REPUBLIQUE DU SENEGAL --ql-e-N1.s..m. MINISTERE...
REPUBLIQUE DU SENEGAL
--ql-e-N1.s..m.
MINISTERE DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNICUE
----------.w-
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES II.S.R./¡®\\, 1
LABORATOIRE NATI9NAL DE L¡¯ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
C A R E N C E E N M I N E R A U X : EXPL?ITATION D E S R E S U L T A T S
AC3UIS PC3lJR L¡¯EE!AIlCHE Ll¡¯Uf¡¯J CALF-:NDF?IER
E
T
O¡¯UNF
C A R T E D E S C A R E N C E S A U 5ENEGP.L
P a r N.M. C I S S E d ¡¯ a p r ¨¨ s les rkultats du service do
Physiolopie
-Nutrition du LNERV et du service
d¡¯Alimentation d e
1¡¯IEMVT
R E F . ya 27/PHYSIC,
F E V R I E R 1 Si34.
,
INTRODUCTION
:
.
.
¡®,
.
I .,. ._
. .
Des recherch ?s entreprises¡¯, d¡¯une part en vue d¡¯¨¦tablir l¡¯etiologie do
1 ¡®intoxication botulinique encor e appel¨¦e ¡°maladie-¡®..dss..~oragesW, d¡¯autre part
poursuiv$es par les chercheurs du Laboratoire national de 1¡¯Elevage et de
*
.,
Recherches V¨¦i&neires ~e~l%ka,r ¨¤ partir de ,1962, ont permis de d@eler des
*
carences minkalos au S¨¦n¨¦gal.
D¨¦j¨¤ en- ?96S, ,CALK,T et col. (83 mettent en Qvidence la carence en
phosphore
¡®.
En g.971, rFRIOT .et CALVET I-TII confirment la carence en phosphore au Ferlo
et mettent en ¨¦vidence une carence en calcium et cuivre dans cette m&ne 2~
ainsi qu¡¯en Casamance,
.
-.
En 1973, ces m&ws auteurs (101 consignent les resultato de cinq ann&w
de recherche consacr¨¦e aux analyses s¨¦riques sur des bovins de diff¨¦rentes
zones¡¯d¡¯¨¦levage du S¨¦n¨¦gal et confirment la carence en ¡®calcium, phospbww &
cuivre.
j .:
_ ¡®. ,.
.
Assez vite donc, la conol&rwntation min¨¦rale s¡¯av&e n¨¦cessaire pour
combattre les maladies nutritionnelles du b¨¦tail d¡¯o¨´ la cr¡ìation.,d*un Centra
de pr6vulgarisation des suppl&nentations minhales ¨¤ ptiximite~:du furege de
Labgar en 1971-72,
¡±
.
En effet; un app&t i¡¯nwffisant de mati¨¨kss rhin6raLl& ou Une perturbation
de leur utilisation dans. les di.fferentes voies m4taboliques stirit ¡®r&$onsables
de &n nombre de maladies n¨¦tabbliques s¨¦v¨¨r&-¡®oti le¡¯plus souventsournoises
¡®avec ,Mis.se progressive de l¡¯efficacit¨¦ zootechrii¡¯q.u¡¯e de l¡¯animal. Dr, en zone
tropicale, l¡¯animal tributaire du milieu natuti&l., Souk-e la presque totalit¨¦
de ses besoins en rr¡¯:i ?raux par les paturages naturels quf sont sp¨¦cifiques
d¡¯une part des zone ? climatiques, mais aussi de la,..qualit¨¦ ,du sol et de la
.
.
quantit¨¦ d¡¯eau qui : subsiste,
Il est donc ai 3 de comprendre le rble des donn¨¦es sur la p¨¦dologie et
.
sur les teneurs en i...n&au.x des fourrages de la repion¡¯ coknne comm&wratifs
: .
dans le di7gnosti.q des carences,¡¯
_ .¡®,,
.:;
,>;
Les r¨¦su ?tati analytiques viendront confirmer
les suspicions.
L , . / l . .
1 -r MOYEN$, WAPPRECIA
-.
.
,<.
_,,
i
,.:
,.
¡®;
.
¡®A - Anali~&s* de fourrages
: .,
¡®..
-
.r:.
.-. Avec le programme ART demarrait en 1979, uno.qalyse-plus compl¨¨te des
;
. . I
:,
,, ;. .;. :
fourrages destines ¨¤¡¯l¡¯alimentation du b¨¦tail, avec doeage. des, miner-aux majeurs
l
l
et oligo-¨¦l¨¦ments.
w
¡®,
._.
.
4
LOS r¨¦sultats sont pr¨¦sent¨¦s sous forme de tabloaux(nO 1, 2,. .3,,.,4,],
. . .*.. _ !.
,D'une fa ?on g¨¦n¨¦rale, l¡¯interpr¨¦tation statistique de ces chiffres
,.
demanoe.Vbeaucoup de reserve en raison du faible Echantillonnage.
,Y:
ti .;;Y : 1 - M¨¦thodes d¡¯analysss
1 ,Le princ.ipe de dosage des 6lements min¨¦raux dans les aliments est rela-
.;.; II< ,.*ive-nt simple. Ayc¨¨s -Incin¨¦ration.de l'¨¦chantillon, lss cendres sont' mises
en solution dans de l¡¯acide ouis la teneur en mineraux de la solution est
determineo par phototitrie de flamme.
2*1 - wn arachidier
.
:
. .
*
¡®*,i:,.~
¡®-,
:
.,
,,.,.
¡± seuls¡¯ quelques fourrages ont fait l¡¯objet d¡¯anklyses. Viii ¨¤ part la fane
.'<.
~~'~tiabtii&,
ils n¡¯ont pas¡¯ une imoortance¡¯majeure¡¯dans
le r6gime des animaux,
.,
¡®-.
:
:_¡¯ ..:..lJne¡±prtispectioii plus compl¨¨te du disponible fourra¡¯&- de cette r¨¦gion est
. entrepris ? actueilement,
les ligneux B¡¯n particulier semblent jouer un r ?le
3 .; : : ¡®jjqor&n~. dans
¡°,
l'alimentation des ruminants;¡®.
:
: ._
.
. . .
:
¡°,.
:
;
¡®.
:
2.1.1 - T rpes de carence rencontr¨¦s
- ¡®1 ,
I¡¯
t Le calcium
c¡¯-¡®-------
,,.
_,
.
.¡¯
. ,;...l_es rafles. et spathes de mars et ¡®*les. pailles de .mil souna ont des teneurs
. . . . -assez,-faibles: et-t, c~.l.cium. Par contra les fanes d¡¯arachide sont richeo~¡®¨¦n
calcium 0 * couvrent les besoinc en cet ¨¦le-nent (cf. tableau no51 i ¡®. :
. ¡®,< . . ,
-
.-..L
-----
-~
_--.----.
r
---y--
L
._..~
I
A_---
- 3
bl L e ehosehore
e-w -em s-3-
Les fourrages analys¨¦s dans la zone arachidi&-e sont psuvres en phnsphcre,
c l L e potassium
- - - -m---.w--
Les rafles ct spathes de mais ont de faibles teneurs en potassium (Cl,9
¨¤ 1,15 g/kg MS1 qui sont inf¨¦rieures aux besoins : 2,4 g/kg X3 (24 1,
dl Le cuivre
- - - - - - - - -
Les fanes d¡¯arachide et spathes de mars ont des taux de cuivre gengrale-
ment inf¨¦rieurs au seuil de carence qui est de 7 mg/kp MS (193,
La carence en zinc existe, Les teneurs sont pour la plupart en dessous
d e l a l i m i t e d e carence.
f) L e s o d i u m
- - - - - - - - -
Les besoins en sodium II g/kg NS1 ne sont pas couverts par les fourrages
etudi¨¦s.
2 . 1 . 2 - .Effet de la co~l¨¦mentation
Des essais de compl¨¦mentation des rafles et spathes de mafs avec du tour-
teau d¡¯arachide et dc la fane d¡¯arachide avec du sorgho ou des graines de
<?
coton ont ¨¦t6 r¨¦a1
¨¦s, Les observations suivantes ont alors ¨¦te faites :
,
<
- le sorgho et les graines de coton n¡¯offrent pas d¡¯int¨¦r¨ºt, aux taux o¨´ ils
sont utilis¨¦s, en ,mtiBre de compl¨¦mentation phosphocalcique
- le tourteau d¡¯arachide diminue la taux de calcium., cu$vre, zinc et mangan¨¨se J
par contre, il 6l¨¦ve la teneur en phosphore, potassium et sodium de la ration.
.r
,:
En effet, les graines dont sont issus les tourteaux smt pauvres en
calcium ot riches en p h o s p h o r e (18).
. . .
- 4
2.2 - Zone sylvo-pastoralo
Les r&ultats d¡¯analyse pour cette zone concernent la compositicn moyenne
..:
"du tapis herbac6, or il est probable qus les animaux par leurs choix ccnsom-
ment une ration plus riche en min¨¦raux. Par exemple, les inflorescnnces et
graines des herhacQes, ou les feuilles des ligneux qui exploitent les couches
*
.profon,des du sol- doivent enrichir les rations,
.
.
2.2.1 - Types de carence rencontr¨¦s
a1 Le calcium
-----..----
.,.
"i.
U'une fa ?on g¨¦n¨¦rale, seuls les besoins d¡¯entretien : ¡®I,8 g/kg MS (23)
,..
sont couverts par les fourrages etudi¨¦s d a n s la zone. Pendant l¡¯hivernage,
la teneur en calcium du p ?turage s'¨¦l¨¨ve.
.:,
hl Le phosphore
*
_-- m-m - - - -
Les fourrages sont pauvras e n phosphore, Dans la plupart des cas, les
besoins d¡¯entretien ne sont pas couverts.
I
CI Le potassium
.v-- _--...--T3
Les teneurs sont bonnes sauf pnur le p ?turage naturel de Dol2 du mois
de septombre qui n'assure pas la couverture des besoins de croissance.
.._..¡®
;
dl
Le
cuivre
w-w --w--B
¡®La carence en nuivre est g¨¦n¨¦rale.
Les taux de cuiVrz dLus foUrraFes se
a
situont.,pratiqueme,,t en dessous de la limita d e carence et, dans le meilleur
des cas+ les besoins, dE' crnissancn ne sent pas couvckts,
L
- . ,,
,.
<,.¡¯
OI Le-zinc
-a-----
-i
La carbnce en' zinc des fourrages¡¯-est assef prononc¨¦e.
-.
.:
:
fl Le sodium
c-^--^---
Les basoins ne sont pas couverts pendant tcute l'ann¨¦e.
?
t
2.3.1 - *es d e casence,rencontr¨¦s
Y
a1 L e c a l c i u m
- - - --m--w_
L e s b e s o i n s d e p r o d u c t i o n n e s o n t g ¨¦ n ¨¦ r a l e m e n t p a s couverts. S e u l ¡®! ¡¯ ¡°:. -
l ¡¯ ¨¦ c h a n t i l l o n d e nieb¨¦ a n a l y s ¨¦ a u n e t e n e u r correcte e n c a l c i u m (¡®I2,2P ¡°/kg
MS).
De plus, le PanZcum maximum K787B est plu5 riche en calcium que le
Brac?t ?b%u mutica.
b1 L o ehosehcre
.,.-* - - - --w-
L e s enSilageS, g o u s s e s d ¡¯ a c a c i a ,
nieb¨¦ et Leuoaena glauca suit @¡°au¡¯vres
en phosp bore.
S e u l l¡¯ensilane d e mais d ¡¯ h i v e r n a g e c o u v r e l e s b e s o i n s d ¡¯ e n t r e -
tien. Le Brachiatia de la saison s¨¨che froide couvre ¨¦galement tous les
b e s o i n s .
cl Le cuivre
- - - - a - - - -
n
La carence en cuivre. n¡¯est pas pronom& chez Rrac~~atia rm&bU qui cc-m3
t o u s l e s b e s o i n s p e n d a n t l¡¯hivernage et. qui est en outre plus rfck en cet
¨¦16ment q u e l e Panicum.
L e s a u t r e s t y p e s d ¡¯ a l i m e n t s a n a l y s e¡®s sont t o u s ;3auvres e n cuivre. Leur
¡®.¡¯
teneur est g¨¦n¨¦ralement, inf¨¦rieure au seuil de carence.
,. -
dl L e z i n c
---w - - -
La carence est profonde, Les taux de zinc des fourrages se situcnt,,en
d e s s o u s d e l a l i m i t e de carence, Le Bracti&a est notablernant plus riche en
z i n c q u e l e Panicum.
el L e s o d i u m
---^--w.--
Le ~YW?h&Z.T%U et les ensilages d¡¯hivernage o n t u n e b o n n e t e n e u r en wdium~
Les Pm&?uV, gousses d¡¯ acacia, ni¨¦be et L,ucaena ne couvrent pas les besoins
d e p r o d u c t i o n .
- s
2.2.2 - Influence de la saison
L'effet-saison sur la composition chimique du paturage naturel de cette
zone est bien mis en evidence. Les meilleurs taux en celciumr phosphore et
zinc sont enregistr¨¦s pendant l'hivernage.
2.2.3 -
l ¨¦ m e n t a t i o n
Le pZ%urag ? naturel de trois stations de la zone [Tess¨¦kr¨¦, Labpar, Dali!
a ¨¦t¨¦ compl¨¦ment¨¦ :
- te calcium
¡¯ ¡®.
., le tourteau d¡¯arachide [utilis¨¦ 2 8 pour cent) diminue la teneur en ca?-
cium de la ration.
. la complamentation avec du GuierG senega~,ensis
(20 pour cent1 par contra
Ql¨¨ve le taux de calcium
. la teneur in calcium de la rfltion decro ?t si on r&duit le taux de Gu&ru
¨¤ 15 pour cent pour ajouter 3 Four cent de tourteau d¡¯arachide mais I.SS
valeurs restent toujours supGrieures en moyenne ¨¤ celles o¨´ le tourteau
seul sert de compl¨¦ment.
Pour le phosphore l¡¯inverse sa produit, le tourteau d¡¯arachide est plus
riche en cet ¨¦l ?mewt que le Guiesa sene@Zensis.
- La¡¯_oli.go-elements
¡®Ces deux types
3 compl¨¦ments am¨¦liorent les teneurs en oligo-¨¦l¨¦ments
des ration5 ¨¤ hase de pai. Iles.
2.3-, _
R¨¦gion du Cap-Vert
Les gramin¨¦es fourrap¨¨res et ensilages ont ¨¦t¨¦,utilis¨¦es dans le contexte
de la production laiti¨¨re ¨¤ la ferme experimentale de Sanpalkam.
Les normes de besoins des vaches IaitiSres ¨¦tablies par GLJEGUEN et LAMAND
119781 ont donc servi de r¨¦f¨¦rences.
- 7
2.3.2 - Inf,luence de 13 saiscn,
La saison exerce u n e influence sur l a c c m o o s i t i o n min¨¦rale des fourrayes,
- Pour l e caicium e t le phosphore,
les teneurs des fourrages produits on sai-
son s¨¨che froide sont plus ¨¦lov6es quo celles do
l a s a i s o n s ¨¨ c h e c h a u d e qui
sont elles-m¨ºmes suF¨¦ri;ures aux teneurs d e 1¡¯ hivernaFe. C¡¯est 3.e phennm¨¨no
d e d i l u t i o n : e n e f f e t p e n d a n t l a s a i s o n skhe chaude, la photosynthese e s t
maximale, la masse v¨¦$tale est donc plus importante et comme les min¨¦raux
d i f f u s e n t d a n s t o u s l e s t i s s u s ,
l e u r t e n e u r d e v i e n t olus f a i b l e .
- Les meilleurs taux de cuivre et sodium sont ohtonus pendant l¡¯hivernage.
E n particulier r;of~r le sodium, ?es teneurs observ¨¦es d a n s les echantillons
i s s u s d e s c o u p e s d e l a s a i s o n d e s p l u i e s s o n t l e s tioubles d e c e l l e s rie la
saison s¨¨che froide et saison s¨¨che chaude. La cause de l¡¯¨¦levation de ces
teneurs n¡¯est pas encore ¨¦luci& (271.
- Le zinc et les autres ¨¦16nents ne font pas l¡¯objet d e remarque particuli¨¨re.
2.3.3
luence du stade do coupe
Une ¨¦volution particuli¨¨re des teneurs en min¨¦raux avec le temps n¡¯a pas
¨¦t¨¦ relev¨¦e. Cependant che- les gramin¨¦es fourrag¨¨res, la teneur
7
e n c a l c i u m
et phosphore tend ¨¤ d¨¦crortre avec le vieillissement de la cJlante pendant
L ¡¯ hi vernage.
Les plus jeunes oousses ont en moyenne une teneur en cuivre plus
¨¦ l e v ¨¦ e . C e c i c o n f i r m e q u o les pramineos r¨¦colt¨¦es tardivement sont appauvries
par rapport aux coupes pr¨¦coces I2iI.
2 . 4 - Region du Fleuve
L e s r¨¦sultats a t t e n d u s p e r m e t t r o n t prapressivement d¡¯¨¦tudier les carences
au niveau des rations et non des fourrages consid¨¦res individuellement,
2.4.1 - T&,es de carence rencontr¨¦s
a1 L e c a l c i u m
- - - - - - - - - -
Les dr¨ºches de tomate s¨¦ch¨¦es et foins de C¡¯kkks payana ont une bonne
teneur en calcium contrairement ¨¤ La paille de riz qui.ne satisfait pas les
besoins de production.
. . /
. ..,
- 8
b) LE phosphore
--_------L--
Le% paille5 de riz sont pauvres en phosphore. Seules les dr&ches de tome te
Unt une teneur correcte en cet ¨¦l¨¦ment.
cl Le potassium
w-v ------_-
La paille de riz a une faible teneur en ootassium, La valeur ¨¦lev¨¦e
*
(16,5 g/kg MS) pouvant r¨¦sulter d'une $faiJJancc technique pour un ¨¦chantil-
-;
ion emp¨ºche toute intcr~r¨¦tation.
¡±
dl Le cuivre
Ir------- .,
Les teneurs en cuivre des pailles
de riz sont inf¨¦rieures au seuil ie
carence. Do pl.us le traitement rhs parcelles de tomate avec le sulfate de
cuivre 61¨¨ve probablement la teneur en cuivre ries dr&ches de tomate s¨¦chdes.
el Le zinc
-WI--_-
La carence en zinc existe, Les ,taux sont inf¨¦rieurs ¨¤ la limite de
carence.
fl Le sodium
_---e----
Les teneurs en sodium des dr¨ºches de tomate sich¨¦es ne couvrent pas les
besoins de production.
2.4.2 - Fffet
-LZ&..
d e la ggg1¨¦mentatio.n-
- La cornpl&entation des nailles de riz par i!e la farine basse de riz
.
.
a coirlmc avantage d¡¯¨¦lever considCrahlcment la teneur en phosphore de la
ration.
- Le ccfnpl¨¦mont ¨¤ base de tourteau d¡¯arachide diminue la teneur en cal-
cium, 11 ¨¦l¨¨ve cependant 135 taux de nhosphore, cuivre et zinc sans
pour autant couvrir les besoins,
- Les groiixs de cctnn n¡¯offrent aucun int4rCt en mati¨¨re de compl¨¦menta-
tion minErale des pailles de riz.
