SQCECO - PECHART RECENSEMENTS DE LA PECHE...
SQCECO - PECHART
RECENSEMENTS
DE LA
PECHE ARTISANALE MARITIME
AU SENEGAL,
AVRIL ET SEPTEMBRE 1981
C E N T R E D E R E C H E R C H E S DC?ANDDRAPHIQUES D E D A K A R - TIARDYE
SCIENTIFIQUE
J
a-7
No 8 3
* I N S T I T U T S ? N ? G A L A I S D E R E C H E R C H E S A G R I C O L E S *
M A I
1 9 8 2

REcENsEMEN,Ts
..,
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D,E.::LA P E C H E A R T I SANfi'LE MA! I T P M E
.h,u S?N?GAL i
A V R I L E T S E P T E M B R E 1981
",
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SOCECO - PECHART ( 1 )
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¡±
:¡¯
R E S U M E
Le Centre de Recherche.s oc¨¦anographiques de Dakar-
: Tiaroye (CROI)T-ISRA)
entreprend chaque seuestre unrecense-
ment exhaustif d¨¨ la p¨ºche artisanale maritimes¨¦n¨¦gaI&se.
L?s comptages 'portent Sur les piroguesen ¨¦tat de prendre
la ?mer, 'les.migrations de 'p¨ºcheurs, l'emploi, l'activit¨¦au
cours du mois i%oul¨¦. La p¨ºche artisanales¨¦n¨¦galaisecompte
4 350 pirogues r¨¦parties dans 8% r?ints ded¨¦barquement.EUe
offre 27 000 emplois directs et 130 000 emplois au total.
Le document expose la m¨¦thodologie d'enqu¨ºte et les princi-
paux r¨¦sultats obtenus en 1981.
,. . .
A B S T R A C T
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.
Two complete census of the artisanal canoe fisheryare :.
:
done yearly by the cceanographic Research Center of Dakar- ..
Tiaroye (CRODT-ISRA). Al1 the canoes are counted. : acom-
plete 'statistic is,also done upon migrations of fishermen,
! -,
:
!.. ./ <
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(1) Les recensements ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦s par 1'?nSembl.e :
des chercheurs. et techniciens des %ctions Socio-Eco¨¹o&e.
,:
(SOCECO) et.P¨ºche- artisanale (PEClfART) du CRODT-ISW: Proc
c¨¦dures, traitements et publication ont ¨¦t¨¦ con$us'et r¨¦a-
Lis¨¦s par J*;.WEBER, les Programmes informatiq?es'.¨¦tant dus
il F. LALOE.
:

2
employment in the fishery and fishing activity during the
month before the kurvey..! An,amount of 4,350 canoes are dis-
tributed among 82 landing centers ; 27,000 people arewor-
king..pn the. canoe fishery nnd 15Q-,000 pec3ple are working.in
"direct '0; indirect r&tion with it. Thc paper presents the
methodology of the survey and themain results obtained du-
. . . ,
ring 1981.
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L.
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I N T R O D U C T I O N
Depuis 1977, la section p¨ºche artisanale du CRODT proc¨¨de ¨¤ des recen-
sements annuels du parc piroguier maritime s¨¦n¨¦galais. Ces renseignements
viennent compl¨¦ter les comptages quotidiens dans les grands centres, p¨¦rio-
diques dans certains centres secondaires, effectu¨¦s cn vue de mesurer l'ef-
fort de p¨ºche, ¨¦tablir des plans d'¨¦chantillonnage, proc¨¦der ¨¤ l'extrapola-
tion des donn¨¦es. Ces recensements, de 1977 ¨¤ 1980, ont et.6 d¨¦crits par
BERGERARD et SAMBA (1982).
La cr¨¦ation d'une section de socio-¨¦conomie engendrait en 1981 de nou-
veaux besoins d'informations, debollchaht sur une systk~atisation des recen-
sements auxquels ?taient assign¨¦s des objectifs nouve.aux. Outre le comptage
des pirogues et la description des activitgs de p¨ºche, i1.s allaient permettre
d'¨¦valuer la population active de ,XR p¨ºche'artisanale,,de
c.erner les migra-
tions de p¨ºcheurs, d'¨¦tablir des compt¨¦s Economique; (de la p¨ºche artisanale,
de recenser les infrastfuctures exisrant,d&s ohaque point de d¨¦b.arquement.
1 <"
c El'0 1 x
L(ES' p .E R 1 0 13 E $,
E; .T
D U R E E ,
D E S
RECENSEM-E¡¯NTS
La saisie des courants migratoires impliquait de bien choisir les p¨¦-
riodes de recensement et d'en limiter au maximum la dur¨¦e, pour ¨¦viter les
doubles comptages. Il fut dkid¨¦, sur la base dc?s statistiques de p¨ºche et
des enseignements des pr¨¦cgdents recensements que les meilleures p¨¦riodes
se situaient entre le 15 avril et le 10 mai d'une part, entre le 15 ao?t et
le 15 septembre d'autre part.
La p,remi¨¨re p¨¦rio& se situe au coeur de In saison de' bGch,¡®z 'aussi bien
sur la c?te nord que sur li Pbtitc C?te. ELle correspond ¨¤ un pic migratoire
pour tout& les'¨¦thnies de p¨ºcheurs, l'agriculture n'interf¨¦rant'pas avec la
p¨ºche en cette saison.
La seconde pP,riode correspond ¨¤ la morte saison de p¨ºche sur la c?te
nord : la saison de Kayar est tcrmin¨¦e,,les Saint-louisiens retournent b Guet
Ndar ou montent'vers la Mauritanie. Les'sennes,tournantes
sont remis¨¦es tan-
dis que les'$irogues qu,'elles mettaient er+,.oeuvre en saison froide sont re-
converties pour-la p¨ºche ¨¤ la senne,dk' plage, au filet dormant et/ou ¨¤ la ligne
avec des oales>¨¤ glace. :.
.*
':

