CQNTRIf3UTION’ IN VITRQ A LA Ib’llSE AU POINT...
CQNTRIf3UTION’ IN VITRQ A LA Ib’llSE AU POINT
D’UNE METHODE DE LUTTE WOLOGIQIJE CONTRE
PYRICULARIA ORY2!AE CAV: ACTlOk DE GERMES

ANTAGONISTES SUR LA GERMINATION DES CONfDilES
DU PARASITE.
.
par OEMBAr,~FAF?BA MBAYE
ac:t obre 1981

‘\\\\
**
Pagq
Introduction . .
..*..........*....*........*.....**.m.,
CHAPt7RE 1 : IMUBITIQN DE LA GERNMATIO~ DES COWI- '
DIES DU PARASITE !'AR LES hNT.MMSTES SELECTlONMES
1.1. 3ut et principe .................................
5
1.2. PIatGriel biologique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
f-
s:
1.2.1. Milieu de culture des bactgries et des
aetinomy&tes ..............................
8
1.2.2, MiXieu de culture des charn-ignonpkPo.*..b* ??.m.
8
1.3. Conditions d'ex@ximentation ....................
0
1.4. M1Sthode de confrontation du Tarasite et des
germes antagonistes ........................
9
1.5. Résultats; et exnressions : discussion ...........
9
1.5.1. Préliminaire ................................
9
1.5.3. RGsultats
10
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
1.5.3. Expression mm~riqu cor.
10
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
1.5.4. Expression gra?hique ........................
10
1.5.5. Analyse de variante ........................
10
1.5.G. Disc'ussion ................................
10
CHAPITRE II z ACTION COMJGUEE DES GERMES i'%TAGO--
NXSTES SUR LES CBNIDIES EM GERMII~i~TIQM DE PYRICU-•
LARM ORYZAE CM,
J,î, But et principe ................................
21
2.2. MatBrie1 bioloc&ue et conditions d'ex$rimen-
tation ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
21
2.3, RGsultats ......................................
21
2.4. Exp&sion numWt.que des r&ultats I: Discussion.
21
2.4.1. Ph&om&ne de synergie .....................
21
2.4.2, Ph&wsnBne d'incompatibilitG ...............
21
2.4.3. Compatibilit@ entre composantes biologiques
26
2.4.4. Incompatibilité ?articlle .................
26
CHWIT~E 111 : INtlIBTTIfW PF L f'. WWMTXtll~ ??ES
CWWlES I)f! WWTE %,fz LE fWZEL!l?F ?FS
fi fitrfi rnP.11 Is-rrn IL-fi** * fifi B-fi

3.2. Mat&iel biologique . . . . . . . . . . . ..*.....*.*....* II
27
3.3. Conditions d*exp&rimentation
27
?? ? ? ? ? ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
3.4. P?éthodc, de confrontation du pwasite c?-;'cc 1s
mycrllfum des germes antagonistes .*.es..a....*...
27
3.4.1, Prby!aration et utilisation de la sus-ension
nycolienne de l'antagoniste ..*.***.*0.*...
27
3.4.2. PIEthode de confrontation . ..".O...........
27
3.5. R(ssultats *.Q**.....*.............aso........*..
27
3.6. ExpzessLDn nw&rique des résultats . . ..**........
27
3.7.
,,
Exnressfon graphique des r6sultats .*....*......
27
3.8. Discussion 0..*..*.,**....*......**...*~.*..*.~.
27
3.9. Synthèse .
..I*.‘*...........*.."..*..*.....****.
31
CHAPITRE IV 9- COMPORTEMENT DU M:1TERXEL BIQLOGIWE
VIS-A-VIS DE QUELQUES MOUItMllTS USUELS
4.1. But et pinciye . . . . . . . . . . ..*0...0..*...**.....
35
4.2. Matcrie . . . . . ..*.......C...*~......*....**.*..
35
4.3. Conditions d'expérimentation et mbthode de
confrontation r....r.....*...r*.r.*.......,**..
35
4.4. RBsultats s Discussion ..a....*........O.......
35
CONCLUSION GENERALE .*...................*.*...*..
40
BIBLIOGRAPHIE . .
..*..........."......G*.**........
42

Je remercie Monsieur le Professeur Albertini de m"avoir accueilli
dans son laboratoire et d'avoir dirige le jury de mon m@moire,
Tfr $Y, Docteur-*Ing6nieur,
a suivi, diricr6 grbce'à ses conseils
trEs utiles, et carri+ mon n@moi.re, qu'il trouve dans ces quelcsues
lignes l'express,ion de mes remerciements les nlus vifs et de ma
reconnaissance tr&s sincère.
Je remercie Gqalement les membres du jury d'avoir accepté de parti-
ciper & la soutenance de ce memoire,
Res remerciements vont @salement à Mr ~EFWOUCIIE, gui, avec bienveil-
lance, a accepté de mettre au palnt ce travail.
Durant mon s@jour au laboratoire de Fatholoqie VGg&alc de
l'E.N.S..?%.T.) mes collègues ont toujours su creer une atmosphGre de
collaboration franche et de compréhension récinroque, qu'ils en
soient remerciEs.
A tous ceux Tui, de près ou de loin, ont oarticip6 a l'accomplisse-~
ment de ce travail.
A mon peuple,
w tous les damnés de la terre.

Le riz n'est pas une cÉréalc exclusivement tropicale. Sa cul-
dure est pratiquge depuis longtemps dans les rggions tempérlres. !Mis
c"est dans les pays chauds qu'elle est beaucoup plus d&eloppbe. Elle
y joue un r8le essentiel dans l'alimentation ds trGs nombre.uses popula-
tions, notamment en Asie.
Dans les pays europeens, les rendements du riz sont tr&s
élevds 2 en Espagne, on obtient 61,6 q/ha, en Italie 53 qlha, 47,2 q,'ha
en Portugal, 50 q/hal aux U.S.A. En U.R.S.S. les rendwents du riz sont
de l'ordre de 40 q/ha. Mis cependant, en 1979, on obtient dans la
r&gion de Krasnodar des rendements records de 102 q/ha.
Bans les pays en voie de d&eloppement, les rendements du
riz çont tr?& faibles ; ils y sont de l'ordre de 16 à 20 -/ha.
Au Sénégal, l'aspect konomique du riz est trés important. Le
SW?qal consomme 256.ooO t annuellement et ne produit seulement 110 'a
130.000 t, C'est pourquoi, dans ce pays chaque annee, on importe
170,000 t (soit 1'Equivalent de 5 ..l 6 milliards de francs C,,F.A.). Les
donnties statistiques indiquent gue les nécessités du SénEgal en riz
en 1990 sont de 350.000 t. C'est pourquoi, le SGnegal est obligQ d’auy-
menter sa production en riz pour diminuer au maximum l'import du riz.
Pour cela, il faut :
- Une politique agraire juste Aans l'intérèt des masses
paysanes :
- emploi et l'utilisation rationnelle des engrais mineraux
et organiques ;
- mise au point de methodes de lutte contre les maladies du
riz p en premier lieu, contre la pyriculariose,
L'expkience de la culture du riz montre qu'on obtient de
rendements C&~iis lorsqucon parvient a cofiserver une quantité optimale
de plantes saines et normalement d&eloppées Qr lEhectare. Indiscutable-
ment, le faible pouvoir germinatif du riz est dO a plusieurs Causes$
dont le semis de graines infestées.
La pyriculariose est l'une des principales maladies du riz
dans le monde. Les partes imputables ,2 cette maladie constituent 10 su
25 %, et dans certaines r??gions parfois jusquӈ 70 %, en Inde (Padmn-
nabhan et sl., 1962).,
Au Japon# on observe 25 F> de perte en ;nddy. Aux U.SJ., les
pertes dues a la pyriculariose pendant ces dernieres annees sont de
l'ordre de 30 - 40 0 (Pelhate I.P 1968).

