DELEGATIOd GENERALE A LA RECHERCHE PRIMATURE ...
DELEGATIOd GENERALE A LA RECHERCHE
PRIMATURE
SCTENTIFIQUE ET 'TECHNIQUE
-.
.
DISCUSSIO~G DES RESULTATS DE L'ENQUETE SUR
LA TECHNOLOGIE POST - RECOLTE EN MXLIEU
lliimammma BsaILàBBlgaaaaBmamaw
PAYSAN AU SENEGAL
PAR :
G. YACIUIC
et
A. D. YACIUK
NOVEMBRE 1977
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES
--+--
AGRONOMIQUES DE BAMGEY
INST1TUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGROJOMIQUES

R E F9 E",R C 1 E M E,,N. T S
Nous remercions tr&s vivement toutes les perwnnes qui'ont participé
d'une maniere ou d'une autre & la ri2alisation.de ce rapport. Nous
remercions en'particulier la Direction du Traj.tement Automatique de

l'Information, Centre Pétavfn, MinisWe des Finances et Affaires
Economiques, de nous avoir permis d'utiliser hrs ordinateurs sans

le concours desquels la r&alisatt'on de ce ra,&ort aurait ét6 impossible.
Mous voudrions aussi remerc$er f4admo i selle Sény Diagne qui ,a traduit
et tape les nowhuses verslons de ce r a p p o r t .
Finallement nous voudrions remercier 1 e CNRA de Bamb- et le CRDI pour leur
aide dans l'impression et, la frappe de c
e
doWnent.
000000000000000000
d

i’
i:
1 NTRDDUCT I'ON
u
i
Cette enqu&e sur les'kechniques &Tes besoins
cormne l"une des phases du projet technologie
Centre de Rechtwches pour le D4veloppemunt

L,'enquGte a 4% menk dans le but de falre
les techniques en
cours et les futurs besoins en recherche
Slsn&gal.
Les resultats de cette enqu8te donnent la situat'ion
n mars 1976, juin 1976
*,
et janvier 1977,
L'interprétation des r&ultats constitue le point
des auteurs mais
pas nkessairement celui du CNRA, Pour ceux qui
plus detaille des données de I'enqu&te, une demande eut t%tre adressée
au Directeur du CNRA pour leur obtention. la

i
l'Enqu8te sur la Technologie post-rkolte en Milieu paysan" est aussi dñs-
ponible, elle contient les donnees avec la

w
Ni le CNRA, ni Tes auteurs ne peuvent juger la vali ite des rtiponses donri&~
par les meres de famflles aux enquéteurs.

Les resultats sont ceux fournis au CNRA par les
et de ce fait
ni le CNRA, ni les auteurs ne sont responsables
r4ponses aux questlonnaires ainsi que des

Les auteurs et le CNRA ont cependant
l
questionnaires sur l'ordinateur ei'sont a peu pr&s surs que le transfert
a été correct.

000000000000000000

O B J E C T I F S D E L ' E N Q U E T E
[III
1. DCcouvrir les techniques post-&colte actuellement en cours dans les
campagnes su Sénégal et déterminer'les changements qui y sont apportés
au cours de l'année.
.
2. Determiner les recherches nécessaires au developpement des techniques
post-rkolte dans les campagnes du SPnégal.
3. Elaborer un plan d'action fonde sur les besoins futurs en matiGre de
recherche et de développement dans le dcnwine des techniques post-
récol te.

000000000000000000
.
-m
*

L
C H A P 1 T R E
1
I
INTRODUCTION
SUR LE SENEGAL
. . . . . . . . ..--..m-
______I____--"__-c--_I___
.

.
.

w
3 -
1.
INTRODUCTION SUR tE SENEGAL
1-__--"11_-"---_1-11----"---
Le Sénegal est le pays le plus à 7 'Ouest de l'Afrique. Il est situe entre
les latitulies
12V3’
- 16'41' Nord et les longitudes ll”12 - 17”33’, sa
superficie est de 197.161 krr?. Le S&negal est borde au Nord .par la République
Islamique de Mauritanie, à l'Est par la Rêpublique du Mali et au Sud par
la Rdpublique de Guinde Bissau et la Republique de Guinde. La Gambie sépare
la Casamance, r6gion sud du reste du territoire sénégalais, La frontiëre

avec la Mauritanie est marqu& par le Fleuve Sénegal et 'ia Falème et la
fro ntiisre avec la Guinée par les rlonts du Fauta Djalion. Il n'y a pas de
frontières naturelles entre le SenBgal et la Guinée Bissau et entre le
Sénegal et la Gambie, Le Setn6gal possède 600 km de cbte sur l'Oc6an Atlantique.

Le Sénégal est un pays plat et sablonneux. Le pays est constitué de basses
plaines couvertes de sediments d'origine récente qui est d'abord du sable
"Dior".

Le pays entier possede un climat avec une sajson des pluies (juillet à octobre)
et une saison sèche (octobre 8 juin), La pluviom&trie diminue à mesure
qu'on monte vers le Nord ainsi que de la cbte vers l'intérieur du pays.
Ziguinchor a une saison des pluies qui dure 4 a 5 mois, cette saison des pluip'

est beaucoup plus brève vers le Nord. La veg&tatlon $>aturelle va de la savane
sahelienne 15" latitude nord B la savanne soudanienne au centre sud du pays et
enfin i3. la savdnne guin&enne en Casamance. La casamance est situBe sur la
bordure nord du climat equatorial. De ces diverses types de climat résulte une
varieté de cu'ltures c&éali&res dans les diff@rentes parties du pays. Le riz
est cultive dans le bassin du Fleuve %négal, puis se succedent rapidement

le mil fetale du Nord au Sud), le sorgho8 le mais et le riz. L'arachide est
la principate culture industriel?e,eileest cuItiv&surtout dans le bassin
arachidier situé au centre ouest du pays.

La veg@tation se succede comme sultdu Nord au Sud, des accacias,des fromager,,
des baobabs, des citronfers, des palmiers et des cocotiers.
--
*il


4
-
La majeur partie de la population rurale sénegalaise est
veut dire pour la plupart d'entre eux, cultiver

le riz, le mails et le nil5bé,
Depuis 1965 le Gouvernament s(in&galais essaie d'instaurer une politique de
diversification des cultures et des terres auparavant

inc ltes sont
le :
,
maintenant uti?is&s paur la culture du riz, des l@gumes, d
a canne a
sucre et du CO~XHI.
000000000000000000

5

C H A P I T R E
II
,
ENVZRONNEME!T
S O C I O L O G I Q U E
--l~"r--c--"~-"-""""I---- -rCI"I~----"-"--'---~-----"
D!.S F.UiLLE!i
E S
INTERVlEWEES
___"I_--"Icc-_"I_cI"~-"" _"r-"----l"l-"-"-"--l-l-l-
.
*II-..
l

e-4
w
L
l
l
,
.

.
Huit régions ont et@ choisiesde telle manière que les différentes variations
ecologiques ont pu etre représent&s. De plus, les régions ont ME! choisie5
dans le but que, si on doit initier d'autres programmes d'action dans le

'futur, l'infrastructure existe dej&
Le Bassin'du Fleuve Senegal et l'aride Ferlo etnient représentes par Dagana.
On avait pensa que Richard Tell, une station de
l’ISRA, pourrait servir de
futur centre d'action',

Louga reptisentait la r&ion Nord de l'artde savpnne sahelienne, c'est aussi
une région 430 l'on cultive le ni@M.

Khombole a été chois-i parce que auparavant d‘autres enqubtes y ont @te menées
par d'autres organismes, Les resultats de cette prCsente enquete pourraient
servir de continuation au travatl deja fait sur place.

Fisse1 a 4% chois-i 8 cause de son encadrement par la Promotion Humaine.
' Le village pourrait donc 8tre utilise pour Mudier l'fmpact de l'action
du Secrétariat d'Etat a Ta Promotion Humaine en milieu rural.
ta riégion de Bambey a Bti choisi pour dHwminer. si le CNRA a eu une quel-
conque inf'luence s,ur les pratiques post-ri&olte . des villages vo5sins.
Ndemsil Sessene, l'un de ces villages, est actuellement sous une etude
extensjve du CNRA grâce a un projet de 1'USAID sur les syst&nes de culture.

Les villages correspondants peuvent c?tre comparés entre eux pour mesure
le degr8 de ces influences,
Nioro et les villages votsins (Thysse-Kaymor, Sonkorong) sont le site d'une
Unit& Expérimentale qu1 sert de lien 'entre le CNRA et les paysans. Des
pratiques eulturales atiliorees ont &tb introduit@& le CNRA et excercGes
par les paysans depuis 1968, Ces villages peuvent etre pris conte exemple
par les autres r6gions du Sén6gal pour voir ce qui se passerait si des
techniques similaires à celles pratiquees dans ces villages étaten appliquées

dans leur r@gion.
t.. / . . .

I
8 ”
l
Sedhiou a et& choisi parCe qu'elle est proche de Sefa, une autre station
de l'ISRA,'et auss4 parce qu'el?e l'une des quelques z nes de la casamance
ou les differents types ecologiques de la casmance son repr&ent&s. Le maïs,

le rit pluviale et le rtr irrigue sont cultivés
!
autour de la region.
Sinthiou Malkne est une station de 1'ISRA situee au Se égal
n
Oriental, c'etait
donc le choix logique. Le village est aussi assez repr sentatjf des échantillon:
ecologiques des zones d'agriculture du SWgal Orienta ?
Dans chaque regfon nous avons interview6 100 familles. Cependant à cause de
l'absence d'une famille, d'une migration ou d'une abse ce de réponse, l'e-
chantillon type pour chaque r6gion a chang& d'une peri de 8 une autre.

.
TABLEAU 2.1.
ECHANTILLON TYPE
REGION
P E R I O D E S
i
1
I I
*
Dagana (1)
100
9 0
Louga (2)
1Qo
47
Khombole (3)
100
.99
BMbY (41
100
97
Fisse1 (5) *
100
9 9
Nioro (6)
100
9 2
Sbdhiou (7)
1 0 0
100
Sinthiou Malème (8)
99r
9 4
t Erreur sur le calcul des questionnaires au dCbut dei l'enqu6te.
Les villages ont éte choisis de manfi%% a obtenir un ,on éventail de villages
d'apres les différents stages de dWeloppement. Ceci I éte reussi jusqu'a
.
3
+z
. . .i .

9 -
un certain degre comme le montre l'infrastructure.des difft-rents villages
(voir tableau 2.2,).
T A B L E A U 2 . 2 ,
PRESENCE D'INFRASTRUCTURE, mars 1976
NOMBRE
% DU TOTAL DES REPONSES
Ecoles
464
58.1
Dispensaires
206
25.8
Maternit& w
123
15:4
G a r e s
88
11,o
Postes
101
12,7
Electricité
84
10,6
Marchés
364
45,6
Routes ou PIstes
754
w
Coopératives
529
66,2
MOS~U~S ou Eglises
723
90,5
Abattoires
141
1&6
Parcs a Vacciner
208
26,G
Seccos-ONCAD
263
32,9
Foyers des Jeunes
72
990
Garderies d'Enfants
63
73
Centres Nutrionnels
118
14,8
C. E. R.
102
12,8
21,2

Terrains de Football
169
.

L
10
-
2 . 2 . ORIGIN-
l
La population Ouoloff represente plus de 33% de la populat on sen&aJaise. 11s
sont l'ethnie dominante dans les departements de Louga, Li rluere m Thi 6s 9
Diourbel et Kaolack. On les rencontre aussi en moins grand nombre dans l'Est
et le Sud
du Saloum, au centre de la Casamance et dans la region du Cap-Vert.
Ils sont & l'origine des producteurs de mil et d'arachide.
La population serère est concenctr&e dans les r&gions
et de Diourbe?
mais une surpopulation de leurs regians d'origine les a fo es a Wigrer vers
des 'terres nouvelles' et vers d'autres parties moins

du Sen4gal.
Ils sont reput& etre les meilleurs cultivateurs du
et associe gh&-
rallement la culture 21 1'Blevage.
Les peulhs etaient 1 l'origine une population nomade.
qu'ils se soient
sédentarls6s l'elevage reste leur activité principale,
cultivent aussi
des cultures vivrières. Lës peulhs sédentaires sont renco
Bakel (Fouta Toro) et dans les hautes r&gions du Senegal

\\
.Les toucouleurs habitent aussi dans le Fouta séntigalais. t 1s sont devenus mu-
sulmans depuis le Ileme siacle et ont toujours une forte ulture arabo-islamiquy.
Ils émigrent a Dakar pour chercher du travail pendant la ériodti oil la nourrit*!?,e
manque.
Les mandingues sont originellement les descendants de 1 a
du Mali. On les trouvaient à l'origine au centre de la Ca
Saloum et au centre de la Gambie ainsi qu'au
appelle aussi parfoi:,
"malinke" (Casamance), "sarakole" (Gambie),
et "soce" (salcrur~~'
Les Diolas eux habitent le centre de la Casamance. La pl part sont des cultivat+lA
de riz.
.
Les origines ethniques des familles interviswees sont do il,nees dans le tableau 2,':
l
.

1
11
-
TABLEAU 2.3.
*
ORIGINE ETHNIg
OUOLOFF
NOMBRE
% PAR RAPPORT AU TOTAL
t
Ouoloff
414
51,a
Peulh
73
9.1
Toucouleur
.
15
1,9
S&rère
143
17,9
Diola
24
3.0
Bambara
5
0.6
S a r a k h o l e
5
0.6
Mandingue
51
6.4
Autres
6 9
_ 8.6
799
2.3. RELIGION
Le tableau 2.4 donne les details sur la raligion de ch.aque famille de l'enquête.
La majorite de la population$!s8~f@fl~ mane. Les musulmans sont divisês en
Tidjane, mouride et khadriya. 17 y a d'importante minorite cathalique parmi
les diolas et les s&&-es, bien que la majorite des catholiques soit des
etrangers vivant & Dakar et d'autres chef-lieux de region. On trouve les
religions traditionnelles africaines au Sud Casamance et au SBnégal Oriental.

TABLEAU 2.4
RELI6ION
MUSULMANS
CHRETIENS
AUTRES
O a g a n a
100
0
Louga
9 9
1
Khombole
100
0.
Bambey
9 8
0 ’
Fisse1
8 2
17
?
Nioro
100
0
Sedhiou
8 8
3
.
Sinthiou MalBme
98
1
0
Tota? par groupe
765
% du total
9 6 , 0
:y3

12
-
2.4.
L'AGE OE LA F-M-_LNT-lrEWEE_
i
Les groupes d'dge des femmes indiquent que la majorité 3es 1
tes inéerviewhs
m
avait entre 21 et 50 ans (Tableau 2.5).
TABLEAU 2.6.
AGE DE LA FE?@E INTERVIE!WEE MARS 1976
GROUPE D'AGE
NOMBRE
%I
RAPPORT AU TOTAL
,
O-20
53

696
21-30
260
12,6
31-40
241
;0,2
I
41-50
184
!3,1
50 ou plus vielle
6D
795
Dans nos rCsultats nous avons eu 6 changements dans les gro!
1 d'dge entre
la periode 1 et 2, mais les changements d'bge dûs B l'absent
le réponses
nIetaient pas prts en considhation. Il y a eu aussi 7 cas
femmes quf ont
rajeunies par rapport a la phiode 1. Ceci PIUrlt peut - étrc
t a la mort
de la Premiere femme entre les deux pt!Hocies amenant ainsi '
leuxiéme femme
a devenir la Premiere, ou c'Btait peut-itre dQ à un defaut (
*emplissage du
?
questionnaire.
2.5. ETAT CIVIL
,
96,2% des femmes interviewees était mari4 (Tableau 2,6) et b
li elles 36,3%
n'avait aucune co-@pouse.
TAREAU 2.6
ETAT CIVIL DES FEMMES INTERVIEWEES MARS'1976
NOMBRE
'19 PAR ~APPORT AU TOTAL
Célibataire
12
1*5
i
Mari@e
768
” 692
Divorcée
5
0.,6
.
Veuve
13
1,6
/
.
.
..*
“.

.
13 -
TABLEAU 2.7
NOMBRE DE CO-EPOUSES MARS 1976
NOIWRE
% PAR RAPPORT AU TOTAL
Aucun
279
35,3
1
290
38,B
2
;
133
17,3
3
4 2
595
4 ou plus
: 16
2,1
2.6. w LA FAMILL&
te nombre moyen d'enfants
parmi les familles interviewées etait de 4 enfants
(Tableau 2.8).
TABLEAU 2.8
NOMBRE D'ENFANTS DANS 1ES FAMILLES PAR GROUPE D'AGE
0
1
2
3
4
Masc. O-2 ans
549
218
24
4
2
1
Fem.
O-2 ans
588
181
2 5
4
1
1
M
3-6 ”
515
224
4 5
1 0
2
4
F
3-6 ”
4 9 6
245
45’
1 1
2
1
M
7- 16”
400
252
105
3 0
9
4
F
7-16”
457
235
7 2
2 9
6
1
M
16 oti plus
507
160
9 2
27
7
7
F
16 ou plus
548
161
62
17
9
3
2 . 7 . m
.
a
L'Education au Sén@al est sous le contr8le du Gouvernement. Elle est gratuit.@
B 1'Bcole primaire et des bourses sont accordees au stade secondaire, technique
et supérieur. Les enfants de 6 & 14 ans peuvent gtn&allement fr&quentW

t.. / ..I

14
-
l'École selon le nombre de places disponibles.
Il y a plusieurs types d'éducation pour l'adulte :
Etude
l)/Culturelle ou professionnelle après la fin des Hudes (â C tar ou par
correspondance).
2) Formation professionnelle ou culturelle (par cours du sair
3) Cours du ,sofr pour apprendre a lire et à écrire.
4) D'autres cours de formation pour se spkialiscr.
Malgré les efforts du Gouvernement, le potircentage d'analphat tes est encore
assez éléve dans les zones rurales.
,
TABLEAU 2.9
TAUX D'ALPHABETISATION
FEMMES
$OMMES
Nombre
% Total
% Total
-
-
illetré
460
5895
214
28,O
.
Ec. Cor. O-4 151
19.2
90
11,8
II
Il
5-9 39
5,Q
123
16,l
plus
de 9 ans 7
0,9
174
22,5
C, E. P.
9
I ,l
Brevet ou
02
plus
1
0.1
5 d
Traditionnelle 69
0.8
7,3
Technique
18
2,3
8,9
Autres
32
491
3,3
Total
-z-
.
11 est intéressant de noter que lorsque l'on ava
e choix lettré nu
i
illétr& en periode 3 parmi les 712 réponses, 86%
comme illêtrées par les enquêteurs. Dans la régi
-
tstaient considérées comme
'letrees tandis que dans la régi b ’
ni??&rcentage . ../+. .