3
Cette seconde @riode est iigalement, au coeur de la saison agricole .$
les p¨ºcheurs-agriculteurs L¨¦bou, S¨¦rer, Niominka sont mobilis¨¦s par les ira-
vaux des champs et rares sont.ceux qui se trouvent hors de leur lieu d'ori-
gine.,
La'duriie du recensement devait 6tre,ninim&e. Nous avons procfd¨¦',,en
deux tempe, aussi bien en avril qu'en septembre.
A. Quatre,¨¦quipes partaient en m¨ºme tem@de Dakar :
.:
y-:Equipe 1 : de,Kayar B .Saint-L,ouis,
.
,-.Equipe 2 : de Camb¨¦r&se vers la Petite G?te,
- Equipe 3 : de Mbour vers le Cap-Vert, '¨¤ 13 rencontre .da l'Cquip.e.2,
- Equipe 4 : de Tropical ¨¤ Djif¨¨re..
L'ensemble de la c?te au nord des ?les du Saloum ¨¦tait ainsi couverte
en un maximum.de 5 jours.
'8. Dans la quinzaine qui suivait, deux ¨¦quipes partaient, l'une vers les
Iles du Saloum, l'autre vers la Casamance, Dans chaque point de dgbarqucment,
ces ¨¦quipes se renseignaicn3-t sur les ,arrivGes de pirogues afin d'fviter les
doubles comptages par suite des mouvements de p¨ºcheurs.
Telle est la configuration g%Grale des deux recensements. Ils ,ont toute-
fois connu des diffgrences,
En avril, le recensement ne:1 pas porte'. sur les ?les du Saloum, mais.seule--
ment sur Niodior et Dionewar. L'?quipe de Casamance,a couvert ¨¦galement la
rive sud du Diombos (Sokonc, Toubacouta, Ilissirah), mais n'apas,@G en mesure
d'enqu¨ºter dans tous les points de d¨¦barqucment!de Casamance.
En septembre, le recensement avait ¨¦t¨¦ pr¨¦c¨¦d¨¦ par une mission dans les
?les.du Saloum et suivi par une autre en Casamance, avec les pr¨¦cautions
d'usage pour ¨¦viter les doubles.comptages
2 .
RECENSEYENT D ' A V R I L
2.1. CALENDRIER
De Niodior Z% Saint-Louis : du 21 RU 25 avril
Casamance
: du 10 au 15 juin.
2.2. ORERATIONS EFFECTUEES
2.2-1, /qptage du pkc p$royiero nature .des engins,, coopta$e dos. mi-
:wnts h&nt effectubs ¨¤ lCnide d.'un's&l formulaire¡®.
'.
Ce formulaire distingue.les types 'de $.rogues, les .types d'engins de
p¨ºche et s6pare les ,pirogues 'autochtones des'pirogues en campagne. Une m¨ºme
pirogue peut utiliser plusieurs engins f ce fait? pris en compte, permettrait
d'gvaluer le degr¨¦ de "polyvalente" des unit¨¦s de p¨ºche. Le comptage'steffec-
tue avec l'aide des p¨ºcheurs "retrait&" pr¨¦sents sur la plage.

4
a.- Dans les centkes secondaires
L ¡¯ ¨¦quipe 9 accompagnk de p¨ºcheurs Fig¨¦s 9 recense les pirogues pr¨¦sentes,
sur la plage , en demandant si elles sont originaires ~¨¹ migrantes, et 8 quels
types de p¨ºche elles se livrent au cours de l¡¯ann¨¦e. Puis on proc¨¨de au d2-
nombrement des pirogues, pour lesquelles sont p~s&s les m¨ºmes questions.
La ¡®marge d¡¯erreur est quasi nulle pour le d¨¦nombrement et l¡¯origine, in-
certaine pour les types de p¨ºche. Les p¨ºcheurs 9g¨¦s pr¨¦sents en permanence
sous les ¡°pinch¡± (abris) de la plage, connaissent bien les unit¨¦s .de p¨ºche du
lieu. La pr¨¦sence de plusieurs d¡¯entre eux ¨¦vite les oublis. Une observation
des traces de pirogues et des¡¯rondins de r?nier (sur lesquels sont hal¨¦es les
pirogues) compl¨¨te¡¯ le contr?le de 1¡¯ information.
,: /
b. ¡®Dans les grands centres
L¡¯¨¦quipe arrive en fin d¡¯apr¨¨s-midi. A la tombfe de la nuit, elle proc¨¨de
a un comptage indiff¨¦rencic des pirogues op¨¦rationnelles (c¡±est-¨¤-dire en ¨¦tat
de prendre la mer).
Le lendemain matin, vers 5 h 30, on procZdc au m¨ºme comptage indif f ¨¦ren-
c i ¨¦ .
Lorsqu¡¯un maximu:n de pirogues sont sortie<.-.2 > 2 membres de 1¡¯ Cquipe restent
en faction sur la pis,ge au cas 02 des pirogue!:: r-ntrcrnicnt 7 tandis que les
autres se scindent en deux groupes qui proc¨¦deren t au comptage syst¨¦matique en
compagnie des p¨ºcheurs ?g¨¦s. Les deux ¨¦quipes I!Q comptage partent de chaque ex-
tremit¨¦ Sde ¡®ia pl&e, ¨¤ la rencontre l¡¯une de l¡¯autre. Chaque groupe de pirogues
dispose fd¡¯un ¡°pi.nch¡± dont les pkhcurs ?g¨¦s connaissent bien les unit ?s de
p¨ºche. P(our chaqu3t pirogue pr¨¦sente s¡¯ont pos¨¦es 1c.s m¨ºmes questions que pk¨¦c¨¦-
demment.
i
Lorsque ie recensement ¨¤ terre est t&min6?, 1.¡¯ Gquipe se r¨¦partit la plage
et atten¡¯d le retour des pirogues. A chaque arriv¨¦e, un enqu¨ºteur note la pi-
rogue, l¡¯engin utilis¨¦, demande au capitaine si la pirogue est du lieu ou en
campagne et ¨¤ quels autres types de p¨ºche elle se ?ivrc, L¡¯op¨¦ration est pour-
suivie tard la nuit.
Enfin, pour chaque pirogue, on prend soin de demander si elle n¡¯est pas
arriv¨¦e (apr¨¨s le d¨¦but du recensement.
Dans les grands centres, l¡¯¨¦quipe de recensement est renforc¨¨e par les
enqu¨ºteurs permanents du CRODT. Ce qui porte ii 5 lc nombre d¡¯enqu¨ºteurs
e t
assure une couverturc correcte de la plage.
La marge d¡¯erreur est limit¨¦e au maximum par cet: te fa?on de proc¨¦der.
Elle reste n¨¦anmoins difficile ¨¤ ¨¦valuer. Si :mcune pirogue 2 terre ou re-
venant de p¨ºche n¡¯¨¦chappe au comptage, un probl¨¨me subsiste pour celles qui
S o r t e n t en c o u r s de journ¨¦e, ou qui effectuent deux sorties ce jour-l¨¤. C¡¯est
notamment le cas 5 Kayar 02 une m¨ºme pirogue peut effectuer deux voire trois
sorties¡¯ au cours. de¡¯ la journ¨¦e, O¨´, .la ¡®p¨ºche peut ¡®ktre aussi active de nuit
que de jour ..¡¯ Le ¡®risque est ¡®cependant limit¨¦ pa¡¯r les p¨ºcheurs eux-m¨ºmes, qui
ne se privent pas de rappeler qu¡¯on leur a doj¨¤ pos¨¦ les questions et qu¡¯ils
¡°ont autre chose ¨¤ faire¡±. La phase lunaire est ¨¤ prendre .en compte : par
pleine lune, 1es:sennes tournantes ne sortent pas, B l¡¯inverse des pirogues,
de ligne.
:

5
2.2.2. Descrintion des acti+t¨¦s de nkhe : Rel¨¦vE. des infrastructures
et des actrvitas annexes
Cette Op¨¦ration ne pose pas de probl¨¨me majeur. Elle s'effectue avec
l'assistance des agents de la Direction de 1'0c¨¦anographie et des P¨ºches
maritimes et des Vieux. Eile a permis L'¨¦laboration d'un dictionnaire des
points de d¨¦barquement CSOCEC~-PECHART, 1982).
fl.
2.3. MOYENS MIS EN OEUVRE
Un recensement de cette nature mobilise 4 vghiculcs pendant 5 jours,
puis. deux pendant 6 jours (SaLoum et Casamance). 11 n¨¦cessite 17 personnes
trkaillant simulta&ment entre Djif??re.ct Saint-Louis, puis. 6 se partageant
entre Saloum et Casamance, soit au total 95 hommesljour. Enfin, il implique
i'.usage de pirogues dans le Gandiolais,
les ?les du Saloum et la Casamancei
,Son,.co?t est ¨¦va1u¨¦.Z 350 000 F XFA, comprenant le carburant, les frais
de mission, la location de Pirogues, les d¨¦dommagements des p¨ºcheurs ?g¨¦s
qui aident au recensement.
2.-4. D I S C U S S I O N
Ce premier recensement en temps Limitf, simultane sur l'ensemble de la
c?te devait permettre de tester les m¨ºthodcs autant que de compter Les ,piro-
gues.
Nous.avions limit¨¦ nosambitions dans la crainte de multiplier les ris-
ques d'erreur si nous poussions plus loin le raffinement. En premier lieu,
*,
nous ne savions pas jusqu'o¨´ allait 1.1 connaissance des unit¨¦s de p&he par
les p¨ºcheurs ?g¨¦s. Elle allait en fait bien au-del¨¤ de ce que nous attendions.
Dans ce premier recensement, les migrants sont compt¨¦s dans leurs lieux de
¨¦omptage, sans distinction d'origine. 1.1 serait possible d'enregistrer ces
origines lors du recensement de septembre.\\
En second lieu, nous avons pu constater, une fois de plus, que la com-
plexit¨¦ de la p¨ºche artisanale est extr¨ºme. Non seulement les pirogues de
ligne peuvent op¨¦rer au filet dormant ou au casier, mais les unit¨¦s de p¨ºc!w
au filet maillant encerclant peuvent p¨ºcher aussi au filet dormant, tandis
que, les unit& de Benne tournante sont susceptibles de passer ¨¤ la ligne ,zt
¨¤ la senne de plage, voire au filet dormant, en hivernage.
.
La discrimination entre engins de p¨ºche collectifs et/ou individuels
n'est p,as op&ntoire non,plus pour la p¨ºche artisanale s¨¦n¨¦galaise, La m¨ºme
unitb d,e p¨ºche pouvant pratiquer.plusieurs types de p¨ºche. Nos. recensements
sont donc condamn¨¦s ¨¤ n'¨ºtre que des instantan¨¦s de la situation de la p¨ºche
artisanale.
I1
-<
3"
R.ECE.NSE!?ENT
D E
S E P T E M B R E
-
3.1. CALENDRIER
De Djif¨¨re ¨¤ Saint-Louis : du 7 au 11 septembre
Saloum
*
. du 16 au 21 ao?t
Casamance
: du 14 au 20 septembre.

3.2.
.OPERATIONS
EFlVXI¡¯UEES
ce deuxi¨¨me recensement devait :
,:
- tenir ¡®compte des enseignements de Celui d'Wri1. f'
.
.- tenir. compte des diff¨¦rences de conditions entre avril et septembre.
L¡¯exp¨¦?ienc:: d ¡®avril rendait inutile de relever Ci nouveau les infrastruc-
tures. 11 ¨¦tcit d¨¦cida que les fiches seraient mises ¨¤ jour une fois par an.
Cette exp¨¦rience ncus conduisait aussi 2 s+arcx- le compta.ge des .pirogues du
comptage des migraxlirc,, 2 r e l e v e r l¡¯origine de chaque pirogue migrante.
3.2.1, Comptaqc des pirogues p nature dcsL:nSins
i-m.
Le comptage dei; ;jirCgUes
denandait des ,pr&!cautions pa.rticuli¨¨res en sep-
tembre, D e nomb:eut p¨ºcheurs originaires du liw en.quEt¨¦ ¨¦,taient occup¨¦s ? .
d¡¯autres t?ches quo. la $chc ; do nombreux canpa:gnards ¨¦taient rentr¨¦s chez
eux ,en laissant leur pi.roguc ss.li¡¯ ~lnce.
Le nouve&i foriulairc ::c dis !:injiuai; p:us cxiginaires et cgmpagnaqds I
mais les pi::ogunc activcc iq 5; ccll.,.!s C;L.~ ~'ie p¨º~~~ai~x~t pas depuis 'nu moins un
mois. Ceci pour &.rlu¨ºr !e i:w;:G !i ' ac;ivitf dnr.s chaque centre dc d¨¦barque-
ment.
La mgthodc dc ~~~<;tu:;e jT;dsta:.t le. m¨ºme q.~¡®cn yvri.1, en Trgsence des vieux.
3-2.2. Evaluation JC*.; migrations
,--
-
-
L¡¯origine de chaque pirog,uc active ¨¦tait ~elev¨¦c ¨¤ l¡¯aide d¡¯un formulaire.
Le faible nombre de migrants CI: septembre permettrait de ¡®tester valablement
ce formulaire. On sc2isi.t Tins? d2r.s chaque cen.tre 1.e nombre (de migrants en
provenance,de tous, l e s autres centres.
3.2.3. J?elevG des infrastructures et activit¨¦s annexes
--._.-----
Le m¨ºme formulaire qu¡¯en ix?i.1 ¨¦tait renp1.i
dans les lieux o ¨´ i l n ¡¯ y
avait pas eu enqu¨ºte en saison froide,
Ils sont les n&es qu1c2 a-xi1
3.4. DISCUSSION
La diff¨¦rence de m¨¦thodologie entre avril.. et septembre pose quelques ,pro-
bl¨ºmes de comparaison, qu¡±il s¡¯agisse du nombre? de piroguc.s ou du nombre de
migrants.
En avril, nous comptions les pirogues opkationnelles. En septembre, nous
distinguons f parmi les pirogues op¨¦ratio;mell.es, celles qui sont actives de
celles qui ne le sont pas depuis au moins UR mois : les comparaisons ne peu-
vent donc porter que sur une partie des donn¨¦es du second. recensement.
Par contre, le recensement d¡¯avril 1982 permettra des comparaisons de
taux d¡¯activit¨¦,

