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1¡° -
REHJBLIC&JEIXJ SENEGAL
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MINISTERE DE L'ENSEIGNE3fmT SUPERIEUR
EX'DELARECHERCHE SCIENTIFIQUE
INSTITUT SENEGAL'uS DE RECHEXf ?ES
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AGRICOLES (1.S.R.A.)
S~RETARIATD'ETATALA
RECHERCHE
--------
LABORATOIRE NATIOW DE LpELEVAGE
*
?CIFWIFIQUE ET TE3JIQUE
ETDEREXXERCHESVETERINAIRES
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7
1
ADAPTATION D'UN TROUPEAU DE FEMELLES
MONTBELIARDES AU SENEGAL
RESULTATS TECHNIQUES
Par J.P. DEbJIS et r,. ROBERGE
REF. N*O4/ZOOT.
MARS 1982.
S O M M A I R E
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INTRODUCTION
I - LA STATION DE SANGALKAM
1.1 - Situation g¨¦ographique (plan de situation>
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1.2 - M¨¦t¨¦arolr>gie
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1.'3 - Irrigation
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1,4:.i-&Sj-ion des ~$!kturages et 'cultwes~'four??~g~&s
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2.1 - Constitution
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2.2 - Conduite g¨¦n¨¦rale
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2.3 - Alimmtation
2.4 - Exthologie
2.5 - Traite
2.6 - 'Ibaitemnt du lait.
III -
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3.2 - 'kprcx$uy$on
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3.3 - Perfozjmmces pord¨¦rale~.
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CONCLUSION.
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INTRODUCTION
Les besoins en lait frais sont de plus en plus impmtants au S¨¦rkgal non
seulement dans les grondes agglorkrations n& aussi dans les grands complexes
touristiques qui se construisent plus nombreux chaque ann¨¦e.
Pour assurer la couverture de ces besoins, plusieurs solutions peuvent ,, ~
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¨ºtre envisag¨¦es :
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- am¨¦lioration de la prcduction chez les paysans installks pr¨¨s des -lieukde.:.'
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consomtion,
: :
- cr¨¦ation de ferrres de production laitikre intensive entretenant des femelles
impmt¨¦es hautement productives. C!est dw cet esprit qg'un essai d ?intro-
duction
de vaches de race rmntb¨¦liarde a ¨¦t¨¦ mis en place.depuis
1976 au S¨¦n¨¦gal. Les r¨¦sultats, partiels encore puisque l'exp¨¦rience est
programrde sur 10 ann¨¦es, sont d¨¦j¨¤ suffisamrmt int¨¦ressants pour justifier
le pr¨¦sent rapport. Il faut insister sur le caract¨¨re exp¨¦rirrentai de.L'ac-'
tion entreprise, devant d¨¦boucher S~I? des rn¨¦thocles ¨¦prouv¨¦es mises ¨¤ la
disposition des futurs producteurs intensifs de lait.
'.
.'
1 - LA STATION DE SANGALZAM
1.1 - G¨¦n¨¦ralit¨¦s
D¨¦pendant du Laboratoire national de 1:Elevage et de Recherches v¨¦t¨¦ri-
.
naires de Dakar-Hann, la ferme annexe de Sangalkam est situ¨¦e ¨¤ 35 km--de". ,'.
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Dakar (long. 17O30 W, latitude 14O40 N¡®). Elle'est install¨¦e dans une .zbne de :
"Niayes" qui s'¨¦tend de Dakar a Saint-Louis. On appelle "Niaye&"'les d&pres-
,'
sions argile-sableuses ou argileuses alternant avec'des dunes sableuses
.
continentales fix¨¦es, se trouvant en arri¨¨re et ¨¤ proximit¨¦ de la C ?te. La
ferme comprend donc, on s'en doute, deux grands types de solsselon que l'on
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. . . .
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a affaire ¨¤ l'une ou ¨¤ l'autre formation.
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Elle occupe une superficie de 500 ha mis dont seulement 30 ont et6
am¨¦nag¨¦s. La surface agricole utile comprend 18,5 ha irrigu¨¦s et 10 ha culti-
-
v¨¦s en sec. La majorit¨¦ des 18,s ha est situ¨¦e sur sol de Niayes argile-sableux.
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- 2
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1.2 - M¨¦t¨¦orologie
_.
La pluvior&rie moyenne 1947 - 1977 est de, Si@,9 mm ¨¤'Dakat?~Yoff. Cette
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p&i&j;l i<.&. le& aim¨¦es' de s&kEsse, 11. pleut,.de ijuillet ¨¤: octobre. '%.. .:
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On distingue trois saisons && la zone": j" Sai&n des pluies', I;a .&&&n !
s¨¨che froide (d¨¦cembre- avril), la saisori Shdie chaude (aVP.il- juin) ?IV~& ch
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p¨¦riodes de transition.
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~a temp&ature moyenne s'accro ?t r¨¦gulierwent de janvier ¨¤ ao ?t (de
2004 ¨¤ 2764) se maintient ensuite d'ao ?t ¨¤ octobre (27O4 ¨¤ 27O2) puis diminue"
brutalement en novembre et d¨¦cembre gr ?ce ¨¤ l'action des aliz¨¦s (2S0, 22OC).
L'hygrom¨¦trie moyenne est ¨¦lev¨¦e (73 p.lOO), la ferme ¨¦tant situ¨¦e ¨¤
moins de 5 km de,la.rrer.
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A la lecture de¡°ces chiffres, il appar&t que les animaux import¨¦s-subis-:
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sent 4 mois pw an une p¨¦riOde difficile o¨´ se conjuguent une temp6r&ure'et
une hygrom&trie ¨¦lev¨¦es, de juillet ¨¤, octobre.
1.3 - Irrigation, ~ i :, : _.
. .
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La ferms est aliment¨¦e par 4,forages ayant un d¨¦bit total de 90 m3/h
"
Ils ~sont situes loin'decla fe&, il est donc n&essaire-rqu'i%s
d¨¦bitent dans un bassin de reprise de 300 rn3,, deux pompes ¨¤ fort d¨¦bit (35 et
50 m3/h) reprenant l'eau pour l'amener aux parcelles,.L'irrig@i~n se fait
. .
par aspersion avec un maillage 18. y;-,18 ou 18. x 12 m. .Deux~types .de,.r&eaux
d'irrigation sont. compar¨¦s : d'mune part un &Seau moljile, mS.ns lourd en
:
investissementstis-exigeant plus de rraind!oeuvre .C9,5,ha), d'autre part un d:
r¨¦seau fixe o¨´ les. conduites secondaires sont ente&es et.le maillage fixe,,
(9 ha);
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. .
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Les qUantit¨¦s d*eau apport¨¦es ont 6t¨¦.calcul¨¦es .&vec 1'ORSI'OM ¨¤ partis'
de l'¨¦vapor&io~ du bac class A ou calo!eado. Eri appliquant la formule de
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Riou (FTP = k E+ Bac) ou k varie avec la saison : les besoins sont,en s&&a-'
tisant,de 4 rr&j'du 31 juillet au 31 mars .et de 5 rrun/j du 32 mars au 31 juil-
- _
let. L'apport th¨¦orique est de 12 000 m3/ha/an. Les contraintes essentielles
de ce syst¨¨me sont l'entretien des pompes de forages facilement encrass¨¦es et
le coist de l'eau.rendue ¨¤ la parcelle qui est assez ¨¦lev¨¦e, compte tenu des
conditions propres de la station (75 F/m3).
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-3
1.4 - Gestion des @turages et cultures fourrag¨¨res
1.4.1 - Choix de la sp¨¦culation
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Avec une pluviorr&rie de 520 mm de type sahelo-soudanien, il par+zissait
.
difficile de fonder un ¨¦levage laitier exclusivement sur des cultures de saison
des pluies (3 mois 1/2). La pr¨¦sence dsune nappe phr¨¦atique dans le sous-sol
Wtetien (5 ¨¤ 20 m> et les essais conduits de 1970 ¨¤ 1975,ont permis l'instal-
lation de cultures irrigu¨¦es ¨¤ pEuTtir de forages peu profonds. Ces apports
fourragers sont compl¨¦t¨¦s par l'achat de sous-produits agw-industriels.
1.4.2 - Choix des plantes
F@s de 450 plantes ont ¨¦t¨¦ examin¨¦es en collection (CADVT), puis en
essais d'orientation en 1976. De ces essais, deux gramin¨¦es ressortent comne
particuli¨¨rement adapt¨¦es et r¨¦pondant bien ¨¤ 1'irr;igation (essais CO~~S
avec l'ORSTOF0 : il s'agit de cl ?nes de Panicum maximum et de Brachiaria mutica.
C'est ainsi que la ferme de Sangalkam comprend t,rois types de fouwages
cultiv& sur la surface agricole utile irrigu¨¦e.
Plantes ¨¤ cycles
= 4,5 ha de plantes entrant en rotation : rr& ?s, mil, ni¨¦b¨¦
Plantes p¨¦rennes
= 1,8 ha de Brachiaria mwtica
t = 12,2 ha de Panicurn (cl0ne. K 187 .B essentiellement).
