REPUBLIQUE DU SENEGAL INSTITUT SENEGALAIS ...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
INSTITUT SENEGALAIS
MINISTERE DE L¡¯EDUCATION NATIONALE
DE RECHERCHES AGRICOLES
ww
ECOLE NATIONALE DES CADRES RURAUX
(1.S.R.A)
DE BAMBEY
RODALE NTERNATIONAL
DEPARTEMENT DES PRODUCTIONS
THIES -SENEGAL
FORESTIERES DJIBELOR
M¨¦moire de fin d¡¯¨¦tudes pour l¡¯obtention du dipl?me d¡¯ing¨¦nieur
des Travaux des Eaux, For¨ºts et Chasses
T H E M E :
ETUDE DU COMPORTEMENT EN HAIES VIVES DEFENSIVES DE SIX
ESPECES EXOTIQUES ET LOCALES ET ANALYSE DE LA
PERCEPTION DES PRODUCTEURS PARTENAIRES SUR LA
TECHNOLOGIE
Pr¨¦sent¨¦ et soutenu
par
Samba Beydary Diallo
33*m8 promotion
Ma?tre de Stage : Babou NDOUR
Tuteur de St= : Mamadou Konat¨¦
Chercheur ¨¤ I¡¯ISRA CNRAIBambey
I.T.E.F. /Assistant de Programme Rodale/ThiOs
Novembre 1998

Ce m¨¦moire est d¨¦di¨¦ :
?? A mon feu p¨¨re Beydary DIALLO, qui avait consacr¨¦ toute sa vie ¨¤
l¡¯¨¦ducation de ses enfants que Dieu a rappel¨¦ avant le courronnement
de mes ¨¦tudes.
Que la terre lui soit l¨¦g¨¨re comme
une feuille de foug¨¨re.
?? A ma m¨¨re Faty THIAM, qui malgr¨¦ la situation difficile ¨¤ l¡¯absence du
p¨¨re a su redonner espoir aux fr¨¨res et soeurs.
.a-
-a----
11--,

Dir.clion drs E*UX. FO~~IS. CWSSOS ??< do b Conrwvation
d-I %4%
PROIE, APP¡±, A¡± PROCRAYUE
DE DEVElOPPEMENT
DE LA FORESTERIE
RURALE
AU SENEGAL FAO: GCC/SEN/OJ?/NE,
ZONE AGRICOLE DU BASSIN ARACHIDIER
47611 km2
!
!

\\

/
,
f
¡®.

Ce m¨¦moire est pour nous un pr¨¦texte pour exprimer notre reconnaissance ¨¤ tous ceux
qui ont particip¨¦ de pr¨¨s comme de loin, ¨¤ ma formation et ¨¤ son ¨¦laboration.
A cet effet, je tiens ¨¤ exprimer ma profonde gratitude ¨¤ Madame Wor¨¦ Gana SECK,
Directrice de RODALE INTERNATIONAL/Thi¨¨s qui a bien voulu nous accueillir au sein
de sa structure. Qu¡¯elle trouve ¨¤ travers ce document notre profonde reconnaissance et
sympathie pour ses conseils et pour son appui logistique et technique.
J¡¯exprime ma profonde gratitude ¨¤ Monsieur Sidy CAMARA, Directeur de 1¡¯E.N.C.R.
pour ses conseils et l¡¯attention qu¡¯il n¡¯a cess¨¦ de porter aux ¨¦tudiants.
Mes sinc¨¨res remerciements s¡¯adressent ¨¤ Monsieur Demba Mamadou BA, Chef du
D¨¦partement des Productions Foresti¨¨res (D.P.F.) et ¨¤ toute son ¨¦quipe : Birahim
FALL, Ibrahima SAMB, Marne Mory DIAGNE, Moussa DIOUF, et Mamadou FALL pour
la formation re?ue ¨¤ l¡¯¨¦cole.
Je remercie Monsieur Babou NDOUR, Chercheur ¨¤ l¡¯iSRA/CNRA Bambey et Monsieur
Mamadou KONATE, Ing¨¦nieur des Travaux des Eaux et For¨ºts qui n¡¯ont m¨¦nag¨¦
aucun effort pour assurer l¡¯encadrement scientifique et technique de ce travail.
Mes remerciements vont ¨¤ l¡¯ensemble de toute l¡¯¨¦quipe de RODALE INTERNATIONAL
pour leur gentillesse envers ma personne.
A mes oncles et tantes : Mamadou THIAM, Maodo THIAM, Moussa Samba THIAM,
Aliou Sidy THIAM, Ameth THIAM, N¨¦n¨¦ THIAM, Penda THIAM et Thillo DIOP, j¡¯exprime
ma profonde gratitude, vous n¡¯avez m¨¦nag¨¦ aucun effort pour assurer ma r¨¦ussite,
vous m¡¯avez soutenu pendant les moments les plus difficile. A travers ce document je
vous exprime ma profonde reconnaissance.

Mention sp¨¦ciale ¨¤ mon fr¨¨re Abou Beydary DIALLO qui a l¡¯absence du p¨¨re a
maintenu le flambeau en redonnant espoir aux fr¨¨res et soeurs,
Je tiens ¨¤ exprimer ma profonde gratitude ¨¤ Saliou DIOUF, Professeur ¨¤ 1¡¯E.N.C.R.
pour ses conseils et l¡¯attention qu¡¯il n¡¯a cess¨¦ de porter sur moi. A sa femme Khady
DIALLO et leurs enfants : Fatou DIOUF, Ndella, Marne Fat-y, Aliou et Abdou qui m¡¯ont
beaucoup aid¨¦ durant mon cycle scolaire ¨¤ 1¡¯E.N.C.R.
Je remercie ¨¦galement Monsieur Alioune SARR, Technicien Agroforestier au CNRA de
Bambey ses conseils m¡¯ont ¨¦t¨¦ tr¨¨s utiles durant le stage.
J¡¯exprime ma profonde gratitude et mes souhaits sinc¨¨res aux ¨¦tudiants de la 32¡±¡°¡±
,34¨¦me et 35¨¨me Promotion de 1¡¯E.N.C.R. de Bambey.
A toute la 33¨¦me Promotion j¡¯exprime mes souhaits les plus sinc¨¨res ¨¤ Djitt¨¦, Bineta,
Mballo, Massamba et feu Ousmane Diatta que la terre lui soit l¨¦g¨¨re.
Tous mes, remerciements aux ¨¦tudiants de I¡¯ENSA, plus particuli¨¨rement ¨¤ Rougui DIA,
KONATE, Kin¨¦ TALL, GAYE, Amineta et Dieynaba BA.
Je remercie ¨¦galement Monsieur Marne Cheikh SECK, l¡¯lntendant de I¡¯ENSA qui a bien
voulu nous h¨¦berger dans la structure sans oublier le personnel du restaurant ¡°L.P.N.¡°,
Samba NDIAYE, Bouba, Abdou et Aziz ANN le Biblioth¨¦caire.
A mes amis d¡¯enfance, les fr¨¨res cadet s: Maodo TOURE, Hamath DIALLO, Ch¨¦rif
DATT, Sidy SALL, Magoum FALL, Mamadou NIAGANE, SAKHO, Mamadou Yatac¨¦
THIAM, au nom des liens sacr¨¦s de l¡¯amiti¨¦, je leur exprime toute ma profonde
gratitude.
Je remercie tous les habitants de Thialy, Fand¨¨ne, Ndiouf¨¨ne, Pout et Mbissao pour
leur hospitalit¨¦.

¡®mm
J¡¯exprime ma gratitude ¨¤ toute ma famille, je remercie tous mes fr¨¨res et soeurs :
PeE
Bamby DIALLO, Sinthiou, Diayel, Haby, Ousmane, Moussa, tous mes cousins et
cousines : Awa Sylla qui a bien voulu faire avec moi une seule personne qu¡¯elle soit ma
r...
meilleure amie de tous les temps, vieux, Aliou, Fat Sall, Aliou MBODJ, Faty THIAM,
Ngall¨¦, Djiby, Maodo, DIOP et Gogo.
Ta¡±.

D¨¦dicace
Remerciements
R¨¦sum¨¦
CHAPITRE I : INTRODUCTION
1
1 .l . Probl¨¨matique
1
1.2. Justification
1
1.3. Objectifs
2
CHAPITRE II : PRESENTATION DE LA ZONE D¡¯ETUDE
3
2.1. Aspects biophysiques
2.1 .l. Climat
2.1.2. Temp¨¦rature
2.1.3. Hygrom¨¦trie
2.1.4. Pluviom¨¦trie
2.1.4.1. Pluviom¨¦trie annuelle
2.1.4.2. Pluviom¨¦trie d¨¦cadaire
2.15 Evapotranspiration potentielle (ETP)
5
2.1.6. Sols
5
2.1.7. V¨¦g¨¦tation
6
2.2. Aspects socio-¨¦conomiques
6
2.2.1. Population
6
2.2.2. Activit¨¦s agricoles
6
2.2.2.1. Agriculture
6
2.2.2.2. Elevage
2
7
2.2.2.3. Foresterie
8
CHAPITRE Ill : CARACTERISATION DES SITES D¡¯ESSAIS
9
3.1. Locatisation
9
3.1 .l . Fand¨¨ne
9
3.1.2. Ndiouf¨¨ne
9
3.1.3. Thialy
9

3.1.4. Mbissao
9
3.1.5. Pout
9
3.2. Organisation sociale
1 0
CHAPITRE IV : PRESENTATION DES PARTENAIRES DE RECHERCHE
1 3
4.1. Rodale International
1:3
4.1 .l . Mission de l¡¯organisation
113
4.1.2. Zone d¡¯intervention
Ii3
4.1.3. Domaines d¡¯activit¨¦s
1 3
4.2. Institut S¨¦n¨¦galais de Recherches Agricoles
15
4.2.1. Contexte et cr¨¦ation
1 5
4.2.2. Mission de I¡¯ISRA
1 5
4.2.3. Objectifs globaux
15
4.2.4. Principaux axes de recherche
1 5
CHAPITRE V : GENERALITES SUR LES HAIES VIVES DEFENSIVES
1 6
5.1. D¨¦finition de la notion de haies vives d¨¦fensives
1 6
5.2. Caract¨¦ristiques g¨¦n¨¦rales des haies vives
1 6
5.3. Choix des esp¨¨ces utilis¨¦es dans les haies vives
1 6
5.4. Gestion des haies vives
1¡¯7
5.5. Synth¨¨se des ¨¦tudes men¨¦es sur les haies vives d¨¦fensives
au S¨¦n¨¦gal et plus particuli¨¨rement dans le Bassin arachidier
1¡¯7
CHAPITRE VI : METHODOLOGIE
1 %
6.1. Mise en place des dispositifs
1 8
6.1.1. Identification des sites
1 8
6.1.2. Visites d¡¯¨¦changes
1 8
6.1.3. Formation aux techniques de p¨¦pini¨¨res
1%
6.1.4. Esp¨¨ces utilis¨¦es
1 9
6.15. Dispositif exp¨¦rimental
1 9
6.2. M¨¦thodologie utilis¨¦e pour notre ¨¦tude
1 9
6.2.1. Etude du comportement des esp¨¨ces test¨¦es
1 9
6.2.2. Etude de la perception des paysans par rapport
¨¤ la technologie
20
CHAPITRE VII : RESULTATS ET DISCUSSIONS
21
7.1. Performances dendrom¨¦triques
21

7.1 .l. Site de Pout
21
7,.1.2. Site de Thialy
22
7,.1.3. Site de Mbissao
23
7,,1.4. Site de Fand¨¨ne
23
7.1.5. Site de Ndiouf¨¨ne
24
7.1.6. Evolution du taux de survie des esp¨¨ces associ¨¦es
tous sites confondus
25
7.1.:7. Evolution de la hauteur moyenne des esp¨¨ces
associ¨¦es tous sites confondues
26
7.1.8. Evolution du diam¨¨tre moyen par esp¨¨ce tous sites confondus
26
7.1.9. Evolution de la moyenne g¨¦n¨¦rale du taux de survie par site
toutes esp¨¨ces confondues
27
7.1 .i 0. Evolution de la hauteur moyenne g¨¦n¨¦rale par site,
toutes esp¨¨ces confondues
27
7.1 .i 1. Evolution du diam¨¨tre au collet moyen g¨¦n¨¦ral par site
toutes esp¨¨ces confondues
27
7.1.12. Conclusion
28
7.2. Perception des paysans par rapport ¨¤ la technologie
28
7.2.1. Connaissance et utilisation des haies vives d¨¦fensives
29
7.2.2. Niveau d¡¯efficacit¨¦ des pratiques traditionnelles
de protection
29
7.2.3. Connaissance d¡¯autres techniques plus performantes
29
7.2.4. Technologies performantes
30
7.2.5. Origine de cette nouvelle technologie
30
7.2.6. Utilisation de la technologie
30
7.,2.7. D¨¦gr¨¦ d¡¯implication des populations dans
le processus de collaboration.
31
7..2.8. Connaissance des esp¨¨ces utilis¨¦es dans les haies vives
d¨¦fensives par les populations
32
7,.2.9. Implication des populations dans le choix des esp¨¨ces
utilis¨¦es dans les haies vives
32
7..2.10. Ordre de pr¨¦f¨¦rence des esp¨¨ces utilis¨¦es
dans les haies vives
33
7..2.11. Provenance des plants
33
7.,2.12. Esp¨¨ces que les populations souhaiteraient
associ¨¦es ¨¤ celles introduites
33
7-2.13. Contraintes li¨¦es ¨¤ l¡¯installation
des haies vives d¨¦fensives
34
7.2.14. Perception sur l¡¯efficacit¨¦ et la durabilit¨¦
de la technologie
34
7,2.15. Echelle d¡¯adoption
34
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
35
BIBLIOGRAPHIE
36
ANNEXES
.-.._-..-_- ---- -.---
.._. ,-- -.. ___. -_.._._ _..^¡°._

