JCG/ID REPUBLIQUE DU SENEGAL DELEGATION...
JCG/ID
REPUBLIQUE DU SENEGAL
DELEGATION GENERALE
PEIMATURE
[fECHERCHE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
LA QUARANTAINE DE CANNE A SUCRE
DU C.N.R.A. DE BAMBEY
RAPPORT D'ACTIVITE
POUR LA PERIODE
MARS 1977 - SUIN 1978
3-c.
GIRARD
Juillet 19713
Centre National de Recherches Agronomiques
du Bambey
INSTITUT SENEGALAIS CIE RECHERCHES AGRICOLES
(I.S.R.A.)
1
-
Avant-propos
2
--z-1 -II_-
2 -
Les techniques uti.l.isGes pour la quarantaint2 de
canne 2 sucre en 1977 - 1978
3
w-.- -. .
3
-
Les probl&mcs
sanitaires rencnntrfS.es ;
6
m-e.-
4
-
Les variétés i n t r o d u i t e s -.o
10
. .
5 -
Recommendations pour lu poursuite de la quaran-
taine
12
-
-
-
-
. - - - - - u
2
1
II AVANT PROPOS-c
-1
-11 II
LÛ compagnie sucrisre senegalaise (C.S.S) a demande 4 L'ISRA
d'assurer la
surveillance sanitaire de ses introductions de
cannes ti
sucre.
Les premieres boutures sont arrivées en mars 1977, alors que
le CNRA de Bambey était totalement dépourvu de toute installation de
quarantaine.
Le traitement et la
surveillance de ces introductions ont
donc bt6 réalisés avec
des moyens de fortune.
En particulier,
l'absence
d'une serre
climatisée étanche aux insectes 3 constitué un tras gras
handicap à plusieurs
points de vue :
- les introductions ont étQ repiquées
en plein air ;
elles
n'ont par
conséquent
p a s Qté à l ’ a b r i d e s i n s e c t e s
d o n t c e r t a i n s
sont
des agents de transmission
de maladies,
d'où les risques
de propaga-
tion d'une maladie accidentellement introduite par les boutures importues?
ou bien de contaminations des cannes par
une maladie déjà présontc 2.1
Bambey sur d’autres
plantes (notamment~, maïs, mil, sorgho, graminees ad-
v e n t i c e s ) p
- les tests d'inoculation artificielle
sur plantes
sen-
sibles, destines 3 s’assurer
de l'absence de certaines
maladies dans les
boutures introduites, ont pu @trc
faussés par le fait
qu'ils étaient
réalisés sous
un abri
rudimentaire et non dans une enceinte
Climatis&e.
A certaines périodes
de lkann8c, la temperature
ü. l’ombre & largement
dépassé 40°C et l’hygrométrie est
tombée en dessous de 15 $. Il n'est pas
certain
que dans des conditions climatiques aussi dures, 13 transmission
des maladies recherchées et l’apparition
de leurs
symptBmes sur les plants
testeurs
aient pu se r63liser correctement ;
- après
une courte période
où les boutures
ont demarré
en sacs plastiques, les
cannes ont été transplantées
en pfe&w terre. Le
fait
que les sols de Bambey soient extremement pauvres
en argile (g6néra-
lement
moins do 10 ;<, alors que la canne a sucre prefere
des sols contenant
au moins 40 $ d’argile) et en matiere
organique, explique peut-Nzre
que
diverses
anafmalies, parfois difficiles ou impossibles B identifier, soient
apparues sur les introductions perturbant considérablement les observa-
tions.
Notons enfin que plus de 60 variétés
de canne à sucre ont étQ
introduites
en 6 mois par la C.S.S, 3vec parfois
10 plants par varisté,
certaines boutures de grande taille ayant été fractionnées. Il a
donc
fallu surveiller et tester
un matériel v8g8tal
beaucoup plus important
que ce qui avait Bté annonc0 (environ 25 varietés par an, à raison
de
2 boutures par variéte, soit
un total de 5!l plants).