En U.R.S.S.e la nyriculariose constitue une r&lle menace dans
toutes les zones de riziculture. L*intensité du développement de la
maladie, m&ne dans certaines r&gions relativement sèches comme Crimsk et
l?strakhagne i-t dans certaines rdpubliques de la &Yoyennc-Asie, peut
atteindre 8 " 12 % @etrov, 19653.
Sur le plan africain, la pyriculariose constitue un flbau
assez dangereux : au Togo, la pyriculariose reste In maladie du riz la
plus importante (S. Koffi Akator, 1981) e Au Benin, la nyriculariose
t
inexistante au depart, constitue actuellement la contrainte majeure de
la culture du riz (S,,R. Vodaue et col., 1981). ,Iln S&éqnl, l$existcnce
de la pyriculariose fut mentiorMe pour la Première fois par Chevaugeon
et Delassus en Casamance. Oais ils indiquèrent une faible incidence de
cette maladie. Ces p&dictions ont dt6 confirm&s par Bouhot et
Mallamaire (1965). Mais depuis ces derniéres annzes, on remaraue
.- d'imyor-
tants dGg<ftrr causés par cette maladie. Nos observations dans les
rizL&res de Djibt%or (1979) et celles de Georges linddad et S@U~ dans
lt-ls riziewes fluviales de la Casamance le confirment.
L'agent de la pyriculariose dans toutes ses formes de menifcs-
tation est le champignon Pyrfcularia QI~z&~, de l'ordre des -tly?hales,
de la classe des Chz?mpignons Imparfaits (Fungi imperfectî). Son mycelium
se developpe et parasite l'intfirieur des tissus de la Tlante-h8te, La
t&Àe de couleur grissale sur les organes infestlls est form& de coni-
diophorrs, de conidies et de mycElium. Les conidiophoros sortent du
stroma du cbtE inférieur de la feuille, isolés ou en faisceaux. Les
conidies piriformes a la base: amincies au somwtr pourvues de 1 a 3
cloisons ( en majorit& 2) hyalines à olive p%le, resurent 14 - 40 x
13 u (Nishikado) e D'aorés Choumakova et ?etrova, les conidies se
dGvêloppent entre 17 et 38' C.! et elles meurent ZI la temperature SP-52'C.
La 1ongWité du champigon dbpend de plusieurs facteurs du milieu, en
particulier, de lghumidité de l’air, du pH du milieu et la température,
Au COU~S des essais r#GalisGs par SY (19761, le pH 5,95 z Gtb celui qui
a rsvéle la plus grande honogéneitG, tant du point de vue de r+ularit-,s
dans 1'Gpaisseur du m:ycGlium que rbpartitian de la teinte brune.
L'infection du riz par pyriccil,~rio ~Cyun~iese manifeste sur
les feuilles, les noeuds et les panicules.
Pour lutter contre cette maladie, qui est un fllau mondial,
on prt)conise plusieurs m$%hodes : - am9liorstion g&nGtique
- chimiothérapie
- thermothérapie
-e techniques culturales

La recherche de resistance horizontale et verticale des
variétBs de riz a la pyriculariose a toujours ét6 la prboccupntion de
tous les Glectionneurs - rizicoles et des phytopathologistes de tous
les pays.
L'utilisation et l'emploi des engrais surtout azotes, la date
de semis, le type de rotation, les facteurs cosmiques de l'environnement
sont autant de facteurs qui peuvent, soit favoriserF soit limiter le
ddveloppement de la pyriculariose.
Dans plusieurs pays rizicoles et dans le but d'Glim.iner
l'infection primaire, on dbsinfecte les semences par des fongicides du
type rodane, grano8ane, mercurane, formaline, T.Y.T.D. sulfate de cuivre
etc...
on ulvéxis
Pour stopper le developpement de ïa pyriculariose/ln Rasse foliai-
rc par des fongicides organomercuriqucs et organocuivriques.
On peut également procéder a une désinfection des semences
thermothérapie (54' C pendant 15 mn),
A long terme, la protection du riz contre la pyriculariose
notamment devra nécessairement conjuguer différentes méthodes de lutte
judicieusement choisies et associ6es compte tenu, par eilleurs des
impkatifs économiques, sociaux et ~coloqiques.
%algr6 la multiplicitc des methodes de lutte, ti ce jour
cependant, aucune solution dgfinitive n'a étB donnée au problZ!me de la
pyriculariose, Zi cause de la tri?s forte variabilitV de l'agent pathogène
(Parthasarathy et Ou, 1968,)
Ainsi, la mise au point de nouvelles m&hodes de lutte ne
présentant - autant que faire se peut- aucun risque pour toutes Les
composantes de la biosphère garde en voie de nos jours une importance
toute actuelle. C'est dans cet esprit que le 29 décembre 1972, le Comits
central du PCUS et du Soviet des Miinistres de l'U.R.S.S. adopta un
decret soulignant l'im]portance primordiale "du renforcement de la
d6fense de la nature et 1'amGlioration de l'utilisatisn des ressources
naturelles" et celle des recherches entreprises c‘n matière de lutte
biologique.
En U.R.S.S., les recherches sur les méthodes de lutte biolo-
gique contre les maladie se mGnent sur trois fronts D
- utilisation des antagonistes ;
- utilisation des antibiotiques ;
- utilisation des hyperparasitcs.
En France, a Versailles, le 30 mars 197.1 a eu lieu le prtsmier
colloque de la societé française de phytopatholoqie, qui a eu pour
thgme : "les moyens biologiques de lutte contre les maladies des plantes".
"Hypovirulence et lutte ,biologi.que dans le cas de 1'Endothia parasitica
ic?un31+-~~
"T74 Y..- ^ hrr-lf--*.l-- ~-- s- - -1

