A hur Da SYLVA EFFET DU 1 i&SARIVMGRAMI~AR~ ...
A hur Da SYLVA
EFFET DU 1 i&SARIVMGRAMI~AR~
SUR LA GERMINf
rION DES SEMENCES DE BLÉ
Mémoire
présenté
à la Facult des études supérieures
de Université Laval
E lur l’obtention
du grade de naître ès sciences (M.Sc.)
Dépar
:ment de phytologie
FACULTÉ DES SCIENCES DI L’AGRICULTURE ET D:E L’ALIMENTATION
UN JE:RSITÉ LAVAL
QI :B;EC, CANADA
1 Scembre 1994
Dest.inataire

0 Arthur Da SYLVA, 1994
.-..-zi&!F
1
1’
__-__

.
- - - 9 .

ii
R É S U M É
Après avoir mis au point une technique d’inoculation des semences avec
séchage des graines après :inoc la.tion, on l’a utilisée ainsi qu’une méthode
sans séchage pour tester la rési tance de quinze cultivars de blé au F~~ariurn
grczminearum,
au stade plantu e. Quatre concentrations de macroconidies
ont été utilisées: 0, 30 000, 60 00, et 120 000 spores/mL. L’évaluation de la
germination des semences et ;e la viabilité des plantules a été faite sur
papier buvard, eau gélosée et en caissettes de terreau. On remarque que
l’inhibition de la germination st plus prononcée avec la concentration de
120 000 spores/mL et que la ‘abilité des plantules diffère selon le cultivar,
la concentration et le milieu d’ va.luation.
Des cultivars testés, Celtic est le
meilleur. Suivant l’analyse stat stique, la méthode avec séchage donne plus
.,
de discrimination entre les CU tivars. Aussi, il n’y a pas eu de corrélation
entre nos résultats et la fu.sari se: de l’épi. Enfin, un essai préliminaire sur
1
les métabolites montre que l’eff t de l’infection des semences de blé par le F.
graminecuum
est presque identique à l’effet de ses métabolites.
Candidat
Directeur
l
.

Iii
R E
,RCIEMENTS
p
Je remercie très sincèrement kon directeur de mémoire, le docteur Luc
Couture, ainsi que mon codir cteur le docteur Daniel Dostaler pour leur
t
disponibilité et leur appui tan technique que moral tout au long de ce
tra.vail.
Je remercie aussi le Centr 1
de Recherches pour le Développement
International (C.R.D.I.] pour 1’; ppui financier qu’il m’a apporté pendant ces
deux années d’études. Mes rer terciements vont aussi à la direction et aux
membres du centre de recherc le d’Agriculture et Agroalimentaire Canada à
Saint e-Foy pour l’appui matéric et l’aide technique qu’ils m’ont prodigués.
Je remercie particulièrement 1 Madame Lucie Lévesque pour son assistance
technique au laboratoire. Je st is reconnaissant envers Jean-Pierre Mwondo
Awono et sa famille pour le sou ien qu’ils m’ont toujours accordé.
J’exprime aussi toute ma recoi naissance à mon épouse Désirée Diémé et à
mes enfants pour tout le sacrifl :e qu’ils ont enduré pendant ces deux années
de mon absence auprès d’eux. 1 :t, par conséquent, je leur dédie ce mémoire.
Enfin je remercie tout ceux qui de près ou de loin ont participé à la mise au
point de ce travail.

TABLE DES MATIÈRES
l
R E S U M E . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..a..................... ii
1
. . .
R E M E R C I E M E N T S . . . . . . . . . . . . . . . . ..~............................‘...................................... 111
LISTE DES TABLEAUX . . . . . . . . . . . j.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

vi
INTRODUCTION.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .1
Chapitre 1. REVUE BIBLIOG
HIQUE .................................................... 3
Y
1.l Le blé ................................ , ................................................................... 3
1.2 La fusariose de l’épi du blé ................................................................... 4
1.2.1 Agent causal ........... 1.. ................................................................. 4
1.2.2 Épidémiologie ..........{ ................................................................... 6
1.2.2.1 Conditions de production de l’inoculum ......................... 6
1.2.2.2 Transmissio du F. graminearum ................................... 7
1.2.2.3 Infection de épis de blé par le Fusu~rium
7
graminearuq ......................................................................
8
1.3 Effet du Fusarium gramine rum sur les semences ................................. 9
1.4 Lutte contre la fusariose d l’ispi du blé ................................................. 9
1 .!j Résistance au Fusarium gr minearum ................................................ 10
1
1.6 Conclusions.................... ..~ ................................................................. 11
Chapitre II. MISE AU POINT
‘UNE TECHNIQUE D’INOCULATION
ARTIFICIELLE D S SEMENCES DE BLÉ’I ............................ 13
2.1 Méthodologie ...................
. ................................................................... 13
2.1.1 Choix d’une concentkation de l’inoculum ................................... 14
2.1.2 Comparaison de troi méthodes d’inoculatioln des graines ........ 14
2.1.3 Durée de pré-tremp 4ge des graines dans l’eau distillée .............1 4
2.1.4 Comparaison entre 1 réfrigération des graines et leur
séchage à l’air libre l-près inoculation ........................................ 15
2.1.5 Comparaison de
.l
trol nnéthodes de séchage.. .............................. 15
B
2.2 Résultats ...........................1”‘” ............................................................ II 15
2.2.1 Choix d’une
de l’inoculum ................................... 15
2.2.2 Comparaison de
méthodes d’inoculation et de
germination ....................................................................
,, 16
2.2.3
ge des graines dans l’eau distillée ............,, 17
2.2.4 Comparaison entre
réfrigération des graines et leur
inoculation des graines .................... 17

l
c
2.2.5 Comparaison de troi méthodes de séchage .............................. 1 8
2.3 Discussion .......................................................................................... 19
2.4 Conclusions ...................... .l.. ............................................................... 2 0
Chapitre III. ÉTUDE DE L’EF ET DU FUSAIWmf GRAL2MINEARm
SUR LA GERMIN\\TION DE SEMENCES DE BLÉ ............... 22
3.1. Matériel et méthodes “.,.......~ ................................................................ 2 2
3.2 Résultats
l
............................................................................................. 2 4
3.2.1 Méthode sans sécha e .............................................................. 2 4
3.2.1.1 Sur papier b vard ........................................................ 2 5
u
3.2.1.2 Sur eau gélosée ............................................................ 2 8
3.2.1.3 En caissettes de terreau ............................................... 3 1
3.2.2 Méthode avec sécha e ................................................................ 3 4
3.2.2.1 Sur papier b vard ........................................................ 3 4
3.2.2.2 Sur eau gélo é e ............................... .............................. 3 4
t
3.2.2.3 En caissettes de terreau .................. ............................. 3 7
3 3
.d Récapitulation des comparaisons entre les différents facteurs
de l’essai ............................................................................................... 41
3.4 Discussion ..........................,................................................................. 41
3.5 Conclusions ......................................................................................... 4 6
Chapitre IV. COMPARAISON
E LA TOXICITÉ DU CHAMPIGNON
ET CELLE DE SE MÉTABOLITES
. . . . . . . . . . . . ..*......................* 4 7
4.1

Matériel et méthodes . . . . . . . . . . ..~..................,........,...,,............................4 7
4.2 Résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*...... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*.................................. 4 8
4.3 Discussion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...*52
4.4 Conclusions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..L..............................................................*..*5 3
CONCLUSIONS GÉNÉRALES . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
..t...................................~ . . . . . . . . . . . . 5 4
RÉFÉRENCES ..........................i ................................................................. 5 5

LISTh DES TABLEAUX
Tableau 1
Germination des s mentes de blé soumises à différentes
concentrations de f pores de Fusarium gruminearum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
Tableau 2
Effet de méthodes ‘inoculation sur la germination de
semences de blé in11culées de F. graminearum à 60 000
spores/mL . . . ..~......~.““..““““““““““........”....................“.....”...
16
Tableau 3
Effet de durées de
sur la genmination de
semences de blé
de F. graminearum à 60 000
spores/mL ..*.........,......................,..................,..........................- 1 7
Tableau 4
Effet du séchage à ‘l’air libre et de la réfrigeration à 4°C
sur la germination de semences de blé inoculées de F.
graminearum à 60 1000 spores/mL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...*... 1 8
Tableau 5
Effet de modes de écrhage sur la germination de semences
f
de blé inoculées de F. graminearum à 60 000 spores/mL . . . . . . . . . . . 18
Tableau 6
Liste et pourcenta e de germination de cultivars de blé
utilisés dans l’ess i avant leur inoculation au F.

graminearum . . . . . . . .,..*..................................,,...........................,.......
2 4
Ta.bleau 7
Germination au 4 jour sur papier buvard de semences
de blé soumises àt lusieurs concentrations de F.
graminearum et n”n séchées avant semis ,,.............................,.... 26
Ta.bleau 8
Viabilité au 7E: jeu’ sur papier buvard de semences de
blé soumises à pl sieurs concentrations de F.
graminearum

%
et n n séchées avant semis . . . . . . . . ..*..................*.... 2 7
Tableau 9
Germination au
jo’ur sur eau gélosée de semences
de blé soumises
concentrations de F.
graminearum et n n séchées avant semis . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*....a........ 2 9

vii
Tableau 10 Viabilité au 7e jou sur eau gélosée de semences de blé
4
soumises à plusie rs concentrations de F. gruminearum
et non séchées av nt semis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .3 0
Tableau 11 Levée au 7e

jour e caissettes de terreau de semences
de blé soumises à b lusieurs concentrations de F.
gruminearum et non séchées avant semis . . . . . . . . . . . . . . ..*.......*......... 3 1
l
Tableau 12 Viabilité au 1% jo r en caissettes de terreau de semences
de blé soumises à lusieurs concentrations de F.
gruminearum ‘”
et n n séchées avant semis . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
3 2
Tableau 13 Germination au 4 jour sur papier buvard de semences
de blé soumises à lusieurs concentrations de F.
gruminearum
1
et sé hées avant semis . . . . . . . . . . . . . ..*......................... 34
Tableau 14 Viabilité au 7” jeu sur papier buvard de slemences
4
de blé soumises à lusieurs concentrations de F.
graminearum et sé hées avant semis . . . . . ..a...............*....... . . . . . . . . . . 3 5
c
e
Ta.bleau 15 Germination au 4 jour sur eau gélosée de semences
de blé soumises à lusieurs concentrations de F.
gruminearum et sé hees avant semis . . . . . ..*......*......................a.... 3 7
P
Ta.bleau 16 Viabilité au 7” jou sur eau gélosée de semences de
blé soumises a pl4sieurs concentrations de F.
gruminearum et s&hées avant semis . . . . . . ..m...*.............................38
l
Tableau 17 Levée au 7e jour e caissettes de terreau de semences
de blé soumises à lusieurs concentrations de F.
gruminearum et s’ hées avant semis . . . . . . . ,, . . . . . . . . . . . . , . . . . . . . . . . . . . . . e . . . . 40
Ta.bleau 18
Viabilité au 15e jo r en caissettes de terreau de
semences blé sou ises à plusieurs concentrations de
F. graminearum i
et séchées avant semis . . ..*............,...........*....t....4 2

Tableau 19 Comparaison des
calculés obtenus par concentration,
méthode d’inocula ion et milieu d’évaluation du 4e au 7e
jour . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4 2
i
Tableau 20 Blé de printemps i oculé de fusariose de l’épi dans
les essais C.P.V.Q. à Saint-Hyacinthe en 1.993 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4 3
n
Tableau 21 Coefficient de COIT lation [r) des données de l’infection
de semences de bl par le F. gruminearum versus la
fusariose de l’épi a
0 tenue par Devaux [ 1993). . . . . . . . . . ..a...........*....44
Tableau 22 Germination sur Papier buvard de semences de blé exposées
à divers traitemen s issus de la centrifugation du milieu
f
GYEP ensemencé d e F. gruminearum . . . . ..*a................................. 5 1
Tableau 23 Germination sur e u gélosée de semences de blé exposées
à divers traitemen s issus de la centrifugation du milieu
GYEP ensemencé Ie F. graminearum . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
52
t

IdiTRODUCTION
L’un des intrants les plus imp rtants en agriculture est la semence. Avoir
des semences de qualité gar ntit une meilleure production lorsque les
Co:nditions sont favorables. L
semence recèle toutes les qualités d’une
r
plante. L‘une des qualités i portantes d’une Seme:nce est sa condition
Sa:nitaire. En effet la présence ‘un agent pathogène au niveau des semences
peut être désastreuse pour diverses raisons. Pour le producteur de
semences, elle peut d’abord e pecher la certification du lot de semence et
aboutir à des pertes financièr s. Ensuite, elle peut réduire la germination
d’un lot de semence au-desso s du niveau normalement accepté (environ
85%) par les services semenc1 ers. Au point de vue de l’utilisation de la
semence, la présence d’agents athogènes peut entraîner des populations de
9
plantules trop faibles dans
La semence contaminée peut aussi
servir de source d’inoculum
‘une maladie et provoquer des rendements
faibles et une récolte de
La pathologie semencière est ~l’etude des maladies des semences et des
agents pathogènes portés pa
les semences. Son application dans les
productions végétales devient ne nécessité, compte tenu de la prolifération
4
des agents pathogènes et de ~
la place capitale de la semence dans ces
productions.
1
Le blé (Tnticum uestiuum L,.] e t parmi les céréales les plus importantes au
m o n d e .
$
L’intensification de i sa culture entraîne! parallèlement une
augmentation des maladies qui l’affectent. Au Canada, l’une des gran.des
épidémies survenue sur le bl’”e est la fusariose de l’épi. En 1980, cette
dernière a entraîné des pertes ‘onsidérables sur le rendement du blé [Sutton
19821. Le principal préjudice
cette maladie est la présence dans les
gr,aines infectées de
dangereuses pour les humains et
les animaux, appelées mycoto
Le Fusarium graminearum SC wabe, dont le téléomorphe est le Gibberellu
zeae [Schwein.] Petch, est
causal de la fusariose de l’épi. C’est un
champignon porté et transmis ar les semences. Par conséquent, lorsque la
maladie survient à grande
chelle, elle est très dangereuse car :non
seulement elle empêche
des graines Co:mme semences, mais

2
aussi leur vente et leur consommation.
Parmi les moyens de lutte contre la fusariose de l’épi, l’utilisation de cultivars
résistants demeure la plus ind’quée. La plupart des cultivars recommandés
1
au Québec sont sensibles OU~ très sensibles à la fusariose [Conseil des
productions végétales du Québ c 1994); ceux considérés résistants tels que
Toropi, Nyu Bay, et Nobeok
Elozu ne seraient pas appréciés par les
producteurs à cause de la. fai lesse de certaines de leurs caractéristiques
agronomiques [rendement à l’h ctare, verse, etc.].
En conséquence, la sélection de cultivars résistants à la fusariose de l’épi
reste toujours nécessaire. Mais la création de cultivars résistants n’est ,pas
facile à cause de la durée (no bre d’années] et de la difficulté de sélection
du.e a la variabilité des symp ômes au champ d’année en année. Ceci a
I:
conduit certains chercheurs à militer pour une autre forme de sélection.
Celle-là devrait permettre d’id ntifier des lignées résistantes dès le stade
plantule. Des recherches mené s dans ce domaine (Mesterhazy 1983; Wang
et Miller 19871 ont montré qu i cette sélection serait possible, mais que la
corrélation avec la résistance des plantes adultes n’existe pas toujours. Une
investigation plus
avec l’utilisation d’autres méthodes
d’inoculation artificielle des se ences pourrait peut-être donner de meilleurs
résultats.
L’objectif de cette étude est djabord de mettre au point une méthode de
contamination artificielle des
de blé avec du F. gruminearurn; puis
tout en étudiant l’effet du cha pignon sur la germination des semences de
blé, évaluer la résistance de
l‘infection des plantules et de voir si
cette infection est corrélée avec a fusariose de l’épi.

