A hur Da SYLVA EFFET DU 1 i&SARIVMGRAMI~AR~ ...
A hur Da SYLVA
EFFET DU 1 i&SARIVMGRAMI~AR~
SUR LA GERMINf
rION DES SEMENCES DE BL?
M¨¦moire
pr¨¦sent¨¦
¨¤ la Facult des ¨¦tudes sup¨¦rieures
de Universit¨¦ Laval
E lur l¡¯obtention
du grade de na?tre ¨¨s sciences (M.Sc.)
D¨¦par
:ment de phytologie
FACULT? DES SCIENCES DI L¡¯AGRICULTURE ET D:E L¡¯ALIMENTATION
UN JE:RSIT? LAVAL
QI :B;EC, CANADA
1 Scembre 1994
Dest.inataire
¡¯
0 Arthur Da SYLVA, 1994
.-..-zi&!F
1
1¡¯
__-__

.
- - - 9 .

ii
R ? S U M ?
Apr¨¨s avoir mis au point une technique d¡¯inoculation des semences avec
s¨¦chage des graines apr¨¨s :inoc la.tion, on l¡¯a utilis¨¦e ainsi qu¡¯une m¨¦thode
sans s¨¦chage pour tester la r¨¦si tance de quinze cultivars de bl¨¦ au F~~ariurn
grczminearum,
au stade plantu e. Quatre concentrations de macroconidies
ont ¨¦t¨¦ utilis¨¦es: 0, 30 000, 60 00, et 120 000 spores/mL. L¡¯¨¦valuation de la
germination des semences et ;e la viabilit¨¦ des plantules a ¨¦t¨¦ faite sur
papier buvard, eau g¨¦los¨¦e et en caissettes de terreau. On remarque que
l¡¯inhibition de la germination st plus prononc¨¦e avec la concentration de
120 000 spores/mL et que la ¡®abilit¨¦ des plantules diff¨¨re selon le cultivar,
la concentration et le milieu d¡¯ va.luation.
Des cultivars test¨¦s, Celtic est le
meilleur. Suivant l¡¯analyse stat stique, la m¨¦thode avec s¨¦chage donne plus
.,
de discrimination entre les CU tivars. Aussi, il n¡¯y a pas eu de corr¨¦lation
entre nos r¨¦sultats et la fu.sari se: de l¡¯¨¦pi. Enfin, un essai pr¨¦liminaire sur
1
les m¨¦tabolites montre que l¡¯eff t de l¡¯infection des semences de bl¨¦ par le F.
graminecuum
est presque identique ¨¤ l¡¯effet de ses m¨¦tabolites.
Candidat
Directeur
l
.

Iii
R E
,RCIEMENTS
p
Je remercie tr¨¨s sinc¨¨rement kon directeur de m¨¦moire, le docteur Luc
Couture, ainsi que mon codir cteur le docteur Daniel Dostaler pour leur
t
disponibilit¨¦ et leur appui tan technique que moral tout au long de ce
tra.vail.
Je remercie aussi le Centr 1
de Recherches pour le D¨¦veloppement
International (C.R.D.I.] pour 1¡¯; ppui financier qu¡¯il m¡¯a apport¨¦ pendant ces
deux ann¨¦es d¡¯¨¦tudes. Mes rer terciements vont aussi ¨¤ la direction et aux
membres du centre de recherc le d¡¯Agriculture et Agroalimentaire Canada ¨¤
Saint e-Foy pour l¡¯appui mat¨¦ric et l¡¯aide technique qu¡¯ils m¡¯ont prodigu¨¦s.
Je remercie particuli¨¨rement 1 Madame Lucie L¨¦vesque pour son assistance
technique au laboratoire. Je st is reconnaissant envers Jean-Pierre Mwondo
Awono et sa famille pour le sou ien qu¡¯ils m¡¯ont toujours accord¨¦.
J¡¯exprime aussi toute ma recoi naissance ¨¤ mon ¨¦pouse D¨¦sir¨¦e Di¨¦m¨¦ et ¨¤
mes enfants pour tout le sacrifl :e qu¡¯ils ont endur¨¦ pendant ces deux ann¨¦es
de mon absence aupr¨¨s d¡¯eux. 1 :t, par cons¨¦quent, je leur d¨¦die ce m¨¦moire.
Enfin je remercie tout ceux qui de pr¨¨s ou de loin ont particip¨¦ ¨¤ la mise au
point de ce travail.

TABLE DES MATI?RES
l
R E S U M E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..a..................... ii
1
. . .
R E M E R C I E M E N T S . . . . . . . . . . . . . . . . ..~............................¡®...................................... 111
LISTE DES TABLEAUX . . . . . . . . . . . j.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

vi
INTRODUCTION.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1
Chapitre 1. REVUE BIBLIOG
HIQUE .................................................... 3
Y
1.l Le bl¨¦ ................................ , ................................................................... 3
1.2 La fusariose de l¡¯¨¦pi du bl¨¦ ................................................................... 4
1.2.1 Agent causal ........... 1.. ................................................................. 4
1.2.2 ?pid¨¦miologie ..........{ ................................................................... 6
1.2.2.1 Conditions de production de l¡¯inoculum ......................... 6
1.2.2.2 Transmissio ¡¯ du F. graminearum ................................... 7
1.2.2.3 Infection de ¨¦pis de bl¨¦ par le Fusu~rium
7
graminearuq ......................................................................
8
1.3 Effet du Fusarium gramine rum sur les semences ................................. 9
1.4 Lutte contre la fusariose d l¡¯ispi du bl¨¦ ................................................. 9
1 .!j R¨¦sistance au Fusarium gr minearum ................................................ 10
1
1.6 Conclusions.................... ..~ ................................................................. 11
Chapitre II. MISE AU POINT
¡®UNE TECHNIQUE D¡¯INOCULATION
ARTIFICIELLE D S SEMENCES DE BL?¡¯I ............................ 13
2.1 M¨¦thodologie ...................¡±
. ................................................................... 13
2.1.1 Choix d¡¯une concentkation de l¡¯inoculum ................................... 14
2.1.2 Comparaison de troi m¨¦thodes d¡¯inoculatioln des graines ........ 14
2.1.3 Dur¨¦e de pr¨¦-tremp 4ge des graines dans l¡¯eau distill¨¦e .............1 4
2.1.4 Comparaison entre 1 r¨¦frig¨¦ration des graines et leur
s¨¦chage ¨¤ l¡¯air libre l-pr¨¨s inoculation ........................................ 15
2.1.5 Comparaison de
.l
trol nn¨¦thodes de s¨¦chage.. .............................. 15
B
2.2 R¨¦sultats ...........................1¡±¡®¡± ............................................................ II 15
2.2.1 Choix d¡¯une
de l¡¯inoculum ................................... 15
2.2.2 Comparaison de
m¨¦thodes d¡¯inoculation et de
germination ....................................................................
,, 16
2.2.3
ge des graines dans l¡¯eau distill¨¦e ............,, 17
2.2.4 Comparaison entre
r¨¦frig¨¦ration des graines et leur
inoculation des graines .................... 17

l
c
2.2.5 Comparaison de troi m¨¦thodes de s¨¦chage .............................. 1 8
2.3 Discussion .......................................................................................... 19
2.4 Conclusions ...................... .l.. ............................................................... 2 0
Chapitre III. ?TUDE DE L¡¯EF ET DU FUSAIWmf GRAL2MINEARm
SUR LA GERMIN\\TION DE SEMENCES DE BL? ............... 22
3.1. Mat¨¦riel et m¨¦thodes ¡°.,.......~ ................................................................ 2 2
3.2 R¨¦sultats
l
............................................................................................. 2 4
3.2.1 M¨¦thode sans s¨¦cha e .............................................................. 2 4
3.2.1.1 Sur papier b vard ........................................................ 2 5
u
3.2.1.2 Sur eau g¨¦los¨¦e ............................................................ 2 8
3.2.1.3 En caissettes de terreau ............................................... 3 1
3.2.2 M¨¦thode avec s¨¦cha e ................................................................ 3 4
3.2.2.1 Sur papier b vard ........................................................ 3 4
3.2.2.2 Sur eau g¨¦lo ¨¦ e ............................... .............................. 3 4
t
3.2.2.3 En caissettes de terreau .................. ............................. 3 7
3 3
.d R¨¦capitulation des comparaisons entre les diff¨¦rents facteurs
de l¡¯essai ............................................................................................... 41
3.4 Discussion ..........................,................................................................. 41
3.5 Conclusions ......................................................................................... 4 6
Chapitre IV. COMPARAISON
E LA TOXICIT? DU CHAMPIGNON
ET CELLE DE SE M?TABOLITES
. . . . . . . . . . . . ..*......................* 4 7
4.1
¡±
Mat¨¦riel et m¨¦thodes . . . . . . . . . . ..~..................,........,...,,............................4 7
4.2 R¨¦sultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*...... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*.................................. 4 8
4.3 Discussion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...*52
4.4 Conclusions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..L..............................................................*..*5 3
CONCLUSIONS G?N?RALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..t...................................~ . . . . . . . . . . . . 5 4
R?F?RENCES ..........................i ................................................................. 5 5

LISTh DES TABLEAUX
Tableau 1
Germination des s mentes de bl¨¦ soumises ¨¤ diff¨¦rentes
concentrations de f pores de Fusarium gruminearum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Tableau 2
Effet de m¨¦thodes ¡®inoculation sur la germination de
semences de bl¨¦ in11cul¨¦es de F. graminearum ¨¤ 60 000
spores/mL . . . ..~......~.¡°¡°..¡°¡°¡°¡°¡°¡°¡°¡°¡°¡°........¡±....................¡°.....¡±...
16
Tableau 3
Effet de dur¨¦es de
sur la genmination de
semences de bl¨¦
de F. graminearum ¨¤ 60 000
spores/mL ..*.........,......................,..................,..........................- 1 7
Tableau 4
Effet du s¨¦chage ¨¤ ¡®l¡¯air libre et de la r¨¦frigeration ¨¤ 4¡ãC
sur la germination de semences de bl¨¦ inocul¨¦es de F.
graminearum ¨¤ 60 1000 spores/mL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...*... 1 8
Tableau 5
Effet de modes de ¨¦crhage sur la germination de semences
f
de bl¨¦ inocul¨¦es de F. graminearum ¨¤ 60 000 spores/mL . . . . . . . . . . . 18
Tableau 6
Liste et pourcenta e de germination de cultivars de bl¨¦
utilis¨¦s dans l¡¯ess i avant leur inoculation au F.
¡±
graminearum . . . . . . . .,..*..................................,,...........................,.......
2 4
Ta.bleau 7
Germination au 4 jour sur papier buvard de semences
de bl¨¦ soumises ¨¤t lusieurs concentrations de F.
graminearum et n¡±n s¨¦ch¨¦es avant semis ,,.............................,.... 26
Ta.bleau 8
Viabilit¨¦ au 7E: jeu¡¯ sur papier buvard de semences de
bl¨¦ soumises ¨¤ pl sieurs concentrations de F.
graminearum

%
et n n s¨¦ch¨¦es avant semis . . . . . . . . ..*..................*.... 2 7
Tableau 9
Germination au
jo¡¯ur sur eau g¨¦los¨¦e de semences
de bl¨¦ soumises
concentrations de F.
graminearum et n n s¨¦ch¨¦es avant semis . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*....a........ 2 9

vii
Tableau 10 Viabilit¨¦ au 7e jou sur eau g¨¦los¨¦e de semences de bl¨¦
4
soumises ¨¤ plusie rs concentrations de F. gruminearum
et non s¨¦ch¨¦es av nt semis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 0
Tableau 11 Lev¨¦e au 7e
¡±
jour e caissettes de terreau de semences
de bl¨¦ soumises ¨¤ b lusieurs concentrations de F.
gruminearum et non s¨¦ch¨¦es avant semis . . . . . . . . . . . . . . ..*.......*......... 3 1
l
Tableau 12 Viabilit¨¦ au 1% jo r en caissettes de terreau de semences
de bl¨¦ soumises ¨¤ lusieurs concentrations de F.
gruminearum ¡®¡±
et n n s¨¦ch¨¦es avant semis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 2
Tableau 13 Germination au 4 jour sur papier buvard de semences
de bl¨¦ soumises ¨¤ lusieurs concentrations de F.
gruminearum
1
et s¨¦ h¨¦es avant semis . . . . . . . . . . . . . ..*......................... 34
Tableau 14 Viabilit¨¦ au 7¡± jeu sur papier buvard de slemences
4
de bl¨¦ soumises ¨¤ lusieurs concentrations de F.
graminearum et s¨¦ h¨¦es avant semis . . . . . ..a...............*....... . . . . . . . . . . 3 5
c
e
Ta.bleau 15 Germination au 4 jour sur eau g¨¦los¨¦e de semences
de bl¨¦ soumises ¨¤ lusieurs concentrations de F.
gruminearum et s¨¦ hees avant semis . . . . . ..*......*......................a.... 3 7
P
Ta.bleau 16 Viabilit¨¦ au 7¡± jou sur eau g¨¦los¨¦e de semences de
bl¨¦ soumises a pl4sieurs concentrations de F.
gruminearum et s&h¨¦es avant semis . . . . . . ..m...*.............................38
l
Tableau 17 Lev¨¦e au 7e jour e caissettes de terreau de semences
de bl¨¦ soumises ¨¤ lusieurs concentrations de F.
gruminearum et s¡¯ h¨¦es avant semis . . . . . . . ,, . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . e . . . . 40
Ta.bleau 18
Viabilit¨¦ au 15e jo r en caissettes de terreau de
semences bl¨¦ sou ises ¨¤ plusieurs concentrations de
F. graminearum i
et s¨¦ch¨¦es avant semis . . ..*............,...........*....t....4 2

Tableau 19 Comparaison des
calcul¨¦s obtenus par concentration,
m¨¦thode d¡¯inocula ion et milieu d¡¯¨¦valuation du 4e au 7e
jour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 2
i
Tableau 20 Bl¨¦ de printemps i ocul¨¦ de fusariose de l¡¯¨¦pi dans
les essais C.P.V.Q. ¨¤ Saint-Hyacinthe en 1.993 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 3
n
Tableau 21 Coefficient de COIT lation [r) des donn¨¦es de l¡¯infection
de semences de bl par le F. gruminearum versus la
fusariose de l¡¯¨¦pi a
0 tenue par Devaux [ 1993). . . . . . . . . . ..a...........*....44
Tableau 22 Germination sur Papier buvard de semences de bl¨¦ expos¨¦es
¨¤ divers traitemen s issus de la centrifugation du milieu
f
GYEP ensemenc¨¦ d e F. gruminearum . . . . ..*a................................. 5 1
Tableau 23 Germination sur e u g¨¦los¨¦e de semences de bl¨¦ expos¨¦es
¨¤ divers traitemen s issus de la centrifugation du milieu
GYEP ensemenc¨¦ Ie F. graminearum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
52
t

IdiTRODUCTION
L¡¯un des intrants les plus imp rtants en agriculture est la semence. Avoir
des semences de qualit¨¦ gar ntit une meilleure production lorsque les
Co:nditions sont favorables. L
semence rec¨¨le toutes les qualit¨¦s d¡¯une
r
plante. L¡®une des qualit¨¦s i portantes d¡¯une Seme:nce est sa condition
Sa:nitaire. En effet la pr¨¦sence ¡®un agent pathog¨¨ne au niveau des semences
peut ¨ºtre d¨¦sastreuse pour diverses raisons. Pour le producteur de
semences, elle peut d¡¯abord e pecher la certification du lot de semence et
aboutir ¨¤ des pertes financi¨¨r s. Ensuite, elle peut r¨¦duire la germination
d¡¯un lot de semence au-desso s du niveau normalement accept¨¦ (environ
85%) par les services semenc1 ers. Au point de vue de l¡¯utilisation de la
semence, la pr¨¦sence d¡¯agents athog¨¨nes peut entra?ner des populations de
9
plantules trop faibles dans
La semence contamin¨¦e peut aussi
servir de source d¡¯inoculum
¡®une maladie et provoquer des rendements
faibles et une r¨¦colte de
La pathologie semenci¨¨re est ~l¡¯etude des maladies des semences et des
agents pathog¨¨nes port¨¦s pa
les semences. Son application dans les
productions v¨¦g¨¦tales devient ne n¨¦cessit¨¦, compte tenu de la prolif¨¦ration
4
des agents pathog¨¨nes et de ~
la place capitale de la semence dans ces
productions.
1
Le bl¨¦ (Tnticum uestiuum L,.] e t parmi les c¨¦r¨¦ales les plus importantes au
m o n d e .
$
L¡¯intensification de i sa culture entra?ne! parall¨¨lement une
augmentation des maladies qui l¡¯affectent. Au Canada, l¡¯une des gran.des
¨¦pid¨¦mies survenue sur le bl¡¯¡±e est la fusariose de l¡¯¨¦pi. En 1980, cette
derni¨¨re a entra?n¨¦ des pertes ¡®onsid¨¦rables sur le rendement du bl¨¦ [Sutton
19821. Le principal pr¨¦judice
cette maladie est la pr¨¦sence dans les
gr,aines infect¨¦es de
dangereuses pour les humains et
les animaux, appel¨¦es mycoto
Le Fusarium graminearum SC wabe, dont le t¨¦l¨¦omorphe est le Gibberellu
zeae [Schwein.] Petch, est
causal de la fusariose de l¡¯¨¦pi. C¡¯est un
champignon port¨¦ et transmis ar les semences. Par cons¨¦quent, lorsque la
maladie survient ¨¤ grande
chelle, elle est tr¨¨s dangereuse car :non
seulement elle emp¨ºche
des graines Co:mme semences, mais

2
aussi leur vente et leur consommation.
Parmi les moyens de lutte contre la fusariose de l¡¯¨¦pi, l¡¯utilisation de cultivars
r¨¦sistants demeure la plus ind¡¯qu¨¦e. La plupart des cultivars recommand¨¦s
1
au Qu¨¦bec sont sensibles OU~ tr¨¨s sensibles ¨¤ la fusariose [Conseil des
productions v¨¦g¨¦tales du Qu¨¦b c 1994); ceux consid¨¦r¨¦s r¨¦sistants tels que
Toropi, Nyu Bay, et Nobeok
Elozu ne seraient pas appr¨¦ci¨¦s par les
producteurs ¨¤ cause de la. fai lesse de certaines de leurs caract¨¦ristiques
agronomiques [rendement ¨¤ l¡¯h ctare, verse, etc.].
En cons¨¦quence, la s¨¦lection de cultivars r¨¦sistants ¨¤ la fusariose de l¡¯¨¦pi
reste toujours n¨¦cessaire. Mais la cr¨¦ation de cultivars r¨¦sistants n¡¯est ,pas
facile ¨¤ cause de la dur¨¦e (no bre d¡¯ann¨¦es] et de la difficult¨¦ de s¨¦lection
du.e a la variabilit¨¦ des symp ?mes au champ d¡¯ann¨¦e en ann¨¦e. Ceci a
I:
conduit certains chercheurs ¨¤ militer pour une autre forme de s¨¦lection.
Celle-l¨¤ devrait permettre d¡¯id ntifier des lign¨¦es r¨¦sistantes d¨¨s le stade
plantule. Des recherches men¨¦ s dans ce domaine (Mesterhazy 1983; Wang
et Miller 19871 ont montr¨¦ qu i cette s¨¦lection serait possible, mais que la
corr¨¦lation avec la r¨¦sistance des plantes adultes n¡¯existe pas toujours. Une
investigation plus
avec l¡¯utilisation d¡¯autres m¨¦thodes
d¡¯inoculation artificielle des se ences pourrait peut-¨ºtre donner de meilleurs
r¨¦sultats.
L¡¯objectif de cette ¨¦tude est djabord de mettre au point une m¨¦thode de
contamination artificielle des
de bl¨¦ avec du F. gruminearurn; puis
tout en ¨¦tudiant l¡¯effet du cha pignon sur la germination des semences de
bl¨¦, ¨¦valuer la r¨¦sistance de
l¡®infection des plantules et de voir si
cette infection est corr¨¦l¨¦e avec a fusariose de l¡¯¨¦pi.

