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LUXXATQIRENATIoNAtDEL'~A~
Ex TECHNIQUE
-----e-m----
EXDERECHERCHESVETERINAXRES
t
EZUDE DES !?P.ATISI'IQUES DES ABA'ITOIRS
DE DAIM? DE 1964 A 1976
par tIF.DENIS, M.CHOLUXJ, D.GAUCHFT
..u
FEVRIER 1977

P¨¦riodiquemnt des "crises de la viande" ¨¦clatent au niveau de l'agglo-
mkation dakaroise. Des p¨¦riodes de d¨¦ficit important font suite a des p¨¦riodes
o¨´ les anitmux sont ~~TI&YWX et les carcasses lourdes. Disposant des statistiques
des abattoirs de Dakar de 2964 ¨¤ 1976, on a essay¨¦ d'analyser les diff¨¦rentes
variations observ¨¦es sur les plans numkique et pond¨¦ral, en particulier lr¨¦volu-
tion de ces diff¨¦rentes variations au fil des ann&s, et au cours d'une mFsmr
ann¨¦e durant les diff¨¦rentes &mns.
L'analyse porte sur l'ensemble des esp¨¨ces abattues : bovins, ovins,
caprins, &es, chevaux, pmzins, chameaux. Il faut noter qu'une distinction est
faite entre les bovins adultes et les jeunes veaux, pr¨¦sents bien que les r¨¨gle-
nmts s¨¦n¨¦galais interdisent tout abattage d'animl ag¨¦ de mins de 2 ann¨¦es, Au
contraire, il n'y a pas de distinction faite au niveau des abattoirs entre les
ovins et les caprins pr¨¦sent¨¦s sous le terme de "petits ruminants".
A-EIVDEDESEF'F'ECTIF'S
A/1 - Variations annuelles des effectifs (tableau n*l, graphique no11
A-1/1- Effectifs globaux
w--w-m-w-- m-v---
De 1964 ¨¤ 1974, les effectifs globaux augmentent de fa?on sensible,
passant de 107 000 ¨¤ 167 000, ce qui comespond ¨¤ une auwtation de 56,8 p.100
soit une augmentation moyenne annuelle de 5 p.200. Par contre, on assiste ¨¤ une
chute consid¨¦rable de 28 p.100 puis de 16 p.100 respectivement en 74-75 puis en
75-76.
D'une fa?on plus d¨¦taill¨¦e, on note que les effectifs n'ont pratiquement
pas vari¨¦s entre 1968 et 1972. Par contre entre juillet 1972 et juin 1973, il
existe une augmentation tr¨¨s sensible (20 p.100). Il est probable qu'elle doive
¨ºtre imput¨¦e ¨¤ la forte s¨¦cheresse qui a s¨¦vi ¨¤ cette ¨¦poque. Faute de pouvoir
nourrir leurs animux, les ¨¦leveurs ont dQ se r&xn.&e ¨¤ les comnerc ialiser.
A-1/2- Effectifs par esp¨¨ces
e----c---- -w--m -Ir--
A-1-2/1- Evolution des effectifs par es&es
-L-e----L----------L----
"e-I -m-v
Cette ¨¦volution est donn¨¦e au tableau no1 et au graphique no1
. ./ . .

2 .
bbleau no1
Effectifs annuels abattus pur les diff¨¦rentes esp¨¨ces
1 Bovins
Jeunes
Petits
Adultes
Eovins Ruminants POYChS
Chameaux Chevaux
Anes
TWXJX
1964-1965
38162
928
57967
8419
308
497
399
106680
a': 1965-1966
39159
3058
52828
6233
8
410
291
101987
-' 1966-1967
44468
1253
62058
5155
168
321
112
113535
1967-1968
48453
1120
70455
5748
63
243
84
126166
1968-1969
52337
959
81013
6215
74
242
27
140867
1969-1970
54349
1005
82746
6779
115
219
29
145242
1970-1971
55042
1321
I
80598
6332
69
137
6
143505
1971-1972
52248
1361
79142
7078
103
106
3
140041
1972-1973
59446
2309
98738
7290
4 7
194
15
168039
1973-1974
64848
2324
92919
7049
6
125
6
167277
l,-
1974-1975
46827
1772
64379
6950
25
58
0
12ooli
1975-1976
40328
1106
52212
6199
66
174
23
fooloS
l
Les chevaux, .%nes et chameaux rentrent une impcrtance sans cesse dimi-
nu¨¦e au cours des ann¨¦es, avec cependant une L¨¦g¨¨re remnt¨¦e en 1976.
Les po&.ns mmtrent des effectifs relativemnt stables.
Les variations essentielles se rencontrent chez les bovins et les petits
ruminants. Pour les bovins adultes et les petits ruminants, l'accroissenmt an-
nuel d¨¦passe l¨¦g¨¨rmmt 5 p.100 jusqu'en 1974. LTJ chute des deux derni¨¨res
ann¨¦es est tr¨¨s sensible dans les 3 espkes et Fll¨¨le aux valeurs observ¨¦es
pour les effectifs globaux.
/
__ -_

