Q RAPPORT ANNUEL 1990 INSTITUT...
Q
RAPPORT ANNUEL
1990
INSTITUT S?N?GALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES


RAPPORT ANNUEL
1990

Pages
-
Recherches sur les productions V¨¦g¨¦tales --_-_-________------------------------~~~~~~~--~-
1
Recherches sur [es productions Foresti¨¨res --------------------____________________~~---
47
Recherches sur les productions Ha]ieutiques ------___________________________
- _____ -----63
Recherches sur la Sant¨¦ et les Productions Animales ---------------------------------83
Recherches sur les Syst¨¨mes Agraires et I¡¯Economie Agricole ---------------------97
Annexes
: _- ________________________________________--------------------------------
- _____ --_- ______ 107
Publications 1990
l
Adresses utiles
l
. Liste des membres du Comit¨¦ Scientifique et Technique

0 5 centres principaux, bases des Directions
l 6 centres secondaires
Dakar - LNERV
pour la DRSPA
Kolda
Dakar - CRODT
pour la DRPH
Dahra
Dakar - CNRF
pour la DRPF
CDH
Djib¨¦lor
Bambey - CNRA
pour la DRPV
Tamba
Saint-Louis
pour la DRSAEA
Kaolack
* 18 stations et PAPEM
+ 15 points d¡¯essai
MAURITANIE
REGION DE
REGION DE
SINIHICII MALEMt
DE KAOLACK
++++++++++**+++*
REGION DE ZIGUINCHOR
GUINEE BISSA0

Mohamadou El Habib LY
Directeur G¨¦n¨¦ral de I¡¯ISRA
L E rapport 1990 de 1¡¯ISRA est des centres et des directions de re- sera formul¨¦ en 1991 alors que dans
le deuxi¨¨me sous cette forme cherches.
le m¨ºme temps nos partenaires tra-
g¨¦n¨¦rale et dont la vocation
ditionnels ont reconfirm¨¦ leur soutien
est, comme d¨¦j¨¤ indiqu¨¦e l la cons¨¦cration de la notion de ¨¤ 1¡¯ISRA en maintenant le niveau de
dans le rapport de 1989 de rendre Direction de recherche et le rat- leur intervention habituelle.
compte, de mani¨¨re succincte de tachement dcfinitif des centres aux
l¡¯activit¨¦ de l¡¯Institut. Au-del¨¤ de¡¯ce directions de recherche. Cette d¨¦ci- Malgr¨¦ ces nouveaux aspects et le
compte rendu, il s¡¯agit de s¡¯arrkr
sion s¡¯est accompagn¨¦e du retour d¨¦marrage de l¡¯activit¨¦ du Programme
un instant pour appr¨¦cier u posteriori de la Direction de Recherches sur les National de Vulgarisation Agricole
l¡¯activit¨¦ conduite pendant une Productions V¨¦g¨¦tales (DRPV) ¨¤ (PNVA) avec lequel I¡¯ISRA colla-
ann¨¦e. Il s¡¯agit aussi de tirer les Barnbey et la localisation de la Di- bore ¨¦troitement, l¡¯ann¨¦e 1990 n¡¯a pas
le?ons qui se d¨¦gagent des divers rection de Recherches sur les Sys- ¨¦t¨¦ pour l¡¯Institut une ann¨¦e tr¨¨s facile
scctcurs d¡¯activit¨¦s de l¡¯Institut et de t¨¨mes Agraires et 1¡¯Economie Agri- du point de vue du financement de
fournir une information g¨¦n¨¦rale utile colts (DRSAEA) ¨¤ Saint-Louis ;
son activit¨¦ globale.
et utilisable par tous nos partenaires
CL clients qui, s¡¯ils ne peuvent trou- l la mise en ceuvre du .principe Cependant, 1990 verra la relance d¡¯un
ver dans le d¨¦tail les ¨¦lcments qui d¡¯¨¦lection des chercheurs-leader important programme d¡¯Agro-fores-
les int¨¦ressent, pcuvcnt au moins dans les ccmrcs o¨´ ne r¨¦side pas un terie, et pour l¡¯arachide un d¨¦but de
s¡¯oricntcr ¨¤ partir de ce document.
directeur de recherche ;
confirmation du mat¨¦riel pr¨¦coce de
la s¨¦rie des GC cr¨¦¨¦e pour la zone
L¡¯ann¨¦e 1990 a ¨¦t¨¦ pour 1¡¯ISRA une l le d¨¦but d¡¯un r¨¦ajustement de la Nord, donnant des rendements de plus
ann¨¦e ¨¤ la fois douloureuse et diffi-
structure administrative conduisant de 130 % en milieu paysan par
cilc, mais aussi une ann¨¦e inten- ¨¤ :
comparaison ¨¤ la vari¨¦t¨¦ tradition-
s¨¦ment v¨¦cue par toute la famille
nelle dans cette r¨¦gion.
ISRA. Au niveau du personnel, 1990
la cr¨¦ation d¡¯une cellule de con-
l
a Cl¨¦ marqu¨¦e par une forte rcduc-
tr?le de gestion ;
La situation ci-dessus d¨¦crite n¡¯a pas
Lion des effectifs avec le d¨¦part de
manqu¨¦ de perturber le fonctionne-
325 agents parmi lesquels 48 fonc-
et l¡¯¨¦laboration d¡¯un nouveau ment normal de l¡¯activit¨¦ scientifi-
l
tionnaires remis ¨¤ leur Ministere
texte r¨¦glementaire portant d¨¦- que. L¡¯incidence de telles perturba-
d¡¯origine. Au niveau structurel,
cret organique de I¡¯ISRA.
tions est bien souvent ¨¦voqu¨¦e au
1¡¯annCe 1990 a ¨¦t¨¦ marqu¨¦e par le
niveau des diff¨¦rents secteurs de
d¨¦marrage d¡¯une importante r¨¦- En ce qui concerne les moyens fi- recherche. Elle est en tout ¨¦tat de
flexion dont l¡¯objectif majeur a ¨¦t¨¦ nanciers de l¡¯Institut, l¡¯horizon a cause analys¨¦e dans le d¨¦tail dans.
dc concevoir et d¡¯ex¨¦cuter le plan commenc¨¦ ¨¤ s¡¯¨¦claircir en 1990. les rapports des directions de recher-
de redressement de l¡¯Institut. Les L¡¯accord pour le financement de la che qui constituent la¡¯ source et le
principales ¨¦tapes de ce processus seconde phase du Projet de Recher- compl¨¦ment de la.pr¨¦sente synth¨¨se.
ont ¨¦tC :
che Agricole a ¨¦t¨¦ d¨¦finitif et une
petite avance de fonds est venue C¡¯est encore une fois le lieu de rap-
l l¡¯organisation des journ¨¦es de
soutenir certaines activit¨¦s de re- peler le caractere collectif de l¡¯ceuvre
r¨¦llcxions sur la Rccherchc agricole cherches bien s¨¦lectionn¨¦es. Cepen- de notre Institut. Tous les agents, ¨¤ .
cn Afrique, du 28 au 30 juin 1990, dant, cette nouvelle phase n¡¯entrera quelque niveau qu¡¯ils se soient trou-
ces journecs devaient permettre ¨¤ en vigueur officiellement qu¡¯en v¨¦s, ont contribu¨¦ ¨¤ sa r¨¦alisation. Et
l¡¯Institut de mieux se r¨¦organiser et janvier 1991, quand certaines condi- l¡¯on pourra m¨ºme dire que cette
r¨¦¨¦valuer sa place dans l¡¯¨¦chiquier tions seront remplies. N¨¦anmoins, solidarit¨¦ sera ¨¤ la base de beaucoup
de la recherche agricole r¨¦gionale et un espoir ¨¦tait n¨¦.
d¡¯acquis ici pr¨¦sent¨¦s compte tenu
internationale ;
des conditions relativement difficiles
Les premiers contacts ont aussi ¨¦t¨¦ qui ont pr¨¦valu. Mais pour l¡¯Institut,
l l¡¯organisation de la r¨¦flexion sur pris pour identifier le projet de ges-
c¡¯est une ¨¦tape importante qui a ¨¦t¨¦
la restructuration des programmes tion des Ressources Naturelles qui franchie.
-

RECHERCHES
SUR LES PRODUCTIONS
V?G?TALES

Du mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal adapt¨¦
¨¤ une pluviom¨¦trie de plus en plus r¨¦duite
Ni¨¦b¨¦ productif
pour la zone de Louga
Mil :
parcelle de multiplication
de semences

INTRODUCTION
tation multilocale (Station de rechcrchcs et milieu
paysan) ont ¨¦tC couverts.
Ce rapport pr¨¦sente la synth¨¨se des travaux ex¨¦-
cutes par les programmes conduits en 1990 au sein
Les travaux de phytotechnie se sont ¨¦largis,
de la Direction des Recherches sur les Productions
pour la zone Centre-Nord, ¨¤ des essais d¡¯associa-
V¨¦getales.
tion Mil-Nieb¨¦.
Par rapport ¨¤ 1989 quatre chercheurs ont quitte
Avec le d¨¦part de l¡¯entomologiste, les travaux
la direction de recherches sur les productions vege-
relatifs ¨¤ ce domaine ont Cte suspendus cette ann¨¦e.
tales au niveau des programmes riz et coton.
La restructuration de l¡¯Institut initi¨¦e au d¨¦but
AM?LIORATION
VARI?TALE
de l¡¯ann¨¦e a grandement mobilis¨¦ la direction
L¡¯¨¦valuation des produits issus des croisements
de recherches qui a consacre beaucoup de temps
entre lign¨¦es introduites et vari¨¦t¨¦s amcliorees et
et d¡¯activites ¨¤ cette t?che. La reduction du per-
de leurs descendances s¡¯est poursuivie et a con-
sonnel d¡¯appui intervenue en Juillet 1990 a affecte
cern¨¦ les niveaux Fl, F2, F3 ct F4. Vingt deux
tr¨¨s sensiblement les capacit¨¦s de travail des
(22) Fl, ont et¨¦ Cvalu¨¦s ¨¤ Bambey ; trente six (36)
equipes en place qui ont, ¨¤ travers des recrute-
F2, ¨¤ Bambey et ¨¤ Nioro ; quatorze (14) dcscen-
ments d¡¯agents temporaires, essay¨¦ d¡¯att¨¦nuer
dances F3, ¨¤ Bambey et ¨¤ Louga ; vingt sept (27)
les effets de celle-ci.
F4, ¨¤ Nioro et ¨¤ Bambey. De ces Cvaluations, des
plants pr¨¦sentant un bon comportement par rap-
port aux crit¨¨res fixes, ont ¨¦te retenus pour la pour-
suite des travaux.
Dans le cadre de l¡¯¨¦valuation des lignees, 21
lign¨¦es et deux t¨¦moins IBV 8001 ct Souna 3 ont
Dans les domaines de recherches en Am¨¦lio-
et¨¦ test¨¦s ¨¤ Bambey et ¨¤ Nioro. Les meilleurs
ration vari¨¦tale, phytopathologie, phytotechnie eL
rendements intersites ont ¨¦t¨¦ obtenus avec :
malherbologie, ont ¨¦t¨¦ conduits des travaux dans
ICMI 84008 (2 333 kg/ha), ICMI 84048
la Vall¨¦e du Fleuve et dans le bassin arachidier
(2 318 kg/ha) et ICMI 84339 (2 132 kg/ha).
(Nord, Centre-Nord et Centre-Sud). L¡¯¨¦tude des
Seize (16) entrces dont le Souna 3 ont ¨¦t¨¦ tes-
performances du materiel s¨¦lectionn¨¦ et avance en
tees ¨¤ Bambey et ¨¤ Nioro pour des essais rcnde-
milieu paysan a ete poursuivie pour la deuxi¨¨me
ment. A Bambey, les meilleures cntrecs sont :
annee cons¨¦cutive ; seize (16) sites d¡¯cxp¨¦rimen-
SOSAP S88 (1 394 kg,ha), SOSAT C88 ct ICMV

4
Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
IS 88305. A Nioro, les rcndcments les plus ¨¦lev¨¦s
* Dans le centre-Nord, 1¡¯IBMV 8402 donne en
ont Cte obtenus avec SOSAT C88 ; ICMV IS 88224
station et en milieu paysan les meilleurs ren-
ct H80-IO-GR avec rcspcctivement 3 164, 2 895
dements avec respectivement en moyenne 1 500
ct 2 891 kg/ha.
et 900 kg/ha.
En conditions irrigu¨¦es, ¨¤ Fanaye, les essais
mils grande taille ont donn¨¦ : IBV 8001
MALHERBOLOGIE
(2 725 kg/ha) IBMV 8402 (2 618 kg/ha), Souna
3 (2 586 kg/ha) et GB 8735 (2497 kg/ha). Pour
Les actions men¨¦es ont porte sur :
les mils nains, les entr¨¦es ayant les rendements
* des prospections et enqu¨ºtes Striga ;
les plus ¨¦lev¨¦s ont Cte : GAM 8201 (2 602 kg/ha)
ct l¡¯hybride 68 A x MLS (2 171 kg/ha)
l des tests d¡¯¨¦valuation de la resistance du mil
vis-¨¤-vis du S. hermonthica ;
AGRO-PHYTOTECHNIE
* des essais techniques culturales pour lutter
contre S. hermonthica ;
Les actions suivantes ont ¨¦t¨¦ menccs :
a Effets des dates de sarclage cl d¡¯intensit¨¦ de
l
des essais d¨¦sherbage chimique de S. hermonthica.
dcmariage sur les rendements ;
Les prospections et enqu¨ºtes de cette annee ef-
fectu¨¦es dans les r¨¦gions de Louga, Diourbel,
* Associations Mil-NiCb¨¦ ;
Fatick, Kaolack, Kolda et Ziguinchor ont rev¨¦le
l
Essais varictaux multilocaux (Station et milieu
une situation parasitaire plus faible que celle de
paysan).
1989.
Lc retard de sarclage (30 jours apres la levce)
Six varietes (IBV 8OOl, IBV 8004, IMBV 8401,
induit un allongement de la floraison et du cycle,
Souna 3, GAM 8501 et IMBV 8402) ont ¨¦te cri-
provoque un rabougrissement et une diminution de
bl¨¦es au champ et en pots (infestation artificielle)
la taille des plants. L¡¯intensite du dcmariage aug-
pour etudier leur r¨¦sistance vis-¨¤-vis de S.
mente lc nombre de talles productives, le d¨¦ma-
hermonthica. Toutes ces variet¨¦s se sont r¨¦vel¨¦es
riage ¨¤ 3 plants combin¨¦ au sarclage pr¨¦coce (7
sensibles.
jours aprcs la levcc) donne les rendements les plus
Les techniques culturales mises en ?uvre pour
ClcvCs.
lutter contre le S. hermonthica (successions cul-
Les essais associations mil-niCbC conduits ¨¤
turales, intensit¨¦ du sarclage) montrent que celles-
Bambey et ¨¤ Nioro ont montr¨¦ que :
ci peuvent r¨¦duire sensiblement les niveaux
0 ¨¤ Bambey, le mil cn association donne un
d¡¯infestation sans toutefois les contr?ler tota-
rcndcment infcrieur de 15 % a celui conduit
lement.
cn culture pure ;
Dans le cadre de la lutte chimique contre S.
hermonthica, ont ¨¦t¨¦ testes les herbicides SPIAl
l ¨¤ Nioro, le mil en association procure un
surplus de rendement de 11 % par rapport au
et SPIA2 appliques seuls ou en association
mil cn culture pure.
(SPIAl + SPIA2). Les r¨¦sultats montrent que le
produit SPIAl permet de reduire l¡¯infestation du
Les r¨¦sultats des essais vari¨¦taux analyses
Striga ; mais cet herbicide qui est peu tol¨¦r¨¦ par
(1989 ct 1990) montrent que :
le mil exige une application dirig¨¦e.
l
Dans le centre-Sud, le Souna 3 donne les meil-
leurs rendements en station (2 700 kg/ha en
PHXTOPATHOLOGIE
moyenne) et en milieu paysan (1 600 kgJha en
moyenne) ;
Les actions suivantes ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦es :

Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
5
a Analyse de la nature gen¨¦tiquc po¨¹r la rEsis-
moyens de lutte (chimique, agronomique) contre
tance au Sclerospora graminicola des lignbes
ce parasite.
de mil du programme ;
l Tests de germination des oospores de S.
graminicola ;
l Criblage du mat¨¦riel du s¨¦lectionneur pour
leur r¨¦sistance aux principales maladies du
mil.
L¡¯¨¦tude portant sur la nature g¨¦n¨¦tique de la r¨¦-
sistance au S. graminicola am¨¨ne ¨¤ la conclusion
SORGHO PLUVIAL
que pour s¨¦lectionner dans le but d¡¯avoir cette
AMELIORATION vmr?TaE
resistance il faut utiliser un sch¨¦ma de s¨¦lection
r¨¦currente.
Cr¨¦ation vari¨¦tale
Les milieux utilis¨¦s, M.T.M et eau g¨¦los¨¦e ont
Pour lc sorgho pluvial la cr&tion vari¨¦talc pr¨¦-
permis d¡¯obtenir au bout de 8 h d¡¯incubation ¨¤ 30¡ãC
sente depuis 1988 deux principaux volets dc SC-
des germinations d¡¯oospores de S. graminicola. Cc
lection : un nouveau volet concernant la race
resultat ouvre des perspectives pour l¡¯¨¦tude de la
guinea, race traditionnellement la plus cultivke en
biologie et de l¡¯¨¦tiologie du parasite, des m¨¦canis-
Afrique dc l¡¯Ouest et un volet oricntC vers la race
mes de r¨¦sistance et la variabilit¨¦ du pathog¨¨ne.
caudatum qui est la base dc la plupart des va-
ri¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es actucllemcnt disponibles.
Le criblage du materiel en s¨¦lection a ?t¨¦ fait
ccne ann¨¦e en m¨ºme temps pour la rCsistancc au
Pour la race caudatum, l¡¯objectif prioritaire est
mildiou, au charbon et ¨¤ l¡¯ergot. Les tests ont CtC
l¡¯obtention dc 1ignCcs dc moyen cycle ayant une
faits sur 65 F2 ; du mat¨¦riel rCsistant aux 3 ma-
bonne r&istancc aux moisissures WCC Cgalcmcnt
ladies a ete isole.
une bonne vigueur a la IcvCc, une taille moyenne,
une bonne qualitC dc grain, une productiviu? stable
CONCLUSIONS
et ClevCe. La crCation de lign¨¦es prCcoccs ayant
une mcillcure r¨¦sistance a la sCcheresse constitue
Les r¨¦sultats de cette annec ont permis :
un axe de travail secondaire (zone Centre-Nord).
l de d¨¦finir de fa?on plus precise, l¡¯aire de dif-
Pour la race guinea, l¡¯objectif est la crCation dc
fusion du mat&iel s¨¦lectionn¨¦ et pr¨¦sentant des
lign¨¦es de moyen cycle ¨¤ paille raccourcie ct ¨¤ pro-
caract¨¦ristiques et les performances satisfai-
ductivitk am¨¦lior& conservant les caractercs de
santes pour ¨ºtre vulgaris¨¦. Le travail a pour-
rusticit¨¦, tol¨¦rance aux moisissures et qualitC dc
suivre sera l¡¯am¨¦lioration et/ou la mise au point
grain des Ccotypcs locaux.
de techniques culturales pour une meilleure
expression des potentialit¨¦s de ce mat¨¦riel
Pour ces deux volets, trois mCthodcs dc SC-
veg¨¦tal ;
lection sont utilis¨¦es :
l d¡¯avancer sur la connaissance de la r¨¦sistance
0 s¨¦lection g¨¦n¨¦alogique ;
au S. graminicola et l¡¯identification des voies
pour une s¨¦lection/cr¨¦ation de mat¨¦riel r¨¦-
0 s¨¦lection par back-cross ;
sistant ;
8 s¨¦lection rCcurrentc sur population composite.
0 d¡¯apporter des informations sur le comportc-
ment du mat¨¦riel existant vis-a-vis dc S.
Enfin, un petit volet hybride csscnlicllcmcnt
hermonthica et sur l¡¯efficacit¨¦ de certains
axe sur la zone Centre-Nord a &C rCinitiC cn 1989.

6
Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
S¨¦lection g¨¦n¨¦alogique
Formation d¡¯hybrides exp¨¦ri-
mentaux

l Volet caudatum
En contre-saison 9 nouveaux croisements ont
En contre saison, 20 nouvelles formules hy-
&¨¦ r¨¦alis¨¦s entre des lignees conf?rrn¨¦ecj du pro-
brides ont Cte produites, lesquelles ont ¨¦t¨¦ ¨¦va-
gramme national et de bonnes lign¨¦es d¡¯introduc-
lu¨¦es en hivernage ¨¤ Fanaye et Bambey.
tion dans le but d¡¯obtenir des lign¨¦es de moyen
cycle ¨¤ fort potentiel agronomique et bonne qua-
Ressources g¨¦n¨¦tiques
lit¨¦ de grain. Par ailleurs toutes les lign¨¦es F3 ¨¤
F5 s¨¦lectionn¨¦es en hivernage 1989 ont ¨¦t¨¦ sou-
En mati¨¨re de ressources g¨¦n¨¦tiques, 73 nu-
mises ¨¤ des tests de levee au champ pour un
m¨¦ros appartenant aux collections des ¨¦cotypes
criblage sur le taux et la vigueur ¨¤ la lev¨¦e.
grands-h?tifs et ¨¦cotypes tr¨¨s tardifs ont ete ca-
ract¨¦rises et renouvel¨¦s.
En hivcmage, le programme de selection ge-
nealogique s¡¯est poursuivi normalement ¨¤ Bambey
Essais vari¨¦taux
(lignees pr¨¦coces) et Nioro (lign¨¦es de moyen
cycle) avec du mat¨¦riel s¨¦lectionn¨¦ aux stades F2,
Durant cette campagne 1990, 12 essais varie-
F3, F4, F5 ct F6.
taux ont ¨¦t¨¦ mis en place au niveau des 2 stations
principales de Bambey et Nioro. D¡¯autres essais
0 Volet guinea
ont Cte conduits dans le cadre du projet d¡¯ex-
perimentation multilocale cn papems et en milieu
Du mat¨¦riel F2 et F3 issu de croisements
paysan.
guinea x guinea a ¨¦tC suivi ¨¤ Bambcy et Nioro.
Des lignees prometteuses ont ¨¦t¨¦ notees ¨¤ Bam-
bey provenant des croisements CG 27, 32 et 35.
Essais du R¨¦seau Sorgho
SAFGRAD-ICRISAT
S¨¦lection par back-cross
Comme en 1989, deux essais du Reseau
La transformation par back-cross de CE 145
Sorgho Ouest et Centre-Africain etaient conduits
66 en lignee sans couche brune est en voie
¨¤ Bambey (Wasvat precoce) et Nioro (Wasvat
d¡¯ach¨¨vement ; 2 lignees issues du BC3 sont en
moyen cycle).
phase d¡¯essais pr¨¦liminaires de rendement et les
Dans Wasvat pr¨¦coce, aucun mat¨¦riel ext¨¦rieur
lign¨¦es obtenues ¨¤ partir de BC4 ont maintenant
n¡¯apparait plus productif que les lignees ISRA,
atteint le stade F4.
CE 151-382 et CE 196-7-2-1 qui r¨¦alisent 2 130
Un travail similaire a ¨¦tC initi¨¦ sur CE 180-33
et 2 010 kg/ha. Sur les deux annees de test, CE
pour la suppression de sa couche brune.
196-7-2-1 est la plus productive et la plus r¨¦gu-
li¨¨re (rendement moyen = 2 530 kg/ha) ; les autres
S¨¦lection r¨¦currente sur po-
lignees que nous retiendrons de cet essai sont
pulation composite
CS 54, ICSV 1079 BF et ICSV 111 IN.
La creation des deux populations composites
Dans Wasvat moyen cycle, aucune lign¨¦e ne
SDI (caudatum) et SP2 (guinea) suit son cours.
d¨¦passe de maniere significative la lign¨¦e ISRA
La population TP 24 selectionn¨¦e pour la r¨¦sistance
t¨¦moin F2-20 pour le rendement, laquelle produit
¨¤ la secheresse au Texas, a subi ¨¤ Bambey son
3 290 kg/ha et est ¨¦galement class¨¦e parmi les
premier cycle de s¨¦lection recurrente sur familles
meilleures pour la tol¨¦rance aux moisissures et la
half-sib pour la resistance ¨¤ un stress hydrique
facult¨¦ germinative. Apr¨¨s ces 2 ann¨¦es, les lign¨¦es
post-floral.
CS 95, ICSV 1089 BF, Sepon 82 et ICSV 1171

Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
7
BF seront conserv¨¦es pour des tests compl¨¦men-
Essais avanc¨¦s de lign¨¦es de moyen
taires.
cycle
Dans un essai evaluant pour la dcuxicmc annce
Essais hybrides
cons¨¦cutive 9 lign¨¦es ext¨¦rieures face ¨¤ la lign¨¦e
temoin F2-20 (ISRA), aucune diff¨¦rence signifi-
Dans deux essais hybrides conduits ¨¤ Bambey,
cative n¡¯est mise en Cvidence pour le rcndcmcnt
30 nouvelles formules cr¨¦ees en 1989 et 1990 et
entre les lignees. Sur la base des caract¨¨res
44 hybrides provenant du programme INTSORMIL
agronomiques et des caract¨¨res de grains, 4 li-
ont Cte ¨¦valu¨¦s en comparaisoq¨¤ l¡¯hybride temoin
gn¨¦es seront conservees pour une troisi¨¨me an-
612A x 75-1. Au total 26 num¨¦ros ont ¨¦t¨¦ plus
n¨¦e de test face ¨¤ F2-20 : Malisor 84-1, Scpon
productifs que le t¨¦moin et onze d¡¯entre eux,
82, ICSV 1171 BF et 80-9/8-l-2.
manifestant egalement un bon comportement
Dans un autre essai rassemblant les meilleures
agronomique et une bonne qualit¨¦ de grain, seront
lignees de moyen cycle, F2-20 confirme ¨ºtre
retenus pour des tests complCmentaires.
toujours la plus pcrformantc.
Essais avanc¨¦s de lign¨¦es pr¨¦coces
Essais multilocaux
Dans un essai conduit ¨¤ Bambey comparant de
Dans le cadre du projet d¡¯exp¨¦rimentation mul-
nouvelles obtentions de cycle court, 4 lign¨¦es ont
tilocale, des essais en station ct en milieu paysan
r¨¦alis¨¦ plus de 110 % du rendement du t¨¦moin
ont ¨¦t¨¦ conduits dans les trois grandes zones dc
CE 14566, la meilleure ¨¦tant CE 3 14-18 avec
culture pluviale mettant cn comparaison les mcil-
2 870 kgfha et 137 %. Apr¨¨s 3 ann¨¦es dc test, les
lettres vari¨¦t¨¦s proposablcs ¨¤ la vulgarisation.
meilleures lign¨¦es de ces croisements CE 314 ¨¤
CE 316 sont CE 314-18, CE 314-21 et CE 315
Les principaux rcsultats de ces essais sont les
14-l-l ; elles seront incluses en 1991 dans les
suivanls :
essais multilocaux. De cet essai il a Cte ¨¦galement
retenu la lignee (BC3/CE 145-66)-2, issue du
3¨¨me back-cross de transformation de CE 14566
Zone Centre-Nord
pour la suppression de sa couche brune, qui montre
Dans les deux essais ayant donne une pro-
une productivite int¨¦ressante mais pr¨¦sente une
duction (sccheressc tr¨¨s scvcre dans cette zone),
vigueur ¨¤ la levee assez d¨¦cevante qu¡¯il convicn-
CE 180-33 donne les mcillcurs rendements (1 010
dra de v&if?er.
et 710 kg/ha) et apparait comme parliculicrcmcnt
bien adapt¨¦e ¨¤ ces conditions de scchcrcssc.
Dans un autre essai mis en place ¨¤ Bambey et
Nioro avec les meilleures lign¨¦es pr¨¦coces ac-
tuelles la confirmation de certains r¨¦sultats acquis
en 1988 et 1989 a ¨¦t¨¦ obtenue :
Zone Centre-Sud
@ en presence d¡¯un stress hydrique tr¨¨s limitant
CE 14566 est la plus productive sur les deux
(Bambey) CE 196-7-2-1 et CE 180-33 ont une
sites de Nioro et Darou et notamment est mcillcurc
productivite sup¨¦rieure ¨¤ CE 14566 (2 910 et
que F2-20 laquelle, dans les conditions de f¨¤iblc
2 570 kg/ha contre 2 170 kgJha) ;
pluviom¨¦trie enregistr¨¦e, est desavantagcc par son
cycle plus long. Pour les deux annccs d¡¯essais (5
l en conditions d¡¯alimentation hydrique satis-
essais), CE 145-66 apparait significativcmcnt plus
faisante, CE 145-66 est la plus productive de
productive que F2-20 dans ccttc zone Ccmrc-Sud
toutes les lignees (3 540 kg/ha ¨¤ Nioro).
(2 200 kg/ha contre 1 730 kg/ha).

8
Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
Z o n e S ¨¦ n ¨¦ g a l O r i e n t a l -
r¨¦alise pas le mcillcur rcndcmcnt de l¡¯essai. Elle
Haute Casumance
rcstc la vari¨¦tC rccommandCc ¨¤ la vulgarisation
Sur les deux 1ocalitCs dc Sinthiou ct VClingara
pour la saison d¡¯hivcrnagc. D¡¯autres 1ignCcs com-
F2-20 rcsle la mcilleurc pour lc rcndcmcnt ct la
me CE 243-17-SPl-2, CE 192-13-2A-l-l
ct SSVO
quulitC dc grain. A VClingara, elle est notamment
conl?rmcnt leur bonne adaptation ct seront conser-
significativcmcnt plus productive que toutes les autres.
V&S pour des tests complCmcntaires.
En conclusion, avec les informations apport¨¦es
par ces essais multilocaux une carte vari¨¦tale du
sorgho au SCn¨¦gal devrait bient?t pouvoir ¨ºtre
Phytotechnie
finalisCc.
Les actions de rcchcrchcs ont CtC men¨¦es ¨¤
Fanayc, en conditions irri@Ccs et ont port¨¦ sur la
SORGHO IRRIGU?
fertilisation min¨¦rale et le mode de semis.
Pour l¡¯essai fertilisation, 9 traitements com-
Cr¨¦ation vari¨¦tale
binant plusieurs niveaux de N et de P .(K Ctant
Lc matCric en sClcction gCnCalogique issu dc
constant ; 70 kg/ha de K20) ont ¨¦t¨¦ appliqu¨¦s. Les
l¡¯ancien programme dc sClcction dCvcloppC sur lc
rCsultats montrent que l¡¯azote est le facteur le plus
Flcuvc, a atteint lc stade F8 et est quasiment fixC ;
dktcrminant pour les rendements avec respccti-
parmi les lignhes sClcctionn&cs qui subiront leur
vcmenl, en moyenne 2 t/ha sans N et 3 tjha avec N.
prcmicr test de rcndemcnt cn 1991, certains nu-
mCros sont promcttcurs ct pourraient atteindre les
Pour l¡¯essai mode de semis, deux techniques
pcrformanccs dc CE 151-262.
ont Ct¨¦ CtudiCes : semis ¨¤ plat et semis sur bilions.
Ces deux modes de semis ont CtC combinCes ¨¤
des densit¨¦s difl%rcntes. Des r¨¦sultats obtenus, on
Essais vari¨¦taux
peut cn Lirer :
Essais hybrides
0 qu¡¯¨¤ densit¨¦ C gale, les billons ont un avantage
Parmi les nouvcllcs formules hybrides tcstCcs,
sur les semis ¨¤ plat,
une quinzaine a manifcstd une productivitC SU~C-
ricurc ou comparable au tCmoin 612 A x 73-208.
l le meilleur rendement (4,9 t/ha) a CtC obtenu
Dans les hybrides cn dcuxi¨¨mc annec de test,
sur billon a la densit¨¦ 0,80 m x 0,30 m et
aucun ne d¨¦passe cette an& 612 A x 73-208
le rendement le plus faible (4,0 t/ha) est celui
pour lc rcndcmcnt, lcqucl obtient 4 t/ha, mais
du semis ¨¤ plat ¨¤ la densit¨¦ 0,80 m x 0,30 m.
compte tenu du manque de pr¨¦cision de l¡¯essai, les
cinq mcillcurs numCros pour le comportcmcnt
gCnCra1 seront soumis ¨¤ une troisi¨¨me ann¨¦e dc test:
CE 310-31 A x CE 151-262, le mcillcur sur les
CONCLUSIONS
2 annCes dc test, CE 310-31 A x 75-1, CE 311-
10 A x CE 151-262, CE 310-31 A x 73-208 et
Les travaux dc phytotechnie inities vont s¡¯in-
CE 311-10 A x 73-208.
tensifier en 1991 dans les zones Centre-Sud du
bassin arachidier et au S¨¦n¨¦gal Oriental pour
l¡¯am¨¦lioration des conditions d¡¯expression du po-
Essais de lign¨¦es
tentiel des vari¨¦& cn milieu rCe1.
Dans le mat&%1 en essais avanc¨¦s CE 151-262
reste la meilleure 1ignCc pour sa productivit¨¦, sa
En mati¨¨re de s¨¦lection, les travaux seront in-
prCcocit¨¦, sa qualitC de grain et son comportement
tcnsif?¨¦s au Sud du bassin arachidier, au S¨¦n¨¦gal
agronomique gCnCra1, meme si cette ann¨¦e elle nc
Oriental ct cn Haute Casamance.

Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
9
dc variCt¨¦s, aucune difl%rcnce significative n¡¯a pas
¨¦t¨¦ observ¨¦e en cc qui concerne les rcndcmcnts
Pour les variCtCs jaunes, les rcndcmcnts ont
\\
varie cntrc 2 000 ct 2 400 kg/ha ct pour les blan-
ches, cntrc 1 600 CL 2 200 kg/ha
MA?S PLUVIAL
Les travaux ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s dans le Centre-Sud
du bassin arachidier et ont port¨¦ sur :
MA& IRRIGU?
* la recherche de formules NPK performantes et ~
Am¨¦lioration vari¨¦tale
¨¦conomiques ;
Les travaux d¡¯amClioration variCtalc du ma?s
0 la d¨¦finition de densit¨¦s optimales dc peuplement ; 1 ont port6 cn 1990 sur les thkmes suivants :
0 1¡¯Cvaluation de la pcrfonnancc dc diff?rcntcs
l
Collcctc CL idcntif?cation du matCric gCnC-
vari¨¦t¨¦s.
tique, cr¨¦ation d¡¯une gamme dc variCtCs
pcrrormantcs CL stables pcrmcuant 3 l¡¯agricul-
Pour la fertilisation min&ale du ma?s, les rC-
teur de la vallCc d¡¯ajuster ses plans dc culture
sultats de cette ann¨¦e montrent :
en fonction des a1Eas climutiqucs, dc la prcs-
0 une action positive de tous les Cquilibrcs testes
sion parasitnirc et des besoins du marchc5 ;
par rapport au t¨¦moin ;
Evaluation du matCric de dCpart qui s¡¯est
0 que le phosphore est le plus important facteur
faite en hivernage (Rapport SC,) ct cn contre
qui limite le rendement ; sans P205 les rcn-
saison froide dans les stations dc Ndiol ct dc
dements sont de l¡¯ordre de 400 ¨¤ 500 k@a
Fanayc ;
et ceux-ci passent ¨¤ 1,5 - 2 t/ha avec l¡¯npplica-
Etude du comportcmcnt dc toutes les gammes
tion de 70 kg/ha de P2O5 ;
de prCcocitC dans les deux saisons : Ctudc du
cycle CL d¡¯autres caract¨¦ristiques agronomiques
l apr¨¨s le phosphore, le deuxi¨¨me ¨¦1Cment
limitant les rendements est l¡¯azote ;
cn fonction du climat notummcnt dc la tcm-
p¨¦raturc.
l
le potassium apparait, parmi les trois elCments,
comme le facteur le moins limitant ;
Collecte et identification du mat¨¦-
l
l¡¯¨¦quilibre 150-70-l 10 (NPK) est lc meilleur sur
riel adapt¨¦ aux cond,jtions du Fleuve
le plan agronomique et ¨¦conomique.
Devant la quasi-absence dc t-tif&-cncc sur l¡¯a-
L¡¯etude des densit¨¦s optimales faites avec deux
daptation du ma?s aux conditions dc la VallCe du
vari¨¦tes (Synthetic. C et JDB) plant¨¦es de 20 000
Fleuve SCnCgal, de nombreuses populations cn
¨¤ 110 000 plants par hectare montre que les den-
provenance du CIMMYT, de I¡¯IRAT, du
sites optimales se situent pour ces deux vari¨¦tCs
SAFGRAD et de la collection d¡¯¨¦cotypcs locaux
respectivement ¨¤ 47 400 et 56 300 plants/ha.
ont ¨¦t¨¦ test& cn contre-saison froide.
Six vari¨¦t¨¦s jaunes (JDB, ACMOSS 7728,
Les deux cibles de productions dClinics sont
Pirsabak, Maka, EVC-J et Early Tha?) et neuf
les suivants :
vari¨¦t¨¦s blanches (Synthetic C, HVB-1, Poza
Rica 8362, EV 8343 SR, EVC-B, Mayo Galke
l Perim¨¨tres Irrigu¨¦s Villageois (P.1.V) : l¡¯ob-
TZESR-W Across TZUT-W, Pool 16 Goussan et
jectif vis¨¦ ici est d¡¯obtenir CL de vulgariser des
QPM-1) ont ¨¦t¨¦ compar¨¦es. Pour les deux groupes
vari¨¦t¨¦s ¨¤ pollinisation libre (composites syn-

10
Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
thetiques et hybrides complexes) pr¨¦coces ¨¤
Ces populations feront l¡¯objet d¡¯une etude plus
interm¨¦diaires, ¨¤ bonne potentialit¨¦ de produc-
1pouss¨¦e dans le cadre de la cr¨¦ation vari¨¦tale.
tion (40 ¨¤ 50 q/ha) et ayant une bonne stabilite
de rendement ;
0 RLVT 20 : Ce sont essentiellement des va-
l Les Productions Agro-Industrielles : l¡¯objec-
riet¨¦s tropicales precoces ¨¤ intermediaires, les
tif est d¡¯obtenir et de vulgariser des hybrides
populations les plus int¨¦ressantes sont les
¨¤ fortes potentialit¨¦s (rendement superieur ¨¤
suivantes : Sakhal (1) 8534 avec environ 5 000
50 q/ha) dans le cadre de la culture intensive
kg/ha et Piura 8545 avec 4 300 kg/ha.
du ma?s.
Les r¨¦sultats des essais r¨¦alis¨¦s dans le cadre
Cr¨¦ation d¡¯un composite jaune ¨¤ large
base g¨¦n¨¦tique pour la Moyenne Vall¨¦e
du programme international IITA montre une
meilleure adaptabilit¨¦ des hybrides de moyenne
Les vari¨¦t¨¦s rentrant dans sa composition sont
altitude compar¨¦s aux hybrides tropicaux jaunes
les suivantes :
et blancs.
Pcnialinan : SWl C9 F3 B4L : Poza-Rica 7931:
Vari&e de K¨¦dougou : Pop. SCnCgal Oriental :
C¡¯est ainsi que tous les hybrides de moyenne
IRAT 48 : Diara : Early Tha? (temoin station) et
altitude ont produit entre 23 et 50 % de plus
M a k a .
que le t¨¦moin local vulgaris¨¦ (Early Thai¡¯ : 4 633
Le croisement diall¨¨le avant produit les Fl tes-
kg/ha) avec des rendements oscillant entre 5 600
tCs en 89 B, le brassage debutera en hivernage 91.
et 7 000 kg/ha.
Introduction et s¨¦lection vari¨¦tale
Cependant, quelques hybrides tropicaux m¨¦-
pour le Delta et la Moyenne Vall¨¦e
ritent d¡¯¨ºtre r¨¦¨¦valu¨¦s pour mieux juger de leur
Des essais varietaux du Programme Internatio-
adaptabilite. Il s¡¯agit de :
nal du CIMMYT, on retient :
l Hybrides blancs : 8705 - 6 : 8705 - 4 et8321
- 21
0 RLVT18 A et 18 R : ces vari¨¦t¨¦s confirment
leurs qualit¨¦s en particulier les populations
0 Hybrides jaunes : 8329 - 15 : 8505 - 13 et
25 (Cuvuta 86 25 avec 4 700 kg/ha) et 28
8644 - 31
(Across 7728 RE avec 3 300 kg/ha) ?gale-
Quant aux ecotypes locaux, leur comporte-
ment vulgaris¨¦es dans la D¨¦legation de Bakel.
ment reste satisfaisant. Une seconde evaluation
Il s¡¯y ajoute les populations 49 (Pirsabak 8549
permettra de mieux les regrouper en pools de pr¨¦-
avec 500 kg/ha ; 31 (Muneng 8531 et Mvuazi 8531
cocit¨¦ en vue d¡¯une amelioration.
avec respectivement 5 000 et 4 500 kg/ha.
Essai hybrides temp¨¦r¨¦s
l RVT16 A et 16 B : Les essais r¨¦alis¨¦s avec
ces vari¨¦t¨¦s ont permis de confirmer ¨¤ nouveau
Son objectif est d¡¯¨¦tudier dans les conditions
la bonne adaptabilit¨¦ des vari¨¦t¨¦s subtropi-
p¨¦doclimatiques de la vallee du Fleuve le com-
cales aux conditions irrigu¨¦es. Parmi les po-
portement d¡¯une collection d¡¯hybrides temperes.
pulations les plus performantes, figurent no-
Les rendements obtenus ¨¤ Fanaye variaient de
tamment : la 33, la 45 et la 47, la 44, la 34,
1 100 ¨¤ 2 700 kg/ha (2 200 kg/ha pour le temoin
la 91 et la 92.
local am¨¦lior¨¦ Early Tha?).

