PIROT R., Ptwm S., MANICHCIN H. I¨¦ds.), 1997. Le...
PIROT R., Ptwm S., MANICHCIN H. I¨¦ds.), 1997.
Le travail du sol dans le,; systknes mtlcanistis
tropicau):.
Actes du colloque, 11-l 2 septembre ¡®1996, Montpellier.
France.
Montpelier, France. Cir.ld-Sar, collection Cdioquf?i. 160 p.
des techniques culturales paysannes
pour l¡¯am¨¦lioration de I¡¯i~plantation de l¡¯arachide
dans le bassin arachidier idu S¨¦n¨¦g i!---

;
Mdou S?NE
isr,j-Sba, BP 199, Kaolack, S¨¦n¨¦gal
R¨¦sum¨¦ : PJ <~!>C:I la densit¨¦ de population de l¡¯arachide est sou-
Si les facteurs contr?lables tels (lue lez semences, le*
..er~ 3fe&: pu ia skileresse de d¨¦but de cycle. II est donc n&es-
¨¦quipement:, ct: la fertilisation ~CI 11 ;i I¡¯optiiwm, alo1.s~
S!I!~¡¯ !>ar dc, Pr-hniques
ctllturales adapt¨¦es, de parvenir a un Bm@-
l ¡¯ a l i m e n t a t i o n hydrique wns~.itr;.~
if¡¯ i2ctttur limitar:¡¯
f;~h en eni [id prufii cu,Iturai qui favorise la conservation1 de
!¡®I:I midite de surface, Les paysans pratiquent le sarclage de pr¨¦lev¨¦e
principal en culture pluviale d.22:. i,:. Sahel. L¡¯obten
/XXI~ a g i r SUI i f l i t d e s e m e n c e s . U n e t e c h n i q u e I¨¦&ement moqfi¨¦e
tion de densit¨¦ de population optimale (entrt.
& rette op&atiori,
le sarclage ce pr¨¦levk. avec ou sans enfouisse-
120 000 e t 160 000 plantc!lia et: fonction de i,:
me It de fumure organique a !¡®avantage de respecter le calenarier
vari¨¦t¨¦ - recommandations 11 l-:r,;Ira:, 1963 .--
cul:ur~l e t d¡¯&e a d a p t ¨¦ e a u x ¨¦ q u i p e m e n t s d i s p o n i b l e s . L e s r ¨¦ s u l t a t s
d¨¦pend alors essentiellement de 12~ date et de la hau.
d¡¯e,<ais mis en pi,<e en station pour co,:,parer
le sarclage de!pr¨¦-
lev4z ¨¤ p l a t e t l e s a r c l o b u t t a g e d e pr¨¦k ¡®re, avec ou sans appon d e
teur de la pluie de semis niais aust;l de la r¨¦pa;tltiw
m a t i ¨¨ r e organiqL{e, m o n t r e n t q u e l e s a r c l a g e d e p r ¨¦ l e v ¨¦ e s u r l a ligne
des pluies en d¨¦but de cycle. Ainsi. la phase de t;e:.
de semis permet de mieux conserver l¡¯humiditk
d u l i t d e s e m e n c e s
mination et de lev¨¦e de l¡¯arachirip J fait l¡¯objet d¡¯in:.
e t ai¡¯am&tiorer
s i g n i f i c a t i v e m e n t l a densiit d e p o p u l a t i o n 2 l a l e v ¨¦ e .
portants travaw (Bouffi!, 1 ¡®!fJ ! : Uon:erez, 1957
mais ces derniers n¡¯ont pas i<boi.iic r&ellemwt ia rC,us.
L¡¯wlchidc occupe une place de choix dans l¡¯¨¦conomie
site cle la I 5=*i¡¯e zn c o n d i t i o n s ,>ib~h;5. iorsyue 1.;
dL W¨¦hal. Le d¨¦veloppement rapide de sa culture ¨¤
s¨¦cheresse est intense y~:¡®% une¡¯ &ie inscffisante, 0i.L
pc:rtir de la deuxi¨¨me moiti¨¦ du XIXe si¨¨cle a permis de
peut observer dei &~hecc spec*;lcul,iires du semis.
irznc:hir I;I barre des 1 million de tonnes vers la fin¡¯des
Deux processus intervienwnt .-i,n:; /a gcrmi~~uiion; i!:.
ar n¨¦es 50. Le d¨¦clin de la production qui a suivi, tra-
sont d¡¯ordre physique er; i-e qui concerne I¡¯imbibitiorl
di it. la degradation des conditions agro-climatiyu& et
de la semence (Bruckler, 1983 : Rouaziz et Burckler.
sc;c.w-¨¦conomiques : la s¨¦che:Esse des trois dernieres
7989) et biologique vis-¨¤-vis &: ;.: reprise de la respi.
dt termies, la baisse Je la Cekilit6 des sols, diffidult¨¦,
ration de l¡¯embryon, de sa croissance et de son dCrve
d¡¯~c¨¨s aux intrants, v¨¦tuste des ¨¦quipements.
loppement (Montenez, 1957; Delcaux, 1987).
EII consid¨¦rant les trois phases ph¨¦nologiqueg de
Sur d¡¯autres cultures, d¡¯impor;an:s travaux (Burcklw
/¡®arachide (germination-lev¨¦e, floraison, reprobuc-,
et Bouaziz, 1991 : Haddas et a/., 1974 ; Boiffin el a;.
tien), les composantes du rendement telles. que d¨¦fi-.
1983) ont montr¨¦ que pour rendre compte d¡¯un tauv
nies par de nombreux auteurs (Cahaner et Ashri,,
et d¡¯une cin¨¦tique de germination observtis in situ on
1*)74; E n y i B.A.C., 1977 ; Fcnnech et a/., lci77;
invoque g¨¦n¨¦ralement deux conditions physiques tr¨¨s
tG?ci~g et al., 1982) sorti :
g¨¦n¨¦rales :
- I;I densit¨¦ de populatiorj (nombre plantsiha);
-. la qualit¨¦ du contact terre,-l;r&ne qui d¨¦pend essel:-
- Ic nombre de gousses par plant li¨¦ agi r.ytf;me
tiellement de la structure du Ii! de semence et tle Irt
d¡¯&niissiorl
UC5
gynophores et la r¨¦ussite dk la
taille de ta semence;
ptinctration ;
- l¡¯humidit¨¦ du sol dans l¡¯environnement de la
- le poids des gousses.
semence.
-----
-----
_-- ~_-.__I
----.-

.
.
Dans le c:as particulier des conditions de climat et de
Mat¨¦riel et m¨¦thode
sel qui pr¨¦valent au S¨¦negal pour la culture de I¡¯ara-
chide, on1 peut admettre que la temp¨¦rature et I¡¯a¨¦ra-

tion ne sont pas limitantes.
Les traitements
Par consequent, on per?oit ais¨¦ment l¡¯importance des
Trois pluies de semis ont ¨¦t¨¦ consid¨¦r¨¦es pour
pratiques culturales, de la pluviom¨¦trie et de l¡¯¨¦tat
simuler chaque type de saison des pluies identifi¨¦e.;
physique du sol qui agissent simultan¨¦ment sur I¡¯im-
dans le Sud Bassin arachidier (Annerose, 1990). Le
bibition et la ,germination.
choix de ces hauteurs de pluie s¡¯appuie sur des r¨¦sul-
LE.~ pratiques culturales permettent d¡¯intervenir ¨¤
tats d¡¯analyse fr¨¦quentielle de la pluviom¨¦trie effec-
deux niveaux :
tu¨¦e (S¨¨ne, 1995). II s¡¯agit de :
- le travail du sol permet de jouer sur l¡¯¨¦tat structural
- saison de pluie tardive : pluie tic semi: t !d. 15 I~I:
du lit de semence, et donc des caract¨¦ristiques
1Pl)
hydrodynamiques;
- saison de pluie interm¨¦diaire : pluie de semis dta
.- la technique de semis permet de controler, pour
30 mm (P2)
tine structure donn¨¦e, la dose de semences et le
- saison de pluie pr¨¦coce : pluie de semis de 45 nini
alacement de la semence, et donc l¡¯humidit¨¦ au
(P3)
contact de la semence.
Pour chaque hauteur de pluie vis¨¦e, I¡¯appor? d¡¯t-fa?~
Ainsi, les pratiques culturales doivent permettre non
est r¨¦alis¨¦ par irrigation au Sprinkler.
seulement de ma?triser la profondeur de placement
de la semence, mais aussi de ralentir au maximum

