LA REPRODUCTION DES ESPECES EXPLOITEES DANS LE...
LA REPRODUCTION DES ESPECES EXPLOITEES
DANS LE GOLFE DE GUINEE
RAPPORT 5U GROUPE DE TRAVAIL
I . S . R . A . - 0 . R . S . T . Q . M .
(D k
a ar, 7 - 1 2 n o v e m b r e 1 9 7 7 )

Peges
3
.
.7
3 2
5 7
.CHABANNE (J . ) - Note pr¨¦liminai::e sur la reproduction des r wge ts
des c?tes s¨¦n¨¦galaises . ..lrl~*u.*l~.....**~........¡®~.~*...*..
6 3
QU?$PAGNAT (C,) e t DUM.UW (P,) - YiG:*ations d e s poissor,s dhersaux
1.e long des c?tes ouest- af~-ica:~s de 10 ¨¤ 24¡¯d~ latitude nord
7 a
DOMAIN (F. 3 - :-i,,te sur les p.ir-i:rrdes d e reproductic ;z de queIques
esp¨¨ces d¨¦mersales du pktea¨¹ continental sfn¨¦g.w&len . . . . . . . ,
1 1 1
FEUN@ EV EU: (C ,, ? - Cyclti d e repr Jduction et f&onditG c!e la d.made
Pcge zzl.4:; czm/qwi au large des c?%zes nord-s&&g&aise et maurita-
nienne . . ..*...*..*.....*.*.¡°*..*.a.**..¡°¡±......¡®.¡± <, . . . . . . L . * . e
1 2 7
PREON (P.) -¡¯ Relations mil.les -e poids, ~%ct.enxs de condition et
indices de maturitk3 sexuelle : ra.ppels bibliographiques, inter-
pr6 tations ) remarques et appzications ..........O..~,.......,..
1 4 4
RONAN (J.) -- Note sur la reproduc.riott de Den-t-3 mgoZens%s (Pol1 et
Maui, t-53) sur le plateau cwtinenta? ivoirien . . . . . . ..a....*¡°*
1 7 2
LHCHME (F. > - Note sur fa I reprocluctkon de la crevette blanche
Pemm.9 hh%mwm not-iatis (Pesez-Farf ante, 1967)
au S¨¦n¨¦gal.. .
161
LOPE2 (J.) .- Biologie de I,a reproduction de CnZeoi&,~ decc&c@Z~s
au S¨¦n¨¦gal. . . ..*......*......r*......~........*.*~...~.........
1 9 1
TNZAM (:4 . > - Biologie de La reproduction de CyzugZossus ~~m~tiensis
(SteinZ ,) . . . . . ..~Y............~~............~.............~... 2 0 5

R A P P 0 R T
DU G R O U P E D E T R A V A I L

R E M E R C I E M E N T S
Nous tenons ¨¤ remercier ici Messieurs les Directeurs
G¨¦n¨¦raux de I"1.S.R.A. ut de 1'D.R.S.T.O.M. de l'appui
qu'ils ont bien voulu iipporter pour la r6alisation de
cette r¨¦unionti
Nous remsrcions ¨¦g:3lement Mcnsieur le Oirecteur du
Prcjet C.O.P,A.C.E. qui (3 faciliti: les d¨¦placements de
certains participants.

L I S T E D E S P A R T I C I P A N T S
5
Chercheurs du Centre de Recherches OcBanographiques de
Dakar-Thicroys ~S&&gall
GAPIIA S.
: O.R.S.T.O.M. (11 CPr&ident, tidac-
teur rapport final1
CHABANNE -1
:
¡®n
CAYRE P.
:
8,
FREON P.
:
,I
LHDMME F.
:
n
REBERT J.P.
:
,t
STEQUERT 8.
:
"
LOPEZ J.
: I.S.R.A. (21
SAMB A.
:
8,
MIAM M.
:
,9
FRANQUMLLE C.
: C,A.T,P,O, (31
Chercheu,:s du Centre de Recherches Oc¨¦anographiques
d'ADidjc>-1C8te d'lvoirel.
KW \\II! -w.
: M.R.S. (41
CI' '7I'JJZRE A.
: O.R.S.T.O.M.
CH ';,-'AWAT C.
:
9,
Chercheurs de l¡®antenne O.R.S.T.O.M. de Brest [France]
DOP'fi?! F .
: 0,R.S.T.O.M. (13
FONTNiA P,.
:
"
(II O.R.S.T.O,M. = Office de la Recherche Scientifique et Tech-
nique Outre-Mer.
C21 I.S.R.A.
= Institut S&t¨¦gaJais de la Recherche Agrono-
mique.
(31 E.A.T.P.O.
= Ecala des Agents Techniques dos P¨ºches et d'O&ano-
graphie.
(41 M.R.S.
= Minist¨¨re de la Recherche Scientifique fC8te
d'Ivoirei.

c
E N D R I E R D E L A R E U N I O N
7 au 92 Nov~. 15977
Lundi 7
: In.r.?ntaire critique des dann&s utilis¨¦es
pot. -. l¡¯¨¦tude de la reproduction.
- Les 6chelles de maturit¨¦
- Les <ndices de reproduction
- D¨¦iLnitions et methodes d¡¯analyse de la f¨¦condit6.
,?ardi 8
: Et&? des variations sairronnibes de<la ponte.
- Invzhtaire des donn¨¦es disponibles
- D¨¦f2nition d¡¯ensembles homogenes, g¨¦n¨¦ralisation
- Re Ation avec l¡¯hydroclimat - Rappel de la th¨¦orie
de CUSHING.
Mercredi 9 : Rr :duction et migrations.
- Mi b -3tlons verticales
- Mi.( ra¡±ions transversales ou bathym¨¦triques
- Mi-.
.ions geographiques
Jeudi ICI
: Crol- once et reproduction.
- In¡± aire des donn¨¦es
- Con sraison des rapports Lm/Lm,x
Vendredi 11 : Etude comparative des f¨¦condit¨¦s.
- Classement des esp¨¨ces connues selon leur f¨¦conditts
- Relation entre la fecondit¨¦ et les relations stock-recrute-
ment Iravaux de CUSHINCI
- Com:?raison des capacit?s de reproduction [travaux de
FOPJ;I\\NA~~ Relation entre la capacit¨¦ de reproduction et
1 ¡®c ,r:ifance num¨¦rique de 1 ¡®espece.
Samedi 12
: Lec..ure et commentaire du rapport provisoire de la r6union.

Le pwtentiel de recherches en biologie et dynwr&que des esplices ex-
~L:it&s de la c8te ouest-africaine est relativement faible. Xl y a 15 ans
c:.zte recherche ¨¦tait encore B l¡¯&at embryonnaire et la faunistique qua-
litatiw atait la seule branche sweiblemet~t d4wlopp&.
Les travaux de BERRIT, LoNUiURST et POSTE1 dans les enn6es 19604970
jet¡¯kent les pr~+mi¨¨re~ bases d¡¯uns meilleure connaissance de l*hydm-
climat cW.er et de lJtkologia des quelques esp¨¨ces littorales exploit¨¦sa.
Depuis 1970 les recherches nouvelles entreprises 2t partir du SBnBgal, de
la CBte d¡¯ivoire et du Congo par l¡¯O.R.S.T.O.N.. appuy6es ces derni¨¨res
ann¨¦es par une recherche nationale en d¨¦veloppement a permis l¡¯acquisition
d¡¯un vahme consid6rable d¡¯informations concernant l¡¯ensemble du golfe de
Guin¨¦e et le besoin d¡¯une synthese
est fortement perr;u 21 l¡¯heure actuelle.
Le patsntiel de recherche &ant g¨¦ographiquement distribu de fa?on
discontinue, toute et& synoptique du golfe entralne la nkessit¨¦ de rai-
sonner par analogies et d¡¯extrapoler. C¡¯est 18 cas actuellement pour les
tentatives d¡¯evaluation des potentiels hafieutiques de la tigion. Si de
telles extrapolations offrent par-fois un raccourci appticiable pour la
recherche appliques, elles sont ¨¦galement souvent sources
d¡¯8rreurs in-
contr616es l
C¡¯est dans ee contexte qu¡¯a et6 dMd6e la tiunion du groupe de tra-
v a i l I.S.R.A. - O.R.S.T.O.N. sur la reproduction des esp¨¨ces exploit&&,
Son objectif CStait triple. La r¨¦union vise :
- a faire l¡¯inventaire des donn¨¦es publi¨¦es?
- ¨¤ provoquer la publication et porter B la connaissance de
toute la oortrnu~t6 scientifique
des r&ultats abondants, disponibles
mais non publUs;
- de proc¨¦der $ l¡¯analyse de ces donnees pour tenter de dB-
gager des sch¨¦mas g¨¦ntkaux hentwllement
extrapolables ¨¤ l¡¯ensemble de
l a tigion.

1,INVENTAIRE C R I T I Q U E
D E S D O N N E E S U T I L I S E E S
P O U R L ¡¯ E T U D E D E L A R E P R O D U C T I O N
Q$ff&tsntes nctluns ont 6t¨¦ utilis¨¦es sous ce vocabls commun.
- La taille de la plus petite femelle meture observ¨¦e. Elle
d¨¦pend alors du pauvoir de r¨¦solution do la technique de d6t8rmination
UtilisSs et du no&re d'individus observ¨¦s.
- Pour pallier ce dernier inconv¨¦nient, certains auteurs
utilisent l'ordonn¨¦e ¨¤ l¡¯origine de la droite de rkgression ajustant
les points de la partie ascendante de la courbe d¡¯evolution du % d'in-
dividus matures avec la taille [fig.?).
- La courbe exprimant l'~5volution du % de femelles matures sn
fonction de la taille est d¡¯allure sigmolde et comporte les points caract¨¦-
ristiques suivants.
Lm,cl& : d&licate ¨¤ dgfinir si la variabilit¨¦ des % calcul& est trop
grande, u lis6e dans certains cas particuli.ers lorsque l¡¯on veut totalement
Eliminer 1 *influence des individus non matures. icalcul du R.G.S. moyen du
stock reproducteur par exemple].
: plus g¨¦n¨¦ralement uti1isf.k en dynamique des stocks exploit¨¦s.
h5P
Lorsque
a courbe est Sym&XiqUe elle cnrrespond & Lm, la taille moyenne
¨¤ la premi¨¨re maturit¨¦ sexuelle.
et lm
: permettent d'avoir en plus une estimation de l¡¯¨¦tendue,
de L¡±E5
l¡¯in ervalle 73e maturation .?Certain? auteurs utilisent, pour des raisons
le plus souvent pratiques le pourcentage de femelles mClrcs ou pristes 3
pondre [stades IV + V C~G! les crevettes par exemple]. Dans ce cas la courbe
obtenue tend vers une limite en g&&ral bien inf¨¦rieure (3 100 % et il n¡¯est
pas toujours certain que la partie droite de la courbe soit un palier hori-
zontal. La taille ainsi d&te&ni&e correspond plut?t b une taille ¨¤ la pre-
mi¨¨re ponte. Elle peut ¨ºtre sup¨¦rieure ¨¤ la taille de premi8rs maturlttS,
surtout chez les animaux ¨¤ croissance rapide.
Il f-aut noter que les rhiultats peuvent &tre tr¨¨s diff¨¦rents suivant
que la courbe est obtenue ¨¤ partir de donMes recueillies pendant une saison
de ponte ou pendant toute uno a n n ¨¦ e .
1.2, LES ECHELLE3 DE MATURITE
Les ph&tom¨¨nes de reproduction partielle ou de repmduction continue
qui sont do r¨¨gle en zone tropicale rendent inad¨¦quate 1¡¯6chelle de HJORT
et ses d¨¦riv¨¦s. On peut distinguer
- des Chelles de maturitSi des ovocytes, bas¨¦s sur des crit??res
histologiques (t-ail?. .I du noyau, rapport nucl¨¦oplasmatique, pr¨¦sence de cou-
ronne radiaire etc ..,) ou microscopiques ttaillc de l'ovocyte, prk¨¤ence d8
gouttelettes lipidiqiesl.
- des Echelles de maturit¨¦ des ovaires bas¨¦es sur des crit¨¨res
microscopiques Cd'apres la structure des ovocytes qui les composent, leur
distribution de taillas3 ou macroscopiques (aspect, forme, couleur, vascula-
risation, tiaction ¨¤ la pression, ¨¤ l¡¯incision).
En zone tropicale, l¡¯utilisation exclusive d¡¯une ¨¦chelle basee sur
l'aspect ext¨¦rieur des individus ou des ovaires est sujette ¨¤ caution.
Plusieurs stades do maturite peuvent cohabiter dans l¡¯ovaire et seule une

analyse fiva de la structure dr l¡¯ovaire Cet en particulier de la dis-
tribution 15:s tailles des ovocytes qu'il renferme) permet une classification
cc7rr!c?cte. L',Gchelle propos¨¦e par FONTANA Ill pour les sardinelles du Cango
est actue?lement largement utilisee sur la c6te d¡¯Afrique et son applica-
tien SE~¡¯ le pouvoir ¨ºtre g¨¦n¨¦ralis¨¦e ¨¤ la plupart des esp¨¨ces de la r¨¦gion.
1.3. LES INDICES DE REPRODUCTION
1.3.1. Le % de femelles mkes-
Seuls les rgsultats concernant les femelles sont traditionnellement
utilis¨¦s par les auteurs, qui admettent ainsi implicitement que la pro-
portion de males maturos n'est jamais un facteur limitant, On tend ¨¤ ad-
mettre gen¨¦ralement que la ponte suit, ¨¤ tr¨¨s court terme, le rfomsnt oil la
courbe d'¨¦volution saisonni¨¨re du % dz femelles mores ou matures passe par
un maximum. Ce dernier est alors assimil¨¦ au maximum de ponte. 11 faut pour-
tant nrter que les p¨¦riodes oti les % sont iXevtss n'indiquent que des pkio-
des favrables ¨¤ la maturation individuelle. Pour obtenir une estimation de
l¡¯intensit¨¦ de la ponte cette donn¨¦e devrait ¨ºtre pond¨¦r&e par un indice
d'abond?qce des reproducteurs.
En dynamique des populations exploitees, la prise par unitE! d'effort
est un indice d'abondance ais¨¦ment disponible. Il faut toutefois souligner
que
les variations de capturabilit¨¦ gkkalement lieee aux ph¨¦nom¨¨nes de
reprodu':;:;on en rendent l'utilisation particuli¨¨rement d¨¦licate dans ce
cas pr¨¦c?ls .-S que le % observ¨¦ peut dans ce cas Qtre ¨¦galement biais¨¦, Dans
tertains c..? en plzine p¨¦riode de reproduction, le % de femelles m?res dans
les capI:ures peut ¨ºtre nul.
D¡¯autre part, une telle utilisation de cet indice de maturit¨¦ pour d¨¦-
finir 1~s pkiodes de ponto n¨¦glige
la possibilit¨¦ de ph¨¦nomiines de
latente e t :!e r¨¦sorption des ovocytes. Une telle r¨¦sorption, ¨¤ l¡¯¨¦chelle
d'une population a ¨¦t4 observ¨¦e chez les sardinelles du Congo (21,
1.3.2. L'abondance larvaire
La pr¨¦sence de quantit¨¦s importantes de larves est souvent consid¨¦r¨¦e
corwne l'indice d'une ponte r¨¦cente. L¡¯utilisation de l¡¯abondance larvaire
comme quantitatif de la reproduction est plus d¨¦licate en raison des pro-
bl¨¨mes de m¨¦thodologie propre ¨¤ l'¨¦tud,: du plancton. Hotons en particulier
la difficult¨¦ & obtenir des intervalles de confiance suffisamment ¨¦troits
sans
dicooser de moyens mat¨¦riels et humains tr¨¨s importants.
Cl1 FONTANA A., 1968.- Etude de la maturit6 sexuelle des sardinelles
SardinelY.3 eba.jVal.1 et Sardinella aurita (Val.1 de la r¨¦gion de Pointe-
-
-
Noire I ?Ch, O.R.S.T.O.M., S¨¦r. Oc¨¦anogr., VII 12) : 101-114.
(-1 "ONTANA A., et PIANET R., 1973.- Biologie des sardinelles, Ssrdi-
neIl:> ; .¡®.;
(Val.1 nt Sardinella aurita (Val.1 des c6tes du Congo et du
Gabon. ¡®sc. Scient. Centre Pointe-Noire (ORSTUMI N.S., 31 : 39 p.

1 0
1.3.3. L e s reyrts gonade-somatiques
Gel: indice est le plus ghh-alement calcul¨¦ en faisant le rapport
entre 1:: poids des l:,lades (PG1 et le poids total du corps [PS1 sous la
fol-me :
PG ,: 100
I =-.¡°.-
:J e-3
C J dres- auteu; 2 i¡¯ ilisent
PG x 100
f -
(PS¡¯ PG1
On peut ¨¦gale~snt consid¨¦rer le rapport entre le poids des gonades et
le poids du curps ¨¦visc¨¦r¨¦, pour tenir compte des diff¨¦rences de repl¨¦tion.
Il est parfoLs ¨¦galement utflis6 un ¡°gonad index¡± 1 -I
L3
Il faut noter c;¡®ie l¡¯approximation, par un exposant cubique de la rela-
tion entre P
1 t L p A, dans le cas o¨´ l¡¯exposant r6al est significative-
mwtt diff¨¦r&t ¡®e 3; introduire un biais, particuli¨¨rement sensible quand
on Etudie l¡¯¨¦volut
de cet index avec la taille. En zone tropicale o¨´ la
reproduction est pl
ou moins continue, avec des maximums parfois bien d6-
.Fini?, une populat-. i.: contient toujours tous les stades de maturit¨¦ et les
variaticns saisonni: T es du R.G.S. moyen de la population doivent &tre inter-
pr¨¦tges NZC p r u d e * :, surtout lorsqu¡¯elles sont de faible amplitude, ce qui
est souvent le cas -2 zone tropicale.
L&S ¨¦volution
du R.G.S. pouvant Qtro sensiblement diff¨¦rentes pour des
groupes d¡¯?ge diffi.-snts il convient XI minimum d¡¯en analyser les variations
par groupes de tail ?os ou par gmupus d¡¯ 8ges.
1.3.4. Rappor? hepato-somatique
Il ::st calcul6 dr) la m&ne fa?on que le R.G.S. L¡¯amplTtude des varia-
tions est encore plus faible e t le maximum peut, selon les esp¨¨ces, ¨ºtre
observ¨¦ avant, pencknt ou juste apr¨¨s la pante ?BOUGIS, 19521 (¡®l3.
1.3.5. Variations saisonni¨¨res du sex-ratio
Souvent
I> :sy-.*&s elles conduisent rarement ¨¤ des conclusi&s positi-
vcs. Il faut noter que
- le scx-ratio moyen de la population est un indice global dif-
f i c i l e ¨¤ Interpr¨¦terr
- calcuL¨¦es ¨¤ partir des captures, ces variations traduisent
seulement 1~ fait r-2 la capturabilite des 2 sexes varie de fa?on diff¨¦-
rente.
1 o 3.6. Far:!:etU ZT le condition
--.-
UnF: ! Jmpi 11 stj 311 !es connaissances ;?ctuelles sur ce sujet a ¨¦t¨¦ r6dig¨¦e
par FREOK .A se tr-!- ¡®2 en annexe. La conclusion essentielle est que l¡¯ap-
proximation pa:¡¯ 3 .7 *¡®exposant n dans la relation P = aL¡± conduit ¨¤ des
Mais impostar?¡±
III RXJGIS IP; 1952.- Rapport,hhpato-somatique et gonosomatique chez
Flullus b rh+u;P L. ¡®l-111. Soc. 2001. France, 74 (61 : 326-330.

1 1
1 . 3 . 7 . Cr-:r*.~.*~¡± 7
.-. -
Aucun de U?S incicee, utilis6 swl, ne permet d'obtenir une bonne
image de la reproti~~~ Cion et de ses variations saisonnfi?res, sans risque
d¡¯erreur. L e s inciic~¡¯ m o y e n s , calcul¨¦s pour
l'ensemble de la population sont
d ¨¦ l i c a t e 21 interprdtc;r e t d a n s t o u s l e s c a s , u n e s t r a t i f i c a t i o n p a r c l a s s e s

dt?gesau ¨¤ la riguwr par classes de tailles permet une bien meilleure ap-
p&hensfon des ph6 i,,,m¨¨nes.
1.4. DEFINITIONS E' 3ETHODES D'ANALYSE DE LA FPXDNDITE
1.4.1. D¨¦finit&.w,
..-e-
Plusieurs d¨¦f!*-k':ions ont ¨¦t¨¦ propos¨¦es et reprises ticwrwnt par
BAGENAL [¡®If. Le pr?.2:?me particulier pose par le ph¨¦nom¨¨ne de reproduction
continue a amen¨¦ 1F. '_ -supe ¨¤ choisir un certain nombre de d¨¦finitions.
F¨¦condit¨¦ partieiia Individuelle
D'apr¨¨s FONTANA :19661, elle corraspond au nombre d"ovocytes du dernier
mode pr¨¦sents dans L'~aire, au stade pr¨¦pOnt CjUste avant que 1¡¯6imission
commence) .
FcScond?tB totale individuelle
Pbur les ~oi~s3-6 ¨¤ reproduction "continuew, elle est ¨¦gale ¨¤ la fg-
condit partiI.,?.!.c mu..t*ipli¨¦e pa? le nombre de pontes fraremant ou jamais
connu). Pour :!es F' 1. ssons des mers tomp¨¦r~ss ou froides, ¨¤ une seule saison
de ponte, f¨¦.cndi'-c Gartielle et totale sont identiques et correspondent au
concept de f¨¦cond. 5 c?bSolue de BAGENAL.
-*-- eh
Fr%onditB rel?t?vl Iqdividuslle
m-m-... . . . .
C'est le rJ;.w.~. entre la f¨¦condit¨¦ partielle individuelle ou absolue,
au poids du COL~
17 utilise en g¨¦ntsral une valeur moyenne lorsque la f¨¦-
conditd varie
-7s~ ¡®$1 lin¨¦aire avec le poids. Si elle est calcul¨¦e par le
rappoe entre -: fhcq 7dit¨¦ moyenne et le poids moyen Inon pondt%%sl elle
d¨¦pend ¨¦videmment 1
.' intervalle d'observation. Quelques valeurs ont ¨¦t6
regroupdes ¨¤ titr5 1 i !icatif dans le tableau 1.
F&ondit6 de la pop.:? dtion
- - -
Appel¨¦8 6g¨ª ¡®Y ..: 1'~ f¨¦condit¨¦ globale ou capacitg de reproduction
[FONTANA, mm. 3?;:; 1. Elle tient compte de la structure par tailles du
stock exploit& de 1~ -%condit¨¦ partielle individuelle et du sex-ratio par
classes de tailles, .?insi que de la taille ¨¤ la premi¨¨re maturitfi sexuelle.
On peut y int¨¦grer un indice d¡¯abondance 1iB 51 la prise par unit¨¦ d'effort.
Elle reste n¨¦cessalrerw?t une fecondit¨¦ partielle en zone tropicale puisque
18 nombre de pontes ow an de Chaque individu n'est pas connu.
FQcondit¨¦ thgoriquc
Cette notion I!Y.Iis¨¦e par LE GUEN Cl9711 a ¨¦tr5 rspr?tee par d'autres
auteurs de la c?te I::'Afrique.
On calcule ¨¤ l'aide de mod¨¨les classiques en
dynamique des 5tOckc Pxploft¨¦s, la fkondlt¨¦ partielle integrge, d¡¯une
classe d'ages pendi-?' toute sa vis. Cette fficondit¨¦ th¨¦orique est assimd.lLse,
lorsque la pc: 1 2f !::- :st 21 l'dquilibre et le recrutement stable, ¨¤ ia f&
condit¨¦ th¨¦orl- $1¡¯: _: toute la population pendant un Intervalle de temps.
Lorsque le rec.-A33rnt n¡¯est pas connu

on raisonne en f&onditg par recrues,
notion homolo;. . - r cg118 de rendement par recrues, impliquant las m&nes
hypoth&sas, e-¡¯
~u.~e~te aux m&nes limites.
Cette nrJior. t. surtout utile pour analyser l'&olution du potentiel
de reproduct<o ::'-I stock en fonction du mode d'exploitation (taille ¨¤ la
premi¨¨re cap.Liz2, ?iL'?+elitg par plrche). Si sa valeur absolu8 n'a pas b88UCOUp
- .--. -.-__
(4)) BAGEKYL- (T, :.,.l, 1973.- Fish fecondity and its relations with stock
and recruitmc;r
u%I¡®- Proc. Verb. R¨¦unions C,I.E.M,, Val.,164 : IE%R-l!U-

12
de sens (car 3s nombre r¨¦el de ponte :-n¡¯est pas connu? sa valeur relative
par rapport au stock vierge est un indice tr¨¨s interessant.
1.4.2. M¨¦thodes d¡¯analyse de la f¨¦condit¨¦
Les ¨¦tudes de f¨¦condit¨¦ sont encore peu r¨¦pandues sur la c&te ouest-
afwne. La plupart des auteurs travaillant en zone tropicale d6terminent
la f¨¦condit¨¦ partielle individuelle, le nombre de pontes¨¦tant connu. Quel-
ques essais d¡¯evaluation de ce nombre ont ¨¦t6 tent¨¦es mais les m¨¦thodes u-
tiliAef3 ne sont pas toujours satisfaisantes,
L¡¯eqfectif du dernier mode d¡¯ovocytes au stade pti-ponte est estime
par oomptage apres sous-Qchantillonnage volum¨¦trique ou pond¨¦rai.
Deux-de liquides de conservation sont utilisds : le liquide de
Gilson ou le formol a 5 %. Ils pr¨¦sentent chacun des avantages et des incon-
venients.
La Gilson dissocie parfaitement le stroma ovarien mais provoque
une r¨¦traction des oeufs et une #pa&fiboation des ovocytes. Le formol garde
aux ovocytes leur aspect mais les dissocie tr& peu du stroma ovarien. Une
dissociation rnanualle longue est n¨¦cessaire.
2. ETUDE DES VARTATIOMS SAISONNIERES
DE LA PONTE
2.1. INVENTAIRES DES DONNEES DISPONIBLES
Toutes les donn¨¦es disponibles concernant la r¨¦gion ¨¦tudi¨¦e [du sud de
la Mauritanie au Congo ont ¨¦t6 regroup?ks dans les tableaux II ZI IV. les
ref¨¦rences compl3.es correspondantes seront trouvees dans l¡¯aper?u bibllo-
graphique donn¨¦? en annexe,
2.2. CJEFINITION D¡¯ENSEMBLE3 HOMOGENES ET GENERALISATION
Pour rendre comparables les cycles saisonniers observes, on les a d6-
compas¨¦s en 4 p6riodes ; saison chaude (cl, saison froide /fl, transitions
en saison chaude-saison froide (c-f) ct saison froide-saison chaude (f-cl.
Pour la C?te d¡¯ivoire et le Congo, la pr&ence d¡¯une petite saison froide
pendant la pQriode chaude a ¨¦t¨¦ n¨¦glig¨¦e. Ce d¨¦coupage n¨¦cessairement
grossier ¨¦tait n¨¦cessaire pour pouvoir examiner les variations saisonni¨¨res
au niveau dz l¡¯onseiqble de la zone. 11 a &?tE! fait sur la base des temp¨¦-
ratures car on a la un indicateur pratique des saisons mais ceci n¡¯implique
pas que le grou~r; consid&re ce oaram¨¨tre comme le seul ou le plus important
pour la reproductian.
2.2.1 Les esp¨¨ces d¨¦mersales
Les tableaux II et III montrent qu¡¯une grande majorit¨¦ des esp¨¨ces
htudi¨¦es se rcprodulsent en p¨¦riode chaude. Un examen plus particulier des
distributions bathym¨¦triques montre que les esp¨¨ces d¨¦mersales du plateau
continental CO-100 m3 se reproduisent plutdt en saison chaude, avec des maxf-
rwms souvent tr&s accus¨¦s pendant les p¨¦riodes de transition. Deux exceptions
notables, le Boops boops et les Pomadasyid¨¦s qui se reproduisent en saison
froide.
Les esp¨¦ces du sommet de la pente continentale et du talus se repro-
duisent plutbt en reiaon froide et parfois pendant Les transitions. Une
exception cependant avec Paracubiceps ledanoisi dont la reproduction a lieu

1 3
en saison chaude. ¡®-? phBncu&ne est encore plus net si on examine les af-
finit& g¨¦ographiques, On peut dire tres sommairement que dans la zone s¨¦n&
gatienne les espl YS d¡¯affinite nord se reproduisent en saison froide et
que les espices d xifiniti! sud se reproduisent en saison chaude.
Certair>s espc:?es cati¨¨res ont une reproduution continue sans arr¨ºt
total en sai-on fr=.:de. Los maximums apparaissent cependant toujours pendant
la p&iode r.naude Y t ses transitjons U 11 semblerait, d¡¯autre part, que la
prkience, cor tantr, toute l¡¯ann¨¦e,d¡¯eaux chaudes dans la baie de Biaffra
entrafne 1¡¯ rl istc:~c .s d¡¯une reproduction continue sans variations saison-
ni¨¨res marqu .es.
Le ph¨¦nom¨¨ne -st d¨¦j¨¤ perceptible entre le nord et le sud du S¨¦negal
pour certaines espkas (pageots, crevettes). L¡¯une des cons¨¦quences directe
est que les histograrrmes de frequences des tailles seront plus facilement
interptitables par ..: m¨¦thode de PETERSEN dans la zone nord.
Quelques esp¨¨!ks tr¨¨s c?tieres et d¡¯estuaires ont une reproduction
¨¦troitement li¨¦e aux orues de fleuves ot ont, pour cette raison, ¨¦t6 n¨¦gli-
g¨¦es dans cette ¨¦tude (Pscudotolithus clongatus, P. brachygnatus, Ethmalosa
fimbriata).
2.2.2. Les esp-ces p¨¦lagiques
Les donn¨¦es sr.yt moins nombreuses ct moins pr¨¦cises sauf en ce qui con-
cerne les sardinelit qui ont ¨¦t¨¦ bien 5tudi¨¦es. On distingue ¨¦galement des
reproductions de s¡¯.¡®.son chaude ou de s-ison froide des esp¨¨ces, en liaison
avec leurs affiniti .~ g¨¦ographiques. Lsimportance des p¨¦riodes de transition
n¡®est pas aussi ne;.;e et appnrait seulement pour Sardinella eba, S. aurita
au S¨¦n¨¦Esl , et Pom< ornus saltator.
- -
2.3. LA REPRDOUCTI~~¡®. ET L ¡¯ HYDROCLIMAl
En gen¨¦ral on recherche une relation entre des indices de reproduction
et des paran; Ares ontomporains caracth-isant le milieu. Du fait des varia-
t i o n s saison?i8re:., ct de? corrfilations existant entre les divers facteurs du
milieu, des r*elaticnns causales -ont difficiles ¨¤ ¨¦tablir. Ceci autorise donc
uniquement l¡¯utilisation des drn?¨¦es hydrologiquas comme facteurs pr¨¦dictifs
mais non pas 93 tant que facteurs explicatifs. La m¨¦thode exp¨¦rimentale en
bassin et l¡¯approche par l¡¯analyr-: factorielle permettent parfois de mieux
cerner la coGkribution. L'analyse des anomalies et les comparaisons entre
zone5 peuven: ¨ºtre en ce sens tr¨¨s %wtructfwos. Les facteurs explicatifs
peuvent agir h trois niveaux :
- ¨¤ tr¨¨s long terme : adap,kation ¨¦volutive du cycle de l¡¯esp¨¨ce
au milieu! OU select1,,n par le milieu des esp¨¨ces les mieux adaptees.
- ¨¤ moysrl terme : facteurs agissant sur la maturation des go-
nades,
- ¨¤ j-r¡±. court terme : signal de d¨¦clenchement de la ponte.
Le premier ty;
.lef 7-e ne peut donner lieu qu¡¯¨¤ des hypoth¨¨ses :
CUSHING (1975) adm,)i. que, oans les aaux temp¨¦r¨¦es, l¡¯adaptation ¨¤ un cycle
de production prier !1;3 discontinu 21 forte amplitude saisonni¨¨re conduit ¨¤
une reproduction ti* .,*>ontinue ZI chronologie rigoureuse. Dans l¡¯oc¨¦an tropical
a productivit¨¦ faib:!,? et aux variet?ons d¡¯amplitude r¨¦duites, la reproduc-
tion doit ¨ºtre, seYnn cet auteur, ¨¦galornent continue. Les zones d¡¯upwelling,
malgr¨¦! leur locali: Aion g¨¦ographique intertropicale ont des cycles de pro-
duction de type te!@r¨¦. On peut noter que l¡¯on y observe des cycles de
reproduction ¨¤ deux maximums au ¡°printemps¡± et ¨¤ *l¡¯automne¡±, le premier
6tant le plus important. Ln similitude entre ces ph6nomZines et ceux d¨¦crits
par CUSHING 119753 nst flagrante. Le groupe ne disposait cependant pas de
donn¨¦es suffisantea sur les cycles saisonniers de production primaire pour

