LA PERIPNEUMONIE BOVINE E n Ouolof : ...
LA PERIPNEUMONIE BOVINE
E n Ouolof : Hoppou k h o l
”
*
En Peulh
: D i o f é
DEFINITION
L a peripneumonie c o n t a g i e u s e d e s b o v i d é s e s t u n e m a l a d i e i n f e c -
t i e u s e , contagieuse spéciale aux bovidés (taurins,
zébus) pruvoqu&e par
Mvcoplasma mvcoides. L’affectiun est localisée au poumon et à’la plèvre
(en anglais on parle
de Contagious Bovine Pleuro Pneumonia).
E n F r a n c e , l a m a l a d i e é t a i t d é j à b i e n c o n n u e a u m i l i e u d u 16ème
s i è c l e .
Elle a pratiquement disparu d'Europe de nos jours (foyer pyrénéen
en
1967 d'origine
espagnole). Actuellement elle est rencantr6e
dans la plus
grande partie
de l’Afrique Occidentale, Centrale et Orientale.
Elle a en-
vahi le
SBnégal en 1861 ou 1862.
BACTERIOLOGIE
- *
i
Mvcoplasma mvcoides appartient
au groupe des Mycoplasmes que l’on
peut définir comme de petites bactéries
de forme cocc+bacillaire
(taille
0,2 v environ)
dépourvues de paroi. Ce caractère est responsable de
leur
f a i b l e p o u v o i r a n t i g é n i q u e .
Les Mycoplasmes sont visibles au fort grossissenent du microscope
ordinaire
(objectifs à immersion à l’état frais ou objectif à contraste
de
phase).
In
vitra, M.m.vcoides pousse dans les milieux liquides riches
(bouillon de coeur, tryptose)
contenant 10 % de sérum (parc, cheval). Sur
milieu solide enrichi (tryptose, extrait
de levure, etc.)
contenant 20 %
de sérum, on note la présence
de micro-colonies dont le diamètre
ne dépasse
pas 600 v .
D'autres Mycoplasmes se rencontrent
en pathologie vktérinaire :
maladie
chronique respiratoire des volailles,
synovite et sinusite du
dindon,
agalaxie et pleuropneumonie des chèvres.
-.*
.* / . .
SYMPTOMES
La pbriodo
d’incubaticn est v a r i a b l e : d e 8 j o u r s à 3 m o i s .
Le début est insidieux et marqué par
des signes génkraux communs
à toutes les maladies gravas :
- fièvre :
-.---
moins élevée que dans la peste bovine,
- a b a t t e m e n t ,
- poil s e c , amaigrissement,
- diminution ou disparition
de l’appétit,
- d i m i n u t i o n d e l a secrétion 1actBe.
E n s u i t e a p p a r a i s s e n t l e s s y m p t ô m e s q u i i n d i q u e n t lfatteinte d u
p o u m o n e t d e l a p l è v r e .
10) La toux :
E l l e e s t p e t i t e , s è c h e , s o u v e n t très
f a i b l e . L ’ a n i m a l c h e r c h e
à l'éviter, car elle est trÈ?s
souvent douloureuse.
On peut la provoquer
i
en obligeant l’animal à se déplacer,
e n f r a p p a n t l e s c ô t e s a v e c l e poing?
.
ou en faisant tourner le sujet brusquement. Ainsi on peut aussi provo-
q u e r u n e p l a i n t e , car la plèvre atteinte
est devenue très
sensible.
20) La respiratiun
devient
-
- difficile
-
-
- : souvent courte et accélérée,
quel-
quefois p l a i n t i v e , l e s n a s e a u x s o n t d i l a t é s , l e s m o u v e m e n t s d u f l a n c
s o n t accElérés.
Las animaux atteints sont très vite
essoufflés et res-
tent en arrière
du troupeau.
