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devant L%dIW?SITE PCJL SAbATIEW DE TOULO3SE kXH3!CES>
pour Ifobtention
par
Soutenue le 22 mai 1975 devant la i:ommission d'e,xamen
JURY : mi. A. lJ3Doux
Lr&ideut
A. SCENEIDER
B. mwxw
1 Examinateurs
J. BRJZ!XtERE
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‘ -

WWITEE 1 - , BIOLOGIE BE ChiZo st@wessaZis
1. Les oeufs et la ponte
2. Les larves
3. Les chrysalides
4. Les adultes
Conclusion
CHAPïTr?E I E - LA TECB?!I$JE D'ELEVAGE DE -ASSE DZ LA PYMLL
DU RIZ EN J,ABORATOIRE
A. BP?F EiISTO::IQ?Ijz DE L'ELEVAGE DU ChiZo suppressal&ç
B. ELEVAGE DE Lh FYP%LE SLJIVAL1T L4 NETB@DE GUEl@TELOI$-SOBIA
1. Elevage des adultes et ponte
* conditions d'incubation des oeufs
. durée de vie des adultes
2. Elevage des larves
. le milieu d'CEevage
. conditions dt61evage des larves
D conditions de chrysalidation
c. COHCLUSION
A. APERCU BIBLI9GRANIQUE SUS LES .?ALADIES DU G%~~O suppressaZis
B, ESSAIS PXELIMIM!kIRES STJI? LA SEMSIEILITE DE C'~~~o sti@wessaZi.~
AUX DEUTER!2'$YCETES
1 . Ifatëriel et méthode
2. Expérimentation. et traitement du matériel biologique
. pr@parstion de la suspension entomopathogène
. traitement du matériel' biologique
. 6levage des insectes traités
analyse des résultats
3: Rëaultats preliminaires
, j *CI----.
“ ~ .
” _.----
- . m m . “ _ I -

-2-
C. LA 1YfYCOSE A B@auvetia bassiana
1. flistorique
2. Caractéristiques de Beauvetia bussiam
3. Infection du Chi20 suppressaZ&s par le Beauver’ia bmsiana
D. INFLUEHCE DE LA C$hWTITE 9E SPORES
1. Action de la nip;!gine sur la sensibilité des larves à la reycose
2. Influence de la quantité de spores
3. Définition de la DL 50 pour les larves et les chrysalides
E. EFFET DE LA TEI~WZ!A'ZURE SUR Lii SENSIBILITE DU
Chiiro suppressalis A LA ;fYCOSE
1 . 14atériel et méthode
2. Principaux résultats obtenus
. sur chrysalides
sur larves
3: Discussion et conclusions
F. CQNCLUSIOBS
CHAPITRE IV - EFF‘T DU CWHPLGNON SUR LES INSECTES SURVIVANTS AU
TRIEIITEHENT ET SUR LEUR DESCENDMJCE
A. POSITION DE LA ~~STICY
B. :~%TERIEL ET P%-TI'ODES D'ETUDE
V. PRINCIPAUX RESULTATS OBTENUS
1. Etude des larves diapausantes
effet direct sur les larves
?
et krolution de la population
traitée
e évolution des chrysalides fomëes et étude de la ponte de
la génération traitée
. étude de la première gcnération
2. Etude des larves normales
. effet direct sur les larves traitées
. effet sur la porte des adultes survivants
3. Effet sur jeunes chrysalides
. effets du Beautietia basçianu sur les insectes traites
. effet du champignon sur la ponte lorsqu'on traite les
insectes au stade chrysalides
étude de la première génération
4: Interprétation des résultats.
D. DISCUSSION et COl?CLUSIORS
BIELIOIRAF’HIE
-III”-
---.+
. ..- “----

- Ce travail a été réalisé ‘3 la Station de Pecherches de
Lutte Biologique (I.N.E.A.) de La %iniEre, dirigée par Y. R. HYRPIN qui a eu
l'~extrème obligeance de m'accepter comme stagiaire de D.E.A. (Biologie Animale,.
option Entomalogie de l'Université Paul SABATIEZ;i de Toulouse, 1373) puis comme
élke de Zène année de l'Office de la Recherche Scientifique et Technique
Outre-lier (O.S.S.T.O.Y.) et enfin comme étudiant de 3ème Cycle.
Je dois à la profonde connaissance des problèmes de lutte
microbiologique contre les insectes ravageurs des cultures de M. E. 14WflPIY
mon orientation dans ce domaine. Je tiens à lui témoigner ici ma très respec-
tueuse reconnaissance.
J'exprime mes remerciements les plus sincèresà 4,, le
Professeur LEDCUX dont l'enseignement tant à 1'E.N.S.A de Toulouse qu"Lî
1'3niversité Paul SAl3ATIEZ? assura ma Eormation entomolo;;ique et pour !.'honn.eur
gu'il me fait de bien vouloir présider le jury de cette thèse.
Je remercie vivement F¶O le Professeur SCFWIRIZ d’avoir
accepté de faire partie de ce jury.
Il m'est très agréable d'exprimer ici toute ma sympathie
et tous mes remerciements à F. PERYQ8, 'Paître de 3echerches à l'I.N.'?..!I. y qui
anime 1"'Unité i$ycose"" de la Station do-t 1' xTF'ricr.tcc: ;?'a pemis d ' 8bordc.r
rapi?:-iaext 1 s'3j4it prcpos6. J'associe ? ces -etierciements son colLi‘:ue
.J . :r.‘.;2SU‘v: (i polir ses r:3narques et ses conseils.
Je remercie vivement 3. p!. :RDTI-:, Directeur de Sec?lerches
.3 1.'0.3.S.L.2. .!., dont l'initiation à la recherclile et aux problèmes dPBntomo-
logie tropicale m'a Cté d'une grande utilité,
:f"es remercirzents vont également à !,f. J. 3%3IIEYZE, ,iJhe.E
du Service Défense des cultures de l'I.X.A.T, pour l'intéret qu'il a porté .9
mon travail et poux toute l'aide qu'il m'a apportée.
Je suis très heureux d'exprimer ici, mes remerciements
chaleureux B tous ceux qui p au sein de la Station de Recherches de Lutte
biologique'm'ont apporté une aide très appréciable et de précieux encourage
ments.
Je ne saurais citer tout le monde, mais je me pernettrai
d'e,xprimer ma profonde sympathie à %e DEOTTE qui aassuré la multiplication
des champignons, 3 d. FAARCIJYL et %ne CFMJPAUX pour leur concours technique, a
i4. :?CW&&DIW et son équipe qui ont spécialement Zi mon attention mis au point
une culture de riz en serre. Je ne saurais oublier T'me rJQP.HENIEFi 2 qui je dois
la présentation de ce travail, ni Hme RIQRS et M. VEPNZIL de CQiWZARFI qui ont
assuré. Ilillustration photographique de cette thèse.

INTPODUCTION
Les développements intervenus dans la lutte contre les insectes
nuisibles et la sensibilisation de l’opinion publique aux problèmes de toxi-
cologie et plus particulièrement à ceux posés par les résidus pesticides,
ont
rendu très urgente la nécessité de mettre au point de nouveaux moyens de lutte
contre les ravageurs des cultures.
Hais 9 il y a déjà plus dsun siècle, alors que les interventions
par des moyens chimiques contre les insectes nuisibles étaient très limités et
peu efficaces, les précurseurs de la lutte biologique avaient montré la possi-
bilité d’utiliser les organismes entomopathogènes dans la lutte contre ces
ravageurs (~TSCHNIKOFF, 1879).
Cependant, l’euphorie provoquée chez les entomologistes par les
premières observations devait très vite se transformer en déception après des
échecs répétés. Il fallut attendre les années 1950, avec les problèmes posés
par l’emploi généralisé de la lutte chimique, pour que les méthodes de lutte
biologique regagnent l’intérêt de l’opinion et des pouvoirs publics. C’est en
effet au cours de cette période que,dans de nombreux pays (Etats-Unis dqA&ri-,
que, Union Soviétique, France), des laboratoires ont éte créés pour étudier
les possibilités d‘utilisation des germes pathogènes contre les insectes ra-
vageurs des cultures.
Le groupe des microorganismes pathogènes pour les insectes est
très vaste et très divers. Depuis les premières muscardines observées sur le
ver à soie par les sériciculteurs italiens et français, de nombreux autres
types de germes ont été recensés et nombre d*entre eux ont été expérim.ent%
avec succès p entraînant souvent leur utilisation sur une grande tiichelle.
L*essentiel des travaux effectues dans ce domaine se trouve dans les synthèses
de :
ANGUS et H.EIP!l?EL (1959) p BUCP!R (1956) ; FRANh! (1961) ; ‘KLIRPIN (1961 et
II 968) ; FERRON (1967) ; BURGES et al. (1971).
De par leur importance historique, mais aussi de par le nombre
très élevé d’espèces pathogènes connues, et enfin, de par la facilité d’obser-
vation de leurs sympt??mes, les champignons entomopathogènes occupent une place
de premier ordre dans ce groupe des microorganismes pathogènes.
Le travail que nous avons effectué à La Minière a consisté en
l’étude des conditions d’infection des FUR.~& Imperfecti SUI C?zii!o sîqp%ssaZis
(Lepidoptère,
PyraZidae, Crmbinae) p qui vit en foreur, 2 l’état larvaire dans
la tige du riz (Oryza sativa).
Cette céréale qui est la nourriture de base de plus de :La moiti<
de la population du Globe et qui occupe le l/5 des surfaces cérealières du
monde (soit environ 124 millions d’ha) subit de graves dégâts dûs à cette
pyrale, Les aires de pullulation de celle-ci sont aujourd’hui le lieu d’inter-
ventions chimiques d’une rare intensité, mais, malgré le nombre important de
ses prédateurs, parasites et pathogènes, la littérature ne signak pas d’uti-
lisation de méthode biologique de lutte contre ce borer.

