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---em
i4lN::STERE DU DEVEtiPPEMENT RURAL
m.-w--
INSTITUT SENEGALAIS DE
DEPARTEXENT DE RECHERCHES
RECHERCHES AGRICOLES
SUR LES PRODUCTIONS
-w--
VEGETALES
DEFENSE DE LA CULTURE ARACHIDIERE
PRESENTE A LA REUNION D'EVALUATION DU
PROGRAMME ARACHIDE
par Amadou BA
Dogo SECK
Amadou Bocar BAL
Michel MARTIN
D.G. GAIKWAD
1 - 2 - 3 AVRIL 1986

Section ‘D&fense des cultures
pérrkale
fntroduc tion
Au COUf8 de son cycl3 cultutal,
l’arachide eut sujette B des attaqws de la part de
nombreux dlprédateurs (ulsmatodes, iules, insecte6 et agents patbog8nea) dont l'artiou con-
ju@e obCre contiderablement le rendement de6 culture6 aussi bic:i qw la qualité techuo-

logique des pxoduitrr. Les n&mtod.:s, 126 iulcs, l-s agent6 pothog&er et certains kasectes
caus+nt des Ségilts à divere cltades du cycle. vaEGtatif di; la plante ; nlors que! curant le
6tOCkai,?e, on reltve pXticulièrement l'incidence de? brucks et de certain6 “fwgi" szpro-
pbytes au premier plm de5queb 6,1 plzcr l'Aspergillu6 flavus (champignon producwur d"îfl&-
toxim9.)
L?e Rechsrchea msn&s pm divers Institut6 (IRHO, ORSTOM...) et, rL'.3c&m&t 1'ISXA
ont ,?orté assentiellement 5ur l'étxk ir. 1s biologie et de l'écologie das r&mtode6, dr5
iules let de 1’A. flavus. Les insectes at les agents pathogZ!nes le l*.lrxhi3;s, 311~ LI'OL~T
AtS StwGs que d2 mmiBre ponctuelle bien que l*zür iaci&mza sm la ;woclurtivit8 des cul-
turre nc soit point nSgli.geable,
c26 rsch&c?ms ont abouti B des ri%ultats intéressants et, /TX* cart.îins cm, elle6
ont permia de formuler de6 tithodes de lutte efficaces contre c-s ?i;wi:i3tsurs.
Y3i.s coxq3te tm3 ~'23 x.&,
'w+eraction6 Evidentes de ce6 divers ravageurs, fczs solution6
_ aux probl&mes de la defenae de la culture ainsi que l'am2licr,~tion de la qualité technolo-
gique las proA.Ate d4rivés ne sauraient se concevoir qua :jm6 l'optiqw l'une démarcha Ge
.
Recherche pluridisciplinaire impliquant aussi bien la zoologie (iules et nématodea, insectes
parssites et insecte6 des stocks) que la Phytop~thczlc$ti
(3y;ents p3tSogèaes et moirissures).
Le prGserit &mmmt passe en rzvue le6 princi?rux eniz2is
22 1'3xacniJ2 et pr,rp,sz -Fs
th;--Lues do Recherche en vue de 1'anGlixaticm quwtitstive at qualitative de cet oléagineux
dont l'importance pour l'économie sGn5galaise n'est plu6 b dbmontrer.
.

Sous-section 1
----II-
A) Les Némtodes
B) Le8 Ides
C) Les Insectes

A) Les NSmtodea en culture arachidigre
2)
I- ,Introduction
Durmt p%tir;ieurs wGr?s tz n.>rnkzur: travaux UG~& zu S&I J.i! L’ORST& et dti
I’ISR4 ont permis de asontrer l’incidence négative des Gmtodus sur fer cultures d’wz-
chize e n livors point.s +?u SZnGgal. U?>t-. tenu .lee résultats exp&rimentaux acquis avec
certains traitements &maticidee, en petites parcelles et en station,, il 3 ;tG mis ~a
;>%nce un “Projet HGm3t3Jz” ..‘- concert entr? 1’0ZZGM, la Direction de la Protection des
vGgi$taux et 1’ISRA en vue de vulgariser J alus x1 ~L~IS long tarme la technique de lutte
contre les némtodes en milieu paysan, sur de grandes superficies. i’IS3A s’est :ktxni
Ca ce nro.jt?t ezn 1925.
If - ;\\‘ise au point 6ur les réaultata et les prob%.&-es encore existants
1) Le -arasite
Malgré %a diversits ie la faune nématologique dans les sols sln~gal&,s,
Scutellonem3 cwoneusi rùtrouvl
-9
on 7111s prcniz ,.iuantit8 dans les sols et les racines ds
lao,umfneuses et de cSrbalea, est considéré comme étant le principal agent incriminé dans
les d6gâts <Qs aux n,:matodcs (S-6).
Scutellonema cavenessi est :;zrfaitGment adapté aux c~:uiSitions éco%ogiquei de
la culture arzchi-iike zu SQnép,al, il passe 1.2 S~XZU sèche in zu&ydr:.&iose, wirz oil
diapause, et se rfhydrate Zi 1,~ ;>remièra pluie (2). Il infeste alors les racines dr: l’xl-
chi.:Ie dès la levée (16e jour) et y demeure jusqu’au 6Oe jour environ (ckz 11 wriétG 55-
4x, -:~US sensible, 12 parasite reste dans la plante en nombre encore imp.rt~~t jusqu’ .L
la rkolte) .
.
3i-n que son EbTKe ti’actisr. soit z;Ic3re imparfaitement cunnu, sc.1 ;hkktration

provoquerait une rGduct:ion de la noduktion et une moindre efficience des nodules actifs,
linit~nt ainsi la fixation de 1’Azote atmos#ki~ur yir la plante (4). son attaque limite-
r a i t (rgalement l’cndonycorhizstioa dds rncines (3).
2) L? lutte chimiqw
Parmi lea nombreuses matikas actives expérimentées seul le DBC? et, U-ziis UN
ccrtziinr mesure, 1 ‘EIIB ont fait preuw .., ‘une bonne action Gmaticidz, 1, wfldi.s Uradic;lntc!.
L’appli~zstioa
.&I ?r0:G t yar f umi.ys ti.32 tms le sol .-Ivent le semis et a:,rSs 1~ ;:remiGre
d u
?luie,q!ai ameublit :iar ailleurs le sol et facilite la pénétration/coutre,permet l’utilisi-
tien ‘:Te Zosss ,zsscz faibles du fait de la plus :yrande sensitiilit:: d u parasite B ciltts? +rio-
ils qui. ci’>rres?onC cn effet à 93 r;hyJratation. Des doses de lkcc;/ha pour le
DXP et de
%8kp, m.a/ha pour 1’EDB ont Bté reconnues comme optiwlzs. L:$ C?rtnFuran a ésaletnent don&
dea r&wltats intGress3nts, appliqus zn micronra?ul& (g-10).

m
3)
Lea :i:r&linr,%tions ,$G rzndz,‘w~ita consbeutives B un traitement nématicide peuvent
être spectaculaires. Test; B différentts doses (251, 401 et 60l/ha) et sur differentes va-
riCtL3,
la D?CP il ~,~rmiu dans 11 zone Nord (P.ltîr 1974-1977) cids gains tr8s variables en
gousses (*40X 4 +140X) et en fanes (+60X B *280X).
2’ action poeitivi! .A tr.Gtcwnt SC 3zifcstS ~Znbralement sur 1 p L .3nnGes con-
s&utiws ?ü traitzzent, sur srachide ou ceréales (3-7). Sur les essais ntin<s en milieu
. :?zysekn par 1’ORSTOM antE&urGment B 1984, 1~6 -ai.ns de première annge sont de 4Wk~ .;e
gousses et 625kg de fanes B l’hectare,
les arrieres-effets d2 -,)remi&e annge appelant w
il- 3ieur de 100 B 3OOkg/na de gain (3).
Les r8sultats montrent cependant WC forte diversité suivant la zone. L-1 ZGile
Nsr? :inna les neillaurs risultzts 311~s q.1~ -~T::E la Sine Saloum, fe produit ne permet que
de 1CIGirzs .~u~zntzti~ns de rendements, reste le plus souwnt sans action et accuse mâme
parfois un effet dépressif (Nioro et Sonkorong en 1978 sur 28-295) (9).
En ?Tus d’une diffZr.z:zcs .;‘cffic.acit2 s&yront les zones (avec As populations de
nématodes équivalentes) il a Its observé une diffGrence de com;ortament variétal au trAt.k-
ment Gnaticide (DBCP). La vzrii:tB hâtive 55-437 lralorise le mieux le traitement ; lizs
;:~US miuviisvs rZ-,3nçza nu traitement gtant enrsgiztrees de m&-Grti +rticuliIramznt :wti;-
.W,I Sine? S%low sur 12 variété de bouche GH 119-LJ ;
Le “Projet Nématode”, tel qu’il est défini aujourd’;wi, se limite au ‘wsin
P.rachidier Nord et travaille essentiellement sur 1s 55-437 ; 350ha ont été traités en 1985,
3300 sont prévus en 1986.
3) &tres rssultats
Des essais menés B Banbey (1983-1384) sur la 55-437 sembl~~ir antrer qu’un2 ..AZU-
sit,: d’au moins 110 000 yieds/ha serait optimale (1). Par c>:ltre, d cause sans d-)ëréd i’ ‘UI;
.!Cf ici t hy-trit;ut:, ~UC~XE
rzponse positive aux engrais n’#l pu Zzcre not8e sur les parcelles
trai té.es.
D’après
Messieurs Piard et Declert, le traitement du sol au S3CP ou autres
nématicides serait sans inci&nco sur la microfaune et la 13h!r3fl~.Jfe du sol (3) ’
I3ir.n qu’,>n prête au traitement nématici:.‘.e au DBCP une certaine action herbicid,,
aucune vGritaile étude n’a cependant été menée sur ce sujet.
P a r ail 1.2ur si ’ aucun; vzritable rztcc~urciswrr~ent d-u cycle l e l’aracilijti ~‘a .:tG
observi a-IrZs traitement.

