Lt?¡± ?a GtiP!Od4l5 A5 QE [¡®p ::1. ...
Lt?¡± ?a
GtiP!Od4l5
A5
QE [¡®p ::1.
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RIJRAL
ET DE L¡¯HYDRAULIQUE
PROJET AUTONOME DE DEVELOPPEMENT
INSTITUT SENEGALAIS
RURAL DE BASSE CASAMANCE
DE RECHERCHES AGRICOLES
(DERBAC)
(1. S. R. A.)
CONVENTION RECHERCHE D¡¯ACCOMPAGNEMENT
ISRA - DERBAC
RAPPORT D¡¯ACTIVITE
CAMPAGNE AGRICOLE 1991 - 1992
A V R I L 1 9 9 2
CENTRE DE RECHERCHES AGRICOLES DE BJIBELOR
C. R. A.
--
_-.
--

TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION
1 .
CADRE GENERAL ET OBJEC'TI:FS . . . . . . . . . . . . . . .
4
II.
APPROCHE METHODOLOGIQU
. . . . . . . . . . . . . . . .
4
2.1. La formulation du Fbrogramme technique . . . . . . .
4
2.2. La mise en plat :e
et l'ex¨¦cution du programme
technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
4
ORINCIPAUX RESULTATS ET DIS 1SSIONS
1. ESSAIS ADAPTATIFS . . . .
7
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
?
1.1. Sur le riz . . .
?
7
?
?
?
?
?
?
?
?
? ?
1.1.1. S¨¦lection
kri¨¦tale
.....
.... ....
7
1.1.3.
Test de tc ¨¦rance vari¨¦tale Lis ¨¤ vis des
insectes e .
. . . . . . . . . . . . . . . .
23
1.3 Sur le sorgho * .
. . . . .. .. ..........
28
1.4 Essai d'observatio
pk¨¦iiminaire sur le mil
32
1.5.Sur le ni¨¦b¨¦ . * .
. . . . . . . . . . . . . . . .
32
1.6 Cultures mara?ch¨¨r
; . . . . . . . . . . . . . . . .
34
1.6.1.
Sur 1 am¨¦lioration
des
techniques
culturales .
. . . . . . . . . . . . . . . .
34
1.6.2. Des essais rari¨¦taux . . . . . . . . . . . .
36
II.
ESSAIS DE DEMONSTRATIO
. . . . . . . . . . . . . . . .
38
2.1. D¨¦monstration dti in¨¦rairess techniques sur Riz
aquatique de zone iouce . . . . . . . . . . . . . .
38
2.2. Tests de d¨¦monstr :ion de Riz de nappe
i . .
40
2.3.
D¨¦monstration dc
nouvelles vari¨¦t¨¦a de riz de'
mangrove et diff¨¦ ?nts niveaux de gestion . . . . .
42
2.3. Essai de d¨¦monstr :ion sur le ma?s . .
.
at
47
2.4. Tests de d¨¦monstraltion de lutte ame:Lio&e Cont;e
les mauvaises her 2s
. . . . . . . . . . . . . . .
49
2.5.
D¨¦monstration
et
adoption de
techniques
mara?ch¨¨res . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
49
2.6.
Essais
de d¨¦mc stration de
tech:niques
agro-
foresti¨¨res . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
50
2.6.1. R¨¦alisatio
des bandes anti-¨¦rosives . . . .
50
2.6.2. Essais de
zrtilisation des champs de case .
52
2.6.3. La culture le biomasse le long des cl?tures
des champs d case . . . . . . . . . . . . . .
53
2.7. Essais de d¨¦mon&
kion machinisme agricole . . . .
54
2.7.1. Tests de d nonstration . . . . . . . . . . .
54
2.7.2. Essai de
wcleuses m¨¦caniques ¨¤ traction
manuelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
57
2.7.3. Tests de m :¨¦riels de travail du sol . . . .
58
--- -- -- .---

III. SUIVI-EVALUATION . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.1. Suivi entomologique . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.2. Caract¨¦risation des Agro-¨¦cologies de Mangrove le
long du Bassin de la Casamance . . . . . . . . . . 60
3.2.2. R¨¦sultats $t discussions . . . . . . . . . . 62
3.3. Etude des contraintes de l'¨¦levage bovin . . . . . 65
3.3.1. Objectif . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
3.3.2. Structure des troupeaux . . . . . . . . . , 66
3.3.3. Mouvements d'animaux . . . . a * . . . . . , 68
3.4. Le suivi du cr¨¦dit agricole du Derbac: . . . . . . . 72
CONCLUSIONS -
RECOMKANDATXONS
--,_--
-67

1 .
CADRE GENERAL ET OBJECTIFS
Le Projet Derbac a pour objectif d'augmenter la production
vivri¨¨re en vue d'accro?tre le revenu agricole, d'am¨¦liorer l'¨¦tat
nutritionnel des populations et de contribuer ¨¤ r¨¦duire le d¨¦ficit
c¨¦r¨¦alier. Ceci gr?ce ¨¤ :
(1)Une intensification de la production agricole sur environ
20.000 ha
(2)La r¨¦cup¨¦ration de 2,400 ha de rizi¨¨res actuellement sal¨¦es
etincult¨¦s et ¨¤ la protection de 15.000 ha de rizi¨¨res
(3)La structuration et ¨¤ l'¨¦quipement du monde rural ainsi
que la responsabilisation des groupements de producteurs.
Pour atteindre ces obj ctifs le Derbac entre autre, a sign¨¦
avec 1'ISRA une convention
.e Recherche dtAccampagnement pour la
p¨¦riode 1991 - 1993. Et d ns le cadre de cette convention un
programme technique est ¨¦lal Dr¨¦ et ex¨¦cut¨¦ chaque ann¨¦e selon des
modalit¨¦s arr¨ºt¨¦es par les ( 3x parties contractantes. Le pr¨¦sent
document fait le point des activit¨¦s men¨¦es pendant la campagne
agricole 91/92 et pr¨¦sente 1 as r¨¦sultats obtenus.
II.
APPROCHE METHODOM 3IOUE
Deux aspects sont ici abord¨¦s :
(1) la d¨¦marche pour la
formulation du programme te hnique, (2) les ¨¦tapes de la mise en
place et de l'ex¨¦cution du ] rogramme.
2.1. La formulation du mocframme techniaue.
Dans un premier temps
e Derbac a soumis ¨¤ 1'ISRA une liste
exhaustive de contraintes < li devraient ¨ºtre lev¨¦es dans le cadre
des acquis de la Recherche c / faire l'objet d'actions de recherche
pour une p¨¦riode de temps dc nn¨¦e.
Ainsi
1'ISRA compte
:enu des besoins exprim¨¦s,
de son
exp¨¦rience dans la r¨¦gion,
.es acquis disponibles, et des moyens
financiers qui ¨¦taient mis ¨¤ sa disposition par le Derbac, a
¨¦labor¨¦ une premi¨¨re ¨¦bauche d'un programme technique, qui par la
suite a ¨¦t¨¦ amend¨¦ par le Derbac, avant d'¨ºtre accept¨¦ (cfere
programme technique 1991-191 2) ?
2.2. La mise en place ( t 1Iex¨¦cution du procwamme technique
Dans la mise en place d i programme, diff¨¦rents niveaux sont ¨¤
consid¨¦rer :

le choix des villages pbur les recherches adaptatives :
5 villages ont ¨¦t¨¦ choisis r¨¦partis dans le;s cinq situations
agricoles d¨¦finies par l'ISIU, donnant ainsi ¨¤ la repr¨¦sentativit¨¦
des syst¨¨mes ¨¤ ¨¦tudier une place pr¨¦pond¨¦rante. Ces villages sont:
Fanda : village du D¨¦parteme& de
Ziguinchor, situ¨¦ dans la zone
agricole de Niaguis : la division du travail est de type mandingue.
Les cultures de plateau occupent 60 % de la superficie cultiv¨¦e. Le
riz repiqu¨¦ occupe 23 % des surfaces en riz. 31 % des superficies
sont labour¨¦es ¨¤ la charrue.
L'utilisation du motoculteur se
d¨¦veloppe dans la zone depuis l'av¨¨nement de la MAC : 6 % des
surfaces sont labour¨¦es au motoculteur.
Mlomp : village du D¨¦partement de Oussouye avec une organisation
sociale de type Diola. La culture du riz repiqu¨¦ est l'activit¨¦
principale et occupe 40 % des surfaces cultiv¨¦es. Les exploitations
agricoles sont de petite taille 1,3 hectares en moyenne. La
traction animale est presque inexistante et la quasi-totalit¨¦ des
op¨¦rations culturales est ex~¨¦cut¨¦e manuellement.
Oulampane,
Balandine
: deux villages de la zone de Sindian
Kalounayes du D¨¦partement de Bignona. C'est une zone fortement
marqu¨¦e par l'influence mandingue, et la p¨¦n¨¦traition de la culture
attel¨¦e.
Les cultures de plateau occupent 84 % des surfaces
cultiv¨¦es. Les exploitations1 sont de grande taille 4,2 hectares en
moyenne.
Badiana : village situe au Nord-ouest de la Basse Casamance. C'est
une zone ¨¤ division sexuelle du travail de type diola. La traction
animale est assez bien pratiquee : 60 % des surfaites sont labour¨¦es
¨¤ la charrue. Le plateau est encore tr¨¨s important.
Le choix des villages pour les activit¨¦s de d¨¦monstration :
Ce choix a ¨¦t¨¦ laiss¨¦ ¨¤ l'initiative du Derbac qui compte tenu
de
son
programme de
vulgarisation et de
son
dispositif
d'encadrement,
¨¦tait mieux pr¨¦par¨¦ pour choisir les villages. Le
principe de base pour lez Derbac,
est d'assurer une bonne
distribution des sites et des th¨¨mes de d¨¦monstration ont ¨¦t¨¦
propos¨¦s par le Derbac.
Le choix des th¨¨mes et leur localisation ont n¨¦cessit¨¦ la
conduite d'une enqu¨ºte rapide de disgnostie, dont le questionnaire
a ¨¦t¨¦ ¨¦labor¨¦ par l'ISRA,
le suivi et le d¨¦pouillement ont ¨¦t¨¦
effectu¨¦s par le Derbac (Suivi-¨¦valuation). Cette enqu¨ºte avait
plusieurs objectifs : (1) la' formation des vulgarisateurs de base
¨¤ la conduite d'une enqu¨ºte informelle rapide (2) susciter d¨¨s le
d¨¦but la participation des paysans ¨¤ la formulation d'actions de
d¨¦monstration sur des th¨¨mes mobilisateurs (3) fournir au Derbac et
¨¤ 1'ISRA une gamme de th¨¨mes selon les situations agricoles sur
lesquels peuvent porter des activit¨¦s de d¨¦monstration.
5
-.--_,
-+
--
-------w

Une fois que les th¨¨mes ont et¨¦ arr¨ºtes et les sites d¨¦finis,
1'ISRA a ¨¦labor¨¦ les protocoles et les fiches de suivis. Le Derbac
en assure llex¨¦cution et le suivi.
La visite des sites pour les R-Adaptatives :
Dans chaque site 1'ISRA dispose d'un agent technique charg¨¦ en
relation avec l'agent du Derbac, de l'ex¨¦cution et du suivi du
programme technique.
La visite des sites organis¨¦e conjointement entre 1'ISRA et le
Derbac a
permis
dl engager
la discussion
avec
les
paysans
collaborateurs sur les th¨¨mes ¨¤ d¨¦velopper,
sur le choix des
parcelles
et sur leur participation ¨¤ l'ex¨¦cution des essais
agronomiques. L'adh¨¦sion fut spontan¨¦e et d¨¦bordante dans certains
cas, ce qui a n¨¦cessit¨¦ par la suite une certaine s¨¦lection, avec
la sanction du groupe, sur la base des dotations factorielles des
exploitations, et l'emplacement des parcelles de culture.
La formation :
Elle rev¨ºt une importance capitale dans la d¨¦marche. C'est
ainsi qu'elle a ¨¦t¨¦ con?ue pour s'exprimer tout le long du
processus. Elle s'est faite (1) autour de la convention avec d'une
part les techniciens et responsables du Derbac, et avec les
encadreurs de base d'autre part. L'objectif vis¨¦! ¨¦tait d'arriver a
une ¨¦gale compr¨¦hension de la convention et des t?ches incombant ¨¤
chacune des structures. Cette formation informative a permis. aux
vulgarisateurs de base de mieux cerner le contour des nouvelles
relations entre la Recherche et le D¨¦veloppement que la convention
se doit de tisser.
On a surtout insist¨¦ sur la n¨¦cessaire
participation des paysans ¨¤ tous les niveaux du processus, sur la
n¨¦cessaire compl¨¦mentaire des interventions et des agents du Derbac
et des agents de 1'ISRA.
(2) Autour du programme tech$ique et plus sp¨¦cialement des essais
de d¨¦monstrations :
Ces formations organis¨¦es par d¨¦partement (Oussouye, Ziguinchor,
Bignona) ont ¨¦t¨¦ l'occasion pour les chercheurs de passer en revue
le contenu de l'ensemble ,des protocoles pour les essais de
d¨¦monstration programm¨¦es pour ¨ºtre ex¨¦cut¨¦s da:ns le d¨¦partement.
C'¨¦tait ¨¦galement l'occasion d'¨¦changes entre agents de base,
techniciens et chercheurs sur les contraintes et certaines ¨¦bauches
de solutions quant ¨¤ la conduite des essais en :milieu paysan.
6
---.---
--

PRINCIPAUX RESlJLTATS ET DISCUSSIONS
1. ESSAIS ADAPTATIFS
1.1. sur le ris ~
1.1.1. s¨¦lection vhri&ale :
Les essais adaptifs portant sur l'¨¦valuation vari¨¦tale du riz
ont concern¨¦ diff¨¦rents types de riziculture.
Les sites dans
lesquels les essais ont pu ¨ºtre implant¨¦s et conduits ¨¤ court terme
sont comme suit :
Riz
: Balandine, Oulampane.
Riz faiblement Submerg¨¦~ : Balandine, Fanda,,Oulampane.
Riz moyennement submerge
: Balandine
Riz en zone sal¨¦e
: Badiana, Djib¨¦lor et Fanda.
Pour chacun des premiers' types de riziculture, 20 vari¨¦t¨¦s ont
¨¦t¨¦ test¨¦es, pour la partie ~Sal¨¦e l'essai comportait 13 vari¨¦t¨¦s
dont deux t¨¦moins de r¨¦ference.
Le dispositif commun ¨¤ toutes~les situations ¨¦tait un plan en blocs
complets
randomnis¨¦s
avec i4
r¨¦p¨¦titions.
Les
conditions de
r¨¦alisation des essais (pr$paration,semis, engrais...) ¨¦taient
celles actuellement pr¨¦conisees, par la vulgarisation.
,Riz nappe : Les r¨¦sultats de rendement moyen en paddy et les
observations concernant le bycle,
la hauteur des plants et la
r¨¦gularit¨¦ de la lev¨¦e sont port¨¦s sur les tableaux 1 et 2.
i 7
- ------
_.__-. ~
--.
--

TABLEAU 1 : Evaluation pour ,J.'adaptabilit¨¦ de variet¨¦s de riz en
condition de naone : R¨¦sultats de rendement en paddy-
t/ha.
Vari¨¦t¨¦s
Balandine
Oulampane
Moyennes
IDSA 13 (IRAT 265)
3.218
1.2:29
2.22 i'
IDSA 27 (IRAT 306)
3.562
1.4:16
2.48 fh
IRAT 147
3.677
1.2131
2.48 fh
IRAT 314 (7441)
4.354
1.2108
2.78 de
ITA 120
3.916
1.6145
2.78 de
ITA 130
3.416
1.4!58
2.43 fghi
ITA 132
3.989
1.5#41
2.76 de
ITA 143
3.666
1.6rB7
2.67 def
TGR 78
4.166
1.5100
2.83 cd
TGR 94
2.583
1.083
1.83 j
TOX 1010.21.5.12.4
4.281
1.791
3.03 bc
TOX 1011.4.A2
2.916
1.6104
2.26 hi
TOX 1012.12.28
2.854
1.7:29
2.29 ghi
TOX 1739.101.4.2
2.385
1.208
1.79 j
WABIS 675
3.354
1.687
2.52 FG
DJ 12.519*
5.080
1.6104
3.34 a
DJ.PS4.12.39.1.1
2.135
1.5120
1.82 j
DJ.P84.19.2.1
2.333
1.6iD4
1.96 j
TOX 728.1*
3.791
2.708
3.24 ab
IRAT 233
2.479
1.2'70
1.87 j
C . V . = 28,3 %
' Les moyennes suivies de~la m¨ºme lettre ne sont pas
significativement diff¨¦pentes au seuil de 5 %.
8
/_L-¡®--
-----
-~

TABLEAU 2 : Essai dl¨¦valuati
l'adaptabilit¨¦ de vari¨¦t¨¦s de
riz en condition
R¨¦sultats, d'observation sur
le cycle, la hau
des plants et :La r¨¦gularit¨¦ de
levtse.
I
l
BALANDINE
, OULAMPANE
Vari¨¦t¨¦s
fiauteur
R¨¦gul. Cyc:le Hauteur R¨¦gul
i=n cm
lev¨¦e
Mat.
en cm
lev¨¦e
IDSA 13 (IRAT 265)
114
94
94
3
IDSA 27 (IRAT 306)
102
111
97
97
5
IRAT 314 (7441)
102
118
92
84
5
ITA 120
106
125
95
95 93
93
3
ITA 130
101
115
95
94
3
ITA 132
102
116
96
102
5
ITA 143
105
110
97
93
7
l'GR 78
96
102
90
92
5
FGR 94
98
101
92
95
5
l
L'OX1010.21.5.12.4
106
118
97
86
3
I
l?OX1011.4.A2
98
101
90
94
5
rox1o12.12.28
105
101
95
96
5
Pox1739.1o1.4.2
100
104
92
112
3
IABIS 675
104
117
93
115
3
x12.519*
98
, 100
92
87
3
U.P84.12.39.1.1
99
99 I l 90
90
95
1
M.P84.19.2.1
99
1
100
COX728.1*
99
88
[RAT 233
93
115
9

Pour lVensemble des var
es, les r¨¦sultats ont ¨¦t¨¦ meilleurs
¨¤ Balandine qu'¨¤ Oulampane
es conditions, en particulier de sol
¨¦taient moins bonnes. En
nne sur les deulx sites les deux
vari¨¦t¨¦s de r¨¦f¨¦rence DJ 12
et TOX 728.1 ont montr¨¦ un meilleur
comportement avec des re
significativement plus
¨¦lev¨¦s. En
seconde po
les
vari¨¦t¨¦s
TOX
1010.21.5.12.4 et TGR 78
par ailleurs les cycles ont ¨¦t¨¦
sup¨¦rieurs ¨¤ 110 jours,
ctivement.
Les vari¨¦t¨¦s IRAT 314
des r¨¦sultats moyens.
: L'analyse glo:bale des r¨¦sultats
diff¨¦rences significatives entre
¨¤ Fanda que les rendements ont ¨¦t¨¦
les plus ¨¦lev¨¦s.
¨¤ l'int¨¦rieur de chaque
site sera effectu¨¦e pour
arer les vari¨¦t¨¦s,du point de vue
rendement. Mais on peut not
e bon comportement des vari¨¦t¨¦s d?j¨¤
pr¨¦conis¨¦es : TOS 103, Dj 1
519, DJ 684 D, ITA 123, Tox 728,,1.
Parmi les autres vari¨¦t¨¦s,C1322.28,
KAU 1661,
5499.28 et IR
31802.48.2.2.2 ont donn¨¦ d s r¨¦sultats comparables ¨¤ ceux de
r¨¦f¨¦rence.
2
Riziculture moyennement submercrbe : Les r¨¦sulta,ts de rendement en
paddy et des observations sur le cycle, la hauteur des plants et de
la r¨¦gularit¨¦ de la lev¨¦e sont port¨¦s sur le tableaux 5. Les
vari¨¦t¨¦squi ont eu les rendements les plus ¨¦lev¨¦s sont : BW 348.1
et BG 90.2 (r¨¦f¨¦rences), IR 1280.45.3.3.2, Tox 3054.12.1.3.2.1 et
IR 35546.17.3.1.3. Ces vari¨¦tes ont eu un cycle variant de 122
jours pour la BG 90.2 ¨¤ X30 jours pour 1'IR 35546.17.3.1.3.

TABLEAU 3 : Evaluation de
e vari¨¦t¨¦s de riz en
condition de
1
B2983 SR85.3.2.4
2
IR 1346
3
IR 18348.36.3.3
4
FAROX 233.1.1.3
5
IR 28128.45.2
6
IR 32429.47.3.2.2
7
IR 31802.48.2.2.2
8
TOX 728.1*
9
BG 367.4
10 TOS 103*
11 C 1322.28
12 KAU 1661
13 rhJ12.519*
14 DJ684 D*
15 ITA 123
16 IR 31787.85.3.3.3.2
17
IR 28176.6.7
18
S 499 B.28
19
ITA 312
20
IR 31805.20.1.3.3
TEST F non significatif pou4 la diff¨¦rence entre vari¨¦t¨¦s.

