r e d e pravonir l e s i n t o x i c a t i o n s , r e s t e d e
s u i v r e r i g o u r e u s e m e n t l e s c o n s i g n e s d e s é c u r i t é e t l e s modes dlomploi.
N o u s indiquons ci-dessous pour les principaux graupcs de pcstici-L
des l e s manifostotions des e f f e t s e t 10s m e s u r e s à p r e n d r o o n c a s d’into-
xication en ?? émc temps f,ous donnons une pharmacie do secours dont la
composi-
tion varierait suivant les bokoinrj spécifiques,
7
Les posticidos organopnosphores exercent une action caustique
qui provoqua la coogulotion dos albumines, mais ossor~tiellomcnt ils sont
toxiques parce
qu'ils bloquent le fonctionnomcnt normal
du systémo ncrvoux
central
on inhibant l'action des cholincstsrascs
(onzimus
qui règlent la
transmission nerveuse).
Voies d ’ a b s o r p t i o n :
L'intoxication peut se faire
par injection, par contact mais
elle
a lieu surtout par
inhalation.
SIGNES D’INTOXICATION
Intoxication aiqüo
- t r o u b l e s g a s t r o u x intestinaux = s a l i v a t i o n - v o m i s s e m e n t
à o d e u r alliacée .. d i a r r h é e s ;
- lûrmos
abondantes p
. troubles rospiratoiros
- difficultés à rospiror ;
- fermeture
des pupilles ;
.. baisso du rythme cardiaque ;
- atteinte
du systémo nerveux
central ;
- lésions
cutanees et inflammations des muqueuses.
Intoxication chronique
- dasordres
physiologiques, inhibition lente et progressive
des c h o l i n e s t é r a s o s ;
- la mesure des taux de cholincstérasos indique le degré
d'intoxication, & llautopsie 10 sang est liquide et on note
une déggnQrcs-
ccncc graisseuse du foie.
MESURE A PRENDRE DANS L'IMMEDIAT PAR LES PERSONNES PRESENTES
Faire appeler
un médocin et en attendant :
1/ -
Enlever les vf3tcmonts souillés, laver
abondamment la peau ÛVÛC
de l’eau
savonneuse ou bicarbonatéo.
2/ - Laver les yeux avec de
l'eau puro plusieurs fois,
3/ . En c e s d ’ i n j e c t i o n f a i r e v o m i r a v e c
d o l’eau s a l é e , f a i r e
u n
lavage d’estomac avec chnrbon
mbdical (20 g/l)et eau bicarbonatéo.
4/ - Donner
du café fort.
5/ - Faire
une respiration artificielle, mais ~‘JCC grande
prudonoo,
6/ - Par voie
buccale 1 à 5 comprimés
do sulfate df atropine (l/lO.).
Par le médecin :
. Administration par voio intravoinouso de :
. sulfate d'otropine
, dosc = 1/2, 1 ou mt?mp 2 mg toutos 10s 2 hourcs
jusqu'à lo cassation de la contraction dos pupilles
(pralidoximo)
* solution (200 mg + 10 ml do solution isotoniquc
do chlorure do sodium) préparéo au moment do l'emploi.
- Injection do soluté C~lucos6 et physiologique ;
- injection do caféïno ;
- rospiration artificiel10 (-t oxygénoth6rapi.o) avec pru-
dcncc car il y a un risque d'oodémo pulmonaire.
Mottrc sous survoillnnco 4% houroe ou moins.
Action à ne jamais faire :
- Donner du lait ;
- donner cks substances graisseuses g
- administrer de la morphine ;
- verser 1 ‘atropino dans les yaux g
- administ,rer prsventivement' 1’ atropinc.
Intaxicatianpar 10s carbamates.
Les carbamatos sont des inhibitrsucs de la cholincstorasc à cffot
rr$vcrsiblo, Sauf cas oxtrBmas, 1'6volution de leur intoxication est raro-
ment grave.
L'intoxication se manifeste, commle pour les organophosphorés.
Lc traltcment est identique à celui des organophasphorés.
I#TOXICATIO#
PAR LEO ORGA#OfjHLORES
Les organochlorés, composés stables ot solubles dans les graisses
sont des toxiques du systéme nerveux.