I R E S U M E 1
Des essais Recherche/D¨¦veloppement ont ¨¦t¨¦ mis en place en 1997 dans cinq
villages du D¨¦partement de Thi¨¨s (Pout,, Thialy, Mbissao, Fand¨¨ne et Ndiouf¨¨ne) par
I¡¯ISRAKNRA Bambey et RodaleE¨¦n¨¦gaVThi¨¨s, dans le cadre du Projet N.R.B.A.R.
Ils avaient pour principal objectif de confirmer et de diffuser, en milieu r¨¦el, les r¨¦sultats
pr¨¦liminaires sur les haies vives obtenus par la Recherche.
Dans le prolongement de ces activit¨¦s, nous ¨¦tudions, dans ce m¨¦moire, le
comportement des esp¨¨ces test¨¦es entre deux p¨¦riodes de mensuration (D¨¦cembre,
1997 et Juillet 1998) et ¨¦valuons la perception des producteurs partenaires sur la
technologie.
Nous avons, ainsi proc¨¦d¨¦ ¨¤ des mensurations au niveau des sites d¡¯essais et ¨¤ une
enquete formelle au niveau de membre des groupements partenaires et de personnes
non impliqu¨¦es dans les activit¨¦s.
Les donn¨¦es ont ¨¦t¨¦ analys¨¦es en STATITCF et illustr¨¦es en HAWARD-GRAPHICS.
De nos r¨¦sultats, nous retenons que certaines esp¨¨ces telles que : Acacia nilotica,
Acacia laeta, Acacia mellifera
et Bauhinia rufescens se sont relativement bien
comport¨¦s du point de vue taux de survie, hauteur et diam¨¨tre au collet.
La baisse du taux de survie un an apr¨¨s plantation est relativement faible pour des
essais en milieu r¨¦el n¡¯¨¦tant pas bien prot¨¦g¨¦s.
Zizyphus mauritiana, bien que tr¨¨s appr¨¦ci¨¦ par les populations, de par son fourrage,
ses fruits, conna?t des difficult¨¦s de survie sur les sols sableux.
Pour le comportement des esp¨¨ces associ¨¦es une diff¨¦rence significative du point de
vue taux de survie, hauteur et diam¨¨tre au collet n¡¯est pas encore observ¨¦e.
La technologie bien que n¡¯ayant pas encore d¡¯impact sur l¡¯environnement socio-
¨¦conomique et ¨¦cologique a suscit¨¦ un engouement chez les producteurs partenaires
et m¨ºme chez ceux qui n¡¯ont pas ¨¦t¨¦ impliqu¨¦s mais qui ont pris connaissance de la
technologie. Tous les r¨¦pondants trouvent la technologie plus efficace et plus durable
que celle utilis¨¦e traditionnellement.
Le probl¨¨me foncier, les besoins tr¨¨s ¨¦lev¨¦s en plants, l¡¯entretien et la protection de
jeunes plants contre la dent du b¨¦tail sont les principales contraintes ¨¤ la diffusion de la
technologie.
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Chapitre I : INTRODUCTION
1 .l. Probl¨¦matique
Le mond¡¯e rural S¨¦n¨¦galais est caract¨¦ris¨¦ par un d¨¦ficit chronique de produits
c¨¦r¨¦aliers (mil, ma?s, sorgho, riz, etc..), une baisse consid¨¦rable de la production
arachidi¨¨re, une p¨¦nurie en combustibles et fourrage ligneux (Ndiaye et Sall, 1989). En
1960, le S¨¦n¨¦gal produisait environ 70 % de ses besoins alimentaires . Aujourd¡¯hui, il
arrive difficilement ¨¤ satisfaire, la moiti¨¦ de ses besoins en produits c¨¦r¨¦aliers (cit¨¦ par
Satin),,
Vingt ans de d¨¦ficit pluviom¨¦trique, combin¨¦ ¨¤ une explosion d¨¦mographique en milieu
rural et urbain, des pratiques culturales inadapt¨¦es (monoculture de l¡¯arachide) (Raloff
and Weisburd 1985 ; Gellar 1982), une d¨¦gradation g¨¦n¨¦ralis¨¦e des ressources
naturelles (baisse de la fertilit¨¦ des sols, disparition du couvert v¨¦g¨¦tal, etc..) (Chasin
and Franke 1983), des l¨¦gislations fonci¨¨re et foresti¨¨re inad¨¦quate, etc... seraient ¨¤
I¡¯originie de ces crises alimentaires et ¨¦nerg¨¦tiques (Winterbotom en Hazlewood 1987,
cit¨¦ par B. Ndour, 1991 - th¨¨se Criteria for Agroforestry Research Planning in the
Developing Countries a Delphi Study)
Pour la s¨¦curit¨¦ alimentaire, les agro-pasteurs s¡¯adonnent :
0 au petit commerce ;
?? ¨¤ l¡¯embouche bovine ;
?
¨¤ la culture de la past¨¨que et du bissap :
?
¨¤ la culture de contre saison (mara?chage) et ¨¤ l¡¯arboriculture fruiti¨¨re.
Beauc:oup de ces activit¨¦s rencontrent, cependant, un certain nombre de difficult¨¦s,
particuli¨¨rement la divagation du b¨¦tail laiss¨¦ ¨¤ la vaine p?ture d¨¨s la fin des r¨¦coltes,
pour les cultures de contre saison et l¡¯arboriculture fruiti¨¨re.
1.2. Justification
Dans Ile bassin arachidier du S¨¦n¨¦gal, la divagation du b¨¦tail en saison s¨¨che est l¡¯une
des principales contraintes limitant la pratique de la culture de contre saison (manioc,
past¨¨que, l¨¦gumes, etc..) (Fall et Ndour, 1992), l¡¯arboriculture fruiti¨¨re et le
reboisement. Pour lever cette contrainte les producteurs utilisent g¨¦n¨¦ralement le
Salane (Euphorbia balsamifera) et/ou le Tabanani (Jatropha w-cas) pour la protection
de leurs parcelles (Ndour, 1997).
Ces hiaies vives traditionnelles peu efficaces, parce que souvent perm¨¦ables aux petits
ruminants, sont g¨¦n¨¦ralement renforc¨¦es par des haies mortes ¨¤ base de Acacia albida
(cad), Zizyphus mauritiana (Sideme), Balanites aegyptiaca (Soumpe),
etc.. Cette
pratique contribue sensiblement ¨¤ la d¨¦gradation de l¡¯environnement.
1
¡°.m
___-
¡°.l --_--. -
-.m,-------

Pour rendre ce syst¨¨me plus durable et plus performant, la recherche foresti¨¨re a
entrepris, depuis un certain nombre d¡¯ann¨¦es, des actions de recherche relatives ¨¤ :
?? l¡¯¨¦tude du comportement d¡¯esp¨¨ces exotiques et locales, dans la technologie,
dans diff¨¦rentes zones agro-¨¦cologiques du pays et
?? l¡¯identification des associations et des ¨¦carte
ents les plus performants du point
de vue imp¨¦n¨¦trabilit¨¦ (aptitude ¨¤ la lutte COrte la divagation).
Les r¨¦sultats pr¨¦liminaires de ces investigations, tr¨¨s encourageants, ont ¨¦t¨¦ transf¨¦r¨¦s
en milieu paysan en 1997, en collaboration avec Rodale S¨¦n¨¦gal dans le cadre du
projet NRBAR pour confirmation et validation. Cette activit¨¦ de recherche
d¨¦veloppement a ¨¦t¨¦ conduite dans cinq villages pilotes du d¨¦partement de thi¨¨s.
Les resultats pr¨¦liminaires sur les aspects biophysiques de ces investigation ont ¨¦t¨¦
publi¨¦s dans le rapport de synth¨¨se du projet NRBAR. Tout en suivant les param¨¨tres
dendrom¨¨triques, nous nous proposons dans ce rapport d¡¯¨¦tudier les aspects socio-
¨¦conomiques telles que la perception des producteurs par rapport ¨¤ la technologie et
son adoptabilit¨¦.
1.3. Objectifs
L¡¯objectif g¨¦n¨¦ral vis¨¦ pour cette ¨¦tude est d¡¯¨¦valuer :
?? les premi¨¨res tendances d¡¯adaptation des esp¨¨ces introduites
dans les cinq sites et,
?? la perception des populations par rapport ¨¤ la technologie introduite.
Les objectifs sp¨¦cifiques sont :
?? la connaissance du comportement des esp¨¨ces test¨¦es du point de vue
survie, croissance en hauteur et en diam¨¨tre;
?? la connaissance des contraintes li¨¦es au transfert et ¨¤ la diffusion de la
technologie et
?
l¡¯appr¨¦hension de la place r¨¦serv¨¦e ¨¤ cette technologie par les producteurs.
. n
-.1--
-..

_.¡°.
--II---

Chapitre 11 : PRESENTATION DE LA ZONE D¡¯ETUDE
2.1. Aspects biophysiques
2.1 .l. Climat
Selon AUBREVILLE, cit¨¦ par ZANTE (1983) le climat de la r¨¦gion de Thi¨¨s est
class¨¦ dans le type sah¨¦lo-soudanien, transition entre le climat d¡¯aliz¨¦ maritime de la
c?te et le climat soudano-sah¨¦lien des r¨¦gions situ¨¦es ¨¤ l¡¯est. II se caract¨¦rise par
une seule saison humide aux pr¨¦cipitations relativement faibles et une temp¨¦rature
qui reste ¨¦lev¨¦e toute l¡¯ann¨¦e.
2.1.2. Temp¨¦rature
Elle varie suivant la journ¨¦e et les saisons d¡¯une part et la maritimit¨¦ d¡¯autre part, La
temperature moyenne journali¨¨re de l¡¯air avoisine 30¡ãC tandis que la valeur minimale
moyenne est au dessus de 20¡ãC (BDPA- SCETAGRI et SCET- TUNISIE, 1992).
2.1.3. Hygrom¨¦trie
Les conditions d¡¯aridit¨¦ sont temp¨¦r¨¦es par l¡¯influence des aliz¨¦s maritimes qui,
avec les ros¨¦es nocturnes rel¨¨vent le degr¨¦ hygrom¨¦trique de l¡¯air.
2.1.4. Pluviom¨¦trie
2.1.4.1 Pluviom¨¦trie annuelle
L¡¯¨¦volution interannuelle de la pluviom¨¦trie de la r¨¦gion de Thi¨¨s montre une forte
variabilit¨¦ durant la p¨¦riode 1950 - 1996 (Figure 1). La moyenne par an des
pr¨¦cipitations enregistr¨¦es sur cette p¨¦riode est de 541 ,l mm.

Tableau 1 :
Superficie emblav¨¦es, rendements et productions des
principales cultures dans le d¨¦partement de Thi¨¨s
Tableau 2 :
Caract¨¦ristiques des groupements-tests
Tableau 3 :
Activit¨¦s men¨¦es par les groupements-tests
Tableau 4 :
R¨¦sultats de pr¨¦-enqu¨ºte
Tableau 5 :
Echantillon enqu¨ºt¨¦
Tableau 6 :
Connaissances des techniques performantes par rapport
aux m¨¦thodes traditionnelles
Tableau 7 :
Fr¨¦quences d¡¯utilisation de la technologie par les
personnes enqu¨ºt¨¦es
Tableau 8 :
Niveau d¡¯implication des personnes interrog¨¦ees dans la
collaboration
Tableau 9 :
Degr¨¦ de connaissance des esp¨¨ces utilis¨¦es dans les
haies
Tableau 10 :
Niveau d¡¯implication des populations dans le choix des
esp¨¨ces utilis¨¦es dans les haies vives d¨¦fensives
Tableau 11 :
Classement des esp¨¨ces par ordre de pr¨¦f¨¦rence (%)
Tableau 12 :
Autres esp¨¨ces souhait¨¦es par les populations

-
,
-x-Moycnne
mobik pondt¨¦c
-Pmoy. = 541.1
400 --
3 0 0 t
2 0 0
100
i
¡°V¡¯
-..-i
1 9 5 0
1955
1960
1970
1975
1980
1985
1990
1995
2000
Finure 1: ¨¦valuation interannuelle de la pluviom¨¦trie de la station de Thi¨¦s (source :
station r¨¦gionale de la m¨¦t¨¦orologie de Thi¨¨s).

Deux grandes tendances se d¨¦gagent de cette figure 1:
?? la p¨¦riode 1950 - 1970, de pluviom¨¦trie exc¨¦dentaire m¨ºme si les ann¨¦es
1965 ¨¤ 1967 ont ¨¦t¨¦ d¨¦ficitaires ;
?? les ann¨¦es 1970 ¨¤ 1996 qui marquent l¡¯installation effective de la s¨¦cheresse
climatique.
2.1.4.2. Pluviomhtrie d¨¦cadaire
L¡¯evolution de la pluviom¨¦trie d¨¦cadaire moyenne de la p¨¦riode 1950 ¨¤ 1996 nous
montre que l¡¯hivernage dans la r¨¦gion de Thi¨¨s s¡¯installe g¨¦n¨¦ralement de fin juillet
¨¤ d¨¦but ao?t. La saison pluvieuse s¡¯¨¦tend sur une p¨¦riode qui va jusqu¡¯en fin
septembre. Cela traduit donc une dur¨¦e moyenne de deux ¨¤ trois mois. Le maximum
de la pluviom¨¦trie intervient au cours de la derni¨¨re d¨¦cade du mois d¡¯ao?t et de la
deuxieme du mois de septembre (Figure 2)

---
_
_
-...
_
---
_ . . _ -. -~ --- . . _____
Pluvim¨¦trie
d¨¦cadaire (1950 - 1996)
Fiaure 2: pluviom¨¦frie d¨¦cadaire de la r¨¦gion de Thi¨¦s, s¨¦rie 1950 - 7996 (source,
service r¨¦gional de
la m¨¦f?orologie de Thi¨¨s)
2.1.5. Evapotranspiration potentielle (ETP)
L¡¯¨¦volution d¨¦cadaire des ¨¦vapotranspirations potentielles montre une faible
variation de celles-ci de juin en octobre avec une moyenne de 527 mm/jour. Le
maximum des ETP se situe durant la premi¨¨re d¨¦cade de juin et le minimurn du 20
ao?t au 10 septembre. Ces moments correspondent ¨¤ la p¨¦riode la plus pluvieuse
de la saison.
2.1.6. Sols
La r¨¦gion de Thi¨¨s appartient au centre - nord du bassin arachidier qui est
?
caract¨¦ris¨¦ par des sols majoritairement ferrugineux tropicaux peu lessiv¨¦s, tr¨¨s
sableux. Valoris¨¦s ¨¤ 62% ¨¤ travers l¡¯agriculture, l¡¯habitat et les r¨¦serves foresti¨¨res,
ils sont de la famille des sols peu ¨¦volu¨¦s (du Sahel) (FAO, 1994).
On distingue plusieurs types de sols:
?? les sols bruts d¡¯apport sur sable silicieux vers la frange c?ti¨¨re des niayes et
du centre-ouest :
?? les lithosols d¡¯¨¦rosion sur cuirasse de type marne et calcaire vers l¡¯int¨¦rieur
ou gr¨¨s plus ou moins sabla-argileux ¨¤ Pout ;
?? les sols ferrugineux tropicaux (rencontr¨¦s ¨¤ Ndiouf¨¨ne). Ils sont faiblement
lessiv¨¦s sur sable silicieux (sols dior 50% des terres) au nord et au centre
puis ¨¤ t?ches et concr¨¦tions ferrugineuses sur gr¨¨s plus ou moins sablo-
argileux au sud-est (sols- deck) ¨¤ Thialy, Mbissao et Fand¨¦ne ;
5

Tableau 1: supetlkies emblav¨¦es, rendements et productions cies prirbpa/es
l:,x
cultures dans le d¨¦partement de Thi¨¨s (source IRA Thi¨¨s 1997)
Ni¨¦b¨¦
8.887
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I
711
-Il
Manioc
1.556
2.000
3.112
-
-
Mil souna
22.216
237
5.265
Le mil occupe la premi¨¨re place pour les surfaces cultiv¨¦es,suivi de l¡¯arachide, du
ni¨¦b¨¦ et du manioc.
La pauvret¨¦ des sols ,I¡¯¨¦rosin ¨¦olienne et hydrique,la non restitution de la mati¨¦re
organique export¨¦e par les r¨¦coltes,la baisse de la pluviom¨¦trie,le manque d¡¯intrants
agricoles., l¡¯insuffisance et la v¨¦tust¨¦ du mat¨¦riel agricole,l¡¯explosion d¨¦mographique
sont les principales contraintes ¨¤ l¡¯agriculture dans la r¨¦gion.
2.2.2.2. Elevage
.,*,,
L¡¯¨¦levage est de type essentiellement extensif bien que le volet embouche
commence ¨¤ se d¨¦velopper en milieu rural.
Le d¨¦kpartement de Thi¨¨s compte 15.000 t¨ºtes de bovins, 30.000 t¨ºtes de petits
ruminants et 9.000 chevaux (source I.R.E. Thi¨¨s).
Une bonne partie du cheptel a transhum¨¦ dans le d¨¦partement de Mbour. Cette
transhumance est li¨¦e ¨¤ l¡¯¨¦troitesse de la zone de parcours et ¨¤ l¡¯insuffisance des
terres de p?tures et ¨¤ la forte pression d¨¦mographique, ce qui occasionne souvent
des conflits entre agriculteurs et pasteurs¡±
.m*
Cette activit¨¦ pastorale est soumise ¨¤ certaines contraintes qui freinent son
d¨¦veloppemebnt, parmi celle-ci on peut citer :
?? ta pauvret¨¦ et la raret¨¦ des paturages ;
?? I?nsuffisance des points d¡¯eau pour l¡¯abreuvement du b¨¦tail ;
?? l¡¯inorganisation des circuits de commercialisation
?? et la difficult¨¦ d¡¯approvisionnement en intrants (produits v¨¦t¨¦rinaires, et
aliments de b¨¦tail).
Ainsi le d¨¦veloppement du secteur passe par une modification du syst¨¨me d¡¯¨¦levage
qui doit ¨ºtre intensif avec l¡¯utilisation de petits nombres d¡¯animaux et in¨¦luctablement
¨¤ un am¨¦nagement des zones de parcours.