0
*60
0

4
Fbur ce qui est des abattages des jeunes bovins (rmins de 2 ans), l'¨¦vo-
lution n'est pas r¨¦&l.i¨¨re; on note deux pics importants en 1965-66 et 72-73-74
qui semblent correspondre 3 des d¨¦ficits pluviorn¨¦triques aigus.
A-1-2/2- Evolution des proportions relatives des
--------e-----
--
diffkentes esp¨¨ces
----_------_--------____L_1L1_______ w-M.-
Cette ¨¦volution appara?t au graphique n02; les proportions rela-
tives des diff¨¦rentes esp¨¨ces abattues setilent relativement stables en particulier
chez les bovins et les petits ruminants. Il faut cependant noter que dans l'ensem-
ble, les courbes relatives aux bovins et aux petits ruminants sont inverses, les
pourcentages petits ruminants et bovins cumul¨¦s ¨¦tant stables au cours des ann¨¦es
(93,2 + 1,O). k d¨¦ficit bovti enixatie une augmwtation compensatrice des effec-
tifs des petits ruminants.
Laproportionmyennedes
porcins mxkreunecertainevariaticm
@a- F
phique no21 de 4 ¨¤ 6 p.100 en moyenne.
Quant aux esp¨¨ces diverses (chameaux, chevaux et Zincs) leur pr¨¦sence
relative ne cesse de diminuer.
En moyenne, les proportions des diff¨¦rentes esp¨¨ces sont les suivantes :
Bovins adultes ................ 38 p.100
E?ovins (veaux) ................ l,o p.100
FWits ruminants .............. 55,S p.100
porcins
....................... 5,o p.100
Divers ........................ 0,5 p.100
.
A/2 - Variations mensuelles des effectifs
A-2/1- Effectifs globaux (tableau no2 et graphique no31
----L-w--- -w--w..
Globalement les effectifs niensuels abattus aux abattoirs de Dakar
se r¨¦partissent en 3 phases :
La premi¨¨re comprend les mis de janvier et fkr?ier, au cours desquels
les effectifs sont sensiblement inf¨¦rieurs ¨¤ la moyenne (109321, particuli¨¨rement
au mis de f¨¦vrier (-17 p.100 par rapport ¨¤ la myenne).
La seconde p¨¦riode s'etend du mis de mrs au mis de septembre. Pendant
ces 7 mis, les fluctuations mensuelles sont assez faibles autour de la moyenne.

-
-
f
t
i
&
i
1 1.

-
:

6
Enfin, les 3 derniers mis de l'ann¨¦e, sont caract¨¦ris¨¦s par des abat-
tages plus importants, tout partic¨¹&%ment
le mois de d¨¦cerribre o¨´ les effectifs
abattus sont sup¨¦rieurs de 13 p.100 ¨¤ la myenne mensuelle.
A-2/2- Effectifs par es@ces
--w-----B- -w-w- -w-c
A-2-2/1- Evolution p
-e-.-------
es@ces
---es -c-m.
Cependant, des variations mensuelles plus importantes sont ¨¤
noter ¨¤ l'int¨¦rieur &ne&s esp¨¨ces, corne le mntre le graphique n"3.
Pour les bovins adultes, les effectifs d¨¦croissent sans ar&t du mis
de Mars au n-ois de juillet, pour atteindre leur point minimm en plein hivernage
(environ-16 p.100 par rapport ¨¤ janvier). Ensuite les effectifs sont en hausse
mpide pour atteindre d¨¨s le mis d'octobre 1c niveau du mis de janvier, le ma-
ximm ¨¦tant en d¨¦cetire (+20 p.100 environ par rapport ¨¤ janvier).
lb ce qui concerne les jeunes bovins deux p¨¦riodes de baisse sensible
des effectifs sont observ¨¦es, la premi¨¨re allant de janvier ¨¤ mars et la secxmde
de juin ¨¤ septembre (ce dernier mis est celui o¨´ les abattages sont les plus
faibles C16 p.100 environ par rapport ¨¤ janvier). Les mis de novembre et de
d¨¦cembre voient une tr¨¨s forte remont¨¦e des abattages.
Au contraire, en ce qui concerne les ovins, les effectifs sont en perp¨¦-
tuene augmentation du mis de f¨¦vrier au mis d'aoat, (t40 p.100 par rappsrt au
mois de janvier). La fin de l'ann¨¦e ensuite, se caract¨¦rise par des abattages
supkieurs ¨¤ la myenne mensuelle (6084).
Les porcins se caract¨¦risent par 4 p¨¦riodes. 2 de forte densit¨¦ d'abat-
tage : Mars, avril, mi d'une part et novefire, d¨¦cembre d'autre part (surtout
d¨¦ce&re) et 2 de plus faible densit¨¦ : Janvier, f¨¦vrier et surtout juin ¨¤
Octobre.
i
.,:..
.c?,
.
¡¯
En ce qui ckmcerne les autres animaux (chameaux, chevaux et *es), une
¨¦tude d¨¦taill¨¦e permt d'expliqum les abattages des mis de juillet ¨¤ septembre.
ks effectifs des chevaux sont relativemrrt stables dans l'ann¨¦e. Quant
auxchamzmx, leurs
abattagessmt-tr¨¨s saisonniers. 90 p.l.00 sont en effet abattw
en juillet-aollt, 98,O p.100 entre juillet et septembre. En ce qui concerne les
$nes.38,5 p.100 sont abattus au cours des mis de juillet ¨¤ septembre.I
. ./ . .

Tableau no2
A
M¡¯
J
J
A
s
0
INiD
Bovins
4230,4 1 3955,$ 1 4365,3
4213,3
4086,s
3710,8
3533,4
3566,5
3851,2
4732,4 1 4476,9 1 4966,8
Adultes
Jeunes
122,9
126,6
126,l
133,8
130,l
118,3
112,8
X4,7 / 133,8 / 158,2
BOVil-lS
l
I
Petits
Rumiwmts 5053,7
4SOl) 3
5449,Ei
5624,3 1 5958,3 / 6290,O / 6891,9
7091,3
6672,8
6843,5
6?81,3
6486,5
I
:!
l
I
586,7
460,2
I
584,7 I 547,7
532,3
451,s
527,0
590,4
701,3
Divers
24,5
24,4
24,3
56,6
80,5
35,9
27,8
26,1
24,9
t
TOTAUX'
10575,1-r
10780,O 10706,6
11144,3
11316,8 11124,2
12245,4 11408,5 12337,7
Abattages ii?yens mensuels pur les diff¨¦rentes esp¨¨ces


A-2-2/2- Evolution des EroFions relatives des diff¨¦rentes
--------w-----
-I -----C---ICI--U-"-------------
es$ces
-- -m-w
Les effectifs des bovins et des petits rwninants ne fluctuent pas
de la ~&m fa?on mais plut?t d'une mani¨¨re compl¨¦trmtaire. Principalement au cours
de l'hivernage, les abattages des bovins sont relativement moins nombreux et sont
remplac¨¦s par des abattages de petits ruminants.
Il faut noter que tant pour les bovins que pour les petits ruminants,
il existe une baisse importante des effectifs au mis de f&rier qui n'est appa-
remnt pas combl¨¦e par des abattages d'autres esp¨¨ces.
Chez les bovins adultes, la proportion varie entre 43,5 p.100 en f¨¦vrier
(malgr¨¦ une baisse des effectifs, baisse mins importante que pour les autres
esp¨¨ces) et 31,5 p.100 en aoQt (p¨¦riode o¨´ il y a peu de bovins et beaucoup
d'ovins).
Chez les ovins, les proportions varient ¨¤ l'oppos¨¦, de 49,0 p.100 en
f¨¦vrier (mis au cours duquel la chute d'effectif est tr¨¨s sensible) ¨¤ 62,7 p.10
enaoQt.
Les porcins subissent une faible variation de 58 p.100 en f¨¦vrier (il
n'y a pas de chute d'effectif des porcins ce mis-ci contrairement ¨¤ toutes les
autres esp¨¨ces) ¨¤ 4,l p.100 en aoat-septembre.
!&antauxjeunesbovins,
les variations s'¨¦chelonnent entre 1,4 p.100
en f¨¦vrier et 0,9 p.100 en octobre, (Voir graphique n"4).
B - ETUDES DES WIDS MOYENS DES CARCASSES
B/l - Variations annuelles du poids des carcasses (tableau n"3, graphiques
5 et 6)
Au cours des 12 annees consid¨¦des, le pids des carcasses de bovins
adultes ne s'est pas modifi¨¦ de fa?on sensible, ¨¤ part l'augmentation brutale
observge entre 64- 65 et 66- 67 (+35 p.100). Le poids moyen global est de
Xl,8 2 4,3 kg entre 66-67 et 1975-76 (CV = 3,751. Au cours de ces ann¨¦es, le
seul accident, notable est observ¨¦ en 1972-73, ann¨¦e de grande p¨¦nurie alimentaire
(s¨¦cheresse). La baisse a ¨¦t¨¦ de 11 p.100 par rapporct ¨¤ la moyenne des ann¨¦es
pri¨¦c¨¦dentes.
. ./ . .