3
d Chapitre 1
REVU BIBLIOGRAPHIQUE
1.1 Le blé
Le(s céréales sont des plante
cultivées,
généralement de la famille des
graminées, dont les grains su out réduits en farine, forment la base de
l’alimentation humaine en tant que source de glucides et de protéines. L’une
des céréales les plus ancienne et importantes à l’alimentation humaine est
le blé (T. uestivum]. Il fut d’abo d appelé froment par les Romains et ensuite
-‘
blé dans le langage courant. Cpnsommé sous forme de grains entiers dans
l‘ancien temps, il fut progressi ement exploité en culture afin d’être utilisé
sous forme broyée pour l’alime tation humaine. Aujourd’hui, il entre dans la
préparation du pain et des pâte alimentaires [Boudreau et Ménard 19921..
Suivant l’Organisation des Natips Unies pour I’Alimentation et l’Agriculture
(1!393), la production mondiale de blé en 1992 était estimée à 564 millions de
tonnes métriques. Les plus grands producteurs mondiaux étaient la
Communauté des États Indépc ldants [C.E.I.], les État’s-Unis et la Chine qui
à eux seuls produisaient 38% de la production totale mondiale. Le Canada
venait en cinquième position i vec une production d’environ 30 millions de
tonnes soit 5 %. Les pays I: :oducteurs consomment la plupart de leur
production. Seulement 21 q de la production mlondiale a fait l’objet
d’exportation en 1992 (Boudre u et Ménard 1992). Les États-Unis dominent
le commerce international avec une moyenne de 35 millions de tonnes, suivi
du Canada avec environ 24 II illions de tonnes soit 1.9 % des exportations
mondiales en 1993. Les prin’ ipaux pays importateurs mondiaux sont le
Japon, l’Égypte, le Brésil, le Royaume-Uni, l’Inde, la Pologne et l’Italie
(Organisation des Nations 1Jnie 5 pour YAlimentation et l’Agriculture 19931.
Au Canada, le blé est la céréal
la. plus cultivée compte tenu de la superficie
emblavée (environ 12 millions ra/an) et de la production qui varie entre 25
et 31 millions de tonnes par an [Statistiques Canada 19941. Le blé est
surtout cultivé dans les provi.tices des Prairies, c’est-à-dire en Alberta,, en
Saskatchewan et au Manitoba Mais il est aussi prod.uit dans une moindre
mesure, dans les autres proviicKTS. L’excès de la production est exporté et

4
ramène au Canada, environ. 3
illïards de dollars U.S. par an [Organisatïon
des Nations Unies pour l’Alime talion et l’Agriculture 1993). Cette situatïon
est extrêmement bénéfique
et les producteurs canadiens.
Au Québec, la production
lé en 1986 était équivalente à celle des
provinces Maritimes c’est-a-di
15 000 tonnes métriques. Mais il y a un
potentiel réel pour la culture
blé au Québec, car près de 10 000 km”
seraient propices à cette cuit
e [Boudreau et Ménard 19923. Suivant les
chiffres de Statistiques Cana
941 on voit que la culture du blé a pris de
l’ampleur car la production.
nt 20 000 tonnes métriques en 1993 soit
33 % de plus qu’en 1986. Ce
est essentiellement destiné à l’industrie de
transformation alimentaire de
province. Cette dernière livre déjà environ
595 millions de dollars de pro
its transformés (farine, biscuits, pain, etc.)
par an. La campagne de prom
o n de la culture de blé tendre dans la région
de Montréal, lancée par la C
ive Fédérée de Québec en 1986, continue
de favoriser le développement
la culture du blé au Québec [Boudreau et
Miinard 1992). Le blé est cep
dant sensible à plusieurs maladies dont la
fusariose de l’épi.
1.2 La fusariose de l’épi du blk
1.2.1 Agent causal
I
L’agent causal de la
de l’épi est le F. gramirzearwn. C’est un
champignon qui appartient à 1 classe des Hyphomycetes. Il est membre de
la famille des Moniliacées
s laquelle les hyphes et les conidies sont
hyalines ou de
A ce champignon correspond une forme
parfaite appelée
Le l? graminem produit des
acroconidies qui mesurent généralement 25
à 50 prn sur 2,5 à 5,0 pm et c
portent 3 à 7 cloisons. Le corps de la spore
est généralement droit ou fai
t arqué. La cellule: apicale est courbe et
pointue. La cellule basale est
n g é e , effilée et légèrement courbe (Zillinsky
1983). Sur milieu de cu
il émet d’abondants hyphes aériens
brun clair, devenant rouges
contact avec l’agar. Des sporodochies
ro’uge brunâtre à orange app
ssent plus tard. Les microconidies sont
absentes. Les chlamydospores
nt rares; si elles sont présentes, elles sont.
généralement formées dans les
roconidies (Toussoun et Nelson 19763.

5
Burgers et al. (19751, puis Cook (1981) et Windels (1991.1 divisent le Fusuriwn
graminewum en deux groupes,
ont la différentiation ne peut être faite par
les macroconidies:
P
(nécessitant deux thalles de sexe différent
pour la fécondation), ne pr
pas de périthèces sur milieu de culture
de feuille d’oeillet. Il est souvent associé
au piétin fusarien.
le groupe 2: homothallique ( u n seul thalle porte les deux sexes), produit
des périthèces bleu sombr sur la gélose de feuille d’oeillet. Ce groupe
est le plus souvent lié a
i
la usariose de l’épi.
Les périthèces du champign n peuvent être retrouvés sur les plantes
infectées, et il est probable qu’ 1s ,jouent un rôle dans la perpétuation de la
maladie d’une année à l’autr . C’est l’une des especes de Fuswium qui
produit normalement des périt èces dans les conditions naturelles (Zillinsky
1983). Les périthèces se dével ppent superficiellement en groupes sur les
:
épis des céréales. Les ascospo es sont légèrement teintées, brun jaunâtre,
fusoïdes et légèrement courbé s, arrondies aux extrémités, et sans cellule
4
centrale gonflée. A la maturitq, les ascospores possèdent trois cloisons, et
mesurent 20 à 25 pm sur 3 à 4) pm (Zillinsky 1983).
Le fùsarium graminearum. pr
des mycotoxines qui sont des toxines
produites par les
et qui sont toxiques à l’homme et aux
animaux. Les mycotoxines les lus connues produites par le F. graminearum
(Mirocha et Christensen 1974;
1978). La. biosynthèse de ces
spécialement de l’isolat, du
substrat, de la température et e l’humidité relative (Mirocha et Christensen
1974; Naik et al. 1978).
Ces substances sont
Des concentrations de 1 à 5 pg/g dans les
aliments sont suffisantes
r causer des troubles oestrogènes chez les
porcs (Mirocha et
19741. On a aussi rapporté des cas de
phytotoxicité de
C’est ainsi que les filtrats liquides de
cdmorwn et F. gramineurum ont eu un effet
de blé [Srobarova et al. 1991).

6
Les métabolites toxiques zt5ar
none et F-2 ont provoqué une baisse de la
germination, une diminution
la croissance et une augmentation de la
production de tiges secondair
chez le blé [Bukovcak;ova et al. 1991). Une
forte inhibition de la division
.laire a été observée chez le blé lorsque les
racines ont été traitées au d
ynivalénole [Danuta 1991). Il a été aussi
montré que cette mycotoxine
e la synthèse de protéines eucaryotiques
en bloquant la phase de
-transférase (Carter et al. 1980). La
croissance des plantules de
i a été complètement inhibée par une
concentration de 10-4 M de dés
,nivalénole (DON) (Shimada et Otani 1990;
Snijders 1988). Le désoxynival
ole est soluble dans l’eau et peut donc ëtre
transporté dans le phloème. C’
ainsi qu’on peut le trouver dans des tissus
non encore colonisés par le c
pignon [Miller et al. 1983; Young et Miller
1985). Des observations sim
nt été faites par Snijders et Krechting
[1992).
1.2.2 Épidémiologie
~
1.2.2.1 Conditions de production de l’inoculum
L’inoculum se forme principalement sous des conditions tièdes et humides.
Tschang et al. [1975) observent que les périthèces se forment sur la gélose de
feuille d’oeillet de 16°C à 31°C. Le nombre de périthèces augmente avec une
au,gmentation de la température jusqu’à 29°C. Yé (1980) observe en Chine la
formation de périthèces à des températures allant de 5°C à 35”C, et la
production d’ascospores de 13°C à. 33”C, l’optimum se situant entre 25°C et
28°C. Les températures nécessaires à la production des macroconidies sont
similaires à celles nécessaires à la formation des périthèces et des
ascospores. Les macroconidies sont produites à des températures allant de
16’“C à 36”C, l’optimum se situe à ;32”C, suivant des études menées avec une
seule culture [Anderson 1948). Cependant, la réponse avec plusieurs isolats
peut varier (Haws 19611.
Les conditions humides sont nécessaires pour la formation des
macroconidies et des ascospores (Sutton 1982). Sur un milieu gélosé ajusté à
différents potentiels hydriques avec NaCl ou KCIL, la production de
macroconidies de F. grcunineunrtn du groupe 1 est maximale à -15 bars et
nulle entre -50 et -60 bars (Sung et Cook 1981). Cependant avec les isolats

7
du groupe 2 la sporulation est
aximale entre -1,4 bars à -3,0 bars et nulle
entre -40 et -50 bars ou
oins.
Un humectage persistant favorise
l’abondance des périthèces sur les tissus des hôtes olu les débris végétaux
dans les champs [Sutton 1982).:
1.2.2.2 Transmission du F. graminearum
Le champignon passe l’hiver C O me mycélium ou macroconidies dans le sol,
les semences, et les résidus
e cultures [Sutton 1982). Les spores sont
1
disséminées par le ruisselleme t d’eau de pluie et par le vent et peuvent
entrer en contact avec les
sensibles, et les infecter (Warren et al.
1973). Les épillets sont infecté directement au stade de la floraison par des
ascospores ou des
disséminées par le vent [Cassini 1970;
Sutton 19821. Les plantules SO t souvent infectées directement au moment
de la levée par les spores con entres dans le sol ou dans les semences au
niveau desquelles le champign n se conserve, soit à l’état de macroconidies
libres, soit sous formes d’hyph s [Djerbi 19711. Ces infections peuvent servir
d’moculum secondaire a u dé eloppement de la maladie sur les épillels
,l
(Djerbi 197 11. L’accroissement 1
de la dose d’inoculum est favorisé par des
rotations maïs - blé tendre et mbis - blé dur (Cook 19861.
En ce qui concerne les semen s, le Fusarium graminecuum est transmissible
par celles-ci [Hampton 198
.chardson 19791. Ainsi, les semences de
céréales récoltées au Québec
euvent atteindre un taux de contamination
assez élevé par les champigno
du genre Fusariwn et deviennent ainsi une
voie de dissémination pri
e [Couture 1982). En milieu contrôlé,
l’infection des semences p
champignon entraîne une baisse de la
germination (Hart et al. 198
s 1966; Schroeder et Christensen 1963). Il
s’en suit une pourriture des
ollets des plantules en pré- ou post-levée
(Colhoun et Park 1964; D
Ferhrman 19793. Ce même phénomène
peut être observé au champ (
lfon-Meiri et a1 1979;; Purss 1966). Il a été
aussi rapporté que l’incident
de l’infection des tiges et des talles de blé
augmente avec celle des se
nces
[Duthie et Hall 19871. Les semences
seraient donc une des origine de la contamination des parties supérieures
de la plante. Dams les régions
la fusariose de l’épi survient, la pourriture
des racines et du pied est le pl
ouvent causée par l’inoculum transmis par
les semences [Djerbi 19701.

