MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL INSTITUT...
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
INSTITUT SENEGALAIS
CENTRE DE RECHERCHES
DE
POUR LE DEVELOPPEMENT
RECHERCHES AGRICOLES
INTERNATIONAL
(C.R.D.I.)
I REFERENCE3P-87-0267AFNS
PERIODE DU ler JUIN 1988 au 31 MAI 1989
Mai 1989
DIRECTION DES RECHERCHES SUR LES PRODUCTIONS FORESTIERES

AVANT-PROPOS
La oremiere ann¨¦e de la phase II du programme Multiplicatfon
v¨¦g¨¦tative ('S¨¦n¨¦gal) arrive ¨¤ terme au mois de juin 1989. Depuis un an,
les chercheurs concern¨¦s ont poursuivi leurs exp¨¦rimentations, soutenus
financi¨¨rement Bar les fonds vers¨¦s par le CRDI.
Le pr¨¦sent rapport fait le point sur l'avancement des tra-
vaux. un an apr¨¨s le d¨¦but du projet.
L'¨¦tude sur Faidherbia (Acacia) albida est men¨¦e par Y.K.
SEYE de l'Universit¨¦ de Dakar ; B.
SOUGOUFARA,
du Service des Eaux &
For¨ºts en poste ¨¤ l'ORSTOM, traite des probl¨¨mes pos¨¦s par la multipli-
cation v¨¦g¨¦tative du Casuarina eauisetifolia et N.
DIALLO (Universit¨¦
de
Dakar) est sp¨¦cialis¨¦ dans la r¨¦sistance ¨¤ la salinit¨¦ de
1'Eucalyotus. P. DANTHU, ISRA/DRPF?
Coordinateur du programme, a en
charge l'Acacia senesal et les aspects multiplication v¨¦g¨¦tative horti-
cole et le greffage de 1'Eucalvptus.
Le .olan choisi pour ce rapport reflete la r¨¦partition des
t?ches telles qu'elles viennent d'¨ºtre d¨¦crites. Chaque esp¨¨ce sera
trait¨¦e separ¨¦ment.

1 -- FAIDHERBIA ALBIDA
Le programme de recherche SU~ le Faidherbia albida ccmcrend
trois volets essentiels. Le premier est la mise au point des techniaues
de multioi~catict~ d'arbres adultes.
le second porte sur l'utilisation
de la culture
ln vitro
--I<pour modifier et am¨¦liorer
les qualit¨¦s du
materie
v¨¦q5tal.
le trois%%¨¨me point est l'etude du comportement au
champ du materiel v¨¦g¨¦tal issu de culture in vitro.
L 'antitude
de
EaAdherbia.
albida a
fixer
l'azote
atmosaheri aue
g race
a u %
symbioses
r-acinaires avec le
Rhizobium
constitue an asoect tr¨¨s. important dans le cadre de la s¨¦lection et de
l'am¨¦lioration des performances de i'esp¨¨ce.
La culture in vitro
intervient
.a 1 0 t-s
comme un
outil
exploratoire de la variabilit¨¦
9¨¦n¨¦tioue lntrssp¨¦cifiaue afin de s¨¦lectionner des couples performants.
Les travaux ont principalement port¨¦ sur la mise au point de
techniques de micropropagation .-& vitro ¨¤ partir de su.jets adultes. sur
les conditions de sevrage et d'acclimatation des vitroplants et sur la
caract¨¦risation des couples plante-hote performants.
11 - TECHNIQUES DE PROPAGATION VEGETATIVE
11.1 - Mobilisation des drageons
La technique de microbouturage des sujets adultes de
Faidherbia albida est au point.
Elle est bas¨¦e sur l'utilisation de
drageons comme mat¨¦riel d'introduction. Cependant, in vive? les arbres
drageonnent peu du fait de la s¨¦cheresse quasi-permanente des sols.
Afin de disposer ¨¤ tout moment du mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal ad¨¦quat ¨¤
l'introduction in vitro (rajeuni),
des pr¨¦l¨¨vements de racines ont ¨¦t¨¦
r¨¦alis¨¦s sur cina arbres. Des tron?ons de racines d'un diamt?tre de 10 ¨¤
15 cm ont ¨¦t¨¦ enfouis dans le sol meuble et riche du Jardin Botanique
de la Facult¨¦ des Sciences de Dakar et sont arros6s r¨¦guli¨¨rement.
Apr¨¨s deux mois?
les drageons,
mat¨¦riels
juv¨¦niles,
apparaissent
sur les racines et servent de materiel d'introduction jtJ
vitro.
11.2 - Micropropagation
Les explants feuill¨¦s issus du d¨¦veloppement des bourgeons
axillaires pr¨¦sentent?
un mois apr¨¨s la mise en culture sur le milieu
de MURASHIGE et SKOOG (19621,
un ph¨¦nom¨¨ne de jaunissement suivi de la
chute des feuilles. L'explant est irr¨¦m¨¦diablement endommag¨¦.
Quatre substances chimiques,
ayant montr¨¦ leur efficacit¨¦
dans ce type de situation,
ont ¨¦t¨¦ ajout¨¦es au milieu de culture afin
de rem¨¦dier ¨¤ ce probleme :
la glutamine, l'ad¨¦nine, la phloroglucine,
le phloroglucinol. Trois doses ont ¨¦t¨¦ test¨¦es : 100, 500 et 1000 mg/l.
Les premiers r¨¦sultats (Tableau 1) montrent une influence
b¨¦n¨¦fique d'un apport de phloroglucine (1000 mg/11 sur la survie, mais
aussi sur la croissance des vitroplants.
2

Tableau 1 : Taux de survie des exl3lants de Qidherbia albida
en fonction de l'apport et de la concentration de
Dhloroglucine, nhloroglucinol ad¨¦nine ou glutamine
___--~__-.
.I_-
!
I
Substances
i
!
!-------------------~~---------~-----..-.-.-~.-.~
!
DOSES
!
Phloro- ! Ph 10 ro-
!Ad¨¦nine
!Glutamine!
/
!
glucine ! glucinol !
I
I
!------------------!----------!----------~---------!---------!
!