2.2.2.3. Foresterie
Le domaine forestier de Thi¨¨s s¡¯¨¦tend sur une superficie de 187.300 hectares, dont
21.7658 class¨¦s r¨¦partis entre Quatre for¨ºts :
?
la for¨ºt de Bandia : 55835 hectares (for¨ºt am¨¦nag¨¦e)
?
la for¨ºt de S¨¦bikotane : 1730 hectare (for¨ºt de savane d¨¦grad¨¦e
?? la for¨ºt de Pout : 4844,5 hectares (protection et production)
?? la for¨ºt de Thi¨¨s : 11.600 hectares (for¨ºt de protection)
Le taux de classement est de 11,68% (Source : Secteur Eaux For¨ºts - Thi¨¨s).
Dans ces for¨ºts, on note surtout la pr¨¦dominance de Acacia seyal et Acacia
ataxacantha. De productivit¨¦ faible, ces esp¨¨ces jouent plut?t le r?le de protection
que de production. Elles sont l¡¯objet d¡¯empi¨¦tement de la population ¨¤ des fins
agricoles!, d¡¯exploitation irrationnelle de bois (bois de feu et de service et fourrage),
d¡¯occupation des carri¨¨res et des industries chimiques.
8
*.¡±
¡°^
--.
I - - - I _

Chapitre 111 : CARACTERISATION DES SITES D¡¯ ESSAIS
3.1. Localisation
Les cinq villages pilotes de notre ¨¦tude se situent tous dans le D¨¦partement de
Thi¨¨s..
3.1 .l. Fand¨¨ne
sm
Ce villlage , chef lieu de communaut¨¦ rurale, est limit¨¦e:
?? ¨¤ l¡¯ouest par la commune de Thi¨¨s;
?? au nord par l¡¯arrondissement de Pambal;
?? ¨¤ l¡¯est, par le d¨¦partement de Tivaouane et une partie de l¡¯arrondissement
de Thi¨¦naba et au sud par l¡¯arrondissement de Notto.
3.1.2. Ndiouf¨¨ne
Le village de Ndiouf¨¨ne est situ¨¦ dans le d¨¦partement de Thi¨¨s. II rel¨¨ve de 1¡¯
arrondissement de Thi¨¦naba et plus pr¨¦cis¨¦ment de la communaut¨¦ rurale de
Thi¨¦naba.
3.1.3. Thialy
Thialy est un quartier p¨¦riph¨¦rique de la commune de Thi¨¨s. II est bord¨¦ :
?
¨¤ l¡¯ouest par la route reliant Thi¨¨s ¨¤ Mont Rolland;
?? au sud par la mission catholique de Thi¨¨s ;
?? ¨¤ l¡¯est par Nguinth et Thiona et
?? au nord par le quartier Thiapone.
3.1.4. Mbissao
.*
Ce village est situ¨¦ dans la zone des Niayes. II appartient ¨¤ l¡¯arrondissement de
Keur Moussa plus pr¨¦cis¨¦ment ¨¤ la communaut¨¦ rurale de Diender
3.1.5. Pout
Pout, chef lieu de communaut¨¦ rurale devenue commune, est limit¨¦ au nord par les
communaut¨¦s rurales de Diender et de Mont Rolland, au sud par celles de Diass et
Notto, ¨¤ t¡¯est par la communaut¨¦ rurale de Fand¨¨ne et ¨¤ l¡¯ouest par la r¨¦gion de
Dakar ¨¤ partir de S¨¦bikhotane.

3.2. Organisation sociale
Dans chacun des villages pilotes, existent des groupements/associations qui m¨¨nent
diff¨¦rentes types d¡¯activit¨¦s dont le mara?chage, l¡¯arboriculture fruiti¨¨re, le
reboisement etc.. .
Dans le cadre de cette ¨¦tude, nous avons cibl¨¦ un groupement par village.
Le tableau 2 donne le nom, l¡¯ann¨¦e de cr¨¦ation et la composition en hommes et
femmes des groupements partenaires.
Tableau 2: caract¨¦ristique des groupements - tests
Parmi tous ces groupements , seul celui de Thialy (Thialy 2000) a un statut juridique
formel de type GIE.. C¡¯est aussi le seul qui ne renferme en son sein que des
hommes. L¡¯affectation d¡¯un p¨¦rim¨¨tre agricole de 73 Ha par la communaute rurale de
Fand¨¨ne aux populations de ce terroir, en 1995, est ¨¤ l¡¯origine de la cr¨¦ation de ce
GIE.
Le groupement de Pout quant ¨¤ lui, n¡¯est constitu¨¦ que de femmes. Les autres
groupements sont de type informel et mixte (Fand¨¨ne, Ndiouf¨¨ne et Mbissao).
Le tableau 3 montre les activit¨¦s conduites par les diff¨¦rents groupements tests
10
-
-
--^-¡°--~--~ --._. __- ..¡± ..I--.. ¡± . ..-... ¡°_ _ .-,,,-- _I_ _.

--
Groupements
-
-
-
--Thialy 2000Cultures hivernales Hommes Saison des pluies
i
Compostage
Hommes
octobre-juillet
Mara?chage
F e m m e s H o m m e s 1
octobre-janvier
Aviculture
Femmes
Veilles f¨ºtes
chr¨¦tiennes
Elevage
Femmes Hommes
Toute l¡¯ann¨¦e
---Cultures hivernales
Femmes Hommes
Saison des pluies
Ndiouf¨¨ne
-
- Cultures hivernales
Femmes Hommes
Q,5 Saison des pluies
Pout
Mara?chage
Femmes
3
Contre-saison
t--- Cultures hivernales Femmes
Saison des pluies --
Vente de mangues
Femmes
Toute l¡¯ann¨¦e
Mara?chage
Femmes Hommes
2,5 Toute l¡¯ann¨¦e
Cultures hivernales
Femmes Hommes
Saison des pluies
Reboisement
Femmes Hommes
Saison des pluies
II
-m-
Tableau 3 : I ctivit¨¦s men¨¦es par les. groupements tests
Pendant l¡¯hivernage tous les groupements cultivent le plus souvent dans leurs
chamlps collectifs du manioc (Manihot esculentis), past¨¨ques (Citrullus vulgaris),
bissap (Hibiscus sabdarifa).
A Mbissao, le mara?chage constitue l¡¯activit¨¦ principale. II est surtout pratiqu¨¦ par les
femmes au niveau des bas-fonds.
Fandene offre des conditions excellentes pour la survie du b¨¦tail avec l¡¯existence de
nombreux points d¡¯eau durant l¡¯hivernage et pendant une partie de la saison s¨¨che,
ains l¡¯¨¦levage y est tr¨¨s d¨¦velopp¨¦. II est surtout pratiqu¨¦ par les peulhs venus
s¡¯installer aux alentours, par les s¨¦r¨¦res et ¨¤ un degr¨¦ moindre par les wolofs.
Le village ¨¦tant ¨¤ 98% constitu¨¦ de chr¨¦tiens, l¡¯¨¦levage des porcs demeure une
activit¨¦ pr¨¦pond¨¦rante pratiqu¨¦e par les femmes. Le tissage des feuillles de r?niers
(paniers, corbeilles) constitue ¨¦galement une activit¨¦ men¨¦e par les hommes.
A Ndiouf¨¨ne, les cultures hivernales sont pratiqu¨¦es par les hommes et les femmes.
En salison s¨¨che les hommes font l¡¯embouche et les femmes se livrent ¨¤ de petites
activit¨¦s commerciales. Les probl¨¨mes d¡¯eau (d¨¦ficit) limitent toute activit¨¦ agricole
de contre saison. Cela entra?ne un exode massif des jeunes (filles et gar?ons) vers
les grandes villes ¨¤ cette p¨¦riode.
Pour le reboisement, seul le village de Mbissao pratique cette activit¨¦ pendant
l¡¯hivernage. L¡¯arboriculture fruiti¨¨re est tr¨¨s d¨¦velopp¨¦e ¨¤ Pout. Elle permet aux
populations d¡¯augmenter leurs productions dans une strat¨¦gie de diversification des
sources de revenus. Dans cette localit¨¦, les femmes participent faiblement aux
cultures hivernales. C¡¯est la vente de fruits sur la route nationale qui les accapare et
ce durant toute l¡¯ann¨¦e.
1 1

Chapitre IV : PRESENTATION DES PARTENAIRES
DERECHERCHE
4.15. Rodale International
Rodale international est une ONG am¨¦ricaine install¨¦e au S¨¦n¨¦gal depuis novembre
1987. Elle a ¨¦t¨¦ cr¨¦¨¦e par la maison d¡¯¨¦dition am¨¦ricaine RODALE Press. A ce titre,
elle bl¨¦neficie de son exp¨¦rience et de celle de son Institut dot¨¦ d¡¯un centre de
recherche situ¨¦ en Pennsylvanie.
4.1 .l. Mission de l¡¯organisation
La mission du CRAR (Centre Ressource pour l¡¯Agriculture R¨¦g¨¦n¨¦ratrice)
SENE:GAL est de promouvoir au S¨¦n¨¦gal l¡¯Agriculture R¨¦g¨¦n¨¦ratrice par la mise en
oeuvre de pratiques et politiques visant une production agricole durable liant la sant¨¦
de la terre ¨¤ la sant¨¦ humaine.
4.1.2 . Zones d¡¯intervention
Rodale est intervenue dans toutes les r¨¦gions du S¨¦n¨¦gal depuis sa cr¨¦ation.
Cependant, de nos jours, ses actions ne se trouvent circonscrites d¡¯une mani¨¨re
permanente, que dans les r¨¦gions de Thi¨¨s, Dakar, Fatick, Saint-Louis, Diourbel et
Tambacounda.
Pour les autres r¨¦gions, ce sont plut?t des actions ponctuelles d¡¯assistance
technique ou de formation qui y sont men¨¦es par l¡¯organisation.
4.1.3 . Domaines d¡¯activit¨¦s
L¡¯objectif de Rodale international est d¡¯appuyer les communaut¨¦s de base ¨¤
concevoir, tester et mettre en pratiques des techniques d¡¯agriculture r¨¦g¨¦n¨¦ratrice
appropri¨¦es pour valoriser leurs ressources et capacit¨¦s internes permettant de
d¨¦boucher sur une prise en main effective de leur essor.
Pour ce faire, I¡¯ONG a ¨¦labor¨¦ un important programme ax¨¦ autour de :
?? la recherche ;
0 la formation ;
?? la gestion des ressources naturelles ;
0 la communication ;
0 I¡¯entreprenariat ;
?? le marketing des produits agricoles. Ainsi,
12

Rodale collabore avec les structures de recherche et de d¨¦veloppement (ISRA, ISN,
ITA, SODEVA, BPS, UPA, ONG et associations villageoises).
Rodale a mis en pratique diff¨¦rentes techniques de gestion des ressources
naturelles: (lutte anti-¨¦rosive, fertilisation organique, cultures associ¨¦es, etc.) tout en
favorisant une participation active des populations de base aussi bien dans
l¡¯identification des probl¨¨mes que dans la recherche des solutions. Ces techniques
sont essentiellement issues de la recherche et d¡¯exp¨¦riences v¨¦cues par des
agriculteurs de la sous r¨¦gion.
Les aictivit¨¦s agricoles sont des actions prioritaires de d¨¦veloppement voulues et
initi¨¦es par les populations concern¨¦es totalement impliqu¨¦es dans la conception, le
suivi et l¡¯¨¦valuation. A ces activit¨¦s s¡¯ajoute la recherche participative dans les
domaines prioritaires o¨´ l¡¯on retrouve les trois partenaires : paysans, chercheurs et
agents de d¨¦veloppement.
Une telle d¨¦marche est ¨¤ encourager pour plusieurs raisons :
?
une collaboration plus ¨¦troite entre chercheurs, encadreurs et ruraux ;
?? une meilleure identification des sujets prioritaires de la recherche ;
?
une prise en compte par la recherche des r¨¦alit¨¦s du terrain et des priorit¨¦s
des communaut¨¦s rurales ;
?? une mise ¨¤ la disposition des acquis de la recherche aux agents du
d¨¦veloppement . . .
Rodale international a cr¨¦¨¦ et g¨¨re une structure de collecte et de diffusion
d¡¯informations. Cette structure est ¨¤ la disposition des divers protagonistes du
d¨¦veloppement pour faire conna?tre leurs exp¨¦riences, leurs r¨¦ussites, et
s¡¯informer sur les activit¨¦s de recherche et de d¨¦veloppement des uns et des
autres.
Un autre volet important est la confection de fiches techniques en langues
nationales, ainsi que de posters et d¨¦pliants sur des th¨¨mes techniques. Parmi les
th¨¨mes diffus¨¦s figurent : le compostage, la protection naturelle des cultures,
I¡¯agroforesterie, la valorisation des ordures m¨¦nag¨¨res, l¡¯arboriculture fruiti¨¨re, etc.
Au niveau de la production audiovisuelle, des diaporamas et films ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s
sur les m¨ºmes th¨¨mes.
Une autre d¨¦marche a ¨¦t¨¦ l¡¯instauration de s¨¦minaires-paysans regroupant des
producteurs venant de toutes les r¨¦gions du S¨¦n¨¦gal aux c?t¨¦s de techniciens et de
chercheurs.
1 3