La caract¨¦risation de I¡¯irrigation concerne
le dess¨¨chement du lit de semence par effet mulch
- l¡¯analyse de l¡¯homog¨¦n¨¦it¨¦ de l¡¯,lpIw¡±t <I¡¯o,~!I
ds surface.
l¡¯aide d¡¯un jeu de 6 pluviom¨¨tres;
D,ins les. zones o¨´ l¡¯¨¦rosion hydrique est une
- la d¨¦termination du front moyen d¡¯hurw:tdtion i:r
ccntrainte majeure, la non-adoption de t.echnolo-
du stock hydrique ¨¤ 50 cm (9 r¨¦petitions:;.
gies perform¡¯antes telles que labour est li¨¦e ¨¤ des
Le tableau I pr¨¦sente les caract¨¦ristiques moyennez
contraintes pluviom¨¦triques et mat¨¦rielles. Par
de chaque r¨¦gime pluviom¨¦trique.
cons¨¦quent, l¡¯orientation op¨¦r¨¦e au niveau de la
recherche ces derni¨¨res ann¨¦es consiste ¨¤ partir du
calendrier de travail et des ¨¦quipements disponibles
pour la mise au point et/ou l¡¯emprunt de techniques

Tableau 1. Caract¨¦ristiques moyennes des r¨¦;;ime\\
culturales adapt¨¦es et efficaces.
pluviom¨¦triques.
-
-
-
Ainsi, le travail en sec ¨¤ la dent (coutrier) en courbe
S¨¦rie
Pluie
Pluie
Front
Stock
de niveau am¨¦liore l¡¯infiltration des eaux des pre-
vis¨¦e
obtenue
d¡¯humectation hydrique
mi¨¨res pluies. Ceci se traduit par une avanc¨¦e plus
( m m ) (mm)
(cm)
(mm)
-~--_
rapide du front d¡¯humectation (S¨¨ne et Garin, 1989).
Pl
1.5
16,s) i 0,7
13,3 f 0,9
25,s 2 0,3
Pa- ailleurs, le sarclobuttage de pr¨¦lev¨¦e permet une
P2
30
29,8 rf 1,l
19,5 + 1,3
36,8 i- 1,s)
meilleure conservation de l¡¯eau dans le profil et en
P3
45
37,l + 0,5
23,7 + 1,9
48,9 If: l,4
pa ticulier en surface (Juncker et S¨¨ne, 1990).
-
En culture arachidi¨¨re, l¡¯itin¨¦raire technique des pay-
sans inclut un sarclage ¨¤ plat de pr¨¦lev¨¦e (radou).
Ure l¨¦g¨¨re modification qui n¡¯affecte pas leur calen-
Am¨¦nagement du lit de semence
drier cultural est souvent apport¨¦e ¨¤ cette op¨¦ration.
Ainsi la cr¨¦ation d¡¯une butte de 5 ¨¤ 6 cm sur la ligne

Pour chacune des trois pluies de semis retenues, on
de semis donnant lieu au sarclobuttage de pr¨¦lev¨¦e
consid¨¨re trois traitements suivants (3 rep¨¦titions par
(radou baligne) permet ¨¤ la fois d¡¯agir sur la profon-
traitement) :
deur de placement de la semence et de g¨¦n¨¦rer un
- le t¨¦moin ¡°paysan¡± : consiste en un semis m¨¦ca-
effet mulch de surface (S¨¨ne, 1995).
nique en ligne en traction animale, suivi d¡¯un sar-
.
Le radou baligne en courbes de niveau constitue
clage ¨¤ plat de pr¨¦lev¨¦e, ou radou simple (RS);
aussi une option int¨¦ressante pour l¡¯enfouissement
- le semis est suivi d¡¯un sarclobuttage de pr¨¦lev¨¦e, ou
localis¨¦ des fumures organiques (fumier, compost).
radou baligne (RB);
L¡¯objectif de ce travail est de quantifier, en.cas de
- le semis est suivi d¡¯un apport localise sur la ligne
s¨¦cheresse de d¨¦but de cycle, les effets du radou
de semis de fumier enfoui gr?ce ¨¤ un sarcJ&u~age
baligne sur l¡¯implantation de l¡¯arachide et de valider
de pr¨¦lev¨¦e (RBF). La dose d¡¯apport est de cinq
sor utilisation;
tonnesfha.
V-P
6 6
Le travail du sol dans les syst¨¨mes m¨¦canis¨¦s tropicaux
:

Le semis de l¡¯arachide
En ce qui concerne le travail de sarclage de pr¨¦lev¨¦e
qui constitue le traitement ¨¦tudi¨¦, la caract¨¦risation
La variete utilis¨¦e est la 73-33 (semi-tardive
de
est faite en utilisant la m¨¦thode du profilographe qui
105 jours) de type Virginia ¨¤ port ¨¦rig¨¦. Le semis en
permet, en particulier, le calcul de I¡¯indic~t de rugo-
ligle a un ¨¦cartement de 0,5 m en humide apr¨¨s irri-
i
sit¨¦. Pour chacune des hauteurs de pluies :estbes, les
gai:ion est effectu¨¦ au semoir en traction ¨¦quine. Les
caract¨¦ristiques de l¡¯¨¦tat de surface des tr,Gtements
semences trait¨¦es au fongicide ont donn¨¦ une germi-
¨¦tudi¨¦s sont nettement distincts entre le sdrcl<jge A
nation de 98 % selon un test classique.
plat et les sarclobuttages. L¡¯indice de rugosit¨¦ CdCiJk
est deux fois plus important pour le sarclobuttage que
pour le sarclage simple.
Dispositif et conduite de l¡¯essai
La profondeur de placement des stali?CII:¡®es :t ¨¦tia
Les trois s¨¦ries consid¨¦r¨¦es correspondent chacune ¨¤
observ¨¦e sur un total de 60 graire:. s~!it !;1 gr;iin<¡®c.
une pluie de semis et sont de dimension 46 m sur
pour chacune des trois pluir?; \\i, : ! .: ,.
. . c,i,:.tar I<<:
15 m. Elles sont s¨¦par¨¦es entre elles par une ail¨¦e de
tions r¨¦v¨¨lent une certaine ll¨¦ti¡¯ro~en~~it~.~. EII t~l~et
3,; m de large. Chaque s¨¦rie est subdivis¨¦e en 3 blocs
environ 20 % de ces semences sont IOI.J is¨¦s ;i un?
de 15 m sur 15 m comportant chacun 3 parcelles ¨¦l¨¦-
profondeur inf¨¦rieure ¨¤ 3 cm. En ririscIrI [.ic, 10 &G¡¯tb
m¡¯rntaires correspondant chacune ¨¤ un des 3 traite-
rente de la vitesse de dess¨¨chement du pro!il en
mlznts ci-dessus indiqu¨¦s. Ces traitements sont rando-
fonction de la profondeur, on peut s¡¯atterxlre ;i unt
m s¨¦s au sein d¡¯une s¨¦rie.
variation des conditions hydriques de: ; ~rmin~~tiorl
des semences.