“*
Maigre t o u t e s
ces difficultés, le travail de surveillance a
et6 réalisé avec le maximum de soins, Mais,
il n'est pas douteux que mon
programme de recherche (pathologie
du sorgho) ait
été considernblement
porturbé par cette charge
supplbmcntai se,
2-i LES TECHNIQUES UTILISEKrJ POUR LA GLIARANTAIKE DE CANNEl)
'A SUCRE EN 1977-70
ii
ii
La description de ces techniques a éte faite dans la lettre
5131 SR-Patho du IO-02-7<: adressée ,i J. Gulotti, Chef des Recherches de
la C.S.S. 3e la reprends ci-dessous :
La méthode suivie, établie en accord avec î?. R.D. Taylor,
Prédécesseur do 14. Gulotti, est, dans les grandes lignes, conforme aux
instructions contenues dons lc rapport de 8. P. Baudin,
phytopatholsgistc
a L'IRAT : Rapport de missisn en CBtc d’ivoire, février 1977, ainsi
d’ailleurs
qu'aux conseils fournis par
le Dr.
A.M. ilhittle, phytopatho-
logista
à la "West Indies Contra1
Sugar-cane Brooding
Station" do la Bar-
bade, dans sa lettre du 26-08-77. J’ai. onvoyb en son temps, des photocopies
de ces documents a la C.S.S.
Theoriquemcnt,
les boutures devaient @tre traitees par
éhermo-
thérapie dÈs leur reception
(20 minutes a 52OC.) de façon à lutter contra
la Raie chlorotique. Mais,
compte-tenu du fait que les boutureseont
arriwues
a Bambey après un temps
do voyage généralement très long (2 mois pour les
premières
boutures reçues de Canal Point !), c e t r a i t e m o n t n’a p a s ét6
effectué de façon ü ne pas endommager les bourgeons.
A la reception, les boutures ont été trempees
dans un bain de
dieldrine (insecticide), puis ropiquoes dans
des sacs plastiques sur
un
milieu
composé de 1/3 compost + 1/3
coques d’arachides broyées + 1/3 sol
“dek”
auquel on e ajout6 5 g d’uree ç 2,5 g do Superphosphate + 2,5 g de
chlorure
de potassium. Les sacs plastiques étaient places sous
un abri en
“crinting” ( n a t t es de bambou) assurant un ombrage
modere.
Apres germination,
chaque plant devait Otrc testé pour la
mosaîque de 1a canne à sucre par
inoculation 2 30 jeunes Plants de sorgho
de la varietb
"Texas 412". La méthode utilisée, préconisec par
K, Baudin
consistait à préparer
un jus de feuilles de canne à sucre
dans uno solu-
tion tampon et ct l’inoculer aux sorghos par (abrasion) avec du corborundum.
Ce t r a v a i l a effectivement e u l i e u , mais parfois
assez tardivement, en
r a i s o n d e d i v e r s al&as
: un tr&s grand nombre de boutures sont ûrrivocs
en quelques mois ; jtai eu
du mal h renouveler le carborundum utilisé pour
les inoculations ; enfin i;. Saydou Guèye, chef d'équipe de la C.S.S, char-
gé des travaux do
13 quarantaine, a malheurouscmcnt et6 contraint
de s'nb-
senter
assez souvent.
Buand 10s plants mis à germer
dans les sacs plastiques attei-
gnaiont un dbveloppement surfiaant, ils étaient repiques en pleinc terre
à l’écartement Im x Im. Durant
toute la période de culture, les plantes
o n t periodiquement
Q t é traitees p a r p u l v é r i s a t i o n d’un i n s a c t i c i d o syo-
témique (Métasystcmox), do façon à lutter contre
les jassides et autres
insectes susceptibles d’dtre dos vecteurs de maladias. Elles ont, par
a i l l e u r s , é t é régulieronicnt e x a m i n é e s p o u r r e p é r e r l ’ a p p a r i t i o n
d'even-
tuels sympt6mos de maladies.
Après R-9 mois de culture, on a préleve des boutures. Celles-ci
devaient Stre traitées
k l'eau chaudo pour lutter contre 10 rabougrissement
des
repousses, la raio chlorotique
ct egalement le Vtleaf-scald" (pour ce
dernier cas, le traitement n’est, malheureusement, que partiellement of-
ficaca). Le Dr. A.;;. Khittlo m'avait conseillé un trompage de 4,; houros
dans l'eau froido,
suivi d'un traitornent
B
l'eau chaude
de 3 heures ü 50°C.