.- 2-
Le Chi Zo suppressaZis
a été depuis très longtemps l'objet
d'une attention particulière de la part des entomologistes, qui ont dejà
précisé les points principaux de sa biologie, de son écologie et de son
iZtho1ogi.e (KUWANA, 1929 ; GOMEZ-CLEMENTE, 1948 p KIRITANI e IWAO, 1904) et
qui ont réussi à mettre au point son élevage de masse
Id
(KA 0, 1973 ; I%II,
1971 ; GUENNELQN et SORIA, 1973).
C'est donc en bénéficiant de toutes ces données que nous avons
essayé de comprendre quelles conditions favorisent le développement des mus-
cardines de la pyrale du riz.
i(
--
.*la”*.-‘l-r-^.--

.-..1”.“.---

CHAPITRE 1
BIOLOGIE DE Chi 10 suppressairz’s
Le borer asiatique du riz, ChiZo suppressaZis ?JALKER, 'est un
ravageur bien connu des riziculteurs. 11 est originaire de l'Asie où il cause
encore aujourd'hui des dégâts très importants, mais on le trouve également sur
t:ous les continents.
L'abondante littérature qui lui a été consacrée depuis le début
de ce siècle (BOUNIAS, 1973), permet d'avoir une bonne connaissance de la bio,-
logie, du comportement et de l'écologie de cet insecte.
C'est un Lépidoptère Pyraloidea, PyraZidae, de la sous-familla
dies Czwmbinae. Il a fait pendant longtemps l'objet de nombreuses confusions.
Aussi le trouve-t-on dans la littérature sous les noms de :
Chi 20 simplex BUTLER
C!r&)us .suppressaZis WALKER
Chi10 oqjzae FLETCHER
Le nom de Chi20 suppressaZis WALJXER, actuellement employ6, n'a
été définitivement retenu qu'en 1958.
Comme toutes les autres espèces de Crambinae, Chi&? suppressa-
Ziis est caractérisé par un important développement des palpes chez les adultes
des deux sexes. Le dimorphisme sexuel n'apparaissant chez ces derniersqu'au
niveau de la coloration et de la taille : les mâles sont brun fonce et généra**
lement plus petits que les femelks colorées d'un jaune-bistre clair.
Chez les chrysalides la sCparation des sexes, bien que plus
difficile, peut se faire par une simple observation de l'extr6mité abdominale,
qui présente, selon le sexe, un dessin diffkent sur les trois derniers seg-
ments. 11 est évident que la vie endophyte de ce ravageur a rendu très diffi,-
ciles d'abord l'étude de sa biologie, ensuite 'La mise au point des méthodes de
lutte.
1. Les oeufs et la ponte
Dans la nature, les oeufs sont pondus par ouplaques, d'une
cinquantaine d'oeufs en moyenne, sur la face inférieure des feuilles (KUWANA,
1929). Ces oeufs donnent des larves du premier st.sde une semaine environ après
la ponte. Cette durée d'incubation a fait l'objet d'observations assez discor*-
dantes. En effet, alors que GOMEZ-CLEMENTE (1948) indique, en Espagn.e, un temps
d'incubation de 10 à 15 jours, KATSUMATA (1934) don= au Japon des durées d'in-
cubation de 8 jours pour les oeufs de première génération et 6 jours pour les
oeufs de deuxième génération.
' Signalons toutefois que, dans notre. élevage artificiel à 25"C,
90 à 100 % dJH.R. et 6 h d'klairement sur 24, nous avons observé des duri5es
dsincubaticn de l'ordre de 7 jours. Tous les oeufs ont éclos entre 5 et 8 jours.

. . 4 -
Selon les indications de KATSUMATA, il est vraisemblable que,
dans la nature, la durée d'incubation soit liée non seulement aux differentes
générations du borerg mais également à la temp$ature et à l'humidite ambiantes.
En ce qui concerne les effets propres à la température sur le
développement de l'oeuf, UARUKAWA et al. (1931) indiquent qu'au Japon le zéro
de développement se situe à 12°C alors que GOMEZ-CLEMENTE (1948) en Espagne
donne la valeur de 14'9 qui est très élevée à notre avis. L'optimum de déve-
loppement est à 25-26'C.
L'humiditê est un facteur très important dont l'action est
É:troitement liée à celle de la température. L'oeuf se développe normalement
entre 13 et 36'C lorsque l'humidité relative dépasse 70 % (DORE, 1936).
2. Les larves
ChiZo suppressa2i.s est une espèce polyvoltine, présentant en
Espagne et au Japon deux genérations annuelles et le plus souvent le début
d:'une troisième. Le developpement de la larve est plus ou moins rapide selon
la géneration considérGe.
Il est de l'ordre de 36 jours en laboratoire (S+%TO,
1964) et de 30 à 60 jours dans la nature (GOMEZ-CLEMEMTE, 1948) pour la pre-
mière génération. La deuxième génération se développe dans des délais simi-
laires alors que la troisième 9 qui hiverne au cinquième stade larvaire, peut
avoir un temps de d&eloppement de l'ordre de dix mois.
Le nombre de stades larvaires est bien défini (KATSUFKl'A,
1934.) bien qu'il soit très difficile de les differencier. Dans la nature, ce
nombre est de 5 à 7 en première génération et de 6 à 9 en deuxième génération.
Au niveau des trois premiers stades, qu'il est très aisé de
reconnai tre s nous avons relevé dans l'élevage artificiel à 25°C des dur&s de
6 à 7 jours en moyenne pour chacun de ces stades.
La différenciation des stades peut se faire par la mesure de
la taille des capsules &phaliques, mais il semble que la mesure des dimensions
des mandibules donne de meilleurs résultats (YAGI et RATSUMATA, 1935).
La température, l'humidité ct dans une moindre mesure la lu-
mière, agissent sur la croissance larvaire. Sur milieu artificiel, à: la tempé-
rature de 25°C et 100 % d'RR, nous avons obtenu des durees de développement
larvaire de l'ordre de 30 rà 45 jours.
Le comportement des larves est aléatoire (KUWANA, 1929 ;
GOMEZ-CLEVENTE, 1948 y YAMAZAYI et HATAI, 1960) et leurs réactions très variées
(YANAZAKI et HATAI, 1960 ; FUKAYA, 1955 ; SATO c-t MORIMOTO, 1962) bien qu'ell,,zs
vivent toujours en borer dans la tige du riz.
Lorsqu'au laboratoire nous avons élevé des larves sur r!u riz
cultivé en pots, nous avons pu constater qu'au 3ème stade larvaire presque
toutes les larves ont quitté les tiges de riz. L'épuisement de la nourriture
nous a semblé être le facteur dGterminant de ce comportement. Un tel comporte-
ment a été observé dans la nature par les auteurs japonais. Signalons enfin
l'observation de MORIXOTC) (1960) selcn laquelle les larves sont grégaires
pendant les trois premiers stades et se dispersent aux stades suivants. Ceci
nous a amené, tout en tenant compte des indications de GUENNELON (1973) sur ln
densité optimale des larves dans les boîtes d'élevage, à choisir le nombre de
50 individus par boîte (cf. Chapitre II).

3. Les chrysalides
Les chrysalides se forment se forment dans les tiges, les
chaumes ou la paille (KUlnTcLrSAF 1929 ; MUELLER, 1970), de préférence lorsque le
diamètre est voisin de 4 mm (IYATOXI, 1936). La nymphose peut également se
faire entre la gaine et la tige (GOMBZ-CLEMENTE, 1948).
Le développement des chrysalides est conditionné par la tempe,*
rature et l'humidite, mais il semble selon HJ!&!&~ (1929) qu'il soit très liz
à la. génération. Les chrysalides de première gé&ration donnent des insectes
parfaitsau bout de 7 à 8 jours alors que les imagos de la deuxième génération
ne sortent que deux semaines après la nymphose. GOHEZ--CLEMENTE donne des temps
de développement plus longs, respectivement de 10-12 jours pour la première
g&i:ration et 22 jours pour la seconde.
En ce qui concerne les effets de la température sur le d&velo;:-
FIement des chrysalides, E-L?.RUIQFA (1931) puis DOFE (1436) ont montre que le
taux d'émergence augmente linéairement entre 1.5 et 30°C puis baisse rapidement
au-dessus de 35'C. Dans ce dernier cas la mortalité est très Ble&t? et les
imagos sont souvent déformés2
Nous avons pu élever à la temperature de lS"C, pendant 30 jours
et sans dommage apparent, des chrysalides de Ck,,lo su$?pressnlks. Ceci ralentit
considérablement le développement. Signalons cependant que lorsqu'on place en
pondoir des adultes issus de chrysalides qui ont subi un tel traitement, on
constate une baisse très nette de fertilité et de fécondité.
L'numidite ne semble pas avoir une très grande influence sur
le développement des chrysalides, mais en élevage artificiel ::>n doit toujours
veiller à ce qu'elle depasse le taux de 70 % d'l%? pour assurer à ces dernières
les meilleures conditions de croissance.
4. Les adultes
Les papillons s'accouplent dans les heures qui suivent leur
éclosion et pondent dans les 24. à 48 heures suivantes. Dans la nature, les
adultes de première génération émergent en mai-juin et ceux de deuxième g&nO-
ration en août-septembre au Ja-on (JWMXJA, 1929). En Espagne, GOMEZ-CLEMJ%TE
S;ignale un dkalage des sorties, surtout pour ‘la première generation, qui com-
mente à voler dès le mois d'avril. Les adultes ne vivent pas trSs longtemps ;
un maximum de durée de vie de trois semaines est indiqué par KUVANA (1929),
mais il semble, selon BALACHOWKY (1972), que celle-ci est fonction de la tem
pérature.
Conclusion
Le cycle complet du Chilo sz~pressaZis peut varier de 40 .I 65
jours lorsqu'il s'effectue sans diapause y mais lorsqu'intervient cet arr@t &..
développement, l'évolution de l'oeuf à l'adulte peut durer 1300 jours.
La température joue un rôle plus important que l'humidité sur
le develonpement des différents stades. Celle-ci doit cependant se situer .? 11~
taux au moins égal à 70 % dvHR. Il est donc nécessaire de conduire l'elevage
de masse dans les conditions optimales pour obtenir un cycle suffisamment court
et disposer au moment voulu des lots d'insectes nécessaires aux expériences.
Les exigences du borer, telles que nous les avons dkrites,
recoupent celle du riz qu'il parasite et, nous le verrons ultcrieuremcnt, celles
de la plupart des Fungi Xmperfecti.

CHAPITRE II
m TECHNIQUE D'ELEVAGE DE HASSE DE LA
PYRALE DU RIZ EN LABORATOIRB
-Jous avons pu constituer une souche de Chito suppres.saZis R
partir d'un élevage entretenu au Laboratoire d'Entomologie de l'IRAT=Nogent,
dirigé par PI. BRENIERE, et qui est conduit selon la méthode r&.emment mise au
point zi la Station de Zoologie INRA d'Avignon (GUEWELQN et SORIA, 1973). T\\~OUS
adopterons,
à peu de chose près, cette méthode qui, selon ses auteurs et nos
propres constatations, donne dPexcellents résultats pour l'tlevage de masse de
la pyrnle du riz.
Cette méthode permet de disposer à tout moment du nombre :!'in
sectes voulu, au stade de développement choisi, condition nkessaire pour
l'exécution des tests biologiques.
Nous avons eu à apporter un certain nombre d'adaptations tiûes
aux conditions particulières dans lesquelles nous avons travaillG à La Minière
A. BREF HISTORIQUE DE L'ELEVAGE DU ChiZo suppressak&s
L'élevage artificiel d'un insecte nPa dqautre but que de pouwir
disposer d'un nombre suffisamment important d'individus de l'espèce considerée
afin d'en étudier soit la biologie, lqécologie et l'@thologie, soit les moyens
de lutter le plus efficacement possible contre lui tout en étant 1ibCrS des
contraintes posées par la culture de la plante hôte en toute saison. Les cher-
cheurs japonais ont, dès 1952, essayé de mettre en élevage artificiel le CkiZo
suppessaZ&s pour mieux cerner sa biologie (RANEPQ et FUKAZWA, 1952).
Les premières tentatives ne devaient pas $tre très concluantes
et il fallut attendre les travaux de SATO (1964) pour qu'on arrive Ii élever
correctement la pyrale du riz.
En ce qui concerne l'élevage sur milieu artificiel, les prin-
cipaux résultats obtenus par les auteurs japonais ont ëté synth6ti.G par I!%II
(1971) et IWWJO (1973). Il wparaît très clairement que les hydrates de c.3rbO.w
(Saccharose, glucose, fructosc) de même que 9 vitamines et 10 acides aminés sont
indispensables à la croissance et au développement de la larve, Par contre, les
larves peuvent se developper sur un milieu artificiel ne contenant aucun acide
gras si celui-ci renferme du cholestérol.
L'orientation gfnérale des recherches est de trouver un rnilie.Li
le plus simple possible et d'un prix de revient relativement bas, mais qui
Puiss>e assurer le maintien de l'élevage pendant de nombreuses ;;&érations.CPesE
ainsi que KAMANO(I973) a mis au point un milieu assez simple addition& de
semoule de maïs, ce qui a permis d'avoir des résultats satisfaisants comparati
vement aux milieux complexes utilisés jusque-.là.