1”
.

tombait ti 39,1, soit 18 sur 46. On doit aussi noter l'impact de l'éducation de
.
l'adulte parmi la population rurale, Si on'devait regrouper les 4 dernier-es
sections du tableau 2.9, on s'apercevrait que 120 femmes f15,3%) Ett 151 hommes

(59,82) ont eu la chance de participer & ce genre de fomation. -
2.8.
PRINCIPALE ACTIVITE DE LA MAITRESSE DE MAISON
La plupart des femes (516) ont donne l'agriculture et le petit glevage comme
leurs principales activit&. (voir tableau 2.10)

TABLEAU 2.30
PRINCIPALE ACTIVITE DE LA MAITRESSE DE HAISOIJ
.
NOMBRE
% PAR RAPPORT AU Xl'.
C-.-.....
Agriculture et petit elevage
516
67,7
Travail saisonnier'
17
292
Travail artisanal
1 9
2,5
Vendeuses de friandises
15
290
Petit commerce
33
4,3
Autres
162
21,3
Total
762
Entre 50 et 90% des femmes dans chaque r@gion etaient dans l'agriculture et le
petit élèvage, excep,té dans la region de Bambey. Toutes les rgponses dans fa
region de Bambey tombé dans la section "autres". Ceci pourrait indiquer une
différence d'interprétation de la part de l'enqu@teur.
Parmi les fmes qui ont r&pondu 8 cette question, 37 d'entre elles qui étaient
dans l'agriculture en période 1 ont changé d'activitfi les autres périodes,
tandis que 23 d'entre elles ayant d'autres activités en p&iode 1, ont dklare
que l'agriculture était leur principale a'c$îvlté pendant les autres pCriodes.

La plupart des hommes ont indique l'agriculture comme leur activité dominante,
!
. . . . . .

.
l
i
pendant la Premiere periode sauf dans la r&glon de Bambey ou au moins quelques
unsawient pu être employ& par le CNRA ou quelque part dans la ville de Bambey.
TABLEAU 2.11
ACTIVITE PRINCIPALE DU MARI MARS 1976 ?
Activites
Agriculture (1)
i
57
81
68
In
‘84 85 76 I 82
534
Elevage (2)
2
0
"0
5
0'0 6
1 0
2 3
Peche (3)
3
0
0
0
0 0 0
0
3
Forgeron (4)
1
1
0
0
3 0 1
0
6
Salarie (5)
'
19
2
5
14
0
6'1
0
47
Commerçant (6)
4
5
12
25
3 2 3
1
55
Autres
12
2
5
5 4
6 0 6
3 '88
x en période 2, 63 personnes ont declarl! que l'agriculture éta t leur principale
activite.

3
Les pl.us grands changements saisonniers ont et@ trouvé en agriculture. 1 y avait
.
18 femmes qui avaient dbclaré que la principale activitC de leur marS @tait
l'agriculture en.période 1 mais en période 2 elle ne l't%ait p'us, 90 personnes

ont declare l'agrfculture cofvrtw leur principale activitls en periode 2, ce qui
ne l'était pas en p&iode 1. Ceci indiquerait que les hormnes clangent d'activite
suivant la saison paur avoir le maximum de revenus.

2.10
m
l
La majorite des habitations de personnes ayant participées a l'enqu&e étaient
en bancos (les murs).

I
w.. / I..
l

TABLEAU 2.12.
HABITATION MARS 1976
T 0 I T S
TOLE
MURS
PAILLE
QIWLEE
TERRASSE
TUILE
TOTAL
BATJCU
8
364
PAILLE
162
76
1
0
244
7
15
177
TOLE
0
.. 0
2
AUTRES
0
12
TOTAL
427
27
327
‘2
.
.


18 -
Parmi les 729 personnes qui ont repondu & la question
* le type de murs, 19
ont change de type de mur, entre mars et juillet (vofr
>leau 2.13).
TABLEAU
2.13
CHANGEMENTS DE TYPES DE MATERIEL UTILISES PC
LES NJRS
PERIODE 2
BANCO
PAILLE
CIMENT
TOLE
_Cc,
AUTRES
TOTAL
BA#C0
334
1
2
0
1
3 3 8
PAILLE
2
\\ 207
5
1
0
215
-
CIMENT
3
1
358
1
0
163
TDLE
0
0
0
1
0
1
,
AUTRES
1
0
I 1
0
,-
10
12
-7..
TOTAL
3 4 0
209
166
3
11
729
De m&ne il y a eu 43 changements de type de toit entre
as deux periades
(voir tableau 2.14)
TABLEAU 2.14
. *
CHANGEMENTS DE TYPES DE MATERIEL UTILISES P\\
LES TOITS
PERIODE 2
PAILLE
FIBRE
TOLE
TERRAS E
TUILE
TOTAL
-.
-,,.-"
cn;rntlr.
o-, ---+
PAILLE
3 8 2
2
9
0
394
FISRE CPI.
4
II
3
0
2 4
TOLE OND.
19
2
273
1
297
PERIODE I
TERRASSE
0
0
0
0
12
TUILE
‘0
0
0
2
2
--“--
TOTAL
405
21
'85
3
729
Les changements de types de murs et de toits peuvent &tre considerés comme
c
négatifs ou positifs. Un changement n&gatif est toujours dû 8 une tornade,
& T'inondation ou a quelques facteurs qui detruisent les maisons. Cela pernt
être aussi dü a un manque d'argent pour faire der resarations. Par exemple

.
r

une personne (ta,bleau 2.13) avait des murs en ciment en mars 1976, ensuite
des murs en paille en juillet. Ceci etait peut être dû a une destruction de

la maison. Les changements sont parfois dU 8 un déménagement à 'l'intérieur
du village.
Les changements positifs sont g&&allement associes 9 un enrichissement.
Neuf de nos familles avaient des toits en paille pour leur maison en periotk
1 et ensuite des toits en t8le ondulbe en période 2.

Il faut être prudent, car on peut caract8riser un changement de négatif ai!ore.
qu'un autre le considère comme positif, de ce fait il ne faut pas donner
trop d'importance à cette idee.

000000000000000000
11111-

20 .-
C H A P I T R E
III
mRJmrmmnmRIIMmrmrmw0
,
.

21 -
3, &AIIIAbE_
Gnérallement le mil etait battu selon 'les besoins sauf dans les regions pourvues
de batteuses. Si les batteuseS existent, beaucoup de paysans refusent de

battre les gra5nes a la.main.
TABLEAU 3.1.
DATE DE BATTAGE DU MIL
' REGIONS "
I
2345
67
I
TOTAL
A la recolte
15
7 16 0 12
23 42
16
131
,
Selon besoin
47
72 68 10 60
44 43
72
4 1 6
Disponibilite
de la machine
0 0 4 0
19!26
1
1
5 1
Pas de repense ' 38 21
12 90 9 7 14
10
202
.
Les prix que les paysans sont prct B payer le battage varient de 5-9F/kg pour
le mil, 4-9F/kg pour le riz, !-SF/kg pour le ni8b6, et 2-9F/kg pour les
autres graines, Personne n'a, voulu payer un sou pour le battage du sorgho.
TABLEAU 3.2
;PRIX QUE LES PAY#SANS SONT PRETS A PAYER POUR LE BATTAGE
1’ 2
3
45
6
L
8
9FRS ouplus
Mil
0
0
0
0'17
1
0
1
24
Riz
0
0
0
1 5
0
0
1
17
Maïs
0
0
3
0
2 1
0
0
0
3
Niébes
1
9
2
2
7 6
0
0
0
4 0
Autres graines
0
1
0
0
y’,
0
0
0
5 5
dans
XT faut noter que/le tableau ci-dessus nous avons seulement considéres Ja
repenses des paysans quS savaient que les batteuses existaient., Les paysans
de Nioro ne savaient pas qu'il existait des batteuses pour certaines yraines.

. . /. <..

3.2. METHODES 'DE STOCKAGE
Des 795 réponses que nous avons eues, 752 disemt qu'elles stockent leurs
graines alors que 43 disent qu'elles achetent leurs graines au fur et 8
mesure et selon leurs besoins. Les methodes de stockage les p us 'courantes

sont au nombre 'de trois : graines conservees sur epis (il n'e. pas étlt spécifié
.si les épis sont entreposes dans des greniers ou autre chose), stockage dans
des sacs, stockage dans des greniers (voir tableau 3.3 et tab'eau 3.4).
TABLEAU 3.3.
STOCKAGE DU MIL MARS 1976

METHODES
METHODE
,
SUR EPIS GRENIER
s&
TOTAL
Non battu sat.
,86 135
3
6
230
sans insecticide non sat. 31
127 3
3
164
Non battu sat.
2 13
0
0
1 5
avec insecticide non sat.
3
1
0’
0
4
L
Battu sat.
4 18 87
1 3
122
.
sans insecticide non sat.
0
5 75
1 0
90
I
, Partiellement battu sat.
0
25 5
6
36
sans insecticide
16 0
6
2 3
1
-
Partiellement battu sat.
0 0 0
1
1
avec insecticide
T o t a l
127 340 183
45
,695
,.*
. . . /...

.
23
-
w
TABLEAU 3.4.
STOCKAGE DU SORGHO
i.
PIETHODE
APPRECIATION
SUR EPIS
GRENIER
SAC
AUTRES
TOTAL
,
Man battu
sat..
sans insecticide
NON SAT.
I 25 3
14 4
21 2
4 2
64 11
.-
1
-
Non battu
Sat:
'
0
2
0
‘I
3
r3~e~ insecticide
Non Sat.'
.-^
-.-
Battu sans insec-
Sat.
2
0
24
13
3 9
ticide
Non sat.
7
2
1
21
5
29
._. ..,- a”“..“..-
-,,,-.-.. .-
Battu avec insec-
Sat.
0
0
1
3
4
ticide
Nm sat.
0 ~
0
1
0
1
-.- _-
-.
Partiellement battu Sat.
1
4
0
0
5
sans insecticide
ffon sat.
0
9
0
0
9
-1-a"
Total
1
33
34
70
28
165
I
Beaucoup de personnes qui habite dans le voisinnage d'un centre de recherche ou
d'extension trouvent leurs méthodes de stockage inacceptables. Ceci pourrait 6tre d0

au fait qu'elles sont au courant d'autres methodes de stockage bwucoup mieux que les
leurs.
.
I . /.*.

24

I
TABLEAU 3.5,
~
ACCEPTABILITE DES METHODES DE STOCI$AGE
REGIONS
1)
I
2
2
4
5
,!i
L
8
TOTAL
Mil
Acc .
48
35’
7 6
17
6 6
53
3 7
84
4 1 6
N.' Acc.
15
4 6
21
73
21)
37
57
5
283
Sorgho A.
16
0,.
0
0
14
18
23
4 5
116
N.A.
3
1
0
0
9
14
19
4
50
Riz A.
56 13
6 0
2 18 40 17
1 4 2
NIA. '
4
5
0
0
0 0 4 8
0
57
MaTs
A,
0
0
0 0 ’
1 27 11
7 6
115
N)A.
0
0
0
0
1 16 39
4
6 0
Beaucoup de paysans/&'langeaient du sable ou des cendres ou autres graines
pour.conserver les graines. (voir tableau 3.6)

TABLEAU 3.6.
MELANGE DES GRAINES AVEC D'AUTRES GRAINES, DU SABLE OU DES
CENDRES
AUTRES GRAINES
SABLE
CENDRES
OUI
OUI
I-mm
!Y!?!!
o!a
f.ii-
-“m
!QN
Dagana
6
8 2
12
73
31
57
Louga
, 36
55
1
9 0
1
9 0
Khombole 6
9 3
4 1
58
13
8 5
Bambey, 12
8 1
0
9 3
0
9 2
Fisse1 42
53
‘0
9 5
0
9 4
Nioro
3 0
6 2
0
9 2
-0
91
ScSdhiou
0
100
0
100
2
97
a
Sinthiou 4
.-
8 9
0
93
1
92
TOTAL
136
615
5 4
694
4 8
6 9 8
c
. /
..C .n

,25
-
Probablement les graines et le sable forment une barri$re physique contre les
mouvements des insectes. En M?angeant plusieurs graines, on peut stocker
plus de graines par unite de volume, L'emploi des cendres est probablement
un controle chimique contre les insectes. Aucun des paysans utilisant le
mêlange du sable avec des graines n'ont eu de probl&nes pour la.separation
en tamisant OU en vannant. De même ceux utilisant les.cendres pouvaient
separer les deux composants en tamisant ou en vannant.

303. PROBLEMES DE STOCKAGE
Le problèmes majeurs du stockage au SISnegal sont les insectes, la moisissure,
le feu et le vol, les rortgeurs, la germination et le manque de moyens de
stockage. '
TABLEAU
3.7
PROBLEMES DE STOCKAGE MARS 1976
Mars 1976
JUILLET 1976
,
NOMBRE
% DU TOTAL
NOMBRE
$ DU TOTAL
Manque de
178
27,0
162
zs,p
moyens de stockage
Insectes
3 3 2
48,7
3 0 6
52,O
Moisissures
197
30,5
186
33,5
Germination
145
22,2
146
26,l
Feu ou Vol
191
28,5
169
30,3
Rongeurs
575
78,l
4 5 0
70,4
Nous pouvons prendre les chiffres ci-dessus et les diviser avec les réponses
aux questions si oui ou non les methodes de stockage pour une culture par-
t1culière sont satisfaisantes (voit Tab.leaux 3,.8 a 3.11).
.,, /
..,

L
26 -
TABLEAU 3.8.
LES PROBLEMES DE STOCKAGE ET LE ST( CAGE DU MIL
PROBLEMES
PAS DE
IOBLEMES
s.
N . S .
s,
N.S. ,
TOTAL
-
-
Insectes
174
137
233
9 2
636
GV)*
(21.5)
(3W
(14,4)
Moisissures 115
77
282
130
GO4
(1W)
@2*7)
(4W)
(21.15)
Germination 100
40
298
169
607
(1695)
V*f>)
WJ)
(27,a)
Feu ou Vit
103
7 1
301
148
623
131,o)
(11,4)
ww
(2W)
Rongeurs ,
287
250
126
23
686
(41.8)
(36,4)
fl8,4)
(3*4)
TABLEAU 3.9.
LES PROBLEMES. DE STOCKAGE ET LE i
SO1MAGE DU SORGHO
^n
,Insectes 53
3 4
6 3
16
166
(3199)
(2D*5)
(3fLO
W)
?
Moisissures 42
2 0
7 4
3 0
166
(2W)
w,~)
(44,ü
ww
Germinatbn 34
14
82
3 6
166
(20,5);
(ad)
ww
(214
Feu ou Vol 32
17
8 4
33
166
(1W).
ww
(5037
(19 3)
Rongeurs 80
42
3 5
8
165
(48,5)
(2W
(21,2
(4981
.
x % du total
.

27
-
TABLEAU 3.10
LES PROBLEMES DE STOCKAGE ET LE STOCKAGE DU RIZ
P R O B L E M E S
PAS DE PROBLEMES
SI
N*S*
s.
N.S,
TOTAL
Insectes 62
39
78
17
196
(31 A) 1193)
(3%8)
PJ)
Moisissures
38
.. 31
101
25
195
WV) wL9)
(518)
(12,8)
Germination
34
12
105
44
195
,(17,4) (6821
(53,8)
(2L6)
Feu ou Vol
48
8
94
49
199
(24J) (4,O)
(47,2) (24,6)
Rongeurs
105
54
35
3.
197
(53,3) (2791)
(17,8) (1,5)
TABLEAU 3,fl.
.
LES PROBLEMES DE STOCKAGE ET LE STOCKAGE DU MAIS
Insectes
62
48
52
12
174
(35,6)
(27,6)
(29,9) (6,8)
Moisissures
48
23
61
43
115
(33,lj
(158)
(4W)
(W)
Germination
61
33
53
47
174
(3591)
(795)
(30,5) (27,0)
Feu ou Vol .
37
12
77
48
174
(2W
(W3)
(44,3)
(3331)
174
Rongeurs
51
52
63
8
174
(2W)
(29,9)
"*
(36.2)
(4.6)
Etant donne qu'un ecosysteme en stockage de grains est fait de plusieurs fac-
teurs, essayer d'interpreter les tableaux ci-avant peut Gtre légérement
trompeur. Deux choses ressortent :
1." Les insectes et les rongeurs sont des vétritables problemes pour le! stockage
.
.
/
.
.“.

L
28
-
2.- Etant donne que la famille n'a jamais utSlisé une tecl lique amélioree de
stockage, elle est prête a continuer d'utiliser ses pro{

s methodes malgré
les problemes. Quand elle apprend de nouvelles technique
elle n'est pas
r@ellement satisfaite mime sj el Je n'as plus de probleme!
En mars 1975, parmi les 734 personnes qui ont repondu a
question, 559
(soit 76,2%) ont déclaré que leurs stocks 'Wfent insuf
ants pour le reste
de la saison. A ce moment là elles avaient donne les stc
5 suivants (voir
\\
tableau 3.12).
I
TABLEAU 3.12.
QUANTITE DE GRAINE DISPONIBLE A PI
EE DE LA MAIN MARS 1976_
10kq
lO-100kg
lOO-1000kg
7 1000kg
TOTAL
Mill
1 0
8 1
429
105
625
Sorgho
2
3 7
7 2
9
120
i
.RiZ
10
88
7 4
1 6
184
Maïs
3'
52
59
4
118
a
Autres graines 7
47
54
3
1 1 1
En juillet 1976, parmiles 602 repenses, 86.2% ont declai
que leurs stocks étaient
'insuffisants. Les categorfes ci-dessus sont trop larges
ur nous permettre
de pr&dire ce qui'$#&
en 1977 en nous basant sur 11
quantites disponibles
en janvier 1977. Cependant seulement 336 familles avaiel
entre 100 et 1000kg
de mil disponible. Le sorgho, le riz et le ma‘is ont eté
ncontre seulement
dans Je Sud et Je niebé etaient seulement stocke au
personnes avec moins de JOOkg). 15,4X seulement des re nses ont déclaré que
leurs stocks de mil Halent adfiquats. Pour les

les estimations
*
étaient encore plus basses.
Le plan d'action a proposer est une encouragement &
de plus grandes
espaces aux cultures vivrieres. L'ordre de priorité (e nous basant sur les
pluies} seraient mil , sorgho, maCs et riz. Quand on a emande aux maitresses
de maisons de faire un choix si elles ne pouvaient pas cultiver de mil et s'il


n'y avaft pas de mil pour les repas, elles ont répondu que le wrgho était
le meilleur des choix. (voir tableau 3*13).