1 4
pousser plus avant l¡¯analyse.
Le deuxi&ne type de facteurs est 3 rechercher dans le m¨¦tabolisme in-
terne de l¡¯animal et ses composantes fnutrition, repos sexuel, photop¨¦riode,
temp¨¦rature ambiante). La maturation est la
r¨¦sultante d¡¯un ensemble comw
plexa de facteurs internes et externes dont l¡¯¨¦tude n¡¯est le plus souvent
nbordable que par l¡¯expkbnentation. C¡¯est la raison pour laquelle le bio-
logiste des pkhes s¡¯y r-M&e tr¨¨s peu et tend B les oublier.
ta fcrctaurs du t r o i s i ¨¨ m e t y p e s o n t oww r e s p o n s a b l e s d u d¨¦-
c1~nchemen-t de la ponte. Ils ne peuvent agir que lorsque la maturation des
e?nades a atteint un certain stade. Ln temp¨¦rature est le plus souvent in-
vaque.¡¯ C¡¯est le crit¨¨re le plus aistient mesurable et souvent l¡¯un des seuls
disponibles pour caract¨¦riser le milieu marin. Mais il est ¨¦vident que ses
uariations

Gccompagnent celles d¡¯autres facteurs mal pequs et tout aussi
importants (turbidit¨¦, couleur de l¡¯eau, photop¨¦riode, instabilit¨¦ du milieu,
gradients divers, productivit¨¦, lib¨¦ration d¡¯ectroctfnes).
11 faut ¨¤ ct? sujet souligner le r?le apparent des changement spatio-
temporels rapides des conditions de milieu, Dans le temps, la ponte est tr¨¨s
souvent d¨¦clench¨¦e pendant les p¨¦riodes de transition. Dans l¡¯espace, elle
est souvent localis¨¦e aux zones o¨´ cette transition pr¨¦sente un caract¨¨re
aigu [les canyons pour les Sparides].
3. REPROCUCTXON ET MIGRATIONS
7.1, MIGRATIONS VERTICALES.
La reproduction de certains pAlagiques a lieu pr¨¨s de la surface [Po-
matomus saltatori. Pour les esp¨¨ces d¨¦mersales c?ti¨¨res des concentratizs
ont ¨¦t¨¦ exceptionnellement observ¨¦es en surface ttutjanusl ou en pleine eau
[Arius). Il n¡¯est pas possible de savoir si ce ph¨¦nom¨¨ne est li¨¦ ¨¤ la repro-
dmn,
3.2. MIGRATIONS TRANVERSALES
Il s¡¯agit des migrations de la c&zcr vers le large et inversement. 11
f-ut consid¨¦rer plusieurs groupes d¡¯esp¨¨ces d¨¦mersales.
3.2.1. Les esp¨¨ces coti¨¨res (0 ¨¤ 50 m1
Pour ces esp¨¨ces, des migrations vers la c?te, souvent ¨¤ proximit¨¦ des
estuaires,
axistent et semblent li¨¦es 5 la reproduction. On peut citer les
esp¨¨ces suivantes : Galeoides decadactylus, Cynoglossus sp,..Pseudotolithus
senegalensis, ,P. typus, Argyrosoma regium, Pentanemus quinquarius, Ptemscion
peli, Arius SP., Penaeus duorarum.
3.2.2. Los esp¨¨ces eurybathes 115-K! mf
Il semble qu¡¯il y ait ¨¦galement un regroupement des individus en repro-
duction dons une frange bathym¨¦trique qui pour certaines esp¨¨ces se situerait
vers le milieu de leur distribution normale (vers SO m sur la cate sud du
S¨¦n¨¦gal]: Pagellus coupei, Pseudupeneus prayensis, Diagramma mediterraneum.
Le groupe n¡¯a pris pu ¨¦mettre d¡¯hypoth8se.s concernant cette zone privil¨¦gi6e.
3.2.3. Esp¨¨ces nrofondes
Il semble bien qu¡¯il existe ¨¦galement des
migrations bathymktriques pour

1 5
certaines esp¨¨ces [Dentex macrophtalmus,klinurus mouritanious mais nos con-
naissances sur cette faune sont trop r6duites pour qu¡¯il soit possible de
g&n¨¦raliser ou de conclure avec plus de certitude.
3.3, MIGRATIONS GEOGRAPHIQUES
Un inventaire des comportements Connus a ¨¦t¨¦ test¨¦, ttabl, Vi.
3.3.1 e Esp¨¨ces d¨¦mersales
3.3.1.1. Espkes c ? t i ¨¨ r e s (O-50 m3
Pour l¡¯ensemble dc! l¡¯Atlantique csntre-est, la plupart des esp¨¨ces
&zudid¨¦s n¡¯t.ffccti,-nt pas de migratlons importantes (voir exemples au para-
graphe 3.2.?.). Lkalques ospeces effectueraient cependant des migrations
d¡¯amplitude sans tioute mod¨¦r¨¦e (Argyrosoma regium, Pomadasyidae, Lutjanidae).
3.3.1.2. Esp¨¨ces eurybathes (15-80 m)
Dans l!.: cet-¡°-z? du golfe de Guin¨¦e, il ne semble pas qu¡¯il y ait de
m i g r a t i o n d,;: ces ;?sp¨¨ccs. En revanche dans la zone d¡¯alternance hydrologique
n o r d dhfinit pris RERRIT 119613 et qui s¡¯¨¦tend de la Guin¨¦e Bissau ¨¤ la Mau-
ritanie, la :nigr?tic~r! semble ¨ºtre la r¨¨gle. On peut y distinguer les esp¨¨ces
d¡¯affinite g¨¦agr~aph*~;ue nord qui migrw-tt vers le nord en saison chaude.
L¡¯affini+:e est dite nord ou sud, suivant la localisation du centre de la dis-
tribution g¨¦ocmphirre de l¡¯esp¨¨ce. La reproduction est le plus souvent as-
soci¨¦e ¨¤ ces j¨¦plac-!lents.
3.3.1.3. Es@:-; profondes
Oes mouvements ?wd-sud ont ¨¦t¨¦ ckkrits oar certains autours oour ouel-
ques sspk~s [Dentox macrophtalmus, Palinurus¡¯ mauritanicusl mais cks d¨¦place-
ments na sont peut-¨ºtre qu¡¯apparents et pourraient correspondre. selon
d¡¯ autres auteurs, ¨¤ des migrations bnthyktriquss d¨¦cal¨¦ee dans le temps et
dans lFeepaco faisant apparaltre les ,zp¨¨ces sur le rebord du plateau, dans
la zone de pli?he, ti des moments diff¨¦rtznts. Ces variations spatio-temporelles
de capturabilit¨¦ donneraient l¡¯illusion d¡¯un mouvement nord-sud.
En r¨¦alit¨¦ la faune de la pente est tr¨¨s mal connue et justifierait une
¨¦tude plus approfondie.
3.3.2. Esp¨¨ces p¨¦lagiques
Les observations ont surtout Qte effectu¨¦es dans la zone de balancement
hydrologique nord D Les esp¨¨ces peuvent iZgalement 3tre class¨¦es seion leur af-
finit¨¦ temp¨¦r¨¦e ou tropicale en suivant les m&mes critdres. La quasi totalit¨¦
des esp¨¨ces effectue des migrations souvent li¨¦es aux masses d¡¯eaux et au
ph&nom!Me d¡¯upwell:ng.
Les especcs I.?s plus littorales ou inf¨¦od¨¦es aux estuaires pr¨¦sentent
plus un pheno~~&-ta limit¨¦ d¡¯extension saisonni¨¨re de leur aire de r¨¦partition
qu¡¯une migration v¨¦ritable.
Pour lc- aspkes migratrices, les jeunes individus effectuent le plus
souvent leur pmri¨¨re reproduction dans la zone de la nursery: et rejoignent
ensuite le stock c:¡®adultes, qui migre plus au large, lors de son passage
l¡¯ann¨¦e suiv7nzc, Les reproductions suivantes se produiront ¨¦galement lors-
q u e l e point distal LT la migration est atteint et pendant le trajet de re-
tour.
Ce sch¨¦ma ne parait pas valable pour la zone d¡¯alternance hydrologique
sud fCongo-Angola]oi, .jeunes et adultes de Sardinella aurita CO-existent dans

1 6
la zone &!M&e.
3.3.3. Migration et reproduction
Les donnees actuellement disponibles, souvent 6parses ou non publi¨¦es,
permettent de d¨¦finir les sch¨¦mas de migration de certaines esp¨¨ces.
CHAWAGNAT et OOMAIN fcn F.~?~Yz-: en ont fait le point pour la r¨¦gion d¡¯al-
ternance hydrologiquo nord.
3.3.3.1. Esp¨¨ces d¡¯affinit¨¦ nord Itabl. V1
Les adultes ont une phase dispersee d¡¯ao?t B octobre entre 19aN et
24¡¯N, dans la partie septentrionale de leur aire de migration.
Ils entreprennent ¨¤ partir do novembre des d6placements rapides vers le
sud et se stabilisent de janvier ¨¤ avril entre 10¡¯ et 17ON. On observe tou-
joum une certaine stratification
des esp¨¨ces selon In latitude et, ¨¤ l¡¯in-
t¨¦rieur de choque espL3ceI une stratification des tailles, les jeunes consew
vant une distribution plus meridionale que les adultes. A partir de mai le
mouvement 9 'inverse. On observe alors le d¨¦clenchement de la ponte qui se
poursuivra jusqu¡¯¨¤ 19 - 2D0N 00 l'intensit¨¦ est en gkn¨¦ral maximale.
La circulation g¨¦n¨¦rale, la topographie des fonds et la configuration
du littoral font que les jeunes issus de ces reproductions se concentrent
dans les nurseries priv.:i¨¦gi&es (plateau de G¨¦ba, sud du Cap.Vzrt,r&+gion de
St- Louis, cap Timiris et banc d¡¯Ar;juinI. Ils y restent jusqu¡¯¨¤ leur premi¨¨re
reproduction (de 1 ¨¤ 3 ans1 puis rejoignent le cycle saisonnier des adultes.
3.3.3.2. Esp¨¨ces d¡¯affinit6 E*!d.
Les sch¨¦mas sont en g¨¦n¨¦ral moins pr¨¦cis, concernent apparemment des
biomassas moins importantes, et affectent un nombre plus r¨¦duit d¡¯espkes.
De janvier B mai, il y a concentration dans le complexe estuarien
situb au sud du Cap-Vert (Sine Saloum ¨¤ Guinde Bissaul, o¨´ a lieu une pre-
mi¨¨re reproduction. En juin-juillet ces esp¨¨ces se d¨¦placent jusque vers
IA'N et ont une deuxi¨¨me p¨¦riode de reproduction. De ao?t ¨¤ dkembre les
adultes se dispersent dans toute leur aire de distribution puis, a partir
de dkembre, se replient vers les zones d¡¯estuaires,
4. CROISSANCE ET REPRODUCTION
Le nombre important d'esp¨¨ces exploit¨¦es en zone intertropicale et
le faible d¨¦veloppement de la recherche scientifique rend n¨¦cessaire le
recours ¨¤ la biologie comparative, telle qu' Ile ¨¦tait pr¨¦conis¨¦e par
BEVERTON FI9591 et HOLT (19621.
Le groupe s¡¯est born¨¦ b analyser la relation entre la taille maximale
et l? taille moyenne de Premiere maturite. Il est couramment admis dans la
litt¨¦rature que cette derni¨¨re est une proportion constante de la taille
maximale moyenne. Selon HOLT 119621, ¡°¡®la valeur g¨¦n6ralement retenue pour
le rapport Lm/L ba est cl. -viron 2/3 et, si le poids du poisson consid¨¦ti
est proportionnel au cube de la longueur, la maturit¨¦ correspond WJ point
d'inflexion de la courbe de croissance en poids¡±. Ce rapport est utile dans
la mesura o¨´ il permet d¡¯obtenir une estimation de Lm connaissant Laa [ou
la longueur maximale moyenne dans les captures,
Ce rapport varie selon le m¨ºme auteur de 0,3 ¨¤ plus de U,9 suivant les
esp¨¨ces. Une part importante de la variabilit¨¦ est lice aux erreurs sur IJI
et surtout sur L a~ .

1 7
Pour ¨¦viter ce¡¯ ¡°o deuxi¨¨me source d¡¯erreur et ¨¦tant admis que L w nsa
le plus souvent pas de signification biologique pr¨¦cise, le groupe a pr¨¦f¨¦r¨¦
consid¨¦rer le rapport Lm/Lmax, o¨´ Lmax a ¨¦t¨¦ obtenu en prenant la derni¨¨re
taille signSfic@tii. ment pr¨¦sente dans les histogrammes de fr¨¦quences an-
-
-
nuels. Lorsqu¡¯il exzstait quelques poissons isol¨¦s dans la partie droite de
la distribution, ils ont ¨¦t6 n6glig¨¦s.
Lmax ainsi d¨¦termin¨¦ peut theoriquement d¨¦pendre du niveau d¡¯exploi-
tation D
Lss donnees disponibles pour le gnlfe de Guin¨¦e ont ¨¦t¨¦ regroupees dans
le tableau VI. Les distributions de fr¨¦quences des rapports Lm/Lmax (golfe
ce GuinBel et Lm/L go CBEVERTON, 19591 ont et6 port¨¦s sur la figure ¡®l pour
comparaison. Les valeurs de Lm/Lmax sont mieux distribuecs. La distribution
est sensiblement normale.
La valeur moyenne obtenue est :
Lm/Lmax = 0,523 ,* 0,03 Cau seuil de 95 %l
HOLT 119SZl donne pour Lm/l ao la valeur moyenne de 0,64. Compte tenu
du fait queLmax et L ca sont des donn¨¦es de nature sensiblement diff¨¦rente,
1s comparaison directe n¡¯est pas possible mais l¡¯impression du groupe est
qu¡¯il n¡¯y a pas do diff¨¦rence et que toutes les conclusions ou hypoth¨¨ses
relatives ?i ce rapport, ¨¦mises pour des espaces de r¨¦gions temp¨¦r¨¦es, res-
tent valables pour la zone tropicale, et en particulier que les lois qui r¨¦-
gissent la croissance sont les m¨ºmes.
7, ETUDE COMPARATIVE DES FECONDITES
Les f¨¦condit¨¦s :*elatives sont utilisees pour comparer des populations
diff¨¦rentes d¡¯une rw¡¯ ,s esp¨¨ce quand leurs individus sont do tailles diff¨¦-
Tentes. Les dont-& :: ¡®isponibles dans le golfe de Guin¨¦e sont trop peu nom-
weuses pour permet~.:e cette approche. Les f¨¦condit¨¦s absolues permettent des
cnmparaisons entre euo¨¨ces et CUSHING a montr¨¦ 119733 la relation lin¨¦aire
entre 1~; racine cubique de la f¨¦condit¨¦! (assimilable ¨¤ la distance entre les
larves dans le milieu1 et le coefficient de mortalit¨¦ li¨¦ ?J la densit¨¦, de la
relation stock-rew-nzement de RICKER.
Cette th¨¦orie implique que les esn¨¨ces ¨¤ forte f¨¦condit¨¦ absolue ont une
relation stock-recrutement en d?me tr6s marqu¨¦ (gadoidesl, les esp¨¨ces ¨¤ fQ-
condit Interm¨¦diaire une relation de -?ype csymptotique Ipleuroneotesl et les
esp¨¨ces ¨¤ faible f¨¦c-ndrt¨¦ une relation de quasi proportionalit¨¦ (clu-
peidos o
a - F¨¦condit¨¦ faible f 4 10¡¯1 : on trouve les clup¨¦id¨¦e (Sar-
dl?slla sp., un petit Sciacnid¨¦ CPteocsoion pelil un petit Polyn&$d¨¦ -
T?ntanemus quinquariusi .
b- FQcondit¨¦ moyenne (10¡¯ ci ID61 : on y trouve des petits
t;hc?id& IKatsuwonuz pelamys) des Sciaenides fPseudotolithus senegalensis
pz
. ..- longatus et P. ?T~US), un PomadasyidE CBrachydeuterus auritusl, un P¨¦-
itc2¡¯ :.d¨¦ [Penneus du Trarumi .
-
-
e -- Fecondit¨¦ ¨¦lev¨¦e ( J. 4O¡±i : on y trouve le plus gros des
!+udotolithus IP, typus), un gros thonid¨¦ [Thunnus albacares et un Pomato-
rid¨¦ (P. s; E%trix) ,
Si. l¡¯on ropranr¡¯ les conclusions de CUSHING, les stocks les plus f¨¦conds
;ont l e s plL,2 Efptt .j a conserver leur int¨¦grit¨¦. Ils peuvent supporter des
taux d¡¯exploitati!jn plus &.lev¨¦s, amortissent beaucoup mieux les variations
interannuelles de recrutement, On peut ¨¦galement penser qu¡¯ils sont mieux
2rm¨¦s pour la comp5tition intersp¨¦cifique.
Cn P(:ut noter qtie le seul stock ayant disparu de la cdte d¡¯Afrique est

celui des sardinelles CS. aurital du Ghana, ce qui est conforme a cette
th¨¦orie. En revanche, les pgnaeides IP, duoraruml semblent n¡¯avoir que de
trRs faibles varLx3on.s ?nterannuelles de recrutement.
FONTANA (non oubli63 a compar¨¦ egalement Tes capacites de reproduction
(telles qu¡¯elles ont et6 dt5finies pr¨¦cedemmentl pour les poissons du Congo.
Les principaux tisultats sont r&.um& dans les figures 3 et 4.
Les courbes d¡¯¨¦volution avec la taille, de l¡¯effectif du stock p&chd
Wwellea + m61es. et du potentiel de production d¡¯oeufs sont plus ou moins
d¨¦cal¨¦es suivant Le% esp¨¨ces. Tr&s rapprochees pour Brachydeuterus, Pentane-
mus et Pterosc?on,eiies sont tr¨¨s ¨¦cart¨¦es pour Pseudotol?thus typus et P.
ZG?egalensis ainut
cie Galeo?des.
Dans le prer2er cas, par le 221~ de recrutement, de la s#Xect?vit¨¦ et
de la maturation, lc ¡¯ CaPtUx¡¯es Portent SurtoUt susdes poissons participant B la
reproduction, Dans : 2 second cas, les captures contiennent une forte propor-
tion d¡¯individus ,-.- n¡¯ont pas particip¨¦ ¨¤ la reproduction.
Il semble ¨¦vident que l¡¯effet d¡¯une exploitation [par rajeunissement du
stock1 nu d¡¯un changement de maille sur le potcnt?el de reproduction [et
donc le recrutement1 sera diff¨¦rent suivant les cas.
FONTANA a examin¨¦ la relation entre la f¨¦uondit¨¦ d¡¯une esp&ce et son
abondance num&iquc relative [r¨¦sultats non publi¨¦s en cours d¡¯¨¦laboration).
Il semble qu¡¯a l¡¯?rA6rieur de groupes homogdnes, une relation de proporticn-
nal?t¨¦ existe.
CONCLUSIONS
Les objectifs ,tis¨¦s pour cette r6un?on ont ¨¦t¨¦ en grande partie at-
teints. L¡¯inventaire des donn¨¦es disponibles dans le golfe de Guin¨¦e a &t¨¦
fait et il est rer?ettabls que l¡¯on n¡¯ait pas pu l¡¯¨¦largir pour y int¨¦grer
des donnees concE;i,wnt des e?p&ces tropicales d¡¯autres r¨¦gions.
L¡¯inventaire sritique des methodes et des terminologies devrait per-
mettre b l¡¯avenir une certaine homog6nei,t¨¦ dans les r¨¦sultats qui seraient
ainsi plus facilement comparables.
L¡¯ analyss 3~:~ variations saisonni¨¨res de la ponte a montr6, pour 3es
esp¨¨ces littorales, l¡¯importance des saisons de transition dans toutes les
parties du golfe. Cet p¨¦riodes constituent des phases de bouleversement pro-
fond du milieu et le ou les facteurs dgterm?nant la ponte ne peuvent ¨¦tre
ais¨¦ment d6celes. La th¨¦orie de CUSHING, reliant les ph¨¦nom¨¨nes de produc-
tion du milieu au>- ph¨¦nom¨¨nes de reproduction, est attrayante mais les 616-
ments pour 1¡¯6tayor .-:anquent encore dans la reg?on. Les connaissances sur
les migrations ont I t¨¦ solidement ¨¦tay¨¦es, surtout en ce qui concerne la zone
d¡¯alternance hydro:,,:;ique nord. Il semble que des migrations g¨¦ographiques
importantes n¡¯exie&:t que dans cette zone. Le centre du golfe de Guin¨¦e
semble plut& le si&ge de migrations bathym¨¦tr?ques. Cecl devrait CStre
mia en relation ave? le fait que les principaux changements hydrologiques
saisonniers [quant? :Z. y en a1 apparaissent dans le sens c?te-large au centre
du gc3lfe et dans lc sens nord-sud dans sa r¨¦gion septer:$rionale. Si ce rap-
proct?ement est just4fi6 on peut se demander pour quelles raisons des mouve-
ments sinrilaires n:. sont pas per?us dans son exttimit¨¦ septsnWionale,# dans
la zo1-18 d¡¯alternant? hydrologique sud.
Lss relations -n¡±¡®re la maturation et la croissance sont comparables ¨¤
celles qui ont ¨¦ti ¡®:serv¨¦es en mer temp4r¨¦e en ce sens que les rapports
Lm/Lmax sont comparables. Il est regrettable que le temps ait manqu6 pour

&tendwe cette analyse aux relations entre K et L OD I entre LmILmax et Lmex
entre LrnAmax et K et que les donn¨¦es sur la morizalit6 naturelle soient
encore trds raTso.
L¡¯Gtudti des fkandit& a conduit A un classement des quelques esp¨¨ces
¨¦tudi¨¦es et ¨¤ quelques sp6c~&3-Mons sur leur rhistance a l¡¯exploitation et
au remplacsment . Cet atrpect est important si l¡¯on consid¨¨re l¡¯expansion ex-
traordinaire actuelle des balistes dans tout le golfe, et le fait que l¡¯on
ignmw3 f3ncore quelles sont les sspkes remplac¨¦es.
Dans l¡¯ensemble, les esp¨¨ces relativement bien 6tudi¨¦es sont encore
tr&s peu nombreuses enregardde la grande diversit¨¦ sp¨¦cifique de la ris-
gion. S5
la faune cbti¨¨re de fonds meubles commence ¨¤ i3tre connue, celle
des fonds durs est encore peu ¨¦tudih. Il faut noter l¡¯ignorance parti-
culike qui r&ns
sur la faune du talus et de la pente dont l¡¯exploitation
est pourtant d¨¦j¨¤ trE?s avanc¨¦e, ainsi que sur les grands et moyens pdla-
giques cbtiers Ibarwcudas, carangues, thonid6sl.
Il est souhaitable que des ¨¦tudes sp4cifiques soient dhelopp¨¦es
pour comM8r Ces lacunes car les essais d¡¯¨¦valuation ne deviendront
fiebleS que 1¡¯OrsqU¡¯on aura aCqUiS une bien meilleurs connaissance de
I : trologie des esp¨¨ces concern6es.

215
75 J ---1--- ---_..
T
2
0
Yi3
-------
a? 25
L25
L50
t75
Longueur du corps
Eig. l- Evolution du % d¡¯individus m?rs avec
fa longueur du corps.

0
0
0.1 0.2
0.3
0.4
0..5 0.6 0.7 0.6 0.9
1.0
%
4 0
3 0
2 0
1 0
0
0
0.1 0.2
0.3 0.4
0.5 0.6 0.7
0.6 0.9
4.0
Fig. 2- Distribution des fr¨¦quences des rapports :
A - Lm/L, jd!aprks des donn¨¦es de
Bevert.on , 1959 j l

2 7.
-
Structure du stock p¨ºch¨¦ (d¡¯+ $1
~
Fraction
!$ reproductrice
- - - - - -
Courbe de production d¡¯aeufs( en% )
Fig.
i¡¯ d¡¯apr¨¨s
NTANA, non publit f.

Structure du stock.p¨ºcti Qw)
Fraction j? reproductrice
Courbe de production d ¡®ceufs( en % )
L F(cm)
Brachydeutetus euritus
Pefltanemus quinquarius
¡°fok
20
0
L T( cm)
Ptetescion pfl
15
10
5
.,,
.:¡¯
0
t T(cm)
Pseudotolithus eiengatus
F i g . 4- ( d¡¯apr&s F¡¯O.NT¡¯.ANA , rIon publie' )

-
ESPECE
Fe.lQ-3
AUTEUR
REGRESSION
F-
Saf'dinclla amita
cmm C. (1976)
Sardinclla aurita
FONTANA-PImET (1973)
Sardinclla cba
F~~A~~I~ (1973)
Fe = 418P- 18974
Sardinclla lcmgiccps
BALAN (7%5)
Fe I 52-l P+- 21263
-
Kat9uwcmus pclamys
STE@JERT (1976)
Fe = 265P-3f9Oucl
Katsuwonus pclamya
JOSEPR (7963) _
sw---.uI
Th&us albacares
305EPE (1963)
Fe-2 1: 202P+?cmmQ
Thunms albacarcs
ALBARET (1976)
non disponible
Psmadotolithus typus
FONTANA-M'FIEA (1975)
Fco = 29oP- 37500
Pscudotolithus smmgs
FONTANA-M'FINA (1975)
Fe = 57OP- 72ooO
TABLEAU ?
: Queslques fkonditbs particllcs (Fe) et relatives (Fq/P)


ESPECES
;ZONE ;
REFERENCES
SAXSON HYDRQLOGIQUE
i
f
r
(
t
1
;CIF;
F
fF-Cf
C
$=-+F ;
f Drepans africana
13
r DQMAIN (f97?)
I
1
Gerres melanopterus
3
3
1
rv
tv
-I
t
!
Pagellus coup¨¦i
!
2 1 RIJAVEK (1973:
t
t
tt
tt
!
3N t FRANQUEVILLE (19771
1
1
Il
tt
1
3s !
tt
V?
x
tt
,t
t
4 1
Il
t.
f
Denttx angolansis
I2
4 KONAN (19771
tv
I
I
tt
! 3
' ~~~MA~N (1977)
i
s
Dentex canarfensis
! 2
; RTJAVEK ("1973)
Il
f
x
!
.
tV
t
3 f DDMAIN (2.977)
I
x.
!
!
Dentex manxxmus
Dentex polli
Dentsx fiaosus
d
WOJCIECHOWSKI (197.2)
Pagrus ehrenbergi
t
2 $ RIJAVEK (i973)
Pagrus ehrenbergi
I
3
? "IRET (1874)
f
r
Epinephelus aenus
s"
Paracubi?eps
3
1 DOMAZN (19?7? M, BA (Ns pub,: 0 2
ledanoisi
!
3 0 DOMAIN (19771
f'
II
i
Pse¨¹d-upeW&s
prayenais
d
3
E CHABANNE (19771
1
1
I
Penaeus duararum
1
2
! GARCIA (1976¡®
t
!
tt
tt
i
3N 1 LHOMME 91977)
tt
1
f
II
t
2s !
1
f 0v00.0#0MJff&~
Pseudotolithus senegalensis f
i t TRkDEC (19681
1
1
-?-
tv
?I
0
2
1 TROADEC ("197-l)
1
f
tv
tt
I
3
I SUN (1975>
t
t
1
Pseudotalithus *ypus
0
2. f POINSARD:(3973)
t
f
VI
t?
-
!
2 ! LQNGHURST (2969)
IV
1
t
!
tt
e
3
f CHUUN (non publi¨¦)
x
Galeoides deeadactylus
!
1s ! SAMBA (19741 FONTANA (n,pub,1 :
rt
t
tr
r
tt
tr
1N I
tt
r--,r,r,l,Fl,ll,llr
t
3 f LOPEZ (1977)
L
f
tt
tt
I
3 ! DOMALN (19773
r?
tt
!
2
f LONGHURST (1969
v
TABLEAU II : Poissons d&mersaux se reproduisant en saison chaude.
2 = Congo - Gabon
2 = Liberia - Cameroun
3 = Guin¨¦e - Sbn¨¦gal
4 = Mauritanie

w
.
27

c-4
x-w

w

!¡°&

-

Cybiidae
Cybium tritw
Sghyraenidae
Sphyraengt dubi a

E S P E C E S
D E M E R S A L E S
DiagrsUNna meditwraneun
Dentcx mamophtalmus
Pomadasys incisus
Pagrus chrcnbergi
Pmadasys pmoteti
Dentcx filosus
Parapristipoma OC~,
Datex camricusis
Palinurus maurit.
Argyrosama regium
Epincphalus ameus
Epinephclus cauI
Ianbrina canariensis
Epinephclus gigas
Cynoponticus fesox
."Ui,-.i-~-..-~"
P5madasyidae
BrachydaMxrw3 awitus
Pomadasys jubelini
Polynemidac ~2.
Galeo%dcs decad.
Palinurus segius
PcwtaIwmas quinq,
Ncptunus vafidm
Pcnaeus duorarum
Lutjarius agcnncs
Lutjanus gcrrcezmis
w
cs
Lethrinidae

Y
i
i+----

-..-.

-.--1-.---..--.-.-..

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---
1
-

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c¡±.
l
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n
h

L A
R E P R O D U C T I O N E T L A
C R O I S S A N C E
D E S
E S P E C E S
E X P L O I T E E S
D A N S L E
G O L F E D E
GU=INEE :
A P E R C U
B I B L I O G R A P H I Q U E
par
Serge GARCIA

LA RBPRODUCTIO?? ET LA CROISSANCE
DES ESPECES EXPLOITEES DANS LE GOLFE DE GUINEE
APERCU BIBLIOGRAPHIQUB
par S. ::ARcIA ( 1)
INTRODUCTION
L'un des objectifs
du groupe de travail ¨¦tait de
promire une liste b?bliograph?que des travaux r6alis¨¦s
dans la &gion sur ce sujet.
91 est ¨¦galement apparu n¨¦cessaire d'y adjoindre
une liste de travaux de r¨¦f¨¦rence
r¨¦alis¨¦s hors de la
zone considfr¨¦e,
Cette li.stc a 6t¨¦ constitu& principalement ¨¤ partir
du fichier de l'auteur et des quelques documents disponi-
bles ¨¤ la biblioth¨¨que du C.R.O.D.T. Elle ngest donc
vraisemblablemnt pas tout-¨¤-fait exhaustive.
(1) Oc¨¦anographe de l'O.!X.?.T.O.M., en fonction au
Centre de Recherches Oc¨¦anographiques de Dakar-Thiaroye
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A N N E X E S

R E P R O D U C T I O N
D E
BRAGHYDBUTERUS
AURITUS
V A L . ,
1 8 3 1
( P O I S S O N S ,
PC¡¯MADASYIDAE)
E N
C O T E D ' I V O I R E
Mamadou BARRO

REPRODUCTION DE BRACHYDEUTERUS AURITUS
V A L . , 1831 (POISSONS, POflADASYfDAEl EN
COTE D¡¯IVOIRE II1
par
M . BARRO (2)
..-.-C
1. INTRODUCTION t
C e t t e e s p ¨¨ c e e s t a s s u r e m e n t l ¡¯ u n d e s ¨¦lements l e s p l u s
i m p o r t a n t s d e s Pomodasyidae
d u g o l f e d e G u i n ¨¦ e p a r s o n p o t e n t i e l
exploitsble, b i e n que sa valeur marchande soit inf¨¦rieure ¨¤
celle des autres genres, Pamadasys et Diagramma.
D e 1 9 6 6 ?J 1 9 6 7 , p e n d a n t u n a n , c i n q r a d i a l e s d e r ¨¦ f ¨¦ -
rences ont ¨¦te prospect¨¦es, couvrant l¡¯ensemble du plateau
.:ontinental i v o i r i e n . Plus de 20 000 mensurations de Brachy-
:Asuterus o n t ¨¦ t ¨¦ f a i t e s . Cette op¨¦ration a ¨¦t¨¦ r¨¦p¨¦t¨¦e en 1969-
^¡®17Cl sur la seule radiale de Grand-Bassam au cours de campagnes
J¡¯Qtuda d e l a c r e v e t t e r o s e P e n a e u s d u o r a r u m . L ¡¯ u t i l i s a t i o n d¡¯ur
a 1¡¯ talut ¨¤ m a i l l e s p l u s f i n e s a p e r m i s l a c a p t u r e d e p o i s s o n s
p l u s j e u n e s . De 1972 ¨¤ 1973 quelques campagnes ponctuelles ont
p e r m i s dr3 controler l e s p r e m i e r s r ¨¦ s u l t a t s . E t e n f i n , d e 1 9 6 9 b
1 9 7 4 d e n o m b r e u x ¨¦ c h a n t i l l o n s o n t ¨¦ t ¨¦ p r ¨¦ l e v ¨¦ s a u p o r t d ¡¯ A b i d j a n
s u r l e s c a p t u r e s r ¨¦ a l i s ¨¦ e s p a r l e s s a r d i n i e r s e t l e s c h a l u t i e r s .
(Il Cette courte note est extraitc d¡¯unc t h ¨¨ s e d ¡¯ U n i v e r s i t ¨¦
prgsent¨¦e B P A R I S (BARRO, 1 9 7 6 1 .
(21 A d r e s s e a c t u e l l e : C e n t r e D.R.S.T.O.M. d e N o u m e a . B o ? t e
Postale AS-Noumea Cedex - Nouvelle Cal¨¦donie.