Recherches surlesproductions v¨¦g¨¦tales
11
Etude du comportement vis-¨¤-vis
Entomologie
des foreurs de tiges
Campagne de contre-saison
Du mat¨¦riel dont des familles ou populations
froide 89190
am¨¦lior¨¦es en provenance de l¡¯INRA, de 1¡¯IRAT
et du projet Ma?s GTZ de K.S.G a ¨¦t¨¦ test¨¦ vis-
Deux types d¡¯essais ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s dans les
¨¤-vis de la tolerance aux foreurs des tiges en in-
stations de Ndiol et Fanaye :
festation naturelle.
l un essai evaluation des pertes dc rendement
Compte tenu des r¨¦sult?ts obtenus, la mani-
dues aux principaux ravageurs avec l¡¯utili-
pulation necessiterait une infestation artificielle en
sation d¡¯insecticides (D&is : 12 g/ha);
vue d¡¯une identification judicieuse de parents re-
0 un essai ¡°d¨¦calage de semis¡± pour conna?tre
sistants et/ou tol¨¦rants.
les ¨¦poques d¡¯infestation des ravageurs (fo-
reurs et autres insectes).
Par ailleurs, dans le but d¡¯inventorier les in-
sectes nuisibles et utiles ¨¤ la ma?siculture, un
APPUI AU D?VELOPPEMENT
syst¨¨me de pi¨¨ges ¨¤ eau (avec plateaux color¨¦s)
Dans le cadre des relations entre la Recherche
a ?t¨¦ place dans une parcelle d¡¯observation durant
et le D¨¦veloppement, deux principales actions de
deux mois (jusqu¡¯¨¤ la rccoltc). Ces essais prcli-
recherche ont ¨¦t¨¦ mises en route pendant l¡¯hiver-
minaires ont surtout pour objectif le suivi r¨¦-
nage 90 et ce, en collaboration ¨¦troite avec la
gulier des principaux ravageurs dc contre-saison
DFRD et les Del¨¦gations SAED. Il s¡¯agit notam-
froide.
ment de :
Entomologie
l Exp¨¦rimentation multilicale en Papem-
fermes SAED et en stations (Bakel, Matam,
Campagne d¡¯hivernage 90
Podor, Ndiol et Fanaye)
L¡¯essai ¡°Cvaluation des pertes de rcndcmcnt
Dix vari¨¦tes identifi¨¦es et s¨¦lectionnees ont et6
dues aux principaux ravageurs¡± a CtC reconduit
test¨¦es en essais avanc¨¦s pour l¡¯¨¦valuation de leur
mais avec la comparaison dc plusieurs insccti-
performance. La vari¨¦t¨¦ Sids 8445 semble ¨ºtre
cides. D¡¯autres types d¡¯essais ont ¨¦galement CtC
performante avec un rendement moyen de 4 700
realis¨¦s. Il s¡¯agit de :
kg/ha ¨¤ Bakel dans la Haute Vall¨¦e. L¡¯¨¦tude de
* l¡¯inventaire de I¡¯entomofaune par les pi¨¨ges ¨¤
la stabilit¨¦ ¨¤ travers ces diff¨¦rents sites permettra
eau ;
de faire des propositions concr¨¨tes.
l l¡¯¨¦valuation des dcgats ;
0 l¡¯¨¦valuation du comportement varictal du ma?s
l Exp¨¦rimentation multilicale en milieu
vis-¨¤-vis des attaques des foreurs des tiges ;
paysan (EMP)
Son objectif est d¡¯¨¦valuer des vari¨¦t¨¦s amclio-
l suivi du parasitisme dans les perim¨¨tres irri-
gucs de la SAED en (collaboration avec la
r¨¦es par rapport aux variet¨¦s locales cultiv¨¦es
SAED).
traditionnellement et de favoriser le dialogue avec
les paysans. Quatre vari¨¦tes ont et¨¦ test¨¦es au
La situation phytosanitaire pendant les campa-
niveau de dix villages r¨¦partis dans les D¨¦l¨¦-
gnes de contre-saison froide 89/90 et d¡¯hivernage
gations de Podor (4), Matam (3) et Bakel (3).
90 peut se r¨¦sumer de la mani¨¨re suivante :

12
Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
Globalement l¡¯impact des maladies sur le ma?s
Les traitements binaires (Deltamethrine +
est rcstC tr&s faible aussi bien en contre-saison
Chlorpynjos ou Deltamethrine + Dimethoate) pro-
froide qu¡¯en hivernage.
curent une protection phytosanitaire plus im-
L¡¯¨¦tude du complexe foreurs des tiges a mon-
portante et permettent un gain de rendement de 3.5
tr¨¦ que :
¨¤ 40 %.
l Sesamia calamistis a occasionn¨¦ des d¨¦g?ts
Agronomie-Phytotechnie
assez importants dans le Delta du Fleuve SC-
nCga1. L¡¯infestation en hivernage 90 a ¨¦te
Cette op¨¦ration comprend les deux volets
moins forte qu¡¯en hivernage 89 ;
suivants :
l Eldana saccharina, apparu cn hivcmage ¨¤
CD Etude du milieu : Fertilisation et am¨¦lioration
1¡¯?poquc dc la floraison du ma?s a provoqud
de la fertilit¨¦ des sols ;
des dCgats parfois impressionnants. Il a &.Z
rencontr¨¦ sur l¡¯cnscmble des p¨¦rim¨¨tres ma?si-
0 Mise au point de techniques culturales adap-
colts dc la VallCc du Fleuve SCnCgal (de St-
t¨¦es ¨¤ la culture du ma?s irrigu¨¦.
Louis ¨¤ Bakcl), tout particuliCremcnt dans le
Delta.
L¡¯¨¦tude de la fertilisation du ma?s a et¨¦ initi¨¦e
L¡¯Ctudc des chcnillcs dCfoliatriccs a montrC
pendant la contre-saison froide 89/90 ¨¤ la station
que:
cxp&imentale de Fanaye avec la mise en place
d¡¯un essai de longue dur¨¦e sur un sol ¡°Fonde
l l¡¯aire dc rtpartition dc Mythimna loreyi couvre
rancr¨¦¡±. Le dispositif utilis¨¦ est un arrangement
l¡¯ensemble de la VallCe, attaquant le ma?s
compos¨¦ rotatif central avec quinze combinaisons
relativement t?t (stade 10 feuilles), ses d¨¦g?ts
d¡¯azote, de phosphore et de potassium. La r¨¦ponse
sont parfois importants ;
du ma?s (vari¨¦t¨¦ Early Tha?) aux diff¨¦rents ¨¦qui-
l Ics ddg?ts occasionn& par Spodoptera exigua
libres NPK test¨¦s a ete evalu¨¦e par les rende-
sur jeunes plants de ma?s (stade 4-5 feuilles)
ments grain obtenus. L¡¯adjustement statistique a
ont ¨¦tC relativement importants pendant la
un polynome du second degr¨¦, a produit la
contre-saison froide 1989/1990.
relation suivante entre le rendement et les va-
riables ind¨¦pendantes N, P et K.
En ce qui concerne les insectes piqueurs-
suceurs, les observations ont montrk que les pu-
Y = 3750,95 + 322,04 Xl + 65,52 X2 + 8,34 X3
cerons (Rhopalosiphum ma?dis) se sont manifestCs
- 362,92 Xl2 - 53,43 X22 - 165,67 Y32 + 152,88
cn p¨¦riode de contre-saison froide. Quant aux
Xl - 80,62 X1.X3 - 49,62 X2.X3
dCg?ts causes par Calliothrips impur-us, ils ont
ktb importants en contre-saison froide sur les
Pendant la campagne d¡¯hivernage 1990, l¡¯ar-
pCrimCtrcs ma?sicoles de la SAED et la station de
rangement compos¨¦ rotatif central a ¨¦galement ¨¦t¨¦
Fanayc.
utilis¨¦ pour Ctudier la r¨¦ponse du ma?s aux dif-
ferents Cquilibres NPK ¨¤ la station exp¨¦rimentale
Dans les essais phytosanitaires et d¡¯¨¦valuation
de Ndiol sur un sol ¡°Di¨¦ri¡±.
dc pcrtcs de rendement on a enregistr¨¦ les rCsul-
tats suivants :
La surface de rCponse obtenue avec la vari¨¦t¨¦
Early Tha? est la suivante :
l 3.5,4 % de perte de rendement due aux
dCprddateurs du ma?s ¨¤ Ndiol ;
Y = 4398,Ol + 209,12 Xl + 242,63 X2 + 153,38
X3 - 33,77 Xl2 - 320,26 X22 - 129,02 X32
l 39,5 % de perte de rendement ¨¤ Fanaye.
+ 128,0 X1.X2 - 65,5 X1.X3 - 78,75 X2.X3

Recherches surlesproductions v¨¦g¨¦tales
13
Mise au point de techniques culturales
Essai mode de semis (densit¨¦ com-
mune 62.500 plants/ha)
Resultats de la campagne CSS 1989/90 :
Deux essais ont ¨¦t¨¦ mis en place ¨¤ FANAYE
l Comparaison semis ¨¤ plat/scmis sur billons
fin Novembre 1989 :
@
Comparaison intcrlignc 0,8Om/intcrlignc 1 ,OOm
a Essai Densit¨¦ de semis : 5 traitements x 6 rkp.
l Comparaison 1 plant/poquct/% plnnts/poquct.
0 Essai mode de semis :4 traitements x 4 rCp.
Un essai a ¨¦t¨¦ mis en place par la CSS ¨¤
Cet essai a permis de montrer l¡¯@rivalcncc dc
Richard-TO11 en D¨¦cembre 1989 :
rendement cntrc semis ¨¤ plat et semis sur billons,
lorsque les irrigations sont bien conduites (dose
l Essai Date de semis : 6 traitements sans rCpC-
ct Mquence) et cn l¡¯absence dc prccipitation
tition.
¡°perturbatrices¡± (culture de saison sCchc).
Justifications communes aux deux
Une lbg¨¦re supEriorit¨¦ dc l¡¯interligne 0,80 m sur
essais de FANAYE
l¡¯interligne 1,OO m pouvant s¡¯cxpliqucr ¨¤ travers
lc d¨¦vcloppcmcnt du systtimc racinairc.
l
approfondir des rCsultats antCricurs cn les jus-
tifiant expCrimentalcmcnt :
L¡¯Cquivnlcnce dc rcndcmcnt cntrc les traitc-
mcnts avec 1 plant ou 2 plants/poquct.
l
mieux conna?tre la variCt¨¦ dc ma?s (Early Thaii)
utilis¨¦e en tant que vari&&test dans la plupart
des essais et pratiquCe par bon nombre
Les rcndcmcnts obtenus sont Ics suivants :
d¡¯agriculteurs ;
Tl interligne 0,80 m billons
: 4,358 t/ha
0 former le personnel nouvellement recrut¨¦ (ob-
T2 interligne 0,80 m plat
: 4,533 t/ha
servateurs) aux rigueurs de l¡¯expdrimen-
tation.
T3 interligne 1,00 m 1 plant/poquct : 4,143 t/ha
T4 interligne 1,00 m 2 plants/poquet : 4,241 t/ha
Essai densit¨¦ de semis (interligne
commune : 0,80 m)

Essai date de semis
5 densites : 37.500, 50.000, 62.500, 83.500,
6 dates ¨¦chclonnCes dc 15 jours cn 15 jours dc
100.000 plants/ba ont ¨¦t¨¦ test¨¦es.
d¨¦but D¨¦ccmbrc ¨¤ mi-FCvriw. 2 vari¨¦tCs, Early
L¡¯¨¦tude fine des composantes du rendement a
Tha? et Ikennc.
permis de pr¨¦ciser la meilleure densit¨¦, fonction
du % de prolificite et du % de st¨¦rilite, le meilleur
L¡¯essai se place dans le contcxtc de la rotation
equilibre est obtenu a 50-60.000 plants/ha. Cepen-
coton-ma?s et est suivi par la CSS.
dant, les differences inter-traitement n¡¯¨¦taient pas
significatives :
R¨¦sultats des essais de saison des
pluies ¨¤ Fanaye

Tl 37.500 plantsAra : 2,935 t/ha
T2 50.000 plants/ha : 3,082 t/ha
Essai densit¨¦ de semis (inter-
ligne 0,80 m)
T3 62.500 plants/ha : 3,238 t/ha
L¡¯essai a Cte mis cn place avec la sculc vari&
T4 83.500 plants/ha : 2,927 t/ha
Early Tha? semCe le 29 Juillet 1990, ct a fourr
T5 100.000 plants/ha : 3,024 r/ha
les r&sultats suivants :

14
Recherches sur les productions v¨¦gktales
Tl 37.500 plants/ha : 1,950 t/ha
T2 50.000 plants/ha : 1,873 t/ha
F a u x
Fonde
Fonde
Moy.
Hollalde
Ouaka
Ran¨¨r¨¦
T3 62.500 plants/ha : 2,283 t/ha
T4 83.500 Plant&a : 2,032 t/ha
Tl ¨¤ plat
1.510
1.108
billons
2.032
1.250
1.188
1.483
L¡¯effet densit¨¦ sur le rendement n¡¯a pas et¨¦ si-
gnificatif. On remarque par ailleurs l¡¯extr¨ºme fai-
T2 ¨¤ plat
3.062
1.074
1.615
1.917
blesse des rendements.
billons
2.730
1.474
1.712
1.973
T3 ¨¤ plat
2.957
1.470
1.719
2.049
Essai mode de semis (densit¨¦
billons
2.798
1.863
1.670
2.110
commune 62 500 plantslha)
Par rapport ¨¤ la campagne pr¨¦c¨¦dente, le pro-
MO~./
2.51s
1.370
1.407
1.764
tocole a ¨¦te modifie. Le traitement T3 a ¨¦t¨¦ sem¨¦
type sol
avec la variet¨¦ Ikenne, variete qui s¡¯etait bien
comportee en contre-saison 89/90.
En r¨¨gle gen¨¦rale, l¡¯effet travail du sol a Cte
Tl interligne 0,80 billons Early Tha? : 2,305 t/ha
significatif quel que soit le type de sol.
T2
¡±
0,80 ¨¤ plat Early Tha? : 2,509 t/ha
Il est int¨¦ressant de noter que la culture sur
T3
¡±
100 billons Ikenne
: 2,972 t/ha
billons n¡¯est superieure ¨¤ la culture ¨¤ plat que dans
T4
¡±
100 billons Early Tha? : 2,350 t/ha
le cas de preparation superficielle de sol (Tl). Il
n¡¯y a pas eu d¡¯effet ¡°billonnage¡± sur les traite-
Le faible niveau des rendements n¡¯a pas per-
ments avec labour.
mis de faire appara?tre de difference entre les
divers modes de mise en place compar¨¦s. Cepen-
Enfin, le sous-solage n¡¯a pas permis une aug-
dant Ikenne a confin-& sa superiorit¨¦ par rapport
mentation du rendement par rapport au labour
¨¤ Early Tha?.
seul.
Ce type d¡¯essai est ¨¤ reconduire sur Fanaye d¨¨s
que la station sera rehabilitee. Cependant, le dis-
Test travail du sol
positif de mise en place devra ¨ºtre reetudie.
Trois traitements ont ¨¦t¨¦ compar¨¦s dans cet
essai :
Tl - Fa?ons superficielles : 2 passages de fraise
CONCLUSIONS
T2 - Labour ¨¤ 30 cm + reprise ¨¤ la fraise
Les densi%s de 50 ¨¤ 62 500 plants/ha sem-
T3 - Sous-solage + labour + reprise ¨¤ la fraise
blent convenir, cependant il serait interessant de
Chaque traitement ¨¦tait combin¨¦ ¨¤ deux (2)
se pencher en 1991 sur la question de la structure
modes de mise en place : semis ¨¤ plat ou sur
de peuplement (ecartement interligne et inter-
Mons.
plants sur la ligne) car il y a un r¨¦el probl¨¨me
Enfin, l¡¯essai ¨¦tait mis en place suivant une
en mati¨¨re de d¨¦veloppement racinaire de la plante
sur les sols ¨¤ teneur en argile ¨¦levee.
topos¨¦quence correspondant ¨¤ 3 types de sol ren-
contrcs ¨¤ Fanaye : Faux Hollald¨¦ ; Fond¨¦ Ouaka
L¡¯effet du billonnage n¡¯a pas ¨¦t¨¦ aussi impor-
et Fond¨¦ Ran¨¨re.
tant qu¡¯escompt¨¦, mais ¨¤ des niveaux de rende-
Les r¨¦sultats ont et¨¦ les suivants (en t/ha) :
ments tels que ceux qui ont ¨¦t¨¦ obtenus ¨¤ Fanaye

Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
15
durant ces deux campagnes, il est difficile de
Trathala sp.
(Hym., Ichneumonidae)
conclure en ce qui concerne l¡¯int¨¦r¨ºt ou non du
Gomozus sp.
(Hym., Bethylidae)
billonnage.
L¡¯identification des facteurs limitants majeurs
Dans -le cadre des ¨¦tudes sur Chilo spp., des
de la culture du ma?s en irrigation gravitaire sur
prel¨¨vements de chaumes de riz et de mottes de
sols lourds devrait permettre de mieux appr¨¦cier
terre ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦s pour identiiier les sites de
les effets du billonnage.
ce ravageur durant l¡¯inter-saison dans les zones o¨´
il n¡¯y a pas de culture de riz en contre-saison.
En mati¨¨re de travail de sol, des travaux de-
Aucune forme de Chilo spp. n¡¯a ¨¦t¨¦ trouv¨¦e dans
vraient ¨ºtre meds en relation kec la conduite de
les chaumes ; quelques larves ont ¨¦tC observ¨¦es
l¡¯irrigation (doses et frequence des apports d¡¯eau).
sur les mottes de terre.
Les travaux pour la d¨¦termination d¡¯un nou-
veau ravageur du riz d¨¦couvert en 1985 men¨¦s,
gr?ce ¨¤ l¡¯aide de la FAO et la collaboration du
Butish Museum, ont permis de d¨¦crire celui-ci
comme un nouveau genre et une nouvelle esp¨¨ce
sous le nom de AFRORYZOPHILUS djibai. Une
ktude compl¨¨te de ce ravageur sera effectu¨¦e.
RIZ PLUVIAL ET SUBMERG?
Des recherches ont ¨¦t¨¦ conduites en entomo-
MALHERBOLOGIE
logie, malherbologie, phytopathologie ; en am¨¦lio-
ration varidtale, une reconduction du mat¨¦riel a ?tk
Desherbage chimique du riz
assur¨¦e et un suivi des Vari&¨¦s cultivees dans la
Vallee de 1¡¯Anamb¨¦ a et¨¦ effectu¨¦ en collabora-
Efficacit¨¦ de l¡¯herbicide
tion avec la SODAGRI.
pretilachloreldimethametryne
sur riz submerg¨¦
ENTOMOLOGIE
L¡¯efficacit¨¦ de cet herbicide et sa phytotoxi-
L¡¯evaluation de l¡¯incidence des foreurs des tiges
cite sont pr¨¦sent¨¦es au tableau 1. Cette association
a et6 effectuee par comptage de ¡°ceurs morts¡±.
a eu un bon comportement vis-¨¤-vis dc la flore
Le niveau des attaques a vari¨¦ entre 0 et 36 %
adventice pr¨¦sente. Du point de vue dc la s¨¦lec-
des tiges. Sur 600 vari¨¦tes ¨¦tudiees, 21 num¨¦ros
tivitk, B forte dose, on a observk une phytoloxicitC
dont Dj 684 D, IR 8, ITA 212, IRAT 115 ont ¨¦t¨¦
mod¨¦r¨¦e sur le riz.
retenus pour ¨ºtre l¡¯objet de tests compl¨¦mentaires.
Les prospections pour rechercher des parasi-
Evaluation de la s¨¦lectivit¨¦ de
to?des locaux de Maliarpha separatella Rag ont
Trichlopyrlpropanil sur riz de
permis d¡¯obtenir 7 esp¨¨ces :
semis direct
L¡¯effet phytotoxique de l¡¯herbicide, d¡¯apr¨¨s les
Phanerotoma sp.
(Hym., Eurytomidae)
sympt?mes observ¨¦s (d¨¦coloration du limbe et
Elasmus sp.
(Hym., Elasmidae)
retard de croissance) a Ct¨¦ n¨¦gligeable pour les
traitements appliqu¨¦s ¨¤ 15 jours apr¨¨s le semis. Par
Macroneura sp.
(Hym., Eupelmidae)
contre l¡¯application plus tardive ¨¤ 22 jours apr¨¨s
Picroscyto?des sp.
(Hym., Pteromalidae)
le semis a provoqu¨¦ une phytotoxicit¨¦ marqu¨¦e

1 6
Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
avec un effet dose assez net. Les sympt?mes se
Dans les conditions de l¡¯essai, en particulier
sont quelque peu att¨¦nu¨¦s vers la fin du tallage,
pour la vari¨¦t¨¦ BG 90.2 utilis¨¦e, l¡¯association
mais l¡¯effet sur le rendement a 6% assez net-
trichlopyr/propanil ne pr¨¦sente pas de risque
tement sensible, les doses de 3,24 kg/ha et 4,32
notable de phytotoxicite pour le riz si l¡¯application
kg/ha appliqu¨¦es ¨¤ 22 jours apr¨¨s semis ayant
intervient deux semaines apr¨¨s le semis. Ce
donne des r¨¦sultats significativement inf¨¦rieurs ¨¤
risque existe et peut ¨ºtre important en cas de
celui du t¨¦moin (tableau 2).
surdosage si l¡¯application est effectu¨¦e plus tardi-
vement, ¨¤ 3 semaines apr¨¨s le semis.
Tableau 1 : Essai d¡¯¨¦valuation de l¡¯efficacit¨¦ d¡¯herbicide : Note (1) d¡¯efficacit¨¦ et de phytotoxicit¨¦ des traitements
et rendement en paddy (Moyennes sur 4 r¨¦p¨¦titions).
Efficacitk
Yhytotoxicit¨¦
Rendement
Traitements
en paddy
2 SAT(2)
6 SAS(2)
S SAT
6 SAS
WW
PrCtilachlore/
dim¨¦thamctryne=
735
6,75
1.5
OS
2672
1,125 kg/ha
Pr~lilachlorc/
dim¨¦thametryne=
88
7.3
1,5
1,25
3378
1.5 kg/ha
Pr&tilachlore/
dimUwnetryne=
8.5
8S
2,75
175
3848
2,25 kg/ha
I¡¯ipcrophos/propanil
2.4 kgha
60
6.75
1,25
0.75
3288
Rcntazon/propanil
7,75
65
190
0
3303
4.16 kg/ha
Tcmoin non desherb¨¦
0
0
0
0
703
(KG m.h.)
(42,5 %)
(76.4 %)
(1) Notation suivant ¨¦chelle O-9 (0 = p as de r¨¦action ; 9 = destruction compl¨¨te.
(2) SAT = semaines apr¨¨s uaitements ; SAS = semaines apr¨¨s semis.

Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
17
Tableau 2 : Evaluation de la s¨¦lectivit¨¦ du trichlopyr/propanil
sur riz de semis direct : estimation de la phytotoxicit¨¦,
hauteur des plants, nombre de talles et rendements en paddy (valeurs moyennes sur 5 r¨¦p¨¦titions).
Traitements :
Notes(l)
Hauteur
Nombre
Rendement
Doses et ¨¦po-
de phytotoxit¨¦
des plants de riz
de talles /m2
cn paddy kg/ha
que d¡¯appli-
cation du
trichlopyrl
15 JAT(2)
JAS(3)
30 JAS
59 JAS
propanil
2,16 kg/ha
OS
0
22,Obc(4)
60,8a
364ab
4527a
¨¤ 15 JAS
4.32 kg/ha
1,5
1
20.5~
60,2ab
383a
3921 abc
¨¤ 15 JAS
2.16 kg/ha
2S
1,75
26,8a
57,5abc
364ab
4169abc
¨¤ 22 TAS
3,24 kgjha
3,75
2.5
25,2a
51,8c
334ab
3676bc
¨¤ 22 JAS
4,32 kg/ha
5
3,5
27,3a
53,obc
267~
3581~
¨¤ 22 JAS
T¨¦moin desherb¨¦
manuellement
0
0
24,7ab
65,Oa
331b
4624a
Coefficient
11.8 %
9,2 %
11,7 %
12.2 %
de variation
(1) Notation suivant ¡®¨¦chelle O-9 (0 = aucun sympt?me ; 9 = destruction totale)
(2) JAT = jours apr¨¨s traitement
(3) JAS = jours apr¨¨s semis
(4) Dans la m¨ºme colonne, les valeurs suivies de la m¨ºme lettre ne sont pas signiflcativcment diff¨¦rentes au
seuil de 5 %.
Comparaison d¡¯herbicide pour
ventices rencontrks ont Ct¨¦ : Pycreus macrosta-
le d¨¦sherbage s¨¦lectif du riz en
chyos - Panicum suhalbidurn - Oryza longistaminata
semis direct
- Echinocloa colona - Ludwigra abyssinica -
Sphaeranthus senegalensis.
Les associations de mati¨¨res actives, trichlopyr/
propanil et bentazon/propanil ont &C compar¨¦es
L¡¯estimation de l¡¯efficacit¨¦ des traitements ct
entre elles et au d¨¦sherbage manuel en deux sar-
de la phytotoxicit¨¦ des produits test& sur le riz
clages successifs. Avec la vari&? cultivke, la BW
ont Ctk faites aux 15Cmc et 35¨¨me jours apr¨¨s
248.1 (120 jours de cycle), les principales ad-
l¡¯application.

18
Recherches sur les productions v¨¦.q¨¦tales
L¡¯association trichlopyr/propanil a permis une
l¡¯association 2,4-D amin¨¦ + glyphosate, mais la
bonne ma?trise des adventices ; son efficacit¨¦ a ¨¦t¨¦
phytotoxicit¨¦ de cette combinaison vis-¨¤-vis du
pratiquement ¨¦gale ¨¤ celle de l¡¯association-
mil est assez ¨¦lev¨¦e.
refercnce, bcntazon/propanil.
PHYTOPATHOLOGIE
Recherches sur le Striga
Le< travaux conduits ont port¨¦, d¡¯une part, sur
la r¨¦sistance de diverses vari¨¦t¨¦s et lign¨¦es de riz
Prospections
pluvial vis-a-vis de la pyriculariose, du fl¨¦tris-
Elles ont touch¨¦ les r¨¦gions de Louga, Diour-
sement et de la pourriture des gaines et d¡¯autre
bel, Fatick, Kaolack, Tambacounda, Kolda et
part, sur la r¨¦sistance de lign¨¦es de riz aquatique
Ziguinchor.
en provenance de i¡¯IITA vis-¨¤-vis de la pyricula-
riose et de la mosa?que jaune.
Striga hermonthica a ¨¦t¨¦ observ¨¦ dans toutes
les regions ; les attaques ont ¨¦t¨¦ faibles ¨¤ Louga,
Comportement de vari¨¦t¨¦s et de li-
Diourbcl, Falick et Kaolack et parliculierement
gn¨¦es de riz pluvial
fortes ¨¤ Tambacounda, Kolda et Ziguinchor.
Quarante huit (48) vari¨¦t¨¦s et vingt neuf (29)
Striga gesneroiites a induit de faibles attaques
lign¨¦es de riz pluvial ont Cte test¨¦es pour leur re-
sur niebe dans le d¨¦partement de Bambcy ; mais
sistance ¨¤-la pyriculariose foliaire, au fl¨¦trissement
le parasite a ¨¦t¨¦ relev¨¦ sur diff¨¦rentes esp¨¨ces de
et ¨¤ la pourriture des gaines.
jachitre de la famille des Convolvulacees et sur des
l¨¦gumineuses de la fammille des FabacCes.
Pour les vari¨¦t¨¦s de riz pluvial test¨¦es, aucune
n¡¯est r¨¦sistante au fl&issement des gaines ; une
(IDSA 13) est moder¨¦ment resistante et pr¨¨s d¡¯une
Striga aspera a ¨¦t¨¦ relev¨¦ sur gramin¨¦es de ja-
vingtaine, moder¨¦ment sensible. Parmi ces 21 va-
ch¨¨re dans la region de Kaolack et au Sud-Est de
ri¨¦t¨¦s, douze (12) (CNA 762324, IDSA 10,
Tambacounda.
IDSA 11, IDSA 13, IDSA 49, IRATC 222,
IRAT 229, IRAT 288, IREM 190, IREM 194,
Essai de lutte chimique contre
IREM 196, TGR 94) ont un bon comportement
Striga hermonthica sur mil
vis-¨¤-vis de la pourriture des gaines.
L¡¯essai a Cte men¨¦ ¨¤ S¨¦fa en milieu paysan sur
Pour les lignees de riz pluvial test¨¦es, dix sept
une parcelle naturellement infest¨¦e. Les traite-
(17) ont un bon comportement vis-¨¤-vis du
mcnts suivants ont ¨¦t¨¦ appliqu¨¦s :
fletrissement et de la pourriture des gaines.
l 2,4-D amin¨¦ ¨¤ 2,0 kg m.a./ha
0 2,4-D amin¨¦ + glyphosate en solution (0,72 % + 0,36 %)
Comportement de lign¨¦es de riz
aquatique
l
2,4-D amin¨¦ + dimethametryne ¨¤ 0,4kg + 1,5kg m.a./ha
Vingt neuf (29) lign¨¦es ont ¨¦tC testees ; douze
l
2,4-D amin¨¦ + diflufcnican ¨¤ 0,4 kg + 1,5 kg m.a./ha
se comportent bien vis-¨¤-vis de la mosa?que jaune.
l
2,4-D amin¨¦ + diflufcnican ¨¤ 0,4 kg + 0,25 kg m.a./ha.
A la suite de ces tests, des essais varietaux
Le niveau d¡¯efficacit¨¦ du 2,4-D amin¨¦ appliqu¨¦
multilocaux seront conduits en 1991 pour ¨¦tudier
seul ct du m¨¦lange 2,4-D amin¨¦ + diflufenican
en particulier de l¡¯influence des conditions ¨¦colo-
(0,4 + 0,25 kg m.a./ha) a ¨¦t¨¦ insuffisant. L¡¯effet
giques (diff¨¦rence de races, fertilit¨¦ des sols et
hcrbicidc des trois autres traitements est accep-
conditions hydriques) sur le comportement du
table. La meilleure efficacit¨¦ a ¨¦t¨¦ obtenue avec
mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal.



Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
2 1
Tableau no 4 : Essai de criblage pour la r¨¦sistance au Sfriga (¨¤ Ndat FALL).
Vari¨¦t¨¦s
Nbre de pieds de
Nbre de pieds de
% de pieds de ni¨¦b¨¦
Striga
ni¨¦b¨¦ attaqu¨¦s
attaqu¨¦s
CB5
105,3
a
7,3 ab
32,6
a
B 301
0,3 c
0,3 d
0,6 d
58-57
51.3
b
5
bc
10
bc
b 86-275N
2,7 c
1
d
2.6 d
It 82D-849
0 c
0
d
0 d
SUVITA-2
10,7 c
0.7 d
1,7 d
It 81D1173
5 c
1
d
2,7 d
1s 86-283N
5,7 c
2,3 cd
5.1 c d
B89-504 N
55 b
7,7 ab
15.6 b
M O U G N E
109 a
8.7 a
38.4 a
X
34,5
394
11
Tableau no 5 : Poids sec des parties a¨¦riennes et des nodules et rendement du ni¨¦b¨¦ (vari¨¦t¨¦s 283, Ndiambour
et 58-57) cultiv¨¦ ¨¤ la station exp¨¦rimentale db Thilmakha en 1990 pendant la saison des pluies et inocul¨¦ avec
la souche de Rhizobium MAO 286.
POIDS SEC
Parties a¨¦-
Nodules
Rendement
Vari¨¦t¨¦s
Traitements
riennes (g/
(mg/10
WW
10 plantes)
plantes)
283
T¨¦moin
141,50 a
188.75 a
347,03
a
Ur¨¦e (20 kg/ha)
153,50
a
140,50 a
390,99
a
MAO 28 %
114.50 a
339.50 ab
432,65
ab
MAO 286 + g.a*
152,75 a
529,50 b
554,55
b
Ndiambour
T¨¦moin
121,00 a
398.00 a
300,12
a
Ur¨¦e (20 kg/ha)
128.50 a
397.00 a
345.93
ab
MAO 286
126,25 a
513,oO ab
475.80 b
MAO 286 + ga.
130.75
a
609.75 b
479.81
b
58-57
T¨¦moin
107,75 a
361,50 ab
Ur¨¦e (20 kg/ha)
134.50 a
327,50 a
MAO 286
119.25 a
435,OO ab
MAO 286 + g.a*
156,50
a
554.00 b
* g.a. = solution acqueuse de gomme arabique ¨¤ 10 %.
Pour chaque vari&! er dans chaque colonne, les valeurs suivies d¡¯une m¨ºme lettre ne sont pas significativement diff¨¦rentes au seuil de
5 % d¡¯apr¨¨s le test de DUNCAN.

22
Recherches sur les productions v¨¦a¨¦tales
Tableau no 6 : Essais vari¨¦taux en milieu paysan. Rendements en graines (kg/ha)
Ndiambour
Bambey 21
Mougne
Thilmakha
757,2
485,4
596,4
450,8
Sine Dieng
675,2
626,8
510
244,2
Gatt
435,5
403,2
350
441,2
Lamp Sarr
435s
295,5
168
134,7
Sakal Fall
254,7
223,5
273,2
113,5
Ndatt Fall
100
131,2
112
25
AGRONOMIE - PHYTOTECHNIE
Bambey 21 (188 kg/ha). En plus, elle pr¨¦sente des
La fertilisation min¨¦rale actuellemenl utilis¨¦e
graines grosses et blanches, une r¨¦sistance aux vi-
(150 kg/ha de 6-20-10), peut procurer des surplus
roses, chancre bacterien, Striga et une tolerance
de rendements de 350-400 kg/ha ¨¤ Thilmakha. Un
aux br?ches.
essai a ¨¦t¨¦ initie en 1990 pour ¨¦tudier les meilleurs
Cquilibres NPK dans ces conditions de culture.
SOCIO-?CONOMIE
La lign¨¦e 1s 86-275 a ¨¦te test¨¦e pour la seconde
ann¨¦e consecutive en milieu paysan comparati-
Des etudes socio-economiques ont Ct¨¦ initiees
vement a 58-57, Ndiambour et Bambey 21. L¡¯essai
en 1990. Celles-ci ont permis de montrer que jus-
¨¦tait men¨¦ chez cinq paysans dans chacun des 6
qu¡¯¨¤ 70 % des paysans consid¨¨rent les attaques
villages. Chaque entr¨¦e ¨¦tait sem¨¦e sur 500 m2.
d¡¯insectes (Amsacta, pucerons, thrips, briiches)
Les rendements obtenus c e t t e annee
comme les contraintes principales ¨¤ la culture de
comparativement aux ann¨¦es pr¨¦cedentes ont Cte
ni&&. La seconde contrainte cit¨¦e est la commer-
plus faibles. Les rendements de 1s 86-275 y ont
cialisation, caract¨¦ris¨¦e par l¡¯absence d¡¯une poli-
&C plus ¨¦leves ¨¤ Thilmakha et ¨¤ Sine Dieng avec
tique de prix et un march¨¦ incertain.
757 et 675 kg/ha respectivement (Tableau 6).
Ces ¨¦tudes ont permis ,d¡¯appr¨¦cier le r61e des
La lign¨¦e 1s 86-275 a obtenu apr¨¨s deux an-
hommes et des femmes dans la culture du niebe
n¨¦es de tests en milieu paysan un rendement
et ont montre qu¡¯en moyenne 75% des recoltes
moyen (552 kg/ha) sup¨¦rieur ¨¤ celui des vari¨¦t¨¦s
sont autoconsomm¨¦es et que seulement 25 %
Ndiambour (507 kg/ha) ; 58-57 (495 kg/ha) et
sont commercialises.

Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
23
des F2 des premiers retro-croisements s¡¯est pour-
suivie. Les meilleures lign¨¦es entreront en essai
vari¨¦tal en 1991.
Vari¨¦t¨¦s adapt¨¦es ¨¤ la s¨¦cheresse
A M ?LIORATION vmtimm
Dans de nombreuses regions de la zone semi-
La campagne agricole a demarre assez tard
aride, la s¨¦cheresse se caract¨¦rise par des p¨¦-
avec des dates de semis echelonnees entre la mi-
riodes d¡¯absence de pluies en cours de culture. Il
juillet et d¨¦but Ao?t. La pluviom¨¦trie est defi-
faut donc, pour ces zones, des vari¨¦t¨¦s qui pos-
citaire. Les attaques parasitaires ont Cte relati-
s¨¨dent des caract¨¨res physiologiques d¡¯adaptation
vement faibles tant pour les pucerons que les
¨¤ la s¨¦cheresse.
cercosporioses. Comme pour les ann¨¦es pr¨¦c¨¦-
A partir dc la technique d¡¯injection en profon-
dentes la rouille n¡¯est apparue qu¡¯en fin de cycle
deur d¡¯herbicide, technique am¨¦lioree par M.
et n¡¯a donc eu aucune influence. Par contre des
HAVARD, permettant indirectement l¡¯etude de la
attaques s¨¦v¨¨res de clump se sont manifest¨¦es ¨¤
croissance racinaire, il a ete montre que les 8
Bambey, attaques assez graves pour avoir com-
parents utilis¨¦s dans la sclection r¨¦currente nc SC
promis les r¨¦sultats attendus sur certains essais.
comportent pas de la m¨ºme fa?on, ce qui
confirme que les caractcres adaptatifs ¨¤ la seche-
Vari¨¦t¨¦s tr¨¨s pr¨¦coces
resse, ne sont pas identiques entre les vari¨¦t¨¦s.
Du fait de la r¨¦duction importante de la dur¨¦e
Une deuxi¨¨me technique simple d¡¯application
de la saison des pluies, il faut pour le Nord, des
au champ, durant l¡¯hivernage, d¡¯un stress hydrique,
varietes ¨¤ cycle plus court que celui des vari¨¦t¨¦s
a Cte d¨¦velopp¨¦e. Elle consiste en l¡¯application
h?tives actuellement vulgaris¨¦es (90 jours).
d¡¯un film plastique sur les entre-lignes ce qui
Des essais conduits pour cet objectif, il ressort
permet pendant une pcriode donnce du cycle d¡¯in-
qu¡¯aucune des vari¨¦t¨¦s introduites ne se montrent,
tercepter et d¡¯¨¦liminer les pluies. Ceuc technique
en premi¨¨re analyse, superieure aux meilleures
a ¨¦t¨¦ appliqu¨¦e ¨¤ 6 varietes pr¨¦sentant une gamme
lign¨¦es issues du programme national, la s¨¦rie
de sensibilit¨¦ ¨¤ la s¨¦cheresse. Les premi¨¨res
des GC.
analyses montrent que les effets alimentation
hydrique et vari¨¦tal sont significatifs pour la pro-
Les resultats obtenus dans le Nord, station de
duction de gousses et la qualit¨¦ de la r¨¦colte. La
Louga et en exp¨¦rimentation multilocale en
mise en ¨¦vidence d¡¯interaction vari¨¦te-alimentation
champs paysans, confirment les resultats ante-
hydrique sur la qualit¨¦ de la rccolte, indique une
rieurs : un tres bon comportement de GC 8-35
sensibilite aux stress diff¨¦rente entre les varictes
vis-¨¤-vis de S-437, augmentation des rendements
pour ces caract¨¨res,
de 172 % sur la station de Louga et de 130 %
en conditions paysannes.
En dehors de cette approche classique, il a ¨¦te
Vari¨¦t¨¦s de confiserie
poursuivi le programme de transfert des all¨¨les de
Les r¨¦sultats des essais men¨¦s dans la zone
pr¨¦cocite de Chico chez 55-437 et 73-30. Les
Centre-Nord ont confirme les bonnes perfor-
S¨¨me et 4¨¦me retro-croisements ont ete effec-
mances de Fleur 11 vis-¨¤-vis des variet¨¦s vul-
tu¨¦s. Les Fl ont et¨¦ envoy¨¦es au Botswana, afin
garis¨¦es dans cette r¨¦gion. La comparaison des
d¡¯y ¨ºtre semees au mois de Janvier. La s¨¦lection
varietes, 55-437, 73-30 donne les r¨¦sultats moyens
gen¨¦alogique de mat¨¦riels tr¨¨s pr¨¦coces, ¨¤ partir
suivants (tableau 7) :

24
Recherches surlesproductions
v¨¦g¨¦tales
Tableau 7 : Comparaison des r¨¦sultats moyens des 3 vari¨¦t¨¦s ¨¦tudi¨¦es.
Fanes
Gousses
D¨¦corticage
Taux de
Poids de
(kW
(Wha)
total
semences
100
C%l
C%l
grains(g)
5 5 4 3 7
1375
6 6 0
67,7
56,6
31,4
73-30
1415
5 2 5
63.4
49,4
32,8
Fleur 11
1285
8 8 5
66.9
55,9
50,8
Il ressort de ce tableau que Fleur 11, m¨ºme pro-
montrant qu¡¯il existe des races physiologiques
duisant un peu moins de fanes que les autres
distinctes selon les continents. Ceci implique que
variCtCs (diffcrence de rendement non signifi-
la¡¯ s¨¦lection ne peut ¨ºtre que r¨¦gionale ou na-
cative) prcsentc des avantages certains pour ce qui
tionale. Compte tenu de ce qui est connu de
est de la production de gousses ct de la grosseur
l¡¯h¨¦ritabilit¨¦ de la r¨¦sistance ou de la tolerance ¨¤
des graines.
ces maladies, h¨¦redit¨¦ polyg¨¦nique, g¨¨nes issus de
vari¨¦tes sauvages diplo?des, un programme de
Vari¨¦t¨¦s h?tives dormantes
s¨¦lection sp¨¦cifique aux cercosporioses n¨¦ces-
Deux programmes de transfert de la dormante
siterait un investissement tr¨¨s lourd.
chez des vari¨¦t¨¦s h?tives ont ¨¦t¨¦ initi¨¦s, l¡¯un en
1986, l¡¯autre en 1987, en utilisant comme source
Vari¨¦t¨¦s d¡¯huilerie
de dormante 73-30, et comme vari¨¦t¨¦s ¨¤ am¨¦lio-
Parmi les vari¨¦t¨¦s semi-tardives, il est ¨¤ noter
rer 55-437 et Fleur 11.
que 73-33 reste toujours, en moyenne, plus pro-
Du premier, il a ¨¦tC retenu 50 pieds pr¨¦sentant
ductive en gousses que 28-206. En lignees stabi-
de bonnes caract¨¦ristiques agronomiques jointes ¨¤
lis¨¦es, certains num¨¦ros confirment leurs bons
une dormante minimale de 95 % ¨¤ un mois. Du
r¨¦sultats ant¨¦rieurs.
second, il a ¨¦t¨¦ retenu 58 pieds. Sur ces 58 pieds,
35 poss¨¨daient une dom-tance minimale de 95 %
Vari¨¦t¨¦s de bouche
¨¤ un mois, pour les autres elle varie entre 85 et
Des lign¨¦es issues de la s¨¦lection nationale se
95 %.
comportant bien vis-¨¤-vis du temoin GH 119-20
devraient faire l¡¯objet d¡¯une experimentation
Vari¨¦t¨¦s r¨¦sistantes ¨¤ la cercosporiose
multilocale. La taille des graines .de ces lign¨¦es
L¡¯Universit¨¦ de Texas A & M a fourni 49 lign¨¦es,
varient entre 62 et 75 g aux 100 graines contre
pour la majorit¨¦ provenant de l¡¯ICRISAT, sup-
73 cette ann¨¦e pour la GH 119-20.
posecs &re r¨¦sistantes ¨¤ la cercosporiose tardive.
Il ressort de cette exp¨¦rimentation que les lignees
PHYSIOLOGIE
re?ues ne pr¨¦sentent pas d¡¯avantages certains par
rapport ¨¤ nos cultivars vulgarises.
Evaluation de la tol¨¦rance ¨¤ la s¨¦-
cheresse sur feuilles d¨¦tach¨¦es
Ces r¨¦sultats semblent corroborer les premiers
travaux effectues tant ¨¤ Montpellier qu¡¯ailleurs
11 a et¨¦ mis en ¨¦vidence une importante diversit¨¦

Recherches surlesproductions
v¨¦g¨¦tales
2 5
g¨¦notypique pour la capacite de tol¨¦rance ¨¤ la
l¡¯adaptation ¨¤ la secheresse, il a Ctt! initi¨¦ une
dessiccation des membranes cellulaires chez l¡¯ara-
modelisation.
chide. Cette caract¨¦risation s¡¯effectue ¨¤ un niveau
Le mod¨¨le d¨¦velopp¨¦, en collaboration avec le
tr¨¨s fin (cellulaire) ce qui rend difficile la liaison
Service Agrobioclimatologie, denomme ARABHY
avec les formes de r¨¦action observ¨¦es ¨¤ l¡¯¨¦chelle
(Arachide Bilan Hydrique), prend cn compte les
de la culture.
r¨¦actions de la plante ¨¤ la s¨¦chcrcsse afin de de-
Pour y pallier, il a ¨¦t¨¦ ¨¦tudi¨¦ une nouvelle tech-
terminer ses besoins en eau et de v¨¦rifier leur
nique permettant de travailler sur feuille enti¨¨re.
taux de satisfaction.
La m¨¦thode utilis¨¦e consiste ¨¤ ¨¦valuer la capacit¨¦
de r¨¦cuperation de l¡¯?tat de turgescence des
feuilles prealablement d¨¦shydrat¨¦es.
PHYTOTECHNIE
Si des diff¨¦rences vari¨¦tales ont bien ¨¦te
mises en ¨¦vidence, elles ne peuvent expliquer les
Fertilisation
r¨¦sultats obtenus. Il est donc probable qu¡¯¨¤ cc
niveau de complexit¨¦, d¡¯autres m¨¦canismes
La recherche de formulations Cconomiques ne-
interagissent (pertes m¨¦taboliques d¡¯origine
cessite deux phases distinctes. La premicre est
respiratoire, contraction des parois cellulaires, ac-
l¡¯identification des besoins, la seconde doit
cumulation de solut¨¦s...).
permettre une ¨¦valuation des risques ¨¤ long terme
de leur adoption sur la fertilit¨¦ des sols.
En cons¨¦quence, il ne semble pas que cette m¨¦-
Les essais men¨¦s ont mis cn evidcnce que si
thode puisse rendre compte du niveau recl de
l¡¯apport d¡¯azote n¡¯apporte aucune am¨¦lioration des
tolCrance ¨¤ la s¨¦cheresse.
rendements, la potasse assure une forte r¨¦ponse.
Concernant les fumiers et composts, il a ¨¦t¨¦ mis
Etudes des relations hydriques
en place des essais factoriels p¨¦rennes, en S¨¨me
L¡¯etude des relations hydriques chez l¡¯ara-
ann¨¦e ¨¤ Thyss¨¦ (avec de la poudrette de parc) et
chide est considerablement limit¨¦e par l¡¯impos-
en l¨¨re ann¨¦e ¨¤ Passy avec du compost.
sibilit¨¦ d¡¯utiliser la chambre ¨¤ pression chez cette
A Thyss¨¦ malgr¨¦ le deficit pluviometrique im-
esp¨¨ce.
portant, les r¨¦sultats confirment l¡¯inter& des
Une nouvelle m¨¦thodologie bas¨¦e sur l¡¯¨¦qui-
apports organiques. A Passy en l¨¨re ann¨¦e, il n¡¯a
libre de tension de vapeur de tissus foliaires
pas ¨¦tC mis en Cvidence d¡¯effet compost sur
suspendus au-dessus de solution NaCl d¡¯os-
l¡¯arachide.
molalit¨¦s variables a ete utilisee. Les premiers
r¨¦sultats montrent l¡¯existence d¡¯une r¨¦gulation
Effet de la qualit¨¦ des semences sur
osmotique en condition de stress chez les
les rendements
vari¨¦t¨¦s 73-30 et 55-437. Ce type de regulation
ne se manifeste pas chez les vari¨¦t¨¦s 57-422, 69-
Une enqu¨ºte a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e dans trois villages
101 et 73-33.
du Sine Saloum, afin de conna?tre l¡¯¨¦tat et les
quantit¨¦s des semences paysannes ¨¤ la fin de la
saison s¨¨che. Un ¨¦chantillonnage syst¨¦matique a
Mod¨¦lisation de la s¨¦cheresse
permis d¡¯¨¦valuer la qualit¨¦ des lots.
¡°agronomique¡±
Pour l¡¯¨¦nergie germinative, deux lots de taux
Afin de faciliter la diffusion et la vulgarisation
de germination ¨¦quivalents ont Cte compares en
des acquis dans le domaine de la physiologie de
fonction du jour du semis apr¨¨s une pluie. Des