100 mg/1
!
-
I
-
!
8.3
f 2.5 !
!
500 mg/1
!
-
l
23
i
-.4
8 <'
!
8.2
!
1 000 mg/1
i,_,_r_r_--__----__i___-6_____i____'"___-~----~----~----~----~
. -
__-~_-_---_-~---___~~-~~~~~---------~~~-~-~-~~~~~---~~
12 - SELECTION DE COUPLES Faidherbia albida - Rhizobium PERFORMANTS
Le but des inoculations avec des souches de Rhizobium e:t de
d¨¦terminer la capacit¨¦ de nodulation des differentes provenance5 de
Faidherbia
albida,
ainsi que de mesurer l'influence de la fixation de
l'azote atmosph¨¦rique sur la croissance des plants.
Ce test a ¨¦t¨¦ effectu¨¦ sur des plantules appartenant ¨¤ six
provenances diff¨¦rentes (86-5489 M, 86-5487 M. 86-5836 M, 86-5488 M,
86-5841 M,
84-1002 ISRA) et cinq souches de Rhizobium (Aust.
15 by
CB756,
TAL72, 47-6-5 MIRCEN, 47-6-3 MIRCEN. L'inoculation est r¨¦alis¨¦e
en ajoutant,
dans chaque gaine.
1 ml d'une Suspension microbienne au
substrat constitu¨¦ d'un m¨¦lange (I/l en volume) de sable de Camb¨¦r¨¨ne
et de vermiculite.
Le pouvoir nodulant des souches en fonction des
provenances est r¨¦sum¨¦ dans le tableau 2.
Tableau 2 : Efficacit¨¦ de la nodulation de diff¨¦rents couples
Faidherbia albida-Rhizobium.
!
!
Provenances de F. albida
!
!Souche de!-----------------------------------------------------------!
!Rhizobium! 86-5489M! 86-5487M! 86-5836 ! 86-5488M! 86-5841M! 84-1002 !

l---------!---------!---------!---------!---------!---------!---------!
!Aust 15b ! t+ ! - ! 0

!
-
!
0 !
-
!
!---------!---------
!---------!---------!---------!---------!---------l
!CB756 ! 0 ! 0 ! 0 !
+ ! 0 ! 0
1
!---------!---------!---------
!---------!---------!---------!---------,
! TAL 72 !
ttt !
t
!
0 ! t !
ttt
!
tt
!
!---------!---------!---------I----l---~~-~~-
!---------I---------i-------I
! 47-6-5 !
ttt
!
ttt !
ttt !
ttt
!
ttt
!
ttt
!
!---------!---------l-------'---l---------l---------l---------!---------!
!

47-6-S
! tt
i tt
i tt
i tt
i tt
! tt
!
I---------------------------------------------------------------------,
.-__----__------------------------------------------------------------.
L¨¦qende : 0 = pas de nodule
t = peu de nodules
tt plant bien nodul¨¦
q
ttt = tr¨¨s bonne nodulation.
3

La tr¨¨s bonne performance de la souche 47-6-5 isolee de
Qjdherbia albida est ¨¤ noter.
La souche TAL. 72 n'est efficace
au'associ¨¦e aux provenances 86-5483 M et 86-5841 M.
Il semble donc aue
certaines
souches
de Rhizobium aient un spectre d'hote iarpe et
d'autres beaucoup plus sp¨¦cifique.
D'autre part, un test d'inoculations group¨¦es a ¨¦te effecru¨¦
5.u r itois provenances (34-1002 ISRA, 84-1006 ISRA et 86-5840 M) avec un
m¨¦lange de plusieurs souches (47-6-5.
47-6-3,
47-6-l et TAL 72). Pour
faciliter la symbiose,
un apport bi-hebdomadaire de ohosnhate a
6te'
fait par
arrosage a V ec la solution de JENSEN.
Les t¨¦moins sont non
i ROC~! 1 ¨¦s ~
mais
re?o i vent le traitement phosphat¨¦. Cependant, une
attaaue parasitaire a endommag¨¦ consid¨¦rablement les plants t¨¦moins.
L'inoculat i on est effectu¨¦e deux mois apr¨¨s. le
semis.
L a
crois.sance des plants ainsi aue la nodulation ont ¨¦te suivies (Tab.1:).
Tableau 3 : Influence de la provenance de Faidherbia aibida
sur l'efficacit¨¦ de l'inoculation.
Provenances de F. albida
!
___-------------------~~---------~~---l
84-1002
!
84-1006
! 86-5840 M 1
!------------------
------------!------------I------------I
!Hauteur des plants
!
!
i
! nodul¨¦s (cm)
6- u-6
! 5 -12.6- 8 !5,5 46-J-25;
!------------------
------------!------------!------------I
Nombre de
!
!
!
i
i nodules/plant
! o-a- ll!l-Q-16!2-E-40i
!------------------!------------l------------!------------!
!

