REPUBLIQUE DU SENEGAL DELEGATION GENERALE A...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
DELEGATION GENERALE
A LA RE:CHERCHE SCIENTIFIQUE
PRIMATURE
ET TECHNIQUE
EVOLUTION DU SYSTEME GRAIN-PLANTULE CHEZ LE MIL
(Pennisetum typhoïdes)
AU COURS DE L'EPUISEMENT DU GRAIN
1
- Evolution pondéralc
P. SIEIAND
Ingénieur de recherche IRAT
df5tach8 21 1'ISRA
avec la collaboration
technique de
1. DIEYE
et
B. C.FAYE
Février 19'78
Centre National de Recherches Agronomiques
de Bambey
INSTITUT
SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. R, A.)
1
R E S U M E
Ltévolution
ponddrale. des grains et plantules de mil est
etudiee au cours des premiers jours de végétation. Les variations de
poids
sont ajustées à des fonctions mathématiques dont la siynification est dis-
cutée.
Cette Qvolution est comparée pour
3 materiels de poids de grains
d i f f é r e n t s .
On a pu voir que la w i t e s's e.d'Bwolution
dw g r a i n c e -
gresss
de façon exponentielle, et, si elle est initialement plus forte
pour les grains les plus gros, elle
peut étre consid6r6e
comme ache.vea
dans tous les cas a 6 ou 7 jours,
De
méme les poids de
parties aériennes
et racines sont d'autant
plus grands
que les poids de grain dtaient plus gros. Cependant, la vi-
tesse de croissance
aérienne dépend de moins en moins des conditions ini-
tiales à mesure que le temps
s'écoule.
Ces différents résultats doivent permettre
de raisonner des
in-
terventions
(démariage) ou d’analyser la vigueur
des plantules.
2
1 - INTRODUCTION
Dans une exp4rience pr6c6dento (SIEJAND, lY71), on a compare
trois ceréales au cours du debut de leur cycle.
On se propose d’analyser
plus
en détail la phase d'installation du mil.
Dans un premier
temps
seront
examinees les cinétiques de croissance
des plantules et de ré-
gression des graine et leur uariabilite en fonction de la grosseur
de la
semence.
2 - MATERIEL ET METHODE
Les conditions gendrales
de culture sont les memes que prhce-
demment. Deux experimentaf?ions principales ont Ote conduites.
Dans la pre-
miere,
on suit
la croissance d'un mil synthétique GAM de Bambey en pro-
levant toue les jours dos plantules prises au hasard
dans une sdrie
de
vases. l e s g r a i n s , parties aériennes et racines
sont Echantillonnes sepa-
remont, séches à 1'8tuve et pesés.
La seconde experiencc consiste en la comparaison de trois lots
de grains
de dimension differente: 0,54; 0,79. e t 0,929 p o u r 100 g r a i n s .
L'échantillonnage est fait dans des conditions identiques.
Les
mesures sont faites du 3e au 7e jour apres arrosage des grains
.
A f i n d ’ é v i t e r l e s f l u c t u a t i o n s ,
les récoltes
sont commencees & la
m&me heurs,
et effectuees le Plus rapidement possible.
3 - RESULTATS ET DISCUSSIONS
31- Lois de variations des poids avec le
temps
Il conviendra d’appeler :
Poids de grain
MG
Poids de parties
aériennes MF
Poids de racines
MR
Poids du système entier
MS
MS = PIG + MF + MA
Les résultats de la première expérience
sont portes sur la fiyu-
re
1, ainsi a que'les.ajustements mathematiques correspondants.
Le poids de grain
(fig.lA) regresse
en tendant asymptctiquement
VùrS
une valeur d’environ 120 mg pour 100 grains.
On a pu ajuster Cotte
évolution à une fonction exponentielle en passant en logarithmes:
In (MG - 120) = mt t k
et en calculant la régression
linéaire correspondante.
La poids de partic aarianne
(fig. 1B)suit
Bgalement
une loi ex-
1
ponentielle.