Remarw : I l f a u t f a i r e a t t e n t i o n l o r s q u e l ’ o n m a n i p u l e u n a n i m a l pé-
ripneumonique,
car s?-
on l'essouffle trup,
en le couchant brutalement
par exemple,
on peut p*o'Joquer sa mort
soudaine.
30)
L e je-5 : existe très
souvent, d'abord
liquide, il devient ensuite
purulent,
quelquefois mtlé de sang.
On peut observer, surtout
chez les veaux, une atteinte des arti-
culations avec gonflement et boiterie.
EVOLUTION
Lorsquc la péripneumonie pénètre dans
un troupeau, elle
peut se
répandre rapidement et être très meurtrière ou,
au contraire, avoir
une évo-
l u t i o n t r è s l e n t e .
. . / r,
3
Dans les formes graves, la mortalité est considérable.
Les animaux
meurent le plus souvent en ICI a
15 jours.
P a r f o i s i l s s u c c o m b e n t 3 l ’ a s p h y x i e
en quelques jours
seulement. D'autres meurent
d’épuisement au bout de quel-
ques semaines ou même quelques mois.
Dans les formes chroniques,
les animaux ne présentent
que des si-
gnes discrets
et lggers,
la maladie est alors
compatible avec une survie pro-
longée. Ces sujets sont des porteurs chroniques.
La guérison clinique n’est pas rare, mais la stérilisation bacté-
riolooisue
des Usions pulmonaires n’existe pas. De tels animaux entretien-
n e n t l a m a l a d i e a u s e i n d u c h e p t e l .
LESIONS
Les lésions de l'appareil pulmonaire
sont spécifiques
de la ma-
ladie. Elles sont de deux sortes :
10) Lésions d e p n e u m o n i e : Certaines
parties du poumon sont epaissies, dures,
rougeâtres,
luurdes. Si on coupe un fragment et qu’on le mette dans l’eau,
il s’enfonce au lieu de surnager, car
i l n e cuntient p l u s d ’ a i r .
Mais le
signe caractéristique de la péripneumonie, qui permet de
faire la différence avec les autres
pneumonies, est le dessin en qua-
drillase rouqeâtre
que présente la surface de section du poumon atteint.
Il
est commun de parler
de poumon “en frumage de têteff. Des zones de
poumon apparaissent rouge foncé, entourées par
une sorte de gelée jaune
(nécrose périlobulaire
et hépatisatiun du lobule).
2”) Lésions de pleurésie : Presque
toujours la plèvre est épaissie, recou-
verte
de fragments de fibrine
qui font adhérer la surface
du poumon 3
l a paroi c o s t a l e . O n compare
c e s a d h é r e n c e s à d e fflfomelettelf. L a c a v i t é
pleurale est remplie
d’un exsudat pleurétique ou lymphe pleurétique en
quantité abondante (plusieurs litres
parfois).
En résumé, 3 l'ouverture de la cavité thoracique, le
puumon ap-
paraît comme ffpourri'f,
flottant dans le liquide pleurétique.
l /
. . .
DIAGNOSTIC CLINIQUE
Il repose sur les points suivants :
10) l'animal a de la fièvre, tousse et souffle,
1
i
20)
à l'auscultation
: tin observe
de la matité après percussion
(bruit sourd, 1
amorti, faible),
30) ponction au trucard
: sur l'animal debout, on peut enfoncer
un trocard
(stérile
ou bouilli) entre la
7ème et la 8ème cate, en bas de la poi-
trine, après avuir coupé les poils et dgsinfecté à l'alcool, de 2 cm
environ. S'il y a péripneumonie, la lymphe pleurétique s'écoulera.
DIAGNOSTIC SEROLOGIQUE
Sur le terrain, seules l'hémagglutination
ou la séro+agglutZwkion
sur lame sont réalisables. Dans les
deux cas, on utilise
l'antigbne aggluti-
nant culorÉ préparé
par les laboratoires spécialisés.