/
Tableau 3.13
CULTURE DEJEREALES AUTRES QUE LE MIL JANVIER 1977
NOMBRE.
% DU TOTAL __
Sorgho '
267
38,3
Ri2
180
25,8
.,
Ma75
104
14,9
Sanio
8 4
12,l
Autres grajnes
6 0
8,c
811s
2
0,3
Total
697
oooooo000000oooooo,


30
-
.
c
C H A P I T R E I V
,
D I S T R : I B U T I O N D E S GRAIN’ES
---‘-“-C”--“--I----L--~“---~---“-”---~----- --k=-
m--w
.
i

31 -
4.1. ~
RESPONSABILITE DES STOCKS
Les stocks de graines sont surveilles soit par le chef de carré, le chef de
menage ou la mattresse de maison (voir tableau 4.1) selon la region (ou l'ethnie.
*
TABLEAU 4.1
RESPONSABILITE DES STOCKS DE GRAINES
CHEF DE CARRE
CHEF DE MENAGE
FEMME
AUTRES-
TOTAL
-1
Dagana
45
3
4 4
1
93
Louga
27
54
19
1
95
Khombole '
2
1
3 1
4 2
5
9 9
Bambey
10
54
3 2
1
97
Fisse1
51
13
3 2
1
97
Nioro
3 3
53
4
2
9 2
Séohiou
15
47
3 2
6
100
Sinthicu Maleme
48
3 1
1 8
1
9 8
uII_-
244
2 8 6
-z-
ÏË-
771
De même le droit et la d&ision de vente de graines appartiennent soit au chef
de carre, au chef de menage ou 8 la maltresse de maison (voir tableaux 4.2 et
4.‘3).
TABLEAU 4.2.
DROIT DE VENTE DE GRAINES
CHEF DE CARRE
CHEF DE MENAGE
FENMES
AUTRES
TOTAL.
CI--
Dagana
6 9
3
(M* Ton)
0
86
Louga
16
3 9
1 1
a
66
Khombole
7
37
3
4
2
80
Bambey
8
68
1 5
1
92
Fisse1
4 9
7
2 5
0
81
Nioro
2 6
60
1
2
89
Sedhiou
1 3
67
3
0
83
Sinthiou Mafème
25
3 5
- 3
1
6 4
..-.._1
TOTAL
213
316
106
.6
641
. . .:
--

-
TABLEAU 4.3.
DECISION DE VENTE DE GRAINES <'
CHEF DE CARRE
CHEF DE MENAGE
FEMMES
AUTRES
TOTAL
-a...-._I
Oagana
70
3
13
0
8 6
I
Louga
,16
4 3
8
0
67
Khombole
10
3 9
2 9
1
7 9
Bambey
,
7
6 9
1 4
1
91
Fisse1
5 8
1 5
7
0
8 0
Nioro
2 9
'
5J
1
2
8 9
Sêdhiou
2 3
7 4
3
0
100
Sinthiou Mali!me
2 5
3 4
2
a
6 3
--*
TOTAL
,
238
334
77
-Y-"
655
Lorsque nous avons construit des tableaux & trois sens dIaprés les résultats,
nous nous scmwnes aperçus que dans 166 cas, le chef de carre etait responsable
pour les stocks de graines, avait le droit de les vendre eti prenait la d&ision

pour le moment de la vente. Les m&mes responsabilités étaient aussi exercees
par 237 chef&de m&nage et 68 ma'itresseç de maison. Dans 52 jeas, le chef de

ménage avait le droit de vendre les graines mais la femme dvait la responsa-
bilite des stocks et prenait la dec5sion pour le moment de/la vente. Dans 37
cas le chef de carre avait le droit de vente mais la malt&se de maison @tait
responsable des stocks et decidait du moment de la vente. @mi les 679 familles

qui ont repondu, 41 y a eu 61 (soit 9,0%) de changements 1 responsabilit&s
pour les stocks, sur 558 familles il y a eu 24(4,3%) changements concernant le
droit de vente et sur 569 familles il y a eu 21 (3,7%) changements pour la de-
cision de la vente, Tout ceci nous montre que les declsion/s prises a l'interieur
du village restent constantes et qu'il serait facile de prbndre contact s'il

y avait une autre action dans le future.
I
4.2. SION DE- ".
La plupart des gradnes utilisées sont cultivees par la fa ille elle-m&ne (voir
tableau 4.4).

:
. . . .“.
!
/

.
33 *
TABLEAU 4.4.
SOURCE D’ACQUISITION DES GRAIN&
MARS 1976
JUILLET 1976
NOMBRE
% DU TOTAL
NOMBRE
X DU TOTAL
Auto-consommation 620
78,5
437
63,8
Achat
278
38,l
384
57,8
Don
,
1 6
2,3
11
1 ,a
Troc
50
8.3
9
13
'surtout
La plupart des transactions ont GYWrtenC5es fi Dagane (11 cas), Louga (21 cas),
Nforo (8 cas) et Sedhiou (10 cas). Il faut noter que lorsque les grairnes cultivées
par les paysans sont épuisées,les achats montent mais les transactions tombent.
En ce qui concerne les changments saisonniers, 134 familles qui faisaient de
l'auto-consommatian en mars, (itaient en train d'utiliser une autre source en

juillet. De même, 160 familles parmi celles qui ont @pondu pendant les deux
périodes n'achetaient pas de graines en mars, mais le faisiiient en juillet.
Ces 160 cas sont sans aucun doute, ceux qui avaient dejà @puisé leurs graines
en juillet. Si tel est le cas et si nous pouvons extrapolë cette donnlse sur

l'enquête nationale, nous devrions essayer d'augmenter la production de 20X*
4.3. RECEPTION DES GRAINES
Dans la majorite des cas la maItresse de maison receptionne les graines.
TABLEAU 4.5.
RECEPTION DES GRAINES

MARS 1976
JUILLET 1976
NOMBRE
% DU TOTAL
N O M B R E
% DU TOTAL
Fetmne
674
84.7
559
78,4
Fille alnt?e
5 4
68
6 8
935
.
Belle mère
13
1,6
13
1,g
Autres
55
699
73
1092
L
TOTAL
796
-z--
--

-
*
/
I
I

‘3

34
-
Noter que lorsque la femme alde son mari aux champs,
responsable de la réception des graines. Parmi

nous avons
trouve que dans 615 cas (86.4 ) la reception
1
dans 23 cas c'est la f@ttr~~e/~~regu les graines en periode 2
pas en p(sriode 1.
et dans 65 Ca!s les graines non reçues par la mattresse de m ison, sont reçues
soit par la fille atnee (27). soit par la belle-mere (5)
sonnes (33).

Les graines !GOht gbn&rallement reçues sur une base journal+!re (voir tableau 4-g).
' TABLEAU 4,6.,'
FREQUENCE DE DISTRTBUTION DES CRAI$ES
/
*
MARS 1976
J$ILLET 1976
NOMBRE
% DU TOTAL
NbMBRE
% Du TOTAL
\\1-.- I
Tous les jours
507
63,6
/
503
69,7
j
Tous les 2 jours
127
15,9
j
98
13,5
Tous les 3 jours
75
9,4
1
55
796
1 fois /semaine
71
a.9
j
49
68
2 fois /semaine
4
0,5
j
10
194
1 fois par mois
11
1.4
j

6
I
08
AWes
2
0,3
/

1
os1
TOTAL
797
l--- 722
Si une système de mouture devait Btre fnstitu6, il
1
fawdra~t ré-éduquer les
femmes car le type de distribution ci-dessus ne peut s'adapter a un moulin
commun pour le village.
/
Il est intiressant de noter que lorsque la quantitb de gr ines disponible est
moindre, le systeme de distribution change. Parmi les fa illes qui ont repondu
pendant les deux periodes, 66 familles ont change pour adopter la distribution
.
journaliere.
*
La plupart des femmes reçoivent 1 & 5kg à la fois, mais :ela ne varie pas
suivant les saisons.


1
35 -
TABLEAU 4.v
QUANTITE DE GRAINES RECUE PAR JOUR
MARS 1976
JUILLET 1976
&NOMBRE
X DU TOTAL
NOMBRE 6
% DU TOTAL
W
m
I
l-5kg
480
60,2.
438
60,7
64Okg
'246
30,9
227
31,5
ll-15kg
38
498 ~
28
399
16GOkg
2 2
2.8
1 8
2,5
plus de 20kg 11
1,4
1 0
1,4
797
721
Dans 72,3% des cas en mars les graines étaient reçues dejâ battues. Il semblerait
donc que les graine 8agues plusleurs jours avant d'etre utilisees. Peut être
la question a Gté mal comprises.

Il ne semble pas y avoIr de correlation entre les méthodes de distribution et
les quanti& donnees (voir tableau 48). Ce qui veut dire que la quantité
journalière reste la même.
.
.
,..
/ S.”

36,
-
TAB$EAU , 4;
MODE DE DISTMBUTHNI ET QUANTITE DE /GRAINES DONNEE
MARS
1976
UANTITE l-5kq
6-1Okg
ll:lSkg
,16+0kg
,ZOIQ,
f '
'ous les
349 '
133
<.ZO
4
l
507
jours
i
bus les
i
jourS
6 2
4 7
6
10
2 ~
127
1
1
.
I
ousles
25'
37
6
3
4
75
jours
t
1 fois
par se-

maine
37
2 1
5
4
4 1
7 1
.
I
t
I
*
Autres
1
1
0
0
0
2
I
TOTAL
4 8 0
22
Xl -
797

-
37
-
C k A P 1 T "R E
D E C O ' R T I C A G E
E T M O U T U R E
"-L-----I---r----e---"----. .-"".---"-----""..w-
.

5. 1. DECORTICAGE
La majeur partie des graines dècortiques le jour avant l'arriv8'
de l'enqu6teur
Hait du mil (voir tableau 5.1).
TABLEAU
5.1.
TYPE DE GRAINES’DECORTIQDEES
II
MARS 1976
JUILLET lS76
NOMBRE
.,
% DU TOTAL
NOMBRE
% DU TOTAL
Mil
608
81,2
528
7&,7
Sorgho
51
698
35
5,2
Ma'is
.
1 5
m
8
1,2
Autres
75
10.0
- - 1 0 0
14,9
749
671
,
Les changements dans le temps sont surtout dus a un manque de
raines cultivées
par eux-m&. il y a eu 6B cas o6 les paysans ont décortique
mil en période 1
et d'autres graines en pêriode 2, aussi 43 cas arl ils
f
ont déc rtiqué d'autres
graines en periocte 1 et du mil en periode 2.
/
La plupart des familles ont d&ortique 3 d 5kg le jour precéd nt le jour de
l'enquête avec quelques exceptions dans 'la region de Dagana e de Sédhfau au

1
le mode de distribution est différente (voir tableau 5.2).
i
!
TABLEAU 5.2.
QUANTITE DE GRAINES DECORTIQUEES
/
MJG 1976
JJTLLET
1976
NOMBRE
% DU TOTAL
X DU TOTAL
2kg
58
7.8
694
3-5kg
405
54,l
“”
a 37
51,5
5-10kg
227
30,3
23
34,l
Plus de 10kg 58
7,8
L
88’
748
i54

L plupart des femmes ont mis 30 8 6Otmn pour dhortiquer leurs graines (voir
tableau 5.31,

TABLEAU 5.3.
TEMPS MIS PDUR DECORTIQUER LES GRAINES,
MARS 1976
JUILLET 2976
NDMBRE
% DU TOTAL .
NOMBRE
% DU TOTAL
-
-
Moins de 15mn
52
6,9
4 2
697
15 - 3mn
248,
33,1
173
27,6
30”6Om
285
38.0
289
46,2
plus de 6Omm
165
22,0
122
19,5
750
626
I
TABLEAU 5.4.
_.~ .~
DECORTICAGE DU MIL
&
DUREE EN MINUTES
QUANTITE
(15
1593oml
30~6Omm
> 60
I 18
I
20
3 - 5kg
21
1 5 1
139
33
5 -1Okg
- 2
32
92,
58
r
*
1 >1Okg
I
0
l
1
I 23
Il y definitivement un correlation entre le temps mis journellement pour
dkortiquer les graines et la' quantit&.#es graines a dkortiquer (voir
Tableau 5.4. ci-dessus).

4
Parmi ceux qui ont réponde a la question 96,9X; n'ont rien payd pour dkortiquer
leurs graines en mars ou juillet. Ceci montrerait que le dhorticage est
presque toujours fait 8 la maison.
. . ./ . . .

En regardant les résultats, on s'aperçoit pourquoi il y a s
eu de moulin dans
les villages. On met approximativement 4 fois plus de temps
tw moudre que
pour dkortiquer les graines (voir tableau 5.5).
TABLEAU.
5.,5..
TEMPS MIS POUR MOUDRE LES GRAINES
MARS 1976
JUILLET
!t
.NOMBRE
% DU TOTAL
NOMBRE
% DU TOTAL
Moins de 15mm
99
13.7
5 3
8,9
15 - 3OnYn
,
101
w
80
13,5
30 - 6Onm
254
35,2
184
31,0

Plus de 6Onn
268
37,l
276
46,5
722
593
Il resso.rt nettement que les femmes ont amen6 leurs graines pour les faire moudre
(15,6% en mars et 11,9% en juillet) Il semblerait que la f
e manquant de temps
pour faire la queue au moulin, prtJf&e piler ses graines elle-mhe à la maison.
Pour nous, cela met en 6vidence un manque de moulins.

T
5.3. DEGRE DE MOUTURE
i
Les degrh de mouture dépendent de l'utilisatjon du produit et du goilt du consom-
mateur (voir tableau 5.6)

, . < ,



. -
. . /. ..*

)4BLWU 5.u.
CIEGRES DE MOUTURE MARS 1976
SON
FARINE
SEMOULE
-lc
&E
NOMBRE
NOMBRE
O-10%
4 0
2
169
ll-20%
309
0
147
21030%
355’
2 0
260
31-40%
0
3 2
2 1
51
41-50%
2
302
28
51-60%
0
” 107
2
6 0 %
1
262
4 5
7 3 9
7 1 4
7 0 2
?
Il y a des ptiférences regionales solidement etablies.
TABLEAU, 5.7.
PREFERENCES REGIONALES POUR LES DEGRES DE MOUTURE
SON
FARINE
fEMOULE
Louga
21030%
aox
a-30%
Dagana
1 l-20
X0
O-10
Khombole
Il-20
>60
O-10
Bambey
23-30
41-50
21-30
Fisse?
Il-20
>SO
O-10
Nioro
11-20
51=60
rw
Sëdhiou
21-30
41-50
21-30
Sinthiou Malème
21-30
41-50
21-30
Comme llenleventgpt du son est autour de 20% , nous pouvons avoir des melanges
farine - semou/à 60/20, 70/10, ou 50/30.. N'importe lequel de ces trois différent+':
façon de mouture peut satisfaire une grande partie de la population rurale.

000000000000000000

C H A P I T R E V I
.
i

Tout l'arachide @tait vendued 'I'ONCAO, Les autres graines etaient vendues â
differentes sources (voir tableau 6.1).

TABLEAU 6.1.
LIEU DE VENTE DES GRAINES MARS 1976
ONCAD
MARCHE
'. COMFJERCANTS
PERE
AUTRG
T(j'; :
-a .
7 9
3 4
60
1
2E ::
M i l
115
Sorgho
15
2 2
13
2 8
a
7i?
Riz
‘ 4 3
5
2 1
25
0
94
MaPs
11
4
13
3 6
0
6 4
Arachide
559
6
1
3
2-
571
Autres
6
7 8
5
18
16
123
L'arachide exceptee, les autres graines Ctaient vendues quand le besoin se faisn-it
sentir (voir tableau 6.2)
TABLEAU 6,2.
PERIODE DE VENTE DES GRAINES MARS 1976
A LA RECOLTE
(JJAND BESOIN EST
AUTRES
TOTAL
Mil
4 3
2 3 2
4
2 7 9
Sorghum
4
67
1
7 2
Ri2
4 2
51
0
93
Maïs
9
4 5
1
55
Arachide
520
19
23
562
Autres
24
.76
8
108
une partie de '
17 y a eu quelques cas oO/l'argent gagne a la vente d'une sorte de graine etait
employe pour acheter un produit fini fait avec la mtie graine. Ce produit fini
pourrait etre fait a la maison, si la femme avait le temps.


r
44 -
TABLEAU 6.3.
ACHAT DE PRODUITS FINIS QUI POURRAIE
ETRE FAXT A LA f+WY'i'
JUILLET 1976
MARS 15
NOMBRE
% DU TOTAL
NOMBRE
%*DU TOTAL
Vendre du paddy, acheter
du rJz
8
1, 1
8
18
Vendre du mil, iacheter
du couscous

11 '
L6
16
2,1
Vendre des arachides,
acheter de l'huile
187
27,5
290
37.3
Vendre des arachides,
/
acheter de la pate
d'arachide

2 5
3.6
3 0
3.9
Vendre des noix de
palme, acheter de
l'huile de palme

1 9
28
26
3.5
Vendre des tomates,
acheter de,.la puree
de tomate

3 5
W
6 4
8,3
c
Naus remarquons que le pourcentage de personnes des produits
nis dimtnue pendar.,
la saison des pluies, @-iode pendant laquelle les paysans OI
probablement moin3
d'argent.
*
ooooooooomooooooo


45
-
C H'A P 1 T R E
VII
.