I
l
l
I
l
n.rn
¡°.ll
0.24
,
_ :
.:.
c
- . .
(
Tableau 5 : Limites de carence - Narres des besoins et seuils de toxicit¨¦ des mineraUX
d'ap&s LA~ND, GUEGLEN cl972 - 1978) et le f%nual d'alimentation des Ruminants
dom8stiques en milieu tropical (IEMVT, 19771.
ElBments
Limite da
Seuil de toxicit¨¦
l/Rations classiques
.
mals + soufre
a1 Croissance [bov. de ZOrl kg
bl Production (vache de 600 kg1
E + 10 kp,
E + 2C kg
en o/m,q NS
Entretien E + 250 g/j E + 500 p/j Entretien
lait/j
lait/.l
Ca
1.8
3 . 1
4.2
2#4
5,s
7 . 0
.e,..
;
..¡®.
P
1 . 2
2,80
3.7
188
3,5
3.7
Mg
0,40
0,53
0,80
1,13
i
K
2.4
2,4 3.40
4,40
BOV : 1 00" a 2 000 g/j
Na
1
a,53 0.86
1.20
ov :
1 0 0 ¨¤ 200 g/j
z me/kg MS
CO
0,07
os1 ¨¤
-
caorins
1 0 0
n-1
0,2 Cl.5 o v i n s
1 0
ovins
15
CU
7
1 4
5 ovins - canrins
Bovins
IPO
5 0
5OD
2"
45
50
30 ¨¤ 40 ovins-caprins
5 0
mn
45
4 0
1 2 0
1 no0
20 ¨¤ 30 ovins-caprins
Fe
4 0
5rl 60
¨¤ 1 5 0
0.2
1
0¡®15
0 . 1
0
0.5 ovins-cairins
Q.8
0.8
7
M o
I
Se
",l
0 . 1
v.7
1.1
0 . 5
0 . 1 ovins-canrins
/
- 9
_
1
- Mat¨¦riel et mbthG&S
- - - -
Des normes hiochiniques concarnant 12 ¨¦l¨¦ments du sang de bovins sF:hEiiens
originaires de quatre srrandes zotw~ d'¨¦levape du S¨¦n¨¦gal ont ¨¦t¨¦ dt?tsrrnir$os
B partir de 20 000 analyses de s¨¦rum Cl21.
Ces min¨¦raux dost% sont le phos-
phore, la calcium, le sodium, le magn¨¦sium, le cuivre et le zinc.
- Le dosage du ahos?hcre inorganique s'effectue sur le s¨¦rum d¨¦f¨¦qu6 et
color¨¦ par le r¨¦actif de Misson.
- Les autres min¨¦raux sont dos¨¦s, sur des-s¨¦rums 'd@ ?Equ¨¦s, par le S:>ec-
trophotcm¨¨tre .d'absor~tinn atomique,
Plus r¨¦cemment, des profils biochimiques rlu troupeau import¨¦ de Sangalkam
LPakist¨´nzis ct ?%ntb¨¦liardl ont 6t¨¦ ¨¦tablis en vue 9~ contrBle des principaux
m¨¦tabolismes 191.
2 - Zcnes prospect¨¦es
2.1 - R¨¦pion-du Ferlo
2.1.1 - Tynes rie carence rancontr&
a1 Le phowhorc
-- - -_---- --
Cette zone enregistre le taux mnyeri de phosphnrn s¨¦rique le plus bas
(SO,1 mg/11 m¨ºme s'il est toujourrJ sup¨¦rieur aux normes donn¨¦es par E. KOLP;
t'?91 qui vont de 30 ¨¤ 4D mr/l.
b3 Le calcium
__--------
La calc¨¦mie mcyenna est com~risa dans l'intervalle t'es voleurs de KDLE
t90 -110 mg/11 mais elle, est sup.6riuure ¨¤ la valeur : 91 mg/], norme eurc-
p ?enne ¨¦tablie par DUKES.
cl Le cuivre
---..-...-a-
Le taux moyen de cuivre s6riqua est inftirieur au seuil de carence qui
est de 0,60 mg/l.
. . . / .*,
- 10
dl Le zinc
---m-e-
La zinc ?mie est sup6rieure 4 la lir;jte de carence : 0,40 mg/1 donn¨¦e
par MILLS et col. cit& par LAPAND Fil
, Ile est cependant (1¡®,46 mg/11 sensibla-
cnt ¨¦gale ¨¤ la norme de KClLR 11,51II, tng/l).
.
e1' Le sodium
---------,
.
<
Le taux de sodium s ?ri.q~e est inf¨¦rieur 3 la valeur de KOLB.
,2..1.2 - fnf,Juence de l' ?ge
Le taux s¨¦rique des min6raux tiarie avec l¡¯age.
La phosphor¨¦mie des jeunes est ¨¦lev¨¦e ; B partir de 6 ans, elle devient
inf¨¦rieure ¨¤ la normale.
Pour les autres ¨¦l¨¦ments mirkraux, la d¨¦croissance des tsneurs dans le
sang 3st nette avec l¡¯dge.
2.1.3 - Influence du sexe
-
Le sexe de l'animal influe sur les teneurs s¨¦riques an mi.n¨¦raux,
lesquEl-
les sont significativement, nlus -faibles chez les femelles.~
.
-
2.2 - R¨¦gion de Dahra (C.R.?.I
- -
2.2.1 - 'Types d.e carence renconJ%
al L e ehosnhore
- - - ---.w----
Le taux moyen de phosphore est sup¨¦rieur aux valeurs de KOLB.
b ? L e c a l c i u m
--.a--..----
¡®La valeur se rapproche de celle propos¨¦e oar DlJXS.
c3 Le cuivre
e-----d.---
La cupr¨¦mia est ¨¤ la limits du seuil d! carence : fl,6!7 mg/l.
. . . / .a.
- 'il
d) L e z i n c
- - - T - - -
.,.
La zinc¨¦mie est inf¨¦rieure 4 la valeur rie KOLR, mais elle est superieure
au seuil de carence.
e) Le sodium
--.---w--.-w
l
La natr¨¦mic obtenue est tr¨¨s proche (3 1 8 5 mg/11 d e la normale de KOLL?
.
(3 250 mg/l).
l
2 . 2 . 2 - Influence de la saison
-
-
.¡¯
La natremic ne varie pas avec les saisons.
Les taux de phosphore et zinc s¨¦rique diminuent de l¡¯hivernage ¨¤ la
saison s¨¨che.
Pendant le post-hivernage, saison la plus favorab.le, le calcium et le
cuivre augmentent dans le sang,
2 . 3 - Zone arachidi¨¨re
2 . 3 . 1 - Tvoes de carence rencontr¨¦s
a) L e ohosohorc
---k...--i---^
Le taux de phosphore (73,3 mg/11 est sup¨¦rieur aux aaleurs de KOLA.
b3 L e c a l c i u m
- - - - - - - - - -
La calc¨¦mic sup¨¦rieure (?OS,4 i_ 1,3 mg/l),G la norme de DUKES ne s¡¯en
rapproche notablement que pendant le post-hiverna@.
cl Le cuivre
- - - -e---w
On enregistre dans cette zone la mcilleurc cupr¨¦mie CO,69 mg/lJ, en ce
qui concerne les races autochtones, se situant l¨¦g¨¨rement au dessus de la
l i m i t e d e c a r e n c e CO,60 mg/ll,
La zinc¨¦mie est inf¨¦rieure -9 la norme de KOLA et superieure au seuil de
carence.
a.. / s.,
.
- 12
2 . 3 . 2 - I n f l u e n c e d e 1¡¯8ge -
Le taux des min¨¦raux du sang diminue avec l¡¯ ?ge. Pour le phosphore, les
valeurs obtenues ¨¤ partir de 6 ans sont inf¨¦rieures aux normes europ¨¦ennes.
Q u a n t ¨¤ l a calc ?mie,
elle diminue jusqu¡¯¨¤ 4 - 5 a n s p u i s s e s t a b i l i s a ,
,,.I,
*
2 . 3 . 3 -Jn,fluence d e l¡¯esp¨¨ce
Les z¨¦bus ont les meilleures teneurs en calcium, cuivre et zinc.
Le meilleur taux de phosphore s¨¦rique n ¨¦t¨¦ rclev6 chez les m¨¦tis, oontrniremen-
. 1
aux taurins qui ont la plus basse. phosphor6mie.
2.3.4 - Influence de la saison
1
-
-
tes taux de calcium et zinc s¨¦riquc augmentent pendant¡¯ l'hivernapk.
La cu@mie s¡¯¨¦leve pendant le post-'hivernago.'
Pendant la saison s¨¨che, la consommation de Guiera SenegahLs'k ¨¦l ?\\Jc
la phosphor¨¦mie.
2.4 - Zone de Sangalkam
2.4.1 - T~es d e coranco_rencqn
2.4.1.1.- Sangalkam (animaux d¡¯embouche)
a1 Le phosphore
_---m-- --me
Les taux de phO,SFhOre s¨¦rique obtenus dans cette zone sont les plus
a
t3o a
¨¦lev¨¦s t90,3 k 2,4 mg/l]$kpassent
considkrablement les normzs de KOLE
40 mg/ll.
I
b3 L e c a l c i u m
-i- - - - - - - -
La calc¨¦mie est sensiblement ¨¦gale ¨¤,la norme de DUES et fait de cette
station une zone favoris¨¦e.
cl Le cuivre
- - - --_-e-
Les taux sont en dessous de la limite de carence.
1
.
.
.
.
/
. * .
.
Tableau 6 : 'losage des ¨¦l¨¦ments min¨¦raux dans le sanp rles hnvins : ?¨¦sultnts o,,tt ?n\\,s
ilu Sfin+al (197? - 19fl2).
en m</l
Phosohore
Normes de F. KflL?
3n - 40
90 - 100
10 - .Y2
1 7 0
? 2sn
0,¡®3
- 1,:
1,5P 1
-
1,6
MOy3lnt?S
esn¨¦rs1e
6 2 . 1
r n,rl
1 0 2 . 6 _ ? 0.6
76.4 2 n,3
138,2 t 1,4
3 nn1 2 15
lJ,GC 2. @,Pl
1¡®46 + O,O? ( 1.32 t C,@3
R&ions
Fer10
" 460
=
5n,1 ? 1.4
lr)2,6 i 0.8
22.8 t 0.4
179,o t 2,2
3 2?Q t l$
0.55 2 0,Cl
1.5n 1* 0.05 1,17
i cl,04
Pahra [CPZ) n = 240
74.5 A 1.4
96.5 f 0.9
26.4 ? 0,4
184.0 + l,E
7 185 _C 2 7
fl.60 + c,r1
1.31 i fl,oy 1,59 i 0,03
Zone arachidleren= . 600
73,3 f 1,l
105.4 + 1.3
2R.P 2 I l . 4
713.3 * 2
? 5Pl
+ 21
0,69 i C,Ol
1.39 t P,Q ? 1,25 2 0.04
(embouche] n = 40
xl,3 f 2.4
90,B
t 1,3
0,59 5 o,c!2
l,ll4 + 0.04 2.21 t 0.05
MTRX
94
i- 20
?2,6 2 1,4
3 ripa f Il,3
0.97 f O,l?
0.97 t 0,17 2,29 ? 0.03
Sanpalkam
94f1.3
(lait1 n= 30 PAKX
04.5 5 1,0
25
ci 1,6
1 n5r! i- ?7
0.89 2 0,14
l,@@ + 0.14
Casamance n = 140
70,7 2 1.6
92,5 2 1,5
25.7 t 1,l
2go,3 + 3,5
3 39 ? ?fl
0.49 A 0,PZ
2.23 ? 0.14 1.40 ? 0.09
Saisons
HiVernaFe
64,s t 7,1
1~9.9 k 1,3
29,n t n, ?
,
134,7 i 2,s
, 7 APQ k 35
, Cl,63 ?- O.P2
1 . 4 1
? 0 . 0 5
1.63
C
0.06
/
Oahra 70 + (zone
Post-hivernaqs
Fer-10 67
89.3 f 2 , c
25,a ? rl.6
2!-l8,5
t 3.0
7 487 f 3 7
0.75 f 0,@2
1.30 + 0,07 1.64 + 0.07
arachidi¨¨rel
Saison sAche
50.7 5 2.c
107.5 i 1.4
29.5 i n,4
?1?,3 f 2,9 , ? 497 f ?n
0 . 6 1 + 0,02
1,26 k 0.06 1.54 r 0.05
"
cl ¨¤ 2 ans
36.7 A 3.9
119.5 + 3 . 1 i 71.0 k 1,3
?33,7 + 1,1
3 7~2 ? I ?P
/ 0.62 i O,r4
1,39 + 0.1~1~
Loh@r 72 + (zcne
2 ¨¤ 4 aIl5
37,?
f 1.7
109.1 t 1 . 5
Xl,'
2 n,9
, 725,7 27 . 1
1 6C7 + 5fl
0,56 + 0.w
l,?l k CI,05 1,33 + cJ,OP \\
orachidi¨¨rel
4 ¨¤ 3 ans
29,? i 2,7
1n5,o 2 2,o
31," + 1.1
216,2 5 0.P
3 525 t 59
0.54 + O,P2
1,29 + o.rlo 1.30 f 0,12
5 ¨¤ I!l
2rls
70.e + 2.1
104.8 + 1,:
3p,a t Q,9
j 215.e i 5,7
7 50F f 40
0.54 fr o,c2
1,25 t 0,3c I,I~ f o.oe
10 ans
25,2
4
k
7
.
1q4.1 t 3.c
z-,7 2 2 . 1
?17,3 f21,S
? 514 k 41
0 . 5 1 + 3,P3
1.21 f n,07 1.27 f. 0.24
-1
Sexe
FWWllPS
?Cl,5
i l,?
102.3 2 1 . 2 /
cl,51
f C,T?
1.22 f CI,04
/
1 [LzbE¨´r 721
619s
37,= _c Y.5
197.0 * 3,? ]
0 53
I
i 0,"5
/ I*?l t @,q3"
t
castr¨¦s
I
f
39,Q i L',!?
, Iri0.E + 3.3
/
1
, II.53 t r,ra ) l,?P + n,oi
/
Esn$ce
,7¨¦hus
1
A
RC,5 f 2,s
114,S + 2.1
cl,68 i c,n
1.R" T P,15
1,lB t 0,OE
[?ir~ arachi'% ?rf
L
72)
M¨¦tis
e-1.5 ?- 6.3
177.5 + 3, ?
7.54 t_ c,e4
1
Twri7s
CE,7 i 1.0
3) Le zinc
------.-
Le taux de zinc s¨¦rique est inferieur ¨¤ la norme de KOLB. De plus cette-.
zone enregistre la plus faible zinc6mie.
2;4.1.2 - Elevage laitier de Sangalkam
a1 Le ehosehore
-e- --- --...a
La phosphoremie est peu diff¨¦rente de la normale s¨¦n¨¦galaise d¨¦terminSn
dans cette zone. Cependant elle est sup¨¦rieure aux valeurs de KOLB.
h3 Le caltiium
_---w-----
Les taux obtenus en d¨¦cembra et octobre se situent dans les normes de
KTILB.
c) Les oligo-¨¦lements
em----- -_--------
. 7
Aucune carence n'a ¨¦t ? signal¨¦e, les animaux recevant / une ration conpl¨¦-
ment¨¦e.
C - P¨¦dologie
Tout sol est issu d'une roche m¨¨rc et contient de nombreux sels min¨¦ratix
qui lui sont resti.tu ?s
sous formn de r¨¦sidus animaux et v¨¦g¨¦taux. En effet,
l¨¦s v¨¦g¨¦taux poussent l¨¤ o¨´ ils trouvsnt les ¨¦l%ents chimiques indispensables
¨¤ leur d¨¦veloppement.
Au S¨¦negal, les connaissances actuelles en g¨¦ochinie et en pedochimia
sont tr¨¨s limit¨¦es, Toutefois, la hib7.iographie signale des types de sols
particuli¨¨rement carenc¨¦s ou riches en min¨¦raux [cf. synthesas de PERIGALID)
(291 et des documents de base telles que la carte g¨¦ologique du B.R.G.F, ¨¦ta-
blie au 1/50O,flOO¨¨ (43 t?t la carte pgdologique du San¨¦gal au 1/1.000.@00¨¨ de
1'ORS ?OM 1301 permettent d'¨¦baucher une carte des carences orobables au S¨¦negal
.,. / . . .
- 16
Los sosquic,xydes comprennent les snls ferrupineux tropicaux tr¨¨s ¨¦tendus
dans le Ferlo et les sols forrallitiques de la moyenne et basse-Casamance Et
so,caract ?riscnt par la grande mobilite du fer et mangan¨¨se.
Ils sont en outre tr¨¨s nauvrcs en oliFo-¨¦lements, inclus et "blcwuiis"
?ar les oxydes C-e ferr En g,¨¦neral,
la richesse enfer d'un sol est incompatible '
avec une bonne teneur, en nligo-¨¦l¨¦ments,
m&rw si la roche-mPre en est bien
.
poll.rvue
1291.
2.2 - Les Ws'
:.
Leur ¨¦volution est dom$n&e oar la presence d'un @xc& d'eau dans le pro-
'fil. L¡¯er¡¯IgOrgWfient tempcrairo ou Fermanent dont ils font l'objet, determinent
des ~01s min¨¦raux 5 nseudogley marques par des taches et nstites concr¨¦ticns
ferro-mangan¨¦sioues,
ces Sols ¨¤ hydromrnhie temporaire existent dans les depressions et VS~-
lees du Fleuve et du Saloum et ont la particularite suivante :
l'exc¨¨s d'eau solubilisa les oli,g-cl¨¦ments et les rend alors assimil?bles
par la ?lcnte au moment o¨´ ces m¨ºmes conditions du milieu sont incomnetibles
au bon d6veioppement du vBg6tal. Lorsque l'eau se retire, les oligo-elements
restent de nouveau "bloqu¨¦s" dans les precinites ferriques.
Ces sols sont donc suscentibles
d'induire des carences.
2.3 - Les sols halomoryhes'
COS sols particuli¨¨rement richejen
sodium se rencontrent sud-tcut dans 13
delta du Sen¨¦gal et la nartie Nord du Sine&aloum.
Les alluvions flu\\icnnaires argileuses qui les comonsent, siznalo-t-on,
sa
sont riches en sodium, sulfatas et peuvent oresenter des teneurs excessives
en molybdene. Fr?r contro,ellespeuvent
?tre ¨¤ I'ori,r$ne
de carences secon+ires
en cuivre (291.
2.4 - Les sols isohumiques
Ils existent dans les r¨¦gions B climat sah¨¦lien; diff¨¨rent des autres
-sols nar leur teneur en mati¨¨re organique faible'; imnutnblo ¨¤ une min¨¦ralisn-
. tion intense,-et comprennent,:
. . ./ . . .
.
-.L
.::
.
.*
¡®:
.
I
- 17
- les sols bruns riches en nligo- glgments
1291 disnonihles -Jane le profil..
Les sols bruns sur marnes, chimiquement plus riches et 111us fertiles, cnsti-
tuent Line bande au Nord-Est du pays.