7
Le m¨ºme probl¨ºme ?e pose concernant les migrations ¨¦ en avril, nous
comptions les migrants sans distinction d'origine ; les .comparaisons fines
ne seront donc possibles que sur la base du recensement d'avril 1982.
(cf. tabl. 1).
4.
i:E TCI?B E E S
S C I E N T I F I Q U E S
4.1. POUR LES BIOLXISTYS
:
'.
Deux recensements par an permettent d c ne pas se laisser surprendre par
des ¨¦volutions rapides de nature rl modifier la physionomie gsn¨¦ralc de la
p¨ºche. A titre d'exemple, on comptait 110 scnnes tournantes en.197'7, 230 en
avril 1981. A Kcyar o¨´ les serines tournantes ¨¦taient absentes en 1977... on
en comptait 58 en avril i9Si !
Le suivi biologique de In pGche artisanale implique depouvoir adapter
sans cesse et rapidemcct 1~s syst¨¨ncs d96chantillonnag:z, ce qui suppose de
rsse.rrer9' au plus prk% les wtations.
Les r¨¦sultats du recensement permettent de v¨¦rifier la va?idit¨¦ du sys--'
t¨¨me d'¨¦chantillonnage, de l'affiner, de contr?ler les m¨¦thodes'd9cxfrapola-
t-ion, d'anticiper les ¨¦volutions. Ils permettent 'de pr¨¦ciser la mesure de
l'effort de p¨ºche. Enfin, les recensements permettent, ¨¤ partir des 'p.u.c.
observ¨¦es, d'i~aiuer la production nationale de la p¨ºche artisanale.
4.2. POU!? LES ECONOKISTES
Les recensements, appuy¨¦s sur le suivi permanent d'un khantillon re--
pr¨¦sentatif d'unites de p¨ºche, ont de nombreuses retomb¨¦es pour l'econoniste :
-I Un fichier des points de d¨¦barquement tenu 9 jour permet d'E:valuer les
effets de l'implantation d'une infrastructure ou d'un service nouveau. On
dispose par l¨¤ d'une base de donn6cs pour S'¨¦tude de projets de d¨¦veloppement
en un point quelconque de la cijte.
- Les recensements permettent d'&aluer les emplois li¨¦s directement ou
indirectement ¨¤ la p¨ºche, de mesurer les effets d'entra?nement de la p¨ºche
artisanale.
- Le d¨¦compte des migrants et l'origine des pirogues permettent de cerner
les courants migratoires quantitativement et qualitativement.
Enfin, les recensements exhaustifs sont indispensables pour l'¨¦tablisse-*
ment des comptes ¨¦conomiques du secteur : consommations interm¨¦diaires, vdc¨¹~:
ajout¨¦e, revenus distribu¨¦s, poids des mesures d'aide gouvernementales...
4.3. PUBLICATION DES P.ESULTATS
La pr¨¦sente publication ne porte qus sur les principaux r&sultats des re-
censements de 1981 : decompte des pirogues selon les lieux, les types de p¨ºche,
la saison : dkomptc dos migrants, de leurs origines g¨¦ographiques, taux d'ac-
tivit¨¦ en septembre.

+
8
Les recensements devraient d¨¦boucher sur d'autres publications, bio-
logiques .et socio-¨¦conomiques, utilisant l'infn~rmation non ~pr¨¦sentk?e ici
en le combinant avec les dcnn¨¦es r¨¦sultant.d'sutrcs recherches en COUTS :
dictionnaire des points de debarquement, ¨¦tudes sur les typtrs de p¨ºche uti-
lisant plusieurs engins..,
TABLEAU 1 : Op¨¦rations de recensement en avril et septembre fSli,
:
Les comparaisons entre les deux recensements doivent ct,re eff?ktu¨¦es
avec pr¨¦caution. Elles seront pertinecten.pcur la' Grande CGtz, le Cap-Vert,
la Petite C?te ; elles ne'l? seront que centtc par centre pour lc Saloum et
la Casanance. 11 faut donc a forticri,
g 'inter,ii:c
5~: c?;ny.z:X 1.22 coraux
nationaux,
seul celui de septembre prenant en I.:.JKQC~ Ci>.~~~: 11~~ points de d2-
barquemenf-
En avril, nous ignorons l'origine des
.
plr..:<~-&,: :CE\\- i ¡¯
,fis.t(?:: e t n o u s c e s a -
l
vons pas quelle fut l'activite des pirogues i .
~)..)i'ri.~tioll*.'^' -
,,,,,e7
.n.u ccurs du mois
pr¨¦c¨¦dant le recensement. Mous n'avons dccc p.?.;: LF i.:~;!rc c'sctivit¨¦, m¨ºme si
ce que nous savons par ailleurs par les cc: pY,f-e -.+:J?-:-,..-
' :I-E:¡®..; &s sorties dans
l e s p r i n c i p a u x Centres m o n t r e que l e mOK:lent Chcisf ;J(x: '1.c *zccnsement se
situe dans la,p¨¦riode dF&tivit¨¦ maximale.
Dans la suite du texte, sauf pr¨¦cisiorl contraire, L?I'JS ~parlarons de pi-
rogues op¨¦rationnelles, c'est-¨¤-dire en atat dz p.t:.z?;!:::~ L:- .:,zr, qu'elles
soient actives ou non.
TABLEAU II : Avril : pirogues op¨¦rationnelles, pI,*ob::~'s
\\::1 idZ.,c;TEltiOll et taux
de migrants.
Les r¨¦sultats des comptages sont donnEs p,:r type ¨¤e pkhe en distkguant
le total des pirogues (TOT), les pirogues allochtozes (Ci el: le pourcentage
par rapport au total ou taux de migrants (TX)
Dans les .62,points recens¨¦s se trouvaient 3 357 pirogues cp¨¦rationnelles
dont 27 % compt¨¦es hors de leur lieu d'origine : plu:; du ,;ua:t des eabarca-
tions sont "en campagne" en cette snison.
Les lieux 03 aucune pirogue n'¨¦tait pr¨¦sente ce figurent pas dans les
tableaux.
TABLEAU III : Septembre : pirogues op¨¦rationnelles,
pirogues
actives et taux
d'activit¨¦.
Les r¨¦sultats sont pr¨¦sent¨¦s en distinguant 12
_ _ total t!es pirogues op¨¦ra-
tionnelles (TOT), le total des pirogues ayant p¨ºchz au cours du m3is fcoul¨¦
(ACT) et le pourcentage de celles-ci par rapport au totd.
(
T
X
)
,
retenu comme
indice d'activit¨¦ en hivernage.
En comparant les tableaux II et III, oll observz ul:rc flariation tr¨¨s im-
portante du nombre de pirogues op6rationnelles (ac:ives t,:! non) r::::re la

