A N A L Y S E D E L A P ? C H E A R T I S A N...
A N A L Y S E D E L A P ? C H E A R T I S A N A L E A U
C A P - V E R T
: D E S C R I P T I O N
E T
?TUDE
C R I T I Q U E D U S Y S T ? M E D ' E N Q U ? T E
Maria-w GERARD (II et Pierre GREBER (2)
---~
-
--
(l) Chercheur au Centre de Recherches Oc¨¦anographiques de Dakar-ThiaroyeJ
ISRA, B.P. 2241 - DAKAR (S¨¦n¨¦gal).
(2) Oc¨¦anographe biologiste, VSN ¨¤ 1'ORSTOM en service au CRODT (PSRA),
B.P. 2241, DAKAR (S¨¦n¨¦gal).

R E M E R C 1 E M E N T S
Nous tenons ¨¤ remercier ici tous les techniciens du Cap-Vert pour
le travail de terrain et de d¨¦pouillement des donn¨¦es qu¡¯ils ont. bien
V~ii 1-u c? ift c t uer pour la r¨¦alisation de ce document.
Nos remerciements vont ¨¦galement ¨¤ Monsieur Francis LALOE pour SOI
apptr i 5tat istique et informatique cl 2 tous ceux qui ont apport¨¦ leur
conl ribut ion.

S O M M A I R E
INTRODUCTION
1. ETAT ACTUEL DE LA SITUATION AU CAP-VERT
1.1. G¨¦n¨¦ralit¨¦s et physionomie de la p¨ºche dans les principaux centres
- - -
de d¨¦barquement
-
1.1.1. Centre de Hann
1.1.2. Centre de Yoff
1.1.3. Centre de Soumb¨¦dioune
1.1.4. Centre de Rufisque
1.2. M¨¦thodes d'¨¦chantillonnage
-
1.2.1. Echantillonnage de l'effort de p¨ºche
1.2.1.1. A Hann
1.2.1.2. A Yoff
1.2.1.3. A Soumb¨¦dioune
1.2.1.4. A Ouakam
1 .2.2. Echantillonnage des prises
1.3. M¨¦thodes de traitement des donn¨¦es de p¨ºche artisanale
.-
2. ME'THODOLOGIE POIJR 'TESTER LA VALIDITE DES SYSTEMES D'ECHANTILLONNAGE
2.1. Analyse des efforts de p¨ºche
2.2. Analyse des prises ¨¦chantillonn¨¦es tout au long de l'ann¨¦e
2.3. %&chantillonnage
2.3.1. Analyse de variante
2.3.2. Analyse en composantes principales
3. RESULTATS ET ANALYSE PAR TYPE DE PECHE
3.1. Centre de Hann
3.1.1. Les pirogues ¨¤ moteur p¨ºchant ¨¤ la ligne
3.1.2. Les pirogues p¨ºchant ¨¤ la senne tournante
3.1.3. Les pirogues p¨ºchant aux filets dormants
3.2. Centre de Yoff ~
3.2.1. Les pirogues ¨¤ moteur p¨ºchant ¨¤ la ligne
3.2.2. Les pirogues p¨ºchant ¨¤ la senne tournante
3.i.3. Les pirogues ¨¤ rame p¨ºchant ¨¤ la ligne
3.2.4. Les pirogues p¨ºchant aux filets dormants
3.3. Centre de Soumb¨¦dioune
.3.3.1. Les pirogues ¨¤ moteur p¨ºchant ¨¤ la ligne
3.3.2. Critiques et propositions
3.4. Centre de Ouakam
3.4.1.Les pirogues p¨ºchant ¨¤ la ligne et aux filets dormants
3.4.2. Critiques et propositions
3.5. Centre de Rufisque
4. DISCUSSION SUR LA QUALITE DES ESTIMATIONS ET PROPOSITIONS
4,.1. Qualit¨¦ de l'estimation de la prise moyenne C?m) des pirogues d'une
-
strate engin-quinzaine
4.1.1. Pr¨¦cision de l'estimation de la prise moyenne d'une journ¨¦e
d'enqu¨ºte (Pm jour)
4,1.2. Cons¨¦quence de l'erreur commise sur l'estimation de <cm jour)
4.1.3. Contraintes dues au deuxi¨¨me niveau d'¨¦chantillonnaze
4,2. Qualit¨¦ des estimations de l'effort de p¨ºche (E) de chaque strate
'Gin-quinzaine
-
.I

4,3. Qualit¨¦ des coefficients d'extrapolation de chaque type de p¨ºche
CONCLUSION
BIBLLOGRAPHIE
RESUXE
Depuis 1972, les statistiques de p¨ºche artisanale
de la r¨¦gion du Cap-Vert sont collect¨¦es suivant un plan
d'¨¦chantillonnage stratifi¨¦. Des enqu¨ºtes r¨¦guli¨¨res sur
les prises et le nombre de sorties par jour et partype
de p¨ºche ont lieu ¨¤ Yoff, Ouakam, Soumb¨¦dioune et Hann.
Au cours de cette ¨¦tude, apr¨¨s avoir donn¨¦ les m¨¦-
thodes de traitement des donn¨¦es de p¨ºche artisanale,des
analyses de variante sur le nombre de sorties etlespri-
ses ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦es pour
les centres de d¨¦barquement
enqu¨ºt¨¦s. Pour Hann et Yoff, des analyses en composantes
principales
sont faites sur la matrice de corr¨¦lation
des prises.
Ces analyses ont permis de mettre en
¨¦vidence les
lacunes du plan d'¨¦chantillonnage du Cap-Vert et de fai-
re des propositions pour am¨¦liorer la qualit¨¦ des
esti-
mations.
A B S T R A C T
Since 1972, the artisanal fishery's daily catch and
effort data have been collected from Yoff, Ouakam, Soum-
bedioune and Hann landing sites in the Cap-Vert area,by
a stratified random sampling method.
The processing method presently used for these sta-
tistics and the results of the variante analysis applied
to them are reported.Principal components analysis method
was performed to analyze the catch data correlation for
Hann and Yoff landing sites.
The results show some lacks in the Cap-Vert area
data sampling system presently used and permit proposa-
les to improve the quality of the estimates.

I N T R O D U C T I O N
La peche artisanale maritime s¨¦n¨¦galaise est un domaine extr¨ºmement
actif en perp¨¦tuelle ¨¦volution et d¡¯une importance capitale pour l¡¯¨¦cono-
mie du pays.
La physionomie g¨¦n¨¦rale de la c?te et des p¨ºcheries a conduit au d¨¦-
coupage du domaine maritime en quatre grandes r¨¦gions :
- la r¨¦gion de la Grande C?te
- la r¨¦gion du Cap-Vert
- la r¨¦gion de la Petite C?te (Sine Saloum inclus)
- la r¨¦gion de la Casamance.
La region du Cap-Vert sur l.aquelle porte cette ¨¦tude s¡¯¨¦tend sur envi-
ron 65 km de Camb¨¦r¨¨,ne ¨¤ Toubab Dialao et comporte 20 points de d¨¦barquements
(fig. 1). Avec 1 243 pirogues recens¨¦es en septembre 1983 et 32 000 tonnes
d ebarqu¨¦es , c¡¯est la deuxi¨¨me r¨¦gion de p¨ºche du S¨¦n¨¦gal.
Dans le but d¡¯o¡¯btenir une estimation des d¨¦barquements annuels realis¨¦es
par la p¨ºche artisanale, le Centre de Recherches Oc¨¦anographiques de Dakar-
Thiaroye (CRODT) effectue depuis 1972 des enqu¨ºtes au niveau des centres de
d¨¦barquement les plus importants du littoral s¨¦n¨¦galais. Ces enqu¨ºtes sont
compl¨¦:.&s depuis 1981 par un recensement exhaustif bi-annuel du parc piro-
guier .
L¡¯objectif de ce travail est de d¨¦crire la p¨ºche artisanale au Cap-Vert,
de contr?ler la qualit¨¦ des estimations obtenues ¨¤ partir de l¡¯information
collect¨¦e par les syst¨¨mes d¡¯enqu¨ºtes actuels (1) et de proposer des solu-
tions pour une am¨¦lioration ¨¦ventuelle des proc¨¦dures en place.
Le calcul de ces estimations repose sur un certain nombre d¡¯hypoth¨¨ses
cl.assiques de la th¨¦orie de l¡¯¨¦chantillonnage, ¨¤ savoir l¡¯homog¨¦n¨¦it¨¦ intras-
trate (engin de p¨ºche, p¨¦riode de temps) et le tirage al¨¦atoire d¡¯un ¨¦chan-
tillon. Sur I.e terrain, ces hypoth¨¨ses sont constamment remises en question
en raison de la diversit¨¦ des types de p¨ºche et des contraintes de terrain
qui rendent difficile l¡¯¨¦chantillonnage des pirogues de mani¨¨re al¨¦atoire.
Ces probl¨¨mes ont d¨¦j¨¤ et¨¦ abord¨¦s au cours d¡¯une ¨¦tude sur le sur¨¦chantil-
lonnage de Kayar en 1978 (LALOE et al., 1981).
-
-
(1) Les syst¨¨mes d'enqu¨ºte actuels du Cap-Vert ont ¨¦t¨¦ con?us par P. MORI-
NLERE et J. WORMS, oc¨¦anographes biologistes, VSN ¨¤ 1¡¯ORSTOM en service au
CRODT(ISRA).

e
1 .
E T A T
A C T U E L D E L A S I -
T U A T I O N A U
C A P - V E R T
1.1. GENERALITES ET PHYSIONOMIE DE LA PECHE DANS LES PRINCIPAUX CENTRES DE
DEBARQUEMENT
La Presqu'?le du Cap-Vert constitue une barri¨¨re naturelle sur laquelle
vient se briser la houle venant du Nord. De cette Presqu'?le ¨¤ la fosse de
Kayar au nord s'¨¦tend la zone d'instabilit¨¦ hydrologique d¨¦crite par DOMAIN
en 1979. L'orientation de la c?te, l'effet de cap, mais surtout l'allure
des isobathes sous la Presqu'?le sont ¨¤ l'origine de l'upwelling de la Baie
de Gar¨¦e (TE~SSON, 1982).
Au nord de la Pointe des Almadies, la c?te, qui est orient¨¦e SO-NE est
soumise aux m¨ºmes conditions hydroclimatiques que la c?te nord dont elle
est le prolongement. Il n'y existe que deux points de d¨¦barquement pour les
pirogues, Yoff et Ngor.
Sur la partie occidentale de la presqu'?le, deux autres villages de
p¨ºche sont install¨¦s. Il s'agit de Ouakam et Soumb¨¦dioune.
Enfin ¨¤ partir du Cap-Manuel, on entre dans une immense baie au niveau
de laquelle sont implant¨¦s de nombreux points de d¨¦barquement
te1.s que
Hann, Rufisque, Bargny, etc...
Des enqu¨ºtes de p¨ºche artisanale sont effectu¨¦es dans certains centres
c.e d¨¦barquement qui ont ¨¦t¨¦ choisis en fonction de l'importance des d¨¦bar-
quements et de leur repr¨¦sentativit¨¦ par rapport ¨¤ l'ensemble de la r¨¦gion.
Au Cap-Vert les enqu¨ºtes ont lieu ¨¤ Hann, Yoff, Soumb¨¦dioune et Ouakam
et portent sur six types de p¨ºche utilisant des engins dont la description
d¨¦taill¨¦e a d¨¦j¨¤ ¨¦t¨¦ faite par A. SECK en 1980.
Il s'agit de la p¨ºche :
- ¨¤ la ligne des pirogues ¨¤ rame (PVL)
- ¨¤ la ligne des pirogues ¨¤ moteur (PML)
- ¨¤ la ligne des pirogues glaci¨¨res (PG)
- ¨¤ la senne tournante (ST)
- au filet dormant (FD)
- ¨¤ la senne de plage (SP).
1.1.1. Centre de Hann
La plage de Hann (figure 2) comprend une zone centrale o¨´ d¨¦barquent
les sennes tournantes et de part et d'autre de laquelle arrivent les pi-
rogues p¨ºchant ¨¤ la ligne, ¨¤ la senne de plage et aux filets dormants. Plus
au sud, juste avant l'¨¦cole de Hann, on observe quelques d¨¦barquements de
fi.l.ets dormants dont certaines de leurs prises sont destin¨¦es ¨¤ la transfor-
mation artisanale. LIS pirogues ayant d¨¦j¨¤ vendu leur produit
sont toutes
parqu¨¦es au niveau de Hann plage,.
De nombreuses pirogues viennent ¨¤ Hann vendre leur poisson avant de
retourner ¨¤ leur port d'origine en raison des prix ¨¦lev¨¦s qui y sont prati-
qu¨¦s., En 1983, les recensements d'avril et septembre, effectu¨¦s par le CRODT,
ont donn¨¦ les r¨¦sultats suivants :

l PERIODES
SEPTEMBRE
Tableau l.- Nombre de pirogues op¨¦rationnelles en mai et septembre 1983 a
Hann .
Source = SOCECO-PECHART, 1984
PF = pirogues porteuse de filet
PP = pirogues porteuse de poisson.
Les p¨ºcheurs utilisent essentiellement trois types d¡¯engins : la ligne,
la senne tournante et le filet dormant qui repr¨¦sentent 377, 34% et 25X
du nombre de sorties de ce site au cours de l¡¯ann¨¦e. Les estimations de
tonnages d¨¦barqu¨¦s sont respectivement de 550, 7 000 et 380 tonnes en 1983.
Les horaires de d¨¦barquement des diff¨¦rents types de p¨ºche ¨¤ Hann sont
r¨¦sum¨¦s dans le tableau ci-dessous :
Heuses de d¨¦part
Heures de retour
Tableau 2.- Horaires de d¨¦barquement des diff¨¦rents types de p¨ºche ¨¤ Hann.
N.B. Four les filets dormants l¡¯heure de d¨¦part correspond ¨¤ l¡¯heure ¨¤ la-
quelle les p¨ºcheurs vont en mer pour visiter les filets.
La p¨ºche ¨¤ la senne tournante se pratique en g¨¦n¨¦ral la nuit en pleine
o¡¯>scurit¨¦ avant le lever ou apr¨¨s le coucher de la lune. Les d¨¦barquements
s¡¯effectuent t?t le matin. N¨¦anmoins la p¨ºche de jour est pratiqu¨¦e pen-
dant l¡¯hivernage ou lorsque le poisson est particuli¨¨rement abondant.
Les pirogues ¡°glacikes¡± ont ¨¤ peu pr¨ºs les m¨ºmes horaires de d¨¦barque-
ment que les sennes t.ournantes.
Elles partent p¨ºcher ¨¤ 6 h ou 20 h et font
des mar¨¦es de 2 ¨¤ 3 jours.
1.1.2. centre d e Yoff
La plage de Yoff, la plus ¨¦tendue des points enqu¨ºt¨¦s comprend six zo-
¡®ries de d¨¦barquement (figure 3) correspondant chacune ¨¤ un quartier du village
de Yoff. Ce sont du nord au sud :
- Layenne
- Ngaparou
- Mbeungu&e
- Ndeun-acrne
i <Y
- Ndenath
- Ntongilor .

Au niveau de chaque. zone il y a un ¡°pinch¡± qui est un abri sous lequel
les vieux p&zheurs attendent le retour des pirogues. De nombreux renseigne-
ments peuvent ¨ºtre obtenus aupr¨¨s d¡¯eux.
Les sennes de plage exercent leur activit¨¦ sur toute l¡¯¨¦tendue tic la
plage de Yoff. Par contre les d¨¦barquements de sennes tournantes et de fi-
les dormants n¡¯ont lieu qu¡¯au niveau de Ntonghor ainsi que ceux de certains
p¨ºcheurs ¨¤ la ligne en campagne, Ces derniers sont surtout originaires de
Toubab Dial.ao et p¨ºchent essentiellement les M¨¦rous et les Dent¨¦s. La SOPE-
Irli\\R (Soci¨¦t¨¦ des P¨ºcheries Maritimes au S¨¦n¨¦gal) a conclu un accord concer-
nant les Dent¨¦s avec ces p¨ºcheurs c
Nd¨¦nath est la zone au niveau de laquelle revient la majorit¨¦ des pi-
rogues p¨ºchant ¨¤ la ligne (tra?ne et fond) e
lc:; recensements du parc piroguier de mai et septembre donnent une id¨¦e
de l¡¯importance relative de chaque type de p¨ºche (tableau 3).
----.~-ll_
l- TY Pk.S DE PECHE
¡®¡°NY
! PERGG?+
- - - - -
c
l
Mai
-I-.-cII^I1-
SEPTEMBRE
t----_
Tableau 3.- Nombre de pi.rogues op¨¦rationnelles en mai et septembre 1983 5
Yoff.
Source = SOCECO-PECHAPJ 1984
A Yoff,
la p¨ºche ¨¤ la ligne est tr¨¨s importante et s¡¯effectue de diff¨¦-
rentes mani¨¨res suivant les esp¨¨ces recherch¨¦es.
- Les poissons d¨¦mersaux se p¨ºche au mouillage avec des lignes app?t¨¦es,
op¨¦rant a proximit¨¦ du fond (lignes de fond).
- Les Espadons se p¨ºchent ¨¦galement au mouillage avec des lignes app?-
tcSes de grappes de sardinelles ou de demi-becs que l¡¯on laisse baigner en
pleine eau . Cette p¨ºche ne se pratique que pendant l¡¯hivernage.
- Les Petits Thonid¨¦s sont captur¨¦s par des lignes ¨¦quip¨¦es d¡¯un leurre
que l¡¯on traine en surface derriere la pirogue (ligne de tra?ne PLT).
- Les seiches sont p¨ºch¨¦es ¨¤ la turlutte selon la technique d¨¦crite par
M . BAKHAYOKHO ( 1980).
Les horaires de d¨¦barquements sont r¨¦sum¨¦s dans le tableau ci-dessous.
PML
FD
ST
/
/
Heures de d¨¦part
9h-13h 12h-18h
kleures de retour
Tableau 4.- Horaires de d¨¦barquement des diff¨¦rents types de p¨ºche ¨¤ Yoff.