-
46 -
7 . 1 . cHo1x_oEs_6RAINES_o-_CEREAL-
La majorité de persùn& de notre enquete emplayalt du mil chaque jour (voir
tableau 7.1).

i *
TAbLEAU 7.1,
PREMIER CHOIX DE CEREALES POUR tES RFPAS
,
NOMPSE
% DU TOTAL
Mil
’ 511
**
71,4
Sorgho
50
7,o
Riz
126
17,6
Maïs
'
2 8
38
Autres
1
0.1
T O T A L
716
Il est intbressant de noter que la priIf6rence pour le m
'est Pas aussi
pron&c&e, selon le diff&rents groupes (Votr tableau 7.
TABLEAU 7.2.
PREMIER CHOiX DE CEREALES PREFE::E
* ,.I"".--C-."e. ..,..," .-,. +. ,.<. I.".ll.n-.el*.U.ll
UR LES REPAS
Nombre
% CLU TOTAL
M i l
348
48,5
.
Sorgho
24,
3.3
Ri2
341
47,6
MaVs
2
os3
Autres .
2
0.3
TOTAL
717
Nous pouvons donc 6tablir un tableau8 deux sens en uti
nt les 716 person;,
qui ont repondu aux deux questfons (vÔir tableau 7.3)

TABLEAU 7.3.
PREblifR CHOIX DL CERNES DE LA MAITRESSE DE MAISON
POUR L'UTILISATIQR-ET POUR LA PREFERENCE
-
CEREALES PREFEREES
Ilr..rr~-L---""-l--
SORGtKi
I
RIZ. .
M A I S
AUTRES
MIL
6
166
1
ir
CEREALES
1
UTI- SORGHO
9
16
24
1
0
LISEES
RIZ
2
0
124
0
I
0
-
-
MAIS
0;
2 ,'
*
2 6
l
0
0
AUTRES
l
0
0
0
0
1
I
- _ _- ,..
TOTAL
348
24
340
2
2
716
__. .
?
I
-----t
,
.
Bien que 348 familles preférent le mil et que 511 familles le mangent effective,.
ment, seulement 337 {soit 47,1X) utilisent et pr&?rent le mil cormne premier
choix pour leurs repas.
Quand on a présent6 aux familles un premier et un second choix pour les cerëalczs
ptW&-ées et utilisees, nous avans remarqua que le riz joue un riile tr6s im-

portant dans les rtgimes sénégalais (vair tableaw7.4. et 7.5).
TABLEAU 7.4.
UT11 ISEES
PREMIER ET DEUXIEME CHOIX DE CEREALESIPOUR LES REPAS JAN. 77
.
DEUXIEME CHOIX
MIL
i
S~k~~~"--'~""RI~'
MAIS
MIL
18
102
310
-“-
60
PREMIER
SORGHO
..-.,.1-*"1
9
IL
3
31
9
CHOIX
"-1-W.
RIZ
118
1
1
3
1
1 2 4
MAIS
22
2
"
3
0
1
?a
*-
AUTRES
0
0
'
0
0
0
u
. . . /. ..Y.
l
*r

TABLEAU 7. 5.
PREMIER ET DEUXIEME CHOIX DES CEREALES PREFEREES! POUR LES REPAS
DEUXIEME CHOIX
m-"cI-""cc-"-"
1
&IL
SORGHO
RIZ
MAIS
AUT/RES
TOTAL
_
1
I
1
I
M I L
*
1
10
*
5 6
*
249
*
13
345
?
?
? ?
?
SORGHO
9
0
8
7
/
0

24
RIZ
266
31
-
1
42
j 0
340
M A I S
1
0
1
0
j 0
2
AUTRES
0 il
1
??
?
?
?
TOTAL
286
!
87
1
259
' ,
6 2
, r-i 18
1
712
.
.
.
I
On paurrait déduire des tableaux ci-dessus que les plans le4 plus courants
sont ceux a base de riz ou de mil. Ceci est rlsellement le c s comne le
montre les tableaux 7.6 a 7.9. Il peut ?Jtre tr& difficile 1 'interpréter
ces tableaux puisque la taille de l'echantillon est plus peiit en pWode
2. C'est cependant &Vident que le "lakh" et le riz au poiss n sont les plats
le plus courants et le cwscous est l? principal repas Ge 1, a soiree.

DESCRIPTION DES DIFFERENTS PLATS MENTIONNES DANS LES. TABLEAUX
lakh : bouillie de mil que l'on mange avec du lait caillé (ucré ou avec uné
sauce de pate d'arachide et du sucre,

Couscous~:,de la farine de mil travaille@ avec un peu d'eau et cuit a la vapeur
ensuite, le couscous se mange avec soit de la viande ou dulpoisson. Les sauces
avec de la viande sont au nombre de 4 et les sauces avec du poisson au nombre
de deux. On peut aussi le manger avec une sauce au poisson séche.

Riz au poisson : du riz cuit dans une sauce tomate avec du poisson et des
legumes.

Dakhine : ce plat est fait avec de la viande ou du poiss n seche. C'est une
sauce avec de l'huile d'arachide t du poisson séche ou de la viande, le riz
est cuit dans la sauce.

. /. *..
.

49 -
Mafé :
c'est une sauce S base dé pSte d'arachide avec soit do la viande,
soit du poisson, la sauce se mange avec du riz blanc.
Mielang : c'est un plat S base de mil, le mil est écrasé assez grossi&rement
(apr& decorticage bien sûr) puis cuit dans une sauce tomate avec du poisson
ou de la viande, On peut faire la sauce avec du poisson seché.
Lakhou Bissap : c'est aussi un plat S base de mil, comme le nielang le m41
est écrase grossièrement puis cuit en boullie dans une sauce tomate avec de
la viande/'uu poisson sechlo et beaucoup de bissap (sous forme de feuilles vertes

tr& aigresqui sert a assaisoner la sauce ou sous forme de gousse).
)ribakhalou saloum : c'est S base de rtz, le rJz est cuit dans une sauce de
viande avec des arachides ecrasees dans un puis passees au tamis.
,


50 -
,TABLEAU 7.6,
DEJEUNER PERIODE
REGIONS
3
4
H
TOTAL
LAKH
33
78
6
26 1
couscous
1
0
1
1 !3
RIZ Au POISSON
3 4
21
0
186
DAKHINE
1
fl
0
2
MAFE
0
(1
47 74
NIELANG
1
0
25
138
LAKHOU BISSAP
15
1
0
1 9
MBAKHALOU SAkUM
1
(3
0
9
AUTRES
9
c
17
92
TOTAL ,
99
100
96
7Ql
région 1 : Dagana.
II
2: Louga
Il
3:
Khombole
?
II
4 : Bambey
n
5: Fisse1
Il
6: Nioro -
II
7 : Sédhiou
II
8: Sinthiou Mal&ne

.
- 51 -
TABLEAU 7.7.
DEJEUNER PERIODE 2
REGIONS
3
I”
LAKH
79
couscous
n
RIZ AU POISSON
11
D A K H I N E
‘)
MAFE
1
NIELANG
0
LAKHOU BISSAP
1
BAKHALOU SALOUM '
0
AUTRES
4
TOTAL
4h

TABLEAU 7.8
DINER PERIODE 1
REGIONS
LAKH
couscous
RIZ AU POISSON
OAKHINE
MAFE
i-l
NIELANG
LAKHOU BISSAP
BAKHALOU SALOUM *
AUTRES
TOTAL

53 -
TABLEAU 7.9.
DINER PERIODE 2
REGIONS
LAKH
couscous
RIZ AU POISSON
DAKHiNE
'
MAFE
NIELANG
LAKWOU BISSAP
BAKHALOU SALOUR :
AUTRES
TOTAL

7. 2. UTILISATION D'AUTRES
:OI#E NOURRITURE _
Bien que les c&+éalcs constituent la principale source d'
imentation pour la
plupart des familles, elles mangent aussi d'autres plante
zt des aliments
de sources animales.
-8LEAU 7.9
CONSOMMATION D'AUTRES ALIMENTS
NgMBRE DE FOIS PAR SEMAINE
--'---"~-IL----l"-------
3AMA;S
Cl
-
-
I
2
=I
72
TOTAL RE!.
--, .
Viande
82rt
369
105
3 7
3 9
8 5
717
'(11,4)+
(51@
(14,6)
(5,2)
(594)
(1119)
Fruits de mer 53
102
78
6 0
3 6
3 8 8
717
64)
(1492)
(10,9)
@,4) (5sO)
(54,l)
L a i t
78
160
54
8 5
5 3
287
717
(wq
(22,3)
(7,5)
(1W (7,4)
(40,O)
Oeufs
430
230
29
1 1
7
8
715
(6W
(3292)
(4J)
(1,5j
(LO)
(14
Çrhits
93
3 9 3
57
22
31
119
715
(13,O)
(55,O)
(8,O)
(3sl)
(4*3)
(16,7)
Legumes
61
265
307
1 8 0
716
t895)
(37 $0) (14.9
(815, &
(2591)
Produits de
12 "
156
5 1
2 4
4 5
4 2 8
716
cueillette
&7)
(2W
(7,l)
(3,4)’
(6,3:
(59,8)
Miel ou sucre 16
101
6 0
3 8
‘47
4 5 4
71. t.
VJ)
(14J)
(894)
P.4)
(6*6:
(6W)
x : nombre de familles
+ : % du total
Il y a beaucoup de points interessahqui'ressortent de (
tableau. Premiere-
ment la plupart de famille mangent tous les jours du cou!
us et cependant
seulement 180 familles dhlarent manger des 18gumes tous
s jours. On remar?r'~
aussi que très peu de familles mangent des oeufs car l'of
est considW cotrnw
ayant une influence négative sur 1'intellIgence.
? ? ? ? ? ?? ? ? ? ? ?

55 -
Voilà les repenses que les 8
s o t don& quand on leur a demande 'si
regufl!!K$men!
elles achWmt/les articles mentionnes dans le tableau 7.10.
MARS 1976
,JUILLET 1976 <'
NOHBRE
% DU TOTAL
,NOMBRE
% DU TOTAL
-
-
Pain
569
71,3
465
64,2
Sucre
740
92,7
634
87,6
Thé
378
47,5 ”
277
38,3
Cafë
346
43.5
237
32,7
Lait en poudre
82
1093
71
9 8
Lait en bouteille ' 287
36.1
221
30,5
ou en boite
Purge de ttiate

610
76,s
517
71,5
Farine de bl&
277
34,8
221
JO,5
Semoule de maïs
261
32,8
238
32,9
.
Biscuits
626
78,5
513
71,o
Vinaigre
5 1 0
64,l
407
56,3
Poivre
595
74,7
498
G8,9
'Sel
757
94,9
684”
94,6
Ponmes de terre
491
6197
33s
46,9
@tes
396
49,ti
264
36,5
On remarque que pendant le mois de mars quand les pwsans ont de l'argent, ils
achetent beaucoup plus,

Le travail que ITA a fait pour le pa-in de mtl peut avoir une influence certaine
'sur le développement du monde rural sén@galafs. Premierement la quantite de
farine de ble importé pourrait diminue, puis le pain de mil ne durcit pas aussj
vite que le pain de ble donc le pain de mil'se conservant plus longtemps, on

peut instituer un système de distrdbution du pain, par exemple tous les deux
ou trois jours dans les zones où les boulangeries n'existent pas. Le pourcentage
de familles qui ont dklaré avoir acheté tous les jours du pain pendant le mois

de mars figure dans le tableau 7.11.
. . . /...

.

56 -
TABLEAU 7.11.
POURCENTAGES DES PERSBNNES QUI ONT
:NETE REGULIEREMENT
.
DU PAIN AU MOIS DE MARS 1976 --
Dagana
78%
louga
95%
Khombole
53%
B a m b e y
84%
Fisse1
64%
Nioro
\\
' 64%
SBdhiou .
88%
Sinthiou Maleme
43%
Vous trouverez dans le tableau 7.12 une synthkse des alin rts d'origine animale
et vtigétale. les fwilles de Stidhiou ont une regime beaut rp plus varie que
dans le reste du Sgnégal (tableaux 7.12 a 7.14).

I

TABLEAU 7.12
ECHANTILLONS DE GROUPES D'ALIFENTS AU NIVEAU NATIQW
*
NOMBRE DE FOIS PAR SEMAINE
""""1""""""""""""""""""""""" ALIMENTS
I"
D'QRIGSNE
"""""""""" VEGETALE
""I""""""""" LAUTRE


""""1" qui
"IL*
LES CEREALES
"""II""""""
0
I
2
3
4
5
2
l
.Zi -
TOTAL
% DU TOT&
\\LIMENT D'O-
."""""""""-*
6 '.
0
;1 01 00 00 ii
6 2
'8,E
?IGINE ANIMAL
0,8
0,O
““““““““““l-”
0' 2'
0'
0'
0'
40
5.6
111,5
:,6
;,o ;,3
g*o ;*o 1,
9
1
31
493
1.3
0,l
0,3 t.0 0,o 0,3 0,
4
3 5
499
0,4
0.6
0,6 3;,4 :,O i,O 0.
2 7
4
3
154
21?5
3,8
0,6
0,4 4.7 ,, 0,3 k.1 1.1
8
8
4 8
b,?
i.3 :,O 'isl !,O i.8
6
1,l
1,l
i7
7
0
6
!P
7 ,Y
*
38
L
0,4
0,s
04
1,O 0,O :,O 0,8
9yi
13' 48
80
295
41 ,.l
:52
28 3,9
1,8 6,7 2: 2 “: 9 11,2
“-.,-.e.““.-œ~I
TOTAL
P
298
8 3
5 5
28 102 26
24 101
717
dl,6
11,6
7,7
3,9 14,2 3,6 3,3 14 1
ut % dutotal
I
!
? ? ? ? ? ? ? ? ?

.
I
57 -
TABLEAU 7.13
EJHANTIL~ONS GROUPES D'ALIMENTS RLGION DE SEDHIOU
NO@lBRE DE FOIS PAR S@AINE D’ALIMENTS D’ORIGINE VEGETALE
Im*L-.aIc-l---m"l-m* --__--_-_--"--I-""--__l__________lr
(AUTRE QUE LES CEREALES)
0
3r
22456
L.--..
TOTAL
0
.'
0
0 0 0 0 0 0
0 0
.L
0
0.0 0 0 0 0
0 0
ALIMENTS D'O-
--..""--mmw-Bw
2
0
0 0 1" 0 0 0
0 1
I?ICINE ANIMALE
--a,."--f.a-m--11
A-+----
w.*-
3
0
0 0 0 0 0
4
0 0
0
? o
0
0
0
1
0
0
2
3
5
0
0
,o
0
0
0
0
3
3
ii
0
0
0
1
0
0
0
5
6
L
-111-- 0 0 0 1
2
14
-w 10 60 87
TOTAL
0 0 0 3
3
14
10 70
100
TABLEAU 7.14
COMPARAISONS~QES ECHANTILLONS D'ALIMENTS DE SEDHIOE
AVEC LES AtJTR6S REGIONS

ORIGINE VEGETALE
ORIGINE ANIMALE
No de foislsem&ine
Nat.
Sedhiou
Autres
Nat.
Sédhiou
Autres
298
'y' -
$26)
6)
(lO,O>
(15j5)
&l
(0,
$5)
'y
'
($3)
.t: 90)
(%,
‘y
V4”’
(i57)
15i
‘;y
p’
(l~~0) *
5
(14,O) “Ilfi
6
‘Y
10
10;“’
p”‘~ ‘y
7
(14,l)
(,s‘OpO) (5,O)
TOTAL
717
100
617
X du total entre parenthèses.

7 . 3 . N O U R R I T ~
En géneral les enfants mangeaient les m&m!! plats Que les ad1 ;es sauf dans la
region de Sedhiou (voir tableau 7.15)

TABLEAU 7.15
EMPLOI D'ALIMENTS SPECIAUX POUR L'I TANT AVANT LE SEVRAC!-

t$me repas queA.
Repas prep poutl'enf,
$ ltsachetés
Autres
Dagana
81 *.
', 8
cl
Louga
2 9
10
0
Khombole
9 6
3
0
Bambey
, i5
13
8
Fisse1
7 6
13
0
Nioro
7 8
1 0
0
Sedhiou
1 2
88
0
Sinthiou Mal. 65
2 8
0
TOTAL
512
173
8
Il est inttsressant de noter que quelques unes des familles
Bambey accordent
plus d'importxnce B l'alimentation de l'enfant apres le sev
le (voir tableau
7.16) malgrCs que le systeme dlgest1ve de l'enfant soit meil
1r.
TABLEAU 7.16
EMPLOI D'ALIMENTS SPECIAUX POUR

ENFANT APRES LE SEVRA::
,-.-..
JANVIER 1977
fi que A.
Repas prep pour l'enf.
nsnta achetes autreq
Dagane
89
1
0
0
Louga '
3 7
4
6
0
Khombole
6 3
3 6
0
0
Bambey
3 9
50
2
6
Fisse1
9 9
0 .
0
Nioro
7 2
16
4
Sedhiou
9 9
1
0
Sinthiou Mal. 84
9
0
TOTAL
582
117
12
Sur la base de ces r&ultats, on peut dire qu’on doit faire lus de recherche sur
les aliments de
sevrage faits localement,
0000000000

59 -
I
C H A P I T R E
VIII
,

8. 1. EMPLOI DE COMBVSTXPLES
Comme on le voit dans le tableau 8.X cj-dessousI la plupar des femmes ont
employe le bais comme combustible.

TABLEAU 8.1.
EMPLOI DE DIFFERENTS COMBUSTIBLES
JUILLET 1976
NARS 1976
OUI
NON
OUI
NON
Bois
710
9
762
32
Charbon
58
563
5 8
642
??
Gaz
9
607
8
666
Autres
4 6
565
6 4
606
Parmi les 58 familles qui ont entploye du charbon en juille 1976, 27 viennent
de la'région de Dagana; parmi ces 27 familles, 24 utilisai
lt aussi du
charbon en mars, ce qui veut dire qu'il
(ja
de p&w t de bois dans la
region. Parmi les fenmnes qui ont particip& 8 l'enquête aus
bien en mars
qu'en juillet., seulement 27 ont empl!?y& moins de combustlb
I
en juillet par

rapport à mars, 9 employaient plus de combustibles en mars t 686 n'ont pas
change leurs taux d'utilisation, De @me, 23 payent plus p/puw leurs combustibles
en mars, 41 payent moins en mars qu'en juillet et 595 paye ; approximativement
le malte prix.

-
8.2. EMPLOI DE L'EAU
Toutes les familles de la regton de Dagana ont employé un
eau autre que celle
des puits. Tous les autres villages avaient un peu d'eau e source bien qu'il
n'a pas W vlirifie si la source étaitadequate ou non. L profondeur des dif-

férents puits que les femmes employaient est donnee dans le tableau 8.2.
. . /. .*.