11
Table& no3
Poids mryens annuels des carcasses pur les diff¨¦rentes esp¨¨ces
(en kg)
r
l3fzwins
Jeunes
Petits
Adultes
Ixerls
l?uminants
PCJF&E¨¤
Chamaux CI-maux
Anes
1964-1965
115,9
57,2
14,3
52,5
136,8
140,5
62,9
1965-1966
139,6
59,7
13,7
50,7
234,4
141 ,l
58,2
1966-1967
155,6
63,8
14,2
58,O
215,2
145,2
58,2
1967-1968
154,4
60,7
13,2
61,2
209,1
138,8
58,l
1968-1969
151,4
65,6
13,?
57,8
208,O
st4,o
56,2
1969-1970
152,7
68,s
$398
56,9
206,4
146,7
53,5
1970-1971
155,l
66,6
13,7
57,8
225,o
152,O
70,8
1971-1972
153,o
?0,7
14,o
57,4
228,0
144,4
55,0
1972-1973
137,2
65,8
13,9
52,9
215,4
142,5
55,3
1973-1974
146,O
64,6
13,9
52,8
189,7
152,8
67,8
1974-197s
155,2
79,8
13,8
57,0
242,5
143,4
1975-1976
157,4
85,O
13,9
56,5
249,6
134,2
53,4
. /. .+

i
.
.*
**. . . . . . l . . . .
*


Il faut noter que l'?ge myen des bovins adultes abattus est apprw?-
mtivernent de 6 ans selon la r¨¦partition suivante :
Tableau no4
Age des an.?mux adultes abattus aux abattoirs de Dakar
(ao& 1976 ¨¤ Mars 1977)
Age
NQrRbre
p.llXl
Total
2
8
237
3
5
137
5
47
15,7
300
6
72
24
Le poids des jeunes bovins abattus a progress¨¦ de 1964 ¨¤ 1976 (+48 8).
Cependant cette progression a ¨¦t¨¦ stopp¨¦e par les cons¨¦quences de la s¨¦cheresse
en 1972-73 (- 10 8). Ehsuite une reprise t&s impxtante est observ¨¦e. Il est
possible d'attribuer cette augmentation du poids myen ¨¤ l'application des res-
trictions quant ¨¤ l'abattage d'animux trop jeunes.
Les ovins n'ont gu¨¨re subi de variations dans leurs poids de carcasse
au cours des 12 ann¨¦es.
Quantauxporcins,
le poids myen des carcasses ¨¤ tr¨¨s l¨¦g¨¨remnt ¨¦vo-
lu¨¦ (+ 7 % environ).
Les chevaux, les $nes et les charmaux n'ont, quant Zi eux, gu¨¨re subi
d'¨¦volution significative.
B/2 - Variations mensuelles du poids des carcasses
(tableau no5 et graphique 7)
Des variations saisonnihs de poids sont enmgist&es dans toutes
les esp¨¨ces, avec cependant de plus ou mins fortes amplitudes. Dans tous les
. /. .*