Sa tendance asympto tique n'est cependant pas apparente dans
l ’ i n t e r v a l l e
d e mesure8 e t
l ' a j u s t e m e n t , selon la
me?me d8marche
que pr6c2-
demment, a db se faire par
encadrement successifs, en faisant varier la
valeur
de la constante K ?
retrancher & PIF
dans l’expression
logarithnl-
jus. La valeur
de cette constante retenue est celle qui correspond au
meilleur
coeffisient de corrélation (r) entre
ln(MF-K) et t, L'expérience
, r.:ontre que K optimum peut &tre déterming en 4 essais qui permettent ds
tracer la relation graphique entre r et
K.
Enfin, le poids de racines
(fig.lC) évolue de façon lindaire.
Le poids de l'ensemble du syséome diminue d’abord,
jusqu'au 4e jour,
moment
où la photosynthèse est suffisante pour que la croissance
de la plantule
Equilibre les pertes
du grain.
L'ensemble retrouve sa valeur
initiale avant
le 6e jour.
32- Variations
en,fonction du poids initial de srain
Sur la figure 2,
on compare 1'6wolution de ces trois données pour
les trois
cas Étudias dans la seconde expgrience.
Les poids de grains
moyens et gros
tendent vers
des limites trbs
voisines , -alors
que la limite des poids de petits grains est beaucoup p1~.1s
basse. Les croissances adriennes et racinaires
sont dans la hiorarchie
dtis
poids initiaux de grains..
Les ajustements ü des lois mathématiques simples peuvent se faire
dans tous les cas
comme prbcédemment,
En définitive, pour l’intervalle
d'étude (du 3e au 7s jour de v6-
ggtation),
nous observons toujours trois lois de variation de
types :
Grains
MG = aIebAt t C;
(1)
Parties aériennes
MF = a20bzt f C2
(2)
Racine
T.1R = a3t + b3
(3)
33- Signification des lois do variation et
de leurs parambtres
331. Grain
--L-m
Le poids de grain
tend vers
une limite C.,. Cette limite peut
étre
identifige à la partie non physiologiquement
dggradable (p6ricoWc,
parois cellulaires).
O n p e u t d o n c s ’ a t t e n d r e à c e q u e c l v a r i e a v e c îlG
i n i t i a l .
C e c i e s t à p e u p r è s v é r i f i e i c i ,
Los poids residuels des
graine
m o y e n s e t g r o s n’etant t o u t e f o i s p a s d i f f é r e n t s . P a r o p p o s i t i o n , le r e s t e
du grain serait
constitue des réserves (parties
dégradables). On peut ainsi
*
analyser le poids de grain en
MG=DtS
bit
Partie ddgradable
D = ale
Partio stable
S = cl
Ceci
permet d'isoler
dans l’évolution du grain la seule partie
qui..en!:est responsable, les rbserves.
On voit que :
bl est la vitesse de dégradation
de l'unit& de masse de grain,
qui
e s t p a r c o n s é q u e n c e u n e c o n s t a n t e . E l l e représontorait J. ‘ensemble do 14’ asti-
vite enzymatique d’hydrolyse dans le grain,
L'extrapolation
du poids du grain B t=ll au
moyen de cette loi
nous donne des valeurs toujours trbs
s u p é r i e u r e s a u x p o i d s i n i t i a u x d e s
grains entiers.
Ceci met en Qvidence que la degradation suivant
une allu-
rc
exponentiellc ne correspont pas à la première
phase de 1’Gvolution du
grain. Ceci est normal puisque, a partir de l'arrosage,
il. faut compter le
temps d’imbibition (6 à 18 heures d'aprés les mesures faites
par ailleurs 1,
et le tornps de synthkse de certaines enzymes (phosphorylases,
amylasas,
protéases, TISSAOUI, 1975),
a v a n t q u e n e s ’ i n s t a l l e u n e v i t e s s e reguliàrc
de degradation.