Nombre
!
!
!
!
! d'individus
!
24
!
14
!
38
!
I---------------------------
.__________________________
-------------------___________I
-------------------------------.
NB: pour chaque mesure sont indiqu¨¦es la valeur moyenne et
les deux valeurs extr¨ºmes.
La provenance 86-5840 r¨¦pond tr¨¨s bien ¨¤ l'inoculation avec
une croissance pr¨¨s de deux fois sup¨¦rieure ¨¤ la provenance 84-1002 et
une efficacit¨¦ dans la nodulation tr¨¨s importante.
Il faut cependant
remarauer que,
dans chaque provenance, il v a une tr¨¨s forte h¨¦t¨¦roge-
n¨¦it¨¦.
Parmi
les individus les plus performants, vingt ont ¨¦t¨¦
s¨¦lectionn¨¦s afin d'¨ºtre multipli¨¦s in vitro pour effectuer des tests
comol¨¦mentaires.
2 - ACACIA SENEGAL
L'Acacia senegal est une essence arbustive du plus haut
int¨¦r¨ºt ¨¦cologique et ¨¦conomique pour la zone
sah¨¦lienne.
Producteurs
de fourrage a¨¦rien,
de bois de feu, les arbres sont surtout recherch¨¦s,
pour leur exsudation de gomme arabique,, Il est donc important oour
l'¨¦conomie des zones sah¨¦liennes de pouvoir multiplier v¨¦g¨¦tativement
les
individus meilleurs producteurs
(tout en tenant compte de
4

l'interaction
genotype-environnement
inon n¨¦gligeable dans les candi-
tions de stress o¨´ se d¨¦veloone Acacia :seneqal'j. Deuv technique peuvent
¨ºtre utilis¨¦es : le bouturage horticole classinue et le micro-boutura.ge
in vitro.
21 - BOUTURAGE HORTICOLE
Dans l'ontiaue de muitio;ier des arbres d'¨¦lite ayant
exprim¨¦ leurs ootential it¨¦s. dot:c. des si!.jets adultest 1¡¯6tude aorte sur
la maitrise dec
techniQ(!e?. SII~ du mat¨¦riel ?g¨¦. Le oor:rcentage de
bourgeons d¨¦hoiirr¨¦s aor-& 15 ?iwr-5. montre un tres net avanta.ge pour les
boutures defeuiil¨¦es lors rit ia m-se et-! Dlace !Tablezu 4).
Tableau 4 : PourcenLyge OF boc.:rgeonu. d¨¦bourr¨¦s en fonction de
la feuilis~iz.ot~ des boutures .¨¤ la mise en place et
de la concentration en r¨¦gulateur de croissance
(mesures aores 15 jours)
1
I
Concentration
en AIE,
i%J
1
!
Ty0e.r de i--------------------------------------------!
I
bouture
!
0
! 0.5
!
4
!
!---------------!--------------!--------------!--------------!
!
d¨¦feuill¨¦e
!
51
i 53
!
51
!
!---------------. i--------------i--------------'----------------!
! 4 feuilles

!
29
! 29
!
23
!
I------------------------------------------------------------,
~________-----------______I_____________--~--~---~--~~~~~-~~~~
La concentration en AIB ne semble pas avoir d'itifluence sur
le d¨¦bourrement des bourgeons.
Cette exp¨¦rience n'a pas pu se
poursuivre car, faute de chassis ou de serre, les boutures ont s¨¦ch¨¦.
Un second essai a donc ¨¦t¨¦ entrepris sous chassis, en humi-
dit¨¦ saturante. Le test a consist¨¦ en la comparaison entre des boutures
prises
sur un arbre adulte (bois de l'ann¨¦e) ou constitu¨¦es de rejets
pr¨¦lev¨¦s sur des arbres r¨¦c¨¦p¨¦s deux mois auparavant. Les boutures sont
trait¨¦es par 1'AIB 0,5 90.
Le taux de reprise est mesur¨¦ apr¨¨s un mois
(Tableau 5).
Tableau 5 : Taux de reprise des boutures de Acacia senecral
apr¨¨s un mois en fonction de l'?ge du mat¨¦riel
v¨¦g¨¦tal.
!
Age du mat¨¦riel
!
!-------------------~----~~~--!
/ (;";z;;,
! Rameaux ?g¨¦s !
!
(5 ans) !
------------------!--------------!--------------!
! Taux de reprise !
100
!
11
!
_____--------------------------------------------
_-___--__-_-------I-~~-~-~~~~~--~~~~---~-----~---
Les rejets ont donc une meilleure r¨¦action que les boutures
pr¨¦lev¨¦es dans le houppier d'arbres adultes. Cependant,
il semble
possible de mobiliser de s arbres vieux par bouturage. Le confinement et
la saturation hydrique de l'atmosph¨¨re sont des facteurs essentiels de
r¨¦ussite.
5

DES
exp¨¦riences
vont
se poursuivre
afin d'optimiser la
technioae de bouturage du mat¨¦riel adulte,
a partir de ces
r¨¦sultats
encourageants..
37
LL - MICROPROPAGATION DE ACACIA SENEGAL
Le but de cette technique est d'introduire et de multiplier
des
clones d' Acacia s.enesal.
Le mat¨¦riel de d¨¦part est constitu¨¦ de
rameaux
de 1 'ann¨¦e pr¨¦lev¨¦s sur des arbres .&g¨¦s.
La d¨¦sinfection du
mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal, l'introduction in vitro et le rajeunissement sont les
principaur points ¨¤ maitriser.
La desinfection car trempage 1 mn dans 1'Ethanol
TO<,
puis
pendant
15 mn dans le chlorure met-curique (Hg Cl21 Otl %: suivis de
rin?ages abondants est une technique efficace. Le taux de contamination
est
faible (F:,5 X!
le mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal restant r¨¦actif. Un essai
pr¨¦liminaire a' permis
de s¨¦lectionner une composition du milieu de
culture apte a la survie et au d¨¦veloppement d'Acacia senesal :
- micro¨¦lements de WPM (LLOYD et Mc COWN, 1981) ;
- micro¨¦l¨¦ments de MS (MURASHIGE et SHOOG: 1962) ;
- vitamines de HELLER (19531 ;
- Saccharose 20 g/l ;
- Gelose DIFCO 8 g/l ;
- pH ajust¨¦ avant autoclavage ¨¤ 5.7.
Une gamme de BAP (cytokinine) et AIB (auxine). a ¨¦t¨¦ test¨¦e : ¡®4
concentrations (0, 011 mg/l! 1 mg/1 et 10 mg/l? ont ¨¦t¨¦ crois¨¦es.
Tableau 6 : R¨¦activit¨¦ des cultures de noeuds d'Acacia senegal
en fonction de l'apport hormonal 6 semaines apr¨¨s
la mise en culture
I
!
Concentration en BAP (mg/l)
!
! Concentration
!----------------------------------------!
! en AIB (mg/11
!
0 !
0,l ! 1 ! 10 !
l--------------------!---------!---------!---------l----------l
I
0
!
95 ! 80 ! 20
i 10
1
I--------------------I---------!---!---------l---------
- - - - - - - - - - !
!
0,l
!
85
!
95
i
40
!
!--------------------!---------!---------!---------
- - - - - - - - - - !
I
1
!
80
!
45
!
10
!
!--------------------!---------!---------!---------
----------1
I
10
!
301:
!
-
!
--
!
__________--___------------------------------------------------
_____________-__--------------~--------------------------------
* dont la moiti¨¦ est enracin¨¦e.
Les
bourgeons d¨¦bourrent dans un milieu contenant peu de
cytokinine (concentration
< 0,l mg/11 et une concentration en AIB
comprise entre 0 et 1 mg/1 (Tableau 6).
Cependant,
l'¨¦longation des
bourgeons est difficile et longue.
De plus, l'enracinement, crit¨¨re de
rajeunissement, n'a lieu que dans le milieu sans auxine et contenant 10
mg/1 de BAP. Les milieux riches en AIB et BAP sont callog¨¦nes.