Les op¨¦rations culturales sont r¨¦alis¨¦es sur,le dispo-
sitif comme suit :

- aussit?t apr¨¨s irrigation, le semis de l¡¯arachide est
r¨¦alis¨¦ en ligne au semoir et en traction ¡®¨¦quine.
Mesures r¨¦alis¨¦es au cours de D¡¯essai
L¡¯¨¦cartement entre les lignes est de 50 cm, alors
que la profondeur de semis est r¨¦gl¨¦e ¨¤ 4 cm en
moyenne; l¡¯utilisation d¡¯un disque de 30 crans

Le profil hydrique
pour la vari¨¦t¨¦ utilis¨¦e donne lieu ¨¤ un ¨¦cartement
Le suivi effectu¨¦ concerne l¡¯humidit¨¦ solumiyue. i(.
sur la ligne de 13,.5 cm, soit une densit¨¦ th¨¦orique
front d¡¯humectation, le stock d¡¯eau dans le profil jus
de 148 000 plants/ha ;
qu¡¯au front d¡¯humectation. Pour ce faire, des pr¨¦l¨¨-
- les sarclages sont effectu¨¦s aussit?t apres le semis et
vements gravim¨¦triques sont faits ¨¤ raison d¡¯un profi;
les apports de fumures; ces derniers sont constitu¨¦s,
par parcelle ¨¦l¨¦mentaire et par date dans une zow
par l¡¯engrais classiquement utilis¨¦, soit 150 kg par
r¨¦serv¨¦e exclusivement aux ¨¦chantillonnages des-
ha de 8-18-27 (soit 12-27-40) sur toutes les par-
tructifs. Pour l¡¯analyse des conditions de germina-
celles d¡¯une part, et par le fumier sous forme de
tion, six (6) dates de pr¨¦l¨¨vement au cours des deux
¡°poudrette¡± apport¨¦ ¨¤ 5 t par ha uniquement SUI
semaines suivant le semis ont ¨¦t¨¦ consld¨¦rees. En
RBF, d¡¯autre part;
plus de l¡¯¨¦tat initial d¨¦termin¨¦ environ deux heures
apr¨¨s l¡¯irrigation, et juste avant le semis, les d<ttes

- un d¨¦sherbage manuel est fait par la suite, ¨¤ la
retenues sont les suivantes : 1, 3, 6, 9, et 14 jours
demande;pour ¨¦viter la concurrence pour l¡¯eau.
apr¨¨s le semis (jas). Pour un suivi fin des condition:;
hydriques au voisinage de l¡¯emplacement de I;I
graine, mais aussi dans la zone de croissance de In

C:ontr?les et mesures r¨¦alis¨¦s ¨¤ la mise
radicule, il a ¨¦t¨¦ proc¨¦d¨¦ ¨¤ l¡¯aide d¡¯un couteau di:
en place de l¡¯essai
peintre au pr¨¦l¨¨vement de tranches de sol de 2 cm
d¡¯¨¦paisseur. Mais ¨¤ partir de la profondeur de
Les caract¨¦ristiques de d¨¦part sont effectu¨¦es ¨¤ diffe-
10 cm, les pr¨¦l¨¨vements gravim¨¦triques sont r¨¦alis¨¦;
rents niveaux. Sur le plan climatique, les relev¨¦s m¨¦-
tous les 5 cm jusqu¡¯au front d¡¯humectation. ir
tlborologiques ont permis de suivre l¡¯¨¦volution des
chaque date, l¡¯humidit¨¦ volumique pour chaIque
param¨¨tres telles la temp¨¦rature, l¡¯humidit¨¦ relative
couche ainsi que le stock d¡¯eau dans le profil sont
e. I¡¯¨¦vapotranspiration potentielle. L¡¯analyse sur les
d¨¦termin¨¦s.
donn¨¦es de longue p¨¦riode a permis de comparer les
Entre deux dates de mesures, le volume d¡¯eau perdu
conditions climatiques de d¨¦but de saison des pluies
par evapotranspiration (Etr) est d¨¦termin¨¦ ¨¤ partir d.r
avec celles de la contre-saison froide.
l¡¯¨¦quation g¨¦n¨¦rale du bilan hydrique d¡¯une culture.
SJr le plan ¨¦daphique, il s¡¯agit de Carac:t¨¦ristiques
Dans le cas de cet essai, la pluviom¨¦trie (P), le drai-
physico-chimiques, structurales, hydriques et hydro-
nage (Dl, et le ruissellement sont nuls, I¡¯Etr est donc
dynamiques. Ces r¨¦sultats sont disponibles par ailleurs
d¨¦termin¨¦e par la quantit¨¦ apport¨¦e par irrigation (J
(S¨¨ne, 1995S:
et la variation de stock (s).
Actes du colloque, 11-I 2 septembre 1996, Montpellier, France
67
fi
i
-
.
-.m ----
Ve----

,
.
La densit¨¦ de population a la lev¨¦e observ¨¦e
C:ependant, le sarclage de prelev¨¦e sirnple (RS) a un
a 7 jours apr¨¨s semis
comportement distinct de celui des sarclobuttages de
pr¨¦lev¨¦e (RH et RBF). En effet. ¨¤ partir cle 1 jas pour la
Le comptage a ¨¦t¨¦ effectu¨¦ sur une placette de 12 m*
r¨¦serv¨¦e uniquement aux observations non destruc-
tives et d¨¦limit¨¦es sur chaque parcelle ¨¦knentaire.
Mesures et observations
Evolution des profils d¡¯humidit¨¦
Le front d¡¯humectation
Pour chaque pluie de semis, la figure 1 pr¨¦sente
I¡¯evolution du front d¡¯humectation au cours du temps
en relation avec le type de sarclage de pr¨¦lev¨¦e.
Environ trois heures apr¨¨s l¡¯irrigation et juste avant le
semis et la mise en ?uvre des sarclages de pr¨¦lev¨¦e,
le front d¡¯humectation moyen est ¨¤ 15, 23 et 29 cm
de profondeur respectivement pour les apports d¡¯eau
de 17, 30 et 37 mm.
Apr¨¨s la mise en oeuvre des traitements ¨¦tudi¨¦s, on
observe une descente progressive du front d¡¯humec-
tation sur l¡¯ensemble des parcelles. Ainsi au 6e jour
-lj~-----.---..--..- ___-_-- - ._______ -I
apr¨¨s semis (jas), il atteint respectivement et en
moyenne 30, 35 et 38 cm pour les pluies dle 17, 30 et
37 mm.
L¡¯influence du sarclage de pr¨¦lev¨¦e est variable, en
particulier pour les 2 hauteurs de pluies les plus
faibles. Le front d¡¯humectation descend plus rapide-
ment ¨¤ la suite du sarclage de pr¨¦lev¨¦e traditionnel
simple (RS) qu¡¯¨¤ la suite des sarclobuttages de pr¨¦-
3
6
9
12
15
lev¨¦e (RB et RBF). Ainsi ¨¤ 9 jas, pour les pluies de 17
et 30 mm, la diff¨¦rence de front d¡¯humectation entre
Jours apriS semis
ces deux types de sarclage atteint en moyenne 7 cm.
-=--RS+-KB-;FKBF
L¡¯humidit¨¦ du sol
L¡¯?IUMIDIT?
DE SURFACE
P l u i e d e semIs d e 3 7 rnn¡¯~
En moyenne, les semences sont plac¨¦es ¨¤ une profon-
- ¡®¡± y
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- 1
deur de 3 ¨¤ 4 cm de la surface. Toutefois, la radicule
.jj+---------- ---...--- --.------4
- -----_-------------------
nouvellement ¨¦mise ¨¤ partir de cette profomdeur ¨¤ la
20
suite de la germination se d¨¦veloppera selon les
E
-- ---- -----.- ----- -------- $
-25 1
conditions hydriques offertes par l¡¯horizon imm¨¦dia-
tement sous-jacent.
L¡¯¨¦volution de l¡¯humidit¨¦ volumique dans les
tranches de sol de 2-4 cm est pr¨¦sent¨¦e en figure 2.
-434 _--------------- ---------4
L¡¯apport d¡¯eau par irrigation d¨¦termine la teneur en
-50 t . - - - - - l - :
1
eau initiale. Ainsi, pour le site de Nioro, les humidit¨¦s
0
3
6
Y
12
15
moyennes juste avant le semis sont de 0,133, 0,177
Jours apr¨¨s semis
et 0,221/cm3 pour les pluies de semis de 17, 30 et
37 mm, respectivement. Pour chacune de ces pluies
-
RS + RB -+RBF
de semis, le dess¨¨chement au cours du temps du
profil, et plus particuli¨¨rement de l¡¯horizon superfi-
rfigure 1. Evolution du front d¡¯humectation en fonction du
ciel est bien mis en ¨¦vidence.
type de sarclage pour chacune des pluies de semis.
-
-
---
68
Le travail du sol dans les syst¨¨mes m¨¦canis¨¦s tropicaux

