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P--¡°--P
C o n n a i s s a n c e d e s S o l s
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d u S¨¦n¨¦qai er m ¨¦ t h o d e s d ¡¯ ¨¦ t u d e
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F r a n ? o i s ,b? A T Y
Direction des Recherches sur les Productions Foresti¨¨res t DRPF/* ISRA.
B . P . 2 3 1 2 -
D A K A R - H A N N
-

I N T R 0 D C1 C 1 i ?) N
- -
-.-
La p¨¦dologie, discipline SC 1 e?it.iCiqll~f n¨¦e en Russie dans ia fin
du XIX& si¨¨cle ¨¦tudie la formatiw! :Ie?. sois ci partir de la d¨¦composition
de la zone superficielle de 1'eco~c.e terrer:?re. Il s'agit d'une d¨¦composition
cie roches par des ph¨¦nomenes d'origine:, iiiverses. Ces ph¨¦nom¨¨nes tout. en
produisant des sols ¨¤ leurs Gpens provoquent dans ceux-ci des transformations
et des d¨¦placements de substances.
Ainsi donc comme le d¨¦finit A. DEMOLON, le sol est une formation
naturelle de surface ¨¤ structure meuble et d'¨¦paisseur variable, r¨¦sultant
de !a transformation de la roche m¨¨re :+ous-jacente sous l'influence de divers
nrocessus physiques, chimiques et: bzolugiques.
Cette science du soi rev¨¨t un caract¨¨re particulier par son impor-
tance dans les pays situ¨¦s juste en dessous du Sahara (ou zone sah¨¦lienne);
11ne &tude p¨¦dologique minutieuse des sols de ces pays et ajout¨¦e ¨¤ cela une
bonne utilisation du capital sol peuvent aider ¨¤
jeter des bases solides de
la lutte contre la s¨¦cheresse et la d¨¦sertification qui s¨¦vissent dars cette
region du globe depuis une dizaine d'annees en nrovocwant des perturbations
de l'&osyst¨¨me. Beaucoup d'organismes de recherches travaillent dans ce sens.
x
Parmi ceux-ci se situe en bonne place par ses travaux, ses publications, L'ORSTOM
avec son centre de Dakar(Senega1).
Gr?ce ¨¤ ses structures et ¨¤ la bonne volont¨¦
des chercheurs, l'occasion nous a ¨¦t¨¦ donn¨¦e de solliciter un stage en p¨¦dologie
afin de nous familiariser avec Les. sols tropicaux et nous initier aux diff¨¦rentes
m¨¦thodes analytiques et de prospection.
Mon accueil au centre ORSTOM de Dakar n'a ¨¦t¨¦ possible que gr?ce
au C.N.R.F./ISRA qui a bien voulu m'y envoyer avec l'accord de M. DALMAYRAC.
L. INFORMATION ET CONNAISSANCE DES SOLS
Le stage a d¨¦but¨¦ le 15 Novembre 1986 ¨¤ la section de P¨¦dologie de
I'ORSTOM 1 mois avec possibilit¨¦ de orolongation. Le responsable de cette
section, apr¨¨s un accueil chaleureux, m'a pr¨¦sent¨¦ tour ¨¤ tour aux chercheurs
qui n'ont m¨¦nag¨¦ aucun effort pour me montrer leur disoonibilit¨¦ ¨¤ m-aider
durant mon sejour.
. . 1. ..-