26
Recherches sur les productions v¨¦q¨¦tales
differences significatives se manifestent ¨¤ la lev¨¦e,
A Thysse, l¡¯effet du traitement des semences
mais ces diff¨¦rences s¡¯estompent en cours de cycle
est plus amorti et d¨¦pend vraisemblablement du
et n¡¯influent pas sur les rendements.
terrain. L¡¯emploi d¡¯un semoir neuf augmente les
Pour la puret¨¦ vari¨¦tale, m¨¦langes artificiels de
rendements des trois categories de semences de
28-206 et de 73-33, il n¡¯a pu ¨ºtre mis en evidence
12 %.
de diff¨¦rence pour le rendement en gousses, par
contre la 28-206 pure a donn¨¦ le meilleur ren-
Effet de la date de semis sur les
dement en fanes.
rendements
Des tests d¡¯adaptation de la g¨¦ometrie de semis
L¡¯irregularit¨¦ des pluies ¨¤ l¡¯installation de
par rapport ¨¤ la qualite semenci¨¨re ont Cte
l¡¯hivernage associee au manque de mat¨¦riel, d¡¯ani-
conduits. A Niakhar, des densit¨¦s pourtant tr¨¨s
maux de trait ou de main d¡¯oeuvre, oblige ¨¤ un
contrast¨¦es entre les traitements ne se sont pas
¨¦talement des semis. De nombreux travaux ont
traduites par des diff¨¦rences significatives des
montr¨¦ l¡¯effet depressif des dates de semis tar-
rendements. Du fait de l¡¯importance du deficit
dives sur les rendements de l¡¯arachide. Plusieurs
hydrique une forte mortalit¨¦ a ¨¦te constat¨¦e sur
techniques ont ¨¦t¨¦ test¨¦es afin d¡¯en att¨¦nuer les
les parcelles ¨¤ densit¨¦ ¨¦lev¨¦e. A Ndoffane, l¡¯effet
effets : la preparation du sol pour faciliter
de la densit¨¦ a ¨¦te significatif sur les rende-
l¡¯enracinement, la densit¨¦ de semis et la protection
ments, principalement pour le lot ¨¤ faible valeur
du sol durant les premi¨¨res pluies de fa?on ¨¤ b¨¦-
germinative.
n¨¦ficier du pic de min&alisation au semis. Ces
techniques n¡¯ont pas augment¨¦ cette annee la
production de gousses. Les differences signif?-
Effets de l¡¯¨¦tat du mat¨¦riel agricole
catives observees sur le rapport fanes/gousses et
sur les rendements
les rendements en fanes permettent de penser que
les stress hydriques ¨¤ la lev¨¦e et surtout ¨¤ la
Des travaux ant¨¦rieurs avaient mis en ¨¦vi-
p¨¦riode de formation des gousses, ont nivel¨¦ les
dence une diff¨¦rence de 15 % entre-les rendements
traitements.
de parcelles sem¨¦es avec des semoirs usag¨¦s et du
matCrie neuf. Ces r¨¦sultats, obtenus tous facteurs
exterieurs ¨¦gaux, ont ¨¦t¨¦ compl¨¦t¨¦s en intcgrant la
D?FENSE DES CULTURES
qualite du lot semencier et le traitement des
Protection ¨¤ la lev¨¦e
graines au Granox.
A Niakhar, le traitement des semences entra?ne
Sept associations de fongicide, avec ou sans in-
une importante augmentation des densit¨¦s quelle
secticide test¨¦es, se sont montr¨¦es ¨¦quivalentes
que soit la qualite du lot. La difference de densit¨¦
au Granox (b¨¦nomyl, captafol, carborufan). Ces
¨¤ la lev¨¦e, entre les deux types de semoir, ne se
formulations devront encore ¨ºtre test¨¦es chez
traduit en augmentation de rendement que dans le
des paysans pour s¡¯assurer de leur bon com-
cas du lot semencier de qualite inf¨¦rieure.
portement en conditions reelles (semis m¨¦ca-
nique, absence d¡¯engrais).
A Ndoffane, le non traitement des semences
entra?ne de fortes baisses de rendements, (25, 80
Un fongicide biologique, ¨¤ base de Streptomyc¨¨s,
et 50 % respectivement sur les lots qualifi¨¦s de
a Cte teste pour la deuxi¨¨me ann¨¦e cons¨¦cutive.
bon, moyen et mauvais). L¡¯emploi d¡¯un semoir
Malheureusement, la pression phytosanitaire a ¨¦tC
neuf am¨¦liore les rendements de 10 % pour les
trop faible pour mettre en Cvidence un quelconque
deux premi¨¨res cat¨¦gories de semences, et de
effet protecteur.
25 % pour la troisi¨¨me.
Un test de l¡¯evaluation de l¡¯int¨¦r¨ºt de l¡¯insec-

Recherches surlesproductions v¨¦g¨¦tales
27
ticide en traitement des semences a montre que,
Lutte contre les pr¨¦dateurs des
quelle que soit la mati¨¨re active utilide (carbo-
gousses
furan, anthraquinone, lindane), l¡¯association
fongicide-insecticide ne se montre pas sup¨¦rieure
Ides
au fongicide seul.
Un traitement iulicide est effectu¨¦ au 45¨¨me
Un essai d¡¯enrobage industriel des semences a
jour apr¨¨s le semis par un ¨¦pandage ¨¤ la vol¨¦e.
/-
permis d¡¯¨¦tudier conjointement plusieurs fac-
Cette ann¨¦e, ¨¦tant donne le nombre peu ¨¦lev¨¦
teurs : le mode de decorticage (manuel ou meca-
d¡¯iules presents en surface, les traitements ¨¤ base
nique), le traitement fongicide TtraitC ou pas) et
d¡¯app?ts ont ¨¦t¨¦ inefficaces. Toutefois, il sem-
le passage ¨¤ la chaine d¡¯enrobage Gustafson (non
blerait que l¡¯app?t ¨¤ base de coque d¡¯arachide +
pass¨¦, passe ¨¤ vide ou enrob¨¦).
m¨¦lasse soit meilleur que le son d¡¯arachide. Un
Au niveau des densit¨¦s, des rendements et de
seul traitement a permis un gain de rendement en
la qualit¨¦ de la recolte, le premier facteur limitant
gousses substantiel (+ 22 %) : le carbofuran en
est ¨¦videmment l¡¯absence du traitement fon-
granul¨¦s qui a pu p¨¦n¨¦trer dans le sol. Mais ce
gicide. Les semences prepar¨¦es industriellement
traitement est beaucoup trop oncrcux pour ¨ºtre
(d¨¦corticage m¨¦canique et enrobage) se sont
g¨¦n¨¦ralis¨¦.
montrees ¨¦quivalentes aux semences pr¨¦parees
manuellement pour la densite ¨¤ la lev¨¦e, les ren-
Termi tes
dements et la qualit¨¦ de la recolte. Elles sont
l¨¦gerement inf¨¦rieures pour la densite ¨¤ la r¨¦colte.
Un traitement contre les termites est cffectuc
au 45¨¨me jour apr¨¨s semis avec du chlorpyrifos
Un bon traitement des semences permet donc
(Dursban 4E.).
de minimiser les cons¨¦quences n¨¦fastes d?es aux
chocs des graines lors de la preparation indus-
Une bonne protection contre les attaques sur
trielle.
le pivot a ¨¦t¨¦ observ¨¦e (faible mortalit¨¦), mais
aucune baisse des attaques sur gousses n¡¯a Cte
De tels r¨¦sultats prometteurs, sont ¨¤ confirmer
mise en ¨¦vidence. Seuls les rcndcmcnts en fanes
avec des dates de semis plus pr¨¦coces et surtout
ont Cte augment¨¦s de 13 % (non significatif), aux
avec des semences prepar¨¦es plus t?t lors de la
doses de 750 et 1000 g m.a./ha, cn assurant une
constitution des stocks, afin de v¨¦rifier l¡¯efficacite
protection contre d¡¯autres insectes phyllophages.
du produit plusieurs mois apr¨¨s l¡¯enrobage et de
mesurer l¡¯incidence des conditions de stockage.
Lutte contre les maladies foliaires
Lutte contre les n¨¦matodes
Deux essais sur le nombre minimum de trai-
tements n¨¦cessaires pour limiter de fa?on satisfai-
Le Temik (aldicarb 10 kg/ha) et un nouveau
sante les maladies foliaires, cercosporioses, ont
produit bion¨¦maticide, le Sincosin (en association
montr¨¦ que des traitements rcaliscs ¨¤ des dates
avec un traitement biologique des semences,
adequates sont suffisants. Les 4 ¨¤ 5 traitements
1¡¯Agrispon et une pulv¨¦risation foliaire et du sol
syst¨¦matiques normalement pr¨¦conis¨¦s sont cette
1 mois apr¨¨s le semis avec 1¡¯Agrispon ou le
annee largement sup¨¦rieurs aux besoins. Il faut
Sincosin) ont ¨¦t¨¦ test¨¦s et compar¨¦s au DBCP
toutefois pr¨¦ciser que les conditions pluviom¨¦-
(9 @ha).
triques de cette ann¨¦e n¡¯ont pas et6 favorables au
developpement des cercosporioses.
Seul le T¨¦mik procure un gain de rendements
en fanes et en gousses Cquivalent ¨¤ celui du
Un essai sur le mode de pulv¨¦risation a montr¨¦
DBCP.
que la pulv¨¦risation bas-volume assure une pro-

2 8
Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
tcction parfaite et permet un rendement Cquivalent
contiennent a ete men¨¦ sur une centaine d¡¯echan-
¨¤ une pulv¨¦risation conventionnelle. L¡¯inter& direct
tillons provenant de lots d¡¯arachide de bouche ou
pour le paysan d¡¯un tel resultat est ¨¦vident quand
de conl?serie commercialis¨¦s par la SEPFA. Ces
on sait que le besoin en eau est alors divise par
¨¦tudes doivent permettre de mieux appr¨¦hender la
10 (20 l/ha contre 200).
relation entre taille des gousses et celle des
Un test de produits fongicides anti-cercospo-
graines contenues. Ceci pourrait avoir des appli-
rioscs a permis de montrer le parfait comportement
cations importantes pour la conduite des op¨¦-
de plusieurs produits : l¡¯Anvil (hexaconazole), le
rations de d¨¦corticage industriel de l¡¯arachide de
Pcltar (m¨¦thylthionate 25 % + manebe 50 %), la
bouche ou de semences (choix des grilles de t¨ºtes
Bavislinc (carbendazime 50 %) et le b¨¦nomyl.
de d¨¦corticages).
Tous ces resultats, encourageants, sont ¨¤ con-
iirmcr cn annec de pluviom¨¦trie normale.
Proc¨¦d¨¦s industriels de transfor-
mation
Suite aux ¨¦tudes effectuees dans les ann¨¦es
1984-1985, la SONACOS a d¨¦cid¨¦ de suivre les
TECHNOLOGIE
recommandations qui avaient alors ¨¦te faites, par
Qualit¨¦s technologiques de l¡¯arachide
I¡¯ISRA, et de moderniser l¡¯atelier arachide de
bouche de Lyndiane. L¡¯unit¨¦ renovee durant le
Quarante variet¨¦s et lignecs ont Cte multipli¨¦es
3Cme trimestre 1990 a pu d¨¦marrer en fin d¡¯an-
durant l¡¯hivernage par lc service SClection pour les
nec. Les tests pr¨¦liminaires devant servir ¨¤
besoins de l¡¯op¨¦ration. Les analyses de recolte ont
optimiser les r¨¦glages de fonctionnement se sont
Cte cffcctu¨¦es, mais les r¨¦sultats, non encore in-
d¨¦roules sous la supervision de 1¡¯ISRA.
tcrpr¨¦t¨¦s, seront communiqu¨¦s dans le rapport
Du fait des mauvaises conditions pluviom¨¦-
analytique.
triques de la derni¨¨re campagne, tous les indices
L¡¯Ctude sur la diminution de la taille des gous-
concernant la qualit¨¦ de l¡¯arachide marquent-une
ses dc l¡¯arachide de bouche produite par la SEPFA,
forte r¨¦gression par rapport aux normes. Ceci s¡¯est
initiec cn 1989, a Cte poursuivie cn 1990. Des essais
traduit sur les r¨¦sultats de l¡¯atelier. Cependant, il
ont Cte mis cn place pour mettre en ¨¦vidence
a Cte enregistr¨¦ une hausse significative du ren-
d¡¯eventuelles differcnces au niveau de la puret¨¦
dement en graines exportables, ce qui indique
varietalc des stocks semcncicrs des 8 secteurs de
qu¡¯une am¨¦lioration sensible a ¨¦te obtenue sur le
la SEPFA, autonomes sur le plan semencier, tandis
plan technique, conformement aux indications des
que d¡¯autres essais devraient permettre de v¨¦rifier
essais ant¨¦rieurs.
l¡¯existence de phenom¨¨nes de disjonction dans la
dcsccndance des semences de type interm¨¦diaire
(entre GH 119-20 et huilerie).
Pr¨¦paration industrielle des semences
Le proced¨¦ d¡¯enrobage des semences d¡¯ara-
chide d¨¦cortiqu¨¦es de fa?on industrielle est etudie
Morphologie des gousses et des graines
depuis 1986. La mise au point de la technique est
Les graines issues de l¡¯essai ¡°mensurations de
difficile compte tenu de la tr¨¨s grande fragilit¨¦
la taille de la GH 119-20¡± produite par la SEPFA,
des graines, taux de dessiccation tr¨¨s importants,
ont ¨¦tC rcssem¨¦es pour v¨¦rification de l¡¯effet de la
et de l¡¯absence de formulations commerciales
taille des semences sur la taille des arachides
vraiment adapt¨¦es. Cependant des progr¨¨s certains
recoltees. En outre, le meme travail de mensuration
ont ¨¦t¨¦ obtenus : 75 % de lev¨¦e au 20¨¨me jour
systematique des gousses et des graines qu¡¯elles
contre les 65 % obtenus pr¨¦c¨¦demment.

Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
2 9
A M ?LIORATION VARI?TALE
Les actions men¨¦es ont porte sur l¡¯cxpcirimcn-
tation vari¨¦tale, le suivi de l¡¯egrcnage industriel et
la production de semences.
Exp¨¦rimentation vari¨¦tale
La campagne agricole 1990 a ete marqu¨¦e dans
Le programme d¡¯expcrimentarion vari¨¦talc Ctait
la zone cotonni¨¨re par une installation tardive des
compose de :
pluies. Les premi¨¨res pluies utiles ont ¨¦t¨¦ enre-
gistrees vers la fin de la premi¨¨re quinzaine dc
l 20 essais install¨¦s en milieu paysan
juillet. Par ailleurs, il y a eu une mauvaise repar-
(¡°exp¨¦rimentation en milieu non contr?l¨¦¡±).
Dans ces essais, on comparait la variete Stam
tition des pr¨¦cipitations et un d¨¦ficit par rapport
F aux temoins vulgarics IRMA 96 + 97 CL
¨¤ 1989, aussi bien en hauteur qu¡¯en nombre de
jours de pluies. Cette pluviom¨¦trie defavorablc a
IRMA 1243.
eu comme cons¨¦quences des semis tardifs, une ali-
a 3 essais A cn station (¡°expcrimentation cn
mentation hydrique insuffisante des cultures et
milieu contr?l¨¦¡± Sinthiou Malcmc, Vclingara
des rendements tr¨¨s moyens ¨¤ faibles.
et Kolda) : on comparait les varietcs Stam F,
Stam 42, Bulk BI ct IRMA 772 aux tcmoins
IRMA 1243 et IRMA 96 + 97.
La pression parasitaire a et¨¦ globalement plus
forte en 1990 que lors de la pr¨¦c¨¦dente campagne.
l
2 essais B, dans Icsquels les varietes ¡°glandlcss¡±
Le fait marquant a ¨¦t¨¦ les fortes infestations de
LP 5, IRMA 1145 et GI 7 ctaicnt compar¨¦es
Heliothis armigera entre la mi-septembre et la mi-
¨¤ la Stam F.
octobre ; ce ravageur reste le plus important dans
l 2 micro-essais install¨¦s ¨¤ Sinthiou Mal¨¨me ct
la zone cotonniere. Comme autres ravageurs de la
¨¤ Velingara : 14 lignecs scnegalaiscs ct 6
phase fructif¨¨re on a not¨¦ Earias spp. (important
introductions (V 11, B2 F5, FK 13, FK 15,
egalement cette ann¨¦e), Diparopsis watersii (limi-
NTA 86-4, V 294 glandlcss) Ctaicnt com-
t¨¦s aux regions du Sud, avec une pression moins
par¨¦es aux t¨¦moins.
forte) et Cryptophlebia leucotreta (peu present
Les caracteristiques des meilleurs cultivars de
en 1990 contrairement ¨¤ 1989). Le groupe des
ces essais vari¨¦taux sont ci-dessous prescntees :
ravageurs de la phase vegetative est domin¨¦ par
Sylepta derogata et Aphis gossypii. Pour ce
l Stam 42 : Elle para?t productive. Les plants
dernier, des attaques pr¨¦coces et des pullulations
sont ¨¦lanc¨¦s, les feuilles peu pilcuscs ct les
en fin de campagne ont ¨¦t¨¦ enregistr¨¦es. Comme
capsules moyennes, sa fibre est longue et
en 1989, on a ¨¦galement note une forte presence
uniforme, m?re et brillante. Au st¨¦lom¨¨tre, elle
de Spodoptera littoralis occasionnant des d¨¦g?ts
pr¨¦sente une bonne tenacit¨¦ avec cependant, un
aussi bien sur feuilles que sur fleurs. Par contre
faible allongement,
les populations de Bemisia tabaci ont ¨¦te relati-
vement faibles.
l
Bulk Bl : Les plants sont bien charpentes. Les
feuilles peu pileuses. Il est productif et pre-
La bact¨¦riose reste la principale maladie obser-
sente un rendement ¨¤ l¡¯¨¦grenage satisfaisant,
v¨¦e, mais elle n¡¯a pas ¨¦t¨¦ importante cette ann¨¦e.
notamment vis-¨¤-vis d¡¯IRMA 96 + 97. Sa tech-
On a ¨¦galement not¨¦ une faible pr¨¦sence de la
nologie ¨¦quilibree et sa nepposit¨¦ acceptable
ramulariose par endroits.
sont ¨¤ confirmer.

3 0
Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
* IRMA 772 : Elle est apparemment productive
(:harpent¨¦s. Son rendement ¨¤ l¡¯¨¦grenage est au
et tol¨¦rante ¨¤ la bacteriose. Son rendement ¨¤
tnoins Cgal ¨¤ celui de la variet¨¦ IRMA 1243. Ses
l¡¯¨¦grenage est bon. Ses capsules sont de taille
Igraines sont petites et bien v¨ºtues. Sa fibre pr¨¦-
moyenne. Ses graines sont petites et pr¨¦-
5;ente des caract¨¦ristiques assez ¨¦quilibr¨¦es
sentent un faible taux de linter. Sa fibre a des
(Jongueur, uniformit¨¦, tenacite et calorim¨¦trie).
caracteristiques assez proches de celle de
1L¡¯analyse de la microfilature montre que Stam F
Stam F avec en plus une tenacite, une finesse
(:onstitue un atout important. Aussi, son
et une m?turit¨¦ meilleures. Son comportement
t:xp¨¦rimentation et sa multiplication seront pour-
en microfilature est ¨¤ pr¨¦ciser.
¡®suivies. Les semences Z 0 obtenues en 1990
idevront permettre d¡¯emblaver 70 ¨¤ 80 ha en Z 1.
0 Gl 7 : Elle para?t moyennement productive.
La pr¨¦cocit¨¦ est mcdiocre. Le port est
pyramidal et ¨¦lance. Les capsules sont
moyennes et mucron¨¦es ; elles ne s¡¯ouvrent pas
Suivi de la campagne d¡¯¨¦grenage
totalement ¨¤ mat?rit¨¦. GI 7 pr¨¦sente un tr¨¨s
fort rendement ¨¤ l¡¯cgrenage (+ 2,2 % que
Il est effectue ¨¤ la microusine sur deux types
Stam F). En multiplication 2 00, elle a donne
ld¡¯echantillons :
1 % F = 45,6. Cette vari¨¦t¨¦ pourra ¨ºtre test¨¦e
en milieu paysan d¨¨s la prochaine campagne,
l Echantillons prelev¨¦s quotidiennement
destines ¨¤ un suivi r¨¦gulier de l¡¯usinage des
si les caract¨¦ristiques technologiques de sa
differentcs unit¨¦s SODEFITEX ;
fibre et de son fil s¡¯av¨¨rent ¨¦quilibrces.
l Echantillons pr¨¦lev¨¦s lors de chaque essai de
rendement en usine pour v¨¦rification des r¨¦-
Bilan pluriannuel d¡¯IRMA 1243 par
sultats obtenus, afin de deceler d¡¯¨¦ventuelles
rapport ¨¤ IRMA 96 + 97
anomalies de fonctionnement.
La variet¨¦ IRMA 1243 confirme ses caracte-
Au total, au 18 Mars 1991, il a ¨¦t¨¦ ¨¦gren¨¦ 135
ristiques agronomiques (port, pr¨¦cocit¨¦, poids
echantillons, dont 11 essais de rendement.
moyen capsulaire, r¨¦sistance aux maladies...). Elle
est particuli¨¨rement interessante pour son ren-
Production de semences pures
dcment ¨¤ l¡¯¨¦grenage Clev¨¦ (+ 1,2 % qu¡¯IRMA
96 + 97) ainsi que pour sa forte production de
Les quantit¨¦s suivantes ont ¨¦te produites :
fibre ¨¤ l¡¯hectare (708 contre 658 kg pour IRMA
%F=39,4
96 + 97). Sa fibre est longue, uniforme, tr¨¨s fine,
IRMA 96 + 97 : Z 000
42 kg,
presque aussi tenace que celle d¡¯IRMA 96 + 97
IRMA 1243
:
z 000
30 kg,
avec en plus un allongement au st¨¦lom¨¨tre ¨¦lev¨¦
et une belle colorimetrie. La forte teneur en neps
-:
z o o
1445 kg,
%F=41,6
en conditions de culture non optimales fait que
Stam F
:
z 000
210 kg,
%F=41,4
cette variet¨¦ est de plus en plus critiquee.
:
z o o
660 kg,
%F=42,8
Bilan de Stam F par rapport ¨¤
Gl 7
:
z 000
20 kg,
IRMA 96 + 97 et IRMA 1243 sur
deux ann¨¦es d¡¯exp¨¦rimentation
:
z o o
246 kg,
%F=456
La vari¨¦t¨¦ Stam F est productive et moyen-
IRMA 772
:
z 000
66 kg,
%F=43,8
ncment pr¨¦coce. Elle pr¨¦sente une bonne tol¨¦rance
¨¤ la bact¨¦riose. Ses plants sont ¨¦lanc¨¦s et bien
Stan 42
:
z 000
18 kg.

Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
31
AGRONOMIE - PHYTOTEC~IE
fumiers d¡¯ktable (bovin) et d¡¯tkurie (cheval), cha-
cun ¨¦tudi¨¦ ¨¤ deux niveaux d¡¯amendement (2 t/ha
et 4 t/ha) son compar¨¦es ¨¤ celles de quatre doses
Etude des d¨¦ficiences min¨¦rales
pour la nutrition min¨¦rale du cotonnier
de fertilisation min¨¦rale (la fumure vulgaris¨¦e
(F.V), 75 % de la F.V, (sans aucun apport de ferti-
Cette ¨¦tude est conduite depuis 1988 ¨¤ Missirah,
lisant).
Sinthiou Mal¨¨me et V¨¦lingara et en 1989 et 1990
elle a ¨¦t¨¦ menke Cgalement ¨¤ Kolda.
Les r¨¦sultats font ressortir un effet traitement
statistiquement significatif, que la productivit¨¦ du
Les rksultats ant¨¦rieurs obtenus en 1988 et en
fumier d¡¯¨¦table (bovin) semble globalement sup¨¦-
1989 avaient permis de noter d¡¯une part, un effet
rieure g celle du fumier d¡¯¨¦curie (cheval) pour un
statistiquement significatif des traitements sur le
m¨ºme niveau d¡¯amendement. La productivitk
rendement en coton-graine et, d¡¯autre part, que
directe du fumier ¨¤ 2 t/ha, quelle que soit sa
1¡¯Azote et la Potasse semblent ¨ºtre les Cl¨¦ments les
provenance, semble sup¨¦rieure ou au moins 6gale
plus indispensables pour la nutrition minerale du
a celle de 25 % dc la F.V. mais inf%rieurc ¨¤ celle
cotonnier ; d¡¯ailleurs l¡¯¨¦puisement du dispositif
de 50 % de la F.V. ; par contre, s¡¯il semble ¨¦tabli
semble plus rapide chez le t¨¦moin absolu et les
que la productivit¨¦ du fumier de bovin ¨¤ 4 t/ha
traitements sans Azote et sans Potasse. L¡¯absence
est sup¨¦rieure ou au moins Cgalc ¨¤ celle de 50 %
du soufre semble ne pas avoir une incidence tr¨¨s
de la F.V. ; pour le fumier de cheval ¨¤ 4 t/ha,
significative ; pour le Phosphore, son d¨¦ficit
cette sup¨¦riorit¨¦ ou ¨¦quivalence ¨¤ 50 % de la F.V.
semble plus aigu dans la zone agrokcologique ¡°Sud
n¡¯est pas tr¨¨s nette. Enfin, le fumier seul, m¨ºme
Fleuve Gambie¡± (Vklingara, Kolda) que dans celle
¨¤ la dose de 4 t/ha, ne peut pas atteindre la produc-
¡°Nord Fleuve Gambie¡± (Missirah, Sinthiou
tivit¨¦ de 75 % de la F.V ; d¡¯o¨´ la nCcessit6 de
Maleme).
le compl¨¦ter avec de la fumure min¨¦rale pour main-
Les resultats obtenus en 1990 corroborent ceux
tenir la productivit6 dc la culture cotonnikrc ¨¤ un
des ann¨¦es antkeures.
niveau compatible avec les objectifs fixCs.
Valorisation du fumier
Mesure de l¡¯arri¨¨re-effet de
l¡¯association fumier d¡¯¨¦table
Cette action a pour objectif d¡¯klaborer un iti-
et phosphate de Matam pour
n¨¦raire d¡¯utilisation plus rationnelle de la mati¨¨re
la troisi¨¨me ann¨¦e de deux
organique (en association ou non avec l¡¯engrais
cycles d¡¯une rotation biennale
min¨¦ral ou avec le phosphate naturel de Matam),
maScoton
en d¨¦finissant les doses optimales ¨¤ apporter, la
p¨¦riodicit¨¦ des apports, la valeur fertilisante du
La mesure des effets directs de la premi¨¨re ann¨¦e
type de fumier et ceci ¨¤ partir de mesures des
(1988) avait fait ressortir un effet fumier
effets annuels et des arri¨¨re-effets dans deux
statistiquement significatif sur le rendement en
ma?s-grain avec une meilleure efficience dc la
Cycles d¡¯une rotation biennale ma?s-coton.
dose de 4 t/ha et un effet positif, mais non signif?-
cEtif, du Phosphate de Matam.
Evaluation de la valeur ferti-
lisante des fumiers d¡¯¨¦table et
La mesure des deuxi¨¦mes arrikres-effets de la
d¡¯¨¦curie
campagne 1990 n¡¯a pas fait ressortir un efl¨¨t
fumier statistiquement significatif sur le rende-
L¡¯¨¦tude a &C men¨¦e ¨¤ Sinthiou Mal¨¨me, V¨¦lin-
ment en ma?s-grain, mais des effets positifs crois-
gara et Kolda.
~
sants avec le niveau d¡¯amendement sont observ¨¦s
Les productivitk des valeurs fertilisantes des
avec toujours une meilleure efficiencc dc 4 t/ha

3 2
Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
comparativement aux doses sup¨¦rieures de 6 t/ha
tes : Terbutryne - M¨¦talochlore - Glyphosate
ct de 8 t/ha. Cette absence d¡¯effet significatif du
(COTOPRIM 245 : 165 - 200 - 60 g/l), Cycloxidim
fumier malgr¨¦ les doses Clev¨¦cs de 6 t/ha et de
(FOCUS ULTRA lOO), Fluometuron - Prometryne
8 t/ha am¨¨ne ¨¤ poser certaines questions sur ses
- Diuron (FLURONE P.P. 750 : 250 - 250 - 250),
causes eventuelles :
Fluom¨¦turon - Pendim¨¦thaline - Diuron
(FLUMERON P.D. 1250 : 500 - 500 - 250) et
l Mincralisation compl¨¦te du fumier au bout de
le t¨¦moin de r¨¦f¨¦rence diffus¨¦ : Dypropetryne -
2 ans ; ce qui impliquerait un apport tous les
Metolachlore - Paraquat (COTODON MIX 357 :
2 ans quelque soit la dose retenue ;
189 - 126 - 42) ont ¨¦t¨¦ compares en deux situa-
* Conditions de cultures (notamment hydriques)
tions differentes de l¡¯utilisation de l¡¯herbicidage
defavorables pour une expression dc la ma-
(labour d¡¯enfouissement avant l¡¯application du
ti¨¨re organique apport¨¦e.
produit et grattage ¨¤ la houe ¨¦quip¨¦e de trois dents
sans contr?le total de l¡¯enherbement avant l¡¯appli-
Exp¨¦rimentation vari¨¦tale d¡¯hybri-
cation des produits), On a note la meilleure
des de ma?s
performance du FLUMERON P.D. 1250. Ce pro-
duit pr¨¦sente d¡¯une part, une efficacit¨¦ herbicide
L¡¯essai comprend 20 hybrides dont 19 intro-
cncore¡¯suffisante ¨¤ 60 JAT quelle que soit la dose
ductions parmi lesquelles on a les derni¨¨res
formules mises au point par I¡¯IRAT, les meilleurs
utilisee (15 l/ha, 2 I/ha ou 3 l/ha) sur les deux
situations de prcparation du sol dominantes dans
de certaines firmes priv¨¦es et de 1¡¯IITA et un
la r¨¦gion, mais sa phytotoxicit¨¦ vis-¨¤-vis du co-
tcmoin local fourni par la station (pays) d¡¯essai.
tonnier est l¨¦g¨¦rement forte aux doses superieures
Les conditions pluviom¨¦triqucs rclativcment dC-
¨¤ 3 l/ha ; et d¡¯autre part, son effet specifique sur
favorables de cette annce conjuguces aux pro-
les adventices dominantes semble tr¨¨s large et tr¨¨s
bl¨¨mes dc germination enregistres chez certaines
rcmanent.
entr¨¦es notamment HVBI (t¨¦moin local),
L¡¯effet du FOCUS ULTRA 100 (a 1,5, 2 et
DINA 170, IRAT 340 et n¡¯ont pas permis aux hy-
3 l/ha) est faible de mani¨¨re globale. ,Le
brides d¡¯exprimer totalement leur potentiel de
FLURONE P.D. 750 (a 3, 4 et 6 l/ha)
production.
a montr¨¦
une bonne efficacit¨¦ globale, mais sa phytotoxi-
Neanmoins, parmi les hybrides testes depuis
cit¨¦ est relativement forte. Le COTODON MIX
l¡¯ann¨¦c prCcCdente, IR30 a bien confirm¨¦ ses
357 et le COTOPRIM 425 (tous deux ¨¤ 3, 4 et
bonnes performances en regroupant le plus de
6 l/ha) occupent les positions interm¨¦diaires avec
caract¨¨res favorables dont un rendement supc-
une efhcacit¨¦ satisfaisante au moins jusqu¡¯au del¨¤
rieur ¨¤ 4 t/ha.
dc 30 JAT.
Parmi les introductions rkentes, on peut rete-
En perspective donc, le ELUMERON P.D. 1250
nir les quatre entr¨¦es suivantes qui, apr¨¨s IR30,
peut ¨ºtre reconduit sous sa formulation actuelle en
regroupent des caract¨¨res favorables : TX 1029,
essai de s¨¦lectivit¨¦ vis-¨¤-vis du cotonnier pour
SW 1030, 8644-31 et P 3210 dont les performan-
mieux appr¨¦hender ses effets phytotoxiques ; les
ces sont tr¨¨s appr¨¦ciables (avec un rendement
dosages du FLURONE P.D. 250 doivent ¨ºtre
superieur ¨¤ 4 t/ha) malgr¨¦ les conditions difficiles
revus ¨¤ la baisse pour am¨¦liorer sa selectivit¨¦ et
dc l¡¯hivernage.
le FOCUS ULTRA 100 n¨¦cessite d¡¯¨ºtre renforc¨¦
pour ameliorer ses performances globales.
Tests d¡¯efficacit¨¦ d¡¯herbicides
Sur cotonnier
Sur ma?s
Les associations de mati¨¨res actives suivan-
Les associations de mati¨¨res actives sui-

Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
33
vantes : Bentazone - Atrazine (LADDOCK 400 :
Evaluation de l¡¯importance du
200-200 g/l)et le t¨¦moin de r¨¦fkence vulgarisk :
parasitisme
Atrazine - M¨¦tolachlore - Paraquat (PRIMAGRAM
Elle a ctt5 CtudiCc ¨¤ l¡¯aide dc parcelles ¨¤ trois
MIX 440 : 200 - 200 - 40), testkes selon les m¨ºmes
niveaux de protection dont le but est d¡¯apprk-
crit¨¨res d¨¦crits plus haut pour les tests d¡¯efficacit¨¦
cier l¡¯efficacit¨¦ du programme recommand¨¦ ct
d¡¯herbicides sur cotonnier, ont montr¨¦ une certaine
d¡¯¨¦valuer l¡¯incidence globale du parasitisme et de
sup¨¦riorit¨¦ du PRIMAGRAM MIX sur le
parcelles filtres destin¨¦es ¨¤ Cvalucr l¡¯incidence
LADDOCK aussi bien en traitement de post-semis
propre aux diffkrentes composantes de l¡¯cntomo-
et pr¨¦lev¨¦e stricte du ma?s et pr¨¦lev¨¦e et post-lev¨¦e
faune nuisible sur la production.
pr¨¦coce des adventices. Le PRIMAGRAM MIX a
montr¨¦ une efficacit¨¦ herbicide encore acceptable
Les pertes de r¨¦coltes dues aux ravageurs sont
jusqu¡¯¨¤ 60 JAT pour les doses mediane et sup¨¦ri-
estimCcs ¨¤ 60 % contre 59 % cn 1989. Les pcrtcs
eure de 4 l/ha et de 6 l/ha. Cette supkiorit¨¦ s¡¯est
les plus Clcvks sont obscrvks dans lc Sud dc la
encore concrktis¨¦e par les rcndemcnts moyens
zone (Velingara 61 % et Kolda 72 %). Ces pcrtcs
intrins¨¨ques des traitements du PRIMAGRAM
sont principalement dues aux fortes inl¡¯cstations
plus ¨¦levCs que ceux du LADDOCK surtout aux
d¡¯Hcliothis cn septembre ct octobre. Lc program-
doses inf¨¦rieure et m¨¦diane de 3 I/ha et de 4 1/
me vulgarisC reste cependant satisfaisant.
ha. Tous les deux produits ont montre une ~C~CC-
Les rkultats obtenus sur les parcelles filtres
tivite totale vis-¨¤-vis du ma?s quelle que soit la
confirment que les ravageurs carpophagcs rcstcnt
dose test¨¦e : 3 l/ha, 4 l/ha et 6 I/ha.
les premiers responsables de pcrtcs dc rkoltc. En
cffct les baisses de production les plus notables
(jusqu¡¯¨¤ 67 %) sont obscrvks chez les progmmmcs
de projection ne comportant pas dc pyr¨¦thrino?dc.
Sur sorgho
Les pcncs obtenues sur les parccllcs sans aphici-
La comparaison des performances des associa-
des ne d¨¦passent pas 15 %.
tions de mati¨¦res suivantes : Bentazone - Atrazine
(LADDOCK 400 : 200 - 200 @l) et Propazine -
Terbuthylazine - Paraquat (PROPAGARD MIX
Confirmation de produits pr¨¦vul-
garisables
337 : 206 - 106 - 25) ¨¤ 3, 4 et 6 l/ha pour chacun
des produits, selon les m¨ºmes crit¨¨res d¨¦crits plus
Un essai dc confirmation de 1¡¯cfkacitC d¡¯asso-
haut pour les tests d¡¯efficacitk d¡¯herbicides sur
ciations de mati¨¨res actives a Cte! mcnC ¨¤ VClin-
cotonnier, n¡¯a pas r¨¦v& de diff¨¦rence entre les
gara. Les associations suivantes ont coniirmci leur
deux produits du point de vue efficacit¨¦ globale
int¨¦ret ct sont proposks 2 la ,prCvulgarisation :
m¨ºme si, pour ce crit¨¨re, le LADDOCK semble
@ CyHulhrine~¨¦thamidiphos
avoir une rkmanence plus longue. Mais du point
18/300m.a/ha (BAYER)
de vue phytotoxicitk, le LADDOCK semble beau-
0 CypermCLhrinelMonocrotophos
30/200(RHONE-POULENC)
coup plus selectif vis-¨¤-vis du sorgho que le
. CypermCthnne/Chlorpynfos-Elhyl
30/3OO(RHONE-POULENC)
PROPAGARD MIX.
@ Cyperm¨¦thrinelChlorpynfos-MClhyl
30/300 (DOW ELANCO)
* Cyperm¨¦lhrine/M¨¦kunidophos
30/300 (SEKCHLM)
ENTOMOLOGIE
Comparaison de pyr¨¦thrino?des
Les actions men¨¦es ont port¨¦ sur la connais-
sance de la bioc¨¨nose, l¡¯¨¦valuation des nuisances,
La Tralom¨¦thrinc, nouveau pyrkthrino?de, a ¨¦tk
la lutte chimique, les programmes de protection et
test¨¦e seule ¨¤ trois doses (13, 1.5 ct 18 g/hn) cn
les techniques d¡¯¨¦pandage de produits.
comparaison avec des pyrkthrino?dcs vulgarisks

34
Recherches surlesproductions vbg¨¦tales
(Deltamethrine, Cyperm¨¦thrine et Alphacy-
Le programme A a ¨¦t¨¦ con?u en tenant compte
perm¨¦thrine).
du risque acariose qui S¡¯&ait manifest¨¦ en 1989.
L¡¯effet dose attendu avec la tralom¨¦thrine n¡¯a
Au cours de la campagne 1990, on n¡¯a pas observe
pas ¨¦t¨¦ observe dans cet essai ; aucune difference
de tarsonemes, ce qui r¨¦duit la port¨¦e des resultats
significative n¡¯est apparue pour les differents
attendus avec ce programme. Cependant, on note
param¨¨tres ¨¦tudi¨¦s. Il est ¨¤ noter que l¡¯essai etait
qu¡¯en ce qui concerne le contr?le du parasitisme
assez h¨¦t¨¦rog¨¨ne. L¡¯¨¦valuation de la mol¨¦cule sera
des capsules et des aleurodes, ce programme
reconduite.
dorme des r¨¦sultats sup¨¦rieurs ¨¤ ceux des autres
programmes.
Etude de nouvelles associations de
mati¨¨res actives
Etude d¡¯un bior¨¦gulateur sur co-
tonnier
Les nouvelles formulations test¨¦es sont la
tralom¨¦trhine associce ¨¤ divers OP (Dimethoate,
Les effets du PIX (Mepiquat Chloride) sur le
Monocrotophos et Triazophos) et 1¡¯Esfenval¨¦rate as-
d¨¦veloppement et la production du cotonnier ont
soci¨¦ au Monocrotophos qui ont Cte compar¨¦s au
¨¦te Ctudies ¨¤ la station de Sinthiou Mal¨¨me.
tcmoin Alphacyperm¨¦thrine/Dim&hoate dans un
L¡¯int¨¦r¨ºt du PIX reside dans le fait qu¡¯il pourrait
essai installe ¨¤ Sinthiou Mal¨¨me.
apporter au cotonnier les avantages suivants :
Aucune diff¨¦rence significative n¡¯a ¨¦tc mise en
l
r¨¦duction de la taille des plantes, rendant plus
Cvidcnce entre associations. L¡¯hCt¨¦rogCn¨¦it¨¦ etait
faciles et plus efl?cients les traitements insec-
assez importante dans cet essai (CV tr¨¨s ¨¦lev¨¦s).
ticides ;
Les associations seront reconduites en exp¨¦-
l ralentissement du d¨¦veloppement vegetatif
rimentation la campagne prochaine.
(meilleure p¨¦n¨¦tration des insecticides et li-
mitation des pourritures de capsules et autres
Etude de programmes de protection
maladies) ;
* maturation pr¨¦coce.
Cinq programmes ont Cte compar¨¦s dans un
essai implant¨¦ au PAPEM de Vclingara. Il
Le PIX a ¨¦te test6 ¨¤ 2 doses (OS 1 et 1 1 de
s¡¯agit de :
p.c/ha) appliqu¨¦es en d¨¦but floraison, et compa-
r¨¦es ¨¤ un t¨¦moin non trait¨¦.
A. 2 applications de Deltamethrinel
Monocrotophos
Les r¨¦sultats obtenus montrent :
7,5/200 gjha
2 applications de Deltam¨¦thrine/
l
un effet positif du PIX sur la hauteur des coton-
Triazophos
7,5/150 g/ha
niers (entre noeuds raccourcis) : plantes trai-
t¨¦es significativement plus courtes ;
1 application de Monocrotophos 200 g/ha
0 un effet depressif de la dose de 0,5 l/ha sur
R. 5 applications de Dcltam&hrine/
le volume de floraison et de capsulaison.
Monocrotophos
7,5/200
C. 5 applications de DcltamCthrinel
Aucune am¨¦lioration du re.idement n¡¯a ¨¦t¨¦
Triazophos
7,5/150
not¨¦e suite ¨¤ l¡¯application du ?IX. Il est ¨¤ noter
que les conditions favorables ¨¤ l¡¯expression opti-
D. 5 applications de Deltam¨¦thrine/
male des effets du PIX n¡¯ont pas ¨¦t¨¦ r¨¦unies
Chlorpyrifos Ethyl
7,5/400
(bonne pluviometrie, semis precoces, etc) ; ceci
E. 5 applications de Cyperm¨¦thrine/
montre que l¡¯utilisation du bior¨¦gulateur en zone
Chlorpyrifos Ethyl
30/300
sah¨¦lienne (non ma?trise de l¡¯eau) tisque de poser

Recherches sur les productions v&¨¦tales
3 5
des probl¨¨mes. N¨¦anmoins l¡¯essai sera reconduit
3 lignes au lieu de 2), la technique TBV peut
la campagne prochaine pour avoir plus d¡¯informa-
passer en grande pr¨¦vulgarisation.
tions sur le comportement du PIX.
Comparaison d¡¯appareils pour
Exp¨¦rimentation du Tr¨¨s Bas Volu-
pulv¨¦risation TBV
me en milieu r¨¦el (R-AIR-D)
0 BERTHOUD C8 et BIRKY
Comparaison du ¡®TBV¡± ¨¤
¡®Z¡¯UBV¡±
Le BERTHOUD C8 et le BIRKY en ¡°10 l/ha¡±
Le Tr¨¨s Bas Volume TBV 10 l/ha) a ¨¦t¨¦ ex-
ont ¨¦t¨¦ compar¨¦s dans un essai conduit sur un
p¨¦riment¨¦ pour la deuxi¨¨me ann¨¦e cons¨¦cutive sur
seul site. La particularit¨¦ du BIRKY est sa polyva-
5 sites en milieu paysan, en comparaison avec
lente (traitements insecticide CL herbicide), aussi
l¡¯ultra Bas Volume (UBV 3 l/ha). Le materiel de
il fonctionne sans piles (appareil ¨¤ pression
pulv¨¦risation utilise est l¡¯appareil BERTHOUD CB,
entretenue). L¡¯int¨¦r¨ºt de ce test r¨¦sidait essentiel-
avec le bidon nourrice et la buse verte pour le TBV.
lement dans les avis recueillis aupr¨¨s des paysans
L¡¯analyse des r¨¦sultats montre que :
sur cet appareil. Sur ce plan, il ressort des enqu¨ºtes
que :
l pour l¡¯abscission parasitaire les r¨¦sultats sont
meilleurs chez le TBV ;
l la totalit¨¦ des paysans interrog¨¦s prcfcrc le
BERTHOUD C8 ;
0 sur les populations de chenilles (Heliothis), il
y a un l¨¦ger avantage avec le TBV, mais non
l except¨¦ son fonctionnement sans Cnergic
significatif ;
Clectrique (piles), BIRKY nc prcsentc que des
inconv¨¦nients selon les producteurs (support de
l sur les populations de pucerons, on observe
la t¨ºte du pulv¨¦risateur trop mobile, impossi-
selon la localit¨¦, soit qu¡¯il y a moins de feuil-
bilit¨¦ pour l¡¯op¨¦rateur dc voir le brouillard de
les infest¨¦es chez le TBV pour tous les Ctages
pulv¨¦risation et de contr?ler la contenance du
du feuillage (haut, milieu et bas), soit que les
r¨¦servoir au cours du traitement). Par ailleurs,
niveaux d¡¯infestations sont Cquivalents chez les
les paysans trouvent que l¡¯utilisation dc l¡¯ap-
deux techniques pour les feuilles du haut et du
pareil est p¨¦nible a cause dc la nccessitc dc
milieu et significativement plus faibles chez
maintenir une ccrtainc pression pour pouvoir
le TBV pour les feuilles du bas ;
traiter ;
l le rendement en coton-graine du TBV est supe-
rieur ou ¨¦quivalent ¨¤ celui de l¡¯UBV, selon la
l
les rendements obtenus avec les deux appareils
son ¨¦quivalents.
localit¨¦.
L¡¯enqu¨ºte met-tee aupr¨¨s des paysans montre que
l¡¯impression g¨¦nerale sur la nouvelle technique est
bonne. Mais les aspects suivants semblent poser
probl¨¨me : encombrement de l¡¯appareillage,
manipulation des produits (dosage, toxicite, temps
de traitement (long).
Compte tenu des resultats globalement
encourageants obtenus apr¨¨s deux ann¨¦es d¡¯exp¨¦ri-
R?GION DES NIAYEZ
mentation, des am¨¦liorations apport¨¦es ¨¤ l¡¯appa-
Les activit¨¦s ont port¨¦ sur la comparaison vari-
reillage par le fabricant et de la possibilit¨¦ de r¨¦-
Ctale de cocotiers, la Pomologie des agrumes, la
duction du temps de traitement (passage toutes les
germination des porte-greffes, des essais sur goya-