B. ELI!VAGE DE LA PYRALE SUIVANT LA METHODE GUENNELgN-SORIA
1. Elevage des adultes et ponte
Dans la nature les oeufs sont déposes de préférencê sur la
face inférieure des feuilles. Au laboratoire il est assez facile de faire !wnrlre
les papillons sur du papier gaufré. La cage est constituée d'une boîte parallé-
1ipipiSdique en matière plastique transparente de 27 x 8 x 13 cm dans laquelle
on place un abreuvoir rempli dFune solution de sacchar,3se à 5 X et muni d'un
coton dentaire. De plus, les parois de ce pondoir sont tapissées du .papier gaufré
destiné à recevoir les oeufs.
Nous plaçons 15 à 30 couples de chrysalides sexées, 1 Fi 2 jours
après la nymphose, dans une boîte à pilules que ~US introduisons dans le pow
ldoir place à 25'C, 14 heuros de photopCriode sur 24 et 8rS % à 100 X id"'HR, Cette
solution Evite la manipulation des adultes après IsZmergence. En général, un
tampon de coton humide est Egalement introduit dans le pondoir pour maintenir
lPhygrométrie à un niveau optimal.
Au bout ti'une dizaine de jours, on échange le ruban de papier
gaufre qui porte les premières pontes. On procèdera de même tous les matins
jusqu"à la fin de la ponte.
a. Conditionsd'incubation des oeufs
Le ruban de papier qui porte les ooplaques est découpé en plu-.
sieurs .morceaux placés dans une boîte en matière plastique tapissée au préalable
dsune rondelle de papier filtre humidifié. Cette boîte est introduit2 dans uno
autre plus grande de 100 x 70~ et le tout hcrmztiquement fermé. L'incubateur
ainsi prEtparé est placé à 25'C, 80 a 100 % dslSF. et 16 h sur 24 de photoperiode.
Dans ces conditions tous les oeufs éclosent dans un dglai de 5 5 7 jours.
b. Durce de vie des adultes
Les adultes qui s'accouplent peu de temps après leur émergence,
pondent dans les 24 :i 48 heures. Dans les conditions d'glevage que nous avons
décrites plus haut, nous avons observé des longévités de 72 heures à 7 jours.
2. Elevage des larves
-
Le choix de cette m&thode est guide par le souci d'utiliser un
milieu simple, facile à prèparer et peu couteux.
a. le milieu d'élevage
Pour Glever les larves de c?Lilo suppressaZis, GUENNELON et
SOE!IA (1973) se sont inspir& de la technique mise au point par POITOUT et BUE"
(1970) pour lPélevage sur milieu artificiel des larves de floctuidae. Il ‘a fallu
cependant réduire la teneur en eau du milieu POITOUT pour pouvoir y 15lever la
pyrale du riz. La formule employée se présente donc comme suit :
eau
600 ml
agar
16 8
semoule de maïs
112 g
germe de blé
28 g
levure de bière
30 5
acide ascorgique
4g
acide benzoïque
1,20 e
nipagine
1 e;
aureomycine en poudre
091 E

L'agar et 300 ml d'eau sont portés à l'autoclave à. 1IO"C pen-
dant 10-15 mm, le reste des poudres à l'exclusion de l*acide ascorbique thcrmo.
labile à plus de SO*C et de 1'auriZomycine est mélangé aux 300 ml d'eau restant
et le tout mÉlangé au mixer,
L'agar autoclavé est melang au reste .des proïkits ce qui
abaisse fortement la température, C'est à ce moment seulement qu'on aljoutc.
l'acide asccrbique et l@aurComycine.
On coule ensuite le milieu ainsi pr+nxé
dans des boîtes en plastique transparent de 50 x SOmm, sur une hauteur de 1
à 1,s cm.
Les larves néonatcs sont mises en élevage sur ce milieu après
avoir Elimina l'eau qui se condense sur les parois de la boîte et striE lo milieu
pour qu'il puisse être facilement entamé.
b. Conditions d'élevage des larves
Les larves sont elevi?es comme les chrysalides, les adultes et
les oeufs à 25*C, 90 à 100 d'HR avec une photop6riode de 16 h sur 24, Pratique-
ment, une fois que les Ll sont placées sur le milieu, l'élevage évolue normales,
ment sans aucune manipulation jusqu'au moment de la chrysalidation. Les larves
pénètrent dans le milieu d'où elles ne ressortent que pour se nymphoser. Cfr-
taines même "se laissent surprendre!' par la nymphose dans les galeries qu"elles
ont creusées dans le milieu.
Si pratiquement tous les oeufs d'une même ooplaque éclosent er
même temps, les larves issues de cette ponte peuvent évoluer différemment même
lorsqu'elles sont élevées dans les mêmes conditions. Ceci fait que la chrysali-
dation s'étale sur de nombreux jours. Signalons toutefois que les premières
chrysalides apparaissent dès le 28ème jour d'élevage des larves.
MORIEIOTO (1960) de même que PATEAK (1969) ont indiq,ui?. que les
larves sont grégaires au cours des trois premiers stades et sz dispersent aux
stades suivants. L'isolement des larves aux premiers stades tout comme leur rc-,
groupement aux derniers, entraine une forte mortalité, Ces observations nous ont
amené contrairement à GUENNELON et SORIA (1973) qui ülèvent les larves par grou;::
de 30 dans les boîtes rondes 80 x SOmm, .'i faire des lots de 50 8 70 aux premiers
stades et de 25 au maximum aux stades plus avancés. Un tel prncjdé donne de bons
résultats mais nous oblige 5 manipuler les larves.
c. Conditions de chrysalidation
Les premières chrysalides apparaissent au bout de 28 ? 30 jours
après la mise en élevage rlies larves néonates.
Les larves âgees, comme du reste les jeunes chenilles, manifeq-
tent un géotropisme négatif très important. De plus on pt-ut remarquer un certain
cannibalisme des larves du dernier stade vis î vis des premières chrysalides
formées et des larves malades ou blessées.
On place à la partie supérieure d'une boîte ronde (100 x ~OH&
un ruban de papier gaufre et on dépose dans cette dernière la petite boîte ,de
80 x 5Ocam contenant 25 larves âgées. La boîte de nymphose hermétiquement fer-m?.:
est placée dans les conditions optimales de 25"C, 16 h de photopCriode star 24 b:t
80 R 100 X HR. Les larves qui grimpent le long de la paroi se nymphosent dans
les C<annelures du papier. Les chrysalides sont yrelevées tous les 2 jours c-?t
mises en élevage dans les pondoirs dans les conditions décrites plus haut.

C. CONCLUSLOi%
Le cycle complet du Chi20 suppessaZ&s9 ClevG dans les candi-,
tions que nous avons décrites, est de l'ordre de 45 à 7C jours. 11 est par con
s6quent beaucoup plus long que celui des noctuclles Elevées sur le meme milice
par POITOUT, GUENNELON et SORIA l'ont d6jà Constat$.
Nous avons pu maintenir de façon acceptable l'élevage du borcr
sur milieu artificiel mais nous avons également essaya de l*Glever parall2leaent
sur riz cultivé en pot. Il est bien Evidemment plus difficile de maintenir ce
dernier élevage du fait d'une forte mortalité larvaire: au premier stade et du
fait aussi d'un plus grand nombre de manipulations nécessaires.
Le phgnomène de consanguinité ne s'est pas posé 3 nous bien
qu'il soit à redouter comme dans tout Xevage de masse. KM~0 et .FUK;:‘Yh (1964)
proposent 1'6levage de souches paralleles alors q,ue GUENNELOM et SQKIA (1973)
pensent qu'il faut capturer de temps à autre des papillons dans la nature ?our
maintenir le potentiel géni?tique de la souche. Nous avons, quant 2 nous, compk
tenu de notre situation particulière, préférs partir d'une souche très k-or-
tante (environ 5000 larves) pour éviter les accidents de l'inbreeding.
C'est ainsi que nous sommes arrives 2 produire la "'quantit.5"
d'insectes que nous avons voulu pour entreprendre les tests biologiques sur ?a
pathcginicits des champignons entomopathogènes (Deutéromycètes) pour le fYIz?I,t)
sqqmessalis.

Cti.$PI TRE 1 i 1
ETUDE DE LLA SENSIBILITE DU Chi20 suppressaZis
AUX Ekngi Imperfecti
A,, AYERCU BIBLIOGRAPHIQUE SUR LES MALADIES DU Chi2.o euppressa?,is
Comme pour les autres insectes, les pullulations des ponuln-
tiens naturelles de la pyrale du riz peuvent être limitées par les par,asites ct
lathogènes qui colonisent le même biotope.
C'est ainsi que des Protozonoses (NICXEL, 1964), des Viroses
(TMADA,, 1965), des Bactérioses (HIRANO, 1964 ; PASUMATSU, 1968) ot des I4ycos.e~
(TATELSBI, 1951 et 1955 ; IWRIMOTO, 1959 ; RAO, 1964) ont été si.galiiics sur lc!
Chi20 suppressalis.
En dehors des mycoses, aucune de ces maladies n'a fait l'objet
d'études très approfondies. Et, de toute façon, il n'y a pas encore, du moins ,i
notre connaissance, dPutilisation d"un microor~~nisma pathog-ène dans la lutte
biologique contre la pyrale du riz.
En ce qui concerne les mycoses3 de nombreux exemples ont déj.?
Cite signalés surtout par les auteurs japonais qui ont beaucoup> atudiii le Chi10
suppressa Zis s TATEISHI remarque, des 1951, les attaques d'un Coia&ceps sur la
pyrale du riz et en 1955, celles de lPA~pergiZZus fkmus et d.'un Spimria. II
semble cependant que les plus Srands ravages sont causés aux larves hivernantes
du borer par l'lsaria J: farinosa (KLWANO et INOUE, 1955) ., Les modalit% i 'attn"
que de !.a nyrale pz ce champignon appelé "yellcw muscardine disease" sont sous
le contrcle de nombreux facteurs parmi lesquels la tempkature (TJADA, 1957).
ThTEISHI et MUILîTA (1955 )
ont trouve lue dans la nature 1 "Isaria farinma
pouvait provoquer des épizooties qui entrainent une mortalitC de 100 'Z.
Un rCle important dans la limitation des pullulations du C'hi7.c:
;:zdpZ3presc:aZis est attribua à 1'Oospora destructor $s qui, semble-t-il, résistz bi$:n
.:tux insecticides de syntbès e oreancphosphorés et orgnnochlcrés (14!3RIEIOTO, 1959)
Cette espÊce peut donc 8tre intéressante dans le cadre d'une cpkation de lutte
intégrée.
-.-~~- ,....I _- "
-“.-I-*-P
**
A. Le genre Isaria correspond dans-1 a nouvelle classificationdes Deuteromycete::
de SACCARDO au genre Paecilomyces (IsarZa farinosa = PaeciZonpces famkosus.) p (2':
d2ns cette même classification l'espèce Oospora destrmtor devient ?.~et.ctr:r;czikiu?:
anisopliae.