J e . ~xmmen?a,i~ donc p a r (a ?.:i.b i iqra-.l:3 if 3 It.ernr?t ;li, + em-s 5 autre
i
par des discxss j uns et des sort-ies en :~cm~sse. ~OL!C- i a prwpecr i.on. Ces dis-
cussions avec les ped.c,i.ogues de i'OKSTOM mi:::?: permis JC: ::onnaitre l'¨¦tat
d'utilisation de la telkd¨¦tection dans la recherche au S¨¦n¨¦gal, les carac-
t¨¨res et les propr-i¨¦i¨¦s des sols tropicaux, en particulier ceux du S¨¦n¨¦gal.
Les sols rencontr¨¦s au S¨¦n¨¦gai appartiennent aux classes suivantes
:
- sois subarides
- sols ferrugineux tropicaux lessiv¨¦s
- les sols rouges faiblement ferralitiques
- les vertisols et les sols bruns entrophes
- les sols hydromorphes
- les sols sal¨¦s
- les sols calcimorphes.
A/ Sols subarides
Situ¨¦s dans les r¨¦gions du Nord.
Ils sont relativement oeu profonds
et form¨¦s sous climat ¨¤ all:¨¦rat.ion faih7e (pluviom¨¦trie maximale : 450 mm>.
Ils sont caract¨¦ris?s
par une teneur faible en mati¨¨res organiques mais bien
r¨¦parties dans le profil. Le CAS est sature par le calcium et pH= 7. On
. .
rencontre 2 types :
a) sols subarides bruns rouges
b) sols subarides bruns
R/ Sols ferrugineux tropicaux non lessiv¨¦s
-
C'est un groupe de sols ferrugineux avec particularit¨¦ de ne pas
¨ºtre lessiv¨¦s en argile. Par contre le lessivage du fer est r?el. Ceci se
traduit par la pr?sence en profondeur d'horizons de couleur rouge vif, avec
des lignes d'accumulation subhorizontales et rarement de concr¨¦tions.
L'horizon humif¨¨re est peu diff¨¦renci¨¦ par rapport aux autres caract¨¨res
d'¨¦volution peu marquk, La teinte g¨¦n¨¦rale varie de l'ocre au beige. Ce sont
des sols form¨¦s sur deux roches m¨¨res diff¨¦rentes; d'o¨´ la subdivision en :
- sols d¨¦riv¨¦s du continental terminal (dans partie orientale et
peu dans Cap-Vert)
- Sols d¨¦rives des sables dunaires du quaternaire (dans partie
occidentale).
!
. . . . . .

C/ Les sols ferrugineux tropicaux lessives
D'apr¨¨s la classification de G. AUBERT, on distingue 4 sous groupes :
- sans concr¨¦tions
- avec concr¨¦tions
- indur¨¦s en caracpace ou cuirass¨¦
- ¨¤ pseudagiey profond.
Sols d¨¦velopp¨¦s au Sen¨¦gal sur mat¨¦riaux sabla-argileux et argile-
gr¨¦seux du continentai terminal.
egalement sur granites dans la r¨¦gion orien-
tale et sur divers autres mat¨¦riaux. Profondeur des profils : 1,5 - 2.50 m.
Les textures varient du sable-*argileux a argileux.
La morphologie des ces sols est caract¨¦ris¨¦e par l'existence, dans
les horizons profonds, de t?ches ou de concr¨¦tions qui, dans certaines con-
ditions de topographie, peuvent se transformer en de v¨¦ritables
La tendance ¨¦volutive g¨¦n¨¦rale de ces sols : lessiyage en argile
et en fer. Les horizons d'accumulation
sont plus ou moins d¨¦velopp¨¦s.
- Caract¨¦ristiques chimiques :
pH en surface : 6,0 - 6,5 ; et en profondeur : de 5.5 ¨¤ 6,0.
- Les reserves minerales
- -** sont faibles dans l'ensemble :
mati¨¨re organique sous for¨ºt :
1,5 %
Si les teneurs en calcium sont bonnes, elles sont relativement
faibles en potassium et phosphore.
La tendance au lessivage est l'une des
causes. Certains sols sont associ¨¦s ¨¤ des affleurements de cuirasses.
Ils sont de niveaux parfois ¨¦pais de plusieurs m¨¨tres ¨¤ morphologie
assez variables, mais toujours tr¨¨s riches en fer et caract¨¦ris¨¦s essentiel-
lement par leur forte induration. Les cuirasses se rencontrent dans tout le
S¨¦n¨¦gal et ils sont de plusieurs types qui peuvent ¨ºtre regroup¨¦s ainsi :
. . . 1I . . .