3 6
Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
viers et Agrumes et la multiplication de mat¨¦-
Des actions de formation et de vulgarisation ont
riel vcg¨¦tal (production de plants fruitiers) :
¨¦t¨¦ ¨¦galement conduites.
Sur cocotiers, 7 hybrides nains vari¨¦taux ont
Au J.E.S, une remise en ?tat de la collection
Cte ¨¦tudi¨¦s en essai comparaison vari¨¦tale ;
de manguiers a ¨¦te op¨¦r¨¦e (apports d¡¯engrais,
deux provenances (PB 121 et PB 132) mon-
r¨¦habilitation du syst¨¨me d¡¯arrosage, r¨¦fection
trent, avec les premi¨¨res observations, des ca-
des brise-vents). Des travaux en p¨¦pini¨¨re ont ete
ract¨¦ristiques int¨¦ressante<s au niveau crois-
effectu¨¦s : rec¨¦page de plants de bananiers ; semis
sance. Pour le comportement par rapport au
et repiquage de papayers ; reconstitution du stock
parasitisme, PB 121 et PB 111 se sont r¨¦v¨¦les
en fruitiers divers (sapotilliers - goyaviers -
inlcressants ;
corossoliers - citronniers du pays) ; greffage de
manguiers ; vente de 1725 plants fruitiers et
En Pomologie des Agrumes, des pes¨¦es et me-
constitution d¡¯un stock de 12 540 de plants.
sures sur la production de chaque arbre de la
station du km 15 ont ¨¦te r¨¦alis¨¦es dans le but
A la station de Ndiol, des travaux en pepini¨¨re
d¡¯une part, de suivre les caract¨¦ristiques de
portant sur bananiers, agrumes, ananas et papa-
production des differentcs varictcs existant ¨¤
yers ont Cte r¨¦alises. Le suivi des essais dej¨¤ en
la station et d¡¯autre part, d¡¯¨¦tablir des fiches
place (Essai comparaison Agrume - Essai sur
rcfcrentiellcs, les donn¨¦es recueillies r¨¦v¨¨lent
bananiers) s¡¯est poursuivi normalement. Sur bana-
que les varict¨¦s d¡¯agrumes donnccs par les
niers, l¡¯¨¦tude mise en place vise ¨¤ appr¨¦cier l¡¯in-
fiches de 1¡¯IRFA pr¨¦sentent, dans les condi-
fluence de la date de plantation sur la fructification,
tions climatiques des Niayes, d¡¯autres particu-
la dur¨¦e entre la floraison et la maturite physio-
1aritCs portant sur : la taille et la couleur du
logique des fruits. Dans le domaine de l¡¯appui aux
fruit et le nombre de p¨¦pins par fruit. Par
producteurs, des visites de sites de plantation et
contre les caract¨¦ristiques gustatives sont les
de verger ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦es ¨¤ Dagana, ¨¤ Mangueye
memes ;
et ¨¤ Mbarigo.
Sur la germination des porte-greffes, l¡¯essai
En mati¨¨re de production de plants, 5 821
mis en place vise ¨¤ ¨¦courter si possible lc
plants ont ¨¦t¨¦ vendus et un stock de 12 026 plants
cycle de production de plants d¡¯agrumes (18
a ¨¦t¨¦ constitu¨¦.
¨¤ 24 mois) actucllcment. Il doit, au bout de
deux ans, aboutir ¨¤ l¡¯claboration de recom-
mandations sur les meilleures positions de
semis des differentes esp¨¨ces de porte-greffes
agrumes existants au S¨¦n¨¦gal ;
Sur goyavier, une ¨¦tude de comportement de
8 vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es est men¨¦e pour iden-
til?cr une ou plusieurs vari¨¦t¨¦s de goyaviers
adaptces ;
A M ?LIORATION VARI?TALE
En production de plants, on a obtenu 10 472
Tomate
agrumes, 153 manguiers, 191 cocotiers et
2 169 divers fruitiers.
La s¨¦lection de tomates ¨¤ gros fruits pour
l¡¯hivernage a ¨¦t¨¦ poursuivie. 55 lignees dont 30
descendants du mat¨¦riel AVRDC et 25 du mat¨¦-
R?GION DU FLEUVE
riel INRA-Montfavet ont ¨¦t¨¦ ¨¦tudi¨¦es. Les
Les travaux men¨¦s se sont d¨¦roules au Jardin
lign¨¦es AVRDC se sont montr¨¦es globalement
d¡¯Essais de Sor (J.E.S) et ¨¤ la station de Ndiol.
sup¨¦rieures avec un poids moyen du fruit ¨¦gal ¨¤

Recherches surlesproductions
v¨¦g¨¦tales
37
54 grammes. Sur la base des grosseurs des fruits,
et en plein champ (avec cinq variCtCs : 30 555,
une premitire selection a ¨¦te faite : 11 lign¨¦es de
Cololi 1, 30 572, 30 786 et Kombo 2). Les prc-
l¡¯AVRDC et 12 de 1¡¯INRA ont Ct¨¦ choisies pour
mi¨¨res mesures effectu¨¦es sur le mat¨¦riel en essai
les travaux ult¨¦rieurs.
en f?ts, ont montr¨¦ des diff¨¦rcnccs significatives
En essai vari¨¦tal multilocal, six vari¨¦t¨¦s de to-
entre les vari¨¦t¨¦s.
mate d¡¯hivernage ont &¨¦ semCes au CDH et ¨¤
Ndiol. Pour ces deux sites, les vari¨¦t¨¦s Small Fry
Pomme de terre
et Xina-8-4-l-g ont donn¨¦ les meilleurs r¨¦sultats.
Multiplication de mat¨¦riel g¨¦-
En condition naturelle, un essai criblage pour
n¨¦tique adapt¨¦ ¨´ la chaleur
la r¨¦sistance au TYLCV a &Z men¨¦ au CDH
en plein champ. Les vari¨¦tCs utilis¨¦es sont : Xina-
Deux multiplications en culture h?tive et une
8-4- 1 -g (temoin) ; Xina-8-4-11-11 (t¨¦moin) ; en tardive ont ¨¦tC faites sur lc mat&iel suivant :
Pertylc 88 ; TXLA 1578 ; Pimhinltylc 89 et TXLA
1478. L¡¯objet de cet essai est la recherche de
l AVRDC - 1287-19 ct Atlantic XLT7, clones
sources de r¨¦sistance. Sur les t¨¦moins sensibles
adapt¨¦s en culture h?tive et SC multipliant bien
(Xina) les plantes sont contamin¨¦es jusqu¡¯¨¤ 4 % ;
cn culture tardive ;
sur les gkniteurs am¨¦liorCs (TXLA 1478 et
0 clones issus des croiscmcnts Atlantic XLT7,
TXLA 1582), aucune plante n¡¯a CtC contaminCc.
Serranax DT033 ct CEX-69-1 x DT028 ct
ayant des aptitudes ¨¤ la culture cn pCriodc de
Manioc
chaleur ;
Une ¨¦valuation multilocale de vari¨¦t¨¦s h hauts
l clones avancCs du CIP, DT028, B-L-2.9,
rendements, en essais pr¨¦liminaires, a CtC effec-
CFK-69.1, LT7, LT8, LT9 ct 380 584-3.
tu¨¦e ¨¤ Bambey, Kandiou, M¨¦ouane, Louga et
Depuis Juillet 1990, une multiplication a &¨¦
Ndiol ; les vari¨¦t¨¦s utilisees ont ¨¦tC : 30 555 ;
mise en place ¨¤ partir de bourgeons issus des
30 572 ; 30 786 ; Kombo 2 et Cololi 1.
clones AVRDC-1287-19 et Atlantic x LT7.
Les Vari&¨¦s ont eu un bon d¨¦veloppement vC-
g¨¦tatif sur tous les sites ; cependant 30 555 et
Evaluation du comportement de
Cololi ont ¨¦te les plus productives en bois mais
nouvelles vari¨¦t¨¦s europ¨¦ennes
cette production en bois ne s¡¯est pas r¨¦v¨¦l¨¦e pro-
portionnelle ¨¤ celle en tubercules.
Les vari¨¦& ARIANE, ARMEN, THALASSA,
LANDIA, O¡¯SIRENE et CLAUSTAR ont ktd com-
La vari& 30 572 a donne les meilleures pro-
par¨¦es au clone AVRDC-1287-19 en culture dc
ductions sur tous les sites. En essais avanc¨¦s de
saison (plantation Novembre 1989).
rendement, 9 Vari&¨¦s ont ¨¦t¨¦ ¨¦valuies sur 9 sites :
Bambey (2 sites) ; Louga (2 sites) ; Ndiol (1 site) ;
Les rendements se sont ¨¦levCs ¨¤ 17,O t/ha
Fatick (1 site) ; MCouane (1 site) ; Thi¨¨s (1 site)
(pour AVRDC-1287-19) et ¨¤ 29 t/ha (Thalassa).
et Taiba Ndiaye (1 site). Les recoltes seront effec-
Le calibre des tubercules est d¡¯environ 70 g (68-
tubes en 1991 (avant l¡¯hivernage).
73 g de variation).
Une ¨¦tude de crit¨¨res physiologiques pour la to-
Patate douce
l¨¦rance ¨¤ la s¨¦cheresse a ¨¦t¨¦ initi¨¦e en 1989. Des
tests de r¨¦sistance stomatique et de potentiel hy-
Les activit¨¦s se sont limitees au maintien des
drique ont &e dej¨¤ effectues en 1989. En 1990,
collections ; en 1991 des essais multilocaux sc-
deux essais ont ¨¦t¨¦ mis en place en f?ts (avec trois
ront mis en place sur 6 sites : Camb¨¦r¨¨ne, Ndiol,
vari¨¦tes que sont : 30 572, 30 786 et Kombo 2)
Louga, Bambey, Thi¨¨s et Djib¨¦lor.

3 8
Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
Oignon
une r¨¦sistance au Fusarium ; aucune des vari¨¦t¨¦s
La sclection creatrice Yaakaar x violet de
test¨¦es n¡¯a une bonne adaptation aux conditions
Galmi se poursuit par familles apr¨¨s hybridation
fra?ches.
des deux variet¨¦s. Une population F4 issue de
panmixie des 8 familles a et6 obtenue ; les bulbes-
mcres de ces familles ont ¨¦t¨¦ conservccs avec la
population Pl pendant 90 jours ; le pourcentage
dc perle a Cte en moyenne de 10.8 %, variant
PHYTOTECHNIE - AGRONOMIE
entre 1 et 17 %.
Comparaison de diff¨¦rentes sources
La conduite des cultures porte-graines donnera
de mati¨¨re organique
cn 199 1 des semences F5.
La sclection massale intra-Yaakaar, initi¨¦e en
Sur culture de Tomate de saison chaude (va-
1984-1985 a donn¨¦ la g¨¦n¨¦ration S3 (bulbes-
ri¨¦t¨¦ Xina) suivie d¡¯une culture de piment (vari¨¦t¨¦
mcrcs) avec Ics taux (%) de floraison pr¨¦coce
Safi) on a compar¨¦ les effets de la poudre d¡¯ara-
suivants :
chide et du compost SERAS appliques ¨¤ quatre
doses, 0, 5, 10 et 20 t/ha. Les r¨¦sultats obtenus
sont pr¨¦sent¨¦s ci-dessous :
l Taux floraison (initiale, 1984) = 3 %
a
1,
(S2, 1987)
= 8 0 %
Rendement {fruits
a
II
(S3, 1989)
= 94 %
de tomate, en t/ha)
.-.-.. ~--.
L¡¯Ctudc de la floraison pr¨¦coce du violet de
Poudre d¡¯arachide (5 t/ha)
58,8
Galmi initi¨¦e en 1989 a donnc les r¨¦sultats
suivants en fonction des dates de semis :
Compost SERAS (5 t/ha)
50,8
Poudre d¡¯arachide (10 t/ha)
55,5
Date semis
floraison h?tive (%)
Compost SERAS (lO/t/ha)
64,4
08-l l-1989
3,5
Poudre d¡¯arachide (20 t/ha)
65,2
14-12-1989
096
Compost SERAS (20 t/ha)
67,2
12-01-1990
o,o
TCmoin ( 0 t/ha)
48,3
01-02-1990
ao
Sur la culture de tomate en saison s¨¨che ainsi
que sur piment, on n¡¯a pas observ¨¦ de difference
Gombo
entre les deux sources de mati¨¨re organique uti-
lis¨¦es.
Les varietes mises au point (Pus0 et Pop 12)
prcscntent les caract¨¦ristiques et les comporte-
Essai de compostage de diff¨¦rentes
ments defavorables suivants : inadaptation aux
sources de mati¨¨re organique
periodes fra?ches - sensibilit¨¦ aux n¨¦matodes
Melo?dog¡¯yne spp. - sensibilit¨¦ au Fusarium oxyspo-
Pour ¨¦largir les possibilites d¡¯utilisation de la
rum sp. vasinfcction. A partir d¡¯une collection de
mati¨¨re organique et/ou les disponibilites, une
400 variCLCs, plusieurs Cvaluations et screcning ont
action a et6 initiee pour rechercher et tenter de
CtC effectu¨¦s en p¨¦riode chaude ct en p¨¦riode
composter diff¨¦rentes mati¨¨res organiques : d¨¦-
fra?che Cgalement. Huit lots se sont r¨¦veles r¨¦-
chets de poissons ; d¨¦chets de crevettes ; d¨¦chets
sistants aux Melo?dogynes ; un g¨¦notype pr¨¦sente
de crevettes + m¨¦lange feuilles d¡¯eucalyptus ;

Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
39
d¨¦chets v¨¦g¨¦taux de marche. ; divers adventices de
tableau 8. Les varictcs C 59-48 cl R 97-48 scm-
jach¨¨re. Le compostage s¡¯est d¨¦roul¨¦ normalement;
blent int¨¦ressantes ; les t¨¦moins Xina (obtention
les composts obtenus seront ¨¦tudi¨¦s sur tomate et
CDH) pour les petits huits et Hope no 1 pour les
oignons en 1991.
gros fruits ont CV.2 les varietcs les plus pcrfor-
mantes dans leur cat¨¦gorie.
Essai d¡¯¨¦talement de la production
de tomate et d¡¯oignons
Un essai date de semis (six dates cspacces
L¡¯obtention d¡¯une bonne production de tomate
chacune de deux mois) avec huit varictes a ¨¦t¨¦
en saison chaude et humide se heurte ¨¤ plusieurs
mis en place pour ¨¦tudier les possibilit¨¦s d¡¯ctalc-
contraintes dont une contrainte vari¨¦tale (bonne
ment de la production d¡¯oignons ct cn particulier,
adaptation vari¨¦tale). Dix sept (17) varict¨¦s ont
le comportement et le rcndcmcnt dc l¡¯oignon cn
¨¦t¨¦ sem¨¦es le 16 mai et transplant¨¦es le 15 juin
saison des pluies. Pour la prcmicrc date dc semis,
1990. Les r¨¦sultats obtenus sont pr¨¦sent¨¦s au
les plants ont ¨¦t¨¦ transplant¨¦s le 10 juillet.
Tableau 8 : Caract¨¦ristiques des vari¨¦t¨¦s de tomates test¨¦es en saison chaude. Semis : 16 Mai - Transplantation :
15 Juin 1990 - R¨¦colte du 27 Juillet au 10 Septembre 1990.
Rendement
Rendement
Poids
vari¨¦t¨¦s
total
commercial
moyen
Observations
(mo
(Uha)
un fruit(g)
8-4-l-l 1
58,5
a
55,5 a
34
sensible nkrosc apicalc
C 59-48
57,7
a
54,5 a
73
tr¨¨s ferme
Xina 8-4-l-G
57,0 a
51,6 ab
62
sensible nkrose apicalc
Xina 24-10
56,9 a
53,9 a
40
sensible ¨¤ nkrosc apicale
Hope no 1
56,6 a b
49,l ab
143
fcrmc
Carmina
56,4 a b
50,8 ab
130
scnsiblc ¨¤ klatemcnt
Xin
56,3
ab
54,3 a
36
Xina
55,4 ab
51,3 ab
36
Xina 50-9
55,l ab
53,8 a
30
Sierra
52,3
abc
47,9 ab
143
sensible ¨¤ ¨¦clatement
Caraibo
51,9 abc
48,8 ab
120
sensible ¨¤ Cclatcment
R 97-48
50,8 abc
48,9 ab
82
tr¨¨s ferme
Fantasia
48,0 b c
44,l bc
63
sensible ¨¤ ¨¦clatement
Caribou
45,2 c
38,5 c
107
sensible ¨¤ ¨¦clatement
calypso
36,0 d
28,9 d
131
sensible ¨¤ ferme Cclatcment
Flora dade
33,3 d
27,8 de
142
tr¨¨s ferme
Carioca
23,8 c
20,6 c
104
ferme
F = 14.6 ; CV = 10,5 %
F = 163 ; CV = 11,2 %

4 0
Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
Les rendements obtenus pour la premi¨¨re date
contr?le des maladies et ravageurs, feront l¡¯objet
de plantation ont 6t¨¦ faibles, de 0,s ¨¤ 12 t/ha. La
d¡¯observations plus pouss¨¦es en 1991.
deuxi¨¨me plantation a donne des rendements si-
milaires. L¡¯analyse de ces essais a permis de
cerner certaines contraintes de production d¡¯oi-
PHYTOPATHOLOGIE
gnon en saison des pluies : pertes par mort des
plants d?e ¨¤ des maladies non encore identifiees
Contr?le des taux de n¨¦matodes
par l¡¯utilition de cultures associ¨¦es
de fa?on pr¨¦cise ; maturation irr¨¦guliere et difficile.
Des esp¨¨ces vegetales diverses ainsi que le trai-
Am¨¦lioration des techniques de p¨¦-
tement n¨¦maticide ou le compost ont ¨¦t¨¦ utilis¨¦s
pini¨¨res
en association avec la culture sensible : arachide,
Panicum maximum, oignon, oeillet d¡¯Inde, com-
Des mottes compos¨¦es ¨¤ partir du compost SE-
post de neem, compost herbe tout venant et trai-
RAS ont ¨¦tC utilis¨¦es avec une culture de piment
tement au n¨¦macur.
Safi pour un essai technique de p¨¦pini¨¨re. Une
¡°phytotoxicite¡± du compost a rendu inexploitable
Deux cultures successives de tomates sensibles
le test effectue.
(variet¨¦ casaque rouge) ont ¨¦t¨¦ mises en place, les
observations suivantes ont et¨¦ effectuees :
Une ¨¦tude de l¡¯¨¦volution des peuplements
d¡¯oignon dans les conditions des p¨¦pini¨¨res pra-
l Pr¨¦l¨¨vements de sols et extraction de n¨¦ma-
tiquces au CDH a montr¨¦ que les pertes les plus
todes;
importantes se situaient dans les dix premiers
jours suivant le semis ; dans certains cas le nom-
0 Mesure du degre d¡¯infestation par notation
bre de plants produits ne repr¨¦sente que 10 % des
(¨¦chelle 1 ¨¤ 5) ;
graines semees. Des semis ¨¦tal¨¦s seront effectu¨¦s
l Mesure de l¡¯evolution de la population de
pour ¨¦tudier les effets ¨¦ventuels des saisons sk
n¨¦matodes (quantit¨¦ par volume de sol).
ces probl¨¨mes observes.
La premi¨¨re culture a montre que l¡¯infestation
Rotations culturales
du sol utilis¨¦ est tr¨¨s importante mais que sa
Diff¨¦rentes rotations culturales comprenant,
distribution ¨¦tait h¨¦t¨¦rogene ; les racines portant
cultures mara?ch¨¨res, fourrag¨¨res (Panicum maxi-
des galles ont et6 h?chees apr¨¨s la premi¨¨re cu-
mum), vivrieres et legumineuses (arachide) ont lture, et enfouies dans le sol avant la mise en place
¨¦t¨¦ mises en place en 1990. Le suivi de ces essais
de la deuxieme culture. Les observations faites au
donnera des ¨¦l¨¦ments d¡¯appr¨¦ciation sur les diff¨¦-
cours de ce deuxi¨¨me essai sont en cours d¡¯ana-
rentes possibilit¨¦s pour les rotations culturales
lyses.
dans les syst¨¨mes mara?ch¨¨res de la region des
Etude de la maladie des racines
Niayes.
roses de l¡¯oignon
Itin¨¦raires techniques
Une etude bibliographique a et¨¦ faite et une
Des enqu¨ºtes effectu¨¦es en 1990 dans la Vallee
banque de donnees et de references a Cte cons-
du Fleuve et dans les Niayes ont permis d¡¯iden-
titu¨¦e.
tifier les itin¨¦raires techniques pratiques par les
mara?chers pour la culture de tomate, pour la
transformation industrielle, la culture de l¡¯oignon
Test de r¨¦sistance aux n¨¦matodes
dans le Gandiolais et la culture des principales
Plusieurs populations de tomates en provenance
esp¨¨ces mara?ch¨¨res dans les Niayes. Les iti-
du mat¨¦riel de travail du selectionneur ont ¨¦te
neraires - densit¨¦ - fumure minkale - irrigation -
tesdes pour leur r¨¦sistance aux nematodes.

Recherches surlesproduciions
v¨¦g¨¦tales
4 1
VIROLOGIE
Les tests utilis¨¦s sont de type ELISA (Enzyme
linked imminosorbent Assay)-;-des ¨¦chantillons de
Mise au point de test de d¨¦tection
plants de manioc, de tomate et de Gombo presen-
serologique de maladies virales
transmises par Aleurodes (tab. 9)
tant des, sympt?mes d¡¯enroulement ont ¨¦t¨¦ collec-
1
t¨¦s ¨¤ Malika, Saint-Louis, Nioro et Camber¨¨ne. Les
Trois maladies virales transmises par Aleu-
resultats des tests sont present¨¦s au tableau 9. Le
rodes ont et6 mises en evidence sur cultures
test est tr¨¨s utile surtout pour le TYLC qui peut
mara?ch¨¨res : le TYLCV, la MAM et l¡¯OLC.
¨ºtre confondu avec d¡¯autres enroulements du
Tableau 9 : DBtection de maladies virales transmises par Aleurodes ¨¤ l¡¯aide du test ELISA utilisant des anti-
corps monoclonaux.
Echantillons
Origine
Sympt?me
Age
ELISA
s¨¦lectionn¨¦s
Tomate
1
Camb¨¦r¨¨ne
T¨¦moin n¨¦gatif
1 mois
2
Camb¨¦r¨¨ne
TYLC : T¨¦moin positif
2 mors
+++
3
Saint-Louis
TYLC
2 mois
+++
4
Saint-Louis
TYLC
2 mois
+++
5
Saint-Louis
TYLC
2 mots
++
6
Saint-Louis
Enroulement atypique
3 mois
,,!!
1
Saint-Louis
1¡®
3 mois
+
8
Nioro
TYLC
2 mois
++t
9
Nioro
TYLC
2 mois
ttt
1 0
Nioro
TYLC
2 mois
t+t
11
Malika
Enroulement
3 mois
1 2
Malika
TYLC
2 mois
+++
13
Camb¨¦r¨¨ne
TYLC
3 mois
++
1 4
Camb¨¦r¨¨ne
TYLC
3 mois
++
15
Camb¨¦r¨¨ne
TYLC
3 mois
tt
1 6
Savoigne
Enroulement
++
17
Savoigne
Enroulement
t+
18
Savoigne
Enroulement
tt
Manioc
19
Saint-Louis
Mosa?que faible
ttt
20
Camb¨¦r¨¨ne
Mosa?que forte
t++
39
2 1
Camb¨¦r¨¨ne
+++
II
22
Camb¨¦r¨¨ne
t+t
,1
2 3
Camb¨¦r¨¨ne
ttt
24
Cam b¨¦r¨¨ne
!I
+t+
11
2 5
Camb¨¦r¨¨ne
ttt
TEST ELISA
-
Indique une r¨¦action n¨¦gative
t
Indique une r¨¦action positive mais faible (bruit de fond)
+ +
Indique une r¨¦action positive interm¨¦diaire
ttt Indique une r¨¦action positive intense (comparable au t¨¦moin positif)
*
¡®IYLC : Sympt?mes typiques du TYLC (enroulement en cuill¨¨re, aspect buissonneux, jaunissement...).

4 2
Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
m¨ºme genre si l¡¯on se contente de la symptomato-
. Voandzou
logie. L¡¯OLC, mis en ¨¦vidence pour la premi¨¨re
(VoandzeralVigna subterranea) : MAO 113
fois au S¨¦n¨¦gal, fera l¡¯objet d¡¯une description d¨¦-
0 Ni¨¦bC (Vigna unguiculata)
: MAO 286
taillee ulterieurement.
l Acacia albida fAcacia albidu)
: MAO 226
Etude de la propagation du virus
du TYLC en conditions contr?l¨¦es
Fixation biologique de l¡¯azote
En serre, on a pu transmettre le virus du TYLC
¡±
par greffage d¡¯une tomate malade sur une autre
Sur arachide, un criblage de souches de Rhizo-
saine avec obtention de sympt?mes carast¨¦risti-
bium a et¨¦ effectu¨¦ sur six (6) varietes : 28-206,
ques ; par contre les tentatives de transmission par
55-437, 57-313, 69-101, 73-30 et 73-33. Les as-
mouche blanche ont et¨¦ sans succ¨¨s pour l¡¯instant.
sociations symbiotiques les plus effectives
semblent ¨ºtre : MAO 318 x 73-30 ; Rhizobium
RCH (ORSTOM/DAKAR) x 73-33.
PRODUCTION DE SEMENCES
Sur Ni¨¦be, !¡®inoculation de trois vari¨¦tes
Production de semences de souche
(Ndiambour, 283 et 58-57) avec la MAO 286 a
Dix vari¨¦t¨¦s appartenant ¨¤ cinq esp¨¨ces ont fait
¨¦t¨¦ realisee au champ (Thilmakha). Les resultats
l¡¯objet de multiplication par selcction conservatrice.
montrent que comparativement au temoin non
inocul¨¦ et cultiv¨¦ sans apport d¡¯azote, l¡¯inoculation
Production de semences de base
avec la MAO 286 a augment¨¦ le rendement de la
vari¨¦te Ndiambour de + 58 % (souche seule) et
Les quantit¨¦s suivantes ont Cte produites, dif-
de + 60 % (souche m¨¦langee ¨¤ la gomme arabique
fus¨¦es ou stock¨¦es :
(10 %) ; le rendement de la variet¨¦ 283 a ¨¦tC aug-
l total diffusion (vente + ¨¦chantillons) = 108 kg
ment¨¦ de + 60 % uniquement dans le cas o¨´ la
de graines ;
souche de Rhizobium est m¨¦lang¨¦e ¨¤ la gomme
* stocks de semence : 87,7 kg de graines ;
arabique (10 %).
l bulbes-m¨¨res : 8000 (base + pr¨¦basc) pour le
Sur Voandzou, les quantites d¡¯azote fix¨¦es par
violet de Galmi.
les varietes 70-l et 83-131 ont ¨¦te estim¨¦es ¨¤
l¡¯aide de l¡¯azote marqu¨¦ (N15) et en utilisant les
souches MAO 113 et TAL 22. L¡¯experience a Cte
men¨¦e en pots, sous serre. Pour la 79-1, les quan-
tit¨¦s fix¨¦es se sgnt ¨¦lev¨¦es ¨¤ 32,79 et 9,74 mg N/
plante quand l¡¯inoculation a et¨¦ faite respective-
ment avec MAO 113 et TAL 22. Pour la 83-131,
les quantit¨¦s fixees ont ¨¦te respectivement 29,74
et 26,02 mg N/plante.
COLLECTION DE CULTURE
Sur Acacia albidu, le criblage de trois souches
La s¨¦lection des souches de rhizobium dej¨¤
(MAO 222, MAO 226 et MAO 236) a ¨¦te effectu¨¦
catalogu¨¦es permet de recommander une souche
en serre. Les r¨¦sultats ont montr¨¦ que la MAO 226
pour l¡¯inoculation des l¨¦gumineuses suivantes :
a ¨¦te la plus effective ; la pr¨¦sence de Glomus
mosseae n¡¯a pas modifi¨¦ le classement du cri-
l Arachide (Arachis hypogaea) :
MAO 318
blage des 3 souches observ¨¦ en son absence.

Recherches sur les productions v¨¦g¨¦tales
43
Stages de formation
bleau 10. Les multiplications ont CtC faites ¨¤
Le deuxi¨¨me stage regional sur les techniques
Bambey (sorgho, arachide et ni¨¦bC) ct 1i la station
de la fixation biologique de l¡¯azote a ¨¦t¨¦ tenu en
de Thiago (riz).
Mars 1990.
Les stocks de semences utilisables sont consi-
Mr. B. NDAO poursuit au CNRA les travaux
gn¨¦s au tableau 11. Ces quanti& avec celles pro-
de preparation de sa th¨¨se de doctorat sur les d¨¦-
duites en 1990 permettent de satisfaire les besoins
pendances symbiotiques de Acacia albida en
de la f?li&e en semence de prbbase qui s¡¯C1¨¨vent
r¨¦g¨¦n¨¦ration naturelle et artificielle.
¨¤ 900 kg pour l¡¯arachide, 140 kg pour le niCbC,
8 kg pour le mil souna, 20 kg pour le sorgho et
2310 kg pour le riz.
Exp¨¦rimentations vari¨¦tales multilocales
Les esp¨¨ces concern¨¦es ct le nombre de sites
d¡¯essais ont Ct¨¦ en 1990 : Arachide (18 sites). NikbC
(18 sites). Mil souna (14 sites), Sorgho (12 sites
EXP?RIMENTATION MLJLTILOCALE
et Ma?s (31 sites). Au tolal 56 sites ont CtC im-
plant¨¦s en milieu paysan en 1990 conlrc 35 en
1989. La synth¨¨se des r&ultats (1989 ct 1990) a
Protection de semences de pr¨¦base
permis de formuler les premiCrcs recommanda-
Les esp¨¨ces et vari¨¦&% produites ainsi qde Ics
tions sur les aires potentielles dc diffusion des
caract¨¦ristiques des semences sont donn¨¦es au ta-
vari¨¦t¨¦s test¨¦es (tableau 12).
Tableau 10 : Quantit¨¦s de semences produites et leurs caract¨¦ristiques - n.d = non d¨¦termin¨¦
Esp¨¨ce
vari¨¦t¨¦s
Superficies
Production
Puret¨¦
Puret¨¦
FacultC
(m2>
(kg)
sp¨¦cique
vari¨¦talc
germinative
(%>
(%>
(%)
ARACHIDE
GH 112-20
5 000
330
99
100
x9,7
73-33
1 000
5 7
97
100
99,7
73-27
3 000
58
98
100
94,7
73-30
1 000
3 4
99
100
98,5
55-437
3 000
98
100
99
NIEBE
66-35
1 000
5 3
99
100
98
58-74
1 000
103
99
100
95
CB5
1 000
80
100
100
95s
Ndiambour
1 000
133
99
100
98,3
TN88-63
1 000
96
99
100
95,5
Mougne
1 000
90
99
100
94
B21.R90
3 000
396
100
100
99
B21.R91
1 000
48
100
100
99.9
SORGHO
CE145-66V
1 000
5 4
98
100
n.d


Recherches surlesproducfions
v¨¦g¨¦tales
45
Tableau 12 : Aires potentielles de diffusion des vari¨¦t¨¦s test¨¦es en 1988 et 1989.
Esp¨¨ces
vari¨¦t¨¦s
Zones de culture recommand¨¦es
Arachide
Fleur 11
Centre Nord
GC 8-35
Nord
Ni¨¦b¨¦
IS86-275
Centre Nord et Nord
Mil
Souna III
Centre Sud
IBMV 8402
Centre Nord
IBV 8004
Nord
Sorgho
F2-20
Sud ct Est
CE 145-66
Centre Nord
CE 90
Centre Nord
CE 151-262
Irrigu¨¦ (R. Fleuve)
612 A x 73-208
Irrigu¨¦ (R. Fleuve)
Ma?s
SynthCtic C
Ccnuc Sud, Sud et Est
blancs
EVC-B
Basse Camancc Sine Saloum
HVB 1
Moycnnc et Haute Casamancc
MAYO GALKE TZESRW
Nord irrigu¨¦e
Synthelic C
Nord irriguk
Ma?s
POZA RICA 8362
Basse Casamance
jaunes
PIRS AB ACK 83-3 1
Moyenne et Haute Casamance
EARLY THAI
Moyenne et Haute Casamance
ACROSS 7728
S¨¦n¨¦gal Oriental
EARLY THAI
S¨¦n¨¦gal Oriental
EVC-J
Centre Sud
PIRSABACK 8331
Centre Sud
SIDS 8445
Nord irrigu¨¦e
EARLY THAI
Nord irrigu¨¦e

RECHERCHES
SUR LES PRODUCTIONS
FORESTI?RES

Bouture enracin¨¦e
d¡¯Acacia senegal.
Pr¨¦paration d¡¯inoculum.
Techniques d¡¯enrichissement en layon
en for¨ºt naturelle apr¨¨s passage du feu.
Mise en place de haies vives d¨¦fensives.

INTRODUCTION
0 la r¨¦union de pr¨¦sentation, par les chercheurs,
des protocoles exp¨¦rimentaux de la campagne
Les cinq divisions mises en place depuis 1987
1990.
ont toutes pratiquement fonctionne sans difficult¨¦
majeure. Ces groupes de programmes anim¨¦s par
des coordonnateurs sont les suivants :
CONVENTIONS
l Am¨¦lioration v¨¦g¨¦tale
l de nombreuses d¨¦marches informelles ont, par
@ Agroforesterie
ailleurs, permis de r¨¦cuperer 14 millions sur les
16 qui Ctaient bloqu¨¦s ¨¤ l¡¯ex-USB ; cela a
l Amenagement des formations naturelles
considerablement contribu¨¦ au fonctionnement
0 Recherches sylvicoles
correct des programmes ;
0 Recherches d¡¯appui.
0 sous l¡¯egide du Comite directeur national (pre-
side par le Directeur g¨¦n¨¦ral de 1¡¯ISRA) le
La division Technologie du bois, sans cr¨¦dit
groupe national de travail sur l¡¯agroforesterie a
depuis mantenant cinq ans, reste cependant clai-
organis¨¦ ¨¤ Dakar, en relation avec l¡¯ICRAF, un
rement affichee compte tenu, d¡¯une part des
atelier sur les protocoles exp¨¦rimentaux : les
besoins exprim¨¦s par les diff¨¦rents partenaires et,
essais du r¨¦seau SALWA seront mis en place
d¡¯autre part de la mission de la DRPF.
pendant la campagne 1991 ;
Parmi les faits significatifs intervenus au sein
0 la composante Recherche du Projet Agrofores-
de la DRPF, on peut noter :
tier de Diourbel (FIDA) a ¨¦te elabor¨¦e et va
¨¦galement d¨¦marrer en 1991 avec la participa-
tion de trois (3) directions de recherches de
ANIMATION SCIENTIFIQUE
I¡¯ISRA (DRPF, DRSAEA, DRSPA) ;
l le calendrier mensuel d¡¯expos¨¦s qui a pu ¨ºtre
respect¨¦,
l les conventions AFNETA (Cultures en cou-
loirs en Casamance) et CEE/ISRA/ENGREF/
0 les reunions mensuelles de coordination qui
CTFT (Amelioration gen¨¦tique de Acacia
ont ¨¦t¨¦ reguli¨¨rement tenues,
albida) ont re?u leur financement en fin d¡¯ann¨¦e ;

50
Recherches sur les Productions Foresti¨¨res
a les quatre conventions qui avaient demarr¨¦ en
AUTRES ESSAIS EUCALYPTUS
1989 ont fonctionne normalement en 1990 ; il
s¡¯agit de :
On a proc¨¦de ¨¤ une s¨¦lection de rejets dans les
essais transform¨¦s.
Mod¨¦lisation de la production de gomme
l
arabique (Universite de Toulouse) ,
~ssAv3 PROVENANCES ?QUATORIENNES DE
PROSOPIS SP. ET INSTALLATION DE VERGERS
Renforcement des capacites scientifiques
l
A GRAINES
au Sahel (RFA-UNESCO) ;
¡±
(voir partie Division MatCrie1 v¨¦g¨¦tal).
Variabilit¨¦ genetique des acacia (CEE-
l
ORSTOM) ;
SUIVI R?GULIER DES AUTRES ESSAIS.
Plantation foresti¨¨res sous irrigation
l
(CRDI-ACCT).
?TUDE DES FORMATIONS
NATURELLES ET DES REBOISEMENTS
DANS LE NORD-OUEST
DU BASSIN ARACHIDIER
ESSAI No 266/BANDIA 1986 (projet FAOICIRPG)
AM?LI~R.ATION ~YLVI~~LE
Evaluation des ressources g¨¦n&iques d¡¯es-
sences arbor¨¦es dans des zones arides et semi-
ET G?N?TIQUE DES ESP?CES
arides
A CROISSANCE RAPIDE
Ce programme de la FAO ¨¦tait simultane-
ment ex¨¦cut¨¦ dans les cinq continents. Il compre-
nait une phase de r¨¦colte de graines suive d¡¯une
ESSAI N¡± 3491BANDIA 1988
phase d¡¯¨¦valuation de ces semences foresti¨¨res. Il
Lutte contre les termites
s¡¯agissait en fait de tester dans les differents pays
participant ¨¤ .ce programme, le comportement
Rappelons que cet essai avait pour objectif de
d¡¯esp¨¨ces ou de provenances d¡¯Acacia et de Pro-
tcstcr l¡¯efl?cacit¨¦ de deux produits (DURSBAN et
supis recolt¨¦es dans des zones homo-¨¦cologiques
SUSCON) susceptibles de remplacer le Dieldrine
(Podor, Kaolack et Bandia).
qui n¡¯est pratiquement plus commercialis¨¦ au
SCnCgal.
Au vu des rapports des diff¨¦rents pays, la
FAO et DANIDA (Danemark), en relation avec
L¡¯annCe 1990 a vu la demitire campagne de me-
le CTFI (France) ont choisi le Sen¨¦gal pour es-
sures de potentiel hydrique des arbres et d¡¯obser-
sayer de d¨¦terminer des param¨¨tres susceptibles de
vations racinaires. Le rapport final est attendu en
servir de crit¨¨res d¡¯¨¦valuation pour ces essais in-
1991.
ternationaux. Cette mission organis¨¦e conjointe-

Recherches sur les Productions Foresti¨¨res
5 1
ment avec la DRPF/ISRA, a dur¨¦ du 20 novembre
ESSAIS EN P?PINI?RE
au 10 decembre 1990.
Deux essais ont ¨¦t¨¦ mis en place cette ann¨¦e
dans la p¨¦pini¨¨re de Ndiafatte ; il s¡¯agit de :
AUTRESTRAVAUXCOURANTSEFFECTU?SA
BANDIA
l l¡¯essai Taille precoce d¡¯esp¨¨ces ayant montr¨¦
0 mensurations
une tendance ¨¤ d¨¦velopper un f?t plut?t que
des branches basses recherches pour l¡¯eff?ca-
l entretiens m¨¦caniques et manuels
cite d¡¯une haie vive. C¡¯est donc dans le souci
* lutte anit-acridienne
de favoriser cette croissance lat¨¦rale que nous
@ recolte de graines.
avons exp¨¦riment¨¦ des coupes precoces sur
des plantules ?g¨¦es de un ¨¤ deux mois et ¨¤
trois niveaux de hauteur (5 cm, 10 cm et
15 cm) ; les esp¨¨ces concern¨¦es sont :
Parkinsonia aculeata, Prosopis jululora et
Acacia senegal ;
l le test de bouturage en p¨¦pinicre de 3 espece
locales : Scleroscarya birrea, Gliricidia sepium
et Moringa oleifera.
?TUDE DES FOR?TS NATURELLES
ESSAI AGROSYLVICOLE (Ngane)
ET DES REBOISEMENTS
C¡¯est un essai Confirmation de l¡¯ctudc sur le
DU SINE SALOUM ET NOTAMMENT
rendement arachide cn association avec divcrscs
DES TERRES SAL?ES
espcces tol¨¦rantes ¨¤ la salinit¨¦. Les r¨¦sultats sont
fortement influencees par la date tardive des
semis et le d¨¦ficit pluviomctriquc enregistre
cette annce dans la zone.
INTRODUCTION
PRODUCTION DE PLANTS
Au cours de l¡¯annce 1990, les actions menees
¨¤ la p¨¦pini¨¨re de Ndiafatte
dans le cadre du programme Etude des f?rets na-
turelles et des reboisements du Sine Saloum et
Les op¨¦rations classiques pour la production
de plants ¨¤ Ndiafattc ont et6 rcalisccs : mclangc
notamment des terre salees ont concern¨¦ :
et rempotage, traitement des graines ( acide, trcm-
l les essais en pepini¨¨re,
page, ..) semis dans des graines et suivi ct cntrc-
tiens des plantules.
l l¡¯essai agrosylvicole ¨¤ Ngane,
A l¡¯issus de ce travail, 7829 plants vigoureux
l la production de plants ¨¤ Ndiafatte,
r¨¦partis en 23 especes ont et¨¦ produits cette annec.
l la plantation de haies vives autour du principal
point d¡¯essais de keur Mactar,
PLANTATION DE HAIE VIVE
l les entretiens et les mensurations des essais ac-
tuellement suivis.
Cette activite a dcmarre l¡¯annec dcmi¨¨rc dans

5 2
Recherches sur les Productions Foresti¨¨res
le souci de r¨¦duire les co?ts de r¨¦fection des cl&
annee, quelques perturbations qui n¡¯ont, heureuse-
tures. C¡¯est ainsi que , cette annee, nous avons com-
ment, pas eu d¡¯incidences f?cheuses sur l¡¯execu-
pl¨¦t¨¦ la haie vive de 3480 m¨¨tres.
tion de la plupart des activit¨¦s.
Les principales causes de ces probl¨¨mes ont
ENTRETIENS ET MENSURATIONS
¨¦te le depart de Monsieur GOUDIABY, ATEF
(remis, sur sa demande, ¨¤ la disposition de son
Les entretiens et les mensurations sont effec-
minist¨¨re de tutelle) et la d¨¦flation, pour des
tu¨¦s apr¨¨s les plantations et concernent :
raisons ¨¦conomiques, de Messieurs Mo?se
* les essais suivis ¨¤ Keur Mactar et Ngane,
BASSENE (observateur) et Seyni SANE (ouvrier).
Il faut noter que le recrutement de MM.
l la haie vive de protection du principal point
BASSENE et SANE comme temporaires a per-
d¡¯essai de K. Mactar,
mis un bon fonctionnement au niveau du pro-
l le rideau de brise-vent implant¨¦ ¨¤ Ndiafatte
gramme sauf pour l¡¯execution de certains travaux
tout autour de la p¨¦pini¨¨re.
d¡¯entretien aux Bayottes qui ont d? ¨ºtre ajournes
Il faut noter qu¡¯¨¤ Velor (programme CEE),
compte tenu de la situation d¡¯ins¨¦curite qui y
seuls les entretiens des pare-feux autour des par-
r¨¨gne.. .
celles exp¨¦rimentales ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦s. Les tra-
vaux d¡¯inventaire sont prevus pour le premier
ACTI;VIT?S SCIENTIFIQUES
trimestre 1991 (janvier ou f¨¦vrier). Par ailleurs,
la parcelle de Port Drame n¡¯a b¨¦nefici¨¦ d¡¯aucun
Il s¡¯agit essentiellement du suivi des essais
suivi depuis le d¨¦p¨¦rissement du PARCE. Un feu
(d¨¦pouillement des mensurations), de la r¨¦daction
de brousse a parcouru cette parcelle et ¨¤ part la
de rapports d¡¯activit¨¦s, de la mise en place de
provenance no 5 de Acacia nilotica var. adansonii)
nouvelles exp¨¦rimentations, de la participation ¨¤
toutes les autres esp¨¨ces ou provenances ont
des ateliers et s¨¦minaires, des appuis ponctuels ¨¤
souffert de ce feu.
des programmes de la DRPF et ¨¤ des structures
de developpement. Dans le cadre de la CORAF,
notre activite en qualite de Coordonnateur du
th¨¨me Am¨¦nagement For¨ºt naturelle a consiste
en l¡¯elaboration et la diffusion de notes et lettres
d¡¯information aux correspondants identifies pour
ce theme.
SUIVI DES ESSAIS ANT?RIEURS
?TUDE DES REBOISEMENTS
Les exploitations en mai 1990 des essais de
ET FOR?TS NATURELLES
cultures en couloirs install¨¦s en 1985 et 1988 ont
DE LA CASAMANCE
confirm¨¦ les bonnes performances pr¨¦cedemment
obtenues avec Glircidia sepium HYB et ILG 55
(cf. Bilan sur la culture en couloirs en Basse
Casamance, THOMAS, 1990).
INTRODUCTION
Le d¨¦pouillement des mensurations de d¨¦-
Le programme Etude des reboisements et des
cembre est en cours et les r¨¦sultats obtenus seront
forets naturelles de Casamancc a connu, cette
pr¨¦sent¨¦s dans le prochain rapport annuel.