2. LA REPRODUCTION.
2.1. Echelle de maturit¨¦
Il a ¨¦te u t i l i s e , p o u r l a d ¨¦ t e r m i n a t i o n d e s s t a d e s d e
8 . auyiitus. l ¡¯ ¨¦ c h e l l e d¡¯ANYA q u i e s t u n e v a r i a n t e d e s criteres
dont?69
p a r l ¡¯ ¨¦ c h e l l e d e HJORT e t p a r c e l l e r e c o m m a n d ¨¦ e p a r l a
F .A.O¡¯. L o s f e m e l l e s y s o n t c l a s s ¨¦ e s e n s e p t s t a d e s (le s t a d e V I
pprldant :zt l e s t a d e VII ¨¦ p u i s ¨¦ 1 e t l e s m ? l e s e n c i n q s t a d e s
fTV coulant d e s p e r m e e t V ¨¦puis61. L e s t a d e 1 c o r r e s p o n d a n t ¨¤
Cl3lU
de:: i m m a t u r e s d o n t l e s e x e n ¡¯ e s t p a s i d e n t i f i a b l e
/t
d i r e c t e m e n t .
L ¡¯ o b s e r v a t i o n d e c e t t e ¨¦ c h e l l e a ¨¦ t ¨¦ s u f f i s a n t e
~OUI+ m e t t r e e n ¨¦ v i d e n c e l e li.eti e t l a p ¨¦ r i o d e d e p o n t e d e
n o t r e p o i s s o n .
:
.Y
T o u t e s l a s f e m e l l e s d e s s t a d e s V , VI e t V I I ( p r ¨¦ -
petite, ponte e t POSt-POnte)sOnt i n v e n t o r i ¨¦ e s c h a q u e m o i s e t
le8 c h i f f r e s obtenus s o n t c o n v e r t i s e n p o u r c e n t a g e s d u n o m b r e
t o t a l d e s p a i s s o n s m a t u r e s c o m p o s a n t l ¡¯ ¨¦ c h a n t i l l o n . L e s varia-
t#ons d e c e s p o u r c e n t a g e s d a n s l e t e m p s e t d a n s l ¡¯ e s p a c e i n -
d i q u e n t l e s m o u v e m e n t s e t l e s l i e u x d e l a r e p r o d u c t i o n .
A i n s i ,
s u r l e s o b s e r v a t i o n s f a i t e s ¨¤ p a r t i r d e p o i s s o n s
p&chGs d e a o ? t 1 9 6 9 ¨¤ j u i n 197Y, l ¡¯ e s s e n t i e l s ¡¯ e s t d8gag6 t r ¨¨ s
n e t t e m e n t a u s s i b i e n p o u r l e s rourbes p r o v e n a n t d e s t r o i s d e r -
n i e r s s t a d e s I V , V I e t VII) que p o u r c e l l e s d u s t a d e VI
seulement.
2 . 2 . P ¨¦ r i o d e s d e p o n t e ( f i g . 1 1
La variation des taux de la frequence des femelles
V, V I et V I I d a n s l e s c a p t u r e s (fig. 1 3 montre une pr6sence de
ces i n d i v i d u s d ¡¯ a b o r d f a i b l e d ¡¯ a o ? t 3 j a n v i e r , p u i s b e a u c o u p
p l u s i m p o r t a n t e d e fevrier ¨¤ j u i n ( p e n d a n t l a g r a n d e s a i s o n
chaude1 ..#vec un maximum au mois de mai. La saison chaude repr¨¦-
sente donc la p ¨¦ r i o d e d ¡¯ i n t e n s e a c t i v i t ¨¦ r e p r o d u c t r i c e .
E n n e t e n a n t campte q u e d e s f e m e l l e s a u s t a d e V I
Cfig. 1 1, la courbe sugg¨¨re une seule vraie p¨¦riode de ponte
qui v a d e f ¨¦ v r i e r ¨¤ j u i n C o u p e u t - ¨º t r e a j u i l l e t ) a v e c u n p i c e n
mai, c e q u i correspond.._au r ¨¦ s u l t a t prgc¨¦dent.

2.3.
Lieux de ponte
/'
La m¨ºme analyse faite dans l'espace avec le5 femelles
v, VI et V I I d¡¯abord, puis les femelles VI 1fig.Z)
, montre
que le lieu de ponte s'¨¦tend de la c?te ¨¤ moins de 50 m de fond.
A p a r t i r d e 30 m on observe une forte baisse de la fr¨¦quence des
femelies en ponte. A partir de 50 m, aucun individu de stade VI
n'a pu ¨ºtre cap+ur¨¦.
Le manciue de donn¨¦es concernant les immsrsBcns moins
pro-kndsa emp¨ºche de mieux pr¨¦ciser la limite c?ti¨¨re de
l¡¯aire de ponte mais il paraft vraisemblable que celle-ci puisse
se situer aux environs des 10-15 m, car le nombre des femelles
VI captur¨¦es, trds faible au large mais grandissant nettement
en direction de la cete et sans cesse jusqu'b 25 m., peut per-
mettre de penser, comme plusieurs auteurs l¡¯ont d¨¦montr6 p o u r
les.Lciaenid¨¦s qui appartiennent ¨¤ la marne communaut¨¦
(LCIN~HURST, 1964; TROAOEC, 1970; LE GUEN, 79711, que 1s frai SE
produit sur les petits fonds.
2.4. F¨¦condit¨¦.
On n¡¯observe jamais qu'une faible quantit¨¦ de femelles
en reproduction d a n s les captures, m¨ºme en periode optimale de
-Frai. Ainsi pour une premi¨¨re estimation de la f¨¦condit¨¦ de 8.
aurftus en C?te d¡¯ivoire,
-
nous avons pr¨¦lev¨¦ sur deux ¨¦chan-
tillons differents [le 21 f¨¦vrier 1973 et le 17 mai 19731 des
fsmollos au stade V (5 individus 3 chaque fois) mesurant entre
37 c m -zt 2.0 c m de fa?on ¨¤ obtenir
de grosses gonades. Les r¨¦-
sultats ont montr¨¦ que le poids des gonades, donc de leur con-
tenu,stait relativement proportionnel ¨¤ la longueur totale de
l'individu.
te nombre des ovocytes ¨¦galement. Les deux ¨¦chan-
tillons recueillis o n t permis de calculer u n e f ¨¦ c o n d i t ¨¦ a b s o l u e
moyenne de 120 586 et 120 670 ovocytes, soit une f¨¦condit¨¦
moyenne de 120 600 ovocytes. L a f ¨¦ c o n d i t ¨¦ relative corres-
pondante est de 143 ovocytes p:;s gramme.
?..5. T a i l l e ¨¤ l a p r e m i ¨¨ r e repr;:-iuctidn
L'examen de 503 femelles a permis d'estimer ¨¤ 14,5 cm
l a t a i l l e ¨¤ la premi¨¨re reproduction des femelles et ¨¤ 13,8 c m
celle des males (longueur totale).

8lBLLOGRAPHIE
YARt? IN.), ?966.- Premi¨¨re estimation sur la croissance des
Brachydeuterus auritus [Val., 18311 en CBte d'Ivoiri>.
(DO~.
Scient. prov. 031, CRO Abidjan).
BARRD CPI.), 1976.- Contribution a l'etude de la biologie et do
la dynamique des populations de Brachydeuterus auri :-
[ V a l . , 76311 [T¨¦l¨¦ost&ens, Pomadasyldael au large c¡¯~!
l
a
Cbte d¡¯ivoire Isnus presse),
LrJNGHURST CA.R.1, 1957.a The food of the demersal fish of West
Afrlcan Estury. J. Ann. Eco1.,26 : 3 6 9 - 3671.
LZJDUSHURST IA.R.1, 1964.- A study of the Niger?an trawl fishery.
d u l l . I.F.A.N., s¨¦r.A, 26(21 : 686-700,
ONYA (A.D.), 1966.a Variations in the incidence of Trypanorhyn-
cha Ilarval Cestodesl infection in the "bigeye"
population of
Nigerian Atlantic coastal waters.
Federal Pisheries
Service, Ann. Rep. : 55-50.
gNYXA IA.fl.l, 1966.- The chemical comppsifion of Brachydeuterus
auritus [Val.,
a1 Fisheries Service,
Ann. Rap. : 43-50.
RAITT ID.F.1 - SAGUA IV.03, 1966.- Recherches preliminaires sur
la biologie des Brechydeuterus auritus (Val., 1631)
dans les eaux nigeriannes. Actes du Symposium
Dc¨¦anogr. Ress. Halieut. Atlant. Trop. (I.C.I.T.A.,
G.T.S., U.N.E.S.L.O., F.A.O., O.lJ.A.1 : 397-401.


%
18.0 s .{
16.0 -fi
14.0 1 - Stades V+ Vi i- Vil
-Il-Ic S t a d e V I
12.0
1 0 . 0
E*O
6 . 0
4,e 1
1
2 . 0 -l
t\\\\.¡¯
/A\\M[JIJ
PSC
PSF
GSC
FI g, . ?- Vz2riations saisonni¨¨res de la proportion
de femelles m?res.
-. S t a d e s V + VI -1- V i t
- - - - - - Stade Vi
50
55
I m m e r s i o n s
Fig. 2- Evolution bathymgtrique de la proportion
de femelles m?res.

N O T E
P R E L I M I N A I R E
S U R L A
R E P R O D U C T I O N
D E S
R O U G E T S
D E S
C O T E S
S E N E G A L A I S E S
Jacques CHABANNE

NUTE
P R ? L I M I N A I R E
S U R L A R E P R O D U C T I O N D E S R O U G E T S
D E S C6TES
S ? N ? G A L A I S E S
J . C HABANNE (1)
R E S U M E
La reproduction du rouget (Pseu&psneus prnyensis)
est
¨¦tudi¨¦e paur les
annees 1975 et 1976 . L¡¯¨¦tude est
bas¨¦e sur l¡¯¨¦volution de l¡¯aspect macroscopique des gona-
des femelles, class¨¦e en stades de maturi.t¨¦ . La longueur
moyenne ? la Premiere maturit¨¦ est de 1?,5 cm si elle est
calcul¨¦e sur l¡¯ensemble de l¡¯annee . La periode de repro-
duction intense se situe pendant la saison chaude,des mois
de mai ¨¤ septemb.re . La reproduction persiste pendant le
reste de l¡¯ann¨¦e, mais son niveau est faible et elle est
due aux plus grandes feme Iles e L¡¯existence de lieux de
ponte pref¨¦rentiels n¡¯a pas ¨¦t¨¦ mise en ¨¦vidence.
Une relation
entre la taille des femelles et la ma-
turation des gonades a ¨¦t¨¦
trouv¨¦e . Le cycle
sexuel se
deroule de fa?on diff¨¦rente en fonction de la longueur
des individus. Les grandes femelles sont proportionnelle-
ment plus souvent au stade de
pr¨¦pcnte que les petites.
L¡¯importance des grands
individus dans la ponte est plus
forte, en valeur relative, que celle des petits. Il y a
des variations de 1 ¡®infl-uence de la longueur sur la matu-
ration au cours de l¡¯ann¨¦e.
L¡¯¨¦tude comparge des deux ann¨¦es permet de mettre en
¨¦vidence une corr¨¦lation posi t.ive entre l¡¯intensit¨¦ de
la reproduction et la temperature. Plus la temp¨¦rature est
¨¦lev¨¦e ) plus la reproduction est forte.Le d¨¦but et la fin
de La saison de reproduction intensive correspondent ¨¤ de
forts gradients de temp¨¦rature l
Les caract¨¦ristiques de la reproduction observ¨¦es
pendant ces deux ann¨¦es doivent ¨ºtre confirm¨¦es. Si elles
Ze sont,elles peuvent pr¨¦senter des perspectives int¨¦-
ressantes pour l¡¯¨¦tude des variations B court terme de la
population.
---
(1) Oc¨¦anographe biologiste de l¡¯O.R.S.T.O.M., en service ¨¤ L¡±I.S.R.A,
Centre de Recherches oc¨¦anographiques de Dakar-Thiaroye,BP 224I,Dakar,S¨¦ndgaL

A B S T R A C T
55
Reproduction of red-mullet (P~~?.u@w%w pnryensis)
la studicd during 1975 and 1976 . Thia study is based on
the external appearance of fsmale gonads divided in matu-
rity stages. The mean length at ffrst maturity is 13,5 cm
when a11 the year is concerned in calculation . Intensive
spawning takes place during h o t s e a s o n D from May to
September q A little spawning is present in the other
months due te bigger fishes .Preferential spawning grounds
have not been found.
A relation between the size of females and gonades
mnturati~ I is shown. Sexual cycle is different following
t~.z leng 1 of fishes. Bir; females are proportionally more
ot ten at stage 5 than
little. During the year p there are
¡®i <iations in relationship between length and maturation.
Cmnaring the t w o y e a r s
allows to f ind a positive
correlation betweea spawning and temperature. More the
temperature is hot, more spawning is important,The begin-
ni ng a& the end of intensive reproduction take place
-rhen temperature variatiens are strong.
Obser-led spawning eharaeteristics during these two
years ha%.re to be conf irmed.
If they are,they cari present
in tcres ti:;
ways in the s tudy of short term f fucmtions
in the pr.¡¯ lation,
I N T R O D U C T I O N
Le rouget - Pseudupeneus prayensis - est trouv¨¦ sur la presque totalit¨¦
du plateau continental s¨¦ndgalais. Il vit sur les fonds de sable plus ou
moins g,ossier et, de fa?on pr¨¦f¨¦rentielle, pr2i.s des zones rocheuses.Il est
pr¨¦sent,TaSs peu abondant sur la c?te nord. Il devient abondant Z? partir de
Dakar jusqrz¡¯¨¤ la Casamance . L¡¯existence d ¡®une
zone vaeeuse au sud de la
Casamanc- et au nord de la Guinde-Bissau provoque une interruption dans sa
rQartiti~.r,.On le retrouve 8u sud de cette zone a partir des ?les Bissagos.
Les rougets
cens tituent l¡¯esp&ce cible d¡¯une dizaine de petits chalu-
tiers bases ¨¤ Dakar. La zone de p&ehe
s¡¯etend de la presqu¡¯?le du Cap-Vert
7 1.7. Gamjira. Ils sont ¨¦galement exploit¨¦s par des chalutiers italiens pen-
~!XI 5 une 0---+ie
, SA+
de 1 *annee, en g¨¦n¨¦ral plus au sud, au large de la Gambie
et !2 la Ca. iriance *
Une ¨¦trd:z pr:. .iminaire de la reproduction , concernant les ann¨¦es 1975
-t 1976 est 3i¨¦sent4e dans cette note. Elle est bas¨¦,e sur l¡¯¨¦volution de
l¡¯aspect mac oscopique des gonades t class¨¦e en stades de maturit¨¦. C'est le
scul indice
s maturit¨¦ qui a ¨¦t¨¦ retenu dans ce travail.
1 D
M A T E R I E L E T
M E T H O D E S
Au total, 5995 femelles ont ¨¦t¨¦ examin¨¦es pour la d¨¦termination du stade
C!C maturit6 - 2775 en 1975 et 3220 en 1976. Les ¨¦chantillons proviennent
principalement des i. sutures eomnerciales d¨¦barqu¨¦es ¨¤ Dakar. L¡¯&hantillon--

n a g e compren
lssi des vises de navires de recherches, des poissons captu-
r¨¦s ¨¤ la ligtw par 2.~ p&he piragui¨¨re et des captures de sennes de plage.
T¡¯ presque totalitg des Gkhantillons a pour origine la zone comprise entre
Dakar et la Gambie ; seuls quelques-uns, de faible effectif, viennent de la
c?te nord.
Plus de 33 % des poissons observ¨¦s proviennent d¡¯¨¦chantillons issus
des prises commerciales, Ces derni¨¨res 6tant tri¨¦es par cat¨¦gories de tailles,
I¡¯&hantillonnage a 6t? stiat?fi6 de manike ¨¤ pr¨¦lever ¨¤ chaque d¨¦barquement
des quanti.t¨¦s toujours ¨¦quivalentes de p&sons de chaque cat¨¦gorie. La stra-
tification de l¡¯¨¦chantillonnage a Et¨¦ conserv¨¦e pour cette ¨¦tude, tes ob-
servations n¡¯¨¦tant pas extrapol¨¦ea 8 l¡¯ensemble du d¨¦barquement. L¡¯influence
de cett¨¦ fa?on de proc¨¦der sur l¡¯estimation des variations mensuelles de la
reprt3duCtiOSl reste limit¨¦e . Compte tenu des caract¨¦ristiques de la reproduc-,
tion et de la structure d¨¦mographique de la population, seule 1 ¡®importance
de certaines valeurs mensuelles est l¨¦gkement modifi¨¦e, principalement pen-
dant la p¨¦riode allant d¡¯octobre ? janvier a5 les valeurs sont l¨¦g¨¨rement
sous-evalu&es . En contre-par tic, il n¡¯a pas fit¨¦ n¨¦cessaire d¡¯Sliminer les
femelles au-dessous de la longueur moyenne ¨¤ la premi¨¨re maturit¨¦, la compo-
sition des ¨¦
.ntiY.lons ¨¦tant sensiblement constante. Ce proc¨¦d¨¦ permet d¡¯w I
tre part de
:ilr¡¯ .er la mise en ¨¦vidence de l¡¯influence de la temp¨¦rature
sur la matur I on en ¨¦liminant les variatiens inter-annuelles dans la struc-
ture d¨¦mogr : iJ rlue de ¡®La population.
Le qex
le stade de maturit¨¦ ont ¨¦t¨¦ d¨¦termin¨¦s syattitiquement parr tou:
les poisson
X¨¦~~i.&s au laboratoire. Une ¨ºchelle de maturit¨¦ a ¨¦t¨¦ adaptee ¨¤
l¡¯esptce ¨¦t
¡®es Pour les besoins de cette ¨¦tude, elle a ¨¦t¨¦ simplifi¨¦e. En
particulier, A, is les stades 3,4 et 5, les femelles ayant vraisemblablement
cffectui! a u c ils une ponte n¡¯ont pas ¨¦t¨¦ s¨¦pari5es de celles n¡¯ayant pas en-
core pondu.
D¨¦finition. dc -T tades de maturit¨¦ utilis¨¦s :
Stade 2 : immature (i t repos sexuel : les oeufs ne sont pas visibles ¨¤ l¡¯oeil
nu.
Stade 3 : d6bllt de maturation D les gonades ccnmnencent ¨¤ se d¨¦velopper 9 les
oeufs sont tr5s petits, juste visibles B l¡¯oeil nu.
Stade 4 : maturation : les gonades sont grosses, les oeufs sont bien visibles,
ils peuvent ¨ºtre gros mais ils sont tous opaques.
Stade 5 : pr¨¦ponte : les gonades sont tr¨¨s grosses, il y a des oeufs transpa-
rents en plus ou moins grande quantit¨¦.
Stade 6 : post-ponte : les genades sont plus ou moins flasques, bien vascuk-
ris6es. Les asacytes ne sont pas visibles ? l¡¯oeil nu. Ce stade a
¨¦t& r¨¦,uni au stade 2 dans cette btude, sauf pour la d¨¦termination 6:
18 longueur moyenne ? la premibre maturit¨¦ o¨´ il est consid¨¦r¨¦ se-
parement comme indicateur de ma?d.t¨¦.

2.
L O N G U E U R
M O Y E N N E
67
A
L A
P R E M I E R E
M A T U R I T E
La longueur moyenne ¨¤ la ptemi¨¨,re maturit¨¦ a ¨¦t¨¦ calcul¨¦e en retenant
les femelles des stades 3,4,5 et post-pente. Le calcul a ¨¦t¨¦ fait sur l¡¯en-
semble de l¡¯ann¨¦e. En effet la maturation a lieu toute l¡¯ann¨¦e, le pourcen-
tage mensuel minimum observ¨¦ de femelles pr¨¦sentant des signes d¡¯activit¨¦
se.xuelle eonsidti¨¦e d¨¨s le stade 3 est de 50 Z. La longueur moyenne 8. la pre-
mi¨¨re maturit¨¦ est dBtermin¨¦e au seuil de 50 % de femelles m?res. Le r¨¦sul-
ta t abtenu avec les donn¨¦es de 1976 est pr¨¦sent¨¦ sur la figure 1. Le seuil
est atteint ¨¤ la classe 13-14 cm. La longueur moyenne a la premi¨¨re maturitf.
se situe donc ¨¤ 13,5 cm.
Le r¨¦sultat obtenu ne change pas si le stade 3 n'est pas retenu. Par
contre, si l¡¯on ne consid?re que la saison de ponte principale, de mai ¨¤
se+tambre, la longueur moyenne ¨¤ la premi¨¨re maturit¨¦ diminue, se situant ¨¤
r2,5 cm.
3 .
S A I S O N D E
R E P R O D U C T I O N
Les frgquences mensuelles des stades de maturit¨¦ pour les deux ann¨¦es
r¨¦unies, sont donn¨¦es dans le tableau I . Sur la figure 2 9 les pourcentages
nensuels des stades 3+4+5, 4+5 et 5 sont repr¨¦sent¨¦s. L¡¯examen du tableau et
de la figure montre qu¡¯il existe toute 1¡±ann¨¦e une quantit¨¦ importante de fe-
melles en maturation (stades 3*4*5) avec un maximum d¡¯avril ¨¤ septembre. Si
les seuls stades 4 et 5 sont retenus, le maximum appara?t tr8s nettement de
mai h septembre, Un maximum secondaire se d¨¦tache alors, centr¨¦ sur le mois
de janvier. Si l¡¯on ne consid¨¨re que le stade 5 9 qui caract¨¦rise plus pr¨¦ci-
s¨¦ment la ponte, le maximum est toujours pr¨¦sent de mai ¨¤ septembre avec un
pic en mai, juin, juillet. Il existe une quantit¨¦ tr¨¨s faible et pratiquement
constante de femelles au stade 5 le reste de l¡¯ann¨¦e, quantit¨¦ due aux plus
grands individus ainsi qu¡¯on le verra par la suite.
On peut donc considgrer que la saison de reproduction se situe de mai ¨¤
septembre, avec cependant une persistance tr¨¨s faible de la ponte le reste de
l¡¯annlae. Un maximum est visible pendant la saison de reproduction. Sa locali-
sation est variable chaque ann¨¦e : ao?t-septembre en 1975, mai-juin-juillet en
1976 (fig. 6).
TAEZEAU I- Fr¨¦quences mensuelles (Z) des stades de maturitP, chez les femelles
en 1975 et 1976.
((StadesiJ1FiMiAiMiJiJiAiSjOiNiD
)
0
.
,
.
.
.
1

Q>-g %Q-
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J
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A
M
J
J
A
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O
N
D

4 .
LI6UX D E
P O N T E
6 9
Les observations faites ne montrent pas l¡¯existence de lieux de ponte
pr¨¦f ¨¦ren t e 1s. Tout au plus, peut-on noter que l¡¯abondance des rougets est
la plus isrte sur la Petite ?Stc au sud de Dakar, pendant les mois de mai ¨¤
septembre qui sont ceux du maximum de reproduction. Des poissons m?rs en
trGs grade concentr,ition sont 6galemen.t pr¨¦sents dans le nord de la Casa-
mance ci¡¯! nai. Cepen!: :¡®2t la ponte peut avoir lieu sur toute la c?te, y com-
pris la .Y;te nord ;
(les femelles au stade 5 et des larves ont ¨¦t¨¦ trouv¨¦es.
La 1:calisation des juv¨¦niles confirme ces observations. Ils sont trou-
v¨¦s sur ! 1:s petits Fonds tout le long de la c?te s¨¦n¨¦galaise avec une abon-
dance 1¡®1¡¯ ¡®. for te %w: la Petite C?te entre Dakar et Mbour . Mais il faut aussi
tenir cc?p te de la n.ature du fond q;l est plus favorable aux rougets dans
cette .z+p,;.on.
5
o
I N F L U E N C E S D E
D I F F E R E N T S
F A C T E U R S
D A N S
L A R E P R O D U C T I O N
,-.Y>. 1 . RELATION ENTRZ LA MATURATION ET LA LONGUEUR DES POISSONS.
L¡¯ensemble des femelles ¨¦tudi¨¦es en 1976 a ¨¦t¨¦ subdivisB en classe de
t.-z. lies. T,¡®i ?tervalle de longueur observ¨¦ s¡¯6tend de 9 ¨¤ 23 cm, et les effec-
ti c:s des ~:a- Iles extr¨ºmes ¨¦tant tr¨¨s Gduits, quatre classes ont ¨¦t4 choi-
s T. -. ,s : 9 ¡°+ ¡®2 cm, i3-15 cm, 16-18 cm, 19-23 cm. Le pourcentage mensuel de
c¡¯.aque s t-ad . a ¨¦t¨¦ calcul6 ¨¤ l¡¯intgrieur des classes retenues, puis le pour-
ccntage a-~, 11 a 6t6 obtenu en faisant la moyenne des valeurs mensuelles
(tabl.II)
On cowid¨¨re 1~s femelles ayant present¨¦ des signes de maturation (sta-
des 3*4*5) *¡¯ cour? de l¡¯ann¨¦e et l¡¯on construit l¡¯histogramme des propor-
tions obser-T+¡®es pc: Lllasses de longueurs (fige3). Cet histogramme, figurant
1 ¡®ensembles du cycf ,z tJ,! maturation se subdivise en trois parties qui repr¨¦-
sentent c rcune une Atape du cycle 9 c¡¯est-¨¤-dire un stade de maturite. Les
quanti& ti.tales d¡¯observations dans chaque stade ne sont pas ¨¦gales en rai-
son de la mor:e lit6 c *- de diff¨¦rences qtri peuvent intervenir dans la dur¨¦e
des stades et la disponibilit¨¦ des poissons (tabl.11). Donc les histogrammes
des stades 3, 4 et 5
e sont pas Qgaux, Cependant, si la maturation se d¨¦-
roule de fa?on identique sur l¡¯ensemble de l¡¯intervalle de tailles ¨¦tudi¨¦,
c¡¯est-¨¤-dire si aucune diff¨¦rence li¨¦e ¨¤ la longueur des poissons n¡¯inter-
vient au cwrs du dgveloppement sexuel, les histogrammes des stades 3, 4 et
5 doivent pr&enter la m¨ºme forme gf-ngrale, idrntique ¡®i celle de l¡¯histo-
gramme tci al. Or il n¡¯en est rien, les histogrammes de chaque stade sont dif-
f&ents les uns des autres. Il y a des :?odifications dans les proportions
i
respectj:Ges de chaque classe de longwl::s au cours de la maturit¨¦ ; un fac-
teur liy ¨¤ la longueur des poissons in:.rvient donc au cours du processus de
maturati. n.
Pou:r r:.¡®naque cla~sc de lot,;i;ti!:z~~, on calcule l.es nombres qui devraient
¨º t r e obts ;; aux sts,es 4 et 5 en foncticn des valeurs obsrrv¨¦es au stade 3
si la maci:. :~tion ¨¦tait identic 12 pern¡¯ -.¡®a:une des classes. Il faut tenir comp-
te Four c 2 &a des difz¨¦rences d¡¯i.qorta.ncc qui existent entre les stades, dues
aux causez Lxpos¨¦es plus haut (dur¨¦e du ,..tade, disponibilit¨¦ et mortalitG).
Les valeur T du stade 3 sont donc multi;;:.: ,Scs )ar un facteur de proportion-
nali t634 : z !p¡¯ --?t enLue le total du stock considGr¨¦ et celui du stade 3. On
obtient l,,; ?,¡®&w: L p-,*tre parenth¨¨ses du tableau II. La comparaison entre ces

7 0
v&leurs et les valeurs observlles montre que :
- les narrblces de8 stades f+ et 5 sont inf6rieura ¨¤ ce qu¡¯ils devreient
$tre chez les poisssons plu8 petits que 16 aa,
- les proportions de chsque stade ¨¦voluent nanmalement dans la classe
Y6 B 18 cm,
elles sont nettement plus fortes que ce qu¡¯elles devriuent ¨ºtre chez
le& gLude femelles.
92llm.m I I - Proportion (X) des stades de maturit¨¦! en fonction de la lon-
gueur en 1976. Entre p&renthZSses : chiffres calcul8s en fonc-
tion de8 valeurs observki au stade 3.
2
: 3
:
t2cm :
60 :
16
: 17 (19)
: 7 (Il) :
100
)
:
:
:
..
:
:
-
(
:
.
:
¨¦
:
;
(
13-ts an : 29
; 30
: 29 (36)
: 12 (20)
:
100
)
(
:
:
:
:
:
>
:
:
:
:
1
( 16-18 cm : 9 : 31 : 40 (3t)
:20(21)
i 100
)
:
:
:
:
:
1
I
:
:
:
:
1
(
t9cm :
a
:
2 5
: 37 (30)
: 30 (17)
i
100
)
t
:
:
:
:
:
1
(
:
:
:
:
:
f
TOTAL
:
106 :
102
:
123 : 69
:
TOTAL
;
(
:
:
:
:
:
1
A l¡¯origine du phGwmSne observil., il peut y avoir : la croissance, les
mortalit¨¦s par p¨ºche et naturelle variable8 avec la taille pour chaque stade,
une influence de la longueur des poissons sur la maturation.
..L8 croissance : elle Pourr&it intervenir si la vitesse de croissance Qtait
voisine de celle de la maturation, c¡¯est-a-dire si Les femelles =aur&nt en
moyenne 15 a 16 an au stade 3, atteignaient au moins 19 cm au stade 5, soitun
accraissement moyen de 4 2 6 cm, ce qui est de l¡¯ordre de la croissance aw
nuelle pour les poissons de cette grandeur. Ce n¡¯est donc pas la croissance
qui peut ¨ºtre ¨¤ l¡¯origine du d¨¦plrncement observ¨¦ des maies ; elle peut tout
au plus intervenir aux limites des classes de Mlles.
,La mer talitl par p¨ºche : pour expliquer les observation8 faites elle
devrait varier pour cheque stade en fonction de la langueur. Elle 84?2Y&it for-
te au stade 3 pour tes petits poissons, pois diminuerait avec Z¡¯swncement
de la maturit8 et aurait 3.¡®¨¦volution inverse chez les grand8 poiasort8, Ces
variations dan8 la mortalit8 par p¨ºche proviennent de changement, soit de la
disponibilit¨¦ des poissons o soit de l¡¯effort de p¨ºche. Pour Za premi¨¦re, il
eet possible qu¡¯elle soit diff¨¦rente pour chaque stade sexuel (ce que rien
n¡¯indique dans l¡¯gtude des captures); il est difficile de penser qu¡¯elle ne
sait pas la m¨ºme pour l¡¯ensemble de la population dans chaque stade. Il en
est de m¨ºme pour l¡¯effort de p¨ºche.