4
Du fait que
le bain thcrmostaté dont je disposais Btait tamporaircmont
en panne, j'ai commencé B désinfecter les boutures
par passage h l'étuve
6 heures 8
54OC (cf ma lettre
6247 SR/Patho du 24-12-77) comme préconisQ
dans l’ouvrage
de Nartin,
Abbott et Hugues : Suqar-cane diseases of tho
the world - vol 1, pages 447-453. Dés que le bain thermostat6 a Cte remis
en état de fonctionnemont , j'ai utilisé la msthode conseillée par 10 Dr.
Whittle.
Après la t r
ûitement thcrmottiérapiquc,
10s boutures ont eté trem-
pbes durant
15 minutes dans une soluti;in de Méthylthiophanate (fJF 44,
fongicide systémique à large spoctro
d'action), puis 5 minutes dans un
bain de dieldrine
(Dielmul, insecticide) avant d’&tre
mises à germer on
sacs plastiques dans les mdmes conditions quo précddeamcnt.
Je signale que, d a n s l a grande majorite d e s c a s , d o s tests d ’ i n o -
culation artificielle sur sorgho
"Texas 412" ont été réalisés avec
des jus
de feuilles provenant
de l*cxtrémité des cannas sur
lesquelles ont 6té
y$~5yees les bouturas ( t e s t s
d o
- contr8le pour
la mosarque de la canne a
.
Etant donné que le lcaf-scald" est une maladie qu'il est parfois
très difficile d’identifier,
qui peut r e s t er
latcnto longtomps avant do
se manifcstor
et qu'aucun traitement
n'est susceptible d’dliminer totalo-
ment, uno nouvelle
pbriodo d’observation de 8-9 mois est necessairo avant
que les cannes Puissent etre sorties
de quarantaine (cf. lsttrc du Dr.
Whittlo du 26-08-77). Cette nouvelle periodo d’observation s’est üvsrdo
d'autant plus nécessaire
ü. Bambey que beaucoup de cannes ont mal poussci
et ont présenté
des symptBmcs difficiles b identifier
au cours de leur
prcmiere c u l t u r e .
La deuxième genération
de cannas a été repiquée apres gurmina-
tion en sacs plastiques, sur
un nouvoûu terrain
qui avait etQ prépara avec
soins,
La surface en terrain irrigablo étant malhcureusomcnt limiteu ou
CIJRA, il no m'a pas été possible de profiter
de cotte deuxième psriodo do
surveillance pour
faire un0 multiplication importante des varidtes, Catto
multiplication n'était d*aillours pas souhaitable, car,
étant donné 10
grand nombre
de varigtés introduites dès la prcmiorc année, il n’aurait
pas eté possible d'en effectuer
un suivi
serieux. J’ai toutefois essaye,
dans la mcsuro
du possible, de repiquor plusieurs
plants par varidi (gB-
ndralement 0 ) ,
ce qui permettra
de disposoren
fin de cultura
druri nombro
de boutures
non négligeable.
I l e s t prevu,
qu'apres cette deuxième culture, les boutures
pr6levécs sur las
plants juges aptes B sortir de quarantaine
subissent
un nouveau traitement thsrmothérapiquo avant dl@tre
remise a la C,S,S.
En r6su08,
voici le circuit suivi par les introductions :
- - -
- rézoption des boutures ; observation
; dtosinfcction
(fongicide et insccticido) ;
- germination
en sacs Plastiques sous abri ;
- dès que possiblo,test pour
la mosarque de la canne a
sucre
(inoculation sur sorghos Texas 412) ;
- repiquage en
pleine tcrrc (apr&s environ 2 mois) ;
- survoillanco étroite
des plants - Traitements périodiques
au Nétûsystémox
( i n s e c t e s ) ,
Scquostrène ( b l o c a g e C~C f e r ) , Dioldrinu o u
hoptachloro (termites).
Epandage d’engrais
; identification des anomalias.
5
Elimimation des plants douteux.