TABLEAU 4 :
de vari¨¦t¨¦s
rsion dans 3
sur le cycle,
it¨¦ de la lev¨¦e.
Vari¨¦t¨¦s
-
83.SR85.3.2.4
113 98.3
5
2 IR 1346
93.5
3
3 IR 18348.36.3.3
95.6
3
4 FAROX 233.1.1.3
95.0
5
5 IR 28128.45.2
95.3
1
94.8
5
7 IR 31802.48.2.2.2
101 102.3
3
8 TOX 728.1
98 101.0
3
9 BG 367.4
96 104.0
3
10 TOS 103
11 C 1322.28
107 100.7
3
12 K?m 1661
97.8
3
13 DJ 12.519
100 103.0
5
14 DJ 684 D
113 103.6
3
15 ITA 123
107 103.9
5
97.4
3
17 IR 28176.6.7
98 97.3
5
18 S 499 B.28
97 95.8
5
19 ITA 312
106 95.4
5
12
-L
-
-
.-

(Suite tableau
.
4 )
Vari¨¦ths
1
B2983.SR85.3.2.4
2
IR 1346
3
IR 18348.36.3.3
4
FAROX 233.1.1.3
5
IR 28128.45.2
6
IR 32429.47.3.2.2
65
95
60.4
3
7
IR 31802.48.2.2.2
66
96
66.2
3
B
TOX 728.1
64
94
62.3
1
9
BG 367.4
63
93
67.8
3
10 TOS 103
71
101
66.3
3
11 C 1322.28
75
105
61.9
5
1 2 KAU 1661
76
106
63.3
1
1 3 DJ 12.519
74
104
65.6
3
1 4 DJ 684 D
78
108
67.1
1
15 ITA 123
76
106
62.3
3
16 IR 31787.85.3.3.3.2
69
99
66.0
3
17 IR 28176.6.7
80
110
73.7
5
18 S 499 B.28
76
106
74.3
1
19 ITA 312
84
114
67.6
5
20 IR 31805.20.1.3.3
77
107
58.7
5
l
l
13
--
---.--t-
---
y--
-- .--

TABLEAU 5 : Essai d'¨¦valuation de l'adaptabilit¨¦ de vari¨¦t¨¦s
de riz en condition de submersion movenne ¨¤
Balandine : R¨¦sultats de rendement en paddy, cycle
hauteur des plants et r¨¦gularit¨¦ de lev¨¦e.
Vari¨¦t¨¦s
Rdt
Cycle
Haut.
R¨¦gul.
T/ha
50% Ep Mat.
en cm
lev¨¦e
1
Br 153.28.10.1.3
3.83
88
118
101.1
5
2
Br 51.319.9
3.43
91
121
96.8
5
3
BW 248.1*
2.94
94
124
87.5
3
4
BW 248.1
4.63
96
126
93.3
3
5
BG 90.2*
4.63
92
122
112.3
3
6
IET 2885
3.19
86
116
93.0
5
7
IR 19670.263.3.2.2.1
3.13
97
127
91.6
3
8
IR 281280.45.3.3.2
4.12
94
124
97.7
3
9
IR 28228.12.3.1.1.2
3.68
91
121
108.4
3
10 IR 35546.17.3.1.3
4.05
100
130
92.2
3
11 ITA 302
3.05
91
121
98.4
5
12 ITA 304
3.63
91
121
88.0
3
13 TOX 960.42.1
2.56
99
129
98.4
3
14 TOX 3057.7.4.1.1.1
3.44
100
130
101.2
5
15 TOX3058.41.1.1.1.2.3
2.13
101
131
95.1
3
16 TOX 3069.66.1.2
3.27
99
129
93.3
3
17 TOX 3052.41.3.3.1
3.47
99
129
98.6
5
18 TOX 3054.12.1.3.2.1
4.16
99
129
98.6
3
19 P 2015.F4
3.08
94
124
100.5
3
20 N" 10 CM
3.01
91
121
94.6
5
14

TABLEAU 6 : Essai varietal multilocal - 13 vari¨¦t¨¦s/programme
+ 2 vari¨¦t¨¦s loca es:
¨¦
R¨¦sultats de rend ment en paddy - t/ha.
S 1 T E S
Vari¨¦t¨¦s
Djib¨¦lor
Ba.diana
Djib¨¦lor Fanda
Fanda
(1)
(moyenne)
WAR 81.2.1.2
1 . 50
1.35
4.70
3.03
WAR 100.2.12.1
1. . 09
1.67
5.18
3.53
WAR 100.2.15.1
Z.38
2.11
5.88
4.20
WAR 115.1.2.11.2
0.00
2.04
4.16
3.20
WAR 74.23.1.1.1.1
0.00
1.75
5.56
3.65
WAR 115.1.2.10.5
ECIA 136.C.2
BG 400.1
IR 21.855.53.2.1.2.2.1
B 4140.C.PN.186.28.KP.2
Br 50.120.2
IR 10781.143.2.3
IR 25912.63.2.2
DJ 684 D
ROCK 5
C.V.
LSD
(1) A Badiana, les donn¨¦es
r¨¦sentant une grande h¨¦t¨¦rog¨¦n¨¦it¨¦,
n'ont
a
pas ¨¦t¨¦ inclues d ns l'analyse.
i 15
~-..- -_-----
----+-
---

,Le riz en zone sal¨¦e : L'objectif est :
d'¨¦valuer le
de nouvelles vari¨¦t¨¦s dans
,plusi?urs
localit¨¦s
confirmer
leur
tol¨¦rance
aux
lcontraintes de la
de mangrove.
Une s¨¦rie de 15 variet¨¦
a ¨¦t¨¦ test¨¦e dans trois localit¨¦s de
Basse Casamance :
Djibelor,
Fanda et Mlomp.
La s¨¦rie ¨¦tait
constitu¨¦e de 13 vari¨¦t¨¦s p opos¨¦es par le R¨¦seau sur le riz de
e
mangrove et de 2 vari¨¦t¨¦s ch isies au niveau localcomme t¨¦moins.
Le dispositif pour cha
essai ¨¦tait un plan en bloc 'complet
randomnis¨¦
avec 4
Les
parcelles
¨¦l¨¦mentaires
comprenaient chacune
4,0 m espac¨¦es de 0,3 m, soit
12,0 m2 (4 m x 3 m).
Les r¨¦sultats de rendem nt de rendement en paddy pour les 3
sites et des observations s r la dur¨¦e du cycle, la hauteur des
plants et le nombre de panic les par m¨¨tre carr¨¦ sont port¨¦s sur
les tableaux 6 et 7. A Badia a, il y a eu un d¨¦ficit important de
la pluviom¨¦trie vers la fin e la saison, les mois de septembre et
d'octobre ayant ¨¦t¨¦ tres
i
d¨¦f citaires.
l'effet de la salinit¨¦ et le
comportement des vari¨¦tes
ne sont pas arriv¨¦es ¨¤
maturit¨¦. A Djib¨¦lor,
toxicit¨¦ a ¨¦t¨¦ moyenne,
comport¨¦es. Par contre ¨¤
de salinit¨¦
ont pu exprimer
de 5 tonnes.
Au point de vue de
productivit¨¦ les diff¨¦rences entre
vari¨¦t¨¦s n'ont ¨¦te significa ives guI¨¤ Djib¨¦lor. Mais seulement 5
vari¨¦t¨¦s ont eu des
significativement inf¨¦rieurs aux
temoins DJ 684 D et Rock 5.
De fa?on globale,
gui se sont montr¨¦es les plus
int¨¦ressantes
sont
.63.2.2, IR 21855.53.2.1.2.2.1, rock
!j, War 81.2.1.2, DJ 684D et
4140.C.PN.186.28.KP.2.
Pour l'essai vari¨¦tal multilocal, les r¨¦sultats encourageants
obtenus ont montr¨¦ l'int¨¦r¨ºt
e l'¨¦valuation de nouvelles vari¨¦t¨¦s
en vue d'identifier des culti ars assez tol¨¦rants pour att¨¦nuer les
contraintes li¨¦es ¨¤ la rizic lture de mangrove. Un certain nombre
de vari¨¦t¨¦s se sont rev¨¦l¨¦ s ¨¦gales ou sup¨¦rieures aux deux
vari¨¦t¨¦s de r¨¦f¨¦rence actue lement disponibles,, L'essai devrait
&tre reconduit pendant la
aison prochaine pour confirmer ces
r¨¦sultats dans d'autres tond tions. Deux ¨¤ trois vari¨¦t¨¦s seront
i
inclues dans le programme de test d'adoption en milieu paysan.
,---_. -. . . -. --._
--A
---

TABLEAU 7 : Essai vari¨¦tal
ultilocal : cycle, hauteur des
plants et nombre
e panicules/m2.
DJIBELOR
FANDA
N¡¯
Vari¨¦t¨¦s
JJF Cm
Pan.
JJF Cm
Pani.
HP
/m2
HP
/m2
1
WAR 81.2.1.2
113 120.6 133
1016
126.7
328
2
WAR 100.2.12.1
100
79.6
99
1015
85.3
371
3
WAR 100.2.15.1
113
82.4
96
1015
88.3
391
4
WAR 115.1.2.11.2
112 137.9 155
109
,132.g
315
5
WAR 74.23.1.1.1.1
112
97.7
96
101
94.6
353
6
WAR 115.1.2.10.5
104
87.4 151
9'5
87.5
309
7
ECIA 136.C.2
109
86.3 104
102
103.2
341
8
BG 400.1
118 109.0 109
108
116.5
365
9
IR 21855.53.2.1.2.2.1
109
97.3 147
103
93.4
313
10
B4140.CPN.186.28.KP.2
109
91.5 156
100
91.4
361
11
BR 50.120.2
113 112.0 116
109
111.7
337
12
IR 10781.143.2.3
115 101.0 131
104
112.6
339
13
IR 25912.63.2.2
113 105.0 128
108
94.1
308
14
DJ 684 D
106 100.5 148
97
89.8
357
15
ROCK 5
109 130.8 163
101
122.6
312
l
17
--¡®-
-----
--
l

(suite tableau 7)
x
BADIANA
N"
Vari¨¦t¨¦s
JJF
C m
Pan.
H P
/m2
-
-
1
WAR 81.2.1.2
109
97.2
235
2
WAR 100.2.12.1
109
67.7
297
3
WAR 100.2.15.1
111
63.3
289
4
WAR 115.1.2.11.2
¨¦chau.
95.5
140
5
WAR 74.23.1.1.1.1
mort
avant ¨¦piai.
6
WAR 115.1.2.10.5
99
62.2
265
7
ECIA 136.C.2
111
67.7
279
3
BG 400.1
110
77.4
253
3
IR 21855.53.2.1.2.2.
104
75.4
253
1 0
B4140.CPN.186.28.KP.2
103
67.9
247
11 BR 50.120.2
mort
avant ¨¦piai.
12
IR 10781.143.2.3
111
82.4
252
L3
IR 25912.63.2.2
102
82.4
253
14
DJ 684 D
106
79.2
232
15
ROCK 5
100
97.2
259
_~-

. . ..___~
mm
l
--

Lutte contre les mauvaises derbes
Deux essais sur la lutt chimique contre les mauvaises herbes
du riz ont ¨¦t¨¦ men¨¦s dans le cadre du programme de recherche
d'accompagnement ISRA-DERDAC. Il s'agissait d'un essai d'¨¦valuation
multilocal de l'adaptabilit'
d'herbicides mis au point pour le
d¨¦sherbage s¨¦lectif ; et un essai d'¨¦valuation de la tol¨¦rance de
vari¨¦t¨¦s en cours de vulgar'sation aux herbicides mis au point.
L'essai multilocal ¨¦tait
1
im lant¨¦ dans cinq sites 2 ¨¤ Fanda ,1 ¨¤
Mlomp, 1 ¨¤ Oulampane et 1 ¨¤ adiana. Le dispositif ¨¦tait un plan en
bloc,
complets randomnis¨¦s avec 4 r¨¦p¨¦titions.
Les herbicides
test¨¦s ¨¦taient : tricopyr/p opanil, pr¨¦tilachlore/dim¨¦tamethryne,
oxadiazone et le m¨¦lange p opanil + 2,4 D. Pour l'essai sur la
tol¨¦rance vari¨¦tale, implan ¨¦ ¨¤ Djib¨¦lor, le dispositif ¨¦tait un
plan en split-plot avec
r¨¦p¨¦titions.
Les vari¨¦t¨¦s test¨¦es
¨¦taient:
ITA 123, Dj 12 5 9, dDj 684 D et Tox
728.1 ; les
herbicides suivants ont 6th
appliqu¨¦s chacun deux doses (la dose
pr¨¦conis¨¦e et une dose dou le)
: Oxadiazon, propanil + 2,4 D,
trichlopyr/propanil et
:
pret'lochlore/dim¨¦tam¨¦thryne.
19
--

TABLEAU 8 : Evaluation multi ocale d'herbicides sur riz -
ii
R¨¦sultats de rende ent en paddy suivant les 4 sites
(moyennes sur 4 r¨¦p¨¦titions) - t/ha.
Localit¨¦s
Traitements
Fand
Fanda
Mlomp
Oulam-
Moyennes
doses herbicides
1 (
2
pane
trait.
en kg m.a./ha
l
Trichlopyr/propanil:
3.69)
3.55 3.96
2.54
3.4a2
2,16 kg
l
Pr¨¦tilachlore/dim¨¦-
3.59~
3.59 3.55
2.15
3.22a
tam¨¦thryne: 1,5 kg
Pr¨¦tilachlore/dim¨¦-
3.62,
3.62 3.88
2.32
3.36a
tam¨¦thryne: 2,0 kg
Dxadiazon: 0,75 kg
3.22
3.22 3.84
2.22
3.12a
Propanil + herbazol:
3.3%
3.31 3.81
1.89
3.07a
2,8 kg + 0,72 kg
,
Desherbage manuel
3.2 ?
3.22 3.94
2.02
3.10a
en deux intervention
T¨¦moin local
3.52
3.53 3.86
2.34
3.31a
(manuel)
Moyennes sites
3.43al
3.43a
3.83a
2.20b
c.vl = 15.7 %
-
2 Les moyennes, dans une m¨ºme colonne ou une m¨ºme ligne,
suivies de la m¨ºme lettre ne sont pas significativement
diff¨¦rentes au seuil 0,05.
20

TABLEAU 9 : Evaluation de la phytotoxicit¨¦ d'herbicides sur
vari¨¦t¨¦s - R¨¦sultat de rendement en paddy (moyennes sur
4 r¨¦p¨¦titions) : tlha.
~
Vari¨¦t¨¦s
Traitements
herbicides
ITA123 DJ12.519 DJ684D TOX728.1 Moyennes
(m.a./ha)
Dxadiazon: 1 kg
3.28~
3.14
3.29
3.81
3.38ab
Oxadiazon: 2 kg
2.92:
2.48
3.06
3.02
2.87cd
Propanil + 2,4-D:
2.72~
2.57
2.39
2.57
2.57d
2,8 kg + 0,7 kg
Propanil + 2,4-D:
3.32~
1.52
1.78
2.08
1.92e
5,6 kg + 1,4 kg
Trichlopyr/propanil:
3.44,
2.98
2.93
3.53
3.22bc
2,16 kg
Trichlopyr/propanil:
2.92~
2.71
2.88
3.28
2.95cd
4,32 kg
Pr¨¦tilachlore/dim¨¦-
3.75
3.35
3.27
3.39
3.41ab
tam¨¦thryne: 1,5 kg
Pr¨¦tilachlore/dim¨¦-
2.98:
2.71
2.87
3.08
2.91cd
tam¨¦thryne: 3 kg
T¨¦moin:desherbage
3.94'
3.59
3.61
3.47
3.65a
YIoyennes vari¨¦t¨¦s
3 .14~a
2.7813
2.88a
3.14a
(1) Les moyennes, dans une meme colonne ou une m¨ºme ligne, suivies
d'une m¨ºme lettre ne sont pas significativement diff¨¦rentes
au seuil 0,05.
21
- .--~_-
-.

TABLEAU 10 : Evaluation de la s¨¦lectivit¨¦ d'herbicides sur vari¨¦t¨¦s
de riz : notes de phytotoxicit¨¦ (¨¦chelle O-9) ¨¤ 30
jours apr¨¨s traitement (valeurs m¨¦dianes sur 4 r¨¦p¨¦-
titions).
Vari¨¦t¨¦s
Traitements
herbicides
ITA12~3 DJ12.519 DJ684D TOX728.1 M¨¦dianes
Oxadiazon: 1 kg
1.8
1.75
0.5
1
1.5
Oxadiazon: 2 kg
2 . 5
3.5
2
2.5
2.5
Propanil + 2,4-D:
2.8 ~
3.0
3.5
2.5
3.5
2,8 kg + 0,7 kg
Propanil + 2,4-D:
4 ~
6
5.5
4
4.75
5,6 kg + 1,4 kg
Trichlopyr/propanil:
1
1.5
1.5
1
1.25
2,1 kg
Trichlopyr/propanil:
2.25
3.25
2
1.75
2.12
4,32 kg
Pr¨¦tilachlore/dim¨¦-
1 ~
1.75
1.75
1
1.4
tam¨¦thryne: 1,5kg
Pr¨¦tilachlore/dim¨¦-
2.25
3.5
3
2.5
3
tam¨¦thryne: 3,0 kg
T¨¦moin:desherbage
0 ~
0
0
0
0
M¨¦dianes/vari¨¦t¨¦s
2.25'
3
2
2.12
22
.-_
.--_
_-.
..-_

Essai multilocal d'¨¦valuation :
Sur le tableau 8 sont port¨¦s les r¨¦sultats de rendement en
paddy.
Il nIy a pas eu de diff¨¦rence significative entre les
diff¨¦rents traitements sur l'ensemble des quatre sites.
Les
rendements obtenus avec les traitements herbicides (nouveaux et de
r¨¦f¨¦rence)
sont
¨¦quivalents ¨¤
ceux
des
t¨¦moins
d¨¦sherb¨¦s
manuellement. Parmi les sites c'est ¨¤ Oulampane que les rendements
ont ¨¦t¨¦ significativement plus faibles.
Tol¨¦rance vari¨¦tale aux herbicides :
Les rendements en paddy et la notation sur la phytotoxicit¨¦ des
traitements sont port¨¦s respectivement sur les tableaux 8 et 10.
Ces r¨¦sultats indiquent que parmiles quatre herbicides, le m¨¦lange
propanil 2,4 D a ¨¦t¨¦ le plus toxique ; les vari¨¦t¨¦s ITA 123 et DJ
684 D ont ¨¦t¨¦ les plus sensibles ¨¤ ce produit. Ces deux vari¨¦t¨¦s
ont ¨¦t¨¦ ¨¦galement assez Sens~ibles ¨¤ la forte dose de l'association
pr¨¦tilachlore/dim¨¦tam¨¦thryne, les quatrevari¨¦t¨¦s ¨¦tant moyennement
sensibles ¨¤ celles des trois autres herbicides mais qui sont assez
bien tol¨¦r¨¦es ¨¤ la dose minimale recommand¨¦e.
1.1.3. Test de tol¨¦ranae vari¨¦tale vis ¨¤ vis des insectes :
L'objectif est de d¨¦velopper un sh¨¦ma de protection du riz
contre les foreurs de tiges en tenant compte des connaissances sur
la dynamique des populations de ces ravageurs.
Quatre vari¨¦t¨¦s (IR8, BR 51.46.5, BW 248.1, DJ 684 D) sont sem¨¦es
¨¤ deux dates (l'une pr¨¦coce, l'autre tardive par rapport ¨¤
l'¨¦mergence du premier de vol de chilo SDP).
Le niveau des attaques est pvalu¨¦ par sondage au tallage (coeurs
morts (CM) et ¨¤ l'¨¦piaison (panicules blanches). Les r¨¦sultats sont
donn¨¦s dans les tableaux.
En ce qui concerne les dates de semis :
- pour les dates pr¨¦coces les vari¨¦t¨¦s ont subi une faible attaque
au tallage, et une forte attaque ¨¤ l'¨¦piaison. Cela a entra?n¨¦ une
r¨¦duction sensible des rendements.
- pour la date tardive, cle'st au tallage que le niveau d'attaque
est le plus ¨¦lev¨¦. Il est faible ¨¤ l'¨¦piaison, d'o¨´ le bon niveau
des rendements.
Pour ce qui est des vari¨¦t¨¦s, dans tous les cas la BW 248.1 a ¨¦t¨¦
la moins attaqu¨¦e tant au tallage qu'¨¤ l'¨¦piaison. Elle a aussi
donn¨¦ le meilleur rendement,
23
----
*

TABLEAU lla : Rendements essais dates de semis
Dates
Vari¨¦t¨¦s
Dl
t/ha
D2 kg/20m2
t/ha
IR 8
2. 49:9
1.25
6.128
3.06
B r 51.46.5
4.94'4
2.47
7.561
3.78
B W 248.1
5.664
2.83
8.829
4.41
DJ- 684 D
4.331
2.16
5.555
2.77
L
TABLEAU llb :
Pourcentage de coeurs morts
Vari¨¦t¨¦s
Dl #(4-9-91)
D2 (20-g-91)
IR 8
1.777
16,281
Br 51.46.5
0.795
19.182
BW 248.1
1.104
13.796
DJ 684 D
2.401
24.384
TABLEAU llc :
Pourcent. panicules blanches
Vari¨¦t¨¦s
Dl (11-11-91)
D2 (11-11-91)
I R 8
12.738
6.153
B r 51.46.5
8.024
3.267
B W 248.1
3.687
2.814
DJ 684 D
10.754
9.180
24
--.__

.
- - -
-¡°m

1.2. Sur le ma?s :
C'est une culture de soudure, confin¨¦e dans les champs de case
plus riches en mati¨¨re organique. Plusieurs ¨¦tudes ont confirm¨¦ le
potentiel de la Basse Casamance pour le d¨¦veloppement de la culture
du ma?s, son extension en dehors des champs de case.
Du point de vue de la demande pour le ma?s, celle-ci commence
¨¤ prendre forme. Le ma?s jadis consomme en vert exclusivement est
entrain de devenir une culture de rente avec le d¨¦veloppement de
projets d'¨¦levage dans la r¨¦gion et d'unit¨¦s de fabrication
d'aliment pour b¨¦tail. Dans des zones comme Oussouye, le ma?s
pourrait progressivement se substituer
au riz pluvial qui connait
beaucoup de difficult¨¦s vu la raret¨¦ des nouvelles d¨¦friches, si
certaines contraintes relatives aux mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal,
et ¨¤ la
fertilisation sont lev¨¦es.
C'est dans le souci d'elargir les possibilit¨¦s de choix des
paysans que diff¨¦rentes gammes de vari¨¦t¨¦s ont ¨¦t¨¦ test¨¦es (Ma?s
jaune, ma?s blanc).
- Pour le ma?s iaune 6 var?¨¦t¨¦s ont ¨¦t¨¦ test¨¦es au niveau de 3
localit¨¦s : Badiana, Oulampane, Fanda.
Il s'agit des vari¨¦t¨¦s JDB, ACCROSS 7728, PIRSABAK, MAKA, EVC-J,
EARLY THAI.
Le dispositif exp¨¦rimental est un bloc complet randomis¨¦ avec
6 r¨¦p¨¦titions. Les parcelles re?oivent une fumure de fonds NPK 200
kg/ha et deux apports d'ur¨¦e au 27e et 42e jours apr¨¨s semis.
Les r¨¦sultats sont indiqu¨¦s dans le tableau N" 12.
Certaines observations ont ¨¦t¨¦ faites et elles concernent les
variables comme :
le nombre de plants apres d¨¦mariage pour lequel en a not¨¦ une
grande homog¨¦n¨¦it¨¦ entre les vari¨¦t¨¦s (CV = 7,60 %). De ce point de
vue les 6 vari¨¦t¨¦s globalement sont toutes identiques.
Ce nombre moyen a ¨¦t¨¦ plus Qlev¨¦ ¨¤ Fanda pour les vari¨¦t¨¦s Early
tha?, Maka, EVC-J. C'est au niveau de Oulampane qu'on a enregistr¨¦
les chiffres les plus bas pour l'ensemble des vari¨¦t¨¦s.
le nombre de jours de floraison m?le ¨¤ 50 %. De ce point de
vue la vari¨¦t¨¦ PIRSABAK s'est montr¨¦e plus pr¨¦coce, suivie de MAKA
et de JDB.
ACCROSS 7728 et EVC-J se sont montr¨¦es plus tardives
la maturit¨¦ ¨¤ 50 % : les vari¨¦t¨¦s les plus pr¨¦coces sont par
ordre PIRSABAK, MAKA, JDB, EARLY THAI (70 j en moyenne). EVC-J a
¨¦t¨¦ la plus tardive.
25