Cette cinétique réguliero laisse supposer que la degradation af-
fecte un territoire
egalement accessible à l'hydrolyse. Or, on sait
que les
r6serves
du grains comportent. deux fractions importantes,
de natures diffe-
.
r e n t e s (aiïiylacées e t p r o t é i q u e s ) . L'ajustement à
une courbe régulière im-
plique donc que deux fractions ont dos vitesses d'altération liees, OU que,
au degré
do precision de nos mesures,
l a s c c o n d o e s t n é g l i g e a b l e d e v a n t l a
Premiere.
D e m@me 1 la régularite
suppose que les variations
de conditions
d e m i l i e u , non entièrement contrBlea5,
n ’ o n t p a s a f f e c t e s e n s i b l e m e n t l a
c o e f f i c i e n t b,. Nous avons pu constaté par ailleurs que la vitesse
da dé-
gradation est
modifiec par
l~éclaEroment, le potentiel hydrique de la so-
lution, l'equilibre minéral. D'une façon générale. les facteurs perturbant
de la croissance de Ba plantule semblent retarder la dBgradation.des reseTvos,
Enfin, le mode des mesures offectubcs (à heures fixes) no pormek
pas de prirjuger non plus des fluctuations autour de Za tendance dégagge, au
cours
de la journ6e.
Un pout remarquer
par ailleurs quo dans la seconde expOricncL:,
où les conditions de milieu sont comparables, l e s v i t e s s e s d o d é g r a d a t i o n s
sont proportionnelles au poids de semence. Sans qu'il soit possible dg
gQnérali.ser
h partir de trois
exemples, notons quo ceci peut s’expliquer
par
la demande de la plantulc (dont la vitesso
de croissance s’élève avec
la taille du grain) ou par la presence
d'une quantité plus grande d'enzyme
dans les grains les plus gros.
Le coefficient a1 est d’intcrpretation
plus délicata. On peuk
remarquer
qu'il est fonction de l'origine des temps. En effet, si on dG-
place cette origine (initialement choisie au moment de l’arrosage
des
grains) d'un intervalle cd, le tempe s’exprimera par :
t’
= t-d
ct la masse du grain :
MG = a 1 e bl
(t'+d)
+ c1
MG = allobit'+ CI
On voit que ai est devenu a'l= eblda3
Une modification analogue & un daplacemont d'origine des terrils
i n t e r v i e n t s i l e
t e m p s da garnination varia. C e c i ruvicnt à d i r e quo a1 est
une foncticn croissante
du temps de germination. Comme par ailleurs a1 S~I-
ble
lié au poids de grain, cela
signifirait que le temps de germination
croit avec le
poids de grain. C e c i sarait coharent a v e c d o s o b s e r v a t i o n s
que nous avons faites par ailleurs,
et avec le fait que la surface spgci-
fique du grain décroit
comme le grain croet,
diminuant la vitesse d'im-
bibition
à perm8abilit8 égale du péricarpe*.
3 3 2 . P a r t i e s
agriennes
-----------------
La croissance cxponentielle
(dquation (2)) des partios adriennos
est fréquente pour les
stades pr8coces des plantes supérieures
(RICHARDS,
7969, STEBBIGS, 1976). Elle peut s’cxpliquor par le fait
que la croissance
affocto l'onsemblc ou
une fraction
a peu prbs
constante de l'ensemble des
tissus. Toutefois, l’existence
d'uno constante négative ~2 ne nous pormst
pas une interprétation physiologique rigoureuse.
--
---
6
L e parametrc a 2 p o u r r a i t t r a d u i r e l e
d é l a i s d ’ i n s t a l l a t i o n dù
l a c r o i s s a n c e expanantiolleg a v e c u n rble v o i s i n d e celui d u p a r a m è t r e 21
d e l’squation ( 1 ) . Mais las liaisons entre paramhtres sont différentos.
Ici,
c e s o n t l e s c o e f f i c i e n t s a 2 e t c 2 q u i s o n t lies.