- 8-3 mois : prblèvement de boutures sur plants choisis ;
- test mosa!iquo avec les fouets des cannes ayant fourni
ces boutures :
- t r e m p a g e d o s boutures 4 8 heuras d a n s l ’ e a u froide ;
- t r a i t e m e n t thormothérapiqua
3 h e u r e s 21 50°C (Raie c h l o -
rotique,
Ratoon Stunting, leaf-scald) j
- désinfection
des bouturos traitées (fongicide, insocki-
cidc) ;
- germination en sacs plastiques (voir plus haut) ;
- repiquage en pleine terre -
Ebauche de multiplication ;
- Surveillance Etroite des cannes de 2èmo g8nération ; soins
et traitements d e routine ; m e n s u r a t i o n s g
- 16-18 mois : Prélovement
de boutures sur
plants choisis -
Traitement thormothérapique.
Désinfection et expédition
B la C.S.S.
6
.--.
L-L
j-!-LES PROBLEMES SANITAIRES RENCONTRES AU COURS DE LA SUARANTRINE i
31
- Animaux :
- Insectes :
----^---
Deux types d'insectes ont posé des problèmes importants : les
termites ot les insactos piquours - suceurs du type jassidas.
Les tcrmintos ont frequemment attaqué les plants apres repiquage
en pleine terre, provoquant un flétrissomcnt
des cannes et une vorss en
cas
de coup de velt.
Pour les repiquages ulterieurs, j’ai
donc fait trai-
ter les trous par arrosagu
avec une solution d’hcptachlorc
ou do dieldrine.
P a r a i l l e u r s , le terrain sur
loque ont été implantées les cannes de 2Emc
génération a
été systématiquement traité
par épandage d’heptachlorc sous
forma
de poudre pour
poudage.
Les insectes
piqueurs - suceurs
ont étd particulièrement
abçndant
en 1977. Ils sont susceptibles d’0trc
des vecteurs
de maladies de type
v i r a l .
On a donc réguliércmont pulveris6 les
plants avec une solution do
~~Clétasystémox~~
(insocticido systemiquo).
Ces traitoments devenaient trèe
difficiles C: réaliser
des que les plantes atteignaient
u n c e r t a i n devclop-
pement.
Quelquos races cannes ont Bgalomcnt été minées par des larves
d’0ryctes
(bousiers rhinocoros).
- Nématodes :
------..w-
Les racines dc certainos
cannes ont présenté de nombreuses
galles, provoquées par des nématodes
du ganre Flcloidoqyne (identification
faite par le Laboratoire de Nematologie
do l*ORSTOM à Dakar). Cos némato-
des n'étant pas transmissibles par
bouturago, je n’ai
pas cherché 3
l u t t e r c o n t r e e u x ,
- Rats, écurouilst liévres :
-------..------m - - - mm - - -
A p r è s
r e p i q u a g o , r a t s , Bcurauils t o r r c s t r o s ( X e r u s ) e t Li&vres
o n t fr6quemment a t t a q u e l a s jcuncs p o u s s e s . 3n a
donc entouré la parcelle
do
cannes par
un grillage de poulailler
et on a épandu pbricdiquemcilt des
arachides empoisonnées (chlorophacynonc).
- Oiseaux :
-------
A certaines périodes
de la saison sèche les tisserins ont
occasionné des dég9ts considérables aux cannes on lacérant les fouilles
pour fabriquer
leurs nids. Cela s’est traduit, pour certaines
cannes, par
une
défoliation presque totale. Un pout par
ailleurs, SO dcmancier si, en
cas do masalquc ou de "leaf scald",
les
oiseaux na pourraient
pas Btre
des agents de transmission
mecanique. Des pulvérisations
d'un produit
répulsif (Plesurol)
sont rosteas
inefficaces. J’avais
envisagé de recouvrir
l a p a r c e l l e
d e f i l e t s protecteurs,
l o r s q u e l e s t i s s e r i n s o n t cesse l e u r s
.d&pr6datione 8
32 - Désordres
physioloqiquos :
De nombrwses anomalies sont apparues sur les cannas
on cours
do culture, plus specialcnont apr8s
ropiquogc an pleine terra. J’ai dojü
signa16
que le fait
que les sols de Bambey soient très pauvres
en argile
(nénbralomont main-. rin 1
n r!\\ mf mn m-f-i à-n .,lYn:>n;n,II> x+ca:+
FnnC
,-,A^~~.-.C
7
En effet, des desordros physiologiques risquaient de mimer ou de masquer
des symptdmes do rnûladios parasitaires,
La casoncc la plus frdquemment obsorvee a bté la chlorose fer-
riquc, due au blocage du fer par suite d’une élévntion du
pH du sol r
r a i s o n d e l ’ i r r i g a t i o n avec une eau trop fortement chargée
en carbonates
de calcium ot de magnésium. On a pallie à cet inconvénient on pratiquant
des epandages fractionnés do sulfate d'ammoniaque (engrais ocidifiont)
