MINISTERE DE L¡¯AGRICULTURE INSTITUT SENEGALAIS DE...
MINISTERE DE L¡¯AGRICULTURE
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
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PLAN STRATEGIQUE DE LA RECHERCHE
ZONE CENTRE NORD BASSIN ARACHfDfER
(CNBA)
MAI 1996

1. SITUATION
1.1 ,Cara.ct¨¦ristiques agro-¨¦cologiques et d¨¦mographiques de la zone
1.1. I .Situation giographique et &mdw
La zone Centre Nord Bassin Arachidier (CNBA) couvre les r¨¦gions administratives de Diourbel et
Thi¨¨s et le d¨¦partement de K¨¦b¨¦mer. Elle est limit¨¦e ¨¤ l¡¯Ouest par la zone des Niayes, au Nord par la zone
Sylvopastorale, au Sud par la Zone Centre Sud du Bassin Arachidier (CSBA) et ¨¤ l¡¯Est par les Zones
Sylvopastorale et la partie Orientale du CSBA. Elle occupe une superficie de 11783 km2 soit 7,4% du territoire
national.
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Figure 1 Esquisse des zones agro-¨¦cologiques du S¨¦n¨¦gal

1.1.2. Caract¨¦ristiques agro-kdogiques
et physiques
Le climat
??
Le climat de la zone CUBA est de type soudano-sah¨¦lien d¨¦l?ni par la succ¨¦ssion d¡¯une saison s¨¨che de
Novembre ¨¤ Mai et d¡¯une saison pluvieuse de Juin ¨¤ Octobre. 11 est carat¨¦ris¨¦ par une faible pluviosit¨¦ et une
forte ¨¦vaporation.
Les temp¨¦ratures moyennes mensuelles les plus basses sont enregistr¨¦es de D¨¦cembre ¨¤ F¨¦vrier ct les
plus ¨¦lev¨¦es de Mai ¨¤ Juin.
A l¡¯instar du pays, le CNESA conna?t deux grandes saisons : une saison s¨¨che et une saison des pluies.
La saison s¨¨che peut ¨ºtre subdivis¨¦e en une p¨¦riode de contre saison froide et une autre de saison chaude. La
saison froide va de Novembre ¨¤ F¨¦vrier. Durant cette p¨¦riode, les temp¨¦ratures sont relativement basses et
varient entre 18 & 24%. Cette p¨¦riode fra?che est favorable aux cultures horticoles (arboriculture, cultures
mara?ch¨¨res et florales) pratiqu¨¦es dans la r¨¦gion de Thi¨¨s et aux productions animales (poulet de chair,
embouche). La saison chaude va de mars ¨¤ juin. Pendant cette p¨¦riode, les temp¨¦ratures augmentent
progressivement pour atteindre 30 ¨¤ plus de 32¡ãC. La saison des pluies d¨¦bute g¨¦n¨¦ralement en Juin, atteignent
un maximun en Aoiit et se termine en Octobre. Entre 1975 et 1989, la pluviom¨¦trie moyenne annuelle
enregistr¨¦e est de 460 mm avec un minimum de 296 mm et un maximum de 660 mm. Au cours des 30
derni¨¨res ann¨¦es, la variabilit¨¦ interannuelle s¡¯est accrue et on observe une forte tendance ¨¤ la baisse. Depuis
1966, elle est marqu¨¦e par une installation de la s¨¦cheresse laquelle a eu plusieurs cons¨¦quences n¨¦gatives sur
le milieu et les ressources naturelles.
La dur¨¦e de l¡¯insolation est tr¨¨s variable dans l¡¯ann¨¦e. A la fin de l¡¯hivernage (septembre), elle se
raccourcit jusqu¡¯¨¤ 9 ¨¤ 10 heures en moyenne, entra?nant une baisse de la production des cultnres et des vari¨¦t¨¦s
sensibles au photop¨¦riodisme.
Les sols
??
Quatre principaux types de sols sont rencontr¨¦s dans la zone Centre Nord Bassin Arachidier :
- les sols ferrugineux tropicaux non ou peu lessiv¨¦s : g¨¦n¨¦ralement sableux et argilo-sableux ¨¤
certains endroits notamment dans les d¨¦pressions et les bas fonds. Commun¨¦ment appel¨¦s ? dior ?, ils sont
pauvres en mati¨¨res organiques et poss¨¨dent mi Ph bas ainsi qu¡¯une faible teneur en phosphore. Ces sols
repr¨¦sentent 80% des terres de la zone. Ils sont aptes ¨¤ la culture de l¡¯arachide, du mil, du ni¨¦bi, du manioc, de
la past¨¦que et du bissap.
- les sols bruns hydromorphes ? deck ? : relativement riches en mati¨¨re organique et en argile,
couvrent 15% des terres de la zone. Ils sont propices ¨¤ la cullure du sorgho, a la pratique du mara?chage et de
l¡¯arboriculture fnliti¨¨re.
- les sols ferrugineux tropicaux rouges ou lithosols : argileux, lourds et situ¨¦s dans la partie ouest
de la zone. Ils peuvent ¨ºtre utilis¨¦s pour la culture du sorgho. du ma?s, de la tomate, du gombo et des agrumes.
- les sols lat¨¦ritiques : rencontr¨¦s notamment au niveau du plateau de Thi¨¨s, ils sont
squelettiques, peu profonds, sont ¨¦tendus sur 4%) de la superficie de la zone. Ils ont une vocation de pastorale et
de foresti¨¨re.
0 La v¨¦g¨¦tation
Le CNBA est caract¨¦ris¨¦ par la forte r¨¦duction de la biodiversit¨¦ tanl CI~ milieu continentale que
maritime.est la r¨¦sultante de la s¨¦cheresse et dc la pression anthropique.
La v¨¦g¨¦tation naturelle a ¨¦t¨¦ compl¨¦tement transform¨¦e par l¡¯activit¨¦ agricole et surtout par la culture de
l¡¯arachide introduite ici au XIX si¨¨cle. Il en a rEsultC une ¨¦limination dc plusieurs esp¨¨ces d¡¯arbres dans les for¨ºts de la
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zone et la s¨¦lection de pratiquement u11e seule essence : kncia albido comme on en rencontre nulle part ailleurs au
S¨¦n¨¦gal.
La v¨¦g¨¦tation ligneuse naturelle est compos¨¦e de reliques de for¨ºts nahnelles et de parcs agroforestiers.
Les reliques de for¨ºts naturelles sont rencontr¨¦es uniquement dans les r¨¦gions de Thi¨¨s et de Diourbel.
Elles couvrent une superficie de 98.768 ha (les Niayes incluses), soit un taux de classement de 14,9%.
Au niveau des massifs forestiers, la v¨¦g¨¦tation est domin¨¦e par Acncia seynl particuli¨¦rement sur les sols
argileux relativement frais avec, dans le talwegs, Acacia sieberiann, Anogesus leiocnrpus, Celtis integrifolia, Acacia
scorpo?des vari¨¦t¨¦ ustringens, parfois Khnyn senegalensis et Combretum glutinosum. D¨¦s que le terrain devient plus
sec, soit ¨¤ cause d¡¯un afHeurement marno-calc~ake, soit a cause de la proximit¨¦ d¡¯une dalle lal¨¦ritique, Acacia
atuxacantha, associ¨¦ ¨¤ Combretum micrtmthum forment une savane-hallier diffkilement p¨¦n¨¦trable. Ces formations
foresti¨¨res sont en d¨¦gradation du fait de la sure.xploitation pour la production de combustibles lignewde fourrage
l¡¯extension des terres de culture, les feux de brousse, et la mauvaise gestion, etc... La d¨¦gradation se traduit aussi par la
r¨¦gression, voire la disp(arition de certaines esp¨¨ces t¨¦moins de la v¨¦g¨¦tation sondan¨¦enne.
Les parcs agroforestiers de la zone CNBA se subdivisent en quatre types : lc parc ¨¤ Adonsonio digirutn, le
parc ¨¤ Borawus crethiopum, celui ¨¤ Acacia crlhido et celui ¨¤ Acacia rnddinnn
Le Parc ¨¤ Adansonia digitntn : dans le CNBA, les plus beaux peuplements de Adunsonia digitotu se
rencontrent dans la partie ouest de la r¨¦gion de Thi¨¨s o¨´ le Baobab, esp¨¨ce calcicole, repr¨¦sente une essence
caract¨¦ristique du paysage. Elle jalonne les niveaux calcaires de la falaise de Tbi¨¦s, formant par endroit de v¨¦ritables
colonies o¨´ les arbres atteignent des dimensions impressionnantes.
Le parc ¨¤ Borcwsus oethiopum : les bosquets de r?nier pr¨¦sents dans le CNBA se rencontrent dans la
r¨¦gion de Thi¨¨s (dans le Mont Rolland et aux environs de Joal) sur des sols ferrngineux tropicaus lessiv¨¦s et sur des
vertisols litbomorpbes. Les peuplements sont relativement importants. Le r?nier est souvent associ¨¦ ¨¤ Acucia lylbidn,
Acacia seyal et Guiera senegalensis.
Le p<arc h Acacia albidn : au S¨¦n¨¦gal, Acacia nlbitfa est en g¨¦n¨¦ral absent des formations naturelles. Son
omnipr¨¦sence dans les terroirs villageois est la preuve de sa relation ¨¦troite entre son ¨¦xistence et les civilisations agro-
pastorales qui favorisent beaucoup sa r¨¦g¨¦n¨¦ration et la conduite sylvicole visant l¡¯obtention de beaux et vigoureux
peuplements, associ¨¦s aux cultues et ¨¤ l¡¯¨¦levage.
Les principales essences foresti¨¨res associ¨¦es sont : Adansonia digitntn, Sterculia setigern, Pwinari
rnncrophylla, Combretum glutinosum, Khqyn senegolensis, Tornorindus indicn, i4cncin rrrddionn, Bornssus cyethio-
pum... Les plus beaux peuplements de Acncic-r n/b& se rencontrent dans le d¨¦partement de Thik (terroir de Touba
Toul).
Le parc ¨¤ Acrrcio roddiann : il est surtout localis¨¦ au Sud de la Zone sylvopastorale o¨´ il assure la transition
progressive vers le parc ¨¤ Acocin albido dans les parties Nord et Nord-Est du Bassin Arachidier. L,e parc ¨¤ Acucia
raddiuna est une formation de type pseudo-steppe arbustive ou arbor¨¦e. On le rencontre dans les zones cultiv¨¦es et les
formations sur plateaus et surfaces pCn¨¦plan¨¦es avec comme principales espkccs associ¨¦es: Bfrlanites negyptiucrr,
Guiera senegalensis, Combretum glutinosum, Acocior albidn.
Dans le CNBA la v¨¦g¨¦tation naturelle est en perp¨¦tuelle d¨¦gradation suite aux coupes abusives (bois de feu
et de service, fourrage, etc..) au few, ¨¤ l¡¯agriculture estensive, ¨¤ la s¨¦cheresse etc... Le couvert arbor¨¦ est g¨¦n¨¦ralement
remplac¨¦ par Guiera senegolensis et A4oytenus senegalensis (esp¨¨ces tr¨¨s adapt¨¦es ¨¤ la s¨¦cheresse et aux sols pauvres).
La v¨¦g¨¦tation ligneuse de plantation est compos¨¦e, de brise-vents, de bois communautaires, bois de village,
de famille, bois individuel, etc... Les esp¨¨ces utilis¨¦es pour ces types de reboisement sont souvent exotiques et ¨¤
croissance rapide.
* Les plantations d¡¯alignement
Initi¨¦e avant l¡¯ind¨¦pendance, la plantation des axes routiers se poursuit encore de nos jours. Les esp¨¨ces
utilis¨¦es sont Khnyn senegolensis avant la s¨¦cheresse des annEes 70 remplac¨¦ par Azndirtrchtrr indicn, Eucalyf&s sp
et Cnssin siamen en raison de l¡¯aridit¨¦ du climat.