-4-
virulence chez Ophiobolus graminis (Lemaire, Jouan), "LPantaconîsme
microbien en pathologie vG#tale" (Louvet), "les virus des champignons
(Spire) etc... sont autant de thames qui montrent que des efforts sont
deployGs pour un meilleur essor de la lutte biologique.
Dans les pays en voie de dbvelopnement, l'utilisation de cette
mGthods de lutte est pratiquement inexistante.
Très peu de choses ont Gti- util.is%es dans la lutte biologique
contre la pyriculariose. Certains ont tcatiC d'utiliser des souches hyno-
virulentes pour nr&wn:Lr la plante - hBte contre .l.es souches virulentes
(Soshii, 1950, Kiyosawa, Fujimaki, 1967).
En appliquant plusieurs techniques de confrontation, $7'
'r f
Albertinî et Hamaut (1977) avaient dGmontr8 cfue 1:4 croissance mycGlicnne
de Pyricularia oryzae est inhibGe a dîffbrents degr6s par les champianons
suivants :
- Trîchodermn virîde qui, Zi pH bas (3,5 - 4,f) se r&vZ!le
l'antagoniste le plus actif par son action de contact.
- Nyrothécium verrucaria, a pH &levG (5,6 - 6,2) se distingue
par ses actions différlies et a distance.
Les auteurs ont notG, en outre, que des associations zntagonîs-
tes inhibent fortement, par synergie, la croissance myc~lienne du
pathogene (70 % 8 100 9).
Par ailleurs, poursuivant toujours cette optique de recherche
de mise au point d'une méthode de lutte bioloaique contre Pyricularia
oryzae, ils ont aborde l'étude de l'action "in vitro" de trois germes
sur la germination conidienne du parasite, selon deux m&thodes de
confrontation :
1) action des filtrats bruts et autoclavés sur la germina-.
tion conidienne du Pyricularia oryzae
2) action des spores antagonistes en suspension dans 1~
liquide de culture sur la germination des conîdies de Pyricularia oryzae.
Dans leurs investigations de mise au point d'une methode de
lutte biologique, SY et col. (19.77) avaient dcfini la démarche msthodo-
logique suivante :
1) recherche et dbterminatîon des germes qui inhibent
"in vitro" la croissance my&liennc et/ou 13 aermfnation du nathog23ne
.
;
2) Gtude du comportement des germes antaqonistes sur toutes
les composantes de la biosph&re ;
3) Mude du (ou des) m&zanismes du (ou des) ph3nomcCnes
d'antagonisme :
4) application de l'antagonisme "in vivoR sur lih6te conta-
mine par le pathog8ne ;

-5-
5) étude des nrobl2me,.s techniques et konomiques posés par
la mise en application agronomique de la mlUthode.
Dans notre étude, nous nous proposons d'apporter une modeste
contribution à cette dG.marche méthodolosisue, fondbe sur l'antagonisme
fongique et bactérien. Les axes autour desquels s'articulent notre Etude
sont les suivants :
1) Inhibition de la germination des conidies du parasite
par les antagonistes
2) Action conjugéc des germes antngonistes sur les conidies
en germination de P. oryzae
3) Inhibition d6 la germination conidienne du parasite par
le mycélium des snthgonistes fongiques
4) Comportement des conidies en germination des germes
cryptognmioues sPlectionnés vis-a-vis de quelques mouillants usuels.

CHAPITRE PREMIER : INMIBITIOPd" DE iA'I;ERfIINATION DES CONIDIES DU PARASITE
=~~.l..--.--=~==
PAR ~ES'ANTAGONISTES sEt.ECTrofdiEs
;‘ORMG (1979) a observe que l'action antagoniste de Nyrothécium
SP* sur la germination conidienne du ~otrytis cinerea était beaucoup
plus active si la suspension conidienne de ce dernier avait étE préin-
cubee pendant 20 h. Il a aussi mis en evidence que les molécules actives
sur Botrytis cinerea contenues dans le filtrat de culture du Myrothécium
SP-
sont thermostables.
Au Nigéria, on a observé l'invasion des hyphes de Pythium
aphanidexmatum par celles du Trichoderma harzianum dans des ?dlanges
de culture des deux champignons. On a trouvb aussi que quelques isolats
de Trichodermas produisent des composbs volatiles (Icetaldshyde chez
T. viride) et non volatiles (la trichodermine et autres antibiotiques de
nature pe?tidique) inhibiteurs de croissance d'zutros champignons.
Les Actinomycetes antagonistes produisent facilement des
substances antibiotiques de diffbrentes natures. En 1965, huit substances
ont étP déja dGfinitivement isolges : l'actinomycetine, l'actinomycine,
la micromonosporine, la litmocidine et la my&tine. Ces antibiotiques
sont trCs souvent toxilques pour les bactéries, d'autres actinomy&tes,
des champignons et parfois pour les animaux. Leur production varie en
fonction des espaces utilisées.
Chez les bactéries, on a trouvé, dans de nombreux groupes des
souches ayant de fortes propriétes antagonistes aussi bien envers les
bactiiiries qu'envers les champignons. On trouve que les bactt-ries ants-
gonistes rcd2fient.k physiologie.des organismes affectes ; certains
processus de d&omposition sont soit accélGrPs soit retardes (Nenski
1892). Les bactéries peuvent produire des enzymes qui degradent des
parois véqi%ales ; mais leur mhanisme de dégradation est encore mal
explique.
1.1 - But et nrincipe
Dans cette premi&re partie de notre travail, nous voulons
faire un "screening" nour èvaluer 1'efficacitG des germes antagonistes
sur la germination des conidies du parasite,,
Le principe consiste a confronter sur une lame 3 concavite
chaque germe antaçoniste avec les conidies du parasite.
1.2. - Matériel biologique
La souche de Pyricuiaria oryzae utilisbe dans nos expériences
(Se31 a t%5 isolee au Sénégal, en Casamance, 3 partir de l&sions
foliaires de la varisttl SEP? 302 G.
Les douzes souches antagonistes que nous avons utilisces ont
7ini I Y 7 24 nl r*rrcGra- A A f a .%Y 4.. $7
.f-2.L2-,----.
.
..-
-__

-*
(
.
0
:
-7
(
GERMES MICROBIENS
:
ORIGINE
c FOWRNISSEUP )
(
?
?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ?
?
:
?
?
( 1. Trichoderma Jpeudokoningii kBaarn
: CBÇ
)
1
:
.
1 2. Trichoderma harzianum
:Baarn
0
CBS
d
.
:
( 3, Trichoderma viride/orsan
; MtSl62
$
ORSAN
c
?
r,
C 4, Trichoderma koningii
cBaarn
L1
CRS
t
:
.
c 5. Fusarium sp.
:Vari&$ IKP
:
SY
c
.D
:
c 6. Yyrothécium verrucaria
:Baarn
D
CBS
4:
c
0>
(1 7. PTZ (Bsct&ie)
: EMSqT
.
??etitprez
c
*
:
1: 8. A2 S (Bactérie)
i EMSAT
:
SY
*.I
.
: 9, x2
(Actinomycète)
:Terre/Paala Sud ;
SY
?
?
h. x6
(Actinomy&te)
:Terre/Paalu Sud :
SY
(
:
:
Ill. GX2 (Champignon)
:Vari&$ IKP
c
SY
:
I
(12. GX6 (Champignon
:Variété IKP :
SY
f
?
?
(13. Pyricularia oryzae (Se3)
:Variétg SEFT1, 302;
SU
:
0
I
:
:
f
!
:
(
"
Y
G
:
:
I
:
:
.
D
Tableau 1 ! Liste des germes microbiens utilises dans nos exp&iences.