STADE 3
S T A D E 4
S T A D E 5
-.--
-
-
IYig. 3- .Pmtrcer~ta.ge annuel des stades de maturit¨¦
par classe de tailles : SI 12 cm (1), ES- 15 cm
(Z), lb-18 c m (3), ¡®2 19 c m ( 4 ) .
¡®36,
100"
SO-
60..
40.
20-
O-

7 2
,La mortalite naturelle : pour $tre a l¡¯origine des tendances observ¨¦es,
i1 faudrait que de ;,a m¨ºme fa?on elle soit variable avec la taille au cours
du cycle de maturati.on,
Elle augmenterait avec la maturation chez les petites
femelles, diminuerait chez les grandes 4 Si 1 ¡®on peut admettre que la mor ta-
lit6 naturelle varie avec la maturi tG, il semble peu vraisemblable que son
taux puisse varier de fa?on tr¨¨s sensiblement diffgrente chez les grands et
petits individu8 qui sont au m¨ºme stade sexuel.
*La taille des poissons : la croissance, les mortalit¨¦s naturelle et par
peche ne semblant pas devoir ¨ºtre B l¡¯origine des r¨¦sultats observ¨¦s, il
reste que le cycle sexuel doit se d&ouler de fa?on diff¨¦rente en fonction dc
la langueur des po:-¨¤sons.
Les r¨¦sultats obtenus peuvent signifier que :
- jusqu¡¯¨¤ 15 cn 9 soit la maturation n¡¯est pas compl¨¨te chez un certain
ncmbre de femelles i s ¡®arr¨ºtmt aux stades 3 ou 4 avant de revenir au stade de
repos, soit la dur¨¦e de ces stades est plus longue que pour les grands poissons,
soit la dur6e du stade 5 est plus courte que la moyenne. L¡¯examen des donn¨¦es
mensuelles, analys¨¦es plus loin (fig.4) montre que les diff¨¦rentes ¨¦ventua-
lit¨¦s envisag¨¦es peurent intervenir. Pendant la pleine saison de reproduction
(mai 4 septembre) p I:I durQe du stade 5 semble plus courte que pour les grandes
femelles, Le reste. dr? l¡¯ann¨¦e, la maturation ne se d¨¦roule pas enti.Grement.
- US femelles .Te 16 ¨¤ 18 cm ont une maturation moyenne, normale.
- Les poi6sons :.lesurant au moins 19 cm sont le plus souvent dans un sta-
de de maturit¨¦ avec!. ¡®!p les nombres observ¨¦s ¨¦tant nettement plus ¨¦lev¨¦s que
¡®Ies nombres attendus. La proportion de stades 5 est tr¨¨s forte par rapport ¨¤
celle de stades 4. ?Ja cause de ces observations peut ¨ºtre soit une dur¨¦e des
stades 4 et surtout SP tr& longue, avec un stade 3 court, soit un cycle de
maturation rao&urc. > avec les stades 4 et 5 seulement. L¡¯observation des
donn¨¦es individuelles montre que les poissons de 22 cm et plna ont toujours
¨¦t¨¦ trouv¨¦s au mki:~um au stade 4 pendant les deux ann¨¦es ¨¦tudi¨¦es 9 c¡¯est-¨¤-
dire que les pfw grandes femelles seraient toujours dans un ¨¦tat de maturi-
t¨¦ avanc¨¦.
Pour les quatr- classes de longueurs choisies, les pourcentages mensuels
cumul¨¦s des stades 4 et 5 et les pourcentages du stade 5 ont ¨¦t¨¦ repr¨¦senth
sur la figure 4. L¡¯examen de cette figure met bien en hidence l¡¯action de la
longueur dans le cycle sexuel et l¡¯existence de variations dans con influence
au cours de i*annGe. Si l¡¯on considhe la maturation B partir du stade 4
(fLg.4a), il fl¡¯y apas de diff¨¦rence de mai B septembre chez les poissons d¡¯une
longueur sup¨¦rieure ¨¤ 13 cm. Il y a m¨ºme une courte p¨¦riode (juin) o¨´ la ma-
turation est de la m¨ºme intensit¨¦ sur tout l¡¯intervalle de longueur. Le reste
de l¡¯ann¨¦e, la par -L tien de l¡¯influence de la longueur se fait d¡¯une fa?on
nette ¨¤ 16 cm et de*:.~ groupes apparaissent D avec cependant dans chaque groupe
des pourcentages efi moyenne plus ¨¦lev¨¦s pour les grandes femlles. Si 1¡¯~
consid&e maintenant une maturit¨¦ plus avanc¨¦e, c¡¯est-¨¤-dire le seul stade 5
(fig,4b), les diff cerences entre les classes de longueurs sont plus accentu¨¦es
et pr¨¦sentes toutr: l¡¯ann¨¦e, En premier lieu, on peut noter que chez les fe-
melles Inf¨¦rieures ;I 16 cmp la maturation atteint le stade 5, seulement pen-
dant la pCriode de ri.:i ¨¤ septembre. Par contre, des stades 5 peuvent ¨ºtre
obaem¨¦s pratiquer,:nY toute l¡¯ann¨¦e ¨¤ partir d¡¯une taille de 16 cm. La deu-
xi¨¨r%e observation Fr: ¡®:e est la diff¨¦rence dans les proportions du stade 5
de mai ¨¤ septembre : ¡®rs que Les proportions cumul¨¦es des stades 4 et 5 sont
¨¦gzkles pendant Ya *¡¯ ¡®s.2 p¨¦riode depuis 13 cm. Elles augmentent avec la Lon-
gueur. Cela signitil
lue pendant les mois consid¨¦r¨¦s, l¡¯influence de la ion-
gueur e x i s t e toujol
mais qu¡¯elle ne se fait sentir qu¡¯a partir du stade 5.
Le reste de l¡¯ann¨¦
¡®octobre a avril) > les proportions de passages du stade
4 au stade 5 sont =entiques dans les deux classes susceptibles dPatt&dre

7 3
ce stade. Pendant CF- mois l¡¯influence de la longueur se fait sentir a une
maturit¨¦ plus faib7.1
aux stades 3 et 4.
De ce qui pr ¨¦c. J Y
les points suivants se d¨¦gagent :
- l¡¯activit¨¦ sc3;wzlle des femelles de rougets est lifie B la longueur
apr¨¨s le d¨¦but de 1; maturation. La capacit¨¦ de maturation cro?t avec la
taille. L¡¯importance des grands individus dans la ponte est plus forte en
valeur relative que celle des petites femelles.
- 11 y a des v¡¯ .:iations, au cours de l¡¯ann¨¦e,de l¡¯influence de la lon-
gueur sur la matur,? : on. Elle se manifeste suivant les mois Zl un stade de
maturit¨¦ plus ou moi *:s avancis. Ainsi elle se fait sentir des les stades 3
et 4 d ¡®octobre 2 av?. 1 et seulement au stade 5 de mai A septembre . Ce la
explique en particule: r la diff¨¦rence trouvBe dans la longueur moyenne ¨¤
la premi¨¨re matmit- ..+i l¡¯on consid¨¨re pour la d¨¦terminer l¡¯ensemble de
l¡¯ann¨¦e ou la seule o:.ison de reproduction principale.
- La dur6e de le p?riode favorable ¨¤ la ponte est fonction de la lon-
gueur . Les plus petits individus ont une pkiode favorable courte¡¯ de deux
mois, La duree s¡¯allonge avec l¡¯accroissement de la taille. Seuls les pois-
sons sup¨¦rieurs ¨¤. lcb cri et principalement ceux de 19 cm et plus sont res-
ponsables de la pan-Le en dehors de la pkiode de mai ¨¤ septembre.
- M¨ºme pendan&- la pgriode du maximum de reproduction, plus les femelles
sont grandes, plus ..lles montrent une capacit6 de reproduction ¨¦lev¨¦e. Il
est possible que cela soit surtout 1iE ¨¤ la dur¨¦e du stade 5 augmentant avec
la taille, avec prob-.hlement des pontes plus nombreuses.
5.2. RELATION ENTR-: iii MATURATION ET LA TEZMPERATURE
5.2.1. La tempe : ture sur les fonds de p¨ºche
Les rougets vit
t sur le fond, principalement entre 20 et 50 m. Aucune
mesure r¨¦guli¨¨re de
-. temp¨¦rature n¡¯est possible pour ces zones pendant la
p¨¦rio& ¨¦wi¨¦e. SC; ¡°. 3 deux stations de surface, effect&es ¨¤ la c?te pr¨¨s
de la zone de p?che,
Mbour et Thiaroye, ont Bt4 suivies quotidiennement.
Quelle est ¡®la reprc
zativit¨¦ de ces mesures pour les fonds 00 vivent les
rougets ?
Il est possible 62 comparer des temperatures moyennes mensuelles, cal-
cul¨¦es sur plusieurs ann¨¦es, des deux stations c?ti¨¨res et celles de deux
stations situ¨¦es sur le fond .¨¤ 20 m et 50 m dans la r¨¦gion de Dakar¡¯ suivies
dur plusietirs andes (fig.5). L¡¯¨¦volution des tempkatures aux quatre points
d¡¯obrrervation est pa::n ll¨¨le jusqu¡¯en juillet, avec cependant un rkhauffement
plus. fort pour les s(-;itions 20 m et 50 m entre avril et mai. Les diff¨¦rences
apparaissent ?r partir du mois d¡¯ao?t. La temp¨¦rature aux stations c?ti¨¨res et
-i 20 m continue 2 s¡¯ cccro?tre jusqu¡¯en septembre, alors que la temp¨¦rature ¨¤
50 m diminue. En octobl:e, la tempbrature diminue tr% peu W la c?te, beaucou:
plus fortement a 20 ~¡®1. En novembre-d%cembre, l¡¯¨¦volution de la temp¨¦rature
est parall¨¨le ¨¤ ces :-rois stations. La temp¨¦rature est basse et stationnaire
depuis septembre ¨¤ !X 11:.
Si l¡¯on examine chaque ann¨¦e individuellement, on s¡¯aper?o?t que des w=-
riations interannuellzs tr¨¨s importantes existent sur les fonds de 20 ¨¤ 50 m
pour Les mois dq ao?t ?t de septembre . En ao?t, la temp¨¦rature est ¨¦lev¨¦e et
relativement consta; :? d¡¯une ann¨¦e ¨¤ l¡¯autre en surface et au niveau 20 m. k
50 CI les variations
nt tr¨¨s fortes, la temp¨¦rature ¨¦tant soit basse¡¯ soit
Plevge. En septembri ( au contraire, la situation b 50 m est stable, la temp6
rature y 6tant bass-.. et des variations importantes sont observ¨¦es ¨¤ 20 m.
Cer t.aines ann¨¦es, 12 Lsmp¨¦rature commence ¨¤ baisser par rapport au mois


29
27
Mbour
Th iaroye
20 m
23
50 m
pluviom¨¦trie forte
Ii
faible
J
F
M
A
M
J
J
ASONDJ
Pig. 5 - Temp¨¦ratures mensuelles moyennes de surface aux
stations c?ti¨¨res de Mbour, Thiaroye et sur les
fonds de 20 m, 50 m.
T aC
30
28-
24-
18-
%Stades 5
1976
l
I
I
I
1
I
i
I
1
1
1
I
* M o i s
3
F
M
A
M
J
J
A
S
0
N
D
Fig.6 - Variations mensuel.les en 1975 et 1976 de la temp¨¦rature
de surface 2 Mbour (a) et du pourcentage de stades 5 (b).

7 6
En ce qui concerne la saison chaude il faut se reporter aux conditions
climatiques pour conna?tre la situation sur les fonds de p¨ºche ainsi qu¡¯il a
¨¦tf dit plus haut. En 1975, la p1uvionCtri.e est forte alors qu¡¯elle est beau-
ccup plus faible en 1975. La thermocline est donc plus profonde pendant la
preoiEre ann6e. La temp¨¦rature sur les fonds de p¨ºche reste Glev& p favorisant
la reproduction. Elle reste importante jusqu¡¯en ao?t et septembre, qui sont
d *ailleurs les mois OU l¡¯on observe les pourcentages les plus 6levfs. En 1976
au contraire 3 la temp15rature baisse d¨¨s le nois d¡¯ao?t et la reproduction di-
ninue for tement ¨¤ nar tir de ce mois.
Les dew facteurs retenus g 13 taille diss poissons et ?a temp¨¦rature, ont
une influence mnrquk sur la maturation. Plus les femelles sont ,grandes 1 plus
la maturation est importante. De la m¨ºme fa?on, plus la tcmpgrature est ¨¦le-
vC.e 9 plus la maturation est importanto. Il est possible que ce soit leur ac-
tion combin6e qui soit ¨¤ I.vorig&x des fortes diff¨¦rences observGes en mai. 9
juin, juillet, en 1975 et 1976 (fig+f;). En effet, la tempGrature est plus
¨¦lev¨¦e et les poissons obscrvk plus grands en 1976 qu¡¯en 1975 pendant cette
jp¨¦rciode a
Chacun de ces facteurs est limitant au-dessous de certaines valeurs qui
varient en raison inverse. Lorsque la tempSrature cro?t, des femelles de plus
en ylus petites peuvent atteindre le stade 5 et se reproduire. Au contraire,
lorsque la temp¨¦rature est plus faibk, seuls les plus grands poissons ach¨¨-
vent leur maturation. II. peut ¨ºtre not¨¦ que dans 10 zone Etudi¨¦e les temp¨¦-
ratures ne sont jamais asse z basses pour stopper compl¨¨tement la maturation
de l¡¯ensemble de la population, nais elles peuvent ¨ºtre insuffisantes pour
permettre la ponte pendant les mois les plus froids.
Ls kar t des temp¨¦ratures observe pendant 1 ¡®annEe sur les fonds de p¨ºche
et le fait que Tes temp¨¦ratures les -lus basses ont pour cons¨¦quence une fai-
ble reproduction permettent de d¨¦gager trk nettement une saison de ponte
principale de mai %T? septembre. La temp¨¦rature semble Ciyalement agir par ses
variations. En effet, le d¨¦but et la fin de la saison de reproduction co?n-
cident avec des gwdients importants et rapides de la tempkature et il sem-
ble que le i?h+%om¨¨ne de ¡°masse*¡¯ y soit 1iG.
Les deux facteurs - taille du prisson et temp¨¦rature - n.¡®agisscnt vrai-
semblablement pas seuls. Le dknarrage de la saison de reproduction principale
se produit alors que la tempkaturc n¡¯est pas encore tr¨¨s Flev¨¦e. Elle est
alors beaucoup plus faible qu¡¯au mois d¡¯octobre y mois de forte baisse de la
reproduction. Pendant la saison de reproduction principale, on observe une
diminution r¨¦guiike au mois de juillet bien que la temp¨¦rature continue 2
mon ter. n¡¯autre part, la temp¨¦rature est plus forte ou 6gale pendant les mois
de novsmbre zi janvier qu¡¯au mois de mai. La reproduction y est pourtant tr6s
fai,ble. De plus on peut constater une reprise de la maturation, mais aussi de
la ponte, nlors que la temp&?rature baisse. D¡¯autres facteurs entrent probable-
mt3rr.t en jeu* cn particulier 1 ¡®¨¦tat physiologique des individus qui doivent
avoir besoin drun temps de r6cunfration an+?% une periode d¡¯activit¨¦ sexuelle.
IIe ce qui pr¨¦c¨¨de on peut tirer l¡¯hypothkse suivante :
dans les zones
d¡¯habitat plus Cguin5ennes3 la temp~;rCature est plus¡® Gl2vkc toute 1 ¡®ann?e, et
les variations d¡¯amplitude Flus faibles. L;I reproduction doit y ¨ºtre tr¨¨s 6-w
tnlih, s.-ns maximumnettement marque, n.vcc plusieurs pics dans l¡¯ann&.

C O N C L U S I O N
7 7
L¡¯¨¦tude pr¨¦limknaire des stades de maturit¨¦ sexuelle des femelles du
rouget pendant deux a~-s ;r. permis de mettre en ¨¦vidence l¡¯existence d¡¯une sai-
.~on de repxoductirr, Frincipale, des mois de mai b septembre. Cette saison ne
.se d¨¦roule pas de :a ~6% fsqm tous les ans, les diff¨¦rences ¨¦tant liges aux
,rcnditions de milir~~.rencontrkes pendant cette p¨¦riode. Les influences de la
taille des poisson.c et de la ?emp¨¦rature de l¡¯eau sur les fonds de p¨ºche sont
net tes .
Ces relations .lemarrdent ¨¤ ¨ºtre aonfirna¨¦es pm des s¨¦ries d¡¯abservations
plus longues . Si c?ll.es l¡¯&taient, elles pourraient ¨ºtre ¨¤ l¡¯origine des dif-
Erences interanmltil les dans les p¨¦riodes de recrutement et de prise opti-
male observ6es dans la p¨ºcherie. Mais elles povrraient ¨¦galement ¨ºtre la cau-
se des difFBrentxes C¡¯importgnce des classes annuelles. Si cette hypoth¨¨se se
v¨¦rifie, X:I r6sultat trb inthessant serait acquis pour l¡¯¨¦tude des varia-
tions ¨¤ c0u:rt te-e dr: la populal-ion.

M I G R A T I O N S
D E S
P O I S S O N S
DE&?ERSAUX
L E
L O N G
D E S
C O T E S
OUEST- A F R"I C-A 1 N-E S
DE 10 A 24' DE
L A T I T U D E
N O R D
Christian CRAMPACNAT et Fran?ois DOMAIN

MIGRATIONS DES POISSONS DEMERSAUX LE LONG DES COTES OUEST-AF'RICAINES
DE 10 A 24O DE LATITUDE NORD
C.
CHAMPAGNAT* et F. DOMAIN**
Les nigra&ions saisonni¨¨res,le long du plateau continental ouest-
rsfricain,des peti.tes esp¨¨ces p¨¦lagiques cati¨¨rcs (Sardinella aurita, Caranx
rhonchus, Trachurus trachurus, Trachurus trecaej sont maintenant admises,
notamment apr¨¨s les rravaux de ELWERTOWSKI et BOELY' (X971), CONAND (1977).
Un doute subsiste toutefois pour le maquereau zcomber collas qui, selon eer-
tains auteurs, dont DOMANEVSKY (1970), migrerait saisonni¨¦rement du large
vers la c8te.
MAURIN (1968) ¨¦voque la po?sibitit¨¦ de migrations pour certaines
esp¨¨ces d¨¦mersales le long du plateau continental et, pour les esp¨¨ces de la
pente continentale, de d¨¦placements saisonniers verticauxr
ELWRRTOWSKT et MAURIN (1963) ont montre l'existence de tels mouve-
ments pour Dentex macrophthalmus.
Nous nous proposons ici, 5 partir dtune analyse d¨¦taill¨¦e des cap-
tures r¨¦alis¨¦es par les pkher?es artisanales s¨¦&galaises de Kayar et de
Saint-Louis depuis 1972$ ainsi que des r¨¦sultats des campagnes de chalutage
effectuees ¨¤ bord du N*O, LAURRNT+JJU,RO depuis 1970 entre Il* et 21* de Lati-
tude nord, de d¨¦finir un sch¨¦ma d'ensemble des mouvements affectant les
* Oc¨¦anographe biologiste de L'O.R.S.T,O.M., C.R.0, - B.P, V 18
ABIDJAN - C[PEE D'IVOIRE
** Oc¨¦anographe biologiste de l~O~R,S.T.O.M., Antenne O.R.S.T.O.MI
C.O.B. - B.P. 337
29273 BRBST~CEDEX

populations ichthyologiques de cette r¨¦gion,
zone de transition entre les
peuplements atlanto-m¨¦diterran¨¦en et guin¨¦en. MAURIN (1968) propose ci* ai 1-
leurs d'appeler saharienne la faune ichthyologique du Rio de Oro ¨¤ affinitis
atlanto-&diterraneennes, et s¨¦n¨¦galienne celle de la ragion sP¨¦ten,Csr;.t i::,
Cap Vert au Cap Blanc ¨¤ affinit¨¦5 guin¨¦ennes.
Kous utiliserons ¨¦galement quelques r¨¦sultats de marquages et 5e
campagnes d'¨¦cho-int¨¦gration.
Le raie fondamental jou¨¦ par la dynamique des masses d'eau ;!w.s CX~P^.~Y
iSb;?on soumise aux ph¨¦nom¨¨nes d'upwelling n¨¦cessite que lton fas:;<? GT~ braf
rappel descriptif des conditions hydrologiqu¨¦s.
1 - WDROLOCIE
D'un point de vue m&teorologi-
que, la r¨¦gion (Fig. 1) concern¨¦e par
cette ¨¦tude se situe dans la zone de bai.~~-
cernent du front inter-tropical (PI?') .X
nord duquel est ¨¦tabli un r¨¦gime d'aii&:
de secteur nord. La zone d'action de w::
vents descend jusque vers 10¡ã h: en hiv.:-
et remonte jusqu'a 21 O H en ¨¦t¨¦ suivan!:
l'oscillation des syst¨¨mes anticycloniyus :,
de IfAtlantique. Il en r¨¦sulte, dans ie
domaine maritime, une alternance de deux
saisons hydrologiques : une saison d'eaux
froides en hiver, une saison d'eaux clou-
des en ¨¦t¨¦.
La saison froide, qui s'&ten~:i
de d¨¦cembre ¨¤ juin, est marqu¨¦e par un
Fig.1 : Localisation de l.a zone concern6e par
l'¨¦tude et position des radiales
effectu¨¦es par le LAURENT-AMARO.

tn:lnimum therMque situ¨¦ entre les i;ioIs de ft5vrier et avril, variable selon
la latitude, L)es eaux froides, tra;lspori:¨¦es vers le sud par le courant des
CiiU!.aLCieS~
occupent en. pe.rmanence la zone au nord du Cap B~A~C. Sous l.¡®inf¡¯lu-
japVort
SE¡±NEGAL
i
--4-I_L_
$$- GUI#EE BISSAU
Ulm Upwelllng
¡±
r.
h!sa Eaux c Aaudes
GUINEE
Umlfe infiuence
canarienne
Aite canarirnnr
-b Courant tup.6 Id
ence des aliz¨¦s, il se produit en outre le long du talus continental, des
pMnomi:nes d¡¯upwelling amenant en surface des eaux superficielles froides,
sal¨¦es et riches en sels nutritif?, En hiver, ces eaux recouvrent progressi-
vement le ylateau continental. Ces remont¨¦es d¡¯eau sont pakticuli&rement in+
pctrtantes lorsque la cbte change d¡±orientaLion , notamment au sud du Cap Blanc
et. du Cap ~irnfrir~ dani; ?a r6gion de Saint-Louis, au sud du Cap Vert et du
%p R~xo. :Ians cea zones privil¨¦gi&es, riches en nourriture, se concentrent
les jeunes de nombreuses e?p¨¨ces,
En mai-juin d¨¦bute la saison chaude. A cette ¨¦poque, les aliz&s font
progressivement place, du sud vers le nord, a un r¨¦gime de vents drouest:

ii 1
faibles et variables. Ces remont¨¦eij d¡¯East profondes C~SSC?L~ dan:+ ta i:art?e
:&ridi.onale du plateau: contlnentaj.. Les eaux froides son: alor:j pro;~~cssive-
ment recouvertes par des eaux chaudes d¡¯origine tropical.2 asrociiles &lrj: contre-
courant ¨¦quatorial dont une branche remonte le long de l-3 c¡¯dte WKY ;F: nord.
t:e processus se poursuivra au cours de 1*¨¦t¨¦ et la limitz d*extt:nsion cie -,e!;
eaux se stabilisera au niveau du Cap BLanc. A partir du nois de novc~~C;re
s*atnorce un ph¨¦nom¨¨ne inverse de celui qui vient d*@tre i&clrit.
En mai-juin o¨´ les aiiz¨¦s peuvent encore souff¨ª:r par i.nte nuitlencc,
L¡¯accident g¨¦ographique et Lopographique que repr¨¦sente 1 a pre:-,qu*? le du C3,p-
*Je&. a pour cons¨¦quence la persistance pendant quelque tz~lps des FT~I.IX iroi.Zcs
.z~u sud de Dakar, alors que lsinfluence des eaux chaudes :ommencc: ,:3¨¦.j:1 2 SC
faire sentir plus au nord (Fig, 2, d r apr¨¨s ROSSIGNOL et .IBOU.SXX&! p 1% 5).
2 - ANALYSE DES PECHERTES ARTISTES DE LA GRANDE CEYTE 18 SENE&%,
--Le
w--w
-----¡°-
AU nord de la presqu¡¯lle du Cap-Vert, la p"eche artisanale, nel2:ant
!jU~t.Ot.tt es oeuvre des palangres ¨¤ main et, ¨¤ un degr¨¦ moindre, des 5ilezs
rnaiZ3ants,
est concentr¨¦e ¨¤ Kayi3X et Saint;-Louis. Depuis 197?, 1P. Civette tic
Rwhewhes Oc¨¦anographiques dc Dakar-Thiaroye a mis en p 5 sce un :;)r:;c&r<ie (i*en+#
qu&es af?n d¡¯¨¦valuer I.jeffort de p¨ºche, le volume des captarer; p;~r esyCce:;
et: leur structure d¨¦mographique,
Le rayon d¡¯action limit6 de ces p¨ºcheries (50 kit) les rend particu-
:;i¨¨rement sensibles ¨¤ toute variation de dlsponibilitb dzs espcces, et ¡®1~:;
pr,i?es par unit¨¦ d¡¯effort pour de tr¨¨s courtes p¨¦riodes Jonnent une bonne
i-mage de ¡®ta 4romposition 3.~1stantanGe
de Ta faune ichthyo13gique pr6:;enr.e.
Les variations saisonni¨¨res des prises par unitl d¡¯effort speckfiques
(nombre de poissons par sortie de pFrogue), les d¨¦calages dans les $riodes
cltapparit$,.on des diff¨¦rentes coho;*tes entre les deux centres distaz1t.s d*en-
viron ?40 ?xm pemettent dt¨¦tabXir l'ex5stence d e d&placencnts 2 iyi. :: Or mie Y s
affectant --III graytd nombre d¡¯esp¡±ctrs au:;?i bien d¨¦mersalcs que p~$lagiques,

8 2
EPINEPHELUS GOREENSIS
00
2 0
EPINEPtiELUS A E N E U S
POMATOMUS SALTATRIX
6 0
EHRENBERGI
4 0
P.U.E
2 0
- St. Louis
S C Y R I S A L E X A N D R I N U S
c--+ Kayar
1 0
4 2
4 7
5 2
5
10
i5
20
25
3 0
3 5
4 0
4 5
50
S8moinea
O¡¯NrD~J¡¯F¡¯M¡¯A¡¯M¡¯J~J¡¯A¡¯S¡¯O¡¯N¡¯D7
1 9 7 4
1 9 7 5

Pour chaque esp¨¨ce la p,u.e. prbsente 1 ou 12 maxima : les maxima de
d¨¦but de saison froide (novembre-dGcembre) s* observent l¨¦g¨¨rement plus t6t
2 Saint-Louis qui¨¤ Kayar, ceux de fin de saison froide (mai-juin> l¨¦g¨¨rement
plus t6t ¨¤ Kayar qu¡¯¨¤ Saint-Loui s, Ceci sugg¨¨re l¡¯existence d¡¯un mouvement
du nord vers le sud dans le premier cas3 du sud vers le nord dans le second.
D*une annee ¨¤ l¡¯autre la succession des maxima d¡¯abondance des dif-
ferentes esp¨¨ces est remarquablement stable et, pour une espkce donn¨¦e, les
p¨¦riodes d¡¯appariti.on et de disparition varient peu et sont tr¨¨s fortement
liges aux conditions hydrologiques.
Nous avons illustre cette r¨¦gularit¨¦ dans la r¨¦p¨¦tition des phka-
m¨¨nes sur la figure 4, o¨´ sont represent¨¦es les variations hebdomadaires de
pou.en de Epinephelus aeneus et de Pomatomus saltatrix ¨¤ Kayar, de 1972 6 1.974,
P.lJ.E
2 0
EPINEPHELUS
A E N E U S
- f972
16
- - - 1 9 7 3
. .II...I. I
( 9 7 4
10
P O M A T O M U S SALTATRIX
- 4972
--In 1 9 7 3
. . . . . *..a
1974
2 5
fg* 4 : V¨´rfdtions I~ebdomadai.res de la P.U.E. d e
et de Fma top-tus s
¨¤ Kayar de 1972
CHAMPAGNAT , 1978 1.

L'existence de mouvements que nous pressentons ¨¤ partir des varia-
tions saisonni¨¨res de l'abondance et de leurs d¨¦phasagesentresaint-Louis et
Kayar e?tr. confirmge par un examen d¨¦taill¨¦ de la structure de la taille des
captures.
Nous avons report¨¦ sur la figure 5 les distributions bimensuelles
de fr¨¦quences de tailles du tassergal (Pomatomus
salta-trix 1 ¨¤ K.ayar en 1972,
J A N V , II ¡± 3 ttl7
Fig. 5 : Distribution de fr¨¦-
J U I N 1
¡°:
¡°: tO6P
quences de tailles
bimensuelles de
Pomatomus saltatrix
en 1972 ¨¤ Kayar.
(d'apr& CtiPAGNAT,
1978)
ID
AVR.t
41 1 5 6 6
*i 6 6 4
SO
40
6 0
60 70
60
W
la, L.F IsnJ
SO
4 0
60
60
7 0
6 0
to
(00
On remarque, d'une quinzaine ¨¤ l'autre, l'apparition de cohortes de plus en
plus ?g¨¦es de janvier ¨¤ mai , puis leur brusque disparition en juin o¨´ ne sub-
sistent plus que de jeunes individus, Ce ph¨¦nom¨¨ne est tr¨¨s g¨¦n¨¦ral chez les
esp¨¨ces ¨¤ affinite saharienne et nous l'avons illustr¨¦ sur la figure 6 o¨´
sont repr¨¦sent¨¦es pour 1972 les structures bimestrielles de taille des cap-
tures de Epinephelus aeneus I Pagrus ehrenbergi et Pomatms saltatrix,
Les individus les plus %g¨¦s apparaissent au milieu ou ¨¤ la fin de la
saison froide, Ils disparaissent rapidement lors du r¨¦chauffement des eaux et
pendant la saison chaude ne subsistent que de jeunes individus.

8 5
Le schkna est diff¨¦rent pour les esp¨¨ces ¨¤ affinit¨¦ guin¨¦enne comme
Scyris, alexandrinu- qui ne pr¨¦sentent qu"un seul maximum d'abondance, en gkn¨¦-
rai. fugace, en juin-juillet. Les biomasses concern¨¦es sont toujours faibles
et compos¨¦es uniquement d'individus adultes (Fig. 6).
3 - CAMPAGHES DU LAURENI'-AMARC
A partir de mars 1970, et pendant un an, le N.O. LAUREhT-AMARO a
prospect¨¦ une radiale de chalutage Situ&e sur la cke nord du S¨¦n¨¦gal ¨¤ la
latitude de 15¡°40' N. Sur cette radiale, neuf stations aux profondeurs de
20, 30# 40, 50, 60, 75, 100 et 390 m ont &t¨¦ visit¨¦es tous les mois, sauf en
juillet et en d¨¦cembre. DOMAIN (1972) concluait alors a l'absence de varia-
t'ions saisonnieres dans la structure des populations ¨¦tudi¨¦es, Les connais-
sances sur la biologie des esp¨¨ces de la r¨¦gion s'¨¦tant precis¨¦es depuis, il
est possible aujourdrhui de reconsid¨¦rer les donn¨¦es dt¨¦chantillonnage notam-
ment: en s¨¦parant, pour un certain nombre dtesp¨¨ces, les individus jeunes qui.
peuvent $tre definis comme ceux n'ayant pas atteint leurtaille moyenne ¨¤ la
premi¨¨re
maturit¨¦*
Dans le tableau 1, on trouvera le nombre d*esp¨¨ces eaptur¨¦es$entre
* 20 et .. 200 m,lors de chaque mission puur les poissons p¨¦lagiques, lten-
semble des d¨¦mersaux et les d¨¦mersaux adultes, On observe, en saison chaude,
une diminution du nombre des esp¨¦ces pr6sentes SUK le plateau continental
tant pour les p¨¦lagiques que pour les demersales, celles-ci ¨¦tant nettement
moins nombreuses dta& ¨¤ novembre,
M
A
M J A
S
0
N
J
F
13
14
14
16 16
12
8
7
8
13
90
90
86
79
66
06
6 0
6 0
111-
89
86
82
73
59
6 0
52
54
Tableau I : Nombre d'esp¨¨ces captur¨¦es sur la
radiale 1!T040* N entre - 20 et - 200 m,

86
8lPrt8rRr + OCTOShC
0. :ss
1
cm
(IQV<YLRL + 8ICLYllRE
1. ne2
i
0. 4S?8
y
L O U I S
KAYAR
h*vo
ahrrnlwrql
Fig. 6 : Distributions de fr¨¦quences de
t a i l l e (L.F.) d e Epikphelus

SPHYRAENA S P H Y R A E N A
Z E U S F A B E R
SPHY RAE NA DUBtA
¡®7-
QNEPANE AFRIGANA
SCYRIS A L E X A N D R I N U S
ARGYROSOMA REGIUM
DENIFX CANARIENSIS
Fig. -7 : Nombre moyen d¡¯individus captur¨¦s
sur la radiale 15¡ã4QrNpar mois
et par heure de trait. (A gauche,
esp¨¨ces ¨¤ affinit¨¦
saharienne ,
¨¤ droite, esp¨¨ces ¨¤ affinit¨¦
gufneenne ).
Si l¡¯on consid¨¨re uniquement les adultes, le nombre d¡¯esp¨¨ces pr¨¦sentes est moin,s
important : certaines espkes ne sent 13~~r¨¦scntCes sur le piateau ¨¤ c¨¦rtnines p¨¦-
riodes de l¡¯ann¨¦e que par de jeunes incifvidus.
On a calcul¨¦, pour un certain nombre d¡¯esp¨¨ces et sur la radiale 15*40%,
le nombre moyen d¡¯individ.us capturgs par mais et par heure de trait dans l¡¯airs
de distribution uathym¨¦trique de chaque esp¨ºce consid¨¦r¨¦e. On met ainsi en ¨¦vidence
deux types de variations saisonni¨¨res d¡¯abondance int¨¦ressant deux groupes df esp¨¨ces :
- Esp¨¨ces & affinit6 saharienne
dont les adultes apparaissent au niveau
de La radiale 15¡ã401 N ? partir du mois ck d¨¦cembre et dont l¡¯abondance est I-W&-
male en saison froide (Fig. 71. Les valeurs donn¨¦es pour les mois de juillet et

D E C . 1 F E V . I MAI I S E P T .
Bot h.
c
L.
E P I N E P H E L U S GOREENSIS
EPINEPHELUS
AENEUS
POMADASYS INCISUS
I
I
1
77
I
0
l
1
J
¡®DENTEX CANARIENSfS
D E N T E X FILO$US
UMBRiNA CANAfdENSIS
1
1
!
t
1
*
1804
4704
16O4
0
4504
Pop.
8olh.
Q
Roxo
i-
Z E U S F A B E R
PAG.Ett15-S COUPE1
PAGRUf EHRENBERGI
m 8
- : Esp¨¨ces ¨¤ affinit¨¦ saharienne
z variations du pourcentage d¡¯individus
adultes captures par heure de trait par rapport au total annuel ( H 10 X).
d¨¦cembre ont ¨¦t¨¦ obtenues en faisant la mayenne des valeurs obtenues pour les mois
juin-ao?t et novembre-janvier. En saison chaude, certaines de ces esp¨¨ces ne sont
plus represent¨¦e? que par des individus jeunes (Umbrina canar&ensis,~ faber).
Notons que Pomadasys jubelini ob¨¦it ? un sch¨¦ma de migration (qui sera pr¨¦cis¨¦
plus loin) diff¨¦rent de celui des esp¨¨ces auxquelles nous l¡¯avons associ¨¦ sur la
figure 10, et doit ¨ºtre rattach¨¦ aux esp¨¦ces ¨¤ affinit¨¦ guin¨¦enne.
- Esp¨¨ces ¨¤ affinit¨¦ guin¨¦enne qui n¡¯apparaissent, sur la cate nord du
Sen6ga1, qu¡¯en saison chaude (Fig. 7).
A partir des chalutages * effectu¨¦s en 197X-1972 par le LAURENT-AMARO
****L**L**C*¡°****************¡°¡°**********¡±**¡±***********************¡°************
* Chalutages effectu¨¦s sur 7 radiales : 18~40¡¯~ 17040*, 16040¡¯, 15Q40¡¯, popenguine,
Bathurst et Roxo en d¨¦cembre 1971, f¨¦vrier, mai et septembre 1972, En septembre
1972, une radiale suppl¨¦mentaire a en outre et¨¦ effectuee par 2O*30* N 3 hau-
teur du banc d*Arguin.