a) affleurement lc long des pentes
b) affleurement de ;~lateaux
c) d¨¦mentellements de cuirasse
d) sols squelettiques sur cuirasse.
D/ Les vertisols et les sols bruns entrophes
- Les vertisols
Les caract¨¦ristiques fondamentales se pr¨¦sentent comme telles :
a) couleur g¨¦n¨¦ralement fonc¨¦e sur tout le profil, tr¨¨s souvent
tirant sur le vert olive, ou sur le brun.
b) une teneur en argile gen¨¦ralement assez ¨¦lev¨¦e, toujours
> 35 - 30 x
c) caract¨¦ristiques de structures tr¨¨s pr¨¦cises, en particulier
structure prismatique avec nombreuses fentes de dessication,
parfois petits effondrements.
d) pr¨¦sences irr¨¦guli¨¨res de nodules calcaires, parfois ¨¦tal¨¦s en
surface par ¨¦rosion.
Ils sont caract¨¦ris¨¦s par la pr¨¦sence d'argiles de typemont--
morillonite,
d'o¨´ des mouvvnts de r¨¦traction et de gonflement en hivernage.
Richesse chimique en particulier en Ca et Ng. La profondeur d¨¦passant 1 m ;
pH= 7.
Ils montrent une pauvret¨¦ en mati¨¨re organique malgr¨¦ leur couleur
fonc¨¦e, et sont tr¨¨s difficiles ¨¤ travailler. Ce sont des sols g¨¦n¨¦ralement
d¨¦velopp¨¦s
sur roches basiques : basaltes, dolerites, marnes calcaires se
trouvant dans certains points du S¨¦n¨¦gal tels que :
- le long du cours moyen du fleuve S¨¦n¨¦gal
- R¨¦gion de Bargny
- R¨¦gion de Mbour
- S¨¦n¨¦gal-Oriental.
. Les sols bruns entrophes
Ces derniers faiblement repr¨¦sent¨¦s sont g¨¦n¨¦ralement associ¨¦s ¨¤
des vertisols.
.., /
*..

Caract¨¦ristiques :
.
- faible ¨¦paisseur du profil
- faible individualisation ,:leo; II~I izoris
- couleur brune fonc¨¦e
- saturation en bases ¨¦lev¨¦e
- bonne teneur en mati¨¦re organique
- structure de surface execellente.
El Les Sols hvdromorphes.
Sols dont l'¨¦volution est domin¨¦e par l'action *,d'un exc¨¨s d'eau. Le
renouvellement de l'oxyg¨¨ne par l'atmosphere est insuffisant. Les micro-organis-
mes empruntent aux ¨¦l¨¦ments min¨¦raux susceptibles d'¨ºtre reduits, tels que fer,
Mn. Suivant les fluctuations de la napp.2. on note une alternance des phases
d'oxydation et (de r¨¦duction, d¨¦terminant la nrecipitation ou La solubilisation
du fer et du Mn ; d'ou la r¨¦partition pour ces ¨¦l¨¦ments en taches ou tra?nees,
donnant ¨¤ certains horizons un aspect tr¨¨s caract¨¦ristique.
On distingue 2 sous-classes :
a) Sols hydromorphes moyennement ou peu humif¨¨res ¨¤ p¨¦doclimat
temporaire sec sur une partie du profil.
b) Sols hydromorphes organiques d'engorgement total et permanent.
F! Les Sols sal¨¦s
Ils sont caract¨¦ris¨¦s par des teneurs ¨¦lev¨¦es de sels solubles dans
la solution du SO.~. Selon la proportion du Sodium dans le complexe absorbant,
on distingue :
a) Ies sols sales
b) les sols sales 3 alcali !Na > 15 X)
c) Les sols ¨¤ alcal$~non saJ¨¦s
Les 2 premiers sont fortement re,pr¨¦sent¨¦s au S¨¦n¨¦gal. La salure des
sois peut ??tre d'origine marine ou continlentale, mais au S¨¦n¨¦gal la salure
.
est excJusivement d'origine marine et les sols sal¨¦s sont localis¨¦s, en
majeure partie dans des zones deltaiques ~plus ou moins colmat¨¦es
- pseudodelta du S¨¦n¨¦gal
- embourchure du Sine-Saloum
- cours inf¨¦rieurs de la Gambie et de ses affluents
- casamance maritime.
/
. . . . . .