Voies de penetration = peau et muqueuse - ingestion - inhalation).
SIGNES D'INTOXICATION :
Intoxication aiqUe
11 Y a toujours un temps de latcnce plus ou moins long avant
la manifestation dos premiers signes:
- troubles gaskroux intestinaux - vomissements - diarrhees ;
. troubles nerveux tremblement des lèvres, etiroment de la
langue, crispation de la face ) picolomont au bout des doigts, grando cxci-
tation ;
- cephalées, vertiges - malaise
géndral, refroidissemont ;
- paralysie rospiratoiro et mort,
Intoxication chronique
La plus fréquente elle se manifeste par :
- des nausées - vomissements - des vertiges, un fourmillc-
ment des membres, dus éblouissomcnts, des bourdonnements, un mol bpilep-
tique, une instabilite et une anxiété.
Traitemont : par les personnes présentes :
1/ - Faire appelor un medocin.
2/ - Enlovcr les vétemonts ot laver à l'eau savonneuse sans frotter.
Faire vomir (oau saleo).
3/ - Provoquer un lavage d'estomac avec du charbon actif (30 à 50 g/l):
- faire uno purgation salino (sulfate dc sodium 15 à 30 g
ou sulfata do magnesia
- foire absorber do l{huile de parafflrno 100 à 200 ml;
. donner des boissons chaudos cofe, thii.
Par le medecin :
- trnitcmont aux barbituriquos on cas de
roubles nerveux
importants ;
- Gnrdonai 0,2 à 0,3 g on intrawcincusa par potites doses.
Gluconatr de calcium (I.W.) ;
- contre :Les troublas cnrdiaquos : ntrcrpine injoctablc,
solucamphre, coraminc p
10
- contre les troubles respiratoires
; oxygenotheraphie.
Respiration artificielle avec prudence car on peut se trouver
en presence
d'oedème pulmonaire - a d m i n i s t r a t i o n d e lobeline ( 1 0 mg a d u l t e ) -
(3 mg enfant) j;
a d m i n i s t r a t i o n d e serum p h y s i o l o g i q u e + proteines, g l u c o s e ;
a p p l i c a t i o n d e diurétiquee ;
surveiller le malade au moins 48 heures, les signes impor-
tantesd'intexication peuvent tarder
& se manif ester,
Contre indications absolues
- Morphine, adrenaline, éphedrine e t dériv6s l e s c o r p s g r a s
(lait,
huiles vegr$tales, climat gras), alcool.
- Les orgûno-sufonés et les sulfonates sont peu toxiqcies et présentant
une faible irritation
de la peau et des muqueuses,
- Derives nitrés
phénoliques (hormones)
Stimulation générale du métabolisme tissulaire-cumulatif,
Action :
- repose dans un lieu frais p
- boissons glacées - application de glaces ; bains froide y
- lavage d’estomac
- injection de sérum physioJ.ogique + glucose ;
- oxygénothéraphie, injection de tonicadique : hibernations
artificielles.
.. L e s organo-mercurioues.
DL 50 p 15 21 20
mg/kg, CMA* 0,Ol mg de Hg/m3 :
- Action
intervention rapide
lavage d'estomac avec eau albumineuse
rechauf
f er
le malade
analeptiques - repos.
- poison arrivé au niveau du tube digestif
: agents sulfonats -t
lavage d’estomac,
- poison arrive
dans la circulation
GENERALE : injection de
B,A.LF+(I.M.
en solution huileuse 10 $) toutes les 4 heures pendant plusieurs
j o u r s .
* C.M.A.
= Concentration Maximum
Admissible.
** 0.A.L.
= Brithieh
Anti Levisite.
11
Elle sera comp,esdo de produits qwo peuvent donner les personnes
averties pr0scntcnt lors d'un accident eu de produits dont llnpplication
est en principe du ressort d'un médecin.
En plus il doit exister
dans la pharmacie, toutes les indica-
tions concernant les conditions d'application des produits.
Toutes les personnes
manipulant les pcsticidos doivent
pouvoir donnor ;OS premiers secours
en cas d'accidents.