1.4.3 -'Calendrier cultural
La r¨¦gion de Dakar et en g¨¦n¨¦ral les r¨¦gions tropicales s¨¨ches pr¨¦sentent
le "ph¨¦no&ne de saison froide" (d¨¦cembre a mai> caract¨¦ris¨¦ en culture irr%
gu¨¦e par un ralentissement de la croissance de la v¨¦g¨¦tation, part~culi&ement
sensible pour les plantes tropicales dites "en CY". La croissance est forte?
ment diminu¨¦e pendant cette p¨¦riode malgr¨¦ une fumure identique apr¨¨s chaque
coupe (75,N, 35 PaOs, 50 K20). La croissance culmine ¨¤ 138 kg FE/ha/jour en
juillet et est minti en janvier avec 32 kg MS/ha/j soit le quart du poten-
tiel de saison chaude,
- _
L'examen de cette courbe nous a conduit ¨¤ plusieurs r¨¦flexions.
--
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. . .
- 4
A - Faire des r¨¦serves pour la p¨¦riode d¨¦favorable : le foin et surtout
l'ensilage sont les m¨¦thodes les plus appropri¨¦es. Ils sont r&lis ?s
'I
d'une part sur les plantes en rotation,' d'autre part sur 10 ha cultiv¨¦s
en sec dont les Mandements 'd¨¦pendent direct¨¦tint de la pluvio&trie de
l'ann¨¦e. Tr¨¨s g¨¦n¨¦ralement, les plantes de r¨¦seme utilis¨¦es sont le'mil
vari¨¦t¨¦ Sanio (ensilage), le mil vari¨¦t¨¦ Souna (ensilage), le ma ?s vari¨¦t¨¦
CNRA'R3mbey.,J- aune de,Sefa ,en ensilage oule ni¨¦b¨¦-(CNIJA E3ambey) ,en foin.
B - Augmenter 1es"productions a;hiver en acc??&&~t la fumwe azot&~Ce .:
:
projet est en cours d'¨¦tude et une premi¨¨re application a gte r¨¦alis¨¦e
' en 1980 en pc&.ant les futures apr¨¨s coupe des plantes~pkw%tes ¨¤ 100 N
pendant la p&icde froide.
C - Rechercher des plantes'temp&¨¦es ou r&diterran¨¦ennes~qui seraient"Iroins
sensibles au froid : &es essais sont entrepris sur?'les betteraves¡®, ,les
sorghos,' les Ray grass d'Italie, ja luzp≠w &tc:.!-. '.
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1.4.4 - Gestion des p ?turages
Lf alimwkation des mxtb¨¦liardes est.distribu¨¦e ¨¤. l!auge. !Zero grazing).
&ss ?;les pam$lles sont-elles,.fauch¨¦es kguli¨¨wxznt soit avec yne d de
Coirpe (fourrage entier) ou miew..avec.une ensileuse, (fourrage hach@). &s..J -.
effets de la coupe mince sur laconscimnution ne -sont plus ¨¤ d¨¦montrer. T+es: :_
parcelles subissent 6 ¨¤ 8 coupes par an. Les rendements, de l'~ordre de .15,-t
de mati¨¨re s¨¨che par hectare et par an pour le Ekachiaria mutica, et de 20 ¨¤
23 t de mti¨¨re s¨¨che par hect+re: et pw,an pqur le Par$cum mximm subissent
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des fluctuations l;i$es aux,var@t$@ tilki ??t~ques. ¡®Des'analyses bromatologi-
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ques .sont s,yst¨¦matiquement 'balis¨¦es au,J.&oratoire diklevage par le service
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de Fhysiologie-Nutrition tant sur les plantes en frais que sur les ensilages.
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1.5 - Les bWments techniques
1.5.1 - Logements des animaux adultes L '..
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De'la~skkx&tion~ent$av¨¦e ¨¤ ia stabulation libre;.la conception des
constructions, bien que derme, reste classique : la recherche du fonctionnel
)
et essentiellem&it, 'de la firotection des animaux d'origine eurap¨¦e&e sup$&s
tr¨¨s sensibks aux conditions'du milieu, a guid¨¦ le choist dutype de Gtiments.
-5
Dans une premike ¨¦tape, le souci d'assurer un contr ?le sanitaire strict
pur les ar+naux importecl'p a impose le choix de l'¨¦table fede. LPimpossibilite
:
d'obtenir de la pailie dans de bonnes conditions techniques et ¨¦conomiques a'
:,
d¨¦fini le type d'aire de repos : stalle courte, sans liti¨¨re avec stabulation
c
entrav¨¦e kode d'entrave de type holkdais). Les craintes essentielles
. . ;
^
visaient l¨¨s tiques, vecteurs de la rickettsicke et les glossines, agents de
tra&mission des trypanosomes. '
i', ;
*.
: '.,
.'
En fa&@ IkElge, il.s'est r6v¨¦l¨¦ que les portes et moustiquahs
¨¦taient inefficaces en raison des n¨¦cessit¨¦s du service ou des conditions
climatiques qui imposaient l'ouverture desportes. En outre, la stcbulation
entrav¨¦e s'est av¨¦r¨¦e'g¨¦ri¨¦ratrice de boiteries sur une partie importante du
troupeau.
Les inconv¨¦nients de la s-tabulation entrav¨¦e ont pu ¨ºtre perqus av,ant
la constructick de la seconde ¨¦table. Les v&itables protections des animaux
¨¦tant d'une part l'&adic&ion des glossines dans les Niayes'r¨¦alis¨¦e 'par le
service de Parasitologic, d'autre p&t l¨¨s traiten-knts pr&entifs syst¨¦matiques
contre les tiques.
C.test pourquoi dans un deuxi,¨¨me temps, le choix de la stabulation libre
a ¨¦t¨¦ retenu. A l'usage, ce tic de logement s'est r¨¦v&l¨¦ satisfaisant et la
premi¨¨re ¨¦table a ¨¦t6 transforke dans ce sens. La surface totale de l ?inst~l-
lation est de 588 m2 soit par vache environ 13 m2, ou, d¨¦duction faite du
couloir central, 12 m2.
1.5.2 -Logements des veaux avant sevrage
Les veaux rrontb6liards sont log¨¦s dans une~¨¦table fede, divis¨¦e en
boxes. Les boxes sont construits en tubes m¨¦talliques, l'aire de l'¨¦table
est cimerit6e ; les veaux'reposent sur une liti¨¨re chang¨¦e chaque jour.
L'eau et les aliments sont ¨¤ leur disposition en pernunence.
1.5.3 - Logements des veaux apr¨¨s sevrage
e
Apr¨¨s sevrage, les animwx sont gr&p¨¦s .par lot du.time. ?ge jusqu'¨¤ 10
mois apr¨¨s quoi les sexes sont s¨¦par¨¦s. Ils sont log¨¦s dans des parcs de sta-
-
-
,
Nation libre sans loge-t-t¨¦s qui avaient ¨¦t¨¦ con ?us ant¨¦rieurement p6ur des
;
1
essais d'embouche. Les abreuvoiksont 2 niveau constant.
"
Ces parcs s¨¦par¨¦s par des barri¨¨res en bois fix¨¦es sur poteaux rktalli-
ques, corrq+tent des mangeoires en ciment prot¨¦g¨¦s par un toit en bacs rtlimi-
nium autoportants.
. . . / . . .
- 6
II - LE TROUPESXJ JAITI'ER.
i
"2*1' -:~onsfitition'
.!.' ', ': .: j;, ,'
:
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.
~;e t&peau ,xtier de',race..~-b¨¦liarde a ¨¦t¨¦ constitu¨¦ en d¨¦cembre .1976.
24 gefissespxeinss et 2 taur+zaux:ont:&e.-import¨¦s de France, effectuant Te,
voyage par voie rnaritirm~ sans ip333bl¨¨rntc parkiculier.
'.
<'
2.2 - Conduite g&Grale
2.2.1 - f!dulte
'.:. "- '.
k. troupeau laitier,ne.quitte pas les ¨¦tables sauf pour $aCz-raste et
pur la promenade rratitile-quotidienne qui a lieu dans un parc &nage pro@:,
de 1':&able. LTalixentation~est donc totalement distribu¨¦e ¨¤ l'+uge, :. :
,..,,.,.,,
:
Les &&lm adultes sont regroup& en divers Iot5 en fonotion-~dustad¨º 2:':.
de lactation et de la production laitiGE observ¨¦e : entre le vElage.et &e-: ,:
4¨¨ mis de.Lactation,
au del¨¤ du 45 mis de lactation de mani¨¨re ?i adapter
l'apport alimentaire ¨¤ la prcduction.
. .
"Le8 saillies ¨¦taient effectu¨¦es en mnt ?'riaturelle j.usqu!¨¤.ce jour sur :
la ferme. Les femelles en chaleur, assez facilekent rep&ables,sont amendes 1
dans un @xc de rxxxte o¨´' se trouve l'un des' 2 taureaux ~rt¨¦s. En fait, be
taux de rep&uction ¨¦tant re'lativerrent faible, il A ¨¦t¨¦ fait appel ¨¤ un tau-
reau vasectckis¨¦ pour assurer une &illeure d¨¦tection des chaleurs.. Balheu-
reusement, Cte'raoeS &ff&entes (P¨¤kistanais)j il n'a pas 4t¨¦ accepte dans le
tro&&u, rrihe pour de courtes' p&iodes.
"
Actuellement, l'ins¨¦mination artificielle est en cours d'application et
l'anirral nouvellemont vasectomis¨¦ est de race montbSliarde.