TABLEAU 12 : R¨¦sultats des essais vari¨¦taux multilocaux de ma?s
jaune.
Vari¨¦t¨¦s
Maturit¨¦s ¨¤ 50 % en nbre de jours
!
Il
Badiana
Oulampane
Fanda pi&&-Moyenne1
Moyenne
JDB
70.5
63
76.167
69.889
ACCROSS 7728
73.6
66.5
79.0
73.056
PIRSABAK
71.5
62.3
74.167
69.333
MAKA
74.33
63.167
72.00
69.833
EVC-J
'77.33
66.333
79.167
EARLY THAI
,70.833
64.500
C.V. = 3,12 % 1 77.33
X
73.028
64.306
76.306
LSD=1,04
II
Rendement kg/ha
Vari¨¦t¨¦s
Badiana
Oulampane
Fanda
Moyenne
JDB
2074
2840
1792
2035
ACCROSS 7728
2114
1416
1437
1652
PIRSABAK
2148
2330
2285
2255
MAKA
2526
2479
2437
2481
EVC-J
2889
1911
2274
2358
EARLY THAI
2474
2403
2237
2371
2369
2130
2077
.
C.V. = 34 %
LSD = 35
Du point de vue du rendement les vari¨¦t¨¦s MAKA, EARLY THAI,
EVC-J, PIRSABAK ont globalement eu un comportement similaire, avec
une l¨¦gere sup¨¦riorit¨¦ de Maka. La vari¨¦t¨¦ ACCROSS 7728 a ¨¦t¨¦ la
moins performante.
A Badiana EVC-J a Bt¨¦ la plus performante, suivie de Maka. Le
autres n'ont pas ¨¦t¨¦ tr¨¨s diff¨¦rentes. Le choix des paysans a port¨¦
sur les vari¨¦t¨¦s MAKA et EVC-J.
Ils semblent satisfaits des
rendements obtenus malgr¨¦ les pr¨¦l¨¨vements effectu¨¦s par certains
d¨¦pradateurs (singes, hommes).
A Oulampane le meilleur rendement a ¨¦t¨¦ obtenu avec la vari¨¦t¨¦
MAKA. Puis viennent les vari¨¦t¨¦s EARLY THAI, PIRSABAK, ACCROSS 7728
a ¨¦t¨¦ la moins performante.
26
--
---~

Les paysans de Oulampane ont port¨¦ leurs pr¨¦f¨¦rences sur les
vari¨¦t¨¦s EVC-J, EARLY THAI parce qu'elles ont entre autre un bon
comportement v¨¦g¨¦tatif et des meilleurs ¨¦pis gui r¨¦sistent ¨¤ la
verse.
A Fanda la vari¨¦t¨¦ MAKA a ¨¦t¨¦ la plus performante, suivie de
PIRSABAK , EVC-J, EARLY THAI. JDB et ACCROSS 7728 ont ¨¦t¨¦ les moins
productives.
Cet essai a ¨¦t¨¦ aussi mis en place ¨¤ Mlomp dans la zone
d'0ussouye. Les r¨¦sultats ont ¨¦t¨¦ mauvais du fait du non respect
des th¨¨mes par le paysan (le sarclage nIa pas ¨¦t¨¦ effectu¨¦,
sites tr¨¨s pauvres . ..).
- Pour le ma?s blanc :
Huit vari¨¦t¨¦s ont ¨¦t¨¦ test¨¦es ¨¤ Oulampane et Fanda, et quatre
¨¤ Mlomp.
- la synth¨¦tic C comme vari¨¦t¨¦ t¨¦moin
- HVB-1
- POZA RICA 8362
- EV a343 SR
- EVC-B
- MAKO GALKE TZESR-W
- ACROSS TZUT-W
- QPM-1
TABLEAU 13 : R¨¦sultats des essais vari¨¦taux multilocaux de ma?s
blanc
Maturit¨¦s ¨¤ 50 % en nbre ,de jours
Vari¨¦t¨¦s
Oulampa.
Fanda
Mlomp
Moyenne
SYNTHETIC
61
76
63
66
HVB-1
62
79
70
POZA RICA8362
61
79
7 0
EV 8343 SR
6 3
a 0
6 1
6 8
EVC-B
6 3
7 8
7 0
MAYO GALKE
61
7 7
6 3
6 9
ACCROSS
6 3
7 9
7 0
7 0
TZUT-W
QPM-1
6 1
7 5
68
X
6 2
7 8
C.V. = 3,59 %
LSD = 1,02
2 7
---_-
-p----

---

Rendement kg/ha
Vari¨¦t¨¦s
Oulampa.
Fanda
Mlomp
Moyenne
SYNTHETIC
1078
2421
3289
2262
HVB-1
1041
2289
1665
POZA RICA8362
1062
2237
1649
EV 8343 SR
706
2127
1367
1400
EVC-B
867
2037
1452
MAYO GALICE
902
2308
5255
2155
ACROSS TZUT-W
795
2230
1322
1449
QPM-1
685
2762
1723
X
892
2301
2308
C.V. = 34 %
LSD ,= 0,24
Globalement les vari¨¦t¨¦s t¨¦moin synth¨¦tic C a ¨¦t¨¦ plus pr¨¦coce
et a donn¨¦ le meilleur rendement, suivie de MAYO GALKE.
Par rapport aux deux villages qui sont Fanda et Oulampane, et en ce
qui concerne le cycle les vari¨¦tes EV 8343 SR, ACCROSS ont ¨¦t¨¦ les
plus pr¨¦coces. Par contre les vari¨¦t¨¦s Synth¨¦tic, MAYO, et QPM-1
ont ¨¦t¨¦ les plus tardives.
Les vari¨¦t¨¦s ont eu un meilleur comportement ¨¤ FANDA et Mlomp.qul¨¤
Oulampane.
En effet de Oulampane ¨¤ Fanda l'indice du milieu
(rendement moyen de l'ensemble des vari¨¦t¨¦s) est multipli¨¦ par
2,59.
A Oussouye
les vari¨¦tes Synth¨¦tic C et MAYO ont donn¨¦ de tr¨¨s
bons rendem¨¦nts. Le principal probl¨¨me dans la zone a trait au
respect de l'ex¨¦cution des op¨¦rations culturales.
Globalement le choix des paysans a port¨¦ sur les vari¨¦t¨¦s QPM-1,
MAYO GALKE, EVC-B, Synth¨¦tic C.
En g¨¦n¨¦ral les vari¨¦t¨¦s test¨¦es ont montr¨¦ un bon comportement
v¨¦g¨¦tatif et une bonne productivit¨¦. Dans la mesure o¨´ le ma?s
constitue une option pour le d¨¦veloppement de la c¨¦r¨¦aliculture, il
est important qu'on continue ces actions en mettant l'accent dans
les zones traditionnelles de culture de ma?s (Bignona, Niaguis)
parall¨¨lement ¨¤ la confirmation des r¨¦sultats obtenus, sur les
probl¨¨mes de fertilisation organo-min¨¦rale,
et dans la zone
d'Oussouye sur les probl¨¨mes de calendrier cultural (dates de
semis, techniques culturales, . ..etc). Ceci serait fait sur la base
des quatre meilleurs vari¨¦t¨¦s sorties des tests de la campagne.
1.3 Sur le soroho :
L'objectif vis¨¦ est d¨¦valuer l'adaptabilit¨¦
et la
productivit¨¦
de vari¨¦t¨¦s
¨¦lites
de sogho
dans
diff¨¦rentes
situations agricoles de Basse Casamance.
Neuf vari¨¦t¨¦sam¨¦lior¨¦es et une vari¨¦t¨¦ locale ont ¨¦t¨¦ test¨¦es dans
le cadre de cet essai mis en place ¨¤ Fanda, Oulampane, et Badiana.
28

Le dispositif
utilis¨¦
est
un bloc
de Fisher
avec
quatre
r¨¦p¨¦titions. En dehors de la fumure min¨¦rale (100 kg/ha de 8-18-27
avant le semis, 50 kg/ha ¨¤ la montaison) les op¨¦rations culturales
suivent les pratiques paysannes de la zone.
Les vari¨¦t¨¦s utilis¨¦es sont :
- F2 - 20
- ICSV 1049
- ICSV 1003
- ICSV 1089
- Malisor 84-1
- ICSV 1171
- Sepon 82
- BF 80-9/8-l-2
- BF-80-7/7-1-l
- Vari¨¦t¨¦ locale
TABLEAU 14 : R¨¦sultats des essais vari¨¦taux multilocaux de sorgho
Matur. a 50 % en nbre de j.
Vari¨¦t¨¦s
Oulampa.
Fanda
Moyenne
F2-20
81
94
88
ICSV 1049
77
89
83
ICSV 1089
87
106
96
ICSV 1171
90
107
98
BF80-9/8-12-2
83
91
87
ICSV 1063
79
95
87
MALISOR 84-1
77
92
84
Sepon 82
84
101
92
BF80-7/7-11
86
105
95
Locale
88
79
83
X
83
96
C.V. = 3,59 %
LSD = 1,02
29
____ ---. .----
-.

Rendement kg / ha
Vari¨¦t¨¦s
Oulampa.
Fanda
Moyenne
Gr. ¨¤ la lot
F2-20
2422
1628
2025
963
ICSV 1049
2724
2279
2501
1439
ICSV 1089
2083
755
1419
357
ICSV 1171
1984
794
1389
327
BF80-9/8-12-2
2193
1237
1715
653
ICSV 1063
2062
1404
1733
671
MALISOR 84-l
2375
1849
2112
1050
Sepon 82
2125
1172
1648
586
BF80-7/7-11
2396
1224
1810
748
Locale
940
1185
1062
X
2130
1353
-
C.V. = 30,3 %
30
pp----
_-_
---

TABLEAU 15 : R¨¦sultats essai d'observation pr¨¦liminaire sur le mil
¨¤ Fanda.
Semis 5/8/91 (Rendement en kg/ha)
VariCt68
Rendement kg/ha
IM 90/91 - 439
529
In 90/91 - 104
440
In 90/91 - 602
437
ZTt
In 90/91 - 608
601
35:
IMVIS 88102
573
In 90/91 - 16
529
TEMOIN LOCAL
793
rn 90/91 - 446
308
ru
In 90/91 - 434
429
:z
In 90/91 - 604
396
In 90/91 - 3
661
IH 9U/91 - 422
537
IKMP2
308
In 90/91 - 10
714
In 90/91 -
15
- 448
3372)
IKHPI (C2)
705
In 90/91 - 13
12
:z
In 90/91 - 102
273
In 90/91 - 607
493
In 90/91 - 11
352
IM 90/91 - 418
185
1 w 90/91 - 22
617
In 90/91 - 419
176
IM 90/91 - 106
308
In 90/91 - 606
811
In 90/91 - 415
308
In 90/91 - 424
440
RP1 (C2)
573
In 90/91 - 443
403
E
In 90/91 - 14
418
In 90/91 - 7
IN 90/91 - 450

t:
Il4 90/91 - 405
388
In
IM 90/91 -
425
- 447
E
IKMP5
361
ICI 90/91 - 108
396
In 90/91 - 414
IKHP3
:5T:
IM 90/91 - 103
264
IM 90/91 - 420
352
IM 90/91 - 439
440
Les entr¨¦es ont montr¨¦ un bon comportement v¨¦g¨¦tatif. Et du
point de vue phytosanitaire,
la situation ¨¦tait moyennement
satisfaisante dans la mesure o¨´ pour les 3 principales maladies
(Mildiou,
Ergot,
charbon) qles
niveaux
d'attaque
¨¦taient
relativement faibles en moyenne de 0 % pour le mildiou, 10 a 15 %
pour l@Ergot 20 ¨¤ 35 % pour le charbon.
31

Du point de vue du rendement, les niveaux de production sont
relativement faibles. Seules 3 entr¨¦es (IM 90/91 - 606, IM 90/91 -
7, IM 90/91 - 447) ont produit plus que la locale.
Et du point de
vue statistique on a un coefficient de variation ¨¦lev¨¦ (34 %) et
des diff¨¦rences non significatives.
Les r¨¦sultats obtenus indiquent une fois de plus la n¨¦cessit¨¦
de continuer en rapport avec le programme mil, le criblage de
vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es pour les diff¨¦rentes situations agricoles de la
Basse Casamance en particulier la zone de Sindian-Kalounayes o¨´ la
production est d¨¦j¨¤ importante.
1.4 Essai dlobservation pr¨¦liminaire sur le mil :
Les travaux ant¨¦rieurs (ISBA, Equipe Syst¨¨me 1982-1986) ont
montr¨¦ que le mil est apr¨¨s le riz la seconde c¨¦r¨¦ale de base en
E!asse
Casamance.
Cependant
deux
probl¨¨mes limitent
son
d¨¦veloppement au sud du fleuve : les moisissures des graines et les
d¨¦g?ts des oiseaux. Depuis cette date, aucune autre action de
recherche
sur le mil n'a ¨¦t¨¦ d¨¦velopp¨¦e dans la zone. Mais
parall¨¨lement les paysans dans les zones milicoles, ¨¤ travers les
projets de d¨¦veloppement,
continuent ¨¤ demander de nouvelles
vari¨¦t¨¦s de mil.
Et c'est pour pallier ¨¤ cette insuffisance, qu'en premi¨¨re
ann¨¦e en collaboration avec le programme GAM-AMEL de Bambey, qu'un
essai d'observation pr¨¦liminaire a ¨¦t¨¦ mis en place dans deux zones
mil¨¦oles que sont Oulampane et Fanda : 48 entr¨¦es de cycle long ont
et¨¦ test¨¦es pour leur adaptabilit¨¦. A Oulampane les vari¨¦t¨¦s ont
montr¨¦ un bon comportement v¨¦g¨¦tatif. Cependant la floraison a eu
lieu en p¨¦riode de forte humidit¨¦, ce qui a entra?n¨¦ un avortement
presque complet des ¨¦pis.
A Fanda,
les vari¨¦t¨¦s ont pu boucler leur cycle et les
r¨¦sultats sont donn¨¦s dans le tableau 15.
1.5. Sur le ni¨¦b¨¦ :
Deux types d'essais ont ¨¦t¨¦ conduits pour cette sp¨¦culation
tr¨¨s repr¨¦sent¨¦e dans le sud de la Basse Casamance.
- Essai vari¨¦tal
Les objectifs assign¨¦s ¨¤ cet essai sont :
(1) tester les
nouvelles vari¨¦t¨¦s obtenues par le programme ni¨¦b¨¦, dans les
conditions de la zone sud et (2) ¨¦valuer leur r¨¦sistance aux
maladies, aux insectes, et leur potentiel de rendement.
5 vari¨¦t¨¦s ont ¨¦t¨¦ ¨¦tudi¨¦es dans deux sites Badiana et
Oulampane. L'essai a ¨¦t¨¦ sem¨¦ en blocs al¨¦atoires randomis¨¦s avec
quatre r¨¦p¨¦titions.
32

TABLEAU 16
: Essais vari¨¦taux ni¨¦b¨¦, zone sud
Vari¨¦t¨¦s
Nombre de jours ¨¤
Rendement grain
95 % maturit¨¦
W/ha
Badiana
Oulampa.
Mou¨¨ne
62
59
674.5
594
Ndiambour
63
50
372.6
254
IS 86.275
64
54
1287.7
866
IS 86.283
65
54
1037.7
350
B 89.504
61
71
1221.6
371
1
Moyenne
I
63
I
57
I
918.8 I
487.4
L'essai vari¨¦tal a beaucoup souffert du manque de semences.
C'est ainsi que l'essai a ¨¦t¨¦ sem¨¦ ¨¤ 1 grain par poquet pour
certaines vari¨¦t¨¦s. Et pour d'autres le resemis suite aux attaques
d'insectes n'a pas ¨¦t¨¦ possible.
Pour l'ensemble des vari¨¦t¨¦s la maturit¨¦ ¨¤ 95 % est intervenue
en moyenne au bout de 60 ¨¤ 65 jours apr¨¨s le semis. En dehors des
a,ttaques d'insectes qui ont motive 2 traitements au Decis,
on a
nIot¨¦ des attaques d'animaux (Singes...) sur les essais.
Du point de vue du rendement les vari¨¦t¨¦s 15.80.275, IS.86.283
et B.89.504 ont donn¨¦ les meilleurs r¨¦sultats. Ce sont ces vari¨¦t¨¦s
que les paysans ont le plus appr¨¦ci¨¦ et veulent en seconde ann¨¦e
les utiliser en parcelles de multiplication.
- Essai r¨¦gional (R¨¦seau Renaco - SAFGRAD)
Il s'agit d'une p¨¦pini¨¨re d'observation de 14 lign¨¦es, sem¨¦es
en blocs randomis¨¦s avec quatre r¨¦p¨¦titions dans 3 localit¨¦s
(Badiana,
Oulampane, Fanda).
33

TABLEAU 17 : essai r¨¦gional ni¨¦b¨¦.
-
Rendements grain kg/ha
Vari¨¦t¨¦s
Badiana
Oulampane
Fanda
KVX164.41.64
164.5
166.6
79
Kvx 291.47.222
130.2
145.8
86.4
Kvx 295.2.124.29 114.5
120.8
57.2
KVX402.5.2
687.5
233.3
133.3
Kvx 295.2.124.51 186.6
154.1
100
KVX 305.118.31
151
150
41.6
IT 86.D.719
161
200
86.4
IT 86.D.697.2
291
225
132.2
IT 86.D.715
245
179
112.5
IT 87.D.885
98.9
179.1
7 8 . 1
IT 89.KD.374
697.9
275
115.6
XT 89.KD.245
140
216
63.5
TEMOIN LOCAL
386
191
97.9
L'essai a eu une bonne lev¨¦e dans l'ensemble. La maturit¨¦ ¨¤
50% est intervenue 60-65 jours apr¨¨s le semis.
Cependant la
situation phytosanitaire a titi? tr¨¨s pr¨¦occupante pour l'ensemble
des lign¨¦es: entre la floraison et la maturit¨¦ il a ¨¦t¨¦ enregistr¨¦
des attaques d'insectes, des attaques sur feuilles (mosa?que)
entrainant un r¨¦tr¨¦cissement de ces derni¨¨res. Ainsi les niveaux de
rendement ont ¨¦t¨¦ faibles dans l'ensemble avec un coefficient de
variation de 33%.
L'essaivari¨¦tal ni¨¦b¨¦ a donne des r¨¦sultats encourageants gui
doivent ¨ºtre confirmes tout en insistant sur certains aspects ¨¤
savoir l'¨¦cartement des plants pour diff¨¦rentes dates de semis, le
niveau de protection phytosanitaire pour garantir une recolte...
etc.
1.6 Cultures mara?ch¨¨res :
L'objectif est de voir les possibilit¨¦s d'adaptation des
vari¨¦t¨¦s mara?cheres d'hivernage et de techniques culturales
nouvelles, aux conditions ¨¦cologiques de la Basse Casamance.
Dans ce cadre deux types d'essais ont ¨¦t¨¦ ex¨¦cut¨¦s en station :
1.6.1. Sur lradlioration des technicmes culturales :
La fertilisation du jaxatu : par la comparaison de diff¨¦rentes
doses de fumure organique et d'engrais min¨¦raux pour d¨¦gager la
m¨¦thode de fertilisation la plus int¨¦ressante ¨¦conomiquement.
34

6 traitements ont et8 ¨¦tudi¨¦s :
l-
Fumure organique simple dose : 2 kg/m2
2-
Fumure organique double dose : 4 kg/m2
3-
Fumure organique simple dose + engrais min¨¦ral simple dose :
2 kg/m2 engrais 10.10.20 : 40 g/m2
4-
Fumure organique double dose + engrais minera1 simple dose :
4 kg/mL engrais 10.10.20 ¨¤ 80 g/m2
5-
Fumure organique simple dose + engrais min¨¦ral double dose :
2 kg/m2 de mati¨¦re organique, engrais 10.10.20 : 80 g/m2
6-
Fumure organique double dose + engrais min¨¦ral double dose :
4 kg/m2 de matiere organique, engrais 10.10.20 : 80 g/m2.
La vari¨¦t¨¦ utilis¨¦e est pO=A
T.ABLEAU :18 : R¨¦sultats en fonction du traitement
Traitement
Rendement
kg/m2
127
155
243
249
289
361
Le traitement 6 donne le meilleur rendement,
et il est
significativement suprieur aux autres traitements. Et du point de
vue ¨¦conomique il a le meilleur rendement ¨¦conomique. En effet pour
un investissement additionnel en engrais de 2.200 CFA, on obtient
une augmentation de revenu de l'ordre de 30.900 par rapport au
traitement 2.
L mmtection @ytosaaitaire du Jaxatu, crombo, de la
tgmate, du choix et manioc :
Dans cet essai on cherche ¨¤ montrer l'int¨¦r¨ºt de combiner une
bonne fertilisation avec une protection phytosanitaire ad¨¦quate
pour diff¨¦rentes esp¨¨ces mara?ch¨¨res en Basse Casamance.
Trois traitements sont ici ¨¦tudi¨¦s :
Tl = fumure de fond organique, sans engrais min¨¦ral et sans
protection phytosanitaire.
T2=
fumure de fond organique et min¨¦rale, avec fumure d'entretien
min¨¦rale, sans protection phytosanitaire.
T3=
fumure de fond organique et min¨¦ral, avec fumure d'entretien
minerale, avec une protection phytosanitaire.
35
_ -
me--