- Les Sols bruns roupes [bande Sud de la rEgi.on du Fleuve et Ngrd cje 1s zona
sylvo-~astr?ralo) ont une ¨¦volution ;j¨¦dologiquo ¨¦lus ooussZe ; ils se snnt
form¨¦s sur du mat¨¦riel 711~s sableux, ce qui laisse entrevrjir leur mofndr::
richesse en olip-¨¦l¨¦wnts nar raap:?rt aux types do suis 3rfx¨¦demmont Scrits
2.5
J Les vertisr;ls
Ils constituent un type de sol & couleur gris-noir, bien re;3r6sentQ dzns
10s r¨¦gions
du Cap-Vert et de la Casamapce,se caractbrisant par l¡¯abondance
d'un ? argile gonflante : la mbntmor~.1.l.onite.
Los vertisols sent riches en cati.onn alcalinn-terreux Ca et Mg 1283 ot
. .
les argiles qui les &rnc-sent concentrent les qli,p-¨¦l¨¦ments.
.
,.L
/ . . .
- 18
II - DISCIJSSIONS
A-
Les antilyses
1 - Los aliments
1.1 - Celc&um at fihosphore
a? Le calcium
- - - - - - - - - -
Les fourra~ss analyses sont sauvent pauvres en calcium, Seules les fanes
d'arachide dc 1.~ r¨¦$nn du Sine-Saloum cnt une teneur carrecto en cet El¨¦ment.
Les dr8ches de tomats s¨¦chiies de la rEpion du Fleuve ont igalemsnt une
>
.,:
bonne teneur en ¡®calcium, de¡¯ &rnR que les fanes rir! ni6b¨¦ du Cap.-Vert.
i
_
,-
Dans 1.a rggion du Gag-Vert,
les fourrapes provenant de Ia zone de
Sangalkam sont raiativement plus riches en calcium, ensuite viennent ceux
de la zone aylvo-pastorale.
Les pailles de c¨¦rbales du Sine-Saloum et de la r¨¦gion du Fleuve sont
les nlus d¨¦ficitaires.
b3 Le phosphore
-..-.a. -_---_c-
Les foUrrapeS du pays sont tous pauvres en phasnhore. Les meilleurs t?u~
sont enregistr¨¦s avec les cultures fourrageres C!C Sanaalkam.
Les drkhes de tomate s¨¦ch¨¦es couvrent les besoins rit croissance ,-le
l¡¯ardre, dc 3,7 F/kp MS (241.
La Compl ?mentation
des oailles de riz assez pauvres en phosphore avec
1
la farine de riz reduit la teneur en calcium do la ratien et ¨¦l¨¨ve la teneur
en phosphore, ce qui accentue 10 d¨¦s5quilibre entre l'aonort do calcium et de
l
phosphore.
Ce d¨¦sBquilibre est prononc6 dans la zona sylvo-nastoralo.
Les faarraga ? &J Sine-Saloum ont des teneurs en ohoschore relativement ?,csszS.
Il n¡¯est pas Judicieux d'etudier s¨¦par¨¦ment le calcium of: ie phosphore
et plus pretis¨¦ment le I$le de leurs apports rosnoctifs car, Une fcis 3bsorh*ss1
ces deux ¨¦lgments ont des m¨¦tabolismesindissociables (14).
- 19
La carence on nhosphore, asssci6e a un apport normal ou ¨¦lev¨¦ de calcium,
conduit ?I uile ast&oly ?e et uno hyrlercalcemie entra ?nant une demineraU,sation
osseuse responsable des fractures soontan6es souvent d¨¦crites dans les symb-
t ?mes classiques.
flanc CO type de carencu nerturb
i'utilisation osseuse du calcium absorb¨¦
et provoque alcrs une carence secondaire en cet Bl¨¦ment.
De plus, les valeurs du raoqort phosphocalcique Ca/P sont souvent ~loveos
et sup¨¦rieures ¨¤ 6. Selon KOLB (193, un rapport Ca/P optimal doit varier de
1,2 : 1 ¨¤ 1,s : 1. Au del¨¤ de ces proportions, des troubles du m¨¦tabolisme
surgissent avec perturbation de l¡¯ossification chez les animaux en croissance.
Des auteurs (le- 311 remarquent cependant qu¡¯un rapport Ca/P tr¨¨s Elev¨¦ est
toujours att¨¦nu¨¦ avant l'intestin par 1' apport du phosphore salivaire.
1 . 2 - Le potassium
Le potassium e ?t en g¨¦n¨¦ral oriscnt en abondance dans les aliments.
N¨¦anmoins,
des insuffisances d'aiport ont ¨¦t¨¦ decelees dans certains types
de fourrages dont :
-'les spathes de mars du Sine-Saloum
- les pailles de riz de la r¨¦gion du Fleuve
- le paturage naturel de ,poli d¡¯hivernage,
Element intracallulaire, le potassium intervient dans ].a r¨¦gulation de
la proSSiOn osmotique do la cellule et dans la contraction musculaire. TOU~E-
fois l'organisme semble s'adapter ¨¤ynd¨¦faut passager do potassium en diminuant
les pertes ('lO3. Mais 10 d¨¦ficit d¡¯apport prolon& est pr¨¦judiciable.
1 . 3 - Le cuivre
-
-
La carence en cuivre perturbe la croissance et la fecondit¨¦.
Les aliments, analyses sont oauvres en cuivre si l'on adopte le seuil rie
carence de KIRCHGESSNER et GRASSMANN cit&par LAMAND (201 qui varie de 7 ¨¤
0 mg/kg MS.
**. /
. . .
- 20
Les teneurs les plus basses, nettgncnt inf¨¦rieures au seuil de cr?rencr,
sont obtenues avec le naturage naturel do la zone sylvo-pastorale.
Les meilleurs taux de cuivre ont 6tB relev¨¦s chez le Brac%a&a r"hiver-
nage dont les teneurs couvrent tous les besoins.
l
Des teneurs particuli¨¨rement ¨¦lev¨¦e's,
f2voisinant les seuils de tcxiuiiV
chez le mOUto11 15 tng/kc MS [cf. tableau &x besoins), ont gt6 d&ccl. ?es dans
les r:-Ifles et spathes de mals (17,9 mg/kg MS? ot les dr&ches de tomate
s¨¦chees (13,8 mg/kg MS1 et sont susceptibles de cr¨¦er des accidents chez ces
derniers.
Des C~I¡¯f%ICes
secondF!iXZS [JeUVGn¡¯k
apparaitrc oar suite da l'interf¨¦rence
cuivre - mangan¨¨se. Il Convi&nt rfe dosor cet ¨¦lement dans nos fourrages,
:
!Jr!@ teneur en calcium ¨®levee jeut ¨¦galemant induire une carence Secr:i?-
deire en cuivre. En rffnt URCHGESSNER cite par LAMAND (211 a d¨¦montre que
"l'utilisation digestive du cuivre chez les bovins baissait ra$doment avec
l'augmentation de la teneur en calcium de la ration. C'est ainsi quo pour
une ration renfermant 7 ¨¤ 8 mg/kg; MS de cuivre et 6 mrr/kg VS de calcium, le
r¨¦tention a ¨¦t6 de 3 mg/kg MS rie cuivre, soit 40 oour 100 de l'in&+".
Il est donc j3o ssiblc de or¨¦voir avec les .Canes d'arachide, dent les
teneurs on calcium et cuivre varien t respectivement de 10,7 B fi,5 mg/lr MS
et 7,9 ¨¤ 4,S mg/kp MS, une carence en cuivr¨¦ benucnun olus sccentU6e.
1.4 - Le zinc
-
Les fourrages snnt tous tres pauvres en zinc, Las teneurs se situent
g¨¦n¨¦ralement en dessous de la limite do carence : 45 mg/kg MS.
Les rafles et spathos de ma ?s riu Sine-Saloum sont relativement plus
.
riches en zinc (7C;,5 rr-y/kF: MS).
Les foins [pailles de riz) cgmpi6ment¨¦s avec de la farine basse de riz
OU du tourteau d'arachide ont des teneurs en -zinc relativemen%'mailleur~s
mais elles ne couvrent 735 toujours les besoins de nroducti9n.
Les fourrages r-52 la zone sylvo-oastoralc sont les plus pauvres en zinc.
- 21
I l a ¨¦t¨¦ etabli, en particulier pour le zinc, que la qualit¨¦ de l¡¯ali;:ent
inf?.uo plus que sa teneur ILAMAT\\IO, ? ?75). r'est ainsi que les contaminations
par la terre abaisse le C.U.C. dl-1 zinc 3 des valeurs n¨¦gatives malgr¨¦ une
augmentation de la teneur de la ration et provoque uno carence secondaire en
cet ¨¦lement.
Ce m¨ºme la pr¨¦sence dans la ration d'une quantit¨¦ importante d¡¯acide
phytiquc et de calcium diminue fortement 1 ¡®absorption du zinc chez certaines
esp¨¨ces (porc, poulet ?t rat), mais, chez 1~s ruminants, le calcium et les
phytates n¡¯interf¨¨rent pas avec l¡¯absorption du zinc (22).
1.5 - Le sodium
Le sodium est quantitativement l'oligo-il¨¦nent le plus important..Son
insuffisance d¡¯apport dans la ration a des r¨¦percussions pr¨¦judiciables sur
les productions.
Il sugmorta 1. ¡®apo¨¦tit des animaux et donc favorise la croissance et les
productions. Un apport correct en sodium accroit les quantit¨¦s d'eau et d',ali-
ment volontairement ing ?r¨¦es,
ce qui montre l¡¯int¨¦ret tout particulier de son
usage surtout chez les femelles laiti¨¨res car la s¨¦cr¨¦tion lact¨¦e entra ?ne
d¡¯importantes pertes d ¡¯ e a u .
Las fourrages les plus d¨¦ficitaires en scdium correspondent aux fanes
d' arachide, spathes de ma% et oailles de mil souna du Sine-Saloum. Ensuite
viennent ceux de la zone sylvo-pastorale.
Dans la r¨¦pion du Fleuve, les vailles de riz et foins de Ch'Latie ~ff+~%!
ont une bonne teneur en sodium, Les drQches de tomate s¨¦ch¨¦es sont pauvres en
cet Sl¨¦ment.
Les teneurs les olus ¨¦levees sont obtenues avec le Bra&ia~a d¡¯hivernage.
L'enquBta sur les teneurs en min¨¦raux des fourrages du pays r¨¦v¨¨re :
- Les fourrages, aliments compos¨¦s et sous-produits produits au S¨¦n¨¦gal sont
suffisamment pourvus en magnesium, cobalt, manganke et fer.
- L¡¯iode, 1,; soufre, le molybd¨¨ne, le mangan¨¨se nt le s ??l¨¦nium n'ont pas Bt¨¦
¨¦tudi¨¦s. Il convient de faire leur dosage. Le soufre en particulier inter-
fera a v e c l a dig,qstibilit¨¦ dG t o u s las nli~o-¡°18r&nts /2(j),
. . . /
. . .
- 22
- Le calc ?um c?t 1.0 phnsnhoro
font $nBralemnnt d ?faut, le wtassium et 12
sodium dnns certains cas,
- Il existe des risques notentiels do carence en cuivre et zinc car ces :~:~I~X
ol$go-6l¨¦monts snnt ?r¨¦sonts
en quantit¨¦ tr¨¨s insufFisante dans les %ur-
ragea du :~ays,
l
Une corr&lation peut ¨ºtrn ¨¦tabli;;
ar,tre Eas signes cliniques, treduis3nt
-
souvent une polycerencc mi&ral.c, observ¨¦s ;i: 10 ferme exp¨¦rimentzlo ?e
Sangalkam,
dans ses environs et dans r!¡®autres 1ocalitAs du ~nys 1X:, et les
r&ultats de cette enqu ?te. Ainsi :
- Les ¡®boiteries, d¨¦fauts d'8olomb et fractures spontan¨¦es d¨¦crits & Sarczlk-m
et sillaurs constituent uno nathnlo,@e &%~LIS~ li¨¦e au trouble du mt%bDl.is7e
ph ?s7hocalciquc c?n relation avec un apport dficitnire nu d6s6quilihr6,
- Le Tica, 13 dy ?pn¨¦a, la cachexie, In ptiil piqu¨¦, la r%5colorAion dos pr;ils,
les dGfauts d¡¯aplomb st' inf0ccnditSs sont des signes cliniques souvent qr6-
sents qu¡¯on peut rattacher ¨¤ uno carer;ce en cuivre,
- Le noil
;:!iqui,, l.a Telde, la darmite et l'inf¨¦condit¨¦ observ¨¦s sont f'es
signes ~11~s sp¨¦cifiques de la carence en zinc.
2 - La biochimie
2.1 - Le phosphore
Lzs taux moyens de phosphore shriquo obtenus dans les quatre grandes
zones d¡¯Qlovage du SSn¨¦gal snnt sup¨¦rieurs aux normes de E. KDL.8 qui varient de
?
30 ¨¤ 40 mg/l.
*
0~s variations importantes de la phosphor¨¦mie sont signal¨¦es, selon
l'ace, le sexe, 13 sai-on, 1'esnAce (Al),
le stress et riesfluctuaticns di-
verses C313 cortt 6galement not¨¦es.
Il existe aussi une relation entre l'apnort en phosqhore de l¡¯in@& et
les teneurs sanguines car la ghos?hor¨¦mie la qlus basse a ¨¦t¨¦ enregistr¨¦e
dans la zona Sylva-pastnralc qui, en iiutr3, compte 10s fourrages les YlUs
pauvres en phcsphore,
S Y M P T O M E S D E S CAHENCES E N O L I G O - E L E M E N T S C~c2 L E S RUMINANTS (LA~AF!~ , 19701
-
-
.
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CUIVAF
COBALI
I O D E
MANGANESE
ZINC
SELENIUM
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- 23
Dans 10 r¨¦pinn de Dwhra, la ohns;~hor¨¦mie chuta de l'hivernage B la 5.31-
scn s¨¨che et l'analyse des fourrages dans cette meme r¨¦gion montre que lC2s
meilleures teneurs en nhcsnhore sent obtenues vendant 1' hivernage. ¡¯
En definitive, les valeurs ou ¡°normes¡± shn¨¦~alaisas sont tout 3u plus
comoar¨¦es ¨¤ des normes ¨¦tran~&es ¨¦tablies dans d'autres contextes, msis 10
seuil de carence en nhasohore dans IG sanp n'a pas encore 6th Qtabli. De nlus
il n'ast pas encore nossihle d¡¯aoorEci.er les r¨¦.,earves min¨¦rales !?SSelJSES qui
empkhent les fortes diminutions de concentrations plssmatiques CIO).
Selon GUEGUEN 1173, il existe une hierarchie certaine et une chronoloeia
dans l¡¯apparition des symnt8mes.
Au total, les fourrages sont pauvres en nhnsnhnre, des sympt6mns de
carence en cet cl¨¦ment ont ¨¦t¨¦ decrits 18) mais la phosnhoremic ne permet
pas de confirmer le diagnostic.
¡®.
.
2.2 - L e ¡® c a l c i u m
-
Les calc¨¦mies sont g¨¦&ralemont comprises dans l¡¯intervalle des Vr?~?!.IY'r:
de KDLE3.
Selcn les auteurs 112?, des taux de calcium s¨¦riquas voisins do la
norme europeenne de DUKE9 (91 mg/11 feraient. de certaines zones des st&i.ons
favorables en l¡¯occurrences :
- la zone de San~alkam~(errbouchei
- la station du Cl?7 de Dahra
- le bassin arachidier nendant l¡¯hivernage.
Les rcmerques or¨¦cedentcs concernant le nhosnhnrc sont pratiquement
valables pour le calcium en dehors du fait que Four le calcium, il existe
un syst¨¨me de contrble hormonal qui dklanche CI l,ibgration des reservcs
osseuses quand l¡¯absorption intestinale E:st insuffisante.
2.3 - Le cuivre
Le cuivre est avec le fer nScessaire 3 la synth¨¨se de l'h¨¦mogl.obine et
d'autres prot¨¦ines h¨¦miniques. Une carence en cuivre perturbe l'hemato~~cl~e
~an¨¦rnial et diverses voies enzymatiques dont colle qui aboutit ¨¤ la or-duc-
tion de pigments (d¨¦coloration des poils).
/
,..
I..
- 34
Il peut Btre dos¨¦ dans trois ty'les de rir61¨¨vement : le sang, le foie, Z.e
ooil.
L¡¯exploration enzymatique permet Ggelement de faire un diagnostic $2
carence en cuivre.
La cupr6mi.e moyenne des bovins du pays est ¨¤ la limite du Seuil critiouc
adont par CLflESSENS et PI&?STON et cit& par LAMAND (20) quS est dt! fi0 ~-rg/lOljml,
Dans 1~ Ferlo, zone n¨´ les foUrro&s sont les 71~s pauvres en cuivre,
les concentrations sanguines obtenUes sont inferieures au seuil de carence.
Dans le bassin arachidier, la cuptimie est suoerieure 3 la limite do
carence alors que les
* c
fourrnges sont insu,fisamment
pourvus en cet El ?mewt.
La cupr¨¦m ?c varie avec les facteurs externes Isa ?son) et les facteurs
li¨¦s ¨¤ l¡¯individu (¨¦tat physiologique : Eiice, gestation ; 6tat pathologique :
parasitose, infection) (20).
b1 i%rulonlasmine
---".--'A -------
La ceruloplasmine est une enzyme 81 8 atomes rie cuivre. Elle represents
80 pour ICI0 du cuivre circulant, II existe une corrhlation tr¨¨s elev¨¦e
(r = 0,8 ou P,g) selon de nombreux auteurs cit¨¦s .nar TODD (cf. LAIlANP3 1291
entre cette enzyme et le cuivre olasmat ?que.
.
,
Le diagnostic peut ¨¦tre fait en ser ?e par dosage automat ?s5.
*
Les valours habituelles vont d8 80 ¨¤ 120 ~~/100 ml. Le seuil de carence
-
(20) est de 70 ~p/lOO'ml.
.
c) La monoam ?ns oxydase
---_--c--m.*-I-- MS--
Cette enzyme Cv01 .e narallelemont ¨¤ la cunremie. Son dosage a cenen+nt
un intBy¨ºt limit¨¦ (203.
.., /
.¡®.
- 25
2.3.2 - Le foie
a1 Cuivre h¨¦patique
------e-- -----m
Le foie est l'organe de stockage du cuivre,
BELLANGER (11 rapnortc que le seuil critique se situe entre 20 et 30
pg/g NS et qu' ?l y a carence certaine ¨¤ 10 ~-~jg MS,
La teneur en cuivre h¨¦patique varie avec l'¨¦tat d'entretien de l'individu.
Elle s'accro ?t chez les animaux bien entretenus.
*
b1 Cytochrome oxydaso
-__---------- -ma-
Le dosage est plus d¨¦licat mais permet de mieux aj-)vrocher les cons¨¦quences
pathologiques de la carence en cuivre. Cette enzyme peut Etre dos¨¦e apr¨¨s
biopsie dons le foie et dans 10 muscle.
Selon MILLS et col. Ccit& nar LAMANDI (201, l'activit¨¦ de la cytochrwe
oxydase est de :
- dana le foie :,16 k 2.,3 unit& (mole de cytochrome C oxpdh/mn/mg de yrot¨¦i-
ne) chez les animaux carenc¨¦s Icuor6rG.e
: 40-60 ~g/lOCl ml1
. 50 F 4 unit¨¦s chez les bovins t¨¦moins (cunr¨¦m ?e de 120 9~1
100 ml].
- dans le muscle : . 0,200 2 0,009 un ?t3 chez les veaux normaux
, 0,141 I: 0,047 unit¨¦ chez les veaux carenc¨¦s.