61
-
TABLEAU 8.2.
PROFONDEUR DES PUIS .
MARS 1976
.I".fTi.LE'T 1976
Moins de 5m
26
31
fi-1Om
141
115 ’
11-2Om
146
133
Plus de 2Dm
341
320
Dans toute les regions sauf Fisse1 et Dagana et SGdhiou, les puits d'une prafch
deur de plus de 2Dtn sont les plus courants. Les regians de Nioro et Sinthiou

Maleme avait plus de 85% de femmes qui allaient puiser a l'eau & plus des puits
de plus de 2Om. .

La distance entre le village et le puit variait en mars entre 1 et 3km. Parmi
les familles qui ont participé à l'enquête en juillet 45 devaient aller plus
loins que trois km en juillet qu'en mars. Parmi ces dernier-e 3 de Dagana, 33

de Louga et 7 de Nioro devait voyager 4km pour chercher de l'eau alors que
anterieurement elles voyageaient moins. Comme seulement 47 familles ont
participé dans la r&gion de Louga, nous pouvons remarquer qu'il y avait pro-
bablement une pénurie d'eau dans les villages. On en deduirait donc qu'on

doit creuser plus de puits dans les villages etudies dans la région de Louga.
ooooao000000oooooo
.

62 -
C H A P I T R E . I X
sJs$ssISst~~f$s5$sffs~s~sssss~s
,

-
63 -
9.1. BESOIN D'INFORMATION
Pendant des annees des st?lectionneurs ont dliveloppe de nouvellesvariétes sur
la base du rendement sans que le contact ne soit Etabli avec les consommateurs.

Voyant que les varietes developpées nIetaient pas acceptees par les paysans,
plusieurs instituts ont cormnence 8 chercher des repenses aux probl&nes posés,
C'est dans cette optjque que 1'ITA a réussi à obtenir un financement pour
etudier les facteurs nêcessaires a une graine particuliere pour preparer un

met sp&ifique.
Les questions dans cette enqu&te ont i?tC introduit dans le but d'aider 1'ITA.
Cependant les questions etaient des questions ouvertes et il se peut que
l'influence de l'enqu8teur ait joue dans l'obtention de la rdponse.

total
Les pourcentages ont et@ calcules en utilisant le nombre/de personnes qui ont
répondu 6 la question. La frequence totale pour n'importe quelle region ou
groupe ethnique peut avoir excdde le total des personnes qui ont repondu
puisque il était po?sible d'avoir plus d'une rçtponse par question.

La question était trop ouverte pour qu'on ait obtenu des characteristiques
agronomiques connne rbponse. Cependant il apparaft que le paysan ne considh-e
pas seulement la variete par rapport 8 ses qualites culinaires ma+s aussi
par rapport 8 sa production sur les champs. Les tableaux de
9.1 a 9.8 donnent
les differents characteristiques des différent céréales choisis par les
paysans. Les données ont été stratifiees par region et par groupe ethnique.

TABLEAU 9.1.
LES CHARACTERISTIQUES D'UN BON
IIIz%XII8tasl~%8XssIxxxxs8%ns~
% GROUPE DliJj&
Charactéristiques ,
-k--
T
TA1
CHARACTERXST;q.
" - ,.. .
.6
;ROS GRAIN
$3 1
926
54,l
XAIN BLANC
7 4
48,6
=EUILKS VERTE
0
'79 .
17,4
TIGE DEVELOPPEE
0.I
i0
a.8
TIGE BONNE
0
35
7,7
BEAUCOUP DE FARINE
1
?Q
674
BQUT POINTU NON ATTAQUE
a
5
PROPRE
c
7
196
FACILE A PILER
0
5
1,1
GROS EPIS
(1
6
193
EPIS LOURD
0
49
10.8
EPIS RECOURBE
0
17
3,7
EPIS LUISANT
c
6
133
2
EPIS NOIR
0
9'
290
EPIS PLEIN DE GRAINS
0
7
DUR
3
30
6.6
SEC
0
68
1.5,o
PRECOCE
0
54
PRODUCTIF
C
2
AUTRES
0
TOTAL PERS. QUI ONT REi:I 0
1
67 95
78 85 78 49 0

- 65
TABLEAU 9.2
LES CtlARi~YjN BON SORGHO
CHARACTERISTIQUES
TOTAL
c
ETHNIE
GROS GRAIN
245
GRAIN BLANC
220
F‘EUILLES VERTES
79
TIGE WELOPPEE
40
TIGE BONNE
35
BEAUCOUP DE FARINE
29
BOUT POINTU NON ATTAQUE
5
PROPRE
7
FACILE A PILER
5
GROS EPIS
6
EPIS LOURD
49
EPIS RECOURBE
17
EPIS LUISANT
6
.
EPIS NOIR
9
EPIS PLEIN DE GRAINS
7
DUR
30
65
PRECOCE
54
PRODUCTIF
2
AUTRES
0
----
w----
TOTAL DE PERSONNES QUI ONT REPONDU
191 17
7’ 123
10
1
3
49
52

.
.


P
- 66
-
LE5 CtiARACTERISTIQUES,D'UN BM MIL
TABLEAU 9.3,
a~faxnaXx~axaus~s~asss%x~s~x~~s~g
CtlARACTERISTIQUE$
i
2
I
4
GAOS GRAIN
21
36 IOC
262
53,4
UN PEU VERT
11
1 5
3,1
UN PEU PETIT
C
10
2,o
FONCES
c
/
20
491
VERT FONCE
0
I
18
3,7
PLUS GROS QUE LE SAN10
b
,
1 2
2,4
PAS BEAUCOUP DE SON
0
1 10
290
JAUNE FONCE
(1
,
)
7
‘1,4
VERT OLIVE
4
18
397
FEUILLES VERTES
0
’ 105
20,6
TIGE BONNE
0

46
94
TIGE DEVELOPPEE
cl
:
38
7 57
FARINEUSE
2
)
13
296
HAUT, TOUFFU
11
!
12
2.4
LOURD
0
;
30
691
EPIS LONG El PLEIN DE MIL
0
3
43
898
DUR
0
1
31
6,s
SEC
- 0
?
72
14,7
PRECOCE
0
1 * 5 1
10,4
AUTRES
t1
1
4
C
0
0
0
1
2-L
1,o
TOTAL PERS. QUI ONT REP
0
32
7 3 100
6 7 86
97
3 8
* 491
.
JPPI:
3

- 67 -
TABLEAU 9.4.
l&JHARACTERISTJQUES D'UN BON MfU,
.
TOTAL
c
ETHNIE
6
7
H
GROS GRAIN
0
cl
0
UN PEU VERT
G
C
i
UN PEI) PETIT
0
0
0
FONCES
9
r\\
2
VERT FONCE
c
0
1
PLUS GROS QUE LE SAN10
0
n
0
PAS BEAUCOUP DE SON
0
c
(1
JAUNE FONCE ,
0
c
0
VERT OLIVE
0
0
0
FEUILLES VERTES
1
1
35
TIGE GONNE
C
1
17
'TIGE DEVELOPPEE
0
cl
1 3
FARINEUSE
0
1
5
HAUT, TOUFFU
0
0
0
LOURD
0
0
0
EPIS LONG ET PLEIN DE MIL
c
c
1
DUR
0
0
2
SEC
0
c
1
PRECOCE
3
9
0
AUTRES
C
0
1
TOTAL PERS QUI ONT REP.
230 14
8 116 37 1
2 46 51
.
I
.

.
- 68 -
TABLEAU 9.5.
LES CHARACTERISTIQUES
CHARACTERISTIQUES
% G, QUI
TOTAL r-7 WsR,
&$J&
1
4
5
h
7
0
GROS GRAIN
c
0
2
fici
0
7
88
GRAINS BLANCHATRES
0
0
0
13
'7
c'
1 3
GRAINS BLANCS
0
0
11
55
0
4
7 0
JAUNATRES
0
c 10
14
c
F
32
FEUILLES VERTES
0
0
0
c
90
C
9 8
TIGE BONNE
0
0
0
0
5 0
0
5 0
TIGE DEVELOPPEE a
0
0
1
0
18
(1
2 0
FARINEUX
,
CI
c
0
1
0
34
3 5
GRAINES SERREES AUX EPIS
.)
0
1
0
0
I-
6
ORANGE - SECHE
c
C
0
c
0
1
1
JAUNE FONCE
0
0
2
0
0
z
17
BIEN MUR
?
0
3
0
0
1
11
EPIS PLEIN DE GRAINES
0
c 0
0
0
1
17
PAS D'ESPACES ENTRE LES GRAINES. o
c
n
0
0
0
15
c
PRECOCE
i>
0
41
0
0
0
41
AUTRES
0
0
u
0
0
1
1
TOT. PERS. QUI ONT REP: 320
'_ '*'
.

69 -
TABLEAU 9.6.
LES CtliRACTERISTIQUES D'UN BON MAIS
---""""""-"""""""1""""""""""""""""""
CHARACTERISTIQUES
TOTAL
ETHNIE
GROS GRAIN
R8
GKRINS BLANCHATRES
13
GRATWBLANCS
70
LIAWATRES
3:
FEUILLES VERTES
.98
TIGE BONNE
56
TIGE DEVELOPPEE
23
TARiNEUX
35
GRAINES SERREES AUX EPk
G
ORANGE SECHE
i
JAUNE FQNCE
1 7
BIEN MUR
II
EPTS PLEIN DE GRAINES
1 7
FAS D'ESPACE ENTRE LES GRAINES
i5
PRECOCE
4 1
AUTRES
1
TOTAL PERS, QUI ONT REP.
*

TABLEAU 9. 7.
LES CHAltACTERISTIQUES
CHARACTERISTIQUES
.fiLu&
1
Q
7
PA5 D'Af4IDON
0
18
0
18,s
PE:I1 GRAIN
r)
11
Q
14,9
PAS DE DECHETS'
,',
>
R
c
14'
536
'GRAIN 8LANC
0
c
a
1 2
44
GERBE VERTE
il
0
43
42
16,9
T I G E B O N N E
-.
c
lfl
10
4,o
FEUILLES VERTES
!I
0
$4
54
21,8
!d'ABSQRBE PAS TROP O'HUILE r)
.
1
0
12
4J3
BRISE
ij
c a
2 3
993
FI014 PATTEUX
0
c c1
24
9,7
PRECOCE
0
0
0
47
19,o
GRAIN LONG
f?
(3 a
1 3
5,2
ENVELOPPE JAUNE
0
c CI
1 7
639
AU-MS
n
CJ
0
3
1,L
7DTAL PERS. QUI ONT REP.248 G 19 22 26 51
22 99 9

m
71
-
TABLEAU 9.8..
LES CHARAS BON.%
CHARACTERISTIQUES
ETHNIE
PAS D'AMIDON
PETIT GRAIN
0
PAS DE DECHETS
r:
GRAIN BLANC
n
GERSE V E R T E
1
TIGE BONNE
9
FEUILLES VERTES
1s
N'ABSORBE PAS TROP Y'HUILE
Q
BRISE
r?
N O N P A T T E U X
0
PRECOCE
0
GRAIN LONG
c
ENVELOPPE JAUNE
0
AUTRES
c
-*
TOTAL PERS. QUI ONT REP.
7 2
1 0 II, 3
64
2 3
2
1
41
32
!
‘4
--

- 72 -
C H A P I T R E
X
:ssssssssss5ssssssssssssss%sssss:
L E T R A V A I L
D E L A F E M M E
~""""""""""""""""""L"""""""""""""""""""""""""
*

Les donnees de ce chapitre ont ét? obtenues grdce a l'observation des enquêteurs
ou aux souvenirs des femmes. En recoupant les r&u?tats, on trouve
que les
deux ml5thodes semblent assez consistentes. Le temps a étG exprime par rapport
a l'heure la plus près, tout ce qui est moins d'une demi-heure n'a pas été
considere. Ainsi si on parle d'une activite qui dure une heure, cela exprime
toute activite d'une duree de 31 a 89 minutes.

Etant donne que la principale activite de la femme changent dans beaucoup de
cas, on peut cependant dire que dans la maJorit& des cas, cette activite prin-.
cipale a un rapport avec l’agriculture. La moyenne d’heures que la femne
consacrait
àI son activite principale était de 4 heures le matin et
3heures l'apres-midi, aussi bien en mars qu'en juillet.
TABLEAU 10.1.
TEMPS ACCORDE A LA PRINCIPALE ACTIVITE
MARS 1976
JUILLET 1976
-1---*-S--
w.-....1-11-11-
HEURES
MATIN APRES-MIDI
MATIN
APRES-MIDI
1
44 i
93
2 1
55
2
110
201
91
184
3
151
179
128
161
4
232
1 5 1
201
114
5
113
69
70
52
6
69
25
108
54
7
22
12
14
4
8
24
2

20
2
9 ou plus
1
0
AL.
1
TOTAL
766
732
672
z--
..”

,..
/
1--
/


74
-
TEMPS CONSACRE AUX-ACTIVITES MENAGERES
HEURES PAR JOUR ET PAR FEMME
-----1-1----11-11------“-
ou plus
2
3
5
6
P
8
9/
TOTAL
B-c.
PERIODE 1
Pu-i sage
279
144.
138
4 7
2 1
8
1
0
0
PILAGE
151
242
123
33
2 1
1
I
1
1
REPAS
4 2
6 0
162
196
146
6 3
‘3
.
1 1
9
BOIS
x74
56
1 6
6
2
0
2
0
AUTRES
122
114
92
6 5
68
4 8
1 6
3 6
76
TOTAL
1
2
6
11
2 9
2 9
il
7 2
589
_FTERIODE 2
PUISAGE
174
224
57
28
17
2
0
0
0
PILAGE
134
144
4 1
21
8
5
0
0
0
REPAS
6%
93
192
105
7 4
2 6
5
5
10
5OIS
3 2
23
7
2
1
a
0
0
0
AUTRES
74
61
55
4 6
4 3
52
72
56
164
TOTAL
8
6
7
15
27
3 9
$5
5 9
498
PERIODE 3
PUISAGE
292
188
8 8
4 6
7
22
0
0
1
BATTAGE
156
119
34
27
15
16
1
0
0
DECORTICAGE
377
109
4 3
2 7
1 6
0
0
0
0
MOUTURE
322
168
4 0
1 3
9
3
0
0’
0
RAMASSAOE BOIS134
125
109
6 3
13
2
2
0
0
f
10.3 LES ACTIVITES DE LA FEMME
t
11 y a deux façons de regarder les données. On peut obteni
les moyennes pour
chaque activité ou chaque saison ou bien on peut obtenir 1
fréquence des dis-
tributions. Nous allons utiliser toutes les deux façons.
tableau ICI.2 nous
montre la r8partition des heures pour mars et juillet
et janvier 19'77.
1

75
-
Notez que le groupage est diff&rent et ne peut donc i-tre compare directement,
Cependant la plupart des distributions oblique plutbt vers la partie basse,
indiquant que la majeur partie des act-ivites prend une ou deux heures mais
comme il y a beaucoup d'activites la journee de travail de la femme est pl’us
long. Par exemple, 73,7X des femmes (tableau 10.2) travaillent 9 heures ou
plus dans la journée en mars bien que la moyenne pour chaQue activitê @tait
seulement entre 1 et 3 heures.

Tableau 10.3 donne' les frtsquences et les pourcentages des totaux sur du temps
consacre à chaque activi'té en mars 1.976. Ceci montre les rksultats de toute
l'enquête, donc il se peut qu'il y ait quelques erreurs @tant donne que les
differences rlsgionales ne sont pas mentionnees.
Nous avons trouve que les
taches telles que preparation des repas, rammassage de bois et puisage etaient
trës dependantes de la région. (tableau 10.4)
Les femmes d Bambey, Fissel, louga, More et Sédhiou semblent consacrer plus
de temps au puisage que dans les autres régions. Ceci est surtout dü a la
pronfondeur des puits ou aux
longues distances entre la majson et le point
d'eau. Dans la plupart des régions la corvée d'eau semble pluti5t Rre une
activftB du matin. Mains de temps a &é consacre au puisage en juillet
puis-
que les pluies avaient commencé et le niveau d'eau avait probablement aug-
menté dans la plupart des régions.
Le dkorticage et la,mouCure semblent être Sndependants de ?a @r-iode de l'ann&
ou de la rligion, ils sont plutGt dependants de 'la taille de la famille.

Le temps consacré à la préparation des repas semble aussi très peu dependant
des saisons. CecJ indiquerait donc que m2me avec le travail au champ, la femme
continue toujours de prdparer les repas. Elle utilise les aliments qu'elle a

sous la main car elle n’a pas d'argent pour en acheter d'autres.
le travail au champ a commenc6'seulement en période 2 dans le Sud, ce qui
demontre que J’enquête aurait dû &tre menee plus tard dans le Nord.
Une chose qui ressort nettement est le manque de temps pour la femme pour se
consacrer à sa formation ou pour aider ses enfants. 11 semblerait donc qu'en

.--
e

introduisant de nouvelles méthodes de battage, de d&corticage, de mouture et
de pompage d'eau, la femme pourrait gagner des heures 8 consac et- a sa formation
et 8 la formation de sa famille.