et
en traitant les
plants corcnces
avec du "Soquestrène 330
Fo*l, appor-
tant un chclûte de fer,
puis par
un mslange d'oligo cléments fourni par
13 C.S.S. ( F é t r i l o n ) .
4
Dos symptdmes do carence en potassium, apparus
au cours de
l’hivernage 1977 ont rapidcmcnt
rogrcss6 après epandngc de chlorure
do
potassium.
Des sympt0mes de carcnce eu manganèse sont apparus sur certaines
cannes,
mais n'ont p3s nocessite do mesures particuliEres,
Enfin divorses anomalies : rabougrissements, décolorati:lns
du
feuillage, mûculos variées
sur les feuilles , pouvaient &tre
en rolotion
avec dos désordres de nature physiologique mais leur origine exacte
n'a
pas pu f?tre détcrminéo,
C'est ainsi que certaines plantes
avaient une
t a i l l e e n c o r e
f o r t r é d u i t e
apres prosquo
un an de culture. Certains symp-
t8mes pouvant s’apparontor
h une mosaIquo, on s'est assuré
qu'il ne
s’agissait
pas de mosafquo de la
c3nno ? sucre on réitérant las tests
dlinoculation sur sorgho “Texas 412”. Des
échcntillons de fuuilllc ont,
par ailleurs, éte oxpediés au laboratoire de patholsgio végétalo do 1'IRAT
a Montpcllior pour
des tests do contrBle.
Los plants les plus doutcu:: ont
et6 é l i m i n é s .
Ces aléas ont conduit 8 choisir , p o u r l a c u l t u r e d e 2ème
génération,
un nouveau terrain,
qui a Oté prbparé avec soins ; apres
apport
d'une importante
quûntité de fumier et do compost.
33
- Naladies p a r a s i t c i r c s :
T r o i s m a l a d i e s graves do la
canne à sucre
ont ét6 plus pnrti-
culièrement recherchées
: 13 mosaEquc de In cûnne h sucre, le rabougris-
semont des repcusscs
ou “Rntoon
stunting" et 1’Qchaudure
dos fcuillcs ou
"leaf-scald" .
- La mosafquc do la snnnc à sucre
est une maladie viralo,
Ctost
pour s’assurer
que les
cannas on étaient
indcmnns quo les tests dtinocu-
lation artificiollo sur
sorgho "Texas 412" ont Bté systématiquement
i' 6 ;l -
lisés.
A plusieurs rcpriscs, des
cannes ont présonté
dos sympt0mcs
do de-
coloration
du feuillage de typa mosufquo. Los tests
do contrdlc, renlises
a l o r s o n t Qté n é g a t i f s
; on peut donc penser que cas symptomcs provanaiont
d'une autre
cause que 13 mosaXquc de la canne ü sucre (dgsordre
physiolo-
gique notammont).
Toutordcemment,
sur
la parcelle
do cannes de 2èma generntion, dos
sympt8mes do type mosaîquo, mais présentant un nouvel
aspect, sont pppûrus
sur les variétés
CP 69-IUOl t LGO-25, CB 41-76 ot CB 5620. Cela se monifos-
te par des décolorations discretos
du feuillage, affectant parfois
des
formes losangiques. Uno prcmi&ro serie
d ' i n o c u l a t i o n a r t i f i c i e l l e a ét6
r é a l i s é e s u r s o r g h o “Taxas 412”, m a i s les sorghos
inoculés sont morts
pour une cause vraissomblabloment independante, Il conviendrait donc do
reprendre
ces tests dans les meilleurs delais.