2.3.3 - Le poil
Le poil, t¨¦mnin de toute une p6riode nutritionnelle de lsanimal peut
&tre utilis¨¦ dans le diagncstic de carance en cuivre.
Le seuil de carence est de 9 pg/g selon ANKE cit¨¦ r)ar BELLANGER 113 qui
estime en outre que le dosape du cuivre pllaire est un ¨¦l¨¦ment de diagnostic
restrictiil qui est int¨¦ressant cuand on l'associe au cuivre h¨¦patique.
En d&?.nitive, rians le diapnostic de la carence en cuivre, 1s dosage des
r¨¦iervos cuivriquns du fri ?e yermet de mieux confirmer une suspicion. L'analyse
plasmatique ne suffit pas. En nffet, les r¨¦serves h0pAtiques'snnt mob ?lisges
pendant longtemps SOU~ ewkher une forte tiiminution des concontf&tians du
plasma sanguin.
. . ./ I..
- 26
2.4 - Le zinc
Le zinc se trouve essentiellement dans les noyaux. Il est ¨¦galement
abondant dans la peau, les ponndw, Las ?lots 1-6 LANGEFWANS du pancr¨¦as ot
entre dans la constitution de nombreusas enzymes.
<
La carence se manifeste'nar des l¨¦sions cutan6ns et des troubles do La
croissance.
.
Le diagnostic de la carence en zinc peut SE! faire: par le dosage de cet
Ql¨¦mont &ans le sanE, dans certains tissus (foie, reins, ns...), dans les
poils, les f¨¦c&s et par l¡¯exploration enzymatique.
2.4.1 - Le sanE
31 Zinc ~lasmatiguc
-s-w- ----e--. --
-La moyenne @nEra'le de la zincemia trouvhn au S&@a1 zst dc 1,32 mg/1
* 0,03. Elle est sup¨¦rieure au seuil de carence de MILLS et col., 0,4 rnF/l
et ¨¤ celui de LAMAND (17) qui est do 70 &/lOO ml.
.'
LlnR corr¨¦lation n'est pas relov$e entre les comm6moratifs Ifourraqes
r
sen¨¦yalais pauvres en zinc1 et les rdsultats de l'analyse s6rique. De glus
le troupeau du ferln
a la
plus forte z ?nc¨¦mie.
L'inter~htation
de ces rkiultats m¨¦rite une certaine r¨¦serve, car se?cn
LAMAND (19721, les valeurs limites entre Ie zinc ri'un nlasma normal et celui
. .
obtenu dans certains ¨¦tats pathologiques Cbsisse de zincemiel sont impr¨¦cises.
00 nlus l'h¨¦molyse, les d ?fai.llances techniques Inar exemnla, un apport tic
zinc Dar les bouchnns des tubes de pr¨¦l¨¨vements) constituent d'importantns
*
sources d'erreur
et selon cet auteur "de s valnurs faibles Teuvsnt amer?cr ¨¤
une nr¨¦somption de carence, alors qu'aucune conclusion ne neut Ere tir& +e
.
valeurs elevees".
b! La
__- phosohatase
aicaline
---L-----.------,---
Elle est peu utilisable ; ?nur le diagnostic rie la carence en zinc. Certes,
cette enzyme diminue avec la wrence mais $0 nombreux¡¯auteurs FLAMAND, 19721,
montrent qu'elle ciimlnue avec plusieurs facteurs : ration tr¨¨s riche en
¨¦nergie, v a c c i n a t i o n antihrUcalliqUe,etc...
/
I..
.
.
.
Tableau 8 : Normes de trois param8tros bioshimiques dans divers tissus
(d'ap?% LAbWD, 1875).
Elhent ou
Limite tic cc7rence
Va leurs
Causes d'erreur
enzyme
rshituollas - -'I-
Plasma
1. g/lOO
ml1
713
- Plasma ; contaminations
Cuivre
> ?50 - 300
f%la+i.a
infectieuse nu
inflammation > 120 - ?5fi
- Poil. : contamination par le
terre III~ cnrnadis galvz-
niski
- Plasma : cnntaminations>150
l-tBmoly ?e 150 - 600
i%lar!ies infectieuses ou
Zinc
7 0
80 - 120
inflammation < 00
- Poil : contaminations par
l-3 terre ou cornadis galva-
nis6s
_c
- Plosna : nan sensible Lux
contaminations
Y ?l.adiss infectieuses ou
inflammaticns > IZC - 150
C¨¦ruloplas-
7 0
?Cl - ?20
mino
- Putrfifaction du ylnsma ( 7C
- 27
Ces auteurs demontrent
gyal;mont qu'une ration tres riche en zinc ne
modifie pas la phosphatase alcaline plasmatique.
CI L¡¯anhydrase carbonigue
-----_------------- --
Elle ¨¦volue nrooortionnellament
¨¤ la zincemie I corr¨¦lation Cl,81 . Son
dosage a un int¨¦r¨ºt limit¨¦ dans le diagnostic do la carance en zinc,
2.4.2 - Le.poil
Le dosage du zinc nilaire rermet de deceler une carence en cet ¨¦l¨¦ment,
&eoendant il existe plusieurs faclours de variation notamment la saison, la
couleur du poil sur un mdmo animal et 10 point r-le ?rt5l¨¨vement.
Selon ANKE, 1.s seuil de carcnco du pcil noir de bovin est de 115 l.lg/r:
[LAMANO, 19723.
2.4.3 - Les tissus
Le zinc tissulaire n¡¯offre Tas d¡¯int¨¦r¨ºt pratique dans le diagnostic.
Certes, une diffgrence existe entre la teneur en zinc des tissus d'animaux
sains et carenc6s mais elle est faible (211.
2.4.4 - Les f6c¨¨s
Le dosage (3.1 zinc dans les f¨¦c&s n'a pas fait l'objet d'une mise au :loi.nt
pour le diagnostic de la carence, L¡¯intdr¨ºt ¨¦ventuel de cette exploration
d¨¦coule des travaux de MILLER cits par L.APl,UC! (1372) qui remarque que la
carence augmente la digestibilita du zinc et diminuo l¡¯excr6tion f¨¦cale
endog¨¨ne.
/
..I
.
.
.
3- La p&.lolo~ie
=t
CI
. 1
- RGpion du Cap-Vert
*
Des gramin¨¦es fourrsrror:?s..lorennos
(Panicwn, Bra&atial ut annuelles
.
(mil, mal'si ont AU ?tudif?es.
Leur culture e ?t effocttko +ns la rsrinn C2s Mayks, dans les bas-fzniis
l
OU les vertiscls r ?nr¨¦sentent 1~s tyi!es de Snl identifils. Leur rOcho-mer-s
est cOmpOO&! d'srpiles, de marra colcairec et C!C niveaux phosphot&.
Ce sont des vartisols 2 pklr,cIimat temnoraircment humide, de la fami11.z
Sur wr?es, Ils cnt utw ¨¦naisseur mrr!yenne 1% NI 2 IPD cm, snnt chimiquement
int6ressants,
et ont ¨¦yalcmont f,dt l'ubjot c!' unn +%rtilisation. A:Jssi, lcc;
fourraps qu'ils c~nnncnt sent ralativ~2mcnt 91~s riches 63n rnin¨¦raux qtw ceux
rencontrhs Sll?? C.!'oCltr"S
tyncs rie ml, mais la nwt des anports mit-krsux 4iS
¨¤ 1'cngreTs Du i3u sol l:li-miSme n'est pas ¨¦tablia.
Toutefois les besoins en calcium, phcsyhnrs et scrlium ng sont ~8s tcu-
jours COUVerts, La carence en zinc surtout et ¨¦ventuelj.smcnt en cuivre est
pronOrMe.
Donc, il existe des risques putontiels dt:: carence avec les fourreps
produits sur ces sols.
3.2 - RB$.Bn du Sine-Ssloum
Les fGurrapS
c!b 1-7 reginn qroviennent r!u ?ectsui Contre Suc: & l¡¯ISRJ,
et inthcssant 10s stations de Rambey,
Nicro, Thyss&K,vmar
ut d'autres sta-
, r
tions non prucisee ?.
A Enmt?ay,
les morrws calcaires et niveaux qhnsi3hr?tGs ont donnu naissance
-
¨¤ des vertisols sur mernes.
%ns la zone de Niort), sur 13s i;r&s 2r@lzux, Sables hSt6rog~nes, cal-
caires et rzrnes phosohat6s,
se sont diff6renci.k des sols ferr3Uitiques sur
ergs
.a
sebla-argileux, tpes 7Ecblogiques
n'ominants
r!sns la r6gion.
Les fourrages
issus de ces zones sont yauvrzs w7 calcium (sauf 10s fr-lnns
d'arachide de Bambeyl, nhosnhore, gntissium [raflas et syathes de mafsl,
Cuivre,
zinc ct sodium.
. . . / ..s
- 29
3.3 - Zone
sylvo-pastorale
tes fOUrrages sont Originaires de trois stations diff¨¦rent-os do 1s ~zon-:
s y l v o - p a s t o r a l e : Lahgar, Tessekr¨¦ e t Dali.
Oeux types de sols se sont dif -53rcnci¨¦s
s u r If-s gr¨¨s a r g i l e u x , sables
heterog¨¨nes, calcaires et ma ?n8s :
11 des sols isohuniques sur sablss silicicux ct d¡¯autres sur sables colluvi~u~
sauvant calcaires en pro.fondeur (au Nord de la zon?I ;
23 des sols ferrugineux tropicaux, type dominant.
Les fourrages ¨¦tudi& dans cstto zone sont a ?soz pauvres en calcium
(besoins d¡¯entretien couvortsl, pauvres en sodium, phcsphorc et potassium
(p$turage d e Do1.i). La carence en cuivre et zinc est prononcea.
D¡¯autre part, ia litt¨¦rature (23) signale que l.es s&dimerlts ci?1cai ?ps,
gr¨¨s et sables sont particuli¨¨rement pauvres en cuivre et colbalt. La car?cce
en cuivre est verifi¨¦e, ce n¡¯est oas 1s cas oour le cobalt, ies fourragea
ayant une Scnne teneur en cet 6l¨¦msnt.
De plus, des teneurs en fer anormalement ¨¦lev¨¦es n'ont pas 4tE relnv&s
dans les fourrafes issus des sols ferrugineux tropicaux particuI.i ?rement Y¡¯ Tes
e n cet 513mant.
L'analyse chimiqua des eaux ~impZrtantk? source dc sels mir-kraux)
dlo
fora-;es profonds, a bgaloment ¨¦t3 reelis¨¦e dans 1~ Ferlo et rBv91e de fai5lcs
*w
taux en phosphore dans 1.a majoritQ des eaux de forares [ IO].
3.4 - fi¨¦piOn du Fleuve
Le riz ast cultiv¨¦ dans les terr¡±P
Lrl am!ka&as du d¨ºlta du Flauve Sk6rrsl.
La SXAS produit la tomate.
.
Cons cette airc -Qoflraphiqua, deux principaux typas de sols ont ¨¦volgi;
¨¤ partir des d¨¦p6ts calcaires du Tertiaire et du Quaternaire.
arpiles, marnes oapyrac¨¦es, calcaires -2 sols hydromorphes - sur alluvions argileux
et niveaux phospliatk du tertiaire
sur colluvions sable-ar-ileux
calcaires lacustres du quaternaire ancien-4 sols hydromrphes /¡®sur alluvions diverses
I,. / .
.
.
- 30
Les psi.ll.cs de riz pourtant cultivks sur les sols issus :<e ces roches
accusant un impnrtant d¨¦ficit Qn cslcium et sont dp,alomont pauvres en nhcc;-
phorr,,
potassium, sodium. L-s dr¨ºcht?s de tomate ont une bonne tcnsur en wl-
cium et Fhosphorc.
I
La carence en cuivre et zinc domine.
carences.
cett ?!
Studs sur la nrobl6matique des carences n'offr- 9~s un caractBre
exhaustif.
o s nombreuses I-onnges
nianouent et sont B c9rn~lfit~?r pr,ur aveir un)2
subdivision plus fine der; aires qfiogxphiques &? &!ficiences mincrales,
9 - Poursuite de 1'Btudo : projet de protncoln
? - Justification
L'¨¦levage est une activit6 6concimiqu~,
Ella fait l'objat C]E q+culati~n
dont la rentabilitb d6pend selon LAMANU '*do l'effic~citi5 C!E la transfcrmatizn
par l'animal des rnati¨¨ros premi,Sras Idistrik,u¨¦cs".
Los carencris
min6rales constituent uno cont,rainto *dans l ? prgluctivite
dU Ch8ntsl ot 1.~: cr?mol6ment ;r.in~rsl cnQtc char ; aussi, il Iqorte de connaTtE+
dans quelle ZCT~, ¨¤ quai. mnment et S~OC^ quel tyr?e de rr?ti.Tn, la prophylaxie
anparait n$cessairc.
2 - Objectifs
Ce pri3jet vise 2 situar les rbzions ¨¤ ri&ues ottantiels d8 carence
.
min6rale 2 partir 42 l'enqu¨ºte Sur 12s sais, les ~'.?ux, las fourrages et la
syl7-lpt~!natolrl~<ie.
3 - Recherches ¨¤ entreprendre
3 . 1 - Les fourrages
.I
Les pr6l¨¨vements doivent s'i3Wectuer sur des aires ro9r6ssntatives r?c
types de sols bien d6-finis.
- 31
- Amgli,yrer J.'bchantill~nna~e des fourrnge ? d6js analys¨¦s, insuffiSamment
. .
regr6mntatifs stntistiqument.
- Collecter dos Ychantillnns dans 10s r¨¦;dcns du %n&eal-Oriental
et C!C 2.7
Casamance (avec l'extension du nrogramrne ASTI.
, Priilever lt: n$turaye natural dos zones fj'¨¦levapz
et les Sous-prrr:¡®ui tS
utilisk dans l'alimentation.
- I%terminsr leur teneur en min¨¦raux majeurs et oli~o-6l¨¦ments.
3 . 2 -.y Le sol
- Programmer une vaste carnn?gX de pr6l¨¨vemsnts et d'analyses des srls
des diffkrontss zwes aTr+psstnreles
du SGnEPal.
- Virifi¨¦r si les rbultats ah-tenus corrcspDndent aux gr¨¦visions, r,'rst-
a-dire s'il existe une cnrr5laticn wtre la teneur sn minaraux iu szl
et du fcurraps.
3.3 - Les eaux
- Comp&%ter les r6sultatS obtenus (Forln) par !'analyse chimique dos oaux
de f7rcigcs dans ti-iutss les zones ~~'dlevape T{U S¨¦n6xal.
3.4 - L'animal
Avoir le neximum de rlonn6zs wiur cr:n+Y.rmor 1~: &.aFnostic.
- Entreprendre une enqueto sur les foyers ~$2 carence (assnciar 1'6leveurI.
- V¨¦ri-?ier
si le sym~tbmatologic rencontr¨¦e corresrlond aux descriptions
th6oriques.
- Faire une cncuGta biochimique sur 1s ~br~upepu susne& : ef-foctuer &S prfil&-
voments r&guliers et syst¨¦matiques.
- Regrouper les comii¨¦moratifs :
, Etu<!i~~ 1:: r,?ti.:>n : d¨¦tominer sa teneur en r5l¨¦ments min¨¦raux.
, D¨¦terminer l'aire ~6oprephiqw GUI se trouve le troupeau.
32
- Etablir uns CXi-te d
e
clTrnnce susceptib ?s de constituer une base de c,:-mC;nq-
rati?s.
- LeVQr I?I ContraintR s u r les Fcrfqrmances zoptcchniques,
- Limiter les pertes Cconomiquns.
- Amhliorer 10s nroductiors animales.
Nous ne pcuvons achever ce travail sans sruhaiter que le Lahoratciro
s o i t dot6 <e l'bkquipcment nhxss3ira pour l e d¨¦marr3qe d e s Btudes ~2 sevnir
un swctro;shotnm¨¨tre c!¡®absnrgtion atcmiqus, un f%ur, ¡®TjRs blocs & nCrGralisa-
t i o n ot de l a v e r r e r i e ,
,,. /
.-.
L6s ca3ncss min6ralw oxistcnt au SGnt5r.3 1. Elles limitent 1'ufficac~tC
des rstinns conscmmks nar 10s rurdnants.
Leur c!Gtectinn clin-i.qufr est C!~V~-
cile, et une carte c-+3 carcncas a3t u n axcollcnt ccm-dmnratif pur l e u r C!i.,?-
gpxstic.
Le-J sels sent $nSralement 7i?uvre~ 4 e n mi&reux ot l¡¯inwrtante qu,wtit?
CJE! far Gt d'2lumlne qui les camct5rise accentue le &ficit m-jn¨¦rol on for-
m a n t dcc; CcmFlexeS insoluhlas inassimilables nar la plante,
PZITIZ les rr5n¨¦rsux ms-jeurs,
3.e phosphcre et In calcium sant souvent
wCkmts en qcantit6 insuffisant9.
Les ficcidents induits par une carence en
pctnssium sont sans r!oute rcrc?s car tr¨¨s
17011 dc fourrwes en sont insuffis,ym-
ment pourvus (spathes et refles .?e mai¡¯s du Sine-Salnum et nailles de riz !-:LI
Fleuve).
Pour ce qui cvncern2 les oliga-GlGmants,
le sodium prbsent ne wtis-F3!.t
Bt3S souvsnt les twsoins de l¡¯enim21 [Trurrrip3 dtudi3s au Sine-Saloum et 7¡¯3¡¯3
sylw-pastnralai, m3is surtout 1-7 ::arcncc en cuivre st zinc. est &iErale i:t
skv2re Ci-31 us i3articuli&rcment ri2ns 13 zone sylvn-;3astorala).
32s qcc1ques r¨¦sultats sup,& ?un~ A'orcs et ~!$j¨¤ la nQc?ssit& d'ir9;?lantor
une nrqhykxic systCnatiquc pleur Iimitcr les qsrtgs nt l'accent scr:j mis sur
la saisr:Jrl skhe qui voit chuter la toncur en 616ments min¨¦raux de bvn n~i::Lr~
de fourrsyas, Er, pffet,
,
19 suppl6ment2ticn min¨¦rnln peut r$tablir le tr~wtc23u
dans un ?tat physiologique norm:??,
lui perniF:ttznt
de tirer qrcfit du ~EU c!e
diswnihlc alimentaire que lui r-:tserve cette wturc: soc~u6e p3r Ijes -3nnks
successives :Ye SAcheresSe
L
.
MG.s a l'heure sctuclle,
In r-Jrobl¨¨me 1st f..cmi~Isxa. Lus seuils de carwxu
et bawins 52 nns races sont inconnus ot i l f a u t t r o u v e r 19 niveau :-!e cnmzl4-
ment&5r3;7
qui respecterait c e s bsr2ins 3elon 125 normes (6tranghrc ?) c%finies
par les nutritionnistes sans nrovaquer une surconscmmation onhrnu:;o et
fbcheuse.
- 74
BI BLI 0 GRA? HI E
l.- BELLANGER IJ.3
- Relations entre les taux de cuivre sanguin, hGoati.qu:?
et pilaire chez 25fl bovins d'abattoir.
Rech, VQt., 1966 113 : 127-134.