Contre 10s
orqanophosphorés
. sulfate dlatropino
à 1 mg (injections)
sulfate d'ntropinc h 0,5 mg (comprimas)
ngcessaire de centrathion: (ZOO mg)
n6ccssairs pour
lavage d'sstomac.
Contre les orqanochlords
. ph6nobarbital de sodium
penthotal de sodium
sol
d'Epson
sulfate de soude.
Contro les moreuriques
agents
aulfonants
O0A.L.
Contre les coumarines
Vitamine K.
Divers
émf?tiques - vomitifs
noir animal
poudre de charbon de bois
lorgatil
solution isotoniquc
huile de paraff
inc
seringuos
+ aiguilles
Ether, alcool, ouate, savon.
Cette liste
non limitative ost 21 réagustor suivant les pesticidos.
12
PROPOSITIONS DE TRAVAIL POUR APIELIORFR LES CONDITIONS
DE STOCKAGE DES PESTICtDES
AU SEBYEGAL
Le stockage des pesticidos implique la connA.ssancc et l'appli-
cation do certaines données dont nous rappelons 10s principales.
Il resto évident que suivant les conditions, il y aura
dos
adaptations à faire :
- La
nature, la quantité do posticidcs, 10 temps do stockage
seront les facteurs
à prendre on considérabion
dans un lieu donne, sans
oublier
toutofois les moyens disponibles (+nfrastructure, personnel, ..)
par
oxomplo le problhme ne sera pas le mtlmc quand il s’agira de
stocker
tous les pesticides de 1'ONCAD dans un magssin central,
ou quand il sera
question do stockage au sein d'une coop0rntivo do villags, Do m@me le
stockage du bromure do méthyle
ou du phosphurc d’hydregèno sera
plus
délicat que le stockage du bromophos,
Lo niveau d’instruction, en milieu rural
surtout, oxigcra qucllu
que soit la quantitu dos posticidcs stockés uno plus ‘grande
vigilance.
Pour 8vitor
les méprises ot les imprudoncos, il sera
necossaire
d’informer
objoctivomcnt les populations et les agents amenss h gardor
e t à m a n i p u l e r l e s p o s t i c i d c s . On usera de
tous 10s moyons d’informations
accessibles (langues nationales, arabe,
dessins...),
En tonant compte
dc COS romorqucs,
nous proposons
pour ambliorer
lus conditions do stockago, de procéder
de la façon slrivante :
l/ - Qtudior
10 réseau
de distribution des pesticidos au sein de
1'ONCAD et
dos services
do l’Agriculture :
connaftre
la naturc
et la quantitb dos posticidos à
?
s t o c k a r ;
connaftre
à quels niveatiso font les stockages (national,
r é g i o n a l . , d&par~emontnl) ;
. connaftro la
dur6c du stockago.
2/
- Inspection et inventaire des infrastructures
do
stockage.
31 - Connaetre le matériol d e protection
e t lss
nesures p r é v e n t i v e s
raxistantos,
41 - Connaftre le personnel
s'occupant dos pcsticidos (nombre, quali-
fication).
Cc travail qui peut se faire dans
un délai assez court pormottra
do prendre
aussitBt des mesures conscrvato$ros
avec 10s moyons disponibles.
13
Il pourra @trc effectue par une commission campos8c do :
- 1 repr&sentant de 1'ONCAD
- 7 ropr@scntant do la P.V.
- 1 reprusentant de 1’ISRA.
Les conclusions tirées suront soumises au comité d'homologation
dos pcsticidcs qui dovre alors entreprendre des etudos plus largos sur
10 stockago des posticidcs au niveau national (PV, sociét6s do devoloppo-
ment, OCLALAV, BUD.,,,, nivoau individuel, nivoau industriel,.. sante
publique.,.).
Los conclusions tir6es de COS Qtudos, serviront de base pour 1~
réglementation du stockago ot du transport des pcsticides.
Dès lors, 10s organismes concern$s pourront mettre en place uno
structure adóquate de stockago des pcsticides./-
ONCAD : Office National de CoopBration et d'Assistnnco au Ddveloppcmcnt,
BUD
t Societé de cultures maraZcheros./-