3
d Chapitre 1
REVU BIBLIOGRAPHIQUE
1.1 Le bl¨¦
Le(s c¨¦r¨¦ales sont des plante
cultiv¨¦es,
g¨¦n¨¦ralement de la famille des
gramin¨¦es, dont les grains su out r¨¦duits en farine, forment la base de
l¡¯alimentation humaine en tant que source de glucides et de prot¨¦ines. L¡¯une
des c¨¦r¨¦ales les plus ancienne et importantes ¨¤ l¡¯alimentation humaine est
le bl¨¦ (T. uestivum]. Il fut d¡¯abo d appel¨¦ froment par les Romains et ensuite
-¡®
bl¨¦ dans le langage courant. Cpnsomm¨¦ sous forme de grains entiers dans
l¡®ancien temps, il fut progressi ement exploit¨¦ en culture afin d¡¯¨ºtre utilis¨¦
sous forme broy¨¦e pour l¡¯alime tation humaine. Aujourd¡¯hui, il entre dans la
pr¨¦paration du pain et des p?te alimentaires [Boudreau et M¨¦nard 19921..
Suivant l¡¯Organisation des Natips Unies pour I¡¯Alimentation et l¡¯Agriculture
(1!393), la production mondiale de bl¨¦ en 1992 ¨¦tait estim¨¦e ¨¤ 564 millions de
tonnes m¨¦triques. Les plus grands producteurs mondiaux ¨¦taient la
Communaut¨¦ des ?tats Ind¨¦pc ldants [C.E.I.], les ?tat¡¯s-Unis et la Chine qui
¨¤ eux seuls produisaient 38% de la production totale mondiale. Le Canada
venait en cinqui¨¨me position i vec une production d¡¯environ 30 millions de
tonnes soit 5 %. Les pays I: :oducteurs consomment la plupart de leur
production. Seulement 21 q de la production mlondiale a fait l¡¯objet
d¡¯exportation en 1992 (Boudre u et M¨¦nard 1992). Les ?tats-Unis dominent
le commerce international avec une moyenne de 35 millions de tonnes, suivi
du Canada avec environ 24 II illions de tonnes soit 1.9 % des exportations
mondiales en 1993. Les prin¡¯ ipaux pays importateurs mondiaux sont le
Japon, l¡¯?gypte, le Br¨¦sil, le Royaume-Uni, l¡¯Inde, la Pologne et l¡¯Italie
(Organisation des Nations 1Jnie 5 pour YAlimentation et l¡¯Agriculture 19931.
Au Canada, le bl¨¦ est la c¨¦r¨¦al
la. plus cultiv¨¦e compte tenu de la superficie
emblav¨¦e (environ 12 millions ra/an) et de la production qui varie entre 25
et 31 millions de tonnes par an [Statistiques Canada 19941. Le bl¨¦ est
surtout cultiv¨¦ dans les provi.tices des Prairies, c¡¯est-¨¤-dire en Alberta,, en
Saskatchewan et au Manitoba Mais il est aussi prod.uit dans une moindre
mesure, dans les autres proviicKTS. L¡¯exc¨¨s de la production est export¨¦ et

4
ram¨¨ne au Canada, environ. 3
ill?ards de dollars U.S. par an [Organisat?on
des Nations Unies pour l¡¯Alime talion et l¡¯Agriculture 1993). Cette situat?on
est extr¨ºmement b¨¦n¨¦fique
et les producteurs canadiens.
Au Qu¨¦bec, la production
l¨¦ en 1986 ¨¦tait ¨¦quivalente ¨¤ celle des
provinces Maritimes c¡¯est-a-di
15 000 tonnes m¨¦triques. Mais il y a un
potentiel r¨¦el pour la culture
bl¨¦ au Qu¨¦bec, car pr¨¨s de 10 000 km¡±
seraient propices ¨¤ cette cuit
e [Boudreau et M¨¦nard 19923. Suivant les
chiffres de Statistiques Cana
941 on voit que la culture du bl¨¦ a pris de
l¡¯ampleur car la production.
nt 20 000 tonnes m¨¦triques en 1993 soit
33 % de plus qu¡¯en 1986. Ce
est essentiellement destin¨¦ ¨¤ l¡¯industrie de
transformation alimentaire de
province. Cette derni¨¨re livre d¨¦j¨¤ environ
595 millions de dollars de pro
its transform¨¦s (farine, biscuits, pain, etc.)
par an. La campagne de prom
o n de la culture de bl¨¦ tendre dans la r¨¦gion
de Montr¨¦al, lanc¨¦e par la C
ive F¨¦d¨¦r¨¦e de Qu¨¦bec en 1986, continue
de favoriser le d¨¦veloppement
la culture du bl¨¦ au Qu¨¦bec [Boudreau et
Miinard 1992). Le bl¨¦ est cep
dant sensible ¨¤ plusieurs maladies dont la
fusariose de l¡¯¨¦pi.
1.2 La fusariose de l¡¯¨¦pi du blk
1.2.1 Agent causal
I
L¡¯agent causal de la
de l¡¯¨¦pi est le F. gramirzearwn. C¡¯est un
champignon qui appartient ¨¤ 1 classe des Hyphomycetes. Il est membre de
la famille des Moniliac¨¦es
s laquelle les hyphes et les conidies sont
hyalines ou de
A ce champignon correspond une forme
parfaite appel¨¦e
Le l? graminem produit des
acroconidies qui mesurent g¨¦n¨¦ralement 25
¨¤ 50 prn sur 2,5 ¨¤ 5,0 pm et c
portent 3 ¨¤ 7 cloisons. Le corps de la spore
est g¨¦n¨¦ralement droit ou fai
t arqu¨¦. La cellule: apicale est courbe et
pointue. La cellule basale est
n g ¨¦ e , effil¨¦e et l¨¦g¨¨rement courbe (Zillinsky
1983). Sur milieu de cu
il ¨¦met d¡¯abondants hyphes a¨¦riens
brun clair, devenant rouges
contact avec l¡¯agar. Des sporodochies
ro¡¯uge brun?tre ¨¤ orange app
ssent plus tard. Les microconidies sont
absentes. Les chlamydospores
nt rares; si elles sont pr¨¦sentes, elles sont.
g¨¦n¨¦ralement form¨¦es dans les
roconidies (Toussoun et Nelson 19763.

5
Burgers et al. (19751, puis Cook (1981) et Windels (1991.1 divisent le Fusuriwn
graminewum en deux groupes,
ont la diff¨¦rentiation ne peut ¨ºtre faite par
les macroconidies:
P
(n¨¦cessitant deux thalles de sexe diff¨¦rent
pour la f¨¦condation), ne pr
pas de p¨¦rith¨¨ces sur milieu de culture
de feuille d¡¯oeillet. Il est souvent associ¨¦
au pi¨¦tin fusarien.
le groupe 2: homothallique ( u n seul thalle porte les deux sexes), produit
des p¨¦rith¨¨ces bleu sombr sur la g¨¦lose de feuille d¡¯oeillet. Ce groupe
est le plus souvent li¨¦ a
i
la usariose de l¡¯¨¦pi.
Les p¨¦rith¨¨ces du champign n peuvent ¨ºtre retrouv¨¦s sur les plantes
infect¨¦es, et il est probable qu¡¯ 1s ,jouent un r?le dans la perp¨¦tuation de la
maladie d¡¯une ann¨¦e ¨¤ l¡¯autr . C¡¯est l¡¯une des especes de Fuswium qui
produit normalement des p¨¦rit ¨¨ces dans les conditions naturelles (Zillinsky
1983). Les p¨¦rith¨¨ces se d¨¦vel ppent superficiellement en groupes sur les
:
¨¦pis des c¨¦r¨¦ales. Les ascospo es sont l¨¦g¨¨rement teint¨¦es, brun jaun?tre,
fuso?des et l¨¦g¨¨rement courb¨¦ s, arrondies aux extr¨¦mit¨¦s, et sans cellule
4
centrale gonfl¨¦e. A la maturitq, les ascospores poss¨¨dent trois cloisons, et
mesurent 20 ¨¤ 25 pm sur 3 ¨¤ 4) pm (Zillinsky 1983).
Le f¨´sarium graminearum. pr
des mycotoxines qui sont des toxines
produites par les
et qui sont toxiques ¨¤ l¡¯homme et aux
animaux. Les mycotoxines les lus connues produites par le F. graminearum
(Mirocha et Christensen 1974;
1978). La. biosynth¨¨se de ces
sp¨¦cialement de l¡¯isolat, du
substrat, de la temp¨¦rature et e l¡¯humidit¨¦ relative (Mirocha et Christensen
1974; Naik et al. 1978).
Ces substances sont
Des concentrations de 1 ¨¤ 5 pg/g dans les
aliments sont suffisantes
r causer des troubles oestrog¨¨nes chez les
porcs (Mirocha et
19741. On a aussi rapport¨¦ des cas de
phytotoxicit¨¦ de
C¡¯est ainsi que les filtrats liquides de
cdmorwn et F. gramineurum ont eu un effet
de bl¨¦ [Srobarova et al. 1991).

6
Les m¨¦tabolites toxiques zt5ar
none et F-2 ont provoqu¨¦ une baisse de la
germination, une diminution
la croissance et une augmentation de la
production de tiges secondair
chez le bl¨¦ [Bukovcak;ova et al. 1991). Une
forte inhibition de la division
.laire a ¨¦t¨¦ observ¨¦e chez le bl¨¦ lorsque les
racines ont ¨¦t¨¦ trait¨¦es au d
ynival¨¦nole [Danuta 1991). Il a ¨¦t¨¦ aussi
montr¨¦ que cette mycotoxine
e la synth¨¨se de prot¨¦ines eucaryotiques
en bloquant la phase de
-transf¨¦rase (Carter et al. 1980). La
croissance des plantules de
i a ¨¦t¨¦ compl¨¨tement inhib¨¦e par une
concentration de 10-4 M de d¨¦s
,nival¨¦nole (DON) (Shimada et Otani 1990;
Snijders 1988). Le d¨¦soxynival
ole est soluble dans l¡¯eau et peut donc ?tre
transport¨¦ dans le phlo¨¨me. C¡¯
ainsi qu¡¯on peut le trouver dans des tissus
non encore colonis¨¦s par le c
pignon [Miller et al. 1983; Young et Miller
1985). Des observations sim
nt ¨¦t¨¦ faites par Snijders et Krechting
[1992).
1.2.2 ?pid¨¦miologie
~
1.2.2.1 Conditions de production de l¡¯inoculum
L¡¯inoculum se forme principalement sous des conditions ti¨¨des et humides.
Tschang et al. [1975) observent que les p¨¦rith¨¨ces se forment sur la g¨¦lose de
feuille d¡¯oeillet de 16¡ãC ¨¤ 31¡ãC. Le nombre de p¨¦rith¨¨ces augmente avec une
au,gmentation de la temp¨¦rature jusqu¡¯¨¤ 29¡ãC. Y¨¦ (1980) observe en Chine la
formation de p¨¦rith¨¨ces ¨¤ des temp¨¦ratures allant de 5¡ãC ¨¤ 35¡±C, et la
production d¡¯ascospores de 13¡ãC ¨¤. 33¡±C, l¡¯optimum se situant entre 25¡ãC et
28¡ãC. Les temp¨¦ratures n¨¦cessaires ¨¤ la production des macroconidies sont
similaires ¨¤ celles n¨¦cessaires ¨¤ la formation des p¨¦rith¨¨ces et des
ascospores. Les macroconidies sont produites ¨¤ des temp¨¦ratures allant de
16¡¯¡°C ¨¤ 36¡±C, l¡¯optimum se situe ¨¤ ;32¡±C, suivant des ¨¦tudes men¨¦es avec une
seule culture [Anderson 1948). Cependant, la r¨¦ponse avec plusieurs isolats
peut varier (Haws 19611.
Les conditions humides sont n¨¦cessaires pour la formation des
macroconidies et des ascospores (Sutton 1982). Sur un milieu g¨¦los¨¦ ajust¨¦ ¨¤
diff¨¦rents potentiels hydriques avec NaCl ou KCIL, la production de
macroconidies de F. grcunineunrtn du groupe 1 est maximale ¨¤ -15 bars et
nulle entre -50 et -60 bars (Sung et Cook 1981). Cependant avec les isolats

7
du groupe 2 la sporulation est
aximale entre -1,4 bars ¨¤ -3,0 bars et nulle
entre -40 et -50 bars ou
oins.
Un humectage persistant favorise
l¡¯abondance des p¨¦rith¨¨ces sur les tissus des h?tes olu les d¨¦bris v¨¦g¨¦taux
dans les champs [Sutton 1982).:
1.2.2.2 Transmission du F. graminearum
Le champignon passe l¡¯hiver C O me myc¨¦lium ou macroconidies dans le sol,
les semences, et les r¨¦sidus
e cultures [Sutton 1982). Les spores sont
1
diss¨¦min¨¦es par le ruisselleme t d¡¯eau de pluie et par le vent et peuvent
entrer en contact avec les
sensibles, et les infecter (Warren et al.
1973). Les ¨¦pillets sont infect¨¦ directement au stade de la floraison par des
ascospores ou des
diss¨¦min¨¦es par le vent [Cassini 1970;
Sutton 19821. Les plantules SO t souvent infect¨¦es directement au moment
de la lev¨¦e par les spores con entres dans le sol ou dans les semences au
niveau desquelles le champign n se conserve, soit ¨¤ l¡¯¨¦tat de macroconidies
libres, soit sous formes d¡¯hyph s [Djerbi 19711. Ces infections peuvent servir
d¡¯moculum secondaire a u d¨¦ eloppement de la maladie sur les ¨¦pillels
,l
(Djerbi 197 11. L¡¯accroissement 1
de la dose d¡¯inoculum est favoris¨¦ par des
rotations ma?s - bl¨¦ tendre et mbis - bl¨¦ dur (Cook 19861.
En ce qui concerne les semen s, le Fusarium graminecuum est transmissible
par celles-ci [Hampton 198
.chardson 19791. Ainsi, les semences de
c¨¦r¨¦ales r¨¦colt¨¦es au Qu¨¦bec
euvent atteindre un taux de contamination
assez ¨¦lev¨¦ par les champigno
du genre Fusariwn et deviennent ainsi une
voie de diss¨¦mination pri
e [Couture 1982). En milieu contr?l¨¦,
l¡¯infection des semences p
champignon entra?ne une baisse de la
germination (Hart et al. 198
s 1966; Schroeder et Christensen 1963). Il
s¡¯en suit une pourriture des
ollets des plantules en pr¨¦- ou post-lev¨¦e
(Colhoun et Park 1964; D
Ferhrman 19793. Ce m¨ºme ph¨¦nom¨¨ne
peut ¨ºtre observ¨¦ au champ (
lfon-Meiri et a1 1979;; Purss 1966). Il a ¨¦t¨¦
aussi rapport¨¦ que l¡¯incident
de l¡¯infection des tiges et des talles de bl¨¦
augmente avec celle des se
nces
[Duthie et Hall 19871. Les semences
seraient donc une des origine de la contamination des parties sup¨¦rieures
de la plante. Dams les r¨¦gions
la fusariose de l¡¯¨¦pi survient, la pourriture
des racines et du pied est le pl
ouvent caus¨¦e par l¡¯inoculum transmis par
les semences [Djerbi 19701.