8
1.2.2.3 Infection des epis de blé par le Fuscztium, grumineurum
La fusariose de l’épi du ble
par la présence, après floraison,
d’épillets avortés (échaudés).
épillets sont blanchâtres et certains portent
des masses de sporodochies de couleur corail. Durant la saison de
végétation, des amas
pâle ou. orange de conidies
s’a.ccumulent
à la
ou sur les bords des glumes et des
lernmes lglumelles inférieures). Les graines des épillets infectés sont petites,
ridées, et souvent non viables.
es graines sont susceptibles de contenir des
mycotoxines.
c
Les épidémies les plus graves u Canada chez le blé ont été rapportées en
1
1940, 1942, 1945, 1957, et 1980. Les relevés climatiques pendant ces
années ont montré une pluvio étrie supérieure à la moyenne au cours du
mois de juillet pendant cinq d s six années d’épidémie, et une pluviométrie
du mois de juin et d’août très upérieure à la normale: pendant trois des six
années d’épidémie.
Ces
ob ervations montrent que la pluviométrie
abondante joue un rôle très important dans le développement de ces
épidémies (Sutton 19821.
i
Plusieurs investigateurs ont
é que les épis de blé sont plus sensibles à
l’infection par le Fuscviwn g
irzeumm au stade de la floraison. Certains
chercheurs ont associé les a
eres à l’infection [Anderson 1948; Takegami
et al. 1967). Les travaux
Andersen (19481, puis de Schroeder et
Christensen (1963) et enfin
nge et Smith (1971) ont montré que seuls
les épillets qui avaient pro
it des anthères ont été infectés après
inoculation avec le Fusurim
tefois, Nkongolo et al. (19933 suggèrent que
des facteurs additionnels,
un-aient être d’ord.re morphologique ou
structural, influencent a
surtout la réceptivité du blé au F.
grczmiruxu-um à l’anthèse. C e p e
ant, le F. gruminecu-u.m peut infecter les tipis
de blé par d’autres voies que 1
anthères. Des chercheurs ont conclu qu’il y
a infection par les macroc
e s ou les ascospores, lorsque que ces
dernières entrent en contact
les épillets ou le rachis du blé (Schroeder
et Christensen 1963; Takega
t Sasaï 1970). Le F. graminecu-um peut aussi
infecter l’épi de blé par les
ou les blessures laissées par les insectes,
les oiseaux ou d’autres ani

9
1.3 Effet du Fusarium grami*earwn sur les semences
Dans une étude de l’effet du F. gruminewnm sur plusieurs lots de semence,
Halfon-Meiri et al. (1979) rapp rtent que la germination de graines de blé
fortement infectées (ridées et b anchies) est extrêmement faible (0 à 4%). Le
téléomorphe, G. zeae, a été re rouvé sur 99% de ces graines, Les graines
normales infectées par inoculat’on artificielle ont donné 50% de germination
tandis que les graines saines oit germé à 90%.
Le Fusarium grwninearum réduit la germination, le nombre de plantules et la
hauteur des plantules mesurée 15 jours après semis (Mantecon et al. 1984).
Dans une étude menée au Ma itoba sur l’importance de la fusariose de l’épi
du blé, Wong et al. (1992) rapp rtent 47% de réduction de la germination des
1
semences de blé dans des lots de semences naturellement infectées par le
champignon.
ont aussi rapporté la réduction de la
germination des semences
lorsque infectées par le F. gramineunun
(Hari: et al. 1984; Tuite et al.
Duthie et Hall (119871 ont observé que
kffet de l’infection des
sur la germination. était le même qu’au
niveau de la levée des
Une étude conduite par
Simone (1967) Che:z le maïs montre que
l’attaque des embryons en ge
par les Fuscuium se situe en général
au niveau du mésocotyle,
qui relie le grain au plateau de
tallage au moment de la
est bien visible car marquée
par une nécrose. Une rupture e produit et la jeune plante meurt faute de ne
pouvoir s’alimenter à partir de réserves du grain. La même étude a montré
qu’à partir de la
formées au niveau
du plateau de tallage sont
evenues suffisamment fonctionnelles pour
permettre à la plantule de s’affr
1.4 Lutte contre la fusariose Ide l’épi du blé
Pour lutter contre la fusariose de l’épi, Sutton [1982] propose les pratiques
culturales telles que la rota.tion des cultures pour prévenir l’accroissement de
l’inoculum, un apport équilibr ’ d’engrais, le labour profond pour enfouir les
spores,
1
le nettoyage des bord res pour enlever les mauvaises herbes qui
peuvent abriter l’agent patho
l’utilisation de semences certifiées, le
traitement des semences au
et enfin l’utilisation de cultivars

10
résistants. Il est aussi très im ortant de bien nettoyer la parcelle après la
9
récolte car les débris végétaux ont un des principaux moyens de survie des
Fusurium. De toutes ces prati
la notion de l’élimination de
l’inoculum primaire
Mais en ce qui concerne
l’inoculum provenant du sol, 1’
du labour minimum a grandement
restreint l’option de la techniq e du labour (Bai et Shaner 1994). Pour les
fongicides, le coût de
et la difficulté de déterminer la période
optimale d’application
ce moyen de lutte moins attrayant pour les
producteurs. En plus,
réduit directement la perte en
rendement du blé ou du maïs,
pour autant la contamination
en. mycotoxines à des doses t
[Martin et Johnson 1982). Ceci fait.
que le moyen de lutte le
i,ndiqué demeure l’utilisation de cultivars
résistants [Sutton 1982). Des c ltivars moins sensibles ont été identifiés (ex:
Toropi, Nyu Bay, Nobeoka
mais ne sont pas adoptés à cause de
caractères agronomiques
tels un rendement faible, la hauteur
des plants, une maturité
etc. (Bai et Shaner 1994).
1.5 Résistance au Fusarium braminearum
La! plupart des cultivars et lign es de blé sont sensibles ou très sensibles à la
fusariose de l’épi (Devaux 1 9 3). La création de lignées résistantes pose
certains problèmes: d’abord
Ile est longue, puis la manifestation des
symptômes de la fusariose de ‘épi sur les plantes ad.ultes est très variable
i
d’une année à l’autre. Les travaux de Devaux [1992] depuis 1980 en donnent
nettement la preuve. De même les symptômes peuvent varier suivant le lieu
de production. En effet Meste h&zy [1985] a étudié l’effet de l’influence du
lieu de production de semence sur la résistance des plantules à l’infection
l
pan- le F. grwninewum. Il a observé que la résistance des variétés est
différente suivant les lieux de production et que cette différence peut être
reproduite d’année en année.
Pour éviter toutes ces
chercheurs se sont penchés sur la
sélection massale de plantes
au F. graminarum dès le st.ade
plantule. C’est ainsi que
(1983) a fait la relation entre la
résistance des plantules au
graminearum et la résistance des plantes
adultes à la fusariose de l’épi. Il rapporte que cette relation est possible et
que l’on pourrait faire la
résistance à+ la fusariose de l’épi à

1 1
partir des plantules. Mais il onclut que seuls les génotypes ayant une
résistance génétiquement furée, tendent à avoir une corrélation proche de la
réponse de la plante à la fusa ‘ose de l’épi. Car dans son étude il y a des
variétés résistantes ou interm diaires qui ont été tres sensibles au stade
plantule, et des variétés sensi les ou intermédiaires qui se sont montrées
résistantes au stade plantule.
ela lui permet de mentionner que la réaction
phénotypique est susceptible d’être influencée par des facteurs de
i
prédisposition, et donc n’est pa 1iCSe à la résistance génétiquement fixée.
La résistance contre les my otoxines du F. grumineurwn a été aussi
rapportée. C’est ainsi que M’ller et Arnison (1986) ont mentionné la
dégradation du désoxynivalénol [DON] par le cultivar résistant Frontana, ce
qui n’a pas été ou très peu
otii avec le cultivar sensible Casavant. Ces
données suggèrent que les lign es résistantes ont des facteurs qui inhibent
1
la \\Synthèse ou favorisent la. dé I adation de désoxynivalénole. Wang et Miller
[1987j ont étudié la résistance de coléoptiles étiolés vis-à-vis de plusieurs
mycotoxines produites par le F. graminearum. Ils conclurent que les résultats
du bio-essai pouvaient être ut’lisés pour déterminer la résistance de ces
1
cultivars à la fusariose de l’épi , n relation avec des tests au champ. Mais il
semblerait toutefois que ces résultats soient difficiles à reproduire.
1.6 Conclusions
l
Les informations précédentes
ermettent la perception du problème que
P
constitue le F. grumine~ au niveau des graines de blé. Il cause des pertes
de rendement importantes
impact économique est considérable,
d’autant plus qu’il produit su les graines qu’il infecte des mycotoxines
dangereuses pour l’homme et es animaux. En plus, sa présence sur les
semences de blé provoque le
éclassement de ces dernières étant donné
qu’elles constituent une voie p
pour sa dissémination. Aucune lutte
chimique n’est vraiment
la maladie survient ou lorsque la
contamination provient du sol.
ilus et Parsons (199411 ont évalué plusieurs
fongicides en végétation
la fusariose de l’épi. Ils ont conclu
qu’aucun des fongicides
l’incidence dle la fusariose de l’épi
ni le niveau de
En plus, il n’y a eu ni
accroissement du rendement
i augmentation du poids de mille grains.
L’utilisation de
le moyen de lutte le plus

12
préconisé. Des cultivars rési tants sont disponibles mais leur valeur
agronomique est encore faibl . Ce qui fait que la sélection de varietés
résistantes avec des valeurs a onomiques de qualité reste nécessaire. Mais
la production de tels cultivar
n’est pas facile. En effet l’évaluation des
Va:riétés pour l a
1
résistance
au F. gruminecuwn par les méthodes
traditionnelles est longue et

CO A teuse.
u
Il semble donc pertinent de
ser à un mode de sélection plus rapide et
moins cher. L’identification
e variétés résistantes dès le stade de la
germination pourrait apport
e solution. La mise au point d’une méthode
d’inoculation artificielle des
mentes qui permet l’infection rapide de
l’embryon paraîtrait très a
ée à une telle sélection. Tout ceci nous
suggère les hypothèses suiv
-
les cultivars réagissent di
emment à l’infection par le F. grumineanurz.
-
la résistance de la plant.
te celle de l’épi.
-
il existe une corrélation sigbificative entre la toxkité du champignon et.
celle de ces métabolites.
Les objectifs devant servir à ~la vérification de nos hypothèses sont les
suivants:
- mettre au point une techl tique artificielle d’inoculation pour tester la
résistance des plantules à 1’ t fusariose.
-
évaluer la résistance de CI .ltivars de blé au Fu.sa.rium graminecmm au
moment de la germination.
-
étudier la corrélation entre a résistance des plantules et celle des plantes
adultes à la fusariose de 151 bi.
-
comparer la toxicité du ch: mpignon et celle de ses métabolites à l’égard
des semences de b&
-
-

1 3
~
Chapitre II
MISE AU POINT
E TECHNIQUE D’INOCULATION
ARTIFICIELL
DES SEMENCES DE BLÉ
Parmi les méthodes d’inoculati n artificielle des semences qu’on a trouvees
dans la littérature, seules
r
qu lques-unes ont été utilisées pour tester la
résistance des semences au
usarium graminearum. Il s’agissait de la
m&hode développée par Molot et Simone (1967) pour étudier la résistance
des semences de maïs au F. g amimwrum, de celle utilisée par Mesterhazy
(1978) pour la résistance des plantules de blé au 17. gruminew-um, et la
méthode générale (Mesterhazy 1978) qui consiste à tremper les semences
dans l’inoculum pendant 24 he res avant de les placer à germer directement
sur du papier buvard. La mét o d e de Molot et Simone [ 1978) semble très
intéressante, mais n’a pas été 1
u ilisée chez le blé d’une part, d’autre part elle
exige la disponibilité de
assez coûteux tel qu’un cabinet de
croissance. Celle utilisée par M sterhtiy (19781 ne semble pas favoriser une
infection rapide de la graine p r le champignon. On a donc entrepris de
développer une
qui permet d’infecter l’embryon le
plus vite que possible afin de bi n évaluer l’inhibition de la germination.
2.1 Méthodologie
~
La méthodologie suivante a été appliquée à tous les essais qu’on a menés
dans ce chapitre:
La semence de blé utilisée
st une variété population prise dans le
labora.toire du Dr Couture
u centre de recherche d’Agriculture et
Agroalimentaire Canada
[Québec]. On a utilisé la souche
F-l l-8 du Fusarium
a été préparé par
contamination d’un
L contenant une solution de 3 L de
carboxyméthylcellulose
rondelles de culture du E’.
graminearum provenant du
ili.eu Potato Dextrose Agar [P.D.A]. La
production de macroconidies
été effectuée dans un cabinet de croissance
pendant 15 jours. Elle a été fa
du ballon pendant 13
heures par jour à la lumière N.
[Near Ultra Violet) et par aération de la
solution à l’aide d’une pompe à ir pour aquarium. Au bout des 15 jours on
a compté le nombre de
produites. Puis on a transvasé

14
l’inoculum dans une bouteille e 3,5 L et conservé en chambre froide a la
température de 5°C. La conce tration de l’inoculum utilisée pour tous les
essais dans ce chapitre était
60 000 spores/mL.
On a d’abord désinfecté les gr
en surface par trempage dans l’éthanol
70% pendant 30 secondes,
uis dans de l’hypochforite de sodium 1%
pendant 10 minutes suivi
à l’eau distillée et stérile. Puis on a
trempé les graines dans l’inoc lum pendant 24 heures et ensuite on les a
placé sur du papier buvard da s des boîtes de Pétri de 150 mm de diamètre.
On a déposé 100 graines par b
de Pétri et par traitement. Tous les essais
ont été répétés 4 fois.
2.1.1 Choix d’une concentration de l’inoculum.
On a procédé au choix d’une concentration de spores/mL en effectuant
plusieurs essais avec des c o n entrations différentes. L’objectif était d’avoir
1
une concentration qui permet e au moins l’obtention de la moitié de la
germination du témoin non inoculé. Pour notre premier essai les
concentrations en spores/mL
étaient les suivantes: 0, 250 000, 500 000,
1 000 000 et 2 000 000. Au d uxième, elles étaient de 0, 15 000, 3 0 000,
60 000 et 125 000. Au troisièm: de 0, 30 000, 60 000 et 120 000.
2.1.2 Comparaison de trois méthodes d’inoculation des graines
Les trois méthodes d’inoculat on que nous avons comparées étaient les
suivantes:
i
la méthode qui consiste à ~désinfecter les graines en surface, les rincer,
puis à les tremper 24 heu e s dans l’inoculum et ensuite les placer sur
r
du papier buvard humecté d’eau distillée et stérile.,
la methode du papier buvard décrite par Mesterhazy (19781, dans
laquelle, après désinfectio des semences en surface, on les dépose sur
ri
du papier buvard imbibé dlinoculum.
et la méthode de Molot et imone [1967) dans laquelle la semence subit
un pré-trempage de quatr heures dans de l’eau distillée. Puis elle est
trempée dans l’inoculum endant 24 heures et ensuite placée dans un
%
cabinet de croissance aux environs de son zéro vegétatif qui est de 0°C