3 - EUCALYPTUS CAMALDULENSIS
Eucalyptus
camaldulensis est une essence de reboisement de
premier-e importance dans la zone soudanienne et guin¨¦enne.
Il est donc
hautement n¨¦cessaire de fournir des semences de qualit¨¦ aux reboiseurs.
La rapidit¨¦ de rroissance.
la producti,vit¨¦?
la rectitude du f?t? ia
tol¨¦rance aux stress:
l'aptitude ¨¤ cro?tre sur des sols pauvres,
s0tlt
des criterec. $.\\!f
lesquels. reposent le choix du semencier.
31 - GREFFAGE
Depuis de tr¨¨s nombreuses anncies, des plantations, des es-
SdlS
de
provenances ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s au S¨¦n¨¦gal:
Il existe donc un
large ¨¦ventail de mat¨¦riel g¨¦n¨¦tique dans lequel il serait souhaitable
de .s¨¦lectionner des sujets d'¨¦lite afin de diffuser leurs descendances.
La cr¨¦ation
d'un verger ¨¤ graines de clones regroupant quelques di-
za i nec. d'individus d'¨¦lite (de 30 ¨¤ 50) se pol?inisant librement.
permet d'envisager la production de semences de haute valeur g¨¦n¨¦tique.
bien adapt¨¦es au;-: conditions ¨¦cologiques et ¨¦daphiques de la zone.
Cependant,
le pr¨¦alable obligatoire ¨¤ l'installation d'un
verger
de clones est la parfaite ma?trise des techniques de greffage
n¨¦cessaires
¨¤ mobiliser dans un m¨ºme lieu des semenciers d'origine et
d'?ge diff¨¦rents, sans trop rajeunir le mat¨¦riel afin que la production
graini¨¨re soit rapide.
Une s¨¦rie d'exp¨¦rimentations a donc ¨¦t¨¦ entreprise avec la
participation active d'un technicien du CTFT (A. GROLLEAU). Les porte-
greffes
utilis¨¦s sont de jeunes plants d'Eucalwtus camaldulensis ?g¨¦s
de huit mois environ.
Les greffons ont et¨¦ r¨¦colt¨¦s dans une parcelle
semenci¨¨re
(parcelle 2810) ¨¤ Ngu¨¦kokh, sur du materie adulte ?g¨¦ de
huit ans (rameaux fructif¨¨res pr¨¦lev¨¦s dans le houppier). Les essais se
sont d¨¦roul¨¦s.dans la pepiniere de Hann.
Plusieurs param¨¨tres ont ¨¦t¨¦
test¨¦s.
31.1 - Types de greffe
Trois techniques de greffage ont ¨¦t¨¦ compar¨¦es (les greffons
¨¦taient du mat¨¦riel adulte) :
a) - greffe en fente :
le porte-greffe est sectionn¨¦ ¨¤ 12 cm au-dessus du collet. Le
greffon est taill¨¦ en double biseau et install¨¦ dans la fente
pratiqu¨¦e au sommet du porte-greffe en prenant soin de mettre
en
contact
les tissus cambiaux des deux partenaires (photo
1). Les greffes sont ligatur¨¦es ¨¤ l'aide de raphia et enduite
de mastic cicatrisant (photo 2). Les plants sont mis sous
chassis ;

Photo no 1 : mise en place du porte-
greffe (greffe en t¨ºte).
P h o t o 2 : greffe en t¨ºte install¨¦e
(avant la pose du mastic).

b) - greffe en fente avec tire-s¨¦ve :
1 ?:
technique est identique.
La stsule diff¨¦rent-,l" oc+
.<,. <.J i! e
le
norte-greffe a ¨¦t¨¦ d¨¦canit¨¦ 10 ¨¤ 15 .jours a\\~.a!~t 1;: ,G,-.re
de
greffage
afin de
orodu i re
des
.je~.rnec
~;~CC~C
cl:1:
favoriseraient l'alimentation du greffon ipticic .: \\. Le:
olants

sont encaouchonn¨¦s dan.s un sachet 5s
ri<: );v.$tv,y 1 ¨¨:-:e
ferm¨¦ par une ¨¦pingle ¨¤ linge iFhoto 41 :
-,) - greffe oar approche
iu. technique consiste ¨¤ accoler apr¨¨s les. avoir' entaj 1 Ter
if!
greffcn et le porte-greffe (photo 5). La tisse du greffw
tremue dans une bouteille d'eau onut- assurer ilnc ..~i j f-tejl: ,q'