8
1.2.2.3 Infection des epis de bl¨¦ par le Fuscztium, grumineurum
La fusariose de l¡¯¨¦pi du ble
par la pr¨¦sence, apr¨¨s floraison,
d¡¯¨¦pillets avort¨¦s (¨¦chaud¨¦s).
¨¦pillets sont blanch?tres et certains portent
des masses de sporodochies de couleur corail. Durant la saison de
v¨¦g¨¦tation, des amas
p?le ou. orange de conidies
s¡¯a.ccumulent
¨¤ la
ou sur les bords des glumes et des
lernmes lglumelles inf¨¦rieures). Les graines des ¨¦pillets infect¨¦s sont petites,
rid¨¦es, et souvent non viables.
es graines sont susceptibles de contenir des
mycotoxines.
c
Les ¨¦pid¨¦mies les plus graves u Canada chez le bl¨¦ ont ¨¦t¨¦ rapport¨¦es en
1
1940, 1942, 1945, 1957, et 1980. Les relev¨¦s climatiques pendant ces
ann¨¦es ont montr¨¦ une pluvio ¨¦trie sup¨¦rieure ¨¤ la moyenne au cours du
mois de juillet pendant cinq d s six ann¨¦es d¡¯¨¦pid¨¦mie, et une pluviom¨¦trie
du mois de juin et d¡¯ao?t tr¨¨s up¨¦rieure ¨¤ la normale: pendant trois des six
ann¨¦es d¡¯¨¦pid¨¦mie.
Ces
ob ervations montrent que la pluviom¨¦trie
abondante joue un r?le tr¨¨s important dans le d¨¦veloppement de ces
¨¦pid¨¦mies (Sutton 19821.
i
Plusieurs investigateurs ont
¨¦ que les ¨¦pis de bl¨¦ sont plus sensibles ¨¤
l¡¯infection par le Fuscviwn g
irzeumm au stade de la floraison. Certains
chercheurs ont associ¨¦ les a
eres ¨¤ l¡¯infection [Anderson 1948; Takegami
et al. 1967). Les travaux
Andersen (19481, puis de Schroeder et
Christensen (1963) et enfin
nge et Smith (1971) ont montr¨¦ que seuls
les ¨¦pillets qui avaient pro
it des anth¨¨res ont ¨¦t¨¦ infect¨¦s apr¨¨s
inoculation avec le Fusurim
tefois, Nkongolo et al. (19933 sugg¨¨rent que
des facteurs additionnels,
un-aient ¨ºtre d¡¯ord.re morphologique ou
structural, influencent a
surtout la r¨¦ceptivit¨¦ du bl¨¦ au F.
grczmiruxu-um ¨¤ l¡¯anth¨¨se. C e p e
ant, le F. gruminecu-u.m peut infecter les tipis
de bl¨¦ par d¡¯autres voies que 1
anth¨¨res. Des chercheurs ont conclu qu¡¯il y
a infection par les macroc
e s ou les ascospores, lorsque que ces
derni¨¨res entrent en contact
les ¨¦pillets ou le rachis du bl¨¦ (Schroeder
et Christensen 1963; Takega
t Sasa? 1970). Le F. graminecu-um peut aussi
infecter l¡¯¨¦pi de bl¨¦ par les
ou les blessures laiss¨¦es par les insectes,
les oiseaux ou d¡¯autres ani

9
1.3 Effet du Fusarium grami*earwn sur les semences
Dans une ¨¦tude de l¡¯effet du F. gruminewnm sur plusieurs lots de semence,
Halfon-Meiri et al. (1979) rapp rtent que la germination de graines de bl¨¦
fortement infect¨¦es (rid¨¦es et b anchies) est extr¨ºmement faible (0 ¨¤ 4%). Le
t¨¦l¨¦omorphe, G. zeae, a ¨¦t¨¦ re rouv¨¦ sur 99% de ces graines, Les graines
normales infect¨¦es par inoculat¡¯on artificielle ont donn¨¦ 50% de germination
tandis que les graines saines oit germ¨¦ ¨¤ 90%.
Le Fusarium grwninearum r¨¦duit la germination, le nombre de plantules et la
hauteur des plantules mesur¨¦e 15 jours apr¨¨s semis (Mantecon et al. 1984).
Dans une ¨¦tude men¨¦e au Ma itoba sur l¡¯importance de la fusariose de l¡¯¨¦pi
du bl¨¦, Wong et al. (1992) rapp rtent 47% de r¨¦duction de la germination des
1
semences de bl¨¦ dans des lots de semences naturellement infect¨¦es par le
champignon.
ont aussi rapport¨¦ la r¨¦duction de la
germination des semences
lorsque infect¨¦es par le F. gramineunun
(Hari: et al. 1984; Tuite et al.
Duthie et Hall (119871 ont observ¨¦ que
kffet de l¡¯infection des
sur la germination. ¨¦tait le m¨ºme qu¡¯au
niveau de la lev¨¦e des
Une ¨¦tude conduite par
Simone (1967) Che:z le ma?s montre que
l¡¯attaque des embryons en ge
par les Fuscuium se situe en g¨¦n¨¦ral
au niveau du m¨¦socotyle,
qui relie le grain au plateau de
tallage au moment de la
est bien visible car marqu¨¦e
par une n¨¦crose. Une rupture e produit et la jeune plante meurt faute de ne
pouvoir s¡¯alimenter ¨¤ partir de r¨¦serves du grain. La m¨ºme ¨¦tude a montr¨¦
qu¡¯¨¤ partir de la
form¨¦es au niveau
du plateau de tallage sont
evenues suffisamment fonctionnelles pour
permettre ¨¤ la plantule de s¡¯affr
1.4 Lutte contre la fusariose Ide l¡¯¨¦pi du bl¨¦
Pour lutter contre la fusariose de l¡¯¨¦pi, Sutton [1982] propose les pratiques
culturales telles que la rota.tion des cultures pour pr¨¦venir l¡¯accroissement de
l¡¯inoculum, un apport ¨¦quilibr ¡¯ d¡¯engrais, le labour profond pour enfouir les
spores,
1
le nettoyage des bord res pour enlever les mauvaises herbes qui
peuvent abriter l¡¯agent patho
l¡¯utilisation de semences certifi¨¦es, le
traitement des semences au
et enfin l¡¯utilisation de cultivars

10
r¨¦sistants. Il est aussi tr¨¨s im ortant de bien nettoyer la parcelle apr¨¨s la
9
r¨¦colte car les d¨¦bris v¨¦g¨¦taux ont un des principaux moyens de survie des
Fusurium. De toutes ces prati
la notion de l¡¯¨¦limination de
l¡¯inoculum primaire
Mais en ce qui concerne
l¡¯inoculum provenant du sol, 1¡¯
du labour minimum a grandement
restreint l¡¯option de la techniq e du labour (Bai et Shaner 1994). Pour les
fongicides, le co?t de
et la difficult¨¦ de d¨¦terminer la p¨¦riode
optimale d¡¯application
ce moyen de lutte moins attrayant pour les
producteurs. En plus,
r¨¦duit directement la perte en
rendement du bl¨¦ ou du ma?s,
pour autant la contamination
en. mycotoxines ¨¤ des doses t
[Martin et Johnson 1982). Ceci fait.
que le moyen de lutte le
i,ndiqu¨¦ demeure l¡¯utilisation de cultivars
r¨¦sistants [Sutton 1982). Des c ltivars moins sensibles ont ¨¦t¨¦ identifi¨¦s (ex:
Toropi, Nyu Bay, Nobeoka
mais ne sont pas adopt¨¦s ¨¤ cause de
caract¨¨res agronomiques
tels un rendement faible, la hauteur
des plants, une maturit¨¦
etc. (Bai et Shaner 1994).
1.5 R¨¦sistance au Fusarium braminearum
La! plupart des cultivars et lign es de bl¨¦ sont sensibles ou tr¨¨s sensibles ¨¤ la
fusariose de l¡¯¨¦pi (Devaux 1 9 3). La cr¨¦ation de lign¨¦es r¨¦sistantes pose
certains probl¨¨mes: d¡¯abord
Ile est longue, puis la manifestation des
sympt?mes de la fusariose de ¡®¨¦pi sur les plantes ad.ultes est tr¨¨s variable
i
d¡¯une ann¨¦e ¨¤ l¡¯autre. Les travaux de Devaux [1992] depuis 1980 en donnent
nettement la preuve. De m¨ºme les sympt?mes peuvent varier suivant le lieu
de production. En effet Meste h&zy [1985] a ¨¦tudi¨¦ l¡¯effet de l¡¯influence du
lieu de production de semence sur la r¨¦sistance des plantules ¨¤ l¡¯infection
l
pan- le F. grwninewum. Il a observ¨¦ que la r¨¦sistance des vari¨¦t¨¦s est
diff¨¦rente suivant les lieux de production et que cette diff¨¦rence peut ¨ºtre
reproduite d¡¯ann¨¦e en ann¨¦e.
Pour ¨¦viter toutes ces
chercheurs se sont pench¨¦s sur la
s¨¦lection massale de plantes
au F. graminarum d¨¨s le st.ade
plantule. C¡¯est ainsi que
(1983) a fait la relation entre la
r¨¦sistance des plantules au
graminearum et la r¨¦sistance des plantes
adultes ¨¤ la fusariose de l¡¯¨¦pi. Il rapporte que cette relation est possible et
que l¡¯on pourrait faire la
r¨¦sistance ¨¤+ la fusariose de l¡¯¨¦pi ¨¤

1 1
partir des plantules. Mais il onclut que seuls les g¨¦notypes ayant une
r¨¦sistance g¨¦n¨¦tiquement fur¨¦e, tendent ¨¤ avoir une corr¨¦lation proche de la
r¨¦ponse de la plante ¨¤ la fusa ¡®ose de l¡¯¨¦pi. Car dans son ¨¦tude il y a des
vari¨¦t¨¦s r¨¦sistantes ou interm diaires qui ont ¨¦t¨¦ tres sensibles au stade
plantule, et des vari¨¦t¨¦s sensi les ou interm¨¦diaires qui se sont montr¨¦es
r¨¦sistantes au stade plantule.
ela lui permet de mentionner que la r¨¦action
ph¨¦notypique est susceptible d¡¯¨ºtre influenc¨¦e par des facteurs de
i
pr¨¦disposition, et donc n¡¯est pa 1iCSe ¨¤ la r¨¦sistance g¨¦n¨¦tiquement fix¨¦e.
La r¨¦sistance contre les my otoxines du F. grumineurwn a ¨¦t¨¦ aussi
rapport¨¦e. C¡¯est ainsi que M¡¯ller et Arnison (1986) ont mentionn¨¦ la
d¨¦gradation du d¨¦soxynival¨¦nol [DON] par le cultivar r¨¦sistant Frontana, ce
qui n¡¯a pas ¨¦t¨¦ ou tr¨¨s peu
otii avec le cultivar sensible Casavant. Ces
donn¨¦es sugg¨¨rent que les lign es r¨¦sistantes ont des facteurs qui inhibent
1
la \\Synth¨¨se ou favorisent la. d¨¦ I adation de d¨¦soxynival¨¦nole. Wang et Miller
[1987j ont ¨¦tudi¨¦ la r¨¦sistance de col¨¦optiles ¨¦tiol¨¦s vis-¨¤-vis de plusieurs
mycotoxines produites par le F. graminearum. Ils conclurent que les r¨¦sultats
du bio-essai pouvaient ¨ºtre ut¡¯lis¨¦s pour d¨¦terminer la r¨¦sistance de ces
1
cultivars ¨¤ la fusariose de l¡¯¨¦pi , n relation avec des tests au champ. Mais il
semblerait toutefois que ces r¨¦sultats soient difficiles ¨¤ reproduire.
1.6 Conclusions
l
Les informations pr¨¦c¨¦dentes
ermettent la perception du probl¨¨me que
P
constitue le F. grumine~ au niveau des graines de bl¨¦. Il cause des pertes
de rendement importantes
impact ¨¦conomique est consid¨¦rable,
d¡¯autant plus qu¡¯il produit su les graines qu¡¯il infecte des mycotoxines
dangereuses pour l¡¯homme et es animaux. En plus, sa pr¨¦sence sur les
semences de bl¨¦ provoque le
¨¦classement de ces derni¨¨res ¨¦tant donn¨¦
qu¡¯elles constituent une voie p
pour sa diss¨¦mination. Aucune lutte
chimique n¡¯est vraiment
la maladie survient ou lorsque la
contamination provient du sol.
ilus et Parsons (199411 ont ¨¦valu¨¦ plusieurs
fongicides en v¨¦g¨¦tation
la fusariose de l¡¯¨¦pi. Ils ont conclu
qu¡¯aucun des fongicides
l¡¯incidence dle la fusariose de l¡¯¨¦pi
ni le niveau de
En plus, il n¡¯y a eu ni
accroissement du rendement
i augmentation du poids de mille grains.
L¡¯utilisation de
le moyen de lutte le plus

12
pr¨¦conis¨¦. Des cultivars r¨¦si tants sont disponibles mais leur valeur
agronomique est encore faibl . Ce qui fait que la s¨¦lection de variet¨¦s
r¨¦sistantes avec des valeurs a onomiques de qualit¨¦ reste n¨¦cessaire. Mais
la production de tels cultivar
n¡¯est pas facile. En effet l¡¯¨¦valuation des
Va:ri¨¦t¨¦s pour l a
1
r¨¦sistance
au F. gruminecuwn par les m¨¦thodes
traditionnelles est longue et

CO A teuse.
u
Il semble donc pertinent de
ser ¨¤ un mode de s¨¦lection plus rapide et
moins cher. L¡¯identification
e vari¨¦t¨¦s r¨¦sistantes d¨¨s le stade de la
germination pourrait apport
e solution. La mise au point d¡¯une m¨¦thode
d¡¯inoculation artificielle des
mentes qui permet l¡¯infection rapide de
l¡¯embryon para?trait tr¨¨s a
¨¦e ¨¤ une telle s¨¦lection. Tout ceci nous
sugg¨¨re les hypoth¨¨ses suiv
-
les cultivars r¨¦agissent di
emment ¨¤ l¡¯infection par le F. grumineanurz.
-
la r¨¦sistance de la plant.
te celle de l¡¯¨¦pi.
-
il existe une corr¨¦lation sigbificative entre la toxkit¨¦ du champignon et.
celle de ces m¨¦tabolites.
Les objectifs devant servir ¨¤ ~la v¨¦rification de nos hypoth¨¨ses sont les
suivants:
- mettre au point une techl tique artificielle d¡¯inoculation pour tester la
r¨¦sistance des plantules ¨¤ 1¡¯ t fusariose.
-
¨¦valuer la r¨¦sistance de CI .ltivars de bl¨¦ au Fu.sa.rium graminecmm au
moment de la germination.
-
¨¦tudier la corr¨¦lation entre a r¨¦sistance des plantules et celle des plantes
adultes ¨¤ la fusariose de 151 bi.
-
comparer la toxicit¨¦ du ch: mpignon et celle de ses m¨¦tabolites ¨¤ l¡¯¨¦gard
des semences de b&
-
-

1 3
~
Chapitre II
MISE AU POINT
E TECHNIQUE D¡¯INOCULATION
ARTIFICIELL
DES SEMENCES DE BL?
Parmi les m¨¦thodes d¡¯inoculati n artificielle des semences qu¡¯on a trouvees
dans la litt¨¦rature, seules
r
qu lques-unes ont ¨¦t¨¦ utilis¨¦es pour tester la
r¨¦sistance des semences au
usarium graminearum. Il s¡¯agissait de la
m&hode d¨¦velopp¨¦e par Molot et Simone (1967) pour ¨¦tudier la r¨¦sistance
des semences de ma?s au F. g amimwrum, de celle utilis¨¦e par Mesterhazy
(1978) pour la r¨¦sistance des plantules de bl¨¦ au 17. gruminew-um, et la
m¨¦thode g¨¦n¨¦rale (Mesterhazy 1978) qui consiste ¨¤ tremper les semences
dans l¡¯inoculum pendant 24 he res avant de les placer ¨¤ germer directement
sur du papier buvard. La m¨¦t o d e de Molot et Simone [ 1978) semble tr¨¨s
int¨¦ressante, mais n¡¯a pas ¨¦t¨¦ 1
u ilis¨¦e chez le bl¨¦ d¡¯une part, d¡¯autre part elle
exige la disponibilit¨¦ de
assez co?teux tel qu¡¯un cabinet de
croissance. Celle utilis¨¦e par M sterhtiy (19781 ne semble pas favoriser une
infection rapide de la graine p r le champignon. On a donc entrepris de
d¨¦velopper une
qui permet d¡¯infecter l¡¯embryon le
plus vite que possible afin de bi n ¨¦valuer l¡¯inhibition de la germination.
2.1 M¨¦thodologie
~
La m¨¦thodologie suivante a ¨¦t¨¦ appliqu¨¦e ¨¤ tous les essais qu¡¯on a men¨¦s
dans ce chapitre:
La semence de bl¨¦ utilis¨¦e
st une vari¨¦t¨¦ population prise dans le
labora.toire du Dr Couture
u centre de recherche d¡¯Agriculture et
Agroalimentaire Canada
[Qu¨¦bec]. On a utilis¨¦ la souche
F-l l-8 du Fusarium
a ¨¦t¨¦ pr¨¦par¨¦ par
contamination d¡¯un
L contenant une solution de 3 L de
carboxym¨¦thylcellulose
rondelles de culture du E¡¯.
graminearum provenant du
ili.eu Potato Dextrose Agar [P.D.A]. La
production de macroconidies
¨¦t¨¦ effectu¨¦e dans un cabinet de croissance
pendant 15 jours. Elle a ¨¦t¨¦ fa
du ballon pendant 13
heures par jour ¨¤ la lumi¨¨re N.
[Near Ultra Violet) et par a¨¦ration de la
solution ¨¤ l¡¯aide d¡¯une pompe ¨¤ ir pour aquarium. Au bout des 15 jours on
a compt¨¦ le nombre de
produites. Puis on a transvas¨¦