.L
4; IL2 nst6riel
4)
.-
L e dgveloppsment dc la techniqw $2 l u t t e c o n t r e l e s néiti;it+&s & l’riide d u DBCP,
un f wii nsnt
fI?.~mgK>n) ) a nQcessitG la mise en œuvre d’xl matériel spkrfique,
Jwx w:)sr,:ils wnt .3uj.xr !‘hui utiliels ( 3 ) :
- l e stfric.lit:,;r SEISXiH, -,+JrtG sur un cxio3tJnimog ou derrikke un tracteur,
,s:~ssis..‘z 4 CU 5 mutr.;s inject-urs liiwntés s o u s p r e s s i o n 3 p a r t i r d’tmc cuvc tr!k- .i ~IL
*
-3
, ?mw antrqînc:: --.nr :wisti i;e F:;rcz. Il faut auviron 2 heures 3 cet appareil pour traiter
un hectare. Il nkessitr!
.‘.e plus :Yes parce112o de taille suffisante et parfaitement prspa-
r33s. (cobt/iia = kY XkXF:,)
- 1.; sw;Ar sttriculteur
SISMAR, conçu avec 1'3i.k .:u stirvicz ;:.xhinismz -.; ri-
c3l.e .1-. r-y, :lo 3~Gy :X~T r:Xi.ser .L:; ;GK tz.:-..s l9 ~L:;zx~G.~;:f A p r o d u i t e t l e s e m i s ,
repr enc!
l e chassis d u serwir “Super-Eco” ::ui a Qt6 renforcé et auqwi a été aj’outé un coutre injec-
teur alimenté depuis une ci terne de 201 par ux 1 ompe pkistaltique entrain& ;;3r cxinti.
Tracté par un cheval,, il permet de traiter .xwi.ron 0,75ha par jtiur. Privu é l’ori-ine ;:,lur
,-Jcsc rnc r.2 g IScz, 1:~ coutre parvient cependant %?ficilrment
B lOcm, v u l’dffùrt cwkisi-
:;)-3blc ,+~~a(;;; 1 1”:rniml. Des perfections doivzt encore $trz JL.:I-::,rtbes au niveau de la
pompe (EiabilitG) et du coutro (usure trop rapide). (cotit/ha = 25 OOOC’FA)
Vu les ront:raintes te-orelles pour la pkiode de traitement, la diffusion d’tn;?
scmir stbricultzur SIZ2’:TY a&lior; serait 13 solution la plus aL:ylrqxiCe à la vulgaris3-
.I
.
tlx, <IV tr21t2r:;i2t i’.l:lt 1:: oTût encore élevé pourrait CG-,endlnt être un frein important.
I,:nl CT I 1-3 rGs uZ tx ES iS.Gniables dnru-istr&des rGserves d o i v e n t cepend.kkt
Ztre :E::itzs cox.~!.rnmt la d&eloppement des traitzrznts nématicides à [Tande échelle.
- Les dis::.xGEilités en DBCP sont li:?itées et ce produit court le risque de ne
p l u s Stre fabric@
L coqte tenu de sa tr?s forte toxicité. Eu .Lffet ce produit, rtic x~nu Lx--
-2reuz;K ;‘)our l a sant& humix (stérilisant) a S t é i n t e r d i t d a n s l a :.:lx;)-2rc Aas ,;AJS oil il
avait des débouchés. D’autres produits otit >t.: expériment6s mais aucune des matièrss acti-
ves testées n’a permis d’atteindre 12s performances du DBCP ; l’E35 s ‘in raaG:rochant le plus
- Du fait des lupmentatioLx s;ectsculairds!:es rendements en fanes et en g,ousses
dues “iu traitement et jonc, corrélativement,
.
..e l’~,pl~ur -2s ‘-soins e n e a u e t dr l’in.,~r-
tsncs ?r!s :~h?nrx$nes d’c.vapotran6pi.r !! ?!c cou.Tert vGgé ta1 I dzs pr~blkks i’?limentstion
en eau sont susçeptihles de se poser, surtout .Ians la zone Nord oa les @kLpitations,dEjh
faibles, sont sujette; 3. !de grandzs variations. Ainsi sur les essais menes B Bnmbey en
1984 on n :>‘:6ervé un fort effet dépressif
alixiL parfois jusqu’a l a
d i s p a r i t i o n totale
das plants
sur les parcelles traitées, B la suit- 3’m iqmrtznt Gficit hydri.iue en milieu
de C~C le.

*’
.I
5)
- Il 2 r?brr-2 , C.28 wr7%2nt.ltirw .:e rendement ris,;uent de provoquer B long terme un
appauvrissement du ad, la formule de fertilisation ‘e l’zrschide ayant éti5 Etablie ,auivant
l e s tories, pour des rendements moyen8 de 1500 3 2OOOk~ de gousses ZI l’hectzzz ; 11:ra ,ur
l e tr.Gtrjment :SI ;.‘S’X3:3 .q Termis ._ ‘ o b t e n i r ..JS rendements s’~levarit jusqu’ i:lus de 35OOke
+?. wüsse3 i. lYhãctwe (P.st a r 1974).
.
6) Axes de Recherche
Dz nc*S:reux points restent encore 3 élucider ou demandent pour le moins de8 chu-
- des plus approfondies en préalable 3 tout dSveloppement du traitement n6maticide 22 grand,
Sch,zlle.
- Le nwde d’ac.tion du parasite PrGsumG, ScutalL:~:Ltim? cavenessi,
îl scur.
- Xvmt 12 ris y.u3 le ne plus tr.uver de DBCP, la recherche d’a iroduit nGmati-
cif:12 au:3si oFFicnce a!sS css.zntiall.2. 21 produit formulé,lr Loi; -,~ti-re ou microgranulé yer-
nettr.ait de supprimer les problèmes 1iGs 21 l’a.plication d’=l &)r,.lc&t &:ur furni: 3tijn. Le.2
anZlivr.atiS:~ns +es techniques d‘injection sont, dans 1~ cas contrG.re, n2crss:Lires.
- 3~s sss.G -Fcrîilis
atizl dévr2:-tnt être cc>ndzzits afin de faire face aux expor-
t;ti:ns accruas ~5.2 wtQrie1 végEta1.
- Des Studee approfondies sont souhai tabfz pour juger dtzs r&percussions des
traitements
sur la résistance 3 12 sécheresse de 1” JracSdo.
- Une fois les némato~~s SliminSs,
des tests d’inoculation .-I+G &Ji en RhizoLium
, pourraiE nt êtr:2 .2tvis3:-rl.s afin .II- wri+izr l’im-;act d e c e t t e forrn.: Le l u t t e s u r l’assl;u1*3-
Son de l’azote atmosphbrique par la plan&.
- Une Etude socin-Economique devrait également montrer si cette technique est
vulcP,arisable au niveau paysan, compte tenu de la technic. té qu’elle requiert et de la toxi-
cil2 iT;wrtante des produits nématicilles. La vulgarisation devra aussi faire face au COQ~.
CilSVZ. .!u tr3itayisnt
-+nt 13 rantabilitb pourrait Stre illusoire dms certaines zones. Une
car tozraphie des zones sus cep tib les de Canner de bons rfsultats devrait ayusi ttrc 2tduLiG.

XLli.:;graphie consult8e
6)
(1) ,- .xlu~!r’)se L. (lTl3) - Zi3illL3to ?rr z;;op.i .;ws .:3 tr ‘: i ttimen ts nématicides B Bambey
Rapport d’activit& CNRA - Bambey
(2) *- Demeure Y (1975) REsistance à la &cheresse .n zone sahQlienne du nbrnatode phytopa-
rrasite Scut;ll-~n,z~~ cwenessi Sher 1963 - Cah. G.k?TVI?,
sdr iriol,, wl~, ~1’3, 283-
:!32
(4) “- Drav.7n J.J st X31 -,ye :i. (13sl) Influence de Facteursbi~%ogiquea Rhizobium et néma-
f:P.k?S sur une cl;lor-*sede l’arachide en zone Sailelo-s.ludaniennr LLI S.k..,;al - Pl,a,,t 2nd
S c4 1 t 5 2 , 335-sz3
(5) - - Ger~ani S,. at Gautrczu J (1976) - Rlsultats 7.ronomiïues o b t e n u s :)ûr kds traitements
i o l .
rtcnl titi r’as sur sr.:c.:i:1i- ‘13 SZnC-~1. C*:L. ORSTOki, ser. Bv o l . X I , no3 153-202
(6) -- Germani 12. (1979) lictian directe lzt r&l;rjntti l’un trnjtemc:lt ,rGmaticide d u s o l eur
sér.yjiol.
3 cultivtrs d’arachides au Sénégal - OlZagineux,Afol. 34, n* t - 9 , 399-404
(7) “- “i3s32s E. ( I~CI?) Extznsi7n dc la ,>r.:duction d’Arachide de Bouche. dans la région du
Sine Salow ;I-chcrchi? d’ 7cc3~-1~L~3;::2clt, ;.s;+:::~rt znnu~l ISU, 44-s 1
(2,) -- %>ssirG? .Y. et Gerpani G. (1374). Syathsse des résultats agronomiques et nématologiques
C!e deux essais ném.zticides sur Arachide mis en place en 1974 dans la r8Sion de Carou
f t Bas&:: - 5~:.
(9) a- Yan den BerheD(1978) Extension de la ;:roduction d’arachide de Bouche dans la r5$on
d.u Sine Saloum, Recherche d’kcom~lr-rw~zzt,It:;‘;ort .Imluizl IX%, C’.:1 17
(1’3) - Vzn :Zdn %rrllaD( 1.375) Ext~nsi0n Lt2 a :;r:.>:kwti~r~ ‘~‘~1rachide de Bouche dans la rG&ion
du Sine Saloum, Recherche d’Accompanement, Rapport wnut:l ISL, 73-j7

5) Lc nrobltsme des Iules en culture arachidiere
7)
au SOnégal
I- Intr~~~lucticn
-‘Y
Ds-:cis l:);nctemps les myriq~; 23 causent des dClg8to sur les cultures intiustrkrliss
e t 12s mltur-s vivrikds 4u S . nZ<~l cxzx \\L=~T; Jti nJmbrduso3 a u t r e s ;.3rti-s ùu :-i:)bc
(Eur;;se., Asir, $fri*;u.:, ArGri :uc), L’imp.zrtar;cc? :A leurs attaques est très variable mais
- i l s p2uvent Parfoi+s c,onstituer u n viritable flGau. A i n s i a u SSnSgal, w
C~L avxm recdnecmdnt
qrícirs f?cs p:y.ds&n.s Z’iuias n’2 z;ic,>r> .Yt . :fkztuc, ils SG repartissent dans toute la
ment
moi tiiZ su’ .:u p3ys av-c ks c7ncentrations particulikel impJrtînte8 dans les parties &ri-
,lion-A 23 :u 5ir.e S31ou~, rr3nIc zen? ::r;clri:iLr.z o!i Cc3 rav,c:eurs ~kwc;::,t yrovo.~ucJr .k
s:Irizux ,: 1-4ts, lot 11 ament.
. . . ~
D>s 1969, i’I?:iO, :ui assur l’unc?irrn;zkt AA ?rojdt ArCwG.k (le Douche, 2 U~T<-
pris Jo!; rzchdrchzs pr>ur t e n t e r dr r - s o u :r:i CG :ro:JILLtr. Cds recAirz,kzs ont ,.I t.> Lif fsctuw.23
2 1.3 St,ltion .‘: 3r:roui située au cœur 12 la zone la plus infestde. C3s rccktircnas,
++-ntrti-
.
TrLsi-13 i: rg”lit2 :’~3s lc ckrz .Te 1 ‘ISFG, b partir de 1975, sur ce I&X sit&,
sur
out esstin&L-
1~;.?nt ‘)3rt(Z/’ 2 ris2 zu ?Lii;;t IC trck;ip;t,z C.IZ lutt-: chimique efficaces et vulgarisables en
milieu wysan. D a n s c.ette opti:;ue As clss,zis Cd pr&,wl; *ris?tiori o n t 2t.e nrnks tin cvilz~~-~
rltic.12 IVL-C 1.1 53 >E V i ; ;n 1923 Lt li.31. ‘~C..li&?S :rwî*ux C~JJCCnA~t Irs iii31JL,id tit l’&ç .+-
1;7~4 c 1.; ces rwaceurs ont Gté conduits parallslement
par 1 ‘OZSIOM et le Museum d’ifisbi tC
Nsturc1l.c
.
.E Parisa
I I - ‘fi-~ TÜ Tfloint s u r 1 3 s r:sultnts accjuis
a-
1) Lzs I u ï e s
Les Iules sont les principaux représentants de la classe des Iiplopodes, ;fyri=-
b ~O&S au squelette ca.lcifié, porteurs de dax paires de pattes par anneau et au corps divis;
en diplosegments visibles extérieurement. La classification des Diplopcdes est fdn&e sur
* ,< les diffCrences rrorpholo;~:iques des gonopodes, organes copulateurs du m?ia) .$rivaLkt & 1.1
diffirenciati::n d’une ou deux ?.lires de pattes du fe anneau. Quatorze espèces de Di~lopc&s
o n t éte recens5es dzns l a r-gion :e Darou (3-i-”
t J), appartenant à 3 grandes classes : ,ks
Stti-4ul.oï.!ea,
(

c>;xius 1~s
5, S.:ir.ostrz;-t
us 1; nq~ )ï.‘:-)
..‘lGl-s) e t l e s P o l y d e s m o i d a e .
5 ,a3 3.s :. '? 3
espèces iuliforzes (corps cylindrique, norn!rc d’anneaux supzrieur à
50) :mt 2.e importance &onomique.
Les autres groupes comme les Polydesmoidn~ ~cJrps l,,l.:.ti
et prolcrnp.em2nt aliformc 3 chaque anneau) semblent jusqu’8 présent inoffensifs. LZS d;,.Gces
les pluf, f réquesxwnt. rencon trr.,
i ‘8 et les plus ndisi.)les aux cu1turd-s d’:!rachide sont les sui-.
vlateo:
- Pari..Zontopype conani
(i;rX. Idi;)
‘- Pzri.Antqyge rubescens (Ait zi-s)
. . . /.