pathog8nes. Leurs origines et leurs fournisseurs sont indiques
dans le tableau 1.
Les exigences nutritives et les conditions de dheloppement
(en particulier, pH et t") des champignons, des actynomycètes et des
batteries sont differentes.
Les bactgries et les actinomy&tes se développent bien en
milieu neutre ou basique et ci des températures g6nBralement éLevées
(optimum variant approximativement de 25 à 3O*C).
Los champignsons, bien tlu'ils croissent dans un Large Eventail
de pH, @sentent habituellement un optimum de croissance dans une zone
de pH modcrément acide et à des tempbratures comprises entre 22 et 28'C,
1.2.1. - Milieu de culture des bactéries et des
œ-œœ-œœ--œœœ"-œœ--u1œœœœœ-~~-~~œœ.~
-or.---
actinomycètes
--UIC.-- œœI~.œ
Les souches de bactéries et des actinomycetes ont &6 repi-
quGes sur un milieu nutritif liquide dont la composition est la suivante :
- Extrait de viande . . . . . . . . . . . 3 g
- peptone ..*.........a.......* 2 g
- Nacl 0...*....a....*......... 5 q
- Eau distillée q;szp; .*.... 1300 ml
Le pH est ajusté à 7 avec %OH (N). Le milieu est reparti dans
des tubes a raison de 10 ml par tube et autoclav6 à 12O*C Pend:ant 20
minutes. Après ensemencement, les cultures sont mises à incuber à 28OC,
2t l*obscuri.té.
1.2.2.e Milieu de culture des champignons
."~-œœ"œLIIIU--œ-L-DLœœœœœ-~œ -œœ-
C'est le milieu P.C.A. (Pomme de terre - carotte - Agnr),
permettant une croissance satisfaisante pour tous les champignons qui a
Et& utilisé :
- Pulpe rapée de carotte . . . ..m*...*....
20 (Y
- Pulpe rapBe de pomme de terre ???????????????
20 9
- Gelose . . . . . . . . . . . ..e.....*.*......o..
20 9
- Eau distillee q.s,n. ?? . . . . . . . . . . . . . . ..lO0O ml
1.3. Conditions d'expérimentation
Dans ses exp@riences, SY avait fait Etat de ce qu'il avait
convenu d'appeler '"effet masse" : au-delà d'une certaine? valeur de 17
concentration conidiennc, on remarque un phénoméne dYauto-inhibition,
cgest-à-dire la dtkroissance progressive jusqu'à annulation totale du
pourcentage de germination des conidies. C'est pourquoi dans cet esprit
aque nous avons fixe comme concentration globale des germes microbiens
sur chaque lame à concacitG à 18 :c 104 conidies/ml ; en effet, l'auteur
(2 &tabli quDa cette concentration, le phénomene d‘auto-inhibition
n'Gtait pas impliqué dans la rt?duction éventuelle du taux de germination

Par ailleurs, nous avons utilisG differentes concentrations
c"est-a-dire différents rapports de concentrations des germes antago-
nistes et du parasite :
Cl z 9 x 10~ conidies/ml du rapasite f 9 x 104 conidies/ml de
1"antagoniste
C2 : 6 x 104 c!onidies/ml du parasite + 12 x lO* conidies/ml de
l'antagoniste.
Les conditions expkimentales étant les suivantes :
- Germination dans de l'eau distillge
- Température : 25*C
- Obscuritb.
1.4 X(sthodc de confrontation du parasite et des germes
antagoniste5
L'inoculum est issu de cultures 4gées de 10 j. Apres broyage
et filtration nous ajustons le titre 3 la concentration voulue par le
comptage 3 l'hématim&tre de Mallasez,
Les lames =I concavité reçoivent 3 volume égal (0,l ml) des
suspensions conidiennes du Byricularia nryzae et de l'antagoniste
implique4 ; pour éviter le desskhement au cours de l'inoculation, on
place ces lames sur des batonnets en verre dans des boites de Petri
dont le fond est tapis& par du papier filtre imbibg d'eau distillik
stérile. Ces bcXtes sont mises 3, incuber pendant 15 h 3 25OC .ii
l'obscurite.
l.S.Résultats et expressions : discussion
1.5.1. PrGliminaire
".-c---e----L
L'aptitude des germes antagonistes 3 contreler "in vitro" la
germination des conidies du parasite est apprtSciée par leur fwultg
à inhiber soit la germination proprement dito (IG) des conidies du
parasite, soit le d&eloppement du tube germinatif Csmis (1~) ; les
relations permettant l'evaluation de ces paramètres pourraient
s'exprimer comme il suit r

CT
= germination sur témoin (%f
G
= germination sur essai (8)
IG
= Inhibition de la germination

.*:1(-j*.
I
1Ic= bmLx

z
I
100
I
i
LT
!
-
avec
LT c- Longueur moyenne (p) des tubes germinatifs sur
t&moin
L
= Longueur moyenne (p) des tubes qerminatifs sur
I'essai
Ic = Inhibition (9j) du developpement des tubes qerminatifs
du parasite par les traitements correspcndants.
Far ailleurs et pour plus de rigueur scientifique dans nos
analyses et dans le but de minimiser tout effet empirique voi.re subjectif,
nous avons pro&de a une analyse statistique des rBsultats.
La méthode de Newman et Keuls Utilis&e est bas& sur la compa-
raison des amplitudes observees pour des groupes de 2,3,...p moyennes,
avec l'amplitude maximum attendue 2 un niwcxu de siqnificationyH donn&
Pour effectuer cette comparaison, on doit calculer la '"plus petite
a@itude significative" donne@ relative a des groupes de 2,3..,p moyen-
nes (p.p.a.s.)
.&- d.d.1 de la variante résiduelle Si.
P- nombre de moyennes
?x- seuil de signification
If- nbre d'observation intervenant dans le calcul des moyennes
Q- quantité tabul&e
b,,- p.p.3.s de N'ewman et Keuls
1.5.2. RGsultats (cf tableau 2)
-,---w-m*-*
1.5.3. @~ressFon numkicrue (cf tableau 3)
-r-rra.m.r.œ-.Bl--i..s..x"
1.5.4. Exnression craghigue (cf figures 1 et 2)
v-LLCI---.--I-a 48-œ. w-
1.5.5. Analyse de variante (cf tableau 3)
"'em.- .m-cIII.wI----e-
1.5.6. Discussion
I----we.II-
+ variation lige au facteur A (germe antago‘rlistz) : cf tableau 4
La différence trGs hautement significative (53,51. par
rapport Z! 1,881 traduit 17sptitude des qermes antagonistes ;3 inhiber la
germination des conidies du parasite.