plr. ie de semis de 37 mm, et de 3 jas pour 17 et
partir de 1 jas pour atteindre un maximum de ON4 2
30 mm, le dess¨¨chement est plus accentu¨¦ pour RS
0,05 cm3/cm3 entre 6 et 14 jas.
qw pour RB ou RBF.
L¡¯HUMIDIT? DU SOL SUK L¡¯ENSEMBLE DU PROFIL
Po.rr chacune des pluies de semis, les ¨¦carts des
valeurs d¡¯humidit¨¦ volumique entre les types de sar-
La teneur en eau dans le profil en fonction du type de
clage s¡¯amplifient g¨¦n¨¦ralement au cours du temps ¨¤
sarclage, ¨¤ 1 et ¨¤ 6 jas est pr¨¦sent¨¦e dans les figures
3a, 3b 3c pour les pluies de semis de 17, 30, et
37 mm, respectivement. Avant l¡¯apport d¡¯eau d¡¯irriga-
Humidit¨¦ horizon 2-4 cm
tion le profil contient tr¨¨s peu d¡¯eau. En effet la teneur
Pluie de semis de 17 mm
en eau varie de moins de 0,Ol cm3/cm3 en surface ¨¤
0,25 -r- ,
l
I
1
I
t
I
I
I
f
l
seulement 0,03 cm3/cm3 ¨¤ 50 cm de profondeur.
(),2t----~----¡®-- ---j----q----
Apr¨¨s cet apport d¡¯eau, et d¨¨s la mise en teuvre de>
l
I
I
1
traiternents, ces figures mettent en ¨¦vidence une ¨¦\\.-:.
;-=
lution tr¨¨s rapide du profil d¡¯humidit¨¦.
2 0,15
;-F
Tout d¡¯abord, quelle que soit la pluie de semis
.J 0.1
consid¨¦r¨¦e, il appara?t d¨¨s le lendemain du semis
f
une tr¨¨s forte diminution de l¡¯humidit¨¦ des 20 pre-
0.05
miers centim¨¨tres du sol. Cette diminution est de
l¡¯ordre de 50 %. Par la suite, il appara?t ?r partir de
I¡¯hori;ron 6-8 cm une diminution plus lente de I¡¯hu-
3
6
9
1 2
1 5
midite du profil au profit d¡¯une redistribution en
Jours apr& semis
profondeur de l¡¯eau. La descente du front d¡¯hunwc-
+RS+RB -¡®MBF
tation ainsi observ¨¦e est d¡¯autant plus perceptibles
que la pluie de semis est importante.
Humidite horizon 2-4 cm
Pluie de semis de 30 mm
Au cours de cette p¨¦riode avant la lev¨¦e, on remarclue
0.25
-
I
/
I
un dess¨¨chement tr¨¨s rapide de la tranche O-4 cm SC!:
I
I
I
I
I
I
RS par rapport aux deux sarclobuttages. Ainsi sur cette
1 - - - - t - - - - f - - - - ~ - - - - ~ i- - -- - l
¨¦paisseur de sol ¨¤ 1 jas, RS a perdu plus de 70 % de sa
teneur initiale, alors que RB et RBF en conservent
encore plus 50 %. A partir de 3 jas, ¨¤ l¡¯exception de
l¡¯horizon de surface O-10 cm sur RS, les valeurs de
teneur en eau sont comparables pour le:, diff¨¦rents
types de sarclages pour une pluie de semis donn¨¦e.
0
0
3
6
Y
1 2
1 5
Les stocks hydriques
Jours apr¨¨s semis
-+RSbRB-¡®+RBF
La c?te de 50 cm vers laquelle tend le front d¡¯hu-
mectation pour la plus grande hauteur de pluie de
Iiumidlte horizon 2-4 cm
semis a ¨¦t¨¦ retenue pour le calcul des stocks
Pluie de semis de 37 mm
hydriques. Comme pour les humidit¨¦s volumiques,
0.25
I
I
I
1
I
I
les stocks diminuent tr¨¨s rapidement au cours oet
h
I
l
I
trois premiers jours qui suivent le semis. Cette dimi-
nution de stock dans cette p¨¦riode est d¡¯autant plus
importante en valeur absolue que l¡¯apport d¡¯eau est
¨¦lev¨¦ (tableau Il). Ce r¨¦sultat met en ¨¦vidence IJ
grande influence de l¡¯offre en eau de surface sur
l¡¯¨¦vaporation en sol nu.
. L
0 . 0 5
OL-
!
!
!
:
!
:
!
l
Evolution de I¡¯¨¦vapotranspiration
0
3
6
9
1 2
1 5
Jours apr¨¨s semis
La phase avant la lev¨¦e de l¡¯arachide correspond ¨¤
l¡¯¨¦vaporation en sol nu, alors que la deuxi¨¨me
-=-RS+RB-I7RBF
concerne I¡¯¨¦vapotranspiration du peuplement cultiv¨¦.
Figure 2. Evolqion de /¡®humidit¨¦ volumique de l¡¯horizon
Au cours des six premiers jours suivant les apports
2- 1 cm en fonction du sarclage.
d¡¯eau d¡¯irrigation et pr¨¦c¨¦dant la lev¨¦e, le sol est nu.
j
---
Actes du colloque, 11-l 2 septembre 1996, Montpellier, France
61;
/
t
-¡±
-.-
-w_I
-_I__-_
-p------

Evolution de /a teneur
Pluie de semis de 17 cm a 1 jas
Pluie de semis de 17 cm A 6 jas
en eau dans le profil
Hv km3/cm 1:I
Hv km¡¯km ¡®1
en tonction du ~dfcldge
0,04
0,08
0212
0,16
0,20 0,24
¨¤ 1 et 6 jO¨¹l:i
apr¨¨s sefnis.
+ S e c . t H i ++RS
- o - S e c . -o- H i +RS
+RB
+RRF
+RB fRBF
Pluie de semis de 30 mm 21 1 ias
Pluie de semis de 30 mm ¨¤ 6 jas
3
Hv km ¡®/cm ¡®)
llv (cm ¡®km 9
0 . 0 4
0,08
0 . 1 2
0 . 1 6
0 . 2 0
0.24
0
0,(;4
0 . 0 8 0,12 0,16 0.20 0.2-1
-c-Sec. t H i i+RS
- c - S e c . -o- H i uRS
-Q-RB +RBF
+RB +RBF
Pluie de semis de 37 mm ¨¤ 1 jas
Pluie de semis de 37 mm ¨¤ 6 jas
Hv km3/cm¡¯)
H v km¡¯km¡¯)
- o - S e c . -e H i q-RS
- o - S e c . t H i uRS
*RI3
-r-RBF
apRB +-RBF
-
--
70
Le travail du soi dans les syst¨¨mes m¨¦canis¨¦s tropicaux

Tablt,au II. Diminution du stock hydrique au cours
P#~ie de sc'mis de 17 mm
des ; premiers jours apr¨¨s semis.
Diminution de stock (%)
-
Plllit!
Stock
0 ¨¤ 1 jas
OB3jas
de wmis
initial (mm)
(mm4
-
-
-
l?
x,5 i cl,:3
12
22
30
36,8 i 1 ,¡®3
18
23
37
48,9 f 1~4
21
26
-
-
-
1
2
3
1
Y.
3
1
2
3
L¡¯application de l¡¯¨¦quation du bilan hydrique aux
~~ri~d~:1=~)-1;.!=1-3:3=3-4ja!~
3 p¨¦riodes respectives de 0 ¨¤ 1, 1 ¨¤ 3 et 3 ¨¤ 6 jas
KS
8 lit3
n KHf
permet de cerner la dynamique de l¡¯¨¦vaporation sur
l¡¯ensemble des parcelles.