_ <_i "11
._I
sontinue (photo 6).
Selon la technique, le sevrage se fzit Di?t- cuverture
progressive du chassis ou du sachet plastique GU en coucvnt i? t¨ºte du
oorte-greffe.
puis
le pied du greffon dans le cas de iz circffe ;)a:
aooroche.
Ces trois types de greffe ont ¨¦t¨¦ test¨¦s, sut- &c. aorte-
greffes de deux tailles :
diam¨¨tre du oorte-greffe 5 12 cm d\\i .zol!et =
7,3 2 0'4 mm et 4,8 t 0,2 mm. l.rn mois apr¨¨s le greffage.
le,; taux de
reprise des greffes sont r¨¦capitul¨¦s dans le tableau 7.
Tableau 7 : Taux de reprise des greffes apr¨¨s un mcis en
fonction des trois techniques et du diam¨¨tre
du porte greffe
!
!
Types de greffe
I
! Diam¨¨tre du
!----------------.----------------------i
!oorte-greffecmm)!
F
!
FtTS !
A
!
!L----,----------!--__________
! ---,--------- I --_----__-__ 1
!
! 23/30
! 13/15
I
7/30
i
!
4
!
77 !
87 !
23 !
!----------------!------------I--------------!------------l
!

! 17/35
I 10/15
! lE/30
!
!
7
!
49 !
67 !
5-
cd 1.
!===============================================~~=~====~
F = en fente
F + TS = en fente avec tire-s¨¨ve
A = par approche
Les techniques de greffe en fente autorisent des taux de
reprise nettement sup¨¦rieurs ¨¤ la greffe par approche.
Cette derni¨¨re
technique?
plus difficile et fragile!
n¨¦cessitant nlus de mat¨¦riel
v¨¦g¨¦tal!
s¨¨ra abandonn¨¦ si la ma?trise n'en est
nas
am¨¦lior¨¦e. En
particulier, il
semble n¨¦cessaire d'utiliser des
porte-greffes de
grand diam¨¨tre.
31.2 - Taille des deux partenaires de la greffe
Deux tailles de porte-greffe (diam¨¨tre 7 mm) ont ¨¦t¨¦
compar¨¦es :
12 et 20 cm.
Ce param¨¨tre a ¨¦t¨¦ crois¨¦ avec une gamme de
tailles de greffon : 2 ou 3 noeuds. La technique retenue pour cette
¨¦tude est la greffe en fente.

Les r¨¦sultats obtenus sont synth¨¦tis¨¦s
dans le tableau 8.

i
Photo 3 :
-
-
greffe en t¨ºte avec
tire-s¨¨ve.
Photo 4 : greffe en t¨ºte avec
tire-s¨¨ve install¨¦ sous le film
plastique

--*
Photo 5 : greffe par approche - jonction
- -
des deux partenaires.
--
Photo 6 : greffe par approche -
dispositif final.

Tableau 8 : Taux de reoris des qreffec. (er fen::e., ii::~es ..!t;
mois en fonetl 1 n oe 1.3 ta! lie du Dor::e-q-ei-fe es
du greffon ~
l
! Nbre de noeuds! ____ d- _---_---_____.- I__.--_-_ - .___ __
I
du greffon !
172 cm ! 20 r,n
!
~
____ ----__-__i-- _.__.__.-____.___._ j

l
! ----------- ----. ! --._ --- ------- - ! ----_-.-- .________ ,
1
I
Il appara?t que l'util~isation de petits greffons !S
noeuds 1
assure une meilleure reprise des ~9reffes,,
31.3 - Essai de compai$bilit¨¦ sp¨¦cifique
Afin d'¨¦tendre ¨¤ d'dutres eucalyptus la caoacite d'¨¦tre
mobilis¨¦s sous forme
a ¨¦t¨¦ test¨¦e pour auelques
esp¨¨ces sur Eucalwtus
esp¨¨ces ayant une
bonne
croissance
¨¦t¨¦ utilis¨¦es. Seion
1 a
morphologie des rameaux (¨¦rig¨¦s
u pleureurs)!
la technique utilis¨¦e a
oi
¨¦t¨¦ la greffe en fente ou par appit-oche. tes r¨¦sultats sont r¨¦sum¨¦s dans
le tableau.9.
l
Tableau 9 : Essai de Compat~ibilit¨¦ des greffes sur Eucalyptus
camaldulensis -~ Taux de reprise des greffes apr¨¨s
un mois

l
I
c .
!!
Type de greffe
I
! Esp¨¦ce du greffon
~!-----------------------------!
!
~1
:.

Fente ! Approche
!
!---------------------1 ,!---.--- -.-------! ---- ---_ ---.. ---- i
! E. alba

! lO/lO
100!
-
I
!---------------------l----------------- !__.--_---------.__ 1
! E. apodophylla
i lO/lO
lOO!
-
i
!---------------------!----------------
l..----.----.----.-,
! E. brassina
! 7/10 70 I
-
I
!---------------------!--------------l~-~---------.--!
! E. citriodora

! 2/5 40 I 015
0
i
!Z.-------------------
! -- _--__----_ -_ I __-----._-.--- _- i
! E. crebra
!
2/5 40
I 0/5
0
!
!---------------------!--------------
! ---___--__---__- ,
! E. jensenii
l! 0/5
0 !
I
!---------------------I--------------,---~---------~~
! E. microtheca

!
8/10 80
i
-
i
!---------------------
j--------------J - --.--- -__----_ /
! E. tesselaris
! 4/7 57 ! 113
33
I
!=--------------------------------------------------,
--------------------t-----------------------------.---.
12