* Les brise-vent
D¡¯importants rideaus de brise-vent A base de Amcnrdizurr occiden~a/e sont rencontr¨¦s dans le d¨¦panetnent
de Thi¨¨s (Thi¨¦naba) et de Tivaouane. Ces plantations ont ¨¦t¨¦ mises en place avat~t et apr¨¨s l¡¯ind¨¦pendance dans le
double objectif de lutter contre l¡¯¨¦rosion ¨¦olienne ct de produire des fruits pour l¡¯alimentation humaine
* Les bois communautaires et villageois
Pour r¨¦duire le d¨¦ficit en bois de feu et bois de service, des plantation en r¨¦gie sous forme de bois
communautaire, bois de village, bois de famille, etc.. sont mises en place par les projets de d¨¦veloppement forestiers et
les ONG (Organisations Non Gouvernementales) avec la participation des populations. Les esp¨¨ces g¨¦n¨¦ralement
utilis¨¦es sont exotiques et ¨¤ croissance rapide tels qlle Euca!vptus sp, Azadirachta indica, Acacia hoiosericea, Acacia
tumida, Prosopis juliflora, etc.. .

* La v¨¦g¨¦tation herbac¨¦e
La strate herbac¨¦e dans le CNBA est dotnin¨¦e par des esp¨¨ces annuelles gramineennes: Cenchrus biflorus,
Aritida adsensionis, Eragrostis sp, Digitaria sp, Dactyloctenium aegyptium, Tribulis terrestis, Zornia glochidiata, et
Borreria stachydea; ainsi que par diverses esp¨¨ces vivaces telles que Indigofera SP., Ckassia occidental& etc.
* La v¨¦g¨¦tation marine
Une importante flore algale est pr6sente sur la Petite C?te avec des concentrations d¡¯lfvpnea misciformis et
Cervicorais siht¨¦es entre Joal et Sangotnar; d¡¯autres genres tels que n leristotheca spp. y sont ¨¦galentent importants.
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* Faune terrestre
La faune autochtone de la zone (grands mammif¨¨res) a pratiquement disparu ¨¤ cause de la pression
d¨¦mographique et de la s¨¦cheresse. Dans les for¨ºts class¨¦es et dans les r¨¦serveses cotntne celle de Bandia, on signale
de petits mammif¨¨res tels que le chacal cotnmun, la p¨¦tasse, le li¨¨vre, le rat palmiste, le galagos, le cercostlt¨¨que, le
cittoc¨¨pltales et le phacoch¨¨re. Les gibiers d¡¯eau, dont 1¡¯eKectif a fortement baiss¨¦ ¨¤ cause de l¡¯ass¨¦chement de certains
points d¡¯eau (Lacs deTamna et de Mboro) rcstcttt la cible pr$¨¦r¨¦e des chasseurs. A signaler aussi de notnbreuses
familles d¡¯oiseaux dans les parcs agroforestiers, les rares jachtires ct les reliques de for¨ºts.
* Faune tnarine
La Petite C?te est l¡¯une des niches o¨´ foutes les esp¨¨ces halieutiques p¨ºch¨¦es au S¨¦n¨¦gal sont
pr¨¦senles. Elles appartiennttent ¨¤ deux grands groupes, ¨¤ savoir :
- les esp¨¨ces p¨¦lagiques dont les plus importantes sonf les sardinelles (Sardinella aurita et S.
madercntsis),
les chittchards (Caranx rhonchus, Trachurus trecae et T. trachus), le maquereau (Scomber
japonicu.v),
le tnaquereau bonite (,S¡¯comberomorus
fritor), la thonitte (Eu~/~~~w~MM.s alleteratus)...
- les esp¨¨ces d¨¦niersales dont les principales sont les merous (Epinephelus
aenus, E. goreensis), les
carpes rouges ( Lurjanus spp), les dorades et les pagres (Plectorhinchvs mediterraneus,
Dentex spp., >;i)arus
spp.), le pageot (Pagcllus bcllottii), les soles langues (~~v17oglossus spp), la seiche (sepia o~/~cinnlis), le poulpe
(Octopus vujgaris) et le yet (Clumbium spp).
?? Hydrologie et Hydrographie
Le CNBA a une fa?ade maritime d¡¯environ 75 km de long, exploit¨¦e par des p¨ºcheries artisanales tr¨¨s
composites. Au niveau de certaines d¨¦pressions ;t fond argilo-sablcus, 011 rencontre des mares temporaires qui
s¡¯ass¨¨chent pendant la saison s¨¨che. On note aussi I¡¯csistcnce de deus vall¨¦es fossiles : celles du Sine et du
Cacar.
Les eaux souterraines sont localis¨¦es dans des nappes de profondeur variable. La nappe phr¨¦atique
actuelle est peu fournie du fait du d¨¦ficit pluviottt¨¦trique . 11 cn r¨¦sulte urt tarissement des puits et s¨¦anes qui la
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captent. La nappe du Continental Terminal constitue 1¡¯aquifCre peu profonde exploit¨¦e par des forages dans les
d¨¦partements de Thi¨¦s et de Tivaouane mais aussi par un bon nombre de puits dont certains sont ¨¤ sec
notamment entre M¨¦kh¨¦ et le long de la route Mbour-Kaolack et au Sud Est de Thi¨¦s -Thi¨¦naba. Les nappes de
1¡¯Eoc¨¨ne et du Pal¨¦oc¨¨ne sont des nappes calcaires qui peuvent ¨ºtre capt¨¦es par les puits hydrauliques profonds
et les forages. La profondeur de 1¡¯aquifCre du Pal¨¦oc¨¨nc et la qualit¨¦ de son eau sont variables. La couche
aquif¨¨re de 1¡¯Eoc¨¨ne peut ¨ºtre fortement alcaline et parfois sal¨¦e. La nappe du Maestrichtien , la plus profonde,
est exploitable par forages. Elle a une profondeur variable atteignant ¨¤ certains endroits plus de 300m et un
taux de r¨¦sidu sec d¡¯environ 1500 mg/l.
En 1992, le nombre de forages recens¨¦ dans la zone du CUBA ¨¦tait de 705, ¨¤ raison de 157 dans la
r¨¦gion de Thi¨¨s et 54X dans celle de Diourbel. Dans les diff¨¦rents d¨¦partements, ils sont r¨¦partis comme suit :
44 ¨¤ Bambey, 38 ¨¤ Diourbel et 75 ¨¤ M¡¯Back¨¦ ; 174 ¨¤ Mbour lS3 ¨¤ Thi¨¦s et 19 1 ¨¤ Tivaouane.
J, 1.1.3. Population et caracthstigues &mogruphiqzres
Selon le dernier recensement de la population en 19SS la zone comptait 17263 19 habitants soit 24.9%
de la population totale du pays.La densit¨¦ moyenne est de 116 habitants au km*. Elle est tr¨¨s variable ¨¤
l¡¯int¨¦rieur de la zone. Le sexe ratio d¡¯apr¨¨s ces donnCes est de 52% de fcmmcs et 4X% d¡¯hommes. Le taux
d¡¯urbanisation est de 32 %.
Pour une superficie cultivable est de 720 000 ha, la superficie per capita disponible est de 0,5
ha/habitant rural. Une projection des donn¨¦es d¨¦mographiques B l¡¯horizon 20 1.5 donne une population de 3 350
000 habitants et une densit¨¦ de 227 habitants/km2.
1.2. Description des syst¨¨mes de production
?? Syst¨¨mes pluviaux stricts
L¡¯agriculture de la zone CNBA est domin¨¦e par le culture pluviale tr¨¨s peu int¨¦gr¨¦e ¨¤ l¡¯¨¦levage et/ou ¨¤
la foresterie. Les diverses contraintes identifi¨¦es sont :
* une faible productivit¨¦ des sp¨¦culations agricoles ;
* une d¨¦gradation des milieux physique et biologique ;
* une domination de l¡¯arachide comme culture de rente ;
* un d¨¦ficit vivrier constant
* une diversification insuffisante.
Les principales sp¨¦culations cultiv¨¦es sont le mil, l¡¯arachide, le ni¨¦b¨¦. le sorgho, le manioc, la
past¨¨que et le bissap. Les surfaces moyennes occupees par ces diff¨¦rentes cultures sont de 124.964 ha pour le
mil (52,5%), 92.719 ha pour l¡¯arachide (38,9%), 3884 ha pour le sorgho (1,6%), 16605 ha pour le Ni¨¦b¨¦
(6,9%). Les productions annuelles correspondantes sont de 6600 T, 46587 T, 1504 T et 5 123 T respectivement.
Les rendements moyens ammels sont tr¨¨s faibles, avec 525 kg/ha pour le mil, 5 10 kg/ha pour l¡¯arachide, 471
kg/ha pour le sorgho, 308 kg/ha pour le ni¨¦b¨¦.
Le mil est de loin la c¨¦r¨¦ale la plus cultiv¨¦e. Il constitue la base alimentaire des populations. Il est
g¨¦n¨¦ralement rencontr¨¦ en culture pure ou parfois en association du ni¨¦b¨¦ sem¨¦ en ¡± d¨¦rob¨¦ ¡°,
Le mil sanio a pratiquement disparu de la zone ¨¤ cause de sa faible r¨¦sistance ¨¤ la s¨¦cheresse: et de
son cycle de d¨¦veloppement tr¨¨s long.
Le sorgho est encore cultiv¨¦ dans les dbpartements de M¡¯bour et de Bambcy (N¡¯Diemane) sur des sols
de& mais son importance a beaucoup r¨¦gress¨¦ dans la zone. L¡¯utilisation de vari¨¦t¨¦s plus plastiques et ¨¤ cycles
plus courts aurait, sans doute, permis d¡¯augmenter la production actuelle dc cette culture.
L¡¯arachide est la culture qui a le plus b¨¦n¨¦l?ci¨¦ des innovations de la recherche (¨¦quipements,
techniques culturales, commercialisation. circuit d¡¯approvisionnement). Elle est aussi celle qui a le plus ¨¦volu¨¦