-ll-
* variation fige au facteur B (concentration) J CC: tableau 4.
-
La diffkence très hautement significative (20,62 -ar rapport
3 3,99) révèle que pour certains germes, le ?eTrb d'efficacit6 est li$
c? la concentration de la préparation utili&e.
P variation liée aux int0ractions des facteurs A x I3 : synthese
(cf tableau 4 et 5 : figures 1 et 2)
De fait 1"intéraction A x B constitue 3 nos yeux la traitement
proprement dit. La difffrence significative (4,82 > 1,88) permet de
corroborer l'observation mentionn& 3 l'alin& précédent.
Nous observons par exemple (cf tableau 3) que r. gswdo&o~Ja-
gii y A2S, a2r CXu et crtr, inhibent A 98, 91, 83, 8.1 et 80 % respectivement
la germination des conidies du parasite lorsvue nous considérons la
concentration C2 (12 x 104 conidies/ml) par contre,. les taux d'inhibi-
tion correspondant ss616vent B 73, 85, 70, 78 et 75 % respectivement
lorsque les mGmes germes sont examir&s sous l"anqle de la concentration
Cl (9 x 1Q4 conidies/ml).
Par ai.lleWs, Furarium (95 = 95 %), M. verrucaria (c)g = 9'1 %)
et PTZ /80018 8) prhsentent le même profil d'efficatite quelle sue soit
la concentration usit&e.
Signalons enfin que T. hn2-zianum ne prkente. aucun int&-&t
pour ce type de test puisque le taux d'inhibition maxima observé est de
14 % .
Corrélativement, l'inhibition Finimum exercee par les qermes
antagonistes sur le développement des tubes germinatifs des conißies en
germination de P. oryzae (toutes concentrations confondues) est SU~+
rfeure Ou t+mh? 2 ?2 % pour T. pseudo kaningii, Fusaxium, M. verrucaria,
QS, a2 et ~16,
Inapte 3 inhfber 1'6mission des tubes germinatifs, T. harzia-
num est fgalement incapable de contrarier le dEvelonpement des filaments
mycEliens.
A la lumiére du test de Newman et Keul (cf tableau 5) il
s"avere que Myrothécium verrucaria et Fusarium sp..d'une part, .A2S et
f-Jx(j r d'autre part, ont un m6me degré d'efficacit6 quelle que soit la
concentration.
Par ailleurs, on constate que tous les germes prcsentent des
diffGrcnces de niveau d'activitc en fonction des concentrations de leurs
suspensions conidiennes ou particulières.
Cette exp%riaentation, nous a permis de mettre en Evidence un
certain nombre de traitements capables d"Snhiber tr,ls significativement
la germination et le développement du tube germinatif des conidies r3u
.s

-12-
Tableau 2 * Germination CG) et longueyr moyenne des tubes
germinatifs (LI de 13. oryzae en interaction directe
avec les conidies ou narticules des germes antago-
nistes 7 15 heures d'incubation 3 25'C/obscurit&.
N.B. ?iodalité de confrontation du parasite avec Ics
?
traitements correspondants :
Cl = FIélange volume c3 volume de suspensions
parasite (9 x 1O'l conidiesJm1) et de l:'antago~-
nfste (9 x 104 conidies ou particules /ml).
C2 = M6lange volume c3 volume de suspension du parasite
(6 x i04 conidies/ml) et de l'anta~onlste (1'2 i 10iJ
conidlies ou particules/ml).
Pour chaque type de traitement (couple parasite x anta-
goniste 3 concentration dgfinie), 3.e taux de germine-
tion a ét6 SvaluE Lz partir de 400 conidfes et la
longueur moyenne du tube germinatif de 200 conidies
germEes.

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- - - - - - 4 . - "
I---.4. _ --..
Facteur B f
Cl
1
"-4 L.,.-'Concentrtltion) ;
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; 1.23
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:
:
:
:
-
-
--w-
--.. _ 1

Tableau 3 : Inhibitien de la germination (1s) et du dVveloppe-
Kent des tubes gerM.natifs (Ic) de . aryzae en
intérnction directe avec les conidies ou les parti-,
cules des germes antagonistes ; 15 heures dPincuba-
tion 3 25 *C/obscurité.
ix * 13 L - Plodalitgb de confrontation du nnrasite avec
les traitements correspondants :
Cl = Mélange volwe 3 vol.urne de suspension du
parasite (9 x 10': conidies/mï) et de l'antaconiste
(9 x 104 conidies ou ?articules/ml)
C-, = YZZlanrre volume I volume de suspension du
pkasite (6 x 10" conidies/ml) ct de l'antz~oniste
(12 x 104 conidies ou particules/ml) D

-lS-
l(ConcentratTon)
a
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IL
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-
:
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:
:
. .
(
:
:
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:
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:
7
:
14
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c
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a
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\\
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c
0 81
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:
f
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.
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:
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1
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:
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?
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( T . v.iride/orsan
29
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55
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71
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0
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:
0
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1
t T . koninctii
:
11
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66
:
56
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i Statistique Fa = CI,05 )
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de 1 SCE
* ddl : Carre
_-~___Y.---I--*.-UY.-.I,---.~Plly.-.
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: moyen
' I calculGI F critique
1
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(Variation :40 ,26 ,? i
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103
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, -,-.
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Facteur
ii2 345 64 ; 12 f 2695 47 f
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0
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53,51
( A
.J
;Fi2:78=1,8801
Ill*-
.
;l*03j396
; 1 4
-;
103&96 PI
20,62
:F133
,
=3 '3976)
v-
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:
R
:
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- )
:
?
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:
>
)
(AXB
:2913,58
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12 : 242,?9 0
4,82
:F~2;78=1,8801;
(
:
:
*--
- -
--
--..-
~RESIDUEL
.Y
1
:
l-P
i3928,60 i 78 :
SO,37
%
-
:
Tableau 4 z I.nalyse de variante : F des principaux effets

-19-
P?. verrucaria (C2) ........... Xi = 2,03 -1
Y. verrucaria (Cl) ........... X2 = 2‘50 1
T, pseudokoningii (C2) ....... X3 = 4,9i ~--=,
FllsariurL sp. (Cl) ............ x.j 3 g,52 I 1
Fusariurn sp. (C2)
-
............
i
1'
X5 =11,56 ,. i-,
.
.
K2) . . . . . . . . . . . . . . . . ..e. x6 =13,63 i i :-
l
t
:
1
022)
. . . ..*......0*.*... x7 =16,10 -!
1 1 i--
(Cl) *.............0.... X3 =19,30 - -
1
i
(C,) ?????????????????????????????????
=21,88
?
?
?
i
i
(C$ ???????????????? ???? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
Xl0 =23,33
i
i
QI
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ? ? ? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
Xl1 =23,85
i
?
?
? ? ? ?
? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
x12 =24,22
f
?
?
..*.*.....0.0.....
????
x13 =24,33
1
1 1
(C,)
. . . . . . . . . . . . ..**.m xl4 ~24~50
i
:
1
f
K,) .*......**...*.e.. Xl5 =25,4.2
F
i
t
1
T. pseudokoningii .,.R...... X16 =26,3? --- ; 'T
cl2
(Cl)
!
*..........*.a.... Xl7 =2&,26 - - - -
T. koningii (C2) ....OOO..*. Xl8 =32,47 -s
L
T., viride (C2) . ..*.e....... x19 =38,47 -
-m 1
cx2
te,)
?? . . ..*.......o.... x20 =41,97 --
i
-
:
1. viride (C2)
x2l =47,15 -"-
f
o........ . . . .
- - - !
T. koningii (C,) . . ..e....n. x22 =55,73
se3 (Cl) . . . . . ..***..**e... X23 =56,95
T. harzianum (C2) . . . ...*... x2<; =60,64 --
T. barzianum (Cl) . . . . . . . . . . X25 =61,89
St?-
(cg
. . . . . . . . . . . . ..a... X26 =68,51.
-
-
TABLEAU 5 : Résult:ats du test de Newman et Keuls.