1 5
pour le blé (Boyeldieu
Pour l’essai on a utilisé 4°C pendant 72
heures. Après, on a depos
les graines sur du paipier buvard humecté
d’eau distillée et stérile
On a prévu un témoin non inoculé pour chacune des méthodes. La
concentration de l’inoculum util i sé était de 60 000 spores/mL.
2.1.3 Durée de pré-trempage des graines dans l’eau distillée
Cette opération servait à
les téguments avant l’inoculation afin de
favoriser la pénétration du
Quatre temps de trempage dans
l’eau distillée avant le
pendant 24 heures ont été
choisis: pas de trempage, 4 he
8 heures et 16 heures. Un témoin non
inoculé a été prévu
2.1.4 Comparaison entre 1 réfrigération des graines et leur séchage à
l’air libre après inoc lation
4
Cette opération sert à Permet/tre! une progression du champignon vers
l’embryon soumis à un arrêt te poraire de sa croissance. On a comparé la
méthode de la réfrigération au z ro végétatif de la plante pendant 72 heures,
utiliske par Molot et Simone (1967) et le séchage des graines à l’air libre.
Après’ la désinfection des
F
grai es en surface et le rinçage, la moitié des
gra.ines a été mise dans un réfri érateur à 4°C et l’autre moitié a été séchée à
4
l’air libre dans le laboratoire jus
séchage complet. On a retenu un témoin
non inoculé pour chacune d.es
ux méthodes.
2.1.5 Comparaison de troid méthodes de séchage
On a voulu voir si on ne
pas avoir une méthode plus rapide et
meilleure que le séchage à
On a choisi de comparer le séchage à
l’air libre au séchage à la
l’étuve. Pour l’étuve nous avons choisi
une température de 32°C car à
la gra.ine n’est pas détruite
et le champignon croit
1948; Djerbi 197 11. À chacun de ces
traitements on a
in non inoculé.
Pour tous les essais l’évaluation a iSté faite par comptage des graines germées
au quatrième jour. On a pro&
à l’analyse en comparant les rapports de: la
germination des traitements ina ulés sur celle de leur témoin non inoculé,

16
multipliés par 100. On a aussi calculé les écarts types de ces rapports dans
l’essai.
2.12 Résultats
l
2.2.1 Choix d’une concentbation de l’inoculum
Les résultats de l’essai 1 (T.abl a u l] montrent que les concentrations sont
trop fortes. Le second essai avec les concentrations 0, 1.5 000, 30 000, 60 000
et 125 000 spores/mL a perm’s 1 de sélectionner les concentrations 30 000,
6 0 000, et 125 000 sporesJmL qui ont donné un résultat proche de ce que
l’on voulait.
semences de blé soumises à différentes
urium gruminearum.
-- Essai 1
-t--ILssai 2
Essai 3
-
- -
Conc.
Germ.
G e r m . -
Conc.
Germ.
Isp/mJJ
I%l
I%l
Isp/mLl
wd
- - -
0
7 4
7 6
0
7 5
250 000
6
5 2
30 000 42
500 000
0
3 8
60000 34
1000 000
0
31
1 2 0 0 0 0 2 8
2 000 000
0
2 9
On a repris l’essai avec les
30 000, 60 000 et 120 000
spores/mL et les
de germination obtenus ont permis de
maintenir ces concentrations p ur le test de résistance des cultivars.
12.2.2
Comparaison de trois méthodes d’inoculation et de germination
On observe une inhibition de
germination dans les traitements inoculés.
Les résultats présentent trè
peu de différences entre les méthodes
comparées [Tableau 21. Les r pports entre la germination des traitements
inoculés et celle de leur
non inoculé sont tri% peu différents et le
calcul des écarts
q u e les traitements ne sont pas
significativement différents.

1 7
Tableau 2. Effet de méthodes ‘in.oculation sur la germination de semences
de blé inoculées de F. grwnine
à 60 000 spores/mL.
Germination des semences (%)
Methodes
Inoculées
Rapports
Écart type
-
-
~ .
Générale
72
82%
&8
Mesterhazy
7 4
8 9
83%
+ 10
M. & Simone
7 1
8 8
81%
k6
Ra.pports = (inoculées/non inoculées) x 100.
2.2.3 Durée de pré-tremp ge des graines dans l’eau distillée
On observe une inhibition de a germination au niveau des traitements où
les graines ont été inoculées. k
L s résultats montrent aussi que le traitement
sans pré-trempage et pré-tr mpage pendant 4 heures ne sont pas
significativement différents (Ta leau 3). Le rapport entre la germination des
traitements inoculés et celle d leur témoin non inoculé donne très peu de
différence. Lorsque le tremp ge atteint 8 heures ;avant inoculation on
commence à avoir une baiss! de germination au niveau du témoin non
inoculé. Avec 16 heures de tre page avant inoculation le témoin non inoculé
a
est très affecté. Le calcul des éc rts types montre que les traitements 0 heure
et 4 heures ne sont pas différents.
Tableau 3. Effet de durées de &-trempage sur la germination de semences
de: blé inoculées de F. gruminea ”~FZ à 60 000 spores/m:L.
D u r é e d e
Germinatio des semences (%]
n
pré-trempage
U-d
Inoculées
on inoculées
Rap:ports
Écart type
-
- -
0
76
9 0
85%
$2
4
7 8
8 9
87%
k2
8
6 7
7 2
93%
*4
1 6
53
z- 5 6
95%
i3
-
--
Rapports = (inoculées/non ino+lees] x 100.
.

18
2.2.4 Comparaison entre la ré rigération des graines et leur séchage à l’air
libre après inoculation des -grai nes.
Les résultats montrent une inhi it.ion de la germination dans les traitements
inoculés. On observe que la ge4 ination par la méthode de séchage complet
des graines à l’air libre n’est p s significativement différente de celle de la
réfrigeration des graines
72 heures à 4°C. Les valeurs obtenues lors
du calcul des rapports entre la ermination de ces traitements et leur témoin
resipectif sont très peu différe
4). Le calcul de l’écart type ne
priisente pas de
entre les deux traitements.
Tableau 4. Effet du séchage à l’air libre et de la réfrigération à 4°C sur la
germination de semences de
l é inoculées de F. grumiwam à 60 000
spores/mL.
b
Traitements
(%)
après
inoculation
on inoculées
Rapplorts
Écart type - -
Séchage à
l’air libre
8 2
9 1
90%
*5
Réfrigération
à ooc
8 5
l
92
91%
-s3
Rapports = [inoculées/non inoculées) x 100.
2.2.5 Comparaison de troi méthodes de séchage
Les résultats
obtenues par les méthodes de
à flux laminaire ne sont pas
51. Le rapport entre le pourcentage de
germination de ces
celui de leur témoin respectif est très peu
différent. Le calcul des écarts t pes ne présente pas de différence entre eux.
significative entre ces traitements et le
séchage dans l’étuve. On
e aussi dans les traitements inoculés une
inhibition de la germination. À 1’ tuve cette inhibition est encore plus forte.

1 9
Tableau 5. Effet de modes de
chage sur la germination de semences de blé
inoculées de F. gramine~m à
000 spores/mL.
Séchage à
l’air libre
8 0
9 2
87%
*1
Séchage à
l’étuve
3 9
4 2
93%
23
Séchage sous
la hotte à flux
laminaire
7 9
9 2
86%
23
Rapports = (inoculées/non inoculées) x100.
2.3 Discussion
l
Dans un essai de mise au point d’une technique d’inoculation des semences
il est toujours bon d’avoir un gamme de concentrations de spores avec
lesquelles travailler. Plus la c ncentration est élevée plus l’infection est
grande et plus on enregistre d mortalité à la germination et en post-levée
(Halfon-Meiri et al. 19791. Les fortes concentrations (500 000, 1 000 000,
2 000 000 spores/mL] dans l’es ai ont donné des résultats semblables. On a
retenu les concentrations suiv ntes: 30 000, 60 000 et 120 000 spores/mL
qui permettent d’avoir au moi s une germination égale à la moitié de la
i
germination de leur témoin resp ctif.
La comparaison des trois mét odes d’inoculation a permis de choisir la
méthode générale qui consiste
les graines pendant 24 heures dans
l’inoculum puis à les faire
sur du papier buvard humecté
d’eau distillée. Cette technique st la plus courammerrt utilisée pour le test
de résistance des semences au champignons (Champion 1983). Cependant
la méthode de Molot et Simo e (1967) présente des caractéristiques très
intéressantes. Par le
des téguments elle favorise la
pénétration rapide du champign
dans la graine. Par lie ralentissement de la
croissance de l’embryon
d’atteindre l’embryon

2 0
avant germination [Molot et Simone 1967). Ces idées se retrouvent dans la
méthode de la congélation sur papier buvard décrite par Limonard (19661
dans laquelle après inoculatio
les semences sont congelées pendant 24
heures afin de stopper la
roissance de l’embryon et favoriser une
progression du champignon ve s l’embryon. Cependant avec cette méthode
l’évaluation se fait par la détec ion des conidies au niveau de l’embryon et
aussi par le nombre de graine infectées et non par le nombre de graines
germées. Aussi on s’est impré ne de ces idées pour mettre au point une
technique d’inoculation.
:
La comparaison de différents te ps de pré-trempage montre que pour le blé
on n’a pas besoin de tremp ge dans l’eau distillée avant inoculation.
L’inoculation des graines, préc’dée d’un pré-trempage dans l’eau distillée
pendant 4 heures présente le mêmes résultats qu’une inoculation sans
pr&trempage. Plus le temps de trempage augmente plus la germination des
tra.itements témoins sans inoc lation diminue; ce qui rend l’interprétation
plus difficile car l’effet du ch mpignon ne peut plus être évaluée avec
certitude.
:
L’essai de la comparaison entre e séchage à l’air libre et la réfrigération n’est
pas significatif. Donc les
à ce niveau se valent. L’un des
avantages de la méthode
est que l’on peut traiter une plus
grande quantité de graines et le utiliser au fur et à mesure des besoins. En
plus, cette méthode peut être tilkée dans tous les kboratoires puisqu’elle
est très simple et n’exige
d’équipement. On a pu observer
pendant l’essai que l’épaisseu
d.e la couche de graines au moment du
séchage est très importante.
grande, plus la durée de séchage
est longue et plus la
pourritures de graines est grande
et ‘peut diminuer la précision d Yevaluation de l’effet du champignon. Cette
méthode est aussi plus rapid
que celle de Molot et Simone (1967) qui
demande en plus une pré-ge
ination pendant 48 heures, à l’obscurité,
dans une chambre
Les graines mises dans
lors de la comparaison des différentes
méthodes de séchage, ont chau
dans la nuit à cause d’une élévation non
voulue de la température
et ont perdu beaucoup de leur pouvoir
germinatif. Ce traitement de ande donc un appareil précis et fidèle.

21
L’elévation de la température d ns l’étuve a pu aussi inhiber la croissance du
ch.ampignon et réduire l’inf ction.
Jorgensen [1982) rapporte que le
traitement par la chaleur sè he à 90°C de semences d’orge, infectées
d’,42tenaria spp., de Pzyenopho a graminea et de P. teres, pendant une heure
réduisait largement la crois ance
d’Altemuriu spp. et les comptages
d’infection par P. gruminea et ar P. teres étaient réduits à environ 75% par
rapport à ceux obtenus sans t1
,aitements à la chaleur. De même l’exposition
de semences d’orge
sorokiniana à la chaleur
pendant plusieurs
mais aussi celle
des semences [Couture et Sutt
19801. L’évaluation (du séchage à l’étuve a
montré une baisse
du témoin
non inoculé; ce qui ne permet as de remarquer l’effet du champignon sur la
germination. Pour ce qui est
traitements séchage à l’air libre et séchage
sous la hotte, les résultats
pas significativement différents l’un de
l’a.utre. Le séchage dans la
plus rapide à cause du courant d’air,
mais le résultat final est le mê e que le séchage à l’air libre. Au vu de tout
cela, la méthode avec
a été retenue.
2.4 Conclusions
l
Parmi les méthodes préexista tes, on a retenu la méthode générale qui
consiste à tremper les graines dans l’inoculum pendant 24 heures, puis les
placer directement dans le mil eu d’évaluation pour tester la résistance des
cultivars au F’. gruminearum. C tte méthode est comparée au moment du test
de résistance des cultivars à c Ile que l’on a mis au point et qui se présente
comme suit:
i
1. Désinfecter les graines zen surface.
12. Tremper dans de l’ino/3ul.um pendant 24 heures pour permettre la
pénétration du champ@-ron.
3. Essorer puis étaler les graines en couche mince, et laisser sécher à
l’air libre jusqu’à séch
complet [72 heures pour 400 graines dans
une boîte de Pétri de 1
4. Semer les graines au moment voulu dans le milieu choisi.