par rapport ¨¤ l¡¯agriculture traditionnelle. Longtemps rest¨¦e la principale sp¨¦culation de la zone, la culture de
l¡¯arachide est aujourd¡¯hui en face d¡¯¨¦normes difficult¨¦cs li¨¦es a la d¨¦t¨¦rioration des termes de l¡¯¨¦change et ¨¤ la
concurrence du commerce international. De plus en plus, sa r¨¦gression se fait au profit de culiures c¨¦r¨¦ali¨¦res.
Le ni¨¦b¨¦ quant ¨¤ lui est utilis¨¦ comme substitut au mil et ¨¤ l¡¯arachide pendant les hivernages ¨¤ haut
risque. Traditionnellement cultiv¨¦ en ¡± d¨¦rob¨¦ ¡± avec le mil ou le sorgho, on le voit de plus en plus Pratiq:uer en
culture pure. Le ni¨¦b¨¦ est une culture a forte valeur marchande dont la production est malheureusement
handicap¨¦e par sa forte sensibilit¨¦ au parasitisme lors de la culture et pendant le stockage.
?? Les cultures hort?coles
Autour de la r¨¦gion de Thi¨¦s, la zone CNBA reste tr¨¨s favorable au d¨¦veloppement de l¡¯arboriculture
fruiti¨¨re, surtout a la production de mangues et d¡¯agrumes. Les manguiers sont surtout concentr¨¦s dans l¡¯axe
Pout-Tivaouane-Mboro avec des vergers tr¨¨s productifs mais ¨¤ production tr¨¨s h¨¦t¨¦rog¨¨ne tant en qualit¨¦ et
qu¡¯en quantit¨¦. Les agrumes sont en g¨¦n¨¦ral localis¨¦s dans le p¨¦rim¨¨tre fruitier de Diogo vers SCbikotane.
La r¨¦gion de Thi¨¨s repr¨¦sente la premi¨¨re rEgion productrice de pomme de terre. Les superficies les
plus importantes sont localis¨¦es dans les d¨¦partements de Thi¨¦s ct de Tivaouane.
La production mara?ch¨¨re, dans la r¨¦gion de Diourbel, est encore tr¨¨s timide. Durant la campagne
1988 - 89, les superficies emblav¨¦es tournaient autour de SO ha, soit ¨¤ peine 0.6%) de la superficie nationale
rkserv¨¦e au mara?chage. La production correspondante ¨¦tait d¡¯environ 1 000 tonnes, soit 1% de la production du
S¨¦n¨¦gal, estim¨¦e la m¨ºme ann¨¦e ¨¤ 12 1 230 tonnes.
L¡¯analyse de l¡¯¨¦volution du mara?chage dans la zone montre mie r¨¦gression au cours des vingt
derni¨¨res ann¨¦es. L>es donn¨¦es obtenues pour la r¨¦gion de Diourbcl indiquent que les superficies sont pass¨¦es de
201 ha en 1978/1979 ¨¤ SO ha en 1988/1989. Dans le m¨ºme temps, la population a significativement augment¨¦
ce qui risque d¡¯augmenter le d¨¦ficit horticole de la zone si des actions urgentes de relance de l¡¯horticulture ne
sont pas mises en oeuvre.
La typologie des exploitations mara?ch¨¨res permet de distinguer les csploitations :
* mara?ch¨¨res traditionnelles (inf¨¦rieures a 0,2 ha);
* mixtes qui combinent grandes cultures et mara?chages
* ¡°du Dimanche¡±, ¨¤ l¡¯origine de la promotion et de la modernisation du mara?chage
dans la zone.
* entreprises horticoles type Filf?li
*activit¨¦s des groupements f¨¦minins autour des forages
La zone centre-nord bassin arachidier rcc¨¨lc de perspectives de d¨¦veloppement de l¡¯horticulture,
gr?ce aux projets de revitalisation des vall¨¦es fossiles et de contruction du Canal du Cayor qui permettront
d¡¯irriguer et de mettre en valeur plusieurs centaines d¡¯ha de terres.
Les cultures mara?ch¨¨res sont principalement pratiqu¨¦es dans un but commercial. ¡®N¨¦anmoins une
partie de la production est autoconsomm¨¦e et les d¨¦chets de r¨¦colte recycl¨¦s dans l¡¯¨¦levage. La plupart des
producteurs encadr¨¦s dans la r¨¦gion de Diourbcl int¨¦grent la foresterie avec l¡¯arboriculture fruiti¨¨re.
L¡¯importance des superficies occup¨¦es par ce type d¡¯exploitation suivant les d¨¦partements est de 19,7 ha g
Bambey et 18,3 ha ti Diourbel. Dans ce dernier cas. les agrumes occupent tme place pr¨¦pondkrante.
L¡¯int¨¦gration des cultures mara?ch¨¨res avec l¡¯arboriculture est mie pratique plut?t localis¨¦e et li¨¦e B la prtisence
dc points d¡¯eau. Dans la r¨¦gion de Thi¨¨s, l¡¯arboriculture fruiti¨¨re suit mie courbe d¡¯¨¦volution croissante avec
par ordre d¡¯importance des esp¨¨ces comme le manguicr. les agrumes, le cocot icr ct le bananier.
0 Les syst¨¨mes forestiers et agroforestiers
Les productions foresti¨¨res sont constitu¨¦es de bois (bois de feu, charbon de bois, bois de service et bois
d¡¯artisanat); de fnlits pour l¡¯alimentation hmnaine; de fourrage (gousse et feuilles); de libres pour le tissage; de
feuilles pour la construction et l¡¯artisanat; de feuilles, racines et ¨¦corces pour la pharmacop¨¦e. En plus (de ces
produits, l¡¯arbre rend contribue g l¡¯auginentation de la fertilit¨¦ et la r¨¦duction de la d¨¦gradation physique des
sols.

Les produits sont g¨¦n¨¦ralement tir¨¦s des parcs agroforestiers (zone cultiv¨¦es et/ou mises en jach¨¦re) et
des quelques reliques de for¨ºts. Il convient cependant dc noter que contrairement aux productions agricoles,
animales et halieutiques, les fili¨¨res de commercialisation des produits forestiers sont mal connues. Ils se
classent en bois de feu et charbon, bois de service, produits de cueillette, produits de l¡¯artisanat et fourrage.
* Bois de feu et charbon de bois
Les combustibles ligneux repr¨¦sentent plus de 90% des ¨¦nergies domestiques de la zone CNBA. L#e bois
est g¨¦n¨¦ralement tir¨¦ des arbres et arbustes des parcs, des reliques de for¨ºts, des quelques rares jachkres et
plantations artificielles. Les esp¨¨ces les plus utilisEes sont: Combretum glutinosum, Combretum micranthum,
Acncin seyal, Acacia nilotico, Acacia rnddiancr, Guiera senegnlensis, Mnytenus scnegalensis, Acacia albida.
* Bois de service
Le bois de service est aussi tir¨¦ des reliques de forets (Anogesus leiocnrpus, Combretum glutinosum),
des parcs (Acacia albida, Bornssus crethiopum, Pnrinori mncrophylln, 7¡¯wmrindus indica) et des plantations
artificielles (Azadirnchtrr indica, Eucalyptus sp, C¡¯cwsin sinmen, Acacia holosericen)
* Produits de cueillette
Contrairement au bois, des estimations de productions sont obtenues au niveau de la r¨¦gion de Thi¨¦s
pour l¡¯ann¨¦e 1994. Les feuilles diverses occupent la premi¨¨re place avec 19.733 Kg pour un montant total de
399.660 F.CFA. Elles sont g¨¦n¨¦ralement constitu¨¦es dc feuilles de R?nier (Rorn.ssus nethiopum) qui servent
dans la fabrication de divers produits artisanaux (paniers, nattes, etc..). Viennent ensuite le vin de palme
(11.220 litres pour une valeur de 224.40OF de recette); les fruits (5.053 kg pour 119.060 F). Les fruits
proviennent g¨¦n¨¦ralement de Adansonin digitcrtrr, Ziqvphus rnnuritinnrr, Nalanites aegvptinctl, Borassus
aethiopum, Tamorindus indicn, Pnrinori rrrtrcrophylln. etc...
Faible niveau de production des produits de
cueillete (fruits forestier, fourrage, fibre apiculture ct exploitation du miel etc)
* Les produits d¡¯artisanat
Ils sont en g¨¦n¨¦ral issus des feuilles et fibre de Bornssus oethiopurn (nattes, paniers, chaises, etc..) du
bois (de Acacia albidu, Pterocarpus erinnceus, Ceibn pentandra, Diospiros mespiliformis, .Prosopis africann,
etc..) pour la fabrication des pilons, mortiers, bancs, manches, pirogues, etc..
* Les fourrages
Le ¡°Kacl¡± (Acacia nlbida) constitue l¡¯esp¨¨ce ligneuse fourrag&e la plus utilis¨¦e dans la zone.
Viennent ensuite Adansonio digitntrr et Celtis integrifolin a l¡¯ouest, Acncin rtrddicrnn et Bnlnnites negyptiacn au
nord et ¨¤ l¡¯est, Pterocnrpus erinnceus et Botnhnx costrrtum au sud. Certaines combr¨¦tac¨¦es telles que Guiera
senegnlensis, Clombreturn aculeatum et Anogeisus leiocorpus concourent ¨¦galement ¨¤ l¡¯alimentation du b¨¦tail.
Certaines esp¨¨ces telles que Celtis integr[plia, Pterocarpus erinnceus et Bombax costntum sont en
voie de disparition, suite ¨¤ des conditions p¨¦do-chmatiques qui ne favorisant plus leur r¨¦g¨¦n¨¦ration. Pour
pallier au risque de d¨¦ficit en produits ligneux, des plantations d¡¯espkces ¨¤ croissance rapide (Eucalyptus SP.,
Acacia holosericetr, Prosopis sp, Azodirnchtn indicn) sont r¨¦alis& sous forme de bois de village et/ou de
famille.
Les potentialit¨¦s annuelles de production ligneuse accessible dans le CNBA ont ¨¦te estim¨¦es en 1984
¨¤ 65 000 m3 pour une consommation annuelle totale de 757 000 m3. 11 est donc clair que les besoins des
populations de la r¨¦gion d¨¦passent de tr¨¨s loin les possibilit¨¦s de production des formations viSg¨¦tales.
?
Les syst¨¨mes pastoraux et agropsstoraux
L¡¯effectif du Cheptel de la zone CNBA repr¨¦sentait en 1992 10% de l¡¯effectif national des bovins,
7,7% des petits ruminants, 25,7% des chevaux et les 22,6% des Asins. Ceci repr¨¦sente un effectif total de 433
745 UBT soit 2,5 ha/UBT. Sur la base des efI?ctifs dc 1992, le S¨¦n¨¦gal compte S,5 ha/UBT,soit mi d¨¦ficit
r¨¦gional de 3 ha/ UBT par rapport ¨¤ la moyc~~nc nationale.
7

Les donn¨¦es d¡¯enqu¨ºtes dans quelques villages de la rCgion dc Diourbel permettent de classer les
exploitations selon l¡¯importance de leur troupeau :
* les petites exploitations :
Le cheptel se compose en moyenne de 1,1 bovin, 5,s petits ruminants et 1,X ¨¦quid¨¦s. Les c,aprins
repr¨¦sentent l¡¯esp¨¨ce dominante. Les bovins sont identifi¨¦s dans 28,8% des exploitations et forment des
troupeaux de moins de 5 t¨ºtes dans 76,5X des cas. Les ¨¦quides sont assez r¨¦guliers.
* les exploitations moyennes :
Le troupeau est compos¨¦ de 4 bovins, 11,5 petits ruminants et 2,2 ¨¦quid¨¦s. De grandes disparit¨¦s sont
not¨¦es entre les villages et entre les exploitations avec une moyenne de 2,5 UT3T par exploitation et un
m~aximum de 14.
* Les grandes exploitations :
Elles ont un cheptel compos¨¦ en moyenne de 9.7 bovins. 18 petits ruminants et 3,2. ¨¦quid¨¦s. On y
rencontre souvent des troupeaux de bovins avec plus dc 10 t¨ºtes. Lti ¨¦galement, de grandes disparit¨¦s sont
not¨¦es entre villages et entre exploitations. La taille varie entre 17 et 60 t¨ºtes.
On peut noter une nette pr¨¦dominance de petits ruminants dans certaines r¨¦gions. Parmi eux, les
caprins sont les plus repr¨¦sent¨¦s de par leur facilit¨¦ d¡¯acquisition, d¡¯¨¦coulement et d¡¯entretien.
Le CNBA comme par ailleurs l¡¯ensemble du Bassin arachidier est un important r¨¦servoir de sous-
produits agricoles actuellement fortement utilis¨¦s dans l¡¯alimentation animale.. L¡¯occupation de la quasi totalit¨¦
des terres par les cultures, favoris¨¦e par la forte densit¨¦ humaine ct la mCcanisation a entra?n¨¦ une r¨¦duction en
nombre et en effectifs des troupeaux extensifs et un accroisscmcnt dc leur mobilitE.
Un ¨¦levage int¨¦gr¨¦ ¨¤ l¡¯agriculture s¡¯est $rallCment d¨¦velopp¨¦. Il est essentiellement compostS d¡¯un
cheptel de trait (chevaux, ?nes, bovins) associ¨¦ ¨¤¡® des animaux d¡¯embouche (bovins, ovins). Cette sp¨¦culation
attire un nombre croissant d¡¯agropasteurs.
Les sous-produits agricoles existants sont presque enti¨¨rement ramass¨¦s, m¨ºme les pailles c ,des
champs de case qui sont mises en meules d¨¨s la fin des r6coltes. En certains endroits, les herbes des rares
jach¨¨res sont ratiss¨¦es, transport& ¨¤ l¡¯aide de charrettes et stock¨¦es dans les carr¨¦s.
Sur la base du mode d¡¯occupation de l¡¯espace, deux groupes dc villages pcuvcnt ¨ºtre diff¨¦renci¨¦s:
* les villages ¨¤ faible ef?ectif de nuninants pour lesquels il semble se poser peu de dinticult¨¦s
d¡¯affourragement. Les troupeaux sont maintemIs toute l¡¯ann¨¦e sur le terroir villageois. Les bas-fonds et les
jach¨¨res constituent les principaux sites de parcours en saison des pluies.
* les villages ¨¤ effectif important pour lesquels WI d¨¦ficit fourrager a g¨¦n¨¦ralement lieu pendant la
saison de culture ou la saison s¨¨che, contreignant les troupeaux ¨¤ se d¨¦placer dans le Baol, vers le DjoloR ou le
Saloum selon les esp¨¨ces aniamles: les bovins partent dans le Sine Salourn et les petits ruminants restent dans
le Baol. Les d¨¦parts ¨¤ la transhumance ont souvent lieu en Janvier pour les bovins et apr¨¦s les premi¨¨res pluies
pour les petits ruminants. Le retour s¡¯effcctuc en Novembre apr¨¦s les r¨¦coltes.
Deux syst¨¨mes d¡¯¨¦levage peuvent aussi ¨ºtre distingu¨¦s d;lIls cette partie du S¨¦n¨¦gal: un syst¨¨me
d¡¯¨¦levage extensif et un syst¨¨me semi-intensif.
* Le systktne d¡¯¨¦levage extensif repose essenticllcmnt sur l¡¯utilisation des parcours en zone agricole
et pastorale avec possibilit¨¦ d¡¯une distribution de r¨¦sidus de r¨¦colte ou de concentr¨¦ pour quelques animaux. Les
friches et les bas-fonds constituent mi facteur d¨¦terminant dans l¡¯alimentation des animaux. Leur fr¨¦quence
d¡¯utilisation d¨¦pend de l¡¯espace disponible, de l¡¯importance du cheptel et de 1;) dur¨¦e de la saison des cultures.
La traite est g¨¦n¨¦ralement bien pratiqu¨¦e par beaucoup d¡¯¨¦leveurs sur une partie des animaux conduits en
extensif.
8