N o u s interprdtons ces termes a2 et c2
comme traduisant
un Gtat
initial,
d o n t l’inf l u o n c o sur la vitesse de croissance
va en s1att6nuant,
alors
que le terme
b2 devient prédominant. En effet, la croissance rolntivu
(CR)
s’exprima
par :
dMF
albloblt
MFdt =
31
ebl t+ cl
dMF
lorsque t croit
MF devient grand
devant cl et on
‘Oit que PIFdt
- t e n d vers
bis
qui peut etre considérb comme
une valeur par ::xcès de la croissance
relative.
C’est’donc CQ dernier
terme qui dufinirait les caractéristiques
dc croissance
de la plantule. On remarque
qu’il n’y a aucune raison pour
qu'il
soit lié au poids du grain.
3 3 3 . R a c i n e s
II--““.-
La croissance linéaire serait
uno approximation assez classique
pour les racines
(RICHARDS, 1969). Elle tiendrait &'sa localisation à Lino
zone cellulaire
de dimension constante dans la partie subsPicalo*
L a v i -
tesse de croissance (a3) dépendrait alors de l'activité
de multiplicûtion
et de l'importance de cotte
zone cellulaire.
En particulier, elle peut @tri:
liée à la grosseur du grain
(importance des réserves
et dimension des as-
sises cellulaires initiales). Le coefficient b3 rendrait
compte do delai
de d0part de la croissance
linsaire de la racine. Diverses observations
nous ont montré
que la croissance racinaire s'accélerait vers 6-7 jours,
coïncidant avec l'apparition des racines
nodales.
34- A n a l y s e d e s variations instantanées
L’ajustement des variations do poids
a des lois mathsmatiques nous pormct
de tonter d'analyser les variations
instantanges par dr5rivation
des fcnu-
t i o n s a justeos.
Pour 1' expérience
n”l, on construit ainsi les graphiques de le
figure 3.
La figure 3A montre
que très rapidement
la variation du systbme
s’a’juste à celle de la plantule, ZI mesura
quo la décroissance do
poids du
grain
tend vers zéro, Cette variation
du systeme s’annule au 4e jour, qui
est l e p o i n t d e p o i d s l e p l u s b a s .
La figure.38
suit le rapport
dos gains-de
poids des plantulos
aux pertes
de poids des grains. Le numorateur est
une sous-estimation do
l ’ u t i l i s a t i o n d e substances carbonécs p a r
L a p l a n t e , p u i s q u ’ i l n e p r e n d
7
p a s
e n c o m p t e l a p a r t respireo. LE? dbnominateur surestirnc la fourniturc
carbonee par l e y r a i n
à l a p l a n t u l e , p u i s q u e , d e méme, u n e p a r t d e l a oorto
du grain est utiliseo
9 ce niveau pour les besoins énergGtiqucs.
Le rappokt
;Jcrmot d o n c u n e a p p r é c i a t i o n par
d é f a u t de l a part
d e l a photosynthosz
d a n s l ’ a l i m e n t a t i o n carbonéc d e l a p l a n t u l e . A i n s i , d e s l e 6e j o u r , l a
p l a n t u l e consomma p l u s d o 5 f o i s c e q u e l e g r a i n p e u t l u i f o u r n i r , e t l a
photosynthosc excède les RO$ de la nutrition carbonea
de la plantulc.
C e t t e m e s u r e m e t e n é v i d e n c e 10 rr3lu rapidement negligeable du grain
dans
la croissance ponderale.
La figura 4 compare les trois materiels de l'expérience
n”2. La
porto journalière
de matiere sèche par lc grain (fig. 4A) est très varia-
blo initialement et fonction de la grosseur du grain. Nais elle regrcsse
aussi d’autant plus vito
que le grain est
plus gros
(en rapport avec la
variation
du terme
bl de l’équation (1) ) d
, 0 sorte qu'elle est pratiquement
nulle dans les trois cas a 6 jours.