Tr&i polyh.?y.:s s i l s -;,-nvctt .j:.iLtiner~t c?usL.r loc~l~r~,~t :..z ;;ros degâts s u r tdutds i;~
cultur.2s, c:11I:,b 2z 12Ct5, s u r m i l et aracii;Ce, Jans la zone de ThyssGKaymcr en début d’,G.vc:r-
xl?“c“.
il r.oi?;,r, .,‘_ ’ iul-s visi;i:?s 2;~ durC?c~ vXri2 forter.xslt id cours de la saison des pluies(6)
Es l e s jremîzres prici;Titati:>ilso.3 îsziste à une sortie massive des animaux qui pullulent à
es
la surface du sol. Les effsctifs 1 învidus qui émergent, aprk avoir passé la saison sG.che
.enfouis et en dîapmx, peuvent être vari:Ll;s c5;r
c.22 Li. tiannée zar de nombreux facteurs
climti,ques, pc< 1~1. 5 ‘!:.i ~1. &t 2~ I ;p-i -11~3 : 7 5. :~ILS ‘CS FlGeS, AI Ltur3 ‘U 8~~1, a p t i t u d e s
2 ) l e s dégîts
Çom;lte tenu de leur biolpgie, les Iules peuvent occasionner des dég?.ts i.LJ;jUrtzIrts 2 . ..~ua
yY~ncîn*ll:s :,5rio..*3s iu qc12 .,;\\ lqwscL.iL.k : ._ 12 l.:vlti 3t - 12 frucCific3tim. L,.I Lscr;; -
tko2 ct 1 ‘Gv:lultion i’.zs .:Zg$ts ont ét6 effectués sur l’arachide de Bouche GH 119-23, ~ul6vée
.
:;Y.70 11 ?5ni l.?* ,,lus iiTlfLst.-.c-? dans le cadredu Projet Arachide de Bouche.

3 ) 3 l a 1evEe
-
-
L 10 .?ttl,ou:.3 35 7r; G.aent zntr.2 1.2 s&.:3 n:t 12 s t a d e 4 f e u i l l e s v r a i e s , c”:st
3. :Tir:, :!ur we rcric’li Ll’~l~viro~ 1 5 j,irs , u,k ,+rr&.rzkT! liint: h211tfL:%~3ibl: Uil .3ccrsis-
siml-n,t ,.!.3~ att-j*jd2s. L,,G ,.;ntt; 1~s -1~s ivgrtznts ;,lit liyc i=:~ .‘cf,ut t.s: luvc;.: l o r s :u~ 12
;>13ntu1t: soul?wc 12 cr:?G.t.: s-.,~rfici;ll~ ,.lu sui ; 1.2s i u l . 3 $nLtrl:nt rllsrs ..3ni; l u s c r k-
~u‘lu~ra 22 1% trrr2 ;A i l s trouvkit l a milicti huo~i~~2 rtt osi;r.l,G ,;u’i.ls aff<ctionnent. L e s
cotyllfg.r,as s!>nt sttwjuls e n premier, 7uie l e s r>:.icules e t 1’3~~ hypocotyle d o n t l e c o r t e x
- est r o n g é . L’ax.2 czntrai vasculaire n’étant pas s&c tionné p la plantule survit dans la naj.>-
r i t e des c a s , Cepend?.nt les :)lzsswz3 :‘cc 1s i ,ïd 2; cxGtit~:~Tlt
\\A3 Vi,ii!S A? p5nétrntion
préfererktielles pour .livers ;:.3tZw-Li,?s tel lq-‘-3;.drr:i11as niF,dr 5 l’Uri.-i,l;- -2 -ErL,;J.z1ttis
Twrrituros Ai c7llvt.
r. _
I l s 2st ainsi sc:uv.3 :t Cifficila . ..d iiswlzwr lds respmssbilités
rso;mziivds ..ks
lttxpz; ~!‘iulk:s ,zt .:!cs ~??li.li.zs cr--ytoyamiques daz:--s l e s f o n t e s d e s e m i s . ‘A; :J estiti cd >drr-
” xlt ‘lUi:i .'.Lrxte~znt: au ind+rzcte.:ent
les iules peuvent rL,,uirz 1-s riensit& de 5 3 10%,
A!S ~~‘::c~it3 ym,-usmt êtr; ,)I s::rvïs s u r 3S ._ 5?G L-s :,;17r;ts lev6s ( 9 ) .
‘. 1 Z!, l a f r u c t i f i c a t i o n
Des pertes de r.adem2rits :Ld f'.~r.:r,i :'.G 1'3 2 2.X ;~;~~rrG.dït 2t.rd i.q-dt.$l~a .112x
iuL.?s ( 15) a 3.: plus 2:0% des g o u s s e s récolt6es peuvent grgsenter
d e s dée;Zts .1hs L?U~, iul;s
et loiwnt être iSlimi.nés des lots d’arachide de Bouche en coques destin& à l’~x.,:~vrt~ti-~,:
(1 “2
3) les techniques de lutte
les csszis .;ui JLlt Gtb menés à la s&ti.:n de Darou de 1969 0 1980 ont eu pour
->rir*c,iiL:tl n jzt 1~ rickrchz ;2 :zstici,‘ss cfficncds cr,ritrc les iules et la mise au point
de méthodes de lutte. Les recherches s’exwçant dans le cadre de la Recherche d’kck:m..!c:rB -
ni-nt lu i?mjzt :.rw;;iI 2 L.2 ::.ucf3~, l’ensemble des essais ont été menés sur la variéts de
bouche wltivfe dans le Sine Saloum,
lî GH 113-20. Quklques essais ont montré par ailleurs
:;ue e;ztt:tl v2riZt.i
Ttsit 1 C3UCal( y-lus scrlsLd12 '?i;X P.tt-,.;ur?s i ‘iules que les variftés d’k.-
lerie ( 1’. 5) .

La &thod.jlogie suivie lors des expérimentations s’est ,C.s ltiA;.art tixsrcée en
2 Thaszs :
- les mati.Sres actives s >nt :’ abord testSes en micro-essais au lalor2tzirc
&)L.
513 ?l%I C?llv.
- l e s ..rr)Yuits s’ztcrnt r?T-strcs 12s ., !~US efficaces sont ensuite testés en grande
CU1 ture.
a) micro-essais pr<liminaires
-
- Z.?lisis tout d’aber: J?ns des bacs mZt?lliru:s -il saison s&ncs (13*-14) D ila ;,;irr.iif\\:itt
.:.t? .?Znz<cr un *,r&.2!r *.:r.>,uit afficac.2 eik 117 1, 1s Sï~c.anc, et mirent en Evidence une sen-
sibilitR vsrilblz .!es i u l e s a u x i n s e c t i c i d e s s e l o n 1’e~~:Zc.z ; Peridontopyze rubescens
(,“.tten,s) S’avlrwt l.2 ius rCsi.stantd.
Ck;,r;l.:::~t ‘iu f a i t L’una mortalïtti au)rm312 ces
i;llcs 2t .:~a ,YS~s 2s L.lev;zs J’i2s2cticii: tis23 2:; s3Jvr.2 , 3n Xvtilo:7:3 cnsuitz uw t4C..liki-
<;Il2
::y .)i:-etr-e ;'n . .l .in champ c.?risist?nt
3n l’?..j.~~ti~n
:-tu -rgjcuit :wx z~~)!!ics o u e n 1 ‘.SF
fwis82wnt (lu ->rS:!uit au .a:>1 en vued’rn testerl’efficacité ?ar ingestion ou par contact sur
une ;??;?ul?tic-n .1’ iulos :? ms ,223~ CXl*LPti%IS Ai.i2urell,=s et sur une surface minimale (15) D
L;z Carbofurw
‘3nna ainsi les meilleurs résultats par contact devant le Fonofos,
1:: Diwinw nt l e Sc?tc’tin?l--zS.ûn ; î :nLis -; u -2
.2 r ixyas ti.22 1~’ Prop~xur, 1; X thiocarb~,
12 C’if:.brfmvin~i3 2t 1.2 C2r7,2f.ur:i:: s’îv::raiS:.lt kes ?~US Lfficaces ; l e s organo-c..l;rtis
(Lindane, Heptachlor;)donnant des résultats bS en infkieurs.
- Une mEtho& dériwnt de celle des bacs fut ensuite mise en place (l-2-7-L-,-11-1L)
y:î ;,3r+t ?.t! îdtçt::r -y -.l;.c22t 1 PLzffT22cit,: -2-s y*::-uits y.?r .rngastzm
’ SU Tzr c..at:xt.
L.2 ->
CarLamztas a,i sut& Y. .?zs .a,j;-,1:ts cùr~firrlk:nt L~X vzli-ur iuli2iV2 :>ar i n g e s t i o n (Car-
5: f Llr-itt , 7r ym:ur, ‘:xic’i;xzrrje 9 Aldicarbe, Méthiocarbe et Dioxacarbe) tandis que par WR-
tact 1;:s .w!:anophos?horés s ‘avsraient l e s nilleurs ( F o n o f o s , Lt;:o>r.jf.,S, Lhior,%yrik>ti. -r-
~ &hyP)
DGS Tyretkrinoïdes dr synthèse ( Scaméthrine, Cy, -rGthrlm) D k3uc3u~~ 3;i.w t;.lxi jws &li-
lis *3rT:e<.T cnts y,-ür 12s utilisstrurs, wt égtilanent f a i t p r e u v e d’zm lice ;~~uvoir iulirrlt
mis ?. 2es Zoscs trT:T Elevées et non rentables économiquement.
Cettrt ,:crnik3 -itlw k krr;i t So;alzr:nt c:.: testsr 11 ~31.2~ iulicik ,k nutières a c t i v e s
employriies en poudra,-:e de semences en donnant en pâture à des iules de jeunes plantules
issues de semences traitées. Le Carbofuran suivi par le Carbosulfan, l,;- E’r.)y..;xur, le Dioxa-
i: 7rl.4:: rat 1 ‘IsJ- rcocsr)z !+nt 27nné 12s rk+ill;urs rl:;::Lt-!ts -wrmt LaLit 3.i:. ti mr:zlit- ink-r,:s-
smt; ,-!urzxt 1~20 1:; j.zu,rs suivznt 12 5256.
' b) 2ssni.s cn 71.2in ch?rr?
II-
I l s wt 92rmi8 2~2 krïfiar, ..3ns Iisconditio;ls naturelles, lz v:llzur AS ;>rc-
cluits :.yant m.>ntrQ unî czrt*irl>
1 e.. sf-ic?citL lors .-s micro-essais. Ils ont également permis
de tester 1’efficacitE de diverses techniques de lutte.