-2o-
ccntr6le biologique "in vitro" avec des rksultats fournis par l.'utilisa.w
tion de fongicides r6putés efficaces contre P. oryzae : de plus, nous
devrons dans l‘avenir envisager de mieux circonscrire le seuil d'utili-8
sation et d'efficacité des traitements biologiques et ce par utilisation
d'une gamme de concentrations plus large et plus varice.
ces remarques importantes que nous devrions envisager de
façon prospective apportercns sûrement une contribution non n&rligeable
dans une perspective de lutte biologique contre P; oryzae.
Pour l'instant et dans le cadre de nos preoccupations actuelles,
nous aimerions aborder le probléme de la synernie bventuellc irthfrente 3
1"association des germes antagonistes contre les conidies en germination
du pathogène.

CHAPITRE DEUXIEME -
--------1-----c--
-----------------
2.1. But et principe
Dans ce chapitre, nous nous proposons de voir si L'action
conjuquëe de plusieurs germes antagonistes se traduit par un accroisse-
ment (Synergie) ou une rfduction (antagoniste) du taux d"inhibition
exer& sur les conidies en germination de P. oryzae.
2*3. Eatkiel biolosiaue
_ . . et conditions d'exukimentation
-
-
Le materiel biologique, les conditions, de meme que les
techniques d'expkimentation sont les mftmes que ceux utilises au
chapitre premier.
LgEvaluation des taux de germination et d'inhibition de
germination repose sur l"utilisation des mêmes formules prkédentes.
2.3. Résultats : cf tableau 6
2.4. Expression numerique des résultats (tableau 7) :
Discussion
Le tableau no 7 révéle plusieurs types de profil que nous
pourrions matérialiser par quelTues exemples re@sentatifs :
2.4.1. Ph&omEne de syner$y
*m---m-I-'-e--- m-e
Tous les traitements biologiques associant d'une part ~12 avec
T. viride, T. koningii, T. harzianum et d'autre part PTZ avec T'. viride,
T. koningii, T. harzianum, azp a$, GX6 permettent la mise en évidence
d‘une synergie de très Chaut niveau entre les comoosantes du binôme
correspondant et ce quelle que soit la concentration considEr6e.
De plus, et pour la concentration Ci uniquement, nous obser-
vons une tr$s bonne synergie lorsque T. pseudokoningii est WSOCi6 ?i
a-
&, a6, FTIZ ou Fusarium ; la m6me observation est valable lorsque PT% ,r
est conjugué à A2S ou GX2 tout comme pour le couple GX2 x GX6. Cet
accroissement d'inhibition pourrait-. et abstraction faite d'es autres
mkanismes possibles -
s'expliquer soit par l'apparition dans le
milieu de sous-produits engendres par les comvosantes chimiques propres
% chacun des antagonistes, soit 3 l'effet rcsultant des actions propres
aux antagonistes précitbs.
2.4.2. PhBnomene d"incomEatibilitl5
o---wuu-..--,.---m-.* MIm-..-NI.n
A l'opt~~osé de la synergie ra%%Xement tlBcrite, nous obser-3
vons que tous les binomes associant dsune part M. verrucaria 7

Tableau 6 : Germination et dgveloppement des tubes
germinatifs des conidies du parasite associgs
deux à deux - 15 h d'incubation, à 26'C/Obscurité.
Le taux de germination (c) des conidies du
parasite est evalué à partir de 400 conidies et
rapport& par rapport au t&moin, tandis que la
longueur moyenne des tubes germinatifs (L) l'a
été à partir de 209 filaments germinatifs.
ci = Concentration définie par 9 x 104 conidies/
ml du parasite + 4,T x 104 conidies ou particules
de chacun des composantes antagonistes.
Ci! = Concentration définie par 6 x l.04 conidies
du parasite/ml. f 6 x 104 conidies ou particules/
ml pour chacune des compos,antes antagonistes.
N.B x "T.p," signifie tube germinatif très Tetit.
f Les cases vides correspondent 3 des artéfacts.


-24-
Tableau 7 : Inhibition de la germination et du développement
des tubes germinatifs des conidies de .P. oryzae
en interaction in vitro avec les aermes antagonistes
iSsSOCi6S deux 3 deux.
.l5 heures d'incubation 3 25'C/obscurité.
&e taux d'inhibition (IY,) de la germination des
conidies du parasite est évalué a partir de 400
conidies tandis que celui d'inhibition du develop-
pement des tubes germinatifs (1~) l'a ét6 3 partir
de 200 filaments germinatifs.
N.B. + " rlcm" signifie le tube germinatif est tr635
petit qu'on considère que la conidie n'a pas
Terme.
+ Les cases vides correspondent 3 des arti"acts.

iT.viride fT. ko- IT.harzi.a-fT.pseud&
i
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P. 0
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r

GX2 et GX6, d'autre part CX6 a T. koningii, T. harzianum, T, pseudoko-
ningii, a2,
tt6 et GX2, p our la concentration (Ci) engendrent une dimi-
nution spectaculaire du taux d'inhibition de l;i germination des confdies
.
du earasite.
L'action conjuguée de GX2 avec T. harzianum, T. pseudokaningii,
a2 ou a6 pour la concentration (Ci), a2, a6 (C;i) ob6issent 3 la même
règle.
Enfin, ce méme type d'incompatibilit& se manifeste chez les
binames u2 X cr6 et Fusarium XT. koningii,
N'ayant eu le loisir de proceder 3 des recherches précises
quant aux mécanismes impliques dans l'apnarution de ce ph6ncmènep nous
nous bornerons ici 3 avancer quelques hypotheses plausibles D la
décroissance observe!@ serait sous-tendue soit par une destruction des
principes actifs au cours de leur mixage, soit que les principes actifs
induits par l'une des composantes du binôme aient ëté complexés - donc
inactives - par les princinespropres a la deuxième composante.
2.4.3. Comptabilité
.ze,.o.~
entre composantes
m.--".e--Ys.~..a---"-~-
bioloq;&q~~~
-IImI---wCIILI.Y.P
Sans nous apesantir de façon exhaustive sur la multitude
d'exemples disponibles dans le tableau 7, nous aimerions situer ici,
le cas d'associations se traduisant par des résultats (inhilbition de la
germination des conidies du parasite) approximativement identiques 3
ceux caract&istiques des composantes de base sans qu'il se manifeste
une quelconque synergie : il s'agit 13 d'une comptabilité qui n'est pas
à négliger dans cette tentative de contrôle biologique de P. oryzae.
Dans la gamme des exemples disponibles, nous nous bornerons à citer
tous b?S couples asSOCiant FusaXium A T. pseudokoningii, a2, ~6, A2S,
GX2, G+ M. verrucaria.
2.4.41. Incompatibilit6 aariielle
-,,,,~,,,-------L~~r~-~-~=
On observe parfois un taux d"inhibition lég5rement inferieur
3 celui induit par la composante la plus efficace, c'est le cas lorsque
nous conjugons A2S ou avec GXg par exemple ; cette tendance se situe
entre les deux extr2Smes examinés aux alin6as 2.4.1. et 2.4.2.

irduia8nt
des taux d'inhibitfon nettement plus i5levtCs sur 1'Glongation
des tubes germinatifs une fois @mis que sur 1'6mission proprement dite
(= germination).
Enfin, GX2 est apte à contrarier (taux dUinhibition de 25 %)
l'émission des tubes germinatifs alors que ce m6me germe semble exercer
une action bénéfique sur l'elangation des tubes germinatifs déjà émis.