PAGELLUS GOUPEL
DENTEX CANARI~NSIS
BOHAOASYS INCttUS
PAURUS EWRENBERGI
SEPT, 100
UMBRINA ?~NARIENSIJ
DIAORAMMA MEDITERRANEUM
t
p. iQ
- - - POSITION. DE
LA PRESQU¡¯ILE
OU C A P V E R T
MAI IOOQ
Fig. 9 : Esp¨¨ces ¨¤ affinit¨¦ saharienne
: variations saisonni&res du
poids moyen des captures entre 18*401 N et le Cap 20x0.
entre 21¡ã N et 12O N, on peut tenter de suivre les d¨¦placements en latitude
d¡¯un certain nombre d¡¯esp¨¨ces.
- Esp¨¨ces ¨¤ affinit¨¦ saharienne : l¡¯observation des variations du
pourcentage d*individu? adultes capturGs par heure de trait par rapport au to-
tal. annuel (Fig. 8) montre que I*abondance maximale ainsi que l¡¯extension en
latitude la plus m¨¦ridionale se situent en saison froide de f¨¦vrier d mai. On
observe i~ne stratification ZatitudinaLe des esp¨¨ces et il semble que, pour
certaines d¡¯entre elles (Pomadasys incisus, Umbrina canariensis),
-
-
le secteur
fosse de Kayar-presqu;ZLe du Cap-Verr constitue un obstacle ¨¤ leur d¨¦place-
ment vers le sud,
Les variations annuelles du poids moyen des captures (Fig. 9) indiquent
que pour chaque espece les individus tes plus gros sont pr¨¦sents dans la partie

sud de leur aire de distribution de f¨¦vrier h mai, ¨¦poque de l¡¯ann¨¦e corre?-
pondant au d¨¦but de feur periode de reproduction. Au mois de septembre, g¨¦n¨¦-
ralement le plus chaud, ne subsistent plus au sud du Gap Vert que les indi-
vidus les plus petits de la plupart des esp¨ºces. Cependant, pour certaines
d¡¯entre elles, la persistance d¡¯un poids moyen relativement ¨¦lev¨¦ traduit le
maintien dans cette zone, ¨¤ cette ¨¦poque, d¡¯un certain nombre d¡¯individus
adultes (ce qui peut ¨¦galement ¨ºtre observ¨¦ sur la figure 8). Ils pourraient
¨ºtre impliqu¨¦s dans la petite p¨¦riode de reproduction que l¡¯on observe en fin
de saison chaude &KJMAIN, 1978).
Les variations des distributions des tailles selon la Latitude, au
cours de l¡¯ann¨¦e, chez Pagrus ehrenbergi et Pagellus coupei (Fig. 10 et 11)
montrent bien ce ph¨¦nom&ne pour ces deux esp¨¨ces. On note en outre chez celles-
ci, en f¨¦vrier, une augmentation des tailles de 18*40¡¯ N ¨¤ 15*40¡¯ N. Imm&dia-
toment au sud du Gap Vert, les individus captur¨¦s sont toujours plus petits,
ce qui corrobore la remarque faite plus haut sur le raie particulier de la
zone Kayar-Gap Vert dans le d¨¦placement vers le sud des esp¨¨ces.
- Esp¨¨ces ¨¤ affinit¨¦ guin¨¦enne : les variations du pourcentage d¡¯in-
dividus adultes captur¨¦s par heure de trait (Fig. 12) traduisent l¡¯existence
de d¨¦placements saisonniers du sud vers Le nord en saison chaude, avec ¨¦gale-
ment stratification en latitude des esp¨¦ces. La zone fosse de Kayar-Cap Vert
ne semble pas ici affecter le d¨¦placement de ces esp¨¨ces dont le comportement
se rattache plut& au type p¨¦lagique,
4 - MARQUAGES ET CAMPAGNES D¡¯ECHO~XNTEGRATION
Des preuves directes de migrations ont pu ¨ºtre obtenues par marquage,
notanment pour le tassergal, Pomatomus saltatrix. Les r¨¦sultats de ces op¨¦-
rations de marquage font l¡¯objet d¡¯une analyse plus approfondie (CHAMPAGNAT,
1978). Les tassergals marqu¨¦s en janvier devant Saint-Louis sont recaptur&s
de f¨¦vrier ¨¤ d¨¦but mai dans la r¨¦gion de Kayar, de fin mai ¨¤ mi-juin au large
de Saint-Louis, fin juin ¨¤ Timiris, en ao?t au nord du Cap Blanc, Un thiof
(Epinephelus aeneus), marqu¨¦ en d¨¦cembre ¨¤ Kayar, a ¨¦t¨¦, recaptur¨¦ deux mois
plus tard au large du Cap ROXO. Une thonine (Euthynnus alleteratus), marqu¨¦e
en novembre devant Nouakchott, fut recaptur¨¦e en janvier pr¨¨s du Cap Vert,

Fig.

10

:

chez
Variations
Pagrus
==kz
chrenbergi.
saisormi&res
.
0
Ic
.
? iz
des distributions de tailles selon la
4 4

latitude


D E C E M B R E 71
F E V R I E R 7 2
M A I 7 2
S E P T E M B R E 7 2
%
nao
0
I
I
20
PAS
D¡¯OBSERVAflONS
N 10
f
i
t..
L
1
1
1
1
I
?
p 3Q
0 20
2 10
.F
.F
L.F
L.F
c m
cm
10 20
3ocm
IQ
20
30cm

En outre, les campagnes ¨¤s¨¦cho-int¨¦gration, conduites ¨¤ pat¡¯ti.r de
1973 & bord du N.0. CAPilXXXNE, ont permis de mettre en ¨¦vidence,la pr¨¦sence,
en saison froide, au sud de 2a presqu$Ple du Cap Vert, d@une biomassc de pois-
sons de 1,2~.T, commenqant $ se dGplacer Ver;s le nord ¨¤ partir de fin avril.
Les ¨¦valuations de hiornasses donnkes par MARCBAL et BOELY (1977) mmtrent
D E C . , F E V . t M A I t S E P T
1804
w4
tes04
1504
Pop.
Bath
Aoxo
V O M E R SETAPINNIS
SCYRIS A L E X A N D R I N U S
Fig. 12 : Esp¨¨ces ¨¤ affinit¨¦
guin¨¦enne : varia-
tions du pourcen-
tage d* individus
adultes captur¨¦s
par heure de trait
par rapport au to-
ta1 annuel (H:I0 %}. Ba+h .Il
0
Roxo
S P H Y R A E N A S P H Y R A E N A
S P H Y R A E N A D U B I A
I?O4
E
16"4
1504 0
POP
Bath.
Raxo
D R E P A N E AFRLCANA
P O M A D A S Y S JUBELINI
l¡¯existence de variations saisonni¨¨res importantes sur ;e plateau continental
de la zone sud-S¨¦n&ai. Ces auteurs &Valuent, en effet, fa biomasse en po?.ssons
d¨¦mersaux entre 13*25* Pj et 12¡ã15a N & 75 000 T en saison froide (janvier 1974)
et 44 000 T en saison chaude (octobre 1974).

Nou 5 a.mns dGj;i, signal& la diff6rence de taille que l*on observe entre
les individus ditune msime esp¨¨ce capt116s au nord et au sud de la presqu¡¯qle
du Cap-Vert, ces derniers 6tant ~~FI&T.I~~VW~F plus petkts, 140~s savons, d¡¯autre
part, que La p¨ºche artisanalede~esp¨¨ees dkmersales est beaucoup plus rgduite
sur la e(lte s:d du SG&gal et que 150n rl¡¯y observe jama2.s les importantes con-
centrations dc yoissons de fond qrne lson trow:e au nord en saison froide. En-
fin, nQus avons LCitXtrqUci q u¡¯en saison chaude un. certain nombre d¡¯individus
adultes restaient au sud d? Dakar et rie prenaient pas part ¨¤ la migration vers
le nord. Il semble donr que la zone camprise entre la fosse de Kayar et la

1Fig,
3 : La fosse de Kayas et
le plateau continental
ntveau de La presqu¡¯?le
E.i Cap Vert.
presqu*Ple du Cap-Vert joue un r8le pr¨¦pondSrant dans la limitation de l¡±in-
tensit¨¦ des migratians, qu1e3.1es viennent du nord en saison froide ou du sud
en saison chaude* De K~tyar ¨¤ Dakar, en effet, l* exiguit¨¦ du plateau eontinen-
ta1 (DOIMAIN, 1977) et Le changement d¡¯orientation de la &te (Fig. 13) favo-
risent l¡¯existence, dans cette zone) de conditions hydrologiques instables en
saison froide¡® A cette ¨¦poque de l¡¯ann¨¦e, elle n¡¯est en effet refroidie que
par advection des eaux froides de lrupwelliug que l¡¯on trouve plus au nord
sur le plateau continental.. Les aliz¨¦s qu,i induisent cet upwelling soufflent
g¨¦n¨¦ralement par intermittence, surtout en d¨¦but et en fin de saison froide
o¨´ l¡¯on peut observer des periodes assez longues de calme. Entre deux phases
d¡¯iiiZ¨¦S, cette zone, plus ouvertes aux conditions du large, a tendance ¨¤ ?e
&Chauffer plus rapidement que les secteurs adjacents, et l¡¯on observe souvent
l.a p&&tration dans les eaux froides environnantes d¡¯un coin d¡¯eaux plus
chaudes.
Ces observations stigg¨¨rent l¡¯existence ¨¤ ce niveau de la c&e, sur-
tout aux p¨¦riodes de transition hydrelogique,
de conditions alternatlvemenr
favorables et d¨¦favorables aux poissons qui ont tendance i limiter Leurs mi-
grations. De plus, entre Kayar et Dakar, 1.¡¯ isobathe 50 m ne se trouve qu¡¯a

2 km de la &te, noire ¨¤ quelques cenr?alnes dem¨¨tres au droit de Kayar*
On peut m8me penser que la fosse repr&sente un obstacle particuli¨¨rement dif-
ficile ¨¤ franchir pour la plupart des esp¨¨ces d¨¦mersales migratrices qui sont
distribu&es entre - 15 et - 80 m. 11 est vraisemblable que la pecherie arti.-
sanale s¡¯est d&elopp&e S Kayar pour tirer avantage de cette situation en
exploitant ces esp¨¨ces qu5, ont tendance ¨¤ se concentrer au nord de La Eosse.
Ces individus) dont la migration s*arr@terait 2 ce niveau, pourraient
malgr¨¦ tout participer indirectement 01~ renouvellement de la population d¨¦mer-
sale que L¡¯on trouve au sud de Dakar, 3.1 n¡¯est pas en effet invraisemblable
de penser que, lors de leur reproduction, a l¡¯¨¦poque de transition saison
froide-saison chaude, La dynamique des masses d¡¯eau et le r¨¦gime des courants,
notamment l¡¯existence d¡¯une zone frontale B ta limite du plateau continental,
r;¡®opposent a ?a dispersion des larves vers le large. Celles-ci seraient: en-
tra%n¨¦es par fe courant de d¨¦rive au sud du Cap Vert o¨´ un syst¨¨me de courants
tourbillonnaires les rapprocherait de la c&:e. Elles contribueraient ainsi ¨¤
alimenter les nurseries dont nous avons d&j¨¤ signal¨¦ l¡¯existence sur c.ette par-
tie du plateau continental.
En fin de saison froide, Iorsque les esp¨¨ces entament leur mouvement
-?BI?S
le nord, cette zone constituerait egalement un obstacle aux migrations.
Ainsi que nous l¡¯avons vu5 les conditions de saison chaude ont tendance a
appara¡¯itre plus rapidement au nord qu¡¯au sud de Dakar, o¨´ l¡¯on note d¡¯ailleurs
la persistance d¡¯eaux froides pendant quelque temps (Fig. 2), Un certain nombre
dcindividus adultes seraient alors pi¨¦gcs au large de la cale sud du S&n¨¦gal
0Y i Is participeraient, en fin de saison chaude, ¨¤ la deuxi¨¨me p¨¦riode de
repraduction que l¡¯on observe dans cette zone.
Les sch¨¦mas sont ici moins nets. Les d¨¦placements semblent affecter
un nombre d*esp¨¦ces appctrtenant surtout ¨¤ la communaut¨¦ des Sciaenid¨¦s d¨¦-
crite par L5NGHURST (1963). 5n a toutefois not¨¦ des mouvements de Ptimadasys
iubelini, Scyris alexandrinus, Caranx carangus, Sphyraena piscatorw,
mraena sphyraena , Sphyraena dubia, Rachycentron canadum. De janvier 3 juin,
-
-
ces populati.ons sont concentr¨¦es dans une frange tr¨¨s c8ti¨¨re ¨¤ l*embouchure
du S&¨¦gal,
et surtout dans le complexe estuarien qui s¡¯¨¦tend du Sal.oum ¨¤ la
CU in& e . En juin se d¨¦veioppe un rapide mouvement vers le nord* 11 ntaffecte

!3 7
que les adultes dtesp¨¨ces au comportement semi-p¨¦lagique se d¨¦plar;ant tr¨¨s
pr¨¨s de La cate, ce qui explique que la fosse de Kayar ne g¨ºne en sien la pro-
gression de ces migrateurs qui seront alors captur¨¦s en quantit¨¦s parfois ¨¦le-
v¨¦es ¨¤ la serine de plage sur toute la e8te nord de la presqut?le du Cap-Vert
et jusqutb une trentaine de kilom¨¨tres au nord de Kayar. Ces poissons se rem
produisent entre l¡¯embouchure du fleuve S¨¦n¨¦gal et le Cap Timiris, puis se
dispersent dans cette r¨¦gion. Ils regagnent Les zones dtestuaires 2 partir de
d¨¦cembre.
Nous avons repr¨¦sent¨¦, sur des cartes regroup¨¦es en annexe, les cycles
biologiques d¡¯un certain nombre d¡¯esp¨¨ces tels que nous avons pu les reconsti-
t.uer ¨¤ partir de nos observations compl¨¦t¨¦es ¨¦ventuellement par celles d*au?
tres auteurs, en particulier la synth¨¨se de BLACKBURN (1975) sur les donn¨¦es
disponibles sur le necton du Rio de Oro et des r¨¦gions adjacentes, et les tram
vaux de CONAM), en partie non publi&s, sur les larves de poissons des cates
s¨¦n¨¦gambiennes,

CONCLUSION
CUSHING (1975) a montr¨¦, pour Les mers des hautes latitudes, l*adap-
tation des poissons ¨¤ ti.rer le meilleur parti du cycle de production des eaux*
Nous nous trouvons ici dans ¡®une situation analogue : de aogt ¨¤ oc-
to¡¯bre, les esp¨¨ces sahariennes se trouvent entre 20¡ã et 23¡± N, zone la plus
productive de la r¨¦gion (SCHEMAlNDA, 1975), et elles s¡¯y nourrissent active-
me:nt apr¨¨s une p¨¦riode de reproduction. Elles migrent vers Le sud ¨¤ partir de
novembre, au fur et ¨¤ mesure de l¡¯extension de Itupwelling, et se stabilisent;
encre 10¡ã et 160 N en f¨¦vrier-mars. C¡¯est une p¨¦riode d¡¯alimentation intense
et de maturation des produits sexuels, En mai-juin un mouvement vers le nord
st,morce alors que la reproduction d¨¦bute. Elle atteindra son maximum entre
19¡± et 2 l¡± N de fin juin ¨¤ mi-aok.
Sous l¡¯action de La dynamique des eaux et de l¡¯influence de La topo-
graphie du plateau continental et de la configuration littorale, les jeunes
se concentrent dans des zones privil¨¦gi¨¦es o¨´, msme en saison chaude, la nour-
riture reste abondante (embouchure des fleuves, sud du Cap Vert, sud du Cap
Timiris, banc d¡¯hrguin o¨´ des upwellings localis¨¦s persistent en saison
chaude), Ils y restent de 1 ¨¤ 3 ans jusqu¡¯¨¤ leur premi¨¨re reproduction et
participent ensuite au cycle des adultes, Les esp¨¨ces guin¨¦ennes, moins abon-
dantes, migrent moins et tirent parti de le production induite par ltupwel-
ling en saison froide et de ce¡¯lle li¨¦e ¨¤ la d¨¦charge des fleuves en saison chaude.
Pour NIKOLSKI (1963), cit¨¦ par HAPDEN JONES (1968), les esp¨¨ces abon-
dantes sont celles qui migrent. Ceci se v¨¦rifie dans le sch¨¦ma que nous venons
d¡¯ktablir o¨´ les biomasses ?chthyologiques se concentrent dans les zones sai-
sortni¨¨resent les plus productives: de janvi.er 2 mai de 16¡±N ¨¤ 12¡±N, d¡¯aout ¨¤
septembre au nord de 20¡ã N pour Les esp¨¨ces sahariennes.
Ces biomasses sont bien sup¨¦rieures ¨¤ celles des esp¨¨ces guin¨¦ennes,
dont une Fraction tr¨¨s r¨¦duite quitte en saison chaude le secteur Gambie-
Guin¨¦e, o¨´ les productions zooplanctoniques sont moins ¨¦lev¨¦es mais plus con-
Cinues.

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16*
150
2 4
AOUT -OCTOBRE
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D E C E M B R E
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M E D I T E R R A N E U M
a Centre de la population
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G= Sens de mouvements
Cy, Adultes
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a Centre de la population
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3) Sens de mouvements
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Amexe : V _ EPINEPHELUS ?OREENSIS
a Centre de la population
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,-¡°, Sens de mouvements
0 A d u l ? e s
k*Swg$Dispersion des adultes

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Annexe : Vj ., POMATQM@ SALTATRIX
CC3 Centre de la population
G3!5 Jeunes
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¡®¡°3 Olstrlbution t e m p o r a i r e
35, Sens de mouvements
0 Adultes
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Annrxs : Vil _ POMADASYS
JUBELINf
a Centre de la population
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0 A d u l t e s
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Adultes
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A n n e x e : IX. LICHIA VADIGO
cbs Centre de la population
e Jeunes
* ZII; Distribution temporaire
.,-J* Sens de mouvements
0 Adultes
rZ?gffDispersion des adultes

N O T E
S U R tEOr f:RIODES D E
R E P R O D U C T I O N
D E QUELclES E S P E C E S D E M E R S A L E S
D U
PtA T E: ,& 3
C O N T I N E N T A L
SENEGAMBfEN
par
Fran?ois DEMAIN

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(1) LAUREN AF?ARO : 1969 ;] j.(¡°!!j
ALFfRAS
: 1969
EILESK
: 1969
AL-f AIf{
1 l.972
FjIEL0u3RsK
: IV73 3 II:?;

fig: i :
M o y e n n e d e s t e m p ¨¦ r a t u r e s o b s e r v ¨¦ e s d e f968 0
i976 aux s t a t i o n s V I R A G E et O C E A N (d¡¯aprh RBbert
e t al., 1977)
-
-
S A I S O N
SAISON FROIOE
1
En sai.sor, froide on observe des ph¨¦nom¨¨rtes d' ¡°upwelliny¡± variables
en intensit& mais pouvant .iUfliltrl.' sur la r&partitiori dos larves et jtrvC-
%.Xes !DOMAIN, 1932) e
II .- PERIODES DE REPRODUCTION DES P?PLiLATIOPLS DENERSAIl-3
2.1 - r1¨¦thocle d¡¯¨¦tude
Pour ch¨¹que esp¨¦ce seule:: les observations cor0xnant les i.ridividua
Femelles ont &z¨¦ ut;fis&s. Le:; dDfIr?&?s d.isponibles sur sept ans ont ¨¦t¨¦
regroup¨¦es par mois, Le nombre de femelles au stade IV ou sup&ieur h fV
a ensuite ¨¦t¨¦ rapport¨¦ 2 100 et -II- pourcentage mensuel de femelles m?res
par groupe d ¡®mqGxe~, par rapport ih total annc.icl, cslccr.l¨¦.
Les eSp&CeS POUT lcS+.JB13#35?
des donn6es Ataient disponibles ont BtrJ
regroupi-es en trais ensembl.cs :
- esp¨¨ces m¡®?ti¨¦res (communaut6 B Sciaenidae de IONGHURST),
- esp¨¨ces interm¨¦diaires (c~tmmunaut6 A Sparidae peu prafontfs de
LUNGHURSTj,
- e?p¨¨ce~ profondes du sommet de J a pente continentale (c?mmunautf$
¨¤ Bparidae profonds et eorr~mur~aut¨¦ de la pente de LONGliURYiTj .

1 Sphyrarna
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S A I S O N F R O I D E
1 1 5
E S P E C E S D U S O M M E 7
DE LA
P E N T E C O N T I N E N T A L E
E S P E C E S I N T E R M E D I A I R E S
E S P E C E S C O T I E R E S
E S P E C E S I N T E R M E D I A I R E S
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E S P E C E S
C O T I E R E S
NSEMBLE D E S E S P E C E S
F i g . 3: Variations d u p o u r c e n t a g e mansueI d e femalles m?res p a r r a p p o r t
o u t o t a l onnucri.
( rsp?crs d¨¦mrraahs 1

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120
2.2 - R¨¦SUit?tS
Les r¨¦sultats des calcuis sont regroup¨¦s dans Zes tableaux I h 111,
S:J~ la figure 2, qui regroupe toutes Les esp¨¨ces &udi¨¦es, naus avwls Lent¨¦
de visualjsep ces r¨¦sul.tato sui.var;t rxw &helle logarithm3.que e t efl n e p r e -
nant en compte que .f.es nombres .rapport¨¦s ¨¤ 100, par mois, des femelles au
stade IV ou sup¨¦rieur $t IV.
L¡¯observation de la figure 2 permet quelques constatations :
-- des ph¨¦nom¨¨nes de reproduction peuvent ¨ºtre observ8s toute .l ¡®annBe
sur le plateau c~ontinerrtal Y
- porir les esp¨¨ce s cfiti&res et l.es esp&ces interm¨¦diaires la p8riode
o¨´ 1. ¡®on trouve 1-e plu s de femelles en reproduction est centr¨¦e autour
de 1.~4 saison chaude,
* les esp¨¨ces du sommet de la pente continentale semblent avoir 1eu1
maximum de reproduction d¨¦cal¨¦ vers la saison froide.
Afin de mieux faire apparaftre les p¨¦riodes de reproduction pour les
di ff¨¦rerits ~~¡®OLUJCS d¡¯esp¨¨ces, les donn¨¦es ont ¨¦t¨¦ regroup¨¦es dans le tableau Ik
et les varialions du pourcentage mensuel. de femelles mares par rapport ¨¤ leur
tot.al annue repr¨¦sent¨¦es graphiquement sur la figure 3. Outre la permanence
des ph&nom¨¨ne~0 de reproduction tout au lane) de 1 ¡®ann¨¦e, apparaissent deux
p¨¦riodes oii les Femelle 3 en reprodurtiun sont plus abondantes : ia premi¨¦re,
qui est .la plus importante, se situe de la fin de la saison froide au d¨¦but
de la saison chaude ¨¤ l¡¯¨¦poque+ que: nous avons appel¨¦e transition, o¨´ la temp¨¦-
ture de l¡¯eau augmente rapadement S ta deuxi&me pdriode d e reprodurk~on, qui
est moirIs marqu&e, se situe dans Zc3 deuxi¨¨me p¨¦riode de transition au moment
o¨´ la temp¨¦rature de I ¡®eau d¨¦eroft. rapidement.
Les esp¨¨ces du sommet de la pente continentale n¡¯kchappent pas ¨¤ ce
sch¨¦ma. .Tl faut en effet consid¨¦rer que sus la figure 3 nous avons schgma-
tis¨¦ I ¡®alternance des d e u x saisons hytfro.logiques ¨¤ partir d¡¯observations
c8t i¨¨res. Devant le S¨¦niSgal~ lc reichauffement des eaux qui s¡¯amorce en fin
de .salsor; froide int¨¦resse d¡¯abord les eaux du large ob les conditions de
saison chaude peuvent ¨ºtre observ¨¦es plus t6t que ClRflR les ~~i-!ny ,y:)! iPy-Gp:J ~ Ceci
explique que la reproduction dkbute pIus ta-t pour les espkes du sommet de
la pente continentale. J1 semble cependant que pour les esp¨¨ces les plus

p r o f o n d e s du summet d e l a p e n t e cent i.nenta.l.e t e l l e s Dentex macrophtal.mus
-
-
-
-
et Merluccius II-.
-11---¡°-.
il n ¡° y a i t qu¡¯c~r~r? :seufe pdriode d e r e p r o d u c t i o n , e n sai-
mn F r o i d e .
Les variations rapides de la tcmp¨¦ratx~re paraissent jouer un 1333.e
inportant cxtns le d¨¦clenchement des pfv%wm¨¦nes de reproduction. l?eper~dent ,
d e v a n t l a C a r o l i n e &J hiord, entr¨¦ -21 e t -100 m d e p r o f o n d e u r , 13ANOUlX C . S .
(1375) i3bSerVf2 q u e 1 ¡® a u g m e n t a t i o n C<E: Il.a photop&iode d ¨¦ c l e n c h e I.a m a t u r a t i o n
Finale d e s o v a i r e s e t l a ponte d e f-i pegrus a l o r s q u e l a t e m p ¨¦ r a t u r e sur
fond v a r i e peu (?E$ J !l .,sOc). Cet. tdutC?UF cite des observations semblsbles de
MG!? 1¡¯1369) sur .fmeius morio dans
-
-
lt.! g o l f e d u !9exique cz: d e IMifi,I:NGTW
(19%> sur Enneacanthus obesus.
AL! !%n¨¦gai s i >du faiL de la position en basse latitude, les veriat.hns
d e Ia pttot,op¨¨riode sont faibl.es 1 ¡¯ intensit6 d e 1 ¡® ¨¦ c l a i r e m e n t s u r le f o n d
s¡¯ accroit consid6rablemcrk e n saiscm ;::haudr d u f a i t d e l a qrande transparelnce
d e s e a u x . Inkcrsement F a ia f i n d e cetk? s a i s o n , la turbid? t¨¦ d e s e a u x a u g -
m e n t e d u f a i t d e la d ¨¦ c h a r g e import.arife ¡®des c o u r s d ¡¯ e a u e n f i n d e s a i s o n
humide .
X3 n¡¯est p a s i m p o s s i b l e que le f a c t e u r n o u r r i t u r e a i t trgalemerit 1~r-i~
c e r t a i n e i m p o r t a n c e . S u r l a fiqurc 5 nous a v o n s r e p r ¨¦ s e n t ¨¦ l e s usriatians
annuel.les du volume de plancton s u r Jr: pkateau c o n t i n e n t a l d a n s l a r&zJion
d e Dakar (TIIURF:, lW2j e O n p e u t ot)s~r~,e~ qu? l a r e p r o d u c t i o n debute a v e c l e
d¨¦marrage de la powss6e glanctoniqur: t-t ;.itteint SOR intensith maximum imm¨¦-
diatement: aprPs la p¨¦riode oil i ¡®abondance du plancton est Ia plus grande.
Ceci sugq¨¦w une i n f l u e n c e d u f a c t e u r disponibilit¨¦ d e 3.a nourri,t.ure ¨¤ la
Fois pour les adultes qui se reproduisent et pour les .tarven qui cammeneent
l e u r croiss51rwc.
Il e s t v r a i s e m b l a b l e q u e .la variation r a p i d e de la temp¨¦rature WI de-
but et: en fir, d e s a i s o n c h a u d e n¡¯efii pas la seule cause du d¨¦clenchement
d e l a repi.oductiofi. !hns l e s p&riodes cie t r a n s i t iur; e n t r e s a i s o n s , i.i s e
p r o d u i t u n e b r u s q u e m o d i f i c a t i o n d u m l . lieu. L a t e m p ¨¦ r a t u r e , q u i e s t 1e gara-
rf&t.re .le p l u s a i s ¨¦ m e n t m e s u r a b l e , er-; e:it 3a manifestat~an l a p l u s a p p a r e n t e

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juin-ao¨¹t
Pseudupeneus prayensis
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ao?t-novembre
septembreI_ ..*.,y
avril-mai
Rrachydeuterus auritus
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mai-juin
I
ao?t-novembre
jui. n-septen ire
tlynnis goreensis
ao?t -novembre
ao?t -septen ,re
T a b l e a u Lt :
P¨¦riode de reproduction compar¨¦e de quelque:
esp¨¨ces d¨¦mscsales.
Dans le tableau VI nous avons consign¨¦ les observations cc Ipas6es
concernant les p¨¦riodes de reproduction au S¨¦n¨¦gal, en C8te cl ¡®IL ,?re et
a u C o n g o . P o u r la plcipaok d e s es~k~~ la p o n t e e s t c e n t r ¨¦ e autoi d e l a
saison chairde. L¡¯importance des p¨¦riodes de transition appara?t a?e?.
Au h¡¯igeria,
SAt;tlA (17661 signale deux p¨¦riodes de raprodu :tioti pour
Brachydeuterus auritus : d¨¦cembre-janvier et juillet-ao?t, c¡¯est -¨¤-dire
les transitions pr¨¦cedant et suivant la saison chaude.
bj - ZONES DE REPRODUCTION (tableau VII)
- Pour la plupart des esp¨¨ces qui vivent au dessus de la t zermocline,
on observe une concentra t.ion au moment de la reproduction sur pe .i.ts fonds
et au voisinage des embouchures des cours d¡¯eau.
- ies esp¨¨ces interm¨¦diaires se rapprochent ¨¦galement de 1 c0te mais
de fa?on moins marqu¨¦e.