15


17
cas, l%ivemage est l'occasion dgune chute i~antte de poids, celle-ci n'&ant
compens¨¦e qu'apr¨¨s llinstallation des pluies.
Les bovins adultes subissent dans une premi¨¨re p¨¦riode une diminution
r¨¦guli¨¨re du poids de leurs camasses jusqu'en aoat (- 11 p.100 par rapport 3
Janvier) puis une remont¨¦e &guli¨¨re de ce poids jusqu'en Janvier.
Chez les jeunes bovins, la courbe des poids peut se d¨¦composer en 3
p¨¦riodes avec tout d'abord une forte croissance de poids (t 10 p.100) de janvier
Zi mars; puis une p¨¦riode de 4 mois au cours de laquelle le poids dimime fotie-
mznt pour atteindre son point le plus bas en juillet (- 8 p.100 par rapport ¨¤
janvier, soit une perte d'environ 18 p.100 en 4 mis). La troisi&nie p&i.ode voit
le poids des camasses &augrrmter jusqu'en novembre.
Les ovins sont les animaux qui subissent les plus grosses variations
de poids, Deux p¨¦riodes tr¨¨s distinctes sont observ¨¦es.
De janvier ¨¤ aoQt, le poids des camasses ne cesse de d¨¦cro?tre.
(- 16 p.100 en 6 mis) puis durant le 2¨¨me semestre ce poids &augmznte.
Lss ovins semblent donc subir les ef&ts de la saison s¨¨che d¨¨s son
d¨¦but, la chute de poids ne cessant que lorsque les premi¨¨res pluies permettent
une meilleure alimntation.
Quant aux porcins, la saison s¨¨che ne semble pas avoir d'incidence
sur leurs poids. Le fait que l'¨¦levage porcin soit un ¨¦levage de type hors-sol
explique sans doute ce ph¨¦norr&nc:, les pmbl¨¨ms alimtaires de la saison s¨¨che
&nt alors att¨¦nu¨¦s; la seule particularit¨¦ dans l'¨¦volution du poids des car-
casses porcines est la chute de poids importante enregisee entre octobre et
d¨¦cembre (- 12 p.100 en 2 mis). Cette p¨¦riode comaspond ¨¤ des abattages accrues.
C - ETUDE DES TONNAGES AWXTUS
Les tonnages abattus sont fonction d'une part des effectifs et d'autre
part du poids myen des camasses. L'analyse qui va suivre met en ¨¦vidence les
influences respectives des diff¨¦rents facteurs.
C/l - Variations annuelles des tonnages (tableau no6 et graphique n*8)
C-1/1- Variations globales
--w-------s. a--e---
De 1964 ¨¤ 1973-74, on peut noter un accroissement important
des tonnages abattus. Les 92 p.100 de pmgrwsion observ¨¦s repr&entent un gain
/
. . . .

myen annuel d'mvimn 7,s p.100 relativement r@ulier sauf au mment de la s¨¦-
cheresse en 1971-72. Par contre, de 1974 ¨¤ 1976, il appar&t une diminution tr¨¨s
nette des valeurs observ¨¦es (- 33 p.100 par rapport ¨¤ 73-74) dont l'amplitude
est li¨¦e essentiellemnt ¨¤ la diminution consid¨¦mble des effectifs abattus.
Tableau no6
Tonnages annuels abattus pour les diff¨¦rentes espkes
E!OVil-lS
Jeunes
Petits
adultes
bovins 3?tlm¨´mts
Porchs~Chameaux Chevaux Anes Totaux
I
1964-1965
4424,s
53,l
830,5
441,6
42,1
69,8
25,l
5886,7
1965-1966
5467,0
182,6
724,s
316,l
199
57,8
16,9
6766,8
1966-1967
6917,8
79,Q / 878,1 / 299,0 / 36,2 / 46,6 / 6,s / 8264,1
1967-1968
7479,3
68,O / 932,O / 351,8 1 13,2 / 33,7 / 4,9 1 8882,3
1968-1969
7924,3
62,9---l 1059,9 / 359,4 j
1969-1970
8299,9
1970-1971
8536,0
15,5 / 20,8 / 0,4 j 10129;
1971-1972
7993,l
96,2 / 1104,O / 406,4 / 23,5 / 15,3 1 0,2 / 9638,7
1972-1973
8156,l
152,O / 1368,2 / 385,8 / 10,l / 27,6 / 0,8 / 10100,6
1973-1974
9467,2
150,o
1286,9
372,5
19
19,l
092
11297,2
-
1974-1975
7269,3
141,3
891,l
395,9
6,l
8,3
8691,9
1975-1976
6349,2
94,o
723,3
350,l
16,s
23,3
192
7574,9
/
l . . .