Pour chacune des pluies de semis, Cette ¨¦VOkIiiOn, en
fonction du type de sarclage de pr¨¦lev¨¦e, est pr¨¦sen-

P/u:e de semis de 30 mm
--
t¨¦e en figure 4. En tenant compte des conditions cli-
matiques recueillies pendant la p¨¦riode correspon-
12
_-_----_----- .- _ - - .- - - _._---
f
1I
da¡¯lte, iI appara?t clairement une forte intensit¨¦ de
l¡¯¨¦vaporation au debut de cette p¨¦riode. Toutefois,
E-9 1____________ -___-__--.- --.-.- ---.i
son importance est d¡¯autant plus grande que la hau-
2
teur de la pluie de semis est grande.
sSb _----.--
L¡¯evaporation au bout d¡¯une journ¨¦e apr¨¨s l¡¯¨¦pisode
5
---1
pluvieux passe en moyenne du simple (3,S mm) au
a
trisle quand l¡¯eau apport¨¦e augmente de 17 ¨¤
a3
_-.--.__ -
- .- - - -. -
37 mm. Par la suite, elle diminue fortement. L¨¤
d
aussi, l¡¯impo¡¯rtance de la diminution enregistr¨¦e cro?t
!r=-l
+, 1
avec l¡¯apport d¡¯eau. Ainsi, par exemple pour 17 mm
0
-
-?
12 3 1
? 3 1
de pluie, la baisse sensible n¡¯est observ¨¦e qu¡¯¨¤ la fin
P¨¦riode:l=O-1;2=1-3; (=3 - 6 jas
de, la 3e p¨¦riode.
RS
?? RB nRBF
Pour ces deux pluies, RB permet de mieux conserver
l¡¯eau dans le profil en d¨¦but de cycle. Lors de cette
pi:riode, ce traitement procure par rapport ¨¤ RS une
reduction de l¡¯¨¦vaporation respectivement de 80 et

P~UE de wmis de 37 :nm
3!i % pour les pluies de semis 17 et 37 mm. Le com-.
portement observ¨¦ pour RBF est en g¨¦n¨¦ral similaire
5 ______-_ -_--.-----------
.--- 1
¨¤ celui de RS. L¡¯absence d¡¯effet du sarclage ¨¤ ce stade
pour la pluie de 37 mm semble traduire l¡¯offre relati-

-_-_---
------
vement importante d¡¯eau en surface conditionnant
I¡¯tivaporation.

-------
-----.-
Lu tableau III pr¨¦sente le cumul de l¡¯¨¦vaporation du
sol nu, c¡¯est-¨¤-dire lors de la p¨¦riode pr¨¦c¨¦dant
I¡¯cZmergence des plantules d¡¯arachide. En d¨¦finitive,

-------
------
le volume d¡¯eau mobilis¨¦ par ¨¦vaporation avant la
lev¨¦e correspond environ ¨¤ 38, 32, et 39 % pour les
pluies de semis
de 17, 30, et 37 mm, respective-
1
2
3
1
2
3
1
2
ment.
P¨¦rwde : 1 =0-l ; 2=1 -3; 3=3 -6 jas
IL appara?t que RS et RBF pr¨¦sentent un comporte-
RS
WRB ?? RBF
ment similaire quelle que soit la hauteur de la pluie
de semis. Par contre, RB semble d¡¯autant plus effii-
Figure 4. Evolution de l¡¯¨¦vaporation de l¡¯eau du profil en
cace pour pr¨¦server l¡¯eau dans le profil que la hau-
sol nu en fonction du sarclage lors des p¨¦riodes de 0 ¨¤ 1, 7
mur de la pluie de semis est plus faible.
¨¤ 3 et 3 ¨¤ 6 respectivement.
---
P.ctes du colloque, 11-l 2 septembre 1996, Montpellier, France
7 1
-
-
.---..
--
----
11-P---.--.---

Tableau Ill. Cumul de I¡¯evaporation en sol nu avant
la levee (O-6 jas).
R¨¦sultats et discussion
Evaporation, mlm
Effet
Pluie de
des traitements sur
RS
RB
RBF -
semis, mm
le comportement de l¡¯arachide
-
en d¨¦but de cycle
1 7
7,0 f 2,s
5,l * 1,3
7,2 + 2,4
30
10,3 f 1,9
8,s zt 1,4
10,l f 0,6
La lev¨¦e de l¡¯arachide
37
14,8 + 3,8
13,9 f 0,8
14,4 +r 2,2
Dans les conditions de l¡¯exp¨¦rimentation, I¡¯¨¦mer-
genre compl¨¨te des plantules germ¨¦es a ¨¦t¨¦ observ¨¦e
Humidit¨¦ de surface
au 7¡° jas. La densite observee ¨¤ la lev¨¦e a fait l¡¯objet
d¡¯url,:~ analyse de I cl variame pour d¨¦terminer l¡¯effet
et ¨¦vapotranspiration de la cuhure
des traitements mis en ceuvre. Cette analyse r¨¦v¨¨le un
Lors du fonctionnement en sol nu, on a d¨¦termin¨¦
effet significatif du type de sarclage de pr¨¦lev¨¦e.
l¡¯¨¦vaporation moyenne journali¨¨re relative a chacune
Par rappon au sarclage simple, le sarclobuttage pro-
des p¨¦riodes O-l, l-3, et 3-6 jas. Ces valeurs sont
cure un surplus de densit¨¦ ¨¤ la lev¨¦e pouvant attein
mises en relation avec l¡¯humidit¨¦ volumique de I¡¯ho..
dre 15 000 plants/ha, notamrnent en presence de ma-.
rizon O-10 cm d¨¦termin¨¦e sur toutes les parcelles le
tiere organique.
jour m¨ºme du semis, puis ¨¤ 1 et 3 jas, respectivement,
L¡¯effet du type de sarclage pour chaque hauteur de
L¨¦vaporation moyenne journali¨¨re augrnente avec
pluie de semis est analys¨¦ (tableau IV).
l¡¯humidit¨¦ de surface (figure 5). Le sarclage de pr¨¦lev¨¦e
> plat, et dans une moindre mesure l¡¯enfouissement de
lUCCiC¡¯;l unt! hauteur de pluie de semis de 30 mm, le
mati¨¨re organique par le sarclobuttage de pr¨¦lev¨¦e
sarclobuttage de pr¨¦lev¨¦e seul ou associ¨¦ ¨¤ un apport
acc¨¦l¨¨rent le dess¨¨chement par ¨¦vaporatk de I¡¯ho-
de mati¨¨re organique enfoui (RB ou RBF) am¨¦liore
rizon de surface, compar¨¦s au sarclobuttage de pr¨¦-
significativement la densit¨¦ a la lev¨¦e par rapport au
lev¨¦e seul. En effet, apr¨¨s une intense ¨¦vaporation (aus-
,sarclage de pr¨¦lev¨¦e simple (RS). Ainsi les surplus de
sit?t apr¨¨s le sarclage), correspondant ¨¤ une humidit¨¦
densit¨¦ ¨¤ la lev¨¦e par rapport ¨¤ RS sont respective-
de surface maximale, les resultats obtenus indiquent
rnent de 20000 pi/ha, et de 16000 pl/ha pour les
une ¨¦volution plus ralentie sur les sarclobuttages
que
semis apr¨¨s les pluies de 17 et 30 mm.
sc1r RS. Cela est confirm¨¦ par une humidit¨¦ de surface
Sachant que la densit¨¦ d la lev¨¦e optimale recomman-
plus ¨¦lev¨¦e observable d¨¨s le lendemain (de la pluie
d¨¦e pour la vari¨¦t¨¦ utilis¨¦e est de 120 000 plant/ha, si
pour les sarclobuttages par rapport au sarclage simple.
on dispose de semences de qualit¨¦ et d¡¯un mat¨¦riel
0
0
0,os
O,l
0 . 1 5
O,?!i
Figure 5.
Hv km¡¯km¡¯)
Relation entre la teneur en
eau de I¡¯horjzon 0- 10 cm
(B RS V RB A RBF
et l¡¯¨¦vaporation de l¡¯eau
- - -
du profil avant la lev&.
-
-
---
72
Le travail du sol dans les syst¨¨mes m¨¦canis¨¦s tropicaux