14
l¡¯inoculum dans une bouteille e 3,5 L et conserv¨¦ en chambre froide a la
temp¨¦rature de 5¡ãC. La conce tration de l¡¯inoculum utilis¨¦e pour tous les
essais dans ce chapitre ¨¦tait
60 000 spores/mL.
On a d¡¯abord d¨¦sinfect¨¦ les gr
en surface par trempage dans l¡¯¨¦thanol
70% pendant 30 secondes,
uis dans de l¡¯hypochforite de sodium 1%
pendant 10 minutes suivi
¨¤ l¡¯eau distill¨¦e et st¨¦rile. Puis on a
tremp¨¦ les graines dans l¡¯inoc lum pendant 24 heures et ensuite on les a
plac¨¦ sur du papier buvard da s des bo?tes de P¨¦tri de 150 mm de diam¨¨tre.
On a d¨¦pos¨¦ 100 graines par b
de P¨¦tri et par traitement. Tous les essais
ont ¨¦t¨¦ r¨¦p¨¦t¨¦s 4 fois.
2.1.1 Choix d¡¯une concentration de l¡¯inoculum.
On a proc¨¦d¨¦ au choix d¡¯une concentration de spores/mL en effectuant
plusieurs essais avec des c o n entrations diff¨¦rentes. L¡¯objectif ¨¦tait d¡¯avoir
1
une concentration qui permet e au moins l¡¯obtention de la moiti¨¦ de la
germination du t¨¦moin non inocul¨¦. Pour notre premier essai les
concentrations en spores/mL
¨¦taient les suivantes: 0, 250 000, 500 000,
1 000 000 et 2 000 000. Au d uxi¨¨me, elles ¨¦taient de 0, 15 000, 3 0 000,
60 000 et 125 000. Au troisi¨¨m: de 0, 30 000, 60 000 et 120 000.
2.1.2 Comparaison de trois m¨¦thodes d¡¯inoculation des graines
Les trois m¨¦thodes d¡¯inoculat on que nous avons compar¨¦es ¨¦taient les
suivantes:
i
la m¨¦thode qui consiste ¨¤ ~d¨¦sinfecter les graines en surface, les rincer,
puis ¨¤ les tremper 24 heu e s dans l¡¯inoculum et ensuite les placer sur
r
du papier buvard humect¨¦ d¡¯eau distill¨¦e et st¨¦rile.,
la methode du papier buvard d¨¦crite par Mesterhazy (19781, dans
laquelle, apr¨¨s d¨¦sinfectio des semences en surface, on les d¨¦pose sur
ri
du papier buvard imbib¨¦ dlinoculum.
et la m¨¦thode de Molot et imone [1967) dans laquelle la semence subit
un pr¨¦-trempage de quatr heures dans de l¡¯eau distill¨¦e. Puis elle est
tremp¨¦e dans l¡¯inoculum endant 24 heures et ensuite plac¨¦e dans un
%
cabinet de croissance aux environs de son z¨¦ro veg¨¦tatif qui est de 0¡ãC

1 5
pour le bl¨¦ (Boyeldieu
Pour l¡¯essai on a utilis¨¦ 4¡ãC pendant 72
heures. Apr¨¨s, on a depos
les graines sur du paipier buvard humect¨¦
d¡¯eau distill¨¦e et st¨¦rile
On a pr¨¦vu un t¨¦moin non inocul¨¦ pour chacune des m¨¦thodes. La
concentration de l¡¯inoculum util i s¨¦ ¨¦tait de 60 000 spores/mL.
2.1.3 Dur¨¦e de pr¨¦-trempage des graines dans l¡¯eau distill¨¦e
Cette op¨¦ration servait ¨¤
les t¨¦guments avant l¡¯inoculation afin de
favoriser la p¨¦n¨¦tration du
Quatre temps de trempage dans
l¡¯eau distill¨¦e avant le
pendant 24 heures ont ¨¦t¨¦
choisis: pas de trempage, 4 he
8 heures et 16 heures. Un t¨¦moin non
inocul¨¦ a ¨¦t¨¦ pr¨¦vu
2.1.4 Comparaison entre 1 r¨¦frig¨¦ration des graines et leur s¨¦chage ¨¤
l¡¯air libre apr¨¨s inoc lation
4
Cette op¨¦ration sert ¨¤ Permet/tre! une progression du champignon vers
l¡¯embryon soumis ¨¤ un arr¨ºt te poraire de sa croissance. On a compar¨¦ la
m¨¦thode de la r¨¦frig¨¦ration au z ro v¨¦g¨¦tatif de la plante pendant 72 heures,
utiliske par Molot et Simone (1967) et le s¨¦chage des graines ¨¤ l¡¯air libre.
Apr¨¨s¡¯ la d¨¦sinfection des
F
grai es en surface et le rin?age, la moiti¨¦ des
gra.ines a ¨¦t¨¦ mise dans un r¨¦fri ¨¦rateur ¨¤ 4¡ãC et l¡¯autre moiti¨¦ a ¨¦t¨¦ s¨¦ch¨¦e ¨¤
4
l¡¯air libre dans le laboratoire jus
s¨¦chage complet. On a retenu un t¨¦moin
non inocul¨¦ pour chacune d.es
ux m¨¦thodes.
2.1.5 Comparaison de troid m¨¦thodes de s¨¦chage
On a voulu voir si on ne
pas avoir une m¨¦thode plus rapide et
meilleure que le s¨¦chage ¨¤
On a choisi de comparer le s¨¦chage ¨¤
l¡¯air libre au s¨¦chage ¨¤ la
l¡¯¨¦tuve. Pour l¡¯¨¦tuve nous avons choisi
une temp¨¦rature de 32¡ãC car ¨¤
la gra.ine n¡¯est pas d¨¦truite
et le champignon croit
1948; Djerbi 197 11. ? chacun de ces
traitements on a
in non inocul¨¦.
Pour tous les essais l¡¯¨¦valuation a iSt¨¦ faite par comptage des graines germ¨¦es
au quatri¨¨me jour. On a pro&
¨¤ l¡¯analyse en comparant les rapports de: la
germination des traitements ina ul¨¦s sur celle de leur t¨¦moin non inocul¨¦,

16
multipli¨¦s par 100. On a aussi calcul¨¦ les ¨¦carts types de ces rapports dans
l¡¯essai.
2.12 R¨¦sultats
l
2.2.1 Choix d¡¯une concentbation de l¡¯inoculum
Les r¨¦sultats de l¡¯essai 1 (T.abl a u l] montrent que les concentrations sont
trop fortes. Le second essai avec les concentrations 0, 1.5 000, 30 000, 60 000
et 125 000 spores/mL a perm¡¯s 1 de s¨¦lectionner les concentrations 30 000,
6 0 000, et 125 000 sporesJmL qui ont donn¨¦ un r¨¦sultat proche de ce que
l¡¯on voulait.
semences de bl¨¦ soumises ¨¤ diff¨¦rentes
urium gruminearum.
-- Essai 1
-t--ILssai 2
Essai 3
-
- -
Conc.
Germ.
G e r m . -
Conc.
Germ.
Isp/mJJ
I%l
I%l
Isp/mLl
wd
- - -
0
7 4
7 6
0
7 5
250 000
6
5 2
30 000 42
500 000
0
3 8
60000 34
1000 000
0
31
1 2 0 0 0 0 2 8
2 000 000
0
2 9
On a repris l¡¯essai avec les
30 000, 60 000 et 120 000
spores/mL et les
de germination obtenus ont permis de
maintenir ces concentrations p ur le test de r¨¦sistance des cultivars.
12.2.2
Comparaison de trois m¨¦thodes d¡¯inoculation et de germination
On observe une inhibition de
germination dans les traitements inocul¨¦s.
Les r¨¦sultats pr¨¦sentent tr¨¨
peu de diff¨¦rences entre les m¨¦thodes
compar¨¦es [Tableau 21. Les r pports entre la germination des traitements
inocul¨¦s et celle de leur
non inocul¨¦ sont tri% peu diff¨¦rents et le
calcul des ¨¦carts
q u e les traitements ne sont pas
significativement diff¨¦rents.

1 7
Tableau 2. Effet de m¨¦thodes ¡®in.oculation sur la germination de semences
de bl¨¦ inocul¨¦es de F. grwnine
¨¤ 60 000 spores/mL.
Germination des semences (%)
Methodes
Inocul¨¦es
Rapports
?cart type
-
-
~ .
G¨¦n¨¦rale
72
82%
&8
Mesterhazy
7 4
8 9
83%
+ 10
M. & Simone
7 1
8 8
81%
k6
Ra.pports = (inocul¨¦es/non inocul¨¦es) x 100.
2.2.3 Dur¨¦e de pr¨¦-tremp ge des graines dans l¡¯eau distill¨¦e
On observe une inhibition de a germination au niveau des traitements o¨´
les graines ont ¨¦t¨¦ inocul¨¦es. k
L s r¨¦sultats montrent aussi que le traitement
sans pr¨¦-trempage et pr¨¦-tr mpage pendant 4 heures ne sont pas
significativement diff¨¦rents (Ta leau 3). Le rapport entre la germination des
traitements inocul¨¦s et celle d leur t¨¦moin non inocul¨¦ donne tr¨¨s peu de
diff¨¦rence. Lorsque le tremp ge atteint 8 heures ;avant inoculation on
commence ¨¤ avoir une baiss! de germination au niveau du t¨¦moin non
inocul¨¦. Avec 16 heures de tre page avant inoculation le t¨¦moin non inocul¨¦
a
est tr¨¨s affect¨¦. Le calcul des ¨¦c rts types montre que les traitements 0 heure
et 4 heures ne sont pas diff¨¦rents.
Tableau 3. Effet de dur¨¦es de &-trempage sur la germination de semences
de: bl¨¦ inocul¨¦es de F. gruminea ¡±~FZ ¨¤ 60 000 spores/m:L.
D u r ¨¦ e d e
Germinatio des semences (%]
n
pr¨¦-trempage
U-d
Inocul¨¦es
on inocul¨¦es
Rap:ports
?cart type
-
- -
0
76
9 0
85%
$2
4
7 8
8 9
87%
k2
8
6 7
7 2
93%
*4
1 6
53
z- 5 6
95%
i3
-
--
Rapports = (inocul¨¦es/non ino+lees] x 100.
.

18
2.2.4 Comparaison entre la r¨¦ rig¨¦ration des graines et leur s¨¦chage ¨¤ l¡¯air
libre apr¨¨s inoculation des -grai nes.
Les r¨¦sultats montrent une inhi it.ion de la germination dans les traitements
inocul¨¦s. On observe que la ge4 ination par la m¨¦thode de s¨¦chage complet
des graines ¨¤ l¡¯air libre n¡¯est p s significativement diff¨¦rente de celle de la
r¨¦frigeration des graines
72 heures ¨¤ 4¡ãC. Les valeurs obtenues lors
du calcul des rapports entre la ermination de ces traitements et leur t¨¦moin
resipectif sont tr¨¨s peu diff¨¦re
4). Le calcul de l¡¯¨¦cart type ne
priisente pas de
entre les deux traitements.
Tableau 4. Effet du s¨¦chage ¨¤ l¡¯air libre et de la r¨¦frig¨¦ration ¨¤ 4¡ãC sur la
germination de semences de
l ¨¦ inocul¨¦es de F. grumiwam ¨¤ 60 000
spores/mL.
b
Traitements
(%)
apr¨¨s
inoculation
on inocul¨¦es
Rapplorts
?cart type - -
S¨¦chage ¨¤
l¡¯air libre
8 2
9 1
90%
*5
R¨¦frig¨¦ration
¨¤ ooc
8 5
l
92
91%
-s3
Rapports = [inocul¨¦es/non inocul¨¦es) x 100.
2.2.5 Comparaison de troi m¨¦thodes de s¨¦chage
Les r¨¦sultats
obtenues par les m¨¦thodes de
¨¤ flux laminaire ne sont pas
51. Le rapport entre le pourcentage de
germination de ces
celui de leur t¨¦moin respectif est tr¨¨s peu
diff¨¦rent. Le calcul des ¨¦carts t pes ne pr¨¦sente pas de diff¨¦rence entre eux.
significative entre ces traitements et le
s¨¦chage dans l¡¯¨¦tuve. On
e aussi dans les traitements inocul¨¦s une
inhibition de la germination. ? 1¡¯ tuve cette inhibition est encore plus forte.

1 9
Tableau 5. Effet de modes de
chage sur la germination de semences de bl¨¦
inocul¨¦es de F. gramine~m ¨¤
000 spores/mL.
S¨¦chage ¨¤
l¡¯air libre
8 0
9 2
87%
*1
S¨¦chage ¨¤
l¡¯¨¦tuve
3 9
4 2
93%
23
S¨¦chage sous
la hotte ¨¤ flux
laminaire
7 9
9 2
86%
23
Rapports = (inocul¨¦es/non inocul¨¦es) x100.
2.3 Discussion
l
Dans un essai de mise au point d¡¯une technique d¡¯inoculation des semences
il est toujours bon d¡¯avoir un gamme de concentrations de spores avec
lesquelles travailler. Plus la c ncentration est ¨¦lev¨¦e plus l¡¯infection est
grande et plus on enregistre d mortalit¨¦ ¨¤ la germination et en post-lev¨¦e
(Halfon-Meiri et al. 19791. Les fortes concentrations (500 000, 1 000 000,
2 000 000 spores/mL] dans l¡¯es ai ont donn¨¦ des r¨¦sultats semblables. On a
retenu les concentrations suiv ntes: 30 000, 60 000 et 120 000 spores/mL
qui permettent d¡¯avoir au moi s une germination ¨¦gale ¨¤ la moiti¨¦ de la
i
germination de leur t¨¦moin resp ctif.
La comparaison des trois m¨¦t odes d¡¯inoculation a permis de choisir la
m¨¦thode g¨¦n¨¦rale qui consiste
les graines pendant 24 heures dans
l¡¯inoculum puis ¨¤ les faire
sur du papier buvard humect¨¦
d¡¯eau distill¨¦e. Cette technique st la plus courammerrt utilis¨¦e pour le test
de r¨¦sistance des semences au champignons (Champion 1983). Cependant
la m¨¦thode de Molot et Simo e (1967) pr¨¦sente des caract¨¦ristiques tr¨¨s
int¨¦ressantes. Par le
des t¨¦guments elle favorise la
p¨¦n¨¦tration rapide du champign
dans la graine. Par lie ralentissement de la
croissance de l¡¯embryon
d¡¯atteindre l¡¯embryon

2 0
avant germination [Molot et Simone 1967). Ces id¨¦es se retrouvent dans la
m¨¦thode de la cong¨¦lation sur papier buvard d¨¦crite par Limonard (19661
dans laquelle apr¨¨s inoculatio
les semences sont congel¨¦es pendant 24
heures afin de stopper la
roissance de l¡¯embryon et favoriser une
progression du champignon ve s l¡¯embryon. Cependant avec cette m¨¦thode
l¡¯¨¦valuation se fait par la d¨¦tec ion des conidies au niveau de l¡¯embryon et
aussi par le nombre de graine infect¨¦es et non par le nombre de graines
germ¨¦es. Aussi on s¡¯est impr¨¦ ne de ces id¨¦es pour mettre au point une
technique d¡¯inoculation.
:
La comparaison de diff¨¦rents te ps de pr¨¦-trempage montre que pour le bl¨¦
on n¡¯a pas besoin de tremp ge dans l¡¯eau distill¨¦e avant inoculation.
L¡¯inoculation des graines, pr¨¦c¡¯d¨¦e d¡¯un pr¨¦-trempage dans l¡¯eau distill¨¦e
pendant 4 heures pr¨¦sente le m¨ºmes r¨¦sultats qu¡¯une inoculation sans
pr&trempage. Plus le temps de trempage augmente plus la germination des
tra.itements t¨¦moins sans inoc lation diminue; ce qui rend l¡¯interpr¨¦tation
plus difficile car l¡¯effet du ch mpignon ne peut plus ¨ºtre ¨¦valu¨¦e avec
certitude.
:
L¡¯essai de la comparaison entre e s¨¦chage ¨¤ l¡¯air libre et la r¨¦frig¨¦ration n¡¯est
pas significatif. Donc les
¨¤ ce niveau se valent. L¡¯un des
avantages de la m¨¦thode
est que l¡¯on peut traiter une plus
grande quantit¨¦ de graines et le utiliser au fur et ¨¤ mesure des besoins. En
plus, cette m¨¦thode peut ¨ºtre tilk¨¦e dans tous les kboratoires puisqu¡¯elle
est tr¨¨s simple et n¡¯exige
d¡¯¨¦quipement. On a pu observer
pendant l¡¯essai que l¡¯¨¦paisseu
d.e la couche de graines au moment du
s¨¦chage est tr¨¨s importante.
grande, plus la dur¨¦e de s¨¦chage
est longue et plus la
pourritures de graines est grande
et ¡®peut diminuer la pr¨¦cision d Yevaluation de l¡¯effet du champignon. Cette
m¨¦thode est aussi plus rapid
que celle de Molot et Simone (1967) qui
demande en plus une pr¨¦-ge
ination pendant 48 heures, ¨¤ l¡¯obscurit¨¦,
dans une chambre
Les graines mises dans
lors de la comparaison des diff¨¦rentes
m¨¦thodes de s¨¦chage, ont chau
dans la nuit ¨¤ cause d¡¯une ¨¦l¨¦vation non
voulue de la temp¨¦rature
et ont perdu beaucoup de leur pouvoir
germinatif. Ce traitement de ande donc un appareil pr¨¦cis et fid¨¨le.