- ti
G/ Les Sols calcimorphes
Ce sont des sols marqu¨¦s par l'abondance d'ions bi=ralents (Ca et Mg)
sous forme de carbonates.
Caract¨¦ristiques :
- horizon A ¨¦pais, riche en azote
- complexe absorbant sature en calcium
- profil du type AC, avec un seul horizon de couleur grise
ou brune.
La formation de ces sols est plutot favoris¨¦e par les climats secs.
Ils se rencontrent en g¨¦n¨¦ral au Sh¨¦gai dans le Cap-Vert o¨´ ils se diff¨¦ren-
cient uniquement sur des calcaires ou des marnes.
2. Missions de reconnaissance des Sols
Comme il a ¨¦t¨¦ mentionn¨¦ plus haut,
j'ai accompagn¨¦ deux fois de suite
Monsieur Syaka SADIO (pedologue) dans ses missions dans la r¨¦gion du Sine-
Saloum.
l¨¨re mission :. Observation et pr¨¦l¨¨vements des ¨¦chantillons de sol
de la s¨¦quence ¨¦tablie. Durant cette sortie,
j'ai fait connaissance des m¨¦-
thodes de prospection p¨¦dologique sur le terrain, de l'utilisation du code de
Munsel pour diff¨¦rencier les couleurs,
les horizons du profil et des crit¨¨res
de description et classification des sols sal¨¦s du S¨¦n¨¦gal.
2¨¨me mission : Etude des types de sols dans la s¨¦quence en pr¨¦sence
des p¨¦dologues de 1'ORSTOM et de quelques p¨¦dologues de I'ISRA. Le principal
organisateur de cette rencontre entre sp¨¦cialistes de la science du sol est
Syaka SADIO. Cette rencontre entre p¨¦dologues d'une longue exp¨¦rience m'a ¨¦t¨¦
tr¨¨s instructive pour la bonne raison qu'elle a fait l'objet d'amples et fruc-
tueuses discussions scientifiques en mati¨¨re de p¨¦dologie ¨¤ telle enseigne que
cela a ¨¦t¨¦ pour moi un cours et seance pratique ¨¤ la fois complets sur les sols
du S¨¦n¨¦gal.

- 7
3. Stage au CNRl?/lSRA
-.
_._-
Le deuxi¨¨me mois de mon st-age a e!.e passe au <;er!tre National de Recher-
ches Foresti¨¨res pour des travaux d'instailation du futur laboratoire de pedo-
logie de ce Centre. J'ai eu a travailler sur des donn¨¦es p¨¦dologiques de cer-
taines stations li¨¦es ¨¤ ce Centre¡®
C'est ainsi que j'ai re?u une initiation au travail d'interpr¨¦tation
des donn¨¦es analytiques enregistr¨¦s pour certains sols du S¨¦n¨¦gal. Nous avons
fait la r¨¦capitulation des donn¨¦es sur les mesures biom¨¦triques des essences
foresti¨¨res de la station de NIANGA, calcul¨¦ et interpr¨¦t¨¦ l'¨¦quilibres des
cations sur les sols hydromorphes de la vall¨¦e du fleuve en vue de l'annr¨¦cia-
tion de la fertiiit¨¦ de ces sols.
Ce travail m'a ¨¦t¨¦ facilit¨¦ gr?ce ¨¤ mon s¨¦jour d'une vingtaine de jours
au Laboratoire commun de L'ORSTOM.
4. Initiation aux m¨¦thodes d'analyse des sols tropicaux
Au cours de mon stage ¨¤ l'ORSTOM, j'ai pass¨¦ 20 jours au Laboratoire
commun d'analyses des sols et des Eaux.
C'est un grand laboratoire de chimie
bien ¨¦q,uip¨¦ de mat¨¦riel moderne avec syst¨¨me de s¨¦curit¨¦ performant. Tous ces
param¨¨tres r¨¦unis leur permettent de mener ¨¤ bien les analyses avec une grande
pr¨¦cision.
Compte tenu du temps restreint que j'avais ¨¤ passer au Laboratoire,
je ne m'¨¦tais int¨¦ress¨¦ qu'aux m¨¦thodes d'analyses ou modification refl¨¦tant
le plus la particularit¨¦ du milieu tropical en mati¨¨re de sols.
4.1. Analyses m¨¦caniques des ¨¦chantillons de sol
Apr¨¨s destruction de la mati¨¨re organique et agr¨¦gats, les ¨¦l¨¦ments
du sol sont ainsi class¨¦s par cat¨¦gorie de grosseur :
. sables grossiers de 2 mm ¨¤ 200 microns
. sables fins
200 microns ¨¤ 50 microns
. limons grossiers- 50 microns ¨¤ 2 microns
. argiles - ¨¦l¨¦ments inf¨¦rieurs ¨¤ 2 microns.
On op¨¨re par s¨¦dimentation et k;uni:;sage
Pour les sols sal¨¦s et calcaires,
on anplique
_
des techniques particu-
li¨¨res.
!
. . . . . .