22
~
Chapitre III
ÉTUDE DE L’EFFET DU mzambf
GRAMINEMUIM SUR LA G ERMINATION DE SEMENCES DE BLÉ
Bien que des progrès aient éte faits dans la recherche et l’analyse de la
résistance du blé à la fusarios ’ de l’épi, tous les cultivars recommandés au
Québec sont sensibles. La
ombinaison de caractères agronomiques
)
désirables et de hauts degr’s de résistance est encore difficile. Le
développement d’une technique; ra.pide, efficace et précise d’identification de
cultivars résistants est nécessaire (Bai et Shaner 1994). L’identification de
cultivars résistants dès le st de plantule serait peut-être l’une de ces
avenues.
Voilà pourquoi ap ès avoir mis au point une technique
d’inoculation artificielle des seiences, on l’a utilisée ainsi qu’une méthode
sans séchage des graines aprè inoculation pour tester la résistance de 15
5
culltivars de blé provenant des essais du Conseil des productions végétales
du Québec (C.P.V.Q.] de 1993.
‘essai a été mené au laboratoire et en serre.
Quatre concentrations de l’inoc i; lum ont été utilisées ainsi que trois milieux
d’évaluation.
est d’étudier l’effet du Fusurium
grumirzearum sur les
d’identifier les cultivars résistants à
l’infection des plantules
la corrélation entre cette infection et la
fusariose de l’épi testée par Dev ux dans les essais C.P.V.Q. 1993.
3.1. Matériel et méthodes
1
Deux méthodes d’inoculation a itïcielle des semences ont été utilisées. La
r
méthode sans séchage qui con, iste à semer les graines directement après
trempage dans l’inoculum et la méthode avec séchage qui consiste à sécher
les graines à l’air libre jusqu’à s chage complet, après la période de trempage
dans l’inoculum. On a utilisé 1 souche F-l 1-8 du Fusczrium grczmineurum.
:
L’inoculum a été préparé par ensemencement d’un ballon de 6 L contenant
une solution de 3 L de milieu c rboxyméthylcellulose (C.M.C.) (Cappellini et
Peterson 19651 avec trois rond Iles de 5 mm de culture du F. grumineurum
produite sur milieu Potato
extrose Agar (P.D.A).. La production de
macroconidies a été effectuée ans un cabinet de crcoissance pendant 15
jours. Elle a été favorisée par 1
e position du ballon pendant 13 heures par
jour à la lumière N.U.V. (Near LJltra Violet] et par aération de la solution à

23
l’aide d’une pompe à air pour a uarium. Au bout des 15 jours on a compté à
l’aide d’un hématimètre le no bre de macroconidies produites. Puis on a
transvasé I’inoculum dans un t bouteille de 3,5 L et conservé en chambre
froide à la température de 5°C. ILes semences provenaient du programme de
phytogénétique de l’Université ’ Laval. Des lots de semences de quinze
cultivars (Tableau 6) provenant des essais C.P.V.Q. 1993 ont été choisis
suivant leur capacité germinati
e (plus de 90%). Le cultivar Laval-19 a été
mLs dans la liste parce que c’e 1t l’un des cultivars les plus utilisés comme
témoin sensible à la fusariose de l’épi dans la province de Québec. :Les
graines ont été désinfectées en surface par trempage dans l’éthanol à 70%
pendant 30 secondes, puis dan l’hypochlorite de sodium à 1% pendant 10
minutes, ensuite rincées plusi lurs fois dans l’eau distillée. Après essorage,
elles ont été trempées dans l’inoculum pendant 24 heures. Quatre
concentrations de spores par m llilitre ont été utilisées: 0, 30 000, 60 000, et
1
120 000. Après inoculation, la moitié des graines a été séchée à l’air libre
jusqu’à séchage complet avant semis, pour le traitement avec séchage et
l’autre moitié a été semée
d.irec 1 ,ement, pour le traitement sans séchage. Les
évaluations en boîtes de Pétri
nt été conduites en laboratoire et celles en
caissettes de terreau en serre.
0
Au laboratoire, l’évaluation a ét faite sur papier buvard en boîtes de Pétri, et
sur de l’eau gélosée (10 g d’agar par litre]. Sur papier buvard, on a déposé 100
graines de chaque cultivar, par boîte de Pétri de 150 rnm de diamètre et par
traitement. On a procédé à l’arr sage au besoin avec de l’eau distillée. Ensuite
on les a laissé germer à la te pérature ambiante du laboratoire pendant 4
1
jours et on a compté le nombre lde graines germées. On a laissé se développer
l’infection des plantules et au 7e jour on a mesuré la viabilité des plantules en
comptant le nombre de plant les encore vivantes. Sur l’eau gélosée, on a
placé 25 graines de chaque
ultivar, par boîte de Pétri de 100 mm. de
diametre. On a utilisé quatre bo tes de Pétri par traitement (combinaison d’un
cultivar et d’une concentration] fa.isant en tout 100 graines. Les traitements
ont été répétés 4 fois. Poe évi er toute contamination de l’eau gélosée par
d’autres micro-organismes,
on a procédé au dépôt des graines sur l’eau
gélosée dans une hotte à iltu;rr ‘amlr)aire. Puis on les a laissées germer à la
température ambiante du labor toire pendant quatre jours et on a compté le
nombre de graines germées. A
7e Jour on a compté le nombre de gra:ines
encore vivantes.

2 4
Tableau 6.
Pduvoir germinatif des lots de
semences utilisés pour l’essai.
Germination (%]
avant inoculation
9 0
9 7
Katepwa
96
Algot
96
Consens
95
Opal
92
Aquino
92
Messier
96
AC Pollel ti
92
AC Mimi
99
Celtic
97
Bluesky
9 1
Laval- 19
7 9
Norsema
9 6
&
SS Blomi o n
9 6
En serre, on a fait les semis en aissettes de terreau de 52 cm de long sur 26
cm de large divisées en 6 cellule . Le terreau était de la terre noire venant de
la Pocatière et contenant 16,5 % de matière organique (M.O.), 435 ppm
(partie par million) de phosphor (P), 1604 ppm de potassium (K], 2323 ppm
de calcium [Ca], 650 ppm de m gnésium [Mg) avec un pH de 6,9. On a semé
i
100 graines d’un même
cellule et par traitement. Les traitements
ont été répétés 4 fois. La distri ution des traitements par cellule a été faite
au hasard. Puis on a laissé les lantules lever à la température ambiante de
la serre. Au 7e jour on
nombre de plantules levées, puis au l5e
jour on a aussi mesuré
des plantules en comptant le nombre de
plantules encore vivantes.
fait l’analyse statistique par méthode
d’inoculation (séchage ou non
des graines a.près incubation. Les
traitements étaient les
4 Conce:ntrations. Le nombre
L___-------...
-...
-
.__
.._-
‘--
II
--

25
de répétitions était de 4. La str cture des traitements était un factoriel 15 x
4, et celle des unités expérïme tales était en blocs aléatoires complets. On a
enfin procédé aux analyses d
corrélation entre les’ résultats des essais
C. P.V.Q. 1993 menés par
et ceux trouvés dans nos essais.
3.2 Résultats
3.2.1 Méthode sans séchage
3.2.1.1 Sur papier buvard
L’analyse statistique présente ‘une interaction cultivars par concentrations
significative au seuil de proba ilité 5%. Ceci implique que les cultivars se
comportent différemment suiv nt les concentrations. On a donc procédé à
l’analyse des données par
1
conc’entration. C’est ainsi qu’à 30 000 spores/mL,
sur papier buvard, la germina ion au 4e jour ne présente aucune différence
significative entre les cultivars Par contre à 60 000 spores/mL on observe
une différence significative au euil de probabilité 5% [Tableau 71. À 120 000
:
spores/mL la différence est ha tement significative [O,Ol]. Le regroupement
des cultivars par la plus
différence significative (P.P.D.S.] donne les
résultats suivants:
Les cultivars Celtic et
ns sont les moins sensibles au Fusarium
gruminearum, AC Pollet et
essier les plus affectés et les autres sont
intermédiaires.
Au point de vue viabilité
jour, la différence entre les cultivars est
hautement significative [O,Ol]
our toutes les concentrations considérées. Le
regroupement des cultivars
la plus petite différence significative
[P.P.D.S.] présente les résultat
De façon générale, Celtic est le cultivar dont la viabilité est le moins affectée.
Messier, AC Pollet, AC Mimi et Katepwa ont les viabilites les plus réduites.

l
2 6
Tableau 7. Germination au 4 jour sur papier buvard de semences de blé
soumises à plusieurs
ions de 8’. graminearum et non séchées avant
semis.
l
- -
Germination (%) par concentration
--
120 000
Moyenne
Cultivars
--
bp/mLl
générale
- -
Celtic
8 0 a b
93 a
Consens
8 7 a
93 a
Mondor
8 6 a b c d e
7 1 a b c
84 ab
Algot
77 a b
87 ab
Aquino
8 6 a b c d e
8 6 a b
88 a.b
Messier
6 4 b c
76 c
Opal
7 8 a b
83 bc
Norseman
6 9 a b c
84 abc
SS Blomidon
7 6 a b c
82 bc
Bluesky
78 a b
86 ab
AC Voyageur
8 0 a b
81 bc
Laval- 19
73 a b c
80 bc
AC Pollet
3 a
7 4 d e
5 6 c
71 c
Katepwa
3 a
8 7 abcd
7 9 a b
82 bc
AC Mimi
3 a
8 2 bcde
75 a b c
79 bc
F calculé
1,79NS
3,39*
3,07**
3,24**
P.P.D.S.
5,46
13,42
19,99
9,88
Les moyennes avec les mê es lettres ne sont pas significativement
différentes selon le test de la P. .D.S.
NS pas significatif.
* significatif au seuil de P <
1
0,05.
** significatif au seuil de P 5 O,Ol.

l
2 7
Tableau 8.
Viabilité au 7e j ur sur papier buvard. de semences de blé
soumises à plusieurs concentr tions de F. grumineas-unz et non séchées avant
semis.
-
Viabilité [%) par concentration
$0 000
60 000
120 000
Moyenne
Cultivars
(sp/mU
(sp/mL)
générale
Celtic
41 a
24 ab
4 6 a
Consens
21 b c
16 ab
3 1 b
Mondor
16 bcd
2 c
18 c d
Algot
10 c d
6 bc
1 3 c d
Aquino
15 bcd
6 bc
17 c d
Messier
Id
3 c
5 d
Opal
9 c d
6 bc
12 c d
Norseman
1 3 bcd
5 bc
2 5 b c
SS Blomidon
1 1 bcd
6 bc
14 c d
Bluesky
12 bcd
5 bc
21 c
AC Voyageur
2 7 a b
25 a
2 6 b c
Laval- 19
16 bcd
8 bc
2 1 (3
AC Pollet
O d
O C
Id
Katepwa
3 d
le
4 d
AC Mimi
2 d
o c
2 d
F calculé
5,39**
3,19””
4,04**
6,58””
P.P.D.S.
22,80
16,76
10,95
9,90
-~
Les moyennes avec les mê es lettres ne sont pas significativement
-r
différentes selon le test de la P. .D.S.
* significatif au seuil de P < 0,O .
** significatif au seuil de P I 0, P1.

2 8
3.2.1.2 Sur eau &losée
Sur l’eau gélosée la germination est plus inhibée que sur papier buvard.
L’analyse statistique présente ’ e s différences significatives de germination
entre les cultivars à toutes 1
concentrations d’inoculum (Tableau 91. Au
point de vue viabilité la d
rente entre les cultivars est hautement
significative pour toutes les c
entrations sauf à 30 000 spores/mL où elle
est seulement significative au euil de probabilité O,Q5 [Tableau 10). On a
aussi noté que le pourcenta
e viabilité est nettement inférieur à celui
relevé sur papier buvard. Le
roupement des cultiviars par concentration
par la P.P.D.S. donne les rés
À 1.a germination au 4ejour, le
ltivar Mondor est significativement différent
des cultivars Bluesky, AC M
val-19, Messier et Opal. Le reste
des cultivars sont intermédi
On remarque aussi qu’à 60 000 spores par
millilitre, Celtic se reclasse
mais n’est pas significativement
différent de AC Voyageur et de
Au point de vue viabilit
res/mL le cultivar Celtic est
significativement différent
or, Norseman, Algot, AC Pollet,
Bluesky, AC Mimi,
Ka
e reste des cultivars sont
intermédiaires. À 60 000 spore /mL Celtic se classe au premier rang, mais
n’est pas significativemen.t d fférent du Cultivar Consens. À 120 000
spores/mL et à la moyenne gé érale le cultivar Celtic: est significativement
:
différent du reste des cultivars. I
3.2.1.3 En caissettes de terreau
Seules les concentrations 60 00 spores/mL et 120 000 spores/mL ont
P
donne des différences significat ves entre les cultivars tant du point de vue
germination que viabilité (Tableaux 11 et 121. Puis les résultats montrent
une très grande hétérogénéitd dans la levée des plantules au F jour
lorsqu’on compare les concen ations. En effet certalins cultivars comme
Laval- 19, Katepwa, Norseman, Y ondor et SS Blomidon ont eu une meilleure
levée a 60 000 sp/mL qu’à 30
et 120 000 spores/mL; d’autres tels que
Messier, Consens et AC Mimi
même eu une levée: meilleure à 120 000
spores/mL qu’à 60 000 spores/
A Ila germination au 4e jour, a 60 000 spores/mL les cultivars Celtic et

l
2 9
Tableau 9. Germination au * *jour sur eau gélosée de semences de blé
soumises à plusieurs concentr tions de F. grarninemz et non séchées avant
semis.
--
Germination (%] par concentration
60 000
120 000
Moyenne
Cultivars
Isp/mL)
bp/mL)
générale
- -
Mondor
78 bcd
8 9 a
8 8 a
SS Blomidon
70 de
73 a b c
8 0 a b
Consens
83 bcd
6 5 b c
7 9 a b
Norseman
85 abc
7 2 a b c
8 1 a b
AC Voyageur
87 ab
7 8 a b
8 4 a b
Celtic
8 6 a b c
89 a
8 5 a b
8 7 a
Algot
8 4 a b c
82 bcd
7 4 a b c
80 a b
Aquino
8 4 a b c
82 bcd
7 0 a b c
79 a b
AC Pollet
8 3 a b c
73 cde
6 6 b c
7 4 b c
Bluesky
8 2 b c
70 de
7 5 a b c
7 6 b c
AC Mimi
~81 bc
78 bcd
6 4 b c
7 4 b c
Katepwa
8 0 b c
69 de
7 1 a b c
73 b c
Laval- 19
7 6 c
74 bcde
6 6 b c
72 b c
Messier
7 5 c
71 de
6 5 b c
7 0 c
Opal
73 c
6 1 e
5 6 c
6 3 c
F calculé
1
3,40**
7,37**
2,56**
4,85*”
P.P.D.S.
115,90
13,56
21,90
9,78
** significatif au seuil de P I 0,