TABLEAU 19 : R¨¦sultats de L#e ;sai de protection phytosanitaire du
Jaxatu, Gombo, T lmate, Chou et Manioc et Analyse
financi¨¨re.(Parce1.lle de 100 m2)
(Rendd zment en kg)
Il
Culture
Jax
Traitement
(SO ma) (Puso) (Xina)
~~~
En ce gui concerne le Jz xatu, l'essai a permis de confirmer
l'int¨¦r¨ºt ¨¦conomique de l'engr ais 10.10.20. Par contre les d¨¦penses
consenties ne sont pas couv rtes par les recettes. Les ¨¦tudes
seront
reconduites pour ab wtir ¨¤
une
meilleure protection
phytosanitaire notamment en :e gui concerne la lutte contre la
cecidomie, l'acariose d¨¦forma Ite.
Pour le gombo, le 3¨¨me tIraitement avec angrais et protection
phytosanitaire donne les meil leurs rendements et des gains de 18
000 cfa pour un investissemen : de 1587 cfa.
Avec la tomate l'applica :ion de produits phytosanitaires. est
deux fois plus rentable que :elle de l'engrais min¨¦ral pour les
doses utilis¨¦es ; ceci ind igue la n¨¦cessit¨¦ d'avoir un bon
calendrier de traitement pour cultiver la tomate en hivernage.
Sur le chou les rende aents observ¨¦s
s0n.t faibles,
mais
l'application
d'engrais
mir ¨¦ral
permet une
augmentation de
rendement de 600 %. Ceci est ine indication de llimportance de la
fertilisation dans la r¨¦ussite :
de la culture du chou en hivernage.
Les rendements obtenus s lr le manioc sont bons, sans qu'il y
ait une diff¨¦rence significat: ve entre les traitements. Le type de
fumure et la date de plantati riIn doivent ¨ºtre revus pour le manioc.
1.6.2. Des essais vari¨¦t lux :
Ces essais sont initi¨¦s pour tester les vari¨¦t¨¦s les mieux
adapt¨¦es aux conditions d'hti 'ernage en Basse Casamance. Ils ont
concern¨¦ la patate douce, le JOm)JO I la tomate.
Essai vari¨¦tal Datate douce
13 vari¨¦t¨¦s dont le ter oin Ndargu ont ¨¦te test¨¦es et les
r¨¦sultats sont donn¨¦s dans le tableau 19.
36

TABLEAU 19 : R¨¦sultats des essais vari¨¦taux de patates douces
(Rendement en kg pour 100 m2)
Vari¨¦t¨¦s
Rendement'
Poids moyen des
(kg)
tubercules en g
NDARGU
162.2
106
2544
125.3
85
2
81.1
61
29
86.3
75
WALC
38.0
58
LOUGA 5
47.4
69
45
88.2
84
39
61.1
62
40
91.8
111
2532
157.0
173
27
43.8
58
19
45.3
84
TAIWAN
204.0
~
239
80/30
282.1
367
Cinq vari¨¦t¨¦s Ndargu, 2544, 2532, Ta?wan et 80/30 donnent plus
de 100 kg/100 m2. La vari¨¦t¨¦ 80/30 donne le meilleur rendement et
les plus gros tubercules. Ces rendements pourraient ¨ºtre am¨¦lior¨¦s
en modifiant la fumure min¨¦rale. Pour 1992 ces cinq vari¨¦t¨¦s seront
reprises en essai comparatif.
Egsai vari¨¦tal crombo
3 vari¨¦t¨¦s ont ¨¦t¨¦ test¨¦es et les r¨¦sultats sont indiqu¨¦s dans
le tableau N' 20. Les rendements sont faibles et la vari¨¦t¨¦ Puso a
¨¦t¨¦ partiellement attaqu¨¦e par des n¨¦matodes.
TABLEAU 20 : R¨¦sultats de l'essai vari¨¦tal gombo
(Rendement kg/100 m2)
Ii
-q
Vari¨¦t¨¦s
Rendement en
Poids en g
Pus0
65.5
187
Clemson
124.0
317
Spineless
Artist
83.3
219--
Egsai vari¨¦tal tomate
6 Vari¨¦t¨¦s disponibles actuellement et jug¨¦es productives en
hivernage ont ¨¦t¨¦ test¨¦es. Il s'agit des vari¨¦t¨¦s Xina 8.4.1.11,
Xina
8.4.1.6.,
Small Fry,
Hope,
Caribu,
Cara?bo.
Pour leur
comportement vis-¨¤-vis des principales maladies, les vari¨¦t¨¦s Hope
37
-_
---
,UCy.- I--I-

et:
Cara?bo ont dans l'ensemble le meilleur comportement aux
maladies du feuillage. Les vari¨¦t¨¦s Xina, Hope et Small fry ont une
bonne r¨¦sistance aux n¨¦matodes.
Xina 6 et Small fry sont les plus productives. Par rapport aux
prix pratiqu¨¦s sur les march¨¦s de Ziguinchor, pour les p¨¦riodes de
r?icolte les vari¨¦t¨¦s Hope et Xina 6 sont les plus int¨¦ressantes.
TABLEAU 21 : R¨¦sultats de l'essai vari¨¦tal tomate
(Rendements en kg/lOOm2)
Vari¨¦t¨¦s
Rendements
Poids/pied
Poids fruits
kg/lOOm2
(9)
en g
Xina
125.2
626
24.5
Xina 6
189.2
945
39.4
Small fry
189.5
948
10.3
Hope
119.3
597
76.4
Caribou
75.3
377
55.2
Cara?bo
90.8
454
58.5
Les r¨¦sultats des essais adaptatifs sont tr¨¨s int¨¦ressants,
dans la mesure o¨´ ils montrent qu'il est techniquement possible de
faire du mara?chage en hivernage en utilisant des intrants ad¨¦quats
et en choisissant correctement les vari¨¦t¨¦s et les bonnes dates de
semis. Il ressort ¨¦galement de ces essais que des solutions doivent
¨ºtre trouv¨¦es
pour lever les contraintes phytotechniques et
phytosanitaires.
Ceci est ¨¦galement valable pour les cultures
mara?ch¨¨res de saison s¨¨che qui int¨¦ressent beaucoup plus de
producteurs,
pour lesquelles d'importantes am&liorations sont
possibles.
II.
ESSAIS DE DEMONSTRA'$ION
2.1. Dhmonstration d@itin¨¦rairess techniuues sur Riz
acruaticfue~de zone douce :
Les tests ont ¨¦t¨¦ install¨¦s dans 5 villages avec 16 paysans
dont 4 sinistr¨¦s.
Le dispositif mis en place est sous forme de trin?me ¨¤ 3
traitements (3 vari¨¦t¨¦s). Le choix de chaque trin?me a ¨¦t¨¦ laiss¨¦
aux paysans et chaque trin?me choisi devait ¨ºtre rep¨¦t¨¦ 3 fois dans
le m¨ºme site.
Chaque trin?me est compos¨¦ d'une vari¨¦t¨¦ locale (fournie par
le paysan) et 2 vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es.
Les trin?mes choisis ont port¨¦ pour :
village 1 (Oussouye) sur : Diamise ; Rock5 et DJ 684 D
village 2 (Carounate) sur : Aby Dieng ; ITA 123 et Rock5
village 3 (Mand¨¦gane) sur : Diamise ; ITA 123 ; Rock 5
village 4 (Kabadio) sur S¨¦ni Coly ; ITA 123 ; Rock5.
38
--a
---mm
m---
--

les
rendements
obtenus'
ont
¨¦t¨¦
dans
l'ensemble
tr¨¨s
satisfaisants.
En effet dans le village 1 (parcelles labour¨¦es ¨¤ plat) le meilleur
rendement moyen a ¨¦t¨¦ obtenu'sur la DJ 684 D avec 2.2.47 kg/ha
suivi de la locale (Diamise) avec 1480 kg/ha soit 210 kg de plus
que la Rock5 (tableau ne 22). ~
Au niveau du village 4;
la vari¨¦t¨¦ ITA 123 a donn¨¦ les
meilleurs rendements avec 2833~ kg/ha en moyenne suivie de la Rock5
(2.000 kg/ha) .
Pour les parcelles labour&es en billons (vil:Lages 2 et 3) les
meilleurs
rendements
ont
¨¦t¨¦
obtenus
sur
:L'ITA
123
avec
respectivement 3.500 kg/ha auvillage 2 et 3.750 kg/ha au village
3 I' suivi de la Rock5. Les 2 'locales (Aby Dieng - village 2 et
Diamise - village 3 se sont aussi bien comport¨¦ et ont donn¨¦
respectivement en moyenne 2.OqO kg/ha et 2.500 kg/ha.
L'ensemble du suivi pour le riz aquatique a ¨¦t¨¦ effectu¨¦
correctement et les paysans ,sugg¨¨rent dans la plupart des cas
reprendre ces activit¨¦s la cqmpagne prochaine. Malgr¨¦ certaines
d:Lfficult¨¦s rencontr¨¦es par les animateurs durant la campagne dans
le cadre du suivi.
39
m-a-
---mm
m---

TABLEAU 22 : Rendements Obtenu#s sur les tests de d¨¦monstrations de
riz aquatique
-
enzone douce
Traitements
P l a t
bilions
Village
VO'
VI v2 vo
v1 v2
1500
1000
2080
1680
1360
2160
OUSSOUYE
1280
1400
2400
1460
1320
2350
Moyenne
1480
1270
2247
2000
3000
252
CAROUNATE
4000
380
Moyenne
2000
3500
316
2000
3500
250
MANDEGANE
3000
4000
400
Moyenne
2500
3750
325
1000
3000
2000
1006
2500
2000
KABADIO
806
3000
2000
-
2000
Moyenne
93j
2833
2000
NE3_ : Oussouye : VO = Diamisse- Vl Rock5 - V2 = DJ 684 D
Caraunate: VO = Aby Dieng- Vl ITA 123 - V2 =: Rock(
Mand¨¦gane: VO = Diamisse- Vl ITA 123 - V2 = Rock5
Kabadio
: vo = S¨¦ni Coly - Vl = ITA 123 - V2 = Rock5.
2.2. Tests de d¨¦monstration de Riz de name :
L'objectif fix¨¦ dans ces~tests est de d¨¦montrer l'int¨¦r¨ºt de
certaines vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es de riz dans la valorisation de la
riziculture de nappe.
Le dispositif ¨¦tudi¨¦ porte sur des trin?mes (avec ou sans
engrais) ¨¤ 3 traitements (3 vari¨¦t¨¦s) en comparant la vari¨¦t¨¦
locale du paysan ¨¤ deux vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es de nappe.
Les vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es pr¨¦conis¨¦es ¨¤ cycle court tol¨¦rantes
aux poches de s¨¦cheresse et aux maladies sont :
une vari¨¦t¨¦ locale (fournie par le paysan) : VO
la DJ 12.519 (vari¨¦t¨¦ am¨¦lior¨¦e Vl)
40
.-
--
-I
----

la TOX 728.1 (vari¨¦t¨¦ am¨¦lior¨¦e V2).
Sur les 10 villages r¨¦partis dans les 3 d¨¦partements de
Bignona, Oussouye et Ziguinchor o¨´ les tests ont ¨¦t¨¦ mis en place,
7 ont utilis¨¦ les trin?mes comme dispositifs et 3 des bin?mes
(Mawa, Niabina II et Camara counda). Au total 28 parcelles ont ¨¦t¨¦
install¨¦es dont 2 ont ¨¦t¨¦ ¨¦cart¨¦es de l'analyse (Djib¨¦t¨¦ne et HAER)
du fait de leur localisation en zones basses avec des vari¨¦t¨¦s
aquatiques.
Tous les trin?mes ou bin?mes utilis¨¦s ont re?u de l'engrais
m.in¨¦ral (25 % - 50 % de la recommandation agronomique).
Les rendements moyens obtenus (voir tableau 23) par village
sont dans l'ensemble satisfaisants. En effet dans le d¨¦partement de
Z.iguichor o¨´ toutes les parcelles ont ¨¦t¨¦ labourees ¨¤ plat (Mawa,
Niabina II et Camaracounda), les meilleurs rendements moyens ont
¨¦t¨¦ obtenus sur la vari¨¦t¨¦ am¨¦lior¨¦e V2 (DJ 12.519) avec 3740 kg/ha
soit 3 fois plus que la locale. A Niabina II, la locale a subi de
fortes
attaques
d'insectes
par
manque de
traitements
phytosanitaires. A Mawa les rendements obtenus sur les vari¨¦t¨¦s VO
et Vl (TOX 728.1)
ont ¨¦t¨¦ tr¨¨s faibles du fait du manque
d'entretien et de suivi.
Les parcelles labour¨¦es en billons et localis¨¦es dans 7
villages r¨¦partis dans les d¨¦partements d'Oussou:ye et de Bignona
ont donn¨¦ les meilleurs rendements. Parmi les 3 vari¨¦t¨¦s test¨¦es
(voir tableau) le meilleur rendement moyen a ¨¦t¨¦ obtenu sur la Vl
(TOX 728.1) suivi de la V2 (DJ 12.519) avec respectivement 3095
kg/ha et 2822 kg/ha. Pour la locale, la moyenne tourne autour de
2816 kg/ha soit 279 kg de moins que le Vl.
Entre villages les rendements sont variables et tournent entre 916
et 4900 kg/ha pour la locale ; 1076-4897 kg/ha pour la Vl (TOX
7;!8.1) et 1202-3436 kg/ha pour la V2 (DJ 12.519).
Cependant il faut noter un tr¨¨s bon comportement des vari¨¦t¨¦s
locales paysannes sur l'ensemble des villages
(4.900 kg/ha ¨¤
Thiobon Amanck ; 3733 kg/ha ¨¤ Oussouye et 3100 kg/ha ¨¤ Djiconol. Et
le manque de suivi rigoureux durant toute la campagne n'a permis
Pas
d'expliquer
certains
r¨¦sultats
(donn¨¦es
explicatives
manquantes) et ces r¨¦sultats si n¨¦cessaires doivent ¨ºtre confirm¨¦s.
41
--

TABLEAU 23 : Rendements moyens de riz de nappe en zone Derbac
Traitements
Plat
billons
Villages
V O
Vl v2
vo
v1 v2
OUSSOUYE
3733
3500
2833
DJICONOL
3100
4200
3400
KAGUETTE
2700
4750
-
ESSAMAYE
MAWA
336
456
-
NIABINA II
1200
-
3880
CAMARA COUNDA
2400
-
3600
THIONCK-ESSYL
1734
4897 2713
THIOBON AMANCK
4900
1450 3350
THIOBON KAFONE
2632
1791 3436
BALLA OUGONCR
916
1076 1202
MOYENNE
1312
456
3740
2816
3095 2822
vo = locale paysanne
Vl = TOX 728.1
v2 = DJ 12.519
2.3, D¨¦monstration de nouvelles vari¨¦t¨¦s de riz de manarove
et diffbreats niveaux de crestion :
Les objectifs vis¨¦s sont :
- de d¨¦montrer aux paysans le b¨¦n¨¦fice qu'ils pourraient tirer
de l'utilisation des vari¨¦t¨¦s
s¨¦lectionn¨¦es tol¨¦rantes d¨¦j¨¤
disponibles ;
- et enfin de cerner les contraintes li¨¦es ¨¤ l'adoption de ces
V(ari¨¦t¨¦s.
Cet essai a ¨¦t¨¦ conduit dans 5 localit¨¦s de Basse Casamance :
Djiguinoum, Mlomp, Oulampane, Badiana et Balandine. Quatre vari¨¦t¨¦s
am¨¦lior¨¦es, WAR 1, WAR 77, Rock 5 et 3 niveaux de fertilisation :
(1) niveau paysan, (2) niveau semi-intensif et (3) niveau intensif
o,nt ¨¦t¨¦ test¨¦s. Dans chacun des cinq villages 3 paysans ont ¨¦t¨¦
identifies pour collaborer ¨¤ la conduite de l'essai, et chacun
d'eux a constitu¨¦ une r¨¦p¨¦tition.
Les
conditions de r¨¦alisation, en ce qui concerne la
pr¨¦paration du sol, la mise en place et l'entretien sont celles
P:ratiqu¨¦es par le paysan au niveau local.
42
__-.
-.
---

Le test conduit dans 5 sites selon les 3 niveaux de gestion
(1) a donn¨¦ les r¨¦sultats suivants :
TABLEAU 24 : R¨¦sultats en kg/ha des essais de d¨¦monstration.
-
Badiana
T Balandine 11
II Niveau de
1
2
3
1
2
3
Gestion
P I2 l3
WARl
1125 2014 2607 4250 5097 5222
916 833
1750
wAR77
1155 177
2592 4402 5638 5777 1791 1041 2042
ROCK5
1066 1689 2029 3694 4666 5638 1333 2916 1667
DJ 684 D
710 1022 1421 3277 5222 4597 1083 1250 1708
LOCALE
992 1155 1526 3414 4944 4666 1583 2916 2750
Sites
Mlomp
Djiguinoum
Vari¨¦t¨¦s
Niveau d e
1
2
3
1
2 3
Gestion
-
WARl
2186 2053 2693
500 1450 -
wAR77
4168 2933 2342
200 1100 -
ROCK5
3115 1991 2000
500 3850 -
DJ 684 D
1506 1933 1093
50
860 -
LOCALE
2124 1880 1920
-
-L
Le tableau 24 montre dans l'ensemble un tr¨¨s bon comportement
des variet¨¦s am¨¦lior¨¦es, m¨ºme si la locale ¨¤ certains endroits
s'est montr¨¦e plus performante.
?= sans engrais min¨¦ral, 2 = 50 % de la recommandation, 3 = 100 %
de la recommandation.
Cependant on a not¨¦ de tr¨¨s grandes variations d'un site ¨¤ un
autre et ¨¤ l'int¨¦rieur d'un m¨ºme site d'une r¨¦p¨¦tition ¨¤ une autre.
Ainsi ¨¤ Oulampane avec une pluviom¨¦trie moyenne de 851 mm les
vari¨¦t¨¦s WAR 77 et DJ 684 D ont ¨¦t¨¦ les plus sensibles ¨¤ la
toxicit¨¦ ferrique.
Dans
le site de Badiana, les 3 parcelles de 3 paysans
43

collaborateurs ont ¨¦t¨¦ choisies par rapport ¨¤ la s¨¦v¨¦rit¨¦ des
probl¨¨mes de la tanne vers la route (zone douce et submerg¨¦e durant
presque tout le cycle). La R¨¦pt. 1 tr¨¨s proche de la tanne a connu
d e s¨¦rieux probl¨¨mes de s¨¦cheresse, et de toxicit¨¦ ferrique :
panicules vides ¨¤ la maturit¨¦, dess¨¦chement et 'mort des plants.
Dans la seconde r¨¦p¨¦tition, situ¨¦e dans la zone interm¨¦diaire des
probl¨¨mes techniques ont ¨¦te notes : le sarclage a Bt¨¦ retarde par
la pr¨¦sence remarqu¨¦e de n¨¦nuphars dans la parcelle, le probl¨¨me de
salinit¨¦ a ¨¦t¨¦ tel que plusieurs parcelles ont ¨¦t¨¦ enti¨¨rement
devast¨¦es, une p¨¦riode de s¨¦cheresse qui a co?ncid¨¦ avec le stade
de la montaison. La R¨¦pt. 3 situ¨¦e au bord de la route a le moins
souffert des probl¨¨mes de sursalure et de s¨¦cheresse, et les
rcasultats ont ¨¦t¨¦ excellents.
La r¨¦gularit¨¦ du comportement de ces vari¨¦t¨¦s pour les
diff¨¦rents environnements a ¨¦t¨¦ test¨¦e en utilisant l'analyse de
stabilit¨¦.
Cette r¨¦ponse ¨¤ l'environnement est mesur¨¦e par le
coefficient de r¨¦gression (la pente). Les param¨¨tres qui mesurent
la r¨¦gularit¨¦ du rendement sont en priorit¨¦ la pente et la
deviation de la r¨¦gression. Les vari¨¦t¨¦s stables sont celles qui
ont un rendement moyen ¨¦lev¨¦, une pente ¨¦gale ¨¤ un et une d¨¦viation
quadrique nulle.
Ainsi dans un environnement pauvre les vari¨¦t¨¦s WAR 1, DJ684D
et la 1oc:ale sont pourvues d'une meilleure stabilit¨¦.
Dans cet environnement la vari¨¦t¨¦ locale s'est montr¨¦e plus
productive compar¨¦e aux vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es.
Mais
lorsqu'on
am¨¦liore le milieu, on constate que les vari¨¦t¨¦s WAR 1, WAR 77 et
Rock5 montrent une plus grande stabilit¨¦,
avec un niveau de
rendement plus ¨¦lev¨¦. Par contre la vari¨¦t¨¦ locale pr¨¦sente une
rtiponse d¨¦favorable ¨¤ l'am¨¦lioration de l'environnement : ces
rtisultats sont confirm¨¦s par les travaux de MBODJ sur l'incidence
de la fertilisation azot¨¦e sur l'incidence de la pyriculariose et
sur le rendement du riz (probl¨¨me de verse ¨¦galement).
La confirmation de ces r¨¦sultats permettrait l'¨¦bauche d'un
mod¨¨le de conseil de gestion pour l'utilisation du mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal
qui tiendrait compte des dotations factorielles des producteurs
pour un type d'environnement bien pr¨¦cis.
44

TABLEAU 25 : Stabilit¨¦ du rendement des vari¨¦,t¨¦s dans un "environ-
nement pauvre".
Vari¨¦t¨¦s
Rendement
La pente Ecart-type Valeur
Moyen (kg/ha)
de T
WAR 1
2718
1.092
0.073
14.66
WAR 77
2997
0.924
0.195
6.379
ROCK 5
2544
0.794
0.072
11.063
DJ 684 D
2252
1.042
0.081
12.795
LOCALE
3223
1.18
0.129
9.142
TABLEAU 26 : Stabilit¨¦ du rendement des vari¨¦t¨¦s dans "un environ-
nement moyennement riche".
-
Vari¨¦t¨¦s
Rendement
La pente Ecart-type Valeur de T
Moyen (kg/ha)
-
WARl
2287
0.995
0.227
4.377
WAR 77
2607
1.223
0.230
5.314
ROCK 5
2896
0.609
0.314
1.941
DJ 684 D
2314
1.249
0.205
6.048
LOCALE
2845
0.908
0.251
3.623
_I
TABLEAU 27 : Stabilit¨¦ du rendement des vari¨¦t¨¦s dans un "environ-
nement riche".
Vari¨¦t¨¦s
Rendement
La pente Ecart-type Valeur de T
Moyen (kg/ha)
WARl
3787
1.002
0.113
8.885
WAR 77
4017
1.174
0.067
17.539
ROCK 5
3711
1.255
0.053
23.643
DJ 684 D
2839
0.977
0.066
14.714
LOCALE
2981
0.591
0.177
3.339
45

L'adoPtion des vari¨¦t¨¦s et rierception des paysans
La Rock 5 est la vari¨¦t¨¦ la plus connue des paysans dans cette
forme de riziculture. Comparde ¨¤ la vari¨¦t¨¦. locale, elle s'est
av¨¦r¨¦e sup¨¦rieure pour 3 principaux attributs :
- son tallage important (41,2 %)
- bonne taille des plants
- sa bonne tol¨¦rance au sel et au fer.
Cependant, les paysans ont not¨¦ certaines faiblesses de la
Rock5 ¨¤ savoir :
- une mauvaise r¨¦sistance aux maladies (33 %)
- une plus grande sensibilit¨¦ aux insectes et oiseaux
- une cuisson difficile et tr¨¨s co?teuse en terme d'¨¦nergie.
Elle avait une excellente r¨¦ponse ¨¤ l'engrais (76,5 %). Ce qui
est confirm¨¦ par les rtcsultats des essais.
Pour la WAR 1, du point de vue de la lev¨¦e, les paysans l'ont
trouv¨¦ moins bonne que la vari¨¦t¨¦ locale. C!ependant, elle a un
tcillage plus important (100 % des paysans interrog¨¦s). Mais du
point de vue de la taille des plants seuls 14,3 % des paysans ont
trouv¨¦ qu'elle ¨¦tait meilleure que la locale (qui varie d'un
village ¨¤ un autre).