2- EELLANGER (J.1, PERIGAlJB (S.1 st LAMANI! (M.1 - Carencns en aligo-Rl¨¦ments
chez les ruminants en France. III - El¨¦ments d'enqu¨ºte obtenus par les
,
analyses de fourraces.
Ann. Rech..VGt., 1973, 4 143 : 585-598. .
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into tho effect of the Ceed on calcium and phosphorus cnntents in the
blood serurr and saliva of wothers,
--ql-e-N1.s..m.
MINISTERE DE LA RECHERCHE
SCIENTIFIQUE ET TECHNICUE
----------.w-
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
AGRICOLES II.S.R./¡®\\, 1
LABORATOIRE NATI9NAL DE L¡¯ELEVAGE
ET DE RECHERCHES VETERINAIRES
C A R E N C E E N M I N E R A U X : EXPL?ITATION D E S R E S U L T A T S
AC3UIS PC3lJR L¡¯EE!AIlCHE Ll¡¯Uf¡¯J CALF-:NDF?IER
E
T
O¡¯UNF
C A R T E D E S C A R E N C E S A U 5ENEGP.L
P a r N.M. C I S S E d ¡¯ a p r ¨¨ s les rkultats du service do
Physiolopie
-Nutrition du LNERV et du service
d¡¯Alimentation d e
1¡¯IEMVT
R E F . ya 27/PHYSIC,
F E V R I E R 1 Si34.
,
INTRODUCTION
:
.
.
¡®,
.
I .,. ._
. .
Des recherch ?s entreprises¡¯, d¡¯une part en vue d¡¯¨¦tablir l¡¯etiologie do
1 ¡®intoxication botulinique encor e appel¨¦e ¡°maladie-¡®..dss..~oragesW, d¡¯autre part
poursuiv$es par les chercheurs du Laboratoire national de 1¡¯Elevage et de
*
.,
Recherches V¨¦i&neires ~e~l%ka,r ¨¤ partir de ,1962, ont permis de d@eler des
*
carences minkalos au S¨¦n¨¦gal.
D¨¦j¨¤ en- ?96S, ,CALK,T et col. (83 mettent en Qvidence la carence en
phosphore
¡®.
En g.971, rFRIOT .et CALVET I-TII confirment la carence en phosphore au Ferlo
et mettent en ¨¦vidence une carence en calcium et cuivre dans cette m&ne 2~
ainsi qu¡¯en Casamance,
.
-.
En 1973, ces m&ws auteurs (101 consignent les resultato de cinq ann&w
de recherche consacr¨¦e aux analyses s¨¦riques sur des bovins de diff¨¦rentes
zones¡¯d¡¯¨¦levage du S¨¦n¨¦gal et confirment la carence en ¡®calcium, phospbww &
cuivre.
j .:
_ ¡®. ,.
.
Assez vite donc, la conol&rwntation min¨¦rale s¡¯av&e n¨¦cessaire pour
combattre les maladies nutritionnelles du b¨¦tail d¡¯o¨´ la cr¡ìation.,d*un Centra
de pr6vulgarisation des suppl&nentations minhales ¨¤ ptiximite~:du furege de
Labgar en 1971-72,
¡±
.
En effet; un app&t i¡¯nwffisant de mati¨¨kss rhin6raLl& ou Une perturbation
de leur utilisation dans. les di.fferentes voies m4taboliques stirit ¡®r&$onsables
de &n nombre de maladies n¨¦tabbliques s¨¦v¨¨r&-¡®oti le¡¯plus souventsournoises
¡®avec ,Mis.se progressive de l¡¯efficacit¨¦ zootechrii¡¯q.u¡¯e de l¡¯animal. Dr, en zone
tropicale, l¡¯animal tributaire du milieu natuti&l., Souk-e la presque totalit¨¦
de ses besoins en rr¡¯:i ?raux par les paturages naturels quf sont sp¨¦cifiques
d¡¯une part des zone ? climatiques, mais aussi de la,..qualit¨¦ ,du sol et de la
.
.
quantit¨¦ d¡¯eau qui : subsiste,
Il est donc ai 3 de comprendre le rble des donn¨¦es sur la p¨¦dologie et
.
sur les teneurs en i...n&au.x des fourrages de la repion¡¯ coknne comm&wratifs
: .
dans le di7gnosti.q des carences,¡¯
_ .¡®,,
.:;
,>;
Les r¨¦su ?tati analytiques viendront confirmer
les suspicions.
L , . / l . .
1 -r MOYEN$, WAPPRECIA
-.
.
,<.
_,,
i
,.:
,.
¡®;
.
¡®A - Anali~&s* de fourrages
: .,
¡®..
-
.r:.
.-. Avec le programme ART demarrait en 1979, uno.qalyse-plus compl¨¨te des
;
. . I
:,
,, ;. .;. :
fourrages destines ¨¤¡¯l¡¯alimentation du b¨¦tail, avec doeage. des, miner-aux majeurs
l
l
et oligo-¨¦l¨¦ments.
w
¡®,
._.
.
4
LOS r¨¦sultats sont pr¨¦sent¨¦s sous forme de tabloaux(nO 1, 2,. .3,,.,4,],
. . .*.. _ !.
,D'une fa ?on g¨¦n¨¦rale, l¡¯interpr¨¦tation statistique de ces chiffres
,.
demanoe.Vbeaucoup de reserve en raison du faible Echantillonnage.
,Y:
ti .;;Y : 1 - M¨¦thodes d¡¯analysss
1 ,Le princ.ipe de dosage des 6lements min¨¦raux dans les aliments est rela-
.;.; II< ,.*ive-nt simple. Ayc¨¨s -Incin¨¦ration.de l'¨¦chantillon, lss cendres sont' mises
en solution dans de l¡¯acide ouis la teneur en mineraux de la solution est
determineo par phototitrie de flamme.
2*1 - wn arachidier
.
:
. .
*
¡®*,i:,.~
¡®-,
:
.,
,,.,.
¡± seuls¡¯ quelques fourrages ont fait l¡¯objet d¡¯anklyses. Viii ¨¤ part la fane
.'<.
~~'~tiabtii&,
ils n¡¯ont pas¡¯ une imoortance¡¯majeure¡¯dans
le r6gime des animaux,
.,
¡®-.
:
:_¡¯ ..:..lJne¡±prtispectioii plus compl¨¨te du disponible fourra¡¯&- de cette r¨¦gion est
. entrepris ? actueilement,
les ligneux B¡¯n particulier semblent jouer un r ?le
3 .; : : ¡®jjqor&n~. dans
¡°,
l'alimentation des ruminants;¡®.
:
: ._
.
. . .
:
¡°,.
:
;
¡®.
:
2.1.1 - T rpes de carence rencontr¨¦s
- ¡®1 ,
I¡¯
t Le calcium
c¡¯-¡®-------
,,.
_,
.
.¡¯
. ,;...l_es rafles. et spathes de mars et ¡®*les. pailles de .mil souna ont des teneurs
. . . . -assez,-faibles: et-t, c~.l.cium. Par contra les fanes d¡¯arachide sont richeo~¡®¨¦n
calcium 0 * couvrent les besoinc en cet ¨¦le-nent (cf. tableau no51 i ¡®. :
. ¡®,< . . ,
-
.-..L
-----
-~
_--.----.
r
---y--
L
._..~
I
A_---
- 3
bl L e ehosehore
e-w -em s-3-
Les fourrages analys¨¦s dans la zone arachidi&-e sont psuvres en phnsphcre,
c l L e potassium
- - - -m---.w--
Les rafles ct spathes de mais ont de faibles teneurs en potassium (Cl,9
¨¤ 1,15 g/kg MS1 qui sont inf¨¦rieures aux besoins : 2,4 g/kg X3 (24 1,
dl Le cuivre
- - - - - - - - -
Les fanes d¡¯arachide et spathes de mars ont des taux de cuivre gengrale-
ment inf¨¦rieurs au seuil de carence qui est de 7 mg/kp MS (193,
La carence en zinc existe, Les teneurs sont pour la plupart en dessous
d e l a l i m i t e d e carence.
f) L e s o d i u m
- - - - - - - - -
Les besoins en sodium II g/kg NS1 ne sont pas couverts par les fourrages
etudi¨¦s.
2 . 1 . 2 - .Effet de la co~l¨¦mentation
Des essais de compl¨¦mentation des rafles et spathes de mafs avec du tour-
teau d¡¯arachide et dc la fane d¡¯arachide avec du sorgho ou des graines de
<?
coton ont ¨¦t6 r¨¦a1
¨¦s, Les observations suivantes ont alors ¨¦te faites :
,
<
- le sorgho et les graines de coton n¡¯offrent pas d¡¯int¨¦r¨ºt, aux taux o¨´ ils
sont utilis¨¦s, en ,mtiBre de compl¨¦mentation phosphocalcique
- le tourteau d¡¯arachide diminue la taux de calcium., cu$vre, zinc et mangan¨¨se J
par contre, il 6l¨¦ve la teneur en phosphore, potassium et sodium de la ration.
.r
,:
En effet, les graines dont sont issus les tourteaux smt pauvres en
calcium ot riches en p h o s p h o r e (18).
. . .
- 4
2.2 - Zone sylvo-pastoralo
Les r&ultats d¡¯analyse pour cette zone concernent la compositicn moyenne
..:
"du tapis herbac6, or il est probable qus les animaux par leurs choix ccnsom-
ment une ration plus riche en min¨¦raux. Par exemple, les inflorescnnces et
graines des herhacQes, ou les feuilles des ligneux qui exploitent les couches
*
.profon,des du sol- doivent enrichir les rations,
.
.
2.2.1 - Types de carence rencontr¨¦s
a1 Le calcium
-----..----
.,.
"i.
U'une fa ?on g¨¦n¨¦rale, seuls les besoins d¡¯entretien : ¡®I,8 g/kg MS (23)
,..
sont couverts par les fourrages etudi¨¦s d a n s la zone. Pendant l¡¯hivernage,
la teneur en calcium du p ?turage s'¨¦l¨¨ve.
.:,
hl Le phosphore
*
_-- m-m - - - -
Les fourrages sont pauvras e n phosphore, Dans la plupart des cas, les
besoins d¡¯entretien ne sont pas couverts.
I
CI Le potassium
.v-- _--...--T3
Les teneurs sont bonnes sauf pnur le p ?turage naturel de Dol2 du mois
de septombre qui n'assure pas la couverture des besoins de croissance.
.._..¡®
;
dl
Le
cuivre
w-w --w--B
¡®La carence en nuivre est g¨¦n¨¦rale.
Les taux de cuiVrz dLus foUrraFes se
a
situont.,pratiqueme,,t en dessous de la limita d e carence et, dans le meilleur
des cas+ les besoins, dE' crnissancn ne sent pas couvckts,
L
- . ,,
,.
<,.¡¯
OI Le-zinc
-a-----
-i
La carbnce en' zinc des fourrages¡¯-est assef prononc¨¦e.
-.
.:
:
fl Le sodium
c-^--^---
Les basoins ne sont pas couverts pendant tcute l'ann¨¦e.
?
t
2.3.1 - *es d e casence,rencontr¨¦s
Y
a1 L e c a l c i u m
- - - --m--w_
L e s b e s o i n s d e p r o d u c t i o n n e s o n t g ¨¦ n ¨¦ r a l e m e n t p a s couverts. S e u l ¡®! ¡¯ ¡°:. -
l ¡¯ ¨¦ c h a n t i l l o n d e nieb¨¦ a n a l y s ¨¦ a u n e t e n e u r correcte e n c a l c i u m (¡®I2,2P ¡°/kg
MS).
De plus, le PanZcum maximum K787B est plu5 riche en calcium que le
Brac?t ?b%u mutica.
b1 L o ehosehcre
.,.-* - - - --w-
L e s enSilageS, g o u s s e s d ¡¯ a c a c i a ,
nieb¨¦ et Leuoaena glauca suit @¡°au¡¯vres
en phosp bore.
S e u l l¡¯ensilane d e mais d ¡¯ h i v e r n a g e c o u v r e l e s b e s o i n s d ¡¯ e n t r e -
tien. Le Brachiatia de la saison s¨¨che froide couvre ¨¦galement tous les
b e s o i n s .
cl Le cuivre
- - - - a - - - -
n
La carence en cuivre. n¡¯est pas pronom& chez Rrac~~atia rm&bU qui cc-m3
t o u s l e s b e s o i n s p e n d a n t l¡¯hivernage et. qui est en outre plus rfck en cet
¨¦16ment q u e l e Panicum.
L e s a u t r e s t y p e s d ¡¯ a l i m e n t s a n a l y s e¡®s sont t o u s ;3auvres e n cuivre. Leur
¡®.¡¯
teneur est g¨¦n¨¦ralement, inf¨¦rieure au seuil de carence.
,. -
dl L e z i n c
---w - - -
La carence est profonde, Les taux de zinc des fourrages se situcnt,,en
d e s s o u s d e l a l i m i t e de carence, Le Bracti&a est notablernant plus riche en
z i n c q u e l e Panicum.
el L e s o d i u m
---^--w.--
Le ~YW?h&Z.T%U et les ensilages d¡¯hivernage o n t u n e b o n n e t e n e u r en wdium~
Les Pm&?uV, gousses d¡¯ acacia, ni¨¦be et L,ucaena ne couvrent pas les besoins
d e p r o d u c t i o n .
- s
2.2.2 - Influence de la saison
L'effet-saison sur la composition chimique du paturage naturel de cette
zone est bien mis en evidence. Les meilleurs taux en celciumr phosphore et
zinc sont enregistr¨¦s pendant l'hivernage.
2.2.3 -
l ¨¦ m e n t a t i o n
Le pZ%urag ? naturel de trois stations de la zone [Tess¨¦kr¨¦, Labpar, Dali!
a ¨¦t¨¦ compl¨¦ment¨¦ :
- te calcium
¡¯ ¡®.
., le tourteau d¡¯arachide [utilis¨¦ 2 8 pour cent) diminue la teneur en ca?-
cium de la ration.
. la complamentation avec du GuierG senega~,ensis
(20 pour cent1 par contra
Ql¨¨ve le taux de calcium
. la teneur in calcium de la rfltion decro ?t si on r&duit le taux de Gu&ru
¨¤ 15 pour cent pour ajouter 3 Four cent de tourteau d¡¯arachide mais I.SS
valeurs restent toujours supGrieures en moyenne ¨¤ celles o¨´ le tourteau
seul sert de compl¨¦ment.
Pour le phosphore l¡¯inverse sa produit, le tourteau d¡¯arachide est plus
riche en cet ¨¦l ?mewt que le Guiesa sene@Zensis.
- La¡¯_oli.go-elements
¡®Ces deux types
3 compl¨¦ments am¨¦liorent les teneurs en oligo-¨¦l¨¦ments
des ration5 ¨¤ hase de pai. Iles.
2.3-, _
R¨¦gion du Cap-Vert
Les gramin¨¦es fourrap¨¨res et ensilages ont ¨¦t¨¦,utilis¨¦es dans le contexte
de la production laiti¨¨re ¨¤ la ferme experimentale de Sanpalkam.
Les normes de besoins des vaches IaitiSres ¨¦tablies par GLJEGUEN et LAMAND
119781 ont donc servi de r¨¦f¨¦rences.
- 7
2.3.2 - Inf,luence de 13 saiscn,
La saison exerce u n e influence sur l a c c m o o s i t i o n min¨¦rale des fourrayes,
- Pour l e caicium e t le phosphore,
les teneurs des fourrages produits on sai-
son s¨¨che froide sont plus ¨¦lov6es quo celles do
l a s a i s o n s ¨¨ c h e c h a u d e qui
sont elles-m¨ºmes suF¨¦ri;ures aux teneurs d e 1¡¯ hivernaFe. C¡¯est 3.e phennm¨¨no
d e d i l u t i o n : e n e f f e t p e n d a n t l a s a i s o n skhe chaude, la photosynthese e s t
maximale, la masse v¨¦$tale est donc plus importante et comme les min¨¦raux
d i f f u s e n t d a n s t o u s l e s t i s s u s ,
l e u r t e n e u r d e v i e n t olus f a i b l e .
- Les meilleurs taux de cuivre et sodium sont ohtonus pendant l¡¯hivernage.
E n particulier r;of~r le sodium, ?es teneurs observ¨¦es d a n s les echantillons
i s s u s d e s c o u p e s d e l a s a i s o n d e s p l u i e s s o n t l e s tioubles d e c e l l e s rie la
saison s¨¨che froide et saison s¨¨che chaude. La cause de l¡¯¨¦levation de ces
teneurs n¡¯est pas encore ¨¦luci& (271.
- Le zinc et les autres ¨¦16nents ne font pas l¡¯objet d e remarque particuli¨¨re.
2.3.3
luence du stade do coupe
Une ¨¦volution particuli¨¨re des teneurs en min¨¦raux avec le temps n¡¯a pas
¨¦t¨¦ relev¨¦e. Cependant che- les gramin¨¦es fourrag¨¨res, la teneur
7
e n c a l c i u m
et phosphore tend ¨¤ d¨¦crortre avec le vieillissement de la cJlante pendant
L ¡¯ hi vernage.
Les plus jeunes oousses ont en moyenne une teneur en cuivre plus
¨¦ l e v ¨¦ e . C e c i c o n f i r m e q u o les pramineos r¨¦colt¨¦es tardivement sont appauvries
par rapport aux coupes pr¨¦coces I2iI.
2 . 4 - Region du Fleuve
L e s r¨¦sultats a t t e n d u s p e r m e t t r o n t prapressivement d¡¯¨¦tudier les carences
au niveau des rations et non des fourrages consid¨¦res individuellement,
2.4.1 - T&,es de carence rencontr¨¦s
a1 L e c a l c i u m
- - - - - - - - - -
Les dr¨ºches de tomate s¨¦ch¨¦es et foins de C¡¯kkks payana ont une bonne
teneur en calcium contrairement ¨¤ La paille de riz qui.ne satisfait pas les
besoins de production.
. . /
. ..,
- 8
b) LE phosphore
--_------L--
Le% paille5 de riz sont pauvres en phosphore. Seules les dr&ches de tome te
Unt une teneur correcte en cet ¨¦l¨¦ment.
cl Le potassium
w-v ------_-
La paille de riz a une faible teneur en ootassium, La valeur ¨¦lev¨¦e
*
(16,5 g/kg MS) pouvant r¨¦sulter d'une $faiJJancc technique pour un ¨¦chantil-
-;
ion emp¨ºche toute intcr~r¨¦tation.
¡±
dl Le cuivre
Ir------- .,
Les teneurs en cuivre des pailles
de riz sont inf¨¦rieures au seuil ie
carence. Do pl.us le traitement rhs parcelles de tomate avec le sulfate de
cuivre 61¨¨ve probablement la teneur en cuivre ries dr&ches de tomate s¨¦chdes.
el Le zinc
-WI--_-
La carence en zinc existe, Les ,taux sont inf¨¦rieurs ¨¤ la limite de
carence.
fl Le sodium
_---e----
Les teneurs en sodium des dr¨ºches de tomate sich¨¦es ne couvrent pas les
besoins de production.
2.4.2 - Fffet
-LZ&..
d e la ggg1¨¦mentatio.n-
- La cornpl&entation des nailles de riz par i!e la farine basse de riz
.
.
a coirlmc avantage d¡¯¨¦lever considCrahlcment la teneur en phosphore de la
ration.