9
saison froide et l.¡®hivern?g;e dans les princlp;.;ux centres.
Saint-Louis
+ 76 %
Ha?-in
+ 72 x
RaJVlK
-- 26 z
Rcfisque -p 7 X
Yoff
¡°¡¯ 10 I
Iciiour
+ 14 %
So*umb¨¦dioune
+¡®l¨¦, a
2o.11
_¡± q-2,
&J x
Les pirogues des villages du sud du Crip--Vert c-t de In Petite: C?te, comme
Ndayane et Yenne, partent en grand nombre vers F%our, JonI, Xissirah et la
Gambie pendant la saison froide ; cllcs rentrent C;L hi~rn~age pour des raisons
agricoles¡¯ et non ¡®hslieutiques.
Sur la Grande C?te, les mouvements de pi:oguca et ie taux d¡¯activit¨¦ en
septembre montrent q,ue l¡¯hivernage est la grar& pCrio& dz retour au foyer
pour les Saint-louisians et de repos pour tous 2 l¡¯issu2 do Ic wxpagne. Les
sennes tournantes ne sont actix-nri qn¡¯ 3; C J; 2 Xaqar, 2 !.O % ¨¤ Saint-Louis contre
95 W 3, K¡¯aour et 87 X ,5 30;: p Y.es t,mx d¡¯rtc;ivitC des -,irogJ.c; de ligne sont de
3 8 % 2 S a i n t - L o u i s , 4 2 % ? Kay.?r, con~:c ?3 7 ;j& ;f$ot;? cc y-i; z 3 JO?l.
La f i g u r e 4 visuzlisc l e s i-:.¡®suI.t,;?,t. (ii::< zb2.c~:;~: TZ e.t III n9ur les p o i n t s
TABLEAU IV : Pirol;ues op¨¦rationr.~l.Les : ;¡®~!Ci;nitUl:itir~;i
;;a? rbgio;l e t v s r i a t i o n s
saisonni¨¨res.
Les donn¨¦es d¡¯avril e t septembre ne soiii: c:~~.p::ra~.~icc qu? ~OUL la Grande
C?te, le Cap-Vert et la Petite CT¡®tc. Le ilZtij?IC ir;Isuj-f dqs ;3uj,ilt-lo:;.isj.ens en
hivernage c traduit par un.c au.gmentation
de 25 ;7 QI; II~;>¡®-
., I.,Jrc JC pirogues op¨¦-
rationnelles sur la Grande C?te- I:acs 1.e I.;%w tempn, 1.2% cc1zpagnarr2
rentr¨¦s
de Gambie et de Casamance induisent r:nc: .z:&,:-ntaticu d e i:+ Z ri!! ncrzbre d e s
pirogues sur la Petite C?te. Les Variat:ions s:LS.s2n:1iZre,z
Ci:nt im?rrtantes ,
m¨ºme s ¡®il faut d6duirc les enhwr::tiorc. IX;!~ X??I (3s ?.t. CLC wxh-c~.
Bien que les conpnraiso?x chif IrCf ne soir-ct 1.2s
*
~~crtLncntcs ? wus savons
que les Niominka qui d¨¦sertent le Snloun en saison froide y sont de retour pour
les travaux agricoles (PRE?N, 1*!SBBZ, ?$¡®Zl). La %X~ZKXC~ 2 1¡¯r,~pxoci1c de I¡¯hi-
vernage, se vide de ses p¨ºcheurs, tous ve1nt~ d e Sriin;:-Louis 9 d e Ic IPerite C6te
et des Iles du Saloum.
TABLEAU V : ¡°Poids rclatifi¡¯ de chaqw typ? de -fchc, par rCgion
Ce tableau reprend ies donn¨¦es du tableau i¡¯.? cn les traduisant en pour-
centages du total des pirogues op6rationzrlies de chaque rZgi.on, Pour le Sine
Saloum et la Casamance, s e u l s l e s chifftcs d e septcm>rc cont pcrtincnts..La
p¨ºche ¨¤ la ligne et/ou a.u filet dormant occupe ?L X dt.:s ;jirogu.as s¨¦n¨¦galaises,
mais le nombre des pirogues de scnnes tournzntcs &vie;it tr$s ir;;l>ortant : 1 1
70
du total.

-_II
--.-.---..-.
----.
.-.I-^.~Y..Y---I---¡°-~--
.--¡°-_-.--I-..--.
1 0
TABLEAU VI : "Poid; relatif" de chnquo r¨¦gion dans la p¨ºche artisanale
En avril cwm-. en sc;,tembr-,
ic Cap-Vert est l.-i r¨¦gion oii se trouvent l e
plus grand nombre de pirogues op¨¦rationnelles :: 36 2 et 33 'X. C'est aussi la
r¨¦gion oc l'on compte le plus de pircgues non rotorisiies p¨ºchant .3 la ligne
et de senles de pIngco La Casamr;incc est le px~nt pxnrre de 1~3 pCche aytisa-
nale, en d¨¦pit de ses gra1rdes potenti¡®afitGs.
CG entrevoit icsi que la r¨¦pnrtitiozi des nirogws le 1o;ng des, c?tes dvu
Y"
L--h-
S¨¦n¨¦gal traduit ulaz: les facilit6s d'fcoulewnt du -oisson (centres urbains,
-
-
v
-
-
-
-
v
-
- - - - - - I - - - - - -
routes...)
et d'approvisionnement en intracts I~sscw~~~ pieces d¨¦tachcesp..>
-----L-,.--
-
que les potentialitGa halieutiaues.
-L-
La figure 2 ilPustrC les tableaux II et 7 pour la Grande C?te, le Cap-
Vert et, la Petite C?te o¨´ les donn¨¦es d'avrii et septembre peuvent ¨ºtre com-
par¨¦eo. Qn observe que le ~ocrc~atage
des eigran::s diminue en hivernage dans
les trois regions. $IX~ scptcm'a?e SE situe .Y? Co;?ur de la saison de peche de
la Petite C?te cxplic;Ge q?k2 iizctlvit6 y scit plus intense qu'ailleurs.
TABLEAU VII : Tcx;; C? mozorivr-;:j.cn
de ia fl.r.~:ti;!~: s¡®n se?tcmbre
Deux types k pirogws sont non motorisGzs r celles qui p¨ºchent 2 1,~
sennd CE pl.~i:~? ;!t :!<.flcs qui o~.>xcL~~ ,Z la 3i~;n.z .?,~cIz II~ ,Y;I: deux pkheurs
2
bord, sur des lisu~~ de p¨ºche t?3s pro;hcs Lu rivage (!;P et PVL dans les ta-
bleaux). Le m0tw.r ne se justifie rii sur les u:ncs, ni sur les autres. En ce
qui concerne lez p!roguz~, voile de ligne, OT~ a ~)r: observer que leur valeur'
ajout¨¦e par p¨ºcheur (et non par unit6 de pGc;lej
est 1iZg¨¨rcment sup¨¦rieure ¨¤
celle de;xGsde ligne not>risGcs (WEEXR et al., 1?81). Qn doit donc
-_c_
-v-
admettre que les pl,-ogues aotorisables avec ,.
:>rofit le sont toutes B l'heure
i-w-_
---w-e
actuelle.
TABLEAU VIII: Tan:t dP~~cti-~itG des pirog;:zg on scptembrc
Ra-?Pelons que nous entendons par pirogues wtives celles qui ont p¨ºchf.
durant le mois prCc6dent le recensement. Le triur d'nctivitc le plus faible
est celui de la Grank C?te, ce qui est normal, septembre se situant en mor-
te saison pour cette r.?gion. 'Les tr,ux d'rFctivit6 trZs ¨¦lev¨¦s sur la Petite
C?te et dans lez ?les (lu Selou sozit 5gakment
coi,formes
aux r5sultats des
observations biolo&ucs.
TABLEAU IX ET T;IGUKZ 3 : Les emplcis &?ES la p¨ºChf2 r.rtisanale, par r¨¦gion et
par type de p¨ºchz, en valeur absolue et en pourcentage du total
Il sfagit du nombre d'cnplois ¨¤ bord des pirogues en supposant que toutes
les pirogues op¨¦rationnelles saient actives. Ces estimations sont,surestim¨¦cs
de deux fa?ons :
1") Certains p¨ºcheurs, notamment saint-louisiens, poss¨¨dent deux, voire
trois pirogues qui ne travaillent pas toutes.
2") Certaines uni%& de p¨ºche ne travaillant pas en 'hivernage n'offrent
que des emplois caiscxnierv,
telle3 les senues tournantes kayaroises.