En 1964, RAO decouvre en Inde, dans la nature, des attaquas ?;!
i3eauue~ia bassiana sur le ChiZo suppressalis.
RAO indique en outre que le
Czw$.je?eps affecte plutôt le Tryporyza incertuZas,
alors que ce genre fut le prc-
nier signalé sur la pyrale.
Signalons enfin l'étude de KCIDSUPII (1957) q,ui a p->rc~i%L? ?i
des contaminations des larves du borer du riz mree des spores de Beauvaria basé'
:;icmc et d'Aspergilhs flavus.
Il a pu montrer que les lipides cuticulaires des
1 arve s rte ChiZo suppressaZîs avaient un effet inhihiteur tr&s net sur la forma-
tion et la germination des spores et sur la croissance mycclionne. Une telle
idee n'est pas partagée par de nombreux auteurs car nous verrons qu'il est :)os='
sible de contaminer les larves avec des suspensions de spores par simple yulvé-,
risation.
'B. ESSAIS PRELIMINAIRES SUR LA SENSIBILITE DE ChiZo suppressalis AUX DEUTERO-
MYCETES
L'&levage du C'hiZo suppressc2Zis tel que nous l'avons decrit
:plus haut, p ermet de réaliser les tests bio1oSiauc.s nkessaires en vue de chai%-
Sir un biotype très virulent pour les Etudes ultérieures.
Il est établi depuis longtemps déjà (PAILLOT, 1933 ;. 'FERRON,
1966 ;: VAGO, 1959) que l'infection des insectes nnr les champignons entotw~arh-
gènes se fait essentiellement par voie tégumentaire. Cependanl: le tégument de
lsinsecte constitue pour le champignon un obstacle qu'il faut franchir. Les
'blessures naturelles (VAGO, 1959) comme l'abrnsion artificielle du tégument
(FERRON, 1966) facilitent l'infection des larves d'insectes par les 'mycoses.
KOIDSUKI (1957) pense que ce sont les lipides cuticulaires qui jouent le plus
grand rZ?le dans la défense de lPinsecte contre cette infection.
WADA (1957) et OH0 et al. (1961) ont montré que les larves
hivernantes (au stade L5) de ChiZo suppresmZia sont très sensibles 2 l'ïsQ&2
jai?înosa et aussi au moment de la prénymphose, du fait de l'état physiolcyique
des larves.
Mous avons essayé de tenir compte de tous ces travaux, en trRi=-
tant, pendant les essais praliminaires,
2 la fois des chrysalides ct des larves
A,
n,c:Zes:, au dernier stade larvaire L5 9 L6 ou L'7 (les conditions I'Glevage de la
pylrsle ne lui permettent pas dPentrer en diapause).
Nous awns retenu le mode de contamination par pulvérisation
du tiigument compte tenu des commodites qu'elle prkente,
1. F(at&%e1 et méthode
Nous traitons 2 la fois des chrysalides et des larves âgëes.
Les chrysalides sont prélevées de l'élevage tous les deux jours. Par oonskuent
les chrysalides utilisees pour l'expérimentation sont âgées de 24 3 48 heures.
L$es larves, quant ?i elles, sont choisies en moyenne 30 jours après leur nise CC
clevage au stade Ll. Un ne retient que des larves qui sont apparemment dans le
même Gtat physiologique et qui n'ont pas encore commencé la mue prdnymphale.
Pour ce qui concerne les champignons, nous avons utilisf des
s80uches de la mycothèque de la Station INRA d o Lutte biologique de La 'Minifre.
Ces souches appartiennent toutes aux espèces suivantes : BeaweuYia bassiam
(BAliLS,.) WILL. ; B. teneZla (DELACR.) SIEK. f PaeeiZormjces j%rinosus (DIIXP)
BROWN et SMITH ; P. ~w?7oso-roseus WIZE ; Spicmia ri leyi FARLOW c: t Me tc~~r~~ii&.mî
ankopZiae (METSCH) SOR,

Nous retrouvons ici toutes les espèces dont le parasitisme 'z
déji‘l et6 signale sur le C%i20 ,ovgpressaZis. Hais les souches utilisces n'on,t p<?s
t.011 te s été isolées de la pyrale du riz tel que le montre le teblenu I,, Ces dif-~
férents biotypes sont multiplies dans les mêmes conditions au laboratoire et la
mise en suspension et le traitement ont été effectués .au bout du I4ème jour de
culture sauf pour les deux souches de @<caria riZeyi qui SC cultivent mal, F?ur
ces deux dernières souches il nous a fallu attendre un mois de multi;~lication
pour avoir une suspension titrant plus de 107 spores/ml avec un tub2 iI. essais.
T1il3LEtW no I : Biotypes de Deuteromycètes étudi6s.
-1-1
-
-
- - - - -, -:
!
1 Bicstype testé
l-fôte
1
i
Or,igine
j Date isolement
I
1--_l-l-----
,
Beauveria bassiana
-
I
1
1
jr? 3 4
i
Chilo suppressalis In-AI - Nogent
i
"
;ri" 40
9;
La ‘Tinière
j
1972
jr? 5s
i Diatraea saccharali$Cuba
1972
/no 28
Doryphore
Versailles
avril 1971
b0 58
s;
sept. 1973
1.1' 3 2
I!
mars 1973
i Beauveria tenella
/
,jnO 4
fi. melolontha
lSart!le
octobre 1964
11
?aecilomyces
1!
farinosus
I
, -
1" 15
Cirphis unipuncta
Saint Palais
] go fumoso roseus
y 12
Yamestra brassicae Ia '"inière
décembre 1972
i tfctarrhizium
$isopliae
i[IlO 7 I
Doryphore
;?oût 1972
'no 60
Noctuelle
octobre 1971
i
j Spicaria rile i
!no 3
Mamestra brassicae
II0 1
Prodenia litura
/

2. Expérimentation et traitement du matériel biologique
a, préparation de la suspension entomo.pathogène
Les spores du champignon multiplié sur milieu synthGt:iquc sont
rkoltées <au bout de 14 jours et mises en suspension ~Tans de l'eau it 2 "/,,, du:
novémol. La suspension ainsi pr~paréc est vigoureusement agit& avec ,3es billes
de verre pendant une dizaine de minutes pwr disperser les spores et 'bomog&Gir;er
le melange. Le novémol qui est un dialkfl sulfcwuccinate de sodium joue ici un
rXe de mouillant. Il est sans action insecticide, bactéricide, phytoci.d;l 'Y.I
fongicide.
La suspension-milère 6tan.t préparce, on compte 1~ notibre de
spores par millilitre de suspension en utilisant l'fGmatim2tre de ?ala.ssez. bn
opere au préalable une rlilution par 100 fois C?c 1:: suspension-mère. ?kns ces
C:onditions, le nombre de spores par millilitre de suspension,wZrre es,t ~CYIRC n-lr
].a fo,rmule suivante :
PJ = nb de p;ermes compt& à la cellule x dilution x c
nb de grands carrés comptes
czl c - 105 = constante de la cellule.
Signalons c,ur le laboratoire s'est doté rGcemment d'un compteur
.Zlcctronique de particules qui donne directement la quantits de spores p,w :nil?i,-
l.itre de suspension, augmentant d'une part la prkision des comptages (erreur
systématique pouvant atteindre 20 % dans le cas ds I'hGmatimZtre et seufernL-nt
1 5 2 % 8 l'aide du compteur électronique) et réduisant considérablement le
délai consac& aux comptages, d'autre part.
Connaissant la nuantité de spores par millilitre de suspensi::w
mère, il ne reste plus qu'a opérer les dilutions n&essaires pour obtenir des
suspensions aux doses voulues.
NOUS avons traité les larves et les chrysalides avec trois
doses différentes : 106 swres/ml, dose faible : 1 Cl7 spores/ml. p dose moyenne :
108 sgores/ml dose forte.
b. traitement du maté.rit- biologique
Le traitement par pulvérisation des larves et des chrysalides
est effectus Zi l'aide de la tour mise au point par BURGERJOY (1956) (fi@. no 1:
pour tester des prÉparations entomopathe@nes principalement à base de Bc~@z%h~
t:h;flîngiensis BERLINES,. Cette tour répond 3 des exigences propres aux ?ripsra,-
tiens insecticides biologiques et à leur manipulation. Elle assure ung '.:Iis,ptir~--
si3n homogène et laisse un dap6t d'une quantité bien connue (5 mg de prc?luit/cm2
pour 10 ml de solution pulvkisée) sur le matk-iel traits..
La pulv2isation s'effectue par entrainement 2 l'aide :i*un
courant. d'air comprimé, Le liquide aspirë dans le flacon sort en brouillard du
bec pulvkiseur 9 il est brassé dans l'atmosphere :Je Ia tour ct vient se (!G:IL~s~T
sur les larves ou les chrysnlides. L'air ;~olluC e::t ensuite brûlt!: nvant d'etre
Gvacu& 2 l'extérieur.
-Jous pr@parons pour chacune des doses ci-dessus indiquks, u~ilj
suspension de 10 ml. avec laq.uelle nous traitons les larves ou les chrysaIic!t?s
d2posées sur le fond d'une boîte de Pétri qui est pos6e sur le disque rctntif
(33 tours/minnte).

I’
__ ,~ -.,-. - -“.-wrlll-“-l--

Mous avons donc réalisé tous les tests par contamination di-
recte des larves
comme des chrysalides. Les chenilles du dernier stade lare,
vaire prélevées au moment où elles quittent le milieu nutritif d"6levage pour
preparer leur chrysalidation ne s'alimentent pratiquement plus et n'entrent
donc plus en contact avec la nipagine contenue dans ce milieu.
c. élevage des insectes traites
Les chrysalides traitées sont mises en élevage pendant 45 ht
‘3 2O"C, 90-100 % d"'@ et 16 h sur 24 de photopériode.
Les larves sont également élevées dans ces conditions et en
plus elles sont privées de nourriture pendant 24 heures.
Au bout de ces 48 heures les larves comme les chrysalides sont
ramenées aux conditions normales d'élevage à 25"C, 90-100 Z d'l-Il? et 16 sur
24 heures de photoperiode.
Dans ces conditions les premières mycoses wmmen-'
cent à apparaître au bout du 5e-6e jnur.
d. analyse des résultats
Il n'est pas facile de déterminer la mort de l'insecte surtout
pour les chrysalides. Lorsqu'elles sont en vie, elles répondent aux s'timuli
par des mouvements de la partie postérieure de l'abdomen ; mais 1'intensitG
des mouvements diminue avec l'âge de la chrysalide. L'absence totale de mauve-
ments ne peut donc pas présupposer la mort chez la chrysalide.
Pour ce qui concerne les larves, le point de vue dc l?&W.Q (in
SHEPARD, 1960) peut être retenu : "La mort peut être trGs difficile 3 rl&ter-
miner, mais très communément on considère que l'absence de ,mouvement, particu-
lierement une réponse négativ,> G aux stimuli chimiques et lumineux ainsi q~';i la
chaleur,
indique la mort.'s.
lous avons pour notre part considéré comme mortes
les larves qui ne répondent plu s à aucune stimulation tactile et les chrysa~
lides qui, tout en restant immobiles présentent un ratatineTent dc leur psrtie
,antGrieure (photo 1) au lieu d'une distension de la partie abdominale {signe
de '1 '6mergence imminente du papillon).
Dans aucun des cas étudiés, le traitement n'o provoque une ruor--’
talite immédiate de If-ensemble des insecte:; du lot. Beaucoup d'insectes sont
tues dans les stades qui ont suivi le traitement et nous avons ainsi étf .amr?r:Z
$3. continuer la lecture des essais jusqu'a
l*émergence des imagos issus df;:s
survivants.
Lorsque l'insecte mort est bien tué par le champignon, la mise
en incubation du cadavre provoque la sortie du rlycélium qui fructifie, ?wlque-
fois, après manifestation des symptômes d'une infection par 12 champignon (mi-
lanisation) 9 l'individu mort présente un faciès de septicémie. Dans ce cas un,?
observation complémentaire de l'hémolymphe de l'insecte révèle en g&Gral la
présence de blastospores (formes de multiplication du champignon dans 12
cavité hoemocélienne) qui attestent le franchissement par le champignon de 1~
/Far
barrière tégumentaire. Il y a enfin mart/septicémie, uniquement, lorsqu'on nc
peut déceler la présence de ces blastospo=s sur un cadavre présentant un
faciès de septicémie.
Tout Ceci atteste la difficulté qu';l y a a dcterminizr la mort.
Mais l'homogénéisation maximale du matériel aussi bien untomologique
que
fongique, l'utilis,ation de critères d'etude bien éprouvé% et ].femRloi de
techniques sûres peuvent limiter les erreurs.