La compat!bilit¨¦ est excellente pour E. s14a
U! E
2 ;Irodnoti,:I!a7
1 I .,, 4,
:.
ml~-f-Q+hec<>
<c . ..I_
et, E.
brassiana.
Seul E. jensenii semble ne pas r¨¦kgi:-
~~t~;~~u' i 1 est greffe sur k camaldulensis.
Il faudra i t ce;!et-:dat.,t
r?f.:lte le test avec des, ¨¦chantillons plus importants.
X.4 - Perspectives
tes greffes ayant montre une bonne r¨¦acti:,it¨¦ reront rn~f:.o~
c&j,-
16' terrairI dans :a station de Bandia au cours de l'hivernase 19fi?.
!.e
!:Ut est d'¨¦tudier la reprise et le comportement au
champ.
LJI, y f-z:!'
?OC riants et un demi hectare seront consacr¨¦s a cette exe¨¦rimentat;an,
L!ne prospection sera r¨¦alis¨¦e dans les plantations et erw;s
y- 7 -
,< ,y.
e:. place au S¨¦n¨¦ga 1 .
Les meilleurs sujets seront s¨¦lectionn¨¦s. et
'i ' E- ff¨¦c sur des cor-te-greffes de bonne qualit¨¦ (2810) afin c;'in~t.~l~ir:~
y 1.;
cou:s de l'hivernale 1990 un verger ¨¤ graines de clones caoabie de
f :; 1: i t: j !
urie semence am¨¦lior¨¦e,
adapt¨¦e aux conditions senegalaise:. du
C:entre--0ues.t. Le
m¨ºme
sch¨¦ma est envisag¨¦ pour
la Casamance. Les
vergers seraient install¨¦s en Casamance o¨´ le climat est favorable ;t :o
fructification des Eucalvptus
Z82
-
RECHERCHE DE TOLERANTS A LA SALINITE
Un test de germination de graines d'Eucalvptus camadulensis
a ¨¦t¨¦ effectue en fonction de la concentration en sel du milieu (NaCl),
Les r¨¦sultats
montrent une optimisation de la germination pour une
concentration de 50 mM.
A partir de cette valeur,
le taux de germina-
tion chute progressivement.
A 300 mMF
il est de quelques pourcents.
mais
dans ce cas,
la croissance ult¨¦rieure des plantules est quasi
nulle. A 600 mM, aucune germination n'est possible.
v i
In t r o ?
sur un milieu sans r¨¦gulateur de croissance?
les
micro-boutures d'Eucalvptus camadulensis forment un axe apical et un
syst¨¨me racinaire d¨¦velopp¨¦.
Si dans le milieu est a,jout¨¦ du sel, en
fonction de la dose (25: 50, 100: 150 mM), la croissance est de plus en
plus r¨¦duite et est nulle pour la concentration la plus ¨¦lev¨¦e.
150 mM
est donc la limite de tol¨¦rance pour les microboutures.
Des cals
organog¨¨nes montrent une capacit¨¦ ¨¤ former des
bourgeons qui se d¨¦veloppent dans un milieu contenant ,jusqu'¨¤ 200 mM de
sel.
Au-del¨¤ (400 ¨¤ 600 mM1, il y a n¨¦crose des cals. Cependant. c'est
avec
ce dernier mat¨¦riel que les r¨¦sultats sont les plus
favorables
car-,
contrairement aux microboutures,
des croissances substantielles
sont mesur¨¦es dans des milieux contenant .jusqu'¨¤ 200 mM de NaCl.
Des essais
"d'habituation"l
passage progressif sur des
milieux de-plus en plus concentr¨¦s,
seront entrepris afin d'¨¦lever le
seuil de tol¨¦rance et de s¨¦lectionner des cals r¨¦sistants ¨¤ de forte
salinit¨¦ sans perte de leur capacit¨¦ organog¨¨ne.
13

4 - CASUARINA EQUISETIFOLIA
En ce aui concerne Casuarina equisetifolia.
le or-ogramme de
r-eciler-crie
c¨¹nst~tue la
suite logique des
¨¦tudes
oreliminaires aui
ave ient
montr¨¦ au'11 ¨¦tait possible d'obtenir in vitro l'expression et
ie d&veiopRemeLt de bciuroeons
axillaires situes ¨¤ la base des inflores-
cences femelles immatures (IFI !, les .)eunes rameaux obtenus constituant
.? IJ t.3 Il t
de
mi :7r obo~.!iures.
Cette approche est
particuli¨¨rement
!:r-¨¹mei telice,
rm:) seulement. :mt.~r r'asuar iana equisetifolia,
mais
aus5.i
I!!?:!f- nombre d'esceces 11cinelJsec. fixatrices d'azote.
Au l-boratoire.
de.c. trois ob.]ectifs V~&S~ les deux premiers
c-rit 6i.¨¦ at.t.eintc :
-, ) - amplification des r¨¦ponses des IF1 en fonction :
. des. combinaisons hormonales (rapnort cytokinines/auxines)
. de la nature des. substrats,
solides (formes de g¨¦lose :
aqarore 1 : aqarose 2 : agar noble. hacto DIFCO agar) ou
Yiauicies :
. des
stades de maturit¨¦ des IF1 (d¨¦termination du stade
optimal
et du stade limite au-del¨¤ duquel la r¨¦version
des tissus de l'inflorescence est impossible) ;
b) - organog¨¦n¨¨se ou embryog¨¦nese dans les IF1 en vue d'une am¨¦liora-
tion g¨¦n¨¦tique (variation somaclonale) ;
C)
- optimisation de la rhizog¨¦n¨¦se des rameaux n¨¦oform¨¦s en vue de
proc¨¦der ensuite ¨¤ la double inoculation des vitroplants Cet si
possible microvitroplants) avec diff¨¦rentes souches de Frankia
et d'ectomycorhizes.
Des travaux men¨¦s au BSSFT (Laboratoire de Biotechnologie
des Syst¨¨mes Symbiotiques Forestiers Tropicaux) de Nogent-Sur-Marne ont
permi.s de ma?triser,
non seulement la s¨¦lection de cet arbre,
mais de
disposer de la technologie aui permet d'am¨¦liorer la productivit¨¦ de
Casuarina eauisetifolia.
En p¨¦uini¨¨re. ¨¤ la Station ORSTOM de Bel-Air, des clones ont
¨¦t¨¦ isoles et d¨¦nomm¨¦s. a. B.
SF et L? or¨¦sentant des caract¨¦ristiques
symbiotiques diff¨¦rentes.
Ces clones
sont conserv¨¦s et entretenus
classiquement par un manoeuvre p¨¦pini¨¨riste. -
A partir de mai 1989,
compte tenu de la p¨¦riode d'activit¨¦
de Casuarina eauisetifolia et des r¨¦sultats d¨¦j¨¤ obtenus, il est
envisag¨¦ d'entreprendre une s¨¦rie de cultures de IF1 pour la production
de vitroplants. Bien entendu,
une s¨¦rie de boutures des clones isol¨¦s
sera
parall¨¨lement mise en route pour la comparaison
au champ des
comnortements vitroplants et boutures classiques.
En outre, trois mis-
sions sur le terrain sont programm¨¦es pour constituer une collection de
souches de champignons ectomycorhiziens et compl¨¦ter la collection de
souches de Frankia.
14