Recherches sur les Productions Foresti¨¨res
5 3
REDACTION DE RAPPORTS D¡¯ACTIVITES
rendu de l¡¯atelier de Cayenne par THOMAS et
MAITRE et rapport de mission en Guyanne fran-
Dans le cadre de l¡¯execution du Contrat TSD
235 - CEE/CTFT/ISRA, le rapport technique d¡¯ac-
?aise).
tivit¨¦s pour la premi¨¨re ann¨¦e de la deuxi¨¨me
phase de ce projet de Renforcement des activit¨¦s
Nous.avons aussi, pris part aux travaux du rC-
de recherches menees dans les pays africains
seau AFNETA ¨¤ 1¡¯IITA lors de la sccondc rCu-
dans le domaine de la connaissance de la produc-
nion des membres du R¨¦seau. Un projet dc
tivite et de la croissance des formations mixtes
recherches sur le developpement de l¡¯agriculture
foresti¨¨res et gramin¨¦ennes en vue de leur am¨¦-
en couloirs en Casamance et obtenu un finance-
nagement a ¨¦t¨¦ diffuse.
ment de 35.000 dollars US sur quatre ans pour
l¡¯execution des actions retenues.
Le rapport presente, pour chacun des trois sites
d¡¯¨¦tude, les activit¨¦s li¨¦es aux points suivants :
0 maintenance des dispositifs exp¨¦rimentaux,
DIVERS APPUIS
l inventaires dendrometriques p¨¦riodiques,
Dans le cadre des op¨¦rations d¡¯inventaire en
vue de l¡¯am¨¦nagement de l¡¯aire dc desserte du
l saisie et depouillement de donn¨¦es,
forage de Mbiddi (projet ASP), il y a CU lc chef
0 ¨¦tablissement de tarifs de cubage.
du programme 304 - 02 dans l¡¯¨¦laboration des
protocoles d¡¯inventaire, le demarrage dc l¡¯invcn-
taire et le traitement des donn¨¦es recueillies.
MISE EN PLACE DE NOUVEAUX ESSAIS
Nous avons aussi particip¨¦, ¨¤ la demande de
Il s¡¯agit de l¡¯installation en station d¡¯essais re-
la direction du PROBOVIL-Bakel, ¨¤ la d¨¦fini-
latifs ¨¤ l¡¯agroforesterie, ¨¤ l¡¯amelioration g¨¦n¨¦tique
tion des grandes lignes des ¨¦tudes ¨¤ mener dans
des Eucalyptus et ¨¤ l¡¯enrichissement des forets
le cadre de leur programme Am¨¦nagement des
naturelles par la methode des layons (cf. rapport
peuplements naturels dans la zone du projet
de plantation programme Casamance - THOMAS,
visit¨¦e du 8 au 14 janvier (cf. rapport de mission
ao?t 1990).
et protocoles : THOMAS et ¨¹l., f¨¦vrier 1990).
EXPOS?S - ATELIERS -¡¯ S?MINAIRES
ACTlVlTl% DE LA CORAF
Dans le cadre des s¨¦ances d¡¯animation scien-
tifique de la DRPF, il a ¨¦t¨¦ pr¨¦sent¨¦ un expose
Au sujet du thCme Am¨¦nagement For¨ºt na-
sur l¡¯enrichissement des for¨ºts naturelles par la
turelle au sein dc la CORAF, plusieurs notes et
methode des layons.
lettres d¡¯informations ont ¨¦t¨¦ r¨¦dig¨¦es pour faire
le point des activit¨¦s du ¡°bin?me¡± que M.
Un autre expose portant sur les micro-ordina-
THOMAS forme avec le correspondant fran?ais,
teurs et leurs utilisations en foresterie a et6 pre-
M. F. H. MAITRE du CIFI. Un atelier sur ce
sente aux Ctudiants ingenieurs des travaux des
th¨¨me est en pr¨¦paration pour faire un bilan des
eaux et for¨ºts ¨¤ Djibelor.
connaissances acquises sur le sujet avant de
Nous avons particip¨¦, en mars, ¨¤ Cayenne, ¨¤
d¨¦gager de nouvelles orientations en mati¨¨res de
l¡¯atelier sur l¡¯amenagement et la conservation de
recherche sur l¡¯amenagement et enfin pour dis-
l¡¯¨¦cosyst¨¨me forestier tropical humide (cf. compte
cuter de la creation ¨¦ventuelle d¡¯un r¨¦seau.

5 4
Recherches sur les Productions Foresti¨¨res
AUTRES ACTIVITES
l d¡¯un essai sur les frequences d¡¯irrigation com-
Elles concernent la participation de M.
portant 3 traitements ¨¤ savoir : irrigation tous
THOMAS ¨¤ plusieurs missions ¨¤ l¡¯int¨¦rieur du
les 5 jours, 10 jours et 15 jours,
pays (mission FAO/DANIDA/CTFT/ISRA) et
l d¡¯un essai sur la ligniculture intensive avec des
aux r¨¦unions mensuelles de coordination de la
apports d¡¯eau limit¨¦s dans le temps, avec au
DRPF et celles du Comit¨¦ informatique de 1¡¯ISRA.
d¨¦part. 4 traitements ¨¤ savoir :
Tl : temps d¡¯application de l¡¯irrigation : 6 mois,
l
.
7¡¯2
¡°
:

¡°
¡°
: 12 mois
. T3 : CL ¡°
¡°
: 18 mois
T4 : t¨¦moin irrigu¨¦ en permanence 1 fois/semaine.
l
Les graves perturbations dans l¡¯alimentation
en eau de la station nous ont obliges ¨¤ modifier
le dispositif en supprimant le traitement 1.
Les essais ont fait l¡¯objet de deux mensura-
RECHERCHES
tions : en juillet et en d¨¦cembre 1990. Le traite-
ment des donn¨¦es est en cours. Les experimenta-
SUR LES REBOISEMENTS EN IRRIGU?
tions sont conduites avec l¡¯appui de la Direction
DANS IA VALLEE
des Recherches sur les Syst¨¨mes agraires et
DU FLEUVE SENEGAL (304-01)
1¡¯Economie agricole (programme (programme
hydraulique).
OBJECTIFS
L¡¯objectif du programme est d¡¯¨¦valuer la possibilit¨¦
EL A B O R A T I O N D E R ?G L E S S Y L V I C O L E S
de d¨¦velopper de nouvelles potentialit¨¦s ligneu-
POUR LA GESTION DES PEUPLEMENTS
ses pour assurer l¡¯approvisionnement des popula-
Le suivi des essais sylvicoles implantes ant¨¦-
tions en bois de service, en bois de chauffe et des
rieurement montre que :
produits accessoires. Le programme b¨¦n¨¦ficie
actuellement de deux subventions du CRDI et de
@ la production ligneuse obtenue au cours de la
I¡¯ACCT.
troisi¨¨me rotation exploit¨¦e en 1990 est de
25 m3/ha/an au cours des deux premi¨¨res ro-
tations, pour une densit¨¦ de plantation de
EXP?RIMENTATIONS SUR LA PRODUCTION
4 444 plants/ha/an, soit 15 m x i,5 m ;
LIGNEUSE EN LIAISON AVEC LES APPORTS
D¡¯EAU

l sur une parcelle plantee ¨¤ la densite comprise
entre 3 000 et 5 000 plts/ha, l¡¯?ge de coupe se
Dans le cadre de ces exp¨¦rimentations, deux
situe entre 25 et 30 mois de veg¨¦tation et le
nouveaux essais ont ¨¦t¨¦ mis en place en f¨¦vrier
nombre de brins ¨¤ s¨¦lectionner apr¨¨s coupe
1990, compl¨¦t¨¦s par des ¨¦tudes de bilan hydri-
ne doit pas exc¨¦der 2 brins par souche pour
que ; il s¡¯agit :
obtenir des perches de meilleure qualite.

Recherches sur les Productions Foresti¨¨res
55
Un nouvel essai a et6 mis en place en fevrier
lieu semi-aride) ¨¤ Lom¨¦ en juin 1990 o¨´ un projet
1990 pour evaluer l¡¯incidence de l¡¯¨¦claircie sur le
de recherche sur l¡¯adaptabilite ¨¤ des conditions de
developpement diam¨¦tral des arbres. La premi¨¨re
semi-aridit¨¦ de deux esp¨¨ces ¨¤ usages multiples
intervention est pr¨¦vue en f¨¦vrier 1991.
(Dalbergia sisoo et Leucaena leucocephala) a et6
pr¨¦sent¨¦ ; son financement par 1¡¯ACCT est attendu.
Un autre document faisant le point sur la pre-
mi¨¨re ann¨¦e de realisation du projet dans le
cadre du financement CRDI a et6 diffus¨¦ en sep-
tembre 1990.
AMENAGEMENT
SYLVO-PASTORAL (304-02)
En accord avec le CRDI, l¡¯implantation des
essais pr¨¦vus en milieu paysan sur les brise-
vents va ¨ºtre prec¨¦d¨¦e d¡¯etudes sur les aspects
INTRODUCTION
sociologiques et socio-economiques de l¡¯int¨¦gra-
tion de l¡¯arbre dans le d¨¦veloppement de la
Les recherches du programme Etude des rcs-
culture irrigu¨¦e dans la Vallee du Fleuve S¨¦negal.
sources et des peuplements naturels dans le
Ainsi, avec l¡¯appui de la Direction des Recher-
Bassin sahelien sont effectuces dans la zone
ches sur les Syst¨¨mes agraires et 1¡¯Economie agri-
sylvo-pastorale (ZSP), la station d¡¯attache ¨¦tant
cole et la collaboration de la SAED et des projets
Mbiddi dans le Depanement de Podor. Ccpcndant,
de developpement forestier, des enquetes socio-
le personnel cadre du programme est base au
economiques sont en cours pour evaluer les op-
Centre de Recherches Zootechniques (CRZ) de
portunites d¡¯investissement des paysans dans la
Dahra Djoloff (D¨¦partement de Lingu¨¨re) o¨´
sylviculture irrigu¨¦e.
certaines activit¨¦s de recherches sont redc-
ploy¨¦es ¨¤ la bordure sud de la ZSP.
APPUI DU PROGRAMME AUX PROJETS
OBJECTIF DU PROGRAMME
Nous conduisons un programme de recherche
Contenu et d¨¦marche
d¡¯accompagnement au projet Station pilote de
reboisement sous irrigation de Ngaoul¨¦ financ¨¦
Le programme vise ¨¤ la mise au point de solu-
par la France.
tions sylvicoles aptes ¨¤ assurer la revcgctalisa-
tion de la zone et de modes de gestion des
Le projet Restauration du milieu naturel
ressources naturelles de fa?on ¨¤ assurer une ex-
(FED) et le projet Gonaki¨¦ (FAO) ont b¨¦n¨¦fici¨¦
ploitation rationnelle et soutenue. En 1990, les
de l¡¯appui ponctuel du programme dans leurs
activit¨¦s ont et6 orient¨¦es vers trois directions :
programmes de reboisement.
0 la mise au point de formules agroforcsticrcs
AUTRES ACTIVITES
adoptables dans le contexte pastoral ;
Participation aux activit¨¦s du reseau APAMA
l l¡¯amelioration des techniques sylvicolcs
(Am¨¦lioration de la Production agricole en Mi-
applicables aux gommiers et aux ligneux four-

5 6
Recherches sur les Productions Foresti¨¨res
ragers, l¡¯amelioration des techniques de pro-
Toutes ces conventions impliquent ¨¤ c6t6 de
duction ;
la DRPF, d¡¯autres directions de recherches de
1¡¯ISRA telles que la Direction des Recherches sur
l la mise au point de sch¨¦mas d¡¯am¨¦nagement
sylvo-pastoral du forage.
les Productions et la Sant¨¦ animales (DRSPA),
la Direction des Recherches sur les Syst¨¨mes
La d¨¦marche associe :
agraires et 1¡¯Economie agricole (DRSAEA). Une
collaboration avec le DCpartement de G¨¦ologie de
l des ¨¦tudes et essars en station ¨¤ Mbiddi et
l¡¯universit¨¦ CAD de Dakar et en cours sur l¡¯am¨¦-
¨¤ Dahra,
nagement sylvo-pastoral. D¡¯autres collaborations,
* des ¨¦tudes dans les vergers agro-sylvicoles
S~US la forme de protocoles d¡¯appui scientifiques
(VAS, forme de parcelles agroforesti¨¨res vul-
pour la conduite de recherches d¡¯accompagnement
garisCes ¨¤ l¡¯¨¦chelle locale dans les exploita-
sont engagees avec les projets autonomes de
tions traditionnelles),
d6veloppement forestier.
* des ¨¦tudes et inventaires des ressources dans
l¡¯Aire pastorale du forage en vue de l¡¯¨¦labora-
tion de plans d¡¯am¨¦nagement.
PRINCIPAUX ACQUIS ET PERSPECTIVES
Le programme de recherche comprend un
certain nombre d¡¯op¨¦rations men¨¦es avec le
LES ACQUIS
concours du bailleur de fonds par le biais de
conventions particuli¨¨res : ces op¨¦rations ont¡¯
SUR LE PLAN METHODOLOGIQUE
Cgalement fonctionn¨¦ en 1990 :
l Methodes d¡¯inventaires des ressources de
l Essai Phosphore - Acacia senegal ¨¤ K¨¦b¨¦mer
l¡¯Aire pastorale (ou Unit¨¦ pastorale) autour du
et Dahra - BinGme SALL/COLONNA
forage.
(ORSTOM).
l Diagnostic rapide des performances zootechni-
a Vulgarisation des vergers agrosylvicoles avec
ques dans l¡¯Aire pastorale.
l¡¯appui financier du CRDI/Canada,
0 M¨¦thode d¡¯Ctude des activitCs ¨¦conomiques et
0 Economie de l¡¯eau et d&eloppement du gom-
de la structure des revenus des 6leveurs de
mier avec le soutien de la FIS/Su¨¨de,
l¡¯Aire pastorale.
l Mod¨¦lisation du comportement et de la pro-
ductivit6 du gonimier avec l¡¯appui du
MRT/France,
@ Amelioration des syst¨¨mes agro-sylvo-
SUR LE PLAN TECHNIQUE
pastoraux avec l¡¯appui de la CEE et de l¡¯ORS-
TOMErance,
l Conception de modules agro-sylvicoles ¨¤ fonc-
tion multiple : plantation, choix des essences
l Am¨¦nagement sylvo-pastoral avec l¡¯appui du
foresti¨¨res et des sp¨¦culation agricoles, protec-
CRDI/Canada
tion contre les insectes et les animaux.
* Appui pour le renforcement de la recherche
pluridisciplinaire dans la ZSP avec l¡¯appui de
0 Techniques de saign¨¦e pour une production op-
la RFA.
timale du gommier.

Recherches sur les Productions foresti¨¨res
5 7
S U R L E P L A N D E S C O N N A I S S A N C E S
quelques legumineuses foresticrcs. Ces cxperi-
SCIENTIFIQUES
ences sont les suivantes :
l Structure et dynamique des gommeraies natu-
relles et artificielles.
ESTIMATION DE LA FIXATION D¡¯AZOTE DE
PROSOPIS JULIFLORA
EN MILIEU SEMI-NATUREL
0 Typologie de la vegetation sah¨¦lienne.
0 Bases biologiques et ¨¦cologiques de la produc-
Cette exp¨¦rience a ¨¦tC mise en place ct arr&
tion gommiere : influence de la phenologie, du
tee en 1989. Les analyses ont Cte faites cette
climat, de l¡¯humidite du sol.
ann¨¦e. Il s¡¯agissait de couper les diff¨¦rentes
parties des plants ?ges de 12 mois en s¨¦parant
les feuilles, les rameaux et les tiges dont le dia-
LES PERSPECTIVES
metre est inf¨¦rieur ¨¤ 4 mm, les rameaux ct tigrs
Il s¡¯agit essentiellement de l¡¯approfondisse-
dont le diam¨¨tre est supericur ¨¤ 4 mm et les ra-
ment des acquis par :
cines.. Les diff¨¦rentes classes d¡¯¨¦chantillons ont
et¨¦ s¨¦ch¨¦es puis broyccs avant d¡¯ctrc analys¨¦es.
l la r¨¦alisation d¡¯une deuxi¨¨me phase de 3 - 4
ans pour la convention de recherche sur l¡¯am¨¦-
nagement sylvo-pastoral,
EFFET D¡¯UNE DOUBLE INOCULATION ET DE
l la poursuite pendant 2 - 3 ans des autres con-
ventions de recherche,
LA NUTRITION PHOSPHATfiE SUR LA CROIS-
S A N C E E T L A F I X A T I O N D ¡¯ A Z O T E D E
l la poursuite du volet formation avec un accent
QUATRE L?GUMINEUSES FORESTIERES
particulier sur celle en diagnostic rapide du
syst¨¨me rural (DRSR),
L¡¯exp¨¦rience a ?t¨¦ conduite en pcpini¨¨re dans
0 les collaborations interdisciplinaires a 1¡¯ISRA et
un sol non st¨¦rile avec les esp¨¨ces forcsti¨¨rcs sui-
avec les autres instituts de recherche,
vantes : Accacia tortilis, A. holosericea, Prosopis
africana ct P. jufiflora. Les plants ont re?u l¡¯un
l les protocoles d¡¯appui scientifique aux projets
des traitements microbiologiques suivants :
de developpement forestier,
Rhizobium et champignon cndomycorhyzicn,
l la rechercheldeveloppement
par le biais d¡¯une
Rhizobium seul, champignon seul, mi-Rhizobium
participation au volet r¨¦gional du Programme
mi-champignon. En plus, chaqueqplant a rec;u l¡¯un
national de Vulgarisation agricole (PNVA).
des apports de phosphore suivants : 0 ppm de P,
10 ppm de P et 50 ppm de P. Chaque traitement
a ¨¦t¨¦ r¨¦pet¨¦ 6 fois et 5 analyses sont Cte faites
¨¤ intervalles de temps r¨¦guliers. Une partie des
plants de chaque esp¨¨ce (1/5) a ctC arros¨¦e
p¨¦riodiquement avec une solution de sulfate
d¡¯ammonium marqu¨¦ avec 10 c/o N 15 d¡¯exc¨¨s
atomique. L¡¯expericnce a dure quatre mois. Les
Les differentes experiences conduites en 1990
analyses ont port¨¦ sur la mesure des ¡°poids secs¡±
vont permettre d¡¯¨¦valuer l¡¯effet de certaines res-
des parties a¨¦riennes et racinaires, des nodules et
sources ¨¦daphiques et microbilogiques sur l¡¯eta-
l¡¯estimation de la quantit¨¦ d¡¯azote ¡®des parties aC-
blissement, la croissance et la fixation d¡¯azote de
riennes.

5 8
Recherches sur les Productions Foresti¨¨res
EFFET DE L¡¯AZOTE ET DU PHOSPHORE SUR
multiplication vCgCtativc et lc programme dc se-
L¡¯?TABLISSEMENT ET LE FONCTIONNE-
mences foresti¨¨res.
MENT DE LA TRIPLE SYMBIOSE : ACACIA
La division comprend trois chercheurs ¨¤ plein
HOLOSERICEA/BRADYRHIZOBIUMSP./GLOMUS
temps : Mme Marie HCl¨¨ne CHEVALLIER (g¨¦-
MOSSEAUP. SOLITHUS SP.
rktique) ; MM. Abibou GAYE (actuellement en
Tous les cas d¡¯inoculation possible avec ces
formation) et Pascal DANTHU (Coordonnateur,
trois ~ypcs de symbiotes ont ¨¦t¨¦ ¨¦tudiCs en pr¨¦-
multiplication v¨¦gtitative) ; deux techniciens supk-
scnce de 0 ppm P et N, 10 ppm P, 50 ppm P,
rieurs : MM. Jean ROUSSEL et Heusmane
20 ppm N et 100 ppm N. Chaque traitement a ¨¦tC
COULIBALY charg¨¦s dc l¡¯aspect graines et pc-
rCpCt6 12 fois. L¡¯expCrience a durC quatre mois.
pini¨¨rc et un p?pinikriste.
Les analyses ont port6 sur l¡¯ktablissemcnt des
diffkcntcs symbioses : nodules, endomycorhizes
ct cctomycorhizes, sur la biomCtrie de la plante
ct les teneurs en azote ct en phosphore.
ETUDE DE LA DIVERSITE GENETIQUE
D¡¯autres activit¨¦s ont dCbutk en 1990 en col-
Un essai compartif de quelques provenances
laboration avec deux laboratoires de 1¡¯ORSTOM:
¨¦quatoriennes de Prosopis sp. avec un t¨¦moin
local a ¨¦tc mis cn place ¨¤ Bandia en 1989. Apr¨¨s
deux hivernages, il n¡¯appara?t aucune diffkrence
l Laboratoire de Microbilogic : isolement et ca-
ractCrisation de la souche dc Rhizohium de
entre les provenances pour les crit¨¨res mesur¨¦s
Prosopis adaptks aux temp¨¦ratures ClevCcs, ¨¤
(hauteur du houppier et diam¨¨tre au collet). II
l¡¯acidit¨¦ et/ou ¨¤ la salinitd ;
existe par contre une tr¨¨s forte variabilit¨¦ indivi-
duelle tant sur les crit¨¨res qualitatifs que quanti-
l Laboratoire de Biologie et de Physiologie vC-
tatifs, qu¡¯il sera n¨¦cessaire de mesurer.
@tale : &ude cin¨¦tique de I¡¯endomycorhization
dc l¡¯Acacia albida.
L¡¯¨¦tude de la diversit¨¦ g¨¦n¨¦tique des popula-
tions naturelles de Acacia albidu par ¨¦lectropho-
Plusieurs sorties sur le terrain ont ¨¦tC faites
r¨¨se a d¨¦but¨¦. Une mCthodologie a ¨¦t¨¦ mise au
cn vue d¡¯observer le comportement des difkken-
point et le d¨¦terminisme g¨¦n¨¦tique des syst¨¨mes
tes cspCces ligneuses CtudiCcs et leur ¨¦tat sym-
enzymatiques retenus a Ct¨¦ ¨¦lucidk.
biotique et aussi de prklcver des Cchantillons dc
sols, de nodules et dc racines pour l¡¯isolement de
micro-organismes symbiotiqucs.
MULTIPLICATION VEGETATIVE
En 1990, une technique de mobilisation des
Acacia senegal adultes a Ct¨¦ mise au point. Elle
a trait au bouturage horticole de grosses boutures
(diam¨¨tre : 1 cm) pr¨¦levees dans le houppier de
sujets matures. Ce mat¨¦riel suffisamment riche
en r¨¦serves m¨¦taboliques s¡¯enracine et ¨¦met des
Les programmes de la Division MatCriel
racines 60 jours apr¨¨s sa mise en place sous chas-
vCg¨¦ta1 charg¨¦e de l¡¯am¨¦lioration g¨¦nktique des
sis, en atmosph¨¨re saturante. Bien qu¡¯une grande
ligneux, peuvent se r¨¦partir en trois activit¨¦s
variation du taux d¡¯cnracincmem ait ¨¦t¨¦ remar-
principales : l¡¯¨¦tude de la diversit¨¦ g¨¦nktiquc, la
qu¨¦e en fonction de la date de¡¯pr¨¦l¨¨vement (10 %

Recherches sur les Productions Foresti¨¨res
5 9
en saison s¨¨che et 70 % en hivernage), cette m¨¦-
thode semble applicable ¨¤ grande ¨¦chelle. Elle
procure l¡¯avantage de pouvoir r&olter, au cours
d¡¯une mission unique, du mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal robuste
qui peut supporter plusieurs jours de stockage
sommaire (enveloppe dans une toile maintenue
humide) avant mise en place. En outre, le boutu-
rage initie un rajeunissement. Celui-ci n¡¯est que
partiel et Cph¨¦m¨¨re. Il peut ¨ºtie amplifie par un
INTRODUCTION
deuxi¨¨me cycle de bouturage (bouturage en cas-
Diverses activites ont ¨¦t¨¦ men¨¦es en 1990 :
cade). L¡¯introduction in vitro de ce mat¨¦riel
partiellement rajeuni est en cours.
l derni¨¨res r¨¦alisation de la premi¨¨re phase du
projet R?le de l¡¯arbre en exploitation agricole
Un processus identique de rajeunissement est
(Thi¨¦naba, Kaolack, Ziguinchor) ;
en cours sur Acacia albidu, utilisant le drageon-
nage et/ou le bouturage et le greffage.
l mise en place ¨¤ S¨¦fa de deux essais dans lc
cadre du R¨¦seau AFNETA (Alley Farming
Un essai comparatif boutures de premi¨¨res gC-
Network for Tropical Africa) ;
n¨¦ration/semis de Acacia senegal a Ct¨¦ mis ¨¤ Bandia.
0 formulation des activit¨¦s ¨¤ mener en relation
avec I¡¯ICRAF dans le Bassin arachidicr et
finalisation des th¨¨mes du volet Recherche
PROGRAMME SEMENCES FORESTIERES
d¡¯accompagnement du projet Agroforesterie
de Diourbel (FIDA).
La campagne 1990 de r¨¦colte a vu la collecte
et le stockage de 667 kg de graines.
Une forte proportion de semences proviennent
CENTRE OUEST (Thi¨¦naba - Bambey)
de provenances install¨¦es dans les meilleurs
peuplements :
0 Essai no 293 - Thi¨¦naba 1985 : Etude de
l¡¯influence de cinq esp¨¨ces foresti¨¨res plant¨¦es
0 6 provenances de hzciu senegal
en lignes sur le rendement des cultures inter-
calaires et sur l¡¯¨¦volution du sol et des res-
l 7 provenances de A. albidu
sources en eau
l 2 provenances de Tamarindus indica
Pendant la campagne 1990, la vari& d¡¯arachi-
de 55437 a ¨¦t¨¦ la culture intercal&rc
0 2 provenances de Khaya senegafensis
l 3 provenances de Parkia biglobosa.
l Essai sur le comportement ¨¦cophysiolo-
gique des esp¨¨ces utilis¨¦es comme brise-vent
Un verger ¨¤ graines de cl?nes de Eucalyptus
(Acacia holosericea et Acacia tumida) et des es-
camaldulensis a ¨¦te install¨¦ en Casamance. Il com-
p¨¨ces foresti¨¨res de l¡¯essai cultures en couloirs
prend 24 cl?nes casaman?aises et 36 cl?nes du Bas-
Les donn¨¦es de stocks d¡¯eau n¡¯ont pu Eut obte-
sin arachidier. Ce verger a ¨¦t¨¦ install¨¦ ¨¤ Sefa et
nues B cause des pannes rCp&¨¦cs dc la sonde ¨¤
devrait produire une semence am¨¦lior¨¦e.
neutrons. Les r¨¦sultats de potentiel hydriquc ex-

6 0
Recherches sur les Productions Foresti¨¦res
pliqueront certainement le fonctionnement hy-
l Suivi, en station avec d¡¯autres chercheurs
drique assez particulier de ces esp¨¨ces (les es-
de I¡¯ISRA,, des performances de la decortiqueuse
p¨¨ces de brise-vent ne rejettent pas de souche en
mecanique des graines de Parkia biglobosa
hivernage).
0 Suivi r¨¦gulier de tous les autres essais.
l Suivi des essais de la parcelle d¨¦monstra-
tive du village de Khayes.
0 Projet ICRAF et FIDA
SECTEUR CENTRE-SUD
11 y a eu beaucoup de r¨¦unions et de visites
de terrain pour la finalisation de ces plans d¡¯ex¨¦-
MISE EN PLACE DE TROIS NOUVEAUX
cution technique et financi¨¨re
ESSAIS EN STATION
Dans le souci d¡¯une diversification des techno-
l Activit¨¦s soutenues par le projet RCS/
logies agroforestit?res, trois nouveaux essais ont
UNESCO/RFA
¨¦t¨¦ mis en place ¨¤ la station de Nioro. Ce sont :
Un rapport de synth¨¨se (avec le programme de
Mbiddi) a et¨¦ ¨¦labore et devra ¨ºtre pr¨¦sent¨¦ par
0 essai cultures en couloirs avec 4 esp¨¨ces :
M. DIAITE ¨¤ la reunion de Niamey les 7 et 8
Cajanus cajan, Gliricidia sepium, Azadirachta
janvier 1991.
indica et Leucaena leucocephala ;
0 essai comportement de 7 esp¨¨ces : Acacia
magium, Casssia siberiana, Moringa oleifera,
Parkia biglobosa, Prosopis cineraria, Albizia
SECTEUR SUD (Djib¨¦lor - Boulandor - S¨¦fa)
lebbeck et Scleroscarya birrea ;
l Conduite de l¡¯essai Cultures en couloirs
0 essai haies vives de 5 esp¨¨ces : Acacia
avec Leucaena et Gliricidia au niveau du p¨¦ri-
sieberiana, Acacia polyacantha, Acacia
m¨¨tre exp¨¦rimental du CRA/ISRA de Djib¨¦lor.
ataxacantha, Acacia bivenosa et Piliostigma
reticulatum.
0 Mise en place ¨¤ S¨¦fa de deux nouveau
essais dans le cadre de la collaboration avec le
r¨¦seau AFNETA. Le premier essai est relatif ¨¤
ENTRETIENS ET COUPES DE GESTION DES
l¡¯¨¦tude de l¡¯influence de quelques esp¨¨ces fo-
HAI ES VIVES
resti¨¨res plantees en lignes sur le rendement des
Une s¨¦rie d¡¯entretiens mecaniques et manuels
cultures intercalaires et sur l¡¯¨¦volution des sols,
a Cte effectu¨¦e suivant le d¨¦veloppement et l¡¯a-
Le second est un essai d¡¯am¨¦nagement des lignes
bondance des adventices.
de Gliricidia sepium et de Leucaeana leucocephala.
Des coupes de gestion ont ¨¦te faites sur cer-
l Mise en place au village de Boulandor de
taines esp¨¨ces ¨¤ croissance rapide pour favoriser
deux essais :
une production de branches basses n¨¦cessaires ¨¤
la formation de haies vives¡¯ efficaces. La hauteur
0 essai Ecartement de Gliricidia
de la coupe adopt¨¦e est de 50 cm et la largeur
0 essai Fertilisation des planches ma-
de la haie est Cgalement fix¨¦e ¨¤ 50 cm. Les r¨¦sul-
ra?ch¨¨res.
tats r¨¦v¨¨lent pour certaines esp¨¨ces notamment

Recherches sur les Productions Foresti¨¨res
6 1
Acacia leata et Acacia mellifera que, taill¨¦es en
INVENTAIRE DES RESSOURCES V?G?TA-
hauteur ou pas, l¡¯efficacite au niveau de l¡¯im-
LESLIGNEUSESDESZONESDEPARCOURS
p¨¦netrabilit¨¦ reste la m¨ºme.
(SonkorongIKeur
Dianko)
Le suivi de la reg¨¦n¨¦ration naturelle ¨¤ Sonkorong
a permis un comptage des semis et rejets sur des
parcelles de 05 ha prot¨¦g¨¦s et non protcgcs (t¨¦-
PROGRAMME HAIES VIVES EN MILIEU PAYSAN
moins). Les r¨¦sultats ont r¨¦vele un taux ClevC de
(Sinthiou Kohel)
reg¨¦n¨¦ration des ligneux, de l¡¯ordre de 600 jeunes
Demarr¨¦ en 1988, ce programme vise ¨¤ tester
arbres ¨¤ l¡¯hectare. Cette ann¨¦e nous avons entre-
l¡¯aptitude des esp¨¨ces foresti¨¨res locales et exo-
pris un inventaire forestier (taux de sondage
tiques ¨¤ former des haies vives p¨¦rimctrales / 20 %) pour toutes les parcelles. Cet inventaire
denses en milieu paysan pour essayer de r¨¦soudre
vise ¨¤ fournir des donn¨¦es sur la dynamique dc
des problemes qui preoccupent les agriculteurs de
ces formations v¨¦g¨¦tales ligncuscs sur cuirasse
la zone (protection, production, restauration et
afin de concevoir une gestion rationnelle des
delimitation permanente des propri¨¦t¨¦s indivi-
ressources foresti¨¨res dans ces zones. Ces rcsul-
duelles). Les paysans encadr¨¦s ont entrepris cette
tats vont para?tre dans le rapport annuel 1990 de
annee les actions suivantes :
la DRPF.
0 Production dans la p¨¦pini¨¨re villageoise de
plants forestiers et fruitiers pour la campagne
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES POUR 1991
1990 ; 10 000 plants ont ¨¦t¨¦ produits cette
annee contre 6 000 plants pour la campagne
Comme annonce dans le rapport tcchniquc
pr¨¦c¨¦dente.
annuel 1990 de cette direction, l¡¯ann¨¦e 1990 a vu
le financement de tous les programmes de la
0 Implantation de haies vives autour des par-
DRPF se mettre en place, le maintien des acquis
celles de cultures ; ces haies v;ves ont permis
en mati¨¨re de publications et d¡¯animation scien-
de cl?turer 20 champs individuels, soit sur une
tifique et le d¨¦passement du rythme moyen
longueur d¡¯un peu plus de 3 km.
annuel de 15 essais.
l Mise en place d¡¯ouvrages physiques de lutte
Des essais¡¯ d¡¯agroforesterie ont pu ¨ºtre mis en
anti-erosive : construction de cordons de
place gr?ce ¨¤ l¡¯attribution d¡¯une parcelle de 75 hec-
pierres, enrochement des ravines, installation
tares dans la station de Sefa (Casamance) et a
en courbes de niveau de bandes d¡¯arr¨ºt de Pa-
l¡¯extension obtenue dans la station de Nioro.
nicum maximum et de Vetivera nigritana.
Le d¨¦cloisonnement des chercheurs de la
* Int¨¦gration des entretiens des arbres au calen-
DRPF s¡¯est poursuivi avec maintenant des cher-
drier agricole (simultanement avec les sarcla-
cheurs bas¨¦s ¨¤ Saint-Louis, Dahra, Kaolack,
ges des cultures).
Bambey et Djib¨¦lor.
L¡¯ann¨¦e 1991 verra un important accroissement
Des mensurations et comptages ont ¨¦te
des activites. Les divisions Agroforesterie et
effectu¨¦s sur l¡¯ensemble du reseau de haies vives
Mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal seront principalement sollici-
dispersees dans le terroir (r¨¦sultats ¨¤ para?tre dans
t¨¦es. De nouveaux essais seront exccut¨¦s dans le
le rapport annuel 1990).
cadre des conventions ICRAF, FIDA, FAC et

6 2
Recherches sur les Productions Foresti¨¨res
AFNETA, principalement dans le Bassin arachi-.
Mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal. le retour prochain de M.
dier et en Casamance.
Abibou GAYE dans cette ?quipe devrait ¨ºtre
Le retour de formation de M. Babou NDOUR
d¨¦terminant pour relever ces d¨¦fis.
au d¨¦but du deuxi¨¨me semestre de l¡¯ann¨¦e devrait
Deux conventions avec le CRDI (Multipli-
permettre de faire face ¨¤ toutes ces interpellations.
cation v¨¦g¨¦tative et Am¨¦nagement sylvo-
L¡¯av¨¨nement du laboratoire commun ISRA/
pastoral) prendront fin : tout sera mis en ceuvre
ORSTOM de cultures in vitro qui sera fonction-
pour assurer le relais de ces financements avec,
nel dans le dernier trimestre de I¡¯annCe, les exp¨¦-
cependant, une orientation tr¨¨s marqu¨¦e vers les
rimentations sur les provenances et les descen-
fruitiers forestiers.
dances des principales essences locales et
Trois chercheurs poursuivront en 1991 un tra-
l¡¯cxtcnsion du laboratoire de semences constitue-
vail de th¨¨se et deux agents partiront pour un
ront des enjeux importants pour la division
stage de perfectionnement.
.
.,.\\.
:.:.:.:.
.A:.,.::
:.:<,.:.,
::::::::::
Reboisement en irrigu¨¦
$:!
:;:i::::;
::::::::::
dans la Vall¨¦e du Fleuve
#

RECHERCHES
SUR LES PRODUCTIONS
HALIEUTIQUES

P¨ºche artisanale
Arriv¨¦e des piroguiers ¨¤ Hann
pour le d¨¦barquem?nt
des poissons
D¨¦barquement du poisson ¨¤.Hann.
P¨ºche industrielle
Unit¨¦ de p¨ºche industrielle (sardiniers)
au quai de p¨ºche du Port de Dakar


6 6
Recherches sur les Productions Halieutiaues
annuelles d¡¯archives des donnees sont retardees
m¨¦thodes de conservation des ¨¦chantilIons d¡¯eau
depuis 1987, faute de personnel.
en vue de l¡¯analyse des sels nutritifs? est egale-
ment en pr¨¦paration. De nouvelles orientations
OP?RATION 2
deduites de l¡¯analyse des resultats des deux cam-
pagnes d¨¦pouill¨¦es seront mises en ?uvre d¨¨s le
CIRSEN
debut du mois de janvier.
Le traitement des donnees est en cours, un ar-
ticle intitule ?variabilit¨¦ spatio-temporelle de la
temp¨¦rature des nitrates et de la chlorophylle
devant les c?tes du S¨¦negal? est publie en docu-
OP?RATION 4
ment scientifique du CRODT en juillet 1990. Une
PRODUCTION PRI~M~AIRE DANS L¡¯ESTUAIRE DU
archive contenant les donnees brutes, les coupes
FLEUVE S?NlkGAL
et les cartes de surfaces des diff¨¦rents param¨¨tres
Cette op¨¦ration d¨¦marr¨¦e au mois de juin 1990
sur les sept campagnes effectuces est en cours.
a d? ¨ºtre arr¨ºt¨¦e d¨¨s le mois d¡¯ao?t pour ¡®des pro-
Un article ?les interactions entre sels nutritifs,
bl¨¨mes de budget. Des probl¨¨mes m¨¦thodolo-
temp¨¦rature et chlorophylle? a et¨¦ publie dans
giques persistent ¨¦galement malgr¨¦ les diff¨¦rentes
? variabilit¨¦, instabilite et changement des p¨ºche-
mesures prises. Pour la suite de l¡¯op¨¦ration, des
ries ouest africaines ? par Ph. CURY et C. ROY
essais methodologiques devront ¨ºtre faits.
eds ORSTOM, Paris.
La synth¨¨se des donn¨¦es de courant avec celles
T?L?DliTECTION
correspondantes de temp¨¦rature et de salinite, col-
lect¨¦es depuis 1973 sur le plateau continental s¨¦-
¡®La t¨¦l¨¦d¨¦tection s¡¯interesse ¨¤ plusieurs op¨¦-
n¨¦galais a et6 faite, pour une analyse de la circu-
rations de recherches dont l¡¯?tat d¡¯avancement de
lation thermo-haline dans la region. Le calcul du
chacune d¡¯elles est r&sumC ci-dessous :
flux de chaleur ¨¤ l¡¯interface air-mer pour une ana-
lyse du bilan thermique de la mer est en cours.
OC?ANOGRAPHIE
Actions marquantes
Les actions menees en 1990 gr?ce ¨¤ la contri-
OPliRATION 3
bution de diff¨¦rents stagiaires ont port¨¦ sur :
ENVIRONNEMENT SALOUM
La collecte des donn¨¦es est en cours ; quatre
Dynamique des Pccheries et T¨¦l¨¦-
missions ont ¨¦t¨¦ effectu¨¦es: une mission de re-
d¨¦tection
a u l a r g e d u S ¨¦ n ¨¦ g a l
connaissance et trois campagnes.
D¡¯avril ¨¤ octobre 1990, Mr P.Y. GENET, sta-
Les donn¨¦es des deux premi¨¨res campagnes
giaire de 1¡¯ENSAR en specialit¨¦ halieutique
sont saisies, validees et en cours de traitement. Un
(Rennes) a r¨¦alis¨¦ un travail sur la dynamique
article sur ? la variabilit¨¦ spatio-temporelle des
saisonni¨¨re des p¨ºcheries de thonid¨¦s (senneurs
param¨¨tres physico-chimiques dans les trois bras
et canneurs) devant le S¨¦n¨¦gal (9¡±N-21W) en re-
de l¡¯estuaire du Saloum ? est en cours de r¨¦daction.
lation avec la migration des structures frontales
Les ¨¦chantillons recueillis ¨¤ la campagne de d¨¦-
li¨¦es ¨¤ l¡¯upwelling c?tier. Ce stage a Cte encadr¨¦
cembre sont en cours d¡¯analyse.
par Herv¨¦ DEMARCQ, Ta?b DIOUF et Alain
Un article sur ?une Ctude comparative de trois
FONTENEAU.

Recherches sur les Productions Halieutiques
6 7
Il comportait en outre une action experimentale
zlbacares) realisees traditionellement ¨¤ cette
d¡¯Aide ¨¤ la P¨ºche, r&lis¨¦e pour la premi¨¨re fois
!poque et dans cette r¨¦gion par les thonniers
¨¤ partir du S¨¦n¨¦gal et qui devrait se poursuivre
semeurs.
en 1991 :
l les images METEOSAT re?ues au CRODT ont
¨¦te trait¨¦es en temps r¨¦el,
Statistique de fronts, ondes et tourbillons
l corrig¨¦es de l¡¯absorption atmosph¨¦riques et ca-
De mars ¨¤ septembre, Delphine THIBAULT,
libr¨¦es en TSM a l¡¯aide de donnees des navires
stagiaire de DEA en oc¨¦anographie biologique ¨¤
marchands, acheminees de Lannion (CMS) ¨¤
l¡¯Universit¨¦ de Marseille, encadree par Jean
Dakar, via RIO (r¨¦seau Orstom) et Senpac,
CITEAU et HervC DEMARCQ, a r¨¦alis¨¦ un tra-
* elabor¨¦es sur une base pentadaire, et diffusees
vail original de recensement de l¡¯ensemble des
deux fois par jour en fac-simil¨¦ radio, gr?ce au
structures thermiques observables dans l¡¯Atlan-
service de transmission de 1¡¯Asecna (Yoff), que
tique Tropical Est ¨¤ partir de l¡¯archive des
nous remercions ici de son .aimable collabo-
images infra-rouges METEOSAT disponibles au
ration.
CRODT. Ce travail a permis de compl¨¦ter notre
connaissance des ondes longues ¨¦quatoriales
Ces cartes couvraient la zone de p¨ºche d¡¯une
dans le golfe de Guin¨¦e.
flottille de thoniers tanneurs bas¨¦s ¨¤ Dakar, depuis
le Nord Maroc jusqu¡¯¨¤ la Guin¨¦e, et ont ¨¦t¨¦ re-
?ues dans de bonnes conditions.
Actions en cours
Participation au Programme Sardinelles de
C?te d¡¯ivoire par l¡¯extension de la carlographic cn
P¨ºcheries et Structures frontales en
temp¨¦rature de surface oc¨¦anique ¨¤ la zone C?te
Atlantique ¨¦quatorial
d¡¯ivoire-Ghana. Apr¨¨s une phase expcrimentale de
faisabilit¨¦, cette action devrait ¨ºtre poursuivie en
De mars ¨¤ septembre 1990, Mr JM. NICOLAS,
1991 au CRODT, qui aurait la responsabilit¨¦
stagiaire de DEA en oceanographie biologique ¨¤
d¡¯elaborer des cartes g¨¦n¨¦r¨¦es actuellement de
l¡¯Univers&5 de Marseille, a realis¨¦ une etude sur
fa?on automatique pour les transf¨¦rer au CRO
les anomalies froides de temp¨¦rature de surface
d¡¯Abidjan.
dans l¡¯Atlantique equatorial, encadre par MM
DEMARCQ et FONTENEAU. Ce travail a pcr-
mis, par l¡¯interpr¨¦tation de toutes les thermogra-
Cartes de TSM S¨¦n¨¦gal et Altantique
phies satellitaires disponibles au CRODT depuis
La cartographie de la TSM est poursuivie en
1984, (et de fa?on plus fine, depuis la mise en
routine sur les zones ?SCnCgal? (pour le programme
service de la station de r¨¦ception Meteosat au
P¨ºche Artisanale) et ?Atlantique? (contribution ¨¤
CRODT en octobre 1988), de mettre en ¨¦vidence
WOCE) et la base de donn¨¦es bateaux d¡¯Utis a
des structures thermiques superficielles froides
Cte mise ¨¤ jour de 1984 ¨¤ 1989.
(hors saison) dans la zone 3N-3S/5W-25W en
decembre et janvier. Ces structures, qui semblent
0 Publication dans les Annales du MusCe
¨ºtre d?es ¨¤ une intensification et une divergence
Oc¨¦anographique de Monaco, d¡¯une m¨¦thodologie
du vent local, sont observ¨¦es simultan¨¦ment ¨¤
de restitution de la temp¨¦rature superficielle de
l¡¯acroisement des captures d¡¯Albacore (Thunnus
l¡¯oc¨¦an.

6 8
Recherches sur les Productions Halieutiques
a La re-activation de l¡¯op¨¦ration d¡¯Aide ¨¤ la
vestissement en collaboration avec des ma?tri-
P¨ºche, qui r¨¦pond ¨¤ une demande des armements
sards, Ph. PERRAUD (ENSHMG) et Cisse FALL
bas¨¦s ¨¤ Dakar, est pr¨¦vue en 1991.
(Universit¨¦ de Dakar) sur le canal Vapeur d¡¯Eau
de Meteosat : l¡¯information fournie par ce canal
int¨¦ressait principalement une couche situke vers
500 hpa (niveau auquel on rencontre habituel-
CLIMATOLOGIE
lement le jet Africain d¡¯Est ou AEJ).
Position de la ZITC
Par ailleurs, les synth¨¨ses num¨¦riques r¨¦a-
*lis¨¦es avec les images fournies par ce canal
Le potentiel de pr¨¦vision (qualitative) de la
rev¨¨lent parfaitement l¡¯existence de centres
pluviom¨¦trie, attache au suivi de la ZITC (et
anticycloniques et zones d¡¯ascendance.
fond¨¦ sur des etudes de pet-iodes ant¨¦rieures), a
¨¦t¨¦ conlinn¨¦ par les observations effectu¨¦es de ce
param¨¨tre en 1990:
Analyse Spectrale
La remont¨¦e precoce de la Zone Intertropicale
Amorce d¡¯une relation scientifique entre Utis
de Convergence (perceptible d¨¨s le mois de mars
et le LMD pour analyse spectrale des series
1990), devait annoncer une saison des pluies
temporelles de. la ZITC de 1971 a 1990.
m¨¦diocre. Celle-ci le f?t effectivement sur l¡¯en-
semble des pays sah¨¦liens, pour lesquels les
cumuls pluviometriques atteints a la fin octobre
Manuscrits
ne repr¨¦sentaient seulement que 60% de la norme.
Correction de manuscrits, contribution habi-
tuelle au Bulletin Veille Climatique et r¨¦daction
d¡¯une note (CITEAU/TOURE)
qui devait ¨ºtre
Flux de Vapeur d¡¯Eau
present¨¦e au seminaire WOCE ¨¤ Lagos.
Un resultat interessant a ¨¦t¨¦ obtenu en Ctu-
diant les flux de vapeur d¡¯eau alimentant la
INDEX DE V?G?TATION
mousson africaine. Ces flux, provenant prin-
Pour m¨¦moire, retour de Kh. DIEYE au
cipalement de l¡¯o&n Atlantique, ont ete ¨¦tudi¨¦s
LNERV et reprise de contact.
¨¤ l¡¯aide des donn¨¦es du Centre Europ¨¦en.
Il a Cte montre que le potentiel en eau pr¨¦ci-
ESTIMATION DE LA PLUVIOMhRIE
pitable d¨¦pendait moins de la temp¨¦rature .de
surface oc¨¦anique, que du vent.
Il faut noter une insertion plus active du
CRODT dans. le r¨¦seau EPSAT (Estimation des
Par ailleurs, la composante m¨¦ridienne du flux
Pluies par Satellite) par une mission de Pape
de mousson, n¡¯est pas d¨¦terminante, c¡¯est l?na-
SONKO ¨¤ Lannion pour transfert et amelioration
lement sur la composante zonale qu¡¯apparaissent
de logiciel mis au point ¨¤ Lannion.
les plus nettes diff¨¦rences entre des hivernages
s¨¦v¨¨res¡¯(1984, 1987) ou plus humides (1985).
0 Concernant le suivi d¡¯hivernage proprement
dit, il faut signaler que l¡¯acquisition de donnkes
(24 images par jour) a atteint un niveau proche
Canal Vapeur d¡¯Eau
de l¡¯optimum avec pr¨¨s de 100 % des acquisitions
La nccessit¨¦ de prendre en compte la circulation
reussies, situation en progression par rapport a
cn altitude, nous a amen¨¦ ¨¤ poursuivre notre in-
1989 (Premiere ann¨¦e d¡¯exercice de ce genre ¨¤ Utis).