* En ¨¦levage semi-intensif, les bovins et les ovins sont maintenus en stabulation pour l¡¯embouche de
courte dur¨¦e. Ils re?oivent pendant cette p¨¦riode ime ration ¨¤ base de fanes d¡¯arachide ou pailles compl¨¦t¨¦e de
concentr¨¦s (tourteau artisanal et industriel, son de mil,..) de gousses de l¨¦gumineuses.
Les chevaux sont toujours pr¨¦sents dans l¡¯enceinte familiale. Il Icur est attribu¨¦ pr¨¦f¨¦rentiellement la
fane d¡¯arachide, du foin r¨¦colt¨¦ sur les parcours et ut1 aliment ach¨¦t¨¦ a l¡¯est¨¦rieur de l¡¯exploitation. L¡¯entretien
de cette esp¨¨ce reste pr¨¦occupant pour les agriculteurs. En effet les d¨¦penses ¨¦nerg¨¦tiques entra?n¨¦es par son
utilisation pour le travail ne sauraient ¨ºtre maintenues sans l¡¯apport de compl¨¦ments. Les &nes b¨¦n¨¦ficient de
peu de soin, surtout dans la r¨¦gion de Thi¨¨s OU ils sont g¨¦n¨¦ralement laiss¨¦s en vaine p?ture.
?? Les syst¨¨mes halieutiques
La p¨ºche artisanale maritime au niveau de la Petite C?te est multi-sp&ifique, multi-engin et pratiqu¨¦e
par plusieurs ethnies. On y rencontre plus de 200 esp¨¨ces de poissons et autres produits de la mer qui sont
exploit¨¦s par plusieurs types d¡¯engins de p¨ºche. 11 y a deus ethnies dc p¨ºcheurs dominantes : les Wolofs (L,¨¦bous
et Guet-ndariens) et les S¨¦r¨¦res (Niomynkas); d¡¯autres cthnics telles que les Peulhs par exemple s¡¯adonnent
maintenant ¨¤ la p¨ºche.
* Le parc piroguier
Le parc piroguier de la zone est l¡¯un des plus importants et des plus actifs. Le nombre de pirogues de
mer op¨¦rationnelles est de 1500 unit¨¦s en moyenne annuelle (1990-1993). Le taux de motorisation est
g¨¦n¨¦ralement sup¨¦rieur ¨¤ 90%. Les pirogues qui utilisent des engins recherchant les esp¨¨ces d¨¦mersales, sont
toujours plus nombreuses (plus de 75% du parc).
* Les engins de p¨ºche
Plusieurs engins de p¨ºche sont utilis¨¦s seuls ou en mixitC avec d¡¯autres engins. La caract¨¦ristique
principale de ces engins est qu¡¯ils sont tous fonction de l¡¯esp¨¨ce ciblke, ce qui se traduit surtout au niveau du
maillage. Il s¡¯agit de la serine tournante (ST), du filet maillant encerclant (FME), de la senne de plage (SE¡¯), du
filet dormant (FD), de la ligne (LN), et du casier (CAS). Les FD sont dc fond ou de surface, les C:asiers
capturent surtout des c¨¦phalopodes.
* La production
Le potentiel global des ressources exploitces dans la zone Economique esclusive s¨¦n¨¦galaise est estim¨¦
entre 348 000 et 428 000 tonnes. Parmi celles-ci on distingue : les p¨¦lagiques hauturi¨¨res (listao, patudo,
espadon, voiliers,...) avec un potentiel estimti entre 25 000 et 30 000 tonnes ; les p¨¦lagiques cBti¨¨rcs
(sardinelles, chinchards, maquereaux,...) avec mi potcnticl qui se situe entre 173 000 et 248 000 tonnes ; les
d¨¦mersales c?ti¨¨res (m¨¦rous, pageot, soles, seiches, poulpe,...) dont le potentiel est compris entre 125 000 et
130 000 tonnes ; les d¨¦mersales profondes (crevcttcs profondes, merlus, requins, rascasses,...) pour un potentiel
¨¤ 20 000 tonnes.
Seules les ressources p¨¦lagiques c?ti¨¨res et Ics ressources d¨¦mersales c?ti¨¨res sont r¨¦ellement
cibl¨¦es par les p¨ºcheurs artisans. Les espCccs p¨¦lagiques hauturi¨¨res (surtout les voiliers et les petits thonid¨¦s)
sont parfois pr¨¦sentes dans les prises des piroguiers. Les esp¨¨ces d¨¦mcrsales profondes ne font l¡¯objet d¡¯une
exploitation artisanale qu¡¯exceptionnellement; les prises nc sont pas importantes.
Le CUBA a 15 points de d¨¦barquement dont Ics plus importants sont ceux de Mbour et de Joal.
Les d¨¦barquements (toutes esp¨¨ces confondues) sur la Petite C?te sont pass¨¦s de plus de 170 000
tonnes en 1990 ¨¤ plus de 200 000 tonnes en 1994. Cette tendance ¨¤ l¡¯augmentation globale des dkbarquements
masque la surexploitation de certaines esp¨¨ces. En effet, il y a non seulement une diminution de la taille dc ces
esp¨¨ces, d¡¯autres ont pratiquement disparu des mises ¨¤ terre et enl?n il y a eu les bonnes prises de poulpe de ces
derni¨¨res ann¨¦es.
Les strat¨¦gies de production varient suivant les ressources. Les ressources p¨¦lagiques c?ti¨¨res prises
par les sennes tournantes et les filets maillants encerclants sont destin¨¦es au march¨¦ local. Environ les 60 % de
la production sont conserv¨¦s sous glace et espCdi& vers les march¨¦s intbrieurs pour la consommation en frais,
9

les 40 % restants sont transform¨¦s par les fcmmcs et commercialis¨¦s localement et dans certains pays africains.
Les ressources d¨¦mersales c?ti¨¨res vont vers les march¨¦s locaus, vers les usines ou vers l¡¯exportation. La part
des ressources d¨¦mersales c?ti¨¨res qui est destin¨¦e aus marclit locaux est tr¨¦s faible a cause des prix parfois
¨¦lev¨¦s qui sont pratiqu¨¦s. La production de la p¨ºche artisanale contribue ¨¤ pr¨¨s de 40 B SO % ¨¤
l¡¯approvisionnement des usines exportatrices de poissons. Certains types de p¨ºche artisanale sont exclusivement
tourn¨¦s vers l¡¯exportation; ce sont la p¨ºche des c¨¦phalopodes ¨¤ la lurlutte et au casier, celle de la langouste et du
poisson noble.
1.2.2. Caract¨¦ristiques socio-¨¦conomiques des exploitations et strat¨¦gies de production
* Caract¨¦ristiques socio-¨¦conomiques des exploitations
Dans la zone de la r¨¦gion de Diourbel, les enqu¨ºtes men¨¦es montrent que la taille d¡¯une
exploitationkarr¨¦ est de 14 personnes avec un nombre d¡¯actifs moyen dc 10. Les femmes repr¨¦sentent, en
moyenne 53 % de ces actifs, les hommes 43 O/ et les enfants 4%.
Les exploitations sont en majorit¨¦ de type agro-pastoral (96.6 %). On note en g¨¦n¨¦ral une
diversification des activit¨¦s ¨¦conomiques et le nombre dc sp¨¦culations varie de 1 ¨¤ 4. L¡¯agriculture et l¡¯¨¦levage
sont souvent associ¨¦s au commerce des produits utilisables CII amont ct en aval dc la production de viande.
Des enqu¨ºtes r¨¦alis¨¦es dans la r¨¦gion dc Diourbcl rCvClcnt que :
85,8 % poss¨¨dent leur propre exploitation ;
11,6 % des exploitations sont une propri?l¨¦ familiale ;
1,7 % des exploitations sont mie propri¨¦t¨¦ collective (groupements d¡¯¨¦leveurs, GIE) ;
1,3 % sonf des locations.
Ces m¨ºme enqu¨ºtes men¨¦es en 1993 r¨¦v¨¨lent que l¡¯agriculture est considkr¨¦e comme l¡¯activit¨¦
¨¦conomique principale qui mobilise 89 O/o des exploitants.
La main d¡¯oeuvre familiale constitue l¡¯essentiel des actifs de l¡¯exploitation (97% en moyenne:l et le
reste, par le main d¡¯oeuvre saisonni¨¨re. Le nombre de femmes actives est gCnCralement sup¨¦rieur au nombre
d¡¯hommes et d¡¯enfants actifs, respectivement 53 %, 43 % et 4 %. Cette main-d¡¯oeuvre a connu un exode tr¨¨s
important vers les villes ces vingt dcrnikres ann¨¦es du fait notammcnl de la d¨¦t¨¦rioration des conditions
climatiques.
Chaque exploitant dispose en moyenne de 1,3 semoirs, 0.3 houes-sine, 1,3 houes occidentales, 0,08
hnriana et 0,6 charrette. Dans cette partie du &Egal, lc programme agricole mis en oeuvre en 1968 par le
gouvernement du S¨¦n¨¦gal a permis aux agriculteurs d¡¯acqu¨¦rir, ¨¤ cr¨¦dit, du mat¨¦ricl agricole, des animaux de
trait et des intrants par le biais de I¡¯ONCAD. La suppression dc ce systkme de cr¨¦dit n¡¯a pas favoris¨¦ le
renouvellement rapide de ces moyens de production. Aussi. le mat¨¦riel existant est pour une partie v¨¦tuste.
Les donn¨¦es d¡¯enqu¨ºtes dans quelques villages de la rEgion de Diourbel permettent de faire une
classification des exploitations selon l¡¯importance dc leur troupeau.
Dans les pcliles exploitations, Ic chcplcl se con~pose en moyenne dc 1,1 bovin, 5,8 petits ruminants et
1,s ¨¦quid¨¦s. Les caprins repr¨¦scntenl I¡¯cspCce dominante. Les bovins sonl idcnlifi¨¦s dans 28,s % des
exploitations et formant des troupeaux de moins de 5 tEtcs dans 76.5 % des cas. Les ¨¦quid¨¦s sont assez
r¨¦guliers.
L¡¯exploitation moyemic a mi troupeau composi: dc 4, bovins, 11,s petits ruminants et 2,2 ¨¦quid¨¦s. De
grandes disparit¨¦s sont not¨¦es entre Ics villages et entre les esploitations avec une moyenne de 2:5 par
exploitation et un maximum de 14.
Dans les grandes esploitations, il est recens¨¦ en moyenne mi cheptel de 9,7 bovins, 18 petits ruminants
et 3,2 ¨¦quid¨¦s. Dans ce type d¡¯exploitation, il est courant de rencontrer les troupeaus de bovins de plus de 10
t¨ºtes. L¨¤ ¨¦galement, de grandes disparit¨¦s sont notCes cnlrc villages et cnlrc exploitations. La taille varie entre
17 et 60 t¨ºtes.