5 - CONCLUSION
Les travauy eritresris depuif; '9$$,
rjuv?ant des perscestives
int¨¦ressantes,
nrogressent
msal ci!-e ILE dlfticult¨¦s et les al¨¦as
inh¨¦-
rents ¨¤ tout travail de recherche.
La deuxi¨¨me
ann¨¦e du crogramme verra dcinc la mise
sur le
terrain des mat¨¦riaux s¨¦lecticnn¨¦s 2:~ iabor3toire vu cil
c¨¦pini¨¨re. L a
maitrise des techniaues dejvt-2 neatirn~~lns T<e
Doursufvre.
Le d2logue
constant
entre les chercheur et les ut!ilsateurs devra ?tre maintenu
afin d'optimiser la recherche et de ,-¨¦condre aux besoins et auy
pr¨¦occupations des gens de terrain.
Le Directeur des Recherches
:.c Ceordonnateur du Projet
sur les Productions ForestT¨¨res
"Muiti~~lication v¨¦g¨¦tative"
Papa Ndiengou

J@sn-
SALL -
-
15

R¨¦publique du S¨¦n¨¦gal
MINISTERE DU
CENTRE DE RECHERCHES
DEVELOPPEMENT RURAL
POUR LE DEVELOPPEMENT
INTERNATIONAL
INSTITUT SENEGALAIS
DE RECHERCHES AGRICOLES
(C. R. D. 1.)
P R O J E T
MUL,TI:PLICATION
V E G E T A T I V E
REFERENCE 3 P - 87 - 0267 AFNS
RAPPORT FINANCIER
PERIODE DU ler JUIN 1988 AU 31 MAI 1989
- Mai 1989 -
D I R E C T I O N D E S R E C H E R C H E S S U R L E S P R O D U C T I O N S F O R E S T I E R E S

RAPPORT FINANCIER
le pr¨¦sent rapport a pour Sui de donner ;d situation firan-
ci¨¨re
du pro.Jet "Multipl lcatl!¡®jri v¨¦oeiative"
dti an sures le d¨¦but des
travaux,
en insistant pzrtiuul i¨¨rriiient sur les exnlications concernant
les ¨¦carts importants qui acoaraissent cians le tableau financier ci-
joint.
Ce tabledu comprend ausr:i une estimation des depenses pour la
deuxi¨¨me ann¨¦e :
celles-ci c;tit ¨¦t¨¦ revues en fonztlcr; des besoins et
d¨¦penses r¨¦el les de la prenri¨¦re c-tnnee et cnt don:: et¨¦ modifi¨¦es par
rapport aux cropositions initiale,:.

Pour la pet-iode considgree (.-juin 19:!8 - mai
1989). la
pr¨¦vision budg¨¦taire propos¨¦e par i'I!?RA et approuv¨¦ par le CRDI
s'¨¦l¨¨ve ¨¤ 12 560 000 francs CFA.

Les d¨¦penses effectu¨¦es au cours de
cette p¨¦riode repr¨¦sentent 3 701 99f francs CFA,
soit 37,4 X du budget
pr¨¦visionnel. Cependant, de nombreuses dcitoenses pr¨¦vues la premi¨¨re
ann¨¦e seront effectu¨¦es au cours de la deuxi¨¨me ann¨¦e.

L'analyse
de l'ex¨¦cution budg¨¦taire montre que,
pour
certaines
rubriques, il
y a eu de faibles r¨¦alisations et, pour
d'autres? des depassements.
1 - SALAIRES ET ALLOCATIONS
11 - TECHNICIEN
Un technicien a ¨¦t¨¦ recrut¨¦ sur concours au 15 d¨¦cembre 1988
pour travailler au Laboratoire de biologie de l'universit¨¦. Le retard ¨¤
l'embauche explique que cette rubrique n'ait pas ¨¦t¨¦ enti¨¨rement
utilis¨¦e.
12 - PERSONNEL DE SOUTIEN
Aucun personnel de soutien n'a ¨¦te embauch¨¦ la premi¨¨re
ann¨¦e.
Cependant,
la deuxi¨¨me ann¨¦e.
un observateur sera utilis¨¦ ¨¤
temps plein par 1'ISRA qui n'a utilis¨¦ cette premi¨¨re ann¨¦e que des
manoeuvres temporaires,
la qualification d'un observateur n'¨¦tant pas
requise.
2- FRAIS DE RECHERCHE
21 - MAIN D'OEUVRE TEMPORAIRE
Depuis
septembre 1988.
des manoeuvres ont ¨¦t¨¦ utilis¨¦s ¨¤
1'ORSTOM (B.
SOUGOUFARA) et oar 1'ISRA.
Cela explique le d¨¦passement
enregistr¨¦ dans cette rubrique. L'ann¨¦e prochaine, seul le manoeuvre de
1'ORSTOM sera conserv¨¦, puisque 1'ISRA emploiera un observateur.