1 1
Les bases de calculs produit des enqu¨ºtes du CRODT, sont les suivantes :
ST, : 25 emplois soit 14 par pirogue
FME
: 8 emplbis
S P
: 35 emplois
PML :
4 emplcis
PV :
2 emplois
Il y aurait 27 000 emplois potentiels ¨¤ bord des' pirogues en septembre
1981, dont 26 Z sur la Grande C?te, 32.X dans le Cap-Vert, 26 % sur la Petite
C?te, 14 X dans le Sine-Snloum, 2 Z en Casamance.
Les sennes tournantes rcpr&entent 12 X des pirogues et 26 Z des emplois
Les sennes de' plage
I,
430
i?
22 %
IV
Les pirogues de lignes motorisEes' Z
II
46
9,
¡±
Si on admet qu'un, emploi. en morl induit de 3 ¨¤ 5 emplois A.terre, la pkhe
artisanale susciterait entre 81 000 e?: 132 009 enplois indirects.
TABLEAUX S et XI : P+artition des centres en fonction du nombre de pirogues
op¨¦rationnelles en avril (tabl. X) et en septembre (tnbl. XI).
Les points de d¨¦barquement sont clnss¨¦s.en fonction du nombre de pirogues
opkationnelles
compt¨¦es dans chacun d'eux: Pour chaque classe nous indiquons
le nombre de centres concernes au total (TOT) et dans chaque r¨¦gion, Grand&
C¨ºte (GC), Cap-Vert (CV), Petite C?te (PC), Sine-Saloum (SS) et Casamance (C) i
puis nous donnons 1 e nombre de pirogues rccens&s dans ces centres selon la
m¨ºme classification.
,;
Y...
, /
En avril, les quatres centres les plus importants repr¨¦sentaient 413 70
des pirogues du S¨¦nEgnl et 47 Z en septembre ; ce mois--N, Saint-Louis compte
19 Z des embarcations. Ces tableaux pwmettent de tracer des courbes de con-
centration (fig. 6.e et 6.b) qui montrent l'in¨¦gale r¨¦partition des pirogues
selon les centres. La flottille est concentr¨¦e dans quelques points, B l¡¯~x-
ception du Cap-Vert qui cotiptc un nombre important de centres ayant de 50 9
100 pirogues.
TABLEAUX XT1 ET XIII 4 Origines des migrants, septembre 1981
Sur les 557 pirogues comptk hors de leur lieu d'origine, 356 ¨¦taient
originaires de la Grande C?te, dont 347 de Saint-Louis. Ceci traduit le,
passage de la saison de p¨ºche dc Rnyar Zi celle des centres de la Petite C?te.
Nous avons reportC sur carte (fil.. 7) les d¨¦placements de pirogues entre les
principaux centres. Pour Kayar, il s'agit moins de mouvements que de pirogues
saint-louisicnnes rest¨¦es sur place et inutilisges pendant l?hivcrnaye.
TABLEAU XIV : Par piroguier s$kEgalais selon l'origine des embarcations.
,Ce tableau d¨¦nombre les pirogues op&ationnelles
de chaque type de p¨ºche
et d'un lieu donn¨¦, quPellcs aient Gt¨¦ compt¨¦es en ce lieu ou en tout autre
lieu du littoral, Etabli apr¨¨s chaque recensement, ce tableau sera le plus
s?r moyen d'¨¦valuer l'&olution de la.flottille.artisanale
s¨¦&galaise.
"Le poids" de la communautz saint-louisienne avec 1 171 embarcations,
soit 27 Y du total, est consid¨¦rable. Encore est-il sous-estim¨¦, un nombre