1.3. Potentialit¨¦s et contraintes de la zone CNBA
1.3.1. potentialit¨¦s
Durant la p¨¦riode coloniale la zone a approvisionn6 les march¨¦s int¨¦rieurs et m¨¦tropolitains en
produits agricoles (mil et arachide) et de cueillele (gomme arabique).
C¡¯est une importante zone de culture fruiti¨¨re (partie situ¨¦e dans la r¨¦gion de Thi¨¨s, avec
principalement les mangues et les agrumes. C¡¯est aussi mie zone de culture mara?ch¨¦re avec la r¨¦gion de Thi¨¨s
qui est la premi¨¨re r¨¦gion productrice de pomme de terre du S¨¦n¨¦gal.
L¡¯¨¦levage des bovins, des petits ruminants el de la volaille contribue et pour une bonne part ¨¤
1¡¯Cconomie rurale de la zone. D¡¯ailleurs l¡¯embouche bovine clans cette zone est l¡¯une des plus importante du
pays.
La p¨ºche est une activit¨¦ consid¨¦rable qui assure pr¨¨s de 40 000 emplois directs (p¨ºcheurs artisans)
fournit 150 000 emplois indirects. Les ports de d¨¦barquements dc Mbour, Joal et Cayar ont une importance
majeure dans la p¨ºche artisanale ¨¤ l¡¯¨¦chelle nationale.
Avec la revitalisation des vall¨¦es fossiles ct la construction
du Canal du Cayor la zone CNBA verra
accro?tre ses potentialit¨¦s agricoles, agropastorales et mEme halicutiques. Cependant plusieurs contraintes
d¡¯ordre physique, biologique, technique et socio-¨¦conomique limitent l¡¯expression du potentiel des sp¨¦culations
pratiqu¨¦es dans la zone.
1.3.2. Contraintes
?? Productions v¨¦g¨¦tales
* Contraintes g¨¦n¨¦rales
Les facteurs qui sont ¨¤ l¡¯origine de la faible productivit¨¦ des sp¨¦culations sont inh¨¦rents ¨¤ la situation
de d¨¦gradation qui pr¨¦vaut dans la zone et sont de plusieurs ordres :
- facteurs d¡¯ordre physique (baisse constante de la fertilit¨¦ des sols et des pluies );
- facteurs d¡¯ordre biologique (d¨¦gradation du couvert v¨¦g¨¦tal );
- facteurs d¡¯ordre technique (techniques culturales non adapt¨¦es,
faible adoption du mat¨¦riel v¨¦g¨¦tal am¨¦lior¨¦ v¨¦tust¨¦ de l¡¯¨¦quipement agricole);
- facteurs d¡¯ordre socio-¨¦conomique (forte croissance d¨¦mographique est-ce une.contraite¡¯?,
diffkult¨¦ d¡¯approvisionnement en intrants, co?t ¨¦lev¨¦ des facteurs de procluction,diffkult¨¦
d¡¯acc¨¨s aux cr¨¦dits, manque de main d¡¯oeuvre du ¨¤ l¡¯exode rural.manque d¡¯organisation
de la commercialisation des produits ;
- facteurs d¡¯ordre institutiom~el ct organisationnel : inadaptation de la l¨¦gislation fonci¨¨re,
d¨¦p¨¦rissement pr¨¦matur¨¦ de l¡¯encadrement, faible int¨¦gration agro-sylvo-pastorale).
* Contraintes sp¨¦cifiques
Les contraintes ¨¤ la production des principales sp¨¦culations cultiv¨¦es
dans le centre-nord du Bassin Arachidier sont les suivantes:
- Arachide : inadaptation dc certaines
-~
variEtEs ; sensibilit¨¦ aux maladies (~W~crophwk~~,
cercosporioses) et ravageurs (~~~rsncin, thrips. ., .), d¨¦gradation des sols et faible utilisation d¡¯intrants agricoles.
- Mil / Sorgho : Inadaptation des vari¨¦t¨¦s locales aus nouvelles conditions agro-¨¦cologiques,
sensibilit¨¦ au parasitisme, d¨¦gradation du potentiel foncier, faible ulilisation d¡¯intrants agricoles, mauvaise
organisation de la fili¨¨re.
- Ni¨¦b¨¦ : Insuffkance de la puret¨¦ varibtale, tr¨¨s forte sensibilit¨¦ au parasitisme, mauvaise
organisation de la l?li¨¨re, d¨¦gradation des sols et faible utilisation d¡¯intrants agricoles.
11

E Cultures horticoles
* Contraintes g¨¦n¨¦rales
Les contraintes g¨¦n¨¦rales cil¨¦es pour les grandes cultures sont ¨¦galement valables pour les cultures
horticoles.
Compte lenu du caract¨¨re p¨¦rissable de ces derni¨¦rcs un ca-tain nombre de contraintes sp¨¦cifiques
sont rencontr¨¦es :
- Dur¨¦e limit¨¦e de la p¨¦riode de production
- Faible disponibilit¨¦ en eau de bonne qualit
- InsuffIsance d¡¯infrastructures de conservation
- Faible technicit¨¦ des agriculteurs
- Insuffkmce de la vulgarisation des techniques
- Importants probl¨¨mes de parasitisme
- Mauvaise organisation du circuit commercial
- Forte sp¨¦culation fonci¨¨re
- probl¨¨mes de transformation des produits horticoles.
Productions animales
??
* Contraintes
- R¨¦tr¨¦cissement des zones de parcours du cheptel par
suite du d¨¦veloppement des zones de cultures;
- Alimentation du cheptel essentiellement ¨¤ partir de
p?turages naturels
- Non application des tcstcs l¨¦gislatifs sur l¡¯exploitation des parcours
- Faible exploitation du cheptel par les producteurs
- Inorganisation des circuits de commercialisation
- Raret¨¦ des points d¡¯eau
- Destruction des zones de parcours fcus dc brousse ct d6frichemcnt pr¨¦matur¨¦
- Faible performance en viande et en lait des races locales.
?? Productions foresti¨¨res
* Contraintes g¨¦n¨¦rales
- la d¨¦gradation des conditions pkdo-climatiques dkfavorablcs SI la
r¨¦g¨¦n¨¦ration du couvert ligncus;
- la d¨¦forestation, g l¡¯exploitation des produits ligneux, la pression
d¨¦mographique, au surp?turage et la culture extensive;
- des techniques culturales inadapt¨¦es favorisant la d¨¦gradation des
sols et de la v¨¦g¨¦tation:
- des besoins en produits ligneux de plus en plus croissants
particuli¨¨rement pour le bois de feu et le charbon de bois pour la
consommation des populations urbaines;
- des connaissances insuffisantes pour l¡¯¨¦valuation et la gestion
rationnelle des ressources ligneuses;
- la mauvaise utilisation des ressources occasionnant des pertes
¨¦normes en ¨¦nergie lors de la carbonisation et de la combustion;
- un code forestier mal adapt¨¦ (les ressources ligklscs sont
g¨¦n¨¦ralement exploit¨¦es par des personnes souvent ¨¦trangCrcs au
terroir:
- une l¨¦gislation fonci¨¨re mal adapt¨¦e qui dkouragc la mise en jach¨¨re
des terres cultivables;
12

- la non ma?trise de la sylviculture de la plupart des esp¨¨ces locales:
- la divagation animale qui favorise la disparition des semis et rejets de
certaines esp¨¨ces incapables de se r¨¦g6n&cr dans les conditions
climatiques actuelles;
- l¡¯abandon de syst¨¨mes agroforcstiers traditionnels adapt¨¦s ¨¤ la zone;
- le maintien et la pr¨¦dominance de grands projets de reboisement au d¨¦triment
de petits projets int¨¦grant les populations rurales dans les actions de d6veloppetnent;
- la non int¨¦gration des aclions de d¨¦veloppement agricole, pastoral et forestier.
* Contraintes sp¨¦cifiques
Les contraintes d¡¯ordre sp¨¦cil?que sont idcntifi¨¦cs au niveau des parcs agroforestiers:
Parc A Acacia alhida
Certains auteurs estitnenl que le surp?turage, la pression humaine et la s¨¦cheresse constituent les
principales contraintes ¨¤ la productivit¨¦ et ¨¤ la reconstitution du parc ¨¤ kad.
Dans le CUBA l¡¯¨¦mondage de jlcncirr n/hi& est pratiqu¨¦ par diff¨¦rents intervenants: agriculteurs et
pasteurs transhumants pour les besoins fourragers, ligncus (bois de scrvicc et dc feu) et cl0ture (haie morte).
Lorsque l¡¯arbre est soumis ti un ¨¦mondage continu, il accuse tmc baisse dc productivit¨¦ et de vitalit¨¦. II fait
l¡¯objet d¡¯attaques d¡¯insecles et de parasites dc toute sorte cl offre des produits de qualit¨¦ m¨¦diocre: fnlits infest¨¦s
de fourmis et feuilles parasit¨¦es par des chenilles.
&rc ¨¤ Bora.ssu.s aelhioptrttt
Satnbou (l!B9) tnontre que les principaus facteurs de d¨¦gradation de la r?neraie du Cayor sont: la
sCcheresse, les insectes pr¨¦dateurs, les fcus de brousse, les activit¨¦s agricoles, l¡¯exploitation du chou palmiste et
de la s¨¨ve, la surexploitation du bois, des feuilles, des fruits ver@, des nois gcrm6cs et des hypocolyles.
Une enqu¨ºte de SENAGROSOL-CONSULT conduite en 1991 montre que les principales contraintes
qui litnitent la productivit¨¦ du parc ¨¤ Hora.v.vt~s aethiopttrt sont: 1¡¯Cmondage excessif (27, I %), les saign¨¦es
(24,3 %) et l¡¯abattage inconsid¨¦r¨¦ (15,3 %). La weillelle des fntits ct l¡¯exploitation des noix ne repr¨¦sentent que
4,3 % et 0,s % respec2ivetnent.
Parc ¨¤ Adansonia digitata
La principale contrainte $ la production du parc ¨¤ Adansonia digitata est la surexploitation des
feuilles pour le fourrage et l¡¯alitnentation humaine (liant pour le couscous). En effet l¡¯¨¦mondage de l¡¯arbre
pendant les p¨¦riodes de soudure (d¨¦ficit fourrager) affcctc considCrablement les possibilit¨¦s de floraison et de
fructification, les jeunes branches porlcuses des bourgcons floraus dtant g¨¦n¨¦ralement coup¨¦es.
??
Productions halieutiques
Le d¨¦veloppement de la p¨ºche artisanale maritime ne peut se faire sans la lev¨¦e (ou, au moins
l¡¯att¨¦nuation)- des contraintes ausquclles elle fait face. Ces conlraintcs sont d¡¯origines diverses :
i
,¡¯
- ¨¦troitesse, insalubrit¨¦ et enclavemcnt dc certains silcs de dCbarqucmcnt;
;r,f
- insuffisance des infrastructures de conservation par le froid ¨¤ bord
4
.¡®.
des pirogues, ¨¤ terre et dans les march¨¦s;
- d¨¦ficit et rench¨¦rissement du mat¨¦riel de production (moteur, pi¨¨ces
:4.
de rechange, filets,...);
- taus esorbitant du cr¨¦dit;
- difftcult¨¦ de trouver du bois pour fabriquer des pirogues;
- difficult¨¦ de commercialisation des produits de la p¨ºche (v¨¦hicules
pas toujours adapt¨¦s au mar¨¦yage);
- d¨¦faut d¡¯¨¦quipement et insalubrit¨¦ des ateliers de transformalion artisanale;
- suresploitation des esp¨¨ces d¨¦mersalcs c?ti¨¦res;
- conflits n¨¦s des interactions enlre la peche artisanale et la p¨ºche industrielle;
13