l?.
C:tt2 7~.-!f::l,~:; ~:3;~~riic:~ %;:s 1 172 sw tr vulF?risiticn i, .~l-,?is c)iTIS tituts &c s .lr
&mi.l humi.:i!ié auxquels était ajc>utZe w3 f#.::rlul; ins.Lctici.l.d (Likian.z 102 + ild;!tlCllLJF~
35,S’b) (LINIWX;:) Côt. yi ItGent Gpandus en pleine surfac2 dEs le semis. G;tt; formulz
vo~ul?i:r 3s~ )ci::r 1’;ffet c h o c iTu li:l,‘:sn.i -: 12 r. ~:uQK..c~~ & 1’Heptachlore.
Lz C,îrl,ofur?a ?y?;-,t Inxktr: 12 n&.ll:uri Gffîc,ïcit2 ;>?r i n g e s t i o n , -G;,z a u t r e
formule (Carbofuran 0,72% + mZlasse 43X + eau ZZZ) (DIALAALT~x) entra en prévulgarisation
e n 1’37’2 ; le sup?c,rt. de 1 ‘appât /ei&Stitué de coques d’arahide broy&s, /,$fa/#%@?x@rG une
meil’leure Gsistance. aux :r>r~.ci.,~it.ltî,;ns.
,. ,
& S-ylns2ye 1 -?cilis.s ,zd ? .l;Tk3 :iJïci?ii .,..s rkult3tS sinilaires à un ~p3r;~rrs-y
en -1e:Lne surface (1). Cependant si ce type de traitement entraîn-r u-k: f~rtd un>rt.ilitc
s u r ‘le:;
:J,,wl îti )nS .Y ‘iulrs (juslu’ plus de 1% f2.Q iules tués/ha en i5 jours (7,lZ) 2:
unr :rG?ucti,-0 n~ta‘..lc 12s 3tt?<u\\3s sur les jeunes plantules, s.>n ir.flr;:ncc sur lc reu:ti-
acnt fEin restz trZ:s f?i;lr v,-irti nulic. kux cnus.zs 3 cal2 ; ?‘rrne part les gains de
densitit obtenus B la. lev-e sont limités en raison de 13 faculté compensatrice de 1’.3r.~=
cTli!2 ,:t, ” sutrc pe.rt , les populations dt iuizo S.?rL1 -nt s i ClèVZeS qu’.zz 1’~;321i:ti3r:“ii?
3,. rt,m:: : ‘32 13ut I.‘hivLrnl~ i .te permet pas une protection efficace en fin de campagne e
De >iUfi, les précipitations tgpétées favzrisent la déf:radation et la dilutkon des ,~l,!-&ts
e t en wic, ~UG les iules sont dou5s ii’une prande
.3
mbilité et peuvent venir “reoolonisrzr”
un2 ;?wczll.: trzitje -~-lrLXr 2 23:i3s non traitdes.
R Traitement par ..Toudrage des semences
L”,~X~Cri~~~nt7ti,;,l, .:.i’:utLd :u es ilomaine en 1974, a montr2 l’dffvt U&Gfi..,uz
Y’un _ 1:~llr +t’ir-
. ’ ::
-- iatt.2, f?zilz::;:t VU~: ~i.s::-l~~ 73r 1~ destruction l?es i u l e s à l a
levk,
.*zrmrttlnt w.:~ limit2ti ,n des attaques sur les jeunes plantulds (-30.:) et une au;:-
-wzt*ltion sensiblr :es densités 3 la levse (+5 ?i 1.0%). Cependant, c-,Iff;le précedemment, l,.r
r -I-. <i..rcussi’ns 2 1 ‘L r lc5i te d’une telle tee-nique sont décevantes (7-Ü 11-I 2).
Une f3rmui: .‘:: ,:wdrage des semences fat vulgarisée en 1978 et est aujourd’hui
utilisée dans ‘le cadre CS Projet Arachide de Douche : le GUNOX (Uénom31 10% - Ç-1 tif.:1
.:
1 7 *. C:%?rbofuran 20%‘) utilisé à 2X, par rapport au poids de semences.
z‘ .s tentatives F)i;r zwmenter la dose d’i:is,zctici.le retenue sur les graines lors
du p:w!rage par ajout d’ ?‘Jhésif n’ont don& aucun r&ultst probant car les ;)rocédés d’.:..-
.:lic-:tion provoquaient des dégradztiorsdu
tbgument sGninal, favorisa:.t Ainsi le dGvelo?pe-
ry>n+L .i,: 3 -:IIr ir;lt 3s cryt j~rlmi;uds ( 1 1 ) .
. . . J.

* Trnitksr:?nt ‘-11 Sol
12)
-m
32s ïl~~:r::us;:s
.zx$rimentations ayant étE menées dans ce domaine on peut tirer
les principaux rBsuXtats suiwnts t
.Le traitement des refuqas ou en ceinture autour des champs reste w~ns incid,>,:cc:
silr Lis 3tt 3;uL:a wa Il ‘i:.t:.rizur -2s -.ircelles
; un traitement gÉn&alisé s’impose.
. .::lllf.s:ls l:!s :Ir:r?i res w&?s 33 .:,Iljis, 1;s trlitrl-l:,kt5 &.; sol ont mis en
évidence la relativement boww cfficacitg des oreanochlorés (He$achlor-) p ceux-ci ps.::;-
séda.nt une bonne remanence et assurant une protection jusqu’f la n0it.k dG la phase dL
fructification.
. En vue de protéger .?lus efficacement Zes productiorn
tout au 10~s Ue la pério-
L c
‘3 ‘j2 fructification on s”èst alors tour& vers ‘es ;:r::::uits .L .Icti,n cwc : lL;s im;..rt:i.:tL:,
nCcossit2nt une remanence moins inT;rtnnte ; 1,~ 4& jour :k culture sVc-Pt m:;.itr< c3mi .:
i?2wnt Stre 1z 9’9t.2 f;7ti-\\.:le d’application du produit (12). il Lonne efficit6 des orga-
noph,osphorés tel5 que le Fs,:>f .:5 D 1:3 -?,, ri::i.~kjs-:: thyl) le Chlorpyriphos--t:ij i o;i ~11:
2 ’ un o.z.-‘;w?t;! (l..: Cnrbofuran) a étii Confir&e.
. Les essais ont mont& que le traitement pouvait stre effectué de manike
loca.lisée sur 11 li*sne le vL&tstion,permettant ainsi une économie substancizllr .,d :?r_-
Tuit: ; l? mise au point d’un “triangle distributeur” TZtallique permet u:i.; >onne distri-
bution du produit sous la forr.2 ricr~-t~nulr;.
Des essais ont cependant entré que 1%. L
li-
cîtion ,?u -?ro-li~it :3:?u5 F3r7.3 li.;ui,:o .‘ L-.3 ~31:s~~ -,,.;.:sZ .._ i . t U;LE ::ffic.lcitv sizL131re ; .:i$;,
c 7.3 ..: e ‘:rûlur~ç
‘u fc?..illage ayant néanmoins été notés pour de tartes doses.
, C;s type de traitement h la fructification semble permettre des accr,; isse-
!wnts :c r~xl: r!3er?ts 2.a triciables (+33,‘) ct -..I- z:li..lration de la llualité de 11 rkolte
. c+lZX prairies saines) (11) et donc s’av;rs ic:r; .zi _:;i.;znt rentable. CL ‘2~1 .T.iit les r.:sul--
t.ltç ..TZ-q,-Zs dans c:: *irimaine restent enwre ?eu nombreux. Ed5 Lssais de ?rgvulysrisati.:n
menés en 1980 et 1381 riyant d’ailleurs It.! ;tcu conclants, de nouvelles-etudes sont néces-
saires.
4) Situation et contraintes actz.:llds
-
-
Le?s recherches pour résoc;dre le ?ro;l&e des Iules en culturr arachicli$re ont
cessé en 1982 avec l’arrêt du ?roFramme de
1: Recherche d ’ Accowa.-newnt du Projet
Arachide de Bouche. Les résultats de cette recherche passés en prkulcarisation n’;,xit
s3l.cist.I .u’w si.veau des paysans contr.wtwls encadrzs ans ld c3.r;
‘ti ;‘r; jet Arawi. ..‘*
62 Eouche et qui utilisent la.formulation GMNOX en pcudraze des semences. L-i-x-ci utili-
sat Jarfcis
ce -T;~.:.uI. I
** ‘;-
oudrsse comme base insecticid, .:ws la c.nfection d’.~j..âts
épandus sur les parcelles d’arachide d’huilerie.
. . . /.

13)
Le princiya.1 hlndicr:~
I. 13 vul~~~~rir,~ticu .e ii:JuvtilLd8 techniques - les traitti-
sente 9 la fructification se&lant être le8 seule .:’ pouvoir apporter un accroissement de
rendemeu t - rdaid.: .“:.ns le manque de disponibilitcs financières des ;ICI~IXM +.Jur ;?T;er 1,.
c4t !‘rm tr*xit,mx.t: insecticide. D’autant plus que compte tenu des aléab climatiques 13
rentabiïité d’un tel traitew?nt pourrait s’avérer douteuse.
5) Axer; :,c ?~krch~
Lq rrcherch.:z futur2 e??ur con:. lttrr lcr i,,les devrait tenir com,:t~ ..es principaux
1 points suivants :
- Poursuivre 1’6tude de 1’QcJlsgie et de 13 biolQgiede8 iules et prgciser
notamlient les facteurs influant sur leur sortie de diApause et leur arrivée en masse en
dsbut d”hivernaEe sur les jeunes cultures afin de ;$&&.r *tout risque de pullulation.
- ?zckercher de nouvelles matières actives efficaces mais moins toxiques
Pour :L ‘howc et an-loy’ks B des doses cozyjzti: les ::VX les disponî.LilitL. ~L;L.L~<Ps ..\\.G
paysans sénbp,alais.
- Poursuivre l-4tude d2 différentes techniques de lutte, notamment le traite-
+-xttt t:jas semznces ‘- l a S~O~ACUS
envisap,eant Zi terme dd fournir des semences “trJitLsÿ
: rCtè8 ‘L 1 ‘emploi” aux paysans - et le traitement B la fructification. qui semble 2Lre :i-
3fLaS :2-t:- :: ..y:- 1*-r une plus-value intéressote.
-Etudier les possiLili:~ç A’ u.12 lu.tce biologique contre les iul.?s, CGC TA’. -
-c;ur3 ii;ssZcj-ynt ;*.z p-j~,‘-r~~~z;
knnemis (Gactéries, Protozoaires, Vxs, Insécc~. . . )

Bibliof;raghie
14)
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Biol. vol XI, n”2, 121-127
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d’firachide de Bou&e dans la RGgion
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(3) - Rclssion 3. (1;75) m- Extension de la production
d’Arachide de Bouc>le dans la régi:n
du Sine Salpum, Recherche d’bccoqagnetnent,
Fic,lier d’ 3~~~ .-rizrces $., 1S.r~ 2-.i7
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1. O7, 355-27 >
(11) - - l’nn ‘Ln ‘-~2r~-+l; h .-. ( 1 173)
Cxt msi m .-c IJ gjroduction d’<%rachide de Bouche dans 12
6:;5gion du Sine Ssloum, Recherche d ‘AccoqA@emen t , Ragpor t annuel I%i, 2~4
t12Il .,- l’m ? s-î y~~r~-h~n(l 17-1 Uxtension d e l a p r o d u c t i o n d’krzchide dc ?louc.~ ..ms l a R&ion
?iu Sine Saloum, Xecilerche d’Accompsmewnt,
Rapport annuel ISRA, l-55

Y
. .
(141 -’ IRHO ( 1372) a- Rapport zx.~c?l S4néqal 1372) brou, 185-L 23
(1571 -* ‘kckxcks s’ur I’Arîcki.!e, Firsiur ..‘x..Lriences 1973 - R;Sp&lique du SénBgal,
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241
-
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ZLéeation GEnérale L? la Recherche Scientifique et Technique - Institut Sénégalais
de Recherches Avicoles.