Hémoaqqlutinatian : lame propre degraissée,
1 goutte de sang + 1 goutte d'antigene coloré -
!
mélanger =
apparition
ou non d'agglutinats
Séro-asslutination: lame propre dégraissée,
1 goutte de sérum +
1 goutte d'antigène colnré -
mélanger =
apparition
JU nan d'agglutinats.
L'apparition d'agglutinats signe la péripneumonie. Toutefois,
cette technique ne peut être mise entre toutes les mains. Elle demande sou-
1
vent une interprétation.
En effet :
- il existe
de fausses réactions
positives (anticorps
non spécifiques)
- ou de
fausses réactions négatives :
en particulier à l'agsnie les anti-
I
corps
agglutinants péripneumoniques sont saturés par
l'antig2ne circulant
Sur la
lame, les agglutinants n'apparaissent pas et l'animal est en train
de succomber
de péripneumonie.
Au laboratoire : avec le sérum
on peut effectuer les réactions
suivantes :
. déviation du complément
: Méthode de KOLMER ou de CAMPBEL et
TURNER
. . / .*
u0
ïr
5
précipita-diffusion
en qélose
:
on peut rechercher :
.
soit les anticorps (prkipitines)
péripneumoniques dans le sérum en uti-
lisant comme antigène une solution de gnlactane et de M.mxcoides,
.
soit l’antigène circulant
dons le sérum ou m8me l'urine du malade, en uti-
lisant cumme anticurps réuéloteur un sérum de lopin ou de mouton enti-
mycoplasma mycoides.
MODE D’INFECTION
Les animaux malades rejettent le contage dans le jetagé, en tous-
sont,et dans l'air
expiré. Les troupeaux
sains s’infectent par les voies
respiratoires
au contact des malades, dans les locaux contaminés, par une
alimentation ou un abreuvement souillés.
Le microorganisme
gagne alors le
poumon où il se multiplie et
provoque ltapparition
de lésions.
MALADIE EXPERIMENTALE
L’inoculation sous-cutanée, chez un bovin sensible (non-immun),
de lymphe péripneumonique ou d'une culture virulente
de M.m.vcoides est sui-
vie
de la prolifération
sous-cutanee du germe.
Au bout de 10 à 14 jours
apparaPt
un oedeme du diamètre d’une assiette qui tend à l’extension. Cette
lésion qui porte
le nam d’effet de Willems, est distincte de la maladie
naturelle.
Cette dernière
peut être reproduite expérimentalement, à l'aide
d’une sunde intra-trachéale
spéciale, en inoculant, par voie endobronchique,
une suspension de lésion ou de lymphe péripneumonique,.an bouillon tryptose-
sérum;
l’iwculation par ce procedé
d’une culture de M.mvcoides ne donne au-
cun résultat,
La méthode est utilisée puur créer
des animaux infectant8 dans
les tests drimmunité par contact.
PROPHYLAXIE SANITAIRE
Dans les conditions d’elevage qui prévalent en Afrique, la pro-
phylaxie sanitaire est
d’application difficile, toutefois on doit tendre
à faire respecter
les impératifs suivants :
l * / ,.
6
a/- la surveillance
des troupeaux qui pénètrent dans le pa,vs
La transhumance, l'importatiun d*animaux
de boucherie et les
achats de sujets destin& à des Centres d'élevage peuvent être 21 ltorigins
de nouveaux foyers
(mouvements de bgtail de la Mauritanie vers le Sénégal,
du Mali vers le CÉite d'ivoire, etc.).
Les bovins qui franchissent les fron-
tières doivent Qtre vaccinés et mis en observation
dans des zones de qua-
santaine.
b/-
l e dépistaas précoce des fo,vers
Il
s’appuie sur
l’examen clinique et nécropsique
des enimaw ma-
lades JU ayant succombé. Les lésions dues à la péripneumonie sont suffisam-
ment caractéristiques
pour ne pas prêter à confusion. Une s&rulogie simple
(agglutination sur lame) faciliterait la détection des malades inapparents
qui peuvent avoir
Echappé -3 l'observation
du propriétaire, mais l'interpr6-
tation des résultats
est souvent difficile et demande d'être
effectuée par
un technicien expériment6.