1 1
Les p¨ºcheurs de tra?ne p¨ºchent le matin de 7h ¨¤ 10h environ. Leur piro-
gue est parfois r¨¦utilis¨¦e par un autre ¨¦quipage, en g¨¦n¨¦ral pour recher-
cher du Lagocephale. La ¡°mar¨¦e¡± d¡¯une pirogue p¨ºchant ¨¤ la ligne de fond
est variable. Certaines pirogues partent le matin pour revenir dans la jour-
n¨¦e, d¡¯autres s¡¯en vont le soir et reviennent le lendemain matin. Dans le
cas de la p¨ºche des Lagocephales, les pirogues peuvent sortir plusieurs
fois dans la journ¨¦e en raison de la proximit¨¦ des lieux de p¨ºche.
Les filets dormants sont d¨¦pos¨¦s en mer un jour et r¨¦cup¨¦r¨¦s le lende-
main.
Les sennes tournantes de Yoff p¨ºchent indiff¨¦remment de jour comme de
nuit. La p¨ºche nocturne s¡¯effectue comme ¨¤ Hann suivant les cycles lunaires,
Les sennes de plage sont particuli¨¨rement actives ¨¤ Yoff. Celles-ci
appartiennent aux diff¨¦rentes mosqu¨¦es, ¨¤ chacune des cinq, ¨¦quipes de foot-
ball ou encore ¨¤ des particuliers. La p¨ºche a lieu ¨¤ n¡¯importe quelle heure
de la journ¨¦e. Dans ¡®Le cas des sennes de plage appartenant aux mosqu¨¦es, le
produit de la vente est divis¨¦ en dix parts distribu¨¦es de la fa?on suivan-
te :
- 1 part pour le propri¨¦taire du filet
- 1 part pour le propri¨¦taire de la pirogue
- 2 parts pour les p¨ºcheurs qui embarquent sur la pirogue
- 6 parts r¨¦parties entre ceux qui halent le filet sur la plage.
1.1.3. Centre de Soumb¨¦dioune
Situ¨¦e en face des Iles Madeleine, la baie de Soumb¨¦dioune est compl¨¦-
tement enclav¨¦e dans l¡¯agglom¨¦ration dakaroise et a ¨¦t¨¦ le premier des
points enqu¨ºt¨¦s par le CRODT.
La plage est peu ¨¦tendue et ne comporte que deux zonesde d¨¦barquement
(figure 4) : la premi¨¨re, assez ¨¦tendue, o¨´ on trouve les pirogues lignes
(¨¤ rame et ¨¤ moteur), l.es pirogues glaci¨¨res et les sennes tournantes et
la deuxi¨¨me, plus petite o¨´ n¡¯arrivent que quelques pirogues lignes.
A Soumb¨¦dioune, la p¨ºche ¨¤ la ligne est extr¨ºmement d¨¦velopp¨¦e, plus
de 90 ¡®7 du parc est constitu¨¦ par des pirogues de ce type (tableau 5). Les
pirogues partent entre 7 h et llh et reviennent ¨¤ partir de 14h. Lorsque
la p¨ºche s¡¯effectue de nuit les d¨¦parts ont lieu entre 20h et 21h et les
retours t?t le matin.
T.ableau 5. - Nombre de pirogues op¨¦rationnelles en mai et septembre 1983 ¨¤
Soumb¨¦dioune.
Source : SOCECO-PECHART, 1984
Les pirogues glaci¨¨res partent vers 7 h du matin pour revenir deux ou
trois jours plus tard entre 24 h et Sh. A Soumb¨¦dioune de d¨¦cembre ¨¤ mars
les glaci¨¨res ne sont pas embarqu¨¦es et certaines de ces pirogues sont uti-
lis¨¦es comme des pirogues ordinaires pour la p¨ºche ¨¤ la ligne.

1 .?
La p¨ºche ¨¤ la tra?ne se pratique de janvier ¨¤ mars. Les sorties sont
li¨¦es ¨¤ la mar¨¦e et ¨¤ la coloration de la mer ; la p¨ºche a lieu ¨¤ mar¨¦e
montante et lorsque l¡¯eau est claire.
Quant aux sennes tournantes les sorties se font dans la matin¨¦e et
les d¨¦barquements g¨¦n¨¦ralement vers 5h du matin et parfois dans l¡¯apr¨¨s-
midi entre 15h et 17h.
A Soumb¨¦dioune, une seule senne de plage p¨ºche ¨¤ ¡°Koussoum¡± (au sud
du cimeti¨¨re) pour fournir l¡¯app?t. aux p¨ºcheurs ¨¤ la ligne.
On ne d¨¦nombre que trois pirogues p¨ºchant aux filets dormants pendant
une p¨¦riode allant du mois d¡¯avril ¨¤ juin. Les filets sont d¨¦pos¨¦s entre
15 h et 17h et relev¨¦s le lendemain matin. Ces pirogues d¨¦barquent au d¨¦l¨¤
du canal de la Gueule Tap¨¦e. Un r¨¦sum¨¦ des horaires de d¨¦barquement est
donn¨¦ dans le tableau ci-apr¨¨s.
Heures de d¨¦part
Heures de retour
Tableau 6 .- Horaires de d¨¦barquement des diff¨¦rents types de p¨ºche ¨¤ Soum-
b¨¦dioune e
A Soumb¨¦dioune, on trouve des p¨ºcheurs ¨¤ la ligne de Rufisque, Niangal,
TDubab Dialao, Mbour et Saint-Louis qui sont en campagne. La plupart des
Saint-Louisiens ne peut plus ¨ºtre consid¨¦r¨¦ comme des campagnards. I:L de-
meurent toute l¡¯ann¨¦e ¨¤ Soumb¨¦dioune et ne vont ¨¤ Saint-Louis qu¡¯¨¤ l¡¯occa-
sion des f¨ºtes telles que la Tabaski.
1.1.4. Centre de Ouakam
Le centre de Ouakam, le moins important des points enqu¨ºt¨¦s du Cap-
Vert, avait en septembre 1983 un parc compos¨¦ de 89 pirogues p¨ºchant ¨¤ la
ligne et aux filets dormants et de trois sennes de plage.
Les d¨¦barquements se font tout le long de la plage (fig. 5). Les sennes
de plage, op¨¨.rent en g¨¦n¨¦ral au sud de la plage (ces engins ne travaillent
que lorsque les autres types de p¨ºche ne ram¨¨nent pas de poisson).
¡®La situation ¨¤ Ouakam est assez particuli¨¨re ¨¤ divers points de vue.
D¡¯une
part les campagnards n¡¯y sont pas admis ¨¤ cause de l¡¯¨¦troitesse de
la plage et d¡¯autre part les p¨ºcheurs de Ouakam ne d¨¦barquent dans aucun
autre centre. Les quelques p¨ºcheurs originaires de Bargny, Yenne, Niangal
et Saint-Louis sont consid¨¦r¨¦s comme ¨¦tant de Ouakam car ils y sont instal-
li% depuis longtemps.
Les p¨ºches ¨¤ la ligne et surtout aux filets dormants constituent l¡¯acti-
v.it¨¦ principale des p¨ºcheurs de Ouakam (92 % du nombre total de sorties)
dont certains sont particuli¨¨rement sp¨¦cialis¨¦s dans la p¨ºche aux filets
dormants .
Les filets dormants sont de deux types : ceux de surface qui p¨ºchent
les esp¨¨ces p¨¦lagiques et ceux de fond qui recherchent les esp¨¨ces demer-
sales.Les pirogues lignes sortent le matin pour revenir l¡¯apr¨¨s-midi 2 partir
de 13h. Lorsque la p¨ºche s¡¯effectue la nuit, les pirogues partent vers 17h
et reviennent entre 4h et 7h du matin (tableau 7).

Les filets dormants sont d¨¦pos¨¦s en mer le matin ou l¡¯apr¨¨s-midi et
relev¨¦s le lendemain entre 8h et 10h.
Heures de d¨¦part
Tableau 7.- Horaires de d¨¦barquement des diff¨¦rents types de p¨ºche ¨¤
Ouakam.
1.1.5. Centre de Rufisque
Situ¨¦ au sud de la Presqu¡¯?le du Cap-Vert, le centre de Rufisque est
certainement le plus important des points non enqu¨ºt¨¦s par le CRODT.
Des enqu¨ºtes tests y ont ¨¦t¨¦ men¨¦es en 1981, puis arr¨ºt¨¦es faut de
msyens humains.
Ce centre est divis¨¦ en trois principales zones de d¨¦barquement :
- Rufisque Diokoul
- Rufisque Keury Souf
- Rufisque Tiawl¨¨ne.
Le recensement de septembre 1983 a montr¨¦ qu¡¯il y avait ¨¤ Rufisque 150
pirogues op¨¦rationnelles constitu¨¦es essentiellement par des pirogues p¨º-
criant ?. la ligne et aux filets dormants
Des enqu¨ºtes ponctuelles ont permis d¡¯observer d¡¯importants d¨¦barque-
ments de serines tournantes originaires de Bargny, Sendhou, Niangal, ffiour et
Joal, au niveau de Keury Souf. Celles-ci repartent ensuite ¨¤ leur port d¡¯at-
tache ou effectuent comme ¨¤ Hann des mini-campagnes selon les cycles lunai-
res favorables ¨¤ la p^che de nuit.
1.2. METHODES D¡¯ECHANTILLONNAGE
Les enqu¨ºtes de p¨ºche artisanale sont effectu¨¦es et cod¨¦s sous la for-
me d¨¦crite dans le document PECHART (1982).
1.2.1. Echantillonnage de l¡¯effort de p¨ºche
.-
Pour un type de p¨ºche donn¨¦, l¡¯effort correspond au nombre de sorties
par jour e Celui-ci est estim¨¦ tous les jours ¨¤ Hann, Yoff et Soumb¨¦dioune
et une fois par semaine ¨¤ Ouakam.
La m¨¦thode employ¨¦e est adapt¨¦e ¨¤ la physionomie de la p¨ºche dans
chaque centre de d¨¦barquement.
1.2.1.1. A Hann
La d¨¦termination de l¡¯effort de p¨ºche par type d¡¯engin se fait tous
les jours par pointage des arriv¨¦es sur des bord¨¦reaux ¨¦tablis ¨¤ cet effet.
Ce travail est effectu¨¦ par un agent du CRODT qui est pr¨¦sent sur la plage
de 7h ¨¤ 1211 et de 14h ¨¤ 19h. Le nombre de pirogues arrivant durant son
absence est obtenu par renseignement aupr¨¨s des p¨ºcheurs et des mareyeurs,

1.2.1.2. A Yoff
---Mm-
L¡¯effort de p¨ºche est d¨¦termin¨¦ par un aide de plage qui effectue un
premier comptage le matin entre 8h et 9h, c ¡¯ e s t - ¨¤ - d i r e l o r s q u e tout.es l e s
pirogues sont en mer et un second comptage le soir entre 18h et 19h, lors-
que toutes les pirogues sont rentr¨¦es. La diff¨¦rence entre les comptages
du soir et du matin, permet d¡¯avoir le nombre de sorties de la journ¨¦e.
Cette m¨¦thode n¡¯est appliqu¨¦e que pour les pirogues ¨¤ rame et ¨¤ moteur p¨º-
chant ¨¤ la ligne. Four les autres types de p¨ºche l¡¯aide de plage obtient
le nombre de sorties en se renseignant aupr¨¨s des vieux pGcheurs qui. sont
toujours sur la plaqe.
1.2.1.3. A Soumb¨¦dioune
----------_-_-
Le nombre de sorties des diff¨¦rents types de p¨ºche est obtenu de la
m¨ºme mani¨¨re qu¡¯a Yoff ; c¡¯est-¨¤-dire par double comptage du parc pour les
pirogues ¨¤ rame et ¨¤ moteur p¨ºchant ¨¤ la ligne et par interview de p¨ºcheurs
pour les sennes tournantes, les glaci¨¨res et les filets dormants. Le nombre
de pirogues p¨ºchant la nuit est ¨¦galement obtenu par renseignement. Celui-
ci est ajout¨¦ ¨¤ l¡¯effort de la journ¨¦e.
Le comptage du matin se fait entre 10 et llh et celui du soir entre
19h e t 201~.
1.2.1.4 A Ouakam
---_----
Dans ce centre ce sont les enqu¨ºteurs du CRODT qui, une fois par semai-
n e , recueillent l¡¯effort de p¨ºche par pointage des arriv¨¦es, le jour d¡¯en-
qu¨ºte des d¨¦barquements. ILS sont sur la plage de 8h ¨¤ llh30 et 15h ¨¤ la fin
des d¨¦barquements. A leur d¨¦part en fin de matin¨¦e, ils comptent le parc
ainsi qu¡¯¨¤ leur retour. La diff¨¦rence entre les deux comptages permet d¡¯avoir
le nombre de pirogues qui ont pu d¨¦barquer pendant leur absence.
1.2.2. Echantillonnage des prises
II se d¨¦roule d¡¯une mani¨¨re identique dans toutes les r¨¦gions du S¨¦n¨¦-
.wl, selon un plan ¨¤ deux niveaux qui sont :
- le choix des jours d¡¯enqu¨ºte (deux jours par semaine ¨¤ Hann, Yoff et
Soumb¨¦dioune,
un jour par semaine ¨¤ Ouakam).
- l¡¯¨¦chantillonnage de certaines pirogues dans la journ¨¦e.
La prise de chaque pirogue est ¨¦valu¨¦e en poids ou en nombre selon la
m¨¦thode d¨¦crite dans le document de P. CURY en 1982 .
1.3. METHODES DE TRAITEMENT DES DONNEES DE PECHE ARTISANALE
En p¨ºche artisanale l¡¯obtention des statistiques de d¨¦barquement annuel
repose sur l¡¯estimation des trois param¨¨tres suivants :
- l¡¯effort (?) par type de p¨ºche et par quinzaine
- la prise moyenne (Prn)par esp¨¨ce, par type de p¨ºche et par quinzaine,
Ces deus param¨¨tres sont obtenus Fi partir des enqu¨ºtes de routine.
- le ccefficient d¡¯extrapolation (Ci), calcul¨¦ pour chaque type d¡¯engin
¨¤ partir des recensements d¡¯avril et septembre.
Ci =
Nombre de pirogues actives de type i de la r¨¦gion r
Nombre de pirogues actives de type i dans les ports
enqu¨ºt¨¦s r¨¦guli&ement dans la r¨¦gion r
i = d if f ¨¦rents types de p¨ºche

1 i?
On estime dans un premier temps, les d¨¦barquements 3. chaque point
d'enqu¨ºte par quinzaine, par type de p¨ºche et pour 99 especes. A partir de
ces va'leurs et de Ci on proc¨¨de ensuite ¨¤ l'extrapolation au niveau r¨¦gio-
n.al . Disposant de la variable Pk qui est la prise en poids par esp¨¨ce de
chaque pirogue enqu¨ºt¨¦e, on calcule l'estimateur Pm selon la formule :
n\\- pk
Bm =
kzl
n
n = nombre de pirogues fchantillonnees dans la quinzaine.
puis :
Pj
=
P,.?
$j = estimateur des prises des pirogues d'un type de p¨ºche donn¨¦ dans le
port j pendant la quinzaine.
et enfin :
Pr

=
(
~'
?lj)*Ci
j$l
Pr = estimateur de la prise de la r¨¦gion pour un type de p¨ºche donn¨¦
m = nombre de points enqu¨ºt¨¦s dans la r¨¦gion r
ci = coefficient d'extrapolation pour un type de p¨ºc'le donn¨¦.
Toutes les donn¨¦es de p¨ºche artisanale sont cod¨¦es puis trait¨¦es par
ordinateur.
Les programmes de traitement ont ¨¦t¨¦ mis au point par P. BERGE-
RARD et d?crits par P. CURY en 1981.
La suite de ce travail comportera trois parties consacr¨¦es ¨¤ la descrip-
tion des methodes employ¨¦es pour tester la validit¨¦ des syst¨¨mes actuels de
collecte de donn¨¦es, ¨¤ l'analyse de la p¨ºche dans certains centres de d¨¦-
barquement et enfin ¨¤ la discussion sur la qualit¨¦ des estimations.
2 . M E T H O D O L O G I E
P O U R
T E S T E R L A
VAL ID ITE
D E S
S Y S T E M E S
0 ' E C H A N T I L L O N N A G E
Pour mieux cerner la physionomie de la p¨ºche artisanale dans les cen-
tres enqu¨ºt¨¦s et mettre en ¨¦vidence les probl¨¨mes, nous avons mis au point
deux cha?nes de traitement de l'information contenue dans les enqu¨ºtes de
routine.
La premi¨¨re traite l'effort d¨¦velopp¨¦ pour chaque type de p¨ºche. Son
¨¦volution au cours de l'ann¨¦e retrace l'activit¨¦ des p¨ºcheurs.
La deuxi¨¨me traite les prises d¨¦barqu¨¦es par les pirogues enqu¨ºt¨¦es.
2.1, ANALYSE DES EFFORTS DE PECHE
La repr¨¦sentation graphique du nombre moyen de sorties quotidiennes
calcul¨¦ par strate de quinze jours permet de d¨¦limiter des saisons de p¨ºche.
Pour comparer les r¨¦sultats obtenus dans les diff¨¦rentes strates, on
efFectue des analyses de variante suivant un facteur temporel ¨¤ deux niveaux
hierarchisi-s qui sont le mois et le jour de la semaine.