- Le rabouqriscncnt des repousses ou "ratoon stunting"
est une maladie dont l'agent n'est pas encore déterminé avac certitude
C e r t a i n e s
cannes,
coupéos longitudinalomont, ont présonté
des brunissc-
ments au niveau des noeuds qui pouvaient rappeler
l'une des caracteris-
tiques du'katoon-stunting'!
Toutefois la determination
de cette maladie
Qtant longue et difficile, je n’ai pas essayé
de la faire.
En fait, on
dispose d'un moyen de lutte efficace : la thermothorapic. Comme je l’ai
e x p o s é precédcmment’ l e s c a n n e s
de Zèmc génération proviennent toutes
de boutures traitges par thermotherapie
et devraient
donc Castro indemnes
de ‘ratoon
s’kun’kiny’~ Un dcuxièmu traitement thcrmothérapiquo
c été prévu
avant expédition des boutures
a Richard-t011 pour plus de sécurité.
- L'échaodure des fcuillos ou leaf-scald est une maladie
bact
érienno due 3 Xanthomon) nlbilincans. C ‘est certainement lo problémo
10
p‘lus
délicat en querantaino do canne B sucre. Cotte maladie ost cn
cffot parfois
difficile o déceler
; 0110 pout rester
latantc longtemps
avant do se manifester ; onfin il n 'cxisto actuellement pas do traitu-
m e n t permettant
d’eliminar t o t a l e m e n t l a b a c t é r i e d e s bouturas, l a thcr-
motherapie n ' é t a n t q u o p a r t i c l l o m o n t e f f i c a c e ; c’est
danc un grando
partio à
cause de cette bncteriosc
quo le séjour en quarantaino
doit litre
si long.
Au debut de l'onnec 1973 j'ai rcpére sur
tous les plants do
canne à sucra do la variété B 62-163
en provenance de la Barbade de
dis-
crets
symptbmes pouvant rappeler
lc "lcaf-scald" : il s'agissait do
minces trainées, originclloment
blanches, aux contours assez nets ct
portant
des stries’de couleur pourprc.
L'uno do COS lésions, quo j'ai
p l u s p a r t i c u l i è r e m o n t obsorvee,
s'étendait jusqu'a l’extr@mité
de la
feuille. Vers le
haut, elle s’elargissait
et prenait
une couleur rouge
sombre 5 noire.
Vers 10 bas, elle restait
mince, bion nette et se pour-
suivait sur la gaine foliaire.
Cependant dansla grande majorité des cas,
las lésions avai&t
une faible longueur, de qu&tques centimètres à 20
centimbtres. P a r a i l l e u r s , j e n’ai p a s o b s e r v é s u r c e s c a n n e s d o ddmarrago
de bourgeons axillairos, autre
sympt8mc du "le.lf-sccld". A l’intériwr
d e s t i g o s , j’ai pu noter dos tracts de vaisseaux
de couleur bruno, mais
de façon exceptionnelle. Les lesions ayant un asspz faible développemont,
et prenant
sauvent une couleur pourpre, j’ai
songé 5. Pseudomonas "
*
rubrisuBalbicar’s (en anglais “Mottled stripe”).
Toutefois, le fait qu'il
soit précisé
que cotte dernière bactériose
n'affecte que le limbe foliairr
(Hughes, Abbott et Wismer, Suqnr*-cane disoases uf the'cuorld, vol II page
13), m'a fait également suspecter
des symptdmcs tardifs
de .Xanthomonas
s u r
uno varieté r é s i s t a n t e . J ’ a i é c r i t 3. c e s u j o t a u D r . A.!-1. Uhiktlc
à la
Barbade. Il m'a répondu qu'il avait observé
les m&mcs symptOmes,
t o u j o u r s t r è s discrats, sur
les pieds de cannes & sucre
où avaient été
prélevées les boutures do B 62-163. I l o n i g n o r a i t a l o r s l a nature
CX3CtC,
mais n’écartait
pos l’hypothèse
du “leaf-scald”.