Ce résultat
est différent de qui est observe
dans la comparai-
s o n d’espèces differsntcs, ou la perte de matiere sechc par le grain semble
se prolonger
selon l'crdrc croissant do tailles
de grain
(STEBBINS, ‘1976;
S I B A N O , 1 9 7 6 ) .
De t o u t e f a ç o n ,
la figure 49 montre
que la part
de la photosyn-
thùse est essenticllo
des l e s p r e m i e r s j o u r s .
Lts.:vitCssos d e c r o i s s a n c e a é r i e n n e
(fiy.4’Fi, h a u t ) , s e classant
egalomcnt, a u d é b u t , comme les poids initiaux de grains.
Cependant, la vi-
tesse de croissance des platules-grains
moyens rejoint dèslo 7e
jour
colle dos plantulos-gros grains; ceci rdsulte de l'.importance croissanto
d u terme :b2. d e l ’ é q u a t i o n ( 2 ) ct p e u t rendre
compte des faits observes par
dc nombreux auteurs
(STEBBiNS, 1976, PIATTI,
1977 et autres auteurs cit5s
par cc dernier),
selon lesquels l a l i a i s o n
p o i d s d e p l a n t u l e X p o i d s de
g r a i n
d e v i e n t de p l u s e n p l u s lacho d a n s l e t e m p s .
4 - CONCLUSION
En suivant l’Qvolu$ion ponddralu du système grain-plantulc, on a
pu voir que 10 grain
libère ses réserves à une vitesse constamment décrois-
sante, alors
quo la plantulo consomme des matières
zarbonécs 5 uns vitzssLJ
qui va s'accelérant. Ceci montre une rclativc
indbpendance d e s d e u x cineti-
ques,
de sorte
que la cinetique d’épuisement du grain samblc peu rbpondrc
a u
b e s o i n d e l a p l a n t u l e . E n f a i t , on a pu calculer
que cette vitossa dc
degradation des réscrvos du grain Btait
fonction de la quantité restant
1
a degrader.
On peut donc 3considerer
comme une réaction
biochimique dont la
vitesse depend de la quantité de substrat
et de l'activite enzymatique
possible. Ceci rendrait
bion compte d'une degradation
plus rapide on con-
ditions de culture
plus favorables,
puisque l'activitt? enzymatique doit
s'en trouver accrue.
D’autre part,
la photosynthbsc intarviont tt3t dans la croissan-
ce de la plantulo, e t l a p a r t d e c e t t e source
carbonee devient vite prépon-
dbrante. La comparaison de matériels différents suggère que la depcndonco
de la plantule vis-4- vis de la photosynthèse est toujours totale des
6
ù 7 j o u r s , c’est-à-dire
au moment de l’apparition
des racines nodales.
Ce stade se caractbrisc
donc par une autonomie
quasi
compl&te
de la plantule pour
la source
de carbone grain et un relais possible sur
io plan minéral et hydrique des racines nodales sur les racines séminalos.
La plantule dépend donc peu du grain ct dc la racine
serninalc, et l'impor-
tance du mésocotyle decroit fortement.
On peut penser que c’est un moment
favorable au démariage du mil, toujours
susceptible de léser cet entrenoeud.
P a r a i l l e u r s , les racines nodales ayant encore peu d’extension, les risqu3s
d’enchewfitremcnt e n t r e s y s t è m e s r a c i n a i r e s , d o n c l s s r i s q u e s d e c a s s u r e
d e s racines,sont
e n c o r e f a i b l e s .
La rapide automomie du mil,
liée ZI la tr&s
faible masse des r6-
serves du grain, nous parart ainsi
liée a son aptitude à germer vito.
L’analyse de la croissance des plantulos montre qu’au début cullc-
ci est liée a la grosseur
initiale du grain. Mais 10 terme de vitesse
du
croissance,
qui est essentiel et non lié dans nos oxemples au poids du
grain,
devient vite prépondéranto. Ceci pout expliquer la diminution dans
lc t o m p s d e l a l i a i s o n initialo Constat&e.
9
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