ad&:quats, on per?oit a partir de ces r¨¦sultats l¡¯int¨¦r¨ºt
pluie de semis est importante. Les indices d¡¯une
de semer apr¨¨s une pluie importante en cas de s¨¦che-
d¨¦composition pr¨¦coce de la mati¨¨re organique cks
resse de d¨¦but de cycle. La hauteur de pluie de 30 mm
sa mise en contact avec l¡¯humidit¨¦ sont t¡¯:.)urnis par
semble bien correspondre ¨¤ un optimum pour la
l¡¯accroissement rapide et importante rk I :er@ra-
lev¨¦e.
ture dans la zone de son emplacement.
Tatbleau IV. Densit¨¦ de peuplement ¨¤ la lev¨¦e en fonction
du type de sarclage de pr¨¦ievt-e. Les lettres diff¨¦rentes
Relation entre I¡¯ktat du sol
indiquent des rnoyennes significativement diff¨¦rentes.
_~- ~~
et l¡¯implantation de l¡¯arachide
Pluie de semis
Sarclage
Densit¨¦ ¨¤ la lev¨¦e
(mm)
de pr¨¦lev¨¦e
(*1000 Pl/ha)
-
-
-
Implantation de la culture et humidiii
1 7
R S
77,s :t 6,9 a
de surface du sol
On a montr¨¦ l¡¯importance du type dc~ s,~~~:I~I~c :iur
RB
97,s :t 1,8 b
l¡¯implantation de la culture. Pour I¡¯intc:f,it;tation de
R B F
90,3 :t 1,s a b
ces r¨¦sultats, l¡¯analyse effectu¨¦e s¡¯appuie :tjr I¡¯¨¦volu-
30
R S
96,O :t 3,8
a
tion de l¡¯humidit¨¦ de la zone d¡¯emplacement des
semences.
RI3
101,7 :c 3,8 a b
R B F
112,3 :k 0,s b
-
-
-
PROFONDEUR DE SEMIS
37
R S
100,o ,32 7,5 a
La distribution de la profoncleur de serllk iri!liqw trne
R B
99,o 52 3,5 a
valeur moyenne comparable quelle y~¡¯ ,: ,ii I<I t-I.II.J-
teur de pluie. Une certaine variation cli¡¯ !if:c ~lj,\\l>!(
R B F
IlOJ SC 5,l <i
-
-
-
pour cette profondeur. On trouve envircirr .¡®r II, tic*< 31¡¯.
mentes dans la couche O-20 mm, 10 Y;, tl ~1s j,l tr,w
che 20-30 mm et le reste dans l¡¯horizon ii)-40 mm.
Quand le semis de l¡¯arachide intervient apr¨¨s une
forte pluie (:>30 mm), les phases de germination et
Par cons¨¦quent, il appara?t qu¡¯en plut; dhl I¡¯horii:C~ri
dr: lev¨¦e se d¨¦roulant dans un contexte de s¨¦che-
moyen de placement des semences de 2--t crnJ il est
resse de d¨¦but de cycle ne,semblent pas affect¨¦es de
n¨¦cessaire de tenir compte de la couche la plus super.
mani¨¨re significative par les types de sarclage de
ficielle, soit O-2 cm pour l¡¯analyse de l¡¯irnplant&ion dt
prklev¨¦e.
l¡¯arachide en relation avec l¡¯humidit¨¦ de :\\urface. P~I
ailleurs, l¡¯¨¦tat hydrique de l¡¯horizon 4-10 c-m joue ur
Les deux sarclages de pr¨¦lev¨¦e pr¨¦sentant un buttage
r?le capital pour le d¨¦veloppement et I<i cr:,issance d<s
sc,r la ligne de semis ont un effet statistiquement ¨¦qui-.
la radicule avant l¡¯¨¦mergence.
valent sur la densit¨¦ ¨¤ la lev¨¦e. Toutefois, l¡¯¨¦volution,
dq: cette densit¨¦ sur RB est diff¨¦rente de celle sur RS
ANALYSE DE LA LEV?E
OIJ RBF. En fait, quand la pluie de semis augmente, la
dwsit¨¦ moyenne de population ¨¤ la lev¨¦e reste
Les deux phases distingu¨¦es sont :
constante pour RB (soit BO % de l¡¯optimum); alors
- la germination qui se d¨¦roule au cours des troi.;
qu¡¯elle augmente pour RS et RBF en particulier
premiers jours suivant le semis;
kableau VI.
- l ¡¯ ¨¦ m e r g e n c e c o m p l ¨¨ t e d e s graine:: germ¨¦e,;
observ¨¦e ¨¤ 7 jas.
Tableau V. Pourcentage de lev¨¦e par rapport a l¡¯optimum
La d¨¦marche ascendante utilis¨¦e pour cette analyser
er, fonction du sarclage de pr¨¦lev¨¦e.
consiste ¨¤ aller de la couche 4-10 cm des radicules ,i
Sarclage de pr¨¦lev¨¦e
celle de placement des semences.
iuie de semis
RS
RB
RBF
-
Densit¨¦ de lev¨¦e et ¨¦tat hydrique dans la zone de
(mm)
croissance de la radicule
1 7
64
80
7 4
A la lev¨¦e observ¨¦e ¨¤ 7 jas, les conditions hydriques
30
de la couche 4-10 cm concern¨¦e par la croissance de
80
8 3
9 3
la radicule sont ¨¦troitement li¨¦es ¨¤ l¡¯apport pluviom¨¦-
37
8 3
80
92
trique au semis.
L¡¯¨¦volution de la densit¨¦ ¨¤ la lev¨¦e en fonction, de
L apport de fumier enfoui sur la ligne de semis ¨¤ l¡¯aide
I¡¯hurnidit¨¦ volumique moyenne de cette couche de
dti sarclobuttage,
par le biais de son action ¨¦ventuelle
sol est pr¨¦sent¨¦e (figure 6a). En y distinguant les trai-
s:Jr l¡¯alimentation min¨¦rale de d¨¦but de cycle est
tements pluie et sarclage, on remarque qu¡¯il y a une
d¡±autant plus positif sur la r¨¦ussite de la lev¨¦e que la
augmentation r¨¦guli¨¨re de la densit¨¦ avec la teneur
Actes du colloque, 11-l 2 septembre 1996, Montpellier, France
7 3
Ii
l¡±l_ ._
-
-
-
-
-
- - - _ _ - - _
---
~-.
.- ,-.,.-.__

en eau, ceci jusqu¡¯¨¤ un pallier qui semblle se dessiner
Pour chaque pluie de semis, ta relation entre la teneur
quand l¡¯humidit¨¦ atteint 0,06 cm3/cm3. Les teneurs en
en eau et le potentiel hydrique de l¡¯horizon O-l 0 cm, ¨¤
eau les plus faibles observ¨¦es pour la ptuie de semis
3 et 6 jas est pr¨¦sent¨¦e pour RS et REI; RB ET RBF ont
la plus faible correspondent b des potentiels hy-
des comportements wnbtal~les (tableau VI).
driques compris entre 1 et 1,s bar. Par cons¨¦quent,
Densit¨¦ ¨¤ ta lev¨¦e et ¨¦tat hyclrique dans ta zone d¡¯em-
on peut conclure que l¡¯offre en eau dans la zone raci-
placement des semec-rces
naire de d¨¦but de cycle ne constitue probablement
A la date d¡¯observation de la lev¨¦e (?¡¯ jas)
pas la contrainte majeure pour la lev¨¦e des graines de
Les relations pour !-hacun des deux horizons sont
semences germ¨¦es.
pr¨¦sent¨¦,es acrs iigu:cs, 611 er 6~.
Horizon 4-l 0 cm, 6 jas
.120-)
I
I
II
;o
I
I
-ci-
z
f
c
/
l
3 2
z
=110 -.----l----C- - _- -,-
a110
----,__ - .
i
i
0
I
l
E
I
I
--I----
0
22
I
Lroo ..----¡®----L-- 2,?- ?2x l,v
g ,oo
.- - - - j -.
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l
I
v
.¨¦1
I
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Y e I
4
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I
1
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I
I
31 I
90 -.----,----+- _ ij-1 - ---+- -___/_---
4
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---+---.q----
2
I
1
2
/
I
l
I
m
/
l
I
I
I
11. -;-
I
I
:+! 80 - - - +;g -
I
I
I
- -
-
-
-