- faible application de la r¨¦glementation en mati¨¨re de p¨ºche (rchjs du
port du gilet de sauvetage par les pkhcurs, ins¨¦curit¨¦ a bord des
pirogues, non respect dc la zonation par les industriels).
1.4 Objectifs de d¨¦veloppement de la zone
L¡¯¨¦tat s¨¦n¨¦galais a privil¨¦gi¨¦ dans ses objectifs de dkvcloppement ¨¤ moyen terme l¡¯autosuffisance
alimentaire et la lutte contre la pauvret& Tenant compte de ces objectifs nationaux et de la situation de la zone
CNBA pr¨¦c¨¦demment analys¨¦e, une nouvelle orientation de la recherche est en cours de d¨¦finition.
Cette derni¨¨re vise ¨¤ privil¨¦gier la recherche appliqu¨¦e, tout en impliquant les utilisateurs dans le
choix de ses probl¨¦matiques et l¡¯application dc ses r¨¦sultats. Pour ce faire, elle prend en compte la diversit¨¦ des
situations physiques et socio-¨¦conomiques pour d¨¦finir des strat¨¦gies durables de mise en valeurs.
1.4.1. Objectifs g¨¦n¨¦raux de d¨¦veloppement de la zone.
L¡¯int¨¦gration des objectifs de d¨¦veloppement des diff¨¦rentes entit¨¦s administratives de la zone a permis
de d¨¦gager des objectifs g¨¦n¨¦raux. Ces derniers privil¨¦gient l¡¯augmentation du taux de couverture des besoins
alimentaires, l¡¯accroissement de la disponibili¨¦ dc l¡¯eau , la restauration et la pr¨¦servation des ¨¦cosyst¨¨mes.
1.4.2. Objectifs sp¨¦cifiques
Sur la base des objectifs g¨¦n¨¦raux qui pr¨¦ctdcnt des objectifs sp¨¦ciI?ques ont ¨¦t¨¦ d¨¦finis pour chaque
secteur d¡¯activit¨¦ (production v¨¦g¨¦tale, animale, forestikrc ct halicutiquc). Dans chaque domaine l¡¯am¨¦lioration
de la productivit¨¦, la gestion des rcssourccs ct l¡¯int¨¦gration avec les autres secteurs ont ¨¦t¨¦ soulign¨¦s.
Les activit¨¦s de recherche doivent accompagner cet effort de stabilisation et d¡¯accroissement de la
productivit¨¦ agricole par la mise au point et la validation dc tcclmologies permettant , d¡¯une part de stabiliser ou
d¡¯accroitre les niveaus de production et d¡¯autre part, d¡¯assurer l¡¯am¨¦lioration du rcvcnu des populations par une
organisation efflciente des fili¨¨res,
2. Bilan de la Recherche
Le pr¨¦sent bilan de la recherche dans la zone CNBA vise ¨¤ :
* faire le point sur les r¨¦sultats de la recherche cn mettant l¡¯accent sur le niveau de transfert
des technolgies nouvelles et l¡¯identification des raisons de leur transfcrl quel que soit le niveau de satisfaction.
* ¨¦valuer les activit¨¦s de recherche en cours par rapport ¨¤ leur potentiel en terme de
g¨¦n¨¦ration de r¨¦sultats transf¨¦rables et d¡¯apports m¨¦thodologiques.
* confronter les acquis (transf¨¦r¨¦s ou facilement transf¨¦rables) avec les besoins de recherche
identifi¨¦s au stade actuel de l¡¯¨¦tude diagnostique de la zone. afin dc circonscrire le cadre g¨¦n¨¦ral d¡¯une
programmation pluriannuelle.
2.1. Analyse des activit¨¦s de recherche men¨¦es jusqu¡¯en 1995
* Importance des recherches dans lc Nord Bassin Arachidici
Durant la campagne 9.5, 92 actions dc rcchcrches ont ¨¦t¨¦ mcn¨¦cs dans le CUBA g raison de 255
moiskhercheur soit plus de 50% du total mois/chcrchcurs des programmes. L¡¯ancienne (DRCSP), dont le
centre principal ¨¦tant Bambey a eu le plus grand nombre d¡¯actions, suivie par la Direction de Recherches sur les
Productions Foresti¨¨res (DRPF) avec un important volet Agroforcsterie. Quant ¨¤ l¡¯intervention de la Direction
14

de Recherches sur la Sant¨¦ et les Productions Animales (DRSPA), clle n¡¯apparaissait pas clairement dans les
fiches de programmation.
* Les ressources disponibles
La plupart des actions de recherches dans le CNBA ¨¦taient initiks ¨¤ partir du Centre National de
Recherches Agronomiques de Bambey (CNRA) et ccllcs de la DRPF ¨¤ partir des stations de Thi¨¦naba et de
Bandia.
Les probl¨¨mes qui se posaient au CNRA o¨´ ¨¦taient domicili¨¦s la plupart des programmes de
recherches men¨¦s clans la zone, ont ¨¦t¨¦ identifi¨¦s lors dc la revue ¨¤ mi-parcours par la Commision d¡¯Evaluation
des programmes de la Direction de Recherches sur les Cultnrcs et Syst¨¦mcs Plwiaus.
Ce bilan comporte trois partics: Une analyse critique des rCsultats de la recherche en g¨¦n¨¦ral, une
analyse des activit¨¦s programm¨¦es en fonction de leur dur¨¦e ct des r¨¦sultats attendus et enfin la prise en compte
d¡¯¨¦l¨¦ment n¨¦cessaires $I mie bonne progammation pluriannuelle.
2.2~Analyse critique des r¨¦sultats de la recherche
L¡¯analyse des r¨¦sultats est faite par discipline pour faciliter une r¨¦llesion cal¨¦e sur la structure des
programmes tels qu¡¯ils se pr¨¦sentaient jusqu¡¯ici. Sur ccttc base, les tableaux 2.2.1 ¨¤ 2.2.6 r¨¦smnent par produit
et champ disciplinaire (colonne 1) les r¨¦sultats acquis (colonne 2), ccus qui sont cn voie de transfert (colonne
3) et analyse les raisons du niveau de transfert actuel pour les r¨¦sultats a~~cicns et les conditions n¨¦cessaires
pour un bon tranfert des r¨¦sultats pr¨ºts ¨¤ la diffusion (colonne 4).
1s

Tableau 2.2.1 - R¨¦sultats sur l¡¯arachide
Domaine de
R¨¦sultats de recherches)
R¨¦sultats actuels
Analyse critique
-
-
recherche
(transf¨¦rables)
Cr¨¦ation et
29-70 (zone de Mbour).
Fleur 11 pour la
-Les vari¨¦t¨¦s anciennes (Nos
Am¨¦lioration
28-206, 30-86, 35-38, 29-
partie centrale du
ant¨¦rieurs ¨¤ 47) ont ¨¦t¨¦ abandonn¨¦es
vari¨¦tale
56, 24-11 ( Diourbel, Thi¨¨s
CNBA.
au profit de vari¨¦t¨¦s plus productives
et Tivaouane).
et mieux adapt¨¦es a la s¨¦cheresse.
3 l-33 ( Mekh¨¦).
GC 8-35 pour le
-Ces remplacements ont abouti ¨¤ la
55-437 (CNBA).
nord du CNBA.
g¨¦n¨¦ralisation de 55-437 dans la
47-16 et 57-422 ( Sud du
zone CNBA.
Bassin).
-La grille propos¨¦e par la recherche
73-30 (CNBA)
prCvoit le remplacement de 55-437
73-33 ( centre-sud du
par les 2 vari¨¦t¨¦s Fleur 11 (centre
bassin).
CNBA) et CC 8-35 (nord CUBA:) et
lc maintien de 73-33 dans le sud du
bassin. Ceci suppose la disponibi.lit¨¦
CI~ semences des nelles vari¨¦t¨¦s.
Itin¨¦raires
-Recommandations de
-Recommandation :
-Les recommandatiorde formules
techniques
formules de fertilisation
6-10-20 et 6-20-10
minCrales n¡¯ont de sens que si
minCrale en fonction des
¨¤ la dose dc 150
l¡¯engrais est disponible au niveau
zones (doses : 100 ¨¤
kg/ha dans toute
des paysans.
200kg/ha).
la zone.
-La fertilisation min¨¦rale est peu
-Semis en ligne.
-DcnsitC : 40x15 ou
utilisCe et quand elle l¡¯est, les doses
50x15 (150 ¨¤ 165
sont trEs inf¨¦rieures 1 celles
000 pieds/ha) selon
pr&oniskes ¨¤ cause de
les variitEs.
l¡¯indisponibilt¨¦ financi¨¨re et du
- M¨¦thode dc lutte
d¨¦scngagemecnt de I¡¯Etat dans la
contre Ics iules.
i?li?xe. Les m¨ºmes raisons
-Traitement anti-
espliquent la non g¨¦n¨¦ralisation du
fongique et
traitement contre les iules.
insecticide (granos)
-Probl¨¨mes de mise au point d¡¯une
des SCIIICIICCS au
formulation du granix sans
semis.
carbofWan..
Machinisme
-Semoir
Am¨¦lioration de ces
-V¨¦tust¨¦ du mat¨¦riel agricole
- houe ¨¤ 1111 rang
mal¨¦ricls
-Charrue l¨¦g¨¨re
-Charrette
-Disque de semis
Protection des
Tarare Daragon (crible).
-Mol~culcs
-Production scmenci¨¨re d¨¦ficiente
docks et
fongicides pour
-Faible taux d¡¯utilisation de la
lechnologie
l¡¯enrobage des
technique d¡¯enrobage.
post-r¨¦colte
se111c11ccs .
- DCcortiqucuses peu diffus¨¦es,
-D¨¦cortiqueuses
-Fort laus de transformation
d¨¦riv¨¦es de celles du artisanale de I¡¯huile et
mil
contamination par I¡¯aflatoxine.
-
M¨¦lhodologies
-Mod¨¦lisation du
bilan hydrique.
-Rcchcrches sur la
physiologie de la
r¨¦sistance ¨¤ la
s¨¦cheresse ¨¤ des fins
de crCation
vari¨¦lale.
-
16

2.2.2 - R¨¦sultats sur le Mil et le Sorgho
Domaine de
R¨¦sultats de recherches
R¨¦sultats actuels
Analyse critique
recherche
(transf¨¦rables)
Cr¨¦ation et
- -Mil : Sanio 35-40, 35-44,
> ISMI 9101,
-Le mil sanio g cycle trop long
Am¨¦lioration
-Mil : Souna 3.
91012, Sosap sa,
a ¨¦t¨¦ abandonn¨¦ du fait de la
vari¨¦tale
-Sorgho : AS 18 et
GB 8735 et ITCP
s¨¦cheresse.
Congossane.
8203.
La longeur de la tige est un
IBV8402,8001 et
crit¨¨re important de s¨¦lection.
8004
-Le sorgho reste cultiv¨¦ sur les
-Sorgho :73-13,75-
sols deck, les nelles vari¨¦t¨¦s
14, 80-4 et CE 145
ont des cycles plus courts que
66
les anciennes.
Itin¨¦raires
- -Formules de fertilisation
-Mat&e organique
-Faible utilisation de l¡¯engrais
techniques
min¨¦rales
: compost + fumier,
min¨¦ral.
dose : 4tonnes/l1a.
-Manque de mati¨¨re organi=
Protection des - -Prototype d¡¯¨¦grenoir
-Batteuse
-Nombreuses technologies plus
stocks technologie
m¨¦canique Champenois.
SISCOMA BS
ou moins co?teuses disponibles
post-r¨¦colte,
1000
: probl¨¨me de d¨¦veloppement
- Conservation: silo, magasin
-S¨¦choir-crib. -
et d¡¯organisation paysanne en
m¨¦tallique et ftits
S¨¦choir solaire.
groupement pour les acqu¨¦rir.
m¨¦talliques.
-Batlcuse DAKIL
-D¨¦cortiqucuses
Tableau 2.2.3 - R¨¦sultats sur le Ni¨¦b¨¦
Domaine de
R¨¦sultats de recherches R¨¦sultats actuels
Analyse critique
recherche
(transf¨¦rables)
Cr¨¦ation et
N 58-W
Mouride, M¨¦lakh et
-Les nouvelles vari¨¦t¨¦s
Am¨¦lioration
NSX-165, NS%57,
Diongoma.
r¨¦pondent ¨¤ un besoin de
vari¨¦tale
Ndiambour, Mougne et
r¨¦sistance aus maladies et aux
Bambey 2 1.
insectes.
-Probl¨¨me de striga.
-D¨¦veloppement de la culture
en relation avec l¡¯apparition de
la s¨¦cheresse
Itin¨¦raires
-
-Formules de fertilisation
-Faible utilisatE% de l¡¯engrz
techniques
min¨¦rales
min¨¦ral.
-dates et dcnsit&s dc semis
M a c h i n i s m e -
-Disque de semis
-Probl¨¨me de renouvellement
agricole
du mat¨¦riel
Protection des
-Techniques dc stockage.
-Niveau de diff&ion
-
stocks et
satisfaisant pour la protection
technologie posl-
-Traitcmcnt des scn~cnces
des slocks.
r¨¦colte.
-
17
¡®* .