Dans certains pays, il a et¨¦ envisag¨¦ des mesures de rafra ?chissement'
des+,anlmawc pendant les p¨¦riodes climatiques difficiles. En fait, jusqu'¨¤
"
.> :
pr¨¦sent, aucune action piurticuli¨¨re dans ce sens n'a ¨¦t¨¦ effectu¨¦e ¨¤ Sangalkam.
:
La solution pourtant envisag¨¦e consistait en l'utilisation de petits arroseurs
¨¤ gazon retournes et install¨¦s au plafond de l'¨¦table.
2.2.2 f jldauj( :
Les veaux sont &x&diatement s¨¦par¨¦s de la m¨¨re aprk le'.v¨ºlage et'pla&s
dans des bc&s individu&s; Dans.Un premier temps, ils re ?oivent uniquerwnt
,'
le colostrum de la G're au Seau ,(7 jours> puis un r;¨¦gkw lact¨¦ pendantr 11,. ."
semxines. D¨¨s le d¨¦but de la 3¨¨ semaine, les veaux b¨¦n¨¦ficient d'un apport de
. . /. ,,.
-7
foin et de concenti en plus du lait en poudre reconstitu¨¦. Actuellerrent, un
essai de sevrage plus pr¨¦coce (7s semaine.> vient de comncer visant une
¨¦conomie du lait en poudre de prix ¨¦lev¨¦ au S¨¦n6gal (de l'ordre de 40G F CFNkg).
t --
:, IA@s le sevrage', les veaux sont plac¨¦s dans des boxes ,collectifs."'
Fn ?uife de*is.&ette annge, ils sont sortis sur des p ?turages irrigu¨¦s
(Brachiaria nn&ica) jusqu'au marnent .de l'utilisation pour 'la reptiuction
en particulier pur les femelles (poids x ?ge type = 15 mois x 350 kg environ).
2.3 - Alimentation
Les animaux re ?oivent 2 repas.pr&ipawc par' jour, plus une suppl¨¦menta-
tion de concent% dtans la salle de traite. En r¨¦alit¨¦, il est important que
la Ig¨¦partition~et la composition des repas soient agenc¨¦es de'telle iwni¨¨re
que les mangeoires contiennent des aliments le plus longtemps possible au
cours des 24 heures.
L'alimentation de ba&:¨¦st constitu¨¦e de fourrage distribu¨¦ en vert ou
sous forme d'ensilage. De plus, gr ?ce aux essais de diversification de la
production fourrag¨¨re, les animaux ont pu disposer sussi de betteraves fourra-
g¨¨res, de :Sorgho, de fanes de ni¨¦b¨¦ et d'arachider Ces aliments de base sont
compl¨¦t¨¦s pw un concentr¨¦ d'¨¦quilibre pur une production laiti¨¨re moyenne de
10 1. de lait par jour et un concentr¨¦.de production adapt¨¦ individuellerwnt
aux potentialit& de chaque anirral. Aztuell-emznt, compte tenu du prix de
mati¨¨res premi¨¨res entrant dans la composition des concentr& cm&, mil, son
de bl¨¦, m¨¦lasse, tourteau d'arachide . ..). i$ a ¨¦-t6 r¨¦alise une incorporation
de dr¨ºches de brasserie, semble-t-il avec succ¨¨s.
Le problerrrz des concentr¨¦s est i~ortant car la disponibilit¨¦ et les
prix des wti¨¨res premi¨¨res ou des sous-produits agro-industriels sont tr¨¨s
uariabl,es en cours d'ann¨¦e. Ce qui pourrait rendre quelque peu al&oire
.<
l'existence d'une exploitation de ptiuction laiti¨¨re intensive si des rnzsure~
d'origine gouvernementale ne r¨¦gularisent pas cette situation.
¡®<.
.
.
2.4 - Les probl¨¨mes pathologiques
Les animaux import¨¦s ¨¦taient bien entendu indemnes de tuberculose et de
brucellose. Depuis, des contr ?les p¨¦riodiques cannuels sont effect&s. Des
vaccinations <annuelles contre la peste, la p¨¦;ripnewnie sont &ali&es ; et..
¨¦ventuellement contre lalfi+re aphteuse (menace en i977).
.*.
/ ..a
. ..<
-8
Toujours sur le plan prophylactique3
les ¨¤n~ux passent ti&lSt?e~nt~¡°
contenC&t un produit d¨¦sinfectant et durcis=
chaque semaine dans un &iluYe
.
sr7s;t de la cc/rnc et dans un spray d¨¦tiqueur. Cette derni¨¨re Op¨¦P3tlO2 est
absolument n&essaire m¨ºme si la fr¨¦quence des passages peut ¨ºtre diminu¨¦e
(15 jours pendant la saison &che) car tout manquement peut se tradui= dans:
.
cette zone par de brusques flambees de rickettsiose (1981) heureusement Juguljes
par de promptes intervent&ns m¨¦dicales.
La pathologie du pied surtout ,au moment de l'arriv¨¦e des animaux a ¨¦t¨¦
une~pr¨¦occupxtion importante : ph¨¦nom¨¨nes arthritiques graves, panaris
interdigit¨¦s, ulc¨¨res de LZI sole... Actuellemxt, ces probl¨¨mxas sont bien
ma ?tris¨¦s grace ¨¤ des mesures prophylactiques appropri&s et ¨¤ des interven-
tiens m¨¦dicale~l pr&oces.
Les *tes sorit maintenues, ¨¤ un niveau tout a fait raisonnable gr ?ce
¨¤ une bonne hygi¨¨ne de la traite et ¨¤ un rgglage correct de la n~ch~~e ¨¤ .- ,!
traire L ,De nombreux cas suboliniques ou d¨¦butants sont mis en ¨¦vidence @ce
.'
¨¤ l'utilisation du,California watitis test.
sur le plan'd¨¦ la 3utte anti+arasitai interne, les ani.rn~~ sont &g~-~,,,
li¨¨rement suivis par ,le service de Parasitologie du Laboratoire et trait¨¦s : . . . . .
en cas de n¨¦cessitg.
: .,
Enfin les ph¨¦nom¨¨nes de reproduction SJ sens large du terme constituent
certains notre pr¨¦occupation actuelle majeure.
Les diffi<& de reptiuetion se traduisent par un zi.i.longemant in@%-
de l'&art 3xterv¨ºlages d ? ?I :
.:,
- une frigidit¨¦ vraie par non fonctionneront ovarien qui n6cessite un traite-:'i
menthorwnal,
; :
i¡¯
- une pseudo-frigidit¨¦ avec des, chaleurs sourdes non decel¨¦es,
: -/
- une st¨¦rilit¨¦ o¨´ les saillies non f¨¦condantes se succ¨¨dent avec 4 causes
possibles,
- subcarence alimentaire ou d¨¦s¨¦quilibre de la rztion (hyperazot¨¦e),
- infection ut¨¦rine non d¨¦celi¨¦e (m¨¦trite chronique au ler degr¨¦),
- mauvais xxwnt de la saillie,
- mauvaise valeur du sperme des rr ?les due ¨¤ la chaleur.
. . ./ . . .
-9
JA prophylaxie de ces affections passe par une meilleure x&trise de la
conduite..de 1'&xage,et de l'alimentation. La detection des chaleurs et le
choix du moment de l'irxG&ation,sont amGlior& en ayant recours ¨¤ ~vuti~isa-
..,
tion d'un taureau vasectomis¨¦.
Enfin ks rr@tFites~doivent e-tre soign&es rapidement et efficacement ,;.
¡® .
leurp~phy1aA.b consiste en une hygi¨¨ne accrue du v¨º&ge (pose s ?st¨¦mxtique
d'obfets).
1
'
Un plan de lutte contre les probl¨¨mes de reproduction est mis en @XE
: :
actuell&nent,. Si,son efficacit&est confirn&e, iLpourra ¨ºtre propose dans
l
e
s
trxxpeaux.prives. :',
.
2.5 i. La traitei
La traite m&x.nique a &t¨¦ appliquje des les premi¨¨res lactations, Elle '
se passe dans une s&lle parfaitement am&ag6e comprenant une installation.de
type "hs&.n.gbone ?' 6 2 x.3 postes.
La traite a lieu 2 fois par jour. Un contr ?le des quantit¨¦s de lait pro--
dui-tes est effectu¨¦ ¨¤ chacune des trait&, ce qui petit en particulier d'ap-
p-&ier; la courbe ascendante et le pic de lactation de fa ?on p&cise ? d'autre
part d'observer tr& rapidement tout incident dans le fonctionnement .norr&ti
de la mamelle.
2.6 - ?Le traitement du lait
~
Apr¨¨s la,trai.te, le lait est envoy¨¦ dans un lactcduc menant ¨¤ la laiterie
mitoyenne. Cette salle est ¨¦quip¨¦e d'un bac de r&eption, d'un pasteurisateur
(prcc¨¦di: par actinisation), d'un tank de stockage r¨¦frig&¨¦ et dvureensacheuse.
En effet, le lai-t est pour une 'grande partie corrxwxialis¨¦ sous forme de
sachets souples dsun litre, le reste 19est en vrac pour les besoins d'une
fromagerie (¨¤ 20 km environ) et de certai.ns~icULiers.
.
I
.
¡± :
.*. / .*.
,¡¯ ,
- 10
III - LES RESULTATS OEKMNJS
i?
3.1 - I?tYxlu~tion laiti¨¨re
m
a) Aspect q&%-&itatif
.