Dans le mod¨¨le E..
= p + m. + w.
1Jk
1
133¡¯ + Eijk O?,
p = moyenne g¨¦n¨¦rale
mi = effet du mois i
sources de va-
riation con-
wi,j = effet du j¨¨me jour de la semaine dans le mois i 3 tro 16cs
= source de variation al¨¦atoire due ¨¤ la k¨¨me obser-
¡¯ ij& ~¡°¡°,it~,,, i, j.
vation
On. tt:ste la nullit¨¦ des valeurs mi et Wi j¡¯ pour comparer d¡±une part
la stabiliti; de l¡¯effort de p¨ºche exerc¨¦ par ies p¨ºcheurs d¡¯un mois sur
l¡¯autre et ¨¦tudier d¡¯autre part un ¨¦ventuel effet jour de la semaine ¨¤
1¡¯ int¨¦rieur de chaque mois e Les effets mois et jour sont significatifs lors-
que la valeur du F de Fisher d¨¦passe celle lue dans les tables au seuil sta-
tistique choisi.
Dans ce mod¨¨le 5 effet fixe, on consid¨¨re que les effets mois etjtiur
de la semaine sont des quantit¨¦s d¨¦termin¨¦es que l¡¯on cherche ¨¤ estimer
(SNEDECOR et COCHRAN, 1971).
Ce qui nous int¨¦resse en fait est de tester l¡¯existence d¡¯effets jour
de la semaine dans l¡¯effort de p¨ºche. L¡¯int¨¦r¨ºt d¡¯int¨¦grer l¡¯effet mois
dans le mod¨¨le est d¡¯¨¦liminer la source de variation due aux fluctuations
¨¤ long terme de l¡¯effort de p¨ºche.
2.2. ANALYSE DES PRISES ECHANTILLONNEES TOUT AU LONG DE L¡¯ANNEE
On s¨¦lectionne 18 esp¨¨ces parmi les plus importantes de la p¨ºcherie
consid¨¦r¨¦e ; pour chacune d¡¯elle on calcule par quinzaine la prise moyenne
par sortie, des pirogues ¨¦chantillonn¨¦es. On repr¨¦sente sur un graphique
l¡¯evolution de ces valeurs qui montre l¡¯apparition et la disparition des
diff¨¦rentes esp¨¨ces dans les d¨¦barquements.
Pour tester l¡¯¨¦ventuelle existence d¡¯effets jour et quinzaine dans
les prises debarqu¨¦es,
on r¨¦alise des analyses de variante suivant le mo-
d,sle a effets fixes : Pijk = &l + qi + jOUr - 0 + Eijk
pijk = prise de la keme pirogue du jour j deJla quinzaine i
p = moyenne g¨¦n¨¦rale
qi = effet de la quinzaine i
sources de variation
j o u r ij = effet du jeme jour dans la quinzaine i 1
control¨¦es
5..
= r¨¦sidu = source de variation al¨¦atoire due ¨¤ la k¨¨me pirogue du
LJk
jour j de La quinzaine i.
N¨¦anmoins, l¡¯analyse des prises en poids n¨¦cessite de prendre quelques
pr¨¦cautions suppl¨¦mentaires. Pour normaliser les r¨¦sidus du mod¨¨le utilis¨¦
nous proc¨¦dons premi¨¨rement ¨¤ la transformation log (prise + 1) des donn¨¦es,
et: deuxi¨¨mement nous excluons de l¡¯analyse les pirogues n¡¯ayant pas ramen¨¦
1¡¯ esp¨¨ce consid¨¦r¨¦e. Il est ¨¦vident que cette m¨¦thode alt¨¨re la r¨¦alit¨¦
puisqu¡¯elle suppose qu¡¯une pirogue qui ne ram¨¨ne pas une esp¨¨ce ne l¡¯a pas
recherch¨¦e,
n¨¦gligeant ainsi l¡¯hypoth¨¨se d¡¯une recherche infructueuse.
Comme pr¨¦c¨¦demment, on int¨¨gre l¡¯effet quinzaine au mod¨¨le afin de
m.ieux ¨¦valuer les effets jours ¨¤ l¡¯int¨¦rieur de cette strate de temps. L¡¯exis-
tence d¡¯effet quinzaine ne signifie pas qu¡¯il existe des saisons de p¨ºche
bien diff¨¦renci¨¦es. l o r s q u e l ¡¯ e f f e t j o u r n ¡¯ e s t p a s s i g n i f i c a t i f , l ¡¯ e f f e t
quinzaine test¨¦ correspond ¨¤ des diff¨¦rences r¨¦elles d¡¯une quinzaine ¨¤ l¡¯au-
tre. Par contre lorsque l¡¯effet jour est significatif, l¡¯effet quinzaine
teste peut aussi bien provenir de ce dernier que d¡¯un r¨¦el effet quinzaine.

Par ail-leurs, la restriction des donn¨¦es aux seules pirogues ayant pris
ciu poisson influe sur les conclusions que l¡¯on peut tirer de ces analyses.
E:n effet, une val.eur non significative de l¡¯effet jour par cette analyse
ne permet pas d¡¯affirmer son absence r¨¦elle ; ce mod¨¨le ne tenant pas comp-
te de l¡¯effet jour d? aux fluctuations du nombre de pirogues n¡¯ayant pas
ramen¨¦ 1¡¯espSce cible.
Apr¨¨s restriction et transformation des donn¨¦es, la distribution des
r¨¦sidus du mod¨¨le utilis¨¦ est ¨¤ peu pr¨¨s normale. Le rapport des variantes
s,uit alors une loi de Fisher.
2.. 3. SURECHANT ILLONNAGE
Pour les types de p¨ºche les plus importants, un sur¨¦chantillonnage des
prises a ¨¦t6 effectu¨¦ ¨¤ Hann du 28 novembre au 4 d¨¦cembre 1983 ainsi qu¡¯s
Yoff du 13 au 19 f¨¦vrier 1984 dans le but :
1) d¡¯analyser le plus finement possible la structure de la p¨ºcherie
pendant la p¨¦riode consid¨¦r¨¦e ;
2) de pr¨¦ciser certains param¨¨tres (variante interjour et intrajour)
en vue d¡¯am¨¦liorer la strat¨¦gie de l¡¯¨¦chantillonnage stratifi¨¦.
Pour chaque pirogue d¨¦barquant sur la plage nous avons recueilli les
renseignements suivants :
- jaur de la semaine (1 ¨¤ 7)
- nombre de p¨ºcheurs
- heure de retour (cod¨¦e de demi-heure en demi-heure)
- lieu de p¨ºche
- profondeur de p¨ºche
- prise totale de la pirogue en kg toutes esp¨¨ces confondues
- prise en kg des 18 esp¨¨ces apparaissant le plus fr¨¦quemment dans le
type de p¨ºche consid¨¦r¨¦ pendant le sur¨¦chantillonnage.
A Hann, nous avons ¨¦chantillonn¨¦ les pirogues ligne-moteur et les sen-
nes tournantes et ¨¤ Yoff les pirogues ligne-voile et ligne-moteur que nous
avons s¨¦par¨¦es en deux sous-types : ligne-moteur de fond, ligne-moteur de
tra?ne.
2.3.1. Analyse de variante
L¡¯analyse de variante des prises suivant le facteur jour permettra de
v¨¦rifier l¡¯existence d¡¯effets jour mis en evidence par le traitement des
enqu¨ºtes de routitie. Le mod¨¨le utilis¨¦ est :
P.
= p + jour¡¯ + E¡¯k.
J,k
J
J
¡®jk = prise de la pirogue k le jour j
1-1 = prise moyenne de la journ¨¦e
jDUrj
= effet du jour j
= source de variation al¨¦atoire.
E j k
2.3.2. Analyse en composantes principales
Pour Hann et Yoff on a cherch¨¦ ¨¤ mettre en ¨¦vidence des associations
d¡¯esp¨¨ces par des Analyses en Composantes Principales (A C P ) effectu¨¦es
sur La matrice de corr¨¦lation des prises.
Pour chaque type de p¨ºche on choisit n variables (les n esp¨¨ces princi-
palement pech¨¦es).
Les prises des n esp¨¨ces d¡¯une pirogue correspondent ¨¤

une observation dans l¡¯espace vectoriel d¨¦fini par les n variab les. L¡¯A C P
revient ¨¤ chercher les axes principaux du nuage form¨¦ par l¡¯ensemble des
observations. La projection des observations sur le plan form¨¦ par les
deux premiers axes suffit en g¨¦n¨¦ral pour visualiser les ph¨¦nom¨¨nes impor-
tants. On peut ¨¦galement reporter sur ce plan les projections des anciens
axes (especes) qui donnent une bonne repr¨¦sentation de leurs associations
(LAURE(1 e t a l . , 1979). Le regroupement des observations en plusieurs paquets
sur le graphe r¨¦v¨¨le des diff¨¦rences entre les pirogues d¡¯un m¨ºme type pou-
vant correspondre ¨¤ diff¨¦rents facteurs (effet jour, strat¨¦gie de p¨ºche
e t c . . . ). Pour mieux cerner le facteur d¨¦terminant, on identifie les pirogues
suivant le jour de la semaine (1 ¨¤ 7) ou suivant le sous type de p¨ºche
(LM ou TR).
3 .
R E S I J L T A T S E T
A N A L Y S E
P A R
T Y P E D E
P E C H E
Pour chaque centre de d¨¦barquement nous ne ferons l¡¯analyse que des
types de p¨ºche les plus importants.
3.1. ChNTRE DE HANN
3.1.1. Les pirogues ¨¤ moteur p¨ºchant ¨¤ la ligne
Les p¨ºcheurs ¨¤ la ligne originaires de Hann ne sont pas nombreux. Pour-
tant de mai ¨¤ septembre on observe une augmentation sensible (de 10 ¨¤ 60)
du nombre de pirogues lignes y d¨¦barquant quotidiennement (figure 6) 11
s¡¯agit d¡¯une part de p¨ºcheurs en campagne originaires de Mbour et Saint-Louis
et d¡¯autre part de p¨ºcheurs bas¨¦s ¨¤ Thiaroye, Bel Air et Toubab Dialao ve-
nant juste vendre leur produit. Cette p¨¦riode co?ncide avec une augmentation
sensible de la prise moyenne par sortie due principalement ¨¤ l¡¯importance
des pri.ses de .¡®kc~~twus rhonchus. Le reste de l¡¯ann¨¦e, seuls les p¨ºcheurs
¨¤ la ligne de Hann et Bel-Air y d¨¦barquent. Leurs prises sont composees en
saison fro de (janvier ¨¤ avril) de PzgeZZus beZZottii et d¡¯Epinephs,?u:t go-
p, P&li;$:: et d¡¯octobre ¨¤ d¨¦cembre de Scombemmoms tritor, de Pormtias~y:: J'L&-
io¡¯rii et de 3tmxpterue rhonchus (figures 7 et 8).
1, ¡¯ ana yse de variante appliqu¨¦e au nombre de sorties des pirogues ligne-
moteur en 1983 montre (tableau 8) :
- un effet mois extr¨ºmement net d? ¨¤ l¡¯existence des deux p¨¦riodes d¡¯ac-
tivit¨¦ d¨¦crites pr¨¦c¨¦demment,
- une absence d¡¯effet jour de la semaine ; 1¡¯ esp¨¦rance du nombre quoti-
dien de so.rties des PML est constante dans un m¨ºme mois quelques soit le
jour de la semaine.
Les analyses de variante effectu¨¦es sur les prises des pirogues ¨¦chan-
tillonn¨¦es en 1983 montrent (tableau 9 ) :
- un effet quinzaine tr¨¨s significatif pour toutes les esp¨¨ces,
- un effet jour pour presque toutes les esp¨¨ces et qui est tr¨¨s important
pour 1k~~~~wti.s rwvlChus et PageEZus bellottii.
Il n¡¯y a gu¨¨re que pour le ¡®i¡¯hi.of (EpinepheZus
aeneus) et le Sompatt
(l¡¯t?mLzLI~sgs 3¡± 5
(A) G:z ik) qu¡¯ un effet de ce type n¡¯appara?t pas.
Le traitement du sur¨¦chantillonnage par des analyses de variances en
fonction du seul facteur jour permet de pr¨¦ciser l¡¯existence de cet effet
jour (tableau 10) ,,

Contrairement ¨¤ l¡¯analyse pr¨¦c¨¦dente pour cette p¨¦riode, on ne trouve
un effet jour important que pour les prises de Decaptem:; rhon~~&,~. Pour
E~&ey;&I.z~s aenBhs il existe un effet peu significatif.
Finalement on observe que les effets jours sont importants pour Les
esp¨¨ces p¨¦lagiques et d¨¦mersales vivant en banc. Par contre, les prises
des autres esp¨¨ces d¨¦mersales telles que les M¨¦rous sont moins sujettes ¨¤
la variabilit¨¦ interjour.
L¡¯examen des r¨¦sultats de l¡¯analyse en composantes principales montre
une opposition entre les prises d¡¯@inephelus aeneas et gcreen&s et celles
de Lec,xp tr:rits r?~nehus.
Celle-ci est bien mise en ¨¦vidence par le graphe
des deux premi¨¨res composantes qui expliquent 69 % de la variante totale
(tableau 11). La distribution des observations (pirogues) dans ce syst¨¨me
d¡¯axes ne pr¨¦sente pas de regroupement correspondant ¨¤ un effet jour dans
la strat¨¦gie de p¨ºche.
3.1.2. Les pirogues p¨ºchant ¨¤ la senne tournante
Les p¨ºcheurs des sennes tournantes sont originaires de Hann, Eargny,
Mbour et Joal. Ceux qui viennent des centres ¨¦loign¨¦s de la Petite C?te ne
repartent pas syst¨¦matiquement ¨¤ leur port d¡¯attache apr¨¨s avoir d¨¦barqu¨¦
leur prise, Certains d¡¯entre eux viennent s¡¯installer ¨¤ Hann pour des p¨¦-
riodes de 15 jours correspondant aux cycles lunaires les plus favorables ¨¤
la p¨ºche nocturne. Dans d¡¯autres cas la pirogue porteuse de poisson est
basee en permanence a Hann tandis que la pirogue filet demeure dans son
port d¡¯ attache * Les deux pirogues se retrouvent en mer sur les lieux de p¨º-
che. L¡¯activit¨¦ des sennes tournantes reste ¨¦lev¨¦e toute l¡¯ann¨¦e (20 d¨¦bar-
quements en moyenne par jour) avec une l¨¦g¨¨re baisse pendant les mois de
septembre, octobre, novembre et d¨¦cembre (13 en moyenne) en raison du d¨¦part
des pirogues originaires de Mbour et Joal (figure 6). Durant cette p¨¦riode,
les p¨ºcheurs restent dans la baie de Gor¨¦e et peuvent effectuer plusieurs
sorties dans la journ¨¦e, Les prises sont alors constitu¨¦es essentiel¡®lement
de Smdin~ ?1.1:~. madzwmis, Caranx C~~~;OS
et senegahs avec des rendements
moyens de l¡¯ordre de 640 kg par sortie.
De janvier ¨¤ juillet, la p¨ºche s¡¯exerce plus au sud. Les prises sont
compos¨¦es de SardirzeGh aurita et T¡¯z~~~~hurrns
sp. On trouve ¨¦galement des ;Vu-
¡¯ 7
JL& et. des Sp~iri&s en plus grande quantit¨¦. Les rendements sont de L¡¯ordre
de 1 200 kg par sortie avec une variabilit¨¦ plus grande que pr¨¦c¨¦demment
(figures 9 et 10).
Les prises importantes de Seomber japonicus s¡¯observent pendant La sai-
son froide
(figure 9). Cette esp¨¨ce est li¨¦e aux eaux canariennes.
L¡¯analyse de variante appliqu¨¦e au nombre de sennes tournantes d¨¦bar-
q.ient quotidiennement ¨¤ Hann montre (tableau 12) :
- un. effet mois important qui s¡¯explique par les diff¨¦rentes saisons
d¡¯activite,
- une absence d¡¯effet jour de la semaine.
L¡®analyse de variante effectu¨¦e sur les prises des sennes tournantes
¨¦chantillonn¨¦es en 1983 montre (tableau 13) :
- un effet quinzaine important dans la prise totaleainsi. que dans les
prises de 2wdineIla aurita et bbthymus aZZeteratus,
- un effet quinzai.ne beaucoup plus faible pour Sardineih ma&rJtin:;is et
les c:hlung.idcxe (GtraEx CPLJSOS et .sanegaIz;) .
L¡¯analyse de variante des donn¨¦es du sur¨¦chantillonnage ne rev$.Le un
effet jour que pour les prises de SardineLZa aurita et de iJara,m spi?. (ta-
b>.eau 14).