Photo n * 1 : Chrysalides mortes dc Bcauve~a bassjana. h voit b:iez~
que le mycéliun du champignon ressort en premier lieu
des orifices naturels (stigmates)
?tmto Ilo 2 : Goplaque de Ch%20 sz@pressaZis parasitk par
Beauveria bassiana. ks oeufs attaqués changent
de couleur et virent au rose. Le mycélium du
champignon ccmmence à sortir des oeufs.





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- 19 -
C. LA MXO!)E A Beauvetia bassiana
Les mycoses sont des maladies d"origine cryptogamique. 'Les
champignons
entomopathogènes appartiennent tous aux quatre classes suivantes.
Phycomycètes, Ascomycètes, Easidiomycètes et Deutéromycètes ou Pungi Impw-.
fi?& (STEPNWAUS, E,A., 1949). La plupart des mycoses sont cependant dûes
aux Coelomomyces, Entomophthorales et E'wiyi Iver$ecti (HURPIY, 1973). Les
spectres d"hôtes de ces groupes sont très variables d'un groupe à l'autre et
au sein d'un même groupe, d'une espèce fongique 2 l'autre, nous VI-ZEQKI:~ d'en
voir un exemple.
Les mycoses caus6es par certains Deutéromycères tels qw %a:A--
veria bassiana, .Ve tartihizium anisop’liae , etc. . . , sont communément appeliks
muscardines.
Ce nom a ét6 don& à la maladie par les sériciculteurs italiens
qui parlaient de "moscardino"
et franiyais qui eux parlaient de "muscardine"
pour designer la mycose 5 Beauvetia bassiana du ver R soie. Le terme rwwar-
dine, designe aujourdshui aussi bien le champignon que la maladie.
Avant d'examiner les autres résultats que nous avons obtenus,
nous aurons' à préciser certains, points qui vont nous permettre de mieux
connaitre l'espèce Beauveria bassiana pue nous utilisons dans nos teste:..
1. Historique
Il n'est pas très étonnant que les muscardines aient et<! les
premières mialadies du ver à soie à être connues du fait qu'elles sont tr8s
facilement reconnaissables. La momie blanche en laquelle la larve se t:rans-*
forme est très remarquable et les premiers sériciculteurs etaient en mesure
d'en détecter très vite la présence. De nombreuses hypothèses ont ét,é énises
par BOISSIER des SAUVAGES (1763), NYSTEN (1808), DANDOLO (1825) (cités par
STEINHAUS, 1949) pour tenter d'expliquer la maladie.
11 faudra attendre 1835-39 pour que BASSI de LI)DI démontrti qut
la maladie du ver 2 soie est dûe à un champignon qui se multiplie dans c1:
sur le corps de l'insecte. C'est une maladie contagieuse et parasitaire.
BALSmO a 6té le premier à décrire ce champignon sous le nom rit!
Botrytis bassiana.
BEAUVERIE (1911-1914) l'a 6tudié en la comparant à une autre
espèce très proche (Botrytiû e;f.fusa) découverte sur le ver 2 soie,et a montrci:
que les deux espèces possèdent Ides propriétés communes et indiquC la nikessit@
de créer un genre différent pour ces espèces.
En 1912 VUILLEMIN qui, en 1910, s'Ettait occup6 de modifier la
classification des Nyphomycètes (Fungi Imperfecti),. crga Le genre Beauverk
en hommage $3 BEAUVERIE et dans lequel l'espèce bassiana devenait le typu.
C‘est pour cela qu'en conformité avec lFusage actuel, 1-c cham*
pignon responsable de la muscardine blanche du ver à soie et de près de 5OC
au'tres espèces d'insectes est dikommé Beauvetia bassiana (BALSA!@) VUILLEïfII;.
Cette espèce possède donc un spectre d'hôtes très large .wais "iii
sensibilité du Chi20 suppessa2is à ses attaques n'a Cté signal& qu'en 1964
par RAO.
De nombreuses études qui ont déjà ctë réalisées ont perrris di,
prkiser les principales caractéristiques de ce cryptogame.

2. Caractéristiques de Beauvetia bassiana
Beauveria bassiana est certainement l'espèce de champignon
entomopathogène la mieux connue. Elle est cosmopolite et s'attaque Zi un trcs
grand nombre d'espèces d'insectes, nous l'avons déja signale.
Ses caractZristiqucs morphologiq.ues et physiologiques ont étci
étudiées aussi bien en culture q,ue dans la nature.
C'est un champignon qui se cultive bien à une température opti~*
male de l'ordre de 25-,28"C sur de nombreux milieux artificiels. Il produit
une croissance franche, avec formations de spores au bout de 3 ,? 7 jours
(STEIIWATJS, 1949). Lorsque la _ spore est placée dans un milieu humide, elle
germe en 24-48 heures et émet un ou plusieurs tubes germinatifs cloisonnés
L'humidité tout comme la température jouent un rôle important
dans le développement du Beauveria bassinna.
En étudiant 1'ef:Eet des facteurs abiotiques sur l'efficacitc
du Beauver;Sa bassiana et du Metarrhiziwn anisopZ.iae comme agents de lutte
biologique contre le charançon Hylobius pales, WALSTAD et al. (1970) indi.-
quent que ces champignons ont besoin de 92,5 % dvIIR au moins à des temnérs-3
tures qui se situent entre 15 et 35'C pour que croisse le mycélium et se
forment les spores, enfin que celles-ci germent. L'optimum de croissance du
mycélium, de germination des spores et de sporulation se situe selon ces
memes auteurs à 100 % dv!XR entre 25 et 30°C. WALSTAD et al. (1970) ont donnC
une représentation graphique de l'effet de la température sur la germination
des spores de B. bassiana (voir fig. 4).
Il faut remarquer qu'en 1927, ARNAUD, étudiant les mêmes -?ro-,
blêmes, indiquait que le B. bassiana se développe entre 6 et 40°C et que son
optimum de développement se situe à 27'5.
Dans la nature, la 1ongGvité des conidies es't plus ou moins
limitée par de nombreux facteurs extérieurs notamment la temperature.
STEIWAUS (1960) pense que cette longévité des conidies dQpend
aussi bien dz 1~ température que des souches du cryptogame.
WALSTAD et al. ont obscrvc l'évolution du pouvoir germinatif des
spores dans le temps, en considérant 2 tempkatures diff&rentes (voir figur.2
5) .
Ces conditions de dkreloppement du Bsazwetia bassinna, recoupent
pratiquement celles du Chi20 s;qpressaZ&s et c'est sans doute ce qui exp1iq.w
les possibilités de rencontre de l'hôte avec son parasite. Le parasitisme du
Beauveria bassiana sur la pyrale du riz est donc très possible ct nous allons
examiner les facteurs qui influent sur la pathoganicité de la souche: .Beau,-.
vmia bassiana no 28 sur le CkiZo suppressaZis.



I’a;, :JJ 2,
: Les occis ïr,omifil-;i devj;r:..~i:x..t rcses. Le champigr‘on
qui commence 2 fructifier recouvre S'ooplaque parasitC-:
m’i.;oto
4 Lar-32s 4.; dernier t;ts,-:e ce Lnjl,i:LO S;ppresSaliS tuées 2x3s
Beaweria bassiana. On peut reaarquër la couleur rose
caractéristique et la persistance de taches de mélanisation~,


Photc no 5 : Chrysalide moni-
fi& par !.4~tarAiziwn crniso-
pZiae. Le champignon qui
fructifie sur son hôte est
ressorti par les stigmates et
en traversant les clembranes
intersegmentaires,
Photo no G U Le nyc5liurn du cha?lpigno:2 recouvre très rapidement
l'insecte rrort de mycose, placé en atmosphère hunide.
En un peu plus d'une semaine les spores du champignon
se forment.

- 23 .-
t..: i T.t~fection des !.arves

Photo no 7 : Adultes de CkSZo suppressaZis tués par le Beauveria
bassiana. Le mycélium et les spores du champignon
recouvre 1 “abdomen et le thorax des insectes.
Fhoto no 8 : .Adulte de Chi Lo suppressaZis tué par ?letarrJzizim
anisopZiae au moment de l’émergence. La photo montre
1Esxuvie nynzphsle et l’insecte mort sur l’abdomen
duquel le champignon (1 fructifié.