Son comportement vis-¨¤-vis des oiseaux,
insectes
et maladies,
n'est pas tr¨¨s favorable compar¨¦e aux
locales.
Sa tol¨¦rance ¨¤ la salinit¨¦ est tr¨¨s moyenne compar¨¦e ¨¤ la
locale mais nettement inf¨¦rieure ¨¤ celle de la Rock5. Ceci est
¨¦galement valable quand on analyse sa r¨¦ponse ¨¤ l'engrais min¨¦ral
(meilleure que la locale mais nettement moins bonne, compar¨¦e ¨¤ la
Rock5.
Du point de vue du cycle la WAR 1 n'est pas meilleure que les
locales. Le principal, probl¨¨me ramass¨¦ de mani¨¨re globale concerne
les caract¨¦ristiques organoleptiques de la vari¨¦t¨¦ : la couleur des
grains,
la cuisson,
et le gofit ne semblent pas convenir aux
paysans.
L'adoption de cette vari¨¦t¨¦ se ferait n¨¦anmoins au d¨¦triment
de
la vari¨¦t¨¦ locale (100 % des r¨¦pondants). Deux grandes
contraintes devront ¨ºtre lev¨¦es pour favoriser cette adoption (1)
1 "acc¨¨s ¨¤. l'engrais min¨¦ral, (2) et l'¨¦quipement agricole pour une
meilleure rentabilisation des investissements gue sont la vari¨¦t¨¦
et l'engrais min¨¦ral.
La principale caract¨¦ristique qui milite en faveur de la WAR
1 concerne l'importance de son tallage. Celle qui pourrait freiner
son adoption a trait a sa sensibilit¨¦ aux maladies.
La WAR 77 : la lev¨¦e a ¨¦t¨¦ jug¨¦e meilleure dans seulement 28%
des cas, et moins ¨¤ 57 % des cas que celle de la vari¨¦t¨¦ locale.
46

Son tallage est consid¨¦r¨¦e meilleur dans 100 % des cas.
Mais comme
pour la WAR 1, la taille des plants ne tranche pas en sa faveur.
Sa tol¨¦rance aux oiseaux, insectes et maladies a ¨¦t¨¦ jug¨¦e
inf¨¦rieure ¨¤ celle de la vari¨¦t¨¦ locale.
Les paysans l'appr¨¦cient pour sa productivit¨¦, sa bonne
r¨¦ponse aux facteurs dlamelioration du milieu (engrais), et pour la
taille des grains.
Comme pour les autres vari¨¦t¨¦ la cuisson semble poser des
probl¨¨mes :
elle est tr¨¨s longue et donc co?teuse en terme
du¨¦nergie et en temps de travaux.
Pour les parcelles de d¨¦monstration, les vari¨¦t¨¦s nouvelles
PAR 1, WAR 77) ont montr¨¦ un bon comportement pour une ann¨¦e
particuli¨¨re (mise en place tardive des pluies, avec d'importantes
poches de s¨¦cheresse) dans des environnements diff¨¦renci¨¦s et sous
des niveaux de gestion tr¨¦s diversifi¨¦s. L)'effet escompt¨¦ qui
consistait ¨¤ montrer aux paysans qu'il existait des vari¨¦t¨¦s, en
dehors de la Rock5 et la DJ 684 D, qui pouvaient s'adapter aux
conditions de la riziculture sal¨¦e de Basse Casamance a ¨¦t¨¦
atteint. Il est ¨¦vident que ces r¨¦sultats doivent ¨ºtre confirm¨¦s ¨¤
luavenir, avec l'introduction dans le dispositif de vari¨¦t¨¦s issues
de l'essai vari¨¦tal 1991. Un accent particulier sera mis sur la
repr¨¦sentativit¨¦ des sites par rapport ¨¤ la contrainte de salinit¨¦
dans la r¨¦gion.
2.3. Essai de dt5monstration sur le ma?s :
Pour le ma?s les tests ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦s au total dans 9
villages repartis dans les d¨¦partements de Bignona, Oussouye et
Ziguinchor en champ de case. Ils ont ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦ avec 17 paysans au
total.Le dispositif mis en place est un bin?me ¨¤ 2 traitements. Deux
bin?mes ont ¨¦t¨¦ propos¨¦s h savoir :
- Bin?me 1 : TO = sans engrais
Tl = apport de 120 kg/ha d'ur¨¦e au sarclage
- Bin?me 2 : TO = sans engrais
Tl = approt de 100 KG/ha de 8.18.27 au labour
et 100 kg/ha d'ur¨¦e au sarclage.
La vari¨¦t¨¦ utilis¨¦e : Synth¨¦tic C
Le choix d'un bin?me ¨¦tait laiss¨¦ ¨¤ l'initiative du paysan
apr¨¨s la sensibilisation faite par les animateurs du DERBAC qui
devaient assurer la mise en place et le suivi des tests sur le
terrain.
Les r¨¦sultats obtenus ont montr¨¦ que sur :17 parcelles mises en
place seules 6 ont pu ¨ºtre exploit¨¦es. Les 11 autres ont subi soit
des attaques, soit un mauvais suivi (manque de vigueur ou une
mauvaise ex¨¦cution des taches affect¨¦es aux paysans sarclages
47

tardifs ou inexistants ; m¨¦lange des traitements et m¨ºme r¨¦colte en
l'absence des animateurs).
Sur les 2 bin?mes gui ont ¨¦t¨¦ propos¨¦s seul :Le bin?me 1 a ¨¦t¨¦
mis en place (Bl).
Les r¨¦sultats obtenus dans l'ensemble ont ¨¦t¨¦ faibles (tableau
2!3). Pour les parcelles labour¨¦es ¨¤ plat (99 %) le traitement Tl
(.120 kg d'ur¨¦e/ha) a donne les meilleurs rendements sur l'ensemble
des sites avec une moyenne de 836 kg/ha contre 567 kg/ha pour le TO
(sans engrais). Les meilleurs r¨¦sultats ont ¨¦t¨¦ obtenus ¨¤ Elena
(D¨¦partement de Bignona avec 3500 kg/ha pour le Tl et 2500 kg/ha
pour le TO.
T;iBLEAU 29 : Rendement des tests de d¨¦monstration ma?s en champ de
case.
Type de labour
Labour ¨¤ plat
Labour en billons
Village
TO
Tl
TO
Tl
Dar salam
150
260
2333
2955
Goudoume
152
250
Tendouck
20
32
Elena
2500
3500
Boutegol
12
140
Moyenne
567
836
2333
2955
Ces faibles r¨¦sultats s'expliquent en gr,ande partie par
l'installation tardive des parcelles (22 juillet - 09/AoQt).
Cependant ces faibles r¨¦sultats ne semblent pas d¨¦courager les
paysans gui souhaitent pour la campagne prochaine reprendre
ces
memes actions en mettant l'accent sur les semis pr¨¦coces pour
¨¦viter les goulots d'etranglements (sarclage) dans le calendrier
cultural.
Le labour en billons a ¨¦t¨¦ effectu¨¦ sur une seule parcelle ¨¤
Dinrsalam.
Le rendement
obtenu
avec le bin?me
1 est
assez
satisfaisant pour l'ensemble des 2 traitements. Mais ces r¨¦sultats
n6cessitent d'¨ºtre v¨¦rifi¨¦s.
Des r¨¦sultats obtenus il
se d¨¦gage la n¨¦cessit¨¦ d'une
meilleure sensibilisation des paysans,
d'une rigueur et d'une
fr¨¦quence des visites dans le suivi des act.ivit¨¦s et d'une
concertation plus pouss¨¦e entre la Recherche et le D¨¦veloppement.
48

__ __ __-. .-
_.--.-
___---- - ---
.-
2.4. Tests de d¨¦monstration de lUtt8 am¨¦lior¨¦8 Contre 18s
mauvaises herbes :
Cette action portait sur le riz, le ma?s et l'arachide. Elle
comportait deux parties :
La premi¨¨re consistait en un test simple dont l'objectif
¨¦tait de d¨¦montrer l'efficacit¨¦ et l'int¨¦r¨ºt agronomique, et de
vkrifier la rentabilit¨¦ ¨¦conomique de l'application
d'herbicide.
La seconde partie consistait en une application d'une s¨¦rie de
mesures visant ¨¤ limiter la pression de l'enherbement, dans un
soucis de lutte int¨¦gr¨¦e.
La conduite de l'action ¨¦tait planifi¨¦e en collaboration avec
le DERBAC qui ¨¦tait le ma?tre d'oeuvre pour l'ex¨¦cution.
Le test a pu ¨ºtre mise en place chez plusieurs paysans des
diff¨¦rents secteurs.
Mais les r¨¦sultats communiqu¨¦s ne comportent pas de donn¨¦es
L
chiffrees,
sinon
elles
sont partielles et ne peuvent ¨ºtre
exploit¨¦es dans une analyse.
Mais la plupart des rapports mentionnent l'int¨¦r¨ºt manifest¨¦ par
les paysans ayant collabor¨¦ dans l'op¨¦ration et ceux qui ont eu ¨¤
visiter les parcelles.
2.5. D¨¦monstration et adoption de techniques mara?ch¨¨res :
Cette action a ¨¦t¨¦ initi¨¦e afin de tester et d¨¦montrer
l'adaptabilit¨¦ des vari¨¦t¨¦s am¨¦lior¨¦es dans les conditions du
milieu paysan de Basse Casamance en Hivernage.
Les sites retenus ont ¨¦t¨¦ :
Pour le d¨¦partement de Ziguinchor le village de Fangot
Pour Oussouye le village de Djicomol
Pour le d¨¦partement de Bignona, les vill'ages de Albadar,
Koubelou et Thiobon.
Ces sites ont ¨¦t¨¦ choisis avec les techniciens horticoles du
Derbac, gui sont responsables de la mise en place pratique des
essais et du suivi des diff¨¦rentes op¨¦rations culturales. L'ISRA
par l'interm¨¦diaire de son technicien assure la supervision.
Le programme d'essais vari¨¦taux pour les diff¨¦rentes esp¨¨ces
(manioc,
patate douce, tomate, gombo, piment et Jaxatu) a ¨¦t¨¦
pr¨¦sent¨¦ aux agent du Derbac en d¨¦but Juillet ¨¤ Oussouye et ¨¤
Bignona. Huit techniciens horticoles, 3 d¨¦l¨¦gu¨¦s des d¨¦partements,
4! cordonnateurs de zone et le responsable du service de production
.
v¨¦g¨¦tale ont particip¨¦ ¨¤ la formation.
49
*
UI-

Pour le manioc, ¨¤ Fangot, les vari¨¦t¨¦s test¨¦es ont ¨¦t¨¦ :
- 3055
- 30572
- 30786
- la vari¨¦t¨¦ locale.
Les observations effectu¨¦es montrent que la vari¨¦t¨¦ locale est
plus sensible ¨¤ la virose que toutes les autres vari¨¦t¨¦s test¨¦es.
Les paysans ont ¨¦t¨¦ tr¨¨s impressionnes par les nouvelles variet¨¦s.
Pour le gombo ¨¤ Fangot,
les vari¨¦t¨¦s ¨¦tudi¨¦es sont Puso,
Artist, Clemson spineless, et la vari¨¦t¨¦ locale.
La vari¨¦t¨¦ Clemson a ¨¦te la plus performante avec un rendement de
170.5 kg1100 m2. Elle est suivie de la locale (156 kg/100 m2), de
Artist (126.5 kg/100 m2) et Puso (79.5 kg/100 m2).
Dans
l'ensemble les essais de d¨¦monstration n'ont pas
pleinement donn¨¦ satisfaction m¨ºme si certains r¨¦sultats ont ¨¦t¨¦
obtenus et que les mara?chers continuent ¨¤ manifester en r¨¦el
int¨¦r¨ºt pour le mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal. Deux ¨¦l¨¦ments semblent expliquer
ces r¨¦sultats :
(1) les mara?chers choisis ne sont pas des
professionnels et consacrent plus de temps aux grandes cultures, ce
qui p¨¦nalise l'entretien des cultures mara?ch¨¨res. Il y a lieu dans
les actions futures de mettre l'accent sur :Les dates de mise en
P:lace de ces nouvelles sp¨¦culations par un examen plus attentif du
calendrier
cultural et
des
goulots
d'¨¦tranglement
pour la
disponibilit¨¦ de la main-d'oeuvre dans l'exploitation (2) le suivi
par les Techniciens horiticoles n'¨¦tait pas tres rigoureux (donn¨¦es
non collect¨¦es, fiches de suivi non exploitables). L'accent devrait
¨ºtre mis sur la formation qui n'a pas ¨¦t¨¦ suffisante compte tenu
des d¨¦lais.
2.6,) Essais de d¨¦monstration de technicwes asro-foresti¨¨res
Pour la campagne 1991, des essais de d¨¦monstration sur la
lutte anti-¨¦rosive et des essais d'adoption sur la fertilisation
des champs de case avaient ¨¦t¨¦ propos¨¦s.
Les essais ont ¨¦t¨¦ limit¨¦s ¨¤ Boulandor compte tenu du temps
insuffisant entre la mise en place des fonds et le d¨¦but de
l'hivernage pour une concertation fructueuse avec les paysans sur
le type d'action agroforesti¨¨re ¨¤ conduire avec eux.
2.6,,1. R¨¦alisation des bandes anti-¨¦rosives :
Les sols de la r¨¦gion sont r¨¦put¨¦s sensibles ¨¤ l'¨¦rosion
meme 6 faible pente (Roose E.J., 1977).
Le d¨¦ficit pluviom¨¦trique de ces derni¨¨res ann¨¦es, l'intrusion de
la langue sal¨¦e dans les vall¨¦es, ont pouss¨¦ les paysans ¨¤ remonter
sur le plateau. Ceci a favoris¨¦ l'apparition de nouvelles friches,
et le raccourcissement du temps de jach¨¨re. Ce fait a abouti au
d¨¦veloppement de l'¨¦rosion, au d¨¦capage des sols de plateau et ¨¤
50

lVensevelissement
d'une
partie
des
bas-fonds
encore
rizicultivables.
L'objectif de l'essai est de montrer aux paysans des m¨¦thodes
permettant de casser l'¨¦nergie cin¨¦tique des Eaux de pluie et des
Eaux de ruissellement et de freiner le transport de sable vers les
rizi¨¦res.
Le site est localis¨¦ au sud de Boulandor avec une pente orient¨¦e
Est-Ouest.
.
Un lev¨¦ topographique a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦ avec un th¨¦odolite et
des courbes de niveau sont dress¨¦es avec un maillage de 50 m.
Un ecartement de 100 m entre les bandes anti-¨¦rosives a ¨¦t¨¦
retenu compte tenu de la faiblesse de la pente qui est de l'ordre
de 0.3 % ¨¤ 0.5 % d'apr¨¨s le Groupement SONED-SOGREAH (1980).
Les esp¨¨ces suivantes : Acacia bivenosa, Gliricidia sepium
Eucalyptus cama1 X Catherine ont ¨¦t¨¦ produites (2000 plants) et
P:lant¨¦s dans les champs de culture.
Les bandes, larges de 3 m sont en quinconce. La distance entre
les lignes est de 1 m. Celle entre les plants sur la ligne est de
0.50 cm. Dans la jach¨¨re o¨´ se trouve le collecteur primaire, des
Anacardiers sont plant¨¦s perpendiculairement aux passages d'eaux et
aux endroits les plus sensibles. Les lignes d'Anacardier sont
renforc¨¦es soit par un dispositif pierreux soi.t par des gabions en
Guire senegalensis.
.
Dans la jach¨¨re naturelle, les gabions en Guiera, bien
que attaqu¨¦s par les termites sont encore en bon ¨¦tat. Cependant,
le dispositif pierreux est plus r¨¦sistant et semble plus indiqu¨¦
pour un barrage artificiel devant briser l'¨¦nergie cin¨¦tique des
eaux de ruissellement.
Les Anacardiers ont 95 % de survie au mois de Janvier 1992 avec une
hauteur moyenne de 40 cm.
Dans
les champs
de culture,
l'analyse de variante du
dispositif anti-¨¦rosif montre une diff¨¦rence significative entre
les bandes tant pour la croissance en hauteur que pour le taux de
survie.
Ceci s'explique par des interventions h¨¦t¨¦rog¨¨nes des paysans
(labour h la charrue, entretiens manuels, ou pas d'entretiens du
tout) .
Pour les esp¨¨ces, seul le Gliricidia sepium a donn¨¦ un bon
taux de survie 87 % et une croissance en hauteur de 55 cm. Les
autres esp¨¨ces ont compl¨¨tement disparu.
51

TABLEAU 30 : Croissance moyenne (cm) des bandes anti-¨¦rosive.
B.A N D E S
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10 11 12 13
62
64 53 59 53 58 60 58 48 58 49 44 51
b
I11
Taux de survie des esp¨¨ces
Taux de survie du
Gairicidia sepium
83.29 %
Taux de survie de 1'Eucalyptus cama1
30.72 %
Taux de survie de Gliricidia2
86.59 %
Taux de survie de Acacia bivenosa
0.21 %
2.6,2. Essais de fertilisation des champs de case
Les paysans cultivent les champs de case de mani¨¨re continue.
A d¨¦faut d'une fertilisation minerale, un amendement organique de
toute nature (cendre, ordures, fumier etc...) est apport¨¦ dans les
champs de case pour soutenir la production de mani¨¨re permanente.
Ceci am¨¨ne les paysans ¨¤ faire le parcage du b¨¦tail dans les champs
de case au lieu de le parquer sur le plateau plus loin et plus
carenc¨¦ en ¨¦l¨¦ments nutritifs gue les champs de case.
L'objectif de l'essai est d'utiliser les cl?tures existantes
autour des champs de case pour produire suffisamment de biomasse ¨¤
¨¦pandre ou ¨¤ enfouillir sur place et d'orienter le parcage vers les
plateau.
La culture en couloirs dans les champs de case :
.
Les esp¨¨ces Gliricidia sepium, Leucaena leucocephala, et
cassis siamea sont plant¨¦es en couloirs. La distance entre les
lignes est de 4 m et celle entre les plants sur laligne est de 0.50
m, La longueur de la ligne est de 10 m soit 21 plants par ligne et
84 plants par esp¨¦ce et par paysan.
Les r¨¦sultats concernent la croissance en hauteur et le
taux de survie des esp¨¨ces plant¨¦es.
L'analyse de variante sur la croissance en hauteur donne une
diff¨¦rence significative au seuil de 5 % entre les esp¨¨ces.
TABLEAU 31 : Croissance moyenne des esp¨¨ces
Esp¨¨ces
Moyenne
Gliricidia sepium
40
Leucaena leucocephala
46
Cassia siamea
33
=
52

TABLEAU 32 : Taux de survie des esp¨¨ces plant¨¦es
Esp¨¨ces
Taux survie
Gliricidia sepium
60
Leucaena leucocephala
46
Cassia siamea
55
c
3
Le meilleur taux de survie est donn¨¦ par le Gliricidia tandis
que la meilleure croissance en hauteur est donn¨¦e par le Leucaena.
Il faudra attendre l'hivernage prochain pour se prononcer avec
suret¨¦ sur les performances de ces esp¨¨ces dans les conditions hors
station.
2.6,3. La culture de biomasse le long des cl?tures des champs
de case :
Le but de l'essai est de produire de la biomasse utilisable
comme engrais vert sans occuper les surfaces cultivables.
Trois paysans ont ¨¦t¨¦ choisis pour conduire l'essai. Chacun
d'eux' a re?u 800 plants et mis en place par le groupement. La
distance entre les plants sur la ligne est de 0.50 cm.
Les esp¨¨ces : Gliricidia sepium, Leucaena leucocephala et
Cassia ont ¨¦t¨¦ produites et plant¨¦es en Ao?t 1991.
L'analyse de variante montre une diff¨¦rence significative
entre-le:; esp¨¨ces et entre les paysans tant pour la croissance en
hauteur gue pour le taux de survie.
TABLEAU :33 : Croissance moyenne (cm) des especes plant¨¦es
Esp¨¨ces
HT. (cm)
II
Gliricidia sepium
69
Leucaena leucocephala
89
Cassia siamea
--l
77
T(ABLEAU :34 : Taux de survie des esp¨¨ces plant¨¦es
Esp¨¨ces
Taux survie%
Gliricidia sepium
Leucaena leucocephala
Cassia siamea
53

Au vu des tableaux N' 33 & 34, Cassia siamea a le plus grand
taux de survie mais toutes les esp¨¨ces se portent bien dans ce
syst¨¨me de culture.
La croissance en hauteur est ¨¦galement
satisfaisante pour les trois esp¨¨ces.
Tous ces essais risquent des probl¨¨mes s¨¦rieux si les paysans
ne prennent pas la peine de prot¨¦ger les plants contre la dent du
b¨¦tail en premi¨¨re ann¨¦e.
.
Au niveau du dispositif anti-¨¦rosif, 2 lignes de Vetivera
seront plant¨¦es ¨¤ des ¨¦cartements de 50 cm entre les lignes et 25
cm sur la ligne entre les plants.
Des paysans seront encourag¨¦s ¨¤ cultiver perpendiculairement ¨¤ la
pente au lieu de cultiver le long de la pente.
Des reglettes gradu¨¦es seront install¨¦es en amont de chaque bande
pour d¨¦terminer le d¨¦p?t de sable dQ ¨¤ l'¨¦rosion.
Pour la fertilisation, la biomasse foliaire sera ¨¦mond¨¦e en
d¨¦but
d'hivernage,
pes¨¦e et
enfouie
dans
les
parcelles
exp¨¦rimentales.
Le protocole de l'essai fertilisation proprement
dit sera ¨¦labor¨¦ ¨¤ part.
2.7. Essais de dbmonstration machinisme asricole:
Pour les essais de m¨¦canisation des itin¨¦raires techniques,
.Les actions mises en place ont cibl¨¦ diff¨¦rents aspects:
- Tests de d¨¦monstration et d'adoption de technologies:
- Adaptation et fin de mise au point de technologies.
2.7.1. Tests de d¨¦monstration
Les actions de d¨¦monstration ont porte sur les itin¨¦raires
techniques de production relatifs ¨¤ l'arachide, le ma?s et le riz.