- Le ccfnpl¨¦mont ¨¤ base de tourteau d¡¯arachide diminue la teneur en cal-
cium, 11 ¨¦l¨¨ve cependant 135 taux de nhosphore, cuivre et zinc sans
pour autant couvrir les besoins,
- Les groiixs de cctnn n¡¯offrent aucun int4rCt en mati¨¨re de compl¨¦menta-
tion minErale des pailles de riz.
I
l
l
I
l
n.rn
¡°.ll
0.24
,
_ :
.:.
c
- . .
(
Tableau 5 : Limites de carence - Narres des besoins et seuils de toxicit¨¦ des mineraUX
d'ap&s LA~ND, GUEGLEN cl972 - 1978) et le f%nual d'alimentation des Ruminants
dom8stiques en milieu tropical (IEMVT, 19771.
ElBments
Limite da
Seuil de toxicit¨¦
l/Rations classiques
.
mals + soufre
a1 Croissance [bov. de ZOrl kg
bl Production (vache de 600 kg1
E + 10 kp,
E + 2C kg
en o/m,q NS
Entretien E + 250 g/j E + 500 p/j Entretien
lait/j
lait/.l
Ca
1.8
3 . 1
4.2
2#4
5,s
7 . 0
.e,..
;
..¡®.
P
1 . 2
2,80
3.7
188
3,5
3.7
Mg
0,40
0,53
0,80
1,13
i
K
2.4
2,4 3.40
4,40
BOV : 1 00" a 2 000 g/j
Na
1
a,53 0.86
1.20
ov :
1 0 0 ¨¤ 200 g/j
z me/kg MS
CO
0,07
os1 ¨¤
-
caorins
1 0 0
n-1
0,2 Cl.5 o v i n s
1 0
ovins
15
CU
7
1 4
5 ovins - canrins
Bovins
IPO
5 0
5OD
2"
45
50
30 ¨¤ 40 ovins-caprins
5 0
mn
45
4 0
1 2 0
1 no0
20 ¨¤ 30 ovins-caprins
Fe
4 0
5rl 60
¨¤ 1 5 0
0.2
1
0¡®15
0 . 1
0
0.5 ovins-cairins
Q.8
0.8
7
M o
I
Se
",l
0 . 1
v.7
1.1
0 . 5
0 . 1 ovins-canrins
/
- 9
_
1
- Mat¨¦riel et mbthG&S
- - - -
Des normes hiochiniques concarnant 12 ¨¦l¨¦ments du sang de bovins sF:hEiiens
originaires de quatre srrandes zotw~ d'¨¦levape du S¨¦n¨¦gal ont ¨¦t¨¦ dt?tsrrnir$os
B partir de 20 000 analyses de s¨¦rum Cl21.
Ces min¨¦raux dost% sont le phos-
phore, la calcium, le sodium, le magn¨¦sium, le cuivre et le zinc.
- Le dosage du ahos?hcre inorganique s'effectue sur le s¨¦rum d¨¦f¨¦qu6 et
color¨¦ par le r¨¦actif de Misson.
- Les autres min¨¦raux sont dos¨¦s, sur des-s¨¦rums 'd@ ?Equ¨¦s, par le S:>ec-
trophotcm¨¨tre .d'absor~tinn atomique,
Plus r¨¦cemment, des profils biochimiques rlu troupeau import¨¦ de Sangalkam
LPakist¨´nzis ct ?%ntb¨¦liardl ont 6t¨¦ ¨¦tablis en vue 9~ contrBle des principaux
m¨¦tabolismes 191.
2 - Zcnes prospect¨¦es
2.1 - R¨¦pion-du Ferlo
2.1.1 - Tynes rie carence rancontr&
a1 Le phowhorc
-- - -_---- --
Cette zone enregistre le taux mnyeri de phosphnrn s¨¦rique le plus bas
(SO,1 mg/11 m¨ºme s'il est toujourrJ sup¨¦rieur aux normes donn¨¦es par E. KOLP;
t'?91 qui vont de 30 ¨¤ 4D mr/l.
b3 Le calcium
__--------
La calc¨¦mie mcyenna est com~risa dans l'intervalle t'es voleurs de KDLE
t90 -110 mg/11 mais elle, est sup.6riuure ¨¤ la valeur : 91 mg/], norme eurc-
p ?enne ¨¦tablie par DUKES.
cl Le cuivre
---..-...-a-
Le taux moyen de cuivre s6riqua est inftirieur au seuil de carence qui
est de 0,60 mg/l.
. . . / .*,
- 10
dl Le zinc
---m-e-
La zinc ?mie est sup6rieure 4 la lir;jte de carence : 0,40 mg/1 donn¨¦e
par MILLS et col. cit& par LAPAND Fil
, Ile est cependant (1¡®,46 mg/11 sensibla-
cnt ¨¦gale ¨¤ la norme de KClLR 11,51II, tng/l).
.
e1' Le sodium
---------,
.
<
Le taux de sodium s ?ri.q~e est inf¨¦rieur 3 la valeur de KOLB.
,2..1.2 - fnf,Juence de l' ?ge
Le taux s¨¦rique des min6raux tiarie avec l¡¯age.
La phosphor¨¦mie des jeunes est ¨¦lev¨¦e ; B partir de 6 ans, elle devient
inf¨¦rieure ¨¤ la normale.
Pour les autres ¨¦l¨¦ments mirkraux, la d¨¦croissance des tsneurs dans le
sang 3st nette avec l¡¯dge.
2.1.3 - Influence du sexe
-
Le sexe de l'animal influe sur les teneurs s¨¦riques an mi.n¨¦raux,
lesquEl-
les sont significativement, nlus -faibles chez les femelles.~
.
-
2.2 - R¨¦gion de Dahra (C.R.?.I
- -
2.2.1 - 'Types d.e carence renconJ%
al L e ehosnhore
- - - ---.w----
Le taux moyen de phosphore est sup¨¦rieur aux valeurs de KOLB.
b ? L e c a l c i u m
--.a--..----
¡®La valeur se rapproche de celle propos¨¦e oar DlJXS.
c3 Le cuivre
e-----d.---
La cupr¨¦mia est ¨¤ la limits du seuil d! carence : fl,6!7 mg/l.
. . . / .a.
- 'il
d) L e z i n c
- - - T - - -
.,.
La zinc¨¦mie est inf¨¦rieure 4 la valeur rie KOLR, mais elle est superieure
au seuil de carence.
e) Le sodium
--.---w--.-w
l
La natr¨¦mic obtenue est tr¨¨s proche (3 1 8 5 mg/11 d e la normale de KOLL?
.
(3 250 mg/l).
l
2 . 2 . 2 - Influence de la saison
-
-
.¡¯
La natremic ne varie pas avec les saisons.
Les taux de phosphore et zinc s¨¦rique diminuent de l¡¯hivernage ¨¤ la
saison s¨¨che.
Pendant le post-hivernage, saison la plus favorab.le, le calcium et le
cuivre augmentent dans le sang,
2 . 3 - Zone arachidi¨¨re
2 . 3 . 1 - Tvoes de carence rencontr¨¦s
a) L e ohosohorc
---k...--i---^
Le taux de phosphore (73,3 mg/11 est sup¨¦rieur aux aaleurs de KOLA.
b3 L e c a l c i u m
- - - - - - - - - -
La calc¨¦mic sup¨¦rieure (?OS,4 i_ 1,3 mg/l),G la norme de DUKES ne s¡¯en
rapproche notablement que pendant le post-hiverna@.
cl Le cuivre
- - - -e---w
On enregistre dans cette zone la mcilleurc cupr¨¦mie CO,69 mg/lJ, en ce
qui concerne les races autochtones, se situant l¨¦g¨¨rement au dessus de la
l i m i t e d e c a r e n c e CO,60 mg/ll,
La zinc¨¦mie est inf¨¦rieure -9 la norme de KOLA et superieure au seuil de
carence.
a.. / s.,
.
- 12
2 . 3 . 2 - I n f l u e n c e d e 1¡¯8ge -
Le taux des min¨¦raux du sang diminue avec l¡¯ ?ge. Pour le phosphore, les
valeurs obtenues ¨¤ partir de 6 ans sont inf¨¦rieures aux normes europ¨¦ennes.
Q u a n t ¨¤ l a calc ?mie,
elle diminue jusqu¡¯¨¤ 4 - 5 a n s p u i s s e s t a b i l i s a ,
,,.I,
*
2 . 3 . 3 -Jn,fluence d e l¡¯esp¨¨ce
Les z¨¦bus ont les meilleures teneurs en calcium, cuivre et zinc.
Le meilleur taux de phosphore s¨¦rique n ¨¦t¨¦ rclev6 chez les m¨¦tis, oontrniremen-
. 1
aux taurins qui ont la plus basse. phosphor6mie.
2.3.4 - Influence de la saison
1
-
-
tes taux de calcium et zinc s¨¦riquc augmentent pendant¡¯ l'hivernapk.
La cu@mie s¡¯¨¦leve pendant le post-'hivernago.'
Pendant la saison s¨¨che, la consommation de Guiera SenegahLs'k ¨¦l ?\\Jc
la phosphor¨¦mie.
2.4 - Zone de Sangalkam
2.4.1 - T~es d e coranco_rencqn
2.4.1.1.- Sangalkam (animaux d¡¯embouche)
a1 Le phosphore
_---m-- --me
Les taux de phO,SFhOre s¨¦rique obtenus dans cette zone sont les plus
a
t3o a
¨¦lev¨¦s t90,3 k 2,4 mg/l]$kpassent
considkrablement les normzs de KOLE
40 mg/ll.
I
b3 L e c a l c i u m
-i- - - - - - - -
La calc¨¦mie est sensiblement ¨¦gale ¨¤,la norme de DUES et fait de cette
station une zone favoris¨¦e.
cl Le cuivre
- - - --_-e-
Les taux sont en dessous de la limite de carence.
1
.
.
.
.
/
. * .
.
Tableau 6 : 'losage des ¨¦l¨¦ments min¨¦raux dans le sanp rles hnvins : ?¨¦sultnts o,,tt ?n\\,s
ilu Sfin+al (197? - 19fl2).
en m</l
Phosohore
Normes de F. KflL?
3n - 40
90 - 100
10 - .Y2
1 7 0
? 2sn
0,¡®3
- 1,:
1,5P 1
-
1,6
MOy3lnt?S
esn¨¦rs1e
6 2 . 1
r n,rl
1 0 2 . 6 _ ? 0.6
76.4 2 n,3
138,2 t 1,4
3 nn1 2 15
lJ,GC 2. @,Pl
1¡®46 + O,O? ( 1.32 t C,@3
R&ions
Fer10
" 460
=
5n,1 ? 1.4
lr)2,6 i 0.8
22.8 t 0.4
179,o t 2,2
3 2?Q t l$
0.55 2 0,Cl
1.5n 1* 0.05 1,17
i cl,04
Pahra [CPZ) n = 240
74.5 A 1.4
96.5 f 0.9
26.4 ? 0,4
184.0 + l,E
7 185 _C 2 7
fl.60 + c,r1
1.31 i fl,oy 1,59 i 0,03
Zone arachidleren= . 600
73,3 f 1,l
105.4 + 1.3
2R.P 2 I l . 4
713.3 * 2
? 5Pl
+ 21
0,69 i C,Ol
1.39 t P,Q ? 1,25 2 0.04
(embouche] n = 40
xl,3 f 2.4
90,B
t 1,3
0,59 5 o,c!2
l,ll4 + 0.04 2.21 t 0.05
MTRX
94
i- 20
?2,6 2 1,4
3 ripa f Il,3
0.97 f O,l?
0.97 t 0,17 2,29 ? 0.03
Sanpalkam
94f1.3
(lait1 n= 30 PAKX
04.5 5 1,0
25
ci 1,6
1 n5r! i- ?7
0.89 2 0,14
l,@@ + 0.14
Casamance n = 140
70,7 2 1.6
92,5 2 1,5
25.7 t 1,l
2go,3 + 3,5
3 39 ? ?fl
0.49 A 0,PZ
2.23 ? 0.14 1.40 ? 0.09
Saisons
HiVernaFe
64,s t 7,1
1~9.9 k 1,3
29,n t n, ?
,
134,7 i 2,s
, 7 APQ k 35
, Cl,63 ?- O.P2
1 . 4 1
? 0 . 0 5
1.63
C
0.06
/
Oahra 70 + (zone
Post-hivernaqs
Fer-10 67
89.3 f 2 , c
25,a ? rl.6
2!-l8,5
t 3.0
7 487 f 3 7
0.75 f 0,@2
1.30 + 0,07 1.64 + 0.07
arachidi¨¨rel
Saison sAche
50.7 5 2.c
107.5 i 1.4
29.5 i n,4
?1?,3 f 2,9 , ? 497 f ?n
0 . 6 1 + 0,02
1,26 k 0.06 1.54 r 0.05
"
cl ¨¤ 2 ans
36.7 A 3.9
119.5 + 3 . 1 i 71.0 k 1,3
?33,7 + 1,1
3 7~2 ? I ?P
/ 0.62 i O,r4
1,39 + 0.1~1~
Loh@r 72 + (zcne
2 ¨¤ 4 aIl5
37,?
f 1.7
109.1 t 1 . 5
Xl,'
2 n,9
, 725,7 27 . 1
1 6C7 + 5fl
0,56 + 0.w
l,?l k CI,05 1,33 + cJ,OP \\
orachidi¨¨rel
4 ¨¤ 3 ans
29,? i 2,7
1n5,o 2 2,o
31," + 1.1
216,2 5 0.P
3 525 t 59
0.54 + O,P2
1,29 + o.rlo 1.30 f 0,12
5 ¨¤ I!l
2rls
70.e + 2.1
104.8 + 1,:
3p,a t Q,9
j 215.e i 5,7
7 50F f 40
0.54 fr o,c2
1,25 t 0,3c I,I~ f o.oe
10 ans
25,2
4
k
7
.
1q4.1 t 3.c
z-,7 2 2 . 1
?17,3 f21,S
? 514 k 41
0 . 5 1 + 3,P3
1.21 f n,07 1.27 f. 0.24
-1
Sexe
FWWllPS
?Cl,5
i l,?
102.3 2 1 . 2 /
cl,51
f C,T?
1.22 f CI,04
/
1 [LzbE¨´r 721
619s
37,= _c Y.5
197.0 * 3,? ]
0 53
I
i 0,"5
/ I*?l t @,q3"
t
castr¨¦s
I
f
39,Q i L',!?
, Iri0.E + 3.3
/
1
, II.53 t r,ra ) l,?P + n,oi
/
Esn$ce
,7¨¦hus
1
A
RC,5 f 2,s
114,S + 2.1
cl,68 i c,n
1.R" T P,15
1,lB t 0,OE
[?ir~ arachi'% ?rf
L
72)
M¨¦tis
e-1.5 ?- 6.3
177.5 + 3, ?
7.54 t_ c,e4
1
Twri7s
CE,7 i 1.0
3) Le zinc
------.-
Le taux de zinc s¨¦rique est inferieur ¨¤ la norme de KOLB. De plus cette-.
zone enregistre la plus faible zinc6mie.
2;4.1.2 - Elevage laitier de Sangalkam
a1 Le ehosehore
-e- --- --...a
La phosphoremie est peu diff¨¦rente de la normale s¨¦n¨¦galaise d¨¦terminSn
dans cette zone. Cependant elle est sup¨¦rieure aux valeurs de KOLB.
h3 Le caltiium
_---w-----
Les taux obtenus en d¨¦cembra et octobre se situent dans les normes de
KTILB.
c) Les oligo-¨¦lements
em----- -_--------
. 7
Aucune carence n'a ¨¦t ? signal¨¦e, les animaux recevant / une ration conpl¨¦-
ment¨¦e.
C - P¨¦dologie
Tout sol est issu d'une roche m¨¨rc et contient de nombreux sels min¨¦ratix
qui lui sont resti.tu ?s
sous formn de r¨¦sidus animaux et v¨¦g¨¦taux. En effet,
l¨¦s v¨¦g¨¦taux poussent l¨¤ o¨´ ils trouvsnt les ¨¦l%ents chimiques indispensables
¨¤ leur d¨¦veloppement.
Au S¨¦negal, les connaissances actuelles en g¨¦ochinie et en pedochimia
sont tr¨¨s limit¨¦es, Toutefois, la hib7.iographie signale des types de sols
particuli¨¨rement carenc¨¦s ou riches en min¨¦raux [cf. synthesas de PERIGALID)
(291 et des documents de base telles que la carte g¨¦ologique du B.R.G.F, ¨¦ta-
blie au 1/50O,flOO¨¨ (43 t?t la carte pgdologique du San¨¦gal au 1/1.000.@00¨¨ de
1'ORS ?OM 1301 permettent d'¨¦baucher une carte des carences orobables au S¨¦negal
.,. / . . .
- 16
Los sosquic,xydes comprennent les snls ferrupineux tropicaux tr¨¨s ¨¦tendus
dans le Ferlo et les sols forrallitiques de la moyenne et basse-Casamance Et
so,caract ?riscnt par la grande mobilite du fer et mangan¨¨se.
Ils sont en outre tr¨¨s nauvrcs en oliFo-¨¦lements, inclus et "blcwuiis"
?ar les oxydes C-e ferr En g,¨¦neral,
la richesse enfer d'un sol est incompatible '
avec une bonne teneur, en nligo-¨¦l¨¦ments,
m&rw si la roche-mPre en est bien
.
poll.rvue
1291.
2.2 - Les Ws'
:.
Leur ¨¦volution est dom$n&e oar la presence d'un @xc& d'eau dans le pro-
'fil. L¡¯er¡¯IgOrgWfient tempcrairo ou Fermanent dont ils font l'objet, determinent
des ~01s min¨¦raux 5 nseudogley marques par des taches et nstites concr¨¦ticns
ferro-mangan¨¦sioues,
ces Sols ¨¤ hydromrnhie temporaire existent dans les depressions et VS~-
lees du Fleuve et du Saloum et ont la particularite suivante :
l'exc¨¨s d'eau solubilisa les oli,g-cl¨¦ments et les rend alors assimil?bles
par la ?lcnte au moment o¨´ ces m¨ºmes conditions du milieu sont incomnetibles
au bon d6veioppement du vBg6tal. Lorsque l'eau se retire, les oligo-elements
restent de nouveau "bloqu¨¦s" dans les precinites ferriques.
Ces sols sont donc suscentibles
d'induire des carences.
2.3 - Les sols halomoryhes'
COS sols particuli¨¨rement richejen
sodium se rencontrent sud-tcut dans 13
delta du Sen¨¦gal et la nartie Nord du Sine&aloum.
Les alluvions flu\\icnnaires argileuses qui les comonsent, siznalo-t-on,
sa
sont riches en sodium, sulfatas et peuvent oresenter des teneurs excessives
en molybdene. Fr?r contro,ellespeuvent
?tre ¨¤ I'ori,r$ne
de carences secon+ires
en cuivre (291.
2.4 - Les sols isohumiques
Ils existent dans les r¨¦gions B climat sah¨¦lien; diff¨¨rent des autres
-sols nar leur teneur en mati¨¨re organique faible'; imnutnblo ¨¤ une min¨¦ralisn-
. tion intense,-et comprennent,:
. . ./ . . .
.
-.L
.::
.
.*
¡®:
.
I
- 17
- les sols bruns riches en nligo- glgments
1291 disnonihles -Jane le profil..