Dans Le l:as g¨¦nera:., ia iles1 t¡®i'c:I- l;,ti L!C ;.A xd! L~LI ovgxiiciue s ¡¯ o b t i e n t
avec de 1¡¯ eau oxyg¨¦n¨¦e a <roia ci¡¯ a!>or c! prl I.:E f? chaud !,i.rIME dispersant, c'est. le
pyrophosphate de Sodium a 52 gi 1 qui est ui. iliscZ. L? !.rel.evement des argiles
et limons s'effectue avec la pipette de Yobinson.
Pour les sols sal¨¦s, La destruction de la mati¨¨re organique se fait
comme d'habitude avec de l'eau oxyg¨¦nee mais on doit ensuite se livrer ¨¤ des
techniques de lavage pour ¨¦liminer les chlorures.
Quant aux sols calcaires, la maninl'lation est identique au cas g¨¦n¨¦ral
mais comme dispersant, c'est l'hexametaphosphate ¨¤ 52 g/i qui est utilis¨¦,
suivi d'une agitation pendant 70 minutes.
Cegendant on peut ¨ºtre amen¨¦ ¨¤ d¨¦truire en milieu acide (Hcl) les
carbonates s'ils emp¨ºchent une bonne dispersion.
4.2. Courbes d'humidite pF des Sols
Le sol est pr¨¦alablement sature en eau et soumis ¨¤ une pression d'air.
L'eau, dont la force de retention par le sol est inf¨¦rieure ¨¤ la pression d'air
soumise est chass¨¦e. On mesure alors le pourcentage d'humidit¨¦ restreinte par
rapport au sol s¨¦ch¨¦ ¨¤ 10S"C. La pression appliqu¨¦e varie de 16 000 g ¨¤
c
I
quelques grammes. Elle est exprim¨¦e par son logarithme.
PF 4,2 correspond ¨¤ une pression de 16 000 g (point de fl¨¦trissement)
pF 3,0
II
If
II
de 1 000 g (humjditk ¨¦quivalente)
pF 2,5
,'
0
'8
316 g (humidit¨¦ ¨¦quivalente)
Pour les PF inf¨¦ri.eurs ou ¨¦gaux ¨¤ 3,0, on utilise l'extracteur
N" 1200 de soi1 Moisture ¨¤ plaque de porcelaine, un manom¨¨tre ¨¤ mercure et
l'air comprim¨¦ d'un compresseur.
Pour les PF sup¨¦rieurs, on utilise l'extracteur N" 1500 de Soi1 Moisture
¨¤ plaque de porcelaine, un manom¨¨tre m¨¦tallique et de l'air comprim¨¦ en bouteille
ou d'un compresseur.
4.3. Mesure du pH des sols dans l'eau et dans Kcl
. utilisation du pH m¨¨tre Tacussel - TS 4/N
- ajuster (avant d'allumer! le Z¨¦ro m¨¦canique du pH-m¨¨tre
- apr¨¨s allumage, introduire les ¨¦lectrodes dans une solution
tampon pH = 7
f
. . . . . .

N.B. :
L'Plectrode de verre ('rvpe 'I'H ii!.'; i ':res cragile
- l'electrode au calomel 'type C;8! ~wins fragibe.
4.4. Dosage de l'azote organique et amAoi;iacal, azote total
L'¨¦chantiUon est min¨¦ralis¨¦ par attaque Kjeldahl en pr¨¦sence d'un
catalyseur !sulfate de potassium + Selenium), Le dosage est effectue par
colorim¨¨trie automatique (bleu d'indoph¨¦nol).
1.5. Dosage du Fer total
. Fer total+ : Le sol est attaqu¨¦ par l'acide chlorhydrique ¨¤ chaud, Le
fer est dos¨¦ colorim¨¦triquement (iechniron XI) apr¨¨s destruction de la mati¨¨re
organique par l'eau oxyg¨¦n¨¦e.
N.B
. : Le dosage est effectu¨¦ par calorim¨¦trie ¨¤ l'orthoph¨¦nantroline.
4.6. Phosphore total et Assimilabie
. phosphore total - L'¨¦chantillon de sol est attaqu¨¦ par l'acide
nitrique concentre. Le phosphore est dos¨¦ par colom¨¦trie automatique du
phosphomolybdate r¨¦duit par L'acide ascorbique.
. phosphore assimilable - (M¨¦thode de Olsen modifi¨¦e), Le phophore
assimilable est extrait du sol par une solution de bicarbonate de sodium et
de fluorure d'ammonium ¨¤ pH =!J '5 Le dosage est fait par colom¨¦trie du phos-
phomolybdate r¨¦duit par l¡¯acide ascorbique.
4.7. Analyse triacide
Nous avons eu ¨¤ d¨¦terminer les ¨¦l¨¦ments totaux de m¨ºme que les rapports
mol¨¦culaires.
Si 02 A1207 - Fe203
C'est une m¨¦thode acceptable pour les sols ¨¦volueset les argiles ;
elle ne l'est nlus pour les ¨¦chantillons humif¨¨res, les sols contenant plus
de 70 % de quartz et les sols tr¨¨s calcaires (10 %).
Nous avons d¨¦termin¨¦ :
- humidit¨¦ ¨¤ 105¡ãC par pes¨¦es
- la perte au feu ¨¤ 1.000" (eau de constitut$on, mati¨¨re organique,
carbonates) par pes¨¦es.
.., /. . .