:Les objectifs vises se situent ¨¤ plusieurs niveaux:
- Proposer des itin¨¦raires techniques adapt¨¦s visant une
am¨¦lioration de la productivit¨¦ de la main d'oeuvre
disponible;
- Former
les
paysans ¨¤
d'autres
alternatives de
production avec une utilisation raisonn¨¦e du mat¨¦riel
agricole;
- Former les encadreurs du DERBAC aux techniques de
diffusion des r¨¦sultats de la recherche;
Les itin¨¦raires propos¨¦s (voir les diff¨¦rents protocoles) dans
ce cadre de travail ont d¨¦j¨¤ fait l'objet de test et valid¨¦s dans
d'autres conditions de travail. Ils portent sur la m¨¦canisation de
La culture de l'arachide, le sarcla-buttage des c¨¦r¨¦ales de plateau
et la m¨¦canisation du semis dans les rizi¨¦res. Les itin¨¦raires
54

int¨¦grer& les autres facteurs de production (engrais, vari¨¦t¨¦s,
etc...) ¨¤ des doses recommand¨¦es.
Les r¨¦sultats obtenus sont toutfois en rapport direct avec les
conditions de travail,des encadreurs du DEBAC (niveau de formation,
moyens logistiques, etc...). Il est ¨¤ noter que la moiti¨¦ des
fiches de r¨¦sultats des tests de d¨¦monstration
(20/40) sont
inexploitables pour des probl¨¨mes soit de donn¨¦es manquantes ou de
mauvaise quantification des variables.
A. Itin¨¦raires techniaues sur arachide
Les tests mis en place sont essentiellement concentr¨¦s dans
Les zones de Ad¨¦ane (27 p.lOO),
de Sindian (36 p.100) et de
Diouloulou (36 p.100).
Les tests sont ax¨¦s sur le niveau de m¨¦canisation des
itin¨¦raires techniques. L'itin¨¦raire am¨¦lior¨¦ propos¨¦ aux paysans
va jusqu'¨¤ la m¨¦canisation au moins du sarclage (T,) qui est le
principal goulot d'¨¦tranglement
de l'¨¦x¨¦cution du calendrier
cultural.
Cet itin¨¦raire est en comparaison 'avec l'itin¨¦raire
technique local
(TO) qui est essentiellemnet manuel pour les
op¨¦rations culturales post-labour. Les rendements suivants ont ¨¦t¨¦
enregistr¨¦s:
Zone de Ad¨¦ane: TO * 877 kg/ha
Tl
= 893 kg/ha
Zone de Diouloulou:
TO = 1045 kg/ha
= 1190 kg/ha
Tl
Dans l'ensemble, pour les fiches valid¨¦es, il n'y a pas de
diff¨¦rence
significative
des
traitements. La
diff¨¦rence
arithm¨¦tique des rendements est souvent en faveur de l'itin¨¦raire
am¨¦lior¨¦ pour une maitrise ¨¤ temps de llenherbement des parcelles.
Le niveau de rendement entre zone se justifie par la sp¨¦cificit¨¦ de
la zone de Diouloulou qui a un syst¨¨me de culture nettement orient¨¦
vers la production arachidi¨¨re.
Par contre,
il y a un int¨¦r¨ºt pour la m¨¦canisation de
L'itin¨¦raire quant ¨¤ la diff¨¦rence des temps de travaux globaux qui
,nettement a l'avantage de l'itin¨¦raire T,. E:n effet, les temps de
,travaux
sont r¨¦duits du tiers pour les itn¨¦raires m¨¦canis¨¦s
jusqu'au niveau du sarclage. Ceci confirme les r¨¦sultas des ann¨¦es
pr¨¦c¨¦dentes apr¨¨s anlyse des temps de travaux pour seulement trois
paysans qui ont atteint ce niveau pendant les tests.
55

B. Sarcla-buttaae du ma?s
En plus de la m¨¦canisation des op¨¦rations culturales, le ma?s
a b¨¦n¨¦fici¨¦ pour pendant le sarclage d'un apport de 120 kg/ha pour
l'itin¨¦raire am¨¦lior¨¦ T,. L'itin¨¦raire am¨¦lior¨¦ est en comparaison
avec l'itin¨¦raire traditionnel TO qui est g¨¦ralement un labour en
ibillon,
suivi d'op¨¦rations culturales manuelles.
Les tests de d¨¦monstration se sont essentiellement d¨¦roul¨¦s
dans les zones de Tenghory (25 p.lOO), de Balinghore (37,5 p.100)
(et de Djibidione (37,5 p.100).
Il est ¨¤ noter que la zone des Kalounayes, tr¨¨s orient¨¦es dans
la production du ma?s, n'est pas tellemnt Concer:n¨¦e par les tests.
Les rendements obtenus pour les fiches de suivi r¨¦ellement
exploit¨¦es sont les suivants:
Zone de Tenghory:
TO = 1580 kg/ha
Tl
= 1800 kg/ha
Zone de Djibidione:
TO =
693 kg/ha
Tl
= 1587 kg/ha
Le nombre r¨¦duit de paysans qui ont conduit les tests ne nous
permettent pas de mener des analyses statistiques. Toutefois, les
tendances sont en faveur de l'itin¨¦raire am¨¦lior¨¦ aussi bien au
niveau
des
rendements (+49 p.100). L'apport en ur¨¦e pour
compl¨¦menter la mati¨¨re organique y est pour quelque chose dans
l'am¨¦lioration du rendement en itin¨¦raire mecanis¨¦: meilleur
enfouissement et ex¨¦cution ¨¤ tempset dans les d¨¦lais dl l'op¨¦ration
culturale.
c. M¨¦canisation du semis du riz
L'introduction du semoir dans les rizi¨¨res doit ¨ºtre analys¨¦
¨¤ deux niveaux: en amont, le semoir permet une plus rapide mise en
place des parcelles et en aval, facilite le sarclage en ligne par
rapport au semis ¨¤ la vol¨¦e.
Le test de d¨¦monstration a permis de comparer l'itin¨¦raire
traditionnel (TO) pour lequel, les op¨¦rations culturals sont
essentiellement manuelle marqu¨¦es principalement par le semis ¨¤ la
vol¨¦e et un itin¨¦raire am¨¦lior¨¦ T,. Ce dernier, en plus de la
m¨¦canisation du
semis
preconise
l'utilisation
d'engrais de
couverture ¨¤ la pr¨¦paration du sol et d'ur¨¦e au moment du sarclage.
Les tests ont ¨¦t¨¦ essentiellemnt mis en place dans la zone de
Niaguis. Les fiches de r¨¦sultats provenant des autres zones sont
tr¨¨s incompl¨¨tes.
56

Les rendements suivants ont ¨¦t¨¦ enregistres avec la vari¨¦t¨¦
IX-12 519.
TO = 2375 kg/ha
= 3350 kg/ha
Tl
Le semoir Super Eco a ¨¦t¨¦ utilis¨¦ sur tous les tests de
demonstration pour l'¨¦x¨¦cution de l'itin¨¦raire am¨¦lior¨¦ T,. de
l'itineraire am¨¦lior¨¦. C'est un semoir monorang ¨¤ traction animale
pouvant
assurer un
semis
r¨¦gulier
et homog¨¨ne.
IL est de
productivit¨¦ moyenne.
La vari¨¦t¨¦ DJ-12 519 a de larges potentialit¨¦s en milieu
paysan. Ces tests viennent prouv¨¦r ces capacit¨¦s en riziculture de
nappe. Encore une fois, le nombre insuffisant de r¨¦p¨¦titions ne
permettent pas une analyse statistique des r¨¦sultats. La diff¨¦rence
arithm¨¦tique
est
nettement en
faveur de
l'application de
l'itin¨¦raire am¨¦lior¨¦ qui a provoqu¨¦ une am¨¦lioration du rendement
d'au moins 40 p.100.
2.'7.2. Essai de sarcleuses m¨¦caniques h traction manuelle
Pour ka deuxi¨¨me annee cons¨¦cutive, deux sarcleuses ¨¤ traction
manuelles (Cono weeder et Rotary hoe) sont test¨¦es en Station dans
le but de les adapter ¨¤ la riziculture pratiqu¨¦e par les femmes.
Le dispositif statistique utilis¨¦ est un bloc de Fisher, avec
quatre r¨¦p¨¦titions. Les analyses statistiques seront men¨¦es ¨¤ la
fin de la s¨¦rie d'essai qui doit d¨¦boucher sur l'identification de
la sarc:Leuse la plus adapt¨¦e. L'essai men¨¦ cet ann¨¦e, dans le cadre
du DERBAC a permis d'am¨¦liorer le fichier d¨¦j¨¤ existant. Les
r¨¦sultats des premieres analyses sont les suivants:
Traitements:
L'essai s'est d¨¦roul¨¦ sur des parcelles ¨¦l¨¦mentaires de
165 m2:
TO = Sarclage manuel
= Sarclage m¨¦canique avec le Cono weeder
Tl
= Sarclage m¨¦canique avec le Rotary hoe
T2
Temps de travaux sarlase:
TO
Rl
= 8 h 15 m n
R2
= 6 h 40 m n
R3
= 7 h 10 m n
R4
= 6 h 05 m n
Moyen = 7,07 h
57

*1
Rl
= 2 h 20 m n
R2
= 1 h 38 m n
R3
=lh
R4
= 1 h 15 m n
Moyen.= 1,5 h
T, Rl
=2h
R2
= 1 h 59 mn
R3
=lh
R4
= 1 h 10 mn
Moyen.= 1,5 h
L'analyse arithm¨¦tique des temps de travaux induits par
l'utilisation des sarcleuses montrent qu'il y a un net avantage
dans la m¨¦canisation du sarclage. Le rapport de l'ordre du 1/7 ¨¨me
¨¤ l'avantage du Cono weeder et de la Rotary hoe.
Les rendements sont sensiblements les m¨ºmes entre parcelles
sarcl¨¦es m¨¦caniquement et celles qui sont sarcl¨¦es manuellement. Il
faut surtout signaler sur
les rendements que quelques sous
parcelles ont fait l'objet de la remont¨¦e de la nappe sal¨¦e. Les
rendem¨´ents ont ¨¦t¨¦ corrig¨¦s en cons¨¦quence pour une analyse plus
correcte.
La fabrication des sarcleuses a ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦e avec la
collaboration des ateliers ECM de la SODIZI de Ziguinchor.
2.'7.3. Tests de mat¨¦riels de travail du sol
En relation avec le format des animaux de trait de la r¨¦gion
(petit yabarit), des tests de nouveaux mat¨¦riels de pr¨¦paration du
sol ont ¨¦t¨¦ mis en oeuvre pour llidentification des plus adapt¨¦s.
Les mat¨¦riels ont ¨¦t¨¦ test¨¦s en station et en milieu paysan
(rizi¨¨res de Bougoutoub dans la zone du CADEF).
Liste des mat¨¦riels test¨¦s:
. CRA de Djib¨¦lor
- Charrue reversible 10"
- Charrue UCF 8"
- Roliculteur
. Ecole Agents Techniques de Ziguinchor (EATA)
- Ariana 5 dents
- Houe Sine n' 7 (5 dents)
- Houe Sine Gr¨¦co
- But&eur-billonneur ARARA
- Butteur-billonneur Gambien modifi¨¦
58

. Village de Bougoutoub
- Roliculteur
- Charrue UCF 8"
Les tests ont port¨¦ sur la collecte des efforts de traction,
la vitesse d'avancement des attelages, la profondeur de travail et
la largeur de travail.
Ce travail a ¨¦t¨¦ possible avec l'utilisation de la chaine de
mesue embarqu¨¦e mise au point par le CEEMAT de Montpellier.
L'analyse des donn¨¦es collect¨¦s a mont¨¦ que pour le travail du
sol dans les rizi¨¨res, la Charrue 8 II donne des efforts de traction
compatible avec les boeufs de la r¨¦gion. Le roliculteur par contre,
ne convient pas pour la rebrise de labour des sols argileux des
rizi¨¨res pour des probl¨¨mes de bourrage (deuxi¨¨me pallier du
graphique Roliculteur) et des pics d'effort allant jusqu'¨¤ 200 daN.
Sur le plateau, c'est toujours la charrue 8" qui donne les
meilleurs rendements de travail. L'effort max se situe autour de
160 daN contre 218 daN pour la Charrue reversible 10wl.
Les vitesses d'avancement des attelages sont comprises entre
1,35 km~h pour le roliculteur dans la rizi¨¨re de bougoutoub et 3,2
km/h pour la charrue reversible sur le plateau de Djib¨¦lor.
III. SUIVI-EVALUATION :
3.1. suivi entomolocricrue :
Un suivi par piegeage lumineux et sondage a ¨¦t¨¦ mis en place
dans 3 sites : Mlomp, Badiana, Balandine.
Les r¨¦sultats figurent dans le tableau N"...
Dans toutes les zones de riziculture, on note la pr¨¦dominance
de Chilo spp. A Mlomp, aucun Maliarpha n'a ¨¦t¨¦ captur¨¦e. Mais ¨¦tant
donn¨¦ que beaucoup de recoltes ont pourri avant que le technicien
ne puisse faire les tris, et aussi compte tenu des difficult¨¦s
mat¨¦rielles pour l'execution correcte du suivi, ces r¨¦sultats
doivent ¨ºtre consider¨¦s comme ¨¦tant des tendances ¨¤ v¨¦rifier
ult¨¦rieurement.
59

TABLEAU 35 : R¨¦sultats des pi¨¨ges lumineux
Nombre et types d'insectes captur¨¦s.
Mlom
Badiana
Maliar
Scirpo
Chilo
-pha
-phaga
-SPP
19/7-19/8
27
35
19/8-20/8
20
23/8-29/8
91
55
26/8-31/8
242
13
38
1/9-4/9
101
8
130
5/9-8/9
24
6
456
9/9-15/9
81
2
455
P¨¦riode
Balandine
Chilo Maliar- Scirpo-
SPP
pha
phaga
31/7-19/8
19/8-20/8
23/8-29/8
26/8-31/8
1/9- 4/9
5/9- 8/9
9/9-15/9
16/9
118
12
43
3.2. Caract6risation des Aqro-¨¦coloqies de Manqrove le lonq
du Bassin de la Casamance :
Dans le milieu mangrove (sols llpotentiellement'l sulfat¨¦s-
acides et sal¨¦s) les contraintes ¨¦daphiques sont multiples :
- Hyper salinit¨¦
- Toxicit¨¦ du fer
- Toxicit¨¦ de 1'Aluminium
- Toxicit¨¦ du H2S
- Bas niveau de,fertilit¨¦
- etc...
Ces contraintes sont extr¨ºmement variables dans l'espace et le
temps et compromettent ¨¤ la diffusion des vari¨¦t¨¦s hautement
productives et des paquets technologiques (am¨¦lioration fonci¨¨re).
60

Cette ¨¦tude a pour objectif de partir des ¨¦l¨¦ments n¨¦cessaires
¨¤ la formation des sols sulfates-acides pendant leur g¨¦ogen¨¨se et
p¨¦dogenese et la r¨¦partition spatiale des niveaux de salinit¨¦, pour
enfin definir des environnements ¨¤ contraintes sp¨¦cifiques et les
solutions applicables ¨¤ ces domaines de recommandations (fig. 1).
3.2.1
Mat¨¦riel et m¨¦thode :
L'aire d'¨¦tude est localis¨¦e le long du bassin versant de la
Casamanoe o¨´ l'influence des mar¨¦es sont un des facteurs de gen¨¨se
des contraintes de salinite.
Le long de ce bassin versant les sols sont extr¨ºmement
variables et m¨ºme ¨¤ l'int¨¦rieur d'une m¨ºme unit¨¦ de sol la
variabilit¨¦ des contraintes peut ¨ºtre importante. C'est ¨¤ cause de
ces niveaux de variabilit¨¦ que la recherche de structure de
variation semble n¨¦cessaire. Une m¨¦thode de s¨¦lection de site bas¨¦e
sur des param¨¨tres qui concourent ¨¤ la formation des sols sulfat¨¦s-
acides
est propos¨¦e pour une
meilleure
repr¨¦sentativit¨¦
des
diff¨¦rents environnements possibles.
La formation des sols sulfat¨¦s-acides d¨¦pend de la pr¨¦sence de
plusieurs ¨¦l¨¦ments sp¨¦cifiques favorisant l'accumulation de la
pyrite dans le sol.
Les ¨¦l¨¦m¨¦nts sont :
- la source de sulfate et de r¨¦ducteurs de sulfate
- pr¨¦sence de M.O. (Mati¨¨re organique)
- le Fer
- la condition de r¨¦duction avec une a¨¦ration limit¨¦e (effet
mar¨¦e) ¨¦vacuation de I'alkalinit¨¦ produite pendant la
r¨¦action de formation
- le FeS2
- s¨¦dimentation lente pendant la g¨¦oge:n¨¨se.
La m¨¦thodologie de s¨¦lection de sites bas¨¦s sur ces conditions
de formation des sols sulfat¨¦s-acides et de la variabilit¨¦ spatiale
des niveaux de salinit¨¦ avec des rep¨¨res physiographiques ont ¨¦t¨¦
largement expliqu¨¦s dans (M. SYLLA et al., 1.992).
Trois sites ont
¨¦t¨¦ ainsi s¨¦lectionn¨¦s comme suit :
Site 1 : pr¨ºt de l'embouchure de la Casamance avec une forte
variabilit¨¦ saisonnale de la salinit¨¦. Une s¨¦dimentation plus
rapide (plus limoneux et sableux) ; avec une faible teneur en M.O.
li¨¦ ¨¤ une v¨¦g¨¦tation pionni¨¦re domin¨¦e par llavicennia avec
probablement moins d'accumulation de pyrite.
Site 2 : Transition plus ou moins sal¨¦e, plus ou moins acide.
Site 3 : Zone ¨¤ plus faible salinit¨¦ mais peut ¨ºtre avec une
plus grande quantit¨¦ de pyrite donc d'acidit¨¦.
61
_ .

. -
I -

- _ _ - . - - -

.

. . -
- - - -

A l'int¨¦rieur de chaque site le facteur micro-topographique
permet d'expliquer les variabilit¨¦s ¨¤ plus grande ¨¦chelle.
Dans
chaque
site
ainsi
s¨¦lectionn¨¦,
une
'campagne de
description et l'¨¦chantillonnage des sols a ¨¦t¨¦ entreprise le long
de la topos¨¦quence en raison d'un profil chaque 20 m. Une grille de
40 x 40 m autour du transe& est aussi ¨¦tudi¨¦e pour l'¨¦tablissement
de
cartes de
variabilit¨¦s
spatiales en
utilisant
lwoutil
g¨¦ostatistique.
Sur chaque site les essais agronomiques sont implant¨¦s le long
de la
topos¨¦quence
couvrant
ainsi les
diff¨¦rentes
unit¨¦s
p¨¦dologiques.
Chaque essai est un dispositif Fisher ¨¤ 4 r¨¦p¨¦titions et 6
traitements :
TO = contr?le
Tl = 2 T/ha chaux
T2 = Tl + 250 kg/ha Phosphate de Ta?ba
T3 = Tl + 80 N/ha
T4 = Tl + 250 kg/ha Phosphate Ta?ba + 80 N kg/ha
T5 = 10 T/ha chaux + 250 kg/ha Phosphate de Ta?ba + 80 kg N/ha
Sur des parcelles labour¨¦es en bilions de dimension 5 m x 5 m,
la vari¨¦t¨¦ utilis¨¦e est la Rock5.
La chaux et le phosphate sont
apportes en une dose unique pendant la pr¨¦paration du soi et
l'azote en fractionnement 2/3 ¨¤ 20 J.A.R. et 1/3 ¨¤ 40 J.A.R.. Les
param¨¨tres agronomiques sont suivis au rythme d'une fois tous les
15 jours pendant toute la campagne.
3.2.2. R¨¦sultats et discussions :
- Sur les sols :
Dans la majeure partie des cas les contraintes sont la
salinit¨¦ et l'acidit¨¦ (Fig. 2). Les donn¨¦es de labo sur le pH ;EC;
TAA ; TPA et la variabilit¨¦ temporelle PH, Al etc... ne sont pas
repris dans ce rapport preliminaire.
- Sur les essais agronomiques :
Dans tous les sites les traitements et la position de l'essai
sur la topos¨¦quence ont des effets significatifs. (Tabl. 36).
62

TABLEAU 36 : Effets des traitements et des caract¨¦ristiques des
environnements sur les rendements de paddy le long du
Bassin de la Casamance.
Sites
Traite- Rdts T/ha Position sur
Rdts T/ha CV % Ana-
ments
Analyse
la topos¨¦-
Analyse
lyse
globale
guence
globale
globale
Kagnoute
TO
1.197
Proximit¨¦
0 c
(pr¨¨s de
lit mineur
l'embou-
Tl
1.463
chure)
T2
1.693
Transition 1
2.192 a
T3
2.003
T4
2.271
Transition 2
1.613 b
T5
2.789
Pr¨¨s des l¨¨re
non im-
terrasses
plant¨¦
15.94 %
Fanda
TO
1.715
Proximit¨¦
3.231 b
lit mineur
Tl
2.563
Zone de
T2
2.866
Transition 1
3.026 b
Transi-
T3
3.289
tion
T4
3.996
Transition 2
2.643 c
T5
4.725
Pr¨¨s des l¨¨re
3.870 a
terrasses
11.54 %
Ad¨¦ane
TO
0.299
Proximit¨¦
0.711 b
Tl
0.478
lit mineur
Zone
T2
0.608
Transition 1
0.674 b
T3
0.921
Amont
T4
1.195
Transition 2
1,220 a
T5
1.709
Pr¨¨s des l¨¨re
terrasses
0 c
36 %
1
I
Les r¨¦sultats port¨¦s au tableau 35 montrent,
tous sites
confondus un effet des traitements de chaux
(augmentation de
rendement de 22 % ; 49 % et 60 % respectivement ¨¤ Kagnoute, Fanda
et Ad¨¦ane) ; de la chaux plus phosphate (41 % ; 67 % et 103 %) ; de
la chaux plus ur¨¦e (67' % ; 92 % et 208 %) ; de la combinaison
compl¨¨te chaux, P, et N (90 % ; 133 % et 300 %) ; d'apport massif
de chaux et le compl¨¦ment P, N (133 % ; 176 % et 472 %). Ces
pourcentages ¨¦tant exprim¨¦s par rapport au traitement t¨¦moin.
Les compl¨¦mentations azot¨¦es semblent plus marquer gue le
phosphate.
63

les traitements de 2 T/ha de chaux avec 250 kg/ha Phosphate
Ta?ba et 80 kg N - ur¨¦e donnent les meilleurs rendements. Les
apports massifs de chaux ne sont pas significatifs sur le plan
statistique compar¨¦s a l'apport moyen de 2 T/ha toute autre chose
restant ¨¦gale par ailleurs.
A l'¨¦chelle du site, Yes positions topographiques ont des
effets significatifs tous traitements confondus. A Kagnoutt l'essai
pr¨¨s du lit mineur est totalement sinistr¨¦ de m¨ºme que celui de
ADEANE pr¨¨s de premi¨¨res terrasses.
Une
forte
variation de
rendement en
fonction de la
topos¨¦quence est observ¨¦e dans tous les sites et n¨¦cessite une