-28-
3,1. But et princiw
-.m.
-i--.
Le but de cette expérience est de tester l.'aptitude du mycelium
des germes antagonistes a inhiber in vitro la germination des, conidies
du parasite.
Le type de confrontation directe en lame 3 concavit.5 est simi=
laire B celui utilis6 dans le chapitre prëkédent g il. convient seulement
d:opérer avec des
fragments de mycélium du rlarasite au lieu de ccnidies
de ce dernier.
3.2. F?atkiel biologique -
-1
cf totalité des germes cryptoga-,
miques usités dans les cha?itres précédents.
3.3. Conditions d'expérimentation : cf chapitres prkédents,
3,4, Sthode de confrontation du narasite avec le mycelium
-1-m.-
des germes antagonistes
3.4.1, Préparation et utilisation de la suspension
--"~----NCYIIYIII-~-~-----,---~~,~~.~-~~
- n I e ..x,
mycelrtenne de l'antagoniste
V.---P--~P-L-U--œ.IU- a,e-rDq-,
Des confettis de cellophane (P, = 5 mm) sont disposës 4 la
surface et Zi la t+riphérie du milieu nutritif (PCO,} contenu dans une
boîte: de @tri. Chaque borte de pétri est alors inoculée en son centre
par l'antagoniste correspondant et les confettis; recouverts du myc6lium
antagonistes sont priKLev~s aprgs un d&lai d*incubation fonction de la
vitesse de dévelo-pement du germe antagoniste. Le rroduit correspondant
a chaque confetti est aiors mis en suspension dans 0,5 ml d'eau stériLe
distillee,
3,4.2, f:éthode de confrontation
--I--_---Y---_.,n---u_____
La confrontation directe est r6alisGe en deposant environ
0,l ml de la préparation préc&dente (préalablement hsnog6n6isée) dans la
concavité? puis 0,l mil) de$!JS??l?~~i~r??~~~~~~ de P. oryzae.
3.5. Résultats : (Tableau 8)
-
-
3.6. Expression numkique des résultats : (Tableau 9)
3.7. Expression graphique des résultats 4 fig. 3
- -
3,s. Discussion P tableau 9 et figures 3 et ,3
T. pseudokoningii, T. koningii, N. verrucaria et Fusarium exercent -un
taux d'inhibition minimum de 74 % sur la germination des conidies du
Larasite et leur efficaeite minimum s'elève a 92 % quant 2 l'inhibition

:
2
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fT’ pseudo-i T konin-:T harzia-i fl verru-:
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TablePu 0
- - : Germination (%) et longueur moyenne du tube germinatif (p) de P. oryzae (9 x 104
conidies/ml) en intéraction avec les fragments mycéliens des gerrxs antagonistes. _
15 h d'incubation 3 25“C/obscurit&.

---

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T. konin- IT.harzia- i
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Tableau 9 : Inhibition de la germination (Ic) et du dêveia?cement des tubes germinatifs
(Ic) des conidies de P. oryzae (9 x 104 conidies/ml) en interaction avec les
fragments mycéliens des germes antagonistes : 15 h d'incubation 3 25°C/obscurité,


t
ï
i
E; +-

-33-
3.9. Synthese : Tableau rkapitulatif des actions comparées
-- -des conidies et des fragments mycF?l.iens des
germes cryptogamiques,anta~onistes
sur la TKmination des conidies et l"éloncra-
-
tion des tubes germinatifs de P. oryzae
(cf tableau 10 et figures 5 et 6)
-
Contrairement 21 GX2 dont l'action conidienne est plus efficace
que celle mycélienne, nous observons que T. viride, T. koningii,
T. harzianum et T. pseudokoningii sont nettement valus efficients
(cf figures 5 et 6) contre la germination des conidies et contre l"elon~~
Tation des tubes germin'atifs du parasite par leur action mycélienne que
par leur action conidienne.
Par contre, M. verrucaria et Fusarium grocuxont des actions
comparables.

0
antqonjste
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z
sT. viride/i T. konin-: T. harzi& T. pseudo-i Y. verru-:
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*u.ka*L.uu
1 0
@capitulation des actions comr>arees des conidies et des fragments my&liens
des germes cryptogamiques antagonistes sur la germination des conidies et
l'élongation des tubes germinatifs de B. oryzae (extrait des tableaux 5 et 9).

-3s-
CtiAPITRE QUATRIEME : CONWiTEKENT DU MATERIEL SI%WNE 'Khb-vI!S JC
-
4.1 ..l?ut et princine :
Lors d'une exp6rience nortant sur le type d'interaction "in
vive", hote x narasite x antaqoniste, SY observa l'absence d'infection
satisfaisante (sur rsarcelle t6moin notamment) qénkalement induite nar
la souche Se3 de P. aryzae.
Excepté le mouilfant qui avait été chanqé (l'auteur avait,
faute de disnonibilité, substitu6 le Triton au Twen 60)toutes les
conditions expérimentales étaient identiques 2 col.les des exnériences
nréc9dentes I de là est n& 1"idGe de révkler nuis drévaluer l'inhibi-
tion éventuelle inductible ?wr des mouillants usuels, a priori "neutres"
sur l'expression 'in vitro" de la oonulation de germes bioloqicives
utilisés et ce, en vue d'une meilleure association qerme x mouillant.
4.2. Idatériel
+ ?atériel bioloaiaue 0 cf qermes cryntoaamiflues usités
dans le chanitre premier.
+ Youillants : Citowett, Triton, Twen 60 et Teenol.
4.3. Conditions d'expérimentation et mi+thode de confrontatin
- Conditions d'exy&rimentation e cf chanitrc 1
-m~"--I-m.-e----- ----"--l---"c~~~""-~---------
w. Prénaration des solutions de mouillants
=,,;--,-",--I-u---------c---u-u-----u--
Dans 99,9 ml d'eau distillée stérile, nous ajoutons 0,l ml de nouill~ant,:
1°homogénéisation étant obtenue nar aqitation viqoureuse.
- Prénaration de la
DL---,le-IIc---.m-m. susrension
------
coaidienne des qermes
-------U---r.-"--.r---o~l--ol.~..i-
crvbtoqamiaues
0 cf chapitre I
m,La..wu--wD-----
- Méthode de confrontation : cf chapitre 1
-1---,--10--01---'-1-----
4.4. Résultal_s (tableau 11.) : Discussion
L'analyse sommaire des resultats (tableau 1.1) r>ermet de révéler
nlusieurs types distincts de rbaction :
- Nous observons un taux de germination extrémement faible
(taux d'inhibition correspondant Vlev6) lorscrue li". koningii, T. pseudo-
koningii et T. harzianum sont en interaction avec le Citowett, le
Triton, le Twen SO et I.e Teepol 7 l'utilisation de tels mouillants
devra donc être dosée voire nroscrite pour toute application des uermes
correspondants.
w A l'inverse, Fusarium (1CC $de qermination auelque soit I.o