¡®t;
- j& r(zs,ril), t<,t.:: 1 j.*;it- t 2ql.i¡± t q11-ll-T.2 ¡¯ r:¡®,I-l7i::fa~.is
: nso.ir~h lt?s ) par pes¨¦es .
- La s i l i c e
C:oi 1.2:dale fsuppos¨¦e provenir des silicates hydrat¨¦s
so].ub.Les) par gravim¨¦trie.
- Le fer d'Alumlnium et le titane par colorimetrie au technicon
- Le mangan¨¨se9 le. cdlrjum, le Magn¨¦sium par absorption atomique.
- Le sodium et le potassium par emissioP de flamme.
4.8. Extraits aqueux des sols sal¨¦s
-
-
-
Cette manipulation a pour but la d¨¦termination des sels solubles de
ces sols, pour cela, il faut ies extraire par l'eau. Sur ces extraits, ont
¨¦t¨¦ effectues les dosages de : pH, conductivit¨¦, carbonates, bicarbonates, . .
chlorure, sulfate, calcium, maqnesium, potassium et sodium.
4.9. Mode d'emploi succinct du spectrophotom¨¨tre Jean et Coustant
--I-
Principe : Un faisceau de lumi¨¨re monoch ~nmatique traverse alternati-
vement la cuve contenant La solution ¨¤ colorititwr -?t une portion de coin
photom¨¦trique. On d¨¦place ce coin jusqu'¨¤ ce qu'il absorbe la m¨ºme ¨¦nergie
que la cuve (position z¨¦ro du milliamp¨¦rem¨¨tre).
Le d¨¦placement du coin est
r¨¦p¨¦r¨¦ sur le grand cadra. du spectrouhotom¨¨tre.
NOIIS avons suivi le r¨¦glage
de l'appareil et la prise des mesures enregistr¨¦es.
4.10. L'autoanalyseur Technicon
,C'est une cha?ne de mod¨¨les reli¨¦s entre eux et r¨¦alisant automatiquement
les manipulations successives de l'analyse colorlm¨¦trique.Les r¨¦actions chimiques
ont lieu dans un courant liquide anim¨¦ d'un mouvement continu et segment¨¦ par
des bulles d'air. Le principt repose sur le traitement absolument identique
des ¨¦talons connus et des ¨¦chantillons inconnus si bien qu'il n'est pas neces-
saire de mener les r¨¦actions jusqu'au d¨¦veloppement complet de la coloration.
[In rin?age est automatiquement effectu¨¦ entre deux ¨¦chantillons, ce qui permet
de s¨¦parer nettement les pics enregistr¨¦s.
4.11. Spectrophotom¨¨trie d'¨¦mission de flamme et d¡¯absorption Atomique IL-151
Principe : L'¨¦chantillon ¨¤ doser est vaporise dans une flamme. Les
atomes des ¨¦l¨¦ments pr¨¦sents sont excit¨¦s et ¨¦mettent des radiations caract¨¦ris-
tiques de chaque ¨¦l¨¦ment en revenant ¨¤ l'¨¦tat fondamental, Inversement les
atomes d'un ¨¦l¨¦ment peuvent s'exciter en absorbant une partie de l'¨¦nergie d'une
radiation caract¨¦ristique de cet ¨¦l¨¦ment.
Cette ¨¦mission ou cette absorption
est proportionnelle ¨¤ la concentration de l'¨¦l¨¦ment.
. . .
/ ..,