1
Le tableau 10.5 donne la frequence de distribution de la recaputulation du
temps consacre par la femne 3 chaque activité, Le puisage est definitivement

dependant de la periode de l'anMe gràce aux differences de niveau d'eau des
points d'eau.,Le bois est accumule avant l'hivernage, de ce fait le ramassage
prend beaucoup moSns de temps pendant cette saison. Toutes les autres activitës
sont independantes des sa6sons. La recapitulation‘et 1'observaYon donnent

des resultats tres similaires.
Le tableau 10.6 donne une frequence de distribution sur le nombre d'heures
durant lequel chaque fennne travaille. Notons que la femme moye ne travaille
au moins 9 heures par jour a ses activites menageres.

h

.
77
-
-fABLEAU
10.3
FREQUENCES ET POURCENTAGES DU TEMPS PASSE A CHAQUE ACTIVITE MARS 1976
ACTIVITES
--m--w---
HEURES
--------
1
5
6
7
8
9
PUISAGE
wtin
344
219
156
49
24
7
43,1
27,9
f9,5
6,1
3,O
0,9
après-aidi
670
470
3.
2
83,9
1;,4
0,3
- - -
-
PILAGE
matin
535
161
5
2
67,O 20,2
0,o
D,3 1
aprh-midi
604
75,6
115
l4,4
3:6
:4*
045
1 - - - 1 - - - - .
w-k&.
_
.
_
_
II-I__P.e--A-----l-
-----.-Lu
PETIT DEJEUNER (prep.)
matin
405
359
12
50,7
44 ,s
135
2:8
i.1
apres-midi
795
4
99,5
cl,5
z
--_-------------1__-,~-.--.---~
.__---------
u
DEJEUNER
matin
348
274
145
9
1
1
43,6 34,3
18,2
;t6
1,l
0,l
091
aprës-midi
783
4
1 96,O
045
180
0,5
-a-
-
-
___.---.l--,-l_----~.--l~-.-~----..--
DIMER
*
mdtin
716 23
89,6
2,9
659
056
apr&=midi
414
216
224
34
2
51,8 27,0
14,3
4,26
:9,
0,3
_11-
-
--d--.---w
*...-----e-l_
RAMASSAGE BOIS
matin
745
20
1
93,2
3'i4
2,5
045
023
0,1
aprh-midi
787
98,5
0,9
073
034
--- __-,__ - .---._ ---- ___-_ _I .-_- - -.-___ w1---" .-.- .- .---+---- _I--e.---
_ll__l--al--M-

TABLEAU 10. 3
(SUITE)
ACTIVITES
HEURES
---h-e---
-----e.
2
I
2
3
4
5
6
3
8
9
TRAVAIL ARTISANAL
matin
785
0
7
1
3
‘1
2
98,3
0,O
0,9
0,l
0,4
0,l
0,3
apres-midi 790
O:I
O:S
Of1
0
1
98,9
0,o . 0,l
-----^.- --...__ ..e. a---
-.- __A-_-cbly-
_---<- -_- -- _---
--_-- . ..--- .--. - .--./ ----.. .- ^. *-
TRAVAIL AU CI#!F
matin 490 30
61,3
3,8
7 0
8,8
51
6,4
;:3
22
2,8
:,8
après-midi
595
22
8
3
I
74,5
2,8
30s
-1,o
0,4
-
-
-
--c-----1--------
.---__-_ __-__ --em -
EDUCATION DES EFIFAWTS
matin
789
98,8
0:4
000
073
056
après-midi
796
99,g
oyo
000
0:1
_~
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--_

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-
-...
x-----w-
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-
j.--
..-, l.- _. . _. _\\_ _
FO~TION DE LA FEblHE
matin . .
798
99,9
000
ot1
apri%-midi
799
0
0
100,O
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-Ip---d--.--c----
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.
lR4VAR. A LA EGCSDB
mat-tri
l-*-
ry
n
1
63,5
31,9
3,1
1,l
0,4
après-midi
764
2
2
0 0'
1
95,6
374 034
0,3
0,3
0,o
u,o
0,l
-- .-^ ~
_. -- -"-.-------+
- -
__--__ II -_-._... i._I .-_... _c .- .s. _.-_ .-.._ d .."A.--^. - -_ .._ _. ..- _. .._. _-_. _ ._.-..- -
PREPA~ION SEMENCES
matin
‘ 7 1 9
90,o
après-midi
722
!Xl,4
_.--____ .__ _-_-- _...-.._ - --.. __.... I-_---_ ..__.___ -.-.-_ __.- __._. __...___.._ cI_1____1 _..-.e _-_-- -.... -,....- ,-.-,._ . ..--._. ,.__--_. +- --- -.. -.- - -.-. r-_ - .-_ _ . __. -., .-

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ACTIVITES
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SAISON
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HEURES
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2
3
-
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2
2
7
8
9
-
MOUTURE
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151
21,o
325
45,3
179
24.9
565
181
046
057
AH
77
365
202
49
il
9
5
10,7
50,8
28,1
6,8
1:s
1,3
0,3
H
79
360
187
21
If,0
50,l
26,0
;:1
239
:74
034
8
171
316
163
46
23,8
44,0
23,4
6,4
181
068 034
RAMASSAGE DE 80fS
c
238
128
145
127
13
33,2
17,8
20,2
17,7
ii:9
1,8
034
AH
1 5 5
127
164
141
55
37
21,6
17,7
22,8
19,6
7,f
5,2
H
396
55,2
149
20,8
389
9
1,3
of1

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309
43,0
131
18,3
132
58,4
87
12,l
46
6,4
10
1,4-’
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CUISINE

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121
114
254
157
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13
16,9 * 15,9
35,4
21,9
7,7
1,8
034
Otl
AH
49
6J3
122
17,o
256
35,7
206
28,7
61
8,5
19
2,7
046
6:l
H
B
143
136
234
148
45
19,9
18,9
32,6
I
” <
/ *
* .
.

86 -
TABLEAU 10.5. (SUITE)
ACTIVITES
--m-m----
SEO!!
HE!!RES

87
-
TABLEAU 10.6.
FREQUENCE - RECAPITULATION DU NOMBRE D'HEURES AUX
ACTIVITES MENAGERES PENDANT LES DIFFERENTES SAISONS .
HEURES
'
COMMERCIALISATION
AV. HIVERN.
HIVERNAGE
BATTAGE-.
1
1 '+
1 0
2 5
9
2
4
6
12
5
3
6
2
13
15
4
3
8
2 4
18
5
8
3
75
29
6
2 0
2 5
8 0
3 9
7
2 1
3 0
100
28
8
4 2
3 3
66
47
.
9
67
5 6
64
52
10
62
6 6
61
66
1 1
7 2
a 5
54
6 1
12
9 4
8 4
5 1
7 7
13
63
8
7
4 2
59
14
5 0
37
3 0
53.
15 ou plus
76
107
4 6
64
TOTAL HEURES/FEMME/ ' 10
fl ,
9
10
JOUR
000000000000000000

88 -
C H A P I T R E X I
fsJSS53s$sfsssSsssf$s~sssssss
.
F U T U R S
B E S 0 1 NS//
-------~--"-*-"-------"--------"--~----,- I

89
-
11. 1.
INTRODUCTION
Les questions qui forment cette section ont eté posées aux maftresses de maison
en janvier 1977, Parmi les 800 familles qui ont corrmenct? l'enqu&e en mars 1976.
il n'en restait que 718 en phriode 3. Avant d'étudier les résultats, il est
important d'attirer l'attention du lecteur que nous étions à l'origne intéresses
par 7e.s besoins futurs en technologie post-recolte. Donc des articles comme
les charettes pour le transports des marchandises peuvent ne pas avoir la
prio-
rite a laquelle on s'attendait peut+tre.
11. 2. BESOINS FUTURS
,
L'un des meilkurs moyens de commencer un projet villageois est d'util,iser les
fonds d'une "caisse comwne" ou d'un champ collectif. Parmi les 718 familles
85,5% (614) ont déclar6 ne pas avoir de caisse commune et 80,9X (581) n'ont;
pas de champ collectif.

TABLEAU 11.1
PRESENCE D'UNE CAISSE COMMUNE OU D'UN CHAMP COLLECTIF
II __.-
CAISSE COMMUNE
CHAMP COLLECTIF
*'-c...,*-----"c
~..-.,...~1~~1~~-~~m.
DAGANA
0 UV*
6 1
(67,8)
LOUGA
8(27,0>
1
(2,1)
KHOMBOLE
42 (42,4)
25
(25,3)
BAMBEY
29 (29,9)
18
(18,6j
FISSEL
7 (7,U
7
(7A
NIORO
1 W)
8
W)
SEUHIDU
15 (I5,O)
15
(X5,0)
SINTHIOU MALEME
0 (0)
0
w>
TOTAL
102 (14,2X)
.
135
(18,8)
x X total de reportses par région
La plupart des paysans (531) pensait que il ne restait que peu d'argent dans
?a caisse commune apr&s avoir rCSgl@ les depenses. Cependant 50% des paysans
f
CT. Dagana pensait qu'il restait entre 20.001 et 50.000 dans la caisse pour les
futures activit@s,

. ..! <<.. ,

.
11 semblerait donc qu'on doive chercher des cotisations in1
iduelles pour acheter
les futurs articles de developpement.
En enqu&tnt sur les besoins des villageois, nous trouvons
apres le tableau
11.2 que le premier besojn est : des puits, le second : de
rayeuses et Te
troisi&ne : des batteuses.
TABLEAU 11.2,
' ORDRE PRIORITAIRE DES BESOINS
S VILLAGEOIS
PREMIER
SECOND
TROISIEME
,
PUITS
294 (41 ,O)
104 (14,5)
63
WI
DECQRTIQUEUSES
52 t7,2)
146 (20,3)
130
(184
BROYEUSES
254 (35,4)
167 (23,3)
9 4
(1W)
BATTEUSES
73 (10.2)
177 (24,7)
154
(2155)
SILOS AMELIORES
17
(2.4)
52 (792)
125
(17 $4)
AUTRES
21
(W)
52
(W)
97
(13,5)
NON REPONSES
7 (W
20 (WI
55
(7971
Si nous considerons maintenant les trois choix et donnons
poids de 3 au
premier, un poids de 2 au .sekond et un poids de 1 au trois
IC>, nous pouvons
determiner les besoins réels comme Tes voient les villageo
T A B L E A U 1 1 . 3
PRIORITES DANS LE5 BESOINS DE
‘ILLAGES
NOMBRE
'x DU TOTAL
R
PUITS
192
26,8
DECORTIQUEUSES 9 6
13,q
BROYEUSES
198
27,6 d
BATTEUSES
121
16.9
SILOS AMELIORES 47
6.6
AUTRES
44
6,1
PAS DE REPONSES 19
2,7
? ? ?
?
? ? ? ?

En regroupant les donnees, on pourrait dire que les puits et les broyeuser; %;onf
d'une importance primordiale pour les villages. En prenant les donnëes pur
région, nous trouvons qu'une batteuse est importante à Khombole, Bambey et.

Fissel. Seul Fisse'l a declare que l'introduction des silos améliores est ~~VW
tante. Ainsi en dépit des problèmes de stockage rencontrés, les fenmes con%'-.
dèrent l'obtention d'Équipement plus important car cela leur ferait gagner du
temps*

La somne d'argent qu'une'femrne est disposée à payer pour obtenir un matériel
particulier depend de ses besoins et de la somme globale dont elle dispose.

(tableau X1.4) Il faudrait noter que cette question est hypothGtique et peut
ne pas refleter.la situataon reelle.
TABLEAU '11. 4.
SOMME D'ARGENT QUE LA FEMME EST DISPOSEE A PAYER.
POUR ACQUERIR DU MATERIEL
PUIT
DECOR'T.
BROY.
-.
BATTEUSE.
PAS DE REP.
1.12
22
82
15,6x
3,l
Il,4
RIEN
135
136
105
118
18,8
H?T,3
14.6
16,4
MOINS DE 1000
218
250
263
232
JO,4
34,8
36,6
32,3
JOOl-2000
93
103
1387
13,O
34,4
-962
2001-3000
21
38
2,9
io2
5,3
3001-4000
193
193
:40
4002-5000
43
34
6,O
3fB
497
PLUS DE 5000
116 .
134
16,2
18,7
X = X
La manière dont les femmes emploieraient leur temps libre (grace à l'obtent~i~~~!
d'un matériel) varie de région en rêgion. Seulement 247 des 718 (34,4%> ont

dit qu'elles feront du p&t élevage ou du mar4chage. Ces deux occupatians
pourraient ameliarer le statut nutritionnel de 'la famille. La plupart des ~~II;E~
I..,

.

92
-
utiliserait leur gain de temps pour faire du commerce. (tabldau 1 ,5)
1
TABLEAU 11. 5.
/
- -
l
EMPLOI DU TEMPS LIBRE ACQUIS GRACE A L'I.-'ICTlON DE:
--_I_
MATERIELS NOUVEAUX
REGIONS
PT ELEV
COMM
I-.-Iv+-."
PAS DE
"m."".-..-mm..z.I REP* ,,:,,,,,: ,",..-. ,,,,.""L
MARAIC _I.._
TRAVA ",,..I
ART
&!T!!ES...
DAGANA
2
16
43
11
1
LOUGA
3
'
3
28
5
3
KHOMBOLE
1
28
49
7
10
BAMBEY
1
10
44
14
11
FISSEL
.
1
12
21
45
17
NIORO
0
7
59
18
1
SEDHIDU
0
34
40
25
'0
1
SINTHIOU MALEME
1
35
34
17
6
1
TOTAL
9
145
318
142
9
45
% TOTAL DES REP.
193
20,2
44,3
'
19,8
" 92
b,3
.
A lkxception de Khombole et de Nioro, la majorite des femmes est1 dispos& 3
commencer un petit jardin marafcher si el?os avaient une powe dans le village.
Il semblerait donc que dans ces deux régions, If! commerce est plu interessant
à cause de la proximité des villages des grandes routes ou des vi les.
i
Parmi les 718 personnes qui ont participé a l'enquëte en janvier,!715 ont trouve
l'enqui5te intéressante et trois n'ont pas répondu. Dans toutes le,k regions, sauf
Louga plus de 90% des familles étaient disposees a participera de/ futurs programmes
d'action. 11 est interessant de noter que Louga est aussi ?a seul région qui a
eu beaucoup de non réponses pendant les periodes 2 et 3.. Ceci est peut iJtre dû
à beaucoup de raisons mais ce serait mieux de ne pas les discuter.i

000000000000000000
~

.
93 -
C O N C L U S I O N S
XSXPaPaPSxX%S~axxx~x~xxxxxx~xs%


94
-
B A T T A G E
. . ..---"-I..c-..-..
Qn peut dire que pour le moment presque tout le battage est fa t selon les besoirr:~
Le battage ne se fait pas en grande quantitb pour des previsio 1s futures. Ceci
est certainement dû au manque de temps car 'te battage est fait -3 la main par ‘ies
femmes et au moment de la récolte feur emploi du temps est par ,icuJ ièrement cb3r~gC ~
Nous concluons donc que J'introduction de, batteuses pour le mi
et le sorgho vws
le mois de janvier serait extr&ent utire aux femmes et leur p Fr-mettrait d'al?e-,
ger leur volume de travaux. l'introduction de ces batteuses pe
tt même 4tre sous
forme de location de village en village.

l
La premiere constation d'aprés les résuJtats de l'enquète est que Je paysan M%I~-
galais semble prêt et même accepte la perte d'une certaine qu ntite de son mi7
ou sorgho au profit des rongeurs, des oiseaux, des insectes e autres fleaux"
La deuxieme est que te paysan senégalais trouve sa méthode de stockage
satisfai-
santeet ne cherche pas 3 1'amEJiorer tant c~u'il n'est ptis au courant d'une autw
mëthode ~JUS satisfaisante. Mais dès qu"il a connaissance de cette autre mëthode,!
il veut cotite que coûte changer 'la sienne mdme si la sienne tait à l'abri des
flêaux donc parfaite.
:
En ce qui concerne les quantitës stockees, nous
e le paysan ne pr0cii,it
pas assez pour sa subistance pendant toute l'ann&, Nous con Juans donc que ‘1a
poJjtique de promotion des cultures vivriWes entreprise

le Gouvernement est
à encourager et à poursuivre.
De plus la principale source d'acquisition de graines etant
'autoconsommat~an, Jer
organismes de recherches nationaux devraient s'orienter beau oup plus vers le
stockage au niveau du village et au niveau individuel du
D I S T R I B U T I O N
D E S G R A I N E S
-.s
.---LI-
-v
---_---_-c_-_-_II_-_3_1_1_11_____uI_____-~-"----
i

95
-
Dès que les villages seront pourvus de décortiqueuses et de moulins, les encadreurs
devraient essayer de persuader les paysans a modifier leur frequence de distribuliw
de graines. En effet lorsque on dispose de toutes ses machines, il ne serait pas
pratique de continuer la distribution journalière, En ce moment la distribution

pourrait se faire par semaine et miSme toutes les deux semaines.
Les resultats ont démontre que les femmes preferaient disposer d'une broyeuse que
d'une décortiqueuse, donc il faudrait tenir compte de ce facteur.

C O N S O M M A T I O N
_---_--_---_--_--___L___
Le CNRA a raison d'orienter ses recherches vers la s8lection des differentes va-
riétés de mil et leur vulgarisation au niveau des paysans, car le mil est l'aliment
de base de la population rurale sénégalaise. Ces recherches doivent aller de 1 "a!ant,

Le riz à son tour est devenu un ckêale important pour le Sénégal, mais son impor-
tation est une source importante de fuite de devises, donc la recherche sur les
différentes variëtés de riz adaptables aux différentes zones ecologiques devrait
être intensifier afin de permettre au Sen&~s1 de produire tout le riz dont il a
besoin. Nous pensons aussi que la production du maïs est à encourager ainsi que

la tranfomation du maïs en riz de maïs qui pourrait peut-etre remplacer progres-
sivement le riz.
Les recherches de 1'ITA sur le pain de mil sont tres impurtantes et doivent aller k
l'avant car le pain de mil se conserve plus longtemps que le pain de blé. Awc un
systëme de distribution bi-hebdomadaire du pain de mil, tous les pay,sans pouw~lent

consommer du pain presque quotidiennement.
L'Sntiroduction su maraîchage et du petit Glovage pourrait améliorer considërablewnt
le régime du paysan senégalais.

Pour la nutrition de l'enfant, les recherches de 1'ITA sur la nutrition pourraient
permettre a la mere de mieux nourrir son enfant avec les produits locaux. Donc
ces recherches ont une grande valeur et sont Cz encourager.

--
.

96
-
La majeur partie de la population emp laie le bois comme combust;ible principale et
vu le manque de bois, le Gouvernement devrait encourager les

c!Cherches sur les
fours et les fourneaux solaires étant donné que le S&n&gal di frme d'assez de I;o?: i!,
C'est le probleme numéra 1 de toutes les femmes en milieu rut-
l'enquete 2
l
parfaitement demontré que touu les village ont besoin de p'
de puits.
T R A V A I L D E L A
F E M M E
----__"_--"cI-__-I-______I______I____cII-
Le feme en milieu rural a une moyenne de 10 heures de tra\\
1 par jour (puisage,
pre:aration repas, bois, etc...) donc elle a tr& peu de 'cc
s à consacrer 2 sa
.
formation personnelle et à l'éducation de ses enfants, de r
? qu'aux travaux
artisanaux.
Pourtant la femme est le principal pillier de l'éducation (
l'enfant, elle devrait
donc avoir plus de temps libre pour acquerir des connaissa!
S nouvelles quelle
transmettrait ainsi a :es enfants, faisant de la genk-atior
Iture, une g&ieration
plus cultivêe et mieux éduquee.
L'introduction des differentes machines devrait être active
Ifin de permettre a
la femme de moins travailler et d'avoir plus de temps libre
consacrer a ses
loisirs et a sa formation.
.
00000000000000a000

A P P E N D I X
1
xXXx%xxxxXxx5xxxxxxxsxxxxxxxx
,
C O M M E N T A I R E S E T
C O N C L U S I O N S
D E S
.---yI_--.
,--^--ccI
--_--_l-l_l---ll-l_r---111111- --_-_--LII-"-____---I--c---"---~-
M A I T R E S S E S
R E S P O N S A B L E S
-
-
-
-
-
!.E
L ’ E N Q U E TE
-.w.Id...-..
____“_“_c___II__1__1----------~-~-~--~~””------~----~~------~-”-----*~----,.
DJ N S
L E S
D I F F E R E N T E S
R EG 1 ONS
II--P
--*__--1--1__1-1_1----- -_-_-_-__-,ll-"_l"_"_"-~---~" 1-1v.e-r."-..-
I
.