Ch-
l’abattaqe de tous les cas cliniques
Cette mesure particulierement impopulaire est
indispensable, Le
traitement
des malades , quelle que soit la nature de l'agent chimiothérapeu-
tique uu antibiotique employé (novarsénobenzol, tylosine), n’aboutit qu’à
la création de purteurs chroniques qui entretiennent
la maladie au sein du
cheptel, Ce fait est admis par tous et a été répeté au
cours de maintes con-
férences,
néanmoins le traitement
est encore pratiqué et m8me encouragé .**
L’abattage des cas cliniques peut amener
une indemnisation de l'éleveur
lorsque
La viande n’est pas wmmercinlisee
(Côte d'ivoire).
En République
Centre-Africaine,
aucune indemnité n’est accordée,
seul l’acheminement vers
l'abattoir est facilité
par lomies
àJ.a*diepositiun d!un moyen de transport
automobile.
d/-
I*isolement des contaminés et des animaux compris dans le périmètre
d’infection
Les bovins contaminés appartenant au troupeau tiù des animaux ma-
lades ont été décelés devraient être
abattus. Une telle mesure, souhaitable
mais par trop draconienne
, peut être atténuée en préconisant
la mise en qua-
rantaine
dans une zone d’&levnge déterminee avec interdiction
absolue faite
aux élevaure
d’en franchir les limites.
Les animaux compris dans le parimètre d’infection, c'est-à-dire
voisins du troupeau
où sont apparus Les cas cliniques devront être
également
llfixésl’ dans une zone définie. Là, ils seront
soumis à des vaccinations, ré-
pétées si possible tous les six mois et seront l'objet
d’une surveillance
sanitaire constante. Au bout de 18 mois,
si b la
suite d’un sondage sérolo-
gique aucun porteur chronique n'est
dkelé, le troupeau peut 8tre remis en
circulatitin.
.* / l .
7
Les mesures
d’isolement géographique devront être
complétees par
la création
d’une "barrière
immunologique” en vaccinant, selon le système
dit "en anneau" 9
autour du foyer
largement compris.
PROPHYLAXIE MEDICALE
La prophylaxie médicale est bas6e sur l'utilisation des vaccins
préparés
dans les laboratoires
spacialisés.
Les vaccins doivent :
- être àfficaces
: c'est-à-dire conférer
une immunité d’au moins un an,
- offrir une innocuité m.aximum : à ce propos, ils
doivent tenir compte des
différences de sensibilitÉ des races
bovines :
. Zébu :
peu sensible
. Taurin,
m é t i s zÉbu-taurin : b e a u c o u p p l u s s e n s i b l e s .
- être faciles à conserver : dn doit distinguer :
, les
vaccins culture : de conservation limitée à environ 4 à 5 se-
maines,
m8me à +49C,
. l e s v a c c i n s lwphilisés : à i-4% la conservation est excellente pen-
d a n t 2 m u i s . A -2OOC, e l l e p e u t Btre m a i n t e n u e p e n d a n t u n e n .
Les vaccins pr6parés par le Laboratoire de Dakar
sont les suivants :
1 - VACCINS
DE CULTURE EN BOUILLON : leur utilisation tend à se rt5duixs.
Ces vaccins tiennent compte de In diffErence de sensibilits des
races bovines : zébus et taurins.
Malheureusement leur durée de
conserva-
tion est tr&s limitée.
L’obnissement du pH fait que le titre
du vaccin
s ’ a t t é n u e p e n d a n t l e s t o c k a g e . La présence de glucose dans le milieu accé-
lère la
chute du titre, de même la conservation B température
ambiante.
Le Laboratoire
de Dakar produit diff6rcnts vaccins de culture :
a- Souche DK 1 (num de code PERIZED) : isolée
à Dakar et adaptEe à l’oeuf
après 10 passages sur membranes chorio-allanttiïquos et Il passages sur
vitellus.