i
i-j
L¡¯analyse en composantes principales (tableau 15) montre que les prises
de sardinelles s¡¯opposent ¨¤ celles des autres esp¨¨ces. Sur le graphe des
deux premi¨¨res composantes qui expliquent 59 % de la variante totale, on
remarque que la majorit¨¦ des prises se groupe autour des axes correspondant
a.ux sardinelles.
Les esp¨¨ces cibles de ce type de p¨ºche sont Sardineki.a auritc et mac!e-
w?2~is ainsi, qu¡¯ Ik thynnus Iz2Zeteratus dont la capture est moins fr¨¦quente.
3.1.3. Les pirogues p¨ºchant aux filets dormants
Cette p¨ºche ne donne pas lieu ¨¤ des migrations ou ¨¤ des campagnes. Les
1 ieux de $che ne sont pas tr¨¨s ¨¦loign¨¦s du lieu de d¨¦barquement. Les pi.-
rogues d¨¦barquant leurs prises sont originaires de Thiaroye ou de Mann.
L¡¯effort de p¨ºche developp¨¦ est assez fluctuant au cours de l¡¯ann¨¦e (figure
6) avec notamment: une diminution sensible de l¡¯effort de p¨ºche pendant les
mois d¡¯ao?t ¨¤ novembre, bien que la prise par unit¨¦ d¡¯effort soit ¨¦lev¨¦e
(figure 11). A cette p¨¦riode, le poisson s¡¯abime vite dans l¡¯eau dont la
temp¨¦rature est Elev¨¦e et perd de sa valeur marchande. Ceci explique qu¡¯une
partie des p¨ºcheurs de Hann cesse leur activit¨¦.
L¡¯analyse de variante du nombre de sorties par jour (tableau 16) mon-
tre :
- un effet mois important d? aux deux saisorsd¡¯activit¨¦ de p¨ºche,
- l¡¯absence d¡¯effet jour de la semaine.
La rubrique filets dormants regroupe en r¨¦alit¨¦ deux types d¡¯engins
p¨ºchant des esp¨¨ces tr¨¨s diff¨¦rentes. D¡¯une part les filets dormants de
surface qui d¨¦barquent les prises les plus importantes en poids,constitu¨¦es
d¡¯esp¨¨ces p¨¦lagiques (sardinelles, thons). D¡¯autre part les filets dormants
E.e fond capturant: les esp¨¨ces d¨¦mersales (soles, turbots, langoustes).
LE?S
p¨ºche.urs de Hann sont tres sp¨¦cialis¨¦s dans les filets dormants de fond
alors que la p¨ºche au filet dormant de surface est pratiqu¨¦e plus au sud
par les p?cheurs de Thiaroye et Mbao (B. NDIAYE et 1. FALL. comm. pers,),
Les esp¨¨ces p¨ºch¨¦es en plus grande quantit¨¦ sont SardineZia r7?&eyw:.-
:¡¯ 1¡¯;; et i?L~c i.( u+Li.:chi,ts me& terranus.
A certaines p¨¦riodes Sardinezl, 2a awli:ra
(d¨¦but f¨¦vrier), Euthynnus a22etexxtus (d¨¦but janvier) et Triehl.ur~ns It:i~--
t~¡®z& (d¨¦but juin) peuvent repr¨¦senter jusqu¡¯¨¤ 50 % des prises (figure 11).
Les d¨¦barquements annuels de soles, turbots et langoustes sont peu impor-
tants en poids (et ne sont pas s¨¦lectionn¨¦s par notre m¨¦thode) mais cons-
tituent une valeur marchande tr¨¨s ¨¦lev¨¦e.
L¡¯analyse de variante des prises (tableau 17) montre :
- un effet jour pour les prises de Sar~dineZZa madcwensis, Eu~h~nnu,.~
CI ii:&? tercLtzfs
et pour la prise totale,
- un effet quinzaine pour toutes les esp¨¨ces sauf &ktizgnnus
~2 1 lez te.x i2,is
3.2. CENTRE DE YOFF
Les p¨ºcheurs utilisent essentiellement trois types d¡¯engins : la Ii-
gne, la senne tournante et la senne de plage. On compte environ 22 000 sor-
ties par an pour les pirogues ligne-moteur, 3 000 pour les ligne-voile, 700
pour les sennes tourantes et 450 pour les sennes de plage. On estime les
tonnages d¨¦barqu¨¦s en 1983 respectivement ¨¤ 1 100, 60, 1200 et 170 tonnes.
Des v¨¦rifications sur le terrain en 1983 ont montr¨¦ que les donn¨¦es
concernant les efforts de p¨ºche ¨¤ Yoff ne sont pas suffisamment fiables
pour interpr¨¦ter correctement les r¨¦sultats obtenus sur les variations quo-
tidiennes du nombre de sorties. Les effets jours ne seront donn¨¦s qu¡¯¨¤ titre
indicatif.
N¨¦anmoins les donn¨¦es restent satisfaisantes pour suivre les
fluctuations interquinzaines.

3.2.1. Les pirogues ¨¤ moteur p¨ºchant ¨¤ la ligne
L¡¯effort de p¨ºche qui est en moyenne de 75 sorties par jour jusqu¡¯en
mai, diminue ¨¤ 50 pour le reste de l¡¯ann¨¦e (figure 12). L¡¯existence de
deux saisons s¡¯explique par la pr¨¦sence de p¨ºcheurs originaires de Saint-
Louis et Toubab Dialao en campagne ¨¤ Yoff au d¨¦but de l¡¯ann¨¦e (janvier ¨¤
mai) . :Cl s¡¯agit de p¨ºcheurs ¨¤ la ligne de fond se d¨¦pla?ant pour la campa-
gne de thiof. Leurs pirogues sont regroup¨¦es du c?t¨¦ de Ntonghor. Une
discussion avec certains d¡¯entre eux nous a appris qu¡¯il s¡¯agit de p¨ºcheurs
migrants tr¨¨s sp¨¦cialis¨¦s qui passent les mois de mai et juin ¨¤ Hann avant
de rentrer chez eux.
L¡¯ analyse de variante
de 1¡¯ effort global des ligne-moteur montre
(tableau 18) :
- un effet mois induit par l¡¯existence des deux saisons d¡¯activit¨¦s d¨¦-
crites pr¨¦c¨¦demment,
- une absence d¡¯effet jour de la semaine ¨¤ l¡¯int¨¦rieur de chaque mois.
La mauvaise qualit¨¦ des donn¨¦es de 1983 et le regroupement des lignes
de tra?ne et de fond sous une m¨ºme rubrique rend difficile l¡¯interpr¨¦tation
de cette analyse de variante et de la repr¨¦sentation graphique de l¡¯effort
des ligne-moteur.
Le syst¨¨me actuel ne permet pas d¡¯¨¦valuer les fluctuations de l¡¯effort
de ces deux sous-types au cours de l¡¯ann¨¦e. Cependant l¡¯interview de p¨ºcheurs
a r¨¦v¨¦l¨¦ que ces types de p¨ºche se pratiquent toute l¡¯ann¨¦e.
Lors du sur¨¦chantillonnage du 1.3 au 19 f¨¦vrier, l¡¯observation des piro-
gues lignes de fond et de tra?ne s¨¦par¨¦ment a mis en ¨¦vidence la variabilit¨¦
tres importante du nombre de sorties de ces derni¨¨res. Le c?fficient de va-
riation (rapport de L¡¯¨¦cart type et de la moyenne) est de 14 pour les lignes
de fond et de 58 pour les tra?nes (tableau 19 c).
L¡¯effet jour sur le nombre de sorties des pirogues de tra?ne correspond
probablement aux variations d¡¯abondance des petites thonid¨¦s. Pour cette
technique de p¨ºche, la capturabilit¨¦ du poisson d¨¦pend essentiellement de
sa disponibilit¨¦ (pr¨¦sence effective sur les lieux de p¨ºche). Ceci est con-
firm¨¦ par l¡¯analyse de variante des prises de Sarda sarda efz d¡¯Eut&iZ??U.s
tz1Lel;~a-t~~~ (donn¨¦es de 1983 et du sur¨¦chantillonnage) qui montre un effet
jour tr¨¨s important, (tableau 20 et 21).
L¡¯analyse en composantes principales des prises des ligne-moteur (ta-
bleau 22) lors du sur¨¦chantillonnage r¨¦v¨¨le pour cette p¨¦riode la structure
non homog¨¨ne de cette p¨ºcherie. Les coordonn¨¦es du premier axe montrent
l¡¯opposition des prises des petits thonid¨¦s et des esp¨¨ces d¨¦mersales alors
que celles du deuxi¨¨me axe individualisent les prises de Lagocepha¡¯es. La
distribution des observations dans le plan form¨¦ par les deux premiers axes
(qui expliquent 56 $ de la variante totale) met en ¨¦vidence le regroupement
des lignes de tra?ne autour des petits Thonid¨¦s et la division en deux grou-
pes des lignes de fond d¡¯une part autour des Lagocephales d¡¯autre part
autour des M¨¦rous.
On peut donc diviser les ligne-moteur en trois sous-types : lignes de
tra?ne , lignes ¨¤ Lagocephales et lignes ¨¤ M¨¦rous (et autres esp¨¨ces d¨¦mer-
sales) qui correspondent effectivement ¨¤ des techniques de p¨ºche diff¨¦rentes.
Les prise de M¨¦rous, Dent¨¦s et petits Thonid¨¦s pr¨¦sentent un effet jour
important pendant la p¨¦riode du 13 au 19 f¨¦vrier. Les prises de hi;.jcJd.t ¡®:, L/. !.,i
et: d'Q$yg;>>ls:

ZUS preensis ne sont pas influenc¨¦es par ce facteur (tableau
20). L¡¯analyse de variante des donn¨¦es de toute l¡¯ann¨¦e, confirme ?es obser-
vations. L¡¯effet quinzaine dans les prises est ¨¦galement important pour
le Ltg~~eepkz lus (tableau 2 1 ) . La p¨ºche de cette esp¨¨ce semble exceptionnel-
lement stable pendant toute la saison de p¨ºche (janvier ¨¤ mai),
Les figures i3 et 14 montrent que la saison froide (d¨¦cembre a mai)
co?ncide avec l¡¯abondance des M¨¦rous, des Bonites a dos ray¨¦, des Pageots
et des Lagocephales. Le reste de l¡¯ann¨¦e, les prises sont constitu¨¦es surtout
de Thonines, de Dent¨¦s et de Pageots.

3.2.2. Les nirowes n¨ºchant ¨¤ la senne tournante
Ce type de p¨ºche estprariquc
de janvier ¨¤ avril par des p¨ºcheurs de
Yoff, et par des campagnards originaires de Saint-Louis et Thiaroye. 11
est rare d¡¯observer une saison de p¨ºche aussi marqu¨¦e. L¡¯effort de p¨ºche
important ¨¤ cette p¨¦riode (jusqu¡¯¨¤ 10 sorties par jour) est nul le reste
de 1¡¯ ann¨¦e. L¡¯analyse de variante du nombre de sorties quotidiennes montre
(tableau 23) :
- un effet mois important d? ¨¤ l¡¯actititg de ce type de p¨ºche pendant les
premiers mois de l¡¯ann¨¦e,
- que durant la saison d¡¯activit¨¦, le jour de lc semaine n¡¯influe pas
s u r l ¡¯ e f f o r t .
Au niveau de Yoff, les p¨ºcheurs
ont instaure une r¨¦glementation par-
ticuli¨¨re vis-¨¤-vis des sennes tournantes qui ne sont pas autoris¨¦es ¨¤ p¨º-
cher en face du village, dans la zone d¡¯activit¨¦ des sennes de plage. Une
senne tournante en contravention se verra infliger un amende de 25 000 F CFA
qui sera r¨¦partie entre les diff¨¦rents ¡°pinch¡± de la plage.
Malgr¨¦ l¡¯activit¨¦ intense des sennes tournantes pendant quatre mois
(figure 12), leur ¨¦chantillonnage reste tr¨¨s faible (65 pirogues enqu¨ºt¨¦es
en 1983). Ceci semble ¨ºtre d? ¨¤ l¡¯importance des d¨¦barquements effectu¨¦s
de nuit ou dans le ports environnants (Hann, Kayar). Pour cette raison,
nous n¡¯avons pas effectu¨¦ d¡¯analyses de variante sur les prises, l¡¯¨¦chan-
tillonnage ¨¦tant souvent trop d¨¦s¨¦quilibr¨¦ pour donner des r¨¦sultats satis-
f aisants a On se contentera d¡¯observer les fluctuations des prises mo:yennes
par quinzaine. Il est vraissemblable que les effets jour et quinzaine exis-
tent compte tenu de ce que nous avons observ¨¦ ¨¤ Hann et de l¡¯instabilit¨¦
hydrologique de cette r¨¦gion (DOMAIN, 1979).
Les prises sont constitu¨¦es de quatre esp¨¨ces de petits p¨¦lagiques :
les sardinelles rondes et plates, les chinchards jaunes et noirs (figure 15).
Il est surprenant de constater l¡¯absence des petites Thonid¨¦s dans les cap-
tures alors qu¡¯ils repr¨¦sentent une part importante des d¨¦barquements des
ligne-moteur et qu¡¯ils sont couramment p¨ºch¨¦s par les sennes tournantes de
Kayar. Il serait int¨¦ressant de v¨¦rifier si ces esp¨¨ces ne sont pas syst¨¦-
mat iquemer t d¨¦barqu¨¦es ¨¤ Hann, ¨¦chappant ainsi ¨¤ l¡¯¨¦chantillonnage ¨¤ moins
qu¡¯elles nt: soient pas des esp¨¨ces cibles des sennes tournantes.
3.2.3. Les pirogues ¨¤ rame p¨ºchant ¨¤ la ligne
L¡¯effort de p¨ºche appara?t relativement constant au cours de l¡¯ann¨¦e
(fig. 12). Pourtant, l¡¯analyse de variante du nombre de sorties quotidiennes
des pirogues ligne-voile montre (tableau 24) :
- un effet mois important qui n¡¯est pas d? ¨¤ une saison d¡¯activite bien
individualis¨¦e.
On observe un accroissement de l¡¯effort de p¨ºche aux mois
de mars, octobre et novembre alors que la prise par unit¨¦ d¡¯effort est
faible ( f i g . 1 6 ) ;
- une absence d¡¯effet jour de la semaine sur le nombre de sorties par
jour qui est en contradiction avec la valeur ¨¦lev¨¦e du c?fficient de varia-
tion calcul¨¦ pour ce type d¡¯engin du 13 au 19 f¨¦vrier 1984 (c?fficient de
variation = 44.34 ; t.ableau 19 c) I
¨¹n estime ¨¤ 60 tonnes les prises d¨¦barqu¨¦es par les 3 000 pirogues ¨¹
rame sorties en 1983 ¨¤ Yoff. C¡¯est peu. Ce type de p¨ºche est pratique sur-
tout par de vieux ou de jeunes p¨ºcheurs $ Les captures sont constitu¨¦es
d¡¯esp¨¨ces tr¨¨s disparates destin¨¦es ¨¤ la consommation de la famille ou a u
micromareyage effectu¨¦ par les femmes de la plage. Depuis deux ans la p¨ºche
du Lagocepha1.e pour la transformation artisanale red¨¦veloppe l¡¯utilisation

des pirogues non motoris¨¦es. Cette esp¨¨ce
se p¨ºche non lain de la c?te sur
des lieux facilement accessibles ¨¤ la rame. Le p¨ºcheur qui ¨¦conomise ainsi
sur les frais d¡¯essence peut gagner jusqu¡¯¨¤ 20 000 F CFA par sortie (200
FOiSSOtlS ¨¤
100 F CFA). On constate que les grosses prises des pirogues voi-
le ont lieu en mai et correspondent ¨¤ des prises importantes de Lagocepha-
le (figure 16).
La p¨ºche de la seiche a lieu uniquement en mars et avril (figure 17).
Pendant la saison froide, la p¨ºche des pirogues ¨¤ voile est tr¨¨s orien-
t.& vers 1 es Serranid¨¦s (Ephinephehs aeneus, goreensis, yigas et &gkz.o-
-h.jiis ~GVZ~~.IP.~) (figure 16) qui peuvent assurer un revenu non n¨¦gligeable
&tant donn¨¦ leur haute valeur commerciale.
A partir des donn¨¦es du sur¨¦chantillonnage nous avons effectu¨¦ une
ACP des prises des six esp¨¨ces principalement ramen¨¦es par les pirogues a
v o i l e . La repr¨¦sentation graphique des observations dans les deux premiers
axes qui expliquent 52 % de la variante totale montre que la p¨ºche ck:, La-
gocephales s¡¯oppose ¨¤ celles des M¨¦rous. Un certain nombre de pirogues se
regroupent autour de l¡¯axe repr¨¦sentant les Lagocephales (tableau 25). II.
s¡¯agit bien, l¨¤ a.ussi, d¡¯une p¨ºche tout ¨¤ fait particuli¨¨re. Pour les autres
esp¨¨ces, la dispersion des observations montre que leur capture ne d¨¦pend
pas d¡¯une strat¨¦gie.
Les analyses de variante des prises ¨¦chantillonn¨¦es tant au cours de
l¡¯ann¨¦e que pendant le sur¨¦chantillonnage (tableau 26 A et 26 B) montrent :
- l¡¯absence d¡¯effets jour et quinzaine pour les M¨¦rous,
- l¡¯existence d¡¯effets jour et quinzaine pour les Lagocephales, ce qui
est en contradiction avec les r¨¦sultats obtenus pour les pirogues motori-
s¨¦es. Pour les pirogues ligne-moteur, la prise de Lagocephales correspond
¨¤ une prise d¡¯importance secondaire alors que c¡¯est r¨¦ellement une esp¨¨ce
cible pour les pirogues voile.
3,2.4. Les pirogues p¨ºchant ¨¤ la senne de plage
L¡¯unit¨¦ d¡¯effort correspond dans ce cas ¨¤ un coup de filet. 11 est
difficile d¡¯estimer le nombre de coups lorsque plusieurs sennes p¨ºchent
en m¨ºme temps.
En 1983, les sennes de plage ont p¨ºch¨¦ principalement des Thonines de
grande taille (60 -80 cm) et des Carangues. Comme pour les sennes tournan-
tes, l¡¯¨¦chantillonnage est tr¨¨s faible (65 coups de senne ¨¦chantillonn¨¦s
en 1983) d¡¯autant plus que ce type de p¨ºche est pratiqu¨¦ t.oute l¡¯ann¨¦e
(figure 12).
L¡¯analyse de variante du nombre de coups de sennes quotidien montre :
- un effet mois important d? ¨¤ une saison d¡¯activit¨¦ allant du mois de
juillet au mois de f¨¦vrier. De mars ¨¤ juin, l¡¯activit¨¦ des sennes de plage
semble tr¨¨s r¨¦duite ;
- une absence d¡¯effet jour de la semaine.
3.3. CENTRE DE SOUMBEDIOUNE
3.3.1. Les pirogues ¨¤ moteurs p¨ºchant ¨¤ la ligne
.-
A Soumb¨¦dioune les pirogues lignes constituent 93 % de l¡¯effort total
et l¡¯¨¦chantillonnage des prises ne se fait que sur ce type de p¨ºche.
¨´ans ce centre, la p¨ºche ¨¤ la ligne se pratique toute l¡¯ann¨¦e (figure
Id). De janvier ¨¤ mars, il y a en moyenne 108 sorties par jour contre 83
le reste de l¡¯ann¨¦e.