83:;3
7G
73,3 ’ 40
.----
----

.-.-.--_
-----.-
-.---

D. INFLUENCE DE LA QUANTITE DE SPORES
Cette étude a été effect&e à la fois sur larves c-t sur chry..
salides. Le milieu d'élevage des larves contient de la nipagine qui est un
fongicide incorporé dans la nourriture de l'insecte pour prcvenir une dét&-
rioration de celle--ci par des champignons saprophytes. Ce produit est cepen-'
dans sans action sur la pyral c mais son action vis-a-vis des champignons
n'est pas très bien cernée puisque FARGUE Ç (communication personnelle) pense
qu'il provoque une réduction de la mortalité larvaire chez certaines !Vcztw:
&e traitees aux Fungi .I?ripmfecti et élevGes sur le milieu POITOUT-RUES. Les
1arvQs de Chilo suppressa’lis provoquent une infection rapide du milieu arti-
ficiel lorsque celui-ci ne renferme pas de la nipagine. Une comparaison entre
une boîte <de milieu sans nipagine contenant des larves et une autre sans
larve montre que c'est la présence des larves qui contamine le milieu et pro-
voque une croissance bacterienne qui le d?tériore< De toute façon, lorsque
les larves sont nourries avec un milieu sans nipagine on est pratiquement
oblige de changer l'aliment toutes les 43 heures.
Nous avons, dans ces conditions, été amenés à mesurer l'effet
de la nipagine sur la sensibilité du ChiZo suppessa2f.s au Reauueria bassi?
na.
1. Action de la nipagine sur la sensibilite des 1,arves à la
---.
mycose
Pour réaliser ce test nous avons choisi de faire l'étude avec
deux doses différentes (107 spores/ml et 103 spores/ml) et nous ,avons trait?
des larves du dernier stade (L5) juste avant la prénymphose. Les larves
traitées ont été maintenues 43 heures en diète alimentaire 2 20°C puis
slevées à 25*C, 30-100 X d9HR et 16 h/24 de photopériode et normalement RI.~*
mentées. Nous avons réalias pour chaque dose , sur chacun des milieux, 6
répétitions de 10 larves.
Le tableau Gr&ume les résultats obtenus.
Un rapide calcul statistique, pour F;omparer les pourcentages
de mortalité sur les deux milieux à la dose de 10" sporesjml, nous donne u<a
écart réduit de :
,
- AL
- # 10
--.
._
5+
-.
jf # 0,66
$*!225,7962
v225
Ce chiffre est nettement infkieur à lPkard réduit que donne
la table de FISHER-YATES qui est de 1,96 pour une probabilite d'erreur da
5 %. La diffkence n'est donc pas significative entre l'action des ~deux
milieux d'élevage sur la sensibilité du Chiiro suppressalis au Bcx-m~e~~~h
bassiana.
On peut également constater sur le tableau 6 une plus forte
mortalité par mycose à la dose de 10;' sur le milieu contenant le fongicide.
compte tenu de la non signification du rêsultac
on obtient une plus forte mortalité prtr mycose
compte tenu également dd la rapidité de dii:t&-io-~
ration de ce milieu dans les conditions de l'expérimantation et du surcro?t
de manipulation que cela provoque, il est logique de poursuivre les tests
sur milieu artificiel complet pour étudier l'action de la mycose sur les
larves.

TABLEAU no 6 : Sensibilité comparée à la mycose des larves élevées
sur deux milieux différents
--_--
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- - -
1
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Yb de 1 Vert. chrys + Nb ,flJb IP :T"ort. [?.Iortali.-
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2. Influence de la quantité de spores
Lorsqu'on effectue un traitement soit ,?I la tour, so.it dans la
nature, on provoque une dissémination artificielle des spores. GénGralewnr
il faut une grande quantitG de spores pour contaminer tons les insectes,
De nombreuses expkiences ont ?Gté effectu&c; pour dZterm%.n.cr 1.:
nombre de spores nkessaires à l'infection mais pour ce qui est du 13ecX&eYVk
bassiana il est assez difficile d'exploiten les résultats obtenus par 1~s
différents auteurs. SPIITK (1951) cit6 pzr F’ERRCPJ (1970) &mlue à 13 cctnidio-
spores de Netarrhizim anisopiiae lFi;~oculum nkcssaire pour obtenir !!Q X de
mcrtalitG des chenilles :le Pzjrawta nzdiZaZis s-n irtf.ctant les insecttls par
injection intrahemococliennc. Cette technique, en Glisinant la barrière tégir-
méntaire, qui joue un rôle importznt dans la dcfense ?e l'insecte vis-,S-vir,
dt:s pathogènes, paraît dgun int.Grêt très discutable (FCBMEG et nIMANDE, 1963)
Nous avons, pour ce qui nous concerne, EtudiG la dose d"inocu-
lum nécessaire par puïvGri,..
rstfon directe des individus B la tour.
Les tableaux T et 8donnent respectivement les rGsultats ;;lo-
baux de l'action des diffGrents dosages dc spores sur les larves et sur 'Les-
chrysalides. Indiquons que pour les larves comme pour les chrysalides dl:f;
lots de 40 inciividus ont dtC traités pour chaque dose, et les tests wr ;stfS
conduits dans les conditions diifinies
dans le Taragraphe précEdent.
L'examen de ces docx tableaux indique, comme l'ont d6jà mwktr+-
de nombreux auteurs, que la quantitG de spores 'houe un rCle wpoï Lcm.
-'alit dms
le d&lenchement de la mycose chez l'insecte.
Le tableau 7 mon!:re pour ce qui concerne les larves, q,ul- 1.3
progression de 1 Deffct du champignon est 'ti 6e 3. 1 y im;,ortance de la dore. I\\)z!
constate que la mortalité par mycose qui ~1st nulle à Pn dose 1 e 104 sp~r+zs/rl'f.
ne diffère pas de celle du t&wir~. La mortalité des larves au stade tr.?ité
progresse comme la dose cle spores. Lez r&rilt~ts obtenus ne pcrrwttent 7~1s
de dzfinir graphiquement une Dose Léthc?l.e 50 2 (DL SO) mais le tableau 5
permet de rsituer cette dernière entre i .1Q7 et jp2, 107 s:tores/ml. On peut
donc dire que pour les larves cette DL SC nécer,sitc 77~ niveau assez élevG
de contamination.
La rapidité du processus infectieux peut aussi dEpendre de lr‘
quantité da spores. Ce fzit ne ressort pas du inblc:~~ i! i"L,ais des &sultats
globaux du test, La mortaï;tC SdiffZrZe Alix autres stajec est plus irngortw3+fl
aux doses voisines dc la DL 50. FAXGUES (19?2) indiquait cependant qu:= ccl;-
ci était plus C.levGc aux faibles doswp b ur 1 ;l’iXê d dc doryphore. C'est donc
un point qui reste à prkiser.
Une représentation sous forme dBhistogramme (fig. 6) montrz
plus nettement cet effet de la dos? sur ie pourcentage de mortalitz.
Pour ce qui 2st des chrysalides, 13 liaison dose-nortalite
est plus nette, et on peut constater q.ue la wantit& minimale de sporcr po;ld
vant provoquer la mycose est inférielirc à .'04 spores/ml. La DL 50 pour les
chrysalides se situe entre 1.105 et 3,3.!0" sporeslml. On observe .3 1.~3 dos?
1.108 spores/ml, une mortalité par mycose de 95 T et une mortalits toi:S-.l*. .i s
100 w.
La comparaison des deux t-ableaux sollligne, pour les dilfircnttzc
doses 9 une. plus grande sensibilit6. des chrysalides par rapport aux Inrws,
lorsque ces deux stades sont traités avec 1-e Reau7?a,ria b~zc;sianu+ Le 8 l- -."T,;>
‘.
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TABLEAU no f : Mortalité en fonction de la dose lorsqu’on trzite :Le dernier
stade larvaire
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TABLEAU no $ : Sensibilite de la yyralc en fonction de la dose après trqitç?iwnt
des chrysalides
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b os;is en nb Mortalité nymphalekb
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- 37 -


Il n'en est rier: lorsyu*o~ Salise un traitemcct C.:tns I 3
nature. En effet quelle que soi-t 19 dow !itilis6eL elle peut Gtre sut.l6t:x32
pour une partie dela population parce que, tout sinplewnt, dans les cwd-;
tíotis naturelles on ne peu+ Z.tre assur<, cwrw au laboratoire, que tous L2s
individus sont entrds er! contact avec un inoculum infect~iwx suffissnt.

L3s mEcani.smes ç! ’ act.ion du 1 y agent pdthogSn~c j ,si.r‘si qtil.:
SOG mode de tr:.msnissj.cn ii 1.2 d.cscendancc tout 3~1 moins celui !!c. 13 pertur-
bation créaa 2 celle-ci sont autant de sujets
d ’ investigations qu@ il ne nxt.5
- l e s clnrysali.d!3s
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S i 1 ‘cm c o m p a r e les rcsultats d u tableau iC ? ceu.x du
t a b l e a u 14 o n constat:e qu’en L’esp-3.ce d’une g&nÉratioro l a fécor,diti! e t l a
f e r t i l i t é d e s adultes sont revenues + la norma1.e e t m&w dG.~assf~nt: ‘I.égGre.
ment nos pren;iZ.res observations. Ces ïir.sul.tats TlOllS Orit amné 2 ;jençeã qu;:
:L’effet ch champignon srest estompé. EV eFf 2t dans cet te preG.Zre g,&3é+a. t i ok:
nous nyavo~.~s nas o b s e r v a d’insectes atteir&ts 2e xycose, c e crui sembI.5. s::
justifier ccm~te tenu du fait que 12s oeufs n’ont pas étt: emtarnirtéi; et que:
pratiquemnt seules des l a r v e s suffisamnent v i g o u r e u s e s oat p u survkré e t
se dhe’lopper.

.-. 4g . . .

- 49 -,’
L’étude de la ponte ne SC fera q u e s u r l e s adulttls ~:~S:IS
des chrysalides forn&s entre l e 4è?iK! e t l e iS&Xlé j o u r riyrès l e traitemeut.
Le tableau 18 indique lq~volutiou dl: ces chryszlides 2:
lpeEfet du Reauô’erzk bassinna sur cm dernières.
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- : Pourcentage CI;! n,ortalitG total@ observ6.e. après 12 fornntion rl2s
chrysalides sur des lots d’age diffgrent.
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2. -*- I----.
L.e calcul de la c.orr6lation
zntrc le temps qui sCp.2re id
traitement et la formation des chrysalides de la classe considkk et le pw--~
cantage de mortalit6 t o t a l e par m y c o s e s u r l e s chr,vs.alidos et 1~s a d u l t e s ,1V.?
lot donne un coefficienk de correlation &a1 2 r = -- 0,5$57.
Ceci veut dire que lorsque le tèmns qui E ‘écoult~ r-kn~es
le Irai tement augmente, l e yaurcentagc r e l a t i f d e morla1i.t~ nar mycosn
observZ diminue. Cette vcleur 11 ‘est pas signif icativs au risque tlq err-ur di
5 TD mi.:is e l l e e s t t o u t j u s t e s i g n i f i c a t i v e 2 l? /u. Xous n e pouviins donc ~,,a$
en d&iuire qu”i1 existe une relation SC3ïtrc ces ri-ux facteurs. LJ?n :lmo i il :i on
put reteni.r qud l e s
chrysa lic!es les premitiires fo5Ges présentent uni.: plu?
grande probabilite de mort par mycose qua ccllcs qui sc forment 2n dcrnitir
lieu,
b. Zffa!t sur 1s ponte des adultes survi.vents

TABLEAU 20
-
-
- I Effet du traitement 14:vzire 3u Bf~~v~~icz bnssianrt su'r 12
fkondité et la ferti1i.G des femelLe3 de Chi 20 suppres,9aiis.
(correspondantl
2 la classe I)i
8
L---
1
,- ---.- --.L-,--..--
On peut F:galew2nt reosarqwr qu' au niveau de. 1 ' i??!:Szrt.;Ixwk~
~523 ooplaques c!épcssé2s, alors que les femnlles du thoin oondent de3 ,JG~L::-
qués très i=portantcs dc pI.us de 20 O~UIS,
nu nivcsu dz3 ifisectis trzitis;