3 0
Tableau 10.
Viabilité au 7e jour sur eau gélosée de semences de blé
soiumises à plusieurs concentr tions de F. gruminecuwm et non séchées avant
semis.
~
Viabilité [%] par concentration
60 000
120 000
Moyenne
Cultivars
-
-
bp/mL)
bp/mLl
Générale
Mondor
3 bc
O b
2c
SS Blomidon
~11 abc
IC
4 b
5 b c
Consens
11 abc
9 ab
l b
7b
Norseman
2 b c
l c
O b
1C
AC Voyageur
12 ab
2 c
O b
5 b c
Celtic
18 a
14 a
10 a
14 a
Algot
3bc
o c
O b
1C
Aquino
~13 ab
2 c
4 b
6 b c
AC Pollet
1
o c
o c
O b
o c
Bluesky
4 bc
l c
O b
2c
AC Mimi
4 bc
2 c
2 b
3 b c
Katepwa
i 1 bc
o c
O b
O C
Laval- 19
~10 abc
5 bc
O b
5 b c
Messier
~
5 abc
2 c
O b
2 c
Opal
I
o c
l c
4 b
2 c
F calculé
2,Ol”
3,19**
2,46**
2,63**
P.P.D.S.
,12,85
6,57
5,ll
5,00
Les moyennes avec les mêmes lettres ne sont pas significativement
différentes selon le test de la P.
* significatif au seuil de PI 0,O
** significatif au seuil de P < 0,

31
Tableau 11. Levée au 7” jour en caissettes de terreau de semences de blé
soumises à plusieurs concentn tions de F. grminearun~ et non séchées avant
semis.
-
Levée [%) par concentration
0 000
60 000
120 000
Moyenne
Cultivars
-
-
p/mLl
(sp/mLl
bp/mL)
générale
Celtic
Ea
94 a
9 2 a
9 5 a
AC Pollet
35 a
85 ab
73 c d
8 5 b c
AC Voyageur
34 a
85 ab
8 3 a b c
8 8 a b
Messier
33 a
80 ab
7 8 bcd
8 4 b c
Algot
J2 a
76 b
8 5 a b c
8 5 b c
Bluesky
j2 a
90 ab
8 2 bcd
8 8 a b
Consens
11 a
91 ab
8 7 a b
9 0 a b
Aquino
30 a
75 b
78 bcd
8 2 b c
Laval- 19
18 a
81 ab
7 0 d
8 0 c
Katepwa
18 a
90 ab
77 bcd
8 5 b c
Norseman
$7 a
93 a
7 8 bcd
8 6 b c
AC Min-ri
)7 a
90 ab
8 0 bcd
8 6 b c
Opal
55 a
55 b
7 7 bcd
7 4 c
Mondor
14 a
80 ab
77 bcd
81 b c
SS Blomidon
54 a
85 ab
7 5 bcd
81 b c
F calculé
1,45NS
3,23**
2,36*
3,44**
P.P.D.S.
.1,31
15,87
12,87
7,66
Les moyennes avec les mê es lettres ne sont pas significativement
différentes selon le test de la P.
** significatif au seuil de P I 0,
* significatif au seuil de P <
Ns pas significatif.

l
3 2
Tableau 12. Viabilité au 15e j’ ur en caissettes de terreau de semences de
bl& soumises à plusieurs conc ntrations de 8’. graminecuzun et non séchées
avant semis.
P
-
Viabilité [%] par concentration
60 000
120 000
Moyenne
Cultivars
IsphLl
(sp/mLl
générale
Celtic
91 a
8 6 a
9 2 a -
AC Pollet
80 ab
7 6 a b c
84 ab
AC Voyageur
81 ab
7 2 a b c
80 bc
Messier
76 b
6 8 b c
76 c
Algot
82 ab
8 2 a b
86 ab
Bluesky
86 ab
8 2 a b
85 ab
Consens
82 ab
8 2 a b
83 bc
Aquino
81 ab
7 2 a b c
82 bc
Laval- 19
78 ab
6 4 c
77 c
Katepwa
86 ab
7 0 b c
81 bc
Norseman
91 a
7 8 a b
86 ab
AC Mimi
77 ab
6 6 c
77 bc
Opal
59 c
77 a b c
75 c
Mondor
77 ab
6 6 c
73 c
SS Blomidon
82 ab
7 5 a b c
81 bc
F calculé
1
1,37NS
2,48””
2,36*
3,21**
P.P.D.S.
i 2,85
14,53
12,87
8,lO
Les moyennes avec les mêmes lettres ne sont pas significativement
différentes selon le test de la P.P.D.S.
NS .non significatif.
* significatif au seuil de P I O,Od.
** significatif au seuil de P 2 0,O .
1

3 3
Norseman se classent au prem’er rang et sont significativement différents de
Algot, Aquino, et Opal. À 120 0 0 spores/mL Celtic devient significativement
différent de Norseman, mais s’ quivaut à AC Voyageur, Algot et Consens. À
la moyenne générale le cultiv r Celtic est au premier rang mais n’est pas

significativement différent des c ltivars AC Voyageur, EUuesky et Consens. Le
reste des cultivars se valent.
~
En ce qui concerne la viabilit au 7e jour, à 60 000 spores/mL, seuls les
cu.ltivars Messier et Opal SO t significativement di.fférents de Celtic. À
120 000 spores/mL Celtic est oujours au premier rang mais est seulement
i
différent de Messier, Laval- 19, AC Mimi et Mondor qui de façon générale ont
éte les plus affectés.
3.2.2 Méthode avec séchage
3.2.2.1 Sur papier b~uvard
L’analyse statistique par con entration donne une différence hautement
c
significative pour toutes les concentrations autant pour la germination au 4”
jour que pour la viabilité des plantules au 7e jour [Tableaux 13 et 141.
l
5
L’inhibition de la germination au 4e jour est plus prononcée qu’avec le
traitement sans séchage. À 30 0 00 spores/mL, les cultivars Celtic, Aquino et
Bluesky sont signifïcativement~ différents des autres. À 60 000 spores/mL,
Celtic est seul en tête. Le r ste des cultivars forme trois groupes bien
distincts parmi lesquels Algot t AC Pollet sont les plus affectés. À 120 000
spores/mL le cultivar AC Voy geur n’est pas significativement différent: de
:
Celtio qui encore une fois est au premier rang. À la moyenne générale, Celtic
est encore supérieur aux autred.
En ce qui concerne la viabilité, e nombre de plantules vivantes au 7e jour est
tres faible par rapport au
sans séchage. À 30 000 sp/mL le
cultivar Celtic est au premier r ng rnatis n’est pas significativement différent
de Consens. Les cultivars Kate
Mondor, Algot, Messier et AC Pollet sont
les plus affectés. Les autres so t intermediaires.
3.2.2.2 Sur eau gélosée
La germination a été plus inhi b ée que lors du traitement sans séchage des

l
3 4
Tableau 13. Germination au
jour sur papier buvard de semences de blé
soumises à plusieurs
de F. grumineunun et séchées avant
semis.
-
--
Germination (%] par concentration
0 000
s( p/mLl 60 000 120 000 Moyenne
Cultivars
Isp/mLl
(sp /mLl
générale
Celtic
68 a
65 a
45 a
60 a
Aquino
4 a
39 b
13 efg
3 9 b
Bluesky
9 ab
44 b
21 ef
4 1 b
Consens
9c
42 b
33 bc
4 2 b
Norseman
38 cd
27 c
24 cde
3 0 c
AC Mimi
36 cd
23 c
5g
2 1 d
Laval- 19
35 d
19 c
13 efg
2 2 d
Katepwa
35 d
23 c
12 ef
2 4 d
SS Blomidon
34 d
28 c
31 bcd
31 c
AC Voyageur
33 d
26 c
35 ab
31 c
Opal
30 de
19 c
13 efg
21 d
Mondor
29 de
20 c
12 fg
20 d e
Algot
21 ef
9d
17 ef
16 d e
Messier
y9 ef
19 c
49
14 d e
AC Pollet
l5f
3 d
3g
7 f
F calculé
6,97**
20,55**
10,53**
19,62**
P.P.D.S.
: 1,59
9,25
10,73
6,16
Les moyennes avec les mêmes lettres ne sont pas significativement
différentes selon le test de la P.
** significatif au seuil de P 2 0,

l
35
Tableau 14.
Viabilité au 7e j0u.r sur papier buvard de semences de blé
soumises à plusieurs concentrations de F. grumineur-um et séchées avant
semis.
l
l
Viabilité [%] par concentration
-2 0 000
60 000
120 000
Moyenne-
Cultivars
-
-
C p/mLl
Isp/mLl
bp/mLl
générale
Celtic
2 a
33 a
26 a
27 a
Aquino
1 2c
11 bc
3 cdef
9c
Bluesky
4 bc
13 b
5 cde
11 c
Consens
9 ab
13 b
12 b
15 b
Norseman
2 c
11 bc
6c
9c
AC Mimi
~
5ef
3 de
1 def
3 de
Laval- 19
~
5ef
2 de
3 cdef
3 de
Katepwa
3 f
1 de
1 def
l e
SS Blomidon
5 ef
6 cd
6c
6 cd
AC Voyageur
1 6 def
3 de
4 cdef
5d
Opal
0 cde
4 de
2 cdef
5d
Mondor
~3f
3 de
2 cdef
3 de
Algot
pf
2 de
2 cdef
2 de
Messier
2 f
2 de
1 def
2 de
AC Pollet
If
O e
Of
0,4 e
F calculé
jl3,00**
15,78**
15,70**
12,43**
P.P.D.S.
~
5,99
5,70
4,42
3,42
- -
Les moyennes avec les
lettres ne sont pas significativem.ent
différentes selon le test de
** significatif au seuil de P

3 6
graines. Certains cultivars c ‘mrne Mondor, Norseman et AC Pollet qui
9
s’etaient bien comportés lors ~
du traitement sans séchage sont les plus
affectés dans ce cas ci.
À 30 000 spores/mL,
Celtic est significativement différent des autres
cultivars. Algot a été le plus aff4cté. Le reste des cultivars est intermédiaire. À
60 000 spores/mL le cultivar Cbltic se classe au premier rang mais n’est pas
significativement différent des
SS Blomidon, Messier et Consens. À
120 000 spores/mL et à la m
le cultivar Celtic domine les
autres cultivars. Mondor et AC oUet sont les plus affectés (Tableau 151.
En ce qui concerne la viabilipé des plantules au 7e jour, les tendances
changent lorsqu’on les compar a.u traitement sans séchage (Tableau 16). À
30 000 sp/mL, le cultivar A
Mimi se classe en tête, mais n’est pas
1
significativement différent des ultivars Celtic, AC Voyageur, SS Blomidon et
Consens. Le cultivar Norsemab yui s’était bien comporté lors du test sur
papier buvard, se comporte tr& mal sur l’eau gélosée tant du point de vue
germination que viabilité des pl ntules.
i”
À 60 000 sp/mL, la tendance r&ste la même, sauf que Celtic reprend sa place
en tête du lot avec 28% de pl ntules encore vivantes au 7e jour mais n’est
a
pas significativement différeni de SS Blomidon, Consens, AC Mimi, AC
Voyageur et Messier. À 120 $IO sp/mL et à la moyenne générale Celtic
domine tout le lot avec plus dei 30% de plantules encoire vivantes au 7e jour.
Aussi, plusieurs cultivars n’o ’ t pas survécu jusqu’iau 7e jour à 120 000
spores/mL.
P
3.2.2.3 En caisskttes de terreau
Il y a eu moins d’inhibition !de la levée par concentration que lors du
traitement sans séchage. N’anmoins seules les concentrations 60 000
spores/mL et à 120 000 spor s/mL présentent une différence significative
entre les cultivars. À 30 i
OO! spores/mL il n’existe aucune différence
significative entre les cultivars~. Les résultats au 7e jour montrent toujours
une hétérogénéité à la levée.’ Les cultivars Mondor, SS Blomidon et AC
Voyageur ont eu leur meilleure levée à 60 000 sp/mL.
.^......
~.
____. -... - -
.._ -_-- _-.-. -
--+--

l
3 7
Tableau 15. Germination au k jour sur eau gélosée de semences de blé
soumises à plusieurs concent ations de F. grcxnine~ et séchées avant
semis.
d
--
-+-
Germination (%) par concentration
-
0 000 60 000 120 000 Moyenne
Cultivars
I p/mLl
tsp /mL)
bp/mU
générale
Celtic
AC Mimi
36a
62 a
69 a
76 a
-
4 cd
31 de
32 bc
36 cd
AC Voyageur
/TIS cd
42 bcd
21 cde
40 C!
SS Blomidon
2 bc
60 a
44 b
56 b
Consens
4 bc
47 abc
43 b
52 b
Messier
5 cd
48 ab
27 cd
40 c:
Aquino
1 5 cd
32 cde
30 bc
36 cd
Laval- 19
3b
29 de
14 de
39 c
Algot
5 ‘10 f
28 de
27 cd
35 cd
Katepwa
3 de
29 de
15 de
26 cd
Bluesky
61 bc
19 efg
26 cd
35 cd
Opal
~58 bc
29 de
7e
31 cd
Mondor
‘16 ef
gg
7e
11 e
Norseman
11 ef
22 efg
11 e
15 de
AC Pollet
50 cd
13 fg
8e
10 e
F calculé
~11,53**
12,20**
10,74**
12,85**
P.P.D.S.
~22,20
14,82
14,70
10,51
Les moyennes avec les
es lettres ne sont pas significativement
différentes selon le test de la P.
** significatif au seuil de P

l
3 8
Ta.bleau 1 6 .
Viabilité au
jour sur eau gélosée de semences de blé
soumises à plusieurs
de li: gruminea;rwn et séchées avant
semis.
-1 Viabilité (%) par concentration
60 000
-120 000
Moyen.ne
Cultivars
(sp/mLl
_[sp/mL)
générale
- -
Celtic
28 a
3 4 a
32 a
AC Mimi
17 abc
10 bcd
22 b
AC Voyageur
16 abcd
12 b c
20 b
SS Blomidon
24 ab
7 bcde
20 b
Consens
18 abc
15 b
19 bc
Messier
14 abcde
O e
12 c
Aquino
4 cdefg
O e
8c
Laval- 19
12 bcdefg
3 d e
10 c
Algot
9 def
5 cdefg
O e
5 cd
Katepwa
8 def
2 fg
O e
3d
Bluesky
7 def
5 cdefg
4 c d e
5 cd
Opal
3 ef
11 bcdefg
O e
5 cd
Mondor
Of
og
O e
O d
Norseman
Of
og
O e
O d
AC Pollet
Of
1 fg
O e
0,4 d
F calculé
6,88**
3,69**
9,25**
6,66**
P.P.D.S.
5,15
14,06
8,37
7,48
Les moyennes avec les mêr es lettres ne sont pas significativement
différentes selon le test de la P-1 D-S.
** significatif au seuil de P I 0,O
c