L¡¯analyse de variante effectu¨¦e sur le nombre de sorties des pirogues
¨¤ moteur p¨ºchant ¨¤ la ligne confirme l¡¯existence de ces deux saisons de
p¨ºche (tableau 27). En effet elle montre :
- l¡¯absence d¡¯effet jour de la semaine
- l¡¯existence d¡¯un effet mois.
Le nombre important de sorties durant le premier trimestre s¡¯explique
par la pr¨¦sence des campagnards de Mbour, Niangal, Toubab Dialao, Rufisque
et Saint-Louis et par la pratique de la p¨ºche ¨¤ la tra?ne.
Certains p¨ºcheurs du Cap-Vert , notamment ceux de Ngor viennent debar-
quer leur poisson ¨¤ Soumb¨¦dioune avant de retourner ¨¤ leur port d¡¯origine.
Ces p¨ºcheurs sont peu nombreux et ne. sont pas pris en compte dans l¡¯effort
de p¨ºche puisque celui-ci est d¨¦termin¨¦ par double comptage.
Dans ce centre, o¨´ la situation est comparable ¨¤ celle de Yoff, nous
n¡¯avons pas jug¨¦ n¨¦cessaire de proc¨¦der au sur¨¦chantillonnage des prises.
On peut supposer qu¡¯il existe ici aussi des effets jours importants dans
les prises des petits Thonid¨¦s.
Au cours du premier trimestre les captures sont compos¨¦es essentielle-
ment d¡¯ &?d i.h~rmus a% Zetera-t;us, de Scornber japonicus et de Sarda S~LY&
(f igu-
res 20 et 21). Ces esp¨¨ces, habituellement prises ¨¤ la tra?ne, sont souvent
p¨ºch¨¦es ¨¤ Soumb¨¦dioune ¨¤ la ligne app?t¨¦e.
De fin mars ¨¤ mai, les Serranidae dominent dans les d¨¦barquements avec
un peu de. %.geilus bellottii et de Dentex macrophthalmus. A partir de juil-
let sont r¨¦alis¨¦es les prises les plus importantes dePageots,il y a ¨¦gale-
ment en quantit¨¦ moindre, des M¨¦rous et des Dent¨¦s (figure 21).
Les chinchards -jaunes (Decaptems rhonchus) ne sont pr¨¦sents dans les
d¨¦barquements que pendant de tr¨¨s courtes p¨¦riodes, en saison froide et en
mai-juin (figure 20).
A Soumb¨¦dioune en 1983, les prises moyennes toutes esp¨¨ces confondues
ne sont jamais descendues en-dessous de 45 kg (figure 19).
3.3.2. Critiques et propositions
Pour tester la qualit¨¦ de l¡¯¨¦valuation de l¡¯effort de p¨ºche, nous avons
proc¨¦d¨¦ au pointage du nombre de pirogues d¨¦barquant en plus du double comp-
tage habituel. La comparaison des r¨¦sultats obtenus par ces deux m¨¦thodes
montre la fiabilit¨¦ du syst¨¨me actuel (tableau 28).
¡¯ TYPES DE PECHE
i
l
P M L
PVL
EFFORT DE PECHE P
-
-
-
-
COMPTAGE DU PARC
POINTAGE DES ARRI-
Tableau 28.- Nombre de sorties des pirogues ¨¤ rame et ¨¤ moteur p¨ºchant
a la ligne obtenu par comptage du parc et pointage des
arriv¨¦es ¨¤ Soumb¨¦dioune.
Les pirogues glaci¨¨res et de senne tournante dont les d¨¦barquements
s¡¯effectuent la nuit., n¡¯ont pas ¨¦t¨¦ enqu¨ºt¨¦es jusqu¡¯¨¤ pr¨¦sent. L¡¯importance
que prennent ces deux types de p¨ºche (25 pirogues glaci¨¨res et 4 sennes tour-
nantes recens¨¦es en d¨¦cembre 1983) n¨¦cessite la mise en place d¡¯un syst¨¨me

,
! ,
L
d¡¯enqu¨ºte de leurs prises. Il serait souhaitable d¡¯effectuer dans un pre-
mier temps, une enqu¨ºte par semaine pour ¨¦valuer les quantit¨¦s et les esp¨¨-
ces d¨¦barqu¨¦es. L¡¯enqu¨ºte devra alors se d¨¦rouler de 2h ¨¤ 6h le matin.
3.4. CENTRE DE OUAKAiY
3.4,1. Les pirogues p¨ºchant ¨¤ la ligne et aux filets dormants
Ne disposant des valeurs de l¡¯effort de p¨ºche qu¡¯un jour par semaine
¨¤ Ouakam, il est impossible d¡¯effectuer des analyses de variante suivant le
m¡¯od¨¨le utilis¨¦ jusqu¡¯¨¤ pr¨¦sent.
On suppose qu¡¯ il n¡¯existe pas d¡¯effet jour de la semaine sur le nombre
de sorties de ce centre conform¨¦ment ¨¤ ce que l¡¯on a observ¨¦ dans les autres
points d¡¯ enqu¨ºte. Par contre il arrive souvent que les mauvaises conditions
climatiques obligent les p¨ºcheurs ¨¤ demeurer ¨¤ terre. La valeur de l¡¯effort
moyen de la quinzaine est donc tr¨¨s sensible ¨¤ ce genre de ph¨¦nom¨¨ne. Ceci
explique 1¡¯ allure des courbes de la figure 23 qui montre une variabilit¨¦
importante d¡¯une quinzaine ¨¤ l¡¯autre.
En raison de cette variabilit¨¦, on ne peut d¨¦limiter avec pr¨¦cision
des saisons de p¨ºche. N¨¦anmoins, l¡¯allure g¨¦n¨¦rale des courbes permet de
d¨¦celer une augmentation sensible de l¡¯effort des pirogues ligne-moteur
pendant l¡¯hivernage alors que la p¨ºche aux filets dormants est pratiquement
inexistante (figure 23). Certains p¨ºcheurs de filets dormants pratiquent
alors la p¨ºche ¨¤ la ligne.
A Ouakam, les meilleurs prises de lignes moteur sont r¨¦alis¨¦es ¨¤ partir
du mois de juin et elles sont constitu¨¦es de Mustelus muteZus, Scy~i~ ule-
..L ii:<lriw?3,C t J E~Zeck~r%Inchus mediterranus et 2ipbdus sp. (figures 24, 25, 26).
Les Thiofs (Q&eyht,^Lus aeneus) sont surtout p¨ºch¨¦s de janvier ¨¤ mai
et en septembre-octobre (figure 25).
Comme nous l¡¯avons vu il y a une baisse du nombre de sorties des piro-
gues ¨¤ filets dormants pendant la saison des pluies. Cette baisse se traduit
¨¦galement par une diminution de la prise moyenne toutes esp¨¨ces confondues
des filets dormants (figure 27). La presque totalit¨¦ des captures ¨¤ cette
p¨¦riode est constitu¨¦e par les Barracudas (Sphyraenidae). Les esp¨¨ces de
surface telles que Sardinei.la aui?zta, Sardine ZZa maderensis et &thp~~~.s aL-
I-?iieiwi.us sont captur¨¦es entre janvier et mai. A la fin de l¡¯ann¨¦e on note
la dominante de Socmber~ japoniczc et de Sardinella aurita dans les d¨¦barque-
ments (figures 27, 28, 29).
3.4.2. Critiques et propositions
Bien qu¡¯¨¦tant le centre le moins important du Cap-Vert au point de vue
q.Jantit¨¦s d¨¦barqu¨¦es, Ouakam doit ¨ºtre maintenu parmi les points enqu¨ºt¨¦s,
en raison de l¡¯importance de la p¨ºche aux filets dormants.
En effet en ce qui concerne le nombre total de sorties au cours de
l¡¯ann¨¦e par engin de p¨ºche, les filets dormants viennent pratiquement en
deuxi¨¨me position apr¨¨s les lignes (tableau 29).

Soumb¨¦dioune
-=A---9
¡®Tableau 29 .- Nombre total de sorties par type de p¨ºche dans les centres
enqu¨ºtes du Cap-Vert en 1983.
Source : CRODT (Archives P¨ºches Artisanales).
On discutera d¡¯une ¨¦ventuelle s¨¦paration des filets dormants de fand
et de surface au chapitre suivant ainsi que de la n¨¦cessit¨¦ de poss¨¦der
l¡¯effort de p¨ºche plusieurs jours par semaine.
3.5. CENTRE DE RUFISQUE
En raison de l¡¯importance du parc piroguier et des d¨¦barquements dus
aux sennes tournantes, Rufisque m¨¦rite d¡¯¨ºtre enqu¨ºt¨¦ r¨¦guli¨¨rement. Les
d¨¦placements des p¨ºcheurs d¨¦barquant a Rufisque appara?ssent aussi com-
plexes qu¡¯¨¤ Hann. Il est donc n¨¦cessaire dans un premier temps de bien
cerner ceux-ci ainsi que les horaires de d¨¦barquement avant de proposer
un syst¨¨me d¡¯enqu¨ºte. Ce dernier demandera des moyens importants Zi cause
de l¡¯¨¦loignement des trois zones de d¨¦barquement.
4 *
D 1 S C U S S 10 N
S U R L A
Q U A L I T E
D E S
E S T I M A T I O N S E T
P R O P O S I T I O N S
Comme nous l¡¯avons vu au paragraphe 1.3., l¡¯estimation globale des d¨¦-
barquements de la p¨ºche artisanale repose sur les estimations par quinzaine
es par type d¡¯engin, de l¡¯effort de p¨ºche, de la prise moyenne des pirogues
et des caf f icients d¡¯ extrapolation. La qualit¨¦ finale des statistiques de
dizbarquement d¨¦pend donc de la pr¨¦cision avec laquelle sont estim¨¦s ces
param¨¨tres pour chaque esp¨¨ce, dans chaque port, pour chaque engin et pour
les 24 quinzaines de l¡¯ann¨¦e soient (99 x 4 x 7 x 24 => 66 528 valeurs ¨¤
calculer pour la seule r¨¦gion du Cap-Vert.
Les strates engin et quinzaine ont ¨¦t¨¦ choisies pour r¨¦pondre a des
soucis de dynamique des populations. Le choix de p¨¦riodes de quinze jours
est justifi¨¦ par la stabilit¨¦ (ou plut?t l¡¯absence de tendance) de la p¨º-
cherie (milieu marin et humain) pendant ce court intervalle de temps. La
divisi.on en sept types de p¨ºche a ¨¦t¨¦ faite en supposant que Chac:un d¡¯eux
correspond ¨¤ I¡¯activit¨¦ d¡¯engins, sur les m¨ºmes stocks, avec des puissan-
ces de p¨ºche similaires.

,- -,
,: i
On discutera de la pr¨¦cision des diff¨¦rents param¨¨tres obtenus par le
syst¨¨me actuel et de la valeur des strates choisies.
4..1. QUALITE: DE L¡¯ESTIMATION DE LA PRISE MOYENNE (Pm) DES PIROGUES D¡¯UNE
STRATE ENGIN-QUINZAINE
La prise moyenne de l¡¯ensemble des pirogues de la strate est estim¨¦e
par la prise moyenne des pirogues ¨¦chantillonn¨¦es avec une pr¨¦cision. qui.
cepend du plan d¡¯¨¦chantillonnage utilis¨¦.
On ¨¦tudiera d¡¯abord la pr¨¦cision que l¡¯on peut esp¨¦rer sur l¡¯estima-
t ion de la prise moyenne des pirogues d¡¯une journ¨¦e avant d¡¯¨¦voquer l¡¯impr¨¦-
c.ision suppl¨¦mentaire due ¨¤ l¡¯¨¦chantillonnage de quelques jowsseulement,
d.ans la quinzaine (contraintes dues au deuxi¨¨me niveau d¡¯&hantillon.nage).
4.1.1. Pr¨¦cision de l¡¯estimation de la prise moyenne d¡¯une journ¨¦e
d ¡¯ e n q u ¨º t e (Pm j o u r )
Si l¡¯¨¦chantillonnage se fait de mani¨¨re al¨¦atoire simple, la variante
de l¡¯estimateur &n de la journ¨¦e se calcule suivant la formule :
?
(P -P)2
k .
k21
1 1
v (P mjour)
- -
m
Cm - 1)
Pk = prise de la k¨¨me pirogue ¨¦chantillonn¨¦e de la journ¨¦e
m = nombre de pirogues ¨¦chantillonn¨¦es dans la journ¨¦e
F. = prise moyenne des m pirogues ¨¦chantillonn¨¦es dans la journ¨¦e.
Au niveau de la plage, l¡¯¨¦chantillonnage al¨¦atoire des pirogues d¨¦bar-
quant est souvent remis en cause par de nombreux facteurs tels que :
- l¡¯h¨¦t¨¦rog¨¦neit¨¦ de la strate-type de p¨ºche
- la structure horaire et g¨¦ographique des d¨¦barquements d¡¯une journ¨¦e.
En effet:, lorsqu¡¯un type de p¨ºche regroupe plusieurs
sous types,
l¡¯¨¦chantillonnage se fait rarement de mani¨¨re al¨¦atoire parmi ceux-ci. C¡¯est
le cas ¨¤ Yoff et Soumb¨¦doune o¨´ la rubrique PML regroupe les p¨ºches ¨¤ la
tra?ne,
¨¤ la ligne d,e fond, ¨¤ l¡¯espadon, ¨¤ la seiche et au lagoc¨¦phale
(les deux derniers types sont sp¨¦cifiques ¨¤ Yoff).
Par ailleurs, les pirogues qui ne ram¨¨nent qu¡¯une ou deux esp¨¨ces et
dont l¡¯enqu¨ºte est rapide et facile, sont en g¨¦n¨¦ral largement sur¨¦chantil-
lonn¨¦es par rapport 2 celles dont La prise est tr¨¨s plurisp¨¦cifique (piro-
gues p¨ºchant ¨¤ la ligne de fond). Ce ph¨¦nom¨¨ne, particuli¨¨rement ¨¦vident
en ce qui cancerne les pirogues p¨ºchant ¨¤ la tra?ne existe probablement pour
les pirogues ramenant de l¡¯espadon ou le lagocephale. C¡¯est le cas ¨¦gale-
ment lorsque les retours de pirogues sont espac¨¦s. En effet ¨¤ Yoff toutes
les pirogues qui rentrent entre 8h et 9h peuvent ¨ºtre enqu¨ºt¨¦es car elles
sont peu nombreuses (fig. 30) ; par contre le taux d¡¯¨¦chantillonnage des
pirogues qui reviennent entre 17h et 18h est beaucoup plus faible. Ceci
est valable aussi pour
Soumb¨¦dioune o¨´ il y a peu d¡¯arriv¨¦es entre 14 h
et 15h et 19h et 20h (fig. 31).
A Hann et Ouakam les m¨ºmes difficult¨¦s se rencontrent pour les filets
dormants. Pour ceux-ci, la s¨¦paration en filets de surface et de fond (qui
exploitent des stocks diff¨¦rents) sera n¨¦cessaire s¡¯il s¡¯av¨¨re que l¡¯echan-
tillonnage de chaque sous type n¡¯est pas proportionnel ¨¤ son effort.