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L
E
z
1

- La migration vers les petits fonds au moment de la reproduction pa-
raft etre un campoftement visant 3 maintenir les esp&ces Ze plus I.ongtemps
possible dans des conditions de niilieu ?avorables ¨¤ la reproduction.
8 1 B L 1 U G R A P H I E
CONAND F., (1970).
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C Y C L E D E
R E P R O D U C T I O N
E T F E C O N D I T E
:> :;
L A D O R A D E
P A G E L L U S
COUPE1
RU
L A R G E
D E S
C O T E S
Y q y [> - S E N E G A L A I S E E T M A U R I T A N I E N N E
Claude FRANQURVUJLE

CYCLE DE REPR:)DUC?'I!+j ET FEC!JNDIT&
DE LA DC,RADE PAGELLUS C!¡®:UPEI AU LARGE DES
- - - -
Cc)TES NORD-SENEGALAISE ET MAURITANIENNE ($1
C, FRANQUEVILLE (2)
AJBSTRACT
Wacroscopic examination of gonads and gonad
indax
demenstrated that nay-june and october-novenber wrre the peak
spuwning month in senegalese w,>ters and july to october in maurita-
9 ion waters <. Pagellus coupei were collected over hard bottom from
2" to 100 m in deptho Bottom temperatures during the spatining
period ranged from 16" to 27:'C. Three predictors of fecundity,
fork-length, total weiqht and qonad weight were evaluated and
regressiun cquation derivcd*, Fecundity estimates for one egg-laying
ranged fronl 5 f 000 for a 15 cm sea-'bream to l&',,L)~? for a 35 Cm fisho
ff we
suppose there are four or five eyg-layings in one yeara
thE: t;Jtal individu21 fecundity for a y¨¨ar ranged from 2~?,~.X>O to
r?oc.
-
< ,.i( ! i e Individuals resCht:d first sexual maturity at 14.2 cm
duri.nq the h(Tt season -,nd qt 15.3 cm during fresh-seasnn for north-
sencgalese waters and 15.5 cm for mauritanian waters<,
LI petite dorade Pagcllus lupei est la plus abondante des
esp¨¨ces d¨¦mersales commercialis¨¦es au Sen¨¦ga10 En 1976 plus de
2 5;X t;)nncs ont ¨¦t¨¦ captur¨¦cs tant par la p¨ºche artisanale qu*in-
dustrielle,>
Aucune ¨¦tude d¨¦taill¨¦e de la reproduction et de 10 f¨¦condit¨¦
de P~llus coupei n'a ¨¦t¨¦ publi¨¦e
-
-
Seules quelques donn¨¦es de
SK0HNIAKX.J (1963) r LE TR3NG PHAD! et K;.)MPQWSKI (1972) situent la re-
production de mai ¨¤ septembre au largo de la Mauritanie- Des obser-
vations plus pr¨¦cises sont connuos pour les eaux ghan¨¦ennes
(RIJAVEL, i973)0
- -~- ~-~-
-
(1) Cotte note est zxtraitc d'une publication plus d¨¦taill¨¦e
Bulle IFAN 1978,
(2) (c¨¦anographe biol(Jgiste., professeur d'Oc¨¦anographieO Ecole des
Eches (Mission d'Aide et de Coop¨¦rationJo Dakar*

1 2 9
L'objet c!e cette &turie sur la reproduction est de determiner
1) 4~s saisons de reproduction, 2) la taille et l'$ge 3. la premi¨¨re
maturit¨¦ des femelles, 3) le cycle annuel des differents stades
sexuels, 4) l'influence de la latitude sur les p¨¦riodes ¨¤e reproduc-
tion, 5) les ¨¦quations permettant de connaftre la f¨¦conditj par-
tielle individuelle pour les p;igeots vivant au large de la Mauritanie
et 3e la cbte nord du S&nkgal !?¨´ les saisons hydrologiques sont
bien marqudes@
PIATERIEL ET METHODES
--_B_.--~,
Longueur fourche, poids, sexe, stade de maturit¨¦ sexuelle,
poids des gonades ont &td cl&termin¨¦s
pour 1960 individus dont
896 femelles r&zolt&es trois fois par mois de 1973 ¨¤ 1975 au large
de :La Mauritanie et dc la c8te nord du S¨¦n¨¦gal sur les fonds de 20
$ XE m¨¨tres. Chaque &!hantill:~n comprend 30 ¨¤ 35 individus s¨¦lec-
tionn¨¦s i; raison do trois par classe de centim¨¨treso
Les stades de maturit; sexuelle femelle ont ¨¦t¨¦ d¨¦termin¨¦s
11 partir d'une ¨¦chelle voisin<? de celle d¨¦finie par FONTANA fl969),
N:)us avons ¨¦tudig les caractEres macroscopiques et microscopiques
des ovaires ainsi que le diar&tre d,es rsTXwtes: stade 1 et II :
immature ou repos sexuel, gonades tr¨¨s petites; stade III: ovaire
jaure orang&, ovocytes visibles & l'oeil nu (2CO ¨¤ 4OO~m) corres-
pondant ¨¤ 13 p¨¦riodE; de maturation; ntade IV : femelle gravide,
ovaire jaune orang tr¨¨s gros, owlcytes bien visibles avec membrane
cytcplasmiquc nette f4OO .-$ 6Oiip > ; stade V : pr¨¦ponte et ponte,
ovaire fortement vascularise, ovules translucides, parfaitement
visibles, expuls¨¦s ¨¤ la moindre pression sur l'abdomen (650 ¨¤ 9OO/Jr# ;
shadc VI : post-ponte, ovaire tr¨¨s vriscularis¨¦, contenant encore
des ovocytes du stade IV, laissant pr¨¦sager de nouvelles pontes ;
#tade VII ; ovaire vide tr&s flasque, rouge foncd, pr¨¦sentant des
taches marron
correspondant ¨¤ des z,oncs de n¨¦crose,
LE rapport gor.r:fo asomatique R.,G,S, repr¨¦sentant le rapport
sids des qonades
x 330 est utili.& pour d¨¦terminer les p¨¦riodes
Poids total
de ponte. L'¨¦volution t-lu RGS pouvant etre sensiblement differente
pour des groupes d'?!ges diffkents, nous avons analys¨¦ les variations
&:jar groupes d~tai'lle!; et par pourcentage des diff¨¦rentes classes de
R * G . s 0 choisies (OIo,S m l,C! - 1,s - 2,ae0,,,,..).

Les observations sur la distribution du diam¨¨tre des ovocytes
dans diff¨¦rentes zones de l'ovnire n'ayant pas montr¨¦ des diff¨¦rences
significatives, on a pr¨¦lev¨¦ sur 136' femelles, pendant les @riodes
de reproduction, des sous-&chant2llons de 30 ? 50 mg pes¨¦s au dixi¨¨me
de ?KJ dans la partie m¨¦diane de l'ovaire. Ces sous-¨¦chantillons fix¨¦s
dans du formol ou du liquide dt; Gilson sont ensuite plac¨¦s dans une
cuve de Dollfus oc ils sc:nt mesur¨¦s et compt¨¦so Le liquide de Gilson
entrakant une contraction plus importante des ovocytes, nous avons
converti les mensurations ap&s traitement au Gifson, en mensurations
formol, A partir des distributions de fr¨¦quence des diam¨¨tres des
ovocytes du dernier mode pour les stades IV, nous avons d¨¦termin¨¦ b
le nombre d'ovocytes,
pie poids des ovaires et p le poids de l+¨¦-
chantillon, ce qui donne la fkondit¨¦ partielle individuelle pour
une ponte :
F =nxP"
p
RESULTATS ET DISCUSSION
.-.a--
Taille (? 1aJremi¨¨re reproduction
Id-
Pour chaque intervalle de tailley(classe de un centim¨¨tre),
nous avons calcul¨¦ pendant chaque p&iode de reproduction, le pour-
centage de femelles au stades IV, il et VI par rapport au nombre total
de femelles observkxs (fig, l>., Puis, & partir des r¨¦sultats des
petites tailles, nous avons calcul¨¦ l'equation de la droite situ&
entre !) et lOa% afin dc! calculer LSCI/ pour les diffkentes zones et
p¨¦riodes, cPest-S&ire la longueur pour laquelle on consid¨¨re que
50% des femelles se reproduisent,
Cbte nord du S¨¦n¨¦gal_:
On observa une diff¨¦rence tr¨¨s nette suivant la saison t en
saison frafiche, il n'y a pas de femelle IV et V avant 14,0 cm, alors
qu'en fin de saison chaude la premi¨¨re reproduction apparaft pour des
femelles de 13,0 cm.
Cbte mauritanienne :
GI
La p¨¦riode de reproduction correspond ¨¤ la saison chaude. La
premi¨¨re ponte apparagt vers 14,3 cm 9 mais c'est seulement pour les
tailles de 15,6 cm que la moiti¨¦ des femelles sont pr&es ¨¤ se rc-
produire (point LSo). Ces val eurs sont un peu plus petites que celles

trouv&s par STE?KI?ff?+
(1371) qui observe la maturation vers 17=-18cm
CLLj.;, 1 .
Taille ¨¤ la pre-
SENEGAL NORD
MAURITANIE
mi¨¨re maturit¨¦
Ces diff¨¦ren&es de taille ¨¤ la premi¨¨re maturite des
gonades semblent !%tre dues ¨¤ la diff¨¦rence des temp¨¦ratures : dans
les eaux ghan¨¦ennes de 23 ¨¤ 24"C, la moiti¨¦ des Paqellus coupei
femelles sont matures $ partir d'une longueur totale de 12,2 cen-
timetres (HIJAVEC, 1973) soit unE longueur fourche de 10,8 cm
(FRANQUEVILLE, 2978)
; or5 les pageots du S¨¦negal, dans les eaux
chaudes de septembre (23 ¨¤ 25¡ãC sur le fond) atteignent leur pre-
m.i¨¨re maturitC vers 14 ,? cm alors que dans les eaux froides d'avril-
:T\\,?i. (15 ?. 18¡ãC)
ils ne se reproduisent qu*& partir de 15,3 cm,
En Mauritanie, oti la tcinp&atur¨¨ vers 50 m est inf¨¦rieure ¨¤ 25¡ãC
crt juin, la maturit6 n'est atteinte qu'a partir de I5,6 cm ; c'est
-¡®iC)nc bien la tempkature qui, pour cotte esp¨¨ce, d¨¦termine la
taille ¨¤ la premi¨¨re maturit¨¦,
Cycle annuel des diffkents stades sexuels et rapport gonado-somatiqut:u.
Le cycle annuel do re-roduction de Pagellus coupei pour
la cDte nord du S&nCgal est bimodal. En janvier, f¨¦vrier et mars,
la majorit¨¦ des pageots est immature ou au stade de repos sexuel ;
en avril la maturit6 sexuelle s'acc¨¦lere et l'on observe les pre-
miers poissons mars, mais c'est en mai que la ponte commence vraiment,
pour se poursuivre par "vagues" successives en fin de saison frakhe,
Apr¨¨s cette premi&re p¨¦riode de reproduction nu large do la cbte
nc-,rd du S&,gal, les gonades sont presque vides et les femelles sont
en attente sexuelle ; les stades VI ont presque disparu, Une deuxi¨¨me
periode d*activit& s'annonce on septembre-octobre avec les stades
IV et V, mais l¨¦s gonades sont moins grosses et moins lourdes, ce
qui suppose une certaine fatique g¨¦nitale chez les m$les; mais stir-

13 2
tout chez les femelles ; les rapports gonado-somatiques sont plus
faibles (fige 2 et 3) ; la reproduction s'ach¨¨ve en d¨¦cembre,
En 1373, la reproduction a eu lieu plus t6t. Cette matu-
ration plus pr¨¦coce est litse ¨¤ l'¨¦lkation plus rapide des temp¨¦-
ratures cette ann&-l¨¤, CONAND (1976) a observ¨¦ un ph¨¦nom¨¨ne ana-
logue pour le Tassergal Pomatomus saltatrix la m?me ann¨¦e. G¨¦n¨¦rale-
ment la proml¨¨re p¨¦riode de reproduction correspond ¨¤ des valeurs
du 1I.G.S. plus ¨¦lev¨¦es que la seconde ; par contre en 1975, lors
de la premi¨¨re reproduction, on a observ¨¦ des valeurs du H,G,S,
zoins ¨¦lcv&zs qu'habituellement., et on a constat¨¦ pendant la deuxi¨¨-
me p¨¦riode, non seulement des valeurs plus fortes, mais une du&e
plus longue tic la reproduction qui s'est poursuivie jusqu'en janvier
1976. Il semble donc qu'il y ait un ph¨¦nom¨¨ne de r¨¦gulation de la
reproduction ctL'une saison ¨¤ l'autre , permettant de penser qu'il y
aura chaque ann¨¦e le m&me contingent d'ovocytes pondus.
Au large de la Mauritanie le cycle annuel de reproduction
de Paqellus coupei est unimodal, 11 semble qu'il n'y ait qu'une
seule longue p¨¦riode de reproduction d¨¦butant en juillet et se
ternlnant avec la fin de la saison chaude, On observe un d¨¦calage
des p¨¦riodes de reproduction du sud vers le nord ; les premi¨¨res
pontes se dklenchent en avril .3 Dakar, en mai ¨¤ Kayar, puis en
juin ¨¤ St-L:>uis et juillet en Mauritanie
(fig* 41,
F&ondit$ etan&e&qe pontes
Les ¨¦quations calcul¨¦es correspondent ¨¤ la f¨¦condit¨¦ par-
tielle individuelle, c'est-¨¤-dire au nombre d'oeufs ponduslors d*une
Xmission, Pour chaque femelle, F repr¨¦sente le nombre de milliers
d'oeufs pondus?L la longueur fourche en millim¨¨tres, P le poids
moyen des femelles en grammes, Q,] le poids des gonades en grammes,
r repr¨¦sente le coefficient de corr¨¦lation ; les param¨¨tres de la
relaticn f¨¦condit&longueur ont ¨¦t¨¦ calcul¨¦s en effectuant un cal-
,cul de r¨¦gression lin¨¦aire avec transformation des donn¨¦es-
- Relation f¨¦condit¨¦ - longueur des femelles : (fige51
lcc, F = 4,079 log L - 8,229
F = o,592.10?8L
4,!,79 r = 0,797

- Relation f¨¦condit¨¦ - poids des femelles : (f?g.6)
F = 0 , 1 2 1 ? - 0,986
r= 0 , 8 4 1
II) Relation f¨¦condit¨¦ - poids des gonades : (fige 7)
F = 3,140 p - 5,780
r= 0,943
9
Ces relations ne traduisent pas la fecondit¨¦ totale indi-
viduelle mais le nombre d'oeufs ponduslors d'une ¨¦mission. Or?
l'examen dos distributions dr: fr¨¦quence des ovocytes montre que
tous les ovocytes arriv¨¦s au stade IV ne sont pas pondus en m&e
temps ;
seuls les ovocytes du dernier mode seront ¨¦mis, puis ceux
de l'avant-dernier... pendant la premi¨¨re p¨¦riode de reproduction
d'avril Ei juin (fig.811 l'observation microscopique des ovaires
en juillet montre la disparition do tous les ovocytes au bhde IV ;
seuls restent les ovocytes de 150 ¨¤ 250 microns constituant le
stock de r&erve, donc tous les ovocytes de 400 & 650 microns ont
¨¦te pondus, aucun signe de ncicrose n'¨¦tant apparent. D'autre part,
no'us avons suivi ¨´ Kayar
l'evclution individuelle des R,G,S. par
semaine ou quinzaine. En reportant la fr¨¦quence des R,G,S, femelles
pour des valeurs de O,5 - l,C: - 1,5 - 2,0,,, jusqu'¨¤ 5,5 (fig. 91,
on observe plus de 50% de stade V pendant la deuxi¨¨me quinzaine
d'avril et plus de 80% pendant celle de mai. On constate, d'une
quinzaine a l'autre, un d¨¦placement des modes avec des chutes suc-
cessives correspondant probablement ;i des pontes successives0 Par
ailleurs, il ne semble pas qu'il ;{ ait comme chez certaines esp¨¨ces
des p¨¦riodes de ponte diff¨¦rentes suivant les classes de taillcb.11
semble qu'il y ait p pour chaque p&iode d<: reproduction, deux ou
trois pontes. La f¨¦condit¨¦ totale individuelle oscillerait donc
entre 20 ~3OC~ et 600 000 oeufs par an suivant la taille, ce qui, est
assez Voisin des Valeurs trOUV&s pour Paqrus paqrus en Caroline du
nord CMAN~QCH, 19761,
RESUME ET CONCLUSIONS
1. Le lonil de la c8te nord du S&egal, le pageot comme beaucoup
d'autres esp¨¨ces (CONAND et FRANQUEVILLE 1973) se reproduit d'avril
¨¤ juin et d'octobre ¨¤ d¨¦cembre pendant les saisons de transition.
En Mauritanie, il n'y a qu'une p¨¦riode de reproduction de juillet
¨¤ octobre correspondant aux eaux chaudes*

131
¡®>
i.
ta taille ¨¤ la premiere maturit¨¦ sexuelle est plus petite pour
les individus au large du S¨¦n?gal qu'au large de la Mauritanie,
rnais c'est surtout la saison de reproduction qui influe sur cette
taille. En saison chaude la temp¨¦rature plus ¨¦lev¨¦e (t" ) 24OC)
ac&l¨¨re la zzaturation et permet ¨¤ des individus de 14 centim¨¨tres
de se reproduire, alors qu'en fin de saison frafche c'est seulement
vers 15 - 16 centim¨¨tres que les femelles pondent,
3, L'¨¦volution des stades de maturit¨¦ sexuelle et des rapports
gonade-somatiques en fonction de la latitude montrent un d&alage
de la maturation et des pontes du sud vers le nord, Les premi¨¨res
pontes se d&Aenchent a Dakar en avril puis quinze jours plus tard
4 Kayar, un mois plus tard ? St-Louis-Mboro et enfin deux mois plus
tard en Mauritanie.
%$. LES relations entre la f¨¦condit& partielle individuelle et la
longueur fourche d'une part, le poids d'autre part et le poids
des ovaires enfin, ont ¨¦t¨¦ etablies. Lors d'une ponte la f¨¦condit¨¦
varie de 5.103 pour des femeiles de 15 centim¨¨tres ¨¤ 140.103 oeufs
environ pour des femelles de ?5 centim¨¨tres- L'examen des ovocytes,
des gonades et des rapports gonade-somatiques semble mettre en &i-
dence ltcxistencc.d'au moins quatre ¨¤ cinq pontes par an donc une
f¨¦condit¨¦ toLale individuelle C?e 20 % 600.103 par an,

BIBLL:iGRAFHIE
-P---"
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a

JFMAMJJASOff5
*:*y.
¡®*. ...,,;.i :
m
.:.:x .,. . Stede 1.1 /VII
Stade iv / VI
lh.
*::::::
..*1. Stade a
Stade v
Fig. 2- Pourcentages mensuels des diffkents stades de
maturit¨¦ femelles BUT Za c?te nord du Sbnbgal.

1 3 13
1.0
0
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
R.G.S
3.0
30
2.0
PS
1.0
20
0
0
3.0
30
2.0
20
1.0
20
0
0
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
Fig. 3- Variations mensuetles de:; rapports gonado- s omatiques
de 2! ensemble de la population adulte( Zone nord ) ,
et tempkatures de surface ¨¤ Kayar.
( c- r¨¦chauffement plus pr¨¦coce en 1973 )

F
x3.( cc )
3.c
2.c
0 ZG debut des pratmi¨¦res
1.C
ponts9 I
f
I
1
-4
I
t
1
t
1
1-
F
M
A
N
0J J A S O N D
-+y- 1973
sf LOUIS-MSURO
8rC
- 1974
lB¡±OO N
2.1
1.c
l--T
1
I
I
1
I-
J
J
A
S
O
N
D
*
KA,YA R
1500 N
3.c
\\
2J
1.t
%i¡±-
0
l 1

JJASONb
3.0
2.0
1.0
0
JJASOND
D¨¦calage des pdriodes de reproduction en
fonction de la latitude a

Fig. 5- Relation fkkondit4 - longueur des femelles.
a
a
Z+ig. 4- Relation f¨¦condit¨¦ - poids des femelles.
moo
a
Paldr des
(9)
a
5
10
20
25
io
-Fig. 7- Relation f¨¦condith I poids des gonades.

¡®1 4 2
00
4 0
3 0
Stade I-II
20
1Q
0
3 0
2 0
10
0
3 0
2 0
10
0
3 0
20
10
0
$5 ( micrans i
0
2 6 0
4 0 0
000
8
0
0
Fig. 8- Distribution; de frequence des diam¨¨tres des
ovocytes aux diffhents stades de maturit¨¦¡¯,


RI- LA T I<ON S
TI:ILL$S-POIDS,
F A C T E U R S D E
C O N D I T I O N ,
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R A P P E L S
BIBLIOGRAPHIQUES,
IN~ERPRETATIONS,REMARQUES
E T A P P L I C A T I O N S
Pierre FRBON

RELATIONS,TAILLES-POIDS,FACTEURS
DE CONDITION
E T I N D I C E S D E M A T U R I T E S E X U E L L E :
Rappels bibiiographiques.
inter pr¨¦tarions.
remarques
et applications
par
P. FREON *
S O M M A I R E
RESUME
INTRODUCTION
1. UTILITE DES RELATIONS TAILLES-POIDS ET DES FACTEURS DE CONDITION
1.1. Conversion de la taille d'un individu en un poids th¨¦orique (ou
-
-
conversion inverse)
J.2. Etudes biom¨¦triques et biologiques-
2. FORHJLES UTILISES ET SIGNIFICATION DES PARAMETRES EMPLOYES
2.1. Expos¨¦ des formules en l'absence de variabilit¨¦
- -
2.1.1. Relation F = CL3
2.1.2. Relation P = aL?
2.1.2.1. Signification de n
2.1.2.2. Signification de l.z
2.2, Cons¨¦quences de l'existante de la variabilit¨¦
..1
2.2.1. Variabilit¨¦ et droites d'ajustement
2.2.1.1. M¨¦thodes d'ajustement
2.2.1.2. Comparaison entre droites d'ajustement
2.2.1.3. Traitement des donn¨¦es et biais possibles
* Biais 1
. Biais 2
. Biais 3
* Conclusion
(1) Oc¨¦anographe biologiste de l'O.R.S.T.O.M., en service ¨¤ l'I.S.R.A.,
Centre de Recherches oc¨¦anographiques de Dakar-Thiaroye,BP 2241,Dakar,S¨¦n¨¦gal,

S,2.2. V a r i a b i l i t ¨¦ e t : f a c t e u r s dc c o n d i t i o n
2,2.2.1, F a c t e u r s d e c o n d i t i o n r e l a t i v e i s s u s d e la fnrmuJe PxtL¡¯
2,2.2.2, Facteurs de condition relative issus de la formule Px&~~
¡®2
2.,3. Comparaison des fonctions F = <?L¡± et p .z &Y
-1v-1
-- -m-.-.-v--.
-
-
2.3.1. G?n6ralit¨¦s
2-3.2, Comparaison des fac.~rews de condi.tion c2: et ai obtenus 2. partir
d ¡¯ un rihe ¨¦chantillon
2.3.3. Comparai.son des factews de condition obtenus ¨¤ partir de deux
¨¦chantillons
¡®2.4. Cas de rupt:ures de pente observ¨¦es sur les relations tailles-=Oi&s
- -
3.1. D¨¦fini.tion
.----
3.2. Comparaison des indices RC? et XG5!
--------¡°.-,..-^--,
4.1. Resultats obtenus par SCNEPFERS @t (x%. (1970; 1971; 1972; 1473. 1976)
----1_
-ll-l----^-¡°-
mw.?-.m.-.--
+. 2. Analyse des r¨¦sultats
-
-
-
4 . 3 . Con?lusions s u r ¡®1 ¡®app2ication ?. l¡¯ethmalose
CONCLUSIC¡¯M GENERALE
BIBLIOGRAPNIE
5~ rappel des diff$rentes formules utilis¨¦es pour
l¡¯¨¦tude des relations tailles-poids, des facteurs de con-
dition et des indices de maturit¨¦ sexuelle est. effectue.
Les significations math6matiyues et biologiques de ces
formules sont analys¨¦es, p ermettant de d¨¦finir leur choix
judicieux et leur utilisation rationnelle en fonction du
type de donn¨¦es t,raitees et des buts 2 att,eindre. niff¨¦-
wents biais de ca.lcut et rertains risques de mauvaise in-
terpr¨¦tation des r¨¦sultats sont indiqu¨¦s. Un exemple d¡¯ap-
plication est don& concernant les stocks d¡¯ethmaloses
fWzmaZc;o-a j~rn&&z~~~.) dans 1 a ,region s¨¦n¨¦gambienne.

1 N T R 0 G 0 C T 1 0 N
A l¡¯occ:asion du groupe de travaii sur La reproduction des especes ex-
ploit¨¦es du golfe de Guinde (Dakar, 197?:1, il est apparu utile de revoir
certaines twtions concernant les relations tailles-poids) les facteurs de
- - -
condition et les indices de maturit¨¦ s-e~~elfe (RGS et IGS). Bien que ces su-
jets aient doTn¨¦ lieu ¨¤ des publicaz=clans
ie pass¨¦, des controverses ont
encore 1 ieu, certains calculs pr¨¦sentent des biais et les interpr6tations des
r¨¦sultats sont souvent douteuses. POSTEI, (1973) va jusqu¡¯¨¤ dire que ¡°le pro-
bl&e du coefficient de condi,tion est n¨¦buleux chez une grande partie des (au-
teurs qui 1 ¡®ont abord¨¦¡±, ceci en raison peut-$tre de 1 ¡®anciennet¨¦ des ouvla-
ges de base.
Le pr¨¦sent travail s¡¯attachera ¨¤ rappeler les notions de base en tentant
d¡¯interpr¨¦ter au mieux la signiflcatian des formules utilisees. De plus les
principaux biais de calcul seront si.gnaltZs et les risques drerreurs d¡¯inter-
pretation mentionnes e Compte-tenu des similitudes de calcul existant entre
les facteurs de condition et les i.ndi ces de maturite sexuelle, les premiers
seront d¡¯abord trait& en d¨¦tail puis les conclusions g¨¦n6ralis¨¦es aux seconds.
Enfin une application ¨¤ l¡¯¨¦tude des variations du coefficient de condition
d¡¯I?thma¡¯losa fhhiata sera effectu¨¦e t
U T I L I T E
D E S
R E L A T I 0 S
T A I L L E S - P O I D S
1 l
N
1: 1
D E S
F A C T E II K S
DE
C 0 N D 1 T 1 0 N
Deux types d¡¯utilisation distincts existent en fonction de l¡¯objectif
¨¤ arteindre,
1.1,. CONVERSION DE LA TAILLE D¡±U!4 INDIVIDU EN POIDS THEORIQ~UE (OU CONVERSION
INVERSE) .
Cette conversion est g¨¦n¨¦ralement utilis¨¦e lors de l¡¯estimation du poids
des captures en biologie des p¨ºches et dans ce cas on ne recherche pas une
tr¨¨s grande pr¨¦cision dans la d6termination des valeurs de chaque param¨¨tre
de la relation tailles-poids, mais seulement une valeur pr¨¦dictive correcte
de cette relation.
1.2 * ETUDES BIOMETRIQUES ET BIOLOGIQUES
La relation tailles-poids et les facteurs de condition seront i.ci 6tu-
di¨¦s avec pr¨¦cision pour atteindre divers objectifs, par exemple :
- comparer des populations mono-sp¨¦cifiques vivant dans des conditions
de milieu diff¨¦rentes,
- d¨¦terminer indirectement la ;tCx~ioue et la duree de la maturation sexu-
elle, - suivre les oscillations de la balance metabolique ¨¤ travers l¡¯embon-
point des individus, celui-ci d¨ºpendant de divers facteurs (alimentation, mi-
gration, reproduction.. . etc) w

L e s p r i n c i p a l e s difficutt¨¦s I¡®eTKJCG~tr&?s l o r s d e s cal.wls de bi.oakStrie
proviennent du fait que le mat&ri(?l Bi<3T,ogique pr¨¦sente une variah?l.it6, par-
fois importante, des earact?kes Glki2j¨¦s. Ainsi chacun sait que pour une meme
t:ail2e diqzers individus de la nGme esp¨¨ce pr¨¦senteront des poids diff¨¦rents,
ce qui rend comp¡¯Lexe I ¡®¨¦tabfissemclnt d¡¯une relation railles-poids moyenne.
Pour plus de clart¨¦, consid¨¦rons ji¡¯abord le cas th¨¦orique o¨´ il y a.walt ab-
sence totale de variabi.lit6 dans ! es relations poids-longueurs.
2.i.i.
a-
Relation P = CI?
T.,e poids 6 d¡¯un corps peut -; ¡®exl3rimer par la formuie 1¡¯ =p V ou p est la
densite et il le volume.
Pour simplifier 1 ¡®expose, ~1s:;in~ilcrns le volume d¡¯un poisson 2 c:el:li. d¡¯un
para1 16l¨¦pid6de rectangle de longueur Ii, de largeur 7, et d¡¯epaisseur 3,
Son vo1ume sera alors V = L?t:
Si l¡¯on d¨¦finit un.e s¨¦rie de parall$l¨¦pipZ!des homothetiques par Ics rela-
tions
1 z ($J;
et
*c; :z *fb
u
l.i? formule g¨¦n¨¦rale du volume de a?e corps sera :
Tf -Y Cl¡¯f?T A
J iJ
son poids
:
p =Y p :~*f¡¯I.¡±
si 1 ¡®OI1 pose
..
c? -= j3df
¡®7
on obtient
.
.
p =Y &¡±
(1)
Que1l.e que soit la forme du volume considk¨¦, la formule obtenue sera du
type de (?). Cette formule est 1 a premi&e qui ait $tG uti.l.isee pour d¨¦finir
la relati,on poids-longueurs de htlaucoup de poissons. Pour qu¡¯elle reste vala-
ble ind¨¦pendwmwlt de ¡®la tail.le,et done utilisable en tarr.t que fonctic>n math¨¦-
matique rc2ian.r P 3 L, cela suppose implicitement une valeur constante de
(~1. En d¡±autres termes, cela signifie que la croissance du poisson s¡¯effectue
sans changement de densit¨¦ et. que tous les individus soient homoth¨¦tiques,
c ¡°est-a-dire que leurs diverses dimensions restent proportionnel les au cours
Ce la croissance, Cette derni¨¨res condition d¨¦finit Ze terme d¡¯isometrie, On
peut d¨¦finir la premi¨¨re condit:ion par 1.e terme ¡°d¡¯isodensit¨¦¡±.
2.1.2. Relation P .= CL?
.-
Les conditions d.¡®isodensitG ct swtout d¡¯isom6tri.e I-IE se v¨¦rifient pas
pour toutes Ses esp¨¨ces de poissons ,at de ce fait la formule (1) n¡±est plus
une fonction math¨¦matique applicable pour des individus de tailles diff¨¦ren-
tes. Pour pallier cet inconv¨¦ni.ent la fonction :
a ¨¦t¨¦ utilisee dans :Iaqrae!Ie 1¡¯~t.xposant ;? prend des valeurs comprises entre
2,5 et 4,Oselon les esp¨¨ces (HX¡¯LF, 1936; MARTIN, 1949).