--?.----l----
----l----T- v I ---r- ---1----
E
,
/
I
I
l
I
3
704
i.
i
i-v{
-<1 ~~
L---T-----¡°--
0
0.02
0.0-l
0.06 0.08 0.1 0.12
WV kmVcm3)
-
Horizon O-2 cm, 6 jas
g
I
-II
Figure 6.
Densit¨¦ ¨¤ la lev¨¦e et ttwrur en eau dans le lit

de semence ¨¤ six jours apr¨¨s le semis en fonction des
traitements; a) horizon 4- 10 cm, 6) horizon 2-4 cm,
cl horizon
O-2 cm. Un nombre repr¨¦sente-/a combindison
d¡¯une hauteur de pluie et d¡¯un type de sarclage.

l¨¦gende :
Ploies de semis
0
0,02
0.04
0.06
0,08
0,l
0,12
Pl
P2 P3
Hv
Sarclage RS
7 1
12 13
(cmj/cm3)
RB 21
2 2
2 3
$2
W¡¯ @ E4 RS
?? ????? RB
D 10 CI RBF
RBF 31 32
33
Vi.
Tableau
Variation des valeurs moyennes de la teneur en eau (Hv en cm¡±/cm¡±) et du potentiel hydrique (h en hpa)
en surface lors de la germination et la lev¨¦e.
-
-
Horizon
O-2 cm
24 c m
WI-
Pluie
Date
3 jas
6 jas
3 jas
6 jas
semis
Sarcl.
Hv
h (hPa)
Hv
h (hPa)
Hv
h (hPa)
Hv
h (hPa)
1 7 m m
RS
0.010
7 1 5 8 4 9
0.003
:>15489
0.0.56
1670
0.026
>15849
R B
0.06
1057
0.046
4205
0.067
528
0.055
1881
-
-
30 mm
R S
0.039
6657
0.029
- 15849
0.087
338
0.068
5280
RB
0.086
338
0.079
338
0.090
296
0.078
475
37 m m
R S
0.020
715849
0.007
il 5849
0.086
338
0.081
338
R B
0.121
106
10.4
211
11.4
137
1 0 . 4
169
- -
7 4
Le travail du sol dans les syst¨¨mes m¨¦canis¨¦s tropicaux

Pou, I¡¯horkon 2-4 cm o¨´ se retrouvent 92 % des
Pour les semences localis¨¦es dans l¡¯horizon O-2 cm
semences, l¡¯¨¦volution de la densit¨¦ en fonction de
(figure 7bl, quelle que soit la pluie de semis, les
l¡¯humidit¨¦ est en fait comparable a celle obtenue au
valeurs moyennes de teneur en eau les plus faibles
niveau de I,¡®horizon 4-10 cm. Toutefois, les teneurs en
concernent les traitements RS avec des potentiels
eau sont plus faibles pour la pluie la faible.
hydriques correspondants sont sup¨¦rieurs ¨¤ 16 bars.
Pour les sarclobuttages, par contre, l¡¯¨¦tat hydrique se

Si 1: pluie de semis est sup¨¦rieure ou ¨¦gale B 30 mm,
caract¨¦rise par un potentiel inf¨¦rieur ¨¤ 1 bar.
l¡¯humidit¨¦ indbpendamment du type de sarclage est
supririeure ¨¤ O,O6 cm3/cm3, soit un potentiel hy-
On peut donc admettre que pour le traitement RS,
drique ¨¦quivalent de 1 057 hPa (ou 1 bar). Dans ce
toutes les semences situ¨¦es dans cette zone n¡¯ont p<ts
cas, la densit¨¦ ¨¤ la lev¨¦e varie entre 95 000 et
pu germer: Mais dans ce cas, on n¡¯explique qu¡¯en
110000 plants/ha.
partie la plus faible densit¨¦ relative ¨¤ ce type de sar-
clage sur la pluie de 17 mm. Pour la partie restante, on
Par contre pour la plus faible pluie de semis, I¡¯obten-
peut seulement ¨¦voquer une possible d¨¦ficience pour
t;on d¡¯une densit¨¦ de semis voisine de ce pallier d¨¦-
les graines situ¨¦es dans la tranche 2-3 cm o¨´ I¡¯¨¦tJt
pend du type de sarclage. Le sarclobuttage simple
hydrique pourrait ¨ºtre limitant pour la germination.
c on.esponcl au
meilleur cas avec un potentiel
hydrique de l¡¯ordre de 1 bar. A l¡¯oppos¨¦ se ,retrouve
le sarclage ¨¤ plat o¨´ le potentiel hydrique ¨¤ 6 jas est

Horizon O-2 cm, 3 jas
supErieur ¨¤ 15 849 hPa (ou 15 bar).
120 -,
I
,
I
I
1
I
m
I
l
I
I
E:n ;:e qui concerne l¡¯horizon plus superficiel O-2 cm,
f
I
I
1
I
allo. t ----,-- --+---+----t---i gx3. - l
la relation entre la densit¨¦ a la lev¨¦e et la teneur en
I
l
I
I
I:!~L¡¯ (figure 7c) est diffkente des deux relations pr¨¦c¨¦-
i
--;, - _ - _ _ - - -¡¯ .- - - .-
riertes. La faibte liaison entre la densit¨¦ ¨¤ la lev¨¦e et
I
I
Y
l
I
la .eneur en eau dans cette couche traduirait le
I
I
--+---A----.
nombre limitii de semences ainsi concern¨¦es. Pour
I
I
I
I
les sarclobuttages, l¡¯¨¦tat hydrique, qui correspond ¨¤
I
I
1
des potentl!els en eau inf¨¦rieurs ¨¤ 8 bars ¨¤ cette date,
---I--
--i---
-1 - - - -¡¯
I
I
I
peut ¨ºtre consid¨¦r¨¦ comme ¨¦tant non limitant pour la
I
I
I
-of : ;
I
germination et la lev¨¦e quelle que soit la pluie. Par
0
0 . 0 2
0.04
0,06
0.00
0. '1
0.12
contre pour KS, les potentiels hydriques atteints ¨¤
Hv CcrnVcrn¡¯)
6 jas ind¨¦pendamment de la pluie de semis sont indi-
a
v @¡®MRS
?????? RB
c; 0 0 RBF
catifs de possibles contraintes pour fa germination
des semences situ¨¦es dans cette zone.
Horizon 2-4 cm, 3 jas
120,
I
I
l
I
l
i
De ce qui prkc¨¨de, il ressort qu¡¯¨¤ d¨¦faut de pouvoir
7%
l
(
l
1
expliquer la variabilit¨¦ observ¨¦e pour la densit¨¦ ¨¤ la
f
1
I
I
I
1¡¯8
I
Ta110
----,----+---l----t---~~l3--, 1
lev¨¦e, l¡¯¨¦tat hydrique de l¡¯horizon O-l 0 cm de surface
E
I
l
I
I
I
I
correspondant permet tout au moins clc¨¦mettre
' 13.2, '
5 100.. - - - -]_ - _ - f - - - -¡®-
_ + m- ---1 -
j +-
I
l¡¯h,,poth¨¨se d¡¯une germination d¨¦ficiente pour le trai-
ca:
I
l
I @l? I
tement RS, ind¨¦pendamment de la hauteur de la
I
I
5
m
yo..----;----;--
-t----r-
plilie de semis.
I
I
I
I
.m
I
/
I
l
¡®a,
A la date suppos¨¦e de la fin de la germinati¡¯on (3 jas)
,: 8
0
-
+
-
-
-
f
-
-
I
I
-?-----t-
E
l
!
l
1
Pour analyser cette ¨¦ventualit¨¦, on consid¨¨re la rela-
n
I
I
I
I
7 0
I