La structure horaire et g¨¦ographique des d¨¦barquements d¡¯une journ¨¦e
pose un probl¨¨me lorsque les plages sont tr¨¨s ¨¦tendues et divis¨¦es en zone
relativement sp¨¦cialis¨¦es comme c¡¯est le cas ¨¤ Joal (GERAKD
sous presse).
T4¡¯¨¦chantillonnage n¡¯est pas al¨¦atoire puisqu¡¯il s¡¯effectue suivant 1.e t r a -
jet de l¡¯enqu¨ºteur. La probabilit¨¦ d¡¯enqu¨ºte d¡¯une pirogue est d¡¯autant
plus forte que celle-ci d¨¦barque ;i proximit¨¦ de l¡¯enqu¨ºteur. Le trajet de
l¡¯enqu¨ºteur est lui merne influenc¨¦ par la structure spatio-temporelle des
d¨¦barquements. Ainsi ii Yoff, on le trouve ¨¤ Ndenath, entre 1Oh et Ilh, o¨´
reviennent 1-a majorite des pirogues de tra?ne alors qu¡¯¨¤ 181~ il est dti c:?-
t¨¦ de Ntongilot- o¨´ d¨¦barquent les p¨ºcheurs ¨¤ la ligne de fond originaires
de Toubab Dialao.
A. 1.2. Cons¨¦quence de
-
-
-
l¡¯erreur commise sur l¡¯estimati.on de Cf;m jour)
-
Comme nOuS venons de le voir, pour diverses raisons l¡¯¨¦chantill.onna.ge
des pirogues ne se fait pas de mani¨¨re al¨¦atoire. Cel¨¤ se traduit au ni.veau
des debarquements annuels par une surestimation de certaines esp¨¨ces, C¡¯est
le cas notamment des petits thonid¨¦s, des espadons et des lagocephales. Ne
connaissant pas l¡¯effort de p¨ºche propre ¨¤ chaque sous type, il n¡¯est pas
possible d¡¯introduire un terme correctif dans les calculs. Dans .le cas de
p¨ºrhes tr¨¨s sp¨¦cialis¨¦es, limit¨¦es a une saison pr¨¦cise (seiche, espadon)
on peut se contenter de demander aux enqu¨ºteurs d¡¯¨¦chantil.lonner la meme
proportion de piroguqes dans chaque sous type.
5.1.3. Contraintes dues au deuxi¨¨me niveau d¡¯¨¦chantillonnage
-
-
Les jours d¡¯e.nqu¨ºte ne sont pas choisis au hasard dans la quinzaine,
mais au contraire r¨¦guli¨¨rement espac¨¦s, De cette mani¨¨re on ¨¦vite. d¡¯¨¦chan-
tillonner les prises de jours pouvant ¨ºtre corr¨¦l¨¦es entre elles par des
4vSnement.s parti.culiers.
De mauvaises conditions m¨¦t¨¦orologiques peuvent
par exemple expliquer les mauvaises prises de plusieurs jours cons¨¦cutifs.
Par ailleurs, pour deux semaines cons¨¦cutives, les enqu¨ºtes ne sont
pas faites les m¨ºmes jours de la semaine pour minimiser les ¨¦ventuels cffcts
de ce facteur.
Dans le cas o¨´ l.e nombre de sorties par jour est constant ainsi. que le
no,nbre $e pirogues ¨¦chantillonn¨¦es par jour d¡¯enqu¨ºte, la variante de 1 ¡®esti-
mateur Pm est donn¨¦e par la formule (cf. CQCHRAN, 1977) :
s2
V(&n) = --+.- fj: - -.$ + & si - 1 S2
.
I[
1
N 1
n .= nombre de jours ¨¦chantillonn¨¦s dans la quinzaine
m ,= nombre de pirogues ¨¦chantillonnees par jour
N := nombre de jours de la quinzaine
M2:= nombre de sorties par jour
S,:= variante interjour de l¡¯estimateur
Si = variante intrajour de l¡¯estimateur.
Les valeurs de S 2, et S22 ;Ont donn¨¦es par
2 (Pj. - P..12
2
= _j=l
3
n-l

T,
(Pjk
s; :z
j=l
k5,
(n.m - n)
= prise moyenne des m pirogues ¨¦chantillonn¨¦es le jour j
. . = prise moyenne,des (n.m) pirogues ¨¦chantillonn¨¦es dans la quinzaine
¡°jk = prise de la keme pirogue ¨¦chantillonn¨¦e le jour j.
Dans le cas de l.a p¨ºche artisanale m et M n¡¯¨¦tant pas constants, 1.u
formule donnee pr¨¦c¨¦demment ne peut pas s¡¯appliquer mais elle montre .nCan-
moins 1¡¯ inf l.uence des parametres S2
e t S2 sur la variante de l¡¯estimateur.
1,es estimations des grandeursIS¡¯
et2S¡¯ que l¡¯on obtient ¨¤ partir des
enqu¨ºtes de routine sont peu pr¨¦cises en rzison du faible effectif de cha-
<lut-
strate. Pour apprehender ces valeurs de mani¨¨re plus satisfaisante,
nous avons proc¨¦d¨¦ au sur¨¦chantillonnage des prises de quelques types de
p¨ºche ¨¤ Yoff et Hann.
Lorsqu¡¯il existe un effet jour important, la pr¨¦cision de 1¡¯est:imateur
pe.lt ?tre augment¨¦e en multipliant le nombre de jours d¡¯enqu¨ºtes (.n) sans
po Jr autant augmenter la taille de l¡¯echantillon (n.m constant).
Les r¨¦sultats obtenus aux chapitres prdc¨¦dents, en ce qui concerne les
effets jours des prises de diff¨¦rentes esp¨¨ces n¡¯ont qu¡¯une valeur quslita-
tide en raison de la transformation log (prise + 1) des donn¨¦es. Ils montrent
des effets jours inportants pour les esp¨¨ces p¨¦lagiques (sardinelles, petits
thl.)nid¨¦s, chinchards) et les esp¨¨ces d¨¦mersales vivant en bancs (pageots,
dent¨¦s) . La pr¨¦cision des estimations est donc moins bonne pour ces especcs
qu¡¯z pour celles ne presentant pas d¡¯effet jour.
Pour obtenir Jne pr¨¦cision comparable pour toutes les esp¨¨ces, il se-
rait n¨¦cessaire d¡¯i$laborer un plan d¡¯¨¦chantillonnage propre ¨¤ chacune d¡¯elle.
flt,xnt donn¨¦ 1¡¯ importance consid¨¦rab1.e des d¨¦barquements des esp¨¨ces p¨¨l agi-
qut~s par rapport a¡¯ix esp¨¨ces d¨¦mersales (25 000 t de p¨¦lagiques contre 5 OOOt
de d¨¦mersaux pour le Cap-Vert en 1982) il appara?t indispensable d¡¯optimiser
le plan d¡¯¨¦ehant il tonnage des p¨¦lagiques. L¡¯augmentation du nombre de jours
d¡¯enqu¡±t:e (¨¦chantillonnage des prises) pour les seules sennes tournuntcs per-
me-tra d¡¯am¨¦liorer sensiblement la pr¨¦cision des estimations.
4.1). (>lJALITE DES ESTIMATIONS DE L¡¯EFFORT DE PECHE (?) DE CHAQUE STRATE I<NCl.N-
QUINZAINE
L¡¯effort de pi?c.he utilis¨¦ dans le calcul des estimations des d¨¨barque-
ments est obtenu en additionnant les efforts quotidiens de la quinzaine.
N
?= Y
jfl
"j
Ej = effort de p¨ºche du jour j
N =: nombre de jours de la quinzaine.
Pour Hann, Yoff et Soumb¨¦dioune la qualit¨¦ de cet estimateur d¨¦pend de
La pr¨¦cision de l¡¯effort ¨¦valu¨¦ chaque jour.
Pour Ouakam, - ¡¯ effort de p¨ºche n¡¯est disponible qu¡¯une fois par sema ¡¯?ne ,
le jour de 1 ¡®echantill.onnage des prises. L¡¯effort de la quinzaine est calcu-
14 dl.5 1 a m¨ºme maniere que pr¨¦c¨¦demment en consid¨¦rant que 1 ¡®effort quotidien
est c:onst.ant jusqu¡¯au jour d¡¯enqu¨ºte suivant. Ce syst¨¨me n¡¯etant pas satis-
faisant , il serait souhaitable de d¨¦terminer l¡¯effort. de p¨ºche au moins trois
fois par semaine en s¨¦parant dans un premier temps les filets dormants de
fort1 et de sui-face. Les efforts des diff¨¦rents engins pourront ¨ºtre obtenus
par renseignement aupr¨¨s des p¨ºcheurs qui se connaissent ¨¤ Quakam.

En CE¡¯ qui concerne la m¨¦thode d¡¯estimation de l¡¯effort quotidien (I:j),
les syst¨¨mes actuels :semblent satisfaisants pour Hann et Soumb¨¦dioune.
A Yoff, l¡¯extr¨¨me variabilit¨¦ de 1-a p¨ºche (Effort et prises quoti-
diennes) exerct par les pirogues de tra?ne rend indispensable leur distinc-
tion par rapport aux pirogues p¨ºchant a la ligne de fond. Cette s&paration
peut s¡¯effectuer sans probl¨¦me du fait de la grande sp¨¦cialisation des pG-
cheurs.
La, pratique simultan¨¦e de ces deux types de p¨ºche s¡¯observe rare-
ment. Il est possible d¡¯obtenir facilement le nombre de sorties des serines
tournantes,
C!C~ senne? de plage, des fil.ets dormants et des lignes de t.ra?-
ne par renseignement aupr¨¨s des p¨ºcheurs. Pour les lignes de fond cettri
m¨¦thode est trop impr¨¦cise en raison du nombre important de pirogues d¡¯ori-
ginesdiff¨¦rentes pratiquant ce type de p¨ºche. Le comptage du parc n¡¯est pas
non plus satisfaisant en raison du nombre important de pirogues sortant. tout
au long de la journ¨¦e. Le pointage des arriv¨¦es appara?t mieux adapt¨¦ pour
l¡¯estimation de l¡¯effort de p¨ºche des lignes de fond.
A Hann , la noti.on d¡¯effort de p¨ºche (d¨¦fini comme le nombre de pirogues
y d¨¦barquant leur prise) pose un probl¨¨me particulier. En effet, de nombreux
p¨ºcheurs des centres voisins ou m¨ºme tr¨¨s ¨¦loign¨¦s viennent y vendre leur
poisson. Le comptage de c,es arri.v¨¦s ne correspond pas ¨¤ l¡¯effort de peche
d¨¦velopp¨¦ par les p¨ºcheurs effectivement bas¨¦s ¨¤ Hann. Ce ph¨¦nom¨¨ne saison-
tlicr pour les ligne-moteur (hivernage) est permanent pour les sennes tour-
nattes et: les filets dormants. L¡¯effort estim¨¦ est de ce fait, la somme de
?¡®cffort des p¨ºchetirs de Hann et d¡¯autres centres. Ceci conduit 2 une sures-
timat ion des prises dilbarqu¨¦es au moment de l¡¯extrapolation a-u niveau de la
r¨¦ gi.on . On peut envisager deux solutions :
- red¨¦fini-r les coefficients d¡¯extrapolation en fonction des lieux o¨´ sont
d¨¦marqu¨¦es les prises >
- d¨¦finir l¡¯effort propw aux pecheurs bases ¨¤ Hann par comptage du parc
ou renseignement .
La premi¨¨re solution est dif f ici lement r¨¦alisable, les prises n¡¯&t ant
pa:; syst¨¦mat iquement d¨¦barqu¨¦es au meme endroit. Un p¨ºcheur ne dcbarquera
son poisson ¨¤ Hann que si la prise est suffisamment importante pour justi-
fit:r le d¨¦tour. Le; belles prises se rencontrent plus ¨¤ Hann que dans ies
ports environnants.
La seconde solution appara?t plus facile ¨¤ mettre en atuvre , mais elle
mi.nimis(: 1.¡¯ importance des prises transitant effectivement ¨¤ Hann. Si cette
so.lution esr adoptgSe, l¡¯¨¦chantillonnage des prises devra se faire uniquement
parmi l.es pirogues effectivement bas¨¦es ¨¤ Hann.
6.3. QIJALI¡¯K DES COEFFICIENTS D¡¯EXTRAPOLATION DE CHAQUE TYPE DE PECHE
~t?s cwff icients sont calcul¨¦s deux fois par an ¨¤ partir des don&es
des dc>ux rei:ensements suivant la formule donn¨¦e au paragraphe 1 .3. Les va-
lellrs obtenues ¨¤ partir du recensement d¡¯avril sont appliqu¨¦es aux six prc-
rniers mois de l¡¯ann¨¦e. Celles du recensement de septembre aux six derniers*
Cette m¨¦thode est bas¨¦e sur l-es hypoth¨¨ses que la p¨ºche se pratique de
1;~ m¨ºme mani¨¨re et sur les m¨ºmes stocks dans l¡¯ensemble de ¡®La r¨¦gion. Nous
awns pu constater le peu de vraissemblance de ces hypoth¨¨ses.
A d¨¦faut d¡¯ut-w autre m¨¦thode d¡¯extrapolation a proposer, on peut suppo-
star que les ctefficients obtenus en 1983 (tableau 30) sont acceptabies~.

Tab 1 eau 30. - Cefficients d¡¯extrapolation de la r¨¦gion du Cap-Vert en 1983
Source : CRODT (Archives) .
En ce qui concerne les pirogues gl.aci¨¨res, les frais occasionn¨¦s par
une sortie (carburant, glace, vivres, etc.. .> conduisent les p¨ºcheurs ,i ne
d¨¦barquer pratiquement qu¡¯au niveau de Hann et Soumb¨¦diounc o¨´ :
- d¡¯une part les prix sont ¨¦lev¨¦s,
- d¡¯autre part il existe une c¡¯lient¨¨le pour les grosses prises.
I<n plus de ces deux centres, au niveau de la r¨¦gion du Cap-Vert, i 1
n¡¯y a qu¡¯¨¤ Kufisque que des d¨¦barquements de pirogues glaci¨¨res sont obser-
v¨¦s. De ce fait, les prises de ce type
de p¨¦Iche dans ces trois centres re-
prfsentent la totali.t¨¦ des d¨¦barquements de la r¨¦gion.
C 0 N C 1, U S 10 N
La premiPre constatation que l¡¯on peut faire ¨¤ l¡¯issue de ce travail
concerne l¡¯het¨¦rog¨¦neit¨¦ ¨¤ divers points de vue, de la r¨¦gion du Cap-Vert.
En effe¡¯t nous avons vu :
- que les conditions hydroclimatiques n¡¯¨¦taient pas les m¨ºmes de part
et d¡¯autre de la Presqu¡¯?le,
- que. l¡¯importance relative des diff¨¦rents types de p¨ºche variait d¡¯un
centre de d¨¦barquement ¨¤ un autre,
- ¡®enfin que les systkmes d¡¯¨¦chantillonnage de l¡¯effort de p¨ºche etaient
adapt&s ¨¤ 13 physionomie de la P¨ºc*he dans chaque centre, donc diff¨¦rents.
P~I- ailleurs les analyses de variante effectu¨¦es sur les efforts ont
montr¡¯! que pour tous l-es centres enqu¨ºt¨¦s, il n¡¯y avait pas d¡¯effet jour
de la semaine sur le nombre de sorties par type. de p¨ºche ; par contre il
existait un effet mois qui correspond aux saisons de p¨ºche.
NOI.JS avons vu egalement que les m¨¦thodes
de d¨¦termination de 1 ¡®effort
de p&:he ¨¦taient s.ati.sfaisantes pour Hann et Soumb¨¦dioune mais pas pour Yoff
et Ouakam.
En ce qui concerne les prises, ¨¤ Hann, l¡¯analyse de variante sur I.es
prises des pirogues ¨¤ moteur p¨ºchant a la ligne montre des effets jours impor-
tants, surtour pour les esp¨¨ces p¨¦lagiques et d¨¦mersales vivant en banc. L¡¯ana-
lyse en composantes principales a misen ¨¦vidence une opposition des prises de
[;-!,I f ¡°2 ,y ¡®: /¡®fz, ! ii *y i;ie.vlc~s et Ep%nephehs pmwmk ¨¤ celles de DeC,zpful4L¡¯i.i~ .&lOii C.~hS ,
Pour 11~s pirogues p¨ºchant ¨¤ 1-a senne tournante et celles p¨ºchant aux
f i .ets dormantzs,
c¡¯est sur les prises de SmdineZZa xaclerensis et
ci' :,i~~;i,/y!,~L
4,:;
I /
f
SA' I g?;: <..l':lf,ir<:
que des effets jours sont observ¨¦s.
h Yof f, ce sont les prises de M¨¦rous, de Dent¨¦s et de Petits Thonides,
des pirogues 1¡¯ moteur p¨ºchant ¨¤ la ligne, qui sont influenc¨¦es par le facteur
¡° e f f e t j o u r ¡± , Quant ¨¤ l¡¯analyse en composantes principales, elle montre UII

I-ei;roupr.ment des lignes de tra?nes autour des Petits Thonid¨¦s et des ¡®t-igncs
& fond d¡¯une part, au.tour des M¨¦rous et d¡¯autre part autour des lagoc¨¦pha-
les.
Pour li:s pirogues ¨¤ rame p¨ºchant ¨¤ la ligne on a un effet jour sur les
p r 1 s c s de 13glic¨¦ph,~l.es mais pas sur celi.es de M¨¦rous. T,¡®analyse en c¡¯omposan-
te:; principalk¡¯s a i?ermis de constater que 1-a p¨ºche des lagoc¨¦phales s¡¯op-
p o s a i t ii celle des M¨¦rous.
A Soumb¨¦dioune,
o¨´ se pratique aussi 1-a p¨ºche des Petits Thonidbs, i 1.
exi.st:t? ccrt;linement comme ¨¤ Yoff un effet jour sur les prises de ces esp¨¨ces.
ii Ouakvm, nou.; nous sommes content¨¦s de mettre 1 ¡®accent sur 1¡¯ importanctl
dr la pcche aux f itets dormants, sur La n¨¦cessit¨¦ d¡¯en distinguer deux types
tlt enfin sur l¡¯insuff i.sance du nombre de jour d¡¯enqu¨ºte de l¡¯effort de p¨ºche.
Quant 3 Rufisque o¨´ il n¡¯y a pas actuel.lement d¡¯enqu¨ºtes de p¨ºche arti-
sanalrl, nous ,ivons soulign¨¦ l¡¯importance du parc piroguier et des dGbarqul.?-
ments de senncs tournantes.
I<n conclllsion de toutes ces analyses et d¡¯un point de vue pratiqur:, les
pr inc ipales am¨¦liorations que nous pouvons proposer sont :
- la dgterminat ion. de 1 ¡®effort de p¨ºche ¨¤ Yoff par pointage des arriv¨¦es
t:t 2 O~~akam par interview de p¨ºcheurs au moi.ns trois fois par semaine
- i¡¯augmentatio;l du n.ombre de jour d¡¯enqu¨ºte des p¨¦lagiques c¡¯est-h-dire
de:; sennes tournantes
- pour lc+s pirogues ¨¤ moteur p&hant ¨¤ la ligne de Yoff et Soumb¨¦dioun2
distinguer tes lignes de fond, des lignes de tra?ne
- tir1 ce qu i concerne les pirogues p¨ºchant aux filets dormants, de Uuakam
t¡¯ t ¡®Ha1111 , il serait souhaitable de lc>s &Parer en pirogues p¨ºchant aux filets
dormants de fond et de surface
- r.Anf in l¡¯cxten;i.on des enq&tes dtb p¨ºche artisannle au centre dt: Rufisque.
Les conclusions auxquelles nous sommes arriv¨¦s r¨¦sultent des analyses
crbE:Iect:u6es sur les donn¨¦es de 1983 et de deux sur ¨¦chantillonnages ~
I<lles n¡¯ont donc pas la prttcntion d¡¯¨ºtre d¨¦finitives et ¨¤ l¡¯avenir il
faudril faire r¨¦guli¨¨rement ce type d¡¯¨¦tude afin d¡¯adapter le plan d¡¯bchantil-
l.onnage ¨¤ 1¡±¨¦volut ion. de la p¨ºcherie.
B I B L I O G R A P H I E
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S e n n e s d e
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Figure 6: Eff,art de p¨ºche moyen (en nombre de sorties) par qr~irlzair~e
des diff¨¦rents types dc p¨ºche 5 Hann en 1983.