¡®.*. -tc

C-1/2- Evolution par es$ces (graphique n*8)
-e--e--I-m -mm-- ----
C-2-2/1- Tonnages bruts
--m.-m -^-...a---"
Pour les bovins adultes jusqu'en 1971, on peut observer une pro-
&ression constante des tonnages abattus due ?I l'an&lioration du poids des car-
casses et surtout ¨¤ l'augmentation des effectifs.
Ensuite, on ~xouve une p¨¦xkde de 2 ans de relative diminution.
La preti¨¨re an&e celle-ci est due ¨¤ une chute des effectifs, tandis
que lors de la seconde annge, la reprise des effectifs est conmoarr¨¦e par une
baisse importante du poids des &?Casses (juillet 1972 - juin 1973).
Entre juillet 1973 et juin 1974, la reprise importante de tonnages
(+ 16 p.100 par rapport ¨¤ l'ann¨¦e pr&Gdente) est li¨¦e, et ¨¤ une augrrmtation
des effectifs (t 9 p.100) et ¨¤ une augmentation du poids des carcasses (+ 6 %).
Enfin, on assiste ¨¤ une chute impotiante les 2 derni¨¨res ann¨¦es due ¨¤
la diminution des effectifs abattus.
En ce qui concerne les Ixwins (veaux) une tr¨¨s leg¨¨re aupntation des
tonnages se produit de 1964 ¨¤ 1972. Par contre, entre juillet 1972 et juin 1973
un tonnage important est abattu (t 58 p.100 par rapport ¨¤ l'ann¨¦e prk¨¦dente),
lig exclusivewnt ¨¤ des abattages accrus (t 69 p.100). Un mmmne.nt inverse est
obser& pour les 2 derni¨¨res ann¨¦es.
Chez les petits ruminants,on peut mzttre en ¨¦vidence plusieurs p¨¦riodes.
De 1964 ¨¤ 1973-74, il appara.W une augmentation &guli&e des tonnages abattus
avec un l¨¦ger clocher en 1972-73. La chute des 2 ann¨¦es suivantes est consid¨¦ra-
ble l¨¤ aussi cons¨¦quence de la chute des effectifs.
Chez les porcins, on note une bonne stabilit¨¦ des tonnages abattus.
En ce qui concerne les autres esp¨¨ces, les tonnages abattus sont en
tr¨¨s nette diminution par suite d'abattages en constante diminution (les abatta-
ges de chameaux et d'?nes deviennent quasi-inexistants; les abattages des chevaux
ont ¨¦t& r¨¦duits de plus de 3 fois).
C-1-2/2- Tonnages relatifs (graphique no91
-m-d.- ----w------
Les proportions relatives des diffkentes esp¨¨ces sont les
suivantes :
. ./ . .

A¡±
.
P

22
Bovins adultes ........... 82,53 t 1,66 %
Jeunes bovins ............ 1,19 2 0,36
Petits ruminants ......... 1131 + 0,82
POFCinS
4,31 + 0,70
..................
Divers ................... 0,66 i
On mte par cons¨¦quent la supr¨¦mxtie ¨¦vidente de la consommation
de viande de bovixm et l'apport i@ant des petits ruminants (envimn
94 p.100 de 1'ensen?Be pour les 3 esp¨¨ces).
Ces proportions relatives pr¨¦sentent des variations annuelles relati-
vemmtpeuimportantes,
le d¨¦ficit bovin ¨¦tant en &n¨¦ral amrti par une augmn-
tation des tonnages des petits mminants.
C/2 - Variations mnsuelles des tor&ges
C-2/1- Tonnages @obaux (tableau no71
-mm-- w-w e--I--
ks abattages globaux sont caract¨¦ris¨¦s par une diminution r&y.~-
li¨¨re de mars ¨¤ aoOt, p&ricde au cowcs de laquelle les effectifs sont stables
mis o¨´ les animaux perdent un poids ir$xx%ant. Ensuite lestonnagesreprennent
par suite d'une l¨¦g¨¨re augmntation des effectifs, mis swtout d'une reprise
importante de poids.
On peut remarquer d'autre px+t que la chute des effectifs qui cmc-
t¨¦rise le mis de f¨¦vrier se traduit par une baisse sensible des tonnages abat-
tUS.
C-2/2- Tonnages p" es$kes
--w-m m-v c---m. -c-I
C-2-2/1- Evolution par es$ces
--w-l------ .-v--e -e-m
Chez les bovins adultes (graphique nolO), la courbe des tonnages
p&sente un creux en f¨¦vrier puis une chute plus importante en juillet-aoQt; les
variations observ¨¦es sont la cons¨¦quence de l'action conjugu¨¦e de la diminution
des poids et des effectifs, cvtte derni¨¨re ser&lantplus importante. Onnote en
effet, un parall¨¦lisme net entre la courbe des tonnages et celle des effectifs,
la diminution de poids venant renforcer particulikmnt
au mis d'aotk la chute
des tonnages.
. ./ . .