Tableau 2.2.4 - R¨¦sultats sur les Productions foresti¨¨res
Domaine de
R¨¦sultats de rechcrchcs
R&.ultats actuels
Analyse critique
recherche
ant¨¦rieurs ¨¤ 1975 (ordre
(transf¨¦rables)
chronologique)
Sylviculture - -Technique de p¨¦pini¨¨re
-Important taux de r¨¦gression des
et de plantation.
formation ligneuses (15%) et
-Techniques de
appauvrissement tr¨¨s important de la
pr¨¦paration du sol, dates
diversit¨¦.
et densit¨¦s de plantation.
-Pbs de s¨¦cheresse et de pression
-Technique de saign¨¦e
d¨¦mographique non compens¨¦es par
des gommiers.
les actions de d¨¦veloppement.
-Analyse socio-¨¦conomique
indispensable pour appr¨¦hender les
probl¨¨mes de pr¨¦servation et de
reboisement.
M¨¦thodologie
-Technique de mesure
et de quantii?cation des
productivit¨¦s des
formations naturelles.
Agroforesterie
-Connaissance des
- idem que sylviculture a/s impact des
interaction ncncin
recherches.
n/hi~~lmil/arachide
-Outils disponibles pour entreprendre
-Densit¨¦ optimale .4.
des actions de sensibilisation et de
nlbih.
d¨¦veloppement.
Structure et dynamique
des diff¨¦rents parcs
agroforestier.
-Typologie des parcs
G¨¦n¨¦tique
-Semences foresti¨¨res
-entreprendre des actions {de
s¨¦lcclionn¨¦es
sensibilisation
2.2.5. - R¨¦sultats sur les Productions animales
Domaine de
R¨¦sultats de
R¨¦sultats actuels
Analyse critique
recherche
recherches
(transf¨¦rables)
Zootechnie
- M¨¦tis de Bambey
Nutrition
-Formules d¡¯aliments
-Traitement des pailles B
-Pb de transfert des r¨¦sultats concernant
pour embouche.
l¡¯ur¨¦e.
l¡¯embouche au niveau de nbreuses zones
-Rations alimentaires
-Techniques de
CNBA o¨´la contrainte majeure est le
pour embouche.
transformation du lait
manque de parcours et la faible
-Etude de l¡¯effet
production laiti¨¨re -Pb de protection des
n¨¦gatif de l¡¯aflatosine
parccllcs contre la divagation en relation
sur la croissance des
avec I¡¯agroforesterie (haies vives).
veaux.
-L¡¯agropastoralisme progresse dans la
zone : analyse n¨¦cessaire des contraintes
li¨¦es B l¡¯¨¦quilibre agriculture-¨¦levage et 21
l¡¯entretien des chevaux comme force de
travail.
Sant¨¦
-S¨¦rums et vaccins
- Niveau de transfert satisfaisant pour la
contre la peste
prophylasie du b¨¦tail
bovine.
-Carte
¨¦pid¨¦miologique des
principales maladies.
18

Tableau 2.2.6. - R¨¦sultats sur les Productions halieutiques
Domaine de
R¨¦sultats de
R¨¦sultats actuels (transf¨¦rables)
Analyse critique
recherche
recherches
Technologies
-Sent~e lourttante coulissaiile.
- Nombreuses techniquesr
-Palattgre de fond
disponibles pour la p¨ºche
-Vire-ligne pour le remontage
elle-m¨ºtne niais rien au
des pnlangres de fond.
niveau de la
-Technique de marquage el de
tratisfortnation-
capture des seiches.
conservation qui detneure
-Sondeur pour pirogue.
probl¨¦matique.
-C0111pas.
M¨¦thodologies
-M¨¦thode d¡¯¨¦valuation des
-Outils modernes de -
ressources ¨¤ des fins de
diagnostic disponibles pour
tnod&ation.
la mise en oeuvre d¡¯un
-Syst¨¨me d¡¯¨¦cltanlillonnage
progratnme d¡¯innovations
pour cstimcr les activil¨¦s dc
technologiques et de
pklie (pirogues,
d¨¦veloppetnettt r¨¦pondant
infrastructures..) cl permettre
St la demande.
l¡¯estrapolation ¨¤ la production
halieutique.
-Cartographie des points dc
d¨¦barquement.
-Banque de dontkes sur les
slalistiques de pCche et de pris.
-
19

2.3. Analyse des activit¨¦s de recherches programm¨¦es pour 1996
Th¨¨mes/Activit¨¦s
Dur¨¦e 1
R¨¦sultats attendus
Analyse 2
l-Mise en oeuvre des outils et des
conditions n¨¦cessaires ¨¤ la
r¨¦alisation d¡¯un programme

r¨¦gional de recherche :
Disposer d¡¯un cadre d¡¯action
-contribution ¨¤ l¡¯¨¦laboration du
op¨¦rationnel
+
projet d¡¯entreprise de I¡¯ISRA
+
-¨¦laboration du plan strat¨¦gique de
la zone CNBA
-r¨¦habilitation des laboratoires et
r¨¦organisation des activit¨¦s de
recherche
-
2- Diagnostic des syst¨¨mes de
production :

-analyse des contraintes ¨¦dapho-
climatiques en terme d¡¯impact snr
la production
+
-synth¨¨ses th¨¦rnalique sur les
productions v¨¦g¨¦tales et l¡¯¨¦tat des
+
sols.
Elaboration d¡¯un programme
-¨¦tude des syst¨¨mes de culture,
r¨¦gional pluriannuel de
d¡¯¨¦levage et du mode
recherche pour la zone Centre-
+
d¡¯exploitation des resssources
+
Nord Bassin Arachidier
foresti¨¨res
-typologie des des exploitations
+
(structure et fonctionnement)
-analyse des syst¨¨mes
+
d¡¯exploitation et des contraintes (y
compris socio-¨¦conomiques et
+
institutionnelles) en relation avec
les Ob*jectifs de d¨¦veloppement.
-r¨¦alisation d¡¯enqu¨ºtes socio-
¨¦conomiques sur le niveau de
transfert des technologies en milieu
paysan.
+
-¨¦tudes des fili¨¨res des principales
productions v¨¦g¨¦tales et animales
1 la dur¨¦e de la recherche est ¨¦valu¨¦e de la fa?on suivante :
+
court terme (1-2ans)
++
moyen terme (2-Sans)
+++ long terme (5-1Oans)
2 l¡¯analyse porte sur le potentiel transf¨¦rable en tcrmc dc r¨¦sultats attendus ou l¡¯int¨¦r¨ºt m¨¦thodologique:
+
imm¨¦diat
?
conditionnel (d¨¦pends de la demande : r¨¦sultats du tlkme 1)
hypoth¨¦tique dans l¡¯¨¦tat actuel des connaissances du conteste socio-¨¦conomique (demande) et/ou des
activit¨¦s de recherche cnvisag¨¦cs .

3-Fertilit¨¦, fertilisation et gestion
des ressources naturelles :
-¨¦tude de la valorisation agricole des
-rentabilitC de la tcchnologic
de
r¨¦sidus de poisson fum¨¦s
++
l¡¯utilisation des r¨¦sidus de poisson
?
-gestion int¨¦gr¨¦ des ressources
- base de rElIesion pour des propositions
naturelles par des groupements
+
d¡¯am¨¦lioration de la gestion des
f¨¦minins
ressources naturelles
!
-¨¦tude du comportcmcnt de quelques
-am¨¦lioration de la technologie des haies
esp¨¨ces ligneuses utilis¨¦es en haies
++
vives comme protection des parcelles et
vives
du sol
t
-¨¦tude de l¡¯effet de la densit¨¦ de
-am¨¦lioration et de la qualit¨¦ de la
plantations de quelques esp¨¨ces
++
biomasse foliaire des arbres en haie
t
ligneuses fourrag¨¨res
-¨¦tude de l¡¯effet de l¡¯application d¡¯une
-Cvaluation de l¡¯eficacit6 d¡¯un
formule organo-min¨¦rale sur une
itinEraire technique
?
rotation mil-arachide par la m¨¦thode
du diagnostic du rendement
+
-¨¦tude de l¡¯impact de l¡¯inoculation
micorhyzienne sur la production de
-dCtcrmination
dc I¡¯cffct dc l¡¯inoculation
??
l¨¦gumineuses arborescentes
++
micorhyzicnnc et intCrCt de la technique
-recueil de donn¨¦es agro-
physiologiques et climatologiques WI
++
4tablissemcnt d¡¯un mod¨¦le de
les diff¨¦rentes vari¨¦t¨¦s de mil
simulation dc croissance et de
cultiv¨¦es
d¨¦vcloppcmcnt
du mil
J-Am¨¦lioration du mih!riel VCghl
et des itin¨¦raires techniques :
t
wiri¨¦t¨¦s trcs pr¨¦coces
-cr¨¦ation de vari¨¦t¨¦s d¡¯arachide a
cycle tr¨¨s court
t+
vari¨¦t¨¦s d¡¯arachide physiologiquement
-cr¨¦ation de vari¨¦t¨¦s d¡¯arachide
tdapt¨¦cs a la skchcresse,
m¨¦thodologie
physiologiquement adapt¨¦es a la
s¨¦cheresse
t+
-vari¨¦t& et m¨¦thodes culturales
-am¨¦lioration des ITK pour la
adapt¨¦es
culture d¡¯arachides pr¨¦coces et tests
vari¨¦taux multilocaux
t++
-m¨¦thodologie
dc s¨¦lection
-effet de la s¨¦cheresse sur la
contamination par l¡¯aflatoxine
2 1