21
L¡¯el¨¦vation de la temp¨¦rature d ns l¡¯¨¦tuve a pu aussi inhiber la croissance du
ch.ampignon et r¨¦duire l¡¯inf ction.
Jorgensen [1982) rapporte que le
traitement par la chaleur s¨¨ he ¨¤ 90¡ãC de semences d¡¯orge, infect¨¦es
d¡¯,42tenaria spp., de Pzyenopho a graminea et de P. teres, pendant une heure
r¨¦duisait largement la crois ance
d¡¯Altemuriu spp. et les comptages
d¡¯infection par P. gruminea et ar P. teres ¨¦taient r¨¦duits ¨¤ environ 75% par
rapport ¨¤ ceux obtenus sans t1
,aitements ¨¤ la chaleur. De m¨ºme l¡¯exposition
de semences d¡¯orge
sorokiniana ¨¤ la chaleur
pendant plusieurs
mais aussi celle
des semences [Couture et Sutt
19801. L¡¯¨¦valuation (du s¨¦chage ¨¤ l¡¯¨¦tuve a
montr¨¦ une baisse
du t¨¦moin
non inocul¨¦; ce qui ne permet as de remarquer l¡¯effet du champignon sur la
germination. Pour ce qui est
traitements s¨¦chage ¨¤ l¡¯air libre et s¨¦chage
sous la hotte, les r¨¦sultats
pas significativement diff¨¦rents l¡¯un de
l¡¯a.utre. Le s¨¦chage dans la
plus rapide ¨¤ cause du courant d¡¯air,
mais le r¨¦sultat final est le m¨º e que le s¨¦chage ¨¤ l¡¯air libre. Au vu de tout
cela, la m¨¦thode avec
a ¨¦t¨¦ retenue.
2.4 Conclusions
l
Parmi les m¨¦thodes pr¨¦exista tes, on a retenu la m¨¦thode g¨¦n¨¦rale qui
consiste ¨¤ tremper les graines dans l¡¯inoculum pendant 24 heures, puis les
placer directement dans le mil eu d¡¯¨¦valuation pour tester la r¨¦sistance des
cultivars au F¡¯. gruminearum. C tte m¨¦thode est compar¨¦e au moment du test
de r¨¦sistance des cultivars ¨¤ c Ile que l¡¯on a mis au point et qui se pr¨¦sente
comme suit:
i
1. D¨¦sinfecter les graines zen surface.
12. Tremper dans de l¡¯ino/3ul.um pendant 24 heures pour permettre la
p¨¦n¨¦tration du champ@-ron.
3. Essorer puis ¨¦taler les graines en couche mince, et laisser s¨¦cher ¨¤
l¡¯air libre jusqu¡¯¨¤ s¨¦ch
complet [72 heures pour 400 graines dans
une bo?te de P¨¦tri de 1
4. Semer les graines au moment voulu dans le milieu choisi.

22
~
Chapitre III
?TUDE DE L¡¯EFFET DU mzambf
GRAMINEMUIM SUR LA G ERMINATION DE SEMENCES DE BL?
Bien que des progr¨¨s aient ¨¦te faits dans la recherche et l¡¯analyse de la
r¨¦sistance du bl¨¦ ¨¤ la fusarios ¡¯ de l¡¯¨¦pi, tous les cultivars recommand¨¦s au
Qu¨¦bec sont sensibles. La
ombinaison de caract¨¨res agronomiques
)
d¨¦sirables et de hauts degr¡¯s de r¨¦sistance est encore difficile. Le
d¨¦veloppement d¡¯une technique; ra.pide, efficace et pr¨¦cise d¡¯identification de
cultivars r¨¦sistants est n¨¦cessaire (Bai et Shaner 1994). L¡¯identification de
cultivars r¨¦sistants d¨¨s le st de plantule serait peut-¨ºtre l¡¯une de ces
avenues.
Voil¨¤ pourquoi ap ¨¨s avoir mis au point une technique
d¡¯inoculation artificielle des seiences, on l¡¯a utilis¨¦e ainsi qu¡¯une m¨¦thode
sans s¨¦chage des graines apr¨¨ inoculation pour tester la r¨¦sistance de 15
5
culltivars de bl¨¦ provenant des essais du Conseil des productions v¨¦g¨¦tales
du Qu¨¦bec (C.P.V.Q.] de 1993.
¡®essai a ¨¦t¨¦ men¨¦ au laboratoire et en serre.
Quatre concentrations de l¡¯inoc i; lum ont ¨¦t¨¦ utilis¨¦es ainsi que trois milieux
d¡¯¨¦valuation.
est d¡¯¨¦tudier l¡¯effet du Fusurium
grumirzearum sur les
d¡¯identifier les cultivars r¨¦sistants ¨¤
l¡¯infection des plantules
la corr¨¦lation entre cette infection et la
fusariose de l¡¯¨¦pi test¨¦e par Dev ux dans les essais C.P.V.Q. 1993.
3.1. Mat¨¦riel et m¨¦thodes
1
Deux m¨¦thodes d¡¯inoculation a it?cielle des semences ont ¨¦t¨¦ utilis¨¦es. La
r
m¨¦thode sans s¨¦chage qui con, iste ¨¤ semer les graines directement apr¨¨s
trempage dans l¡¯inoculum et la m¨¦thode avec s¨¦chage qui consiste ¨¤ s¨¦cher
les graines ¨¤ l¡¯air libre jusqu¡¯¨¤ s chage complet, apr¨¨s la p¨¦riode de trempage
dans l¡¯inoculum. On a utilis¨¦ 1 souche F-l 1-8 du Fusczrium grczmineurum.
:
L¡¯inoculum a ¨¦t¨¦ pr¨¦par¨¦ par ensemencement d¡¯un ballon de 6 L contenant
une solution de 3 L de milieu c rboxym¨¦thylcellulose (C.M.C.) (Cappellini et
Peterson 19651 avec trois rond Iles de 5 mm de culture du F. grumineurum
produite sur milieu Potato
extrose Agar (P.D.A).. La production de
macroconidies a ¨¦t¨¦ effectu¨¦e ans un cabinet de crcoissance pendant 15
jours. Elle a ¨¦t¨¦ favoris¨¦e par 1
e position du ballon pendant 13 heures par
jour ¨¤ la lumi¨¨re N.U.V. (Near LJltra Violet] et par a¨¦ration de la solution ¨¤

23
l¡¯aide d¡¯une pompe ¨¤ air pour a uarium. Au bout des 15 jours on a compt¨¦ ¨¤
l¡¯aide d¡¯un h¨¦matim¨¨tre le no bre de macroconidies produites. Puis on a
transvas¨¦ I¡¯inoculum dans un t bouteille de 3,5 L et conserv¨¦ en chambre
froide ¨¤ la temp¨¦rature de 5¡ãC. ILes semences provenaient du programme de
phytog¨¦n¨¦tique de l¡¯Universit¨¦ ¡¯ Laval. Des lots de semences de quinze
cultivars (Tableau 6) provenant des essais C.P.V.Q. 1993 ont ¨¦t¨¦ choisis
suivant leur capacit¨¦ germinati
e (plus de 90%). Le cultivar Laval-19 a ¨¦t¨¦
mLs dans la liste parce que c¡¯e 1t l¡¯un des cultivars les plus utilis¨¦s comme
t¨¦moin sensible ¨¤ la fusariose de l¡¯¨¦pi dans la province de Qu¨¦bec. :Les
graines ont ¨¦t¨¦ d¨¦sinfect¨¦es en surface par trempage dans l¡¯¨¦thanol ¨¤ 70%
pendant 30 secondes, puis dan l¡¯hypochlorite de sodium ¨¤ 1% pendant 10
minutes, ensuite rinc¨¦es plusi lurs fois dans l¡¯eau distill¨¦e. Apr¨¨s essorage,
elles ont ¨¦t¨¦ tremp¨¦es dans l¡¯inoculum pendant 24 heures. Quatre
concentrations de spores par m llilitre ont ¨¦t¨¦ utilis¨¦es: 0, 30 000, 60 000, et
1
120 000. Apr¨¨s inoculation, la moiti¨¦ des graines a ¨¦t¨¦ s¨¦ch¨¦e ¨¤ l¡¯air libre
jusqu¡¯¨¤ s¨¦chage complet avant semis, pour le traitement avec s¨¦chage et
l¡¯autre moiti¨¦ a ¨¦t¨¦ sem¨¦e
d.irec 1 ,ement, pour le traitement sans s¨¦chage. Les
¨¦valuations en bo?tes de P¨¦tri
nt ¨¦t¨¦ conduites en laboratoire et celles en
caissettes de terreau en serre.
0
Au laboratoire, l¡¯¨¦valuation a ¨¦t faite sur papier buvard en bo?tes de P¨¦tri, et
sur de l¡¯eau g¨¦los¨¦e (10 g d¡¯agar par litre]. Sur papier buvard, on a d¨¦pos¨¦ 100
graines de chaque cultivar, par bo?te de P¨¦tri de 150 rnm de diam¨¨tre et par
traitement. On a proc¨¦d¨¦ ¨¤ l¡¯arr sage au besoin avec de l¡¯eau distill¨¦e. Ensuite
on les a laiss¨¦ germer ¨¤ la te p¨¦rature ambiante du laboratoire pendant 4
1
jours et on a compt¨¦ le nombre lde graines germ¨¦es. On a laiss¨¦ se d¨¦velopper
l¡¯infection des plantules et au 7e jour on a mesur¨¦ la viabilit¨¦ des plantules en
comptant le nombre de plant les encore vivantes. Sur l¡¯eau g¨¦los¨¦e, on a
plac¨¦ 25 graines de chaque
ultivar, par bo?te de P¨¦tri de 100 mm. de
diametre. On a utilis¨¦ quatre bo tes de P¨¦tri par traitement (combinaison d¡¯un
cultivar et d¡¯une concentration] fa.isant en tout 100 graines. Les traitements
ont ¨¦t¨¦ r¨¦p¨¦t¨¦s 4 fois. Poe ¨¦vi er toute contamination de l¡¯eau g¨¦los¨¦e par
d¡¯autres micro-organismes,
on a proc¨¦d¨¦ au d¨¦p?t des graines sur l¡¯eau
g¨¦los¨¦e dans une hotte ¨¤ iltu;rr ¡®amlr)aire. Puis on les a laiss¨¦es germer ¨¤ la
temp¨¦rature ambiante du labor toire pendant quatre jours et on a compt¨¦ le
nombre de graines germ¨¦es. A
7e Jour on a compt¨¦ le nombre de gra:ines
encore vivantes.

2 4
Tableau 6.
Pduvoir germinatif des lots de
semences utilis¨¦s pour l¡¯essai.
Germination (%]
avant inoculation
9 0
9 7
Katepwa
96
Algot
96
Consens
95
Opal
92
Aquino
92
Messier
96
AC Pollel ti
92
AC Mimi
99
Celtic
97
Bluesky
9 1
Laval- 19
7 9
Norsema
9 6
&
SS Blomi o n
9 6
En serre, on a fait les semis en aissettes de terreau de 52 cm de long sur 26
cm de large divis¨¦es en 6 cellule . Le terreau ¨¦tait de la terre noire venant de
la Pocati¨¨re et contenant 16,5 % de mati¨¨re organique (M.O.), 435 ppm
(partie par million) de phosphor (P), 1604 ppm de potassium (K], 2323 ppm
de calcium [Ca], 650 ppm de m gn¨¦sium [Mg) avec un pH de 6,9. On a sem¨¦
i
100 graines d¡¯un m¨ºme
cellule et par traitement. Les traitements
ont ¨¦t¨¦ r¨¦p¨¦t¨¦s 4 fois. La distri ution des traitements par cellule a ¨¦t¨¦ faite
au hasard. Puis on a laiss¨¦ les lantules lever ¨¤ la temp¨¦rature ambiante de
la serre. Au 7e jour on
nombre de plantules lev¨¦es, puis au l5e
jour on a aussi mesur¨¦
des plantules en comptant le nombre de
plantules encore vivantes.
fait l¡¯analyse statistique par m¨¦thode
d¡¯inoculation (s¨¦chage ou non
des graines a.pr¨¨s incubation. Les
traitements ¨¦taient les
4 Conce:ntrations. Le nombre
L___-------...
-...
-
.__
.._-
¡®--
II
--

25
de r¨¦p¨¦titions ¨¦tait de 4. La str cture des traitements ¨¦tait un factoriel 15 x
4, et celle des unit¨¦s exp¨¦r?me tales ¨¦tait en blocs al¨¦atoires complets. On a
enfin proc¨¦d¨¦ aux analyses d
corr¨¦lation entre les¡¯ r¨¦sultats des essais
C. P.V.Q. 1993 men¨¦s par
et ceux trouv¨¦s dans nos essais.
3.2 R¨¦sultats
3.2.1 M¨¦thode sans s¨¦chage
3.2.1.1 Sur papier buvard
L¡¯analyse statistique pr¨¦sente ¡®une interaction cultivars par concentrations
significative au seuil de proba ilit¨¦ 5%. Ceci implique que les cultivars se
comportent diff¨¦remment suiv nt les concentrations. On a donc proc¨¦d¨¦ ¨¤
l¡¯analyse des donn¨¦es par
1
conc¡¯entration. C¡¯est ainsi qu¡¯¨¤ 30 000 spores/mL,
sur papier buvard, la germina ion au 4e jour ne pr¨¦sente aucune diff¨¦rence
significative entre les cultivars Par contre ¨¤ 60 000 spores/mL on observe
une diff¨¦rence significative au euil de probabilit¨¦ 5% [Tableau 71. ? 120 000
:
spores/mL la diff¨¦rence est ha tement significative [O,Ol]. Le regroupement
des cultivars par la plus
diff¨¦rence significative (P.P.D.S.] donne les
r¨¦sultats suivants:
Les cultivars Celtic et
ns sont les moins sensibles au Fusarium
gruminearum, AC Pollet et
essier les plus affect¨¦s et les autres sont
interm¨¦diaires.
Au point de vue viabilit¨¦
jour, la diff¨¦rence entre les cultivars est
hautement significative [O,Ol]
our toutes les concentrations consid¨¦r¨¦es. Le
regroupement des cultivars
la plus petite diff¨¦rence significative
[P.P.D.S.] pr¨¦sente les r¨¦sultat
De fa?on g¨¦n¨¦rale, Celtic est le cultivar dont la viabilit¨¦ est le moins affect¨¦e.
Messier, AC Pollet, AC Mimi et Katepwa ont les viabilites les plus r¨¦duites.

l
2 6
Tableau 7. Germination au 4 jour sur papier buvard de semences de bl¨¦
soumises ¨¤ plusieurs
ions de 8¡¯. graminearum et non s¨¦ch¨¦es avant
semis.
l
- -
Germination (%) par concentration
--
120 000
Moyenne
Cultivars
--
bp/mLl
g¨¦n¨¦rale
- -
Celtic
8 0 a b
93 a
Consens
8 7 a
93 a
Mondor
8 6 a b c d e
7 1 a b c
84 ab
Algot
77 a b
87 ab
Aquino
8 6 a b c d e
8 6 a b
88 a.b
Messier
6 4 b c
76 c
Opal
7 8 a b
83 bc
Norseman
6 9 a b c
84 abc
SS Blomidon
7 6 a b c
82 bc
Bluesky
78 a b
86 ab
AC Voyageur
8 0 a b
81 bc
Laval- 19
73 a b c
80 bc
AC Pollet
3 a
7 4 d e
5 6 c
71 c
Katepwa
3 a
8 7 abcd
7 9 a b
82 bc
AC Mimi
3 a
8 2 bcde
75 a b c
79 bc
F calcul¨¦
1,79NS
3,39*
3,07**
3,24**
P.P.D.S.
5,46
13,42
19,99
9,88
Les moyennes avec les m¨º es lettres ne sont pas significativement
diff¨¦rentes selon le test de la P. .D.S.
NS pas significatif.
* significatif au seuil de P <
1
0,05.
** significatif au seuil de P 5 O,Ol.

l
2 7
Tableau 8.
Viabilit¨¦ au 7e j ur sur papier buvard. de semences de bl¨¦
soumises ¨¤ plusieurs concentr tions de F. grumineas-unz et non s¨¦ch¨¦es avant
semis.
-
Viabilit¨¦ [%) par concentration
$0 000
60 000
120 000
Moyenne
Cultivars
(sp/mU
(sp/mL)
g¨¦n¨¦rale
Celtic
41 a
24 ab
4 6 a
Consens
21 b c
16 ab
3 1 b
Mondor
16 bcd
2 c
18 c d
Algot
10 c d
6 bc
1 3 c d
Aquino
15 bcd
6 bc
17 c d
Messier
Id
3 c
5 d
Opal
9 c d
6 bc
12 c d
Norseman
1 3 bcd
5 bc
2 5 b c
SS Blomidon
1 1 bcd
6 bc
14 c d
Bluesky
12 bcd
5 bc
21 c
AC Voyageur
2 7 a b
25 a
2 6 b c
Laval- 19
16 bcd
8 bc
2 1 (3
AC Pollet
O d
O C
Id
Katepwa
3 d
le
4 d
AC Mimi
2 d
o c
2 d
F calcul¨¦
5,39**
3,19¡±¡±
4,04**
6,58¡±¡±
P.P.D.S.
22,80
16,76
10,95
9,90
-~
Les moyennes avec les m¨º es lettres ne sont pas significativement
-r
diff¨¦rentes selon le test de la P. .D.S.
* significatif au seuil de P < 0,O .
** significatif au seuil de P I 0, P1.