23

\\
&
\\
F
d
. .
¡®c
?
!
F

Pour les jeunes bovins (voir graphique no111 deux p6riodes smt ¨¤ con-
sid&er.
De janvier ¨¤ mi, les tonnages abattus sont en diminution ¨¤ peu prks
r¨¦guli¨¨yre, p¨¦riode au ~OUI?S de laquelle les animaux sont un peu plus lourds que
la moyenne mais o¨´ les effectifs abattus sont beaucoup plus faibles. Les tonnages
abattus sont, durant cette p¨¦riode, la r6sultante Selle des variations d'effec-
tifs et de poids.
Par cmntre de ti ¨¤ d¨¦cembre, le paraXL¨¦lisme entre la courbe des ton-
nages et celle des effectifs est assez frappant, l'importance du poids des car-
casses ¨¦tant tr¨¨s nettement att@nu¨¦e durant ces 8 mois.
En ce qui concerne les petits ruminants (voir gmphique u012), on peut
dktinguer deux p¨¦riodes. D'octobre ¨¤ mars les tonnages ab&tus suivent appxi-
mtivemnt les effectifs (faible importance du poids des animux).
Par contre de mars ¨¤ aobt, l'antagonisribe
entre les effectifs qui aug-
mentent tr¨¨s fortement (30,O p.100) et les poids qui diminuent (10,O p.100) donne
un tomage r&ikmt en augmentation myenne (17,O p.loQ).
De adlt ¨¤ octobre les tonnages abattus sont relativemnt stables, la
reprise de poids des aninwx ¨¦tant contrecar.&e par une diminution des effectifs
abattus.
Pour les porcins (voir graphique n013), les variations dans les ton-
nages abattus refl¨¨tent fid¨¨lemnt les variations des effectifs, la tr¨¨s faible
variation des poids observ¨¦s n'ayant que peu d'influente.
C-2-2/2- Evolution des proportions relatives des diff¨¦mzntes
---m.-----m--- ce ----------__--------_I______L____
es+=
WI a-..- (gmphique no141
Les proportions relatives des diff¨¦rentes esp¨¨ces mmtrent des va-
riations relativmt imjmrtantes :
I.?ovins adultes ....... 78 ¨¤ 84,5 p.100
Petits ruminants ...... 9,5 ¨¤ 14,5 p.100
En effet, ces variations tiennent essentiellement aux variations rela-
tives des effectifs.
La diminution sensible des abattages de bovins pendant l'hivernage
semble ZZtm compens¨¦e en partie par une augmentation des abattages des petits
ruminants et des porcins. On note l'intervention possible de l'abattage des cha-
meaw,


. .

4
i
I
I
\\
I 1¡¯

4
Y
4
n
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?
9
?
>
Y
CI
9
P

30
D-ETUDEDESPRIX
D/l - Variations annuelles
Les prix des bovins depuis 1969 ont augmente de fa?on consid¨¦rable,
ils ont ¨¦t¨¦ en moyenne miltipli¨¦s par 4,5 jusqu'en 1976. Depuis le d¨¦but de 1977,
la hausee continuelle des prix serrble ¨ºtre stopp¨¦e et m?%m il se dessine un l¨¦ger
n-mvement de baisse. Les valeurs des prix ont ¨¦t¨¦ regmup& par trimestre et ap-
paraissent au tableau no8 et au graphique n015.
On peut renwrquer que les ¨¦carts entre les divers arceaux (demi-car-
casse, avant, arri¨¨re coupe normale, arri¨¨re coupe pistolet) sont en myenne com-
pris entre 6 et 7 p.100.
En ce qui concerne les petits ruminants, on ne dispose des prix que
depis Avril 1975 (voir tableau no9 et graphique nOl6). On peut noter la grande
stabilit¨¦ des prix de l'extra. En fait, le muton extra est exclusivement un
mnton dit "de &mmnde't destin¨¦ aux boucheries mdernes. Les mies fluctua-
tions se rencontrent pour les transactions sur le muton courant qui pr¨¦sente
lui aussi une stabilit¨¦ relative.
D/2 - Variations sais&&kes
LES prix fluctuent au cours de l'ann¨¦e. On a regroup¨¦ les valeurs
observ¨¦es mis par mis pour mettre en ¨¦vidence ces variations (tableau no10 -
graphique n017).
On constate une aupntation constante des prix de janvier ¨¤ ao?t. La
courbe obtenue est ¨¤ comparer avec la courbe des tonnages abattus (graphique no171
Il apyafit un rappoti entre les deux, les prix augmmtant (+28 p.100) au fur et
¨¤ masure que les quantit¨¦s abattues baissent (-30 p.100).
. ./ . .