E N Q II E ‘7’ t
SUK
L E S
T 1. C tl N 1 QI 1: s
xxxxxxxxxxxxxxxaxxxxxxaxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxs1
xxx
P O S T - R E C O L T E
KxKxXxxxXKKaxKxKxKxxaxKKKxxK
PAR
MARIEME BEYE, MaStresse~entalc, Bi
-I
--
Une enquête sur la technologie pas,+--récolte d'une dur&? de 45 joi s a été effec-
tuée par les cadres féminins du Service de la Promotion Humaine (
Bambey, sous
?a direction de 1' 1 S R A.
Le but de ces enquêtec, est. de sc rwseigwr ~,ur 1~s wCth@?~s de
eckage et de
transformation des grains utilisés dans les villages, et voir qu les sont les
difficultés rencontr$es dans ces domaines, afin de chercher des
:lutions.
100 familles issues de 4 villages plus la Commune ont c5té enquêté
5 en 3 përiüdes
differentes:
7 la premiére période se situait apres la commercial
atfon des arach idits
- la deuxieme période pendant l'hivernage;
. et la troisieme periade pendant la commercialisati~
Les villages enqu6tes ont @té choisis selon'des criterrs bases s
tivitP ethnique et çocio-economiyue.
Ce sont :
- N'Diamsil Sessène : VI llage ouoloff situe dans l'a) ondissement de
” . . :’ I * .

c
E
r.;
-

.

. . .
.
2 *.
_..
.-
.-
-s--
UY
m
c,
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ej
s 3
L w
.
L
U z
%A? 0 a
m
l=-
8
G CU
*

L'enquête technologje post-récolte commencee au mais de mars 76 a întéressé,
dans le Depart,ement de Nioro, les villages de Passy Kaymor, S korong, TGne Peu? 9,
Thysse Kaymor, Keur Ali Django tous situes dans ‘l'arrandissem~
t de MGdina Srihack
& quelques kilomlrtres autour de I'UnitEF Experimentale de Thys'
Kayrnor, et Nier0
Centre, cette enqu&te a interessé 100 familles presque toutes
'agriculteurs.
Partout OU nous avons éte nos soeurs paysannes nous ont reçues
d'un accueui'l PrCs
chaleureux ce qui nous a permis de mener a merveille le travai
demande.
Plusieurs d'entre elles apres avodr répondu au questionnaire
pus ont expc?s& ~twt~':
r
problemes materiels, 3 savoir .:
- L'Équipement de certains vdflages en moulin a mil, les femmes sont VI?~~C
d'accord pour participer au financement de ce moulin qui leu
permettrait d"allégey,
leurs lourdes tâcheS.
i
- L'instaflatian de batteuses a mil (car certaines sont un peu dista!kIv:~
de i'Unit& Expérimentale).
- L'installatian de pompes à eau a @te aussi SOI~S ite partout 2 trp?ve~
1 e yuestiannaires, les puits sont distants des maisons et
t trPs profond:;. 11.i
aussi les femmes sont pr@tes à verser une part sociale.
Elles ont sullic~t~ l'installation de pharmacies villageoise
car le centre ~~rtid~~.b')
étant à Kaymor, il arrive parfois des cas t@s urgents qui n cessitent Se traitemenf
sur p'Iace. Elles souhaitent aussi la formation d'auxiliaires accoucheuses et de.
mandent a recevoir des notions d'hygiene et de nub”itiOn.
i

.
,
R A P P O R T D E F I N D'ENQUETE
PAR Mme AWA KAMARA N&e DRAME, PROMOTION HUMAINE - ZIGIffNCHûR
.-sm"
Dans les villages de Badiary, Diounkouya et Koussy II, apres une enqu&e menée
à bon port, nous avons 'recueilli ces renseignements que nou vous livrons ici.

Avant, les villageois travaillaient avec des méthodes traditionnelles et des insu
truments rudimentaires, la production êtait alors suffisante pour l'autoconsom-
mation et pour la commercialisation. Et ceci avec le soutien de 1'IRAT.
.
Actuellement, avec l'encadrement du PRS la production est en baisse ce qui entrave
le paiement des dettes de semences et engendre ?a baisse du taux de l'autocansom~-
mation et de la commercialisation.
Les villageois deplorent leur non initiation aux appareils modernes, la secheressc.
le manque d'engrais, la remontée du sel dans les rizi&r;s et l'action nefaste des

chenilles qui sont autant de facteurs qui constituent un frein dans le travail
des villageois,

Pour Badiary, ?a population souhaiterait &tre encadree par des techniciens de :'~3-
griculture, avoir un camion qui puisse desservir tous les points du village et et:
tout temps. Les villageois de Diounkouya désirerait Otre encadrés, avoir une
initiation assez homogt3ne dans les techniques modernes et avoir une meilleure

sélection des graines et des plantes. Kounayou pour sa part voudrait avoir des
charrues, des charettes et toutes sortes d‘accessoires pour les reparations urgenE:cA
KoussyTII a manifeste son desir d'avoir,un puit ;3. pompe pour permettre aux femmes
d'augmenter leur production maraichere.

I D E E S D E
P R O J E T
I S S U E S
sxsssxsxxxxxsxsxasxxsxxxxxxsxaxxxxsgxxxiixxxxxx
t ’ E N Q U E T E
S U R L A TECHNO LOGZE
xsxxsxsxXxxsxxXxxXXXsxxx%xsx&xxxxxxsxxxxx~x%x~
xxxxx%xsx
F O S T - R E C O L T E
xxxxxxxXaxxxxxx%xxxxxxx
.
PAR Mme CONSTANCE CULY, ANIMATRICE - SEDE ou - CASAMANCE
/
L'enquête sur la techno?ogie post-récolte quf se deroule dans 1 Departement de
;o
Stidhiou va bientfit entrer dans sa dernière phase. Auparavant,
faire ressortir, 3 partir des deux phases précédentes, les
lies a la technologie post-rkolte.

Le Departement de Sedhiou recelé des potentialites agricoles ëronnes sous-exploitees
pendant tres longtemps. Avec l'arrivée du Projet Rizicole de %dhiou (P.R.S.),
société d'intervention qui a pour mission d'augmenter la productivité du riz sans
négliger les autres speculations, on a constate des changements au niveau des
exploitations agricoles paysannes.

Chaque annee, des résultats de plus en plus positjfs sont obte us dans le rende-
ment des différentes cultures, avec comme conséquence
ation de la pro-
I
<.s / *..

- 2 -
duction, La pénurie alimentaire qui slivit en hivernage, si elle n’a pas d$sparti%
ne connaPt plus l'ampleur qu"clle avait. p'clillwr5, dans cwLains vil 1 ages 013
l'on récolte le riz deux fois dans l'ann&e, les paysans ne connaissent pas dr? péri:-,

des de soudure. Ils vendent m&w le surplus.
C'est-à-dire que dans la deuxième phase d'encadrement du P.R.S. allant de 1976 a
2979, beaucoup de paysans peuvent avoir, avec une bonne combinaisons de factews

de production, 'leur suffisance de c&&ales (riz, mil maPs). Mais pour/@? accro'i~
sement de production ait des Incidences sur le niveau de vie de ces populations,
il faut que des mesures adequates de sauvegarde des récoltes soient prises. En
effet, si nous nous referons 8 la situation qui prevaut dans les villages, nw:~
constatons que la production subie des pertes : de la recolte au stockage;en

quawtite et en valeur nutritive, .Fwte de soins particuliers.
1) AU NIVEAU DE LA RECOLT&
- Le Battage et le Vannage
c-.w-"w...Bv --m.m-1*..1...+-... .
Ces opérations causent assez de pertes à certaines c6réales telles que le rir et
le Mi?,
Traditionnellement, le riz est battu dans les concessions, dans un mortier 5
l'aide d'un pilon. Mais lorsque la pwduction est importante, le battage se fait
au champ (riz pluvial) ou en bordure des r4zieres (riz aquatique), sur une a7re
plus ou moins dure.
L'air&e du riz est pietinee ou battue. Une bonne partie des grains est jetée avec
la paille, une autre est perdue pendant la mise en sac, parce qu'enfouie dans le

sol .
Le mil est 6galement battu dans le mortier. La pwte. se situe au niveau du vlfnnw
Le battage mécanique du riz est introduit par le F.R.S. par l'intermediairc ~fe

batteuses à pbdalc fabriquées par la SISCOMR. Si elles ont l'avantage de travail-
ler rapidement, leur defaut roside dans le fait qu'elles projettent beaucoup ile
grains hors de l'aire de battage, ce qui chsnstitue des pertes non negligeables.
D'une maniere génerale, le battage manuel est effectue par les femmes tandis qu(?
les batteuses sont mises en action par les honanes.

2) AU NIVEAU DU STOCKAGE
I
a,./,..
1111-r
l

Une fois stockées, les riLcoltes subissent de nombreuses deterioratio s. La méthode
de stockage dépend de la capacité' d'emrnawîinaqe du grenier, Elle n' st pas pour
aubnt garantie contre les dQLWiorations.

Si le grenier est vaste, les cëreales y sont conservees en gerbes, e
bottes ou
en épis. Dans le cas contraire, le paysan mei: sa prnductian de rizet de mil dans
des sacs qu'il place dans un coin de la casc, et celle de tne?s et de!

sorgho dans
des canaris entreposés dans le grenier. la méthode de conservation dar exce?lence
est le fumage, pour une question de facilite. Ces timides precautio s ne protègent
pas assez les récoltes contre toutes sortes d'attaques.
"
- Les Insectes et les Mols4ssures
--~--r-r-ri-r----"-l-~---------

Ils s'attaquent surtcwt au maïs, au mil et au sorghos quand ces
marins fur~ées, pas traitées OU qu'elles contiennent de l'hunidite. /
- Les Rongeurs
em..wmec. -..s,m
Dans le D&partement de Sedhiou, les paysans n'ont pas connu 1"envahissement des
rats comme certaines régions du Senégal. Cependant, d'autres espec 1s de rongeurs
C~IWW les souris se muftiplient rapIdement dans les greniers et.y ciausent beau-
coup de degâts. Autun moyen de lutte efficace contre ces souils n' st encore
trouvé
?
- Les Incendies
-..e.c~-c~-~N.~c
Ils constituent le f'lEau le plus destructeur des recoltes. Ces in endies devenus
fréquents ces dernières annees dans les villages, se déclarent en eaison sèche.
Ils ont pour origine les feux de brousse mais surtout la n6gligenc
qui font la cuisine dans ou sous le grenier, Ainsi, en cas d'incen
d'une ou plusieurs concessions est complètement d&trufte.

Pour resumer, nous dirons que chaque annCe, le paysan perd une bonne proportion
de sa rctcolte à cause de ses méthodes de stockage peu efficaces c ntre les in-
sectes, de la moisissure, des rongeurs et des incendies. Par cons quent, le
paysan doit conserver dans de bonnes conditions ses produits a'tim ntaires pour

i

- 4 -
Igtre à l’abri des discttzr;, dG?C. ;?U dCf?Cit L’EVi’irlr. PQur ëviter U?S pWteS, i
l
doit ameliorer ses techniques traditionne'l'l~s de stockage au moindre coût. Parmi
cl?? 7 es-ci y nous retenons :

a)- Construction de Sila en Pise
Le silo à construire peut être cylindrique et arnéna$! de telle sorte qu'il puisse
emmagasïner plusieurs cereales sans les mëlanger. Sa capacite sera determinee
pa Y'
l'estimation du volume glaba'l de la production. Auparavant, i: faudra convaincre
les paysans de la nëcessitB de sëparer le grenier de la cuisine. Dans certains
milieux @!andingues et Balantes), il %aut arriver 3 faire accepter la constructiw
d'un silo familial au lieu d'un sï'lo par epouse.
b)- La Huche en Bois
Dans le Departement de Sedhlon, on connait les huches circulaires fabriquées Ijvec'.
des lattes de bambou, utilisées pour la conservation des recolles ou des semwccc~.

L'exterieur de la huche est crepte avec de la bouse de vache. Des recherches
doivent être faites pour perfectionner ce type de huche qui devait Gtre en bois,

c
La reussite de ces mModes de stockage depend d e 'leur efficacité, de leur renta,.
bilits et de leb:r acceptation par le paysan. Nul doute qut: ce dernier acceptera
tout ce qui concourt à ameliorer san niveau de vie et qu'il peut supporter finiin-.

c?&ement,
Uri meilleur stockage doit avoir cotrdne finalite, non seulement un approvisionnement
alimentaire régulier pendant toute l'annee, mais encore une amélioration des

methodes de prëparatians des repas, L'enquête, nous a permis de voir combierl 7s
~Fcmn~es ëta'lent occupées. Leur emploi du temps journalier est partagé entre la
préparation des repas et les travaux rizicoles.

Dans cette preparation des repas, il y a des.ac,tivites auxquelles les femmes cnn-
sacrent beaucoup de temps. fl s'agjt de :

- Dëçorticage
--.m-.d-.e-- I
C'est une operation difficile qui conserve le mil, le sorgho et le ma'is. Elle
dure plus d'une heure.


I
us.9
- 5 -
- La Mouture
"-m.c.e.....".Tm
Elle est moîns d4fficile mais peu 3. J...-_._ .-- 1. -...-- I -...- -4 -
,-
--.--L-

.L
1_
L aurer une rreure pour LB FI
maïs.
- Le
IW.. euisage
.8.-w- c
Il s'effectue deux fois par jour, le matin et 'le soir. Selon le nombre de puits
dans le village, le puisage peut durer 2 a 3 heures.
Ces travaux menagers prennent heaucuup de temps aux femmes.
ussi, peu d'entre
elles se 17vrent a des activites secondaires lucratives tel1 s que te marafchage
et la fabrication de l'huile de palme, Dès lors, l'equipemen
de ces femnes en
matériel ménagér devient une nPcessite, sf l'on veut qu'elle
participent pl~:it~i-
nement a l'augmentatian du revenu familial :
- Des moulins 8 mil at a ma'is
- Des décortiqueuses à riz

En ce qui concerne les puits, if conviendraient de doter les plus profonds, de
pompes manuelles, et d'en creer 18 if n'en existe pas.
Ainsi equipées, les femmes paysannes peuvent, en dehors dt:
eurs occupations
menagereç quotidiennes , se livrer a d'autres activites sec
daires rentables.
Telles sont les idée5 de projet qui se d@gagent ,des deux F
ses de l'enquete.
teur realisation aura pour conséquence le relèvement du ni ivfau de vie de ces
populations rurales.

ENQUETE NATIONALE SUR LA TECHNOLOGIE
x~%xxx%xxxsx~xxss%~xxxsxx~xxxxx~xxxxa~$x~x
POST-RECOLTE
. .
x~x%xxxxx~xx
le ET 2e PERIODE
ZONE DE FISSEL
."~~~..~~...~~.."~...--
------w..w-Cw..el-
LA MAITRESSE D'ECONOMIE FAMILIALE
MME DIDUF nee N'DEYE OULIW
-1111111

SITUA‘I'IUN Ut L.E NATIONALE SUR 1
LA TECHNGLOGIE PDST-RECO
Un enquête nationale sur 1~ technologie post-récolte s'est1 deroulee dans la zoi,G
de Fisse1 en trois périodes.
l
Cette enquête touchait les problemes particuliers de la
mme rurale pour Ier;.
2 periodes (avant l'hivernage et pendant l'hivernage).
3e p8riode était
consacrée a 1 'enfant.
Dans l'ensemble, l'enquete était axCre sur la nutrition (s mentes, recolte, stc;--
ckage, transformation, consommation). Les autres probleme ont 4% egalement
abordés:

- L'emploi du temps de la femme (matin et soir)
- Organisation materiel et financière.

Une enqu&te prélimfnaire de 3 jours avait eu lieu pw c nna'itre le degre de
compréhension des questions et le comportement des fewne . Les problèmes que

les cadres ont rencontres lors de l'enqu&e se situent à deux niveaux; avant
l'hivernage et @riode d'hivernage.

*
AVANT L'HIVERNAGE
l
La Premiere periode a Wzé trhs dure pour les cadres. DIafiord pour les placer
au niveau de leur zone d'enqu$te (villages), le vehicule départemental de 13
Promotion Humaine a fait deux voyages. La dernier@ monitrice a ete placee chez
son chef de village à 20h30 et la maitresse au village -entre a Zlh. Le Chef
de service qui nous conduisait est rentre Li Mhour à 22H. L'enqugte s'est dé-
roulée dans 8 villages:

- Fisse1 (village centre)
- Boufouth
- 80th escale
- Ndiaye Ndiaye
Y.
-Tokomack
#
- Ndoffane
- Khaoul Godaguene
i
- Langamak
rI.J

Le village le plus proche de Fissel, Uoufouth est à lkm zt le plus eloigné,
Ndiaye Ndiaye à 15km. Le déplacement de vjllage en village posait un grand
problème. Les monitrices louaient une charette pour le travail. Celle qui
etait à Ndoffane avait une dysenterie amybienne à cause de l'eau. Xl a faUu
une intervention médicale pour son cas. En ce qui concerne les répas, les
cadres mangeaient â des heures tardives 14h et 21h comme les villageois. Elles

etaient inté@es dans les familles, Pour Ilinterrogation, la plupart des
femmes etaient occupées le matin par le puisage.