2 8
3.2.1.2 Sur eau &los¨¦e
Sur l¡¯eau g¨¦los¨¦e la germination est plus inhib¨¦e que sur papier buvard.
L¡¯analyse statistique pr¨¦sente ¡¯ e s diff¨¦rences significatives de germination
entre les cultivars ¨¤ toutes 1
concentrations d¡¯inoculum (Tableau 91. Au
point de vue viabilit¨¦ la d
rente entre les cultivars est hautement
significative pour toutes les c
entrations sauf ¨¤ 30 000 spores/mL o¨´ elle
est seulement significative au euil de probabilit¨¦ O,Q5 [Tableau 10). On a
aussi not¨¦ que le pourcenta
e viabilit¨¦ est nettement inf¨¦rieur ¨¤ celui
relev¨¦ sur papier buvard. Le
roupement des cultiviars par concentration
par la P.P.D.S. donne les r¨¦s
? 1.a germination au 4ejour, le
ltivar Mondor est significativement diff¨¦rent
des cultivars Bluesky, AC M
val-19, Messier et Opal. Le reste
des cultivars sont interm¨¦di
On remarque aussi qu¡¯¨¤ 60 000 spores par
millilitre, Celtic se reclasse
mais n¡¯est pas significativement
diff¨¦rent de AC Voyageur et de
Au point de vue viabilit
res/mL le cultivar Celtic est
significativement diff¨¦rent
or, Norseman, Algot, AC Pollet,
Bluesky, AC Mimi,
Ka
e reste des cultivars sont
interm¨¦diaires. ? 60 000 spore /mL Celtic se classe au premier rang, mais
n¡¯est pas significativemen.t d ff¨¦rent du Cultivar Consens. ? 120 000
spores/mL et ¨¤ la moyenne g¨¦ ¨¦rale le cultivar Celtic: est significativement
:
diff¨¦rent du reste des cultivars. I
3.2.1.3 En caissettes de terreau
Seules les concentrations 60 00 spores/mL et 120 000 spores/mL ont
P
donne des diff¨¦rences significat ves entre les cultivars tant du point de vue
germination que viabilit¨¦ (Tableaux 11 et 121. Puis les r¨¦sultats montrent
une tr¨¨s grande h¨¦t¨¦rog¨¦n¨¦itd dans la lev¨¦e des plantules au F jour
lorsqu¡¯on compare les concen ations. En effet certalins cultivars comme
Laval- 19, Katepwa, Norseman, Y ondor et SS Blomidon ont eu une meilleure
lev¨¦e a 60 000 sp/mL qu¡¯¨¤ 30
et 120 000 spores/mL; d¡¯autres tels que
Messier, Consens et AC Mimi
m¨ºme eu une lev¨¦e: meilleure ¨¤ 120 000
spores/mL qu¡¯¨¤ 60 000 spores/
A Ila germination au 4e jour, a 60 000 spores/mL les cultivars Celtic et

l
2 9
Tableau 9. Germination au * *jour sur eau g¨¦los¨¦e de semences de bl¨¦
soumises ¨¤ plusieurs concentr tions de F. grarninemz et non s¨¦ch¨¦es avant
semis.
--
Germination (%] par concentration
60 000
120 000
Moyenne
Cultivars
Isp/mL)
bp/mL)
g¨¦n¨¦rale
- -
Mondor
78 bcd
8 9 a
8 8 a
SS Blomidon
70 de
73 a b c
8 0 a b
Consens
83 bcd
6 5 b c
7 9 a b
Norseman
85 abc
7 2 a b c
8 1 a b
AC Voyageur
87 ab
7 8 a b
8 4 a b
Celtic
8 6 a b c
89 a
8 5 a b
8 7 a
Algot
8 4 a b c
82 bcd
7 4 a b c
80 a b
Aquino
8 4 a b c
82 bcd
7 0 a b c
79 a b
AC Pollet
8 3 a b c
73 cde
6 6 b c
7 4 b c
Bluesky
8 2 b c
70 de
7 5 a b c
7 6 b c
AC Mimi
~81 bc
78 bcd
6 4 b c
7 4 b c
Katepwa
8 0 b c
69 de
7 1 a b c
73 b c
Laval- 19
7 6 c
74 bcde
6 6 b c
72 b c
Messier
7 5 c
71 de
6 5 b c
7 0 c
Opal
73 c
6 1 e
5 6 c
6 3 c
F calcul¨¦
1
3,40**
7,37**
2,56**
4,85*¡±
P.P.D.S.
115,90
13,56
21,90
9,78
** significatif au seuil de P I 0,

3 0
Tableau 10.
Viabilit¨¦ au 7e jour sur eau g¨¦los¨¦e de semences de bl¨¦
soiumises ¨¤ plusieurs concentr tions de F. gruminecuwm et non s¨¦ch¨¦es avant
semis.
~
Viabilit¨¦ [%] par concentration
60 000
120 000
Moyenne
Cultivars
-
-
bp/mL)
bp/mLl
G¨¦n¨¦rale
Mondor
3 bc
O b
2c
SS Blomidon
~11 abc
IC
4 b
5 b c
Consens
11 abc
9 ab
l b
7b
Norseman
2 b c
l c
O b
1C
AC Voyageur
12 ab
2 c
O b
5 b c
Celtic
18 a
14 a
10 a
14 a
Algot
3bc
o c
O b
1C
Aquino
~13 ab
2 c
4 b
6 b c
AC Pollet
1
o c
o c
O b
o c
Bluesky
4 bc
l c
O b
2c
AC Mimi
4 bc
2 c
2 b
3 b c
Katepwa
i 1 bc
o c
O b
O C
Laval- 19
~10 abc
5 bc
O b
5 b c
Messier
~
5 abc
2 c
O b
2 c
Opal
I
o c
l c
4 b
2 c
F calcul¨¦
2,Ol¡±
3,19**
2,46**
2,63**
P.P.D.S.
,12,85
6,57
5,ll
5,00
Les moyennes avec les m¨ºmes lettres ne sont pas significativement
diff¨¦rentes selon le test de la P.
* significatif au seuil de PI 0,O
** significatif au seuil de P < 0,

31
Tableau 11. Lev¨¦e au 7¡± jour en caissettes de terreau de semences de bl¨¦
soumises ¨¤ plusieurs concentn tions de F. grminearun~ et non s¨¦ch¨¦es avant
semis.
-
Lev¨¦e [%) par concentration
0 000
60 000
120 000
Moyenne
Cultivars
-
-
p/mLl
(sp/mLl
bp/mL)
g¨¦n¨¦rale
Celtic
Ea
94 a
9 2 a
9 5 a
AC Pollet
35 a
85 ab
73 c d
8 5 b c
AC Voyageur
34 a
85 ab
8 3 a b c
8 8 a b
Messier
33 a
80 ab
7 8 bcd
8 4 b c
Algot
J2 a
76 b
8 5 a b c
8 5 b c
Bluesky
j2 a
90 ab
8 2 bcd
8 8 a b
Consens
11 a
91 ab
8 7 a b
9 0 a b
Aquino
30 a
75 b
78 bcd
8 2 b c
Laval- 19
18 a
81 ab
7 0 d
8 0 c
Katepwa
18 a
90 ab
77 bcd
8 5 b c
Norseman
$7 a
93 a
7 8 bcd
8 6 b c
AC Min-ri
)7 a
90 ab
8 0 bcd
8 6 b c
Opal
55 a
55 b
7 7 bcd
7 4 c
Mondor
14 a
80 ab
77 bcd
81 b c
SS Blomidon
54 a
85 ab
7 5 bcd
81 b c
F calcul¨¦
1,45NS
3,23**
2,36*
3,44**
P.P.D.S.
.1,31
15,87
12,87
7,66
Les moyennes avec les m¨º es lettres ne sont pas significativement
diff¨¦rentes selon le test de la P.
** significatif au seuil de P I 0,
* significatif au seuil de P <
Ns pas significatif.

l
3 2
Tableau 12. Viabilit¨¦ au 15e j¡¯ ur en caissettes de terreau de semences de
bl& soumises ¨¤ plusieurs conc ntrations de 8¡¯. graminecuzun et non s¨¦ch¨¦es
avant semis.
P
-
Viabilit¨¦ [%] par concentration
60 000
120 000
Moyenne
Cultivars
IsphLl
(sp/mLl
g¨¦n¨¦rale
Celtic
91 a
8 6 a
9 2 a -
AC Pollet
80 ab
7 6 a b c
84 ab
AC Voyageur
81 ab
7 2 a b c
80 bc
Messier
76 b
6 8 b c
76 c
Algot
82 ab
8 2 a b
86 ab
Bluesky
86 ab
8 2 a b
85 ab
Consens
82 ab
8 2 a b
83 bc
Aquino
81 ab
7 2 a b c
82 bc
Laval- 19
78 ab
6 4 c
77 c
Katepwa
86 ab
7 0 b c
81 bc
Norseman
91 a
7 8 a b
86 ab
AC Mimi
77 ab
6 6 c
77 bc
Opal
59 c
77 a b c
75 c
Mondor
77 ab
6 6 c
73 c
SS Blomidon
82 ab
7 5 a b c
81 bc
F calcul¨¦
1
1,37NS
2,48¡±¡±
2,36*
3,21**
P.P.D.S.
i 2,85
14,53
12,87
8,lO
Les moyennes avec les m¨ºmes lettres ne sont pas significativement
diff¨¦rentes selon le test de la P.P.D.S.
NS .non significatif.
* significatif au seuil de P I O,Od.
** significatif au seuil de P 2 0,O .
1

3 3
Norseman se classent au prem¡¯er rang et sont significativement diff¨¦rents de
Algot, Aquino, et Opal. ? 120 0 0 spores/mL Celtic devient significativement
diff¨¦rent de Norseman, mais s¡¯ quivaut ¨¤ AC Voyageur, Algot et Consens. ?
la moyenne g¨¦n¨¦rale le cultiv r Celtic est au premier rang mais n¡¯est pas
¡±
significativement diff¨¦rent des c ltivars AC Voyageur, EUuesky et Consens. Le
reste des cultivars se valent.
~
En ce qui concerne la viabilit au 7e jour, ¨¤ 60 000 spores/mL, seuls les
cu.ltivars Messier et Opal SO t significativement di.ff¨¦rents de Celtic. ?
120 000 spores/mL Celtic est oujours au premier rang mais est seulement
i
diff¨¦rent de Messier, Laval- 19, AC Mimi et Mondor qui de fa?on g¨¦n¨¦rale ont
¨¦te les plus affect¨¦s.
3.2.2 M¨¦thode avec s¨¦chage
3.2.2.1 Sur papier b~uvard
L¡¯analyse statistique par con entration donne une diff¨¦rence hautement
c
significative pour toutes les concentrations autant pour la germination au 4¡±
jour que pour la viabilit¨¦ des plantules au 7e jour [Tableaux 13 et 141.
l
5
L¡¯inhibition de la germination au 4e jour est plus prononc¨¦e qu¡¯avec le
traitement sans s¨¦chage. ? 30 0 00 spores/mL, les cultivars Celtic, Aquino et
Bluesky sont signif?cativement~ diff¨¦rents des autres. ? 60 000 spores/mL,
Celtic est seul en t¨ºte. Le r ste des cultivars forme trois groupes bien
distincts parmi lesquels Algot t AC Pollet sont les plus affect¨¦s. ? 120 000
spores/mL le cultivar AC Voy geur n¡¯est pas significativement diff¨¦rent: de
:
Celtio qui encore une fois est au premier rang. ? la moyenne g¨¦n¨¦rale, Celtic
est encore sup¨¦rieur aux autred.
En ce qui concerne la viabilit¨¦, e nombre de plantules vivantes au 7e jour est
tres faible par rapport au
sans s¨¦chage. ? 30 000 sp/mL le
cultivar Celtic est au premier r ng rnatis n¡¯est pas significativement diff¨¦rent
de Consens. Les cultivars Kate
Mondor, Algot, Messier et AC Pollet sont
les plus affect¨¦s. Les autres so t intermediaires.
3.2.2.2 Sur eau g¨¦los¨¦e
La germination a ¨¦t¨¦ plus inhi b ¨¦e que lors du traitement sans s¨¦chage des

l
3 4
Tableau 13. Germination au
jour sur papier buvard de semences de bl¨¦
soumises ¨¤ plusieurs
de F. grumineunun et s¨¦ch¨¦es avant
semis.
-
--
Germination (%] par concentration
0 000
s( p/mLl 60 000 120 000 Moyenne
Cultivars
Isp/mLl
(sp /mLl
g¨¦n¨¦rale
Celtic
68 a
65 a
45 a
60 a
Aquino
4 a
39 b
13 efg
3 9 b
Bluesky
9 ab
44 b
21 ef
4 1 b
Consens
9c
42 b
33 bc
4 2 b
Norseman
38 cd
27 c
24 cde
3 0 c
AC Mimi
36 cd
23 c
5g
2 1 d
Laval- 19
35 d
19 c
13 efg
2 2 d
Katepwa
35 d
23 c
12 ef
2 4 d
SS Blomidon
34 d
28 c
31 bcd
31 c
AC Voyageur
33 d
26 c
35 ab
31 c
Opal
30 de
19 c
13 efg
21 d
Mondor
29 de
20 c
12 fg
20 d e
Algot
21 ef
9d
17 ef
16 d e
Messier
y9 ef
19 c
49
14 d e
AC Pollet
l5f
3 d
3g
7 f
F calcul¨¦
6,97**
20,55**
10,53**
19,62**
P.P.D.S.
: 1,59
9,25
10,73
6,16
Les moyennes avec les m¨ºmes lettres ne sont pas significativement
diff¨¦rentes selon le test de la P.
** significatif au seuil de P 2 0,

l
35
Tableau 14.
Viabilit¨¦ au 7e j0u.r sur papier buvard de semences de bl¨¦
soumises ¨¤ plusieurs concentrations de F. grumineur-um et s¨¦ch¨¦es avant
semis.
l
l
Viabilit¨¦ [%] par concentration
-2 0 000
60 000
120 000
Moyenne-
Cultivars
-
-
C p/mLl
Isp/mLl
bp/mLl
g¨¦n¨¦rale
Celtic
2 a
33 a
26 a
27 a
Aquino
1 2c
11 bc
3 cdef
9c
Bluesky
4 bc
13 b
5 cde
11 c
Consens
9 ab
13 b
12 b
15 b
Norseman
2 c
11 bc
6c
9c
AC Mimi
~
5ef
3 de
1 def
3 de
Laval- 19
~
5ef
2 de
3 cdef
3 de
Katepwa
3 f
1 de
1 def
l e
SS Blomidon
5 ef
6 cd
6c
6 cd
AC Voyageur
1 6 def
3 de
4 cdef
5d
Opal
0 cde
4 de
2 cdef
5d
Mondor
~3f
3 de
2 cdef
3 de
Algot
pf
2 de
2 cdef
2 de
Messier
2 f
2 de
1 def
2 de
AC Pollet
If
O e
Of
0,4 e
F calcul¨¦
jl3,00**
15,78**
15,70**
12,43**
P.P.D.S.
~
5,99
5,70
4,42
3,42
- -
Les moyennes avec les
lettres ne sont pas significativem.ent
diff¨¦rentes selon le test de
** significatif au seuil de P

3 6
graines. Certains cultivars c ¡®mrne Mondor, Norseman et AC Pollet qui
9
s¡¯etaient bien comport¨¦s lors ~
du traitement sans s¨¦chage sont les plus
affect¨¦s dans ce cas ci.
? 30 000 spores/mL,
Celtic est significativement diff¨¦rent des autres
cultivars. Algot a ¨¦t¨¦ le plus aff4ct¨¦. Le reste des cultivars est interm¨¦diaire. ?
60 000 spores/mL le cultivar Cbltic se classe au premier rang mais n¡¯est pas
significativement diff¨¦rent des
SS Blomidon, Messier et Consens. ?
120 000 spores/mL et ¨¤ la m
le cultivar Celtic domine les
autres cultivars. Mondor et AC oUet sont les plus affect¨¦s (Tableau 151.
En ce qui concerne la viabilip¨¦ des plantules au 7e jour, les tendances
changent lorsqu¡¯on les compar a.u traitement sans s¨¦chage (Tableau 16). ?
30 000 sp/mL, le cultivar A
Mimi se classe en t¨ºte, mais n¡¯est pas
1
significativement diff¨¦rent des ultivars Celtic, AC Voyageur, SS Blomidon et
Consens. Le cultivar Norsemab yui s¡¯¨¦tait bien comport¨¦ lors du test sur
papier buvard, se comporte tr& mal sur l¡¯eau g¨¦los¨¦e tant du point de vue
germination que viabilit¨¦ des pl ntules.
i¡±
? 60 000 sp/mL, la tendance r&ste la m¨ºme, sauf que Celtic reprend sa place
en t¨ºte du lot avec 28% de pl ntules encore vivantes au 7e jour mais n¡¯est
a
pas significativement diff¨¦reni de SS Blomidon, Consens, AC Mimi, AC
Voyageur et Messier. ? 120 $IO sp/mL et ¨¤ la moyenne g¨¦n¨¦rale Celtic
domine tout le lot avec plus dei 30% de plantules encoire vivantes au 7e jour.
Aussi, plusieurs cultivars n¡¯o ¡¯ t pas surv¨¦cu jusqu¡¯iau 7e jour ¨¤ 120 000
spores/mL.
P
3.2.2.3 En caisskttes de terreau
Il y a eu moins d¡¯inhibition !de la lev¨¦e par concentration que lors du
traitement sans s¨¦chage. N¡¯anmoins seules les concentrations 60 000
spores/mL et ¨¤ 120 000 spor s/mL pr¨¦sentent une diff¨¦rence significative
entre les cultivars. ? 30 i
OO! spores/mL il n¡¯existe aucune diff¨¦rence
significative entre les cultivars~. Les r¨¦sultats au 7e jour montrent toujours
une h¨¦t¨¦rog¨¦n¨¦it¨¦ ¨¤ la lev¨¦e.¡¯ Les cultivars Mondor, SS Blomidon et AC
Voyageur ont eu leur meilleure lev¨¦e ¨¤ 60 000 sp/mL.
.^......
~.
____. -... - -
.._ -_-- _-.-. -
--+--

l
3 7
Tableau 15. Germination au k jour sur eau g¨¦los¨¦e de semences de bl¨¦
soumises ¨¤ plusieurs concent ations de F. grcxnine~ et s¨¦ch¨¦es avant
semis.
d
--
-+-
Germination (%) par concentration
-
0 000 60 000 120 000 Moyenne
Cultivars
I p/mLl
tsp /mL)
bp/mU
g¨¦n¨¦rale
Celtic
AC Mimi
36a
62 a
69 a
76 a
-
4 cd
31 de
32 bc
36 cd
AC Voyageur
/TIS cd
42 bcd
21 cde
40 C!
SS Blomidon
2 bc
60 a
44 b
56 b
Consens
4 bc
47 abc
43 b
52 b
Messier
5 cd
48 ab
27 cd
40 c:
Aquino
1 5 cd
32 cde
30 bc
36 cd
Laval- 19
3b
29 de
14 de
39 c
Algot
5 ¡®10 f
28 de
27 cd
35 cd
Katepwa
3 de
29 de
15 de
26 cd
Bluesky
61 bc
19 efg
26 cd
35 cd
Opal
~58 bc
29 de
7e
31 cd
Mondor
¡®16 ef
gg
7e
11 e
Norseman
11 ef
22 efg
11 e
15 de
AC Pollet
50 cd
13 fg
8e
10 e
F calcul¨¦
~11,53**
12,20**
10,74**
12,85**
P.P.D.S.
~22,20
14,82
14,70
10,51
Les moyennes avec les
es lettres ne sont pas significativement
diff¨¦rentes selon le test de la P.
** significatif au seuil de P

l
3 8
Ta.bleau 1 6 .
Viabilit¨¦ au
jour sur eau g¨¦los¨¦e de semences de bl¨¦
soumises ¨¤ plusieurs
de li: gruminea;rwn et s¨¦ch¨¦es avant
semis.
-1 Viabilit¨¦ (%) par concentration
60 000
-120 000
Moyen.ne
Cultivars
(sp/mLl
_[sp/mL)
g¨¦n¨¦rale
- -
Celtic
28 a
3 4 a
32 a
AC Mimi
17 abc
10 bcd
22 b
AC Voyageur
16 abcd
12 b c
20 b
SS Blomidon
24 ab
7 bcde
20 b
Consens
18 abc
15 b
19 bc
Messier
14 abcde
O e
12 c
Aquino
4 cdefg
O e
8c
Laval- 19
12 bcdefg
3 d e
10 c
Algot
9 def
5 cdefg
O e
5 cd
Katepwa
8 def
2 fg
O e
3d
Bluesky
7 def
5 cdefg
4 c d e
5 cd
Opal
3 ef
11 bcdefg
O e
5 cd
Mondor
Of
og
O e
O d
Norseman
Of
og
O e
O d
AC Pollet
Of
1 fg
O e
0,4 d
F calcul¨¦
6,88**
3,69**
9,25**
6,66**
P.P.D.S.
5,15
14,06
8,37
7,48
Les moyennes avec les m¨ºr es lettres ne sont pas significativement
diff¨¦rentes selon le test de la P-1 D-S.
** significatif au seuil de P I 0,O
c