Les vall-urs de rz at de Y:
ne peuvent ¨ºtre determin¨¦es que par ajustement
d.e ia fonction au nuage de points observ6. Plus?eurs m&hodes sont alors pos-
siJlie?, el.Zes utilisent g&Gralement In transformation !.ogarithmiq,ue
de lia
fonction (2) ea une fonction lin¨¦aire (fig.]) :
p .z q ?op L $ 1(-J& n
(3)
Si l¡¯on suppose l¡¯absence de varia,bi.lit¨¦ et un mat¨¦riel biologique r¨¦-
pondant parfaitement ¨¤ une font ticrn exzonentiel1.e , toutes les methodes con-
duiseat au m¨ºme r¨¦sultat.
2.1.3. 1. Signification de z
- - - - - - - - - - - --l....¡°.--lll-----
Analysons 1.a ?ignificati~on de la pente n de la droite d¨¦finie d.ans la re-
1 ation (33 . Cette pente qui est, rappelons-le, l¡¯exposant de la relation (21,
rend compte ri la fois de l'allom¨¦tr-ie
et des variations de densit6, KESTEVEN
(1947) a d¡¯ailleurs propos¨¦ l¡¯utili.sation de deux facteurs, l¡¯un pour mesurer
les variations de la densite F, 1 ¡®autre pour mesurer l¡¯allom¨¦trie. Rotons en
fait que, rrks g¨¦n¨¦ralement > les variations de densite sont n¨¦gligeables par
rapport aux variations de volume pour une m¨ºme taille (BLACBURN, 3960; LE CREN
195 i). (Ces changements de densit¨¦ proviennent le plus souvent des gonades
riches en lipides).
Etudions donc les variations dc n en fonction de 1¡¯alPom¨¦trie.
- Pour une isom¨¦trie, n est 6gal X 3, et la relation (2) devient identi-
5
que a la relation (1). Dans le cas du parallGl&pid¨¨de rectangle pr¨¦c¨¦demment
d¨¦crit en posant : &J@= 113 et B = 1, sJ l¡¯on prend 3 individus dont les lon-
gueurs sont des multiples des termes d¡¯une progression g¨¦om¨¦trique d¡¯argument
3 et de raison i on obtiendra r, = 3:
--.--
..-----
-l-----.,l-
¡°¡°-l-ll-.ll.lll
--*----~_-*
I_.
.-._m.
- Paur une allom¨¦trie majorante d¡¯une ou plusieurs dimensions par rap-
port ¨¤ la longueur , :r2 est sup¨¦rieur ¨¤ 3. Dans ie m¨ºme exemple, si A et Z sui-
venr une progression g¨¦om¨¦trique ~1 ¡®argument 3, que e suit une progression
d¡¯argument 4, on obtiendra n = 3,% :
-e-.--.¡±
---111*-
-.-
-.-_
--
.---¡°..-----¡±
-em-- --.-
-m-e
l
1
i-----

f .:. 9
-* Lo TSI./ u¡¯ il y z a1 lom¨¦trie rci norarrte pour une ou p?usiews di-mensions par
7
-apport ¨¤ 13 longueur, 7! sera inf~~ric¨¹t fi 3. Bans le m¨ºme exemple, C:i ¡®5 et tr
ailivent uw progression g¨¦omGtriq~e d¡¯,~rgument 3 alors que ¨º sriit r*tt(J pro-
gression 13¡¯argument 2, on o¡¯btiendra¡¯y -- 2,63 :
- I_
__--
---7.-.1~--1
.I Il..--.l----
.--- ---y=&-¡°---j
Longueur
r E p a i s s e u r T
1 --
IbiSO
. Te -¡± Largeur ,
f
.*
t
/ z = .j x 3%
_i.?_;¡±
t
gz:jx?¡±
p -0 p .;,& j
--Y.~-¡°-. .e~-
I
-
-
---.-.¡°.^.--.--j
c
0
e - - - B - - i
3
I
1
1
j
3
j
i - .- --.---
- - - -¡°?--i-^ - -.^- ----i¡¯
t-
Y
1
1
9
J -
~
f 54
1
.--p- 1
2
--¡°<-....<¡°lll.mllllll +.L--
I.._ ---_---
t
2
27
i
4
9
972
l
t
- S¡¯i.1 y a allom¨¦trie mimorwtE: p~wr certaines dimensions et allom¨¦trie
ma j or?nte PiStlK d ¡¯ autres , toujours par rapport ¨¤ la longwur, la valeur de ¡®r
s.era plus difficile ¨¤ pr¨¦voir, e 1¡¯i.e portrr? m¨ºme ¨ºtre ¨¦gale 2 3 s¡¯i.1 y a con-
jonction ?ies dew types d¡¯aliomGt?-ie ; si L suit une progression g¨¦om¨¦triq~ie
d¡¯argument: 3 alors que Z
suit uw progression d¡¯argument 2 et E une pro-~
gression d¡¯argument 4,48, on obtiendra n = 3,OO :
II est donc important de souligner que l¡¯obtention d¡¯une pente n - 3 ne
-SS-.
signi~p~b~gatoirement qu¡¯~:~~~m¨¦trir.
-.,-ll-
D¡¯un point de vue rnat.h¨¦matiq~.k~ 1 o>; cz correspond ¨¤ f ro~do~n¨¦e ¨¤ 1 ¡®origine
de ia fonction (3), (voir droite ?.¡®, fig. 1).
D¡¯un point de vue bio¡¯icrgiqrze :T ast fonction de Ta densite du poisson et
de ses proporti0n.s.
II. est important de noter qtw t.a valeur de ci ne peut ¨ºt.re obtenue c,u¡¯$
partir d¡¯un ensemble de points rec Gsentant des couples poids-longueurs; de
ce f a i t , le terme de facteur de con&iLion qui lui est souvent applique, peut
pr¨ºter 5 confusion: il s¡¯agit en lait d¡¯un facteur de condition moyenne des
---ml¡±l_
individus du n.uage de points et not¨¦ de celui. d¡¯un individu ou d¡¯une zn¨ºme -
-..%-¡°,-d
Classe de tailles. Son int¨¦ret en ~;..cIP que ,tel est limit¨¦. 11 peut ¨ºtre in-
t¨¦ress+t en revanche de comparC:s +¡®:*j~e
. . . k elles des valeurs de c: obte~t~ues pour

une m¨ºme espsce dans des
zones
& ? f¨¦ cen te 6
ou ¨¤ des
saisons
di f ferentes
(fig.?), lorsque les pt-ntcs M ne sont pas significativement diff¨¦rentes. Ceci
peut Etre %:zit p a r une LUXUlySGZ dn cw-vari ance , et peut mettre en evidence des
d i f f ¨¦ r e n c e s biom¨¦triques (MAYRAT, 1959; SNEDECOR, 1957) e
¡®ies causes de vari¡®abilit¨¦ sont: de deux ordres :
¡®- variabilir6 d u e % 2.¡¯ impr¨¦cis ion des mesures ~
- variabilit& d u materie]. bioIogi.que ¡®lui-mGme.
La prexiiF!re: c;mw > toujours i3x.i stante > e s t g¨¦neralement r&gligeable vis-
¨¹-vis de la var?abi¡¯!.it.i? rmturelle c!~.ni (est toujours tr¨¨s Importante, surt.out
SUT les individus en a$$ de .~¨º?ll<!cilI(lti¡¯;7n.
Les cons6quences de cette variahilit,i; seront envisagees sur 1. ¡®utili,sation
des droites dlajustement des relnti.ons tailles-poids et sur l¡¯emploi des fac-
teurs de condition f
2,2.1 L Variabilit¨¦ et droites d¡¯ajustement
-.141-_
--.---
2 . 2 . 1 . 1 . Methodes d¡¯agustement
-----1-1-----1----11- ---e..----
Plusiews methodes d ¡¯ a j usterrent d¡¯ une droite 2 un nuage de paiz&s ont ¨¦t¨¦
propOS¨¦eS
; dU
fa.it de 1 ¡®e-&tence dz ta variabilit¨¦ des donn¨¦es, elles ne
donnent pas toujours ¡®le m¨ºme r6su¡¯ltat et i.e choix d¡¯une m¨¦thode d¨¦pend du type
de donn¨¦es B traiter et du mode ~I¡¯urili sation des rkultats.
Ces me th,des d ¡¯ a,jus t:eme;mt (,rn~ St¨¦ d?crites du point de vue math¨¦matique
dans de nombreux ouvr,.~ges et leur¡¯ sigr?fisattott biologique a ¨¦t¨¦ an¨¤lysee en
d¨¦tail. Lec; farmuies ¡®las plus ut-~ Lise~s sont pr¨¦sent¨¦es dans le tableau 1 o¨´
j¡¯ z !np 1¡¯ et ¡®Y ,z-z J-qc L
?our plus de derai 1s on pourra se ref¨¦rer en particulier 5 quatre ,publi-
?ations d e hase par TJJISSIER (19L5), VNRD¡¯ECQR (,w,c<i:.) MARRAT¡¯ (OP.~<$.) e t
RICKER (1973) e Ce dernier auteur a zn particulier analyse les applications de
ces diffcrentes formules ,i la recherche halieutique et r¨¦sume dans un tableau
(tabl,S, p-432) le choix qui doif Etre fait en fonction des donn¨¦es dont on
dispose. 11 ressort de son analyse que la regression lin¨¦aire a une bonne va-
leur pr¨¦dicztive mais qu¡¯elle sous-estime oystGmatiquement
la valeur de la pen-
te s De plus la th¨¦orie des drol tes de rCgression suppose que l¡¯une des deux
variables Gpend de 1 ¡®autre par ~.ine wlation de cause ¨¤ effet, sans r¨¦ciproci-
t¨¦, Or les deux caractere:, tail¡¯ic*s et poids,ne d¨¦pendent pas en r¨¦al?t¨¦ l¡¯un
de l¡¯autre mais soct ious deax r6gi.s par les lois de croissance. L¡¯utilisation
de l¡¯axe majeur r¨¦duit, o1p ¡°droite d e TEISSTER¡± (op,ciA.),est g&¨¦ralement
priif¨¦rable lorsqu'il s¡¯agit d¡¯e,nl reprendre des 6tudes de biom¨¦trie pure et en
particuli.er celle des facteurs de condition, Cette dernike mgthode a 1 ¡®avan-
tage de ne n¨¦cessiter suc-une hypothiisct sur la d¨¦pendance entre les variables.
iu¡¯o tons que ces dernikes annees des m@thodea d ¡®aJustement non lin¨¦aires
sont parfois utilis¨¦es B Elles if&-i.vent le plus souvent de l¡¯algorithme de
MARQUARD (1963) et n¨¦cessitent 1 ¡®emploi de l¡¯ordinateur. Leur intEr¨ºt r¨¦side
dans le fait qu¡¯il. nin?t pas n¨¦cessaire d¡¯effectuer des transformations pour
lin¨¦aristi:r l e s donnees, ce qui rend pius souple 1e.w utilisation.
3.2,1.2. Comparaison
---m.-LI--..¡°-I
entre 4roites
----------Y--_-._---._------ d¡¯aiustement
-a..-----
On est souvent amen¨¦ ¨¤ comparer les r¨¦sultats obtenus sur deux ou plu-
sieurs ¨¦chantil.lons afin de savoi.r s¡¯ils presentent une diff¨¦rence significa-
r-ive. Le plus snuvent des tests z;t.atistiques param¨¦triques sont utilis¨¦s

( t e s t 2,
?Ilai~Se Ch2 vz&.nnce OU dt? iJiTFl.Tari
4ElCC > t?tC. . *) i SS S@Tlt W?.i.t¨¦t% t?ll
d6tail dans les ouvtages de base ~~re&demment cit¨¦s s Rappelons ?uc ¡®1 ¡®emploi
de ces methodes de calcul impose de &ri.fi,er que les hypoth¨¨ses de base sont
bien respecttks ( t e s t s de normali t¨¦ et d¡¯liomog&&t$ des varianc.e.5 !zn parti-
culier) ce q u i . est: 2,oj.n d¡¯¨ºtre toujours ie cas en bi.0I.ogi.e. Trap i:owent les
m6thodes ncn paramGtri.ques plus robustes sont Pgnorks a?.ors q*u¡¯e!?lzs restent
Ses seuies utilisabies. en pourra SC: rZferer par exemple aux ouvrages de TATE et
CLELLANI ( 19573
ou de HOLLAIJ;DER et VOL%E (1973) pour 1¡¯ application dt! ces tests..
De pI.us ces derni.¨¨res ann&es 1. ¡®emploi des ellipses de cozxfianct:, propos¨¦
par DUPER ct SMITH (1966) tend ¨¤ si? g¨¦n¨¦raliser. CONA (1!378) fi ci¨¦vtilopp¨¦ e t
appliqu¨¦ cette m¨¦thode qui a ¡®t ¡®avantage de bien visualiser les *-¨¦siiZ kita e Toute-
fois 1 ¡®interpr¨¦tation reste parfo.s d¨¦licate lors de re~oi3vrement8 ;Gartlels
des i- Ll.ipses .
2.,2.1.3. Traitement des donn¨¦es et biais possibles
----Y---I-----I------------~-------------
eI-I-L--
Quelle que soit 3.a technique d ¡¯ aj ustement employk , Ses donn¨¦es experi-
mentales peuvent ¨ºtre uti.lisees selon deux m6thodes :
- introducrinn de tous les couples de valeurs tin ¨¤ un ; c¡¯est ¡®La m6thode
la plus rigoureuse d¡¯un point de vue statisti.que,
=- utilisation des moyennes dc: tailles et des poids de chaque classe de
tailles.
¡®La deuxiGme. m?thode a pour avantage de simplifier Lea calculs et. Ta pr&
sentation des rC.sultats lorsque les couples de valeurs sont trss uwmbreux. En
contrepartie plusieurs bi.ais peuvont r¨¦sulter de son empi.oi, ils scnC: pass¨¦s
en revue ci-dessous e
Biais 1 + Toutes les classes de tailles ont la &me ¡°force¡± i.nd&pendamment
tde Lez%%??ectifs, lors de Za determination des paramGtres de Za relation :
par exemple une cl asse de ta5 I?.es reprkent¨¦e par quelques ind.Lvidrrs jouera
Se mgrne r?le qu¡¯une autre classe repr¨¦sent¨¦e par un grand nombre.: ,I Si, les
p o i n t s sont tr¨¨s bien align¨¦s ce1 a 3¡¯ aura que peu diinfl.uence sur le:: resuf-
tats obtenus ; s¡¯il. en est autremE;n~t,
de graves erreurs peuvent ii:n d&:ouler,
en parriculier lorsqu¡¯une c.lasse de tailles n¡¯est constitu¨¦e C$il@ le quelques
individus aon repr¨¦sentatifs.
Biais 2. Pour des raisons pratiques) les moyennes ri; de c¡¯haqwz classe de
tailles sont parfois remplac¨¦es par les valeurs !Vi des akianes Ct3x-eSpow
dantes pour ¨¦viter Le calwl de ces moyennes+ Cette approximation es!: g¨¦n¨¦ra-
lement bonne pour les valeurs centrl¡®ies de la distribution des kaiiies de l¡¯¨¦-
rhantil.fon, surtout si les effectkf~~ des classes sont nombreux et si. les in-
terva¡¯lles de ces derni2res sont r¨¦duits. En revanche pour les i31asse5 de
tailles situ¨¦es aux extr&mit& de Ia plage d¡±observation, un bkis peut ¨ºtre
introduit par l¡¯utilisation de medianes. En effet, si la disrributror, des
tailles dans la popuiation Ckhantil7onn¨¦e est d¡¯allure gaussi.enne, .3il sein des
classes de tailles des extr@mit¨¦s It:s .individus ne seront pas distribu& au
hasard (fig. ?b); ils seront toujour:: plus nombreux du c?te de In I:orne la
plus proche du centre de 1.a distribution des ?kGquences de toilies.. ::JC ce fait
an obsiendxa g¨¦r&rahement Mi < t, pwr ¨ªes petites tailles et: .,Y.: 3 E,i pour les
grandes tail les. Ces deux erreurs sont donc cumul ati ves
au ni&au du.. 1.a d ¨¦ -
termination de la pent.e, celle-ci Gtant sous-estim¨¦e. Ce biais yreul: Gtre tr¨¨s
important si. les intervalles de classes sont grands (notons que le m¨ºme biais
existe au niveau de liestimatiun de la variante d¡¯un ¨¦chantillon v:: que SHEPPARI!
(1898) a propos¨¦ une correction de 1 ;i *variante dans le cas de donni!es grou-
p¨¦es) ,

1 5 2
Prenor~s pour exemple une distribution normale de fr6quences de tailles L
telle que 1; = 10 c
m

e
t

(r= 2,s cm). Calcui.ons la valeur moyenne de chaque
classe de tailles de 1 cm entre 5 C?C 25 cm,d.¡®apr&s 1 ¡®iquation de la distribu-
tion dtt GAIJSS, CC convertissons ce9 tailles moyennes 63-i poids d¡¯aprts 7.¡®C-qua-
tien :
jp ET
IOO x 10 -2 Ll 3,300
On obtient Les r¨ºsultars suivants :
Si l¡¯on effectue maintenanr. une regression lin¨¦ai.re de m¨¦dianes Mi sur
les poids Pi, le r¨¦sultat suivant est obtenu :
v=
1.
110 x 10- 2 L2,959
soit une diff¨¦rence de +10X pour D et de --1,4% pour 1:. Cette erreur theori-
que correspond ¨¤ un effectif infiniment. grand de l¡¯¨¦chantillon. Dan.3 le &me
exemple, avec un effectif limit¨¦, il n¡¯est pas improbable d¡¯obtenir des va-
leurs diff¨¦rentes en raison du biais 1; si. l¡¯on obtient par exemple L; = 5,g
e t c
= 15,2, la relation r¨ºsultante sera :
5
25
P=
- 2
13,s x 10
L2¡¯ 875
soit une diff¨¦rence de +35X pour ;t et d.e -4% pour z.
L¡¯existence des biais 1 et 2 expli.que que l¡¯on puisse obtenir des r¨¦sul-
tats sensiblement diff¨¦rents ¨¤ pautir des m¨ºmes donn¨¦es de base si L¡¯on effec-
tue plusieurs calculs d¡¯ajustement en choisissant divers intervalles de classes
pour le regroupement des tailles.
Biais 3. La relation tailles-poids (2) n¡¯est pas lineaire; aussi, pour
une s¨¦rie de W poissons dont la taille moyenne est y, ie poids standard F¡¯sti
correspondant ¨¤ cette taille
d¡¯apr¨¨s la relation tailles-poids de l¡¯esp¨¨ce
sera inf¨¦rieur au poids moyen r¨¦el. F des individus de la s¨¦rie (fig.4).
Le biais r¨¦sultant sera d¡¯autant plus grand que ~1 sera grand et que l¡¯in-
t:ervalle de classes de tailles sera grand, La taille de cet intervai.l,e d¨¦pend
en pratique du type de relation que l¡¯on calcule : ROCKER (1958, p* 191; 1975,
pp. 207 ¨¤ 217) distingue 3 types de coefficients tz et ti (coefficients b et a
dans le texte de l¡¯auteur) et indique d.ans chaque cas l¡¯importance du biais.
Dans le cas g¨¦n¨¦ral o¨´ l¡¯on utilise les longueurs et Les poids d¡¯un, m¨¦lange
d¡¯individus de diff¨¦rentes tailles quel. que soit leur ?ge le biais est tou-
jours n¨¦gligeable car les intervalles de tailles ne sont jamais t,r& grands :
dnns l¡¯exemple prgc¨¦dent l¡¯approximation des poids moyens ne serait que de
0,8X.







ii


En conc iusicri SUT c e t t e eSp?tiZ *:>li peut noter que 1 Pex~~rnen des relations
tailles-l?oidu
et des facteurs de c ~ndition permettent d¡¯¨¦mettre les hypoth¨¨-
ses SUiViXlteS :
".
¡®1 es 2:; vers rsi1,ieux induisi:rr: iic~s di fferences de condition des indivi-
dus, qUe:itc c,ix Silit letir tajl?e?
- ;e sch¨¦ma de reproduction ~;¡®est pas le m¨ºme dans ia zone nord et: dans
l a zme sud. !>ans la premi¨¨re, seul.:; tes rndividus a.du tes assurent la repro-
duction ttn estuaire rt sur ia c:ijt<~. Dms la seconde, ?es jeunes individus se
reproduisent apr¨¨s leur prem? ¨¨re mark dans le fleuve et l¡¯estuaire, alors que
les adultes si: reproduisent surtour le long des c?tes avoisinantes.
La croissance du milieu et C%:G mtres paramgtres biologiques ont &t¨¦ in-
dispensah~es
;XXX
confirmer ces k~yi)oi:¡®fi¨¨sesl Les autres caract¨¦ristiques de la
reproducr:i,on :i¡¯Etk~~?r)~o ~-irnh~~a~~~: c>rr~ ¨¦t¨¦ analys¨¦es par SCHZFFERS et ses col-
laborateurs (r?~.&r. 1 : p&-iodes *4( r~;,:roduction, candi ti ans hydrologiques s mi-
grations,sex-ratio,.
*. etc.
A J a suite de cette ¨¦tude, ;~1usi.curs points sont & souligner :
1 ¡°) Les factums de conaici.~r?:, faisant appel au cube de la longueur, doi-
vent; ¨ºtrt: abacdonnh
car ils traduisent surtout l¡®¨¦cart d¡¯uor iadividu ot
d¡¯nne cl:isse de tail.les par rapport 5 un po.isson i.som¨¦trique et isodense. Leur
interprC!tation e s t CrGs di,ffici.i.e Y pwvant donner lier: 3 1 ¡®introduction de
biais importants dans certains ca:;,
2¡±) Les facteurs de condi.ri:.sr; Faisant appel Z une puissance fraction-
naire de la lan.gueur
sont pr6f¨¦rnEies a7iX ~x&&!ents car ils repr¨¦sentent l¡¯¨¦-
cart de poids d¡¯un individu ou d¡¯ 3.~na~ classe de tailles par rapport a.u poids
standard at te:idu d¡¯apr¨¨s la relat io-rl 4¡± a1 lorn¨¦tri.e propre 2 i ¡®esp¨¨ce consid¨¦r¨¦e.
3¡±) I,¡®interpretati.on des r&uit;ts obtenus en utilisant ¡°l¡¯indice gonado-
somatique composi te ¡° 3X est diff;t¡®i.Ic et parfois hasardeuse., L¡¯utilisation
d¡¯un ¡°indice ;;onado-somatique net i-i&¡®i- est propos&. a...l,n
f¡¯ de supprimer les
biais introduits par l¡¯existence 4¡¯ we relation tailies-poids allom¨¦trique.
4¡¯1 Le &hoix de la methode d?tju:;temerit de la droite reliant les loga-
rithmes tics longueurs et des poid:: .Gzpend de l¡¯utilisation. que 1¡¯ on veut fai-
re de la relarion :
, si ! ¡®~3.n veut obtenir une ,r;-: fat ion pr¨¦dictive, on utilisera une ou
plusieurs droit.es de r¨¦gression en i~rcliat~t les couples de valeurs individu-
elles plut?t c;ue le5 moyennes de i34V3ss~?s. Si l¡¯ajustement. est tr¨¨s difficile
¨¤ obtenir pour 1 ¡®ensemble du nuage Je points, il. serti alors pr¨¦f¨¦rable d¡¯uti-
liser deux droit.es d¡¯ajustement ?H~ simplement un rableau de conversion des
railles moyetwes en poids moyens 7 CV:: 13es calculs de dynamiqire des populations.
¡± Li 1 ¡®on veut obtenir un? ¡°FI i a t ion descriptive et 6 tudier les fluctua-
tions du facteur de condition rel;ltive en fonction de La caille, on utilisera
de pr¨¦fgrence L¡¯axe majeur r¨¦duit (4s~r ilroitc de TEISSI!%) . Dans ce cas il est
recommande, soit d¡¯utiliser des cou:~l~:+ :l.e valil~u3 u n -2 w? dn veillant ¨¤ c e
que 1 ¡®on ait b-en une r¨¦partiti.9n l:mogSi~e dans 1. ¡®intervalle de tailles utili-
s?, soit dtcmployer des moyennes y-;;ir ctasse de tailles avec des effectifs sen-
siblement ¨¦gaux ¨¤ l¡¯int¨¦rieur de ~k;~cune de celles-ci.


. - - . _ _ . - , - ¡° . . - . ~ -
- _ . _

- _ _ I _ - , - .

_ -

; - - . * - - - - . -
R¨¦plXLSSi0I-I
Axe
.¨´om f ra,n? ai s,
IitGaire
de Y en .Y
mai eur
1-1-1--111 -.,_-X +.-..---.m~--- ---.y-
l
Predictive
Foactional
,?Yom a n g l a i s j
I-egreSSiQXk
regressinn
Ordonn&z
2 l ¡¯ o r i g i n e

¡°_.=
.¡°=
_¡°.,
¡°I..
.<_¡°. ¡°._¡°-.¡°¡°ll-Lll..-.¡°-.-¡°.¡°.¡°.
P
-----
-
¡°....
-.-,-a
. . . -_-w-
-_.-
Fac Leur de wndi t?m de FI~LTO¡¯I~
ou facteur composite de mn-
dition : -¡¯ relative
,--.
-
-... -l^.¡°-l¡±~l.~l-¡°-II__
-.-

-........-

-II-
.,-_---
F.---.-..-¡°,,
Fact:eur z-w t de con& tien :
- relat.L~ve
(2)
- moyenne
! 2)
Facteur de cmditim
relative (=mlative con-
(2)
d i t i o n facti;r d e LE CREN)
i
¡°-


ThTk: (M.W,j ct CLELLAND (R.C.), 15:>7.-. Son paramtrics and shortcut statistics *
'J%e Interstate, Danville, 1557.

l69ai
lOSCi
loga
Fig. 1 .- Sch¨¦ma comparant l.es
Fig.2 .- Sch¨¦ma. de deux rela1:i on?
rc-:l.atiqcs iu3.i js-longwurs de !zypt:
poids-longueurs dmt les perrtes
P = dl¡± (droite D) et de type
des droites de r¨¦gression
P = af;Y?(droire E).
sonr toutes deux ¨¦gales :II 3.


¡®log P
i
! og
iog
- -
:..trg. L

6
5
(donnier
/A
(A)* Petite C?te du fi+&Ol C.R.O.fJ.a¡±9
[@)o Ch Gambis
4
(donn¨¦es
(c) 1 Rlviirr Qomblo
SCHEFFERS
( 0 ) * Ffeuve Slnbqal
OP. cita)
3
i
i
O.!
Fig.9.- Relations ptii<Is-.J.cstzgut:urs (haut. de figure)
et ¨¦volution des fartcaurs nets de condition relative
a; ( b a s d e figwe) dc¡® k.
7 i;hm?hs~2 j3hbticrt.a dans 1 es
di Ef¨¦rctntes zones d:? 1a r6gion s&Ggambienne m

I
I
r
2.12
2.5
3 . 0
3 . 5 rog L

N O T E
SUR LA REPR@DUCTfON
DE DEIPTEX AIGGLENs~s POLI,
b MAUL,
1 9 5 3
S-aR¡¯ L E , PLATEAU CONTINEIU%AL IvOZRIEN
Jacques ICONAN

NOTE SUR LA REPRODUCTION DE DENTEX ANGOLENSIS
(Pol1 et Maul, 1953)
SUR LE PLATEAU CONTINENTAL IVOIRIEN *
Par
SJ <> KONAN +*
1 o- INTRODUCTION
Dentcx angolensis est un poisson necto-benthique de la famille
des SparidaeO
Il est surtout caract¨¦ris¨¦ par une bouche fortement arm¨¦e de
dents d'ou sa d¨¦nomination,
Sa chair est tr¨¨s appr¨¦ciee ce qui d'ailleurs lui donne une va-
leur marchande Elev¨¦e., Il est avec Paqellus coupei, le Sparidae le 1
plus p@chk
Son apport dans les prises est tr¨¨s appr¨¦ciable et repr¨¦sente
environ 20 % de la p&che pendant la grande saison froide-
2 9- RAPPEL SUR L'HYDROLOGIE
Sur le plateau continental ivoirien on d¨¦nombre annuellement
quatre saisons marines qui sont facilement mises en ¨¦vidence par l'exa-
men des temp¨¦ratures de surface,
Une petite saison froide en janvier, une grande saison chaude de
f&rier ¨¤ Mai, une grande saison froide de Juillet ¨¤ Septembre et une
petite saison chaude de Novembre 3 D¨¦cembre=
La p¨¦che dn Dentex angolensis s'effectue surtout pendant la gran-
de saison froide. Dans la zone de r¨¦partition bathym¨¦trique du Dentex,
les conditions hydrologiques (T", S%,, 0 2) sont relativement stables*
L'eau y est froide (15OC ¨¤ 17'C) Sal&e (35,6%o,) et peu oxyg¨¦n¨¦eo
a Cet article est un extrait r¨¦sum¨¦ d'une th¨¨se de doctorat de sp¨¦cia-
lit¨¦ i1 laquelle il convient de se r¨¦f¨¦rer pour plus de d¨¦tails.
** Minist¨¨re de la Recherche scientifique - Centre de Recherches
Oc¨¦anographiques,B.P,
V 18 ABIDJAN (Cbte d'Ivoire1,

3 o- DISTRIBUTION
1 ; 4
Distribu¨¦ entre les deux tropiques, c'est-a-dire de la Maurita-
nie ¡®i l+Angola, Dentex angolensis est bien repr¨¦sent¨¦ le lang des
c&es ivoiriennes. Cependant il est plus accessible dans la moiti¨¦est
du pays (de Grand-Lahou & la fronti¨¨re Ghan¨¦enne) o¨´ le chalutage est
ais¨¦- A l'west, les rochers lui servent de protection naturelle.
Dentex anqolansis est diff6rcmment distribu¨¦ selon la taille
des individus* Les sp¨¦cimens les plus jeunes se cantonnent dans les
fonds de SO-70 m.
Les individus les plus S3g¨¦s se tiennent dans les fonds au-del¨¤ des
7Om, notamment entre 90 et 12Om.
Une tel.le disposition (voir tableau ci-dessous) est peut-&tre
due ¨¤ la physiologie du poissono
I
!
1
( Profondeur en rn.
! Moyenne annuelle 1
! des tailles
1
0
1
60
I
164 mm
!
70
!
168 mm
t
80
!
174 mm
!
90
!
180 mm
!
100
s
186 mm
R¨¦partition bnthyn&tsi.que des tailles
L'abondance du Dentex anqolensis varie aussi avec la profondeur-
De 60 m jusqu'au rebord continental, les rendements augmentent avec
la profondeur et atteignent leur mi?Ximum ¨¤ lOO-llOmo
A 60 m : P,lJ.E. < 40 kg/h
A 80 m : 40 kg/h(PJJ.E<lOO kg/h
A 1OOm : 20 kg/h<P,U,E<ZOG kg/h
Au del¨¤ des 110 m les rendements diminuent (G,T,S,,1963)
Tout comme la temp¨¦rature, la salinit¨¦ joue un raie apparent
11ans l'abondance du Dentex anqolensis- En effet c'est dans les

1 7 5
eaux de forte salinit¨¦ que les rendements sont les meilleurs.
4.- REPRODUCXION
4,1,- Saisons de reproduction
Une ¨¦chelle de maturit¨¦ comportant sept stades a et& ¨¦tablie-
Les stades de la pr¨¦ponte et de la ponte ¨¦tant tr¨¦s apparents, les
periodes de reproduction ont pu &tre ais¨¦ment d¨¦termin¨¦es0 Pour Ce
faire nous avons utilis¨¦ le rapport gonadosomatique et le pourcentage
:ic femelles mores qui sont d'ailleurs peu nombreuses dans les captures.
;J~US avons ainsi pu mettre en kidcnce une grande p&riode cJ'le ponte qui
a lieu en Mai-Juin-Juillet (fig* l),
Nos observations quoique incompl¨¨tes et les donnees non publi¨¦es
de POISSARD au Congo nous sugg&rent qu'il existe une deuxi.&me periode
de ponte en fin D¨¦cembre et en Janvier-
4 '-/
0.i .- Taille ¨¤ la premi¨¨re reproduction
Pendant la grande p&riodt.: de ponte (Mai j Juillet) et pour cha-
que intervalle de taille de 1 cm, nous avons calcul¨¦ les pourcentages
de femelles au stade V et VI par rapport ¨¤ l'ensemble des femelles.,
Nous avons pu obtenir une courbe de pourcentages (fig.2) de
laquelle nous d¨¦duisons la taille a la premi¨¨re reproduction qui est :
L50% = 15,40 cm (LT)
Selon l'allure g¨¦n¨¦rale de la courbe il conviendrait de placer
Lloo% 2 19,50 c m o u 2 0 c m ( L T )
4.X,- F¨¦condit¨¦
Le d¨¦nombrement des oeufs d'un certain nombre d'ovaires nous
a donn¨¦ des renseignements utiles sur la f¨¦condit¨¦ du Dentex anqolenm
sis, qu'on exprime par les relations mentionn¨¦es ci-apr¨¨s :
-
- F¨¦condit¨¦ - poids des ovaires :
F= 3,9 P o
- 3,6
- F¨¦condit¨¦ - poids du poisson:
F = O,% P - 10,3

- F¨¦condit¨¦ - longueur :lu poisson (figo 3):
? 7 5
F = 0,038 ,09032 L
F, la f¨¦condit¨¦ est exprim¨¦ en milliers d'oeufs; L, la lon-
gueur totale en millimetresO
P, le poi¨´s du poisson et Po celui des ovaires en grammes.
4,4,- Sex-ratio
Le sex-ratio a ¨¦tC calcul¨¦ (figo 4 et 5). En moyenne, dans
les populations p¨¦ch¨¦es, les fer,elles repr¨¦sentent environ 60 .$ de la
population, Un fRit remarquable est 2 signaler D jusqu¡®¨¤ 1~" taille de
20 cm, les femelles repr¨¦sentent 80% tics individus alors qu'au-del¨¤ de
22 cm, elles ne sont plus que 2:j 7Lnc Ce fait peut s'expliquer soit par
un ph¨¦nom¨¨ne 3'hermaphrodisme prntogynique soit par une croissance dif-
f¨¦rentielle.%
B I B L I O G R A P H I E
------w--------L ---u---
KONAPJ h:J, 1.977 e- Biologie et dynamique de Dentex anqolensis (Pol1 et
Maul 1953) du plateau continental ivoirien.
Th¨¨se de 3¨¨me cycle - Universit¨¦ Pierre et Marie Curie (Paris)
RLJAVECK L, i973,- Biology 2nd Dynamics of Pagellus coupei (Dieuz 1960)
Paqrus ehrenberqi (Val 1830: ~nd Dentex canariensis (Pol1
1954! in Ghana waters,Doco Scient0 Centre Recho Oc¨¦anogr.
Abidjan fV (3) : 49-97,

1 7 7
28
2Q
10
10
¨¦
0
Fig. 1- Variations du rapport gonado- s ornatique,

22
0
14
2Q
22
Fig. 2- Taille B ?a premi¨¨re reproduction.