4.2. Institut S¨¦n¨¦galais de Recherches Agricoles (ISRA)
4.2.1 Contexte et cr¨¦ation
L¡¯ISRA, etablissement public ¨¤ caract¨¨re industriel et commercial (EPCI) a ¨¦t¨¦ cr¨¦¨¦
officiellement en janvier 1975 par la fusion des centres de recherches existants au
.h
S¨¦n¨¦gal :: CNRA, LNERV, CRODT et CNRF en un seul institut national de
recherches agricoles charg¨¦ de concevoir, organiser et mener ¨¤ bien toutes les
recherches relatives au secteur agricole au S¨¦n¨¦gal.
4.2.2 Mission de I¡¯ISRA
L¡¯ISRA a pour mission de g¨¦n¨¦rer des connaissances et des technologies
appropri¨¦es pour atteindre l¡¯objectif de s¨¦curit¨¦ alimentaire des populations, de
cr¨¦ation d¡¯emplois de richesses et de d¨¦veloppement ¨¦conomique, social,
*m
scientifique et culturel du pays.
4.2.3 Objectifs globaux
L¡¯ISRA s¡¯est assign¨¦ les principaux objectifs suivants :
?? ¨¦laborer les programmes de recherche en fonction des objectifs d¨¦finis par le
gouvernement ;
0 exkuter les programmes arr¨ºt¨¦s par les services comp¨¦tents et par le conseil
interminist¨¦riel de la recherche scientifique ;
?
assurer la gestion des centres et stations de recherche agricole ;
?
promouvoir la formation des chercheurs nationaux ;
?? oeuvrer au d¨¦veloppement de la coop¨¦ration scientifique internationale.
4.2.4. Principaux axes de recherche
Les thi¨¨mes prioritaires de recherche de I¡¯ISRA portent sur les productions agricoles,
animales foresti¨¨res, halieutiques et la socio-¨¦conomie rurale dans les diff¨¦rentes
zones agro-¨¦cologiques du S¨¦n¨¦gal.
¡°¡°.
.a..
14
..m

Chapitre V : GENERALITES SUR LES HAIES
VIVES DEFENSIVES
5.1 . D¨¦finition de la notion de haie vive d¨¦fensive
Comme son nom l¡¯indique, la haie vive d¨¦fensive est une barri¨¨re vivante form¨¦e
d¡¯especes foresti¨¨res, g¨¦n¨¦ralement ¨¦pineuses, plant¨¦es en ligne autour des
parcelles pour les prot¨¦ger contre la divagation du b¨¦tail et l¡¯incursion de l¡¯homme
(Ndour, 1997).
5.2 Caract¨¦ristiques g¨¦n¨¦rales des haies vives
Quels que soient les objectifs vis¨¦s, les esp¨¨ces ligneuses install¨¦es en haies vives
doivent rassembler les caract¨¦ristiques g¨¦n¨¦rales suivantes (M.Fabienne, F.Besse,
1995-I 996) :
?
une aptitude ¨¤ se d¨¦velopper en ligne ¨¤ densit¨¦ ¨¦lev¨¦e ;
?? une rusticit¨¦ et une croissance rapide ;
?? un embranchement lat¨¦ral sans ¨¦lagage naturel ;
?
une r¨¦ponse vigoureuse ¨¤ la taille de formation, d¡¯entretien et/ou ¨¤
l¡¯exploitation ;
?
une facilit¨¦ ¨¤ se propager (semi-direct, boutures, plantations en racines
nues, etc..)
?
la pr¨¦sence d¡¯¨¦pines pour d¨¦courager les animaux.
5.3 . Choix des esp¨¨ces utilis¨¦es dans les haies vives
Une ¨¦valuation de l¡¯imp¨¦n¨¦trabilit¨¦ doit ¨ºtre faite dans le cas d¡¯esp¨¨ces susceptibles
d¡¯entrer dans la conception de haies vives d¨¦fensives. Les indicateurs de choix les
plus appropries sont (M.Fabienne, F.Besse, 1995-I 996).:
?
la hauteur de d¨¦garnissage ¨¤ la base (qui peut ¨ºtre modifi¨¦e ult¨¦rieurement
par des coupes de gestion) ;
?
la largeur du houppier dans le sens de l¡¯alignement ;
?? Ne nombre de rameaux secondaires ou la densit¨¦ du houppier (¨¦chelle de
cotation) en plus du taux de survie et de la hauteur des plants (vigueur de
croissance).
II n¡¯existe aucune esp¨¨ce qui, ¨¤ elle seule puisse r¨¦pondre simultan¨¦ment ¨¤ tous ces
crit¨¨res. Ainsi, il est pr¨¦f¨¦rable dans une haie vive, de faire appel ¨¤ un m¨¦lange
d¡¯espikes.
1 5

5.4 . Gestion des haies
Diff¨¦rentes techniques sont pr¨¦conis¨¦es pour la conduite des arbres en
agroforesterie. En effet, ce sont souvent des ligneux ¨¤ usage multiple qui sont
associ¨¦s ¨¤ des cultures dans les haies vives d¨¦fensives install¨¦es dans le cadre de
notre ¨¦tude.
Les ligneux des haies vives peuvent donc ¨ºtre taill¨¦s ou rabattus pour accro?tre la
biomasse ou fournir du fourrage. Une taille racinaire peut aussi ¨ºtre effectu¨¦e sur ces
ligneux pour r¨¦duire leur influence sur les cultures. Une partie du produit de
l¡¯¨¦mondage ( branchages) peut ¨ºtre empil¨¦e au pied des arbres pour accro?tre
l¡¯imp¨¦n¨¦trabilit¨¦ des haies.
5.5 Synth¨¨se des ¨¦tudes men¨¦es sur les haies vives d¨¦fensives
au S¨¦n¨¦gal et plus particuli¨¨rement dans le bassin arachidier.
La haie vive d¨¦fensive est une technologie agroforesti¨¨re connue et utilis¨¦e par les
populatioms depuis des g¨¦n¨¦rations. C¡¯est autour des p¨¦rim¨¨tres de mara?chage et
d¡¯arboriculture fruiti¨¨re que les haies vives sont le plus souvent install¨¦es pour lutter
contre la divagation du b¨¦tail, d¨¦limiter les parcelles et r¨¦duire l¡¯¨¦rosion ¨¦olienne. Les
esp¨¨ces traditionnellement utilis¨¦es restent cependant limit¨¦es ¨¤ Euphorbia
balsarnifera et Jatropha m-cas.
Diff¨¦rents types d¡¯essais ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s depuis 1987 sur les haies vives. Les
premiers furent des essais d¡¯¨¦tude de comportement d¡¯esp¨¨ces diverses locales et /
ou exotiques de densit¨¦s de plantation , de
technique de propagation des graines
par semis directs, association d¡¯esp¨¨ces ¨¤ ports diff¨¦rents (Thi¨¦naba essai no 317 /
986 et essai no 341 / 1987 et Bambey 1991).
Des essais de coupe de gestion ont ¨¦galement ¨¦t¨¦ men¨¦s ¨¤ Nioro (SENESYLVA
N¡±16, D ¨¦ c e m b r e 1 9 9 6 ) e t recemment d a n s l e c a d r e d e l a r e c h e r c h e
d¡¯accompagnement du Projet Agroforestier de Diourbel.

CHAPITRE V : METHODOLOGIE
Avant d¡¯aborder la m¨¦thodologie utilis¨¦e pour notre ¨¦tude, nous relaterons celle
utilis¨¦e en 1997 par I¡¯ISRA et RODALE pour la mise en place des dispositifs
6.11. Mise en place des dispositifs
6.1.1 . Identification des sites
Le choix des cinq (5) villages s¡¯est op¨¦r¨¦ sur la base d¡¯une concertation entre Rodale
et ISRA/Bambey autour des crit¨¨res d¡¯¨¦ligibilit¨¦ suivants :
?
la structuration et la dynamique organisationnelle du groupement ;
?? l¡¯engagement et la motivation des populations sur les actions de protection
et de conservation des ressources naturelles dans leur terroir ;
?? la mise ¨¤ disposition du groupement d¡¯un site accessible disposant ou
proche d¡¯un point d¡¯eau ;
?? l¡¯acceptation de la mise en ?uvre d¡¯activit¨¦s agricoles dans la parcelle ¨¤
prot¨¦ger
?? la participation des membres du groupement ou de la communaut¨¦
,villageoise ¨¤ toutes les ¨¦tapes d¡¯ex¨¦cution du programme ;
?? l¡¯acceptation de cl?turer le site d¨¦s la fin de l¡¯hivernage de l¡¯ann¨¦e
#d¡¯installation pour prot¨¦ger les plants contre la dent du b¨¦tail.
Donc c¡¯est sur cette base que le partenariat a ¨¦t¨¦ scell¨¦ avec les cinq groupements
s¨¦lectionn¨¦s.
6.1.2 . Visites d¡¯¨¦changes
Une visite group¨¦e r¨¦unissant les partenaires impliqu¨¦s dans le processus de mise
en place des haies vives d¨¦fensives a ¨¦t¨¦ organis¨¦e avant le d¨¦marrage des
activitcbs. Les visiteurs se sont rendus au niveau de la p¨¦pini¨¨re centrale de I¡¯lsra de
Bambey. Ils ont pu appr¨¦cier les conditions de production en station de ligneux ¨¤
usages multiples. Le point d¡¯essai de Bambey et une parcelle paysanne situ¨¦e a
Ndiaklhane (d¨¦partement de Bambey) ont ¨¦t¨¦ aussi visit¨¦s. Ces deux derniers sites
ont pu permettre aux producteurs d¡¯avoir une id¨¦e sur la configuration des haies
dans les conditions de production.
6.1.3 . Formation aux techniques de p¨¦pini¨¨re
Pour permettre aux b¨¦n¨¦ficiaires d¡¯acqu¨¦rir la technique de production de plants, des
s¨¦ances de formation ont ¨¦t¨¦ dispens¨¦es aux repr¨¦sentants des diff¨¦rents
groupements de producteurs impliqu¨¦s dans la diffusion de la technologie. La
Premiere session a regroup¨¦ 15 participants dont 5 femmes. Elle s¡¯est d¨¦roul¨¦e la
premier-e ann¨¦e avant le d¨¦marrage des travaux de p¨¦pini¨¨res. Une deuxi¨¨me
session a ¨¦t¨¦ ¨¤ nouveau organis¨¦e cette ann¨¦e, 7 personnes y ont pris part dont
4
femmes. Nous avons particip¨¦ ¨¤ l¡¯animation de cette journ¨¦e de formation.
1 7

L¡¯objectif recherch¨¦ ¨¤ travers ces sessions est de cr¨¦er des m¨¦canismes de
p¨¦rennisation des actions d¡¯installation de la technologie. En effet, dans le long
terme, la ma?trise de la production des plants par les producteurs ne pourra que
faciliter davantage l¡¯appropriation de la technologie.
6.1.4 . Esp¨¨ces utilis¨¦es
Elles peuvent ¨ºtre class¨¦es selon leur temp¨¦rament en deux cat¨¦gories :
?? celles ¨¤ croissance rapide ( Acacia nilotica., Acacia /&a, Acacia forMis eS
Bauhinia rufescens) ;
?
celles ¨¤ croissance lente ( Zizyphus mauritiana et Acacia mellifera)
La monographie de chacune de ces six esp¨¨ces est pr¨¦sent¨¦e en annexes.
6.1.5 . Dispositif exp¨¦rimental
Le dispositif est en Blocs Complets Randomis¨¦s (BCR) en ligne. Le p¨¦rim¨¨tre de
chaque parcelle est divis¨¦ en quatre parties, repr¨¦sentant chacune un bloc. Les
traitements sont constitu¨¦s d¡¯associations d¡¯esp¨¨ces ¨¤ croissance rapide et ¨¤
¨¦lagage naturel et d¡¯esp¨¨ces ¨¤ croissance lente et ¨¤ embrochement lat¨¦ral. Les
ligneux sont associ¨¦s pied ¨¤ pied avec un ¨¦cartement sur la ligne de 50 cm.
Cependant le nombre de plants par traitements varie suivant la taille de la parcelle
am¨¦nag¨¦e :
(11 quatre (4) traitements par bloc pour les villages de Ndiouf¨¨ne et Fand¨¨ne ;
e six (6) traitements pour le quartier Thialy ;
*l huit (8) traitements pour les villages de Pout et de Mbissao.
Le sch¨¦ma du dispositif exp¨¦rimental figure en annexe 23.
6.2. M¨¦thodologie utilis¨¦e pour notre ¨¦tude
6.2.1. Etude du comportement des esp¨¨ces test¨¦es
D¨¦s le d¨¦but de notre stage, nous avons effectu¨¦ une tourn¨¦e de prise de contact
avec les membres des diff¨¦rents groupements. Cela nous a permis de leur expliquer
nos objectifs de travail. Ils ont ainsi pu collaborer sans difficult¨¦ dans le processus de
collecte de donn¨¦es.
Au niveau de chaque site, nous avons effectu¨¦ les mensurations du mois de juillet en
compagnie de membres de chacun des groupements. Les variables suivantes ont
¨¦t¨¦ mesur¨¦es :
?? le taux de survie,
?? la hauteur
?? et le diam¨¨tre au collet ;
1 8

Le mat¨¦riel utilis¨¦ comprenait :
?
une r¨¨gle gradu¨¦e en cm pour la hauteur ;
?? un pied ¨¤ coulisse pour le diam¨¨tre.
Un pr¨¦-d¨¦pouillement a ¨¦t¨¦ effectue pour le calcul des moyennes, suivi d¡¯une
analyse de variante sur les variables taux de survie, hauteur et diam¨¨tre avec le
logiciel STAT-ITCF. Les r¨¦sultats ont ¨¦t¨¦ illustr¨¦s en HAWARD GRAPHICS sous
forme d¡¯histogrammes.
6.2.2. Etude de la perception des paysans par rapport
¨¤ la technologie
Nous avons proc¨¦d¨¦ d¡¯abord ¨¤ une pr¨¦-enqu¨ºte qui a permis de recenser les
membres des diff¨¦rents groupements impliqu¨¦s dans la diffusion de la technologie
des haies vives d¨¦fensives. II en est de m¨ºme des personnes non membres des
groupements mais poss¨¦dant une parcelle et/ou un verger cl?tur¨¦
Un ¨¦chantillon de 60 personnes a ¨¦t¨¦ choisi sur la base d¡¯un sondage de 14,5 %.
L¡¯¨¦chantillonnage est en strates crois¨¦es avec deux crit¨¨res (Villages encadr¨¦s ;
membres groupementslnon membres groupements).
Questionnaire d¡¯enqu¨ºte (voir annexe 22).
19