39
? la lev¨¦e ¨¤ 60 000 sp/mL, les cultivars peuvent ¨ºtre divis¨¦s en deux
groupes: Laval- 19 qui a ¨¦t¨¦ le plus affect¨¦ d¡¯une part et tout le reste des
cu.ltivars d¡¯autre part. ?
00 sp/mL, les cultivars Celtic, Aquino et
Messler arrivent en t¨ºte mais
e sont pas diff¨¦rent de AC Mimi, Consens,
Algot, Bluesky, Opal, AC
et AC Voyageur. Laval-19 est le plus
affect¨¦, les autres sont
la moyenne g¨¦n¨¦rale on observe ¨¤
peu pr¨¨s la m¨ºme
En ce qui concerne la viabilit¨¦ au 15e jour, les r¨¦sultats ne pr¨¦sentent pas les
m¨ºmes tendances que lors du est avec le traitement sans s¨¦chage. ? 30 000
9
spores/mL les cultivars ne pr¨¦ entent pas de diff¨¦rence significative au point
1
de vue germination. Par contre, ¨¤ 60 000 spores/mL et ¨¤ 120 000 spores/mL
la diff¨¦rence est hautement si nif?cative [Tableau 18). ? 60 000 spores/mL
Celtic, AC Voyageur et Bluesty dominent avec 94% de plantules vivantes
mais ne sont pas significative ent diff¨¦rents de AC Mimi, Aquino, Consens,
¡°p
Argot, Norseman, Opal, Mess¡¯er, AC Pollet, Katepwa et SS Blomidon. ?
120 000 spores/mL Celtie est e nouveau seul en t¨ºte avec 93%, mais n¡¯est
pas significativement diff¨¦rent de AC Mimi, Aquino, Algot, Bluesky, Opal,
d
Messier AC Pollet et AC Voyagebr. ? la moyenne g¨¦n¨¦rale les cultivars Celtic,
Aquino, Algot, Bluesky, Opal, ¡¯ essier et AC Voyageur sont meilleurs que les
M
autres cultivars. Laval- 19 a ¨¦t¨¦~le cultivar le plus affect.¨¦.
3.3 R¨¦capitulation des CO paraisons entre les diff¨¦rents facteurs de
l¡¯essai.
La comparaison des F calcul¨¦ montre que de fa?on g¨¦n¨¦rale, ceux trouv¨¦s
au niveau du traitement avec sechage des graines apr¨¨s inoculation sont
sup¨¦rieurs aux F calcul¨¦s trou ¨¦s au niveau du traitement sans s¨¦chage des
1
graines apr¨¨s inoculation. Cec? implique que le s¨¦chage ,des graines donne
plus de chance d¡¯avoir une diff$rence significative entre les cultivars [Tableau
1!3). L¡¯analyse de la corr¨¦lation en.tre les essais de Devaux 1993 [Tableau 201
et les n?tres montre que les r¨¦sultats obtenus dans ce test ne sont pas
corr¨¦l¨¦s au test de la fusqiltio e de l¡¯¨¦pi men¨¦ dans les essais C.P.V.Q. de
1!393 [Tableau 21).
i

l
4 0
Tableau 17. Lev¨¦e au 7e jour ¡®en caissettes de terreau de semences de bl¨¦
soumises ¨¤ plusieurs concent ations de F. granz¨´z.e~wn et s¨¦ch¨¦es avant
semis.
I
--
--
Lev¨¦e (%] par concentration
36 000
6 0 000
120 000
Moyenne
Cultivars
(sp/mLI
(sp/mLI
I[sp/mL)
g¨¦n¨¦rale
AC Mimi
94 a
9 2 a b
9 5 a b
Celtic
97 a
9 5 a
9 7 a
Aquino
97 a
9 3 a
9 6 a
Consens
94 a
8 8 a b
9 3 a b
Algot
93 a
9 1 a b
9 4 a b
Norseman
96 a
76 c d
8 9 b
Bluesky
95 a
9 2 a b
9 5 a b
Opal
95 a
91 a b
9 4 a b
Messier
91 a
9 3 a
9 3 a b
AC Pollet
95 a
8 5 abcd
9 2 a b
Mondor
96 a
8 9 a b
9 3 a b
Katepwa
4 a
91 a
7 6 d
8 7 b
Laval- 19
2 a
81 b
4 6 e
73 c
SS Blomidon
l a
93 a
81 bcd
8 8 b
AC Voyageur
i Oa
93 a
8 8 a b
9 0 b
F calcul¨¦
,05=
2,53**
8,38**
7,26**
P.P.D.S.
8 990
6,54
11,52
5,12
Les moyennes avec
e s lettres ne sont pas significativement
diff¨¦rentes selon le test
Ns Xvon significatif.
l
** significatif au seuil de P I 0,O .1
l
_,--.-. .- .
..-.

4 1
~
Tableau 18. Viabilit¨¦ au 1 5e jour en caissettes de terreau de semences de
ble soumises ¨¤ plusieurs conce trations de F. gruminecm et s¨¦ch¨¦es avant
semis,
Viabilit¨¦ [%] par concentration
Cultivars
-
AC Mimi
Celtic
Aquino
54 a
9 2 a b
9 0 a b
93 a
Consens
31 a
8 8 a b
8 4 a b c
87 b
Algot
33 a
9 2 a b
9 0 a b
92 a
Norseman
32 a
9 0 a b
78 c
87 b
Bluesky
33 a
9 4 a
9 0 a b
93 a
Opal
33 a
9 2 a b
8 9 a b
91 a
Messier
33 a
9 2 a b
9 0 a b
92 a
AC Pollet
39 a
9 0 a b
81 b c
87 h
Mondor
30 a
8 6 b
8 4 a b c
87 b
Katepwa
32 a
8 8 a b
81 b c
87 b
Laval- 19
38 a
7 4 c
3 9 d
67 c
SS Blomidon
30 a
8 9 a b
81 b c
87 b
AC Voyageur
34 a
9 4 a
9 0 a b
93 a
F calcul¨¦
1,1.9*s
3,36**
11,46**
9,42**
P.P.D.S.
3,90
7,09
10,30
4,50
Les moyennes avec les mi les lettres ne sont pas significativement
diff¨¦rentes selon le test de la P ¡®.D.S.
NS Non signit?catif
** significatif au seuil de P I 0,

Tableau 19. Comparaison des F calcul¨¦s obtenus par concentration,
methode d¡¯inoculation et milieu ~
d¡¯evaluation du 4e au 7e jour,
$¡¯ calcul¨¦s sur les donn¨¦es des eultivars
Con cen-
S¨¦chage
G¨¦lose
Terreau
trations
apr¨¨s
(Sp/mL]
inoculation
54555657
57 Y15
30 000
oui
17
4
3 13
12 12
3
7
1
2
non
Fi+
5
3
5
3
8
5
7
1
1
60 000
oui
21 EO
8 15
12 11. 12
4
3
3
non
3
2
3
3
7
9
4
3
3
2
120 000
oui
1
1 20 15
10 16
4
9
8
11
non
4
1
4
3 10
3
2
2
2
Global
oui
20
4
9 12
13 14
4
7
7
9
non
3
7
5
7
511.
5
3
3
3
-
-
-
- -

4 3
Tableau 20.
Bl¨¦ +e printemps inocul¨¦ de Fmarium
grczmirzeurum dans 1 s essais C.P.V.Q. ¨¤ Saint-Hyacinthe
en 1993.
+
Cultivars
?pillets fusari¨¦s
I%l
Mondor
~
3 5
AC Voyageu
3 5
Katepwa
1
3 7
Algot
I
4 5
Consens ~
4 6
SS Blomidoe
5 5
Opal
l
5 5
Aquino
~
5 7
Messier
(
5 9
5 9
AC Po11et
~
ACMimi
;
6 0
Celtic
61
B l u e s k y ~
6 8
Laval-19 I
7 2
Norseman ~
7 5
C.V. =
16,28**; P.P.D.S. 0,05 = 12,05.
(Source: Devaux 19

l
4 4
Tableau 2 1.
Coeffkients de orr¨¦lation (r] des donn¨¦es de l¡¯infection de
semences de bl¨¦ par le F. gra4km.mm versus la fusariose de l¡¯¨¦pi obtenue
par Devaux (19933.
a] M¨¦thode avec s¨¦chage
l
Coefficient des corr¨¦lation (r-1 avec la fusariose de l¡¯¨¦pi
-
Concen-
Buvard
Terreau
-
tra.tions
- ~
Gemtiaylose
Germina-
w/mL
tion
Viabilit.¨¦
~
tion
Viabilit¨¦
Lev¨¦e
Viabilit¨¦
30 000
- 0,240NS
- 0,280NS ~
- 0,267Ns
0,059NS
- 0,239NS - 0,014NS
60 000
0,304NS
- 0,28gNS
~
- 0,007NS
- 0,050NS
0,176NS
0,179NS
120 000
0,162NS
- 0,146NS ~
- 0,078NS - O,OIONS
0,307NS
0,36tjNs
NS = il n¡¯existe aucune corr¨¦lation en e les r¨¦sultats de cet essai et ceux trouv¨¦s dans le,s
essais C.P.V.Q. de 1993.
b) M¨¦thode sans s¨¦chage
~
Coeffkient de corr¨¦lation (r) avec la fusariose de l¡¯¨¦pi
-
concem-
B
u
v
a
r
d
G¨¦lose
Terreau
trations
Germina-
Viabilit¨¦
~Termina-
Viabilit¨¦
Lev¨¦e
Viabilit¨¦
sp/mL
tion
tion
-
30 000
0,166NS
- 0,081NS
¡¯
0,357NS
- 0,009NS
- 0,017NS
- 0,177NS
l
60 000
- 0,078NS
- 0,025NS ~ 0,083NS
- 0,134NS
- 0,158NS
- 0,130NS
l
120 000
0,282Ns
0,176Ns
~
0,323NS - 0,158NS
0,229NS
- 0,06gNS
NS = il n¡¯existe aucune corr¨¦lation e n re les r¨¦sultats de cet essai et ceux trouv¨¦s dans les
essais C.P.V.Q. de 1993.

4 5
3.4 Discussion
l
L¡¯i.nterpr¨¦tation de ces r¨¦sultats montre que d¡¯une fa?on g¨¦n¨¦rale les
semences inocul¨¦es germent b*. Ceci avait ¨¦t¨¦ rapport¨¦ par Djerbi (19701.
Mais l¡¯inhibition de la germination s¡¯accentue avec un accroissement de la
concentration de spores. Cette i tendance sur la r¨¦duction de la germination
avait ¨¦t¨¦ d¨¦j¨¤ mentionn¨¦e par $autres chercheurs [Halfon-Meiri et al. 1979;
Tuite et al. 1990; Wong et al. 4992). On remarque aussi que la viabilit¨¦ des
plantules diff¨¨re selon le cultivar, la concentration et le milieu d¡¯¨¦valuation.
Ceci refl¨¨te les r¨¦sultats obtenus par Mesterhazy (1983). Du lot de cultivars
test¨¦s, il n¡¯y a pas eu beaucoup~ de diff¨¦rence statistique. Celtic semble ¨ºtre le
meilleur. A point de vue stabilit¨¦, il est le plus souvent en t¨ºte tant du point
de vue germination que viabilit¨¦ des plantules et quel que soit le milieu
d¡¯iival.uation. Cependant le test pour la fusariose de l¡¯¨¦pi dans les essais
C.P.V.Q. (Table a u 20) Devaux 1993) le classe comme un cultivar sensible.
Les autres vari¨¦t¨¦s changent
ouvent de comportement suivant le milieu
6
d¡¯iivaluation et ne diff¨¨rent pas tellement les uns des autres.
L¡¯effet du F. gruminearum se remarque plus dans l¡¯eau g¨¦los¨¦e que dans les
au.tres milieux d¡¯¨¦valuation. L e ilieu g¨¦los¨¦ reste humide en permanence et
donc peut favoriser un d¨¦vel ppement plus rapide du champignon. Les
conditions humides prolong¨¦es!r
, avorisent aussi l¡¯infection (Sutton 1982).
En serre l¡¯effet du Fusurium gr&h.eurum a ¨¦t¨¦ moins per?u. Le pourcentage
de lev¨¦e et. de viabilit¨¦ obtenu est tr¨¨s ¨¦lev¨¦ [entre 80 et 96%). D¡¯apr¨¨s
certains chercheurs, l¡¯inoculat¡¯on11 des semences seule n¡¯est pas suffisante
pour provoquer une infection Prononc¨¦e des plantules, lorsque l¡¯essai est
men¨¦ dans du sable ou du terreau (Messiaen 1981; Mesterhazy 1978). Ils
preconisent une contamination du sol en plus de la contamination des
semences. Mais cela n¡¯¨¦tait pas l¡¯objectif vis¨¦ car on voulait voir l¡¯effet du
Fusarium sur la germination des semences contamin¨¦es. On a eu beaucoup
d¡¯h¨¦t¨¦rog¨¦n¨¦it¨¦ lors de la lev¨¦e des plantules et cela peut ¨ºtre d? au fait que
seules les semences ¨¦taient contamin¨¦es ou alors ¨¤ l¡¯effet d¡¯h¨¦t¨¦rog¨¦n¨¦ite de
la serre elle-m¨ºme. En effet en~ serre sur sable ou terreau, plus l¡¯humidit¨¦
ambiante est faible et la temp¡¯rature ¨¦lev¨¦e, plus la lev¨¦e est faible et le
e
nombre de plantules ayant la remi¨¨re feuille effondree ¨¦lev¨¦; cependant la
mortalit¨¦ en post-lev¨¦e est. fai le (Halfon-Meiri et al. 1979). Toute fois¡¯ la
b
m¨¦thode de semis en sable, lorsque l¡¯inoculation est bien homog¨¨ne

4 6
(semences et sol trait¨¦s), peut ~
¨ºtre meilleure pour pr¨¦voir la maladie des
pla.ntules au champ et, par
pour d¨¦terminer la n¨¦cessit¨¦ d¡¯un
traitement de semence
Au point de vue germination,1 le s¨¦chage des graines apr¨¨s inoculation
procure une infection plus grande des semences. Au niveau des r¨¦sultats
obtenus, l¡¯inhibition de la germination ¨¦tait sup¨¦rieure lorsqu¡¯on a utilis¨¦
cette m¨¦thode d¡¯inoculation.
e Tableau de comparaison des diff¨¦rents
facteurs montre que la m¨¦thod avec s¨¦chage donne plus de chance d¡¯avoir
t
une discrimination entre les cultivnrs car quel que soit le milieu d¨¦valuation
ou la concentration, les F calcul¨¦s d¡¯une fa?on g¨¦n¨¦rale sont sup¨¦rieurs a
ceux du traitement sans s¨¦cha e des graines apr¨¨s inoculation. Aussi, il n¡¯y
4
a pas de corr¨¦lation entre les r¨¦sultats de cet essai et la fusariose de l¡¯¨¦pi.
Donc contrairement aux essais men¨¦s par Mesterhky (1983) cet essai ne
permet pas de conclure que l¡¯on peut faire la s¨¦lection pour la fusariose de
l¡¯¨¦pi ¨¤ partir de l¡¯infection des plantules.
3.5 Conclusions
Cet essai a permis de tirer plusi¡¯ urs conclusions qui peuvent ¨ºtre regroup¨¦es
comme suit:
e
.
D¡¯une fa?on g¨¦n¨¦rale on ~
a eu une plus grande inhibition de la
germination ¨¤ 120 000 spores/mL. Le regroupement des cultivars par
concentration montre que 1 s graines inocul¨¦es artificiellement ¨¤ 30 000
spores/mL germent bien. Y ais aux concentrations 60 000 et 120 000
spores/mL on obtient des ~
diff¨¦rences significatives entre les cultivars.
Cependant, au niveau de la viabilit¨¦ des plantules on a une diff¨¦rence
significative pour toutes les concentrations et tous les milieux
d¡¯¨¦valuation utilis¨¦s. Au p in-t de vue pouvoir germinatif et viabilit¨¦, le
0
cultivar Celtic est meilleurs que les autres cultivars lorsqu¡¯on compare
les moyennes arithm¨¦tiques, mais n¡¯est pas toujours significativement
diff¨¦rent des autres, sp¨¦cialement de Consens et AC Voyageur.
.
Bien que la m¨¦thode avec ¨¦chage favorise plus de discrimination entre
les cultivars et que le culti ar Celtic est meilleur que les autres, il n¡¯y a
l
pas eu de corr¨¦lation entr nos r¨¦sultats et la fusariose de l¡¯¨¦pi test¨¦e
dans les essais C.P.V.Q. 1993. Ceci ne permet pas de conclure que l¡¯on

peut faire la s¨¦lection pour la fusariose de l¡¯¨¦pi ¨¤ partir de l¡¯infection des
plantules.