I- ctroduction
AU SENEGAL
L’arachide est: une 1Qzumineuse dont la culture contrairement 3 celle du niGbS,
ne posait pas de s ,rieux problèmes entomoloRi.ques au Sen6Ta.l. Lette remarque ,qui ressort
du plus récent document consacré h la question (NlXYE,
1976) doit être apprdeiée B &a
juste valeur. Fn e f f e t , l e s raii;;ns d e c e t t e situati.Jn évoquses par 1 ’ .~td~r : -rxndes
surfaces couvertes par la culture et 1’adaptati:;n
des .ariiZtss, l-ni; connu des modifica-
tiens.
?lus 1t.c s u r 1.3 yi mt2, w irtt.ir5t ,szr;icïli;r rt LLti .?Jrt.. t.ur le stockage de
l’arachide en raison de l’ampleur les digâts d’insectes. LX~ ;rogramme, essentiellement r.k
lutte chimique, a Ste: mis ~1; place des 1’;;72 (LY, 1983). Suite B ce programme, wc List- ..d
* .
rzti:.res Ictives a été proposée aux orp,anismïs St.:C..~3UiTS (;-;mtixa A) lils~i klen sous forme
de poudre à pou irsr (&Y, 1.32) que sous forme liquide {Z,T: II iU>).
Ce document établi dans le cadre de l’évaluation du programme arachide a pour
vocîti-a .:e :‘éRacer l>s points faibles en matière Li
.l’ -L.
q-3tomologie et de proposer une nou-
vcllr approche de la questi,m. Celle-ci est d’importance quand on sait les changements
intervenus ces derniikes années.
XI - _
IMPORTANCE DX ?,” T.:iTOM3FAUNE
Risbec (13!5”~), Appert (1957) et NDDYE (1976) nt fait le point sur l’tin~.~~-
fyy -;, :i 3 1‘ ?rîc.ii,‘z O Trz-.tc .zt une (31) espèces appartenant a vingt trois (23) fsiilles
ont Fj:ts inventoriees sur les organes de la plante (Annexe 1). L?s fluetu?tiwis .tis ~opu-
lations de certaines espks sont disponibles.
I I I -’ C’~.KXIlEf?TS INTERVENUS ET ACTI’X SUR LES RAVAGEURS
1) chawements &ologiques et conséquences
LT r:! lucti 3n ‘2 la pluvio&trie
ces dernières années a Gt5 3 l’origine de modi-
fications importanteo :ans l’agroécos;~8t>~, .:~at . a..--.....G
i.zi~kuti~;r; .les stirfdc&ç crltiv,cs
en .arechide. Indépendamment de la plante hôte et de S.I disponibilité les ravageurs ont
rEagi 9 ces conditions climatiques.
Amkacta molsneyi Dot dont les larves sor,t phyllqphages et qui constitu .it une menace au
Nord du SENEGAL seulement est actuellement prÉsent en notire relativement im,,,ortant jus-
t
-u en Cnsw?nce . Cet insecte dont les 2. uitas apparaissaient
3 à 4 jours aprSs les preni&
res pluies (NDOYE,
1978) boucle son cycl; en 35 B 43 jours en cas de dévelo.,;.ement contiLu
au laboratoire (I:l, ?Y;,, 1. 7:.). Li .X1,:?us2 *i li;u d a n s las sil. L e diZlai d’.i;.;,ariti.tin
-3s
. . . /.
<ClC..YMP UQLm- YIIImI-.------
-*
ra

I- EItroduction
AU SENEGAL
L”arachide est tme légmineuse dont la culture contrairem-nt B celle du niQbé,
ne sosriit pas de s:rieux probl&mes entomologiques au !%nEy,sl. Lstte remarque qui ressort
du plw récent docunent consacré à la question (NXJYE, 1975) doit être apprSciée 9 sa
juste valeur. En effet, les rais :ns de cette situati<>n évoquses p9r 1’ .dtcJr : *zlndes
surfaces couvertes par la culture et l’a3aptati:n des .ari.Stss, ~.,n;c connu des modifica-
. tiom.
“lus ,;a? sur l? ;i‘xIta, ail iat;r$t ,,îrtlczli;r 3 Leti ->Jrt.: -ur le stockage de
l’arwzhide en raison de l’ampleur les dégâts d’i.ns=ctes. ù;: ;>rop,rarune, essentiellement ?o
lutte chiuique, a eté mis 21; place dès 1372 (LY, 198qD),. Suite à ce programme, ~1% iXst.2 .-c
p?ti:.rk!s
.lctives a 6té proposée aux orFr,anismds st.,c..::Eiïs (;-3ntixz L) ?bssi ‘Lien sous forme
de poudre 9 pou?rrr (LY, II 82) que sous forme liquide (ï 1 ~LG).
Ce document établi dans le cadre de l’évaluation du programme arachide a pour
vocli:i.i3 .:ti .‘ép,ap,er 1.28 points faibles en matière uA’zatomolo$.e et de proposer une nou-
v e l l e :lpprnche de la. questi.,‘n. Celle-ci est d’importance quand on sait itis changements
intervenus ces dernières années.
I I - IMWRTANCE DE ‘,” XTOM3FAUNE
Risbec (135?), Appert (1957) et ND13YE (1976) :.nt fait le point sur lDtinc.)mb3-
f - >J-- : “3 1” ?r-ic:.li+‘z.. Tr3zt c :-‘t une (31) espèces appartenant a vingt trois (23) faoilles
ont gt:i inventorises sur les organes de la plante (Annexe 1). Las fluctuiticns
2s FO~U-
lationu de certaines espèces sont disponibles.
I I I *- (:JL;!KXtENTS INTERVENUS ET ACTI:KJ SUR LES RAVAGEURS
m
1) c’han?ements ecologiques et conséquences
L? rC1:ucti3n ‘e la pluvio&trie
ces dernisres années a Gtg 3 l’ori,@e de mz&.--
fications i m p o r t a n t e s ,Jans l’a~,ro~c05;~si2~,
.:~t 3.‘.- irG...tuti;;; .?.Js 3tirf2çcç ct;.l~iv,,s
zn .Irac:hide. Indégendxmment de la plante hôte et de s: disponibilité les ravageurs ont
réagi Zl ces candi tions climatiques.
Am3ac:teS. aalaneyi DX dont les larves smt phyllophages et qui constitu .it une menace au
-
-
Ncrd du SENEGAL seulement est actuellement prbsent en nombre relativement im,:ortant jus-
-u’:rn C:3s?q?nce. Cet insecte dont les s-.ultes apparaissaient
3 9 4 jours apr& les greniii-
es ;)luies (NIHYE, 1978) boucle son cycl; en 35 h 43 jours en cas de dévelo,,, ement contiiiu
a u labor.3tzJir$ (1:; ?YL, l”7Z). Li Jit;:lusz ? li;u d a n s 1.2 s%jl. L e (délai d ’ ~;:zA,mriti~.il
AS

17)
.l...!ul%a~ ‘2t 1, v~12tisnc surtmt ont connu quelques variations en focction des condition5
cliimti~quea. ,?iasi, j usqu’en
1976 l’insecte présentait une seule @3ération. tii; 1375 :
1 : 4 l::ux - ‘zSr~ti35
.i2n mrl;uie5 aont ap::sru23 %1-m lu czntr2 &orL,. E n lLV5, l’iu;~r.zs-
sim eot unz tenkzce 3u r2tJur 3:~ r~~n3v~~ltia--~.
Aphis c:raccivor-, K ,c- F:ui s&:ld-t-il Gtîit JCCY;~J:,~~~~ e
t
$.:;nt C;A &..f dd 5Jucili.t ylus
: t3:rt, a’2.-1uis l’o?:tr,:.tion 1~2 vzri.Jt.,s r~~sisl.~~,t~8 . . 12 rc.s.2tt.2 ?. rG3:,.: :rt2 ti:‘ ‘1 ..ctndance
ces ldewc ‘ernicres snnbes. En effet au Niger, suit2 3ux Terturbations physiologiques duss
3ux ,selJles $qQres du puceron,
une chute de renclenent de 40% a St< rapport,r sur arachi.-e
(MMEUX, 1384). L’auteur signale l’existence de quatre (4) sta&s larvaires, u.; cyclti .Q
G jwlr; e3vir.x ct CI~ fluctuation des population5 largement influencée par la tempEra-
ture et 1 hucidité.
Un des moyens da contrôle d’hs3cta mnloneyi et i’r;,tlis crncciv.r.3, -11 wir.5 stir
R;::i , consist.2 en 1rn traitement de Tulvkisation des plantes au moyen de 1’LAi..,5*~lf.X~
(3 .:~n, ZI. 3/hs) i:‘:.s ‘1’ -L‘ . .wi -i.-Lt .:rs r3v1 .!eurs, durBnt 13 phase vsgétat ive.
Les tzrnites o u Iso-?tZrr3 s.:nt 23 ILIs.zct~s 9 .ci3ux. hQl=tdrnzs massanbicus H.
29% certes si.:nl?.:: sn .,:fri>;u3 ..c! l’Est et du Sud coume 6tant responsable de la mrt dc.
,-3lmts $2 ' 2rzc:liZ-c ..,,
~TZU destruction .es racines. Au Sénsgal cependant, 1 ‘ds$ce la plus
r.Z:andue et la plus dommageable à l’arschide est ,iicroter=s ftiternes) parvulus Sj. ’
Suiwmt le stz’.ê vi:-5tatl.f de la plante, l’insecte est responsable de trJi.s (3) types de
dfgbts :
= une casac .13 l? :Jlante suite au ninage de la tiRe, 5~~5 u.1 mn&on de sable.
&%2tt:c! strnqu2 Il’<1
cependant jamais lieu sur des plants indemnes de blessures
- une perforation de la Sousse au nivesu de la dépression que c.:iffa le bec
crochu. de la coque. Un flitrissement et une descicyti. ;: ,-;: 12 -:rTin.j sifwr ,. ~..r;,&.;it,.
s’zn5ui.t.
- i; 11 mturit~, quand ltt3 c.j ;U;S 3~r.Ê *-25~.1-~:~,
cdflX.?ci ‘s.J:ït r.Ar&?s en
surfar.2. L’insecte cherche ainsi d3ns le fr&.t lrw.lni ité dont il a Sesoin suite au dess&
chm2-r.t ::Ii s z!‘L . CL ty;?e d’attaque est à l’ori&z
,2 1 ? ;)h.LS i.qJ3rtante
p e r t e OCClSiXk-
nGe gsr l’insecte. Il’ provoque en effet un Zgoussz,-e de l’arachide ;.kn?ant la récolte et
l e ranwsase.
L’uti1i.szti.o~ de variét%s hdtives murissant leurs gousse5 alors qw l’.w;~i;ic~
Lu SCI. 3t 2ilc :.rn suffisanteest le meilleur moyen de lutte.
Une telle utilis*.tion Isit être 32préciée au prklable à sa juste valeur en raison des
autres ennemis de 1’ arachide.
. . . 1.

Les thrips : Des espéces tells ,u2 Hercothrips femoralis R. SJrit rGryonsables de
la “Jc313r3ti.C:~ :;:s fruillcs suite ù leura pi,_Yes. En Inde Tagiiothrips distalir K,
sttaque les fleurs. Il importe de noter ;u’ Une espGce du m&xz genre at taqu2 les fleurs
de niébé au SQnép,al. Elle est r2epons31zlc 2’ un certain avortewnt floral sur cette 14gU-
Des Li*acidae (“wangs”) ont étfi ?articuliZrement iqort3ntes sur arachide ces
derni8res annEes. Les ir;st!rtes présents pendnnt toute l’année sont nuisibles $8 partir du
moment 03 les arachides sx:t en mules suite B leur pullulation en Novembre. Les larves
et les adultes s2 nourrissent de l’huile de l’amande aprEs avoir gerfcr- 1s J~çse ..‘m
tr,>U &nuscuI? TU moyen de leur rostre. L’eau leur est indispensable (APPERT, 1,54)
3) Ch?np,em2nts socio-&ono$.ques
Ils sont 1.1 conséquence dz i3 nouvelle politique agricole.
- Responsobilisation du paysan dans la reconstitution du capital sccencier
- De nouvelles interr)pations par 1~. Sf) NA COS sur certaines questions :
T2st ?a nouvz~.lx ->r:; Yuits, -t?‘,lissc;-;znt (. ‘WL fzci12 .‘e s u i v i des stoc:-s
- NeccessitS d’étudier 12 trucha-c précoce de certaines variEtbs.
Suit;: ?. l’absence total2 ou presque de recherches entomologiques appliquées sur
la plante, toute qualifi.cation de 1’im;sortaxe des ravageurs de 1’arxclAa ne peut être
IU3 .st& jcctiw , Lrs clx-mpements socio-écononiques EvoquGs plus haut ont St6 3 1’ -,rl. int
i, ?: Yificitions des crmditiíss Zc stocka.ge de l’x*:chidc. Il importe de cinnaftrc L’A-
tomof ?Uxe dc 13 culture et des Gcoltes et de pouvoir apprécier 1’ importance Economique
de ces ravageurs.
-:jUr t ~3t3s C~es rL’?is:rlrs, i l rst ix Zsx~sable q u e 1: 7.:,,cri.2rc:12 6 ‘intGr;;ssa ;‘: ï ‘entomologie
T:e 1’ ar :chi.Z i 3Uysi bicrn au champ que p2ndant 12 stockage.
Au champ Uri program minimum centré sur deux (2) opérations est nécessaire dans
un Prem:ier temps.
1”) L’inventaire des asphes présentes SUT l’îrxuide. C2t inventaire sera réa-
lisé ;griiee Zl des observations r.-.gulières effectu5es sur 13 culture. Suivant la frkpence
de ce’bs-là, il sera. yossible d’sppr6cier l’iwortsnce spkifique et de suivre l’-v-11,--
t i ::+n : 2 fg lo:‘ul3tions z;7 faction des stades de dSveloppement de 1 ‘arxA..llr ;
2’) L’ k3lu:tim I:x :.>zrtzs r,‘3lzs .xcasLcnL~a :ilr 1~s i38izw3. ;hlr Gtxk.2
si~.rle S)era menfe en comparant 1-x rendements de ?arcelles-tSmins et de parcelles totale-
ment protégées par l’utilisation ‘insecticiles.
F.:ur 12 stockage de 1 ‘arachide, les points suivants doivent Zrrc3 z...n,?%s :