Chapitre VII : RESULTATS ET DISCUSSIONS
Les r¨¦suitat.s que nous pr¨¦sentons portent sur les performances dendrom¨¦triques des
esp¨¨ces test¨¦es et sur la perception des producteurs par rapport ¨¤ la technologie
7.1. Performances dendrom¨¨triques
les r¨¦sultats obtenus de cette ¨¦tude portent sur le taux de survie, la hauteur et le
diam¨¨4re au collet des plants, quatre mois (d¨¦cembre 97) et dix mois (juillet 1998)
apr¨¨s plantation. Les donn¨¦es sont pr¨¦sent¨¦es sous forme d¡¯histogramme. Les
valeurs de chacune des trois variables suscit¨¦e sont pr¨¦sent¨¦es par p¨¦riode de
mensuration et par esp¨¨ce associ¨¦e.
Nous presentons les r¨¦sultats par esp¨¨ce et par site pour chacune des trois
variables, dans un premier temps et par esp¨¨ce associ¨¦e tous sites confondus, dans
un deuxi¨¨me temps.
7.1.1. Site de Pout
a/ -taux de survie
Les resultats de l¡¯analyse statistique montent que la moyenne g¨¦n¨¦rale du taux de
survie a baiss¨¦ de 13.2% entre d¨¦cembre 1997 et Juillet 1998. L¡¯observation du
tableau 1 montre que :
?
cette baisse du taux de survie est plus importante chez Zizyphus mauritiana
dans toutes ses associations (traitement 13, 14, 15 et 16) ;
?? Acacia nilotica associ¨¦ ¨¤ Acacia mellifera a donn¨¦ le meilleur r¨¦sultat en
juillet 1998. Son taux de survie n¡¯a pratiquement pas chang¨¦ entre les deux
p¨¦riodes de mensurations
Le faible taux de survie de Zizyphus mauritiana serait d? au fait que l¡¯esp¨¨ce, tr¨¨s
app¨¦t¨¦e a ¨¦t¨¦ brout¨¦e par les caprins en divagation dans la parcelle. La bonne
performance de Acacia nilotica serait due ¨¤ sa parfaite adaptation sur sol dek-dior
(figure 1 voir annexe 1).
b/- hauteur
On note une baisse g¨¦n¨¦rale de la hauteur entre les deux dates de mensuration.
En d¨¦cembre 1997, les meilleurs croissances en hauteur ont ¨¦t¨¦ enregistr¨¦es avec:
Acacia nir¡¯otica, Acacia melifera et Acacia laeta avec respectivement 45; 42 et 39 cm.
Les m¨ºmes esp¨¨ces viennent toujours en premi¨¨res position en juillet 1998 avec
respectivement 43,37 et 34cm sup¨¦rieures ¨¤ la moyenne g¨¦n¨¦rale (32.09cm).
Acacia tortibs et Zizyphus mauritiana ont les plus faibles hauteurs avec
respectivement 22 et 22cm. (figure 2 - voir annexe 2).
20

cl - diam¨¨tre au collet
Globalement, le diam¨¨tre au collet a augment¨¦ pour toutes les esp¨¨ces, Le diam¨¨tre
moyen g¨¦n¨¦ral est pass¨¦ de 5.4 mm en d¨¦cembre 1997 ¨¤ 7.8 mm en juillet 1998
avec un maximum de 12 mm pour Acacia nilotica associ¨¦ ¨¤ Acacia mellifera et un
minimun de 5 mm pour Acacia forti/is associ¨¦ ¨¤ Acacia mellifera et Zizyphus
maurHana
associ¨¦ ¨¤ Acacia nilotica et / ou Bauhinia rufescens. (figure 3 - voir
annexe 3).
7.1.2. Site de Tially
a/- taux de survie
Notons que Bauhinia rufescens n¡¯a pas ¨¦t¨¦ plant¨¦ ¨¤ Thialy par manque de plants.
Ainsi les esp¨¨ces associ¨¦es no 7, 8 et 16 sont absentes.
En juillet 1998, le taux de survie moyen g¨¦n¨¦ral a baiss¨¦ de 16.12%. par rapport ¨¤
d¨¦cembre 1997 (93.6% en d¨¦cembre 1997 et 77.5% en juillet 1998). Cette baisse est
plus irnportante chez Acacia forMis. Acacia nilotica associ¨¦ ¨¤ Zizyphus maurifiana est
plus performante avec 95%. La divagation du b¨¦tail a contribu¨¦ largement ¨¤ la
baisse du taux de survie constat¨¦e (figure 4 - voir annexe 4).
b/- hauteur
Entre les deux dates de mensuration, seul Acacia nilotica associ¨¦ ¨¤ Zizyphus
mauritiana a vu une augmentation de la croissance moyenne de plus de 13 cm. La
hauteur de Acacia mellifera associ¨¦ ¨¤ Acacia fotfi/is reste constante (34cm). Une
baisse sensible de la hauteur est observ¨¦e pour toutes les autres esp¨¨ces. Acacia
torti/is
associ¨¦ ¨¤ Zizyphus mauritiana en juillet 1998 a la plus faible hauteur (1 Ocm).
La baisse g¨¦n¨¦rale de hauteur entre d¨¦cembre 1997 et juillet 1998 serait du au
broutage et au pi¨¦tinement des plants par le b¨¦tail.
Des observations ont montr¨¦ que certaines esp¨¨ces (Acacia mellifera et Acacia
laeta) ont ¨¦t¨¦ exploit¨¦ pour servir de cure dents. (figure 5 - voir annexe 5)
c/ - diam&tre au collet
Acacia nilotica associ¨¦ ¨¤ Zizyphus mauritiana a enregistr¨¦ la meilleure croissance en
diam¨¨tre (7 mm en d¨¦cembre 1997 et 13 mm juillet 1998) suivi de Acacia laeta
associ¨¦ ¨¤ Zizyphus mauritiana et Acacia mellifera associ¨¦ ¨¤ Acacia laeta et Acacia
torfi/is
avec respectivement 10, 10 et 10 mm. La moyenne g¨¦n¨¦rale est de 7.5 mm
en juillet 1998. Zizyphus mauritiana, dans toute ses associations vient en derni¨¨re
position avec 4 mm en juillet 1998.(figure 6 - voir annexe 6).
2 1

7.1.3. Site de Mbissao
a/- taux de survie
En juilllet 1998 le taux de survie a baiss¨¦ de 29.4% (78.87% en 1997 contre 49,44%),
avec respectivement 87.5% et 86% Bauhunia rufescens et Acacia laeta associ¨¦s a
Acacia mellifera viennent en premi¨¨re et deuxi¨¨me position. Acacia mellifera et
Zizyphus mauritiana
sont moins performants dans ces associations (esp¨¨ces
associ¨¦es n¡±9; 10; 13; 14; 15 et 16).
Ces faiblies performances seraient dues ¨¤ la divagation du b¨¦tail (ovins et caprins)
particuli¨¨rement pour Zizyphus mauritiana, esp¨¨ce tr¨¨s app¨¦t¨¦e. (figure 7 voir
annexe 7).
bl- hauteur
Globalement il y a une baisse de la croissance en hauteur. Acacia nilotica associ¨¦ ¨¤
Zizyphus mauritiana et ¨¤ Acacia mellifera a la meilleure croissance en hauteur entre
les deux dates de mensuration avec respectivement 43 et 40 cm en d¨¦cembre 1997
et 40 et 36 cm juillet 1998. La baisse de hauteur est plus importante chez Zizyphus
mauritiana
dans toutes les associations.
Contrairement ¨¤ la logique, la baisse importante de la hauteur moyenne de Zizyphus
mauritian,a
et de Acacia me//ifera serait du ¨¤ un probl¨¨me d¡¯adaptation et au
broutage. (figure 8 - voir annexe 8).
cl - diamc¨¨tre au collet
Une augmentation g¨¦n¨¦ralis¨¦e du diam¨¨tre au collet des esp¨¨ces dans tous les
traitements sauf pour Zizyphus mauritiana associ¨¦ ¨¤ Acacia laeta et Acacia Motica.
Acacia laeta associ¨¦ ¨¤ Acacia mellifera, et Acacia nilotica associ¨¦ ¨¤ Zizyphus
mauritiana
viennent en premi¨¨re position avec 12 mm .Ils sont suivis par Acacia
niilotica
associ¨¦ ¨¤ Acacia mellifera (11 mm) et Acacia mellifera associ¨¦ ¨¤ Acacia
laeta (9 rnm) en juillet 1998. Zizyphus mauritiana associ¨¦ ¨¤ Acacia /aeta,¨¤ Acacia
nilotica
et Bauhinia rufescens vient en derni¨¨re position avec une valeur minimale de
3 mm (figure 9 - voir annexe 9).
7.1.4 . Site de Fand¨¨ne
a/ -taux de survie
Dans ce village Acacia laeta et Acacia nilotica n¡¯ont pas ¨¦t¨¦ plant¨¦s par manque de
plants ce qui justifie l¡¯absence des esp¨¨ces associ¨¦es no 1, 2, 3, 4, 9, 10, 13 et 14
dans le dispositif. Avec un taux de survie moyen g¨¦n¨¦ral de 89.16% au mois de
juillet 1998, on constate une l¨¦g¨¨re baisse de 4.42% par rapport r¨¦sultats des
22

mensurations de d¨¦cembre 1997 (98.25%). Bauhinia rufescens associ¨¦ ¨¤ Zizyphus
mauritiana
vient en premi¨¨re position (100%). II est suivi de pr¨¨s par Bauhinia
rufescens
associ¨¦ ¨¤ Acacia mellifera (96.5%). Zizyphus mauritiana associ¨¦ ¨¤ Acacia
tortibs
vient en derni¨¨re position avec un taux de survie de 59.25% en juillet 1998,
Cette importante mortalit¨¦ serait due au fait que Zizyphus mauritiana est l¡¯esp¨¨ce la
moins adapt¨¦e et est souvent brout¨¦e. (figure 10 voir annexe 10).
bl- hauteur
Toutes les esp¨¨ces utilis¨¦es ont subi une baisse de hauteur entre les deux dates de
mensuration. En d¨¦cembre 1997, la hau,teur moyenne g¨¦n¨¦rale ¨¦tait 35.5 cm et en
juillet (27.2cm). Toujours est il qu¡¯en juillet 1998, les meilleures croissances en
hauteur sont obtenues avec Acacia melli¡¯fera (35cm), suivi de Acacia tortdis (31cm).
Zizyphus mauritiana (25cm) vient en troisi¨¨me position devant Bauhinia rufescens
(24cm). Le bon comportement de Zizyphus mauritiana est du au fait que ce site
pr¨¦sente un type de sol Deck Dior, favorable ¨¤ l¡¯esp¨¨ce. (figure 11 - voir annexe 11).
cl- diam¨¨tre au collet
Une leg¨¨re augmentation du diam¨¨tre moyen est enregistr¨¦ : 4 mm en d¨¦cembre
1997 contre 5mm en juillet 1998. Cette augmentation est observ¨¦e pour toutes les
esp¨¨ces, sauf pour Zizyphus mauritiana associ¨¦ ¨¤ Bauhinia rufescens qui a connu
une baisse de 1 mm. (figure 12 - voir annexe 12).
7.1.5. Site de Ndiouf¨¨ne
Dans ce village Acacia tortilis et Bauhinia rufescens sont absents par manque de
plants.
a I- taux de survie
Avec 99.¡®% en d¨¦cembre 1997, le taux de survie moyen g¨¦n¨¦ral a sensiblement
baiss¨¦ (-7%) en juillet 1998. Acacia laeta,, Acacia nilotica associ¨¦s ¨¤ Acacia mellifera
et ¨¤ Zizyphus mauritiana, et Acacia me//ifera ont des taux de survie sup¨¦rieurs ¨¤ la
moyenne g¨¦n¨¦rale(92%, juillet 1998). Zizyphus mauritiana s¡¯est bien comport¨¦ (75%
pour Zizyphus mauritiana associ¨¦ ¨¤ Acacia laeta et 68% pour Zizyphus mauritiana
associ¨¦ ¨¤ Acacia nilotica),
contrairement aux autres sites. (figure 13 - voir annexe
13)
bl- hauteur
La hauteur moyenne g¨¦n¨¦rale a baiss¨¦ entre d¨¦cembre 1997 (37.3cm) et juillet 1998
(33.3c:m). Acacia laeta et Acacia mellifera ont enregistr¨¦ les meilleures croissances
en hauteur aussi bien en d¨¦cembre 1997 qu¡¯en juillet 1998 avec respectivement 41
cm et 39 cm. (figure 14 - voir annexe 14).
23
._-
--
-.-PI

c/- diam¨¨tre au collet
Les meilleurs r¨¦sultats sont obtenus avec Acacia laeta associ¨¦ ¨¤ Acacia mellifera (14
mm) en juillet 1998 suivi de Acacia mellifera associe ¨¤ Acacia laeta (12 mm) et
Acacia nilofica associ¨¦ ¨¤ Zizyphus mauritiana (11 mm). Zizyphus mauritiana associ¨¦
¨¤ Acacia laeta est moins performante (4 mm).(figure 15 - voir annexe 15)
7.1.6. : Evolution du Taux de Survie des esp¨¨ces associ¨¦es
tous sites confondus
a/- taux de survie quatre (4) mois apr¨¨s plantation
Le taux de survie moyen g¨¦n¨¦ral, 4 mois apr¨¨s plantation, (tous sites confondus) est
de 91.4% avec un maximun de 96.3% pour Bauhinia rufescens associe ¨¤ Acacia
mellifera
et un minimun de 80% pour Zizyphus mauritiana associ¨¦ ¨¤ Acacia nilotica.
Ce taux de survie globalement satisfaisant serait du au fait que :
?? les plants ¨¦taient mis en place dans de bonnes conditions,
0 ils ¨¦taient entretenus et
?? il n¡¯y avait pas eu de divagation
b/- onze mois apr¨¨s plantation
Le taux de survie moyen g¨¦n¨¦ral, onze mois apr¨¨s plantation, (74.5%) conna¡¯it une
baisse de 16.9%. avec un maximum de 88.4% pour Bauhinia rufescens associ¨¦ ¨¤
Acacia mellifera et un minimun de 54.2% pour Zizyphus mauritiana associ¨¦ ¨¤ Acacia
tortiks.
Globalement, toutes les esp¨¨ces associ¨¦es se comportent d¡¯une fa?on satisfaisante
dans tous les sites. Seul Zizyphus mauritiana conna?t des difficult¨¦s de survie qui
serait dues :
a,.
?? au manque d¡¯entretiens (d¨¦sherbage des plants) ;
?? ¨¤ la divagation du b¨¦tail (des passages existent presque dans tous les
*,.
sites) ;
?? ¨¤ l¡¯inadaptation de certaines esp¨¨ce aux conditions p¨¦dologiques du milieu
(figure 16 - voir annexe 16).
*,.
.>.
24
. ¡° .
-____-. -.-~
_--~---_-- .--. ~-,--.--. -.-.._-. I

7.1.7. Evolution de la hauteur moyenne des esp¨¨ces associ¨¦es
tous sites confondues
a/- quatre mois apr¨¨s plantation
La hauteur moyenne g¨¦n¨¦rale, tous sites confondues est de 33.7cm avec un
maximun de 40.9cm pour Acacia laeta associ¨¦ ¨¤ Zizyphus mauritiana et un minimun
de 26.7crn pour Zizyphus mauritiana associ¨¦ ¨¤ Acacia laeta et Acacia nilotica
bl- ontze mois apr¨¨s plantation
Apr¨¨s onze mois de plantation, la hauteur moyenne g¨¦n¨¦rale est de 28,55cm avec
un maximun de 41,8cm pour Acacia nilotica associ¨¦ ¨¤ Zizyphus mauritiana et un
minimun de 21,3cm pour Zizyphus mauritiana associ¨¦ ¨¤ Acacia nilotica. Seul Acacia
nilotica
associ¨¦ ¨¤ Zizyphus mauritiana a enregistr¨¦ une augmentation de sa hauteur
moyenne (39cm en 1997 et 41,8cm en 1998). La hauteur moyenne des esp¨¨ces
app¨¦tkes telles que Zizyphus mauritiana, Bauhinia rufescens et Acacia tortdis a
sensiblement baiss¨¦. Zizyphus mauritiana a montr¨¦ des comportements diff¨¦rents
d¡¯un site ¨¤ un autre. Acacia mellifera se comporte relativement bien dans tous les
sites. Acacia tortdis et Zizyphus mauritiana sont les esp¨¨ces les moins performantes.
(figure 17 - voir annexe 17).
7.1.8 - Evolution du diam¨¨tre moyen des esp¨¨ces associ¨¦es
tous sites confondus
a/- quatre mois apr¨¨s plantation
Le diam¨¨tre moyen g¨¦n¨¦ral, quatre mois apr¨¨s plantation est de 5.6 mm avec un
maximun de 7 pour Acacia nilotica associ¨¦ ¨¤ Acacia mellifera et ¨¤ Zizyphus
mauritian¡¯a
et un minimun de 4.3 mm pour Zizyphus mauritiana associ¨¦ ¨¤ Acacia
laeta, Acacia niiotica, Acacia tortilis et Bauhinia rufescens.
b/- onze mois apr¨¨s plantation
Le diam¨¨tre moyen g¨¦n¨¦ral est de 7.3 mm soit une augmentation de 2.3 mm entre
les deux dates de mensurations. Acacia laeta associ¨¦ ¨¤ Acacia mellifera et Acacia
ni/otic(a
associ¨¦ ¨¤ Zizyphus mauritiana viennent en premi¨¨re position avec 1 Imm
suivi de Acacia mellifera associ¨¦ ¨¤ Acacia laeta avec IOmm. Zizyphus mauritiana
vient en derni¨¨re position dans toutes ses associations. (figure 18 - voir annexe 18).