interpr¨¦tation li¨¦e aux facteurs limitants (sel, acidit¨¦, toxicit¨¦
du fer, toxicit¨¦ de l'aluminium). D'une mani¨¨re g¨¦n¨¦rale le site de
Fanda a l'¨¦chelle du bassin versant (site de transition) semble
donner des meilleurs rendements.
- Bur le suivi de la variabilite temporelle des facteurs
limitants
(Fe, Al; EC) et des propri¨¦t¨¦s chimiques de la solution du sol
(Ca, Mg, K, Na) durant la campagne hivernale.
Ces aspects des r¨¦sultats de suivi sont pr¨¦sent¨¦s dans le
rapport technique d¨¦taill¨¦.
La variabilit¨¦ des rendements par unit¨¦s ,p¨¦dologiques ¨¤
Kagnoutt (El.. .E4) (Fig.2) peut ¨ºtre interpr¨¦t¨¦e comme suit :
L'essai El a ¨¦t¨¦ compl¨¨tement sinistr¨¦ a cause du sel et
peut-¨ºtre de l'acidit¨¦. Ces sols sont situ¨¦s dans la zone de
tannification qui est fonction du temps de submersion de l'eau
sal¨¦e par les mar¨¦es en saison s¨¨che et l.e temps d'¨¦vaporation
(p¨¦riode o¨´ la mar¨¦e n'atteint pas ces zones). Ce sont des salit
sulfaquept avec pr¨¦sence de jarosite ¨¤ moins de 40 cm de la surface
(Fig.2).
L'essai E2 est implant¨¦ en zone de transition 1 avec moins de
contraintes de salinit¨¦ mais avec des potentialit¨¦s de toxicit¨¦ du
fer et un bas niveau de fertilit¨¦. L'essai E3 est dans une zone
plus sableuse, plus pauvre avec des sols ¨¤ ¨¦tats tampons faibles
(faible capacit¨¦ de neutralisation des acides), pauvre en Ca donc
susceptibles ¨¤ la toxicit¨¦ du fer et de 1lAluminium. Des stress
hydriques sont aussi possibles au niveau de cette zone de m¨ºme que
des pertes de fertilisants par lessivage/lexiviation (sol tr¨¨s
sableux).
Ces ph¨¦nom¨¨nes
interpr¨ºtent
bien la structure des
rendements par site topographique ¨¤ Kagnoutt.
A Fanda les essais El et E2 sont implant¨¦s sur des sols de
types sulfic-tropaquepts avec moins de contraintes de sel et de
toxicit¨¦ du
fer.
L'essai E3
peut
b¨¦n¨¦ficier
d'¨¦coulement
64

hypodermique
charg¨¦ de fer en provenance des plateaux situ¨¦s ¨¤
proximit¨¦.
L'essai E4 sur les terrasses ne pr¨¦sentent pas de
s¨¦rieux probl¨¨mes tous traitements confondus (cependant en analyses
individuel les effets des traitements indiquent des potentialit¨¦s
de toxicit¨¦s dans tous les sites).
A Ad¨¦ane les rendements sont g¨¦n¨¦ralement bas. Ceci est li¨¦ ¨¤
Lune forte pression de fer ferreux et probablement de l'aluminium ¨¤
E4. Les r¨¦ductions de rendements sont drastigues et un ph¨¦nom¨¨ne de
stress multiple est possible (toxicit¨¦ fer, Aluminium, sel, bas
aiveau de fertilit¨¦ etc . ..). Des ¨¦tudes ult¨¦rieures vont aider ¨¤
faire la part de chaque contrainte dans
la r¨¦duction des
rendements.
En Conclusion :
Il est bien apparu dans cette ¨¦tude que la variabilite des
contraintes p¨¦dologiques dans l'espace doivent ¨ºtre cern¨¦es ¨¤
plusieurs niveaux d'¨¦chelle (la bassin Vers#ant, la topos¨¦guence)
afin de pouvoir d¨¦terminer des domaines de recommandations.
Les crit¨¨res de s¨¦lection des sites bas¨¦s sur les facteurs
p¨¦dologigue et de g¨¦ogen¨¨se permettent une s¨¦lection repr¨¦sentative
des environnements.
Les traitements de 2 T/ha de chaux avec 250 :kg/ha de Phosphate
Ta?ba et 80 kg/ha N ur¨¦e peuvent donner de tr¨¨s bons rendements ¨¤
l'exception d'un site.
Les apports massifs de chaux ne se justifiant pas car les
interactions Ca x Fe semblent plus importantes comme facteurs de
correction des stress gue l'augmentation per se du pH gui de
surcro?t se fait naturellement pendant la submersion.
Un calcul ¨¦conomique sur les amendements et leur co?t et des
rendements
marginaux
permettra de
d¨¦te:rminer
des
optinums
rentables.
3.3. Etude des contraintes de l@¨¦levaae bovin :
3.3.1. Obiectif :
Cette op¨¦ration consiste en un suivi sanitaire dans les
troupeaux extensifs de la r¨¦gion. Pour celle-ci deux unit¨¦s de
conduite ont ¨¦t¨¦ rep¨¦rees dans les d¨¦partements de Bignona et
d~Oussouye.
L'analyse des r¨¦sultats permet de d¨¦terminer la
dynamigue de la population bovine et d'¨¦valuer les facteurs
explicatifs de la performance des productions bovines en Basse
Casamance. Pour cette premi¨¨re ann¨¦e, une priorit¨¦ a ¨¦t¨¦ accord¨¦e
aux performances de reproduction et ¨¤ l'exploitation du cheptel
bovin.
6 5

3.3.2. Structure des troumaux :
La population animale 'concern¨¦e compte quatre cent quatre
vingt d:ix animaux dont 81 % dans le d¨¦partement de Bignona et 19 %
dans celui d'Oussouye.
a) Structure g¨¦n¨¦tique :
Le type g¨¦n¨¦tique le plus repr¨¦sent¨¦ est le bovin Ndama de
race trypanotol¨¦rante, caract¨¦ristique des r¨¦gions agropastorales
humides de la c?te occidentale de l'Afrique.
TABLEAU 37 : Structure raciale de cheptel bovin
(en % de cheptel)
?
?
R¨¦gion
Bignona
Oussouye
?????
Ndama
99.8
99.7
100
Z¨¦bu
0.2
0.3
<-
Djakot¨¦
<-
?
Ce type Djakor¨¦ (metis Nadma x Z¨¦bu) n'a pas ¨¦t¨¦ soulign¨¦,
toutefois compte tenu des courants d'¨¦change importants entre la
Gambie et la Basse Casamance, il faut esp¨¦rer la pr¨¦sence constante
de ce type d'animal dans la population bovine de Basse Casamance.
b) Composition des cheptels :
Le tableau No38 pr¨¦sente la composition du cheptel selon les
principales cat¨¦gories d'animaux class¨¦es selon le sexe et l'?ge.
TABLEAU 38 : Composition du cheptel bovin
>
(en %)
=
Cat¨¦gories
?ges
Oussouye
Bignona
Total
(ann¨¦es)
-1. MALES
34.1
3'4.9
34.8
Veau
o - 1
9.9
12.1
11.7
Taurillon,
2 -3
4.4
7.7
7.1
bovillon
M?le adulte
4 & plus
19.8
15.3
16.0
2 . FEMELLES
65.9
65.1
65.2
Velle
0 - 1
9.9
7.7
8.1
Genisse
2 -3
16.6
10.0
11.3
Vache adulte
4 -10
25.3
31.9
30.6
Vache hors
11 & plus
13.3
15.6
15.2
dlage
IE
66

La population bovine est compos¨¦e de 65 % de femelles et de
35% de males. La composition du troupeau reste Caract¨¦ris&e, dans
les deux zones g¨¦ographiques ¨¦tudi¨¦es par l@importance des sujets
m?les de quatre ans et plus ainsi que de femelles hors-d'?ge.
ces
derni¨¨res
representant
13.3 et
15.6 % du
troupeau
respectivement dans les d¨¦partements dlOussouye et Bignona.
Ce ph¨¦nom¨¨ne classique a ¨¦t¨¦ repertori¨¦ dans diff¨¦rents
troupeaux traditionnels extensifs de l'Afrique Tropicale, et d¨¦note
de la faible valeur commerciale de l'¨¦levage bovin.
c) R¨¦gime d¨¦mographique du cheptel bovin :
Nous utiliserons la structure pour d¨¦terminer le r¨¦gime de la
population
bovine et les hypoth¨¨ses sur la productivit¨¦ des
troupeaux bovins de la base de suivi.
TABLEAU 39 : Structure d¨¦mographique des troupeaux bovins
(en %)
Nombre d'animaux : Oussouye 90 ; Bignona 390 ; Total 480
Age
OUSSOUYE
BIGNONA
TOTAL
(en ann¨¦es)
MALE FEMELLE MALE FEMELLE MALE
FEMELLE
1
9.9 9.9
12.1 7.7
11.7
8.1
2
1.1 5.1
4.9 6.7
4.2
6.5
3
3.3 11.1
2.8 3.3
2.9
4.8
4
5.5 4.4
6.2 8.2
6.0
7.5
5
3.3 6.6
4.9 8.7
4.6
8.3
6
4.4 5.5
2.1 4.4
2.5
4.6
7
2.2 1.1
0.8 1.8
1.0
1.7
8
2.2 2.2
1.3 4.1
1.5
3.7
9
1.1 2.2
2.1
0.2
2.1
10
1.1 3.3
2.6
0.2
2.7
11 et plus
- 13.3
- 15.6
15.2
La pyramide ci-dessus r¨¦v¨¨le une structure tr¨¨s instable
caract¨¦ris¨¦e par :
une f¨¦condit¨¦ des troupeaux moyenne ;
d'importantes sorties d'animaux entre les classes d'?ge
2 a- 3 ans pour les m?les et 5 - 6 ans pour les femelles
reproductrices.
67

3.3.3. MOUV8lU8ntS dQanimaux :
A. Entr¨¦es :
Les entr¨¦es d'animaux correspondent ¨¤ des placements suite ¨¤
'une acquisition de bovin soit par arriv¨¦e et/en retour de confiage,
par achat, par le troc, par h¨¦ritage, par la dote ou les dons.
A Oussouye, ces apports externes ont lieu pendant les mois
,d*Avril, de Mai et surtout dans le dernier trimestre de l'ann¨¦e
(Sept. Oct. Nov.) p¨¦riode pendant laquelle soixante dix pourcent
'des entr¨¦es sont effectu¨¦s.
A Bignona, c'est le d¨¦but de l'hivernage (juillet-Ao?t) qui
correspond ¨¤ la phase d'importation la plus importante.
TABLEAU 40 : Circonstances d'entr¨¦e des animaux
Circonstances
Oussouye
Bignona
Total
Arriv¨¦e en confiage
30.4
55.8
50.0
Retour de confiage
8.7
9 . 1
9.0
Achat
34.8
14.3
19.0
Troc
26.1
113.2
20.0
Don
:1 . 3
1.0
H¨¦ritage
l . 3
1.0
L'analyse des circonstances r¨¦v¨¨le que des importations de
cheptel reposent plus dans des circuits internes non mol¨¦taris¨¦s.
Cette assertion est ¨¤ nuancer dans le d¨¦partement dlOussouye
ou 35 % des entr¨¦es sont cons¨¦cutifs ¨¤ des achats d'animaux et 26%
au troc.
TABLEAU 41 : R¨¦partition des entr¨¦es selon :Les mois (en %)
Mois
OUSSOUYE
BIGNONA
TOTAL
janv.ier
4.3
14.3
12.0
F¨¦vr.ier
13.0
2.6
5.0
Mars
3.9
3.0
Avril
2.6
2.0
Mai
3.9
3.0
juin
17.4
24.7
19.0
Juillet
13.0
10.4
1J.O
Aoi?t
17.4
15.6
16.0
Septembre
8.7
6.5
7.0
octobre
17.4
5.2
8.0
Novembre
8.7
2.6
4.0
D¨¦cembre
7.8
6.0
68

B. Naissances :
L'?ge moyen ¨¤ la premi¨¨re mise bas est de 5 mois sur quatre
ans et trois mois ; ce gui correspond ¨¤ un ?ge ¨¤ la premi¨¨re
saillie f¨¦condante de trois qns et demi.
'TABLEAU 42 : Age moyen & la premi¨¨re mise bas
II Rubrique
I
Moyenhe
I
cv (%)
II
TOTAL
51.2
27.9
BIGNONA
49.6
26.2
OUSSOUYE
57.6,
30.2
Les taux de f¨¦condit¨¦ deis femelles sont en moyenne de 56 % et
53.5 % respectivement 8 OussQuye et Bignona.
Ils varient selon les rkultats pr¨¦sent¨¦s au tableau suivant:
TABLEAU 43 : Taux de f¨¦condit¨¦ par classe de mise bas.
N" mise bas
OUSSOUYE
I
BIGNONA
l - 2
45.9
49.7
2 - 3
46.1
50.3
3 - 4
48.8
55.6
4 - 5
50.6
54.8
5 - 6
88.5
51.1
6 - 7
59.5
Moyenne
56.0
53.5
(CV C%l
28.1
7.1
A partir des r¨¦sultats &-dessus, il s'av¨¨re que la fertilit¨¦
des femelles est croissante ¨¤ Oussouye ¨¤ partir de la seconde mise
bas ; par contre, celle-ci d¨¦qro?t au-del¨¤ de la cinqui¨¨me mise bas
dans le d¨¦partement de Bignr$na. Cette conclusion gui m¨¦riterait
dl¨ºtre ¨¦tablie pour la secondk campagne (1992-1993) d¨¦terminera de
:La fixation des ?ges ¨¤ la r¨¦forme des femelles reproductrices.
Les naissances
sont concentr¨¦es dans les deux derniers
trimestres de l'ann¨¦e.
69

TABLEAU 44 : R¨¦partition mensuelle des naissances (%)
Sites
M
AV Mai J.IJui
A.
BIGNONA -
OUSSOU. 6.7
TOTAL 1.8)
1 -t
3.6 ------
29.1
L'analyse des circonstances de sortie vous montre l'importance
relative des pertes occasionn¨¦es par la mortalit¨¦ des animaux
(41.5% des sorties d'animaux).
TABLEAU 45 : Importance des sorties d'animaux
(en % des animaux sortis)
Circonstances
i
P.100
Mortalit¨¦
41.5
Vol
3.7
Exploitation
54.8
Vente
17.1
Troc
5.5
Emprunt
0.9
'Retour concession
19.8
Abattages
11.5
Ce tableau permet de noter une exploitation intense du
cheptel.
La valorisation des produits
est
r¨¦alis¨¦e par la ,
transaction entre exploitants ou avec des tiers (vente, troc,
emprunt) ou suite ¨¤ la mobilisation de l'animal en vue de son
utilisation au sein de l'exploitation (Traction animale, abattages
rituels, dot, . . . etc).
LE?S
principales
causes de
mortalit¨¦s
sont de
nature
pathologique et nutritionnelle (62.5 % et 76.9 % respectivement ¨¤
Oussouye et Bignona).
70

TABLEAU 46 : Causes de mortalit¨¦ bovine (%)
Causes
vignona 1 Total
Patholoaie
37.5
53.7
52.4
Dont Diarrh¨¦e
27.4
25.2
Parasitoses gastro int.
12.5
8.4
8.7
Charbon bact et troup.
6.3
5.8
Dermatose nodulaire
2.1
1.9
M¨¦t¨¦orisation
1.1
1.9
Trypanosomiase
25
4.2
5.8
Nutritionnelles
25
23.2
23.3
Dont Malnutrition
25
18.9
19.4
troubles de croissance
1 . 1
0.9
Intoxication
3.2
2.9
Accidents
13.7
15.5
Dont Accident de voiture
12.6
14.6
D¨¦vore par hy¨¨nes
1 . 1
0.9
Inconnu
95
8.7
Parmiles causes les plus significatives, nous signalerons les
parasitoses gastrointestinales et la malnutrition des veaux dans
les deux d¨¦partements. Le traitement efficace des parasitoses, des
diarrh¨¦es et la conduite rationnelle de l'alimentation permettrait
de r¨¦duire de fa?on notable les mortalit¨¦s dans la r¨¦gion.
Nous signalerons pour clore, l'importance des d¨¦g$ts caus¨¦s
par les accidents de voiture
surtout dans les d¨¦partements
d'Oussouye.
c.1. J3wlutioa des sorties :
Les principales p¨¦riodes
d'exploitation ou de sorties
involontaires se situent entre les mois de Janvier et de Mai.
I
J
-F
BIGNONA 3.1
I
I
OUSSOUYEI25.0 25.0 -
8.3
8.3 18.31 - 1 - 1 - 1 8.31-18.3
I
I
TOTAL
I 9.3 14.0 11.6 16.3 14.0 12.3111.6l - 1 9.31 2.31-12.3
71

Les circonstances de sorties les plus importantes sont les
mortalit¨¦s, les retours h la concession et les ventes dans les
d¨¦partements de Bignona et dlOussouye.
Par cons¨¦quent il faut
signaler l'existence de ventes d'animaux ¨¤ Oussouye (Avril et Mai)
et ¨¤ Bignona (Mars et Juillet) alors gue la conception g¨¦n¨¦rale
v¨¦hiculee retient, ¨¤ tort, gue les ventes sont nulles dans les
syst¨¨mes d'¨¦levage en milieu Diola.
Cette premi¨¨re analyse des troupeaux bovins en milieu rural
r¨¦v¨¨le des enseignements suivants :
le faible taux de f¨¦condit¨¦ des femelles reproductrices
(% Pl:;i en moyenne). Ce taux croft selon le num¨¦ro de v¨ºlage et ¨¤
tendance, dans le d¨¦partement de Bignona ¨¤ baisser au-del¨¤ de la
oiguieme mise-bas.
2.
Une tendance 8 l'exploitation ¨¦conomigue du cheptel bovin
en milieu Diola. A cet Egard, on a constate des ventes d'animaux
entre mars et Juillet dans le d¨¦partement de Bignona et en Avril et
Mai dans le d¨¦partement d'Oussouye.
3.
Une mortalit¨¦ importante des animaux relevant de cas
pathologiques (diarrh¨¦es, parasitoses) mais autant des accidents de
la circulation.
Dans le cadre des activit¨¦s de d¨¦veloppement, il faudrait
consid¨¦rer des actions de sensibilisation quant ¨¤ la tenue en
,compte des passages d'animaux sur les axes rapides (axe routier de
Cap-Skirring). Sur le plan vet¨¦rinaire, l'accent doit ¨ºtre mis sur
le d¨¦parasitage des animaux dans le d¨¦partement d'Oussouye alors
que dans le d¨¦partement de Bignona la lutte contre les diarrh¨¦es
devra ¨ºtre intensifiee. La conduite de telles actions permettra de
r¨¦duire de pr¨¨s de 60 % les pertes occasionn¨¦es sur le cheptel
bovin.
Sur le plan de la recherche-d¨¦veloppement, l'ann¨¦e 1992 devra
¨ºtre mis h profit pour ¨¦valuer les performances Bconomigues du
cheptel bovin (retour a la concession et productivit¨¦ num¨¦rique,
reproduction,
et Waluation des performances pond¨¦rales et
laiti¨¨res).
En outre, un accent devra ¨ºtre mis sur lt¨¦valuation et la mise
au point de technologies
animales dans le domaine de la
porciculture et de l'apiculture.
3.4. Le suivi bu credit agricole du Derbac :
Le Derbac, pour atteindre ses objectifs, a mis en place un
programme de crbdit gui par rapport aux exp¨¦riences pass¨¦es, se
veut plus efficace car plus accessible aux producteurs. Ce cr¨¦dit
s'adresse prioritairement aux paysans organis¨¦s en GIE et en
72

organisations locales villageoises. Et pour surmonter les blocages
administratifs, le Derbac apporte son appui aux producteurs pour
:Leur permettre de se constituer en GIE et de formaliser un dossier
de cr¨¦dit.
Apres 2 campagnes de fonctionnement, il ¨¦tait int¨¦ressant de
retourner au niveau des b¨¦neficiaires pour voir comment est-ce
quVils per?oivent ce cr¨¦dit et quelles am¨¦liorations ils en
attendent. Deux niveaux sont analys¨¦s : le niveau institution
(Derbac) et le niveau paysan.
Le recensement des besoins :
Le Derbac a un conseiller de gestion dans chaque communaut¨¦
rurale. Le r?le du conseiller est la confection du dossier de
cr¨¦dit et l'incitation des paysans ¨¤ la constitution d'un GIE ou
d'une section villageoise.
Apr¨¨s la mise en place du GIE
le conseiller de gestion peut
recenser les besoins et constituer les dossiers de cr¨¦dit. Il doit
expliquer
aux
membres de ces organisations,
les conditions
dwacguisition et de remboursement du cr¨¦dit. Il doit leur fournir
egalement tous les conseils techniques sur le choix des ¨¦quipements
sollicit¨¦s.
Il anime ensuite les assembl¨¦es g¨¦n¨¦rales de confirmation,. Il
organise une s¨¦ance de concertation avec les membres du bureau pour
rkudier individuellement les commandes des membres. La ?ommande
sera satisfaite a 100 % ou reduite suivant les qualit¨¦s du membre.
!Cl existe 2 types de membres : le bon payeur et le mauvais payeur.
be bon payeur est caract¨¦ris¨¦ par le fait qu'il ait rembours¨¦
toutes ses dettes tandis gue le mauvais payeur reste d¨¦biteur.
Apres l'¨¦tude des dossiers, le conseiller de gestion les
envoie au Derbac. Son comit¨¦ d'octroi se r¨¦unit pour etudier les
demandes re?ues. Le plus important dans ces dossiers est l'¨¦tude de
projet et le compte d'exploitation bien ¨¦labor¨¦.
amode d'accruisition du mat¨¦riel asrioole et des intrants :
Le nombre de GIE agr¨¦e par le Projet Derbac est compris entre
X25-150. Un GIE peut compter de 4 ¨¤ 50 membres selon les villages.
Tous les membres du GIE doivent se r¨¦unir en assembl¨¦e
gen¨¦rale pour blir un bureau compose de 3 membres : un pr¨¦sident,
un secretaire et un tr¨¦sorier.
Sur le proces verbal du conseil d'administration, il doit y
figurer la liste de tous les membres du G'IE y compris ceux du
bureau.
Le Pr¨¦sident de l'organisation s'engage ¨¤ signer les documents
aupr¨¨s de la CNCAS pour le pr¨ºt de la campagne en cours.
7 3

Un num¨¦ro du registre de commerce et une photocopie de la
pi¨¨ce d"identit¨¦ du Pr¨¦sident s'ajouteront au dossier.
Le dossier complet est pr¨¦sente au Derbac par le Pr¨¦sident. Le
Derbac :r¨¦unit son comite d'octroi pour l'etude des demandes de
cr¨¦dit. Le comite d'octroi ¨¦met un avis favorable ou d¨¦favorable
suivant la constitution des demandes. Si l'avis est favorable, le