d
. .
12)
1”) L? tcat ,Yr nouveaux ,irJ ‘Ats en vue de faire de nouvcilles y~;.;131
tions ;
2’) LI recherc;lz
:e solutions s;fcifiques AU stockage des seaxnces au
niv<zic ;;ayi33n ;
3’) l’.:laboration de protocoles cl,. t?illGs et la mise au point de groupes
de consultation entre l’I!X. at les ornmis:..Is stockeurs afin de debwcher sur des rQon-
scr; :r,~ des solutions ?ux *;roblZms posés :
4’) La reprise 3~3 >tti es SS la fu~i~stion au CH3ar et a la phosphine ;
5”) 1’ 3:.x:2 Ii2 1’ i.:if 1 xx L:
23 cm-iitions environnementales sur f’i:,fti-ùil-
tien au cha-:? ?ar la ‘..rucl.., ._ .-1’ ;rncd-...r.

APPEiRT, J., (1954) - Aghanus S o r d i d u s F. ;iz~-.is;: :.ai::i.,iu a u x lr.xXdes. C*&, frxxb-
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.
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LY, M., (1982) - R a p p o r t ..a$ essais sur 12 ;:ri;txtial Zes stocks d’:zrx.&!z - IS,;: -
(&: _* m. 3?rnt2Y
. . I
LU, ?‘., {1’:?3) - L’utilisiti~on c:cs ;>,stici ;2s ,:t 1.i.ç r<:sultats des essais stocka2.e.
S;vrd-siuc! sur 1.2 ;,r~2tdcti~.:~ii ,‘...s sCncks clrsaliers =il :; xi, sllclic:ritti -
:?&nr .;u 17.1 .’ ?u 4.1 1.1 J ;il
:J‘y”YE, p!“,. D ( 1.,7f:) - Si tu Itior, ‘.a~ r,:chercl,,s sur lts 1,: w3.si tclç u:ïtuc>l >giqws .lds 1 2 ‘Ir-
mineuses à graines
(Niébé- arachide) au SE?nE gal
Symposium international sur les déprgdateurs des Ggumineuses 3’
graines - 8-13 Novembre 1976 à I.T.T.;.. Ivsdan-Nilcria
.
NDCIYE, MB., (1978)- 3onnées nouvelles sur l’écologie et la biologie de la chenille
;3iluz 9 .‘zs xt3 ::Y1.:w+. ,>c 0
&S:T. Arctudae)
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3 I -.v-E, ‘-Y’., (1 ‘73) - b’~ctomofaune nuisible au mil à chandelle
(Pennisetum typhoides) au S&égal - Con&!s sur la lutte contre les
insectes en milieu tropical Harseille 13-16 Mars 1979 - 17,;.
RISXX, J . , (1950) - La faune entomologique des cultures au S&négal et au Soudan français
Gouvernement génGra1 de l’AOF.

ANNEXE 1
Ti-es
. ‘4.cmt~rms :-.2rvulus S j .
. ‘:rnc!iytr::-s 97.
Fleurs
II-
,ecq-.3t?zî .if:l‘i5is Yiïl’L.
Gousses au ch=-::
S’;rlccI~ Te
-
Caryedm szrratus
L
ibxgra c.:yh;ll ci;iCa st?i.;rt
m
!:-+hsti-i cnutella walker

i
IXXCTICIDES TESTES ENTRE 1972-1982
22)
ET CONSEILLES POUR LA PRXIJXTION DES STOCKS D'i'ï;&,IT..w
SOURCE (LY, 1>83)
BENDIC'CARB
FICAM Dl
BROMOPHOS
NEKI'NR2
Bromophoslgypse épuré 2
Nexion CE 36
DELTA'HWHRINE
K-Othrine Cl,05
Dlcis 25 811
ETRIMFOS
Satisfar 2
PENITROTHION
Sumifke 1,s
Smithion 1,5
Fénitrothion. Attapulgite I,5
FGnitrothicn/G~~>s~ ,+urc 1,5
I'bitrothicm CE 5
1 -lL.‘JPCNI’ii :s
1?uvn,nol 1
Iodofenphos/attspulgite2
MEXHACRIFOS
&mfinR2
':Athacrifors/gypse épuré
Méthacrifos.Crair
PYRIMIPHOS-METIIYL
Actellic 2
Pyrimiphos f%thyl/Poudre de coco
Pyrimiphos rGthyl/Craie
ActelEica CE: 50.

4‘
SOURCES (LY, 13133)
mx!
DDT
I.romophos
NexbnR2
Iodofenp!x:;
"Ntival 1
Iodofenphos/Attapulgire 2%
Fénitrothion
Summif&e 1,s
lS7G1962
-
ien*:iocarb
Ficam II2
Bromophos
TSromophos/Gy~se épdé
Xkanithrine
K-;TEIL:iXS
Etrimfos
Satisfar (kxxt)
Fenitrothion
Sumithion 1,s
Fénitrothion/Gypse épur;t 1,5
F::litrothion/kttapulgite 1,s
:;..tkxrifcs
Dsimfinh2.
MStharrifos/Gypse 6puré 2
Mithacrifos/Craie 2
Pyrimiphos-& thjl
3>n~crt2iraxt ;13u ire ., ~?':u .r,?:
Cy;.r?c;thrine C?,l
FenvalÉrate C,l
Méthacrifos 2
Brom?>h:-bs 2 Témsin
.o. /.

cc.ymrtm%nt
-dV~risîdGr. lijUi..d
::romphcs
u-12 p;.,m
24)
: .kx;LtLxin~
,,25 - 3,SO ppm
Fénitrothion
10 3pr-l
Méthacrifas
6 PPD
Pyriniphos méthyl
6 - 1 2 ppn
i3rxxJphos 2 (:x.w.Jrz) z;fLrincc
1: ;>.m
iivi?u 2
?
~‘:~3X~llCè
Scarn? thrine 0,35
500
Sthacriflx 2
5.;;
Pyrimiqhos mé thyl 2
** I 500
PEriode de traitement
Méthacrifos 2
5 .:o
Truiteme:lt lxAis<
GécamZ tkx ine _ , ‘:, 5
5,-:r;
Mcithacrifos 2
5!m
Pyrimiphas MG thyl 2
530
5 +’ ,
500
500
xl3
Lyperm&h,rine 0,l
500
Etrimfos 2
500
Bromophos 2 (Référence)
500
Comportement pulvérisation liquide
CypermiS thrine 5Og/ 1
Décaméthrine 25g/ 1
?yrir;i-hos méthyl 5Og/ 1
. . . 1.

Niveacl 2
25)
Co-,ortmmt poudre B poudrer en magasin
Décatitl;rind 2,,)5
5.33
Méthacrifos 2 ?
500
PyrimiTSos-kthyl %
500
Niveau 3
Xcsclthrinz 3,;55
500
lGt’:iacrifos 2
5 0 0
Méthacrifos/gypse épur:; 2
500
Pyrin.iphos-Méthyl
2
500
Conclusion
,. .
L 20 4 insecticides sont bons avec dans l'ordre le pyri.miphos-r)~tLlyl, fe mtila-
crifrcs, 12 dAxz~thr.ine, 112 rn~t~l~cri,~c,s/:Iryrsctl c;)urL.
500
500
500
500
,- *.
JJif
Hiveau 2
Coqjortenent ?uivCris?éix; li:;zi&
j-~:!drccthririd 5'2 ;<C
1 ppm
Chl.orpyriphos m6thyl 53 EC
6-10-12 :>pn
Dx?ti.tiirinr 25r,/l (:î'C zt TC 35) 3,.j5 p;;~
Xt:hwcrifos EC 500
10 ppm .
Pyriniphos-méthyl EC 50 (STC et TC 3s) 10 ppn?
Bromophos/gypse épuré pp2 (&fdrence)
10 mm
. . . /.

26)
3cndiocarb 2 (STC, TC 3s)
500
Cypermt5thrio.e 0,l (STC)
5c3
Etrimfos 2 (STC, TC 3s)
500
Bromophos 2 (TC 35) Référence
500
198r2
-wNiveau 3
poudres 3 poudrer
1 OOOglt
Bendicxar’b 1%
5oog/ t
Etrimf+zs !
5oGgl t
Méthacrifos/Talc 2
,. *
5mgl t
Méthacrifos/Craie 2
5oog/ t
Pulvérisation liquide
Decaméthrine 25g/l
0, .;5 ;>;‘n
Méthacrifos S.2 5” x
10 wm
IPyrimiphos-&! thyl EC 50
10 PP*
-II-~ _--. --_p---
____._.. -- .---“-..l I--=-.--_-_-----

i?7)
Sous Section II : Yhytopathologie

L
Les agents pathogsnes de l’arachide 8u Çénggal
23)
II - Intr*.Iucticn
.--
Parmi les facteurs limitant la production de l’arachide au Sén6ga1, hs ~13~
Lies orcu?snt u n i ;~113cs. iR:>Jrt?nt2. -tic I..U..-
- -,vbrcux microorganismes pathogi-ne6 ont & té iden-
tifiPs r’ont certain6 m&ritent une attentiez particulière. Un inventaire des pathoganes
rencontrgs sur f’ar-chide est présenté en Annexe. A partir de cet inventaire on peut
relever la présence,
au SBniigal,
de nombreux patho$nes B diverses étapes du dévelop:er<nt
- :!zs ,-l lntis ; certai.ns ayant une extonsion endémi’que.
Dans cette étude nous traiterons
particltili&zment
des maladies et dégâts suivants :
- Mois .ssures (Aspergillus flavus Link 2x 9riss)
- Cercosporioses (Cercospars arz&klicL713 Hori et Csrcos?ari,i.um +rscJna-
tum &2rk & Curt)
- -
- DiZpâts causés par Macr0ph;L:i.n~
;&aseoli (1i~~uhis~~c) iiskby
- ?currit;irs (‘u collet (Aspcrgillus niger’ Van Tniegwr$
.
- Pnurri turo Ge la tige (Sclerotium rolfsii Soccardo)
If - Les principaux cdpn emis
1) Moisissures
La twisissure jaune-vert due Zi Aspergillus flavus contaminant les arachides est
le principal problème fctngique observg au SEnégal, On rencontre ce champignon dans toutes
les zones de production avec une fr-2;juznce plus iSLev& dans certaines régions que dans
d’autres. L’action de ce champignon est double : Outre les dég$ts qu’il cause aux diverses
parties de la plante, il contamine les produits sains en y produisant des aflatoxines, fos
ren,l:nt Gnsi iy~.~.p26 i 12 c:xu33r2mtion
:.
.
.lX...~~‘l.z
t?t ..:l.
,12.
Le charr>i;:non, hsbi-
tuo1 Xcrant y ris2nt sur 12s smmczs 2' ir3chi&, i3w-G t les Traines avant ou juste aprZ6
la levse perturbant ainsi leur germination ou les détruisant (fonte des-semis). Les Cii;?Its
C3US.ZS 31.1 t2*Wi22T,7nt
s kiii21 des yrGn2r; oü 2 I n c.o(t~-, suite aux attaques d’iules vu de
hcrcor-anisnes ;?2tiw+.nzs (ex : Eli.zzct;nis s:,lani), accroissent la sensibilité des grai-
nis 3 l’infestation par A. flavus
Les cotylédons des graines en germination et des jeunes plantes attaquées par
A . flavus-, se rifon, zt SC &ssBchent en se transformant en une masse de couleur bruu-
f-)ncC zn 1 ‘&y,:!ce f.c L!+ :^1 2 jzurs 3.:rZs semis. L’3tt3quk intLrcssc les -:riinas e n
:xrsi.xinî-
tiwi
??ns un premier temps et, lorsque les conditions deviennent favorables, la radicule
et l’axe hypocotyle sont rapidement envahis et détruits. Au cours de la germination au
champ et en conditions de sol chaud et humide, la radicule émergesnte (St les organes ~FI~E-
raux ?a,5 jeun25 yl.zntes :ieuvent être envahis pzr le champignon, ce qui conduit Zî un rabcu-
xissem’nt v ,\\i.r.o 3 13 m.:rt .ks plantes.