& 1980, 110 000 litres de lait Ont && prcxluits par la ferme soit une
rmyenne de 300 1. environ p-w jour. Il faut sign&+..que les femlles mmtb¨¦-
liades m p.yyticipnt ql..E polJT 60 p.100 ¨¤ cette~$cduction le T?este ¨¦tant
assu& par m troupeau de femelles laiti&es d-. mce pakist~anaise (Sahiwal
Red Sindhi).
La prcduction myenne tiividuelle actuelle, toutes lactations confondues
depuis l'amivee des animaux est de 3 240 kg en 339 jours, soit une myeme-
journali¨¨re dPenvimn 9,6 kg. Pour les lactations de rang 3,4 et 5, ., la
myenne de production est de 3 602 kg en 318 jotis soit une productio~~journa-
I&re de 11,3 kg.(22 lactatioris). Chez les g¨¦nisses n¨¦es au S¨¦n¨¦gal, la.pro-
duction est de'2 677kg en 291~jours soit 9,2 kg par jour (12 premi¨¨res,-lacta-
tions contr ?l¨¦es).
:
j
Par rapport aux productions th¨¦oriques possibles dans cette m&,'les'
p&formnces observ&es peuvent'para ?tre peu elev¨¦es. Les causes &.Lkl>taires
interviennent P~R? uhe m ikprtante de cette variation. Le fait que les
essais fourragers aient ¨¦t¨¦ conduits parall¨¨lerfent ¨¤ cwx r¨¦alis¨¦s sur 1s
animux a tr¨¨s probablement eu des cons¨¦quences sur la couverture dc leurs
besoins tant quantitatifs que qualitatifs.
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,;¡¯
-..
,. ._<_.. :.¡± ..,,
b)' Asp¨¦ct"~qualit~tif
.'
Les takx d& mtihes¡®grasses et de mti&es azot¨¦es sont respectivement
de 32 et 34 p.lOCO.Ia myenne des mati&es utiles est de 122. Seu&;:le taux de
mti¨¨ms grasses,appara?tun peu faible (envimn 36 p.1000 dans le berceau
de la: race)!@ ¨¦videment la moyenne des mati¨¨res utiles car ell ? est fonction
de la quant% de lait ptiuite.
3.2 - Reprmluction
'.
Le ti de reproduction observ¨¦ oscille pour l'ensemble du troupeau.
(ferdUes 3mpmt¨¦es et .feFlles n¨¦es.au S¨¦?¨¦gal), entre 67 et 72 p:lOO.
". :
L' ?ge au ler v¨ºlage, de 1 040 jours chez les animux de fondation &t de 933
jours (17 observations) chez les g¨¦nisses n¨¦es sur place. L'intervalle myen
entre v¨ºla&, sur 5 ann¨¦es, est de l'ordre de 455 jours.
. . ./ . . .
- 11
En l' ?tat wtr.lel des choses, il est intkessant de constater que les
~rformxxes des f~~~~lles nees au S¨¦n¨¦gal, semblent milleures que celles
i
observ¨¦es dans le troupeau de fondation (intervalles en-t- les vGlages voisins
de 13 Ir#is SUT 10 observations). Si cette tendance se v&kfie, il sera possi-
I
ble d'envisager une diffusion des animaux de cette race':dans les'¨¦levages
1
laitiers ¨¤ partir des animaux n¨¦s au S&$gal &-tant ainsi certains probl¨¨mes
.'
d'adaptation dans ,le domine de .ti reproduction.
;, :
;
3.3 - Performnces pond¨¦rales
.
-
~ En-rmyerw le poids ¨¤ la nais~.+~~L est de 33,S.kg (25 observatior+s) :
males .et femlle ?:confondus en 1980. On constate donc une baisse par rapport.
au poids des Pr+emiers animaux n¨¦s au S¨¦n¨¦gal (41,5 kg). Par contl-e, les gains
de poids observ¨¦s chez les jeunes sont tout ¨¤ fait satisfaisants (654 et
633 g/jow respectivement ohez les m?Zes et les fermzzlles). Quant aux.femelles
adultes, leur poids myen global sur l'ensemble de l'ann¨¦e 1980 est de 592.kg
(en augmentation par rapport aux performances des ann¨¦es pr&¨¦de&s : 4869
515 et 569 kg en 1977, 78 et 79).
Un cetiain nombre d'abattages ont ¨¦-t& effectu¨¦s ; les rendements obtenus
sont de 51 p.100 environ chez les femelles.adultes (-poids vif = 612 kg) et de
49 p.100 chez les jeunes.
:
CONCLUSIONS
Com il a G-t¨¦ indiqu¨¦ dans les chapitres pr¨¦c¨¦dents.,, un certain norrbre
.<.
.'
d'enseignements ont pu ¨ºtre retir-¨¦s des observatims et:essais effectu&s sur
le troupeau rmntb¨¦liard de Sangalkam.
Actuellement, 'la pathologie de groupe est bien m ?tris¨¦e, la productivit¨¦
deti'feriielles e&t! correcte bien que susce$tible d'an&ioration surtout par une.
action alimentaire. Elle constitue en effet l'un des aspects les pltis diffi-
ciles ¨¤ assurer surtout au niveau de la gestion. Les probl¨¨mes d'approvision-
nerrent et de prix des aliments tant foumag&es que les concent& sont la
.<
. .
principale source de varititions dans les diverses ptiuctions. L'installation
de fer-mes priv¨¦es de'prcduction devra donc s9assortir de garanties suffisantes
:
dans ce domine.'
:. "
i. .t, i
.;. . . .
/
,.'.
- 12
S'agissCa.nt de la reproduction du tro~~zau,~
des ¨¦tudes pr¨¦cises restent
encore ¨¤ rfksner. L ?i.ntroduction de l'instination artifkielle doit p~~~ttre
I
dans un premier temps de Limiter le probl¨¨me. aux vaches, l'utilisation de
techniques appropri¨¦es comme l'usage des prostaglandines de mieux ma ?triser
la physiologie femelle en milieu tropical.
Fn cons¨¦quence, sur le plan technique, les r¨¦sultats obtenus sont ix+&
encourageants.
Un travail ultgrieur analysera ces diff¨¦rents points sur le
plan ¨¦conomique et s'efforcera de d¨¦terminer 1a structure d'une exploitatLon
de prcduction intensive de lait rentable compte tenu de ces contraintes
techniques.
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j
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- 13
B I B L I O G R A P H I E
1 - ALBEKRO 01, > - TroupeAu laitier de race Frisonne dans la bande &ti&e
,.
du Mozambique, Conduite, alimentation et comportement. Revue mondiale de
rzcmt. 9, 1981: 37, 20-24.
2 - CADOT (R.1 - Estimation du prix de revient.de l'eau d'irrigation ¨¤ la
station de.Sangalkam, mai 1979, Note LAJERV.
.I
3 -CADOI(R.j'
'2
- R¨¦flexions sur la mcdalite d'h¨¦&rg&nt des animaux, juin
:
i979, Note. I..MXV.
:
:
:
4 - CNXYI' (R.1 - Production fourrag¨¨re et incidence du poste alimentation,
dans le co ?t de la production laiti¨¨re, juillet 1.979, Note LNERV.
5 - DENIS (J.P,) - Rapport sur la production laiti¨¨re au S¨¦n¨¦gal. Resultats
des recherches entreprises durant le Vi! Plan, LNERV, Dakar, 1981,
6 - DENIS (tJ.P.1 - Le probl¨¨me de l'am¨¦lioration g¨¦netique dans les tmllpeaux
laitiers intensifs et semi-intensifs. S¨¦minaire prcduction animale,
lIaIcar, 24-26 mars 1981.
7 - DE?US (J.?.) - Diff¨¦rents problemes rencontres dans la mise en place
d'une production laiti¨¨re intensive au S¨¦n¨¦gal. S¨¦minaire production
aninde, Dakar, 24-26 mars 1981.
8 - DENIS (J.P,>, YE?$YE (Nd.) - TLes r&ultats des importations de bovins
laitiers au Senigal. CorrrnAcation 2 la IV¨¨ Conference gen¨¦rale de
1'AMSA. Le Caire 23-31 octobre 1981.
9 - ww (X.1 - Alimentation des veaux de Sangalkam. Sevrage prkoce.
LNERV, D~~&UT, ao ?t 1981, no 103/ZO(yT,
10 -LNERv - _
Ranports annuels service de Zootechnie et Cultures fourrag¨¨res
1976 ¨¤ 1981.
. . . / . . .
- 14
11 - LUCAS (A.1 - Aper ?u sw la pathologl 'e des animaux im~rt¨¦s rmntb¨¦liards
2 Sm.galk;un. S¨¦minaire production anirmle, Lkkar, 24-25 IEPS 1981,
12 - ROBERGE (G.) - Culture fourrag¨¨re irrigu¨¦e. Facteurs de prmiuctions et
obstacles. S¨¦minaire ptiuction anirmle 24-26 mms 1381.
13 - ROBERGE CG.), THIEFFRY (A.), FRIOT (11.) - Ikploitation en p%txmge d*une
parcelle de Panicum mwirmm K 187 B irri.gu&e. Note LXERV, octobre 1980.
-
REHJBLIC&JEIXJ SENEGAL
P',
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MINISTERE DE L'ENSEIGNE3fmT SUPERIEUR
EX'DELARECHERCHE SCIENTIFIQUE
INSTITUT SENEGAL'uS DE RECHEXf ?ES
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.
AGRICOLES (1.S.R.A.)