7.1..9/- Evolution de la moyenne g¨¦n¨¦rale du taux de
survie par sites toutes esp¨¨ces confondues
a/- quatre mois apr¨¨s plantation
Les resultats des mensurations de D¨¦cembre 1997, montrent que le taux de survie
varie entre 99,1% (¨¤ Ndouf¨¦ne) et73,9% (¨¤ Mbissao). Ces r¨¦sultats satisfaisants
seraient dus aux conditions favorables de mise en place des essais et des entretiens
qui ¨¦tait effectu¨¦s au moment opportun.
b/- onize mois apr¨¨s plantation
A onze mois, le taux de survie a connu une baisse importante particuli¨¨rement. ¨¤
Mbissao: (73,9% en d¨¦cembre 1997, contre 49,4% en juillet 1998 soit 245%). A
Ndiouf¨¦ne, la baisse est moins importante: 99,1% en d¨¦cembre 1997 contre 91,6%
en juillet 1998 soit 75%. (figure 19 - voir annexe 19).
7.1 .lO : Evolution de la hauteur moyenne g¨¦n¨¦rale par site,
toutes esp¨¨ces confondues
a/- quatre mois apr¨¨s plantation
Quatre mois apr¨¨s plantation, la hauteur moyenne g¨¦n¨¦rale, toutes esp¨¨ces
confondules varie entre 37.3cm ¨¤ Ndioufene et 31cm ¨¤ Mbissao avec une moyenne
g¨¦n¨¦rale de 33,7 cm.et un ¨¦cart type de 25.
bl- onze mois apr¨¨s plantation
~
A Pout, en juillet 1998, la hauteur moyenne g¨¦n¨¦rale est 39,lcm, contre 34,8 cm soit
une Crois:sance de 4,3cm. Dans tout les autres sites elle a baiss¨¦ particuli¨¨rement ¨¤
Thialy o¨´ elle est pass¨¦e de 33,8cm en d¨¦cembre 1997 contre 26,2cm en juillet
1998. (figure 20 - voir annexe 20).
7.1.1 l/- Evolution du diam¨¨tre au collet moyen g¨¦n¨¦ral par site,
toute esp¨¨ces confondues
a/- quatre mois apr¨¨s plantation
En d¨¦cembre 1997, soit quatre mois apr¨¨s plantation, le diam¨¨tre au collet moyen
g¨¦n¨¦ral varie entre 7,8 mm ¨¤ Ndiouf¨¨ne et 4,3mm ¨¤ Fand¨¨ne. Les sites de Pout,
Thialy et Mbissao ont sensiblement les rn¨ºmes diam¨¨tres avec respectivement 58;
5,9 et 5,7mm.
bl- onze mois apr¨¨s plantation
Une augmentation du diam¨¨tre au collet rnoyen g¨¦n¨¦ral est enregistr¨¦e dans tous les
sites et la plus importante l¡¯a ¨¦t¨¦ ¨¤ Peut, 5.8mm en d¨¦cembre 1997 contre 7.8mm en
juillet 1998 (figure 21 - voir annexe 21).
l
26

71.12/- Conclusion
Zizyphus mauritiana et Acacia tortilis ont connu des difficult¨¦s de survie et de
croissance en hauteur ce qui confirme pour le Zizyphus mauritiana son inadaptabilite
dans les sols sableux (dior).
Toute les quatres esp¨¨ces ont pr¨¦sent¨¦ des performances dendrom¨¦triques
satisfaisants pour les variables, hauteur, taux de survie et diam¨¨tre au collet.
7.2 Perception des paysans par rapport ¨¤ la technologie
Rappelons que les r¨¦sultats de cette ¡®¨¦tude ont ¨¦t¨¦ obtenus ¨¤ partir d¡¯une enqu¨ºte
socio-¨¦conomique conduite dans les cinq villages pilotes de la Recherche-
D¨¦veloppement.
Le pane1 de r¨¦pondants a ¨¦t¨¦ ¨¦chantillonn¨¦ sur une population compos¨¦e de
membres et non membres des groupernents r¨¦sidant dans les villages sus-cit¨¦s.
Cette population a ¨¦t¨¦ identifi¨¦e ¨¤ partir d¡¯une pr¨¦-enqu¨ºte qui avait donn¨¦ les
r¨¦sultats du tableau 3. Notons que le taux: de sondage ¨¦tait de 145 %
-
-
Villages
Membres
Non membres
Thialy-
49
~~
28
Fand¨¨ne
2
2
3 2
iGiiGif¨¨ne
~
29
4 0
Pout-
3 3
-
-
4 8
M bissao
7 4
5 8
T o t a l -
2 0 7
-
-
2 0 6
Tableau 4 : R¨¦sultats de la pr¨¦-enqu¨ºfe.
Le tableau 5 pr¨¦sente les r¨¦sultats de cet ¨¦chantillonnage.
-
-
-
1
Villages
Membres de groupements
Non membres des groupements
I
L
Effectif 1
Taux
1 E~chantillon
Effectif 1 Taux sondage 1 Echantillon
-4
40
14,5
6
Il
-5
48
14,5
7
-
-11
58
14.5
8
Tableau 5 : Echantillon enqu¨ºt¨¦
27

7.2.1/- Connaissance et~ utilisation des haies vives d¨¦fensives
a I- protection des parcelles de cultures
II ressort de l¡¯enqu¨ºte que toutes les personnes interrog¨¦es prot¨¨gent leurs parcelles
de cultures contre la divagation du b¨¦tail.
b/ - types de parcelles prot¨¦g¨¦es
Les types de parcelles prot¨¦g¨¦es les plus souvent cit¨¦es sont :
?
les parcelles de mil, ma?s, ni¨¦b¨¦ qui ceinturent les concessions ;
?
les parcelles de cultures de cont:re saison (manioc, past¨¨ques, l¨¦gumes) ;
0 les vergers.
c/- moyens utilis¨¦s traditionnellemeht pour prot¨¦ger les parcelles
Traditiionnellement les paysans utilisent pour prot¨¦ger leurs parcelles :
?
lla haie vive de salane (Euphorbia balsamifera)
?? ila haie morte associ¨¦e ¨¤ Euphorbia balsamifera ;
?? la haie vive de Jafropha curcb.
7.2.2/- Niveau d¡¯efficacit¨¦ des pratiques traditionnelles
de protection
Toutes les personnes enqu¨ºt¨¦es reconwraissent ¨¤ l¡¯unanimit¨¦ que ces pratiques
traditionnelles ne sont pas satisfaisantes, car elles n¡¯emp¨ºchent pas totalement le
b¨¦tail d¡¯entrer dans les parcelles. II est par ailleurs apparu que certains ¨¦leveurs font
des br?ches dans les haies pour cr¨¦er un passage ¨¤ leurs animaux.
7.2.3.L Connaissances d¡¯autres techniques plus performantes
Le tableau suivant pr¨¦sentent les r¨¦ponses donn¨¦es par les personnes enqu¨ºt¨¦es ¨¤
la question .* ¡°connaissez-vous d¡¯autres techniques plus performantes.
-
-
-
Personnes enqu¨ºt¨¦es
R¨¦ponses
-~-
Villages
oui
Non
Thialy-
56%
45%
-
-
-
Fand¨¦ne
80%
13%
-
-
-
Ndiouf¨¦ne
100%
Pout-
100%
-
-
-
M bissao
95%
5%
-
-
,Tableau 6 : Connaissances des techniques performantes par rapport aux m¨¦thodes
traditionnelles

La majorit¨¦ des personnes enqu¨ºt¨¦c
affirment conna?tre d¡¯autres techniques plus
performantes (100% ¨¤ Pout et Nd uf¨¦ne et 95% ¨¤ Mbissao). C¡¯est ¨¤ Thialy,
Fandkne et Mbissao qu¡¯on a respf tivement 45%, 13%, et 5% des personnes
enqu¨ºt¨¦es qui disent ne pas conna?tn d¡¯autres techniques plus performantes.
7.2.4/- Technologies pt Formantes
La technologie connue est la disp ;ition d¡¯esp¨¨ces ¨¦pineuses en ligne sur le
pourtour des parcelles est la seule tee nique performante qu¡¯ils connaissent.
7.23 Origines de cet
nouvelle technologie
Cette technique a ¨¦t¨¦ introduite par I( biais de la recherche collaboratrice initi¨¦e par
I¡¯ONG Rodale et ISRA/ Bambey. Le ! wice des Eaux et For¨ºts a aussi eu ¨¤ mener
des activit¨¦s de vulgarisation des
aies vives. Certaines personnes ont eu ¨¤
exp¨¦rimenter la technologie. Les pays
ns affirment aussi avoir connu cette technique
par le biais d¡¯exp¨¦riences similaires p tiqu¨¦es dans cet-tains villages voisins.
7.2.6.L Utilisation de la ethnologie
Dans l¡¯exploitation du questionnaire, 31~s avons tent¨¦ de saisir les effets directs et
indirects r¨¦sultant de la diffusion de 1, technologie. Donc la part a ¨¦t¨¦ faite entre les
b¨¦n¨¦ficiaires de groupements enta *¨¦s et les autres producteurs des localit¨¦s
cib1¨¦e.s. Le tableau suivant pr¨¦sente 11 ; r&ponses de ces deux cat¨¦gories d¡¯acteurs ¨¤
la question ¡°Avez-vous d¨¦j¨¤ utilis¨¦ ce! techniques ?¡±
Sites
M n bres
1 Non membres 11
du 9
Oui
Thialy
Fand¨¨ne
-
Ndiouf¨¨ne
25%
Pout
40%
M bissao
45%
Tableau 17: fr¨¦quences d¡¯utilisation dc fa technologie par les personnes enqu¨ºt¨¦es
A Thialy, les seules personnes ayan affirm¨¦ avoir d¨¦j¨¤ utiliser la technologie sont
toutes non membres du groupemen encadr¨¦. Cela pourrait peut ¨ºtre expliqu¨¦ le
choix strat¨¦gique port¨¦ sur le grouper ?nt pour l¡¯introduction de la technologie.
Le m6me constat est fait ¨¤ Pout (40 0, de oui chez les membres contre 43% pour les
non membres du groupements ). A F ld¨¦ne, localit¨¦ qui abrite beaucoup de vergers
appartenant ¨¤ des non-autochtones,
% de r¨¦ponses ¡°oui¡± est plus important. Ces
derniers proc?dant souvent ¨¤ un am¨¦ sgement de leur site.
29

Cela inspire parfois leurs collaborateurs locaux qui tentent alors de reproduire la
m¨ºme chose dans leurs parcelles propres. Sinon, partout ailleurs, les non-utilisateurs
restentt beaucoup plus nombreux que les utilisateurs. Cet ¨¦tat de fait rel¨¨verait, selon
les personnes interrog¨¦es ¨¤ :
?
l¡¯acc¨¨s aux terres parfois difficile surtout pour les femmes : ces derni¨¨res ne
valorisent que des parcelles ~pret¨¦es soit par leurs maris ou leurs parents.
La plantation de l¡¯arbre ¨¦tant un signe de valorisation pouvant conduire ¨¤
l¡¯appropriation de la parcelle, il ne leur est point permis d¡¯y effectuer des
op¨¦rations de plantation ;
?
non disponibilit¨¦ de plants ouf de semences en quantit¨¦ et qualit¨¦ suffisante;
?
la non - ma?trise de la technique de production de plants.
Les personnes utilisant la technique sugg¨¨rent que les ligneux utilis¨¦s autour de
leurs parcelles puissent, en dehors de¡¯leur fonction de protection, produire beaucoup
de biomasse (foliaire et ligneuse). Elles souhaiteraient aussi utiliser dans les haies
des l¨¦gumineuses capables de fertiliser les sols.
Selon toujours ces m¨ºmes personnes, ces ligneux plant¨¦s en haies vives pourront
¨¦galement r¨¦duire l¡¯¨¦rosion ¨¦olienne et fournir du bois de chauffe et de service. Cela
¨¤ leur avis peut d¨¦j¨¤ constituer une solution de sortie de la crise du bois d¡¯¨¦nergie et
de service .
7.2.7 : Degr¨¦ d¡¯implicati@n des populations dans le
processus de collaboration
Tous les non - membres des groupemerrts ont confirm¨¦ leur non-implication dans la
collaboration par l¡¯absence de contacts directs avec Rodale.
Au niveau des personnes membres interrog¨¦es, 60% ¨¤ Pout, 57% ¨¤ Thialy affirment
n¡¯¨ºtre pas impliqu¨¦es.
Le tableau suivant fait la synth¨¨se des r¨¦ponses apport¨¦es ¨¤ la question ¡± Etes-vous
impliqu¨¦s dans la collaboration ISRA/Rodale ?¡±
I
I
I
I
M bissao
1 73% 1 ~
27%
100%
Tableau 8 : Niveau d¡¯implication des personnes interrog¨¦es dans la collaboration

,a/- Nature de l¡¯implication
Les personnes impliqu¨¦es dans la collaboration disent l¡¯avoir ¨¦t¨¦ par le biais des
.activit¨¦s suivantes :
?? entretien des plants ;
?? formation techniques de p¨¦pini¨¨re;
?? visites de sites o¨´ les haies vives ont donn¨¦ des r¨¦sultats performants
(station et milieu r¨¦el).
bl- Causes de non implication
Les r¨¦ponses suivantes nous ont ¨¦t¨¦ donn¨¦es :
?? manque d¡¯information (30%) ;
?? voyage (27%) ;
?? non participation ¨¤ la r¨¦union de restitution des membres du groupement
form¨¦s (25%);
?? manque d¡¯encadrement (18%).
7.2.8/- Connaissance des esp¨¨ces utilis¨¦es dans les haies
vives d¨¦fensives par les populations
Sites
Membres de groupements
l
interrog¨¦s
~%Oui
% Non
Thialy
4 3
57
Fand¨¨ne
-
? ? ?
Ndiouf¨¨ne
75
25
Pout
~
60
40
M bissao
~
45
55
Tableau !9 : degr¨¦ de connaissance des esp¨¨ces utilis¨¦es dans les haies
La majorit¨¦ des personnes interrog¨¦es (64,6 %) connaissent es esp¨¨ces utilis¨¦es.
Cependant ¨¤ l¡¯exception de Fand¨¨ne et ¨¤ un degr¨¦ moindre de Pout, la proportion de
personne ne connaissant pas les esp¨¨ces plant¨¦es restent majoritaires dans chacun
des autres sites
7.2.9/- Implication des populations dans le choix des
esp¨¨ces utilis¨¦es dans les haies vives
59,6% des personnes interrog¨¦es ont, affirm¨¦ en moyenne avoir ¨¦t¨¦ impliqu¨¦es lors
du choix des esp¨¨ces. Les autres qui ne le sont avancent le fait de n¡¯avoir pas
assistes aux r¨¦unions de concertation ayant pr¨¦c¨¦d¨¦ le d¨¦marrage des activit¨¦s de
mise en place des haies vives d¨¦fensives.