Elle est actuellement utilisée pour la préparation
du vaccin
du 25ème au 50ème repiquage
en bcruillon coeur-Grum. Cette wuche, plus
virulente que celle qui suit, est recommandée
pour l’immunisation des
zébus.
. ./ . .
0
b-
Souche T 3 (nom de code PERITOR)
: adapUe à l’oeuf, provenant du La-
boratoire
de Muguga (Kenya), reçue
au Laboratoire en 1957 à son T2ème
passage sur oeuf,
constituant une banque lyophilisée qui est actuelle-
ment utilisée du 20È?me au 50ème repiquage en bouillon coeur-sérum. Ce
vaccin est utilisd pour les taurins.
Les vaccins-culture préparés à partir des
souches DK 1 et T 3
doivent être conservés è +4OC. Pour conserver leur efficacité, ces vaccins
doivent être
utilisEs dans le mois qui suit la répartition
en ampoules.
I I - VACCINS LYOPHILISES
L’ovovaccin a été utilisé depuis d&jà plusieurs années, par
contre,
les autres vaccins
présentés sous forme lyophilisée sont de préparation ré-
cente.
a- Ovo-vaccin (nom de code PERIAV) :
l’ovo-vaccin pt5ripneumonique inspiré
des travaux de SHERIFF et PIERCY, ainsi
que de ceux de PIERCY et KNIGHT,
a fait l'objet,
de 1956 à 1960,
de différents travaux de
mise au point
au Laboratoire
de Hann. Ce vaccin est constitué actuellement par un bro-
yat d'oeufs embryonnés inocules
par voie intra-vitelline au 7ème jour
de l’incubation avec la souche T 3 provenant du laboratoire
de Muguga
(Kenya). Les oeufs morts entre le
3ème et le 8ème jour sont broyés au
mixer,
mt%langes avec une 8gale partie de sérum de cheval d8cumplémenté
uu de Neopeptone à 11 p.100 et lyophilisés.
b-
Vaccin utilisant la souche KH3J (nom de code KH3J lvophilisé) (86ème
passage)
: Cette
souche présente une avirulence totale.
Aucune r&action
locale et gEnErale post-vaccinale
n’a jamais été observée. De marne,
aucun anticorps
ptist-vaccinal n’apparaît (fixation du complément).
En raison du haut degré
d’atténuation de la souche KH3J et de la
publicité qui a étE faite dans les pays de langue anglaise, cette wuche
est recommandée
depuis environ 1965 pour les races particulièrement
sen-
sibles : taurins
et mktis zebu-taurins.
Toutefois à la suite d'expéri-
ences (test d’immunité par la
méthode australienne de contact) réali-
skes au Laboratoire de Dakar,
on peut dÉsormais affirmer
que l’immunité
conférée par
la souche KH3J est insuffisante. En effet, un certain nom-
bre de bovins n'élaborent
qu’une immunité partielle
pouvant permettre,
lors de contacts infectants,
l’évolution d’une maladie fruste ou avortée,
cliniquement inapparente. Des porteurs chroniques infectants se trouvent
ainsi crées.
Aussi KH3J n'est-il recommand6
qu’en milieu indemne et me-
i
nacé. Il est préférable
de vacciner les animaux tous les six
mois.
. ./ . .
9
c- Vaccin utilisant la souche TI (nom de code TI l.vuphilisé) (44éme passage)
La souche T1 est beaucoup moins atténuée que KHaJ, elle a déjà fait l'oh-
jet d'un large emploi en Afrique Orientale sous forme de vaccin culture.
De légbres Aactions locales post-vaccinales sont observées; de
même une montée d'anticorps fixant le complément est décelable 10 à
14 jours après la vaccination.. Chez les taurins, cette souche doit
Btre utilisée aveo prudence. L'immunité qu'elle confbre est supérieure
à un an.
Y