39
À la levée à 60 000 sp/mL, les cultivars peuvent être divisés en deux
groupes: Laval- 19 qui a été le plus affecté d’une part et tout le reste des
cu.ltivars d’autre part. À
00 sp/mL, les cultivars Celtic, Aquino et
Messler arrivent en tête mais
e sont pas différent de AC Mimi, Consens,
Algot, Bluesky, Opal, AC
et AC Voyageur. Laval-19 est le plus
affecté, les autres sont
la moyenne générale on observe à
peu près la même
En ce qui concerne la viabilité au 15e jour, les résultats ne présentent pas les
mêmes tendances que lors du est avec le traitement sans séchage. À 30 000
9
spores/mL les cultivars ne pré entent pas de différence significative au point
1
de vue germination. Par contre, à 60 000 spores/mL et à 120 000 spores/mL
la différence est hautement si nifïcative [Tableau 18). À 60 000 spores/mL
Celtic, AC Voyageur et Bluesty dominent avec 94% de plantules vivantes
mais ne sont pas significative ent différents de AC Mimi, Aquino, Consens,
“p
Argot, Norseman, Opal, Mess’er, AC Pollet, Katepwa et SS Blomidon. À
120 000 spores/mL Celtie est e nouveau seul en tête avec 93%, mais n’est
pas significativement différent de AC Mimi, Aquino, Algot, Bluesky, Opal,
d
Messier AC Pollet et AC Voyagebr. À la moyenne générale les cultivars Celtic,
Aquino, Algot, Bluesky, Opal, ’ essier et AC Voyageur sont meilleurs que les
M
autres cultivars. Laval- 19 a été~le cultivar le plus affect.é.
3.3 Récapitulation des CO paraisons entre les différents facteurs de
l’essai.
La comparaison des F calculé montre que de façon générale, ceux trouvés
au niveau du traitement avec sechage des graines après inoculation sont
supérieurs aux F calculés trou és au niveau du traitement sans séchage des
1
graines après inoculation. Cecï implique que le séchage ,des graines donne
plus de chance d’avoir une diff$rence significative entre les cultivars [Tableau
1!3). L’analyse de la corrélation en.tre les essais de Devaux 1993 [Tableau 201
et les nôtres montre que les résultats obtenus dans ce test ne sont pas
corrélés au test de la fusqiltio e de l’épi mené dans les essais C.P.V.Q. de
1!393 [Tableau 21).
i

l
4 0
Tableau 17. Levée au 7e jour ‘en caissettes de terreau de semences de blé
soumises à plusieurs concent ations de F. granzùz.e~wn et séchées avant
semis.
I
--
--
Levée (%] par concentration
36 000
6 0 000
120 000
Moyenne
Cultivars
(sp/mLI
(sp/mLI
I[sp/mL)
générale
AC Mimi
94 a
9 2 a b
9 5 a b
Celtic
97 a
9 5 a
9 7 a
Aquino
97 a
9 3 a
9 6 a
Consens
94 a
8 8 a b
9 3 a b
Algot
93 a
9 1 a b
9 4 a b
Norseman
96 a
76 c d
8 9 b
Bluesky
95 a
9 2 a b
9 5 a b
Opal
95 a
91 a b
9 4 a b
Messier
91 a
9 3 a
9 3 a b
AC Pollet
95 a
8 5 abcd
9 2 a b
Mondor
96 a
8 9 a b
9 3 a b
Katepwa
4 a
91 a
7 6 d
8 7 b
Laval- 19
2 a
81 b
4 6 e
73 c
SS Blomidon
l a
93 a
81 bcd
8 8 b
AC Voyageur
i Oa
93 a
8 8 a b
9 0 b
F calculé
,05=
2,53**
8,38**
7,26**
P.P.D.S.
8 990
6,54
11,52
5,12
Les moyennes avec
e s lettres ne sont pas significativement
différentes selon le test
Ns Xvon significatif.
l
** significatif au seuil de P I 0,O .1
l
_,--.-. .- .
..-.

4 1
~
Tableau 18. Viabilité au 1 5e jour en caissettes de terreau de semences de
ble soumises à plusieurs conce trations de F. gruminecm et séchées avant
semis,
Viabilité [%] par concentration
Cultivars
-
AC Mimi
Celtic
Aquino
54 a
9 2 a b
9 0 a b
93 a
Consens
31 a
8 8 a b
8 4 a b c
87 b
Algot
33 a
9 2 a b
9 0 a b
92 a
Norseman
32 a
9 0 a b
78 c
87 b
Bluesky
33 a
9 4 a
9 0 a b
93 a
Opal
33 a
9 2 a b
8 9 a b
91 a
Messier
33 a
9 2 a b
9 0 a b
92 a
AC Pollet
39 a
9 0 a b
81 b c
87 h
Mondor
30 a
8 6 b
8 4 a b c
87 b
Katepwa
32 a
8 8 a b
81 b c
87 b
Laval- 19
38 a
7 4 c
3 9 d
67 c
SS Blomidon
30 a
8 9 a b
81 b c
87 b
AC Voyageur
34 a
9 4 a
9 0 a b
93 a
F calculé
1,1.9*s
3,36**
11,46**
9,42**
P.P.D.S.
3,90
7,09
10,30
4,50
Les moyennes avec les mi les lettres ne sont pas significativement
différentes selon le test de la P ‘.D.S.
NS Non signitïcatif
** significatif au seuil de P I 0,

Tableau 19. Comparaison des F calculés obtenus par concentration,
methode d’inoculation et milieu ~
d’evaluation du 4e au 7e jour,
$’ calculés sur les données des eultivars
Con cen-
Séchage
Gélose
Terreau
trations
après
(Sp/mL]
inoculation
54555657
57 Y15
30 000
oui
17
4
3 13
12 12
3
7
1
2
non
Fi+
5
3
5
3
8
5
7
1
1
60 000
oui
21 EO
8 15
12 11. 12
4
3
3
non
3
2
3
3
7
9
4
3
3
2
120 000
oui
1
1 20 15
10 16
4
9
8
11
non
4
1
4
3 10
3
2
2
2
Global
oui
20
4
9 12
13 14
4
7
7
9
non
3
7
5
7
511.
5
3
3
3
-
-
-
- -

4 3
Tableau 20.
Blé +e printemps inoculé de Fmarium
grczmirzeurum dans 1 s essais C.P.V.Q. à Saint-Hyacinthe
en 1993.
+
Cultivars
Épillets fusariés
I%l
Mondor
~
3 5
AC Voyageu
3 5
Katepwa
1
3 7
Algot
I
4 5
Consens ~
4 6
SS Blomidoe
5 5
Opal
l
5 5
Aquino
~
5 7
Messier
(
5 9
5 9
AC Po11et
~
ACMimi
;
6 0
Celtic
61
B l u e s k y ~
6 8
Laval-19 I
7 2
Norseman ~
7 5
C.V. =
16,28**; P.P.D.S. 0,05 = 12,05.
(Source: Devaux 19

l
4 4
Tableau 2 1.
Coeffkients de orrélation (r] des données de l’infection de
semences de blé par le F. gra4km.mm versus la fusariose de l’épi obtenue
par Devaux (19933.
a] Méthode avec séchage
l
Coefficient des corrélation (r-1 avec la fusariose de l’épi
-
Concen-
Buvard
Terreau
-
tra.tions
- ~
Gemtiaylose
Germina-
w/mL
tion
Viabilit.é
~
tion
Viabilité
Levée
Viabilité
30 000
- 0,240NS
- 0,280NS ~
- 0,267Ns
0,059NS
- 0,239NS - 0,014NS
60 000
0,304NS
- 0,28gNS
~
- 0,007NS
- 0,050NS
0,176NS
0,179NS
120 000
0,162NS
- 0,146NS ~
- 0,078NS - O,OIONS
0,307NS
0,36tjNs
NS = il n’existe aucune corrélation en e les résultats de cet essai et ceux trouvés dans le,s
essais C.P.V.Q. de 1993.
b) Méthode sans séchage
~
Coeffkient de corrélation (r) avec la fusariose de l’épi
-
concem-
B
u
v
a
r
d
Gélose
Terreau
trations
Germina-
Viabilité
~Termina-
Viabilité
Levée
Viabilité
sp/mL
tion
tion
-
30 000
0,166NS
- 0,081NS

0,357NS
- 0,009NS
- 0,017NS
- 0,177NS
l
60 000
- 0,078NS
- 0,025NS ~ 0,083NS
- 0,134NS
- 0,158NS
- 0,130NS
l
120 000
0,282Ns
0,176Ns
~
0,323NS - 0,158NS
0,229NS
- 0,06gNS
NS = il n’existe aucune corrélation e n re les résultats de cet essai et ceux trouvés dans les
essais C.P.V.Q. de 1993.

4 5
3.4 Discussion
l
L’i.nterprétation de ces résultats montre que d’une façon générale les
semences inoculées germent b*. Ceci avait été rapporté par Djerbi (19701.
Mais l’inhibition de la germination s’accentue avec un accroissement de la
concentration de spores. Cette i tendance sur la réduction de la germination
avait été déjà mentionnée par $autres chercheurs [Halfon-Meiri et al. 1979;
Tuite et al. 1990; Wong et al. 4992). On remarque aussi que la viabilité des
plantules diffère selon le cultivar, la concentration et le milieu d’évaluation.
Ceci reflète les résultats obtenus par Mesterhazy (1983). Du lot de cultivars
testés, il n’y a pas eu beaucoup~ de différence statistique. Celtic semble être le
meilleur. A point de vue stabilité, il est le plus souvent en tête tant du point
de vue germination que viabilité des plantules et quel que soit le milieu
d’iival.uation. Cependant le test pour la fusariose de l’épi dans les essais
C.P.V.Q. (Table a u 20) Devaux 1993) le classe comme un cultivar sensible.
Les autres variétés changent
ouvent de comportement suivant le milieu
6
d’iivaluation et ne diffèrent pas tellement les uns des autres.
L’effet du F. gruminearum se remarque plus dans l’eau gélosée que dans les
au.tres milieux d’évaluation. L e ilieu gélosé reste humide en permanence et
donc peut favoriser un dével ppement plus rapide du champignon. Les
conditions humides prolongées!r
, avorisent aussi l’infection (Sutton 1982).
En serre l’effet du Fusurium gr&h.eurum a été moins perçu. Le pourcentage
de levée et. de viabilité obtenu est très élevé [entre 80 et 96%). D’après
certains chercheurs, l’inoculat’on11 des semences seule n’est pas suffisante
pour provoquer une infection Prononcée des plantules, lorsque l’essai est
mené dans du sable ou du terreau (Messiaen 1981; Mesterhazy 1978). Ils
preconisent une contamination du sol en plus de la contamination des
semences. Mais cela n’était pas l’objectif visé car on voulait voir l’effet du
Fusarium sur la germination des semences contaminées. On a eu beaucoup
d’hétérogénéité lors de la levée des plantules et cela peut être dû au fait que
seules les semences étaient contaminées ou alors à l’effet d’hétérogénéite de
la serre elle-même. En effet en~ serre sur sable ou terreau, plus l’humidité
ambiante est faible et la temp’rature élevée, plus la levée est faible et le
e
nombre de plantules ayant la remière feuille effondree élevé; cependant la
mortalité en post-levée est. fai le (Halfon-Meiri et al. 1979). Toute fois’ la
b
méthode de semis en sable, lorsque l’inoculation est bien homogène

4 6
(semences et sol traités), peut ~
être meilleure pour prévoir la maladie des
pla.ntules au champ et, par
pour déterminer la nécessité d’un
traitement de semence
Au point de vue germination,1 le séchage des graines après inoculation
procure une infection plus grande des semences. Au niveau des résultats
obtenus, l’inhibition de la germination était supérieure lorsqu’on a utilisé
cette méthode d’inoculation.
e Tableau de comparaison des différents
facteurs montre que la méthod avec séchage donne plus de chance d’avoir
t
une discrimination entre les cultivnrs car quel que soit le milieu dévaluation
ou la concentration, les F calculés d’une façon générale sont supérieurs a
ceux du traitement sans sécha e des graines après inoculation. Aussi, il n’y
4
a pas de corrélation entre les résultats de cet essai et la fusariose de l’épi.
Donc contrairement aux essais menés par Mesterhky (1983) cet essai ne
permet pas de conclure que l’on peut faire la sélection pour la fusariose de
l’épi à partir de l’infection des plantules.
3.5 Conclusions
Cet essai a permis de tirer plusi’ urs conclusions qui peuvent être regroupées
comme suit:
e
.
D’une façon générale on ~
a eu une plus grande inhibition de la
germination à 120 000 spores/mL. Le regroupement des cultivars par
concentration montre que 1 s graines inoculées artificiellement à 30 000
spores/mL germent bien. Y ais aux concentrations 60 000 et 120 000
spores/mL on obtient des ~
différences significatives entre les cultivars.
Cependant, au niveau de la viabilité des plantules on a une différence
significative pour toutes les concentrations et tous les milieux
d’évaluation utilisés. Au p in-t de vue pouvoir germinatif et viabilité, le
0
cultivar Celtic est meilleurs que les autres cultivars lorsqu’on compare
les moyennes arithmétiques, mais n’est pas toujours significativement
différent des autres, spécialement de Consens et AC Voyageur.
.
Bien que la méthode avec échage favorise plus de discrimination entre
les cultivars et que le culti ar Celtic est meilleur que les autres, il n’y a
l
pas eu de corrélation entr nos résultats et la fusariose de l’épi testée
dans les essais C.P.V.Q. 1993. Ceci ne permet pas de conclure que l’on

peut faire la sélection pour la fusariose de l’épi à partir de l’infection des
plantules.