32 - PETIT MATERIEL ET FOURNITURES DIVERSES
L 'achat de nombreux petits mat¨¦riels de bureau,
de labora-
toire
et de pecini¨¨re .a r t-¨¨: ~iurgement d¨¦passe le budget pr¨¦visionnel
de ?a rubrique. !::'es?t pourouo:,
les pr¨¦visions pour la deuxi¨¨me annee
ont ¨¦t¨¦ tr¨¨s largement sugrne5t¨¦eu.
23 - PRODUITS CHIMIQUES
L¡¯ensemble des, produit:: chimiques lutiliss ct-incipalement en
cuiture in vitro sont on¨¦reux.
-
-
Le budget a ¨¦te tr¨¨s largement d¨¦pass¨¦
et pourtant des commandes n'ont pu ?tre pass¨¦es.
La pr¨¦vision pour la
deux?¨¨me ann¨¦e est tr¨¨s nettement en hausse.
24 - MATERIEL DE CLOTURE
La mise en place des plantations et donc des cl?tures se
font pendant l'hivernage.
Cette rubrique n'a pas encore ¨¦t¨¦ utilis¨¦e'
mais elle le sera globalement (ann¨¦e 1 + ann¨¦e 2) en une seule
op¨¦ration.
25 - ANALYSES DE LABORATOIRE
Aucune analyse
ne s'est r¨¦v¨¦l¨¦e utile en
cette premi¨¨re
ann¨¦e.
Le budget aui
y ¨¦t¨¦ consacr¨¦ est report¨¦ pour l'ann¨¦e
2 o¨´
seront n¨¦cessaires des analyses p¨¦dologiques.
26 - FONCTIONNEMENT ET ENTRETIEN
Le budget de cette rubrique e.st enti¨¨rement utilis¨¦ avec un
l¨¦ger d¨¦passement (2 107 francs CFA). L'achat de carburant et les
r¨¦parations diverses ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s sur ces fonds.
27 - DOCUMENTATION
Cette rubrique a ¨¦t¨¦ presqu'enti¨¨rement utilis¨¦e : achat de
quelques ouvrages essentiels et demande de tir¨¦s-¨¤-part. Cette rubrique
est revue ¨¤ la hausse pour la deuxi¨¨me ann¨¦e.

28 - PLANTATIONS ET ENTRETIENS
La plantation se faisant en hivernage,
il est normal que
cette rubrique
n'ait pas ¨¦t¨¦ utilis¨¦e en mai.
Elle le sera lors des
deux prochains hivernages.
29 - DEPLACEMENTS LOCAUX
Tr¨¨s peu de d¨¦placements locaux ont ¨¦te pay¨¦s sur le budget
CRDI.
Cette rubrique est donc revue ¨¤ la baisse pour la deuxi¨¨me ann¨¦e
du programme.
4- PUBLICATIONS
Cette rubrique
n'a pas ¨¦t¨¦ utilis¨¦e mais
devrait l'¨ºtre
l'ann¨¦e prochaine.

5 - EQUIPEMENT
51 - MOBYLETTE
L'achat d'une mobylette est programm¨¦ pour ?a deu>i¨¨w ?r-;tl¨¦e
du projet.
52 - SERRE
Un devis (Maison BROSSETTE,
Dakar ! a m!:nxrF: a~e 1 a ~~X~IE:
allou¨¦e est trop faible pour construit-e une serre
fonctionnel le et
adapt¨¦e au
climat de Dakar ;
il faudrait plus
du doutr>¡®!e.
Ii sera
pr¨¦f¨¦r¨¦ l'achat d'un phytotron,
achat or¨¦vu au d@bI.rt de ia
deuxi¨¨me
ann¨¦e du projet.

RESUME DES VERSEMENTS RECUS
Projet n' 3P.87.0267 AFNS
P¨¦riode du ler juin 1988 au 31 mai 1989
Dates
C$ A N
19.08.1988
3o.ooe
08.09.1988 freliauat l'phase) 2.634,YO
03.01.1989
29.800
Totaux
62 434!:E
---------___
Situation de la tresorerie
- Montant des d¨¦bours au 31 mai 1989
4 715 496
- Solde tresorerie au 31 mai 1989
11 100 737
Arr¨ºt¨¦ le pr¨¦sent ¨¦tat ¨¤ la somme de : ONZE MILLIONS CENT
MILLE SEPT CENT TRENTE SEPT FRANCS CFA.-
Dakar, le 31 mai 1989
Le Directeur des Recherches
Le Chef du Service
Le Coordonnateur du Projet
"Multiplication v¨¦g¨¦tative"

ETAT FINANCIER
PROJET 3P - 87 - 0267 AFNS
pour la p¨¦riode du ler juin 1988 au 31 mai 1989
D E P E N S E S
R U B R I Q U E S
Pr¨¦visions
ECARTS
2¨¨me ann¨¦e
Pr¨¦visions
R¨¦alisations
1. Salaires et allocations
Techniciens
1 140 000
401 375
738 625
1'154 000
Personnel de soutien
792 000
792 000
871 000
2. Frais de recherches
Main-d'oeuvre temporaire
130 000
468 803
-330 803
800 000
Petit mat¨¦riel et fournitures diverses
742 000
1 111 929
-369 929
1 736 500
Produits chimiques
792 000
1 333 762
-541 762
1 750 000
Mat¨¦riel de cl?t¨¹re
I
8'10 000
I
I
810 000
I
1 860 000
Analyse de laboratoire
420 000
420 000
687 004
Fonct. et entretien (v¨¦hicule et mobylette)
1 003 000
1 005 167
-2 167
1 375 000
Documentation
346 000
309 860
36 140
700 000
Plantation et entretien
1 680 000
1 680 000
2 506 000
2. D¨¦placements locaux
1 200 000
84 600
1 115 400
200 000
4. Publications
105 000
105 000
400 000
5. Equipement
Motocyclette
400 000
400 000
400 000
Am¨¦nagement serre
3 000 000
3 000 000
3 500 000
T O T A U X
12 560 000
4 715 496
8 844 504
17 939 504