Recherches sur les Productions Halieutiques
6 9
0 Cette op&ation est conjointement ex¨¦cut¨¦e
l la r¨¦alisation par A. Pesin dc diff¨¦rents traite-
par Madiagne DIAGNE (agrobioclimatologiste) et
ments sur la vall¨¦e du fleuve S¨¦n?gal (peri-
Pape SONKO (informaticien) pour la realisation
m¨¨tre sucrier), pour la plaquette de prcsentation
de cartes de pluviometrie d¨¦cadaire. Ces cartes
d¡¯UTIS (<<Un nouveau regard sur le SCnCgal>>>
sont elaborees ¨¤ partir de donnees Meteosat, cali-
l la sortie de l¡¯image panchro de la presqu¡¯?le du
br¨¦es a l¡¯aide des donnees de pluviom¨¦trie du r¨¦-
Cap Vert mati¨¨re d¡¯une plaquette ? UTIS en
seau synoptique national et du reseau de 1¡¯ISRA.
Chiffres ?.
l L¡¯analyse et la critique de ces cartes ont et¨¦
0 le satellite japonais MOS-l, avait CtC annon?e
realisees dans le cadre d¡¯un Groupe de Travail
comme devant avoir des performances compa-
Pluridisciplinaire (GTP), reunissant Utis, CSE,
rables ¨¤ Spot et Landsat MSS, pour un prix
DMN et Agrhymet.
nettement infcricur. Mais l¡¯image rcstc de mC-
l L¡¯exp¨¦rience poursuivie en 1990 est assez
diacre qualit¨¦ vis-¨¤-vis des donnces SPOT
encourageante dans la mesure o¨´ un assez bon
dcj¨¤ traitces sur la m¨ºme r¨¦gion ct un supplc-
accord a Cte constat¨¦ entre une carte d¡¯isohy¨¨tes
ment d¡¯informations a ¨¦t¨¦ dcmandc au
etablie par analyse objective et celle produite au
RESTEC (Agence spatiale japonaise) pour
terme du traitement appliqu¨¦ aux donn¨¦es
avoir certaines confirmations sur la lecture des
Meteosat.
donnees.
0 Redaction d¡¯un article de synth¨¨se sur
l¡¯hivernage 90 par P. Sonko et M. DIAGNE
OBSERVATION DE LA TERRE
Le CRODT vient de s¡¯int¨¦resser ¨¤ nouveau ¨¤
cette action de recherche a la suite de la mise en
place du programme Pleuve Sen¨¦gal. Compte tenu
des incidents survenus au Nord du S¨¦negal,
d¡¯autres regions dont les ressources sont im-
P?CHE THONIfiRE
portantes pour l¡¯?conomie du Sen¨¦gal : la Casa-
Le programme p¨ºche thoni¨¨re s¡¯est investi
mance et le Saloum ont alors Cte cibles.
dans 3 ?th¨¨mes? principaux. Les rcsultats prcli-
minaires obtenus en 1990 sont r¨¦sum¨¦s ci-apr¨¨s :
Mr. G. H. NDIAYE, chercheur associe (Mi-
nist¨¨re de 1¡¯Education Nationale), a pr¨¦sent¨¦ un
programme de travail, devant permettre d¡¯atteindre
dans la r¨¦gion du Saloum une cartographie de la
STATISTIOUES THONIlkRES
mangrove, une connaissance de la bathymetrie,...
Traitement des statistiques de p¨ºche thoni¨¨re
Sur le plan technique, il faut signaler :
collect¨¦es au port de Dakar, aupr¨¨s des patrons de
p¨ºche et des usines de traitement du produit.
0 l¡¯acquisition directe de donnees ships ¨¤ partir
Les r¨¦sultats pr¨¦liminaires montrent que les
de la liaison sur le SMT a Yoff.
captures sont comparables ¨¤ celles de l¡¯ann¨¦e der-
l la mise en ?uvre de l¡¯imprimante Canon FP
ni¨¨re. La localisation g¨¦ographique des captures
510, n¨¦cessaire ¨¤ la restitution d¡¯images Spot
par esp¨¨ce ainsi que les rendements individuels
a Cte realis¨¦e par A. Pesin,
des bateaux sont analyses.

7 0
Recherches sur les Productions Halieutiques
Un document montrant des statistiques de la
Ce travail a ete realise au laboratoire de
flottille FIS (fran?aise, ivoirienne et s¨¦n¨¦galaise)
1¡¯IATTC en Californie en septembre et octobre
de 1969 ¨¤ 1989 a ete lkalis¨¦ et soumis ¨¤ 1¡¯ICCAT
1989. Les conclusions ont Cte present¨¦es ¨¤ 1¡¯ICCAT
pour publication.
en novembre 1990 et seront publi¨¦es ¨¤ I¡¯ICCAT.
Cette analyse comparative a mis en lumi¨¨re un
certain nombre de probl¨¨mes tr¨¨s interessants a
SloLoGlE, ECOLOGIE D E S PRINCIPALES E S -
resoudre dans les 2 oc¨¦ans ; ceux-ci devraient faire
P?CES DE THONID?S ET D¡¯ISTIOPHORIDES DE
l¡¯objet d¡¯op¨¦rations de recherche ou de program-
L¡¯ATLANTIQUE CENTRE-EST
mes particuli¨¨res visant ¨¤ les r¨¦soudre.
l Marquage des voiliers en rapport avec le
centre de p¨ºche sportive de Dakar. Quelques 150
individus ont ¨¦t¨¦ marqu¨¦s durant l¡¯annee 1990.
Les resultats devraient permettre de conna?tre la
DYNAMWJE D E S POPULATIONS, ? V A L U A T I O N
distribution de cette esp¨¨ce ainsi que son sch¨¦ma
DES STOCKS ET AM?NAGEMENT DES P?CHERIES
migratoire et le taux d¡¯exploitation.
l Finalisation des documents de l¡¯Ann¨¦e In-
0 Dans l¡¯¨¦tude de l¡¯¨¦cologie des thons, des
ternationale Albacore sous l¡¯¨¦gide de 1¡¯ICCAT ses
actions de recherche thon/environnement ont ¨¦t¨¦
chercheurs du programme y ont produit une
entreprises par des stagiaires. Des documents sont
dizaine de documents.
Claborcs pour montrer l¡¯influence des facteurs de
l¡¯environnement sur les p¨ºcheries et les ressources.
Une conf¨¦rence sur les r¨¦sultats de ce program-
me a ¨¦t¨¦ donn¨¦e ¨¤ la Tuna Conference (USA, mai
l Dans le cadre du programme international
1990). Ceux-ci portent essentiellement sur :
des recherches intensives sur les istiophorid¨¦s fi-
nance par l¡¯ICCAT, et coordonn¨¦ par le CRODT
* l¡¯analyse des structures demographiques qui a
en Atlantique-est, les livres de bord des unit¨¦s de
permis de mettre en evidence la structure fine
des captures par ?ge de 1980 ¨¤ 1988 en vue
la p¨ºche sportive sont collect¨¦s et analys¨¦s, les
mensurations effectu¨¦es sur voiliers et marlins
d¡¯une analyse des cohortes ;
debarques. Un rapport est elabore.
l la mise en ¨¦vidence du r61e de l¡¯environne-
ment sur la baisse de la capturabilit¨¦ des gros
l Finalisation du bilan des relations entre les
albacores ;
monts sous-marins et les thons : article accepte par
la revue fran?aise ?Aquatic Living Resource?,
0 la mise en evidence de migrations transatlan-
pour publication en janvier 1991. Cette association
tiques d¡¯albacore adulte des c?tes ankicaines
des thons avec les monts sous-marins est un
(USA) vers le golfe de Guinde ;
phenomcne jamais encore ¨¦tudi¨¦ et du plus grand
l l¡¯existence de captures r¨¦guli¨¨res tr¨¨s. impor-
int¨¦r¨ºt potentiel dans la r¨¦gion S¨¦n¨¦gal-Iles du
tantes ¨¤ une position g¨¦ographique fixe dans
Cap-Vert du fait de la pr¨¦sence de monts sous-
une zone consider¨¦e comme pauvre en nour-
marins dans la r¨¦gion. Un programme complet
riture (probl¨¨mes de comportement de l¡¯alba-
d¡¯¨¦tude de cette association reste ¨¤ mettre sur
tore et de sa nutrition).
pied et ¨¤ r¨¦aliser.
Une action de recherche portant sur la collecte
l Analyse comparative de la biologie et de
et l¡¯analyse des contenus stomacaux des albacores
l¡¯exploitation de l¡¯albacore dans le Pacifique-est
p¨ºch¨¦s dans la zone S¨¦n¨¦gal par les senneurs est
et dans I¡¯Atlantique-est.
¨¦galement initiee en 1989. Il s¡¯agit de mieux ¨¦va-

Recherches sur les Productions Halieutiques
71
luer l¡¯interaction potentielle entre les thons et les
l la collecte et le traitement des statistiques de
esp¨¨ces des plateaux continentaux ;
p¨ºche des flottilles chaluti¨¨res,
o la mise en ¨¦vidence d¡¯une croissance de type
0 la biologie et l¡¯¨¦cologie des principales esp¨¨ces
composite.
exploit¨¦es,
l la dynamique et l¡¯¨¦valuation des ressources
l Etude des interactions bio-¨¦conomiques des
d¨¦mersales c?ti¨¨res et profondes,
p¨ºcheries thoni¨¨res de L¡¯Atlantique centre-est,
mod¨¦lisation d¡¯un syst¨¨me p¨ºche complexe. Ce
0 l¡¯exploitation rationnelle des stocks d¨¦mersaux
travail fera l¡¯objet d¡¯une th¨¨se de 3¨¨me cycle pre-
et l¡¯amenagement des p¨ºcheries chaluti¨¨res.
par¨¦ par un fran?ais dans le cadre ISRA/ORSTOM.
Une analyse des caract¨¦ristiques biologiques des
concentrations et des relations et interactions entre
STATISTIQUES DE P?CHE
navires lors de leur exploitation est en cours. Les
outils informatiques d¡¯analyse des donnees sont
La collecte des statistiques 1990, dans les ar-
utilis¨¦s pour ¨¦laborer des fichiers sp¨¦cifiques pour
mements et les usines, se poursuit, de m¨ºme que
la suite du travail.
le codage et la saisie.
* Analyse locale des interactions entre p¨º-
Les statistiques de 1989 sont toujours au co-
cheries thoni¨¦res exploitant un m¨ºme stock dans dage, compte tenu du volume important de ces
des ZEZ diff¨¦rentes : ce probl¨¨me peu ¨¦tudie a fait
donnees (li¨¦ ¨¤ l¡¯important effort d¨¦ploy¨¦ en
l¡¯objet de 3 articles soumis aux 3 conferences des
1989 ), ce travail n¡¯est r¨¦alis¨¦ qu¡¯¨¤ 50% environ
Iles A?ores (semaine des p¨ºches), de Madagas-
pour les flottilles de p¨ºche chaluti¨¨re c?ti¨¨res ct
car (reunion finale du projet thonier de la CEE)
seule-ment 30% pour ce qui est de la p¨ºche pro-
et ¨¤ Bangkok (r¨¦union annuelle de 1¡¯IPTP). Ces
fonde. Les statistiques de 1988 ont ¨¦t¨¦ traitces
analyses mettent en Cvidence la sp¨¦cificit¨¦ des
pour l¡¯ensemble des flottilles de p¨ºche c?ticre et
p¨ºcheries thoni¨¨res du type de celles situ¨¦es au
profonde, ¨¤ l¡¯exception des chalutiers gambiens.
Senegal. En effet celles-ci exploitent, non pas une
Une analyse des statistiques de p¨ºche exp¨¦ri-
biomasse r¨¦sidante, mais un flux migratoire. Les
mentale d¡¯un navire langoustier-filcyeur ?HOR-
prises potentielles de ces p¨ºcheries sont alors
TENSIA? a ¨¦te effectu¨¦e ¨¤ la demande du Mi-
considerables mais dependent essentiellement du
nist¨¨re des Ressources Animales ; ces donn¨¦es ont
flux migratoire, et non pas de la biomasse locale
¨¦t¨¦ traitees et analys¨¦es.
instantan¨¦e. Les modalit¨¦s d¡¯amenagement ration-
La principale difficult¨¦ rencontr¨¦e au niveau de
nel sont de ce fait tr¨¨s differentes de celles d¡¯un
cette op¨¦ration est l¡¯insuffisance des techniciens
stock s¨¦dentaire.
face au volume important de donnccs. Cette difl?-
l Analyse prospective sur les mod¨¦lisations des
culte sera d¡¯autant plus pesante encore cette ann¨¦e
syst¨¨mes de p¨ºche thonier-e : conference present¨¦e
car l¡¯effort de p¨ºche ne cesse dc cro?tre depuis.
au symposium OTAN de Povoa de Varzim et
publi¨¦e par I¡¯OTAN fin 1990.
BIOLOGIE ET IiCOLOGIE
DES PRINCIPALES ESPECES
P?CHE CHALUTI?RE
l L¡¯¨¦tude des structures d¨¦mographiques des
principales esp¨¨ces c?ti¨¨res exploit¨¦es s¡¯est
Ce programme est subdivise en quatre (4) op¨¦-
poursuivie avec les. mensurations effectuccs au
rations de recherche ax¨¦es sur :
port et ¨¤ bord du N/O Louis Saugcr.

72
Recherches sur les Productions Halieutiques
L¡¯analyse critique du syst¨¨me d¡¯echantillon-
DYNAMIctuE ET ?VAMJATION D E S R E S S O U R-
nage des esp¨¨ces debarqu¨¦es au port n¡¯a pu ¨ºtre
C E S DhlERSALES C6TIkRES ET PROFONDES
realisee ; ce travail n¨¦cessite l¡¯intervention d¡¯un
biostatisticien sur le terrain.
l
Description
L¡¯¨¦tude des parametres de croissance, de la
Evaluation des biomasses et/ou des potentiels
ponte et de la mortalit¨¦ de la crevette <<garnba?
de capture des ressources demersales par toute
(Parapenaeus longirostris) a ¨¦t¨¦ finalide.
m¨¦thode jug¨¦e adequate : campagnes de chalutage
Le tableau suivant r¨¦capitule les diff¨¦rents pa-
par ¨¦chantillonnage al¨¦atoire startifie, mod¨¨les
ram¨¨tres de croissance par sexe.
globaux monospecifiques et plurispt?cifiques, es-
timation de mortalites, mod¨¨les analytiques.
M?les
Femelles
l R¨¦sultats obtenus en 1989-1990
L 00
19.07 cm
20.10 cm
Stocks d¨¦mersaux c?tiers
K
0.62 an-l
0.84 an-l
R¨¦sultats des campagnes de chalutage
LTmax
13.50 cm
16.50 cm
Trois (3) campagnes exp¨¦rimentales, axees sur
l¡¯evaluation des ressources d¨¦mersales c?ti¨¨res
(0 - 200 metres), ont ete ex¨¦cut¨¦es ¨¤ bord du
L¡¯¨¦tude de la reproduction de la crevette ?gam-
N/O Louis Sauger en saison froide et en saison
ba? a mis en ¨¦vidence au large du SenCgal deux
chaude.
saisons de ponte.
Bas¨¦es sur la methode d¡¯echantillonnage alea-
toire stratifi¨¦, ces campagnes de chalutage ont
La taille ¨¤ la premi¨¨re maturite sexuelle des fe-
couvert l¡¯ensemble du plateau continental sene-
melles se situe ¨¤ 9 cm.
galais.
L¡¯etude des variations nycthem¨¦rales d¡¯abon-
Les donnees collectees au cours de la septi¨¨me
dance de la crevette ?gamba? n¡¯a pu ¨ºtre effectu¨¦e
campagne de chalutage des ressources demersales
en mer en l¡¯absence des moyens materiels n¨¦-
c?ti¨¨res (captures par espece et par station, fr¨¦-
cessaires ¨¤ la conduite d¡¯une campagne experi-
quences de taille des principales esp¨¨ces, etc) par
mentale de validation dans la strate bathym¨¦-
le Louis Sauger en mars-avril 1990, ont et¨¦
trique 150-300 m¨¨tres.
valid¨¦es, codees et saisies sur support infor-
matique; le pr¨¦-traitement des donn¨¦es a fait
l¡¯objet de trois archives.
l D¨¦marrage de l¡¯¨¦tude biologique et l¡¯analyse
Une grande campagne financ¨¦e par le Canada,
¨¦conomique de la p¨ºcherie de requin profond du
a eu lieu sur le plateau continental de Guin¨¦e. La
genie Ctwtrophorus captur¨¦ au niveau de la fosse
m¨¦thodologie employ¨¦e au S¨¦negal a Cte adoptee.
de Kayar. Cette ¨¦tude devrait permettre de
conna?tre la croissance en longueur, la reproduc-
tion et le r¨¦gime alimentaire des deux esp¨¨ces
Etat d¡¯exploitation des stocks
existantes sous nos latitudes (Centrophorus gra-
Une reactualisation de l¡¯¨¦tat d¡¯exploitation des
nulosus e t C. squamosus)
stocks demersaux c?tiers a ¨¦t¨¦ effectu¨¦e ¨¤ partir

Recherches sur les Productions Halieutiques
7 3
des statistiques annuelles de p¨ºche industrielle et
causes probables de l¡¯? explosion d¨¦mographi-
artisanaIe (1977 ¨¤ 1988) ; une analyse de l¡¯¨¦volu-
que? observ¨¦e en 1986 dans la r¨¦gion s¨¦nC-
tion des indices d¡¯abondance issus des campagnes
gambienne.
d¡¯evaluation a ¨¦galement t% rCalis¨¦e dans ce cadre.
L¡¯¨¦tude porte sur l¡¯ensemble des esp¨¨ces con-
Stocks d¨¦mersaux profonds
sidCr¨¦es globalement et sur les principales es-
@ces ¨¦conomiquement importantes.
Campagnes de chalutage
Les r¨¦sultats obtenus indiquent que ces res-
sources sont globalement tr¨¨s. fortement exploit¨¦es
Aucune evaluation des ressources dkmersales
et que la plupart des especes sont pleinement / profondes (crevettes, merlus) par chalutage n¡¯a pu
exploitCes ; pour certains stocks (soles langues,
¨ºtre effectuCe depuis 1985, faute de moyens Ii-
capitaines, etc), la surexploitation locale semble
nanciers pour l¡¯¨¦quipement du navire en mat¨¦riel
m¨ºme manifeste sur les fonds ¨¤ crevette.
de p¨ºche appropri¨¦s.
Recherches m¨¦thodologiques
Etat d¡¯exploitation des stocks
Une campagne conjointe d¡¯intercalibration a ¨¦t¨¦
Il convient enfin de noter qu¡¯une Cvaluation
r&lis¨¦e en Avril 1989 entre les N/O Louis Sauger
des ressources d¨¦mersales c?ti¨¨res ct profondes
(S¨¦nCgal) et Ndiago (Mauritanie) dans le but de
de la zone maritime litigieuse entre le S¨¦n¨¦gal ct
dkterminer puis de comparer les puissances de
la Guin¨¦e Bissau a et& effectu¨¦e ¨¤ la demande
p¨ºche relatives des deux navires de recherche. Les
des autorit¨¦s s¨¦n¨¦galaises.
r¨¦sultats obtenus permettront de comparer les
abondances et les biomasses des esp¨¨ces d¨¦mer-
Pour les stocks d¨¦mersaux profonds, La prise
sales communes aux plateaux continentaux des
en compte des r¨¦sultats de l¡¯ann¨¦e 1988 dans la
deux pays.
d¨¦termination de l¡¯¨¦tat d¡¯exploitation de la cre-
vette ?gamba? indique une prise maximale ¨¦qui-
Une autre campagne d¡¯intercalibration a eu lieu
libr¨¦e de 2 700 tonnes, correspondant 2 un effort
entre le N/O LOUIS SAUGER et le N/O ANDRE
optimal de 67 000 heures de p¨ºche. L¡¯effort de
NIZERY (France). Elle permettra d¡¯¨¦tendre les
1988 a ¨¦te de 70 000 heures pour une capture de
comparaisons ¨¤ la Guinde et la Guin¨¦e Bissau.
3 510 tonnes de crevette ?gamba?. Il est ¨¤ crain-
dre que les rendements des.,ann¨¦es suivantes
Etudes sp¨¦cifiques
(1989 et 1990) soient de ce fait en diminution car
Deux ¨¦tudes a caract¨¨re r¨¦gional (Afrique de
l¡¯effort n¡¯a cesse d¡¯augmenter depuis.
l¡¯ouest) ont ¨¦t¨¦ initi¨¦es et f?nalis¨¦es sur le baliste
(Balistes carolinensis) et sur le poulpe (Octopus
vulgaris) :

Etudes sp¨¦cifiques
L¡¯¨¦tude des requins profonds du genre
l pour le baliste, l¡¯&ude tente d¡¯expliquer l¡¯evo-
Centrophorus qui vient de d¨¦marrer ¨¤ la fosse de
lution de la biomasse de l¡¯esp¨¨ce sur les pla-
Kayar contribuera ¨¤ assurer une bonne connais-
teaux continentaux ouest-africains en relation
sance des param¨¨tres biologiques et dynamiques
avec les tendances climatiques.
de cette ressource (nouvelle) d¨¦j¨¤ qualifi¨¦e de fra-
0 pour le poulpe, tente d¡¯apporter des rCponses
gile (en M¨¦diterranCe) et qui int¨¦resse de nos jours
biologiques et/ou environnementales sur les
de plus en plus d¡¯operateurs ¨¦conomiques locaux.

74
Recherches sur les Productions Halieutiaues
EXPLOITATION RATIONNELLE DES STOCKS
La flottille des sardiniers dakarois est surtout
D?MERSAUX ET AM?NAGEMENT DES P?CHERIES
composee des bateaux de la SNCDS, des bateaux
Les resultats obtenus en 1989 et 1990 au ni-
d¡¯African Sea Food n¡¯ayant travaille que 2 mois
veau des autres op¨¦rations de recherche et les
en 90. Si les d¨¦barquements en 1990 avec 18.200
acquis du programme ont permis, apr¨¨s differentes
tonnes (contre 17.600 tonnes en 1989) sont rest¨¦s
analyses, de d¨¦gager et de proposer au D¨¦velop-
stables par rapport ¨¤ l¡¯annee pr¨¦cedente, il faut
pement des avis de gestion pour une exploitation
noter une forte augmentation des rendements qui
rationnelle des stocks d¨¦mersaux c?tiers et
sont pass¨¦s de 32 tonnes par 24 heures de mer
profonds.
en 1989 a 52 tonnes par 24 heures de mer en 1990.
La dur¨¦e des mar¨¦es a diminu¨¦ de 30 YO entre
Ccttc valorisation des r¨¦sultats s¡¯est traduite
1989 et 1990, 97,5 ¡®% des prises sont constitu¨¦es
sous diverses formes (participation ¨¤ des r¨¦unions
de sardinelles.
Rechcrche/D¨¦veloppement, ¨¦laboration de notes ou
documents techniques, publications, etc).
Il est important de remarquer que malgr¨¦ ces
bons resultats, la flottille industrielle dakaroise
Dans le cadre de la gestion de l¡¯effort de p¨ºche,
travaille nettement en dessous de ses potentialites,
deux recommandations ont ¨¦te faites au D¨¦velop-
faute de dcbouch¨¦ pour le produit de sa p¨ºche
pcmcnt:
l le gel de l¡¯octroi de nouvelles licences chalu-
BIOLOGIE
ticrcs de p¨ºche d¨¦mersale c?ti¨¨re ; cette mesure
Des ¨¦chantillons de sardinelles (Sardinella
a Ct¨¦ appliqu¨¦e en partie par le D¨¦veloppement
aurita et Sardinella maderensis) ainsi que de
pendant le dernier quadrimestre de l¡¯ann¨¦e 1989.
pelons (Brachydeuterus auritus) ont ¨¦te reguli¨¨re-
l la r¨¦duction de l¡¯effort de p¨ºche total (s¨¦n¨¦-
ment collect¨¦s ¨¤ des fins d¡¯analyses morphom¨¦-
galais et ¨¦trangers confondus) des chalutiers
triques et d¡¯¨¦tude de fecondit¨¦.
/
crevettiers.
Les ¨¦chantillons de p¨ºche sont actuellement
Formulation de recommandations sur les con-
faits ¨¤ l¡¯universit¨¦ de Bretagne Occidentale ¨¤
ditions d¡¯exploitation des langoustiers-fileyeurs : Brest (France) dans le cadre d¡¯un stage sur la bio-
zones de p¨ºche, effort de p¨ºche, gr¨¦ement des
logie de la reproduction des poissons. Les don-
filets maillants, maillages, syst¨¨mes de signali-
nees relatives aux sardinelles sont stock¨¦es sur
sation des bou¨¦es, etc. Ces diff¨¦rents avis, qui ont
support informatique ; leur traitement devrait
fait l¡¯objet de correspondance avec la DOPM, ont
commencer apr¨¨s la r¨¦colte des ¨¦chantillons de la
en g¨¦n¨¦ral d¨¦bouch¨¦ sur des arr&% ministeriels.
saison froide 1991.
ACOUSTIQUE
P?CHE SARDINI?RE
Aucune campagne de prospection. acoustique
STATISTIQUES
n¡¯a ¨¦te programm¨¦ en 1990 faute de mat¨¦riel. Ce
La collecte des statistiques de prises, d¡¯efforts
mat¨¦riel, un transducteur scientifique et au netzone,
et de structures de taille s¡¯est bien d¨¦roul¨¦e en 1990
a ¨¦t¨¦ acquis fin 1990 et le CRODT pourra entre-
tant au port de Dakar qui regroupe la flottille
prendre des recherches en acoustique ¨¤ partir de
industrielle qu¡¯¨¤ Mbour et Joal qui sont les 2
P&rier 199 1.
principaux centres senegalais de dcbarquement de
Une mission d¡¯¨¦tude du comportement des
p¨¦lagiques.
poissons lorsqu¡¯ils sont encercles par ue serine

Recherches sur les Productions Halieutiques
7 5
tournante ¨¤ et¨¦ realisee en juillet. Les observa-
La nouvelle base de dormees a ¨¦te finalisee
tions au sonar et par cam¨¦ra vid¨¦o ont montr¨¦ que
apr¨¨s r¨¦vision des relations taille/poids, des poids
les poissons restaient groupes lors du coup de
moyens par esp¨¨ce, des codes esp¨¨ces, du calcul
set-me et que l¡¯¨¦chappement pouvait se faire lors-
des facteurs d¡¯extrapolation et de l¡¯am¨¦lioration
que la pression active des poissons sur le filet fai-
des programmes de contr?le technique.
sait couler les flotteurs, permettant ainsi ¨¤ une cer-
Les statistiques de 1989 et de 1990 sont trait¨¦es
taine quantit¨¦ de poissons de s¡¯enfuir par dessus.
et les corrections sont en cours. Les premiers re-
Un chercheur de la section a participe ¨¤ une
sultats montrent une tr¨¨s faible baisse des captures
campagne m¨¦thodologique d¡¯¨¦tude du com-
par rapport ¨¤ 1988, de l¡¯ordre de 1 300 tonnes.
portement du poisson au Venezuela du 8 au 27
A l¡¯issue de la typologie des mixit¨¦s pr¨¦sent¨¦e
f¨¦vrier 1990. Il s¡¯agissait essentiellement d¡¯esti-
par les techniciens de Joal et d¡¯un pr¨¦traitement
mer les consequences des reactions de fuite du
des donn¨¦es d¡¯effort, l¡¯impact de ces combinaisons
poisson au bruit et ¨¤ la lumi¨¨re d¡¯un bateau de
sur les statistiques a Cte ¨¦tudie pour ce port et a
recherches sur les estimations d¡¯abondance par
fait l¡¯objet d¡¯un rapport d¡¯un stagiaire.
¨¦cho-integration.
Un fichier de l¡¯activit¨¦ quotidienne des pirogues
Un second chercheur de la section effectue un
de Joal a ¨¦t¨¦ constitue pour l¡¯etude des strat¨¦gies
DEA d¡¯acoustique ¨¤ Lyon depuis septembre 1990.
et des tactiques d¡¯exploitation de la ressource par
Une synth¨¨se des campagnes acoustiques r¨¦a-
les p¨ºcheurs.
lisees par le .CRODT depuis 1983 a d¨¦marr¨¦.
De m¨ºme, une base de logiciels statistiques et
d¡¯analyse de donn¨¦es a et6 mise en place.
GESTION RATIONNELLE DES STOCKS
Les recensements bi-annuels du parc piroguier
Aucun groupe de travail ne s¡¯est r¨¦uni en 1990
de 1990 ont Cte effectues et indiquent egalement
pour l¡¯¨¦valuation des ressources de la sous-r¨¦gion
une relative stabilit¨¦ de la flottille autour de 3 700
et les derni¨¨res resultats sont consign¨¦s dans le
¨¤ 4 000 pirogues.
rapport des groupes de travail ad hoc sur la sardine
Les donn¨¦es des recensements de 1985 ¨¤ 1988
et sur les chinchards et les maquereaux dans la
ont ¨¦t¨¦ par ailleurs trait¨¦es et publi¨¦es. Une struc-
r¨¦gion nord du COPACE.
ture plus fine du parc a ¨¦t¨¦ ainsi obtenue par port,
La cartographie des zones de p¨ºche autoris¨¦es
par region, par mode de propulsion et par type
pour les sardiniers dakarois en fonction des nou-
d¡¯engin. Les pirogues actives ont et¨¦ distingu¨¦es
velles lignes de base a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e. Plusieurs r¨¦u-
des pirogues operationnelles et les taux d¡¯activit¨¦s
nions ¨¤ la DOPM ont permis d¡¯analyser les
pr¨¦sentes. Les migrations inter et intra-r¨¦gionales
cons¨¦quences probables de cette nouvelles r¨¦gle-
des pirogues ont ¨¦te ¨¦tudi¨¦es pour chaque type de
mentation sur l¡¯activite des flottilles. Ils ont ¨¦tc
p¨ºche.
suivie de reflexions sur le bilan de l¡¯application
Concernant l¡¯¨¦tude des migrations ¨¤ travers la
du code de la p¨ºche maritime s¨¦negalaise.
barri¨¨re du Cap-Vert et de la fosse de Cayar, un
document faisant le point des donnees existantes
a ete publie. Il en ressort que l¡¯idcntitc des po-
P?CHE ARTISANALE
pulations exploit¨¦es m¨¦rite d¡¯¨ºtre precisee pour
apprecier l¡¯existence ou non de cette barri¨¨re. Par
En 1990, le programme a poursuivi les m¨ºmes
ailleurs, une approche m¨¦thodologique a Cte dcga-
activit¨¦s qu¡¯en 1989.
gCe qui fait appel ¨¤ la biom¨¦trie et ¨¤ la reproduction.

7 6
Recherches sur les Productions Halieutiques
Des campagnes de marquages et d¡¯¨¦tude de la
r¨¦partition des cephalopodes ont ¨¦t¨¦ effectdes.
Tr¨¨s peu de retours de marques de seiches a ¨¦t¨¦
observ¨¦ malgr¨¦ d¡¯importantes recaptures sur la
plage. Le syst¨¨me de marquage du poulpe s¡¯est
aven? inapproprie. Quant ¨¤ la repartition des
poulpes, elle a ¨¦t¨¦ ¨¦tudi¨¦e et a fait l¡¯objet d¡¯un
rapport.
SINE SALOUM
Le programme Sine Saloum a effectivement d¨¦-
Les essais de p¨ºche ¨¤ la palangre ¨¤ l¡¯aide du
marr¨¦ au cours du deuxi¨¨me trimestre 1990.
vire-ligne ont et6 realises. Les resultats publi¨¦s
montrent une rentabilit¨¦ plus grande pour ce type
de p¨ºche par rapport ¨¤ la pirogue glaci¨¨re n¡¯uti-
OP?RATION 1
lisant pas de vire-ligne. L¡¯¨¦tude de faisabilit¨¦ de
PHYSICO-CHIMIE ET BIOMASSE PHYTOPLANCTONIQUE
la p¨ºche au casier pliant a fait l¡¯objet d¡¯un suivi
qui fait ressortir l¡¯efficacite de cet engin.
La collecte des donnees est en cours. Quatre
missions ont et¨¦ effectu¨¦es dont une en campagne
de reconnaissance des lieux. Les donnees des
S¡¯agissant des relations avec le D¨¦veloppement,
deux premi¨¨res campagnes ont ¨¦t¨¦ saisies, vali-
differentes interventions ont ¨¦t¨¦ effectuees. C¡¯est
d¨¦es et sont en cours de traitement. Un article sur
ainsi qu¡¯une ¨¦tude diagnostique et prospective de
?la variabilite spatio-temporelle des param¨¨tres
la p¨ºche artisanale a ete engagee ¨¤ la demande du
physico-chimiques dans les trois bras de l¡¯estuaire
projet Pro-P¨ºches. Les rapports des ¨¦tudes men¨¦es
du Saloum? est en cours de redactions. Un autre
sur les mortalit¨¦s de poissons intervenus a Fatick
article sur ?une Ctude comparative de trois me-
et sur les conflits entre les p¨ºcheurs de Joal ont
thodes de conservation des ¨¦chantillons d¡¯eau en
Cte f?nalises et publies. Une etude du bilan et des
vue de l¡¯analyse des sels nutritifs? est Cgalement
perspectives du Conseil des p¨ºches initi¨¦ ¨¤ Joal
en chantier. De nouvelles orientations deduites de
a ¨¦t¨¦ entreprise avec l¡¯appui d¡¯un stagiaire.
l¡¯analyse des donn¨¦es des deux campagnes trai-
tees seront mises en ?uvre d¨¨s le d¨¦but du mois
de janvier.
Des rapports divers portant sur la restructu-
ration de 1¡¯ISRA et la valorisation des resultats- de
la recherche ont ete produits.
OP?RATION 2
HALIEUTIQUE
Par ailleurs, un cours sur l¡¯echantillonnage des
Cette op¨¦ration est au stade de la collecte des
p¨ºches commerciales a ¨¦t¨¦ finalis¨¦ et publi¨¦ par
donn¨¦es.
le projet CIE.0 du Canada.
Les donn¨¦es collectees int¨¦ressent :
En outre, une contribution a et6 apport¨¦e au
l la typologie des engins des embarcations,
projet ?Delta Central du Niger? au Mali pour
¨¦valuer les ¨¦tudes r¨¦alis¨¦es dans la premi¨¨re
l la description des unit& de p¨ºches, des lieux
phase du projet.
de p¨ºche, des Cquipages.

Recherches sur les Productions Halieutiques
7 7
Cette premi¨¨re phase collecte commenc¨¦e en fin I 1r¨¦guli¨¨rement ¨¤ des mensurations et ¨¤ un suivi
juin 90 sera poursuivie jusqu¡¯en fin juin 91 afin
(jes d¨¦barquements.
d¡¯avoir une id6e sur :
0 la variabilit¨¦ saisonni¨¨re de l¡¯activit¨¦ de p¨ºche;
OP?RATION 5
¨¤ travers ce rt%ultat de la variabilit¨¦ de la res-
SOCIO-?CONOMIE
source elle-m¨ºme,
La premi¨¨re phase de l¡¯enqu¨ºte cadre a Ct¨¦ ex¨¦-
0 des variabilites saisonnikres (et interannuelles)
Gut¨¦e, les donn¨¦es saisies et traitkes.
des zones de p¨ºche exploit¨¦es,
Les enqu¨ºtes de la deuxi¨¨me phase ont Ct¨¦
0 d¡¯¨¦ventuelles esp¨¨ces cibles.
faites, les donn¨¦es saisies. Le traitement est en
cours. A l¡¯issue de ce traitement scrom rCdigCs
Une premi¨¨re comparaison pourra ¨ºtre faite
deux documents :
avec le syst¨¨me casaman?ais, le syst¨¨me littoral
en terme d¡¯exploitation.
l un dictionnaire des villages ct campcmcnt de
p¨ºche du Sine-Saloum,
Depuis le 13 d¨¦cembre 1990, a d¨¦marre la se-
conde phase de collecte des donn¨¦es de routine par
l le recensement du parc piroguier du Sine-Saloum.
la mise en place du syst¨¨me d¡¯enqu¨ºte des d¨¦-
barquements. Les agents de la DOPM sont im-
pliqu¨¦s dans cette op¨¦ration.
CASAMANCE
Les r¨¦sultats permettront de suivre l¡¯¨¦volution
des captures et de l¡¯effort sur 2 cycles de p¨ºche,
La phase 1 du programme Casamance (1984-
par le recueil des statistiques.
1985) a permis d¡¯¨¦tablir la premi¨¨re base de don-
n¨¦es sur les p¨ºcheries et les formes de leur ex-
ploitation, les communaut¨¦s de pkhcurs, les re-
OP?RATION 3
lations non-halieutiques au sens large, les migra-
tions intra et inter-r¨¦gionales, les formes tradi-
BIO-?COLOGIE DES POISSONS
tionnelles de gestion de l¡¯espace, la transformation
Quatre missions de terrain ont 6% r¨¦alis¨¦es au
artisanale et la commercialisation des produits
cours de 1¡¯annCe. Les donnkes des trois premi¨¨res
halieutiques.
missions de terrain r&lis¨¦es sur le Sine Saloum
ont &6 saisies et sont en cours de traitement. Un
La phase II du programme s¡¯inscrit dans une
article sur la bio-¨¦cologie des poissons du Sine-
perspective de valorisation de l¡¯ensemble des r¨¦-
Salourn est en cours de redaction.
sultats ainsi acquis.
Des essais comparks d¡¯¨¦chantillonnage ont Ctk
Pour le volet ?socio-Cconomie?, il a ¨¦tC procCd6
effectues avec une senne de plage et une senne
¨¤ six op¨¦rations de recherche :
tournante, les donnees sont en cours de traitement.
0 la valorisation des rCsultats,
OP?RATION 4
0 l¡¯am¨¦lioration des techniques aquacoles,
CREVElTE
8 la dktermination des conditions de rentabilit¨¦
Des missions mensuelles d¡¯¨¦chantillonnage
des unit¨¦s de p¨ºche,
sont rCalis¨¦es. De plus, les enqu¨ºteurs bas& sur
les principaux lieux de debarquement proc¨¨dent
0 la d¨¦termination des causes de conflits,


Recherches sur les Productions Halieutiques
7 9
de propulsion et de l¡¯origine g¨¦ographique. Ces
Sur la demande du D¨¦veloppement, nous
r¨¦sultats ont servi de bases d¡¯extrapolation n¨¦ces-
avons effectu¨¦ une ¨¦tude sur la rentabilit¨¦ de
saires ¨¤ l¡¯estimation des debarquements.
certaines unit¨¦s de p¨ºche op¨¦rant dans les r¨¦gions
La mise ¨¤ jour du dictionnaire des villages de
maritimes de Dakar (Hann, Yoff, Ouakam et
p¨ºcheurs est en cours pour les informations dis-
Soumb¨¦-dioune), de la Petite Cote (Mbour et Joal)
ponibles en 1985 et 1987 sur les infrastructures,
et de la Grande Cote (Kayar et Saint-Louis). Ce
le profil des activit¨¦s halieutiques, les modes
travail qui a ¨¦t¨¦ compl¨¦t¨¦ par une ¨¦tude sur
l¡¯exploitation de la ressource, a permis d¡¯actua-
principaux d¡¯¨¦coulement du poisson.
liser les donnees disponibles sur les co?ts et
Dans le cadre de la mise en place du program-
revenus des unit¨¦s de p¨ºche artisanal. Ainsi il a
me regional ?Syst¨¨me de p¨ºche de l¡¯estuaire du
abouti ¨¤ la determination des comptes d¡¯exploi-
Sine Saloum?, deux enqu¨ºtes-cadres ont Cte effec-
tation de certaines unit¨¦s de p¨ºche et d¡¯analyser
tuees dans les r¨¦gions administratives de Fatick et
les crit¨¨res de rentabilite et de faire des proposi-
de Kaolack respectivement en mars et octobre
tions quant aux engins de p¨ºche dont le d¨¦velop-
1990. Ces operations ont permis de realiser d¡¯une
pement est souhait¨¦. Les r¨¦sultats de cette etude
part le recensement exhaustif du parc piroguier
ont permis de voir les ¨¦volutions qui se sont
dans les villages et campements de p¨ºcheurs et
dessin¨¦es ; il s¡¯agira par la suite d¡¯essayer d¡¯iden-
d¡¯autre part des enqu¨ºtes sur les activit¨¦s ¨¦cono-
tifier et de mesurer les causes.
miques pratiqu¨¦es dans chaque lieu visit¨¦ et sur
les infrastructures et services lies ¨¤ la p¨ºche.
L¡¯objectif de ces enqu¨ºtes-cadres Ctait de dis-
poser d¡¯un inventaire d¡¯un ensemble de donnees
ACTION 3
de base permettant de d¨¦crire l¡¯¨¦tat actuel du sys-
PECHE DES PIROGUES GLACI?RES A LA LIGNE
terne p¨ºche et de son ¨¦volution, de sp¨¦cifier les
EN CASAMANCE : ASPECTS BIOLOGIQUES ET
probl¨¨mes potentiels et d¡¯affiner la problematique
SOCIO-?CONOMIQUES
et la methodologie de recherche.
L¡¯objet de cette Ctude etait dc faire un diagnos-
Les donnees ainsi collectees ont ete cod¨¦es,
tic de la situation actuelle de la p¨ºcherie des
saisies sur support informatique, trait¨¦es et feront
pirogues glaci¨¨res de ligne en Casamance en vue
l¡¯objet d¡¯une analyse ulterieure.
d¡¯apporter les ¨¦l¨¦ments d¡¯appreciation de cette ac-
tivit¨¦ dans l¡¯economie locale tout en degageant
les principaux facteurs conditionnant sa viabilit¨¦
ACTION 2
et ses performances.
ACTUALISATION DES CONNAISSANCES SUR
L¡¯analyse tant biologique, Cconomique que fi-
LES CO?TS ET REVENUS DES UNIT?S DE P?CHE
nanci¨¨re et l¡¯identification des contraintes de de-
ARTISANALE
veloppement de cette pecherie (difficult¨¦s d¡¯ap-
Le travail qui a ¨¦t¨¦ entrepris en 1981-1982 sur
provisionnement en glace et en app?t, probl¨¨mes
les co?ts et revenus des p¨ºcheurs artisans sen¨¦-
de commercialisation du poisson et d¡¯acc¨¨s ¨¤ la
galais est d¨¦ja ancien. Son actualisation s¡¯impose
ressource) ont debouche sur des conclusions et re-
tant en raison des modifications de structures que
commandations susceptibles d¡¯aider les pouvoirs
(¨¦volution des technologies) que d¡¯¨¦volution des
publics ¨¤ mieux appr¨¦cier les tendances et oppor-
marches, des taux d¡¯exploitation biologique et des
tunit¨¦s pr¨¦sentes dans cette p¨ºcherie.
co?ts.
D¨¨s lors, le d¨¦veloppement de la peche a la