f’
-
23)
leis une f3i.8 13 :$a!32 Je ~armkti~~n nchrv$e, lzs risqws ;‘infcctiX~ ~31: :A. ..kwIJS
c?evienricnt n$rliyeibles.
Le “I.velo~y?knt C.‘L&., flavus .I.+n;i ,b l a tdm$rature, de lvhumidité ainsi
que de l’interaction clc ces 2 paramétres.
la température optimale pour la production
d”af’la:roxines varie entre 25 et 35.“C. La croiseance du champignon est favorisée lors-
,
que 13 teneur en eau du frtit se situe entre? 30 et 15i0, ce qui correspond c! une humidi-
t é relative coqris. antre 67 et 9%. Aussi, l’invasion des gaussas et graine8 par
Ah, flavus est-elle exacerbée lorsque ces conditions prévalent durant Xa période de
*
séchage. Lorsque 1’humiditcS relative baisse jusqu’aux environs de 70X, l’humidit6 des
.
graines est alors ramenée ZI 7-9X,
ce qui ne favorise plus la croissance d’A, flavw.
Les recherches menées et les résultats enregistr& en matike de lutte contre
A. flavus ont été trait,68 de manii!ro plus détailNe dans la Section Technologie de
-
-
l’arac’hide.
,- I
2) Cercosporioses
Cette maladie se présente SOUS deux forme8 : la cercosporiose prbkoce et la
cercosporiose tardive.
La cercosporiose précoce est causge par Cercospora arachidicola..Au SGGgal
la maladie apparaît habituellement dans le courant de la première quinzaine d’AaCit.
L25 syQtômes se prcscntent d’abord sous forme ds 22 ti tes tacks chlorotiques qui
s’;tenient ;rogressi.vcnent en zones ;>Ics larges, subcircul,zircs e t r?‘,aspcct brun-foncG,
Dn wvut ~~4nc.r.brer une ou plusieurs lésions sur une &ne foliole. Le halo chlorotique
circonscrivant les taches constitue la marque la plus caractéristique de cette maladie,
La >r&ence de conidies et conidiophores du champignon sur les 14sions 21 la face .,su?érieure
des feuilles donne :DIX taches une apparence de suie.
L’agent causal de la cercospcriTse tardive est Cercosporidium personatum.
L’infection des feuilles par le champignon a géneralement lieu en dlbut Septembre,
Les sy.~tômes rappellent, a quelques variantes ;&s, ceux de la cercosporiose précoce :
taches apymrG.ssant d’:iborG sous fzrzr ?e 7. -
+ti tes l&ic;ns nQcrd tiques qui s ‘5ten;ent a~
fil du temps assumant une couleur claire B sombre, Mais à la diff6rence de la Cercospo-
riose précoce, le halo jaune autour des lésions est le plus souvent ieerceptible,
5in;n
inexistant. L:: chsmz:iPnrn xrcxx~xx~x~~xx s;jcrule habituellement 3 la face infîZri.eure
,:!cs f2liclcs. Parfois o n obsdrve des Xsions sur les p é t i o l e s , stipules, tiges et p&doa-
culcs, ~SUS&.~ par les deux types de pathogénes,
dans des conditions épidemiques séveres.
C2s cz+ladî.r~s MiGres sant rzs;:.cnsables
clc Chu&s f.!a rdn:Idmznt ,I.\\-;>ass3nt ,,3rfJib
1.2 seuil tic 53%. Ikz; z-;Lrisnc~s cm.Y.uitr?s du Su: &J SLnGgal tint mntré qui! La &rc3s,....)-
riosa (?rkJc;t e t t:ir<li.vr;t) c?use uns baîssc Zer.?nciement allant de 30 B 40%. En ~~yennnc,
35 Fcut cstiwr lds ?artw de ?roZucti’Jn & 10-15X, chzqw ankk, S*uite aux attaques de
c e s p a r a s i t e s ,
a../.

4
4..
33)
LGS c~mi$.e!s yr3~Iuiti38 s u r 128 .!%rie vL+t?dx ;)rZsrzbts dans 12 s o l cmatitwnt
la priwi:7313 sgurLe “ i n f e c t i o n ?ri.zG.re. Toutefois, 1 2 s 3.scos-~~r3~, ch?.~my~:osporïrs r! t
qrnpapuL38 (f;ri_r;s rb survivzncr) sJnt :iutsrit 2, s o u r c e s ;w.dntiallizs !‘irrocuïym Je c\\-s
;73rasitw3.
Il e.st Qtzaibli que c’est en cultivant l’arachide en monosuccession
que l’on
enregistre les taux les plus élevés d’attaque de cercosporiose. L’infection secondaire
s’établit grâce aux conidies transportGes par le vent, les éclaboussures d’eau ou par
le8 ins2ctes. C’est géncrûltinent le rrztin, l>rsqur! l a r.~sGc s’éva;.‘!>re t?t e n ICbut & 2lui.c
jus l’attaque ?renl u n e aq?lour consi;?Srablz.3n obsarvz h$Atu~ll~meut
les premières
1Zsiens sur les fcuillizs les élus .3f&3, situh3 à FroximitG du 8~1. 11 n’a jnmz6.s Zte
’ f3it C.?i!J, 39ns 1s litt&Ature, ?a &ssSkn?,tiJn ‘i:z~ conidies sur une longue distance.
Des tempbratures comprises entre 25 et 31’~ et le maintien des feuilles en état d’huni;iti
Ten&nt une lcn-.uu $rictdt! f,lvIorisant 1’ c:lparition des lésions au bout de 10-14 jours.
Les ;-r-tiques culturales telles que les as-solements, l’enfouissement des résidus
de réco’lte au rrnyen d.‘un labour profond et le semis dans des conditions peu pro$.ces B
l’exten:3ir>n da c e s m31a?ies r.Xuisent .I:e mG&re ‘I::);lrZciable l a XuantitG & l’iwculur:
initial présent dans le sol en &me temps qu’elles assurent h la culture une protection
efficace contre la cercosporiose précoce et tardive. Ces maladies peuvent Egalement être
combattues par des traitements au moyen de fongicides tels que le Benomyl, mptafol,
Chlorothalonil, Hydroxyde de cuivre, Mancozi?be ou IF ManBbe.
La recherche de vari&& résistantes a/c&cosporiose est en cours dans plusieurs
pays y compris le Sén.égal. Aux tata-unis, des lignées moyennement résistantes aux deux
types dti cercosporiose et poss6dant de bonnes performances agronomiques sont actuellement
disponibles.
3) Dégâts causés par Macrophomina phaseoli
Ce chsmh>igcn est res?znsa>le & n,:q>reux S$ts sur l’arachi.de : wrtcllitl U~S
?lqntes #, pourriture des ,racines , ti ges, semences , graines en germination et des gousses
en formsttion. Il cause également des taches (nécroses) foliaires. Les dégats causés aux
* racines I tiges, graines en germination ainsi ~;U”LUX plantes â$es sont communément dési-
cn.Is sous le term2 de “pourriture noire”. Le champignon est fréquemment observe au Sénggal
oil l’uns: des manifesrations les plus symptomatiques de l’attaque est la ‘réduction signifî-
citive de la taille des plantes. Un autre symptôme caractéristique de l’attaque ?ar ce
champignon est représentg par la présence de zones nécrotiques sur les tiges situées B
proximité du sol. Cette f.>rne d’attaque se manifesti; 1:~ plus souvent tout autour ée 1’ axe
hyy:ocotyle déterminlnt ainsi la mort des jeunes plantes. Sur les plantes âr5es l’ztt3r;ut
est z:.--.l.lz~~~t ;~:Lus frléqu2nte à la surface ou 3 proximitB du sol bien que la susceptibilitk
82 martif’28te s u r toutcS les ssrtiss c2 lri ~~13ntc, :,,uzl Gut! sait 1s stade Pe &velo~~~m.znc
42 celle-ci.
L’infection s’étend généralement de la racine principale jusqu’aux branches,
3n 373ss3nt Fsr :L_î tir73. Id ;-l?nte rr,eurt ch3 :u-: f4s i;ue sa tige principale se trouve enve-
13ppCe L’ir 12 m/cZlur? du chsvimio3. Ld-s plznt.As c,c>rtes .>ourrizwnt favoris3nt ainsi X3
nroùuc: ti:Tn t pir l e ch;z-,Xmnn, ck sclSr0tes ~II c,uîntité importante,
.., /.

31)
LT “pourriture noire” est B la fois une maladie des 8eamces et du ml, Lc
myci2@1 :.les sent:ncss E’ une part et le mycE&m et les sclérotes pr8sents dans le sol,
sur des dbbris vGgét(aux divers, d’autre part, Sont le8 prinCipak6 sourceu d’infeckn
r>rin:kirc. La l:~n+fi tG du scl,Trots 5'3tzn.. sur plusieurs annces eu scl/~e~G.s cette for-
me dz! survivance se détériore rapidement en conditions d’humidite excessive du sol. krg-
que P.a te@rsture Eu 8~1 Jeviz-nt ~lavio (aux environs de 35’~) le d&eloppement du cham-
9itn0n s’en trwvo favxisb et s’ncc3~3~12 1~ ;J~US sauvant de 1 ‘apparition des premiers
symptômes de l’attaque.’
Les assolements se sont r0vélés inefficaces pour réduire la quantité de l’ins-
.
culum yrisent kn3 112 871 ; le chacr$~nca iwuvant su csm,?orter en sapro;>hyte sur des h$e~s
les 71~5 divers. Une fertilisation G~,~;2r.2;:ri& et l.‘3&)?3rt c’oau en quantilS suffisante
pour assurer une bonne croissance des plantes constituent des pratiques efficaces pour
r%ui.re les dggats causés par M. phaseoli. Le traitement des semences par des fongicides
tels qu.e le Thiramaou le Captanspermet également de&rbduire l’infection autant qu’ils
;w%eroent l e s jeuws ;>Xantes de l’invasion !,ar l’inoculum ï>r&sent dans le sol. La traite-
ment par 1e”PCNB” s’est également avéré comwL un moyen de lutte efficace contre la maladie.
4) Pourriture du collet due B Aspergillus niger
*
La ?oarri turc du collat caus& 23r A. niger 2st l ’ u n e :I~X ylus im~>srtantrzs rik2la-
Ci53 observses s u r I’ar:?chirlc 3u St%’cr~sl et partieuliZ!rament
3u Sine Saloum. Cette maladie
entrafne des pertes dont il n’est pas aisé d’estimer l’ampleur, En champ paysan, ces pertes
1
peuvent atteindre le seuil de 50%.
Les semences sont généralement attaquges dès leur mise en terre, en sol humide. Las c,raintis
SR 15Grmination et les jeunes plantes sont g&fralement tz& sensibles '3 l'attquls! ‘par
?ll .&-.e r .
L’infection c:3uso hsSitwllem~at INS mortslit; ~l~~v&. Capc?a.Jznt las glantss
Ic,;uiSrent une -,lus ~ranCc! r&ist2nca 2 l’infectirn L~U fur et à msure ds 12ur croisswc<f
L L? fmtte fss semis xe?r;kente un des =y aptôrnes des plus caractéristique de la maladie 4
riais 1s ^Lznifestltion la plus évidente de l’infection par A,--ni
est la art bm$al@ --y~
<’ jeunes :~Isntes, L’infectic?n .ks yrsin& en ~:erz4nstitiri intertisse In 2tons situ& eqtw l e
c:>tylii%n et 1 ‘axe hypoootyle et swvient peu de temps apr8s la germ$nation+ &‘&&c$$on
se gGnér&iise assez rapidement et ia plu;:art de8 jeUne& Plan@s .$ftaqui&e d$~er+.ss~q$ d&#
te8 30 jouts qaf. liuitieiit: ie he&; L&$ organes itiketitbh Se j$&yjk~t$f d”*e prali@p $C$V
constituée par fe m)tt:éSum, les conidiophores et les spores du parasite.
ta croissance et ia sporulation du char@iFon sont accrues par temps chapd et
humide, On retrouve des propagules du parasite plus fr5ciuemnf c‘l::!ns 1-s su19 SGC$ (;y< ~itiis
lrs snl; huni?es. LES s’ils ::JU~~?S PU n?tiilra :;r-aniyue:, f a v o r i s a n t 1~ sr~Ja++ donf ~ZI
trsnsmissio2 s ‘off sct:w ;+ar 12s sS?m2c2s g n3Ea aussi yrir ig ~+CI$,
Une: cîrrCl2tion. ::.c,sit:ivz 2 ët2 trouv& énSSrÏ l’incl~~c?nc~ 122 l
a