S~RETARIATD'ETATALA
RECHERCHE
--------
LABORATOIRE NATIOW DE LpELEVAGE
*
?CIFWIFIQUE ET TE3JIQUE
ETDEREXXERCHESVETERINAIRES
+ f
j .L
7
1
ADAPTATION D'UN TROUPEAU DE FEMELLES
MONTBELIARDES AU SENEGAL
RESULTATS TECHNIQUES
Par J.P. DEbJIS et r,. ROBERGE
REF. N*O4/ZOOT.
MARS 1982.
S O M M A I R E
.,; '. ,: ;
INTRODUCTION
I - LA STATION DE SANGALKAM
1.1 - Situation g¨¦ographique (plan de situation>
<
1.2 - M¨¦t¨¦arolr>gie
:
1.'3 - Irrigation
:
:
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I
1,4:.i-&Sj-ion des ~$!kturages et 'cultwes~'four??~g~&s
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1.5 '- -p&j+ti+& te&wques* :. :,,: 1
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2.1 - Constitution
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2.2 - Conduite g¨¦n¨¦rale
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2.3 - Alimmtation
2.4 - Exthologie
2.5 - Traite
2.6 - 'Ibaitemnt du lait.
III -
.c s, J (. ';';.:,,,
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3.2 - 'kprcx$uy$on
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3.3 - Perfozjmmces pord¨¦rale~.
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CONCLUSION.
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INTRODUCTION
Les besoins en lait frais sont de plus en plus impmtants au S¨¦rkgal non
seulement dans les grondes agglorkrations n& aussi dans les grands complexes
touristiques qui se construisent plus nombreux chaque ann¨¦e.
Pour assurer la couverture de ces besoins, plusieurs solutions peuvent ,, ~
¡® .'
..,
<.
¨ºtre envisag¨¦es :
,.
- am¨¦lioration de la prcduction chez les paysans installks pr¨¨s des -lieukde.:.'
8.
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,,,.'
I',
,, .3*
'.
:
.
consomtion,
: :
- cr¨¦ation de ferrres de production laitikre intensive entretenant des femelles
impmt¨¦es hautement productives. C!est dw cet esprit qg'un essai d ?intro-
duction
de vaches de race rmntb¨¦liarde a ¨¦t¨¦ mis en place.depuis
1976 au S¨¦n¨¦gal. Les r¨¦sultats, partiels encore puisque l'exp¨¦rience est
programrde sur 10 ann¨¦es, sont d¨¦j¨¤ suffisamrmt int¨¦ressants pour justifier
le pr¨¦sent rapport. Il faut insister sur le caract¨¨re exp¨¦rirrentai de.L'ac-'
tion entreprise, devant d¨¦boucher S~I? des rn¨¦thocles ¨¦prouv¨¦es mises ¨¤ la
disposition des futurs producteurs intensifs de lait.
'.
.'
1 - LA STATION DE SANGALZAM
1.1 - G¨¦n¨¦ralit¨¦s
D¨¦pendant du Laboratoire national de 1:Elevage et de Recherches v¨¦t¨¦ri-
.
naires de Dakar-Hann, la ferme annexe de Sangalkam est situ¨¦e ¨¤ 35 km--de". ,'.
'
:
i
Dakar (long. 17O30 W, latitude 14O40 N¡®). Elle'est install¨¦e dans une .zbne de :
"Niayes" qui s'¨¦tend de Dakar a Saint-Louis. On appelle "Niaye&"'les d&pres-
,'
sions argile-sableuses ou argileuses alternant avec'des dunes sableuses
.
continentales fix¨¦es, se trouvant en arri¨¨re et ¨¤ proximit¨¦ de la C ?te. La
ferme comprend donc, on s'en doute, deux grands types de solsselon que l'on
,. . .
. . . .
,,'.
a affaire ¨¤ l'une ou ¨¤ l'autre formation.
<.
_
- .
Elle occupe une superficie de 500 ha mis dont seulement 30 ont et6
am¨¦nag¨¦s. La surface agricole utile comprend 18,5 ha irrigu¨¦s et 10 ha culti-
-
v¨¦s en sec. La majorit¨¦ des 18,s ha est situ¨¦e sur sol de Niayes argile-sableux.
,.. / . . .
- 2
Q
.
1.2 - M¨¦t¨¦orologie
_.
La pluvior&rie moyenne 1947 - 1977 est de, Si@,9 mm ¨¤'Dakat?~Yoff. Cette
._
p&i&j;l i<.&. le& aim¨¦es' de s&kEsse, 11. pleut,.de ijuillet ¨¤: octobre. '%.. .:
: .
On distingue trois saisons && la zone": j" Sai&n des pluies', I;a .&&&n !
s¨¨che froide (d¨¦cembre- avril), la saisori Shdie chaude (aVP.il- juin) ?IV~& ch
::
:: <'
p¨¦riodes de transition.
.; y
::
~a temp&ature moyenne s'accro ?t r¨¦gulierwent de janvier ¨¤ ao ?t (de
2004 ¨¤ 2764) se maintient ensuite d'ao ?t ¨¤ octobre (27O4 ¨¤ 27O2) puis diminue"
brutalement en novembre et d¨¦cembre gr ?ce ¨¤ l'action des aliz¨¦s (2S0, 22OC).
L'hygrom¨¦trie moyenne est ¨¦lev¨¦e (73 p.lOO), la ferme ¨¦tant situ¨¦e ¨¤
moins de 5 km de,la.rrer.
":
A la lecture de¡°ces chiffres, il appar&t que les animaux import¨¦s-subis-:
..'..
sent 4 mois pw an une p¨¦riOde difficile o¨´ se conjuguent une temp6r&ure'et
une hygrom&trie ¨¦lev¨¦es, de juillet ¨¤, octobre.
1.3 - Irrigation, ~ i :, : _.
. .
.: I
La ferms est aliment¨¦e par 4,forages ayant un d¨¦bit total de 90 m3/h
"
Ils ~sont situes loin'decla fe&, il est donc n&essaire-rqu'i%s
d¨¦bitent dans un bassin de reprise de 300 rn3,, deux pompes ¨¤ fort d¨¦bit (35 et
50 m3/h) reprenant l'eau pour l'amener aux parcelles,.L'irrig@i~n se fait
. .
par aspersion avec un maillage 18. y;-,18 ou 18. x 12 m. .Deux~types .de,.r&eaux
d'irrigation sont. compar¨¦s : d'mune part un &Seau moljile, mS.ns lourd en
:
investissementstis-exigeant plus de rraind!oeuvre .C9,5,ha), d'autre part un d:
r¨¦seau fixe o¨´ les. conduites secondaires sont ente&es et.le maillage fixe,,
(9 ha);
:
. .
'.
,"_
Les qUantit¨¦s d*eau apport¨¦es ont 6t¨¦.calcul¨¦es .&vec 1'ORSI'OM ¨¤ partis'
de l'¨¦vapor&io~ du bac class A ou calo!eado. Eri appliquant la formule de
'. (
Riou (FTP = k E+ Bac) ou k varie avec la saison : les besoins sont,en s&&a-'
tisant,de 4 rr&j'du 31 juillet au 31 mars .et de 5 rrun/j du 32 mars au 31 juil-
- _
let. L'apport th¨¦orique est de 12 000 m3/ha/an. Les contraintes essentielles
de ce syst¨¨me sont l'entretien des pompes de forages facilement encrass¨¦es et
le coist de l'eau.rendue ¨¤ la parcelle qui est assez ¨¦lev¨¦e, compte tenu des
conditions propres de la station (75 F/m3).
,.. / . . .
-3
1.4 - Gestion des @turages et cultures fourrag¨¨res
1.4.1 - Choix de la sp¨¦culation
<
Avec une pluviorr&rie de 520 mm de type sahelo-soudanien, il par+zissait
.
difficile de fonder un ¨¦levage laitier exclusivement sur des cultures de saison
des pluies (3 mois 1/2). La pr¨¦sence dsune nappe phr¨¦atique dans le sous-sol
Wtetien (5 ¨¤ 20 m> et les essais conduits de 1970 ¨¤ 1975,ont permis l'instal-
lation de cultures irrigu¨¦es ¨¤ pEuTtir de forages peu profonds. Ces apports
fourragers sont compl¨¦t¨¦s par l'achat de sous-produits agw-industriels.
1.4.2 - Choix des plantes
F@s de 450 plantes ont ¨¦t¨¦ examin¨¦es en collection (CADVT), puis en
essais d'orientation en 1976. De ces essais, deux gramin¨¦es ressortent comne
particuli¨¨rement adapt¨¦es et r¨¦pondant bien ¨¤ 1'irr;igation (essais CO~~S
avec l'ORSTOF0 : il s'agit de cl ?nes de Panicum maximum et de Brachiaria mutica.
C'est ainsi que la ferme de Sangalkam comprend t,rois types de fouwages
cultiv& sur la surface agricole utile irrigu¨¦e.
Plantes ¨¤ cycles
= 4,5 ha de plantes entrant en rotation : rr& ?s, mil, ni¨¦b¨¦
Plantes p¨¦rennes
= 1,8 ha de Brachiaria mwtica
t = 12,2 ha de Panicurn (cl0ne. K 187 .B essentiellement).