- 52 .-
3. Etude des chrysalides
-
.D-.ns l e c a s !!es chrysslides n o u s zwons 0pCrC ~17 traite-
xient e n 3 doses comte nous 1 ‘avons i.ndiq& plus haut o !A c~:.xpe dose 30 chry-
salides ont GtG irzfectées, Les couples i”ntiultes smt formés dès L’Gcl0si.m
et t2i.s en pondoirs. I!n l o t dc 10 c o u p l e s s e r a k5tudi.c pour chaque dos-, en ce
qui conce’rne la ponte sauf pour le t6Poin qui fie coapter- que 4 c0un:lé.s.
.?! 1 E*ffets du Beauveria bassiana sur Ifs insectes
t r a i t e s
Le tableau 21 donne l’effet dirxt du chm~~ignon sur X,;s
chrysalides et les adultes issus de ces derniers. ILes pourcentages i nd iquis
se rapportent a l’enscxblc 2u test et yas seulemeut aux couples uti.lisZs pour
la ponte.
?YJ31,6‘\\IJ 21 :
-
-
-
-
Effet direct du Beau.ver& bnssiana sur chrysalides et a.uLtes
de CkiZo suppressaZis a.près trsi tement des jeunes c,hrysxlides,
-.-
--MM
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Lcngévité j Ht de
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azc-ul tes
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Porbte
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+
3 (3.105
+
I
1 temoin
+++
L----
chrysalides ont normoi,Iement ZvtsluE: et ont donc; Iieu Ii 1 ‘eclosion d “images ,
L-. mi:je.ure p s r t i e d e l e mGrtalit8 p.:!.r ilyc:.se observée ést une mortnlit6T
dif f iSr& au stade a..juI. te.
3n -eut aussi constater sur ce t2.fila3.u cye j.?. duri2e L?C v i e
xwyenne des .a&~ltes e s t t r è s r&Iuite zu ni.vrcu dc 1~ <!ose 3 GÙ se mnnifestk,
la ;>l.us inportante ziort-?lit< i,b7szinals par v.ycusc-.
El? CC C/U
;i c:oncerclz le t+kioin signalons que nrû.l.gr~ ‘I ‘i:s
portznce de l ’ é c l o s i o n , ‘5 couples seulement pourront être f~or&s ct ï~~~1LlQu~~~J-
Semefit nous, n’avons 0bservA qu’une seule ooplaque très gran;!e (cf. tabl:lau 2%)
mais nous n’en tiendrons nas compte.
b. Cffet ?.u c”:.arnpignon sur 1,~ nonto lorsqu ‘or: t:raitz
les insectes *au stade chrysalide
L e d&xombrerwnt d.es o e u f s ~>Gncdus ayant et6 effcctu; d e L:‘
mEme fa.çon que dans les 2 ~3s nr$c8der:ts
L
p l e s resultats cbtcnus s e t:rçrive.nt
exposés Yc.ns le tnbleau 22.

-- 53 -
L’action du champignon qui s’est manifestk sur !.I morta,.
1itC totale dss i n s e c t e s trait& se constate au niveau de la ponte,
La féconLité et la fertilité. des femelles sont très r6-
duites et leur diminiition sw:ble pouvoir êtrti lice à la C!OS,: de spores.,
TM3LEfYj 2 2
-
-
- : Effet sec,onclairé du Beauvex4a bnsszkza sur 1”activitC :!P ponta
d e Chiiio su~pressa~is traîté a u stdc chrysalide.
--
-..-..---l---l.
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close 3
313
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CO qei p2ut s e j u s t i f i e r co-qte t e n u d e 1’iq.+rtimte
mortalitQ
enregistrée .eu ni:reau .ks doses les plus fortes.
L e nom3re d’oonlaques -r~posaes ainsi que 1;. nombre 4 ’ oo -
plaqnosCde nlus <je 2ii oeufs est très r&Iuit. Aucun oeuf n’a Eclos aux ~Eoses
de 1. 1Ci3 et 3. I O5 spores/zrl. Ceci est 1iE. % 1 ‘importance JC L’ettaquc sèciwi--
6
claire d u Beauveria bcrs,iancx s u r les oeufs. En cffdt ;il l a rlosti d e 3, If! snorcs/
i31 oi; les ac!ultes sont rorts t r è s v i t e , 1i.l c h a m p i g n o n a eu 16: temps d e fruc,-
t i f i e r e t d e s’attîqucr a:~x >orrtes e L e s enceintes d’lJlev:;ge Ces adultes Gt:ai.tinE
suffisamment petites ?our wzrmettre une dLspersion des spurcs d u c:amoignonO
Xl est donc possible e’obtenir, lorsque 11-s adultes morts nërsistent sllr 1.2s
lieux de ponte, des infccti8ns secondaires
cies oeufs ou &me des j wnes lare-
v e s nouvel’lement écloses, %tt::z o b s e r v a t i o n n0US ,? arten <& effectuer *un. tr,ii,-
tement ~de3 o e u f s ( v o i r Cl\\apitrc III) p o u r issayer de pr,Sciser le -~CA?. CT ‘in y
ft-ction dc ces derniers.
Seule la dose de 3.105 s:>ores/ml
.E’
a permis d ii obtenir
1.’ ~cl.osion d:: larves qui crie. PtG :T.ises en Clevagc, C e t t e C!OS~ est: 1~. ~3lus
proche de la DL 50 (2 a lCi.5 s:~ores/z~l) que nous avons dCtcrmi.n& rlus h,:wt a
Ceci nous amène 2 panser qw les rlosc.s de traitewlnt des chrysalides doivent
^et:re au plus ég<ales 2 la 3L SO lorsqu’on veut disposer de suffisamme;It ci!.-
I-:rvr,s issues des pontes pour Z.t&ier la descendaï:ce. L’eff.2t c’irect rlu ch.7”-‘-
pigncn sur les chrysalides 2st trop f o r t a.ux f o r t e s d o s e s pour pcrmettrti
1 ‘existence 6 ‘unc descendance iinportante. Lr axolication est sans dout;:
donnée par la plus grande: sL,?nsibilit& de ces dzzrnièr.es à La mycose (vois
Chapître I I I ) .

- 54 -
écloses ont donc Cte mises en Glevaga. 58 de ces larves ont pu se nymphoser,
toutes les autrne
cJI soit 52 h des larves G.lev&s, sont mortes avant d’attein=
dre le stade chrysalides. Le tC%k~S d’alimentxtion de ces larves est de 30
JOUI-9
: les chrysalides formées nrésentent les caractkistiques
suivantes =
pcids ril%-minum 0 9825 m g
poids ?lOJX5l
: 57,A rn?
poi.ds mi.nimJm : 33,5 m g
Elles sont répartie s en 29 Gles et 21 femelles soit
un sexe-ratio de 58 % par rapport aux mS1e.ç. 20 couples ont éta formés pour
1 ‘Etude de la ponte. Lii tableau 23 rC~SU?.llt-
les rèsultzts obtenus.
TABLEAU 2 3 : FQconditS e t fertilite d e 1?.
-yuI--
première g&-&ration issue de
chrysalides traitees.
ii. Nb total,; .:Tb oeufs %b oeufs rl.orts
i oeufs
;,morts au +nç aucun
i pondus
‘~st.capsul~dévelonpement
t
i
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lTmire
1
t 3391
268
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1246
I
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f
e-
-
Lc tableau 23 indique une augmentation. assez nette t!e 1.3
fertili.tf et de la f6condi.t; au niveau dc 11 nremiere g&Gration issu:: des
ckysalides traitees o La perte a 6tf trGs importznte au uiveau des larves
du premier stade mais ies insectes les plus rdsistants qui ont pu survivre
ont pratiquement retriîuvZ leur potentiel reproducteur.
LES r.%ültats obten.us Ici se rapprochent beaucoup des
*observations f a i t e s s u r l a prr.:?iiSre ,~:Gnsratior: d’inscc.tes issus des larves
diapausantes.
En conai.d6rant les chrysalides obtenues on Feut remarcuer
I ‘augmentation de aoids
A
.!e ces <erniZres par rapport d la souche (voir ta-
bleau 15).
Pour conclure sur L’effet de 18. mycose sur les chrysali,Zes
disons (que l’action directe sur les insectes trait& est trés rwtte. Cette
action se manifeste par la mortalité des individus qui sont entrés en ccsntact
avec le champignon psr la r$duction de 1-a fertilité et Je la f&onc?it~ des
survivants au traitement, La Premiere gk&ratlon issu.e des survivants est
très atteinte au niveau larves du premier stade mais l’action dc la mycose
ne semb:le pas se poursuivre au-delà, car aussi bien le poids des chrysa:lidc,s
fcxï&eç que la fertilite et la fEcondit6. des adultes de cette première
ghlnération accuse une augmentat:ion non négligeable0
4,, Interprétation des rgsultats
-
-
L e s nrirxipales études consacrEes ‘5 l a fGcondit& de:
Chi ‘20 sû!ppressaZi
. _
0Q rrrn&s psr d-:s autzurs japonais sur les ~~opulations
..’
natu-
relles, ont fourni des rGsultat.s qualque peu ccntra.dictoires px?$tl 3 1 9 2 3 ,

- 55 ""
!G'&IJRAKI et sl., 1933). Ces auteurs donnent pour la pyrale du riz une fécon:-
dit6 moyenne de l'ordre de 3CO oeufs et des Fossibilit&s pouvant atteindre
3XlO oeufs par femelle et 20 coplaques de plus de 20 .eeufs.
C%I?%-CLWENTE (1948) indique une fécoadit6 moyenne de
: 'ordre de
.I_
150 oeufs par femel.le dans les conditions de la nature en Espagne.
C'est ?Lui qui sentle se rappy'cher le plus des résultats indiqu6s par Y,AXY<~~
(1371) qui observe en Gevage artificiel une fecondité de 2 S. 3 ooplaqutrs de
plus de. 2Q oeufs $ twt ti.2 fixant un nombre moyen d 'oe.ufs par ooplague C+al X
58.
P:ous Gwons obtenu dans notre Glevage une fécondité de
lYordre de 120 ,3 135 oeufs par femellie p c!Gnombres sur l'ensemble des oopla.-
uues c:éposés et ;I~I- esti&e ,i partir des ooplaques de plus de 20 oeufs. Ceci
étant, les résultats obtenus peuvent dans certain? cas sembler s'écarter dzs
chiffres indiqués plus haut.
La sensibilité particulièrement importante des chrysal;,!zs
32 Beauveria bas&ma nous :i amené à 6tudier l'effet du champignon sur cette
p 2 P 2 :1. e If2 e 'la pc?uletion. Ce '-:; '2 l'intérêt pratique que peut présenter une
possibilitt5 d'i ctervcntion sur les larves diapausantes qui, à de nombreux
points de vue? peuvent Ztre rapproch&s de la 3ème génération naturelle hi.-
vernante et diapausante,
explique 1'Gtude menée sur des larves de ce type.
Sur les larves diapwsantes, en nlus du choc thermique
qui r. provoqu6 des les premiers jours d'élevage à la température de 25°C
l’apparitfxm de chrysalides :; on a lu constater un effet direct du charnpignJn
qui a tué les insectes au stade: Larva:ire. La partie de la population qui a
survku nJcl. pas ZtC profon ~dS;ye~?.t perturb& -le facon directe par le champ<-
pJ:.cn . T--iaiç aussi bien les adultes form& dans la preniZre période que ceux
farmk cY:ans la dèrni.?.re s ont accus6 une rG!uction nette de leur fertil.ité el:
2cI lcI.IIT EECO~di~:~.
Lzr larves n*',~ales ont beaucoup plus souffert de l'action
ÇU cha??ignsn qui a tuE di2.s larves nu stade &n~ du traitement, des chryss-
l.i:",ZT q-i (-Jst ?+y?sçi 2. Fe LOTX~ et -es adultes qui sont issus de certaines
,*: ,>- $. c -. '
- - ' ; <" ,p 7 , C'est une action de mortalité diff6ré.e que nous avons dSjà
,_ .._ :G.e-. ies r:dr?!tes formés ont rCussi, dins tous les cas O<I des couples ont
.a
pu zt7-2 Zonaes, 2 pcn2re. La fk,onditS et la fertilitg 2e tels adultes ont I:.-
triss :Ltt,nit$jes
par r+po-rt -?ux cnpscité.s da la souche. Si on ne peut pas 1Gfinir
une corrB1ation tieu ncttc entre l'âge des chrysalides issues :?es larves
traitGcs ct la sensibFli.tG tle tels insectes à la .mycose, il semble bien que
les premiers iris-ctes qui arrivent à se chrysolider après le traitement meurent
davantage de mycose que les autres. Dans l'ensemble. les lsrves normales
semblent triis sensibles au B~aumria 6he à une dose moyenne (3.107 sporeslsl).
7,' effet seconlaire sur la pcpulation est très net Z ce niveau. Flans l'ensemble
.au niveau de la lwnte, les résultats observk sont inférieurs à ceux obtznus
sur les l.arves diapausantes. Ceci pourrait signifier que les larves normzies,
c"est à c'!ire correspondant RUX première et deuxième génerations naturelles,
sont plus, sensibles aux effets de la mycose que les larves diapausantcs. IL
s e r a i't cependant très hasardeux de l'affirmer. Il suffirait dDun test comp8ra~~
ti.2 pour le d+temniner,
permettant ainsi de definir le moment privilégig pour
intsrvenir contre Ia pyrale.
I~;X ce qui conce+ne I.es chrysalides, la sensibilité 3 Iq
mywse e s t biin n e t t e à kus Les niveaux nous n'y insisterons pas davantage.