4 8
(
Chapitre IV

DE LA TOXICITÉ DU
DE SES M&‘ABOLITES
L’une des particularités du l$~arîum grumineurum est qu’il produit des
su.bstances toxiques à l’hom+e et aux animaux. La phytotoxicité de ces
substances a été aussi rappop [Bukovc&kov6
et al. 1991; Srobarova et
Bukovc&kov& 1991). Certains i vestigateurs ont même fait la relation entre
l’effet de ces métabolites et: la usariose de l’épi (Wang et Miller 1988). Mais
leur effet sur la germination 1es semences reste en.core peu étudié. Une
recherche dans ce domaine sei-ait très importante et aussi assez originale.
Tout en étudiant l’effet des qltrats de culture obtenus du milieu GYEP
[connu pour favoriser la prod ction de mycotoxines par le F. grmirzem)
sur la germination des semence s de blé, on a compari5 leur phytotoxicité au
pouvoir pathogêne du champi&on.
4.1 Matériel et méthodes
~
On a utilisé la souche F-l l-8 de F. gramineurum pour ce test. Le substrat
était le milieu GYEP (Miller et Greenhalgh 1988) constitué de 10 g/L de
D--glucose, 1 g/L d’extrait de lbvure (Difco] et 1 g/L de peptone (Difco]. Ce
milieu est connu pour permettre la production de mycotoxines dont le
désoxynivalénole par le Fus&? grcminearum. L’inoculum a été préparé par
ensemencement de six flacons Id’Erlenmeyer de 50 mL, contenant chacun 25
mL du substrat, avec trois ro delles de 5 mm de diamètre de culture du
champignon provenant d’un
ilieu P.D.A. (Potato Dextrose Agar]. Le tout a
t
été incubé pendant une sema-ne dans un cabinet de croissance à 28”C, à
1
une photopériode de 13 heure? d.e lumière. On a ensuite réuni les cultures
de cinq des six flacons dans u$ seul de 250 mL. Le sixième a été gardé pour
représenter le traitement Fusa
dans son milieu de culture.
Aprês homogénéisation du mil eu contenu dans le flacon de 250 mL, on l’a
centrifugé à 10°C pendant 2
minutes à la vitesse de 13 000 tours par
6
m.inutes [r/min] dans des
de centrifugation de 250 mL. La
centrifugeuse utilisée était
Dupont RC5C. Après, le surnageant a été
séparé du culot de
dernier resuspendu dans de l’eau
physiologique
les traitements suivants:

49
1. Le surnageant, obtenu de 1 ’ centrifugation du milieu GYEP ensemencé de
F. gruminecuum. Il est présu
é contenir les métabolites.
2. Le milieu GYEP ensemenc )de Fusarium gruminearum. Il est présumé
contenir des macroconidies bt des métabolites.
3. Les spores obtenues de la ~
entrifugation du milieu GYEP ensemencé de
F. grumineurum, et resuspe dues dans l’eau physiologique.
4. Le milieu GYEP non conta iné pour servir de tém.oin aux traitements 1
+
et. 2.
5
L’eau physiologique pour sehr comme témoin au traitement 3.
Les cultivars Laval- 19, Celtic,
quino et Katepwa fournis par le programme
de phytogénétique de l’Univers té Laval ont été utilisés pour cet essai. On a
désinfecté les graines en
$
su ~
ace par trempage dans de l’éthanol 70%
pendant 30 secondes, puis d4ns l’hypochlorite de sodium 1% pendant 10
minutes. Après rinçage et e sorage, on a procédé à l’inoculation par
trempage de graines dans les 5 traitements pendant 24 heures. Puis on les a
fait sécher à l’air libre jusqu’
séchage complet. Sur papier buvard on a
deposé 100 graines par boîte d l Pétri de 150 mm de diamètre, par cultivar et
par traitement. Sur eau géloséb on a placé 25 graines par boîte de Pétri de
100 mm de diamètre, on avait 4 boîtes par traitement, ce qui fait 100 graïnes
par cultivar et par traitement. L’essai a été répétés 4 fois. Les papiers buvard
ont été humectés au besoin abec de l’eau distillée. On a laissé les graines
germer à la température ambidnte du laboratoire. Au 4e jour on a compté le
nombre de graines germées. Oh a. analysé les résultats en faisant le rapport
relatif entre la germination de& traitements inoculés et celle de leur témoin
non inoculé. Puis comme analybe statistique on a calculé les écarts types.
4.2 Résultats

Les traitements contenant soit des métabolites, des macroconidies, ou les
deux présentent une inhibitioh de la germination supérieure à leur témoin
respectif. Les rapports de la germination des traitements 1 et 3 sur la
germination de leur témoin r pectif sont très peu différents. Le calcul de
j
l’i,cart type ne présente pas1 de différence significative entre ces deux
traitements. Par contre rl.
xiste une différence significative entre le
traitement 2 et les
et 3 (Tableau 22). Le traitement dans lequel
le champignon est ensemble a
ses métabolites [traitement 2) présente une

50
inhibition de la germination plus prononcée que les deux autres traitements
(1 et 3). Le cultivar Celtic a , résisté plus que les autres aux différents
traitements. Sur l’eau gélosée on a obtenu des résultats semblables à l’essai
sur papier buvard [Tableau 23 11
4.3 Discussion
Dans cet essai on a trouvé I que l’inhibition de la germination par le
champignon avait les mêmes kendances que celle de ses fïltrats liquides.
Mais étant donné que c’est 1
première étude faite dans ce sens cette
à
corrélation est encore très peu; connue. En effet, Wang et Miller (1988) ont
fait la comparaison entre la phytotoxicité des métabolites et la fusariose de
l’épi en travaillant sur des coiéoptiles étiolés. Mesterhkzy 11983) a fait la
relation entre l’infection des ‘plantules et la fusariose de l’épi. Mais la
comparaison de l’inhibition de la germination de semences de blé par les
filtrats de culture du champignon et par les spores d.e celui-ci n’aurait pas
fait l‘objet de plusieurs études. I Les cultivars ont réagi de la même façon aux
filtra& de culture et au champfgnon seul. Ceci illustre encore une fois que le
pouvoir pathogène du champignon est semblable à celui de ses métabolites.
L’expérience a aussi montré que le traitement le Fusarium graminearum
est en présence de ses filtrats a été celui qui a donné plus d’inhibition de la
germination. Cela pourraient qtre dû à une action synergique des deux. Et
comme on le sait, l’un des méc)anismes
actifs de défense utilisé par la plante
hôte pour lutter contre l’invasion du champignon est la synthèse de certaines
enzymes. Or comme l’ont menttonné Carter et al. [1980], certains métabolites
tels que le désoxynivalénole e’ pêchent cette action. Étant donné que les
P
métabolites sont présents dans les semences infectées, ils joueraient
certainement un rôle dans l’inhibition de la germination de celles-ci.
4.4 Conclusions
Les conclusions que l’on peut tirer de cet essai sont que d’une part
l’inhibition de la germination dar le champignon a les mêmes tendances que
celle de ses filtrats liquides,
d’autre part lorsque 1.e champignon est en
présence de ses filtrats liquide l’inhibition de la germination est plus élevee.
Aussi le cultivar Celtic s’est cxmporté mieux que les autres au point de vue
germination dans tous les traitem.ents appliqués.

l
5 1
Tableau 22. Germination sur Papier buvard de semences de blé exposées à
divers traitements issus de la pentrifugation du milieu GYEP ensemence de
F. gramînearum.
--
Germination bbsolue [%)
Germination relative
Cultivars
T r a i t e m e n t s
Témoins
au témoin [%)
Milieu GYEP
Surnageant + *
non contaminé
Laval- 19
52
8 6
6lk
8+
Celtic
81
8 7
94+
5
Aquino
6 0
8 7
69k 10
Katepwa
6 0
8 8
68zk
7
Spores et
Milieu GYEP
Surnageant + * *
non contaminé
Laval- 19
40
8 6
48~~13
Celtic
6 0
8 7
70& 11
Aquino
5 1
8 7
58i13
Katepwa
4 9
8 8
56k 11
Eau
Spores * * + *
physiologique
Laval- 19
4 8
8 4
58-r 5
Celtic
8 0
8 7
92k 4
Aquino
57
8 9
64~19
Katepwa
5 8
8 7
67~~13
?? = I?cart type obtenu des rapport$ des pourcentages de germination issus de graines
traitées avec le surnageant ou les spores sur leur témoin respectif.
** = Surnageant obtenu de la
du milieu GYJ3P ensemencé de 3’. graminearunt.
*** = Milieu GYEP ensemencé de F. g
?? *++ = Spores obtenues de la centrifu
ation du milieu GYEP ensemencé de F. graminearum et
4
resuspendues dans l’eau physiologiqhe.

l
52
Tableau 23. Germination su eau gélosée de semences de blé exposées à
divers traitements issus de la entrifugation du milieu GYEP ensemencé de
F. graminearum.
Germination .bsolue (%)
+
Germination relative
Cultivars
traitements
Témoins
au témoin 1%)
Milieu GYEP
Surnageant + *
non ensemencé
Laval- 19
5 1
8 8
59 -t 9+
Celtic
8 3
8 9
93k 10
Aquino
6 2
8 9
70+ 4
Katepwa
5 4
9 0
602 7
Spores et
Milieu GYEP
Surnageant * * +
non contaminé
Laval- 19
4 2
8 8
482 7
Celtic
5 3
8 9
60-c 7
Aquino
5 0
8 9
56-t 9
Katepwa
40
9 0
47zk 4
Eau
Spores + + * *
physiologique
Laval- 19
5 0
89
58+ 14
Celtic
7 5
89
90-i- 10
Aquino
6 7
91
73k 12
Katepwa
57
9 3
61 +- 18
* := Écart type obtenu des rapport des pourcentages de germination issus de graines
traitées avec le surnageant ou les spc :s sur leur témoin respectif.
?? * = Surnageant obtenu de la cent&
&ion du milieu GYEP ensemencé de F. grcuninearum.
?? ** = Milieu GYEP ensemencé de F. g;
mineamp.
?? * 4, ?? = Spores obtenues de la centrifu!
tion du milieu GYEP ensemencé de F. graninearum et
resuspendues dans l’eau physiologiqr

53
Mais ce travail ouvre plutôt la porte à plusieurs domaines de recherches tels
que 1”approfondissement
de la rech.erche dans le domaine de l’inhibition de la
germination par les Iïltrats liq ides du F. grumineurum, et aussi dans la
recherche du rôle des meta b
,olites dans la germination des semences
infectées. En effet, on se rend dompte, lors de la revue bibliographique, que
cet axe de recherche serait très~ peu exploré. Seuls quelques chercheurs ont
mentionné l’inhibition de la germination chez le blé par les métabolites telles
que zéaralénone et F-2 (Bukovc/akova et al. 19911, et les filtrats liquides du
Fusarium gramineurum sur les oaryopses de blé (Srobarova et Bukovcakova
1991).
Il serait donc pertinent de continuer cette étude en dosant les différents
métabolites produits par le champignon dans le milieu GYEP. On pourrait
aussi les identifier et surtout voir leur effet sur la germination des semences.

5 4
CONCL+IONS GÉNÉIULES
Cette étude a permis de mettre en évidence les points suivants:
~
1.
La technique d’inoculation artificielle des semences avec séchage mise
1.
au point favorise mieux I~~nfection que la méthode sans séchage. En
plus, elle a l’avantage de permettre le traitement d’une grande quantité
de semences que l’on peu’ garder et de les utiliser au fur et à mesure
que l’on en a besoin. L e résultats ont aussi montré une meilleure
appréciation de l’effet du t
c, ampignon.
2.
Y1 existe une différence: dans la résistance des cultivars au l?
graminecuum au
de la germination. Le cultivar Celtic est
meilleur que les autres
ivars testés.
3.
11 n’y a pas eu de corrélation entre les résultats de l’essai et ceux de la
fusariose de l’épi testé dans les essais C.P.V.Q. Ceci ne permet pas de
conseiller la sélection pou la résistance à la fusariose de l’épi à partir
de l’infection des semencei et. des plantules.
4. Quand on compare les différentes concentrations, la concentration
120000 spores/mL a e ntraîné une plus forte inhibition de la
germination que les CO centrations 30 000 spores/mL et 60 000
n
spores/mL. En ce qui concerne le pourcentage de viabilité, le cultivar
AC Voyageur se comporte mieux à partir de la concentration 60 000
jusqu’à 120 000 spores/mL.
5.
L’inhibition de la germination par le champignon est presque
‘équivalente à celle de ses métabolites. Si ce résultat se confirme par
d’autres essais, on pourrait travailler avec les métabolites et appliquer
directement les résultats au champignon.
6.
Le Ftrsdum gruminecuum’combiné à ses filtrats de culture entraîne une
inhibition de la germination plus forte que lorsqu’il est utilisé sans
fïltrats. Ce résultat ou e la porte à d’autres essais qui peuvent
permettre de mettre en é ‘dence le rôle des métabolites dans l’infection
Y
des semences au moment ;de la germination.

55
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