140
180
160
200
220
240
2)t) mm
Fig. 3- Relation fb-zonditk-longueur du poisson.

d PM
AMd
3
A
Fig. 4- Variations mensuelles du sex-ratio.
6
t a
et
10
12
14
20
2 2
24
26
Fig. 5- Variations du sex- ratio selon la tailk,

N O T E
S U R L A R E P R O D U C T I O N
DE LA
C R E V E T T E
B L A N C H E
TEUAEVS D V O R A R V M NOTIALIS
(PEREZ- F A R F A N T E ,
1 9 6 7 )
A U
S E N E G A L
Frank LEOMME

~REPRODUCTION DE LA CREVETTE BLANCHE
PENAEUS DUORARUM NOTIALIS (PERE%-FARFANTE, 1967)
AU SENEGAL
par
F, LHOMME
1 .- Introduction
La crevette blanche occupe depuis 3965 la premi¨¨re place en valeur et
en poids dans les mises a terre de la pd&e chaluti¨¨re dakaroise
(2982 tonnes en 1976 soit 2 milliards de francs CFA).
Dans lc but de g¨¦rer au mieux les re,c;sources disponibles, la mise en
oeuvre de mod¨¨les de production structuraux dc? type RICKER n&essite
une bonne connaissance du cycle biologiflue de l'esp¨¨ce et en particu-
lier de sa reproduction.
La seule ¨¦tude disponible dans la r¨¦gicn avait ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e par DE
BONDY (1968 1. Elle portait sur dos ¨¦chantillons obtenus ?I partir des
chalutiers commerciaux.
Les r¨¦sultats ¨¦taient malheureusement fragmentaires.
%.- Mat¨¦riel et m¨¦thodes
Les donn¨¦es utilis¨¦es proviennent d'un ¨¦chantillonnage syst¨¦matique
effectu¨¦ sur les d¨¦barquements chalutiers au port de Dakar d'qo?t 1972
¨¤. novembre 1977.
Dans la mesure du possible, un ¨¦chantillon du fond de p&che de SAINT-
LWIS et un ¨¦chantillon du fond de p&he de RGXO-BISSAGOS (environ
d5O individus PF:r ¨¦chantillon) ont ¨¦t¨¦ mesur¨¦s (1) chaque semaine en
s¨¦parant les se :es et en d¨¦nombrant les femelles mares*
Les stades 4 et 5 de l'¨¦chelle de DE VRIES et LEFEVERE (1969) correspon-
dant aux stades pr¨¦ponte et ponte 6tant indiscernables ¨¤ l'oeil nu, ils
nnt et¨¦ regroup¨¦s sous la d¨¦nomination "femelles m?res".
(1) Les mensurations ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦es en longueur o¨¦phalothoracique
(de l'¨¦chancrure de l'oeil au bord m¨¦dian post¨¦rieur de la carapace)
arrondie au millim¨¨tre inf¨¦rieur (LC),

Les ovaires bien d¨¦velopp¨¦s sont vert sombre ou brun vert, on les
distingue nettement ¨¤ travers la carapace,
Un biais syst¨¦matique peut avoir ¨¦t¨¦ introduit par la conservation des
crevettes ci la glace ¨¤ bord des bateaux car ce proc¨¦d¨¦ entrafne une
att¨¦nuation de la couleur des ovaires0
3 .,- R¨¦sultats
3.1.- Taille ¨¤ la premi¨¨re maturit¨¦
Mous avons regroup¨¦ par ann¨¦e les pourcentages de femelles mbres par
classe de taillesen s¨¦parant les fonds de p&che de St-LOUIS et ROXO-
BISSAGOS. Ces pourcentages ont ¨¦t¨¦ calcul¨¦s sur la p¨¦riode de repro-
duction principale (voir paragraphe 3*2-J soit aoQt, septembre, octo-
bre, novembre pour le stock de St-LOUIS et sur l'ensemble de l'annee
pour le stock de ROXO o¨´ la reproduction est continue et ne pr¨¦sente
pas de p¨¦riode pr¨¦f¨¦rentielleo
La dispersion des points obtenus ¨¦tant importante, nous avons choisi
d'utiliser la courbe obtenue apr¨¨s 2 lissages successifs par moyennes
mobiles sur 3 valeurs (Fig. 11,
Nous consid¨¦rons la taille correspondant ¨¤ l'intersection de cette
courbe avec l'axe des abscisses comme une estimation de la taille mi-
nimale ¨¤ la premi¨¨re maturit¨¦ LmCO).
Sur la p¨¦riode 1972-1977, les moyennes des observations sont les
suivantes :
* Ce chiffre ne tient pas compte des crevettes mesur¨¦es dont la taille
¨¦tait inf¨¦rieure ¨¤ 25 mm LC

174
Les observations suivantes peuvent E?tre faites :
- Corltrairernent ¨¤ ce que l'on observe le plus souvent, la courbe n'est
pas de type sigmo'ide et les individus hges sont rencontr¨¦s beaucoup
plus souvent abrs que les jeunes. Cette observation confirme celle de
GARCIA (1976) qui d¨¦crit le m&me phenomene en C&e d'Ivoiren
- Pour une :n&Tie classe de tailles,les pourcentages de femelles mores
observes sont beaucoup plus faibles ¨¤ ROXO qu'a ST-LOUIS, Ce ph¨¦nom¨¨-
ntz n'est pas li¨¦ ¨¤ la methode de calcul consistant & consid¨¦rer la
seule saison cle ponte pour ST-LOUIS et l'ann¨¦e enti¨¨re pour ROXO ainsi
que cela a pu 6tre v¨¦rifi¨¦ pour 1977 o¨´ nous disposons pour ST-LOUIS
d'une ann¨¦e compl¨¨te d'observations.
- La taille 3 la premi¨¨re maturit¨¦ semble un peu plus ¨¦lev¨¦e ¨¤ ROXO
(28 mm LC) qu'¨¤ ST-LOUIS (25 mm LC), cependant la m¨¦thode employ¨¦e ne
permet pas de calculer l'intervalle de confiance sur ces valeurs et
?ar cons¨¦quent de dire si la diff¨¦rence observ¨¦e est ou non significa-
tive.. D'autre part l'examen des r¨¦sultats ann¨¦e par ann¨¦e montre que
cette taille varie en fait entre - 24 et 27 mm pour ST-LOUISa
- 25 et 31 mm pour ROXO
ces r¨¦sultats sont en accord avec le chiffre de 12,s cm de longueur
totale (27 mm Lc) donn¨¦ par DE BONDY (1968) & partir de la plus petite
femelle mdre rencontr¨¦e.
3*2,- Saison de ponte
En l'absence de renseignements sur la dur¨¦e du s¨¦jour en
lagune, l'observation du recrutement sur les histogrammes de la p&zhe
commerciale en mer n'est pas utilisable pour d¨¦terminer la p¨¦riode de
reproduction correspondante. Nous disposons cependant de deux autres
moyens d*t$tude du ph¨¦nom¨¨ne :

3,2,1, Evolution du taux .de femelle5 mores
No;~s admettrons que la ponte suit dans un d¨¦lai tr¨¦s court le maximum
:i'abonrlance des stades (4+5) 0
Vous avons calcul¨¦ pour chaque mois le taux moyen c!e femelles (4t.5)
sur lrensemble des femelles ayant atteint la taille ¨¤ la premi¨¨re ma-
turit¨¦ sexuelle*
~~t:s moyennes mensuelles sur 5 annees (1972-1977) sont represent¨¦es sur
.ti3 figure 2,
On observe une saison de ponte pr¨¦f¨¦rentielle bien marqu¨¦e pour le
stock de ST-LOUIS de juillet 9 novembre0
Si l'on c:)nsi?&re cette courbe moyenne sur plusieurs ann¨¦es, un maxi-
mum unique appara?t en septembre.>
C:epenc!ant l'examen des courbes annue':lles permet d(observer une p¨¦riode
<le ponte ii 2 maxina,en juillet et novembre0
Pour le stock rie ROXO-BISSAGOS,la ponte semble repartie de fa?on uni-
forme sur l'ann¨¦e enti¨¨re si l'on examine la courbe moyenne- L'examen
:: es courbes annuelles montre cependant des pics importants mais irr&
gullers en amplitude et en chroni>logie en juillet et en novembre par
exemple mais ¨¦talement en f¨¦vrier c'est-.¨¤-dire en pleine saison froide<
3,2.2,- Evolution de l'abondance des postlarves dans le Sine-Saloum
Le Sine Saloum est un milieu lagunaire proche de Dakar abritant un
stock de crevettes juv¨¦niles0
Rien que Ifhypoth¨¨se de l'alimentation en postlarves de ce stock par
les adultes du fond de ROXO-BISSAGOS n'ait pas ¨¦t¨¦ confirm¨¦e, elle
sem¨´le vraisemblable0
Des traits i1e p;lancton ont ¨¦t& effecb¨¦s de nuit une fois par mois en
pfh-iode de nc.uvelle lune0
Les larves de F, duorarun et P, kerathurus ont ¨¦t¨¦ s¨¦par¨¦es et d¨¦nom-
bL¨¦eS *
Au cours (!#Une meme nuit, la variation de l'abondance en fonction de
l.)heure se &Sente g¨¦n¨¦ralement sous la forme d'une parabole dont le
sommet co?ncide avec la fin de la marcse montante ou l'¨¦tale c.le haute
mer%, Kous avons choisi le point haut de cette parabole comme indice
~?tahon~:1ance mensuel0
L~akon.lanc<2 sera d¨¦finie comme Ie nombre de postlarves pr¨¦sentes dans
3
UT? volume il*eau filtre de 1000 m c

Zn dispose de donn¨¦es fragmentaires depuis 1969 et d'un cycle annuel
complet de mai 1974 ¨¤ juin 1975.,
Les variations mensuelles de l'abondance des postlarves (moyenne 1973-
19751 ont ¨¦t¨¦ reprdsent¨¦es sur la figure 3 pour l'esp¨¨ce P, duorarum.
'La courbe passe par un maximum net en septembre puis d¨¦cro;t plus ou
moins r¨¦guli¨¨rement jusqu'en mars0
Kile semble indiquer la pr¨¦sence d'un maximum secondaire peu marqu&
fsff f¨¦vrier-
Les valeurs de la taille ¨¤ la przm.i¨¨r-e maturit¨¦ que l'on observe dans
la zone de ROXO sont proches de celles que l'on a observ¨¦es ailleurs
sur la c8te d'Afrique (C8te d*Ivoire 30 mm GARCIA 1977, Nigeria 28 mm
CE VRIE,S et LEFEVERE 1969)" En revanche pour la zone de ST-LOUIS plus
septentrionale la taille observ¨¦e se rapproche des valeurs donn¨¦es
pour le golfe du Mexique (22 mm CUIWINGS 1961, 22 mm ELDRED et al. 1961
25 nm MARTOSUBROTO 19741,
La faiblesse dos pourcentages de femelles m?res observ¨¦s ¨¤ ROXO peut
¨¦tre li¨¦e ¨¤ un probl¨¨me de turn over ; en effet les femelles de ce
stock se reproduisant toute l'ann¨¦e ne sont jamais disponibles en nom-
bre important pour une nouvelle ponte-
En revanche a ST-LOUIS, apr¨¨s la p¨¦riode de repos sexuel relatif, la
majorit¨¦ des adultes est disponible0
La liaison entre le pourcentage de femelles mores et la te?P¨¦rature de
l'eau est ¨¦vidente pour le stock de ST-LOUIS, Le maximum se situe en
moyenne en pleine saison chaude<, On observe parfois 2 pics encadrant
la saison chaude,
Pour le stock de ROXO, la liaison temp¨¦rature reproduction est beaucoup
inoins nette et des pourcentagesim~rtants de femelles mures peuvent
i-tre observ&s en pleine saison froide ( f¨¦vrier 19731,

5. BIBLIOGRAPHIE
BONDY (E, del, 1968 D- Observations sur la biologie de Penaeus duora-
rum au S¨¦n¨¦gal0 Dot, Scient0 Prov, C.R,0, Dakarahiaroye,
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(Burkenroad), Bull0 iviarY $ci", 24(3).
606-627,

i 8 h
%Q14+5)
60
SAINT LOUIS
R O X O
6 0
- BISSACOS
i
3 0
2 0
1 0
¡®10
0
0
2 8
3b 36 40
46
25 30 35
40 45
LC (mm)
Le (mm)
Fig. l- Variation du pourcentage de femelles m?res en
fon¨¨t?on de la taille sur les fonds de p¨ºche de
Saint- Louis et Roxo-B?ssagos (courbe moyenne
1973 - 1977 sans 1975).

2 0
10
0
J F M A M J
J A S 0 N D
3 0
ROXO - BISSAGOS
2 0
10
0
J
F
M
A
M
J
J
A
S
O
N
D
Fig. 2- Taux de femelles m?res sur les fonds de p¨ºche
de Saint-Louis et Roxo-Bissagos (moyenne 1972-
1977).

Irig, 3- Variation de l¡¯ab?)nd.ance des postlarves de
Penaeus duorarum % la station 1 (embouchure du
Sine Saloum): courbe moyenne 1973 - 1975.

B I O L O G I E D E
L A R E P R O D U C T I O N
DE
GALEG¡¯TDES
VECRDACTYLUS
A U SIIPGAL
Jacqueline LOPE2

BIOLOGIR I)I¡¯ LA. RI:PRODUCTIO?J
DE GALEOIDES DECADACTYLUS AU SENEGAL
INTRODUCTION
Galeoides decadactylus est un poisson 3 hemaphrodisme pmtnndrique 12-j
qui vit sur les c?tes africaines du S&¨¦gal 5 l?Angola. Malgr¨¦ son importance
dans les debarquements de plusieurs pays (C?te Cz¡¯Ivoire, Nigeria,, Ghana,
Sdn¨¦gal, e t c . +.) i l a encore C,t6 lPobjet de peu d¡¯¨¦tudes biologiques et
dynamiques. Ce poisson nsa encore ati? 6tudiE qu¡¯en Sierra Leone CJX?VC?,T.:;¡®:,
1957 9 1950 n) . au Nigeria (LOPln,mS¡¯i: 1965) et au Congo (SP?ZRf!, 1974) e
Sur le5 c?tes s¨¦n¨¦galaises: Galeoi,des decadactylus est p¨ºch¨¦ au cha-
lut dans les deux zones de p¨ºche s¡¯ctendant l¡¯une au nord de la presqu¡¯?le
du Cap-Vert (de Dakar ¨¤ Saint-Louis) et l¡¯autre au sud de cette derniere
(de Dakar aux ?les Bissagos, au sud de la Casamance), Il est ¨¤ noter que,
dans la r¨¦gion nord, un tonnage important de Galeoides est d¨¦barque ¨¤ Kayar
et surtout ¨¤ Saint-Louis par les pirogues.
Galeoides decadactylus est un pois,son c?tier, de fonds mous que l¡¯on
trouve de 0 ¨¤ 40 m¨¨tres, il est abondant surtout de 10 ¨¤ 20 m¨¨tres (DO&?AXN,
1976).
(1) Centre de Recherches Oc6anographiques de Dakar-Thiaroye, BP 2241,
Dakar 3 S¨¦n¨¦gal y
(2) Dans cette note pr¨¦liminaire les individus m?les et femelles seuls
ont 6t¨¦ ¨¦tudi¨¦s, le cas des spi?cimens hermaphrodites fera l¡¯objet d¡¯une
note ult¨¦rieure u

1 9 3
Dans le cadre de ce document partiel, nous envisageons de faire le
point sur une premi¨¨re analyse de la reproduction de Galeoides decadactylus.
Les aspects suivants seront .?tudik :
- d¨¦termination de la taille 3 YLa premi¨¨re maturite sexuelle;
-- variations saisonni¨¨res du rapport gonade-somatique;
¡± variations des pourcentages des stades sexuels.
1. MATERIEL ET WITIQD8S D¡¯ ET?JDE
Le mat¨¦riel ¡®I¡¯5tude provient dqechantillons biologiques pr¨¦lev¨¦s
soit au port auprss des chalutiers indu,striels 0~1 a.ux usines de traitement 9
soit des p¨ºches du navire de rechtrche du C:entre, le LAURENT M%ARC. Ces
unit¨¦s opprent dans les deux zones de pkhcs pr¨¦c5demment d¨¦finies, au nord
et au sud de Dakar. Pour la d6tcrmination des stades sexuels, nous avons
employ¨¦ l¡¯¨¦chelle de maturit¨¦ sexuelle de Pontana (1968) d¨¦finie pour les
sardinelles du Congo. Cette ¨¦chelle comprend sept stades :
stades I et II : pAriode d¡¯inactivit¨¦ sexuelle
stade III
e maturation en cours
stade TV
: pr6ponte
stade V
: ponte
stade VI
¡± post-ponte
stade VII
: fin de la dernikc ponte -t involution de l¡¯ovaire.
1.1. D¨¦termination de la taille 3 la premi¨¨re maturit3 sexuelle
A partir de nos ¨¦chantillons provenant des deux zones de p¨ºches
(nard et sud) nous avons regroupe les individus m3les et femelles par classe
de tailles(longueur fourche) de 1 cm et calcul6 1-n pourcentage des individus
matures (stade III + IV + 1: + VI * VII) en p&riode de forte ponte par rap-
port au nombre total d¡¯individus de cette classe.
1.2. Variations saisonni¨¨res du rapport gonade-somatique (RGS)
Le rapport gonado-somatique est calcul¨¦ par la formule
RGS = PG x 100
o¨´ PG repr¨¦sente SC poids des gonades
PT
PT le poids total du corps
Cependant ce rapport serait r¨¹icux traduit si PT 5tait remplac6 par
PS, PS = PT - PG, PS repr¨¦sentant lc poii!s r¨¦el du corps.
Dans ce cas, la formule devient RGS = PG x 10.
.I-
PS
Lcis gonades ont ¨¦t6 pes¨¦es au +ixiiZmc de gramme pr¨¨s, le poids du
.
corps au gramme pres, pui s nous avons calcul¨¦ par zone de p¨ºche les moyennes

194
mensuelles des RGS des individt 1s matures tlt ¨¤es individus ayant d¨¦pass¨¦ la
taille a la Fremi¨¨re maturit6 sexuelle.
1.3. Variations saisonnikes des pourcentages des stades sexuels
Il a 6t¨¦ calcul¨¦ par zone de $che et par mois le pourcentage des
femelles de chaque stade sexuel par rapport au nombre total ; nous avons
fait abstraction des individus au stade I qui sont tras peu represent¨¦s dans
les prises.
2, ilESULTATS
2.1. Taille ¨¤ la premike maturite sexuelle
pc-
Les resultats de nos observations sont port¨¦s sur J-a figure 1. h par-
tir de la ta1 l!e de 25-21 cm au nord; 2 l-22 cm au sud tous les individus ont
effcctu6 au moins tme ponte. Les tailles correspondant au point L 50 o¨´ 50 %
des individus de la classe de taiJle%consid¨¦r¨¦e ont pondu sont de 13-14 cm
au nord et 14-15 cm au sud,
L¨¦s sexes ayant ¨¦t6 confondus pour cotte note pr¨¦liminaire, il n¡¯a
pas ¨¦te d¨¦terminP- si ZA taille R la premikrz maturits sexuelle des m?les et
des femelles 3 d6veloppement dixei.c est identique.
2.2. Variations saisonni@res du rapport gonado-somatique
Les r¨¦sultats des calculs sont mentionnk dans le tableau i et les
graphiques ccrrespondants sur la figure 2,
Four tes femelles dans la zone n::)rd on distingue &ux pics corrcs-
pondant vraisemblablement ¨¤ deux saisons de ponte, le plus important en juin-
juillet correspondant ¨¤ la princip3lc saison de ponte et un second, de faible
amplitude, en ao?t-septembre, On peut enfin signaler un troisi¨¨me pic qui se
situe en dkembre ) Pans cette r¨¦gion i la saison de ponte la moins importante
s¡¯¨¦tendrait de janvier 3 mars.
Dans 1.a zone sud chez les Er:melles, on distingue cgalement deux
saisons de ponted¡¯elitudes diff&-entes, la Premiere en avril-mai, la se-
conde en ao?t-septembre que l¡¯on observe en 1976 et 1977. La p¨¦riode de
ponte la moins importante se situe! en janvier.
En ce qui concerne les m?les, on remarque qu¡¯au nord comme au sud

s 95
Leur cycle est tr¨¨s parall¨¨le B celui dee femelles mais l¡¯amplitude des
variations est bien plus faible,
2.3. Variations du pourcentage des stades sexuels
Cet indice permet de noter quFen r6alitf: la ponte est tr& ¨¦tal¨¦e ;
on trouve en effet dans les prises
des individus aux stades V ou VI pen-
dant SO mois sur 1.2 de l¡¯ann&, Ce param¨¨tre permet en outre de bien situer
?es p¨¦riodes o¨´ 1~ Fonte est faible 9 On peut cnf in remarquer que les pour-
centages de femelles meres observ& sont tr¨¨s faibles et que les pics de
reproduction ne sont pas tr& apparents ; leurs variations permettent ce-
pendant de bien cerner les p6.riodes de ponte maximum correspondant aux va-
riations du FG$.
3.4. P¨¦riodes de ponte
Si l¡¯¨¦tude des variations du RCS .nous fait penser ¨¤ nriori qu¡¯il
existe une saison de ponte princilalc au debut et peut-¨ºtre une ponce se-
condaire en fin de reproduction, 1 ¡®¨¦tude des variations &I pourcentage
des stades sexuels laisse voir que les femelles mcres pondant (stade V)
ou ayant pondu {stade VI) sont pr¨¦sentes dans les prises pendant fa longue
saison de reproduction qui va ¨ºtre d6finie ci-dessous.
Il est intGrcssant pour expliquer les saisons de ponte de relier les
diff¨¦rents param¨¨tres, variations du WS et pourcentage des stades sexuels,
aux conditions hydrologiques de la r¨¦gion.
Pour la r6gion nord, la station c?ti¨¨re de Saint-Louis peut Gtre
consid6rZe comme un bon indicateur des conditions hydrologiques dans la
zone situ¨¦e au nord ri-2 Cap-Vert. Etant situ¨¦e pr¨¨s de l¡¯embouchure du fleu-
ve, elle exag¨¨re un peu cependant les variations de salinit¨¦. La temp¨¦rature
est minimale en f¨¦vrier-mar? (16¡¯C) et naximale en juillet-ao?t (27,¡®7¡¯C). La
saLinit6 varie peu dans lPann¨¦c sauf en saison de crue du fleuve S¨¦niigal en
ao?t-septembre. Si l¡¯on prend les valeurs critiques de 24¡¯C et I9¡¯C (fig. 4)
pour d¨¦limiter ?ar convention les saisons, on obtient dans l¡¯ann¨¦e le
d¨¦coupage suivant :
- de janvier ¨¤ mi-mai : saison froide
- de la mi-mai B ao?t : saison chaude sal¨¦e
- de septembre ¨¤ novembre : saison chaude dessal?e
Pour la r¨¦gion sud on dispose de la station c6ti¨¨re de M¡¯Bour. Des
donn&s sont ¨¦galement disponibles pour I)akau-Beach (Gambie) mais pour des
ann¨¦es differentes de celles sur lesquelles porte ce travail. Les variations

1 9 6
saisonnieres de param¨¨tres sont sensiblement les m¨ºmes avec cependant un d¨¦-
calage dans le temps. La temp¨¦rature moyenne annuelle ¨¦tant sup¨¦rieure de
2¡ãC ¨¤ M¡¯Bour ct de 3¡¯C ¨¤ Bakau-Beach,les temperatures critiques utilis¨¦es
pour la r¨¦gion nord ont ¨¦t¨¦ majori%s de 3¡¯C (figure 5); le d&oupage en
saisons est alors le suivant :
- janvier-f&rier
: saison froide
- mars-ao?t
: saison chaude sal¨¦e
- septembre-novembre : saison chaude dessal¨¦e.
Ainsi sur la &te s&&galaisc dans la zone nord les pics de re¡¯pro-
duction se situent pendant la transition entre la saison froide et la saison
chaude,p¨¦riode de r¨¦chauffement intense t le pic d¡¯ao?t-septembre, lui: cor-
respond .i une forte dessalure. A noter enfin la pr¨¦sence d¡¯un pic en d¨¦cembre
au dZbut de la saison froida. On observe, (de plus, que pendant la saison froi-
de le RGS est tr¨¨s faible et il nYy a pas de femelles m?res.
Dans la r¨¦gion sud, le pic d¡¯avril-mai se situe ¨¦galement pendant la
p¨¦riode dc transition saison froide-saison chaude et on observe comme au
nord un pic en ao?t-septembre en saison chaude co?ncidant avec une desaalure
Dans cette zone9 la pGriode de pont%> minimum se trouve en janvier. On peut
remarquer enfin que le d¨¦calage des r¨¦chauffements saisonniers a entra?n¨¦
le d¨¦calage des ponte8principales dans les deux r¨¦gions.
3. DISCUSSION
Il est int¨¦ressant de comparer les r¨¦sultats obtenus au S¨¦n¨¦gal
avec ceux qui ont ¨¦ti? obtenus dans d¡¯autres r¨¦gions. Portons dans le tableau
ci-dessous les differentes valeurs.
REGIONS
;
CONGO
¡¯
CfW!ZROoW
¡®;
i
:
NIGERIA 1
Y
e
SENEGAL ;
- - -
f
:
:
¨¦
:
1
; LIOO
nord .
22cm
f:
:
20-21 cm }
sud
:
24 cm :
:
:
21-22 cm )
-I_
(
:
;
)
! L50
nord ;
17.5 cm :
:
:
13-14 cm
i
(
sud :
19.4 cm ;
12-14.5 c m
: 15-16 cm :
14%-15 cm )
On constate que mises ¨¤ part les valeurs relativement faibles trouv¨¦es
au Cameroun (CROSNIER, 19641, nos r6snltats pour lc S¨¦n¨¦gal, r¨¦gion la plus
septentrionale,
sont inf¨¦rieurs ¨¤ ceux des ri+ions m&zidionales que sont le
Congo et le Nigeria.

197
En cc qui concerne les p?riodcs dc ponte, ~C!W!f.JRST (1965) RU Migeria
pense que les Galooides pondcraicnt toute 1¡¯ annEk, et pr¨¦senteraient un pic
de reproduction pmdant la derni¨¨re partir. dc la saison sEche. T.1 faut signa-
1?r cependant que 1¡¯ auteur qualifie ce pic dc pkobable 0 Le calcul. du rap-
port gonado-somatique a donne dc:r valeurs constantes tout au long c!r 1¡¯ ann¨¦e.
Au Congo, WVM (1974) mat2 que Galeoidm se reproduit de st-ptevjbrc ?
juin pendant les deux saison chaudes (PST: et GSC)(¡®). Il signale en outre que
Ba ponte s ¡®arr¨ºte totalement en juillet:--ao?t (CSF) (1) .
Nos rkultats concordent donc bi.en avec ceux obtenus au Congo. Dans
nos deux ragions 5 il smblc que In tmp¨¦raturc et la salinit¨¦ agissent sur
la ponte,
CONCLUS ION
Au terme &a cette analyse p on peut retenir que GaLeoides decadactylus
se reproduit toute 1¡¯ annRe et principalernclnt pendant la longue saison chaude.
Les ph¨¦nom¨¨nes sont conparablcs dans les deux rCgions,nord et sud,du Ssn¨¦gal.
On distingue deux saisons dc ponte : la prcmike d¡¯avril 3 j,ui.llet
pendant la transi,tion saison froide-saison chaude et en ao?t-septec¨´bre cn
plelge crue des fleuves; On a ¨¦galement observ¨¦ un pic en decembre *au nord
sans pouvoir sc prononcer sur sa rP_guJ.ariti?.
Quant au d¨¦tcminism dc la rt:production, il est inportant dts wn-
t?onner que, si des facteurs comc la te:y¨¦raturc ct In salinit¨¦ ont ¨¦tc con-
sid¨¦res ici CO~L des simples indicateurs des :2asscs d¡¯cmx aux carrrct¨¦risti-
ques complcxc3s
9
il est possible qu¡¯ils influent directement sur la ponte;
mais des recherches plus approfondies sizrai¨ºnt 2 mener pour savoir si ces
facteurs agissent en tant que tels ou combin&s, voire stimul¨¦s par d¡¯autres
agents.
-..
CI) PSC : petite saison chaude
GSC : grande saison chaude
GSF : grande saison froide

HIRLIOGRAPHIE
1 9 8
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199
(
0
REGION
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NORD
SUD
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SEXE
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Tableau A - Variations mensuelles du RGS moyen des diff¨¦rents sexes

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0 oj11;77¡¯8
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Tableau B - Variations saisonni¨¨res de pourcentages de stades sexuels des fe-
melles 3

Q
-Cm
14
16
18
20
22
24
26
Fig. 1- D¨¦terminaticn tge Za t a i l l e ¨¤ l a
premi¨¨re maturii.fS.
- rrb Femolles Nord
- Femeli8s S u d

Qw... 4J Miiles
Nord.
SUd
Fia. 2- Variations sa.isortni¨¨res du ra.pport gonado- somatique (RGS )

100
?V

3
tV
Fig. 3 ES- Variations saisonni&res des pourcentages de stades s¡¯exuels.

30
23
23
24
22
20
Y3-i
18
1s1

B I O L O G I E D E L A
R E P R O D U C T I O N
D E
CYNOGLOSSUS C A N A R I E N S I S ( S T E I N D . )

BIOLOGIE DE LA REPRODUCTION DE C'INOGLOSSUS CANARIENSIS (STEINO.)
M. THIAM (1)
L'etude de la reproduction de ce poisson plat repose sur l¡¯ana-
lyse des gonades de 825 femelles du secteur nord et 276 du secteur sud,
provenant de chalutages du plateau continental s¨¦n¨¦gambien,
Seule, l'¨¦volution des gonades femelles a ¨¦t¨¦ suivie, celle des gonades
males ¨¦tant suppos¨¦e synchrone,
l.- M¨¦thodologie
I*l.- Etude de la taille ¨¤ la premi¨¨re maturit¨¦ sexuelle
Par classe detailles de ICI mm, nous avons calcul¨¦ le % de femelles
aux stades \\J + VI + VII par rapport au nombre total de femelles de cette
classe.
Les calculs n'ont ¨¦t¨¦ effectues que sur les sous-¨¦chantillons
nord et sud, obtenus pendant les p¨¦riodes d'activit¨¦ sexuelle intense.
1.2.- M¨¦thodes d'¨¦tudes des periodes de reproduction
La complexit¨¦ de la determination des p¨¦riodes de reproduction
en milieu tropical nous a amen¨¦ ¨¤ utiliser plusieurs m¨¦thodes d¡¯¨¦tude Y,
- les variations du pourcentage de femelles m?res
- les variations du R.G.S. (rapport gonadosomatique)
-
les variations du R.H.S. (rapport h¨¦patosomatique)
(Il Centre de Recherches Oc¨¦anographiques de Dakar-Thiaroye, BP 2241,
OAKAR-SENEGAL.


i,e Vablesu suivsnt empare les r¨¦sultats ¨¤ ceux obtenus en Cijte
d¡¯Iveir& p a r CHA1!VEf 6. 119701.
.y
c.
i-es variations di2 p-ourcentage de feme?les m?res
L.1
L 1 I-¡±
-.-
C9Pte m&thcde .ccJnJcG"i,
~ems ies deux secteurs, ¨¤ un c.yel.e de ponte
comparable XI gr5 la itlscarttinijit¨¦ ~E?:S dann&s dsns le sud (F:g .a et 31 .
¡®hw
_.I .z i *. .A s~~isorx princlp?iss de ponte peuvent Qtre dGgag6es :
- La premihe, d¡¯SVd.1 ¨¤ jUillE!t, ilV5i: un maximum de ponte en mai-juiri
Elie Est niAvie d'une pArioda cle porite3 minimale en ao?t-septembre.
- La seronde saison, plus courts, ~'Qtend d'octobre ¨¤ dkembre avec un maximum
*fi
KrVrji%3rt? ; l a p&rfodo ds prxh minimale se situe en janvier-fdvrier.
2.2.2. Los variations du R.G.S.
Cztte m¨¦thde montre des r¨¦sultats diff6rents dans les secteurs
nord et sud,
*- Au nord IFif;, 41
o:l ooserue une seule p¨¦riode de ponta dont le maximum semble se si-
w¨¦r vers jufn 1 l'intensit¨¦ de la ponte diminue ensuite progressivement
jusqu'en fGwier.

Deux maxima de ponte scmblont exister : l*un situ¨¦ apres avril et
suivi d¡¯un minimum de ponte en juillet-aobt ;
1 ¡®autre se situe vers novembre, avec un minimum de ponte aux environs de
fevrier,
2.2.3.- Los variations du R.H.S.
AU nord, Tes variations du f3,H.S. ne sont pas significatives d'une
solson a l'autre.
Dans le secteur sud, les variatlons sont UR peu plus marc@es ; les cycles
du R.G.S. et du R.H.S. sont parall&les, L¡¯amplitude de variation du R.G.S.
¨¦tant plus grande.
Quel que soit le secteur, les amplitudes de variations du R.H.S. ne suf-
fisent pas pour d6limiter les pnriades de ponte : la participation du foie
dans fes phrktom¨¦3nes de reproduction reste donc tr8s faible.
%.3.- Lieux de ponte
ta rhpartition des femelles mftres sur tout le plateau continental
amene a conclure que la ponte do C. canariensis n¡¯a pas lieu dans des zones
privll4gifSes : les 1YLeux de ponte colncident avec l¡¯aire de r¨¦partition de
I¡¯aspQce.
Par contre le distribution des nurseries semble trh c6ti¨¨re.
3.- Conclusion
L¡¯¨¦tude de 2a reproduction de CU canariensis sur Le plateau s+5n¨¦-
gatilen permet de degager Certain@s donn¨¦es int&essantes.
- Les phenomenes observa8 sont, d¡¯une mani¨¨re globale, comparables dans les
secteurs nord et sud.
- ta taille & la premike maturit6 correspond 13 Lm SC! % = 34 cm,
- La ponte est continua toute 7¡¯annQe.
- Chaque femelle pond par ¨¦missions wcsessives.
- Deux saisons principales de ponte existent :
La premiks sabson, plus longue, COIJWB la p?Mode d¡¯avril & juillet avec
un maximum en malt-juin (transition saison froide-saison chaude].
Elle correspond au debut de la saison chaude et 2 l¡¯arriv¨¦e sur le plateau
contine?tal d e s oaux tropicales chau:%s e t wl6es.

2 1 0
La seconde saison, courte, s'¨¦tend d¡¯octobre 5 d¨¦cembre, co?ncidant
avec la fin de la saison chaude nt le retrait des eaux guineennes chaudes
et dessal&s. Le maximum de ponte se situe en novembre.
(t.ransition saison chaude - saison froide3 0
Il semble exister une liaison entre 1% facteurs kologiques ~tetnp6-
rature et salinit¨¦1 et la ponte (Fig, 2 et 31 g mais il faut souligner
que tamp¨¦rature et salinit¨¦ ne peuvent, ¨¤ elles aouler,. Gtre responsables du
dgterminismc de la ponte-.
B 1 6 L 1 0 i; fi A P E 1 E
CHAUVET C., C19701- Etude de Cynoglosiu7 s canariensis (SmND. jdu p:latcau
continental de la C?te d¡°Ivoire.
Th¨¨se pr¨¦sent¨¦e ¨¤ la Facult¨¦ des Sciences do l¡¯Universit6
d¡¯Aix-Marseille, 1970.

- Courba *xp¨¦rimrntrla
e--=-e Courbe 6JuStCh
-4-i Lt (cm >
24
28
32
38
40
44
48
52
Fig. l- D¨¦terminatian dc3 la tailLe 23 la premihro
maturit6 de Cyssus canariensfu

Fig. 2- Variations saisonni¨¨res du pourcentage de
femelles mlirss,
et ¨¦volutions des
temphatures et snlinith de surface &
Saint-Louis.

ac-
J
Fig. 3- Variations saisannidres du pourcentage de
femelles m?res, et Svoluticrs des tsmp¨¦raturss
et selinit&i de surface ?I MBOUR.

Fig. 4- Uarlations saisonnihws du rapport gonado-
somatique IR.G,Si et du rapport Mpato-
somatique IR.H.Sl.

0
0
Fig. S-eVarietions saisorini&es ?lu rapport gonado-
somatique IR.G.Sl st du rapport h&pato-
somatique IR.H,S! s