Le travail était un peu retarde par le jour du marche hebdomadaire (jeudi)
parce que les femmes y vendaient leurs marchandises et produits. Pour
ce qui
est du coté des,hommes, il etait plus facile de les voir, Quelques uns etaient
un peu occup& par la refection des clôtures de leur maison. Durant cette

période, nous avons recu une fois 'la visite de Mlle Khady Gueye pour remettre
les indemnités de sejour et des documents (fiches de codification, classeurs,
stylos, etc). Le respansable de l'enquête, Monsieur Yaciuk, accompagne de la

maîtresse d'Economie Familiale, avait fait un tour aupres des monitrices pour
connaitre les problèmes qui se posaient. Dans l'ensemble tout allait bien sauf
& Ndoffane ou la monitrice gtait mal logëe. La porte de la case ne fermait pas.
Le responsable avait travaille ensemb!e avec 'fa maStresse sur les codifications.
Après l'enquête, nous avons attendu le vekicule toute une journée pour rentrerS
Finalement, les monitrices sont rentrees par leur propre frais et la maS;éresse
etait obligée d'attendre. Elle a quitte le,lendemain par le vehicufe de Dambey,
et est passe par Ndiaganiao pour récupérer les questionnaires de la mon?trice
chargé.de l'enqu6te. Le travail le plus difficile Btait le travail de codlfi-
cation. La maîtresse commençait dès 8h pour ne s'arrBter qu'a 1311 et reprenait

dès 14h jusqu'a 2011 et parfois m&te 23h. Les codifications avaient duré deux
semaines (15 jours}.
I
PENDANT L'HIVERNAGE
Le probl&me de moustiques se posait des le dBpart. 11 fallait que les cadres se
munissent d'insecticides ce qui ne résolvait pas completement le probl6me.

Pendant l'hivernage, les fetrmes étaient plus OCC~~I%S, l'emploi du temps était
trop chargé. Les femmes ëtaient même consultées dans les champs. Mais il faut
dire que le travail était plus rapide. Nous avons noté une seule absence

(1 d&Ss) parmi les 100 femmes interviewées. La femme a quittë le vfsage parce
,.., /...

le mari était .%éde. Elle est allise r joindre sa famill! . Tu es les autres
femmes istaient présentes.

Pour ce qui est du séjour dans Jes villages, les monitrices n
la nuit, le véhicule de Bambey venait les prendre. La monitri
n'etait pas venue et la ma5tresse avait fait l'enquete 21 sa p
concerne l'encadrement, nous avons recçu la visite de Monsieu
Khady Guèye.
Pour la 3e periode, l'enquête a &te faite à J'insu de la maît
Familiale. 11 était conclu que le travail se fera apres Je se

technologies combinees parce que la maStresse devait particip
a ce sbminaire.
Elle ne sait pas comment J'enquete s'est deroulée et n'a même
questiannaires.
De telles choses ne devaient pas se passer et
maîtresse était la responsable de l'enquete. Durant les 2 pér
etaient dérangées , elles étaientobligées de mettre à la dispo
une chambre ou bien Je chef de famille cedait
sa chambre.
eur régime était
complêtetwnt perturbe, ils voulaient satisfaire les cadres. A
dans les villages, les gens ont l'espoir de voir leurs proble
attendent des silos de stockage, des batteuses, etc.

Apr+s les codifications et le rapport génerale, les responsa
devaient se reunir pour essayer d'arrêter un projet pour l'e

l'assistance de la population rurale, surtout dans les zones
interesse
k ui ont
l'enquéte.
La Maitresse d'Econom e Famil iafe Rura le
MME DIOUF, née ÎIDEYE
ULIMATA DIENE

4
.
L E S
F E M M E S
S E N E G A L A I S E S
$x%xxx%%x%x~x%%%%%sxxx%x%%%xxx%x%x%x$%s&sxx~xx%%s
ET LE
D E V E L O P P E M E N T
xxxxxEx%xxxxxxxXxxxxsxxxsxxx%xxxxxxxxxx
.
FILLE KHADY GUEYE
PROMOTION tiUMAiN,E


1,
JNTRODUCTION
-O.v..---r.l-,-I..
-----lll"-_--_l_--_l^-c
En parlant de dWeloppement, il ne serait pas aisé de sect wiser et ,d"aborder la
question en considérant simplement le contexte socio-éconc nique et culturel de
1 a feme.
Pr is à l'kkhelon national, le doveloppement est global et suppose la convergence
de certaines conditions concernant la participation de toL1.tes les couches de
la population. Il : implique le d&veloppement de l'homme f i; on la mise en valeur
des choses. A partir de ce moment, notre propos portera nE!
!(:essairement sur la
femme dans le developpement, car elle fait l'objet d'une r rcherche tout en
titnnt. comprise dans un ensemble plus vaste pour ne pas isc ler le probl&me.

ne
Dans le souci d'une approche coherente, nouçlpouvons pas a sorder la question
sans operer un retour en arri&re et examiner son statut da 15 la sociN tra-
ditionnelle d'avant ilindépendance pour mieux situer les f Fforts qui ont @té

faits pour favoriser son intk~ration et la comprendre dans un processus dyna-
mique de socialisation de toute la nation a la conquête de notre v6ritable
indiipendance économique.
L‘option socialiste du Sénégal cherche à opêrer le dëvelo pement de l'homme et
de tous les hommes avec cote priarit@ le nom de rural
QU représente 80% de
la population.
i
Ce développement suppose de donner à l'homme les moyens d maïtriser par des
techniques appropriees ses besoins fondamentaux et l'amP1 oration de ses con-
ditions de vie.
:
t-a satisfaction de ces besoins fondamentaux'est lice aux
éalités de différents
eco-systemes et co-cultures en pr&sence , et il ne peut y voir de concensus pour
parvenir a l'élaboration de stratégies durables et non

ilUSS i les concepts strat@iyues pour y parvenir peuvent P re diffêrents d'une
zone a une autre, mais les objectifs qui sont la recherch
d'une qualité de vie
tiiei 1 leure pour nos populations sont les mêmes. Et sans ch rcher à rattraper les
"Grands", il nou faut créer dans notre environnement ce q i est suffisant pour
c
?
. ..( .I.

notre bien-être mais indefiniment renouvelable pour celui des gér+$ations future:>.
A travers une telle alterr~tivc, NIL:': devons avant tout compter sur nous-mêmes
et nos propres forces avant de faire appel 'hux autres".
C'est ainsi que le Sénégal au seuil de son indépendance avait comme objectif
d'organiser et de planifier ses ressources humaines en vue d'un d&eloppement

p a r t i c i p e .
Une telle option a nécessité'la mise en place de struc,tures d'encadrement d'edu-
cation et de formation pour la facilite et l'émergence de ce processus de socia--

lisation.
13. t E s
F E M M E S A T R A V E R S L A
S O C I E T E
T R A D .
-
LI-"".-
Le rôle de la feeme dans la société traditionnelle a étk? avant ,tout économique
hormis son statut de mère, puis progressivement politique et culturel. Selon

les éco-cultures, il a été limité a la production pour la survie et la consom-
mation du groupe (Ex. culture du riz exclusivement par les femmes en Cas#amance
chez les Diolas et les Mandingues sauf pour la pr&paration des rizieres qui est

effectuée par les hommes chez les Diolas).
.
Par contre, chez les Toucouleurs, les Ouolofs ou les Sérères, l'exploitaition
agricole est gënëralement familiale et, la femme y participe au mkme titre que

les hommes. On peut dire d'une façon genérale que les cultures d'appoints
indispensables à la préparation des mets restaient leur affaire (traitement des

oléagineux, culture de tubercules, de condiments et de feuilles diverses). L'im-
portante num&fque d'épouses et d'enfants chez un chef de carre était synon'ime
de production abondante.

La vie quotidienne de la femme était partagée.entre les travaux domestiques et
champetres. Avec l'introduction progressive de la monnaie et l'accession à la
souveraineté nationale, ce role a Pvolu6 et s'est multiplié.

L'organisation et l'encadrement du monde rural a faciljte rapidement le travail
du paysan qui "s'est equipë" en engins lui permettant de se fatiguer moiins et

de reduire son temps de travail. Cette libération sietant opérée, el?e a permis

en particulier aux femmes de se tourner vers des acitivités rknumeratices : tels
que le commerce et le travail saisonnier dans les
Parallèlement et, dans periode, la citad ine a éte
ne femme d'intériew
partagée entre son ménage et ses enfants . Toutefoi
astreigynanée~:
lui ont permis de jouer un role actif dans les différents
1940 et developper aussi des activités connerciales liées
localite.et aux fonctions économiques de celle-ci (vente
et du sol : sel, gomme, cueillette, commerce de poisson
de legumes, de produits artisanaux et de sous-produits

III. LES FEMMES DANS LA POPULATION>ENECALAISE
DWJOURD’HU?
-CI.“.
_-_-c---_-_““_““---_---~---~--------”-~~-~------“~-~-~-~
I
Le recensement national de la population qui a été effectué en avril 1976, nous
a permis de chiffrer d'une façon precise notre population ( air tableau ci-joint).

L'on constate que sur 5.083.338 habitants, 2.583.866, SO t
n peu plus de la
moitié sont des femmes allant de 0 a 8Oans et plus.
dans cette catk-
gorie, la classe allant de 20 â 54 ans (celle qui est pote tiellement productive}
représente 1.030.971 soit presque la moitié de la
tivement aux hommes qui eux représentent 882.029

:
tranche; elles sont plus wmhrwr crc; ni- Waliscnt une main d'oeuvre disponible
P?US importante.

Face à une telle situation, le developpement global et horizontal ne peut se
réaliser sans une participation active des ,femmes. Par ailleurs, si l'on tient

compte de la @partition geographique des femmes dans le pays à travers les
trois zones spkifiques d'implantation, l'on constate que 56% sont en milieu
rural et 44% en milieu urbain (dont 14% dans les banlieux sub-urbaines) i voir

tableau 2 ci-joint.
IV PLACE ET ROLE DE LA FEMME DANS LE DEVELOPPEMENT SOCIA il
_-_--___--_-_-__-“_-_11__________1__1___”-”-~”~------
,.. 1
La loi 72-61 du 21 juin 1972 instituant le Code de la Fa
lie au Sénegal, définit
et renforce le statut social de la femme en la protegean
davantage. Citons
quelques articles :
ARTICLE 108 - En cas de mariage, chacun des futurs époux même mineur doit çonsen-
‘,
tir personnellement au mariage,

ARTICLE 132 -
- - -
La dot est propriët& exclusive de la femme qui en a la 1 il-ire di spo-
sition,
ARTICLE 155
-.-- - S'agissant de la profession de la femme le Code précise : "Si l'op-
position du mari n'est pas justifiée par l'intér2t de la famille, la femme peut
stre autorisée par le juge de paix a passer outre, son recours est suspensif des
effets de l'opposition".
Un chapitre du code réglemente les cérémonies familiales pour enrayer le gaspillage

mais son application malgre"toutes les campagnes d'information qui ont éte faites
rencontre d'et-tomes difficultés.
v. _L_ES FEMMES ET LA POLITIQUE
ll..-----"l---_l_-___-__I_cI
Sur le plan de son intégration politique (droit à la parole et au vote}, la cita-
dinc a exerce tr& tôt ses prerogatives (1946) au contraire de sa soeur du milieu
rural, qui n"a joué un rôle actif dans ce domaine qu'a partir de
1954. A l'heure
actuelle, la grande majorité des femmes se trouve regroupees au sein de mouvementc

(Mouvement National des Ferrnles U.P,S.) et associations feminines apolitiques
fZon.ta
CJub, Soroptimiste, etc..).EJles jouent un rôle déterminant dans la vile
économique et sociale du pays et font preuve d'un réel pouvo.ir de mobilisation,
d'organisation et offrent un
&it%ldr~oL mdh&.
La participation dynamique et populaire leur a permis d'acceder aux plus hautes
instances politiques (quatre députés à l'Assemblée Nationale et deus femmes au
Conscil Economique et Social).
Le pluralisme des partis etant, les femmes évoluent aussi dans les formations
politiques reconnues telles que le Parti Démocratique Senegalais et le Parti
Africain de l'Indépendance.
VI.
LES FEMMES DANS LES ORGANISATIONS SOCIALES
I- .--
.---
- - - - -
La politique dans le cadre de nos Etats se doit d'ëtre forcément liée au develop-
yement économique et social et, c'est pourquoi, les associations de femmes or-.
ganisent des activités qui vont dans ce sens. Elles oeuvrent à la création et
a ?'activation de groupes d'action sociale dans les quartiers.

En marge de ces regroupements, il existe des formations qui se sont crëees dfielle::-

5
SOURCE :
Bureau National du recenzc.ment - Directio,: de
- - -
FcII----
la Statistique
.I.--l-A-T^.-l i .l..~-w-
REPARTITION GEOGRAPHIQUE DES FE&!&
-----...-
- - - ---.
l_lp_“.,.l,
_ “ .
IX..L--I.--.-
S T R A T E S
POURCENTAGE
- - -
-..- -
-
-
3 0 %
.
Semi-Urbaine
14 z
56 x
-c-w
T
O
T
A
L
100 74
----IIcIc-
*
&PULRTJON Du SENEGALdECENiEMENT AVRIL=
_.-*.-.-- .-... -
-Lc_
GROUPES D"AGES
HOMMES
FEMMES
-.-1
-Iv-
DC 0 Cr 4 ans
456,524
452,180
5 à 9 ANS
379.228
361.486
10 à 14 ans
~02.682
297.147
15 à 19 ans
247.399
269.241
20 à 24 ans
167.350
231.115
25 6 29 ans
150,340
205. 61
30 à 34 ans
129.828
35 ii 39 ans
125.826
40 a 44 ans
117.571
45 à 49 ans
100.560
50 à 54 ans
90 554
??
55 à 59 ans
77.797
SO à 64 ans
64.539

65 à 69 ans
37.022
70 à 74 ans
27.016
75 à 79 ans
1.6.260
80 ans et plus
1o.om
+,-..-
2.501.502
-
-
-

6
mêmes, ce sont :
- les associations religieuses
- l e s a s s o c i a t i o n s pr*ofessiannelleç
- les associations. s,yndicalw
-. les rcgroupwients ethniques

- les foyers sociaux
- 1 es grnüpenmts de pr-oduclion.
Il serait difficile de chiffrer le nombre et de ces regroupements ou assuciatic:n!:
ou de quantifier leur impact, On peut, toutefois, affirmer qu'ils offrent un
support efficace 'à l'action d'arrimation qui doit "Strn greffire" autant quo
possible au départ, sur des comrnunautes déj3 structurees pour aboutir progres-
sivement avec elles à une volonti? de s'organiser sur des bases economiques réelle::.

VII. CONTRIBUTION ET PARTECIYATION DES FEMMES A LA VIE ECONOMIQUE
--.....-..-.-.--.
Après dix ans d'ind&pcndance (l97@), ,i‘I a éte constaté que les femmes malgr$ leur
importance dans la population globale du pays (nous l'avons vu plus haut} aient,
eu un împor! assez faible sur la vi, économique stinegi

aise. Le Conseil Economique
et Social a eu 24 se pericrw irul' ic2 crti\\:JL r0rr CL d e~~tictuer une ëtude sur ?e rl,le
et la place de la Femnc Senëgalaise dans le développement en 1971.

le Président de la Rëpubliquc dans son discours prononce à la première session
ordinaire du Conseil Economique et Social en mars 1972 ,faisait remarquer :

"La population feminine dans le milieu rural est d'environ 609.000 dont, pour
ainsi dire, pas de femmes sa?ariées, contre 63X.000 paysans de sexe, masculin.
Quant au secteur secondaire, il resulte de diverses enquetes, dans l'industrie

manufacturiere, ainsi que dans les industries de l'eau, du gaz et de 1 '$!tPet;rici Lt!
du bâtiment et des travaux publics, il y aurait Pr& de 1.000 sën~galalses. Si

nous passons au Secteur Tertiaire on y compte, dans la seule region du Capvert
à peu près 2.000 senegalaises . . . Peu de femmes s'interessent à l'artisanat même
pas 1.500 pour tout le Sénégal ..*.'.
Leur deuxieme etude est lancëe sur le terrain par le C,K.D.I. "Enquete Port-
RecoTte", les r&~ltats seront une large contribution sur le plan ëconorlr?q:ie.

,../ .

VIII.
ZONE URBAINE ET SECTEUR MODERNE
. - - -I.-..-----s..-..----.--
w----..*-- _--_---1--_-_----_--I_
COmet-C@-
- - - -
En zone urbaine, le petit commerce occupe une pli re impwtantc chez
les fermes, seulement, ce commerce est souvent difficile à ( sntrr31er car les
interessees sont en cyande tnajorit@ analphabetes et ne sont 3as en meiure de
tenir un compte d'exploitation pour une saine gestion de ler PS affaires. Des
suggestions tendant à les regrouper en cooperative‘; ont été Faites dans ce daw~ine.

Il existe dëjà un organisme appel6 le Groupement Economique
pour vocation de regroupey les hommes et les femmes dans unr
organish.
Artisanat -
y - - - Ce secteur r?:t peu occupé par les femmes
de 1.500 dans i:orrt
le pays) et souffre d'un manque d'encadrement adequat.
se créent de plus en plus dans les domaines de la teìnture. L'exemple de l'as~c-

ciation de femmes de Bargny regroupées en societé
Industrie -
~ .-w.-.Y
Les grands traits de la specialisation des activites du sectetir in-
dustriel sont faibles 5 dégager.
Madame Francine Kane estime dans son etude publiée en janvier 1935, le nombre des
ouvriéres d'usines 3 H!o +~~irnn rre rh+ffre r? c7a~ta~rreaen‘ ! augmente depuis).
Une nette contribution du salariat prive féminin Bmane de

e secteur. Il faut
ajouter que l'exploitation agricole de BU0 SenGgal dans la banlieue de Dakar
emploie un grand nombre de. fcmnes.

Secteur des Services Modernes -
_I--
L'hôtellerie, les transports aériens et le tou-
-.3_-
risme offrent des emplois nouveaux à la main d'oeuvr-e ,fémirrine spécialisée
(accueil, interprëtariat, hfitesse, standardiste, etc...). le secrëtariat et le:>
emplois de bureau sont des professions largement ouvertes aux femmes. Elles ont:
même constitue le principal 'crGw2au" ouvert par la politique de sPnegalisation
des emplois depuis 1968. L'information, la presse ecrite et parlee, la santé,
l'enseignement sont egalement des Fecteurs vers lesquels elles s'orientent &Van.-
taw -