1.4.3 -'Calendrier cultural
La r¨¦gion de Dakar et en g¨¦n¨¦ral les r¨¦gions tropicales s¨¨ches pr¨¦sentent
le "ph¨¦no&ne de saison froide" (d¨¦cembre a mai> caract¨¦ris¨¦ en culture irr%
gu¨¦e par un ralentissement de la croissance de la v¨¦g¨¦tation, part~culi&ement
sensible pour les plantes tropicales dites "en CY". La croissance est forte?
ment diminu¨¦e pendant cette p¨¦riode malgr¨¦ une fumure identique apr¨¨s chaque
coupe (75,N, 35 PaOs, 50 K20). La croissance culmine ¨¤ 138 kg FE/ha/jour en
juillet et est minti en janvier avec 32 kg MS/ha/j soit le quart du poten-
tiel de saison chaude,
- _
L'examen de cette courbe nous a conduit ¨¤ plusieurs r¨¦flexions.
--
. . ./
. . .
- 4
A - Faire des r¨¦serves pour la p¨¦riode d¨¦favorable : le foin et surtout
l'ensilage sont les m¨¦thodes les plus appropri¨¦es. Ils sont r&lis ?s
'I
d'une part sur les plantes en rotation,' d'autre part sur 10 ha cultiv¨¦s
en sec dont les Mandements 'd¨¦pendent direct¨¦tint de la pluvio&trie de
l'ann¨¦e. Tr¨¨s g¨¦n¨¦ralement, les plantes de r¨¦seme utilis¨¦es sont le'mil
vari¨¦t¨¦ Sanio (ensilage), le mil vari¨¦t¨¦ Souna (ensilage), le ma ?s vari¨¦t¨¦
CNRA'R3mbey.,J- aune de,Sefa ,en ensilage oule ni¨¦b¨¦-(CNIJA E3ambey) ,en foin.
B - Augmenter 1es"productions a;hiver en acc??&&~t la fumwe azot&~Ce .:
:
projet est en cours d'¨¦tude et une premi¨¨re application a gte r¨¦alis¨¦e
' en 1980 en pc&.ant les futures apr¨¨s coupe des plantes~pkw%tes ¨¤ 100 N
pendant la p&icde froide.
C - Rechercher des plantes'temp&¨¦es ou r&diterran¨¦ennes~qui seraient"Iroins
sensibles au froid : &es essais sont entrepris sur?'les betteraves¡®, ,les
sorghos,' les Ray grass d'Italie, ja luzp≠w &tc:.!-. '.
:,
:
.'
1.4.4 - Gestion des p ?turages
Lf alimwkation des mxtb¨¦liardes est.distribu¨¦e ¨¤. l!auge. !Zero grazing).
&ss ?;les pam$lles sont-elles,.fauch¨¦es kguli¨¨wxznt soit avec yne d de
Coirpe (fourrage entier) ou miew..avec.une ensileuse, (fourrage hach@). &s..J -.
effets de la coupe mince sur laconscimnution ne -sont plus ¨¤ d¨¦montrer. T+es: :_
parcelles subissent 6 ¨¤ 8 coupes par an. Les rendements, de l'~ordre de .15,-t
de mati¨¨re s¨¨che par hectare et par an pour le Ekachiaria mutica, et de 20 ¨¤
23 t de mti¨¨re s¨¨che par hect+re: et pw,an pqur le Par$cum mximm subissent
.'
'.
des fluctuations l;i$es aux,var@t$@ tilki ??t~ques. ¡®Des'analyses bromatologi-
,'
.'
:
:
ques .sont s,yst¨¦matiquement 'balis¨¦es au,J.&oratoire diklevage par le service
.'
., ,j, 1"'
de Fhysiologie-Nutrition tant sur les plantes en frais que sur les ensilages.
"
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¡®_.
1.5 - Les bWments techniques
1.5.1 - Logements des animaux adultes L '..
_
De'la~skkx&tion~ent$av¨¦e ¨¤ ia stabulation libre;.la conception des
constructions, bien que derme, reste classique : la recherche du fonctionnel
)
et essentiellem&it, 'de la firotection des animaux d'origine eurap¨¦e&e sup$&s
tr¨¨s sensibks aux conditions'du milieu, a guid¨¦ le choist dutype de Gtiments.
-5
Dans une premike ¨¦tape, le souci d'assurer un contr ?le sanitaire strict
pur les ar+naux importecl'p a impose le choix de l'¨¦table fede. LPimpossibilite
:
d'obtenir de la pailie dans de bonnes conditions techniques et ¨¦conomiques a'
:,
d¨¦fini le type d'aire de repos : stalle courte, sans liti¨¨re avec stabulation
c
entrav¨¦e kode d'entrave de type holkdais). Les craintes essentielles
. . ;
^
visaient l¨¨s tiques, vecteurs de la rickettsicke et les glossines, agents de
tra&mission des trypanosomes. '
i', ;
*.
: '.,
.'
En fa&@ IkElge, il.s'est r6v¨¦l¨¦ que les portes et moustiquahs
¨¦taient inefficaces en raison des n¨¦cessit¨¦s du service ou des conditions
climatiques qui imposaient l'ouverture desportes. En outre, la stcbulation
entrav¨¦e s'est av¨¦r¨¦e'g¨¦ri¨¦ratrice de boiteries sur une partie importante du
troupeau.
Les inconv¨¦nients de la s-tabulation entrav¨¦e ont pu ¨ºtre perqus av,ant
la constructick de la seconde ¨¦table. Les v&itables protections des animaux
¨¦tant d'une part l'&adic&ion des glossines dans les Niayes'r¨¦alis¨¦e 'par le
service de Parasitologic, d'autre p&t l¨¨s traiten-knts pr&entifs syst¨¦matiques
contre les tiques.
C.test pourquoi dans un deuxi,¨¨me temps, le choix de la stabulation libre
a ¨¦t¨¦ retenu. A l'usage, ce tic de logement s'est r¨¦v&l¨¦ satisfaisant et la
premi¨¨re ¨¦table a ¨¦t6 transforke dans ce sens. La surface totale de l ?inst~l-
lation est de 588 m2 soit par vache environ 13 m2, ou, d¨¦duction faite du
couloir central, 12 m2.
1.5.2 -Logements des veaux avant sevrage
Les veaux rrontb6liards sont log¨¦s dans une~¨¦table fede, divis¨¦e en
boxes. Les boxes sont construits en tubes m¨¦talliques, l'aire de l'¨¦table
est cimerit6e ; les veaux'reposent sur une liti¨¨re chang¨¦e chaque jour.
L'eau et les aliments sont ¨¤ leur disposition en pernunence.
1.5.3 - Logements des veaux apr¨¨s sevrage
e
Apr¨¨s sevrage, les animwx sont gr&p¨¦s .par lot du.time. ?ge jusqu'¨¤ 10
mois apr¨¨s quoi les sexes sont s¨¦par¨¦s. Ils sont log¨¦s dans des parcs de sta-
-
-
,
Nation libre sans loge-t-t¨¦s qui avaient ¨¦t¨¦ con ?us ant¨¦rieurement p6ur des
;
1
essais d'embouche. Les abreuvoiksont 2 niveau constant.
"
Ces parcs s¨¦par¨¦s par des barri¨¨res en bois fix¨¦es sur poteaux rktalli-
ques, corrq+tent des mangeoires en ciment prot¨¦g¨¦s par un toit en bacs rtlimi-
nium autoportants.
. . . / . . .
- 6
II - LE TROUPESXJ JAITI'ER.
i
"2*1' -:~onsfitition'
.!.' ', ': .: j;, ,'
:
¡®
.
~;e t&peau ,xtier de',race..~-b¨¦liarde a ¨¦t¨¦ constitu¨¦ en d¨¦cembre .1976.
24 gefissespxeinss et 2 taur+zaux:ont:&e.-import¨¦s de France, effectuant Te,
voyage par voie rnaritirm~ sans ip333bl¨¨rntc parkiculier.
'.
<'
2.2 - Conduite g&Grale
2.2.1 - f!dulte
'.:. "- '.
k. troupeau laitier,ne.quitte pas les ¨¦tables sauf pour $aCz-raste et
pur la promenade rratitile-quotidienne qui a lieu dans un parc &nage pro@:,
de 1':&able. LTalixentation~est donc totalement distribu¨¦e ¨¤ l'+uge, :. :
,..,,.,.,,
:
Les &&lm adultes sont regroup& en divers Iot5 en fonotion-~dustad¨º 2:':.
de lactation et de la production laitiGE observ¨¦e : entre le vElage.et &e-: ,:
4¨¨ mis de.Lactation,
au del¨¤ du 45 mis de lactation de mani¨¨re ?i adapter
l'apport alimentaire ¨¤ la prcduction.
. .
"Le8 saillies ¨¦taient effectu¨¦es en mnt ?'riaturelle j.usqu!¨¤.ce jour sur :
la ferme. Les femelles en chaleur, assez facilekent rep&ables,sont amendes 1
dans un @xc de rxxxte o¨´' se trouve l'un des' 2 taureaux ~rt¨¦s. En fait, be
taux de rep&uction ¨¦tant re'lativerrent faible, il A ¨¦t¨¦ fait appel ¨¤ un tau-
reau vasectckis¨¦ pour assurer une &illeure d¨¦tection des chaleurs.. Balheu-
reusement, Cte'raoeS &ff&entes (P¨¤kistanais)j il n'a pas 4t¨¦ accepte dans le
tro&&u, rrihe pour de courtes' p&iodes.