Ii
5. -Insuffisances et avass du stage
.-
--, wl-
J'aurais Voulu mult ipliei. interlSellK?ll~ IWS sort ien sur ie i:er¡®caj fi
dans les diff¨¦rentes zones p¨¦doc?imatiques
(3~ pays peur w-le apprwhe !I'lt'.c!
de ce que sont les sols du S¨¦n?gal. dans l'ensemble, mais mai.heurcuc'ement les
conditions n¡¯ont pas ¨¦t¨¦. assez r¨¦unies POUI: qUe Cela ait ilW.
Le temps restreint. autXlrj.s¨¦ Llour le stage en est pour beaucoup¡®
Cependant,
La qualit¨¦ des documents rencontr¨¦s ¨¤ la biblioth¨¨que
de l'ORSTOM, de m¨ºme qu'¨¤ celle du CNRF/ISRA, les quelques discussions
tenues avec les p¨¦dologues d'une longue exp¨¦rience de cette institution
fran?aise, et ajout¨¦ ¨¤ cela mon s¨¦jour fructueux au Laboratoire Commun I.e
plus ¨¦quip¨¦ en ma connaissance en matiere de p¨¦dologie au S¨¦n¨¦gal m'ont
permis de me situer, de bien cerner wour "ne premi¨¨re phase, mon objectif
¨¤ atteindre.
J'ai b¨¦n¨¦fici¨¦ gratuGement de i.a part des responsables du Laboratoire
d'une brochure intitul¨¦e : " M¨¦thodes d'analyses utilis¨¦es au Laboratoire
Commun de Dakar ",
Qu'il me soit donne maintenant l'occasion d'exprimer toute ma grati-
tude et mes remerciements ¨¤ tous ceux qui m'ont ¨¦paul¨¦ depuis le 15 Novembre
1986, au cours de mon s¨¦jour en qualit¨¦ de stagiaire ¨¤ l'office pour
La Recherche
Scientifique et Technique d'outre-Mer.
Mes remercients vont a Monsieur DALMAYRAC, Directeur du Centre ORSTOM
de Dakar pour l'attention qu'il a bien voulu porter sur mon dossier et m'avoir
autoris¨¦ ¨¤ faire un stage dans son ¨¦tablissement.
Je remercie le Chef de la division de p¨¦dologie et ses coll¨¨gues
qui n'ont m¨¦nag¨¦ aucun effort pour m'initier aux m¨¦thodes scientifiques
de travail en mati¨¨re de recherche pedologique sous climat tropical.
Mes remerciements a Monsieur CRANUT, Chef du Laboratoire commun
et son adjoint Monsieur Soleihavoup
de meme que tout le personnel avec
lequel j'ai pu trouver un langage commun et profiter de leur exp¨¦rience
et conseils dans ce domaine.
MeS Vifs remerciements ¨¦galement ¨¤ Monsieur Pape Ndiengou SALL,
Directeur des Recherches sur les Productions Forestieres et Monsieur Svaka
SADTO, P¨¦doiogue de l'ISRA/CNRF ¨¤ 1'ORSTQM pour m'avoir accueilli a bras
ouvert dans leur Centre et suivi de pr¨¦s aussi bien scientifiquement que
financi¨¨rement pendant le d¨¦roulement du stage.
c
.

l
. . . . . .

.¡¯ *
.

.. Dominique SOL'I'NLK
.m.-.
_--.-
LES base> ue .La production v¨¦g¨¦tale
.rome 1 (Le Sol), i0¨¨ ¨¦dition, 1981.
ti¨¦thodes d'analyses utilis¨¦es au Laboratoire Commun de Dakar,
ORSTOM, 1980.
- Syaka ShDIO
-
-
Comportement de quelques provenances d'Eucalyptus Dehn,
sur diff¨¦rents types de sol et zones ciimatiques du S¨¦nkgal
CNRF, 1984,
- C. iIARIUS
--'h
Contribution ¨¤ l'¨¦tuw des mangroves du S¨¦n¨¦gal
2
et de Gambie - Ecologie - P¨¦dologie - G¨¦ochimie.
b
Mise en valeur et amknagement - Th¨¨se - Institut de G¨¦ologie
rs-"* P
Strasbourg
- ORSTOM - Paris.
- CHARREAU C., FWUCK Ri,
Les sols du S¨¦n¨¦gal
Extrait d'Etudes S¨¦n¨¦galaises N" 9, 1965.-