¡°
I ,
I
tioi entre la densit¨¦ ¨¤ la lev¨¦e et l¡¯¨¦tat hydrique des
0
0.02
0.04
0,06
0,083
0,)
0,12
deux Couc:hes de sol a 3 jas (figures 7a et 7b).
Hv (cm¡¯/cm¡¯)
Pour les semences situ¨¦es dans l¡¯horizon 2-4 cm
b
v
e
81 RS
? ?
? R B
. 77 0 0 R B F
(figure 7a), l¡¯humidit¨¦ volumique varie de 0,06 ¨¤
Figure I.-Densit¨¦ ¨¤ /a lev6e et teneur en eau dans le lit de
O,J 2 cm3/cm3 est significativement affect¨¦e aussi
semence ¨¤ trois jours apr¨¨s le semis en fonction des
bien par la pluie de semis que par le type de sar-
traitements; a) horizon O-2 cm, b) horizon 2-4 cm.
cl; ge. Dans cette gamme d¡¯humidit¨¦ moyenne, dont
le minimum correspond ¨¤ un potentiel hydrique

inf¨¦rieur ZI 1 bar, il est logique de consid¨¦rer que les
Par ailleurs, en partant d¡¯une teneur en eau minimale
conditions de germination sont satisfaisantes.
apr¨¨s le semis, comme dans le cas de la pluie de
Cependant, pour la pluie de semis de 17 mm, la va-
17 mrn, une prolongation de la dur¨¦e d¡¯imbibition, et
riation autour de cette moyenne peut occasion,ner
donc de la germination est probable. Cela augmente
des conditions moins favorables pour quelques se-
les risques d¡¯une germination incompl¨¨te qui pourrait
mt?nces.
¨ºtre observable pour RS, en particulier.
---
-
Actes du colloque, 11-l 2 septembre.1996, Montpellier, France
7 5
. - . - ¡®
_ - - _

_ _ -
- -
- - . ^

- . -

- _ . -

_ _ . . _ I _ _ _ C

_ -

Variabilit¨¦ de la densit¨¦ a la lev¨¦e pour les sarclo-
que le semis de l¡¯arachide sera effectu¨¦ apr¨¨s une
buttages.
pluie minimale.
La comparaison des deux sarclobutt,lges de @lev¨¦e
Pour une m¨ºme gamme de teneur en e,au, les den-
(avec et sans enfouissement de fumier) montre I¡¯in-
sit¨¦s a la lev¨¦e pour RB et RBF sont statistiquement
t¨¦r¨ºt de la pr¨¦sence de la mati¨¨re organique quand la
kquivalentes. Mais quand la pluie de semis aug-
pluie de semis est importante (30 mm environ). Mais
rnente, l¡¯¨¦volution de la densit¨¦ de semis n¡¯est pas la
¨¤ ce niveau, un effort compl¨¦mentaire d¡¯analyse des
m¨ºme. En effet, alors que la densit¨¦ ¨¤ la lev¨¦e est pra-
tiquement constante pour RB, elle au:gmente par

relations entre l¡¯eau et la mati¨¨re organique es.1
contre sensiblement pour RBF. L¡¯hypoth¨¨se d¡¯un effet
n¨¦cessaire pour expliciter les r¨¦sultats ,tinsi cibserv¨¦s.
pr¨¦coce du fumier pourrait ainsi ¨ºtr¨¦ avanc¨¦e. L¡¯ac-
Toutefois,, sur le plan de la r¨¦alisation ¡®de ce sarclobut-
croissement important de la temp¨¦rature dans les
tage en traction animale, le-. moyens plut?! r~.tdimcn-
horizons de surface sur RBF par rapport RB conforte
taires utilis¨¦s ne respectent pds des ¡®i.)i:n;,: : i,i!>lit?>.
l¡¯id¨¦e d¡¯une d¨¦composition de la mati¨¨re organique.
En cons¨¦quence l¡¯efficacit¨¦ de la prdicjut, I,;ut i!trt
,variable d¡¯un agriculteur ¨¤ un autre, mats surtout
La densit¨¦ ¨¤ !a lev¨¦e relativement faible observ¨¦e pour
d¨¦pend du niveau de technicit¨¦ de ce dernier. C¡¯est ¨¤
R.BF a 17 mm pourrait s¡¯expliquer par l¡¯existence
ce niveau que le machinisme agricole est interpell¨¦
d¡¯une forte pression osmotique li¨¦e ¨¤ une concentra-
pour la mise au point d¡¯outil appropri¨¦.
tion des produits de la d¨¦composition de la mati¨¨re
organique (Gautreau, 1978). Par contre, quand la pluie
de semis est sup¨¦rieure ou ¨¦gale ¨¤ 30 mrn, la teneur

en eau importante qui en r¨¦sulte favorise un effet de
dilution de la solution de ~IDI. Dans ce cas, on peut

¨¦fkrences bibliographiques
¨¦voquer la possibilit¨¦ de l¡¯effet starter de l¡¯azote favo-
rable ¨¤ la lev¨¦e (Andrews et al., 1991). En fait, les

,INDREWS M., SCOTT W.R., MCKENZIE.B.A, 199 1. Nitrate
#hypoth¨¨ses ¨¦mises concernant les effets de ta mati¨¨re
affects on pre-emergence growth and emergence percentage
organique m¨¦ritent d¡¯¨ºtre test¨¦s au cours d¡±une exp¨¦ri-
of wheat (Triticum aestivum L.) from different sowing depths.
mentation sp¨¦cifique o¨´ les param¨¨tres chiimiques ou
1. Exp. Bot., 42 : 1449-1454.
m¨ºme physiques seront suivis de plus pr¨¨s.
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ROIFFIN J., BRUCKLER l.., AUBRY C., 1983. R?le des pro-
La densit¨¦ de population ¨¤ la lev¨¦e est une com-
pri¨¦t¨¦s physiques du lit de semence sur I¡¯imbibition et la
germination. III. Valeur pr¨¦visionnelle d¡¯un mod¨¨le d¡¯imbi-
posante principale du rendement en gousses de I¡¯ara-
bition au champ et caract¨¦risation des lits de semence.
chide. Mais, dans le bassin arachidier, des conditions
Agronomie 3 (4) : 291-302.
s¨¨ches marquent la phase de l¡¯implantation de.la cul-
ture. Du fait de la dynamique de la couche de sol
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humect¨¦e, une meilleure ma?trise de l¡¯implantation
chide au Sen¨¦gal.
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n¨¦cessite la mise en ?uvre de techniques culturales
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du lit de semences. L¡¯exp¨¦rimentation (de contre-
saison mise en place dans cette. perspective compare,

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de semences sur I¡¯imbibition et la germination. 1. Elabora-
pour diff¨¦rentes hauteurs de pluie, l¡¯impact: du sarclo-
tion d¡¯un mod¨¨le du syst¨¨me terre-graine. Agronomie 3
buttage de pr¨¦lev¨¦e (avec ou sans apport de mati¨¨re
(3) : 213-222.
organique) avec le sarclage traditionnel de pr¨¦lev¨¦e.
CAHANER A, ASHRI A., 1974. Vegetative and reproductive
L¡¯analyse des conditions hydriques de la germination-
development of virginia-type peanut varielies under diffe-
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lev¨¦e de l¡¯arachide a permis de confirmer la possibi-
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germination des graines de quatre cultivars d¡¯itrachis hypo..
geantes sur le plan technique pour parvenir ¨¤ une
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tions d¡¯imbibition, et partant la germination des
lev¨¦e en climat m¨¦diterrean¨¦en. Cas du des cultures de
semences. Sur la densit¨¦ de population qui en r¨¦sulte,
c¨¦r¨¦ales en sec au Nord du Maroc. Ann. ,ggron., 28 (6) :
cet effet sera-d¡¯autant plus significativement positif
599-635.
--
76
Le travail du sol dans les syst¨¨mes m¨¦canis¨¦s tropicaux

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MONTENEZ f., 1957. Recherches exp¨¦rimentalej
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