Lors
de tentatives
*
d'isolement sur
milieu gelosé
de Wilbrink,
m i l i e u génhraloment u t i l i s e
pour cultiver
Xanthomonas albilineans, j’ai
obtenu plusieurs types
de
colonnes bactériennes. J’en ai rotonu 4,
de couleur
jaune. Deux d'ontrc
elles a c r o i s s a n c e
l e n t e , ne semblaient pas pouvoir appartanir
au genre
Xanthomcnas,
car, observées
au microscope, e l l o s s e p r é s e n t a i e n t s o u s
forme de fins filaments ramifiés.
Les 2 autres a croissance plus
rapides,
avaient un aspect qui, à p r i o r i ,
p o u v a i t 10s faire r a t t a c h e r a u
genre
Xanthomonas.
Ces 2 dernières
ont 6té cultivees sur milieu agite (milieu
de Wilbrink
sans géloso) et inoculecs t la seringue
à de jeunes plants
de canne de la variété 862-163 ot
de maïs des varietés
BDS, JDS et Zî113.
En effet, le mars peut Btrc
infecté artificiellement par
X&'thornonas
albilineans alors qu'il ne l'est pas par Psoudomonas rubrzbalbicans.
^P
9
Aucun symptama partkcblicr rkftsst apparu 8~11: canna à sucre. Sur mars, das
halos jaunatros SC sont daveloppés sur les feuilles autour des points
de piquros ; j'ai parfois m@me observé des trainécs de tissus décolords
de quelques centimètres de longuaur. ilais quelques sympt0mes analogues
sont également apparu sur certains plants do mn!iYs dans lesquels on avait
injecté dc la solution de Idilbrink non ensemencéo en bactéries, Le rdla
pathagéno de la bactgrie isolée n'est donc pas prouvé et il canviendrnit
de reprendre les tentatives d~isalament et d'inoculation artificielle.
Des symptomes analogues sont depuis apparus sur d'autres va-
riétés : B 70-574, B 64-273, CD 45-3 et UC\\./ 54-65, notamment sur la
parcelle de 2e génération, Il est probable que cette maladie soit de
,Jaturc, bGnignc, mais, dons
l'état actual des investigations en ce domai-
ne, il n'est pas possible d'écarter définitivement l'hypothbso "leaf-sca .d"
J'espéro que, de son ceto, le Dr. Izlhittle a pu identifier ccttc maladie.
J'attends des précisions
ü ce sujot.
- Autres maladies :
-..-
- Des symptomes
dgr type “pokkah
e
t
décolorations
du feuillage, difficultés
ont étd frbquemmcnt
observas au cours do lrhivornage 1977, mais ont rcgress8 par la
suite.
- qualquos plants snt présente, sur de jeunes pousses, dr?s
rouqisscments du feuillaqc accompagnés d'cxsudats. 00s isolements sur
milieu PDR, apr2s désinfcction suparficicllo, ont donné des colonies
bactériennes que je n'ai. malhcurouscmcnt pas CU 1s
temps d'étudier. Les
plants concernés ont été Qliminós, d'autres plants de la m@nc variéte,
apparammcnt sains, demeurant sur le terrain,
- Lors du prélavement de boutures, un a
pu constater que
certaines
cannes prosentaient des vaisseaux bruns. Dos isolemonts sur
milieu PDA, notamment sur les variétés CP 69-lD61et L60-25 ont donn8
des colonies de Cophalpspor_iumsp...
Cc champignon a été associ6 à des
flétrissements. Notons que les plants sur lesquels ont ét6 ofFectuds
les prélèvements semblaient sains. Par ailleurs, jb n'ai réalisé
aucune
expérience qui puisse mc? pormcttrc d'affirmer quo le Ccphalosporium isole
était réellement la cause des brunissemonts de vaisseaux.
ICI
1
LES VARIETES DE CANNE A SUCRE INTRODUITES A BAMBEY EN 1977
4 -L--
. ..--
DE-ns le tableau ci-dessous , jo n'ai mcntionnQ qua le nom des
variétés ayant réellement d6mnrré.
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! Repiquage !
,Repiquage
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! R e m a r q u e s !