1 2
non n¨¦gligeable de pirogues se trouvant en Mauritanie Lors du recensement.
Cette place de choix dei la flottille saint-louisiennc confirme la r¨¦putation
de p¨ºcheurs professionnels qui s'attache aux habitants de Guet Ndar;.'
Au "palmar¨¨s" des flottilics les plus important:es,,
nous trouvons dans
l'ordre :
19) Sai+t-Louis : 1 171 pirogues, 27 % du total, 27 II des ST;31
% des PML
2") Mbour
:
411 11
9,.5
%
('
24 Ib
1, .' 8,5:X,
YP
3') Joal
:
275
)(
6
X
If
16,5X
" .6,5 %
"
4") Soumb¨¦dioune :
221 (1
5
z
'3
6,5 :b des P L M
5y Yoff
219 1,
5
x
1,
5 :g
6") Kaynr
:
187
(1
4
z
:s
5 :z
((
'.L
7') Rufisqtie :
156
"
3,5 % ' "
:3:,5x
"
Ces 7 centres repr¨¦sentent 2 65.0 pirogues, 61 2; (du total, 68 X des ST
6 6 9n des PLM.
TABLEAU XV : R¨¦capitulation rbgionale des flotlzilles.
90 ZZ des pirogues se trouvent dans les twis r?gic;::r; szi.vir:y. 2, r ic C3ODT :
Grande C?te, Cap-Vert, Petite C?te. Le parc piroguier de la Casarr$Ce n'est
pas en rapport avec lPimportancc des ressources qui y sont accessibles. Enfin,
le nombre ¨¦lev¨¦ de sennes tournantes dans le Sine-Sai&m s'explique par la
pr¨¦sence d'une usine de farine de poisson ¨¤ Djif¨¨re.
La figure 1, r¨¦aliste 2 partir des tableaux XIV et XV, illustre l'impor-
tance des -1ottilles des principaux centres, par type de p¨ºche.
TABLEAUX XVI ET XVII : Destination des migrants en avril et: septembre (tabl.
XVI "t r¨¦capitulation (tabl, XVII).
La jtitaposikion des deux skies de donn&s 'fait ressortir la modifi-
cation des courants migratoires entre saison frlzide et saison chaude.'Ka-
fountine se vide de ses pirogues en hivernage. ,Joal perd 61 Z de ses migrants,
originaires du Saloum et des centres secondaires de laa Petite C?te et du Cap-
Vert : ceux-ci sont rentr¨¦s chez eux pour la saison agricoie, en d¨¦pit de
l'abondance de poisson ¨¤ Joal en septembre. M%our re?loit quelques pirogues
venues de Gambie et de Casamance ainsi que qtwlqucs sennes tournantes de Joal.
Kayar perd 52 Z des pirogues allochtones pr¨¦sentes en avril et nombi-e de celles
qui restent sont inutilis¨¦es en'hivernage, attendant le retour de leurs equi-
pages saint-louisiens.
<. :
:
C O N C L U S I O N
Ces recensements.mettent
en gvidence l'importance de la p¨ºche artisanale
qui fournit au total pr¨¨s de 150 000 emplois, dont 27 000 en mer, ,avec 4 3.50
embarcations d¨¦barquant 160 000 tonnes de poisson par an, T6utes Tes pi??oFues
motorisabfes avec profit le sont ¨¤ l'heure aciklle : l'objectif de motorlsa-
tion de la. flottille est totalement atteint.

1 3
Le fait le plus marquant est la rapide croissance du nombre de serines
tournantes : 110 en 1978, 230 en avril, 248 en septembre 1981. Il y a peut-
¨ºtre lieu de commencer 2 sPinqui6ter de cette croissance: compte-tenu de la
baisse des rendements par unit6 de pGche qu'elle risque d'entra?ner.
La communaut¨¦ saint--1ouisienn.e appara?t cotime la plus importante du
pays avec 27 Z du total des pirogues : on trouve des p&h+rs guet-ndariens
jusqu'5 la frontiZre sud da S6nEgal.
. .
Les mc3tivements
migratoires restent importk?ts, puisque le quart¡®des pi-
rogues ¨¦taient compt¨¦es horsi:dti.chez
elles eti avril. L'hivernage est la sai-
son du repos pour les saint-louisiens, celle des travaux des Ch<amps pour les
autres communaut&.
La rEpartition des pirogues selon les points de d¨¦b.ar.quemcnt
met en-,¨¦vi-
dence le primat des possibilitfs d'i%acuation (route, centre urbain, infras-
tr¨¹ctures...) sur
les potentiels halieutiques dans le dfveloppemcnt de la
p¨ºche .artisanaJ.e.
Le pr¨¦sent documer:t n'¨¦puise pas l'information recueillie 3u cours des
recccsements. Dictionnairr des points de dcbnrquement, comptes ¨¦conomiques d?
- a
10 p¨ºche artisanale,'bases
dc sondagi:s et m¨ºthodes dPest~apolatioc des ¨¦va-
luations de ca?ture pst khantillonnage,
la liste n'est pas close des retom-..
bCes scientifiques de tels comptages syst¨¦matiques. Entrepris deux fois par
Fin 9 confront&
sux wr,r,tagcs
quotidiens effecW&
dans les centres principaux,
ils yermettiont de sui&e les ¨¦;rolutions de la flottille et des'types de p¨ºche.
. ,
:

1 4
A B R E V I A T I O N S
,_
.
S.T.
.: Senne to@nante et cqulissante
F . M . E .
,: Fil;et uaillant encerclant
S.P.
: Senne de plage
P.M/L./F.D./C.:
Pirogue p¨ºchant 2 la ligne et/ou au fi1e.t dormant
et/ou avec des casiers B c¨¦pknalopode,s
L
: ligne
F.D. : filet dormant
ca.
: ctisier. .!
P.V. t pirague non motorisge, p¨ºchant 2 la li;;ne et/ou ~113 Filet dormant
POINTS D E
) :
D E B h !? Q C¡¯ E M 13 N T
D U
L I T T O R A L
s E l3 E G A L ¡®1 1 s
1
2.
<. a
Grande C?te
Cap-Vert
ietite C?te
SAINT-LOUIS
CAMBERENE
NDAYANE
PILOTE
YOFF
POPENGUINE
TASSINIERE
NGOR
GUERE0
MOUIT
OUAuM
SOMONE
DE(XXJNIAYE
SOUMBEDIOUNE
NGAPAROU
MBAO
ANSE BERNARD
SALI PORTUGAL
TARE
BEL AIR
SALI NIAKHAL
THIOUGOUNE
LiANN
MBOUR
DIOCX)
THIAROYE SUR MER
TROPICAL
FASS BOYE
PETIT k'%Ar3
NIANING
MBORO
GRAND MBAO
POINTE SARENE
KAYAK
KUFISQUE DIOUKOUL
NGAZOBIL
RUXSQUE KEUR^ SOU?
MBODIENNE
RUFISQUE TIAWLENE
WARANG
EARGNY
JGAL
SENDHOU
YENNE
NIANGAL
TOUBAB DIALAO
4. Sine-Saloum
5. Casamance
PALMARIN FACAO
MOUNDE
ABENE
PALMARIN SA.M SAM
DIONEWAR
DIANNAH
PALMARIN DIAKHANOR
N?ODIOR
KAFOUNTINE
DJIFERE
SOKONE
POINTE SAINT GEORGES
NDANGANE
DIOFANDOR
ZIGUINCHOR
FUMELA
TOUBACOUTA
KARABANE
FOUNDIOUGNE
MISSIRAH
ELINKINE
DJIRNDA
SIPO
DIEMBERING
BASSAR
BETANTI
CAP SKIRRING
BASSOUL
DIOGAYE
BOUDIEDIETE
TBIALANE
DJINAK
FALIA