8 0
Recherches sur les Productions Halieutiques
ligne ¨¤ main en Casamance est soumis ¨¤ un certain
critique de l¡¯intervention de I¡¯Etat et une Cvalua-
nombre de conditions :
tion correcte des retomb¨¦es ¨¦conomiques et
sociales gCnCr6es.
@ la perennit¨¦ de l¡¯acc¨¨s aux zones de p¨ºche
Cette action de recherche f?nancee en partie par
bissau-guin¨¦ennes ¨¤ defaut d¡¯une localisation
I¡¯ORSTOM et d¨¦marr¨¦e en octobre 1990 s¡¯¨¦talera
des fonds durs dans la zone casaman?aise ;
sur trois ans. Au cours de ce¡¯ dernier trimestre la
l la mise sur pied d¡¯un syst¨¨me commercial plus
bibliographie locale portant sur le sujet a ¨¦t¨¦ col-
eff?cient d¨¦bouchant sur des prix au debarque-
lectee et depouillee. Une mission effectu¨¦e en
ment plus remun¨¦rateurs ;
France et en Italie a permis d¡¯¨¦largir la bibliogra-
phie th¨¦orique et de prendre contact avec des
l une meilleure organisation des unit¨¦s industriel-
les d¨¦j¨¤ existantes pour une disponibilit¨¦ per-
experts de la FAO et des coll¨¨gues chercheurs
manente de glace et de moyens de stockage sous
avertis sur l¡¯intervention etatique dans le secteur
froid.
des p¨ºches. Diverses informations, des documents
et ref¨¦rences bibliographiques portant sur le sujet
Cependant diverses situations concourent au
ont ¨¦t¨¦ collectes. La problematique de l¡¯inter-
d¨¦veloppement de cette p¨ºcherie :
vention de 1¡¯Etat a Cte affin¨¦e et les outils
methodologiques ¨¦labores.
l le d¨¦veloppement du tourisme dans la r¨¦gion;
l la volont¨¦ des autorit¨¦s publiques de d¨¦velop-
per le secteur de la p¨ºche dans la r¨¦gion par
OP?RATION 2
le biais de projets de dcveloppement ;
VALORISATION DES PRODUITS D?BARQU?S
PAR LA P?CHE ARTISANALE
l le besoin pour les industriels de diversifier leurs
activit¨¦s suite ¨¤ la crise du secteur crevettier.
Cette operation vise la comprehension du mode
de formation des prix le long de la fili¨¨re de la
ACTION 4
p¨ºche artisanale ainsi que les mecanismes ¨¦co-
nomiques et sociaux qui permettent l¡¯approvi-
LES POLITIQUES D¡¯INVESTISSEMENT ET D¡¯INTER-
sionnement des march¨¦s urbains et ruraux du pays.
V E N T I O N D E L ¡¯ ? T A T D A N S L E S E C T E U R
D E L A P ? C H E D E P U I S L¡¯INDkPENDANCE
L¡¯importance de la p&che maritime dans l¡¯¨¦co-
nomie nationale a suscit¨¦ la mise en place d¡¯une
ACTION 1
politique de d¨¦veloppement du secteur ¨¤ travers
SUIVI ET ANALYSE DES PRIX
des programmes de subventions, de d¨¦taxes et
d¡¯investissements directs.
Cette action men¨¦e en routine depuis 1981 a
Cette assistance financi¨¨re (sous forme de sub-
permis la constitution de fichiers sur les prix au
ventions p¨¦rennes) coupl¨¦e au r¨¦gime de libre
producteur dans les principaux centres de debar-
acc¨¨s (ou d¡¯acc¨¨s peu contr?le) aux ressources
quement du littoral ainsi que sur les prix de gros
l;euvent conduire ¨¤ long terme ¨¤ une annulation
et de d¨¦tail pour le principal march¨¦ de l¡¯agglo-
de la rente ¨¦conomique, une surcapitalisation des
meration dakaroise.
moyens de production et une surexploitation
La mise ¨¤ jour r¨¦guliere de ces fichiers a
biologique pouvant d¨¦boucher sur un effondre-
permis d¡¯alimenter la banque de dormees econo-
ment des stocks. D¡¯o¨´ la n¨¦cessit¨¦ d¡¯une analyse
miques et sociales sur la p¨ºche artisanale sene-

Recherches sur les Productions Halieutiques
8 1
galaise, indispensables ¨¤ 1¡¯Administration des
nismes ¨¦conomiques et sociaux, de la pirogue
p¨ºches ainsi qu¡¯aux structures de developpement
du p¨ºcheur ¨¤ l¡¯assiette du consommateur.
et aux investisseurs.
OP?RATION 3
ACTION 2
ECONOMIE DE LA P?C H E INDUSTRIELLE
? T U D E D E L A C O M M E R C I A L I S A T I O N D U
Cette op¨¦ration concerne l¡¯analyse de la con-
POISSON DE MER DANS LES R?GIONS INT?-
sommation de carburant des navires chalutiers de
RIEURES DU SliNliGAL
p¨ºche demersale c?ti¨¨re au Sertegal.
Un rapport statistique et m¨¦thodologique a et¨¦
L¡¯¨¦tude a ¨¦t¨¦ finalis¨¦e et publi¨¦e. Les r¨¦sultats
publi¨¦ (300 pages). Il pr¨¦sente l¡¯approche
ont permis de mettre en Cvidence quelques points
m¨¦thodologique adoptee et les principaux resultats
importants utiles ¨¤ une meilleure connaissance des
de cette ¨¦tude entreprise dans le cadre d¡¯un contrat
conditions de p¨ºche et susccptiblcs d¡¯aider les ar-
FAO/ISRA. Il s¡¯agit de r¨¦sultats bruts ou plus
mateurs ¨¤ am¨¦liorer l¡¯exploitation de leurs unit¨¦s
Clabor¨¦s ne faisant pas l¡¯objet d¡¯une analyse.
de p¨ºche.
,
L¡¯urgence de la publication de ces donn¨¦es ainsi
Ce travail a ¨¦t¨¦ compl¨¦te par une Ctudc portant
que leur volume nous ont encourage ¨¤ pr¨¦senter
sur l¡¯influence de l¡¯adoption des h¨¦lices des cha-
un rapport statistique s¨¦par¨¦ qui concerne tous les
lutiers sur leurs performances en pcche ct leurs
domaines abordes dans l¡¯etude ¨¤ l¡¯exception de
resultats ¨¦conomiques. L¡¯objectif est de recon-
ceux relatifs aux agents de la commercialisation
na?tre les conditions techniques d¡¯utilisation des
(mareyeurs, d¨¦taillants) qui seront d¨¦velopp¨¦s in-
helices de chalutier, de tenter d¡¯apporter des so-
tegralement dans le document consacr¨¦ a l¡¯ana-
lutions permettant le rel¨¨vement syst¨¦matique du
lyse des r¨¦sultats de l¡¯enqu¨ºte.
coefficient d¡¯utilisation des moteurs de chalutiers.
Une premi¨¨re analyse des r¨¦sultats a d¨¦marre
avec la consommation des m¨¦nages. Etudier la
consommation de poisson dans les villes o¨´ les
prix et les flux de poisson etaient enqu¨ºtes par
BILAN ET PERSPECTIVES
ailleurs est apparu particuli¨¨rement riche d¡¯ensei-
Une partie de l¡¯¨¦quipe a participe ¨¤ l¡¯¨¦tude de
gnements afin de :
la p¨ºche continentale et de.la pisciculture au
0 juger de la representativite des enqu¨ºtes r¨¦ali-
Sertegal. Cette ¨¦tude, confi¨¦e au CRODT par
s¨¦es sur les march¨¦s. Ces derniers Ctaient-ils
1¡¯ACDI entre dans le cadre de l¡¯¨¦laboration du
bien les lieux d¡¯approvisionnement principaux
Plan Directeur de Developpement Forestier du
des m¨¦nages, hypoth¨¨se centrale dans le choix
S¨¦n¨¦gal. Dans le document produit, ont ¨¦t¨¦ ana-
de ces march¨¦s lors du lancement de l¡¯enqu¨ºte ;
lys¨¦s les points suivants :
l confirmer ou infirmer l¡¯importance relative des
l la situation actuelle en mati¨¨re de p¨ºche et de
esp¨¨ces (ou des groupes d¡¯esp¨¨ces) determin¨¦e
pisciculture sur la base des informations dispo-
¨¤ partir de l¡¯analyse des arrivages sur les
nibles ;
march¨¦s de gros ;
l les perspectives de developpement (identifi-
l rester dans la logique de notre problematique
cation des contraintes et ¨¦valuation du po-
d¡¯ensemble, c¡¯est-¨¤-dire comprendre les meca-
tentiel) ;

8 2
Recherches sur les Productions Halieutiaues
l un programme d¡¯actions ¨¤ entreprendre en
relations entre communautes de p¨ºcheurs. Enfin
tenant compte des acquis et de la tendance ¨¤
quelques id¨¦es sont propodes sur les ¨¦tudes ¨¤ en-
int¨¦grer toutes les actions de d¨¦veloppement
treprendre pour mieux comprendre le ph¨¦nom¨¨ne
rural.
des migrations de p¨ºche maritime en Afrique de
l¡¯ouest.
La participation de chercheurs de l¡¯?quipe ¨¤ la
table ronde organis¨¦e par le DIPA ¨¤ Krokobite
CONCI&SION G?N?RALES
(Ghana) du 6 au 9 novembre 1990 sur les mi-
grations de p¨ºcheurs en Afrique de l¡¯Ouest a ¨¦t¨¦
Malgr¨¦ les diffcultes de mobilisation des res-
l¡¯occasion de faire la synth¨¨se des recensements
sources financi¨¨res des programmes de recherches
du parc piroguier effectues par le CRODT depuis
et les mesures de restructuration de 1¡¯ISRA qui ont
1981. Ainsi la communication pr¨¦sent¨¦e ¨¤ cette
marqu¨¦ l¡¯ann¨¦e 1990, l¡¯ensemble des program-
reunion fait le point de la situation des migrations
mes de recherches du D¨¦partement de Re-
de peche maritime au S¨¦negal. Le rapport a tente
cherches sur les Productions Halieutiques ont ¨¦te
de quantifier le ph¨¦nom¨¨ne de migration interne
plus ou moins men¨¦s a terme.
pour une ann¨¦e de r¨¦fcrence (1985) en faisant
Pour les annees ¨¤ venir, suite aux recomman-
ressortir son profit saisonnier, les techniques de
dations de la commission consultative, l¡¯accent
peche concernCes, les points d¡¯origine et de des-
sera mis sur l¡¯analyse des potentialit¨¦s des res-
tination. Ensuite ce ph¨¦nom¨¨ne est analys¨¦ en en
sources disponibles et l¡¯estimation correcte de
soulignant les particularites significatives telles
l¡¯effort optimal fili¨¨re par fili¨¨re.
que les strat¨¦gies ethniques diff¨¦rentielles, l¡¯im-
pact sur la diffusion de techniques de p¨ºche et de
Le CRODT sera d¡¯avantage impliqu¨¦ dans les
savoir-faire halieutique, les cons¨¦quences sur les
programmes regionaux de recherches halieutiques.
¡®¨ºche continentale
Babo-bolong
(Sine Saloum)

RECHERCHES
SUR LA SANT? ET
LES PRODUCTIONS ANIMALES

Am¨¦liorer les conditions de l¡¯¨¦levage s¨¦n6galais est notre priorit¨¦ no 1
P?turage mixte en zone soudano-sah¨¦lienne.
Synchronisation naturelle des naissances en zone nord-guin¨¦enne.

INTRODUCTION
¨¦conomiques que le d¨¦partement pouvait difl?ci-
Les objectifs de d¨¦veloppement de l¡¯¨¦levage
lement cerner, faute de comp¨¦tence, se r¨¦v¨¨lent
sont clairement pr¨¦cis¨¦s dans le plan d¡¯action de
maintenant cruciaux pour toute entreprise visant ¨¤
l¡¯¨¦levage initi¨¦ pour une relance soutenue de ce
faire evoluer le syst¨¨me. Cette r¨¦alit¨¦ exige de nos
secteur. Les voies et moyens n¨¦cessaires ¨¤ la
programmes une approche et une methodologie de
concretisation des ambitions affichees sont ¨¦ga-
travail tenant compte de ce paramctre.
lement definis. Dans ce cadre, il est particuli¨¨re-
Les populations pastorales, bien que sensibili-
ment assigne A la Recherche V¨¦ttkinaire, un r?le
secs par les s¨¦rieuses contraintes alimentaires
moteur dans le processus d¡¯amelioration des
ayant s¨¦vi durant la s¨¦cheresse de ces derni¨¨res
productions. Cette recherche devra s¡¯illustrer par
annees, ne ma?trisent pas encore la gestion des
son pragmatisme et ¨ºtre en mesure de proposer
ressources naturelles. La recherche est ainsi solli-
des solutions pertinentes pour la satisfaction des
citee au niveau de toutes les zones Ccologiques,
besoins des populations.
pour proposer des strat¨¦gies ¨¤ adopter afin de
Les contraintes ¨¤ la production, quoique
garantir l¡¯exploitation, ¨¤ long terme, des for-
globalement perceptibles au simple examen, se
mations naturelles en les ameliorant au besoin.
rt?levent cependant tr¨¨s complexes d¨¨s qu¡¯une
Les modifications de l¡¯environnement affec-
¨¦tude fine et rigoureuse est mise en muvre. Trop
tent par ailleurs, directement ou indirectement la
d¡¯interactions, entre diff¨¦rents facteurs sont ¨¤ I¡¯ori-
sant¨¦ animale. Sur le plan epid¨¦miologique, I¡¯im-
gine de la complexit¨¦ d¡¯une telle situation. Une ap-
portante d e s differentes m a l a d i e s p e u t
proche int¨¦gree des disciplines permet n¨¦anmoins
conna?tre des variations considerables en fonc-
de surmonter ces diff?cultes et de mieux cerner le
tion de ces perturbations ¨¦cologiques. Des infec-
fonctionement des syst¨¨mes de production.
tions auparavant sans incidence, peuvent alors
Une r¨¦flexion a ¨¦t¨¦ engagee dans ce sens en
rev¨ºtir un caract¨¨re dramatique, ce qui est le cas
vue de la reorganisation des programmes. Cette
dans les zones amenag¨¦es de la val¨¦e du Fleuve.
d¨¦marche devra permettre la collecte, l¡¯analyse et
L¡¯¨¦quilibre ¨¤ assurer est l¡¯acroissement des
une meilleure interpr¨¦tation des enqu¨ºtes de
productions animales et l¡¯am¨¦lioration de la sante
terrain et d¡¯instaurer une collaboration plus
dans un environnement en mutation, souvent pro-
etroite avec les services de vulgarisation et des
pice ¨¤ la proliferation des vecteurs. Le contr?le
groupements de producteurs. Les facteurs socio-
de ces vecteurs devient ainsi une priorit¨¦.

8 6
Recherches sur la Sant¨¦ et les Productions Animales
ACTIVIT?S DE RECHERCHE23 EN 1990
font toujours l¡¯objet d¡¯un travail d¡¯analyse et de
synth¨¨se.
L¡¯¨¦tude descriptive au sens large du milieu et
des animaux domestiques exploit¨¦s par les ¨¦le-
Pour r¨¦pondre au souci des d¨¦veloppeurs qui
souhaitent la constitution de r¨¦serves fourrag¨¨res,
veurs reste indispensable ¨¤ une bonne comprehen-
sion de l¡¯¨¦levage. Les ¨¦tudes men¨¦es en 1990 ont
le travail sur la collecte et la conservation des
fourrage< naturels s¡¯est poursuivi par l¡¯etude du
port¨¦ sur les p?turages, les cultures fourrag¨¨res, les
comportement de l¡¯?ne comme animal de traction,
suivis de production des petits ruminants et des
et en d¨¦butant dans le cadre du PNVA une op¨¦-
bovins dans les grandes zones ¨¦cologiques du SC-
ration de remise en ?tat de faucheuses.
negal, leur syst¨¨me de production et l¡¯utilisation
des principaux aliments disponibles pour les
Au CRZ de Dahra, une recherche est menee
ruminants. Ces etudes ont Cte conduites dans un
sur la complementarite des esp¨¨ces animales avec
souci de relations ¨¦troites entre les diff¨¦rentes
diff¨¦rents taux de charge. Les comportements
disciplines.
alimentaires des bovins, ovins et caprins font
l¡¯objet d¡¯observations. L¡¯impact du p?turage sur
Au del¨¤ de cette connaissance actuelle, des ac-
la regtWration des ligneux, et les potentialites
tions ont porte sur l¡¯am¨¦lioration des productions
hydriques des micro-depressions pour la produc-
par l¡¯apport et la conservation de fourrage, par la
tion de legumineuses ont et¨¦ ¨¦galement etudies
complementation, par l¡¯organisation de la produc-
(programme¡¯ PPM).
tion ou par la g¨¦netique.
Sur le Pleuve, les recherches relatives aux p?-
Ces actions de recherche sont souvent faites en
turages ont port¨¦ sur les restaurations de jach¨¨res
relation avec des soci¨¦t¨¦s de d¨¦veloppement, ce
et de parcours ¨¤ faibles potentialites fourrag¨¨res
qui est une. voie privilegiee pour appliquer les r¨¦-
dans le Delta du Pleuve.
sultats acquis par les chercheurs.
En Moyenne Casamance, des observations
compl¨¦mentaires ¨¤ celles effectu¨¦es en 1989 *ont
¨¦tC faites sur les p?turages de la r¨¦gion de Kolda
dans le cadre du programme ABT. Des mesures
de biomasse ont ¨¦t¨¦ pratiquees sur les diff¨¦rents
types de parcours, en for¨ºt et en zone agricole.
Un important travail de mise sur fichier et
d¡¯analyses de donnees sur les p?turages de la zone
de Thyss¨¦-kaymor a par ailleurs et¨¦ fait sur les
LES PATURAGES
observations des annees anterieures effectuees
Les recherches sur les p?turages ont ¨¦te me-
dans le cadre du programme ABT.
n¨¦es en zone sylvo-pastorale, dans la r¨¦gion du
Pleuve et en Casamance.
LES CULTURES FOURRAG?RES
En zone sylvo-pastorale, l¡¯aire d¡¯influente du
Des actions sur les l¨¦gumineuses ont Cte exe-
forage de Tatki a fait l¡¯objet d¡¯un suivi de v¨¦g¨¦-
cutees sur plusieurs sites. Dans la r¨¦gion du
tation, d¡¯une enqu¨ºte sur le mode d¡¯exploitation
Pleuve, des productions de semences (dolique,
des ressources fourrag¨¨res et hydrauliques et sur
Macroptilium lathyro?des) ont ¨¦t¨¦ faites, des essais
les mouvements des pasteurs.
de production (ni¨¦b¨¦. ..), ainsi que des essais de
Par ailleurs, les ¨¦tudes ant¨¦rieures des p?turages
comportement ont ¨¦t¨¦ men¨¦s.

Recherches sur la Santb et les Productions Animales
8 7
A Sangalkam, la production de semences a
Pour les ligneux, des digestibilit¨¦s ¡°in vivo¡± ont
port6 sur plusieurs vari&& de ni¨¦b6.
¨¦t¨¦ mesur¨¦es avec 3 esp¨¨ces distribukes en com-
Dans la zone de ThyssC-Kaymor, l¡¯association
pl¨¦ment d¡¯une paille. Des mesures ¡°in sacco¡± et
du ni&6 avec les c¨¦r6ales locales a fait l¡¯objet de
¡°in vitro¡± ont ¨¦tC faites sur de nombreuses esp¨¨-
mesures.
ces. Des essais d¡¯alimentation ont ¨¦t¨¦ mer&, l¡¯un
avec des feuilles de Guiera Senegalensis, l¡¯autre
En Moyenne Casamance, un essai d¡¯orientation
avec des gousses d¡¯Acacia albiafa.
portant sur 28 l¨¦gumineuses herbac¨¦es et arbus-
tives a ¨¦t¨¦ mis en place en dCbut de saison des
Pour les autres aliments, les mesures de digesti-
pluies et a Ct¨¦ menC en pluvial uniquement. Les
bilit¨¦ ¡°in vivo¡± ont port¨¦ sur la fane d¡¯arachide
graines ont Ct¨¦ fournies par le CIAT dans le cadre
et la paille de riz compl¨¦ment¨¦e avec un sous-
du r¨¦seau RABAOC. Le d¨¦pouillement des don-
produit : son de mil, sous-produits du traitement
nCes est en cours.
du riz, graine de coton. Pour les fourrages de
Les graines ont 695 etudi¨¦es sur le Fleuve, ¨¤
Moyenne Casamance, des essais ,¡°in vive¡± ont
Sangalkam et en Casamance.
port¨¦ sur les fourrages verts de jach¨¨re. La valeur
nutritive des p?turages a 6te ¨¦tudi¨¦e par la col-
Sur le Fleuve, les th¨¨mes ont ¨¦t¨¦ identiques ¨¤
lecte du berger et la collecte des fkc¨¨s.
ceux des l¨¦gumineuses : productions de semences
(Cenhrus, Chloris, Panicum), ¨¦tude de comporte-
L¡¯ensemble des donn¨¦es collectCes ¨¤ ThyssC-
ment (sorgho), essai de production.
Kaymor a &¨¦ mis sur fichier et a fait l¡¯objet d¡¯a-
nalyses statistiques.
A Sangalkam, la production du sorgho hydride
¡°oasis¡± a ¨¦t¨¦ ¨¦tudi¨¦e sous diffkrentes fertilisations
Les diff¨¦rences de comportement entre ovins et
et irrigations. Deux essais ont et6 faits, l¡¯un en
caprins, vis-¨¤-vis des esp¨¨ces ligneuses en zones
saison s¨¦che chaude, l¡¯autre en saison des pluies.
sah¨¦lienne et soudano-sah¨¦lienne, ont fait l¡¯objet
Les mesures ont port¨¦ sur la production de mati¨¨re
d¡¯une communication.
skche tout au long de la croissance, l¡¯¨¦longation
Des mesures de consommation ont ¨¦t6 faites
foliaire et la production des diff¨¦rentes parties de
sur ovins et bovins pour comparer les quantit¨¦s
la plante.
de mati¨¨res s¨¨ches consomm¨¦es entre ces deux
En Casamance, diverses graminkes ont et6
esp¨¨ces.
testCes pour leur adaptation et leur rendement en
pluvial.
Un essai d¡¯engraissement-finition de b¨¦liers a
et6 men¨¦ en relation avec la coop¨¦rative
L¡¯ALIMENTATION
AGROPOV. Les animaux. ont ¨¦k.2 s¨¦parCs en deux
lots diff¨¦renci¨¦s par leur note d¡¯¨¦tat. Ils ont re?u
Les recherches ont port¨¦ sur les valeurs ali-
de la fane d¡¯arachide et de la graine de coton
mentaires des aliments disponibles pour les ru-
durant 3 mois. Les analyses 6conomiques et celles
minants, l¡¯utilisation des phosphates naturels, les
des performances sont en cours. Parmi les autres
besoins des petits ruminants l¡¯observation des
aliments ¨¦tudi¨¦s, une recherche porte sur l¡¯utili-
diff¨¦rents niveaux de charge en zone sahelienne.
sation des phosphates naturels comme apport de
Les ¨¦tudes sur les valeurs alimentaires et nu-
phosphore pour r¨¦soudre la carence des fourra-
tritives des aliments ont ¨¦tt? faites sur les organes
g¨¨res et en cet Cl¨¦ment. Les phosphates de Ta?ba
de ligneux, differents fourrages et rations, et les
et de Thi¨¨s sont utilis¨¦s en comparaison ¨¤ un lot
aliments consomm¨¦s en syst¨¨me de conduite tra-
recevant de la poudre d¡¯os et un lot t¨¦moin sans
ditionnel en Moyenne Casamance.
compl¨¦ment. Les ¨¦tudes sont menees au CRZ de

88
Recherches sur la Sant¨¦ et les Productions Animales
Dahra sur p?turage naturel et ¨¤ Sangalkam o¨´ les
En syst¨¨me de production plus intensif, des
bovins re?oivent des quantit¨¦s contr?lees d¡¯ali-
suivis d¡¯embouche en milieu paysan ont ¨¦t¨¦ mis
ments compos¨¦s. Des examens cliniques ont ¨¦t¨¦
en place dans la r¨¦gion de Kolda. Les suivis
arr¨ºt& en juillet. Les essais ont repris en decem-
portent tant sur les performances zootechniques
bre sur des lots de genisses Gobra ¨¤ Dahra.
que sur 1¡¯Cconomie de ces opCrations.
Les ¨¦tudes de comportement alimentaire des
Des suivis ont egalement ¨¦t¨¦ faits sur les
bovins, ovins et caprins, ainsi que des collectes
vaches et des animaux de trait en ¨¦table furni&
du berger ont et6 faites au CRZ de Dahra en
selon le mod¨¨le propos5 par la SODEFITEX.
fonction de diff¨¦rents taux de charge et de pro¡¯
Comme autre action visant l¡¯am¨¦lioration des
portions des esp¨¨ces animales.
productions, un essai de compldmentation en
Le laboratoire a poursuivi ses travaux d¡¯ana-
saison s¨¨che a et6 execute en Moyenne Casa-
lyse principalement sur les analyses bromatolo-
mance dans le cadre du programme ABT. Des
giques classiques et celles de min¨¦raux.
vaches ont re?u du tourteau d¡¯arachide ou de la
graine de coton. Les productions laiti¨¨res et les
poids des veaux ont &¨¦ suivis.
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Les autres actions en production bovine ont
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port¨¦ sur la sClection, la reproduction et l¡¯elevage
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laitier. L¡¯¨¦tude de l¡¯am¨¦lioration gt5n¨¦tique du
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zCbu Gobra a Ct¨¦ men¨¦e au CRZ de Dahra sur un
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troupeau moyen de 664 t¨ºtes. Le poids moyen des
veaux ¨¤ 240 jours a ¨¦te de 137 kg pour les m?les
PRODUCTIONS BOVINES
et de 126 kg pour les femelles. Quatome (14) tau-
Les ¨¦tudes de syst¨¨me d¡¯elevage et de produc-
rillons ont ¨¦tC mis en pr&estage : le gain moyen
tivit¨¦ des troupeaux ont ¨¦t¨¦ les principales actions
quotidien a Ct¨¦ de 662 g
menCes sur les bovins. Les enqu¨ºtes ont ¨¦te faites
Au CRZ de kolda, le noyau de st5lection du
dans la r¨¦gion des Niayes et en zone soudanienne.
centre a ¨¦te maintenu.
Les observations ont pofl¨¦ sur les &¨¨nements de
En reproduction, des observations ont ¨¦te faites
la production, les croissances des jeunes, les
sur la reprise de l¡¯activitk sexuelle apr¨¨s l¡¯agne-
sorties et les entr¨¦es, les mortalit¨¦s et la produc-
lage chez les brebis Peul-Peu1 et Touabire, sur l¡¯ac-
tion laitiere dans quelques cas.
tivit¨¦ sexuelle saisonni¨¨re chez la vache zCbu
Dans la r¨¦gion des Niayes, ce suivi porte sur
Gobra et sur l¡¯?ge ¨¤ la pubert¨¦ chez la gknisse
la productivitC des troupeaux bovins dans le sys-
Gobra. LeS dosages de la progesteron¨¦mie ont ¨¦t¨¦
t¨¨me villageois. Des contr?les de production lai-
pratiqu¨¦s dans toutes ces ¨¦tude qui ce sont d¨¦rou-
ti¨¨re individuelle ont montre des quant& de lait
l¨¦es au CRZ de Dahra.
pr¨¦lev¨¦ par le berger variant de 0,3 1 en saison
s¨¨che ¨¤ 152 1 en saison des pluies.
En zone soudanienne, 1 500 bovins ont fait
PRODUCTIONS OVINE ET CAPRINE
l¡¯objet de suivis. Parmi les troupeaux suivis, cer-
Le programme Pathologie et ProductivitC des
tains font l¡¯objet d¡¯un suivi sanitaire raproch¨¦ afin
Petits Ruminants en milieu traditionel poursuit
d¡¯¨¦tablir les inter-relations entre les performances
ses objectifs tant m¨¦thodologiques que collecte et
ct la pathologie de bovins trypanotol&ants.
d¡¯analyse des donn¨¦es. Les suivis individuels ont

Recherches sur la Sant¨¦ et les Productions Animales
8 9
porte sur 6 500 ovins et caprins des r¨¦gions de
d¡¯entre elles, malgr¨¦ leur presence reconnue ou
Louga, Kaymor et Kolda.
suspect¨¦e, les connaissances sont tr¨¨s limit¨¦es.
De nouveaux modules du progiciel PANURGE
Outre l¡¯importance reelle dc cette pathologie
ont et¨¦ programm¨¦s pour la saisie des donn¨¦es sur
sp¨¦cifique qu¡¯il est necessaire d¡¯¨¦valuer, les dif-
les suivis cliniques et sur les suivis serologiques.
ferentes associations microbiennes m¨¦ritent ¨¦gale-
ment d¡¯¨ºtre ¨¦tudiees afin de cerner leur impact sur
Les infestations parasitaires de 2 cohortes d¡¯a-
la sant¨¦ de l¡¯animal et asseoir un Cventuel pro-
nimaux ont ¨¦te suivies avec deux modalites de
gramme de prophylaxie.
traitement. Des pr¨¦l¨¨vements de serum et de
plasma ont ¨¦t¨¦ faits pour des suivis des maladies
Les programmes de recherches sur la sant¨¦ ani-
de la reproduction et des dosages d¡¯oligo-¨¦l¨¦ments.
male prennent en compte l¡¯ensemble de ces con-
sid¨¦rations et un r¨¦el effort d¡¯int¨¦gration des ope-
Parmi les pratiques de conduite, des suivis de
rations de recherches de pathologie aux program-
compl¨¦mentation ont ¨¦t¨¦ faits dans la zone de
mes de suivi zootechnique en milieu villageois
Louga.
est ¨¦galement entrepris.
Une synth¨¨se a ¨¦t¨¦ faite sur les pratiques d¡¯ex-
ploitation dans les trois zones de suvis.
PATHOLOGIE INFECTIEUSE
L¡¯analyse des donn¨¦es sur les dentitions a ¨¦t¨¦
men¨¦e ¨¤ son terme.
LA PESTE PORCINE AFRICAINE
Au CRZ de Dahra, les ¨¦tudes en station ont
Elle demeure la plus s¨¦rieuse menace pour
porte sur les ovins Peul-Peu1 et Touabire o¨´ une
l¡¯elevage porcin au Sen¨¦gal.
fertilit¨¦ moyenne de 80 p.100 a et¨¦ enregistr¨¦e.
De nombreux foyers ont encore ¨¦te signal&
Des enqu¨ºtes ont ¨¦t¨¦ faites en syst¨¨me agropas-
en Casamance, ri Thi¨¨s et dans la r¨¦gion de
toral sur la productivit¨¦ des petits ruminants
Dakar. Les etudes ¨¦pidemiologiques r¨¦alis¨¦es ont
(1 800 ovins et caprins). Les param¨¨tres de pro-
montre. deux p¨¦riodes de forte mortalit¨¦, elles
duction ont ¨¦te analyses de 1984 ¨¤ 1989 ; il en
correspondent :
ressort des effets annee et saison marques.
l ¨¤ la mise en enclos des porcs au d¨¦but de la
saison des pluies
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l et ¨¤ la mise en liberte des animaux ¨¤ la fin de
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la saison des pluies.
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Des propositions concr¨¨tes pour contr?ler cette
maladie ont Cte formul¨¦es.
L¡¯objectif d¡¯une ma?trise de la pathologie sous
toutes ses formes, enzootique ou ¨¦pizootique pour
LA PESTE ?QUINE
assurer l¡¯am¨¦lioration des productions animales,
Une nouvelle flambee epizootique a ¨¦te enre-
justifie les Ctudes approfondies en cours sur des
gistr¨¦e cette ann¨¦e ¨¤ travers le pays. Des souches
maladies d¡¯¨¦tiologie diverse, infectieuses ou
ont ¨¦te isol¨¦es ¨¤ cette occasion ¨¤ Ruf?sque et ¨¤
parasitaires.
Mbao et stock¨¦es dans la banque de souches. Des
Certaines de ces affections font elles-m¨ºmes
recherches seront initiees pour la reconnaissance
l¡¯objet d¡¯investigations particuli¨¨rement depuis
des tiques ou des insectes qui assurent la trans-
plusieurs ann¨¦es, par contre, pour la majorit¨¦
mission de cette maladie.

9 0
Recherches sur la Sant¨¦ et les Productions Animales
LA PESTE BOVINE
Une telle situation immunitaire est propice ¨¤
Dans le cadre de la campagne panafricaine de
l¡¯¨¦clatement d¡¯une nouvelle ¨¦pizootie.
lutte contre la peste bovine, une op¨¦ration de sera-
surveillance ¨¦pid¨¦miologique ¨¦tait pr¨¦vue pour
PNEUMOPATHIES DES PETITS RUMINANTS
cette ann¨¦e. La mise en place tardive des moyens
Avec les diarrh¨¦es, pneumopathies constituent
a emp¨ºch¨¦ son d¨¦marrage ¨¤ la date fixee. Cepen-
les principales contraintes pathologiques des
dant, les travaux de standardisation des techniques
petits ruminants.
ELISA pour cette ¨¦tude, ont et6 effectues avec
l¡¯aide de l¡¯AIEA, la FAO et du burreau de LOUA/
Afin de circonscrire leur impact reel sur la pro-
IBAR. Ce dernier est charge de la coordination de
ductivite des animaux, des ¨¦tudes ont d¨¦but¨¦ et
la Campagne.
portent sur l¡¯identification des virus, des batteries
et des mycoplasmes en cause, ainsi que sur la de-
termination de la pr¨¦valence des diverses infec-
LA MALADIE DES MUQUEUSES
tions qu¡¯elles occasionnent.
Des skums provenant d¡¯une exploitation pri-
La seconde etape consistera ¨¤ ¨¦tablir une cor-
VCC ont et6 test¨¦s pour la d¨¦termination des por-
r¨¦lation entre les productions et cette pathologie
tcurs chroniques de virus. Des propositions pour
une strat¨¦gie d¡¯eradication ont ¨¦te faites apr¨¨s
Au cours de cette ann¨¦e, 39 500 tests sur les
l¡¯analyse des r¨¦sultats.
infections suivantes ont ¨¦t¨¦ realises : RSV, PI3,
peste des petits ruminants, Ad¨¦novirus 5,
mycoplasmes et Chlamydia, Pasteurella multocida
LA FI?VRE DE LA VALL?E DU RIFT
A et D, Pasteurella hemolytica (8 s¨¦rotypes). Des
Le programme de s¨¦ro-surveillance mis en
¨¦tudes complementaires sont envisag¨¦es.
ceuvre dans la vall¨¦e du Fleuve concernait l¡¯en-
Un programme de saisie des donn¨¦es et d¡¯in-
semble de cette r¨¦gion, aussi bien le Delta que la
terpretation a 6tC mis au point par ailleurs.
moyenne et la haute vall¨¦e. Sur les troupeaux
sentinelles identifi¨¦s, des variations importantes
du taux des anticorps ami-virus ont et¨¦ constatees
PATHOLOGIE DE LA REPRODUCTION
au sein des localit& ainsi qu¡¯entre departements
Chez les bovins
longeant le cours d¡¯eau.
Dans le d¨¦partement de Dagana, la pr¨¦valence
Le statut immunologique des troupeaux vis-¨¤-
de l¡¯infection observ¨¦e chez les bovins, deux ans
vis de certaines affections capables de perturber,
apr¨¨s l¡¯¨¦pizootie est plus ¨¦lev¨¦e que celle not¨¦e
de fa?on sp¨¦cifique ou non, les phenom¨¨nes de la
chez les petits ruminants. Ce taux est par ailleurs
reproduction chez les bovins est ¨¦tudie au S¨¦negal
sup¨¦rieur ¨¤ ceux du cours moyen et sup¨¦rieur du
depuis 1988 par un depistage serologique syst¨¦-
F l e u v e S¨¦negal.
matique et la recherche des facteurs de risque.
Dans l¡¯ensemble de la r¨¦gion, le virus semble
L¡¯existence de la brucellose; de la leptospirose,
beaucoup plus circuler au sein des troupeaux bo-
de la listeriose, de la chlamydiose et de la fi¨¨vre
vins que chez les petits ruminants.
Q est ainsi avanc¨¦e ou conf?rmee ; leurs prevalen-
Les derni¨¨res analyses s¨¦rologiques r¨¦alis¨¦es
ces respectives et leur hi¨¦rarchisation sont ¨¦ta-
vers la fin de l¡¯annee t¨¦moignent d¡¯une pr¨¦valence
blies par zones ecologiques. L¡¯incidence de cer-
de l¡¯infection l¨¦g¨¨rement inferieure ¨¤ celle qui
tains facteurs de risque est ¨¦galement mise en
existait au moment de la grande ¨¦pizootie.
¨¦vidence et discutee.

Recherches sur la Sant¨¦ et les Productions Animales
91
Des probl¨¨mes d¡¯odre technique subsistent ce-
moratoire et qui concernent les animaux domes-
pendant, concernant notamment la s¨¦rologie de la
iques et sauvages (en captivit¨¦).
listeriose et de la leptospirose. Les ¨¦tudes sont en
cours.
Pathologie aviaire
71 diagnostics ont Cte realis¨¦s ; ils ont permis
Chez les petits ruminants
I
1¡¯
d¡¯identifier les infections suivantes :
Les recherches ci-dessus d¨¦crites ont ¨¦t¨¦ ¨¦lar-
0 l a colibacilfosc
gies aux ovins et caprins des troupeaux observa- i
toires du programme PPR localises ¨¤ Ndiagne,
l la typhose
Kaymor et Kolda.
0 la variole
La Toxoplasme et la Salmonellose ont et6 ajou-
l la maladie de Gumboro
t¨¦es ¨¤ la liste des affections cibl¨¦es.
l la maladie de Newcastle
L¡¯objectif cette fois est, dans une premi¨¨re
phase, d¡¯estimer les pr¨¦valences de chacune des
l l¡¯h¨¦patite virale (suspicion)
affections etudiees afin d¡¯identifier la plus importante.
l la maladie de Marek (suspicion)
Dans une seconde phase, les r¨¦percussions ¨¦-
l la coccidiose
ventuelles sur les performances de rtproduction
l l¡¯ascaridiosc
des petits ruminants seront examin¨¦es.
l le taeniasis
l la goutte visccrale.
LA PARATUBERCULOSE DES BOVINS OU LA
Une recrudescence des cas de maladie de
MALADIE DE JOHNE
Newcastle a motiv¨¦ la r¨¦alisation d¡¯une enqu¨ºte
Apr¨¨s le premier cas de paratuberculose dia-
de contr?le de l¡¯immunit¨¦ post-vaccinale. Les r¨¦-
gnostiqu¨¦ chez un bovin d¡¯importation ¨¦lev¨¦ dans
sultats indiquent une insuffisance de la protection
la zone des Niayes, un d¨¦pistage bacteriologique
post-vaccinale conf¨¦r¨¦e par les protocoles les plus
syst¨¦matique de Mycobacterium paratuberculosis,
couramment pratiques au S¨¦negal.
agent de la maladie, est entrepris sur un echantil-
lon de deux races autochtones dans leur biotope
respectif (Dahra et Kolda).
Les resultats indiquent l¡¯existence d¡¯un portage
Pathologie des mammif¨¨res
latent du germe seulement chez les bovins im-
Le diagnostic de la rage demeure l¡¯une des prin-
port¨¦s de race Montb¨¦liarde, posant ainsi un pro-
cipales actions dans ce domaine.
bl¨¦me de police sanitaire.
En tant que laboratoire de r¨¦f¨¦rence dc la FAO
pour la peste ¨¦quine, le service de pathologie in-
fectieuse a ¨¦te sollicit¨¦ pour entreprendre des
ACTIVIT?S DE DIAGNOSTIC
¨¦tudes sera-¨¦pidemiologique pour le compte de la
Gambie o¨´ de nombreux foyers de peste Cquinc
Il s¡¯agit de diagnostics courants effectu¨¦s au la-
ont CclatC.

92
Recherches sur la Sant¨¦ et les Productions Animales
PATHOLOGIE PARASITAIRE
deux villages avoisinant des for¨ºts classees infestees
par Glossina morsitans submorsitans en particulier.
GLOSSINES ET TRYPANOSOMOSES
Une quarantaine de bovins trait¨¦s au b¨¦r¨¦nil et
Glossines et trypanosomoses dans la
ensuite au trypamidium ont fait l¡¯objet de suivi
r¨¦gion des Niayes
protozoologique, s¨¦rologique ¡®et helminthologique.
Des prospections entomologiques r¨¦alisees
La dur¨¦e d¡¯action du trypanmidium est ap-
dans cette region, avec simultan¨¦ment l¡¯examen
pr¨¦ci¨¦e et l¡¯existence ou non de souches trypano-
du sang des. bovins de diverses localit¨¦s ont mis
somes chimie-resistantes recherchee. Le diagnos-
en ¨¦vidence la r¨¦apparition de Glossina palpalis
tic parasitologique n¡¯a mis en Cvidence que
gambiensis, notamment au niveau des exploita-
Trypanosoma congolense.
tions mara?ch¨¨res situees pr¨¨s de Kounoune ainsi
Les ¨¦preuves s¨¦rologiques par la technique
que des cas de Trypanosomoses ¨¤ Trypanosoma
ELISA ont montre des frequences elevees de T.
congolense au sein du cheptel.
congolense quelques cas de set-o-positivite a T.
Un cas de trypanosomose humaine a et¨¦ par
vivax et T. brucei sont Cgalement notes.
ailleurs signale par les formations hospitali¨¨res.
Une note attirant l¡¯attention des autorites na-
tionales sur la cons¨¦quence ¨¦conomique d¡¯une
TIQUES ET MALADIES TRANSMISES
telle infestation a ¨¦t¨¦ ¨¦labor¨¦e.
Epid¨¦miologie de I¡¯Anaplasmose
bovine au SOn¨¦gal

Les differentes epizooties d¡¯anaplasmose bo-
Etude de la pathologie du b¨¦tail
vine survenues ces derni¨¨res annees dans la zone
ttypanotol&an t
sah¨¦lienne ont justifi¨¦ les ¨¦tudes Cpizootiologiques
initi¨¦es depuis deux ann¨¦es.
Ce programme bas¨¦ sur Kolda comporte une
part importante d¡¯¨¦tude des glossines, des infec-
Des suivis sera-epid¨¦miologiques ont Cte
tions trypanosomiennes et des helminthes in-
effectu¨¦s dans trois zones Ccologiques ¨¤ titre de
f¨¦od¨¦s au b¨¦tail trypanotolCrant.
comparaison d¡¯une part, et d¡¯autre part, afin
d¡¯avoir des param¨¨tres suppl¨¦mentaires utiles ¨¤
L¡¯objectif final est d¡¯¨¦valuer l¡¯impact de cette
une meilleure comprehension d¨¦terminisme des
pathologie sur la productivite des bovins Ndama.
¨¦pizooties.
A cet effet, les investigations sur le parasitisme
Des veaux ?g¨¦s de plus d¡¯un an ou au moins
sont men¨¦es de mani¨¨re concomitante avec les
ont fait l¡¯objet de pr¨¦l¨¨vement trimestriel dans la
enqu¨ºtes zootechniques.
zone des Niayes, la r¨¦gion sahelienne et la zone
nord-guin¨¦enne.
Etude de la validation de la technique
Par ailleurs, dans chacune de ces r¨¦gions, des
ELISA de d¨¦tection d¡¯antig¨¦nes S&i-
bovins adultes ont et¨¦ associ¨¦s aux prises de
ques trypanosomiennes
sang aussi bien ¨¤ la saison seche qu¡¯¨¤ la saison
des pluies.
La seconde phase de cette ¨¦tude a Cte entamee
a Sokone (Centre Sud du Sen¨¦gal) sur des bovins
Les pr¨¦l¨¨vements sont achev¨¦s, il ne reste qu¡¯¨¤
des localitcs de Karang et dc Keur Aliou GUEYE,
proc¨¦der ¨¤ leur analyse dans le mois ¨¤ venir.

Recherches sur la Sant¨¦ et les Productions Animales
9 3
Epid¨¦miologie de la Cowdriose au
?PID?MIOLOGIE DES TR?MATODOSES DU B?TAIL
S¨¦n¨¦gal
ET ? COLOGIE DES MOLLUSQUES HOTES INTER -
M?DIAIRES AU S?N?GAL
Cette ¨¦tude comporte trois actions :
0 La recherche d¡¯une corr¨¦lation entre le niveau
incidence de la construction des bar-
de l¡¯infestation par les tiques au p?turage et
rages et des am¨¦nagements hydro-
l¡¯apparition de la Cowdriose ;
agricoles sur /a pathologie parasitaire
La region du Pleuve et la Casamance sont le
0 L¡¯¨¦tude du taux d¡¯infection des tiques dans la
si¨¨ge de vastes perturbations ¨¦cologiques provo-
nature ;
qu¨¦es par la construction de barrages et des
am¨¦nagements hydro-agricoles.
Des ¨¦tudes sont entreprises sur les maladies
@ L¡¯¨¦tude s¨¦ro-¨¦pid¨¦miologique sur les trou-
dites ¡°hydriques¡± principalement les trcmatodoscs
peaux de la zone des Niayes de la zone sah¨¦-
et les mollusques h?tes interm¨¦diaires, et sur
lienne et de la r¨¦gion de la Basse-Casamance.
l¡¯impact de ces modifications sur l¡¯cpid¨¦mio-
logie de ces affections parasitaires.
Seules les deux derni¨¨res actions ont ¨¦t¨¦ ef-
L¡¯objectif et le protocole de ce programme ont
fectu¨¦es cette annee, la Premiere ayant d¨¦ja ¨¦t¨¦
¨¦t¨¦ pr¨¦sent¨¦s dans le rapport de 1989.
r¨¦alis¨¦e en 1989.
L¡¯Ctude du taux d¡¯infection des tiques, dans les
R¨¦gion du Fleuve
conditions naturelles, a montr¨¦ un taux relative-
ment ¨¦lev¨¦ des nymphes et des imagos porteurs
Au niveau du Delta et du lac dc Guicrs, on
de la rickettsie Cowdria ruminantiurn agent causal
observe la prolif¨¦ration de certains mollusques
de la Cowdriose.
tels que Biomphalaria pfeljjeri, Lymnaea natalensis
et Bulinus truncatus, et la colonisation dc nou-
L¡¯¨¦tude sera-epid¨¦miologique qui a d¨¦but¨¦ de-
velles zones (Richard-Toll, Ross-B¨¦thio, le
puis 1988 concerne les veaux et cette ann¨¦e, les
Gorom et le Lampsar).
adultes ont &e associ¨¦s aux prel¨¨vements.
Les premi¨¨res cons¨¦quences sont enregistr¨¦es
Ce suivi est termin¨¦. Les donn¨¦es seront ex-
avec l¡¯augmentation des taux d¡¯infestations par les
ploit¨¦es tr¨¨s prochainement.
Tr¨¦matodoses (Distomatoses, Schistomose et
Paramphistomose) chez le bctail et l¡¯cpid¨¦mie
de Bilharziose intestinale dans la zone de
Richard-Toll.
L¡¯¨¦levage des tiques
Au niveau de la vall¨¦e, l¡¯¨¦tude parasitologique
Plusieurs esp¨¨ces de tiques sont maintenues en
et malacologique est poursuivie dans le p¨¦rim¨¨tre
¨¦levage au sein de la section. Il s¡¯agit des esp¨¨-
de Diomandou et MO6 Bis (D¨¦partement de Podor).
ces : Amblyomma variegatum, Hyalomma trunca-
Aucune trematodose animale n¡¯est enregistr¨¦e
tum ; H. m. rufipes, H. impeltatum, Rhipicephalus
et les seuls Pulmones r¨¦colt¨¦s sont 2 Bulinus
sulcatus, Rh. senegalensis, Rh. sanguineus et Rh.
senegalensis. La situation est pour le moment sa-
e. evertsi.
tisfaisante.