:
:
J
e
D
r
Germes: ,6
. .a . verru-
: T. konin-
: T.
; ;;,;;~;:-=;T. viride ,
harzia-:
e
: caria
.
aii
~ Fusarium
num . .
:
Se3
jPouill3nt
.
:
.
0
0
:
~------~~=--,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,-,,,-------------------------------------------~------~.~~----------
(
.
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I T??ITr)N
46
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I
:
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TEEPOL
P
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0
:
28
.
100
:
18
.
100
.
40
Tableame Comportement des conidies en aermination des qermes cryntoqamiaues
en prgsence de Citowett, Triton, Tween 60 et Teenol : 10 h d'incubation
a 2SeC/obscurité et humidité saturante,

3
i

1

f
--

-3%
compatibles avec l'exnression des conidies de Pus:srium.
- Le Citowett et le mren 60 ne perturbent crue peu ou pour
la
germination des conidies de M. verrucaria et de Se3.
- La germination de T. viride est totale (100 %)avec le Citowett;
le Triton et le Teenol tandis qu'elle se trouve relativement nbaissEe
avec le Tween 60 (44 %),
M. verrucaria terme a àO0 % avec le Teepol et tandis que
lPutilisation du Triton et du Teenol n'autorise la aermination de Se3
que dans des promrtions de 46 et 40 % respectivement.
Ces observations sommaires et nkanmoins int6ressantes@ vitro
demontrent la nécessite de tenir Corn+e de tous les facteurs lors de
l'expI5rimentation in vivo notamment : cependant et en d&it de leur
-
int@két manifeste, elles ne nous autoriaent pas 3 préjuaer du comporte=
ment final des germes lorsquo ceux-ci sont en présence de l"h6te : cette
expérimentation préliminaire mériterait donc dP&re mieux a,x)nrofondi:l.

-4o-
Pyricularia aryzao C~V. est un champignon de l'ordre des
Hyphales,
c'est l"agent de In pyriculariose dans toutes ces formes de
manifestation, Sa grande variabi1i.G génétique, sa grande capacita
d'adaptation au milieu biologique et aux conditions du mili.eu environ-
nant en font un parasite redoutable de la culture du riz.
XalgrE: les efforts Gnormes dérJloy6s par nresque tous les
puys rizicoles du monde, aucune solution dGfinitive n'a 6t.6 donnee au
problhe de la pyriculariose.
Aussi dans un esprit de recherche nous sommes nous o:rient&z
vers la mise au point dl'une m8thode de lutte biol.Joqique.
Dans la premiere partie de notre travail, nous avons étudie
"in vitro" I l'inhibition de la serminction des conidies du par!wite
(Ses) par 12 antagonistes fongieues, bact&iens et actino!l?ycGtes* A la
suite de ce criblaae initial, nous avons pu mettre en évidence un
certain nombre de traitements capables d'inhiber significativement la
germination et le d&elonpement du tube germinatif. Le de@ d'efficaci-
tb de certains de ces germes est lie a la concentration de la prepara-
tion utiliçee. Cependant, il serait interessant d8e comparer ces
resultats avec ceux fournis par l'utilisation de fongicides réputés
efficaces contre P. oryzae.
Pour l'avenir, et pour mieux cerner le seuil d'utilisation et
d'efficacit? des traitements biologiques, nous proposons d'envisager
la prevision d'une gamme de concentration plus large et plus variée,
Dans la deuxi.ème partie de notre travail, nous nous Gtions
propos6 de voir si l'action conjuquée deux 3 deux des germes antagoniç-
tes se traduirait ?ar un accroissement (synergie) ou une r6duction
(inccmpatibilité) du taux d'inhibition exerce sur les conidieç en
germination de . oryzae. Les résultats de nos investigations montrent
que pour certains couples il y a une complénentaritE bénéfique (synergie),
pour dPautres, par contrer il y a incomnatibilite, Entre les deux extré-
mes, il y a d'une part, le cas dOaçsociation, se traduisant 1?;1r des
resultats approximativement identiques CI ceux des composants de base
sans qu'il y ait synergie, d"autre nart, le cas d'une légke diminution
du taux d'inhibition par rapport 4 celui induit par la comTosante ln
plus efficace.
Il serait intéressant d'opt-rer avec des associations plus
nombreuses et plus variées des germes antagonistes,
MOS travaux sur 1"inhibition de la germination des conidies
du parasite par le mycélium des antagonistes fong;iques montrent nue
certains fragmcrnts myctlliens inhibent fortement l-. germination coni-.

3 l'exception de GX2.
De la comparaison des actions de conidies et des fragments
mycGliens des germes antagonistes sur 1 a germination des conidies et
I'Blongation des tubes germinatifs de P. oryzae, ressort que T, viride,
T . k o n i n g i i , T. harzianum et T. pseudo-koningii sont nettement plus
efficients par leur action mycélienne que par leur action conidienne,
Par contre GX2 a-rit plus efficacement par ses conidies que par son
mycélium. Cependant, pi. vwrucaria et Pusariom procurent des actions
comparables.
Nos observations sommaires et nEanmoins intkessante in vitro
sur le comportement du n:att'riel biologique vis=.a-vis de Citowett, Triton,
Tween 60 et Teepol démontrent la r&essitG de tenir comnte lors de
l'expérimentation in vi12 de tous les facteurs d'expêrimentation,
notamment de la substance utilisée comme mouillant. Mais il nous est
difficile de prejuger le comportement des cJcrmes in vivo. Cette ex$ri-n
mentation préliminaire mériterait donc d'&re mieux approfondie. L'C!lar-
gissenent de la qnmme des mouillantç aidera shrement 4 circonscrire
l'action de ces derniers sur la germination des germes sGlectionnés.
D'autres axes de recherche mkiteraient d'gtre nnprof,n;ndis z
- détection d3autres antaqonistcs capables d'inhiber siyni-F
ficativement la Germination des conidies et le developpesent des tubes
mycéliens du pathogene (dont souches hy?owirulentes de P. oryzae).
- Recherche sur les mkznismes d'action du nhEnomGne d'anta-
gonisme.
- Etude du comportement des yermes antsaonistes sur les
composantes de l-a biosphSre.
- ParallSlement à ces axes de recherche fondramentale de
base, devront également être abordées des recherches Four l'application
des r&sultats.
- Recherche d'adaptation in vive les rhultats obtenus
in vitro
- Etude des prohlémes techniques et konomiques engendr6s
par 1% vulgarisation de ces méthodes.

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Agric, Tropic. 4-_

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