31
Tableau no8
Evolution des prix chez les boVbI!S
Extra
Ann¨¦es
7I!PhStre
Avant
1/2 camasse
Arri¨¨re
coupe
pistolet
3
115 ,o
125,5
134,o
1969 "
4
93,5
203,5
107,5
1
118,O
235,0
144,o
2971
2
121,o
233,5
142,O
3
lSl,O
161,O
x4,5
4
132,5
147,5
155,o
1
139,5
153,5
159,s
1972
2
145,o
157,5
162,O
3
265,s
X!l,5
187,5
4
211,5
122,0
146,O
1
105,o
112,5
122,5
1973
2
212,5
227,5
150,o
3
112,5
127,5
151,5
167,O
4
112,5
127,5
145,o
162,O
2
126,O
138,O
155,o
171,5
1974
2
244,0
174,5
181,O
192,5
3
224,0
228,s
246,5
272,0
4
222,5
237,5
255,o
285,5
1
260,O
309,5
317,5
322,5
1975
2
330,o
345,0
356,O
380,O
3
365,0
377,5
386,0
395,5
4
355,o
365,5
383,0
404,o
1
420,o
433,5
457,0
477,5
1976
2
425,0
442,5
466,O
485,0
3
424,0
455,0
475,5
506,S
4
354,0
378,0
399 ,o
431,s
1977
1
357,0
I
378,s
433,s
453,5
. . / . .

32 I

33
Tableau no9
Evolution des prix chez les petits ruminants
Pruc
courant
Avril
'1975
426,0
500,o
Mai
1975
419 ,o
500,o
Juin
1975
395 ,o
500,o
Juillet
1975
401,o
500,o
Ad-t
1975
400,o
500,o
Septetire 1975
393,5
500,o
octobre
1975
418,O
513,o
Novenibm
1975
474,5
564,O
D¨¦cembre
1975
592,5
783,s
Janvier
1976
571,0
674,0
Fhrier
1976
586,0
696 ,O
1976
559 ,o
700,o
Avril
1976
565,5
700,O
Mai
1976
536,O
700,o
Juin
1976
562,0
700,o
Juillet
1976
575,o
700,o
AoQt
1976
567,5
700,o
septembre 1976
515,5
7u0,o
Octobre
1976
544,0
700,o
Ncweriibre
1976
523,5
700,o
D¨¦cem¨¤re
1976
535,5
700,o
Janvier
1977
476,?
700,o
F¨¦vrier
1977
464,5
700,o
1977
545,0
7O0,o
. ./ . .

c
.C
2c
.¡®¡±
t -2
Y
U

35
Tableau no10
Evolution saisonni¨¨re des prix chez les bovins
cl/2 carcasse)
Mois
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
ti
12
Prixpon-
d¨¦r¨¦s (juir$ 82,8
88,3
88,9
93,l
95,0 100,O 105,O 111,3 104,4
95,7
93,6
96,6
Y
S'
E- CONCKJSIONS
Depuis 1964, le march¨¦ de la viande dakarois a beaucoup ¨¦volu¨¦. A~*S
une p¨¦riode d'augmentation consid¨¦rable des abattages, on peut noter une &gms-
sion qui ram¨¨ne les effectifs abattus au niveau de 1965-66. La diminution des
tonnages abattus peut &re imput¨¦e soit ¨¤ la diminution de la demande en raison
des prix quintupl¨¦s, soit au fait que les ¨¦leveurs diminuent leur vente dans le
but de reconstituer leur cheptel. Il semble cependant que la r¨¦gulation se fasse
plu-t& dans le dmine de la demnde. En effet, les effectifs abattus journali¨¨-
remnt d¨¦pendent de la quantit¨¦ de carcasses pr¨¦sentes le matin dans les chambres
froides de l'abattoir. Il faut noter aussi que la hausse des prix semble se sta-
biliser.
Il existe une compl¨¦mntarit¨¦ nette entre les abattages des bovins et
des petits rminants. Les abattages de petits ruminants venant combler les dkfi-
cits de viande bovine qui constitue le tonnage abattu le plus important (&a-
pftre C).
Sur le plan zootechnique, il n'appara?t pas une mdification sensible
du poids des carcasses au cours des annees et d'autre pxt les variations sai-
sonni¨¨res du poids des carcasses existent toujours aussi sensibles ce qui montre
que les conditions d'¨¦levage n'ont pas ¨¦tG! nrxlifi¨¦es et que les animaux sont
toujours soumis aux al¨¦as climtiques sans intervention en particulier alirrm-
taire.

3c
III
I
f
V
\\ \\\\\\