9 4
Recherches sur la Sant¨¦ et les Productions Animales
La surveillance ¨¦pid¨¦miologique se poursuit l
HELMINTHOSES DES BOVINS AU S?N?GAL
dans les deux zones.
Suivis helminthologiqoes dans le
R¨¦gion de Kolda (V¨¦lingara)
cadre de programmes de recherches
L¡¯etude en cours dans la zone du barrage de
comprenant une composante sant¨¦
1¡¯Anamb¨¦ et les resultats obtenus montrent une
animale et helminthologie
pr¨¦valence des tr¨¦matodoses plus ¨¦levees dans
cette zone am¨¦nagee qu¡¯ailleurs.
Convention AIEAIISRA sur l¡¯utilisation
Des Lymn¨¦es, des Bullins et des Biomphlaria
de la technique ELISA de d¨¦tection des
sont r¨¦colt¨¦s en petits nombres dans la zone am¨¦-
antig¨¨nes pour le diagnostic de la trypano-
nagce (Anamb¨¦, Kounkan¨¦). Aucun mollusque
somiase animale.
E t u d e helmintho-
n¡¯est r¨¦colt¨¦ dans le r¨¦seau d¡¯irrigation,
logique des bovins suivis par cette action
Dans l¡¯ensemble, c¡¯est au niveau des zones
de recherche
amCnagCes que les pr¨¦valences des Tr¨¦matodoses
sont plus ¨¦levces. Une surveillance parasitologique
Les r¨¦sultats traduisent une infestation
et malacologique est n¨¦cessaire dans tout pro-
strongylienne chronique toute l¡¯ann¨¦e mais de fai-
ble intensite. Les trematodoses sont diagnosti-
gramme d¡¯amcnagement et de mise en valeur. Les
qu¨¦es en saison s¨¨che, indiquant des manifes-
recherches doivent s¡¯intensifier et s¡¯¨¦tendre ¨¤
d¡¯autres zones.
tations contractees en fin de saison des pluies.
Aucune corr¨¦lation n¡¯a pu ¨ºtre Ctablie entre la
valeur de l¡¯hematocrite et ies helminthoses
Diagnostic
immunologique des
(Fasciola gigantica)
Tr¨¦matodoses
Preparation de l¡¯antig¨¨ne douve (excretion-s¨¦-
crction et broyage) pour le diagnostic scrologique
Convention CEE/ILCA/ILRAD/Trypa-
par ELISA de la Distomatose.
notol¨¦rance
L¡¯antig¨¨ne est dos¨¦ et la m¨¦thodose test¨¦e don-
Le protocole de ce programme comprend un
ne des r¨¦sultats int¨¦ressants surtout avec
suivi helminthologique realis¨¦ au niveau du site
l¡¯antig¨¨ne ¡°Excr¨¦tion-Secretion¡±.
de Kolda et dont les r¨¦sultats sont pr¨¦sentes dans
le rapport de ce programme.
Une ¨¦tude serologique sera enteprise en 1991
avec un plus grand nombre de serums (Kolda,
Un suivi plus sp¨¦cifique est r¨¦alis¨¦ par le ser-
region du Pleuve).
vice de Parasitologie de Dakar sur la Toxocarose
des veaux et la Distomatose des adultes afin
d¡¯appr¨¦cier l¡¯incidence de ces helminthoses sur la
Malacologie
productivit¨¦.
L¡¯Ctude du r?le ¨¦pidcmiologique des mollus-
La situation generale ¨¤ Kolda peut ¨ºtre r¨¦su-
ques dans la transmission des tr¨¦matodoses se
m¨¦e comme suit :
poursuit afin d¡¯actualiser le role des mollusques
dans ces affections et leur distribution.
@ veaux de moins de 3 mois : Helminthoses do-
Quelques esp¨¨ces de mollusques sont entre-
minantes : Toxocarose et Strongylo?dose,
tenues en ¨¦levage.
0 bovins jusqu¡¯a l-2 ans : Strongylose et Moni¨¦ziose,

Recherches sur la Sant¨¦ et les Productions Animales
9 5
l bovins de plus de l-2 ans : Distomatose et
ACTIVIT?S ANTIPARASITAIRES DE PLANTES
Paramphistomose.
LOCALES AU S?N?GAL
Activit¨¦ vermicide de Securidaca
longepedunculata
PROTOCOLE CONJOINT ¡°?QUIPE SYST?ME/
Des essais compl¨¦mentaires ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s
FLEUVEILNERV-DAKAR HELMINTHOLOGIE¡±
avec la souche 3 prepar¨¦e en novembre 1989.
La m¨¦thode de pr¨¦paration du lyophilisant et
? T U D E D E S PARASITOSES DIGESTIVES D U
les r¨¦sultats anterieurs sont pr¨¦sentes dans le
CHEPTEL DANS LE DELTA DU FLEUVE S?N?GAL
rapport 1989.
EN FONCTION DES SYST?MES D¡¯tLEVAGE
Souche prepar¨¦e ¨¤ partir de 400 gr d¡¯¨¦corce de
En plus des facteurs habituellement analyses
racine de S. longepedunculara mac¨¦ree ¨¤ 20 p. 100.
intervenant dans l¡¯¨¦pid¨¦miologie des helmin-
Les tests sont r¨¦alis¨¦s sur des ovins naturellement
thoses, une attention particuli¨¨re est portee sur la
infest¨¦s de Strongles.
p¨¦riode de naissance des animaux.
L¡¯activite vermicide ne se manifeste qu¡¯¨¤ partir
Un m¨ºme echantillon d¡¯animaux est suivi pen-
de la dose de 200 mg¡¯k (r¨¦duction de 42 ¨¤ 73 %).
dant toute la dur¨¦e du protocole, de la naissance
Cette activite est consid¨¦r¨¦e comme modcrce.
¨¤ l¡¯?ge adulte.
5 tranches d¡¯?ges sont retenues : 3-6 mois ; 6-
Activit¨¦ mollusci&de d¡¯Anacardium
9 mois ; 9-12 mois ; 12-15 mois ; et 18-21 mois
occidentale (extrait d¡¯on travail de
et pour quatre p¨¦riodes de naissance.
DEA r ¨¦ a l i s ¨¦ a u l a b o r a t o i r e d e
Pour les animaux n¨¦s en hivernage, on note au
Parasitologie du LNERV)
bout de trois mois, un reliquat d¡¯infestation lie ¨¤
la saison des pluies ; entre 6 et 9 mois (f¨¦vrier
L¡¯analyse des r¨¦sultats present¨¦s montre que
¨¤ mai), une baisse normale du parasitisme, puis
les poudres d¡¯¨¦corce, dc fcuillcs, d¡¯inflorescences
¨¤ 12 mois (ao?t) un pic annuel.
ainsi que l¡¯extrait hexanique du fruit d¡¯A. occiden-
tale
ont des propri¨¦t¨¦s molluscicides certaines.
Pour les bovins nCs en d¨¦but de saison s¨¨che
froide, les animaux restent indemnes d¡¯infestation
Cependant, les concentrations actives des pou-
strongylienne jusqu¡¯¨¤ la saison suivante (infestation
dres d¡¯¨¦corce, de feuilles et d¡¯inflorcscenccs sont
a 9 mois, premi¨¨re partie de la saison des pluies).
trop ¨¦lev¨¦es (plus de 250 PPM) par rapport aux
crit¨¨res fixes pour la sel¡¯ection des plantes
molluscicides.
HELMINTHOSES DES PETITS RUMINANTS AU
Ces preparations pr¨¦sentent aussi l¡¯inconv¨¦-
S?NEGAL. ESSAIS TH?RAPEUTIQUES. EFFICA-
nient d¡¯¨ºtre piscicides aux concentrations efficaces.
CIT? COMPAR?E DE L¡¯EXHELM ET DE L¡¯IVOMEC
L¡¯extrait hexanique a donn¨¦ des rcsultats bcau-
Les pr¨¦levements et analyses sont r¨¦alis¨¦s jus-
coup plus satisfaisants. En effet, il est efl?cace ¨¤
qu¡¯¨¤ la quatrieme skie. Les seuls resultats dispo-
la concentration de 32 PPM avec une mortalit¨¦ de
nibles concernent le premier contr?le sur ovins
100 % sur les 3 esp¨¨ces de mollusques test& :
traites ¨¤ Kolda.
Lymnaea natalensis, Bulinus truncatus et
On note une meilleure efficacite anthelminthique
Biomphalaria Pfeieri et ce, sans toxicit¨¦ pour les
de 1¡¯Ivomec.
poissons.

RECHERCHES
SUR LES SYST?MES AGRAIRES
ET L¡¯?CONOMIE AGRICOLE

Prise en charge de la motorisation
par les organisations paysannes et les priv¨¦s dans le Delta
Pompage de l¡¯eau : Environ 6130 groupes motopompes sur 18 000 ha de p¨¦rim¨¨tres priv¨¦s
Groupe motopompe install¨¦ sur la berge
(irrigation 50 ha ¨¤ Ndombo)

INTFtODUCTION
difficult¨¦s de fonctionnement en raison du
manque de financement.
Situer l¡¯activit¨¦ agricole dans le contexte o¨´
elle s¡¯exerce et en ¨¦clairer les d¨¦terminants a
La r¨¦organisation des structures de 1¡¯ISRA en-
toujours constitu¨¦ l¡¯objectif principal des re-
treprise dans le cadre de l¡¯elaboration du plan de
cherches men¨¦es au niveau de la Direction de
redressement de l¡¯Institut a r¨¦active la controverse
Recherches sur les Syst¨¨mes Agraires et l¡¯Econo-
sur le maintien ou la suppression de la Direction
mie Agricole. Ces d¨¦terminants rel¨¨vent ¨¤ la fois
de Recherches. En somme, le sort de la Direction
du milieu naturel et de sa pr¨¦servation, des tech-
de Recherches s¡¯est en partie joue en 1990.
niques d¡¯exploitation des ressources mises en
Les programmes de recherche ont ¨¦te ex¨¦cut¨¦s
?uvre et de l¡¯environnement economique et
en 1990 suivant les trois grands axes d¡¯interven-
social. La vie de la Direction de Recherches au
tion :
cours de l¡¯annee 1990 a Cte marqu¨¦e par beaucoup
de questionnements, d¡¯incertitudes et parfois de
0 Recherche sur la Gestion des Ressources Na-
turbulences. La reduction du personnel de certains
turelles,
programmes intervenue la m¨ºme annee a s¨¦rieu-
sement affecte les activit¨¦s de recherche de ces
0 Recherche sur les Syst¨¨mes de Production,
programmes. D¡¯autres programmes ont connu des
0 Recherche sur la Socio-Economie Rurale.

100
Recherches sur les Syst¨¨mes Agraires et /¡®Economie Agricole
Un mod¨¨le de simulation du bilan hydrique des
cultures capable de rendre compte de l¡¯effet des
pratiques culturales et de la gestion de la fertilit¨¦
sur la mobilisation et la valorisation de la ressour-
ce par les plant-es est en cours d¡¯¨¦laboration. Ce
mod¨¨le pourrait constituer un outil pour l¡¯analyse
des risques pris par les agriculteurs d¡¯une r¨¦gion
MIEUX G?RER ET MIEUX VALORISER
donnee en fonction des itin¨¦raires techniques pra-
tiques et donc pour l¡¯etude de la sensibilite des
LES RESSOURCES EN EAU
syst¨¨mes de production ¨¤ la secheresse. Dans ce
cadre, les recherches men¨¦es en 1990 ont porte
La securisation et l¡¯am¨¦lioration de la produc-
sur :
tion agricole ainsi que la sauvegarde et la rehabili-
tation de l¡¯environnement passent par la ma?trise
l l¡¯estimation des consommations hydriques
de l¡¯eau. La collecte de donn¨¦es agro-met¨¦orolo-
maxima (ETRM) du mil et de l¡¯arachide en
giques ¨¤ partir de 12 stations r¨¦parties sur l¡¯en-
fonction de la fertilite et du taux de couverture
semble du territoire national permet d¡¯¨¦tudier
du sol par culture ;
l¡¯effet des conditions climatiques sur le compor-
0 l¡¯influence de la fertilit¨¦ sur les consommations
tement des cultures. Ces donn¨¦es sont mises ¨¤ la
hydriques r¨¦elles (ETR) du mil et de l¡¯arachide
disposition de la Recherche et du D¨¦veloppement
en milieu contr?le et en milieu paysan ;
et transmises ¨¤ la Direction de la M¨¦teorologie
0 l¡¯estimation des parts respectives des adven-
Nationale et au Centre AGRHYMET. Ces donn¨¦es
tices et de la culture dans l¡¯evapo-transpiration
m¨¦t¨¦orologiques ont ¨¦te utilis¨¦es pour simuler le
de la parcelle cultivee, pour differents niveaux
bilan hydrique. Ainsi, il a ¨¦t¨¦ possible de suivre
d¡¯enherbement.
les conditions d¡¯alimentation en eau des principales
cultures et d¡¯evaluer les niveaux de rendements
potentiels. A l¡¯¨¦chelle r¨¦gionale, la relation entre
le rendement du mil et les termes du bilan hy-
drique est de la forme suivante :
IDENTIFIER ET HI?RARCHISER
LES CONTRAINTES PHYSIQUES ? LA
Rdt (kg/ha) = 13.22 IRESP + 241 r2 = 0.63
PR?SERVATION DU MILIEU
o¨´ IRESP est l¡¯indice de rendement esper¨¦.
La degradation des sols par l¡¯¨¦rosion hydrique
C¡¯est le produit de la satisfaction des besoins
dans le Sud¡® du Bassin Arachidier atteint par
en eau sur l¡¯ensemble du cycle par la satis-
endroit des proportions inquietantes. Les travaux
faction en eau pendant la floraison. A l¡¯echelle du
de recherche r&lis¨¦s ont pour objectif principal
terroir,, les courbes de r¨¦ponse du mil ¨¤ l¡¯eau
de mettre au point des sch¨¦mas et techniques
en fonction des niveaux d¡¯intensification sont
d¡¯am¨¦nagement ami-Crosif et des itin¨¦raires tech-
confondues en situation de stress hydrique
niques susceptibles d¡¯ameliorer la fertilite des sols
(IRESP < 0.3). Elles se s¨¦parent quand la contrain-
et le bilan hydrique. Ces recherches ont ¨¦te men¨¦es
te hydrique est levee pour mettre en ¨¦vidence dif-
tant ¨¤ l¡¯¨¦chelle de la parcelle qu¡¯¨¤ celle de la
fcrents niveaux de valorisation de l¡¯eau lies ¨¤ la
toposequence. C¡¯est ainsi qu¡¯¨¤ l¡¯echelle de la par-
fertilisation.
celle, l¡¯am¨¦nagement de bassin versant (haie vive

Recherches sur les Syst¨¨mes Agraires et /¡®Economie Agricole
101
doublee de Panicum maximum, fascines, cordons)
Dans le Sud du pays, les ¨¦tudes sur la valori-
s¡¯est av¨¦r¨¦ tr¨¨s efficace dans la lutte contre l¡¯erosion
sation rizicole des sols sulfat¨¦s acides ont ¨¦te
hydrique. Il en est de m¨ºme ¨¤ l¡¯echelle de la
poursuivies. L¡¯effort de recherche a essentiellement
toposequence. Une base de donn¨¦es agronomi-
porte sur la mise au point de techniques d¡¯ame-
ques a Cte constituee pour permettre un suivi des
nagement et de correction de l¡¯acidite et de la
pratiques culturales et de l¡¯¨¦volution des rende-
salinit¨¦ des sols. La chaux agricole et le phospho-
ments. Le pourcentage des parcelles sem¨¦es de
gypse ont donn¨¦ des r¨¦sultats particuli¨¨rement
mani¨¨re isohypse est pass¨¦ de 14 ¨¤ 90 %, celui
int¨¦ressants pour la rehabilitation de ces sols.
des parcelles travaillees a la dent de 1 ¨¤ 20 %.
AM?LIORER LA FERTILIT?
DES SOLS SOUS CULTURE
Un effort important de recherche a et6 r¨¦alis¨¦
pour valoriser les ressources naturelles notamment
MIEUX COMPRENDRE
la biomasse vegetale en vue d¡¯ameliorer la fertilite
des sols sous culture. Ces etudes portent tant sur
LE FONCTIONNEMENT DES SYST?MES
le mode d¡¯apport du compost et du fumier que sur
DE PRODUCTION
leurs effets sur les rendements des cultures et les
propri¨¦tes des sols. Les ¨¦tudes sur la fertilisation
ET DES ORGANISATIONS PAYSANNES
min¨¦rale des cultures ont ¨¦t¨¦ egalement poursui-
vies en 1990, tant en conditions pluviales qu¡¯en
Le suivi et l¡¯analyse du fonctionnement des
conditions irriguees. Il s¡¯agit notamment de :
unites de production ont pour objectif principal
d¡¯¨¦tablir un ensemble de r¨¦f¨¦rences concernant la
0 l¡¯etude de l¡¯effet residuel de faibles doses de
fa?on dont les paysans conduisent leurs cultures,
fumier,
ainsi que leurs performances techniques (rende-
0 la technique optimale de fertilisation azot¨¦e,
ment) et ¨¦conomiques (charges, revenus) et de
0 l¡¯etude des equilibres NPK sur diff¨¦rentes cul-
mieux comprendre les processus de prise dc d¨¦ci-
tures,
sion. C¡¯est dans cette optique qu¡¯un certain
nombre d¡¯activit¨¦s de recherche ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦es
l la valorisation des r¨¦sidus de cultures par
dans la vallee du Fleuve S¨¦negal. Il s¡¯agit notam-
compostage d¡¯hivernage des r¨¦sidus v¨¦g¨¦taux.
ment :
Les r¨¦sultats de ces diff¨¦rentes ¨¦tudes mettent
en evidence un effet b&-kfique de la fumure orga-
l du recensement des exploitations agricoles
nique aussi bien sur le rendement des cultures
dans les villages de Diawar, Thiago ct
que sur la fertilit¨¦ des sols. Les tests de fertilisa-
Ndi¨¦t¨¨ne ;
tion minerale ont ¨¦galement ¨¦t¨¦ concluants dans
l du suivi des op¨¦rations intensives d¡¯¨¦levage
le Bassin Arachidier. C¡¯est ainsi que sur le mil,
(naissage, embouche) en milieu paysan.
on a enregistr¨¦ des rapports valeur/co?t de
l¡¯ordre de l-9.
0 du recensement des organisations paysannes.

102
Recherches sur les Syst¨¨mes Agraires et /¡®Economie Agricole
Dans le Bassin Arachidier et notamment dans
A l¡¯heure actuelle, l¡¯on dispose d¡¯une connais-
le Sine-Saloum, l¡¯effort de recherche a porte sur
sance approfondie des syst¨¨mes de production,
les aspects suivants :
des contraintes et des opportunites de production
dans beaucoup de regions agro-¨¦cologiques du pays.
l Etude de la diversite des syst¨¨mes agraires.
L¡¯objectif poursuivi est de caract¨¦riser des sys-
t¨¨mes agraires, des syst¨¨mes de production et
de faire ¨¦merger les probl¨¨mes principaux des
TESTER
populations.
LES INNOVATIONS TECHNIQUES
l Etude des structures de developpement du
Sine-Saloum.
EN MILIEU PAYSAN
En effet, depuis la mise en place de la NPA,
La r¨¦duction des pertes apres-recolte et la
l¡¯appui aux agriculteurs est constitu¨¦ d¡¯un ensem-
m¨¦canisation progressive des fili¨¨res dans diff¨¦-
ble d¡¯initiatives multiples relevant d¡¯organi-
rents syst¨¨mes de production constituent un
sations paysannes, d¡¯organisations non gouver-
objectif majeur des programmes de recherche au
ncmentales, de projet de d¨¦veloppement rural et
sein de la Direction de Recherches sur les. Sys-
de structures permanentes comme le cr¨¦dit agri-
t¨¨mes Agraires et 1¡¯Economie Agricole. C¡¯est
cole (CNCAS). Cette ¨¦tude devrait d¨¦boucher sur
ainsi que la batteuse SISMAR qui est une version
la d¨¦finition de type d¡¯appui susceptible d¡¯ac-
r¨¦duite du mode1 BS 1000 a ¨¦t¨¦ test¨¦e dans un
cro?tre l¡¯efficacit¨¦ des actions de developpement
certain nombre de villages des r¨¦gions de
mises en acuvre par les organisations paysannes.
Diourbel et de Thi¨¨s. Ces tests ont mis en ¨¦vi-
Dans le Sud du pays et notamment en Basse
dence le manque de robustesse de cette batteuse
Casamance, un effet important de recherche a et6
pour r¨¦sister aux multiples sollicitations dont elle
r¨¦alis¨¦ dans le cadre de l¡¯analyse de la diversit¨¦
est l¡¯objet, ce qui a conduit la SISMAR ¨¤ realiser
des syst¨¨mes agricoles :
un autre mod¨¨le qui doit faire l¡¯objet de test.
En Basse Casamance, l¡¯effort de recherche a
l Etude des diffcrentes situations agricoles.
1port¨¦ sur l¡¯¨¦tude et l¡¯adaptation t de differents
types de mat¨¦riels agricoles aux conditions socio-
l Etude des syst¨¨mes d¡¯¨¦levage : stratification de
la zone par rapport aux questions de l¡¯¨¦levage.
Cconomiques de la zone. C¡¯est ainsi qu¡¯il a ¨¦t¨¦
proced¨¦ :
l Etude des formes d¡¯organisations tradition-
nelles et modernes.
0 Au suivi du semoir DJECO en milieu paysan.
Ce suivi a port¨¦ sur l¡¯appr¨¦ciation du compor-
l Etude de l¡¯¨¦volution des syst¨¨mes agraires.
tement technique (performances) -du semoir
Cette evolution se manifeste par :
pour le semis sur billon.
la d¨¦gradation des sols agricoles ;
l
l Au suivi du semoir 4 rangs ¨¤ traction animale
dont l¡¯objectif est d¡¯¨¦tudier les performances
une d¨¦forestation ¨¤ outrance li¨¦e ¨¤ l¡¯exi-
l
du mat¨¦riel dans des conditions de non s¨¦cu-
gence de nouvelles defriches pour une
risation du facteur eau.
agriculture extensive ;
l A des essais de houes rotatives ¨¤ tractions ma-
par la rar¨¦faction des jach¨¨res.
l
nuelle avec collecte de donn¨¦es sur le type de

LE TRAVAIL DU SOL
(plus de 100 tracteurs de 45 cv ¨¤ 125 cv)
Tracteur de 100 cv avec un offset de 24 disques pour la pr¨¦paration des rizi¨¨res ¨¤ Diawar.
Des mesures de performances r¨¦alis¨¦es par I¡¯ISRA.
Montage d¡¯un contr?leur de consommation sur un tracteur de 50 cv. ¨¤ Ndombo

1 0 4
Recherches sur les Syst¨¨mes Agraires et /¡®Economie Agricole
sol, le taux d¡¯enherbement, le temps de travaux
toutes les variet¨¦s testes (IR - 13240 - 108 - 2
etc.
- 2 ; IR - 18348 - 36 - 3 - ; IR -50 ; Sipi, Tatsuni
Dans la vallee du Pleuve S¨¦n¨¦gal, l¡¯on a pro-
Mochi). Cet allongement va de 25 ¨¤ 30 jours.
c¨¦de au suivi et ¨¤ la mesure des performances de
certains mat&-iels : moissomreusse - batteuses et
Dans le Bassin Arachidier, un certain nombre
tracteurs avec offset ¨¤ Diawar, tracteurs avec
d¡¯activites de recherche ont &C men¨¦es en 1990
offset a Ndombo et Thiago.
en milieu paysan. Elles portent sur :
Dans le souci de diversifier les recommanda-
0 les tests fertilisation sur diff¨¦rentes cultures,
tions en mati¨¨re de d¨¦sherbage chimique dans la
0 l¡¯amelioration du bilan fourrager des exploita-
Vall¨¦e du Pleuve S¨¦n¨¦gal, l¡¯on a proced¨¦ ¨¤ des
tions en vue de l¡¯entretien du cheptel (tests de
tests de nouveaux produits chimiques en milieu
ni¨¦b¨¦ fourrager, Punicum maximum, Andropogon
paysan (Basagran PL 2, Propanil, Garil, Weedone).
gayanus, traitement des pailles ¨¤ l¡¯uree etc...).
Les r¨¦sultats obtenus montrent que les produits
chimiques test¨¦s sont ¨¦quivalents du point de vue
En Basse Casamance, l¡¯effort de recherche a
de leur effcacite agronomique.
porte notamment sur les tests de vari¨¦t¨¦s de riz
Quant ¨¤ l¡¯experimentation vari¨¦tale dans la
de nappe (bonnes performances de la vari¨¦t¨¦ DJ-
m¨ºme zone, elle a permis de mettre en ¨¦vidence
12-519), le semis m¨¦canique en riziculture de nap-
un allongement du cycle en contre-saison pour
pe et sur le labour et le sarclage des cereales.
LA R?COLTE
(Environ 50 moissonneuses-batteuses et 80 batteuses)
Moissonneuse-batteuse de 123 cv r¨¦coltant du riz de contre-saison. Boundoum

Recherches sur les Syst¨¨mes Agraires et /¡®Economie Agricole
105
d¡¯identifier cinq principales caract¨¦ristiques qui
influent sur l¡¯adoption. Il s¡¯agit de l¡¯avantage
comparatif, de la complexit¨¦, de la compatibilit¨¦,
de l¡¯aptitude, de l¡¯innovation ¨¤ ¨ºtre test¨¦e, de la
necessit¨¦ pour les r¨¦sultats de l¡¯innovation de
trancher avec ceux de la pratique agricole.
IDENTIFIER ET ANALYSER
LES CONTRAINTES ? CA PROMOTION
EVALUER LES PERFORMANCES
DES CIRCUITS DE DISTRIBUTION
DES CULTURES C?R?ALI?RES
DES PRODUITS ET INTRANTS AGRICOLES
Un effort important de *recherche a Cte fait
La collecte de donn¨¦es aupr¨¨s des commer-
pour produire des informations et des analyses
?ants de la r¨¦gion de Saint-Louis concerne les
n¨¦cessaires au processus continu de d¨¦cision-eva-
prix, quantit¨¦s, flux et co?ts de commercialisation
luation et permettre la jonction entre les politiques
des intrants (engrais et produits phytosanitaires).
au sommet et les pratiques ¨¤ la base au sein du
syst¨¨me de production et son environnement
La participation des priv¨¦s (groupe SENCHIM
imm¨¦diat. L¡¯on s¡¯est efforc¨¦ ¨¤ cerner l¡¯ensemble
et autres prives) ¨¤ la distribution des intrants est
des facteurs economiques, sociologiques, tech-
tr¨¨s effective. Cette participation est determince
niques et institutionnels qui caracterisent le
dans une large mesure, par le crcdit de la CNCAS
syst¨¨me agro-alimentaire en mettant l¡¯accent sur
aux producteurs et le paiement rapide des com-
la production. Les donnees recueillies aupr¨¨s de
mer?ants et par le crcdit SENCHIM offert ¨¤ son
240 exploitations dans les r¨¦gions de Fatick et
groupe.
Kaolack portent entre autres sur la place des dif-
f¨¦rentes cultures chez les diff¨¦rents types de
producteurs, le degr¨¦ d¡¯autosuffisance c¨¦reali¨¨re
ANALYSER LES POLITIQUES AGRICOLES
et son Cvolution sur les quatre derni¨¨res annees,
PAR SIMULATION DU COMPORTEMENT
le mode de production, le degre de diffusion des
variet¨¦s cer¨¦ali¨¨res dites ameliorees, les pro-
OPTIMAL DES EXPLOITATIONS AGRICOLES
bl¨¨mes techniques au niveau post-r¨¦colte (bat-
tage, stockage, transformation), la concurrence du
Les recherches entreprises les annces pr¨¦c¨¦-
riz ¨¤ la consommation.
dentes ont abouti ¨¤ l¡¯¨¦laboration d¡¯un nouveau
mod¨¨le de programmation lin¨¦aire capable de
determiner de fa?on endog¨¨ne le taux de double
EVALUER L¡¯ADOPTION ET L¡¯IMPACT
culture faisable dans la moyenne Vall¨¦e du Fleuve
S¨¦n¨¦gal. Pour faciliter l¡¯interpr¨¦tation des situa-
DES TECHNOLOGIES
tions simul¨¦es, un interface utilisant des techni-
Il est absolument fondamental d¡¯arriver ¨¤ cer-
ques d¡¯intelligence artificielle est en¡¯ cours d¡¯¨¦la-
ner le processus de d¨¦cision pour le choix tech-
boration. En outre, l¡¯on a developp¨¦ un logiciel
nologique et la nature et l¡¯importance des at-
capable de pr¨¦senter les r¨¦sultats sous forme de
tributs que le paysan a associ¨¦ ¨¤ une technologie
tableaux annot¨¦s en utilisant le langage dc pro-
bien determin¨¦e. Les enqu¨ºtes r¨¦alisees ont permis
grammation Turbo Pascal.

106
Recherches sur les Syst¨¨mes Agraires et /¡®Economie Agricole
MIEUX APPR?HENDER LES EFFETS
sont exprimes en calories par unite Cquivalent
adulte (UEA) :
SIMULTAN?S SUR LA DEMANDE ET L¡¯OFFRE
EN C?R?ALES DES CHANGEMENTS
l Zone de Sagatta (Zone Nord)
:
1824 calories/UEA/jour,
APPORT?S ? LA POLITIQUE DES PRIX
l Zone de Niakhar (Zone Centre) :
L¡¯¨¦tude de ces effets ¨¤ partir des donn¨¦es re-
1897 calories/UEA/jour
cueillies au niveau des m¨¦nages permet aux d¨¦-
l Zone de Missirah (Zone S¨¦n¨¦gal Oriental):
cideurs de voir quels facteurs commandent les
2033 calories/UEA/jour.
reactions des menages, comment ces r¨¦actions
diff¨¨rent entre m¨¦nages pauvres et riches, ruraux
Ainsi, en utilisant la nonne de 2850 calories
et urbains, ou entre differentes zones. Les recher-
pr¨¦conis¨¦e par 1¡¯OMS pour UEA en activite mo-
ches menCes dans cette optique portent sur un
d¨¦r¨¦e, on s¡¯aper?oit que les c¨¦r¨¦ales et les legu-
¨¦chantillon de 300 exploitations agricoles et 70
mineuses ont couvert 64 pour cent des besoins
m¨¦nages urbains repr¨¦sentant diverses r¨¦gions
energ¨¦tiques au Nord, 67 pour cent au Centre et
agroclimatiques et groupes de revenus du Bassin
71 pour cent au Sen¨¦gal Oriental.
Arachidier, du Centre du S¨¦negal Oriental et de
Un autre aspect a Cgalcmcnt ¨¦t¨¦ abord6 dans
la Haute Casamance.
le cadre des recherches en cours. Il s¡¯agit du ni-
En mati¨¨re de consommation alimentaire en
veau et de la composition des rcvcnus. Le
milieu rural, les r¨¦sultats suivants ont ¨¦tC enre-
d¨¦pouillement des resultats de ces enquctes est en
gistres avec les cereales et les l¨¦gumineuses. Ils
cours.
LA TRANSFORMATION
Environ 200 dkortiqueuses villageoises dans le Delta et quelques mini-rizeries qui s¡¯implantent
D¨¦cortiqueur ¨¤ rouleaux et blanch.isseur de la rizerie du GIE des femmes de Ronkh

Annexes
l Publications 1990
l Adfesses utiles
l Liste des membres du Comit¨¦ Scientifique
et Technique

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Volume 4 Num¨¦ro 3
La pathologie bact¨¦rienne des animaux domes-
tiques au S¨¦n¨¦gal. Revue des connaissances
CAHIERS D¡¯INFORMATION
M. Kont¨¦ - Chercheur de l¡¯ISRA, Direction des Re-
cherches sur la Sant¨¦ et les productions Animales.
R¨¦f. 90-01-07 (25 p)
Volume 4 Num¨¦ro 1
Pourquoi le m¨¦tayage se maintient-il dans certains
L¡¯auteur passe en revue une vingtaine de principales
pays en d¨¦veloppement ?
maladies bact¨¦riennes connues ou objet de recherches
au S¨¦n¨¦gal. Il met en Svidence les connaissances ¨¤
P. A. Seck - Docteur sp¨¦cialis¨¦ en analyse et politique
retenir pour chacune d¡¯elles.
¨¦conomiques agricoles, chercheur de l¡¯ISRA, Direc-
tion des recherches sur les Syst¨¨mes agraires et I?Eco-
Volume 4 Num¨¦ro 4
nomie agricole.
R¨¦f. 90-01-05 (14 p)
Pr¨¦l¨¨vements biologiques pour analyses au Labo-
ratoire.
Il s¡¯agit de l¡¯analyse approfondie des raisons qui
justifient le maintien du m¨¦tayage mara?cher s¨¦n¨¦-
M. Kontt?, G. Vassiliad¨¨s** et Y. Leforban*** -
galais.
* chercheur de I¡¯ISRA, **chercheur de I¡¯ORSTOM et
*** chercheur du CIRAD en poste l¡¯ISRA, Direction
des Recherches sur la Sant¨¦ et les productions Ani-
Volume 4 Num¨¦ro 2
males.
Les machines de r¨¦colte et de battage du paddy
R¨¦f. 90-01-08 (40 p)
dans la vall¨¦e du fleuve S¨¦n¨¦gal
Il s¡¯agit d¡¯un petit manuel .devant conduire ¨¤ une
D. Tandia* et M. Havard** - *Expert FAO et **Ing¨¦-
am¨¦lioration de la qualit¨¦ des pr¨¦l¨¨vements biolo-
nieur CEEMAT-CIRAD, en poste au CRA de Saint-
giques r¨¦alis¨¦s par les agents de terrain.
Louis, Direction des recherches sur les Syst¨¨mes
Agraires et 1¡¯Economie Rurale.
Volume 4 Num¨¦ro 5
R¨¦f. 90-01-06 (23 p, 3 annexes et 5 photographies)
Le parc de mat¨¦riels attel¨¦e et les possibilit¨¦s de
Recensement des moissonneuses-batteuses dans la
sa maintenance dans le d¨¦partement de Fatick. R¨¦-
vall¨¦e du Fleuve et estimation de leurs performances.
sultats d¡¯enqu¨ºtes.

M. HAVARD - Chercheur du CIRAD en poste ¨¤ I¡¯ISRA,
ACTES
Direction des Recherches sur les Syst¨¨mes Agraires et
1¡¯Economie Agricole.
R¨¦f. 90-01-09 (20 p + annexes 24 p)
Volume 2 Num¨¦ro 3
Il s¡¯agit d¡¯enqu¨ºtes r¨¦alis¨¦es dans le d¨¦partement
Le point sur la Recherche agricole en Afrique.
de Fatick au S¨¦n¨¦gal. En dehors des r¨¦sultats chiffr¨¦s
Journ¨¦es de r¨¦flexion de Dakar - 28 - 30 juin 1990
extr¨ºmement utiles au d¨¦veloppement, ce document
Ouvrage collectif.
permet de d¨¦tailler une m¨¦thodologie de terrain ap-
plicable pour d¡¯autres travaux de ce genre.
R¨¦f. 90-04-10 (250 p) (+ Addenda)
ETUDES ET DOCUMENTS
FICHES TECHNIQUES
Volume 3 Num¨¦ro 1
Volume 1 Num¨¦ro 1
Les conflits dans les p¨ºcheries artisanales s¨¦n¨¦-
galaises. Contribution ¨¤ la recherche de solutions au
D¨¦fense et restauration des sols.
probl¨¨me actuel entre les p¨ºcheurs au filet maillant
d¨¦rivant et ceux au filet maillant dormant de fond au
Pierre Ruelle*, Modou S¨¨ne**; Eric Juncker*,
large de Joal.
Muleyni Diuttu** et Pascal Perez*, Chercheurs du
CIRAD en poste ¨¤ 1¡¯ISRA (*), chercheurs de 1¡¯ISRA
Moussa Bakhuyokho - Coordonnateur du programme
(**), Direction des Recherches sur les Syst¨¨mes
des recherches ISRA-CRODT sur les p¨ºches artisanales.
agraires et 1¡¯Economie agricole.
R¨¦f..90-02-01 (11 p)
R¨¦f. 90-07-03 (6 fiches, 65 pages, 20 photos couleur)
CIRAD-IRATiISRA-UNIVAL-DRSAEA.
A la lumi¨¨re d¡¯¨¦v¨¦nements r¨¦cents, l¡¯auteur du
pr¨¦sent document propose aux autorit¨¦s gouver-
La d¨¦gradation du milieu est actuellement une pr¨¦-
nementales un certain nombre de mesures propres ¨¤
occupation tr¨¨s importante des chercheurs, des
r¨¦soudre les conflits trcs fr¨¦quents entre les p¨ºcheurs
d¨¦veloppeurs, des instances gouvernementales et des
¨¦quip¨¦s d¡¯engins mobiles et ceux utilisant des engins
populations rurales. Les sols, en zone sah¨¦lienne et
fixes sur les m¨ºmes zones de p¨ºche.
soudano-sah¨¦lienne, r¨¦sistent mal ¨¤ l¡¯agression du vent
ou des pluies. Ces fiches techniques proposent un
certain nombre de solutions pratiques coh¨¦rentes pour
Volume 3 Num¨¦ro 2
stabiliser les ph¨¦nom¨¨nes en cours, ¨¦ventuellement
d¡¯am¨¦liorer la situation.
Les moralit¨¦s accidentelles d¡¯animaux marins sur
les c?tes du S¨¦n¨¦gal : cas de l¡¯h¨¦catombe survenue
depuis le 17 d¨¦cembre 1989 dans le bras de mer ¡°Le
Sine¡±. Contribution ¨¤ la recherche des causes et des
mesures conservatoires et pr¨¦ventives.
Mw~ssa Bukhuyokho - Coordonnateur du programme
Vol. 3 num¨¦ro 1 - 2. 1990
des recherches ISRA-CRODT sur les p¨ºches arti-
sanales, Direction des Recherches sur les Productions
Revue s¨¦n¨¦galaise des Recherches agricoles et
Halieutiques.
halieutiques
R¨¦f. 90-02-02 (9 p)
R¨¦f. 90-03 (111 p)

DIRECTION GENERALE DE L¡¯ISRA
Rue Thiong x Valmy B.P. 3 120 DAKAR SENEGAL
B 2124 25 - 21 19 13 - 22 0 3 7 5
T¨¦lex 61117 SG
TLC (221) 22 34 13
Principaux centres de recherches
Centre de Recherches Agricoles de Tambacounda
B 81 1278
Centre Recherches Agronomiques (CRA)
BP 53,BAMBEY SENEGAL
73 73 60 51 -73 60 54 /Fax : 7360 52
Directions de Recherches
Laboratoire National d¡¯Elevage et de Recherches
Direction des Recherches sur la Sant¨¦ et les,Produc-
V¨¦terinaires (LNERV)
lions Animales
Route du Front de Terre
Route du Front de Terre
BP 2057 DAKAR HANN SENEGAL
BP 2057 DAKAR HANN SENEGAL
m 21 1275 -215146
m 21 12 75 -21 5146
Centre National de Recherches Foresti¨¨res (CNRF)
Direction des Recherches sur les Productions Foresti¨¨res
Route des P¨¨res Maristes
Route des P¨¦res Maristes, Parc Forestier de HANN
BP 2312 DAKAR SENEGAL
B.P. 2312 DAKAR SENEGAL
?!?f
3232 19
?!% 21 1232
Centre de Recherches Agronomiques de Saint-Louis
Direction des Re&erches sur les Syst¨¨mes Agraires et
OA)
I¡¯Economie Agricoles
BP 240 SAINT- LOUIS SENEGAL
Route du Front de Terre
?3¡¯
61 1751
B.P. 2057 DAKAR HANN SENEGAL
8 2 1 1 2 7 5 - 2 1 5 1 4 6
Centre de Recherches Oc¨¦anographique de Dakar-
Thiaroye (CRODT)
Direction des Recherches sur les Productions Halieutiques
BP 224 1 DAKAR- THIAROYE
km 10 Route de Rufisque
T3
34 05 34- 34 05 36
B.P. 2241 THIAROYE/MER
DAKAR SENEGAL
??3
34 05 34 : 34 05 36
Centre de D¨¦veloppement Horticole de
CAMBERENE (CDH)
¡®???f 352506
UNIT?S
Centre de Recherches Agricoles de Djib¨¦lor (CRA)
BP 93 DJIBELOR
Unit¨¦ de Programmation et de Formation (UPF)
8
91 1205
Rue Thiong x Valmy B.P. 3 120 DAKAR SENEGAL
m 2124 25 - 2 1 1 9 13 - 22 0 3 75
Centre de Recherches Zootechniques de Dahra
m 686111
Unit¨¦ d¡¯Information et de Valorisation (UNIVAL)
Route du Front de terre
Centre de Recherches Zootechniques de Kolda
B.P. 3120 DAKAR SENEGAL
73 961152
F!% 32 53 03 - 32 82 8 3

Membres titulaires
Invit¨¦s
Daniel ANDREWS Plants Breedings Department of
Mamadou SONKO Conseiller technique au Minist¨¨re
agronomy University of Nebraska- LINCOLN- NE
du D¨¦veloppement Rural DAKAR T¨¦1 21 88 83
68583- 017 USA
Bacary Djileh COLY Pr¨¦sident du Conseil d¡¯Adminis-
Claude CHARREAU Directeur G¨¦n¨¦ral de 1¡¯IRAT 45, bis
tration de I¡¯ISRA - DG de la SODEVA- 92, rue Mouss¨¦
Av. de la Gabrielle - 95130 Nogent sur Marne France
DIOP DAKAR, T¨¦1 22 03 79,21 16 78,216l 30
T¨¦lex : 231.464 Tel (33) 143 94 43 00
Modou MBOUP Directeur des Affaires Scientifiques et
Abdel Kader DIALLO Coordonnateur Scientifique du
Techniques Minist¨¨re du Plan et de la coop¨¦ration
Programme du CIPEA pour le Sahel - BP 60
ex-MRST rue de Bayeux-DAKAR
BAMAKO T¨¦lex 459
T¨¦1 21 32 60
Jeun Ren¨¦ DURAND MNHN Antenne ORSTOM La-
Paul SIHM Expert Banque Mondiale WASHINGTON
boratoire d¡¯ichtyologie 43, rue Cuvier- 75231 PARIS
DC, T¨¦lex 248423
Pierre MILLEVILLE Centre ORSTOM BP 5045
ISRA
34032 MONTPELLIER CEDEX FRANCE
Mohamadou EL Abib LY Directeur G¨¦n¨¦ral
Yves HERVE Professeur ¨¤ 1¡¯Ecole Sup¨¦rieure Agrono-
Ndiaga MBAYE Directeur G¨¦n¨¦ral Adjoint ISRA*
mique de Rennes 65 rue de St Brieuc RENNES FRANCE
Tel 99.59 02 40
Mbuye NDOYE Conseiller Technique pour la Recherche**
G¨¦rard MONTAGUT Conseiller Technique/UPF*
David NORMAN Department of Agricultural Research
BPPBA Gaboronne BOTSWANA, T¨¦lex : 2336
Mme Aminata Thiam NDOYE Coordonnateur UPF**
Jeun Pierre DENIS Conseiller Technique/UNIVAL
Amadou Tidiane BA Professeur ¨¤ la Facult¨¦ des Sciences
Pape Diengou SALL Directeur des Recherches sur les
Universit¨¦ Cheikh Anta Diop DAKAR, T¨¦1 22 03 43
Productions Foresti¨¨res, T¨¦1 21 32 19
A. Baru DIOP Directeur de l¡¯Institut Fondamental
Diafara TOURE
Directeur des Recherches sur les
d¡¯Afrique Noire - Cheikh Anta DIOP- Universit¨¦ de
productions Halieutiques, T¨¦1 34 05 34 / 34 05 36
DAKAR Tel 21 16 52
Papa L¨¦opold SARR Directeur des recherches sur les
Syst¨¨mes Agraires et 1¡¯Economie Agricole*
Moussa FALL Directeur INDR -THIES, T¨¦1 51 13 27
T¨¦1 22 04 42
Jean Pierre NDIAYE
¡±
¡±
**
Michael Ansa EMMIN Secr¨¦taire du COPACE - 56, Av.
Georges POMPIDOU - s/c FAO-BP 154 - DAKAR
Limamoulaye CISSE Directeur des Recherches sur les
T¨¦1 22 01 77, T¨¦lex : s/c DAO 3138
Productions V¨¦g¨¦tales
T¨¦1 21 53 03
Jacques PIOT Conseiller Technique au Minist¨¨re du
Arona GUEYE
Directeur des Recherches sur la Sant¨¦
D¨¦veloppement Rural - DAKAR
et les productions Animales
T¨¦1 21 12 75
Larry W. TOMBAUCH Michigan State University
College of Agricultural and natural ressourcess - 101
l
ont quitt¨¦ leur poste en cours d¡¯ann¨¦e
Michigan Hall East Lansing - 482 42 - 1039 - USA
**ont int¨¦gr¨¦ leur poste durant l¡¯ann¨¦e

Achev¨¦ d¡¯imprimer
sur les presses de l¡¯Imprimerie Saint-Paul de Dakar
Octobre 1992