Une synthèse de :L'ensemble de nos observatinns sur la
ymte 'e C&i20 suppressa2i.s n.ous 9 permis, malgré l'importante perte 1i~inf~3r
mation enregistree 3 ce niveau de constater des corrÉlations très hautement
significatives au risque d'erreur de 1 71, entre dvune part le nombre total
d'oeufs pondus par femelle et d'autre part le nombre d.'~eufs éclos et le
nombre d'ooplaques de ?Lus ?e 212 oeufs dCpos6e.a.
La corr:Giaticc établie entre
le nombre d'oeufs par femelle et le nombre de ccuples par boite est non
significative confirmsnt les observations de EXIAlJl3 selon lesquelles lcrsq~l~
le nombre de couples rst superieur ou cg?1 a 5 il. n'y a ;>.as d 'incidence sur
12 ponte de C&i20 s7,kppressalis.
Les deux Etudes menées sur la pre:GZre génGrntion issuz
dzs surviv.nnts .zu niveau 3~s larves di,a~~ausantcs et :Ies chrysalides cnt
n&rmi.s dPobserver une nort,nlilG larvaire non négligzahlé au Ier stz:e. :Isi.;
les larves qui ont pu se dikelopper normalement ont vu leur potentiel kiqti-.
que legèrernent augmenté par rapport à. la souche. 11 serait 7.3. aussi intérez-
S:Xli-. de poursuivre 1 'Gtudc yentiant plusieurs g%Grations nour mieux saisir
l'effet dc la mycose. 11 est fort ?robablc cependant que si un autre trait::
ment n!intervient pas Z'insrzct:- retrouve rapidement son niveau initial. Le
tableau 24 rkapitule les principaux rssultats enregistres nu cours de cet::L
étude.
L'action du champignon se -présente ici comme une actio.1
&h&Gre qui se limite surtout aux insectes directement mis en contact .3vec
les spores. Dans la nature, après une épizootie, l'insecte hôte se trouvani:
2 un niveau de population très bas, le dEvelopncnent du parasite est Ereinc;
parce qu'il. est plus ~DU moins Ii6 2 la "nourriture"' dispc'nible, donc '3
l'importance r!e la po?u.Ihti:n de l'hôte dan5 le iiilieu.
Jr, apport zrt.i.f:lciel
du germe pathogène peut mettre ce der,nier en contact avec son inwcte hBte
quel que soit le niveau de ceiui--ci dans 1 e milieu considGr<~. Les m6tlwdes
de lutte biologique svinsnirent beaucc'oup de telles consid<retions.
Qisons donc: Tour
ce qui concerne
le Chi lu supppessctli.3
P
a*c. ucc ElventueIlc utilisation tA.es chsmpi.gn0n.s entomop.s.t:ïOgèr,eIi
9 dans :!a
lutte contre ce ravageur devra veiller Z te qu'un contact puisw s'6tabl.ir
entre ?'hôte et ?e yarasite utilisZ.
L'ntction subliStha:le des insecticides chimiques s dd?jJ 3
fait l'ohjrt de nombreuses mises au point dont celle particulièrement imnor*-
tnnte c!e ?K?RTPZ.TY en 1369 O %is pour ce qui concerne les produits biol.ogi-
ques 03 peut constater, comme du reste nous l'avons déjà signalG, 12 r%ret&
des travaux sur leura effets secondaires sur les insectes survivants 3 1 "in-%
fection.
X3?32..2.TY (1959) distïngue tro!.s types d'effets Ccolcgi A
ques causés par les insecticides chimiques :
c- un effet sur la capacit6 de survie des insectes trait&.
- un effet sur le potent7el reproducteur de ces derniers.
- 'un effet sur la constitution gk$tique ries futures @Grntions.
T~?&lAS?iF~~~ e t al., (1955) ont dcfini la toxicitc latente
des insecticides comme étant "a phenomenon in whicb the full letA tzffect
of an insecticide although applied to a larvae d oes not become manifest
until after the insect betomes an adult".


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- 59 -
31s. peut c!onc dire qu’aussi bien en cc qui concerne. les
insecticides de synthC.-;e rjuFen ce qui concerne les substances micro’biS-!log-i ‘”
ques cntomopathoaenes î 1’ action du Frocluit na.ut se iXni.iY+?Ster avec ..nn ter-
tain retard dû très ~3rohz.f~lement à une ~2oins grande ef ficaci t$ sur Ii?:;
individus concernes.
3 D Zffet sur le potentiel renroductwr des insectes
- - - - - -
survivants
-_
c” est l’aspect lc plus 6tuc!.FG p a r c e que le plus directe-
rient int&rcsssnt
la lutte contr-. le ravageur.
Pour cc qui conce rnt l e s i.nsecti.cide.s d e synthesc c e t
effet e s t t r è s wri2bT.e dznç l a m:“sure oc selor, l e s conditions dPutil!lsati3nj
si-I.on l e s d o s e s cmploykzi et selon le xment dc l’application,
on pkzul:
observcer s o i t u n e augmentation, soit une b a i s s e de l a fécondit6 (31-s fem~!lles
survivant au trni tement O XlRIAR1Y (1369) s i g n a l e tic citent KU1PKT.S 1:19fi2)
q u e des a.pplications
de C!)T Y des moments diffkents sur le doryphore !)eu-
ven.t eritrai.ner soit un.e b a i s s e s o i t une augmentation. c!e la ponte ?ês fi.::-.
me1 les. Il indique ~~52. les corps allates des femelles IntoxiquTes s o n t
1Ggêrement plus gros que ceux: des tilmoins mais p3s i:2 faF.on signifi c:rt:iv~
et il pense quo l’insectici.~c
in+,ui% une production
hormonale. lians ~3,: no.~~
breux autres cas cités par TXWXl’Y il a :CtG constat5 une rt”duction i.'C: 1.7
fi3condit~ des femelles survivant 2 des insecticides.
Pour ce qui est des substances biologiques i la Flupart
cieu Eltudes effectuées par les auteurs sovi5tiques ont: fait intervenir r.%s
champ igions entomop?.thog&ws surtout: de 1 ‘ e s p è c e &?auve.tin bassinvia e t ;3rs-
que
Uans tous les cas en aSsocietion avec des insec~ti.ci2rs chir:iqws.

Iks substancës qui peuveut agir sur les mi:ioses ~32 n;v~2n:i
de la garaétog&nGse pcuvmt facilement -rovoquer des, i.wtnticr;s -3 niv~2u c!'uI:.~
pcpulation,
ce qui ,n'est pas le cas pour !es prduits provoqunnt uniqusment
une action physiologique.
Si Gonc cmmzi le pense Ti3?.IhlLTY l'effet secmd2ire .lu tr~:i*.
temenlr chimique sur la constitution g~n~tiqw
tics futures g&C;ration.s 2sC
certain,
on ne saurait avoir la rGm certitude pour ce qui cowerne i '
eff,:t
des chaznpignons ent<~~~pathogÈines,
puisque leur action jrificipnlc intljresc6:
la. physiologie de lvinsecte,
En conclusion, on peut ccnstster 3. travers les Zi.wr.5
3s;:ect:s dc? lseffet des prwluits insecticides que nous venons 22 sou!.;.x~L3r,
corr.:bien i~~ortrtnte -eut 2tïe cette question des eL
cbFfets seconàaires :fluï~
traitement sur une ;,o~ulwtion de ravageurs.
23s cun~~âi.ss21~cs :Zans c: e d01.n 2 i II~
sont 2ricore insuffis.xmèsnt dCvelopp&es
surtout pour ce qui /$Zk cffcts I-;eCOTl--
:lei.res, fies inscctici..!cs microbiclo~iqu~5s don?: 1' i9~ortanc2. ;II! <?Cfèr:sr-! ~~.i3s
cultures nu~ncmte r!c pI.us en plus.

Il e s t iicportnnt 2 1 . 3 fir. ~!e c e travsil, d e f,-.ire l e
bi.12.n d e s *
divers rEsult3ts $12tenus, !lvat:.i:-e r l'atter?.tion sur un certain no.2 -
kre de problhes et de poser les questions gui s e dégngerit nett-zent.
mmœRummm--m--
-.-m~-..lœRalnISII-IUI~---
-1117


L’action du L'leauuerin: bmsiaru aussk bien sur las iarv.25
que sur ‘les chrysalides i?$iI 'lige 5 l a dosc &.. s p o r e s titilisées et 3 1s C:lin~
@rature.

BAL-- CEYWKY
c
.‘i , S o l-72. Tiksité d vlr~tomologie .2pn! iqui.e .ii 1 ’ Q;ricul. turc y
TOme. 2;*01. zs pr>- 1214-1223.
et K&2XX-!;e, P . p 1968. rossibi Titi!s d 9utili:~ation du cbampi~rron.
.BLJAN I C .
entomopat!-.ogènr dars l a l.utte c o n t r e l e s insectirs, Posjr~ty %XI~~.
Roln. 9
3, 21-25.
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1373 0 C?isny,es i n tFke nathogenici ty o f tke f?Clt~OiX~
pathogenic fur,gi under the influence nf thc: ~bet.hc)d of culture :zx.
infection.
i?kol . 201 19 2 13 731.-742,


- 3

Hw!PlIi, fi., 1363, L’zqloi d e s g e r m e s p3thngènes pur l a lutt-: c o n t r é 125
i n s e c t e s . %y. Pattiol. Co~q. Tlelec. exp. ï 5 ( 1 ) p 95-9”:.
FI
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1973. La specificitf des nicrnorganisrr?es
en.toi:.opatl:,~genc-s (3% s.:.:l?
r ô l e en l u t t e biolugique.
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