"
Actuellement, l'ins¨¦mination artificielle est en cours d'application et
l'anirral nouvellemont vasectomis¨¦ est de race montbSliarde.
Dans certains pays, il a et¨¦ envisag¨¦ des mesures de rafra ?chissement'
des+,anlmawc pendant les p¨¦riodes climatiques difficiles. En fait, jusqu'¨¤
"
.> :
pr¨¦sent, aucune action piurticuli¨¨re dans ce sens n'a ¨¦t¨¦ effectu¨¦e ¨¤ Sangalkam.
:
La solution pourtant envisag¨¦e consistait en l'utilisation de petits arroseurs
¨¤ gazon retournes et install¨¦s au plafond de l'¨¦table.
2.2.2 f jldauj( :
Les veaux sont &x&diatement s¨¦par¨¦s de la m¨¨re aprk le'.v¨ºlage et'pla&s
dans des bc&s individu&s; Dans.Un premier temps, ils re ?oivent uniquerwnt
,'
le colostrum de la G're au Seau ,(7 jours> puis un r;¨¦gkw lact¨¦ pendantr 11,. ."
semxines. D¨¨s le d¨¦but de la 3¨¨ semaine, les veaux b¨¦n¨¦ficient d'un apport de
. . /. ,,.
-7
foin et de concenti en plus du lait en poudre reconstitu¨¦. Actuellerrent, un
essai de sevrage plus pr¨¦coce (7s semaine.> vient de comncer visant une
¨¦conomie du lait en poudre de prix ¨¦lev¨¦ au S¨¦n6gal (de l'ordre de 40G F CFNkg).
t --
:, IA@s le sevrage', les veaux sont plac¨¦s dans des boxes ,collectifs."'
Fn ?uife de*is.&ette annge, ils sont sortis sur des p ?turages irrigu¨¦s
(Brachiaria nn&ica) jusqu'au marnent .de l'utilisation pour 'la reptiuction
en particulier pur les femelles (poids x ?ge type = 15 mois x 350 kg environ).
2.3 - Alimentation
Les animaux re ?oivent 2 repas.pr&ipawc par' jour, plus une suppl¨¦menta-
tion de concent% dtans la salle de traite. En r¨¦alit¨¦, il est important que
la Ig¨¦partition~et la composition des repas soient agenc¨¦es de'telle iwni¨¨re
que les mangeoires contiennent des aliments le plus longtemps possible au
cours des 24 heures.
L'alimentation de ba&:¨¦st constitu¨¦e de fourrage distribu¨¦ en vert ou
sous forme d'ensilage. De plus, gr ?ce aux essais de diversification de la
production fourrag¨¨re, les animaux ont pu disposer sussi de betteraves fourra-
g¨¨res, de :Sorgho, de fanes de ni¨¦b¨¦ et d'arachider Ces aliments de base sont
compl¨¦t¨¦s pw un concentr¨¦ d'¨¦quilibre pur une production laiti¨¨re moyenne de
10 1. de lait par jour et un concentr¨¦.de production adapt¨¦ individuellerwnt
aux potentialit& de chaque anirral. Aztuell-emznt, compte tenu du prix de
mati¨¨res premi¨¨res entrant dans la composition des concentr& cm&, mil, son
de bl¨¦, m¨¦lasse, tourteau d'arachide . ..). i$ a ¨¦-t6 r¨¦alise une incorporation
de dr¨ºches de brasserie, semble-t-il avec succ¨¨s.
Le problerrrz des concentr¨¦s est i~ortant car la disponibilit¨¦ et les
prix des wti¨¨res premi¨¨res ou des sous-produits agro-industriels sont tr¨¨s
uariabl,es en cours d'ann¨¦e. Ce qui pourrait rendre quelque peu al&oire
.<
l'existence d'une exploitation de ptiuction laiti¨¨re intensive si des rnzsure~
d'origine gouvernementale ne r¨¦gularisent pas cette situation.
¡®<.
.
.
2.4 - Les probl¨¨mes pathologiques
Les animaux import¨¦s ¨¦taient bien entendu indemnes de tuberculose et de
brucellose. Depuis, des contr ?les p¨¦riodiques cannuels sont effect&s. Des
vaccinations <annuelles contre la peste, la p¨¦;ripnewnie sont &ali&es ; et..
¨¦ventuellement contre lalfi+re aphteuse (menace en i977).
.*.
/ ..a
. ..<
-8
Toujours sur le plan prophylactique3
les ¨¤n~ux passent ti&lSt?e~nt~¡°
contenC&t un produit d¨¦sinfectant et durcis=
chaque semaine dans un &iluYe
.
sr7s;t de la cc/rnc et dans un spray d¨¦tiqueur. Cette derni¨¨re Op¨¦P3tlO2 est
absolument n&essaire m¨ºme si la fr¨¦quence des passages peut ¨ºtre diminu¨¦e
(15 jours pendant la saison &che) car tout manquement peut se tradui= dans:
.
cette zone par de brusques flambees de rickettsiose (1981) heureusement Juguljes
par de promptes intervent&ns m¨¦dicales.
La pathologie du pied surtout ,au moment de l'arriv¨¦e des animaux a ¨¦t¨¦
une~pr¨¦occupxtion importante : ph¨¦nom¨¨nes arthritiques graves, panaris
interdigit¨¦s, ulc¨¨res de LZI sole... Actuellemxt, ces probl¨¨mxas sont bien
ma ?tris¨¦s grace ¨¤ des mesures prophylactiques appropri&s et ¨¤ des interven-
tiens m¨¦dicale~l pr&oces.
Les *tes sorit maintenues, ¨¤ un niveau tout a fait raisonnable gr ?ce
¨¤ une bonne hygi¨¨ne de la traite et ¨¤ un rgglage correct de la n~ch~~e ¨¤ .- ,!
traire L ,De nombreux cas suboliniques ou d¨¦butants sont mis en ¨¦vidence @ce
.'
¨¤ l'utilisation du,California watitis test.
sur le plan'd¨¦ la 3utte anti+arasitai interne, les ani.rn~~ sont &g~-~,,,
li¨¨rement suivis par ,le service de Parasitologie du Laboratoire et trait¨¦s : . . . . .
en cas de n¨¦cessitg.
: .,
Enfin les ph¨¦nom¨¨nes de reproduction SJ sens large du terme constituent
certains notre pr¨¦occupation actuelle majeure.
Les diffi<& de reptiuetion se traduisent par un zi.i.longemant in@%-
de l'&art 3xterv¨ºlages d ? ?I :
.:,
- une frigidit¨¦ vraie par non fonctionneront ovarien qui n6cessite un traite-:'i
menthorwnal,
; :
i¡¯
- une pseudo-frigidit¨¦ avec des, chaleurs sourdes non decel¨¦es,
: -/
- une st¨¦rilit¨¦ o¨´ les saillies non f¨¦condantes se succ¨¨dent avec 4 causes
possibles,
- subcarence alimentaire ou d¨¦s¨¦quilibre de la rztion (hyperazot¨¦e),
- infection ut¨¦rine non d¨¦celi¨¦e (m¨¦trite chronique au ler degr¨¦),
- mauvais xxwnt de la saillie,
- mauvaise valeur du sperme des rr ?les due ¨¤ la chaleur.
. . ./ . . .
-9
JA prophylaxie de ces affections passe par une meilleure x&trise de la
conduite..de 1'&xage,et de l'alimentation. La detection des chaleurs et le
choix du moment de l'irxG&ation,sont amGlior& en ayant recours ¨¤ ~vuti~isa-
..,
tion d'un taureau vasectomis¨¦.
Enfin ks rr@tFites~doivent e-tre soign&es rapidement et efficacement ,;.
¡® .
leurp~phy1aA.b consiste en une hygi¨¨ne accrue du v¨º&ge (pose s ?st¨¦mxtique
d'obfets).
1
'
Un plan de lutte contre les probl¨¨mes de reproduction est mis en @XE
: :
actuell&nent,. Si,son efficacit&est confirn&e, iLpourra ¨ºtre propose dans
l
e
s
trxxpeaux.prives. :',
.
2.5 i. La traitei
La traite m&x.nique a &t¨¦ appliquje des les premi¨¨res lactations, Elle '
se passe dans une s&lle parfaitement am&ag6e comprenant une installation.de
type "hs&.n.gbone ?' 6 2 x.3 postes.
La traite a lieu 2 fois par jour. Un contr ?le des quantit¨¦s de lait pro--
dui-tes est effectu¨¦ ¨¤ chacune des trait&, ce qui petit en particulier d'ap-
p-&ier; la courbe ascendante et le pic de lactation de fa ?on p&cise ? d'autre
part d'observer tr& rapidement tout incident dans le fonctionnement .norr&ti
de la mamelle.
2.6 - ?Le traitement du lait
~
Apr¨¨s la,trai.te, le lait est envoy¨¦ dans un lactcduc menant ¨¤ la laiterie
mitoyenne. Cette salle est ¨¦quip¨¦e d'un bac de r&eption, d'un pasteurisateur
(prcc¨¦di: par actinisation), d'un tank de stockage r¨¦frig&¨¦ et dvureensacheuse.
En effet, le lai-t est pour une 'grande partie corrxwxialis¨¦ sous forme de
sachets souples dsun litre, le reste 19est en vrac pour les besoins d'une
fromagerie (¨¤ 20 km environ) et de certai.ns~icULiers.
.
I
.
¡± :
.*. / .*.