poürritur+ &I Colidt t?f 17
richsas,z rlu SD~ en inoculum, De la m8me manière, 1s ,maladie sévit le plus f$quemwnt cws
12s sCJla 0; 1’3.racC!ti ast cu1tiv.k e n mon:~succession.

*
,-
321
Les conditions atmmph6riques adversee tout autant que les fluctuations de l'humidité
du sol, une mauv3iae quali tC &s 82amccs '3c lee CiyEits crus& aux j2uws >lantoe 3u
enfin tout outra facttiur susceptible de retarder la gernination sont $e nature B favo-
r i s e r l a maladie*
Tous iee cultivare sont g&Gral~mznt sansibles Zi la pourriture ,!u collrt.
L2s vnriZt& kir-tm3 si! montrznt ?lus sJnsible8 ;S. 13 mala& ‘jUa l e s vnri.GtGs 22 cyi:e
runxwt. Bien que l’on parle d’une résistance possible, celle-ci n’a pas encore été
introduite dans les variEtés communément cultivges.
e
Lds semences enrobées de fongicides
(Thiratœ ou Captane) assurent une certain2 protection lorsque le traitement B 'accompagne
"
de pratiques culturalee propres a assurer une germination et une ?evGe rapides.
53 I?ourriture dc,Aa tige .dus....à,,.Sclé.rot~-o.,~.olfsii
m
_.
._
La pourriture de la. tige causée par Sclerotium rolfsii est une maladie égale-
ckznt trk c.ommun~! au SGlnZiTal. Aux Etats-Uris, cette maladie cause des chutes de rendements
de l’ordre rfe 80%. ILes premiers syqt&es de la maladie sont representés par le jaunisse-
ment et dessèchement des branches ou de la qlante enti&re,
lorsque la tige se trouve
atta.qube. En cas d’attaque les feuilles detiennent d’un brun foncé et chutent & façon
prématurée. On observe gGn~ralement un mycélium blanc feutré au voisinage du sol et tout
autour des organes attaqu&. Les lésions provcquées sur les branches et pédoncules sont
d’abord de couleur brun clair devenant scmbre au fur et à mesure que se développe la mala-
Tic. Les gousses infectées pourrissent sans que pour autant les sympt%nes de la maladk
apparaissent de façon visible sur la plante. En cas d’attaque avancee, on observe la for-
mîtion ~‘2 r.icines okentives a u nivczu ,u c3llzt &s +int2s nîlaZ2s.
Un t2m~ chaud et humide favorise l’apparition de la maladie. L’humidité créé2
par le feuillage des plantes est cause d’exacerbation de la maladie. Le champignon survit
dans le sol en se comportant tel un saprophyte sur les débris organiques, La mort des
plantes est due b la production d’acide oxalique par 12 parasite. Le sclérote survit 3
f
la surface du sol ; mais sa duré2 de vie n’cutrepasse guère l’interva S.‘u.n an ll..~rs.,u’il.
est profond&wnt enfoui dans le sol. Sclerotium rolfsii a una Jewn& en oxggÈne tr;s
2lcvGe notnmwnt (:,sIs Ii-s s o l s ls-.ers. Lz chm&;i-non est tr?!s actif au niveau de la zone
de formation des gousses causant le plus souvent la pourriture de celles-ci en cas d’at-
tzzue.
De nombreuses techniques culturales permettent de venir B baout de la maladie.
Aux Etats-Unis 3n :?rati:jue -5nZral~2ment un l.iLour -rafonc?. 3; rk3 rdcoltz, ce !;ui ;ïizrmzt
i’cnfouir les résidus organiques et les sclérotes.
Certains cultivars montrent une cer-
tiinc t915rsncs
3 l’infecti.~ nzis lz3L;r r.%istrince no s~~l-:ld ~3s suffisamment forte pour
éviter toute contamination dans les zones fortement infect8es. La lutte chimique faisant
intervenir le “PCNB”’ ou la Carboxirreest une pratique courante aux Etats-Unis.
On 7zrle également d’une possibilité da lutte Siologique contre S. rolfsii

d
I,
33)
E n ;>~US je6 m~lri&s sus-r2~t5.3im~cs i l . wnvient de si-;naltr l’apy>zititin
s?orad.ique d ’ a t t a q u e s d e r o u i l l e (Puceinis arachidis Speg)
à 1’Es t et au Sud du SOnGgal.
L û s Ittn;uas sc mw:if~:atznt :.)91: l’a::,;-$ritizzi, s u r 12 fats infiridurr .:tcs fï>liolrs, ic-
.
pust:ulss :~‘ur5::os;~c:r~s ..u *, irilsite. L’irif6ction s u r v i e n t twA.vdwnt e t a ‘effectw JU
mcy;::n L“uré:J3s~~c)ros dont on sait qu’elles peuvent: être transport6es
sur une trés lnn-
3.w i!iStmCG (c:‘un yy :1 u n wtre}.
Lzs ccnditions atmosphériques prbvalant au moment: des infections primaires ainsi que
le stade de dGvelop:?ement atteint par les plantes (1 mois a 15 jours avant récolte) ne
C’
permettent pas ?! l’urédospore d’atteindre le stade UZleutospore, plus virulent. Cette
0
maladie, res:::nsahle .A chutes de rendement de 1 ‘ordre de 50% ou plus (au Burkina Faso3
par exemple) ’ n’est présente au Sénégal qu’à l’État de traces, La recherche de variétes
tolGrante8 au pîrnsite flit l’ojjzt r!‘un programme de recherche concerté entre le
S(SnGl~el et le Burkina Faso.
C. -
III - Conc lus ion
Ainsi yu’on 7 1,‘~ 1 ‘o’Asrver, 1’srachiA est sujette à des attaques multiformes
dont l’incidence sur la productivitG des cultures est variable selon la pluviométrie
(année sèche ou pluivieuse) et la zone. Ces facteurs de baisse de rendement viennent ainsi
se surajouter A d’autres tout aussi responsables d e s fa&Ies perfcrrxnces o’bsl-rv+es cis
<zrn.iZrrs ,înnT’n
_ :A en culture arachïdisre (techniques culturales, friible niveau de fertï-
lisstic~n etc.. . )
i; l’effet :” :Gtu iizr 1 ‘inci 1.1cce rZelli A ct)s maladies parasitaires sur la prv-
?ucti.on 0% l’~rachi:ls un ;)roxxxx de recherche a étj ZlaborS qui comporte les objectifs
suivants :
1) Enquêts sur les principales maladies de l’arachide et estimation des pertes
probables qu’elles occasionnent,
2) Choix de germplasmes sélectionnSs en conditions séveres (de contamination
artificielle en serre, en vue d’identifier un matériel rés’istant et sta3le devant $trc
utilis3 ,Gqns ~k? ;~r.>i-r~mme :a crsisxxut,
3) Essais r.ultiloc?ux en v u e d e l’identification d ’ u n mats”’ * -*~2stant a l’a
cercos?oriose en milieu réel,
-A d e “screening:”ies varietés e t lign&s
4) Mise au point d’un *-
r&sistxntes B la cet*--

t”
Bib lia-T aphie
341
(1) - Gautrem, J. et 0, 1.2 Fins, (198Qb “rourdnut tiduction end Research in SenegaP:
Pro-9zodings of the International workshops on Groundnuts pp. L,74-281.
f-21 - Jac+son C.R et D.K. Bell, (ltjfJ’3) - Disease of peanut (Groundnutl caused by Fungi,
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R e s . EU.
5E, 137p,
(31 - Nasses H. 1198!3) - Extension de la production d’Ara=hZde de Bouche dans la rhgion
.*
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(SI - 00’” -/
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125

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Rwherche d*Accornpagnement,
Rapport Annuel ISRA, pp* 88-113.

f
Principaux pathogznes de 1 *arachide rencontrb au Sénégsl
1)
;Jc’rzines e n csrminnti;>n ct jrunes CIsrttes
I?r;i-levée
m
M.?cropbomina phaseoli
Bactérioses
AsperSi Ilus niyer
Penicillium spp
Corticium rolfsii
Pos t-levée
Aspergillus spy
Penicil,lium spp
Corticium rolfsii
11)
Plantes .a?utt2s
-
Collst :
C,s;>cr-illus
s-.3_ :
brtici.um r o l f s i i
Feuil les
Asperpillus spp
Cortici.um r o l f s i i
Pythium spp
Macrophomi.na phaseoli
Bactkiose (Pseudomonas solanacearum)
Fusarium spp
Colletcltrichum mangenoti
Cercospora arachidicola
cercosporidium
personatum
Pleosphaerulins sp;)
Phyllosticta sojaecola
Gous ses
Cortici.um r o l f s i i
Macrophomina phaseoli

36)
Graines
R ;ChI~trti~2ns obscr&s sur -graines et coques
Macrophomina phaseoli
Drechslera spp
Rhizopus spp
Sclerotium rolfsii
Stacbybotrys spp
Trichoderma spp
Paecilomyces spp
,. ,
Gliocladium spp
Melanospora spp
Chaetomidium spp
Epicoccum spp
Alternaria spp
Aspergillus spp (incluant A. nidulans, A. ochraceus. A. tamazii)
Cladosporium spp
Microascus spp
Curvularia spp
alsetomium spp
x ;Maladies clbserv6es par Dr Donald Smith et Dr Pals Subrahmanyan au Sénagal
- c~r:cgg:y.riogc yr.Sci)c= : s.lvZr;- iI%RS cart,rines 2 nes :!u Sine-!Zaloum, 5
1"E:st et au Sud du Sénégal.
- Rouille : Observée dans quelques Régions 3 L'est et au Sud du Sénégal
c
- Pourriture des gousses : observée dans les Régions di- Diourbel et Kaolack
- Vlump" : observée aux environs de Bambey.
t ~Ch~mpignons observés sur les introductions am6ricaines cultivées au Séndgal
a-
@acrophomina spp
Aspergillus flavus
Asperpillus niger
Fusarium spp
Penicillium spp
Myriothecium spp
Thielavia spp
_ _ _ _ _ _ _

- -
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