Sites
Membres de groupements
interrog¨¦s
% Oui
% Non
Thialy
43
57
Fand¨¨ne
6
7
33
Ndiouf¨¨ne
7
5
25
Pout
4
0
60
M bissao
73
27
Tableau IQ : niveau d¡¯implication des populations dans le choix des esp¨¨ces
utilis¨¦es dans les haies vives d¨¦fensiv$s

7.2.10/- Ordre de pr¨¦f¨¦rence des esp¨¨ces utilis¨¦es
dans les haies vives
maigre sa croissance lente, Zizyphuq mauritiana demeure globalement l¡¯esp¨¨ce la
plus pr¨¦fer¨¦e (48%). Cela pourrait s¡¯expliquer qu¡¯elle est la plus connue des paysans
ou par son statut de fruitier forestier.
Vient ensuite en seconde position, Acacia nilotica (42,8%). Les autres esp¨¨ces
ferment le peloton avec respectivement Acacia mellifera (31,2 %), Acacia keta (27
%), Bauh?nia rufescens (23,8 %) et Acacia fortiNs (20 %).
,Tableau ¡®11: classement des esp¨¨cesipar ordre de pr¨¦f¨¦rence (%)
7.2.1 l/- Provenance des plants
Tous Iles plants utlis¨¦s dans les haie vives ont ¨¦t¨¦ produit par Rodale au niveau du
site de demonstration de Keur Sa?b. ~Seuls 10% des partenaires ont produit leurs
propres plants.
7.2.12/- Esp¨¨ces que les populations souhaiteraient
associer ¨¤ cellas introduites
La majorit¨¦ des personnes enqu¨ºt¨¦es souhaiteraient avoir d¡¯autres esp¨¨ces. Les
vari¨¦tes fruiti¨¨res h?tives, Eucalyptus camaldulensis, Prosopis juliflora et surtout
Casuarina equisetifolia (Mbissao) sont les ligneux cit¨¦s dans cette optique de
diversification des esp¨¨ces ¨¤ introduire. Mais il va sans dire que la plantation de
certaines de ces esp¨¨ces (fruiti¨¨res) e~n haies vives doit faire l¡¯objet de beaucoup de
pr¨¦cautions. Le tableau suivant mehtionne les proportions dans lesquelles ces
l
32

esp¨¨ces ont ¨¦t¨¦ cit¨¦es,
--
SITES
Euc.camal.
p. juliflora
C. equise tifolia Esp.1
l
Thialy-
-
-
m
1
8
30
I I
Fand¨¨ne
50
75
25
--
I
I
Ndiouf¨¨ne
m
m
a40
Pout
42
8
m
50
Mbissao
26
-
80
m
-II
Moyenne
-
-
23,6
~
20,2
80
29
II
Tableau 12 : autres esp¨¨ces souhait¨¦es par les populations
7.2.13/- Contraintes li¨¦e$ ¨¤ l¡¯installation des haies vives d¨¦fensives
II ressort de l¡¯enqu¨ºte que les principales contraintes li¨¦es ¨¤ l¡¯installation des haies
Vives d¨¦fensives sont :
?? l¡¯implication partielle des membres des groupements. En effet certaines se
sentent responsabilis¨¦s, d¡¯autres non et restent indiff¨¦rentes aux activit¨¦s
de plantation ;
?? le probl¨¨me foncier li¨¦ ¨¤ l¡¯explosion d¨¦mographique. Le manque de terre ne
favorise l¡¯introduction de terres dans le paysage agraire. Les ligneux
entra?nent en effet une r¨¦duction des superficies cultiv¨¦es ;
?? le probl¨¨me de protection, drentretien et de surveillance des jeunes plants
contre la dent du b¨¦tail jusqu¡¯¨¤ ce que la haie soit bien install¨¦e ;
?
la technique de production des plants non ma?tris¨¦e par tous ;
?? les besoins en plants tr¨¨s ¨¦lev¨¦s compte tenu des ¨¦cartements de
plantation.
7.2.14/- Perception sur l¡¯efficacit¨¦ et la durabilit¨¦ de la technologie
Les personnes enqu¨ºt¨¦es, ¨¤ l¡¯unanimit¨¦, soulignent que c¡¯est une technologie
efficace et durable par opposition ¨¤ la haie de salane renforc¨¦e par des branches
¨¦pineuses ¨¤ la base. Malgr¨¦ ce syst¨¨me de protection, la haie ne leur parait pas tr¨¨s
efficace. En plus ont-ils soulign¨¦, le renouvellement de cette haie de salane
demande toujours de la main-d¡¯oeuvre.
7.2.15/- Echelle d¡¯adoption
Bien qu¡¯il nous paraisse pr¨¦matur¨¦ DDE parler d¡¯adoption tout juste un an apr¨¨s le
d¨¦marrage des essais, toutes les¡¯ personnes impliqu¨¦s dans les tests de
d¨¦monstration sont pr¨ºtes ¨¤ la d¨¦mult!plier voire l¡¯adopter. C¡¯est la m¨ºme volont¨¦ qui
anime les personnes qui n¡¯ont pas encore particip¨¦ ¨¤ la mise en ?uvre du tests de
vulgarisation des haies vives d¨¦fensives.
l

33

CONCLUSION ET RECOMMANDAT INS
Les r¨¦sultats pr¨¦liminaires obtenus dans les cinq villages pilotes montrent que
certaines esp¨¨ces telles que : Aca ia nilotica, Acacia laeta, Acacia mellifera et
Bauhinia rufescens se sont relative lent bien comport¨¦s du point de vue taux de
survie, croissance en hauteur et er diam¨¨tre, un an apr¨¨s plantation. Zizyphus
maurKana bien que tr¨¨s appr¨¦ci¨¦s ar les populations, de par son fourrage, ses
fruits, son bois (service), conna?t des ifficult¨¦s de survie sur les sols sableux (dior).
Bien que l¡¯impact de la technologie t ? s¡¯est pas fait encore sentir, cette derni¨¨re a
suscite un engouement chez les prc lutteurs partenaires et m¨ºme chez ceux qui
n¡¯ont pas ¨¦t¨¦ impliqu¨¦s mais qui ont bris connaissance avec la technologie par son
efficacit¨¦ et sa durabilit¨¦.
Le probleme foncier, les besoins ¨¦k ,¨¦s en plants, la protection des jeunes plants
contre la dent du b¨¦tail sont autant d contraintes qui peuvent entrav¨¦es la diffusion
de la technologie.
Ainsi, nous recommandons :
?? le suivi et la mise en place de nouveaux essais pour une confirmation des
r¨¦sultats et une plus large diffusion de la technologie ;
?? une meilleure implication des producteurs dans les diff¨¦rentes ¨¦tapes de la
recherche d¨¦veloppement et en particulier les femmes;
?? le renforcement de la coh¨¦sion des groupements existants et la prise en charge
dans leur programme d¡¯activit¨¦s mara?ch¨¨res, avicoles etc..
?? une formation des partenaires pour mieux les motiver sur la technologie de
gestion des haies vives (Taille des plants, p¨¦riode, hauteur et fr¨¦quences des
coupes).
?? une meilleure protection des parcelles au moins pendant les trois premi¨¨res
ann¨¦es.
l
34

ANONYME : 1997, rapport semestriel programme NRBAR, RODALE
BRASSEUR Marc :1991, Agroforesterie,, ENCR, CERDI, cours No39 Dakar 249 p
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FABIENNE Mary et BESSE Fran?ois : 19951996, guide d¡¯aide ¨¤ la d¨¦cision en
agroforesterie Tomes 1 et 2, 296 et 283 p
FALL S. et NDOUR Babou : 1992, en:qui$te socio-¨¦conomique sur les parcours dans le
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GELLAR S.: 1982 S¨¦n¨¦gal : an african nation between island and the west-westview
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HANDBOOK of the Modern World : 1989, Africa, S¨¦n¨¦gal- Seans Mahomey, ed-New-
York 1 : 850-870
JURGEN-Hans Von Maydell
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caract¨¦ristiques et leurs utilisations
NDIAYE S., SALL P. : 1989, rapport D & D men¨¦ dans le Basin arachidier
NDIAYE S.A. Ndiaye et KAIRE M.: 1996 comportement en haies vives d¨¦fensives de
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NDOUR B. : 1997, rapport analytique des recherches agroforesti¨¨res du centre nord du
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,ZANTE P. : 1983, ¨¦tude p¨¦dologique Clu domaine de I¡¯INDR (Thi¨¨s S¨¦n¨¦gal)

.,Y

0

_--..--

;* Evolution du diam¨¨tre moyen au collet des esp¨¨ces
ANNEXE 3 FIGURE 3 -*
plant¨¦es ¨¤ Pout
Diam¨¨tre moyen au collet (mm)
QD
! ¨¦cembre 97
H Juillet 98
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
15
16
Esp¨¨ces associ¨¦es
Al=A.laeta; An--A.nilotica; At==Acacia tortilis; Am=A.mellifera; Br=B.rufescens; Lm%.marltiana
1 =$d(Am); 2 =Al(Zm); 3 =An(Am); 4 =An(Zm); 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 =Br(Am); 8 =3r(Zm)
: Q=ArqiAl); j I)=AT(An);g 11 =Am(At)i lL 3 =Am(Br); 1 3 1 4
=Zm(Al); =Zm(An); 1 5 =Zm(At); 1 6 =7m(Br)
v
f
!
!
?
!
!
!
!
I
!
!
c
i

w CD¡¯


ANNEXE 6 FIGURE 6 .: Evolution du diam¨¨tre moyen au collet de s e s p ¨¨ c e s
plant¨¦es ¨¤ Thialy
Diam¨¨tre moyen au collet (mm)
8
6
4
2
0
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
1 1
12
13
14
1 5
16
Esp¨¨ces associ¨¦es
Alti.laeta; And.nilotica; At=Acacia tortilis; Am=A.meliifera; Br=B.rufescens;
Zm =Z.ma riiia 11it
1 -WAm); 2 =Al(Zm); 3 =An(Am); 4 =An(Zm): 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 =BI-(AI~): 8 +r(zlll)
9=Am(Al);
IO=Am(An);
11 =Am(At); 12 =Am(Br); 1 3 =Zm(Al); 14 =Zm(An); 15 =Zm(At): 16 =&@r) .
*
*
a
i
I
I
i
:
?
:
:
:
I
I
!
:
?

--
,/////////,,/
Ch
03

ANNEXE 8 FIGURE 8 : Evolution de la hauteur moyenne des esp¨¨ces
p l a n t ¨¦ e s ¨¤ Mbissao
Hauteur moyenne (cm)
50
/
/
I

r- -----------Y
!
BD¨¦cembre 9 7 j
1
3
J
A
L
-r
c
J
6
7
8
9 10 11 12 13 14 15 16
Esp¨¨ces associ¨¦es
Al+I.laeta; An=A.nilotica; At=A.tortilis; Am=A.mellifera; Br=3.rufescens; Zm = Z, rnauritiana
1 AL(Am); 2 dl(Zm);3 =An(Am); 4 =An(Zm); 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 =Br(Am); 8 =31-(Zm)
f Q =Aq(AJ);
j n=Aq¡¯An);l 1 =AnglAt); $1 3 =Ap(Rr);$
1
? =ZpL41);
1
4 =Zp i 4111. v
1 =)~II
5 : 5 (At)
1 6 =j7,.11( B ¡®1)
f

: Evolution du diam¨¨tre moyen au collet des esp¨¨ces
ANNEXE 9 FIGURE 9 -
plant¨¦es A -!Ubis s acr
Diam¨¨tre moyen au collet (mm)
/
1 f/iD ¨¦cembre 97
IR J u illet- 8
I
Esp¨¨ces associ¨¦es
Al+.laeta; An =A.nilotica ; At=Acacia tortilis ; Am=A.mellifera; Br=3.rufescens;
1 dl(Am); 2 =Al(Zm); 3 =An(Am); 4 =An(Zm); 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 =Br(Am);
: ¡°-~4m/~!); :n=A~/An);4.11 =&-¡®4t); l?~$mfBr)~- 13=71niAl~* 14=71n(A1~\\- 1 jF7

0
0

Evolution de la hauteur moyenne des esp¨¨ces
??
ANNEXE 11 FIGURE 11 -*
plant¨¦es ¨¤ Fandkne
Hauteur moyenne (cm)
?? D¨¦cembre 97
m juillet 98
¡±
1.L
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
1 5
16
Espkces associ¨¦es
Alr4.lae ta ; An ==A.nilotica ; At==&tortilis ,* Am=A.mellifera; Br==B.rutescens; Zm = Z. mauriiiaIla
1 =AL(Am); 2 =Al(Zm);3 =An(Am); 4 =An(Zm); 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 =Br(Am); 8 =-Br(Zm)
: 9 =Aq~cAl); $10 =A$CAn);l 1 =Ay(At);* 12 =Am(Br); 13 =Zrn(Al); 14 =Zm(An); 15 =Zrn(At); 16 =Zrn(Br)
s
f
!
r
3
$
i
!
g
!
fi
t
i
!