Les sols bruns sur marnes, chimiquement plus riches et 111us fertiles, cnsti-
tuent Line bande au Nord-Est du pays.
- Les Sols bruns roupes [bande Sud de la rEgi.on du Fleuve et Ngrd cje 1s zona
sylvo-~astr?ralo) ont une ¨¦volution ;j¨¦dologiquo ¨¦lus ooussZe ; ils se snnt
form¨¦s sur du mat¨¦riel 711~s sableux, ce qui laisse entrevrjir leur mofndr::
richesse en olip-¨¦l¨¦wnts nar raap:?rt aux types do suis 3rfx¨¦demmont Scrits
2.5
J Les vertisr;ls
Ils constituent un type de sol & couleur gris-noir, bien re;3r6sentQ dzns
10s r¨¦gions
du Cap-Vert et de la Casamapce,se caractbrisant par l¡¯abondance
d'un ? argile gonflante : la mbntmor~.1.l.onite.
Los vertisols sent riches en cati.onn alcalinn-terreux Ca et Mg 1283 ot
. .
les argiles qui les &rnc-sent concentrent les qli,p-¨¦l¨¦ments.
.
,.L
/ . . .
- 18
II - DISCIJSSIONS
A-
Les antilyses
1 - Los aliments
1.1 - Celc&um at fihosphore
a? Le calcium
- - - - - - - - - -
Les fourra~ss analyses sont sauvent pauvres en calcium, Seules les fanes
d'arachide dc 1.~ r¨¦$nn du Sine-Saloum cnt une teneur carrecto en cet El¨¦ment.
Les dr8ches de tomats s¨¦chiies de la rEpion du Fleuve ont igalemsnt une
>
.,:
bonne teneur en ¡®calcium, de¡¯ &rnR que les fanes rir! ni6b¨¦ du Cap.-Vert.
i
_
,-
Dans 1.a rggion du Gag-Vert,
les fourrapes provenant de Ia zone de
Sangalkam sont raiativement plus riches en calcium, ensuite viennent ceux
de la zone aylvo-pastorale.
Les pailles de c¨¦rbales du Sine-Saloum et de la r¨¦gion du Fleuve sont
les nlus d¨¦ficitaires.
b3 Le phosphore
-..-.a. -_---_c-
Les foUrrapeS du pays sont tous pauvres en phasnhore. Les meilleurs t?u~
sont enregistr¨¦s avec les cultures fourrageres C!C Sanaalkam.
Les drkhes de tomate s¨¦ch¨¦es couvrent les besoins rit croissance ,-le
l¡¯ardre, dc 3,7 F/kp MS (241.
La Compl ?mentation
des oailles de riz assez pauvres en phosphore avec
1
la farine de riz reduit la teneur en calcium do la ratien et ¨¦l¨¨ve la teneur
en phosphore, ce qui accentue 10 d¨¦s5quilibre entre l'aonort do calcium et de
l
phosphore.
Ce d¨¦sBquilibre est prononc6 dans la zona sylvo-nastoralo.
Les faarraga ? &J Sine-Saloum ont des teneurs en ohoschore relativement ?,csszS.
Il n¡¯est pas Judicieux d'etudier s¨¦par¨¦ment le calcium of: ie phosphore
et plus pretis¨¦ment le I$le de leurs apports rosnoctifs car, Une fcis 3bsorh*ss1
ces deux ¨¦lgments ont des m¨¦tabolismesindissociables (14).
- 19
La carence on nhosphore, asssci6e a un apport normal ou ¨¦lev¨¦ de calcium,
conduit ?I uile ast&oly ?e et uno hyrlercalcemie entra ?nant une demineraU,sation
osseuse responsable des fractures soontan6es souvent d¨¦crites dans les symb-
t ?mes classiques.
flanc CO type de carencu nerturb
i'utilisation osseuse du calcium absorb¨¦
et provoque alcrs une carence secondaire en cet Bl¨¦ment.
De plus, les valeurs du raoqort phosphocalcique Ca/P sont souvent ~loveos
et sup¨¦rieures ¨¤ 6. Selon KOLB (193, un rapport Ca/P optimal doit varier de
1,2 : 1 ¨¤ 1,s : 1. Au del¨¤ de ces proportions, des troubles du m¨¦tabolisme
surgissent avec perturbation de l¡¯ossification chez les animaux en croissance.
Des auteurs (le- 311 remarquent cependant qu¡¯un rapport Ca/P tr¨¨s Elev¨¦ est
toujours att¨¦nu¨¦ avant l'intestin par 1' apport du phosphore salivaire.
1 . 2 - Le potassium
Le potassium e ?t en g¨¦n¨¦ral oriscnt en abondance dans les aliments.
N¨¦anmoins,
des insuffisances d'aiport ont ¨¦t¨¦ decelees dans certains types
de fourrages dont :
-'les spathes de mars du Sine-Saloum
- les pailles de riz de la r¨¦gion du Fleuve
- le paturage naturel de ,poli d¡¯hivernage,
Element intracallulaire, le potassium intervient dans ].a r¨¦gulation de
la proSSiOn osmotique do la cellule et dans la contraction musculaire. TOU~E-
fois l'organisme semble s'adapter ¨¤ynd¨¦faut passager do potassium en diminuant
les pertes ('lO3. Mais 10 d¨¦ficit d¡¯apport prolon& est pr¨¦judiciable.
1 . 3 - Le cuivre
-
-
La carence en cuivre perturbe la croissance et la fecondit¨¦.
Les aliments, analyses sont oauvres en cuivre si l'on adopte le seuil rie
carence de KIRCHGESSNER et GRASSMANN cit&par LAMAND (201 qui varie de 7 ¨¤
0 mg/kg MS.
**. /
. . .
- 20
Les teneurs les plus basses, nettgncnt inf¨¦rieures au seuil de cr?rencr,
sont obtenues avec le naturage naturel do la zone sylvo-pastorale.
Les meilleurs taux de cuivre ont 6tB relev¨¦s chez le Brac%a&a r"hiver-
nage dont les teneurs couvrent tous les besoins.
l
Des teneurs particuli¨¨rement ¨¦lev¨¦e's,
f2voisinant les seuils de tcxiuiiV
chez le mOUto11 15 tng/kc MS [cf. tableau &x besoins), ont gt6 d&ccl. ?es dans
les r:-Ifles et spathes de mals (17,9 mg/kg MS? ot les dr&ches de tomate
s¨¦chees (13,8 mg/kg MS1 et sont susceptibles de cr¨¦er des accidents chez ces
derniers.
Des C~I¡¯f%ICes
secondF!iXZS [JeUVGn¡¯k
apparaitrc oar suite da l'interf¨¦rence
cuivre - mangan¨¨se. Il Convi&nt rfe dosor cet ¨¦lement dans nos fourrages,
:
!Jr!@ teneur en calcium ¨®levee jeut ¨¦galemant induire une carence Secr:i?-
deire en cuivre. En rffnt URCHGESSNER cite par LAMAND (211 a d¨¦montre que
"l'utilisation digestive du cuivre chez les bovins baissait ra$doment avec
l'augmentation de la teneur en calcium de la ration. C'est ainsi quo pour
une ration renfermant 7 ¨¤ 8 mg/kg; MS de cuivre et 6 mrr/kg VS de calcium, le
r¨¦tention a ¨¦t6 de 3 mg/kg MS rie cuivre, soit 40 oour 100 de l'in&+".
Il est donc j3o ssiblc de or¨¦voir avec les .Canes d'arachide, dent les
teneurs on calcium et cuivre varien t respectivement de 10,7 B fi,5 mg/lr MS
et 7,9 ¨¤ 4,S mg/kp MS, une carence en cuivr¨¦ benucnun olus sccentU6e.
1.4 - Le zinc
-
Les fourrages snnt tous tres pauvres en zinc, Las teneurs se situent
g¨¦n¨¦ralement en dessous de la limite do carence : 45 mg/kg MS.
Les rafles et spathos de ma ?s riu Sine-Saloum sont relativement plus
.
riches en zinc (7C;,5 rr-y/kF: MS).
Les foins [pailles de riz) cgmpi6ment¨¦s avec de la farine basse de riz
OU du tourteau d'arachide ont des teneurs en -zinc relativemen%'mailleur~s
mais elles ne couvrent 735 toujours les besoins de nroducti9n.
Les fourrages r-52 la zone sylvo-oastoralc sont les plus pauvres en zinc.
- 21
I l a ¨¦t¨¦ etabli, en particulier pour le zinc, que la qualit¨¦ de l¡¯ali;:ent
inf?.uo plus que sa teneur ILAMAT\\IO, ? ?75). r'est ainsi que les contaminations
par la terre abaisse le C.U.C. dl-1 zinc 3 des valeurs n¨¦gatives malgr¨¦ une
augmentation de la teneur de la ration et provoque uno carence secondaire en
cet ¨¦lement.
Ce m¨ºme la pr¨¦sence dans la ration d'une quantit¨¦ importante d¡¯acide
phytiquc et de calcium diminue fortement 1 ¡®absorption du zinc chez certaines
esp¨¨ces (porc, poulet ?t rat), mais, chez 1~s ruminants, le calcium et les
phytates n¡¯interf¨¨rent pas avec l¡¯absorption du zinc (22).
1.5 - Le sodium
Le sodium est quantitativement l'oligo-il¨¦nent le plus important..Son
insuffisance d¡¯apport dans la ration a des r¨¦percussions pr¨¦judiciables sur
les productions.
Il sugmorta 1. ¡®apo¨¦tit des animaux et donc favorise la croissance et les
productions. Un apport correct en sodium accroit les quantit¨¦s d'eau et d',ali-
ment volontairement ing ?r¨¦es,
ce qui montre l¡¯int¨¦ret tout particulier de son
usage surtout chez les femelles laiti¨¨res car la s¨¦cr¨¦tion lact¨¦e entra ?ne
d¡¯importantes pertes d ¡¯ e a u .
Las fourrages les plus d¨¦ficitaires en scdium correspondent aux fanes
d' arachide, spathes de ma% et oailles de mil souna du Sine-Saloum. Ensuite
viennent ceux de la zone sylvo-pastorale.
Dans la r¨¦pion du Fleuve, les vailles de riz et foins de Ch'Latie ~ff+~%!
ont une bonne teneur en sodium, Les drQches de tomate s¨¦ch¨¦es sont pauvres en
cet Sl¨¦ment.
Les teneurs les olus ¨¦levees sont obtenues avec le Bra&ia~a d¡¯hivernage.
L'enquBta sur les teneurs en min¨¦raux des fourrages du pays r¨¦v¨¨re :
- Les fourrages, aliments compos¨¦s et sous-produits produits au S¨¦n¨¦gal sont
suffisamment pourvus en magnesium, cobalt, manganke et fer.
- L¡¯iode, 1,; soufre, le molybd¨¨ne, le mangan¨¨se nt le s ??l¨¦nium n'ont pas Bt¨¦
¨¦tudi¨¦s. Il convient de faire leur dosage. Le soufre en particulier inter-
fera a v e c l a dig,qstibilit¨¦ dG t o u s las nli~o-¡°18r&nts /2(j),
. . . /
. . .
- 22
- Le calc ?um c?t 1.0 phnsnhoro
font $nBralemnnt d ?faut, le wtassium et 12
sodium dnns certains cas,
- Il existe des risques notentiels do carence en cuivre et zinc car ces :~:~I~X
ol$go-6l¨¦monts snnt ?r¨¦sonts
en quantit¨¦ tr¨¨s insufFisante dans les %ur-
ragea du :~ays,
l
Une corr&lation peut ¨ºtrn ¨¦tabli;;
ar,tre Eas signes cliniques, treduis3nt
-
souvent une polycerencc mi&ral.c, observ¨¦s ;i: 10 ferme exp¨¦rimentzlo ?e
Sangalkam,
dans ses environs et dans r!¡®autres 1ocalitAs du ~nys 1X:, et les
r&ultats de cette enqu ?te. Ainsi :
- Les ¡®boiteries, d¨¦fauts d'8olomb et fractures spontan¨¦es d¨¦crits & Sarczlk-m
et sillaurs constituent uno nathnlo,@e &%~LIS~ li¨¦e au trouble du mt%bDl.is7e
ph ?s7hocalciquc c?n relation avec un apport dficitnire nu d6s6quilihr6,
- Le Tica, 13 dy ?pn¨¦a, la cachexie, In ptiil piqu¨¦, la r%5colorAion dos pr;ils,
les dGfauts d¡¯aplomb st' inf0ccnditSs sont des signes cliniques souvent qr6-
sents qu¡¯on peut rattacher ¨¤ uno carer;ce en cuivre,
- Le noil
;:!iqui,, l.a Telde, la darmite et l'inf¨¦condit¨¦ observ¨¦s sont f'es
signes ~11~s sp¨¦cifiques de la carence en zinc.
2 - La biochimie
2.1 - Le phosphore
Lzs taux moyens de phosphore shriquo obtenus dans les quatre grandes
zones d¡¯Qlovage du SSn¨¦gal snnt sup¨¦rieurs aux normes de E. KDL.8 qui varient de
?
30 ¨¤ 40 mg/l.
*
0~s variations importantes de la phosphor¨¦mie sont signal¨¦es, selon
l'ace, le sexe, 13 sai-on, 1'esnAce (Al),
le stress et riesfluctuaticns di-
verses C313 cortt 6galement not¨¦es.
Il existe aussi une relation entre l'apnort en phosqhore de l¡¯in@& et
les teneurs sanguines car la ghos?hor¨¦mie la qlus basse a ¨¦t¨¦ enregistr¨¦e
dans la zona Sylva-pastnralc qui, en iiutr3, compte 10s fourrages les YlUs
pauvres en phcsphore,
S Y M P T O M E S D E S CAHENCES E N O L I G O - E L E M E N T S C~c2 L E S RUMINANTS (LA~AF!~ , 19701
-
-
.
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- 23
Dans 10 r¨¦pinn de Dwhra, la ohns;~hor¨¦mie chuta de l'hivernage B la 5.31-
scn s¨¨che et l'analyse des fourrages dans cette meme r¨¦gion montre que lC2s
meilleures teneurs en nhcsnhore sent obtenues vendant 1' hivernage. ¡¯
En definitive, les valeurs ou ¡°normes¡± shn¨¦~alaisas sont tout 3u plus
comoar¨¦es ¨¤ des normes ¨¦tran~&es ¨¦tablies dans d'autres contextes, msis 10
seuil de carence en nhasohore dans IG sanp n'a pas encore 6th Qtabli. De nlus
il n'ast pas encore nossihle d¡¯aoorEci.er les r¨¦.,earves min¨¦rales !?SSelJSES qui
empkhent les fortes diminutions de concentrations plssmatiques CIO).
Selon GUEGUEN 1173, il existe une hierarchie certaine et une chronoloeia
dans l¡¯apparition des symnt8mes.
Au total, les fourrages sont pauvres en nhnsnhnre, des sympt6mns de
carence en cet cl¨¦ment ont ¨¦t¨¦ decrits 18) mais la phosnhoremic ne permet
pas de confirmer le diagnostic.
¡®.
.
2.2 - L e ¡® c a l c i u m
-
Les calc¨¦mies sont g¨¦&ralemont comprises dans l¡¯intervalle des Vr?~?!.IY'r:
de KDLE3.
Selcn les auteurs 112?, des taux de calcium s¨¦riquas voisins do la
norme europeenne de DUKE9 (91 mg/11 feraient. de certaines zones des st&i.ons
favorables en l¡¯occurrences :
- la zone de San~alkam~(errbouchei
- la station du Cl?7 de Dahra
- le bassin arachidier nendant l¡¯hivernage.
Les rcmerques or¨¦cedentcs concernant le nhosnhnrc sont pratiquement
valables pour le calcium en dehors du fait que Four le calcium, il existe
un syst¨¨me de contrble hormonal qui dklanche CI l,ibgration des reservcs
osseuses quand l¡¯absorption intestinale E:st insuffisante.
2.3 - Le cuivre
Le cuivre est avec le fer nScessaire 3 la synth¨¨se de l'h¨¦mogl.obine et
d'autres prot¨¦ines h¨¦miniques. Une carence en cuivre perturbe l'hemato~~cl~e
~an¨¦rnial et diverses voies enzymatiques dont colle qui aboutit ¨¤ la or-duc-
tion de pigments (d¨¦coloration des poils).
/
,..
I..
- 34
Il peut Btre dos¨¦ dans trois ty'les de rir61¨¨vement : le sang, le foie, Z.e
ooil.
L¡¯exploration enzymatique permet Ggelement de faire un diagnostic $2
carence en cuivre.
La cupr6mi.e moyenne des bovins du pays est ¨¤ la limite du Seuil critiouc
adont par CLflESSENS et PI&?STON et cit& par LAMAND (20) quS est dt! fi0 ~-rg/lOljml,
Dans 1~ Ferlo, zone n¨´ les foUrro&s sont les 71~s pauvres en cuivre,
les concentrations sanguines obtenUes sont inferieures au seuil de carence.
Dans le bassin arachidier, la cuptimie est suoerieure 3 la limite do
carence alors que les
* c
fourrnges sont insu,fisamment
pourvus en cet El ?mewt.
La cupr¨¦m ?c varie avec les facteurs externes Isa ?son) et les facteurs
li¨¦s ¨¤ l¡¯individu (¨¦tat physiologique : Eiice, gestation ; 6tat pathologique :
parasitose, infection) (20).
b1 i%rulonlasmine
---".--'A -------
La ceruloplasmine est une enzyme 81 8 atomes rie cuivre. Elle represents
80 pour ICI0 du cuivre circulant, II existe une corrhlation tr¨¨s elev¨¦e
(r = 0,8 ou P,g) selon de nombreux auteurs cit¨¦s .nar TODD (cf. LAIlANP3 1291
entre cette enzyme et le cuivre olasmat ?que.
.
,
Le diagnostic peut ¨¦tre fait en ser ?e par dosage automat ?s5.
*
Les valours habituelles vont d8 80 ¨¤ 120 ~~/100 ml. Le seuil de carence
-
(20) est de 70 ~p/lOO'ml.
.
c) La monoam ?ns oxydase
---_--c--m.*-I-- MS--
Cette enzyme Cv01 .e narallelemont ¨¤ la cunremie. Son dosage a cenen+nt
un intBy¨ºt limit¨¦ (203.
.., /
.¡®.
- 25
2.3.2 - Le foie
a1 Cuivre h¨¦patique
------e-- -----m
Le foie est l'organe de stockage du cuivre,
BELLANGER (11 rapnortc que le seuil critique se situe entre 20 et 30
pg/g NS et qu' ?l y a carence certaine ¨¤ 10 ~-~jg MS,
La teneur en cuivre h¨¦patique varie avec l'¨¦tat d'entretien de l'individu.
Elle s'accro ?t chez les animaux bien entretenus.
*
b1 Cytochrome oxydaso
-__---------- -ma-
Le dosage est plus d¨¦licat mais permet de mieux aj-)vrocher les cons¨¦quences
pathologiques de la carence en cuivre. Cette enzyme peut Etre dos¨¦e apr¨¨s
biopsie dons le foie et dans 10 muscle.
Selon MILLS et col. Ccit& nar LAMANDI (201, l'activit¨¦ de la cytochrwe
oxydase est de :
- dana le foie :,16 k 2.,3 unit& (mole de cytochrome C oxpdh/mn/mg de yrot¨¦i-
ne) chez les animaux carenc¨¦s Icuor6rG.e
: 40-60 ~g/lOCl ml1
. 50 F 4 unit¨¦s chez les bovins t¨¦moins (cunr¨¦m ?e de 120 9~1
100 ml].