-renouvellement des collections et
+
-collcclions dc travail, semences de
+
des noyaux g¨¦n¨¦tiques pour
prdbase
l¡¯arachide, le sorgho et le ni¨¦b¨¦
++
-essais vari¨¦taux de mil
-vari¨¦t¨¦s de mil adapt¨¦es
+
-¨¦tude de l¡¯effet de l¡¯alimentation en
+
eau sur la qualit¨¦ de la semence de la
qualit¨¦ semenci¨¨re
+
vari¨¦t¨¦ de sorgho CE 145-66
-essai de comportement d¡¯esp¨¨ces
++
-connaissance d¡¯espkces potentiellement 7
foresti¨¨res
utilisables
-¨¦tude de l¡¯effkacit¨¦ du traitement
+
de semences par enrobage
- irvaluation des m¨¦thodes
+
-recherche de nelles substances
v¨¦g¨¦tales utilisables pour la
++
- mise au point de m¨¦thodes alternatives +
conservation des r¨¦coltes et des
de conservation en milieu paysan
semences
-¨¦tude de l¡¯effet des modes de
++
trituration artisanale de l¡¯arachide sur
-¨¦valuation du degr¨¦ de contamination
+
la qualit¨¦ de l¡¯huile (aflatoxine)
des huiles artisanales
-criblage de sous-lign¨¦es de la vari¨¦t¨¦
+
de ni¨¦b¨¦ BS9-504 pour la r¨¦sistance
-identification dc IignCcs r¨¦sistantes
+
aux pucerons
pour la s¨¦lection
-d¨¦termination de la date de semis et
++
du nbre optimal de traitements
-1TK
?
insecticides pour la culture du ni¨¦b¨¦
¡®+
-mise au point d¡¯une m¨¦thode de
?
lutte int¨¦gr¨¦e contre le striga
+
-m~thodc dc lultc
-¨¦tude de la transmissibilit¨¦ du
mildiou par les semences de mil
-qualit¨¦ scmcnci¨¨re
+?
-
2.4 - Domaines de recherche non couverts et ernpnmts de technologies
?? Contexte g¨¦n¨¦ral
Les rendements obtenus dans le domaine des cultures pluviales sont souvent tr¨¨s faibles du fait du
dCfkit pluviomCtrique, de la pression parasitaire croissante et du faible niveau d¡¯utilisation des intrants.
?
Cultures mara?ch¨¦res et fruiti¨¨res
Le recul des superficies mara?chCres dans le CNBA est d? ¨¤ la non disponibilit¨¦ de l¡¯eau pendant toute
l¡¯ann¨¦e , ce qui compromet la pralique de cultures mara?ch¨¦rcs pendant la saison s¨¨che. En ef%et, les forages
install¨¦s sont utilis¨¦s plus pour l¡¯alimentation en eau des populations que pour l¡¯abreuvement du cheptel. De
plus, la qualit¨¦ de l¡¯eau ne permet pas toujours de mener certaines spkulations.
Parmi les solutions retenues pour I¡¯amClioration de I¡¯approvisionnen~e~lt en eau du Nord Elassin
Arachidier, l¡¯am¨¦nagement de canaux B partir du Lac dc Guicrs (Canal de Cayor) et la revitalisation des
Vall¨¦es fossiles occupent mie place priviliCgi¨¦e. C¡¯est dire que les cultures en irrigu¨¦ prendront de l¡¯impor&ance
dans la r¨¦gion dans les ann¨¦es ¨¤ venir.
Pour toutes ces raisons, en cc qui concerne la rechcrchc horticole, les domaines d¡¯investigation suivant
peuvent ¨ºtre envisag¨¦s :
22

- l¡¯¨¦talement des productions mara?ch¨¨res par Ic chois de varikt¨¦ hatives, tardives et de saison
- la s¨¦curisation de l¡¯arboriculture fruiti¨¨re en vue d¡¯obtenir des esp¨¨ces et vari¨¦t¨¦s r¨¦sistantes
¨¤ la s¨¨cheresse et ¨¤ l¡¯eau plus ou moins saum?tre fr¨¦quente dans la zone. Elle devra ¨¦galement prendre en
consid¨¦ration les probl¨¨mes d¡¯¨¦talement (gestion) de la production.
L¡¯utilisation des biotechnologies relatives ¨¤ l¡¯utilisation de la mati¨¨re organique (utilisation du
compost, les techniques d¡¯utilisation des mottes en cultures mara?chk-es serait des domaines de collaboration ou
de transfert assez enrichissant pour la zone. L¡¯usage de vari¨¦t¨¦s r¨¦sistantes dans le cadre de la lutte contre les
maladies et ravageurs inf¨¦od¨¦s aux cultures mara?ch¨¨res.
?? Recherches foresti¨¨res
Dans le domaine de la recherche foresti¨¨re, l¡¯¨¦valuation des co?ts de production des p¨¦pini¨¨res et des
plantations ainsi que l¡¯optimisation des m¨¦thodes dc gestion durable des formations naturelles et artificielles
sont deux axes ¨¤ retenir en mati¨¨re de sylviculture et d¡¯am¨¦nagement des formations naturelles.
Les actions d¡¯am¨¦lioration du potentiel g¨¦n¨¦tique forcsticr devront permettre une optimisation des
m¨¦thodes de multiplication v¨¦g¨¦tative, l¡¯utilisation dc techniques de rajeunissement d¡¯arbres adultes et de
vitrom¨¦thodes pour le clonage des arbres d¡¯?litcs.
Les techniques agroforesti¨¨res, llotamment la gestion des brise-vents ct 1¡¯nmClioration des jach¨¨res sont
aussi ¨¤ prendre en consid¨¦ration.
??
Cultures annuelles
L¡¯interface la recherche et l¡¯industrie devra ¨ºtre prise cn considCration notamment pour le cas de
l¡¯arachide.
3. Besoins de recherche
3.1. Cadre g¨¦n¨¦ral
Le rapprochement entre les raisons qui s¡¯opposent au transfert de technologie et la programmation
scientifique permet de d¨¦gager quelques ¨¦l¨¦ments qui devront etre pris cn compte dans la programrnation
pluriannuelle en cours d¡¯¨¦laboration ti I¡¯ISRA. Ces ¨¦l¨¦ments compl¨¦t¨¦s par les r¨¦sultats du diagnostic en cours
permettront de concevoir un programme r¨¦gional pcrtincnt, dc dkfinir le profil de l¡¯¨¦quipe de recherche
n¨¦cessaire, d¡¯¨¦tablir les relations avec les rcchcrchcs amont (URA) et les partcnaircs cst¨¦rieurs (SNRA).
Les ¨¦l¨¦ments g prendre en compte d¨¦coulent ou sont B analyser cn rapport avec les points ci-apr¨¨s :
?? Faible taux d¡¯utilisation des intrants
Lors de la derni¨¨re r¨¦union du comit¨¦ r¨¦gional du plan stratCgiquc dc la zone CUBA, tous les
participants se sont accord¨¦s sur le faible taux d¡¯utilisation des intrants dans la zone. Cette situation qui pr¨¦vaut
depuis une dizaine d¡¯ann¨¦es r¨¦duit fortcmcnt la difkion des rbultats et l¡¯impact de recherches non seulement
sur les formules min¨¦rales et/ou organomin¨¦ralcs mais aussi sur la dCl?nition d¡¯itin¨¦raires techniques ad¨¦-quats.
Cette situation interpelle directcmcnt les chercheurs ¨¤ mettre au point des solutions alternatives, r¨¦alistes et
accessibles aux paysans. Pour ce faire, il nous semble utile dc r¨¦aliser un diagnostic pr¨¦alable dc la fertilit¨¦.
??
Diagnostic de fertilit¨¦.
Cette activit¨¦ est partiellcmcnt prise cn compte dans Ics rccherchcs programm¨¦es en 1996 Cependant
les informations disponibles sur le niveau de d¨¦gradation de l¡¯¨¦cosyst~me dc la zone (suite ;i la s¨¦cheresse, les
pressions d¨¦mographique et fonci¨¨re) laissent pcnscr que Ics activit¨¦s dc rcclhcrchc cntrcprises ne permettront
23

3.3. Idtxtification des th¨¨mes et activit¨¦s de recherche prioritaires.
L¡¯identil?cation des th¨¨mes prioritaires a ¨¦t¨¦ faite lors dc la dcrniCre r¨¦union du comit¨¦ r¨¦gional du
plan strat¨¦gique de la zone CNBA. Ce comit¨¦ compte, en plus des chercheurs, les repr¨¦sentants d¡¯ONG, de
soci¨¦t¨¦s r¨¦gionales de d¨¦veloppement et d¡¯organisations de producteurs (Annexe).
Les th¨¨mes ci-apr¨¨s ont ¨¦t¨¦ d&?nis en faisant d¡¯abord un effort d¡¯int¨¦gration des th¨¨mes retenus en
Mai 1995 dans le document provisoire du plan strat¨¦gique de la zone. L¡¯esercice a permis de d¨¦finir cinq
th¨¨mes f¨¦d¨¦rateurs. Ces derniers ont ensuite ¨¦tL: f?nalis& en tenant compte des remarques du comit¨¦ de lecture
externe, des orientations et options strat¨¦giques du projet d¡¯cntreprise dc I¡¯ISRA.
L¡¯intervention de I¡¯ISRA pour ex¨¦cuter ces th¨¨mes se fera ¨¤ partir du Centre de Recherches
Agronomiques de Bambey o¨´ sont bas¨¦es Ics infrastructures et les ¨¦quipes de rcchcrche. Cependant les actions
seront men¨¦es en priorit¨¦ en milieu r¨¦el. dans des sites qu¡¯il est impossible de d¨¦finir ¨¤ ce stade. La localisation
des actions sera d¨¦termin¨¦e en fonction de l¡¯analyse spacialc des param¨¨tres du milieu., des r¨¦sultats du
diagnostic en cours, de l¡¯expression de In demande des partenaires et des paysans.
Th¨¨me 1 - Evaluation du potentiel du mileu et ¨¦tude des possibilit¨¦s
d¡¯exploitation des ressources,
?
Analyse spatiale des paramCtrcs du milieu physique.
?
Etude de la stucturc et dc la dynamique des parc agroforestiers
?
Inventaire et cartographie des ressources ligneuses
?
Etude int¨¦grbe des syst~mcs agrro-syl\\,o-pastoraus
?
Catographic des zones de peche
Th¨¨me 2 - Augmentation, s¨¦curisation et diversification les productions.
?
Am¨¦lioration g¨¦n¨¦tique du matErie v6gCtale et des races animales
?
D¨¦finition d¡¯itin&aires Icchniques et mise au point dc m¨¦thodes de lutte contre
les ravageurs des cultures ct des denr6cs stock¨¦es.
?
Introduction d¡¯espbces maraich&cs ct fruitiCrcs dc divcrsification.
Th¨¨me 3 - Restauration des ¨¦cosyst¨¨mes et am¨¦nagement de l¡¯espace.
?
Mise au point dc dispositif anti-¨¦rosif ct de captagc des eaux de ruissellement
?
Tests d¡¯espEces ligncuscs zi plusieurs fins
?
Mise au point de formules dc fertilisation organo-min¨¦rale.
?
Etude des possibilit¨¦s de valorisation agricole des sous-produils de la p¨ºche
et de l¡¯¨¦levage.
Th¨¨me 4 - Analyse la couverture de la demande et ¨¦tude des possibilit¨¦s
d¡¯am¨¦lioration des revenus des ruraux.
?
EvalllatioJl dc la production agricole
?
Etude socio-¨¦conomique des fluctuations de 1¡¯oKrc cl des pris des produits
?
Mise au point de m¨¦lhodcs dc conservation ct de transformation des produits.
Th¨¨me 5 - Maitriser et organiser les fili¨¨res
?
Etude des m¨¦canismes de fonctionnement des principales fili¨¨res.
?
Etude des fluctuations de la disponibilit¨¦ ct des pris des produits
23
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MEMBRES DU COMITE REGIONAL
DU PLAN STRATEGIQUE
COMMISSION CENTRE NORD BASSIN ARACHIDIER
. COORDONNATEUR
Dogo SECK Chef Unit¨¦ R¨¦gionale
ISRA - CNBA

. CHERCHEURS ISRA-CNBA
- Mamadou
BALDE
- Babou
NDOUR
- Mb¨¨ne
FAYE
- Aly
NDIAYE
- Mankeur
F A L L
- Amadou
BA
- Dani¨¨le
CLAVEL
- Alain
MAYEUX
- Ousmane
NDOYE
- Arthur
DASYLVA
- Beno?t
LESAGE
- Famara
MASSALY
- Moctar
WADE
- Marne Nah¨¦
DIOUF
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PARTENAIRES
??
- Thierno DIOUF
Inspection R¨¦gionale
Statistiques
DIOURBEL

- Gora DJITE
D¨¦veloppement ¨¤ la base
DIOURBEL

- Mansour FALL
World Vision
THIES


- Cheikh MBOUP
Adjoint au pr¨¦fet
BAMBEY
- Bafod¨¦ DRAME
SODEVA
THIES

- Abdoulaye SENE
IR Eaux et For¨ºts
THIES
- Birane NDONG
IR Elevage
THIES
- Ndiankou SEYE
IR Am¨¦nagement du Territoire
THIES
- Y¨¦ri SECK
IR Planification
THIES
- Ibrahima SECK
IR P¨ºches
THIES
- S¨¦kou GASSAMA
PAFD-FIDA
DIOURBEL

- Papa KANE
IR Planification
DIOURBEL

- Cheikh MBOUP
r
IR Am¨¦nagement du Territoire
DIOURBEL

- Massata NIANG
IR Elevage
DIOURBEL

- Paul THIAW
URAPD
DIOURBEL

- Amadou Moctar DIOP
Rodale International
THIES
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