-.-----
=.-_.
: Evolution du diam¨¨tre moven au collet des esp¨¨ces
ANNEXE 12 FIGURE 12 p
1
p l a n t ¨¦ e s ¨¤ Fand¨¨ne
Diam¨¨tre moyen au collet (mm)
bcemhre 97
/
I
I
B Juillet 98
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13
14
1 5
16
Esp¨¨ces associ¨¦es
Alti.laeta; An=A.nilotica; At=Acacia tortilis; Am=A.mellifera; Br=B.rufescens; Zm=Z.maritiana
1 +Il(Am); 2 =Al(Zm); 3 =An(Am); 4 -An(Zm); 5 =At(Arn): 6 =At(Zm); 7 =Sr(Am): 8 =3r(Zm)
$0 -Arq/A?); J Q-;-Aq$dn);t lS1.=A~~,4t)~ . 13 +mr,Br);
1
1.3 =~m(i,l~: 14 =&m(Ang):
*
15 ;Zm(A;): 16 +!,m~Bfr)
:
I

: Evolution du taux de survie des esp¨¨ces
*NNEXE 13 FIGURE 13
plant¨¦es ¨¤ Ndiouf¨¨ne
Taux de survie (%j
60
m D¨¦cembre 97
1 ?% Juillet 98
L--

Esp¨¨ces associ¨¦es
Al=A.lae ta ; An +I.nifotica ; At=A.tortilis; Am=A.mellifera; Br=B.rufescens; ZmGZ.mauritiana
1 +UfAm); 2 =Al(Zm); 3 =An(Am); 4 =An(Zm); - 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 -Br(Am); 8 ==3r(Zm)
f ?=AI@~); lin -An? $An);& ==A;~{.4t);i&3 =dn)LBr)&3 =qzl)JAl)&rl =T;;~lAni)ip-
1
5 =$II~) (A&4 . 1 6 7-1~1 i (B r!-,
y-,< -.
;j-\\


ANNEXE 15 FIGURE 15 -1 Evolution du diam¨¨tre moyen au collet des esp¨¨ces
plant¨¦es A Ndiouf¨¨uc
Diam¨¨tre moyen au collet (mm)
RD ¨¦cembre 97
RJuiiiei 98
1 2 3 4
5 6 7 8
9 10 11 12 13 14 15 16
Al==klaeta; An=A.nilotica; At=%acla tortiiis; Am=A.meiMera; Ijr+3.rufescens; Zm=Z.In;iririana
1 +J(Am); 2=AKZm); 3 =An@&; 4 =An(Zm); 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 =Br(Am); 8 =Br(Zm)
i 9=Ay(Al); !O=A?(An); 11 =Am(At); 12 =Am(Br); i 3 =Zm(Al); 14 =Zm(An); 1 _i GZm(At): 1(7 +m(Br)
5
I
0
!
1
i
?
!
!
?
g
I
I
!

ANNEXE 16 FIGURE 16
:: Evolution du taux de survie des esp¨¨ces associ¨¦es
tous sites confondus
Hauteur (cm)
6 0
mD ¨¦cembre 97
1
ESSI Juiilet 98
40
20
0
1
2 3 4 5
6 7
8
9
10 11
12 13 14 15 16
A l 4.laeta; An=A.nilotica; At=A.tortilis; Am=A.meMera; fJre.rufcscens; Zm=Z.mauririana
1 +U(Am); 2 =Al(Zm); 3 =An(Am); 4 =An(Zm); 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 =Br(Am) 8 +Br(Zm) =Zm(Br)
0
g9=i4m,(Al); fO==@~y(An);~li =Ay(At);$ 12=Am(Br); l- 3 =Zm(Al); 14 =Zm(AQ; 15 =Zm(At); 16
!
$
I
#
i
!
!
!
g
@
g
!
I

. _..
._ .
- -

. L .
1 -
1: Evolution de la hauteur moyenne des espkces associ¨¦es
ANNEXE 17 FIGURE 17 -
tous sites confondus
Hauteur (cm)
50
40
30
/-----.-.----
~
RD ¨¦cembre 97
20
10
0
1
I
3L.
3
4
<
J
0
7
8
9
10
1 1
1 2
13
14
1 5
10
Esp¨¨ces associ¨¦es
Al d.laeta; An--A.nilotica; At=A.tortilis; Am=A.meIlifera; Br=B.rufescens; ZmtiZ.nlauritiana
1 +U(Am); 2 =Al(Zm); 3 =An(Am); 4 =An(Zm); 5 =At(Am); 6 =At(Zm); 7 =Br(Am) 8 =31-(Zm)
!
tQ-4m{A!);
j,fi-A~~~¡®~~l);
(1 1 =A1~/At);,l3=Ai~~/qr);!
1
?+~l41)~
1
~1.=&--~4&~ 1 C,=s-! A[)i 1 ~=~.~.~~r¡¯~
!
I
!

w -7
CO
(3

P
0



I
,-,

h
ANNEXE 2
Prknom
Nom
I
1
Statut
Sexe
Village
i
1
II-
?BBACTEE&KCION DU GRQUEMEBT .
2-l Nom du groupement :
/
2-2 Arm¨¦e de cr¨¦ation :
-+
/
2-3 Composition
/
Nombre de femmes :
/
I
-
Nombre d¡¯hommes *-/
Total groupement :
l

,
-
In-
2-4 : Principales activit¨¦s du groupemebtl
l
Groupe ciblk concern¨¦
P¨¦riode
> < ¡° ,
Femmes
hommes
.-

III- QUESTIONS GENERAL@
3-l- Que pensez-vous de l¡¯¨¦tat de votre environnement
(sol, v¨¦g¨¦tation, climat)
3-2- Qu.els types de sols rencontre t-on dans votre lerron
-----e ?
3.3- Ce sols sont-ils suffisamment productifs
oui
Non
3-4- Si non que faites-vous pour am¨¦liorer cette pr¨¦ ductivit¨¦ ?
P
3-5- Quelles sont les arbres qui existaient dans vo+ terroir et qui ont disparu aujourd¡¯hui ?
3-6 Que faites-vous pour r¨¦introduire ces arbres et en m¨ºme prot¨¦ger mes esp¨¨ces restantes ?
3-7- Quels types d¡¯activit¨¦s pratiquez-vous ?
~
3-8- Quelles sont les contraintes ?

IV- CONNAISSANCE ET UTI/LISATION DES HAIES VIVES DEFENSIVES
4- l- Protez-vous vos parcelles de cultures ?
l
oui
Non
l
l
Si Oui pourquoi ?
Si Non pourquoi ?
4-2- Quels types de parcelles prot¨¦gez-vous ?
~
4-3- Qu¡¯est ce que vous utilisez traditionnellement ~Pour prot¨¦ger ces parcelles ?
- Barri¨¨re m¨¦tallique.
-
Haie vive de salane.
- Jatropha curcas.
-
Haie monte plus salane.
-
Haie monte plus jatropha.
4-4- Est-ce que ces pratiques traditionnelles vous satisfont ?
Oui
Non
l
4-5 Si oui pensez-vous ¨¤ les am¨¦liorer ? Comment ?
4-6- Connaissez-vous d¡¯autres techniques plus permnmantes ?
oui
Non
~
4-7- Si oui lesquelles ?
4-8- Comment les avez-vous connues ?
- communication male
- ONG
-
ISRA
- Autres
4-9- Avez-vous d¨¦j¨¤ utilis¨¦ ces techniques ?
~
4- 1 O- Sii oui justifier la r¨¦ponse
~~
--
4- 1 1 - Si non pourquoi ?

V- PERCEPTION DES PRODUCTEU
S SUR LES HAIES VIVES DEFENSIVES
INTRODUITES PAR RODALE/ISRA.
S-l- Ete:s-vous impliqu¨¦s dans la collaboration ISI@/R.odale
I-
Oui
Non
<-
5-2- Si oui comment ?
~-
~-
5-3- Si inon pourquoi ?
-
-
-
~-
~
5-4- Counaissez-vous les esp¨¨ces utilis¨¦es dans lesi haies vives. ?
oui
Non
l
5-5 Etes-vous impliqu¨¦s dans le choix des esp¨¨ces utilis¨¦es ?
oui
Non
l
5-6 Quelles sont par ordre de pr¨¦f¨¦rence les esp¨¨c es utilis¨¦es dans la haie ?
1 -
-
l 2- - - - - - - + - ~
3 -
-
/4L-/
5-
/ 6---.-.-.-/
5-7 D¡¯o¨´ proviennent les plants utilis¨¦s ?
l
5-S- Quelles autres esp¨¨ces souhaiteriez-vous asso C~ ier aux esp¨¨ces d¨¦j¨¤ pr¨¦sentes ?
1 -
-
/
2
/
3 -
-
14
~

/
5
/
6
l
-
-
5-9- Avez-vous des contraintes li¨¦es ¨¤
n
l¡¯installatio
des haies vives d¨¦fensives ?
Si oui lesquelles ?
-
-
-
-
~
-
~-

- 1 O- Ccnnrnent trouvez-vous cette technologie ?
¡¯
- E f f i c a c e
- Non efficace
- D u r a b l e
5-l l- Etes-vous pr¨ºtes ¨¤ continuer ¨¤ utiliser cette t$&nologie dans vos champs ?
l
-~
- i
-~
~-
-,
--~
5-12- Envisagez-vous de l¡¯¨¦tendre ¨¤ d¡¯autres champs ?
~-
-1
--~
-
-
-
-
-
-

,
p)-N~ NEXE23
Exemple : Sch¨¦fla du dispositif exp¨¦rimental
48,50 m
T 3
T 2
Ti
T 4
BLOC II
T 4
r i
-
61 rrl
9m
T 3
F
-
0
T2
T 2
-
Tl
Tl
BLOC IV
L
T 4

T3 -
-
-
T 2
Tl
T 1 = Bauhinia rufescens + Ziziphus mac ritiana
Total nombre de plants : 112 x 4 = 448
T 2 = Acacia tortilis + Ziziphus hauritianb
T 3 = Bauhinia rufescens + Acacia melli ra
28 plants par traitement dans un bloc
9¡±
T 4 = Acacia tortilis + Acacia mellifera
Soit28x4=112parbloc
---.
-
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---
l

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,
l
ANNEXE 24
~
Feuill
RODALE INTERNATIONAL
l
PROGRAMME DE RECHERCHE COLLABORA+VE
NRBARMUURODALE
VOLET AGROFORESTERIE
Fi&e de mensurations : E&ai haies vives 1 QQa
Ent de :
Date de mensuration : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
JMswvateur
Bloc : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
Traitements
N¡¯Po& H D H D H
H D H D H
¡®D
H D H D H D
H D H D H
1
Page 1

ANNEXE25
--
Utilisation et utililt¨¦/
Bois d¡¯¨¦nergie ~ Bois de service Bois d¡¯oeuvre Fourrage
Protection et
Essences foresti¨¦res
am¨¦lioration
.-
du sol
-
-
- -
Acacia mellif¨¦ra
0
0
0
0
- -
Acacia nilitica
+
+
+
0
0 - -
Acacia tortilis
+
~0
0
+
0 - -
Acacia laeta
+
10
0
0
-
-
- -
Bauhinia rufescens
0
~0
0
+
0 - -
Zizyphus mauritania
0
10
0
0
0
(Source: cours d¡¯agroforesterie par Marc Brasseur)
-
Momento du forestier, 3¡¯ Edition, 1989
-
Arbres et arbustes du Sahel, leur caract¨¦ristiques et leur utilisation
(J?RGEN HANS MAYDELL VON, 1992)
LEGENDE
l
IW.
i-
Utilisation principale, grandes importance
0
Utilisation connue
Pas d¡¯utilisationn
I
. -

ANNEXE26
.ANlYEXE<2C;DESCRIPTION DES ESPECES UTILISEES
.4cacia mellzj¨¨ra: Minosaceae
Type botanique: arbuste atteignant neuf (9) m¨¨tres de haut,
Pr¨¦f¨¦re les sols argileux et forme souvent des fourr¨¦s imp¨¦n¨¦trables, parfois
m¨¦lang¨¦ avec Acacia S¨¦n¨¦gal, Acacia leata et Acacia s¨¦yal.
Protection basse et croissante rapide.
Acacia laeta: Mimosaceae
Type botanique: arbuste ou petit arbre dont la hauteur d¨¦passe rarement six m¨¨tres
et le f?t trente centim¨¦tre de diam¨¦tre
Pluviom¨¦trie: 250 - 750 mm
Adapt¨¦e aux sols sablo-argileux, neutres ou l¨¦g¨¦rement alcalins.
Protection basse et croissance rapide.
Acacia nilotica : Minosaceae
Type botanique: arbre atteignant vingt m¨¨tres de hauteur
Pluviom¨¨trie: 250 - 1000 mm
Pr¨¦f¨¦re les sols profonds sableux: - lionneux, tol¨¨re la submersion
Protection haute et croissance rapide
Acacia tortilis: Mimosaceae
Type botanique: arbre moyen (huit ¨¤ dix m¨¨tres rarement vingt m¨¨tres)
Pluviom¨¨tie: 50 - 100 mm
Adapt¨¦e aux sols ferrugineux tropicaux
Protection moyenne et croissance rapide
Bauhinia rufescens: Caesalpiniaceae
Type botanique: arbuste ou petit arbre atteignant huit m¨¦tres de haut.
Bonne adaptation sur sol sec, sableux (jach¨¨re), argileux et lat¨¦ritique
Potection basse et croissance relativement lente
Zizyphus mautitania
Type botanique: arbuste de quatre ¨¤ cinq m¨¦tres de hauteur ou arbre atteignant
douze m¨¨tres.
Pluviom¨¨trie: 150 - 500 mm
Adapt¨¦e aux sols sableux, pievreux et temporairement inond¨¦s
Protection moyenne et croissance lente.
(Source: cours sylviculture sp¨¦ciale tonne 2, arbres et arbustes du Sael, Jurgen Maydell
Von, 1992).
>-
l
>m
--m
c-
.-.-m--m-
-L

2, _¡®_ I *
+;*.i. ¡¯
B.P.S.
:
Bureau P¨¦dologique du S¨¦n¨¦gal
C.N.R.F. :
Centre National de Recherches Foresti¨¨res
C.R.A.R. :
Centre de Ressource pour l¡¯Agriculture r¨¦gen¨¦ratrice
C.R.U.D.T.:
Centre de Recherche Oc¨¦anographique de Dakar -
l
Thiaroye
CT. F.T. :
Centre Techniq~ue Forestier Tropical
D.A.T.
:
Direction Am¨¦n~agement du Territoire
D.P.F. :
D¨¦partement des Productions Foresti¨¨res
E.N,CF:. :
Ecole Nationale des Cadres Ruraux
E.P.C.I.
:
Etablissement ublic ¨¤ Caract¨¨re Industriel et
Commercial
p
F.A.O. :
Organisation des Nations Unis Pour I¡¯Alimentation et
l¡¯Agriculture ~
G.I.E.
:
Groupement d$t¨¦r¨ºt Economique
1.C.RL.A.F. :
Centre International pour la Recherche en
Agroforesterie ~
1.R.A
:
Inspection R¨¦gibnale d¡¯Agriculture
1.R.E
:
Inspection R¨¦gionale d¡¯Elevage
I.S.R.A.
:
Institut S¨¦negalais de Recherches Agricoles
l
I.T.A.
:
Institut de Technologie Alimentaire
I.T.E.F.
:
Ingbnieur des Travaux des Eaux et Forets
L¡¯E.N.R.V. :
Laboratoire National d¡¯Elevage et de Recherches
l
V¨¦t¨¦rinaires ~
U.N.G.
:
Organisation Non Gouvernementale
SQDEVA :
Soci¨¦te de D¨¦ve loppement et de Vulgarisation Agricole
U.P.A. :
Unit¨¦ de Politiq e Agricole