- dans le muscle : . 0,200 2 0,009 un ?t3 chez les veaux normaux
, 0,141 I: 0,047 unit¨¦ chez les veaux carenc¨¦s.
2.3.3 - Le poil
Le poil, t¨¦mnin de toute une p6riode nutritionnelle de lsanimal peut
&tre utilis¨¦ dans le diagncstic de carance en cuivre.
Le seuil de carence est de 9 pg/g selon ANKE cit¨¦ r)ar BELLANGER 113 qui
estime en outre que le dosape du cuivre pllaire est un ¨¦l¨¦ment de diagnostic
restrictiil qui est int¨¦ressant cuand on l'associe au cuivre h¨¦patique.
En d&?.nitive, rians le diapnostic de la carence en cuivre, 1s dosage des
r¨¦iervos cuivriquns du fri ?e yermet de mieux confirmer une suspicion. L'analyse
plasmatique ne suffit pas. En nffet, les r¨¦serves h0pAtiques'snnt mob ?lisges
pendant longtemps SOU~ ewkher une forte tiiminution des concontf&tians du
plasma sanguin.
. . ./ I..
- 26
2.4 - Le zinc
Le zinc se trouve essentiellement dans les noyaux. Il est ¨¦galement
abondant dans la peau, les ponndw, Las ?lots 1-6 LANGEFWANS du pancr¨¦as ot
entre dans la constitution de nombreusas enzymes.
<
La carence se manifeste'nar des l¨¦sions cutan6ns et des troubles do La
croissance.
.
Le diagnostic de la carence en zinc peut SE! faire: par le dosage de cet
Ql¨¦mont &ans le sanE, dans certains tissus (foie, reins, ns...), dans les
poils, les f¨¦c&s et par l¡¯exploration enzymatique.
2.4.1 - Le sanE
31 Zinc ~lasmatiguc
-s-w- ----e--. --
-La moyenne @nEra'le de la zincemia trouvhn au S&@a1 zst dc 1,32 mg/1
* 0,03. Elle est sup¨¦rieure au seuil de carence de MILLS et col., 0,4 rnF/l
et ¨¤ celui de LAMAND (17) qui est do 70 &/lOO ml.
.'
LlnR corr¨¦lation n'est pas relov$e entre les comm6moratifs Ifourraqes
r
sen¨¦yalais pauvres en zinc1 et les rdsultats de l'analyse s6rique. De glus
le troupeau du ferln
a la
plus forte z ?nc¨¦mie.
L'inter~htation
de ces rkiultats m¨¦rite une certaine r¨¦serve, car se?cn
LAMAND (19721, les valeurs limites entre Ie zinc ri'un nlasma normal et celui
. .
obtenu dans certains ¨¦tats pathologiques Cbsisse de zincemiel sont impr¨¦cises.
00 nlus l'h¨¦molyse, les d ?fai.llances techniques Inar exemnla, un apport tic
zinc Dar les bouchnns des tubes de pr¨¦l¨¨vements) constituent d'importantns
*
sources d'erreur
et selon cet auteur "de s valnurs faibles Teuvsnt amer?cr ¨¤
une nr¨¦somption de carence, alors qu'aucune conclusion ne neut Ere tir& +e
.
valeurs elevees".
b! La
__- phosohatase
aicaline
---L-----.------,---
Elle est peu utilisable ; ?nur le diagnostic rie la carence en zinc. Certes,
cette enzyme diminue avec la wrence mais $0 nombreux¡¯auteurs FLAMAND, 19721,
montrent qu'elle ciimlnue avec plusieurs facteurs : ration tr¨¨s riche en
¨¦nergie, v a c c i n a t i o n antihrUcalliqUe,etc...
/
I..
.
.
.
Tableau 8 : Normes de trois param8tros bioshimiques dans divers tissus
(d'ap?% LAbWD, 1875).
Elhent ou
Limite tic cc7rence
Va leurs
Causes d'erreur
enzyme
rshituollas - -'I-
Plasma
1. g/lOO
ml1
713
- Plasma ; contaminations
Cuivre
> ?50 - 300
f%la+i.a
infectieuse nu
inflammation > 120 - ?5fi
- Poil. : contamination par le
terre III~ cnrnadis galvz-
niski
- Plasma : cnntaminations>150
l-tBmoly ?e 150 - 600
i%lar!ies infectieuses ou
Zinc
7 0
80 - 120
inflammation < 00
- Poil : contaminations par
l-3 terre ou cornadis galva-
nis6s
_c
- Plosna : nan sensible Lux
contaminations
Y ?l.adiss infectieuses ou
inflammaticns > IZC - 150
C¨¦ruloplas-
7 0
?Cl - ?20
mino
- Putrfifaction du ylnsma ( 7C
- 27
Ces auteurs demontrent
gyal;mont qu'une ration tres riche en zinc ne
modifie pas la phosphatase alcaline plasmatique.
CI L¡¯anhydrase carbonigue
-----_------------- --
Elle ¨¦volue nrooortionnellament
¨¤ la zincemie I corr¨¦lation Cl,81 . Son
dosage a un int¨¦r¨ºt limit¨¦ dans le diagnostic do la carance en zinc,
2.4.2 - Le.poil
Le dosage du zinc nilaire rermet de deceler une carence en cet ¨¦l¨¦ment,
&eoendant il existe plusieurs faclours de variation notamment la saison, la
couleur du poil sur un mdmo animal et 10 point r-le ?rt5l¨¨vement.
Selon ANKE, 1.s seuil de carcnco du pcil noir de bovin est de 115 l.lg/r:
[LAMANO, 19723.
2.4.3 - Les tissus
Le zinc tissulaire n¡¯offre Tas d¡¯int¨¦r¨ºt pratique dans le diagnostic.
Certes, une diffgrence existe entre la teneur en zinc des tissus d'animaux
sains et carenc6s mais elle est faible (211.
2.4.4 - Les f6c¨¨s
Le dosage (3.1 zinc dans les f¨¦c&s n'a pas fait l'objet d'une mise au :loi.nt
pour le diagnostic de la carence, L¡¯intdr¨ºt ¨¦ventuel de cette exploration
d¨¦coule des travaux de MILLER cits par L.APl,UC! (1372) qui remarque que la
carence augmente la digestibilita du zinc et diminuo l¡¯excr6tion f¨¦cale
endog¨¨ne.
/
..I
.
.
.
3- La p&.lolo~ie
=t
CI
. 1
- RGpion du Cap-Vert
*
Des gramin¨¦es fourrsrror:?s..lorennos
(Panicwn, Bra&atial ut annuelles
.
(mil, mal'si ont AU ?tudif?es.
Leur culture e ?t effocttko +ns la rsrinn C2s Mayks, dans les bas-fzniis
l
OU les vertiscls r ?nr¨¦sentent 1~s tyi!es de Snl identifils. Leur rOcho-mer-s
est cOmpOO&! d'srpiles, de marra colcairec et C!C niveaux phosphot&.
Ce sont des vartisols 2 pklr,cIimat temnoraircment humide, de la fami11.z
Sur wr?es, Ils cnt utw ¨¦naisseur mrr!yenne 1% NI 2 IPD cm, snnt chimiquement
int6ressants,
et ont ¨¦yalcmont f,dt l'ubjot c!' unn +%rtilisation. A:Jssi, lcc;
fourraps qu'ils c~nnncnt sent ralativ~2mcnt 91~s riches 63n rnin¨¦raux qtw ceux
rencontrhs Sll?? C.!'oCltr"S
tyncs rie ml, mais la nwt des anports mit-krsux 4iS
¨¤ 1'cngreTs Du i3u sol l:li-miSme n'est pas ¨¦tablia.
Toutefois les besoins en calcium, phcsyhnrs et scrlium ng sont ~8s tcu-
jours COUVerts, La carence en zinc surtout et ¨¦ventuelj.smcnt en cuivre est
pronOrMe.
Donc, il existe des risques putontiels dt:: carence avec les fourreps
produits sur ces sols.
3.2 - RB$.Bn du Sine-Ssloum
Les fGurrapS
c!b 1-7 reginn qroviennent r!u ?ectsui Contre Suc: & l¡¯ISRJ,
et inthcssant 10s stations de Rambey,
Nicro, Thyss&K,vmar
ut d'autres sta-
, r
tions non prucisee ?.
A Enmt?ay,
les morrws calcaires et niveaux qhnsi3hr?tGs ont donnu naissance
-
¨¤ des vertisols sur mernes.
%ns la zone de Niort), sur 13s i;r&s 2r@lzux, Sables hSt6rog~nes, cal-
caires et rzrnes phosohat6s,
se sont diff6renci.k des sols ferr3Uitiques sur
ergs
.a
sebla-argileux, tpes 7Ecblogiques
n'ominants
r!sns la r6gion.
Les fourrages
issus de ces zones sont yauvrzs w7 calcium (sauf 10s fr-lnns
d'arachide de Bambeyl, nhosnhore, gntissium [raflas et syathes de mafsl,
Cuivre,
zinc ct sodium.
. . . / ..s
- 29
3.3 - Zone
sylvo-pastorale
tes fOUrrages sont Originaires de trois stations diff¨¦rent-os do 1s ~zon-:
s y l v o - p a s t o r a l e : Lahgar, Tessekr¨¦ e t Dali.
Oeux types de sols se sont dif -53rcnci¨¦s
s u r If-s gr¨¨s a r g i l e u x , sables
heterog¨¨nes, calcaires et ma ?n8s :
11 des sols isohuniques sur sablss silicicux ct d¡¯autres sur sables colluvi~u~
sauvant calcaires en pro.fondeur (au Nord de la zon?I ;
23 des sols ferrugineux tropicaux, type dominant.
Les fourrages ¨¦tudi& dans cstto zone sont a ?soz pauvres en calcium
(besoins d¡¯entretien couvortsl, pauvres en sodium, phcsphorc et potassium
(p$turage d e Do1.i). La carence en cuivre et zinc est prononcea.
D¡¯autre part, ia litt¨¦rature (23) signale que l.es s&dimerlts ci?1cai ?ps,
gr¨¨s et sables sont particuli¨¨rement pauvres en cuivre et colbalt. La car?cce
en cuivre est verifi¨¦e, ce n¡¯est oas 1s cas oour le cobalt, ies fourragea
ayant une Scnne teneur en cet 6l¨¦msnt.
De plus, des teneurs en fer anormalement ¨¦lev¨¦es n'ont pas 4tE relnv&s
dans les fourrafes issus des sols ferrugineux tropicaux particuI.i ?rement Y¡¯ Tes
e n cet 513mant.
L'analyse chimiqua des eaux ~impZrtantk? source dc sels mir-kraux)
dlo
fora-;es profonds, a bgaloment ¨¦t3 reelis¨¦e dans 1~ Ferlo et rBv91e de fai5lcs
*w
taux en phosphore dans 1.a majoritQ des eaux de forares [ IO].
3.4 - fi¨¦piOn du Fleuve
Le riz ast cultiv¨¦ dans les terr¡±P
Lrl am!ka&as du d¨ºlta du Flauve Sk6rrsl.
La SXAS produit la tomate.
.
Cons cette airc -Qoflraphiqua, deux principaux typas de sols ont ¨¦volgi;
¨¤ partir des d¨¦p6ts calcaires du Tertiaire et du Quaternaire.
arpiles, marnes oapyrac¨¦es, calcaires -2 sols hydromorphes - sur alluvions argileux
et niveaux phospliatk du tertiaire
sur colluvions sable-ar-ileux
calcaires lacustres du quaternaire ancien-4 sols hydromrphes /¡®sur alluvions diverses
I,. / .
.
.
- 30
Les psi.ll.cs de riz pourtant cultivks sur les sols issus :<e ces roches
accusant un impnrtant d¨¦ficit Qn cslcium et sont dp,alomont pauvres en nhcc;-
phorr,,
potassium, sodium. L-s dr¨ºcht?s de tomate ont une bonne tcnsur en wl-
cium et Fhosphorc.
I
La carence en cuivre et zinc domine.
carences.
cett ?!
Studs sur la nrobl6matique des carences n'offr- 9~s un caractBre
exhaustif.
o s nombreuses I-onnges
nianouent et sont B c9rn~lfit~?r pr,ur aveir un)2
subdivision plus fine der; aires qfiogxphiques &? &!ficiences mincrales,
9 - Poursuite de 1'Btudo : projet de protncoln
? - Justification
L'¨¦levage est une activit6 6concimiqu~,
Ella fait l'objat C]E q+culati~n
dont la rentabilitb d6pend selon LAMANU '*do l'effic~citi5 C!E la transfcrmatizn
par l'animal des rnati¨¨ros premi,Sras Idistrik,u¨¦cs".
Los carencris
min6rales constituent uno cont,rainto *dans l ? prgluctivite
dU Ch8ntsl ot 1.~: cr?mol6ment ;r.in~rsl cnQtc char ; aussi, il Iqorte de connaTtE+
dans quelle ZCT~, ¨¤ quai. mnment et S~OC^ quel tyr?e de rr?ti.Tn, la prophylaxie
anparait n$cessairc.
2 - Objectifs
Ce pri3jet vise 2 situar les rbzions ¨¤ ri&ues ottantiels d8 carence
.
min6rale 2 partir 42 l'enqu¨ºte Sur 12s sais, les ~'.?ux, las fourrages et la
syl7-lpt~!natolrl~<ie.
3 - Recherches ¨¤ entreprendre
3 . 1 - Les fourrages
.I
Les pr6l¨¨vements doivent s'i3Wectuer sur des aires ro9r6ssntatives r?c
types de sols bien d6-finis.
- 31
- Amgli,yrer J.'bchantill~nna~e des fourrnge ? d6js analys¨¦s, insuffiSamment
. .
regr6mntatifs stntistiqument.
- Collecter dos Ychantillnns dans 10s r¨¦;dcns du %n&eal-Oriental
et C!C 2.7
Casamance (avec l'extension du nrogramrne ASTI.
, Priilever lt: n$turaye natural dos zones fj'¨¦levapz
et les Sous-prrr:¡®ui tS
utilisk dans l'alimentation.
- I%terminsr leur teneur en min¨¦raux majeurs et oli~o-6l¨¦ments.
3 . 2 -.y Le sol
- Programmer une vaste carnn?gX de pr6l¨¨vemsnts et d'analyses des srls
des diffkrontss zwes aTr+psstnreles
du SGnEPal.
- Virifi¨¦r si les rbultats ah-tenus corrcspDndent aux gr¨¦visions, r,'rst-
a-dire s'il existe une cnrr5laticn wtre la teneur sn minaraux iu szl
et du fcurraps.
3.3 - Les eaux
- Comp&%ter les r6sultatS obtenus (Forln) par !'analyse chimique dos oaux
de f7rcigcs dans ti-iutss les zones ~~'dlevape T{U S¨¦n6xal.
3.4 - L'animal
Avoir le neximum de rlonn6zs wiur cr:n+Y.rmor 1~: &.aFnostic.
- Entreprendre une enqueto sur les foyers ~$2 carence (assnciar 1'6leveurI.
- V¨¦ri-?ier
si le sym~tbmatologic rencontr¨¦e corresrlond aux descriptions
th6oriques.
- Faire une cncuGta biochimique sur 1s ~br~upepu susne& : ef-foctuer &S prfil&-
voments r&guliers et syst¨¦matiques.
- Regrouper les comii¨¦moratifs :
, Etu<!i~~ 1:: r,?ti.:>n : d¨¦tominer sa teneur en r5l¨¦ments min¨¦raux.
, D¨¦terminer l'aire ~6oprephiqw GUI se trouve le troupeau.
32
- Etablir uns CXi-te d
e
clTrnnce susceptib ?s de constituer une base de c,:-mC;nq-
rati?s.
- LeVQr I?I ContraintR s u r les Fcrfqrmances zoptcchniques,
- Limiter les pertes Cconomiquns.
- Amhliorer 10s nroductiors animales.
Nous ne pcuvons achever ce travail sans sruhaiter que le Lahoratciro
s o i t dot6 <e l'bkquipcment nhxss3ira pour l e d¨¦marr3qe d e s Btudes ~2 sevnir
un swctro;shotnm¨¨tre c!¡®absnrgtion atcmiqus, un f%ur, ¡®TjRs blocs & nCrGralisa-
t i o n ot de l a v e r r e r i e ,
,,. /
.-.
L6s ca3ncss min6ralw oxistcnt au SGnt5r.3 1. Elles limitent 1'ufficac~tC
des rstinns conscmmks nar 10s rurdnants.
Leur c!Gtectinn clin-i.qufr est C!~V~-
cile, et une carte c-+3 carcncas a3t u n axcollcnt ccm-dmnratif pur l e u r C!i.,?-
gpxstic.
Le-J sels sent $nSralement 7i?uvre~ 4 e n mi&reux ot l¡¯inwrtante qu,wtit?
CJE! far Gt d'2lumlne qui les camct5rise accentue le &ficit m-jn¨¦rol on for-
m a n t dcc; CcmFlexeS insoluhlas inassimilables nar la plante,
PZITIZ les rr5n¨¦rsux ms-jeurs,
3.e phosphcre et In calcium sant souvent
wCkmts en qcantit6 insuffisant9.
Les ficcidents induits par une carence en
pctnssium sont sans r!oute rcrc?s car tr¨¨s
17011 dc fourrwes en sont insuffis,ym-
ment pourvus (spathes et refles .?e mai¡¯s du Sine-Salnum et nailles de riz !-:LI
Fleuve).
Pour ce qui cvncern2 les oliga-GlGmants,
le sodium prbsent ne wtis-F3!.t
Bt3S souvsnt les twsoins de l¡¯enim21 [Trurrrip3 dtudi3s au Sine-Saloum et 7¡¯3¡¯3
sylw-pastnralai, m3is surtout 1-7 ::arcncc en cuivre st zinc. est &iErale i:t
skv2re Ci-31 us i3articuli&rcment ri2ns 13 zone sylvn-;3astorala).
32s qcc1ques r¨¦sultats sup,& ?un~ A'orcs et ~!$j¨¤ la nQc?ssit& d'ir9;?lantor
une nrqhykxic systCnatiquc pleur Iimitcr les qsrtgs nt l'accent scr:j mis sur
la saisr:Jrl skhe qui voit chuter la toncur en 616ments min¨¦raux de bvn n~i::Lr~
de fourrsyas, Er, pffet,
,
19 suppl6ment2ticn min¨¦rnln peut r$tablir le tr~wtc23u
dans un ?tat physiologique norm:??,
lui perniF:ttznt
de tirer qrcfit du ~EU c!e
diswnihlc alimentaire que lui r-:tserve cette wturc: soc~u6e p3r Ijes -3nnks
successives :Ye SAcheresSe
L
.
MG.s a l'heure sctuclle,
In r-Jrobl¨¨me 1st f..cmi~Isxa. Lus seuils de carwxu
et bawins 52 nns races sont inconnus ot i l f a u t t r o u v e r 19 niveau :-!e cnmzl4-
ment&5r3;7
qui respecterait c e s bsr2ins 3elon 125 normes (6tranghrc ?) c%finies
par les nutritionnistes sans nrovaquer une surconscmmation onhrnu:;o et
fbcheuse.
- 74
BI BLI 0 GRA? HI E
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