4 8
(
Chapitre IV

DE LA TOXICIT? DU
DE SES M&¡®ABOLITES
L¡¯une des particularit¨¦s du l$~ar?um grumineurum est qu¡¯il produit des
su.bstances toxiques ¨¤ l¡¯hom+e et aux animaux. La phytotoxicit¨¦ de ces
substances a ¨¦t¨¦ aussi rappop [Bukovc&kov6
et al. 1991; Srobarova et
Bukovc&kov& 1991). Certains i vestigateurs ont m¨ºme fait la relation entre
l¡¯effet de ces m¨¦tabolites et: la usariose de l¡¯¨¦pi (Wang et Miller 1988). Mais
leur effet sur la germination 1es semences reste en.core peu ¨¦tudi¨¦. Une
recherche dans ce domaine sei-ait tr¨¨s importante et aussi assez originale.
Tout en ¨¦tudiant l¡¯effet des qltrats de culture obtenus du milieu GYEP
[connu pour favoriser la prod ction de mycotoxines par le F. grmirzem)
sur la germination des semence s de bl¨¦, on a compari5 leur phytotoxicit¨¦ au
pouvoir pathog¨ºne du champi&on.
4.1 Mat¨¦riel et m¨¦thodes
~
On a utilis¨¦ la souche F-l l-8 de F. gramineurum pour ce test. Le substrat
¨¦tait le milieu GYEP (Miller et Greenhalgh 1988) constitu¨¦ de 10 g/L de
D--glucose, 1 g/L d¡¯extrait de lbvure (Difco] et 1 g/L de peptone (Difco]. Ce
milieu est connu pour permettre la production de mycotoxines dont le
d¨¦soxynival¨¦nole par le Fus&? grcminearum. L¡¯inoculum a ¨¦t¨¦ pr¨¦par¨¦ par
ensemencement de six flacons Id¡¯Erlenmeyer de 50 mL, contenant chacun 25
mL du substrat, avec trois ro delles de 5 mm de diam¨¨tre de culture du
champignon provenant d¡¯un
ilieu P.D.A. (Potato Dextrose Agar]. Le tout a
t
¨¦t¨¦ incub¨¦ pendant une sema-ne dans un cabinet de croissance ¨¤ 28¡±C, ¨¤
1
une photop¨¦riode de 13 heure? d.e lumi¨¨re. On a ensuite r¨¦uni les cultures
de cinq des six flacons dans u$ seul de 250 mL. Le sixi¨¨me a ¨¦t¨¦ gard¨¦ pour
repr¨¦senter le traitement Fusa
dans son milieu de culture.
Apr¨ºs homog¨¦n¨¦isation du mil eu contenu dans le flacon de 250 mL, on l¡¯a
centrifug¨¦ ¨¤ 10¡ãC pendant 2
minutes ¨¤ la vitesse de 13 000 tours par
6
m.inutes [r/min] dans des
de centrifugation de 250 mL. La
centrifugeuse utilis¨¦e ¨¦tait
Dupont RC5C. Apr¨¨s, le surnageant a ¨¦t¨¦
s¨¦par¨¦ du culot de
dernier resuspendu dans de l¡¯eau
physiologique
les traitements suivants:

49
1. Le surnageant, obtenu de 1 ¡¯ centrifugation du milieu GYEP ensemenc¨¦ de
F. gruminecuum. Il est pr¨¦su
¨¦ contenir les m¨¦tabolites.
2. Le milieu GYEP ensemenc )de Fusarium gruminearum. Il est pr¨¦sum¨¦
contenir des macroconidies bt des m¨¦tabolites.
3. Les spores obtenues de la ~
entrifugation du milieu GYEP ensemenc¨¦ de
F. grumineurum, et resuspe dues dans l¡¯eau physiologique.
4. Le milieu GYEP non conta in¨¦ pour servir de t¨¦m.oin aux traitements 1
+
et. 2.
5
L¡¯eau physiologique pour sehr comme t¨¦moin au traitement 3.
Les cultivars Laval- 19, Celtic,
quino et Katepwa fournis par le programme
de phytog¨¦n¨¦tique de l¡¯Univers t¨¦ Laval ont ¨¦t¨¦ utilis¨¦s pour cet essai. On a
d¨¦sinfect¨¦ les graines en
$
su ~
ace par trempage dans de l¡¯¨¦thanol 70%
pendant 30 secondes, puis d4ns l¡¯hypochlorite de sodium 1% pendant 10
minutes. Apr¨¨s rin?age et e sorage, on a proc¨¦d¨¦ ¨¤ l¡¯inoculation par
trempage de graines dans les 5 traitements pendant 24 heures. Puis on les a
fait s¨¦cher ¨¤ l¡¯air libre jusqu¡¯
s¨¦chage complet. Sur papier buvard on a
depos¨¦ 100 graines par bo?te d l P¨¦tri de 150 mm de diam¨¨tre, par cultivar et
par traitement. Sur eau g¨¦los¨¦b on a plac¨¦ 25 graines par bo?te de P¨¦tri de
100 mm de diam¨¨tre, on avait 4 bo?tes par traitement, ce qui fait 100 gra?nes
par cultivar et par traitement. L¡¯essai a ¨¦t¨¦ r¨¦p¨¦t¨¦s 4 fois. Les papiers buvard
ont ¨¦t¨¦ humect¨¦s au besoin abec de l¡¯eau distill¨¦e. On a laiss¨¦ les graines
germer ¨¤ la temp¨¦rature ambidnte du laboratoire. Au 4e jour on a compt¨¦ le
nombre de graines germ¨¦es. Oh a. analys¨¦ les r¨¦sultats en faisant le rapport
relatif entre la germination de& traitements inocul¨¦s et celle de leur t¨¦moin
non inocul¨¦. Puis comme analybe statistique on a calcul¨¦ les ¨¦carts types.
4.2 R¨¦sultats
¡¯
Les traitements contenant soit des m¨¦tabolites, des macroconidies, ou les
deux pr¨¦sentent une inhibitioh de la germination sup¨¦rieure ¨¤ leur t¨¦moin
respectif. Les rapports de la germination des traitements 1 et 3 sur la
germination de leur t¨¦moin r pectif sont tr¨¨s peu diff¨¦rents. Le calcul de
j
l¡¯i,cart type ne pr¨¦sente pas1 de diff¨¦rence significative entre ces deux
traitements. Par contre rl.
xiste une diff¨¦rence significative entre le
traitement 2 et les
et 3 (Tableau 22). Le traitement dans lequel
le champignon est ensemble a
ses m¨¦tabolites [traitement 2) pr¨¦sente une

50
inhibition de la germination plus prononc¨¦e que les deux autres traitements
(1 et 3). Le cultivar Celtic a , r¨¦sist¨¦ plus que les autres aux diff¨¦rents
traitements. Sur l¡¯eau g¨¦los¨¦e on a obtenu des r¨¦sultats semblables ¨¤ l¡¯essai
sur papier buvard [Tableau 23 11
4.3 Discussion
Dans cet essai on a trouv¨¦ I que l¡¯inhibition de la germination par le
champignon avait les m¨ºmes kendances que celle de ses f?ltrats liquides.
Mais ¨¦tant donn¨¦ que c¡¯est 1
premi¨¨re ¨¦tude faite dans ce sens cette
¨¤
corr¨¦lation est encore tr¨¨s peu; connue. En effet, Wang et Miller (1988) ont
fait la comparaison entre la phytotoxicit¨¦ des m¨¦tabolites et la fusariose de
l¡¯¨¦pi en travaillant sur des coi¨¦optiles ¨¦tiol¨¦s. Mesterhkzy 11983) a fait la
relation entre l¡¯infection des ¡®plantules et la fusariose de l¡¯¨¦pi. Mais la
comparaison de l¡¯inhibition de la germination de semences de bl¨¦ par les
filtrats de culture du champignon et par les spores d.e celui-ci n¡¯aurait pas
fait l¡®objet de plusieurs ¨¦tudes. I Les cultivars ont r¨¦agi de la m¨ºme fa?on aux
filtra& de culture et au champfgnon seul. Ceci illustre encore une fois que le
pouvoir pathog¨¨ne du champignon est semblable ¨¤ celui de ses m¨¦tabolites.
L¡¯exp¨¦rience a aussi montr¨¦ que le traitement o? le Fusarium graminearum
est en pr¨¦sence de ses filtrats a ¨¦t¨¦ celui qui a donn¨¦ plus d¡¯inhibition de la
germination. Cela pourraient qtre d? ¨¤ une action synergique des deux. Et
comme on le sait, l¡¯un des m¨¦c)anismes
actifs de d¨¦fense utilis¨¦ par la plante
h?te pour lutter contre l¡¯invasion du champignon est la synth¨¨se de certaines
enzymes. Or comme l¡¯ont menttonn¨¦ Carter et al. [1980], certains m¨¦tabolites
tels que le d¨¦soxynival¨¦nole e¡¯ p¨ºchent cette action. ?tant donn¨¦ que les
P
m¨¦tabolites sont pr¨¦sents dans les semences infect¨¦es, ils joueraient
certainement un r?le dans l¡¯inhibition de la germination de celles-ci.
4.4 Conclusions
Les conclusions que l¡¯on peut tirer de cet essai sont que d¡¯une part
l¡¯inhibition de la germination dar le champignon a les m¨ºmes tendances que
celle de ses filtrats liquides,
d¡¯autre part lorsque 1.e champignon est en
pr¨¦sence de ses filtrats liquide l¡¯inhibition de la germination est plus ¨¦levee.
Aussi le cultivar Celtic s¡¯est cxmport¨¦ mieux que les autres au point de vue
germination dans tous les traitem.ents appliqu¨¦s.

l
5 1
Tableau 22. Germination sur Papier buvard de semences de bl¨¦ expos¨¦es ¨¤
divers traitements issus de la pentrifugation du milieu GYEP ensemence de
F. gram?nearum.
--
Germination bbsolue [%)
Germination relative
Cultivars
T r a i t e m e n t s
T¨¦moins
au t¨¦moin [%)
Milieu GYEP
Surnageant + *
non contamin¨¦
Laval- 19
52
8 6
6lk
8+
Celtic
81
8 7
94+
5
Aquino
6 0
8 7
69k 10
Katepwa
6 0
8 8
68zk
7
Spores et
Milieu GYEP
Surnageant + * *
non contamin¨¦
Laval- 19
40
8 6
48~~13
Celtic
6 0
8 7
70& 11
Aquino
5 1
8 7
58i13
Katepwa
4 9
8 8
56k 11
Eau
Spores * * + *
physiologique
Laval- 19
4 8
8 4
58-r 5
Celtic
8 0
8 7
92k 4
Aquino
57
8 9
64~19
Katepwa
5 8
8 7
67~~13
?? = I?cart type obtenu des rapport$ des pourcentages de germination issus de graines
trait¨¦es avec le surnageant ou les spores sur leur t¨¦moin respectif.
** = Surnageant obtenu de la
du milieu GYJ3P ensemenc¨¦ de 3¡¯. graminearunt.
*** = Milieu GYEP ensemenc¨¦ de F. g
?? *++ = Spores obtenues de la centrifu
ation du milieu GYEP ensemenc¨¦ de F. graminearum et
4
resuspendues dans l¡¯eau physiologiqhe.

l
52
Tableau 23. Germination su eau g¨¦los¨¦e de semences de bl¨¦ expos¨¦es ¨¤
divers traitements issus de la entrifugation du milieu GYEP ensemenc¨¦ de
F. graminearum.
Germination .bsolue (%)
+
Germination relative
Cultivars
traitements
T¨¦moins
au t¨¦moin 1%)
Milieu GYEP
Surnageant + *
non ensemenc¨¦
Laval- 19
5 1
8 8
59 -t 9+
Celtic
8 3
8 9
93k 10
Aquino
6 2
8 9
70+ 4
Katepwa
5 4
9 0
602 7
Spores et
Milieu GYEP
Surnageant * * +
non contamin¨¦
Laval- 19
4 2
8 8
482 7
Celtic
5 3
8 9
60-c 7
Aquino
5 0
8 9
56-t 9
Katepwa
40
9 0
47zk 4
Eau
Spores + + * *
physiologique
Laval- 19
5 0
89
58+ 14
Celtic
7 5
89
90-i- 10
Aquino
6 7
91
73k 12
Katepwa
57
9 3
61 +- 18
* := ?cart type obtenu des rapport des pourcentages de germination issus de graines
trait¨¦es avec le surnageant ou les spc :s sur leur t¨¦moin respectif.
?? * = Surnageant obtenu de la cent&
&ion du milieu GYEP ensemenc¨¦ de F. grcuninearum.
?? ** = Milieu GYEP ensemenc¨¦ de F. g;
mineamp.
?? * 4, ?? = Spores obtenues de la centrifu!
tion du milieu GYEP ensemenc¨¦ de F. graninearum et
resuspendues dans l¡¯eau physiologiqr

53
Mais ce travail ouvre plut?t la porte ¨¤ plusieurs domaines de recherches tels
que 1¡±approfondissement
de la rech.erche dans le domaine de l¡¯inhibition de la
germination par les I?ltrats liq ides du F. grumineurum, et aussi dans la
recherche du r?le des meta b
,olites dans la germination des semences
infect¨¦es. En effet, on se rend dompte, lors de la revue bibliographique, que
cet axe de recherche serait tr¨¨s~ peu explor¨¦. Seuls quelques chercheurs ont
mentionn¨¦ l¡¯inhibition de la germination chez le bl¨¦ par les m¨¦tabolites telles
que z¨¦aral¨¦none et F-2 (Bukovc/akova et al. 19911, et les filtrats liquides du
Fusarium gramineurum sur les oaryopses de bl¨¦ (Srobarova et Bukovcakova
1991).
Il serait donc pertinent de continuer cette ¨¦tude en dosant les diff¨¦rents
m¨¦tabolites produits par le champignon dans le milieu GYEP. On pourrait
aussi les identifier et surtout voir leur effet sur la germination des semences.

5 4
CONCL+IONS G?N?IULES
Cette ¨¦tude a permis de mettre en ¨¦vidence les points suivants:
~
1.
La technique d¡¯inoculation artificielle des semences avec s¨¦chage mise
1.
au point favorise mieux I~~nfection que la m¨¦thode sans s¨¦chage. En
plus, elle a l¡¯avantage de permettre le traitement d¡¯une grande quantit¨¦
de semences que l¡¯on peu¡¯ garder et de les utiliser au fur et ¨¤ mesure
que l¡¯on en a besoin. L e r¨¦sultats ont aussi montr¨¦ une meilleure
appr¨¦ciation de l¡¯effet du t
c, ampignon.
2.
Y1 existe une diff¨¦rence: dans la r¨¦sistance des cultivars au l?
graminecuum au
de la germination. Le cultivar Celtic est
meilleur que les autres
ivars test¨¦s.
3.
11 n¡¯y a pas eu de corr¨¦lation entre les r¨¦sultats de l¡¯essai et ceux de la
fusariose de l¡¯¨¦pi test¨¦ dans les essais C.P.V.Q. Ceci ne permet pas de
conseiller la s¨¦lection pou la r¨¦sistance ¨¤ la fusariose de l¡¯¨¦pi ¨¤ partir
de l¡¯infection des semencei et. des plantules.
4. Quand on compare les diff¨¦rentes concentrations, la concentration
120000 spores/mL a e ntra?n¨¦ une plus forte inhibition de la
germination que les CO centrations 30 000 spores/mL et 60 000
n
spores/mL. En ce qui concerne le pourcentage de viabilit¨¦, le cultivar
AC Voyageur se comporte mieux ¨¤ partir de la concentration 60 000
jusqu¡¯¨¤ 120 000 spores/mL.
5.
L¡¯inhibition de la germination par le champignon est presque
¡®¨¦quivalente ¨¤ celle de ses m¨¦tabolites. Si ce r¨¦sultat se confirme par
d¡¯autres essais, on pourrait travailler avec les m¨¦tabolites et appliquer
directement les r¨¦sultats au champignon.
6.
Le Ftrsdum gruminecuum¡¯combin¨¦ ¨¤ ses filtrats de culture entra?ne une
inhibition de la germination plus forte que lorsqu¡¯il est utilis¨¦ sans
f?ltrats. Ce r¨¦sultat ou e la porte ¨¤ d¡¯autres essais qui peuvent
permettre de mettre en ¨¦ ¡®dence le r?le des m¨¦tabolites dans l¡¯infection
Y
des semences au moment ;de la germination.

55
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