1111: 135,~,1 > 972 , 6 3
T!lTdl: ST, FME ,SP,P~L, PV
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i.,
AVRi L
SEPTEMBRE
pirogues
ntes
pirogues acti,ves fJ
PETIT2
C ? T E
F i g . 2.- Total des pirogues , taux de migrants,
avril et septembre : pirogues actives en septembre
p<,.ur la Grande C?te ,, le Cap-Vert h la Petite Cete

----_-
------
-----__-
-------__
-- ----__
-------_-
6 972
Petite CIzte
S?ioum
Casamance
F i g . 3.- Emplois directs et r¨¦partition
par type de p¨ºche, septembre 1981

A V R I L
Yoff
F i g . 4 a

1 9
A V R I L
S E P T E M B R E
466
F?E;, 4 b

S E P T E M B R E
Kafruntino
Cc=)
3
pirogues a?trues
pirogues op¨¦rationnelles
500 ,\\
Fig. 4 c.- Total des pirogues et taux de migrants,
avril et septembre : pirogues actives en septembre 9
pour les principaux points de d6barquement
,,

L i
SAINT - LOUIS
KAYAR
256
- - -
YOFF
215
T-----
-.---
-
-3
iF--
SOUMf3EDlOUNE
J/-a¡±.-
--.-
-¡°---¡°.-
..m----
--.-

231
79
HANN
136
RUFISQUE
M BOUR
JOAL
LfGEffUE:
Fig.5
X- T;es 8 priwipaux points de d¨¦barquement ;
nombre dc pirogues et structure de 1 ¡®armement
en avril et septembre 1981

2 2
-11-.
_..I,,-.----Y---I
6 - a : A V R I L
-
-
-
-
-
-
-
-
- - - -
-
-
-
-
-
-
-
--- - - -- -- --
- - - -
-l--l_
------.----
F i g . 6.- Concentration des pirogues dans les centres
de d¨¦barquement, avril et septembre 19881

11 3
--Y---=-------
8
C.
-
-
.
.
.
.
I

2 5
TABLEAU I.- OpGrations de recensement en avril et septembre
0 P¡¯E R A T 1¡®6 hT S
A?RIL
SEPTEMBRE
1 : D¨¦nombrement des pirogues op¨¦rationnelles
f
selon le type de p¨ºche pratiqu¨¦
4-
2 : Question sur l¡¯activit¨¦ durant le mois
pr¨¦c¨¦dent le recensement
3 : D¨¦nombrement des migrants dans le lieu
e
d¡¯enqu¨ºte
¡® 4 : D¨¦termination des lieux d¡¯origines des
+
migrants
5 : Nombre de points enqu¨ºt¨¦s
62
79
dont : -Grande C6te
14
14
-Cap-Vert
17
17
I
- P e t i t e C ? t e
18
18
-Saloum
6
20
-Casamance
7
10

2 6
TABL??AU II,- Avril 1981. Pirogues op¨¦rationnelles,
pirogues en migration et taux de migrants
S.l.
F.M.E.
S . F .
P.H.L.
P . V . L .
TCTAI.
T O I .
C . T X .
T O T .
C. T X . T O T .
c . IX. rot. C, ¡°x. T O T .
C . T X . T O T .
C. T X .
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GRANDE COTE
27.
32.
a .
0 .
a.
6 .
31.
3s.
IN.
18.
28.
3 0 .
C A P VERT
30.
24.
C.
0 .
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33.
32.
55.
56.
36.
33.
P E T I T E C O T E
35.
35.
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41.
21.
14..
2s.
26.
XI.
22.
26.
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9 .
9 .
16.
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3.
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0.
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2.
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1 0 0 . 1 0 0 . 1 0 0 . 1 0 0 . 1 0 0 . 100. LUO* 100. 100. 1 0 0 . I O C . 1001

2 9
TABLEAU VII, - Taux de motorisation
TABLEAU VIII .- Taux d¡¯activit¨¦ des
en septembre 1981 (%)
des pirogues en septembre 1981(X)
GRANDE COTE
9 1 .
GRANDE COTE
36.
CAP VERT
76.
CAP V E R T
0 2 .
P E T I T E C O T E
90.
P E T I T E C O T E
9 0 .
5 INE SALGUH
Pl.
SINE SAlOUH
9 9 .
CASARANCE
84.
CASAMANCE
78.
TOTAL
05.
TGTAL
7 5 .
TABLEAU IX,- Les emplois dans la p¨ºche artisanale, par r¨¦gion
et par type de p¨ºche, en valeur absolue et en % du total
5 . 1 .
F .V.E.
S . P .
P.Y.C.
P . V . C .
TCTAL
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A V R .
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0
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0 .
0 .
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5.
61.
61.
3 .
2 .
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0
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5 4 0
8610
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22.
19.
0.
0 .
30.
29.
4 2 .
4 5 .
6.
b.
1 0 0 .
100.
P E T I T E CXITE
2212 2422
603
256
8C5
840
2684
324c
158
2 1 4
6467
6972
34. 35.
9 .
4 .
12.
12.
42.
46.
2 .
3 .
COG.
100.
S I N E SALWM
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616
112
376
3 5
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424
796
2 8
3 0
il159
3813
4 % .
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10.
10.
3.
52.
37.
21.
2 .
1 .
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100.
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0
0
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315
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268
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0
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0.
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0.
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54.
ae.
4 6 .
8 .
0 .
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100.
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6944
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6055
10952
t2492
9 3 8
95e
22718
27081
28. 26.
3.
2.
17.
22.
48.
4 6 .
4 .
4 .
LOC.
100.

i
TABLEAU X.- R6capitulation des centrzs en foncticz.
TART,EAU XT. REpartition des centres en fonction
w
du nombre de pirogues op¨¦rationnelles,avril
1981
du nomhrc dt2.pirogues op¨¦rationelles,sept, 1981
0
C L A S S E
NR.
CENlRfS
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0
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:
cv = ,Cap-Vert
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.
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T#!J = Total

31
TABLEi?& i(II.- Lieux d'origine des migrants, septembre 1981
S*i.
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2 4
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Z¨¦gion d'origice des migrants, septembre 198!
*S*T.
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S.P.
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3
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c
58
.<

32
TABLEAU XIV.- Parc piroguier s¨¦n¨¦galais selon
l'origine des pirogues, septembre 1981
ORIGlhE
5.7.
F.H.E. S . P .
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3 3
TAf3LEAU XV.- Flottilles r¨¦gionales, septembre
1981
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3123
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4350
TAELEAC LT71 .- Destination des migrants, avril et septembre 1981
S.F.
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P . V . L .
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TARLEAU XV:;I. - Migrants d¨¦i;ombr¨¦s dans chaque r¨¦gion,
avril. et septembre 1981
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