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A SENNES TOURNANTES
S O R T I E S YOFF 1 9 8 3
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Figure
12 :Effort de p¨ºche moyen (en nombre de sorties) par yuin-
.--~
zaine des diff¨¦rents types de p¨ºche ¨¤ Yoff en 1983.

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W CEf¡¯HALOPHOLIS
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L M A YOFF 1 9 8 3
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_ .~!;u:'e 13 I - Prise moyenne par*
_--2---_I_.
:S(>r'tie (en kg) par esp¨¨ce et [)C!L¡® ,.iL:.irl-
zaine des LM &c~h~~ri,tiilorin¨¦es
¨¤ Yoff en 1983

0 LAcocfPHALus SP.
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W DENTt% WCROPHTH.
LM A YCIFF 1983
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Cl SANDA SAl?DA
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LM A YOFF 1983

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ST A YBFF 1983
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ST' A YOFF 1983
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_ _ ¡±
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Figure 18 : Effort de p¨ºche moyen (en nombre de sorties) par quin-
zaine des diff¨¦rents types de p¨ºche ¨¤ Soumb¨¦dioune en
en 1983.


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zaine des LM ¨¦chdnl illonn¨¦es ¨¤ Ouakam en 1983

-i -/ .q ci, I 4 b:.. fi, ?¡±! y¡® 3
1 ig,l:.e 22. - Frise rroyenne jhir-
--~-._ - - -
SIIL¡¯ i.ie ( e n k g ) p a r espc?ce e t p,i~s
q u i n z a i n e d e s 1¡¯D ¨¦i~i:aritil.ionn¨¦s ¨¤ 3uakam e n 1583
1¡®12 := F imgws p¨ºchant aux !¡®i.ie.! s tiorrnants.
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2 8
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7
9
1 1
13
15

TABLEAi; 3 :
- -
!¡¯ 3
NONBRE MOYEN DE PIROGUES LIGNE -MOTEUR DEBARQUANT
QUOTIDIENNEMENT A IIANN. DONNEES DE 1983
-~-1~
-~-
--
- T - - - - I - -
-.-. . . ..-
JOUR
"i
LUNDI
HARD-I
MZRCRE.
JEUDI
VENDR.
SAMEDI
DIMANC.
MO i%NNk
MOIS
:
/
-
-
-
I__I_
~------
JAW. i
9.00
15.00
12.75
11.75
a. 50
9 . 0 0
7.21)
10.32
F'EVR.
12.25
15. 25
17.25
ICI. 00
12.25
13.50
12.25
24. la
MA~RS
7.50
12.40
12.00
11.00
13.00
11.25
9 . 2 5
20. a4
AK?L
;
8,OO
3.50
9 . 0 0
lu.;0
7.80
9.60
6. 75
8. 73
.-- .¡®. -.-
-
-
-
-~
.--- ---_._¡°__-_
MAI
i----
i 25.80
25.20
26.50
26. 75
25.25
23.50
2 3 . 4 0
25.16
6.1. 50
58.20
5.11 * ,¡®O
56.30
36.00
53.25
53. 77
317. 24;
36. 75
29.00
33.80
33.60
32.60
3>?. 19
3.2. ao
39.40
42. OU
41.25
41.00
32.25
3 7.26
. ..-----L--- -
-
-
-
SEPT
6.24
e3. 75
10.513
12.60
13.40
13.25
6.25
10.33
OCT0
5.40
¡®3 . 2.5
14.75
12.00
13.75
12.40
9 . 4 0
10. 81
NOVE
I
a. 50
1 i . 2 C,J
8.20
7. 50
9.75
8 . 5 0
9 . 5 0
9 . 4 0
DE1 .¡®Y
/
3.7?
!). 00
a.00
13.40
13.80
a . 0 0
9. 75
10.39
/
.-_------ __ .--- - - - - -
-
-
-
--I -_-- .- -.,^.
ANALYSE DE VARIANCE :
DDL
F
-.-
EFFET MOIS
lli2a.i
74.254
1.83
EFFET JOUR
72/281
0.587
1.35
CONCLLG.LONS
-----~- : Au seuil statistique de 5 % on peut accepter ~¡®hypOtil&.Se
d'un effet mois.
- l'ann¨¦e se divise en 2 saisons d'activite :
. une en saison froide -de janvier ¨¤ avril . ? = 11.01
s = 2. 2 $4
-de septembre ¨¤ d¨¦cembre : x = ii7.2.3
s = 0.59
* une en saison chaude, de mai ¨¤ ao?t : x = 37.35, 5; = 11.~3
- Au seuil statistique de 5 % on ne peut pas conclure A
I'existence d'un effet jour.

TABLEAU 9 :
ii il
A&ALYSE DE VARIANCE DES PRISES DES PIROGUES LIGNE .-MOTEUR
ECHANTILLONNEES A HANN EL\\ 1983. DONNEES REUUITES ET TRANS-
FORMEES ( Log. (prise + 1))
1
- - -
EFFET QUINZAINE
EFFET JOUR
1 DDL
F
SEUIL 5%
DDL
F
i Nl/ii2
Nl/N2
4
PRISk TOTALE
.23/855
5.94
1.55
69/855
2.86
1 1. aeneus
23/'156
2.17
1.59
60/156
l.L19
E. goreensis
22;'106
2.72
1.66
48/106
1.88
P. jubelini
11/21
3.71
2.28
14121
1.69
Decapterus r.
20/327
17.12
1.61
461327
5.16
Pagellus b.
' 201'385
13.04
1.60
5i3/383
3.09
-
-
-
CONCLUSIONS :
- Il existe un effet jour particuli¨¨rement marqu¨¦
pour Decapterus rhonchus et Pagellus bellotti?.
- les effets quinzaine sont en g¨¦n¨¦ral assez impor-
tants pour toutes les esp¨¨ces.
TABLEAU 10:
ANALYSE DE VARLANCE DES PRISES DES PIROGUES LIGNE -MOTEUR
ECHANTILLONNEES A HANN i->l' 28 / 11 au 4 / 12 / 1983
DONNEES REDUITES ET TKANSFORMEES LN (LOG (prise + ~jj
EFFET JOUR
DDL
F
SEUIL 5%
2.42
1.52
1.11
6.83
2.21
Plectorhinchus
1
1.42
Decaptcrus r.
i
14.61
3
Pagellus b.
I
4
2.08
i
-----
-¡°_-
CONCLUSIONS
: On observe :
--
.
- un ettet jour dans les prises de thiof.
- l'effet jour est tr¨¨s marqu¨¦ pour les
prises de Decapterus rhonchus

-2c; i
c
I
I
--.?a i
/
i
Tal~leau 11 :
R¨¦sultats de 1¡¯ACP effectu¨¦e sur les prises des pirogues
ligne -moteur ¨¦chantillonn¨¦es ¨¤ Hann du 28/11 au 4/12/83
Matrice de corr¨¦lation :
DF=88
-
-
1 Mcrous group¨¦s
1.00
2 Plectorhinchus
0.41
1.00
3 Decapte.rus r.
-0.39
-0.28
1.00
4 Pagellus bellottii
0.22
0.01
-0.19
1.00
1
2
3
4
Valeurs propres :
1.80
1.00
0.67
0.52
Pourcentage de variante : 44.94 25.02
16.94 13.52
Vecteurs propres (coordonn¨¦es) :
1 M<¡®rous group¨¦s
0.61
-0.05
-0.20
0.77
2 Plectorhinchus
0.50
-0.51
- 0 . 4 4 - 0 . 5 4
3 Decapterus r.
-0.54 -0.06
-0.81
0.21
4 Pagellus bellottii
0.29
0.86
- 0 . 3 3 - 0 . 2 6

TABLEAU12:
NOMBRE MOYEN DE SENNES TOURNANTES DEBARQUANT
QUOTIDIENNEMENT A HANN. DONNEES DE 1983
!-
x
- - - - . - ~
JOUR
MARDI 1;
MERCRE.
JEUDI
VENDR.
?AMEDI
IIMANC.
IOYENNE
MOIS
19.611
2.3.5!j 1 2 4 . 2 5
10.2.5
2 1 . 5 0
2 0 . 0 0
19.20
19.74
12. OU
2 . 2 * 7 5

/2 8 . 5 0

2 4 . 5 0
2 0 . 2 5
2 0 . 2 5
1 6 . 0 0
1 9 . 1 8
17.50
2 0 . 6 0

¡¯ 2 3 . 2 0

21.23
2 4 . 5 1 ¡¯
1 9 . 2 . 5
1 8 . 2 5
2 0 . Y-4
15.50
15 .
75
1 1 . 7 5 , 1 2 . 2 . 5
1 3 . 0 0
1 5 . 2 0
1 3 . 7 5
13.90
I
11.6¨¹
2 0 . BU
2 3 . 5 0
2 3 . 7 . 5
2 4 . 5 0
2 0 . 2 5
1 5 . 4 0
20. 06
2.5. ou
2¡®!. 7 5
2 6 . 0 0
2 4 . 8 0
2 7 . 5 0
2 7 . 0 0
2 5 . 7 5
2 5 . 5 3
!
17.01)
1 4 . 2 5
1 6 . 7 5
21.75
2 6 . 8 0
1 8 . 2 0
1 7 . 4 0
1 9 . 0 6
1.5. 00
19.60
2 2 . 2 0
1 8 . 7 5
2 1 . 0 0
1 5 . 0 0
1 7 . 7 5
1 8 . 5 5
I
¡°2 -"--1--
---._- - -.I--
~-
c1
SEPT
11.75
13. 7 5
1 5 . 7 5
16.80
1 6 . 4 0
1 2 . 2 5
9.50
1 ad. 80
1 ?. 5 0
1 8 . 2 5
15.00
1 8 . 0 0
1 2 . 4 0
1 4 . 6 0
N0V¡®?
12 . 5 il
lJ.00
9 . 6 0
1.3. 50
1 3 . 2 . 5
1 3 . 5 0
1 4 . 7 5
1.2 * 00
1 2 . 7 5
1 1 . 5 0
1 3 . 2 0
1 3 . 8 0
1 2 . 6 0
1 0 . 0 0
1mcE
1
1,
.-- - - - -~--
-
-
_I_--
ANALYSE DE VARIANCE :
DDL
F
-
-
-
SEUIL 5 $
EFFE c"
MOIS
11/281
7 . 9 6
1 . 3 3
EFFET JOUR
72/281
0 . 6 5
1 . 3 5
iXNC:LUSIONS : ..
- - - - - -
Au seuil statistique de 5 % on accepte :'hypoth¨¨se d'un
effet mois dans l'effort de p¨ºche des sennes tournantes
-. l'ann¨¦e se divise en 2 saisons d'activit¨¦
de septembre ¨¤ d¨¦cembre : x = 13.58 s == 1.54
de janvier ¨¤ ao?t
: ii = 19.6
s == 3 . 1 8
-I Au seuil statistique de 5 % il n"apparaTt pas d'effet
jour de la semaine dans le nombre de sorties des sennes
tournantes.

TABLEAU13 :
- -
,--,
._
1;
ANALYSE DE VARIANCE DES PRISES DES SENNES TOURNANTES
ECHANITILLONNEES A HANN EN 1383. DONNEES REDUITES ET
T;lllJJg,"C;+q;@:~ r
I>_I1
LOG IPRISES + 1)
-
-
----
- - - - -
/
EFFET QUINZAINE
EFFET JOUR
-
f
DDL
F
SEUIL
DDL
F
SEUIL
1
/

!
Nl/N2
5 %
Nl ,¡®N2
5 r,:
1
--_
-~-.-
-WV---
i
Prise totale
23/4t;t>
5.59
1.54
68/466
2.70
l.32
Sardinella a.
18/73
/ 6. 78
1.75
27/73
1.38
1.62
Sardinella m.
17,'l 11
1 2.99
1. 72
38/112
2.97
1.51
c. crys+st3ne.
13/63
3.19
1.90
21,¡®63
1.57
! . 73
Euthlynnus al.
1?/76
6.87
1.77
26/76
3.09
! . 6.5
- - - - - - - -
.'
-v-
CONCLUSIONS : - Il existe un effet quinzaine important dans la
p--m
prise totale ainsi que dans les prises de
Sardinella aurita et d'Euthynnus allt-~~crc..c.l.;.
Cette effet existe aussi pour les2 autxes esp¨¦ces
mais est moins marqu¨¦.
- Pour la prise totale et lesprisesde Sardinella m.
et d'Euthynnus al. on observe ¨¦gn.lement =n effet
jour important.

TABLEAU 14:
ANALy:;E DE VARIANCE DES PRISES DES SENNES TOUR:'JANTES
ECHANTILLONNEES A HANN
du 28 / 11 au 4 / 12 , 198.3
DCNNEZS REDUITES ET' Tx&VFORMEES EN .fLW (prise t 1))
---
EFFE .T JOUR
MOYENNl
F
SEUIL
6/56
5%
Prise totale
6.94
Sardin ei.ia 1.
2.10
2.27
Sardinella m.
2.07
3.83
C. cry.+sen.
2.68
Euthynnus a.
0.26
Decaptcrus z¡®.
1.49
CONCLUSIONS :
-
-
On observe un effet jour important dans 7es ;)rises
+ie Sardinelia aurita et des Harangues et une absc>nce
-l_lI_-
ileffet jour dans celles de Sardineila maderensis
~-----

t
-40
P
L--*-. ¡°_ -- -
1
¡°-A,- -
-- -. -- ~_^1-._1-__.__ -¡®---....l.---__l_~~
__ _I.__
-40
.- Lo
0
20
40
rq%k
1
Tnbieau 15 :
..,-
R.¨¦su¡¯ltats de 1¡¯ACP effectu¨¦e sur les prises des sennes tournan-
tes ¨¦chantillonn¨¦es 2 Hann du 28/11 au 4/12/83.
Matrice de corr¨¦lation :
DF = 61
1 S. aurita
1.00
2 S. maderensis
0.24
1.00
3 ¨´ecapterus r.
- 0 . 2 0 - 0 . 3 1
1.00
4 Caranx c. + s. -0.22 -0.35 -0.10
1.00
5 Euthynnus a.
-0.29
- 0 . 3 8 - 0 . 0 6
0.05
1.00
1
2
3
4
5
Valeurs propres :
1.84
1.12
0.94
0.77
0.33
Pcurcentage de variante :36.83 22.31 18.87 15.49
6.51
Vecteurs propres (coordonn¨¦es)
-
1. S . a u r i t a
0.48
0.05
-0.11
0.83
-0.25
2. S. maderensis
0.60
0.08
0.12
-0.52
-0.60
3. Decapterus r.
-0.26
-0.84
-0.17
0.04
-0.45
4. Caranx c. + s. -0.38
0.48
-0.67
-0.03
-0.42
5. Euthynnus al.
-0.44
0.25
0.71
0.21
-0.45

TABLEAU 16:
NOMi3RE HOYEN DE FILETS DORMANTS DEBARQUANT
-- --.--.-
i - . - - - - - ¡® - - - - - - -
--WI_-
t
aJOUR
;
LlmDl-
MARDI
ERCRE
JEIJDI
VENDR.
SAMEDI
DIMANC. MO Yh¡¯FJN1;
!
/
MOIS
i
/
I
.---------y----
--_
JAIVV
i 14.80
1 2 . 7 5
12.75
1 3 . 5 0
1 3 . 2 5
1 0 . 8 0
1 1 . 4 0
1 2 . 71
!
FEVR
j
19.50
17.50
1 7 . 2 5
1 8 . 0 0
1 7 . 7 5
1 8 . 7 5
1 9 . 0 0
1 3 . 2 5
1
M?iRS
j
18.75
2 2 . 4 0
2 2 . 8 0
1 6 . 4 0
1 5 . 7 5
1 5 . 5 0
1 6 . 7 5
1 8 . 5 5
1 8 . 5 0
1 6 . 5 0
1 4 . 5 0
1 6 . 0 0
16.20
1 8 . 8 0
AVRI
1
1 7 . 0 0
16.83
1 2 . 8 0
1 1 . 2 5
'

MAI
/
13.00
1 0 . 2 5
1 0 . 2 5
1 1 . 2 5
1 2 . 0 0
1 1 . 6 5
15 75
J'JSN
!