,¡¯ ,
- 10
III - LES RESULTATS OEKMNJS
i?
3.1 - I?tYxlu~tion laiti¨¨re
m
a) Aspect q&%-&itatif
.
& 1980, 110 000 litres de lait Ont && prcxluits par la ferme soit une
rmyenne de 300 1. environ p-w jour. Il faut sign&+..que les femlles mmtb¨¦-
liades m p.yyticipnt ql..E polJT 60 p.100 ¨¤ cette~$cduction le T?este ¨¦tant
assu& par m troupeau de femelles laiti&es d-. mce pakist~anaise (Sahiwal
Red Sindhi).
La prcduction myenne tiividuelle actuelle, toutes lactations confondues
depuis l'amivee des animaux est de 3 240 kg en 339 jours, soit une myeme-
journali¨¨re dPenvimn 9,6 kg. Pour les lactations de rang 3,4 et 5, ., la
myenne de production est de 3 602 kg en 318 jotis soit une productio~~journa-
I&re de 11,3 kg.(22 lactatioris). Chez les g¨¦nisses n¨¦es au S¨¦n¨¦gal, la.pro-
duction est de'2 677kg en 291~jours soit 9,2 kg par jour (12 premi¨¨res,-lacta-
tions contr ?l¨¦es).
:
j
Par rapport aux productions th¨¦oriques possibles dans cette m&,'les'
p&formnces observ&es peuvent'para ?tre peu elev¨¦es. Les causes &.Lkl>taires
interviennent P~R? uhe m ikprtante de cette variation. Le fait que les
essais fourragers aient ¨¦t¨¦ conduits parall¨¨lerfent ¨¤ cwx r¨¦alis¨¦s sur 1s
animux a tr¨¨s probablement eu des cons¨¦quences sur la couverture dc leurs
besoins tant quantitatifs que qualitatifs.
,¡¯
,;¡¯
-..
,. ._<_.. :.¡± ..,,
b)' Asp¨¦ct"~qualit~tif
.'
Les takx d& mtihes¡®grasses et de mti&es azot¨¦es sont respectivement
de 32 et 34 p.lOCO.Ia myenne des mati&es utiles est de 122. Seu&;:le taux de
mti¨¨ms grasses,appara?tun peu faible (envimn 36 p.1000 dans le berceau
de la: race)!@ ¨¦videment la moyenne des mati¨¨res utiles car ell ? est fonction
de la quant% de lait ptiuite.
3.2 - Reprmluction
'.
Le ti de reproduction observ¨¦ oscille pour l'ensemble du troupeau.
(ferdUes 3mpmt¨¦es et .feFlles n¨¦es.au S¨¦?¨¦gal), entre 67 et 72 p:lOO.
". :
L' ?ge au ler v¨ºlage, de 1 040 jours chez les animux de fondation &t de 933
jours (17 observations) chez les g¨¦nisses n¨¦es sur place. L'intervalle myen
entre v¨ºla&, sur 5 ann¨¦es, est de l'ordre de 455 jours.
. . ./ . . .
- 11
En l' ?tat wtr.lel des choses, il est intkessant de constater que les
~rformxxes des f~~~~lles nees au S¨¦n¨¦gal, semblent milleures que celles
i
observ¨¦es dans le troupeau de fondation (intervalles en-t- les vGlages voisins
de 13 Ir#is SUT 10 observations). Si cette tendance se v&kfie, il sera possi-
I
ble d'envisager une diffusion des animaux de cette race':dans les'¨¦levages
1
laitiers ¨¤ partir des animaux n¨¦s au S&$gal &-tant ainsi certains probl¨¨mes
.'
d'adaptation dans ,le domine de .ti reproduction.
;, :
;
3.3 - Performnces pond¨¦rales
.
-
~ En-rmyerw le poids ¨¤ la nais~.+~~L est de 33,S.kg (25 observatior+s) :
males .et femlle ?:confondus en 1980. On constate donc une baisse par rapport.
au poids des Pr+emiers animaux n¨¦s au S¨¦n¨¦gal (41,5 kg). Par contl-e, les gains
de poids observ¨¦s chez les jeunes sont tout ¨¤ fait satisfaisants (654 et
633 g/jow respectivement ohez les m?Zes et les fermzzlles). Quant aux.femelles
adultes, leur poids myen global sur l'ensemble de l'ann¨¦e 1980 est de 592.kg
(en augmentation par rapport aux performances des ann¨¦es pr&¨¦de&s : 4869
515 et 569 kg en 1977, 78 et 79).
Un cetiain nombre d'abattages ont ¨¦-t& effectu¨¦s ; les rendements obtenus
sont de 51 p.100 environ chez les femelles.adultes (-poids vif = 612 kg) et de
49 p.100 chez les jeunes.
:
CONCLUSIONS
Com il a G-t¨¦ indiqu¨¦ dans les chapitres pr¨¦c¨¦dents.,, un certain norrbre
.<.
.'
d'enseignements ont pu ¨ºtre retir-¨¦s des observatims et:essais effectu&s sur
le troupeau rmntb¨¦liard de Sangalkam.
Actuellement, 'la pathologie de groupe est bien m ?tris¨¦e, la productivit¨¦
deti'feriielles e&t! correcte bien que susce$tible d'an&ioration surtout par une.
action alimentaire. Elle constitue en effet l'un des aspects les pltis diffi-
ciles ¨¤ assurer surtout au niveau de la gestion. Les probl¨¨mes d'approvision-
nerrent et de prix des aliments tant foumag&es que les concent& sont la
.<
. .
principale source de varititions dans les diverses ptiuctions. L'installation
de fer-mes priv¨¦es de'prcduction devra donc s9assortir de garanties suffisantes
:
dans ce domine.'
:. "
i. .t, i
.;. . . .
/
,.'.
- 12
S'agissCa.nt de la reproduction du tro~~zau,~
des ¨¦tudes pr¨¦cises restent
encore ¨¤ rfksner. L ?i.ntroduction de l'instination artifkielle doit p~~~ttre
I
dans un premier temps de Limiter le probl¨¨me. aux vaches, l'utilisation de
techniques appropri¨¦es comme l'usage des prostaglandines de mieux ma ?triser
la physiologie femelle en milieu tropical.
Fn cons¨¦quence, sur le plan technique, les r¨¦sultats obtenus sont ix+&
encourageants.
Un travail ultgrieur analysera ces diff¨¦rents points sur le
plan ¨¦conomique et s'efforcera de d¨¦terminer 1a structure d'une exploitatLon
de prcduction intensive de lait rentable compte tenu de ces contraintes
techniques.
.
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j
,,.
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..,
¡®.
- 13
B I B L I O G R A P H I E
1 - ALBEKRO 01, > - TroupeAu laitier de race Frisonne dans la bande &ti&e
,.
du Mozambique, Conduite, alimentation et comportement. Revue mondiale de
rzcmt. 9, 1981: 37, 20-24.
2 - CADOT (R.1 - Estimation du prix de revient.de l'eau d'irrigation ¨¤ la
station de.Sangalkam, mai 1979, Note LAJERV.
.I
3 -CADOI(R.j'
'2
- R¨¦flexions sur la mcdalite d'h¨¦&rg&nt des animaux, juin
:
i979, Note. I..MXV.
:
:
:
4 - CNXYI' (R.1 - Production fourrag¨¨re et incidence du poste alimentation,
dans le co ?t de la production laiti¨¨re, juillet 1.979, Note LNERV.
5 - DENIS (J.P,) - Rapport sur la production laiti¨¨re au S¨¦n¨¦gal. Resultats
des recherches entreprises durant le Vi! Plan, LNERV, Dakar, 1981,
6 - DENIS (tJ.P.1 - Le probl¨¨me de l'am¨¦lioration g¨¦netique dans les tmllpeaux
laitiers intensifs et semi-intensifs. S¨¦minaire prcduction animale,
lIaIcar, 24-26 mars 1981.
7 - DE?US (J.?.) - Diff¨¦rents problemes rencontres dans la mise en place
d'une production laiti¨¨re intensive au S¨¦n¨¦gal. S¨¦minaire production
aninde, Dakar, 24-26 mars 1981.
8 - DENIS (J.P,>, YE?$YE (Nd.) - TLes r&ultats des importations de bovins
laitiers au Senigal. CorrrnAcation 2 la IV¨¨ Conference gen¨¦rale de
1'AMSA. Le Caire 23-31 octobre 1981.
9 - ww (X.1 - Alimentation des veaux de Sangalkam. Sevrage prkoce.
LNERV, D~~&UT, ao ?t 1981, no 103/ZO(yT,
10 -LNERv - _
Ranports annuels service de Zootechnie et Cultures fourrag¨¨res
1976 ¨¤ 1981.
. . . / . . .
- 14
11 - LUCAS (A.1 - Aper ?u sw la pathologl 'e des animaux im~rt¨¦s rmntb¨¦liards
2 Sm.galk;un. S¨¦minaire production anirmle, Lkkar, 24-25 IEPS 1981,
12 - ROBERGE (G.) - Culture fourrag¨¨re irrigu¨¦e. Facteurs de prmiuctions et
obstacles. S¨¦minaire ptiuction anirmle 24-26 mms 1381.
13 - ROBERGE CG.), THIEFFRY (A.), FRIOT (11.) - Ikploitation en p%txmge d*une
parcelle de Panicum mwirmm K 187 B irri.gu&e. Note LXERV, octobre 1980.
-