XDerbac accorde son visa technique. Le dossier de pr¨ºt et les
documents compl¨¦mentaires sont envoy¨¦s ¨¤ la CNCAS par le Derbac.
Chaque GIE prend en charge les frais de dossiers, la prime
d'assurance et verse >l'apport personnel.
L'apport personnel exige par la CNCAS est d¨¦fini suivant :
- mat¨¦riel 20 %
- boeuf de trait 20 %
- Materiels dloccasion 35 %
- Semences arachide 35 %
- Semence pomme de terre 50 %
- Autres intrants 15 %
- Source document CNCAS 1992.
Les frais de dossiers sont r¨¦tablis suivant le bar¨ºme ci-
dessous :
TABLEAU 47 :
Montant du pr¨ºt
Frais dossier
CFA
CFA
2500
5000
10000
25000
Source : CNCAS 1992.
le montant de la prime d'assurance est de 0,5 % de l'exigible
multiplie par la duree du pr¨ºt.
us modalites de remboursement :
la dur¨¦e du cr¨¦dit est ¨¦tablie de la mani¨¨re suivante /
mat¨¦riels et boeufs de trait : 3 ans
Cr¨¦dit campagne (intrants)
: 9 mois
Les taux d'int¨¦r¨ºt sont d¨¦termin¨¦s en fonction du taux
d'escompte defini par la banque centrale des Etats de l'Afrique de
l'Ouest, soit des sources de financement utilis¨¦ par le pr¨ºt.
74

Le taux d'inter¨ºt de 11 % est accord¨¦ par la ligne de cr¨¦dit
Derbac. Le remboursement se fait par annuit¨¦ suivant la dur¨¦e du
cr¨¦dit (Mat¨¦riels et boeufs de trait en 3 annuit¨¦s et les intrants
en un seul versement apr¨¨s campagne).
~~tarminatioa de l'Ua;Lg;ibla
:
Le montant r¨¦el du cr¨¦dit = montant total - l'apport personnel
Les int¨¦r¨ºts = montant r¨¦el x 11 % x dur¨¦e du cr¨¦dit
L'exigible
= montant r¨¦el1 + les int¨¦r¨ºts.
Le Bilan :
Nous pouvons dire que depui 2 ans le taux de recouvrement sur
le cr¨¦dit est situ¨¦ entre 90 et 100 % au niveau de la ligne cr¨¦dit
Derbac. Le montant allou¨¦ au cr¨¦dit Derbac de chaque ann¨¦e n'a pas
encore atteint 100 %.
Il faut une parfaite propagande pour amener les GIE vers le
cr¨¦dit et r¨¦duire les charges (frais de dossiers, assurance et
apport personnel).
Cependant, apres les deux campagnes d'application, le niveau
de consommation reste faible malgr¨¦ une forte ¨¦volution de la
campagne 91-92.
TABLEAU 48 : Total credit (CFA)
c Campagne
90-91
91-92
-
-
Semences
2.725.940
2.134.850
Engrais
2.262.262
2.513.664
Mat¨¦riels
7.498.490
18.842.795
Divers
83.140
Elevaae
10.072.962
9.283.809
1 Totaux
I
22.642.794
I
33.775.118
Pour la campagne 90-91, sur les 500.000.000 seulement les 50%
ont ¨¦t¨¦ consomm¨¦s. La campagne 91-92 : 100.000.000 ont ¨¦t¨¦ mis ¨¤ la
disposition des GIE et des sections villageoises. Le 1/3 est d¨¦j¨¤
consomme ce gui n'exclut pas la probabilit¨¦ dlutiliser les 2/3 ou
plus. C'est ainsi gue le Derbac aura la possibilit¨¦ d'atteindre son
objectif gui est l'emploi de la globalit¨¦ de la pr¨¦vision de
100.000.000 par campagne.
Ce panorama de l'exp¨¦rience Derbac a ¨¦t¨¦ confirm¨¦ par le suivi
qui a ¨¦t¨¦ fait dans huit localit¨¦s gue sont : Badiana, Tambacounda,
Thionck-Essyl, Thiobon, Ba?la, Aringhala, Kaguit et Suel. Les
personnes interrog¨¦es sont des chefs de m¨¦nages a 80 % et des chefs
75

de concession ¨¤ 17 %.
Tous sont membres d'un groupement de
producteurs ou d'un GIE.
65 % des organisations ont une vocation purement agricole alors gue
35 % sont des organisations agro-pastorales. L'ensemble de ces
organisations ont b¨¦n¨¦fici¨¦ d'un cr¨¦dit. Derbac pour la campagne
1991-1992.
Deux sources de cr¨¦dit ont ¨¦t¨¦ identifi¨¦es a savoir le cr¨¦dit
directement acquis avec le Derbac (92 % des cas) et celui obtenu
par le biais de la CNCAS (8 % des cas).
Dans le cadre sp¨¦cifique du Derbac, diff¨¦rents types de cr¨¦dit
ont bt¨¦ octroy¨¦s (tableau).
TABLEAU 49 : Types de cr¨¦dit
Engrais
Semences
le cr¨¦dit court terme ou de campagne est constitu¨¦ par les
semences et engrais, et le cr¨¦dit moyen terme par le mat¨¦riel
agricole et l'acquisition des paires de boeufs. Ces cr¨¦dits ont ¨¦t¨¦
pour une grande part acquis a titre individuel (87.5 %). Seuls 12.5
% du cr¨¦dit a ¨¦te octroy¨¦ ¨¤ titre collectif. Cet octroi a ¨¦t¨¦ fait
aides GIE (33.3%),
¨¤ des organisations de producteurs (66.7 %).
Toutes ces structures ont produt des garanties
(apports
financieres pour acc¨¦der au cr¨¦dit. Aussi bien pour les cr¨¦dits
.individuels gue collectifs,
ce sont les GIE () les sections
villageaises () le groupement de producteurs () qui se sont port¨¦s
garantes.
L'expression des besoins s'est faite principalement (70 %) au
moment des recensements des besoins par l'argent du Derbac. Dans
les
contraintes
identifi¨¦es
le probl¨¦me
des
retards
dans
l'acheminement du cr¨¦dit. Diverses explications sont donnees ¨¤
savoir
l'expression
tardive
des
besoins,
les
lenteurs
administratives...
Ainsi certains cr¨¦dits arrivent en pleine
campagne agricole, ce gui pose de s¨¦rieux probl¨¨mes aux paysans
dans l'ex¨¦cution correcte de leur calendrier.
76

En ce qui concerne le remboursement, il a ¨¦t¨¦ effectu¨¦ ¨¤ lOO%,
au moment de la commercialisation des arachides (82.6 %) et pour la
p¨¦riode D¨¦cembre-Janvier-F¨¦vrier.
Les modalit¨¦s de remboursement sont jug¨¦es bonnes dans 37.5 %
des cas, et excessives par la grande majorit¨¦ des r¨¦pondants. Et
les suggestions faites dans ce sens pour att¨¦nuer les charges
tournent autour :
d e
la baisse des prix des produits comme les engrais, les
semences et le mat¨¦riel agricole. Les paysans estiment que les prix
pratiqu¨¦s sont excessifs (42.1 %).
de la diminution du niveau de l'apport personnel (21.1 %).
de l'augmentation
du nombre d'annuit¨¦s et du d¨¦lai de
remboursement du cr¨¦dit.
La
finalit¨¦ du
cr¨¦dit
¨¦tant
faciliter
l'adoption
des
innovations pour am¨¦liorer la productivit¨¦, il sera int¨¦ressant par
la suite de l'analyser en fonction des innovations propos¨¦es par le
Derbac
pour
l'¨¦tablissement
d'un
conseil de
gestion
plus
op¨¦rationnel.
77

CONCLUSIONS - RECOMMANDATIONS
La convention ISRA-DERBAC a tr¨¨s t?t adopt¨¦ une d¨¦marche
originale dans la mesure o¨´ elle a dans les diff¨¦rentes phases
ex¨¦cution, privil¨¦gier la concertation entre les deux structures.
Ainsi la d¨¦finition et la mise en place du programme ont ¨¦t¨¦ faite
de mani¨¨re concert¨¦e. Et pour une premi¨¨re ann¨¦e d'ex¨¦cution les
r¨¦sultats sont satisfaisants,
m¨ºme si certaines am¨¦liorations
restent encore possibles.
En ce qui concerne les essais adaptatifs, malgr¨¦s les retards
dans la mise en oeuvre effective de la convention, une bonne partie
des essais a ¨¦t¨¦ ex¨¦cut¨¦e et d¨¦j¨¤ des r¨¦sultats appr¨¦ciables pour
les diff?rentes sp¨¦culations ont ¨¦t¨¦ obtenus. Ils donnent une
indication
sur ce qui est disponible
et le niveau de leur
performance en Basse Casamance. Tout en travaillant dans le sens de
la. confirmation de ces r¨¦sultats, les actions futures devront
prendre en consid¨¦ration les conditions de leur alppropriation par
les producteurs (Techniques culturales appropri¨¦es, dates de semis,
fertilisation...
etc).
L'importance
de ces r¨¦sultats nIa pas
¨¦chapp¨¦ aux producteurs qui ont ¨¦t¨¦ associ¨¦s ¨¤ tous les niveaux
dans l'ex¨¦cution de ces essais : ils sont mis en place sur les
parcelles du paysan, utilisent la main-d'oeuvre et la technicit¨¦ du
paysan.
Ce dernier
exprime tr¨¨s t?t dans le processus ses
pr¨¦f¨¦rences pour tel ou tel autres mat¨¦riel, et donne les raisons
du choix. Ceci est une indication tr¨¨s importante pour 1'ISRA et le
Derbac.
:L'effet multiplicateur
est
assur¨¦
par les
Visites
organis¨¦est
que le Derbac a r¨¦alis¨¦es autour de ces essais en
faisant venir d'autres paysans, d'autres villages pour voir ces
essais et donner leurs appr¨¦ciations. C'est une pratique qui doit
¨ºtre syst¨¦matis¨¦e par le Derbac en concertation avec 1'ISRA pour an
accro?tre l'efficacit¨¦.
Deux aspects sont ¨¤ d¨¦plorer dans l'ex¨¦cution des essais
adaptatifs ¨¤ savoir
(1) la non ex¨¦cution des essais sur la
m¨¦canisation et sur l'¨¦levage initalement pr¨¦vus dans le programme.
En effet leur ex¨¦cution ¨¦tait li¨¦e ¨¤ la mise en oeuvre de certains
investissements qui n'ont pas ¨¦t¨¦ ex¨¦cut¨¦s par le Derbac (2) la
faible participation des vulgarisateurs de base du Derbac dans le
su.ivi des essais adaptatifs. Ce qui ¨¦tait demand¨¦ a ce niveau, est
que l'agent du Derbac soit associ¨¦ au suivi pour lui permettre tr¨¨s
t?% de sIinformer sur la performance des innovations au stade de
l'exp¨¦rimentation et faciliter ainsi sa compr¨¦hension une fois au
stade de pr¨¦vulgarisation et de d¨¦monstration.
En ce qui concerne les essais de d¨¦monstration, les ambitions
de d¨¦part ont tr¨¨s d¨¦mesur¨¦es tant du point de vue du nombre des
th¨¦mes que du point de vue du nombre de sites. Dans leur conception
ces essais devraient en plus informer les paysans de l'existence
d'innovations techniques et de leurs performances par rapport ¨¤
leurs pratiques, constituer un support pour les ¨¦changes entre
78

producteurs, vulgarisateurs et chercheurs.
A la lumi¨¨re des faibles r¨¦sultats obtenus, on peut pointer un
certain nombre d'insuffisances qui n¨¦cessairement devront ¨ºtre
corrigees pour l'avenir : (1) le nombre de th¨¨mes et de sites a
tr¨¨s rapidement depass¨¦ la capacit¨¦ de gestion du syst¨¨me
d'encadrement
Le travail de d¨¦monstration rit¨¦tant pas la seule
fonction des 'vulgarisateurs de base du Derbac. Celui-ci s'est
trouv¨¦ dans une situation et une charge de travail qui ne lui
permettent pas de gerer correctement les essais mis ¨¤ sa
disposition. Et cela se traduit pas des retards importants dans la
mise en place, l'abandon pur et simple de certains essais, et un
suivi tr¨¨s peu faible d'autres essais (fiches de suivi non remplies
correctement, donnees manquantes ou inexploitables). Pour l'avenir
il y a lieu de repenser le syst¨¨me de distribution des t?ches entre
les vulgarisateurs de base du Derbac de mani¨¨re ¨¤ permettre ¨¤ ceux
la qui vont ¨ºtre charg¨¦s des essais d'y consacrer.un peu plus de
temps (2). La collaboration entre agents de terrain (superviseur
ISRA, Vulgaristeur du Derbac) devrait se traduire par un appui
cons¨¦quent de l'agent de la Recherche souvent plus exp¨¦riment¨¦.
Celle-ci ne s'est pas toujours effectu¨¦e dans la mesure o¨´
tr¨¨s souvent ces 2 agents ne r¨¦sident pas dans le m¨ºme village, ce
qui ¨¦tait recherche et accepte dans le choix des sites pour les
essais adaptatifs. (3) La formation dispens¨¦e aux Vulgarisateurs
pour leur permettre de mener a bien la conduite 'des essais a,¨¦t¨¦
tr¨¨s insuffisante et exp¨¦ditive. Elle s'est faite en une seule
seance pour les vulgarisateurs d'une m¨ºme d¨¦l¨¦gation. Ceci est li¨¦
bien s?r aux retards dans le d¨¦marrage effectif de la convention,
qui ont amen¨¦ les chercheurs a pr¨¦c¨¦der de la sorte, pour d¨¦marrer
la campagne dans les d¨¦lais. Il s'y ajoute que ce m¨ºme dispositif
devait pendant la m¨ºme periode participer ad'autres sessions de
formation dans le cadre du programme normal du Derbac.
En ce qui concerne les suivis un certain nombre de suivis a
¨¦t¨¦ mis en place et les r¨¦sultats figurent dans le rapport.
D'autres initialement programm¨¦s (suivi p¨¦dologique, cartographie)
n'ont pas ¨¦t¨¦
ex¨¦cut¨¦s du fait de
la non
ex¨¦cution des
investissements
: achat de mat¨¦riel par la cartographie, et des
¨¦quipements pour le suivi zootechnique.
Cette premi¨¨re ann¨¦e d'ex¨¦cution de la convention s'est
riialis¨¦e parce que les 2 structures l'ont voulu malgr¨¦s le fait
qu'on savait que toutes les conditions n'¨¦taient pas r¨¦alisees.
Elle a ainsi connu beaucoup de difficult¨¦s qui ont un peu att¨¦nu¨¦
les ambitions de d¨¦part, et amen¨¦ certains r¨¦ajustements dans le
dispositif pour aboutir ¨¤ des r¨¦sultats appr¨¦ciables tant du point
de vue des essais et suivis,
que du point
de vue de la
collaboration effectu¨¦e entre la Recherche et le D¨¦veloppement.
L'am¨¦lioration constante de ces acquis doit ¨ºtre pour nos 2
structures une pr¨¦occupation r¨¦elle et permanente. C'est dans ce
cadre que certaines recommandations sont formul¨¦es :
79

- Pour l'¨¦laboration du r)rourmxne techniaue :
Le programme technique est un programme annuel ¨¦tabli de
concert entre 1'ISRA et le Derbac sur la base des r¨¦sultats obtenus
cette annee par 1IISRA et de ceux obtenus par le Derbac dans ses
diff¨¦rents programmes. Il est important que les 2 structures
proc¨¨dent h une ¨¦valuation de leurs actions au cours d'une r¨¦union
bilan et de programmation.
- Pour le suivi et l'exkbution du tmogramme :
Le programme surtout en ce qui concerne les d¨¦monstrations, a
souffert d'un manque reel de suivi dont la responsabilit¨¦ incombe
aux deux structures. La prise en charge de cet aspect incombera ¨¤
une commission de suivi compos¨¦e de 6 membres (3 par structure)
dument mandat¨¦s. Pour lBISRA ces personnes seraient le chef du
projet ou son repr¨¦sentant, un chercheur, et le chef de gestion. Et
pour le Derbac le Directeur Technique, le chef du suivi-¨¦valuation,
et le responsable du budget. Cette commission aura au cours de ses
&Unions
(au moins 1 par trimestre) a ¨¦tudier tous les aspects
relatifs ¨¤ l'ex¨¦cution de la convention :
la programmation du suivi de l'ex¨¦cution du programme
technique
la d¨¦finition, l'organisation et le suivi d'un calendrier
de visites organis¨¦es sur les sites d'implantation, des
essais
la definition (th¨¨mes et p¨¦riodicit¨¦) d'un programme de
formation en direction des agents charges de l'ex¨¦cution
du programme
la mise en place d'un syst¨¨me de suivi pour llexecution
financi¨¨re de la convention (d¨¦caissement, m¨¦moire et
justification)...).
Parall¨¨lement ¨¤"cela il est important, pour une plus grande
efficacit¨¦ du travail des agents de terrain que le Derbac voit la
possibilit¨¦ de baser les vulgarisateurs de base dans les villages
retenus pour les essais adaptatifs et de sp¨¦cialiser une partie de
ces vulgarisateurs de base dans la conduite des parcelles de
d¨¦monstration. Ceci doit ¨ºtre mis en rapport avec la priorit¨¦ que
le Derbac accorde au programme de demonstration. L'experience de la
premi¨¨re ann¨¦e fait ressortir le fait que les vulgarisateurs de
base ont ¨¤ ex¨¦cuter de multiples t?ches qui peuvent souvent
retarder la bonne execution du programme technique.
- Pour la formation :
C'est un aspect important et qui a ¨¦t¨¦ tr¨¨s peu d¨¦velopp¨¦ en
Premiere ann¨¦e. Dans le programme initial il ¨¦tait pr¨¦vu et ex¨¦cut¨¦
un volet formation en d¨¦but de campagne autour de la mise en place
du programme technique. Toutes les autres formatio:ns devraient ¨ºtre
80

faites sur la demande du Derbac, en fonction des contraintes
identifi¨¦es au cours de la campagne agricole. Ce dernier aspect n'a
pas ¨¦t¨¦ exploit¨¦. La commission de suivi en rapport avec le volet
formation du Derbac aura pour r?le de d¨¦finir ce programme de
formation et s'assurer de son ex¨¦cution.
- Pour la cfestion financi¨¨re :
Elle a fortement contribu¨¦ aux difficult¨¦s d'ex¨¦cution de la
convention. Les ressources financi¨¨res ont fait d¨¦faut durant toute
la campagne, par l'insuffisance des fonds, par leur versement
¨¦pisodique,
ou par leur non disponibilit¨¦. Dans ce domaine les
termes de la convention (versement des 50 % du fonctionnement au
d¨¦marrage)
n'ont pas
¨¦t¨¦ respect¨¦s.
Jusqu'¨¤
cette date les
investissement pr¨¦vus en d¨¦but d'ann¨¦e n'ont pas ¨¦t¨¦ r¨¦alis¨¦es
expliquant ainsi la non ex¨¦cution de certaines actions (¨¦levage,
mecanisation, caract¨¦risation). La rupture dans les alimentations
a entrafn¨¦ la non mise en oeuvre du programme de mara?chage de
contre-saison. A cela s'ajoutent les difficult¨¦s de justifications:
le
Derbac ayant vers¨¦ les fonds ¨¤ 1'ISBA voudrait que les
justifications respectent les proc¨¦dures du Derbac, qui sont
souvent tr¨¨s diff¨¦rentes de celles en vigueur ¨¤ 1'ISBA.
Les 2
structures ¨¦tant r¨¦gies par des textes assez diff¨¦rents.
Ces difficultes seraient aplanies si 1'ISBA devait justifier
les fonds directement ¨¤ la BAD ¨¤ travers la DDI. Cela suppose que
les fonds de la convention ne transitent plus par le Derbac.
81

EXES

Fig 1 : "Flow-chart" pour un mod¨¨le d'approche de transfert de
technologie base sur les caracteristiques du milieu
physique et humain en zone de riziculture de mangrove.
Diagnostique des contraintes
¨¦daphiques et
Exp¨¦rimentation multilocale; distibution'spatiale
->
des contraintes;
performance
des
solutions;
crit¨¨res de classification des environnements
I
J
Exp¨¦rimentation et suivi d¨¦taill¨¦ aGite ¨¦chelle
->
---l<-
de la variabilit¨¦ temporelle des facteurs limi-
tants (salinite, acidit¨¦, toxicit¨¦ du fer et/ou de
->
l'aluminium, bas niveau de fertilit¨¦
<.
I
-i
44
Definition et classification
des environnements
(Domaine de recommandation) 1
&
Planification du transfert
et modele de r¨¦ponse avec
prediction des rendements
l-----
+L
Validation des modeles par 1
1 domaine de recommandation 1
I
--J
-L
&
Faisabilite econo-
Acceptabilit¨¦
mique et contraintes
sociale
sur contingences de
e t
la technologie
politique
c,
bL
T R A N S F E R T
E V A L U A T I O NJ-

KAGNOUTT
OUNys-
EJ E4 ,-¡¯
FAN~A
/PLATEAU
ADEANE


D
l
c?
C
I
I

ESSl41 CHARRUE REY. 10¡±
2*. Eff MN
218
196
174
152
130
ma
86
64
42
20
0
1
2
3
4
5
6
TPS (mn>


1

---.--._--
.--
---.-
.-

-


---~-
--
--
--
--p---p

_

-_

.--
,.

-.

9
D
I
a