14.25
.L
1 6 . 2 0
1 5 . 8 0
1 6 . 5 0
1 5 . 2 5
1 4 . 5 0
1.Ta43
J/IL
1 1 . 5 0
1 2 . 0 0
1 4 . 2 5
1 4 . 0 0
1 5 . 4 0
1 5 . 6 0
1 3 . 4 1 )
1 4 . 1 0
-
-
-
-
-
-
.--
---.-_ -
AIXJT
1 0 . 2 0
Y . 20
l-
8 . 2 0
8 . 75
1 1 . 2 5
8 . 7 5
8 . 5 0
9 . 2 0
SSPT
4 . 00
5. OU
6 . 5 0
7 . 4 0
8 . 0 0
6 . 7 5
4 . 0 0
0 . 2 0
OCT0
7 . 4 0
1s). 2 ¡®;
1 0 . 5 0
1 0 . 4 0
9 . 8 0
9 . 8 7
:
NOVE
;
7 . 7.5
¡®3. $0
y ------...... +-
_ -
-
-
-
/11.00 10.25
6 . 8 0
1 0 . 0 0
9 . 2 5
8 . 8 0
.~ -
-
-
DZCE
;
13.75
I 14. 75¡¯
?, 8.25 /1 1 . 2 5
-
-
-
-
-
-
12. O ¨´
1 2 . 6 0
13.48
~----II_ .-.A-
4
F 1 4 . 8 0 /2 2 . 8 0
1 3 . 7 5
-
-
A
I_-.
ANALYSE DE VARIANCE :
DDL
F
SEUIL 5 %
.----
Il/281
2 1 . 3 6
1 . 8.1
EFFE:' JOUR
72/281
0 . 4 6
1.35
!¡®(.h.~C¡¯3U~~~OI1IS : --
.---
Tl existe un effet mois important qui s'explique par
deux saisons d'activit¨¦
. de janvier ¨¤ juillet : x = 15.36
s = 2.67
.
d'ao?t ¨¤ novembre :
& = 8.45
s = 1 . 5 9

TABLEAV17:
: .7
ANALYSE DE VARIANCE DES PRISES DES FILETS DORMANTS
ECHANTILLONNES A HANN EN 1983. DONNEES REDUITES ET
TRANFORMEES LOG ('PRISE + 1)
-l---- - ..-_ --_- .._._._ _I_.-- -.-^ . . _-.--. I._ ___ . . . ~ _-_____
EFFET QVIiYZAIflJZ
EFFET JOUR
DDL
F
SEUIL
DDL
F
SEUIL
N?/N2
5 %
N? /N2
5 g
---.--~-
-
- ~---
Pr f s ( (
ti-)t<:!lc
23/453
2.00
1.54
68/453
3.21
1.32
Sardinella a.
12/L5
4.60
2. lti
10/25
1.48
2.24
Sardinella m.
21,/112
6.65
1 . t5 ii
381112
3.13
1.50
Flr?ctorhinchus
18/131
5.26
1.70
38/131
1.76
1.48
Euth;ynnus al.
18/24
1.35
2.i)N
22/24
2.17
2.00
Tricliiurus 1.
13/28
2.71 1 2.09 12/28 1.36 2.12
- - - - - - -
c:ONCLVSIONS : - Il existe 7m effet quinzaine pour toutes les
._---
esp¨¨ces except¨¦ Euthynnus alleteratus
- Il existe un effet jour pour toutes les
esp¨¨ces exept¨¦ pour Sardinella aurita et
Trichiurus ltqturus

t; e
TABLEAU 18:
NOMBRE MOYEN DE PIROGUES LIGNE -MOTEUR DEBARQUANT
QiJOTIDIENNEMENT A YUFF. DONNEES DE 1983
T~--_... - -. --._ _ --. __I-.-.^__ --. _¡°- ,..-
--
L;A'131
MARD.
MERCR.
JEUDI
VENDR.
SAMEDI
DIMANC. MOYENNE
MOIS
--,. -.--
-..-.-- ---_-
---. "-. ----_ .-.---. --
JANV
53 -4
75. i,/
80. 5
70. 2
83.0
70.6
63.4
70.9
FEVR
40 ~ .5
85. c)
8r,. 5
8>.[>
83.2
74.7
78.5
75. 8
M.4RS
b6.3
80. 0
83.4
76 * 0
76.0
81.5
83.5
78.3
AVRI
70.5
86. ¡¯
80. 5
92, j
85.8
86.0
92.3
84.9
MA1
79,2
6 0 . 8
69. 7
74. 7
71.2
85.2
8 8 . 8
75. 7
_I_-- -.-.-- -I-
--.~ ..--- _
----_-_
~.----.
-.- _.¡°X.
- ..-----
J¨¹IN
60.5
70.2
51.4
5 8 . 8
5 1 . 2
56.5
5 7 . 7
57.9
JUIL
4 9 . 5
5 4 . 7
49.5
51.0
.56.6
5 1 . 6
5 3 . 8
52.5
AOUT
5 5 . 4
5 7 . 2
.!jo. 4
.51..5
52.7
47.2
4 3 . 0
51.4
SEPT
3 4 . 3
52. c
63.2
4 6 . 4
5 3 . 8
5 7 . 0
4 7 . 5
50.6
OCT0
4 2 . 6
5 1 . 7
4 8 . 0
5 3 . u
5 3 . 2
50.2
4 1 . 0
48.2
NOVE
46.3
45.4
4 7 . 6
4 3 . 0
.36.0
3 4 . 8
39.8
42.1
DECE
2 6 . 0
23. ci
36.5
6 0 . 0
4 2 . 6
44.2
3 7 . 8
40.4
--
-
-
ANALYSE DE VARIANCE :
DDL
F
SEUIL 5 %
--.
Nl /N2
-
-
-
EFFET MOIS
Il/2iil
16.41
l.&l
EFFET JOUR
72/281
0.69
1.34
_----
--~
_..- <~-_--_
-b
CONCLUSIONS
:-Au seuil statistique de 5 % on peut accepter l'hypoth¨¨se
d'un effet mois
-l'ann¨¦e se divise en 2 saisons d'activit¨¦ :
de janvier ¨¤ mai
x = 7 7 . 1 2
s = 5.11
de juin ¨¤ d¨¦cembre
x = 49.01
s = 6.08
-le jour de la semaine n'a pas d'incidence sur le nombre
de sorties des sennes tournantes.

TABLEAU :9A
c; i;
EFFORT DE PECHE QUOTIDIEN DES PIROGUES DE TRAINE
OBTZNUS PAR RENSEIGNEMENT,DONNEES COLLECTEES PAR
TAIB DIOUF AUPRES DE DOUDOU NIANG
fi : COMPTAGE DES ARKIVEES
i-- -.-~- - --.-
---
---
JOUR
LUNDI
MARDI
MERCRE
JEUDI
VENDRE, SAMEDI
D-l MAN
I
PERIODE
-_I_---
-
-
-
.---..-
:30/ 1 -0512
13
2 9
31
14
16
9
10
J
l
612 -12/2
13
9
13
2 2
0
0
7
I
13/2 -19!2
0
10
16
2 4
23
15
2 9
: :
1
1:3./2 -19/1
4
11
14
3 6
20
23
3 3
20/2 -26/L
4 7
3 9
53
59
6 3
59
64
27/2 -0413
6 5
5 5
4 3
6 5
53
3 7
2 8
5!3 -Il/3
4 7
53
5 3
53
46
2 6
19
I>E A '[OFF' DU 1312 AU 19/2/84
-
-
LIGNE - VOILE
¡®I¡®AJ¡¯II.f3Al¡¯ 1 9c¡¯ : (:(EFFIYIEI\\JTS DE VARIATION DES PIROGUES LIGNES ti k.'c)?:"
-
y
-
. - -- -.-._.-_
PEKI.ODE
13/2 - I//.
LIGNE-VOILE
LIGNE-TRAINE
I'ERIODE 30/1 - Il/
LIGNE - TRAINE
-
-

TABLEAU 23 :
ANALYSE DE VARIANCE DES PRISES DES PIROGUE:S
LIGNE -MOTEUR ECHANTILLONNEES A YOFF DU 13/2
AU 19/2/84. DONNEES REDUITES ET TRANSFORMEIiS
EN LOC (prise + 1)
--I
ESPECES
y MOYENNI
i
1
---7
S,:rda sarda ;
2.186
Euthynnus a. 0.461
5.264 1
I:
i
Lagocephalus F 0.647
l Epinephelus a. I
1.044
LIGdES
1
Epinephelus 0.506
g.
i
tltl
*
1
Dentex 0.911
macroph
FOIVU
Pagellus bell.
0.632
i
Prise totale 3.363
CONCLUSIONS : - II existe un effet jour tr¨¨s net dans les prises
des lignes de tra?ne
'- Il existe des effets jour tr¨¨s nets dans les
prises des lignes de fond except¨¦ pour le Lago-
cephalus ct Epinephelus goreensis.

TABLEAU21
71
ANALYSE DE VARIANCE DES PRISES DES PIROGUES LIGNES-MOTEUR
ECHAh~TIL.LONNEES A YOFF EN 1983. DONNEES
REDUPTES
ET TRANFORMEE-' LUC;. (prise + 1)
-I-IIe_ --- -. -. -..----
-.----.-
-^__--___
I
EFFET
91.¡¯ i;iLAINE:
1 EFFET
JOUR
ESPECES
6'
SEUIL
F
DDL
SEUIL
5 %
MI/N2
5 %
--.-. ~~-- -~
-
- ------
Sarda sarde
16.089
23/284
1.57
Euti1yr212us 0.
15.334
54/560
1.38
Lagocephalus
2.580
13/39
1.3(>
Epillephelus a.
3.262
42/241
1 . .1.5
EpiIlephe.l us y.
3.532
35/107
1 . 55
Decapt :rus ron.
6.351
36/159
1 . 5 0
Dentex macroph.
3.062
1.71 2.276
20/145
1.84
Dentex regroup¨¦s
8.949
34/199
1. 5il
Pagt:llus hello.
5.394
49/,278
1.32
1
-
-
-----_.----..
CONCLUSItlN:: : - Il <existe un effet quinzaine tr¨¨s important pour les
espkes vraissemblablement p¨ºch¨¦es par les lignes de
traine (T;arda, Euthynnus)
P.zal.?¨¨lement,
on observe ¨¦gal¨¦ment un effet jour
important.
- On 'observe des effets quinzaine sur toutes les esp¨¨ces
p¨ºch¨¦es vraissemblablement par les lignes de fond, excep-
t¨¦ pour le Lagocephalus.
Parall¨¨lement pour les m¨ºmes esp¨¨ces il existe un effet
jour important.

LM = ligne de fond
T = ligne de tra?ne
¡®(¡®abl eau 22 :
K¨¦sultats de L¡¯ACP effectu¨¦e sur
- .-
les prises des pi-rogues ligne -
moteur ¨¦chantillonn¨¦es il Yoff du 1312 au 19/L/84
Matrice de correlation :
-~
D F = 382
1 Lagocephalus
1.00
L Epinephelus ,a.
- 1 . 0 3
1.00
3 Epinephelus g.
0.14
0.34
1.00
4 Sarda sarda
- 0 . 2 3
- 0 . 2 8
- 0 . 2 3
1.00
5 Euthynnus al.
- 0 . 1 5
- 0 . 1 7
- 0 . 1 4
0 . 1 0
1.00
1
2
3
4
5
Valeurs propres :
1.73
1.05
0.91
0.74
0.56
Pourcentage de variante :
34.58
-
-
21.10
18.28
14.78
11.25
Vecteurs propres (coordonn¨¦es)
1 Lagocephalus
0.31
0.79
0.18
0.23
-0.4.5
2 Epinephelus a.
0.51
- 0 . 5 2
- 0 . 0 6
- 0 . 1 6
- 0 . 6 7
3 Epinephelus g.
0.52
- 0 . 2 2
0.10
0.72
0.39
4 Sarda sarda
- 0 . 5 0
-0.11
- 0 . 4 5
- 0 . 6 1
- 0 . 4 0
5 Euthynnus al,.
- 0 . 3 5
- 0 . 2 3
CI.87
n-17
-n 31-l

TABLEAU 23
NOMBRE WYEN DE PIROGUES DE SENNES TOURNANTES
PARTANT QUOTIDIENNEMENT A LA PECHE A YOFF
DONNEES 1983
.-. __-.-
----
~-.-
---~-
LUNDT
MARDI
!YERCR.
JEUDI
VENDR. SAMEDI
DIMANC
MO l?ENNi:
I---~
-
-
-
.- .--_l
JANV
d. 00
2 . 5 0
1 . 7 5
1.7s
3 . 0 0
4 . 2 0
3 . 8 3
Fk:VR
f i . 7 5
8 . 5 0
7 . 0 0
3 . 0 0
5 . 7 5
5 . 0 0
5 . 4 4
MARS
?. 2 0
8 . 6 0
1 1 . 6 0
1 4 . 7 5
2 1 . 0 0
1 1 . 5 0
1 0 . 2 9
AVRL
0 . 5 0
4 . 0 0
2 . 5 0
1 . 6 0
2 . 0 0
3 . 0 0
1 . 9 3
.
-
-
-
-
MAI
0 . 4 0
3 . 0 0
0.50
0 . 5 0
0
0 . 2 0
0. 6 1
Jr.IN
0
0
0
0
0 . 2 5
0
c.07
JL'IL
0
0
0
0
0
0
0
AOUT
!/
0
0
0
0
0
0
SEPT
0
0
0
0
0
0
c
LJC'l'O
0
0
0 . 2 5
0 . 7 5
0
0
ti. 3 9
NOVE
3 . 0 0
1 . 8 0
0
0
0
0
c. 70
LE CE
0
0
0
0
0
0
0
_.- __- -.- --.--
ANALYSE DE VARIANCE :
DDL
- -
F
SEUIL 5 T%
EFFE?' MOIS
11/~2Nl
29.74
1.83
EFFE?' JOUR
72/281
0 . 6 3
1 . 3 4
CONCLUSIONS : - Absence d'effet jour de la semaine sur le nombre ds
- - - - - -
sorties quotidiennes des sennes tournantes.
- Effet mois tr¨¨s important qui s'explique par l'exis-
tente de 2 saisons d'activit¨¦ diff¨¦.rent:es.
. janvier ¨¤ avrii : x = 5.38
c =r 3 * 5 8
. Mai ¨¤ d¨¦cembre : x = 0.22
s - 0 . 3 0

-4?
r4
4Q
i¡¯iibleau 25 : R¨¦sultaisde 1¡¯ACP effectu¨¦e sur les prises des pirogues ligne ~-
voi1.e echantillonnees II Yoff d u 13/2 a u 19/2/84
Matrice de corr¨¦lation :
DF=50
1 Lagocephalus
1.00
2 Epinephelus a.
-0.34
1 .oo
3 Epinephelus c.
-0.37
0.04
1.00
4 Epinephelus g.
-0.26
0.21
0.07
1 .oo
5 Cephalopholis
-0.26
-0.14
-0.17
0.30
1.00
6 Den.tex canar.
-0.02
0.08
-0.11
0.23
0.12
1.00
1
2
3
4
5
6
Valeurs propres :
1.77
1.37
1.05
0.83
0.65
Pourcentagt &varian.ce :
29.45
22.88
- - -
-
17.42
13.91
10.91
Vecteurs propres (coordonn¨¦es) :
1 Lagocephalus
-0.59
0.25
0.22
0.14
0.42
2 Epinephelus a.
0.39
-0.26
0.62
-0.46
-0.05
3 Epinephelus c.
0.25
-0.59
-0.29
0.56
0.07
4 Epinephelus g.
0.53
0.25
0.04
0.10
0.78
5 Cephalopholis
0.32
0.52
-0.52
-0.23
-0.21
6 Dentex canar.
0.23
0.43
0.46
0.63
-0.39

TABLEAU 26?
ANALYSE DE VARIANCE DES PRISES DES PIROGUES LIGNE
VOILB ECHANTILLONNEES A YOFF DU 13/2 AU 19/2 1984
DONNEES REDUITES ET 1'RANSFOnfEES LCG (prise + 1)
Dentex canar.
CONCLUSIONS : -Il n&xiste un effet jour important
que pour les prises de Lagocephalus
TAl3LEAU 26B
-
ANALYSE DE VARIANCE DES PRISES DES PIROGUES LIGNE
VOILE ECHANTILLONNEES A YOFF EN 1983
DONNEES REDUITES ET TRANSFORMEES LOG(PRISE+I)
e - - m -
EFFET QUINZAINE
EFFET
JOIJR
DDL
F
SEUIL 52
DDL
Nl/N2
Nl/N2
--- -
-
-
Lagocephalus
9/31
5.97
2.20
Epinephelus a.
12/4
0.81
'5.91
6/4
Plectorhinchus
11/5
1.60
4.71
615
Diplodus
714
3.48
6.09
i
4/4
- - - - - -
--
I
---4
CONCLUSIONS : -Il n'existe un effet jour de la semaine et un
-
-
-
effet quinzaine que pour les prises de Lago-
cephalus.

-,> -:
TABLEAU 27
i i
-
NOMBRE MOYEN DE I'LROGIJES LIGNE-MOTEUR DEBARQUANT
QUOTLDIENWZMENT A SOUMB13DIOUNE. DONNEES DE i983
I-----
----Y------
< JOURS
L*UNDI
MARDI
MERC.
JEUDI
VEND.
SAMED.
DIMAN .
IOY ENNE
I
i"ll3IS
. ---
---
---.
JANV.
108.0
110.2
102.8
114.0
102.5
104.3
108.8
107.2
'
FEVR.
103.0
73.3
90.2
108.5
120.7
111.7
106.2
102.0
i
MARS
115.3
103.0
104.5
119.6
125.4
125.4
121.0
117.0
j
AVRI

79.2
75.8
102.7
98.0
113.2
118.7
109.6
99.3
j M.AI
95.0
68.4
82.0
93.2
76.5
84.5
89.7
83.9
\\ JUIN
95.7
85.7
84.2
86.2
98.4
87.0
93.7
90.3
! J U I L
ai.8
78.2
51.8
67.5
73.7
80.2
82.0
74. 5
1 AOUT
100.7
81 .O
87.0
102.4¡¯
102.0
90.2
97.2
94.6
SEPT
88.5
64.. 0
60.5
75.0
80.2
82.0
91,8
78. 1
j
OCT0
104.0
89.6
92.6
109.2
121.2
101.2
97.0
101.5
NOVE
74.0
70.0
71.0
68.8
62.0
57.8
60.3
66.2
j DliCE
50.0
39.5
54.8
70.5
74.3
82.2
62.6
62.3
/
h..- -
- - - - - -
-
Analyse de variante :
DDL
F
S e u i l 5 X
-
-
-
EFFET MOIS
11/281
14.82
1.84
EFFIIT JOUR
72128 1
0.87
1.39
WNCLUSTON :
Il existe un effet mois qui correspond aux deux sai-
sons de p¨ºche ¨¤ Soumb¨¦dioune.
- d e j a n v i e r ¨¹. m a r s y = 108,73, s = 7 . 6 1
- d ¡¯ a v r i l ¨¤ d ¨¦ c e m b r e x = 8 3 . 4 1 , s =14.15