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On constate quo
d'assez nombreuses vari6tGs
n'ont pas encore
Gté bouturaes et par const?quont n'ont Piis E?iICGrt3 entarn lû 2ème phase
du In rjuarantaino, ceci parce que leur croizsanco est rest6c tr&s limi-
tée on première culture et n'a pas permis l'obtention de cannes boutu-
rahl PE
_-C...l_
-11
1
11
RECOMMENDATIONS POUR LA POURSUITE DE LA QUARANTAINE
'i - a.
I[
Dans l'avant propos, j'ai dOj& souligne le fait quo l'absonco
d'une serre climatis6o et étanche aux insectes avait considérablement gdn6
le travail de qunrantsinc et avait certainemont pu en diminuer l'efficaci-
t6. Cattc serre est donc absolument indis$cnsablo pour qulS l'avenir la
quarûntüinc puisse
53 dérouler
dans des conditions correctes.
FIais il y a
un problème cncerc
plus immedint :
mon sgjcur ou
Sénégal se termine alors
que la douxièmc periodo
d 'übsorvation des cannes
à sucre introduites en 1977 n’est pas encore terminée.
Comme je 1'4 d6jn
dit, cette seconde phase ne peut pas @tre court-circuitoo. Il resto notûm-
ment 4 résoudre les problèmes
suivants :
- sfassurcr
de l'inocuité des sympt0mcs rappelant le “lcaf scold’;
(trainées
blanches), en reprenant les
isolemonts a p a r t i r d e s ldsions ot
les tentatives d'inoculation artificielle sur
canne C: sucre et maïs ut,
au besoin, en faisant idontifior
ces symptemcs par
un laboratoire
spgcia-
lis6 ;
- s’assurer
de l'inocuite des divers
symptemos de typa mosaPque,
en réitérant les
incculûtions artificielles sur sorgho
"Texas 412" pour
tout plant douteux.
Il n'est donc pas possible, dans l’état
actuel des choses do
livrer d e s b o u t u r e s 2 l a C . S . S . , les risques
d'introduction accidentelle
au SQn6gal d'uno maladie grave
nIotant pas cnti2remcnt ecartés.
P a r
consuqucnk, il faudra faire
appel à un ~topûtholoqi=ttc,
si possiblo +:ialistc des maladies de la canne $I sucre ot comp6tsnt
-
dans le domaine des q
..-w-.
uarantaines
pour poursuivre lu surveillance
dos
i n t r o d u c t i o n s e t s u p e r v i s e r l e s t e s t s d o contrOle
q u i s’avbrcraiont
n;J-
cossaircs.
A défaut, si dur que cela puisso paraitre, j'ostimv qu'il
f a u d r a dgtruiro l a t o t a l i t é d e s
cannes i n t r o d u i t o s .
I l v a do s o i t , quban
attendant qu'une décision soit prise ci
ce sujet, M.
Scydou Guèyo doit poursuivre
les travaux
qu'il 2 l'habitude
de réaliser
dans le cadra
de la quarantaine :
- survcillancc des cannes ct notation de tout symptdmc suspect :
- apport
d'eléments fertilisant, traitemont
des carences
(apport
de séquestrèna,
d’oligo
éldmcnts), traitements
insecticides, irrigation ;
désherbage.. . .
- buuturago des cannes do première génération
n'ayant pas encore
pu &trc bouturécs (une plante par varieté
suffit), traitement thcrmothSra-
pique, dgsinfoction, mise en germination, repiquage.
13
REMERCIEMENTS :
-_LI
30 profite de CU rapport pour exprimer ma gratitude 2 MiY.
P, Baudin F!t A.K. !cJhittlu,
respoctivumcnt phytopatholugista de 1'IRAT
& Montpellier ot phytopathologiste de la "Wost Indics Central Sugar Cane
Brceding Station” à la Barbadc pour les consoils judicieux qy'ils m'ont
prodigu6s, ainsi qu'à WI. R.D. Taylur ot A. Gulotti, Chefs des Recherches
de lct C,S.S. pour l'aida prhcieuso qu'ils m'ont apportfie.
JB tiens, par ailleurs, à remercier Pl. Scydou Guayc, Chof
d'équipe de la C.S.5, pour la conscicnco et le total dévouement avec
lcsqucls il s'est acquitta das taches qui lui avaient Qtt? confioos dans
la réalisation dc cette quarantaine.