ED/AD REPWBLXQUE DU SENEGAL IflINISTERE DE...
ED/AD
REPWBLXQUE DU SENEGAL
IflINISTERE DE L'ENSEIG- SUPERIEUR
SECRETARIAT D'ETAT
ET DE LA RECHERCHE SCIEWl'IPIQUE
A LA RECHERCHE SCIENTIFIQVE E?T TECHNIQUE
CONNAISSANCE IIE L'ENTOi?OFAUNE DE L'AGROSYSTEME
PIAIS - LOTO!! AU SENEGAL
Par
Eloi DIEME
RAPPORT DE STAGE DE TITULARISATION
Mars 1.982
S e c t e u r C e n t r e - S u d
.INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES AGRICOLES
(1. S. R. A.)

S O M M A I R E
JCNTRODUCTION
CHAPITRE 1
1 - L’ ENTOIXX%UIG PUISI3LE AU MAIS AU SEXEGAI,
1.3. - Les eqpèces nuisibles
1.1.1 - Les 3xwigeurs des semis
. Les PIyriqedes
1.1.2 - Les ravageurs des jeunes plantules et de la vég&at.ion
a- les Orthoptères
b- les Coléoptères
C
- les tipidoptéres
d - les GmiptèB?s
1.1.3 - Les foreurs de la tige
a- Sesamia calamistis
b- Eldana saccharina
C- ?yralidae indeterminé
1.1.4 - Les insectes de la flomisorl et de la fmctification
a- les Coléoptè.res
b- les Lépidoptkw
1.2 - Niveaux des dé&ts d’El&ma saccharina et Sesamfa calarni.sti~
1.3 - JJynarmque des population dfEldana saccharina et de Sesarnia cakxisti::
par le piègeage lumineux
1.4 - La faqe ptidatrice en culture de maïs
a - observations de terrain
b - élevage des insectes aux laboratoires
c - les données bibliogmphiques
1.5 - collusions

CRAPITRE Il
II.1 - Principales familles et espkes nuisibles recensées
II.l.l - Les ravageurs des semis
11.1.2 - Les ravageurs des plmtules et de la vkg&ation
a - les Acariens
b -- les Orthoptères
c - les Coléoptères
d -- les mmopteres
1x.1.3 -. Les ravageurs des organes fructifères
a - les 'H4kéroptères
b - les Lépidoptères
b-l - les Pyralidae
b-2 - les Olethreutidae
b-3- les Noctuidae
II"2 - Entomophages pr4dateurs en culture cotormi&re
a- le5 Coccinellidae
b - les Reduviidae
c - les Syrphidae et les Dolichopodidae
d - 1~ Am&@es
e - les Fourmis
f -' les Carabiques et les <icindelides
g- les iBIantidae
h - Bmenidae, Sphecidae, Pompilidae et Crabronidae
II.3 - Fluctuations des populations de quelques Hémiptères du cotonnier
dans les parcelles à trois niveaux de protection insecticils
11.3.1 - Matériel et J%thodes
11.3.2 - Résultats et discussions
a - les Aphidldae
b - les T@phlocibidae
c - le Aleymdidae
d - les Miridae
11.3.3 - Conclusion

CHAPITRE III
ILI - AXZ DE :6tEX!!-EFtCiE POU)'\\ LA PROTECTION l!2VlWDLoGIQ!JE DU WClS ET DU COTGIT
III.1 - Positicx~ du problèins
III.2 - Sou*progrm~e maïs
III.3 - Sous-grogmmne coton

A V A N T - P R O P O S
7.
Le présent rapport de stage pr&sente les premières observations que
effectué au Sen&gal dans le cadre du progranrne d’entcx&ogie ma.%+-coton et
servir en même temps pour ma titularisation comne chercheur au sein de 1.’ LSW..
La résistance que les insectes pewent offrir aux insecticides pose
actuellement des problèmes de plus en plus graves dans les pays qui ont le plus
us& voire abusé de l’arsenal des produits chimiques de synthèse,
Ceci rend impératif la nécessité d’établir un pro-e de lutte
bas6 non seulement sur les traitements chimiques qui devront être appliqués & IX:?
dose et à fdquence plus raisonnable mais surtout sur un meilleur ajustement dz
diverses méthodes de lutte,
L’impulsion d’un tel programne nécessite une bonne connaissatxe de
la faune entomologique nuisible au% deux cultures ainsi que son importance &xno~~
mique.
Un inventaire provisoire de la faune des ravageurs de chacune des
deux cultures est établi, ainsi que les fluctuations et la tipartition géogrc~hi~uc.
des principaux déprédateurs, en tenant compte à la fois de,,c dodes bi’bl iographiques
et de mes observations personnelles,
Je profite de l’occasion pour remercier tous ceux qui de près ou de
loin ont contribué à la r&Lisation de ce travail et en particulier :
- Nonsieur Sitapha DIATTA, Chef du Département AGROBIO, pour
les suggestions, ses encouragements et sa disponibiliti.
- ivIonsieur Madické NIANC, Directeur du Secteur Centre-Sud pour
son soutien mat$riel et sa disponibilité.
- Monsieur Mbayc ~NDCXE, Responsable de la Section dtEntcmologie
et du Programme de Lutte Intégrée CILSS qui a supenrisé ce travail par ses cri-
tiques, ses suggestions et ses conseils de grande valeur ; qu’il soit éga2.emen.t
remercié pour son soutien moral et matériel.
- Tous les Chercheurs du Secteur Centre-Sud et du CNRA de Bambey
pour leur franche collaboration,
Je tiens également à exprimer mes sincères reme~rciements à Monsieur
More CISSE, Ingénieur des Travaux Agricoles pour sa disponibilitb et sa précielIsci
collaboration technique sans oublier Madame Aïda GUEXE, Laborantine au Secteur
Centre-Sud et tc%t le personnel de la Section dlEntunologie du CNRA de Bambey pcx~
leur aide appréciable.

I N T R O D U C T I O N
Au S&-&pl 9 le maïs et le coton sont cultivés pendant 1 1 hivernage
dans le Sénégal mkidional D Sud du S.ine-Saloum,
Senégal-Oriental et e11 IIww
Casamance au sud de 1 f isohyèt.e 800 IITII et SUS~OU~ dans la bande 1 ,a>0 - 1. Loi.1 Iii:: :
en culture de dkrue uniquement pour le maïs dans la région septentrionale danse
la vallée du Fleuve Senégal dans le Département de Natcarn.
La culture du maïs autour des carrésg culture de tapades ou culture
de case, occupe une place jmportante. Le ma% b&néficie en &fet aux abordr; des
villages de la fertilité du sol (dechets m&agers) qui lui est indispensab1.e.
Le coton et le ma% sont srztout cultives sur les sols de plateau :
sols rouges faiblement ferrallitiques et SO:LS beiges a tâches OU concretions fer-
rugineuses .
La culture du maïs, est, C~ITEE celle du coton en extension au S&&l,
Les c;upcrficies cultii6es couvrent environ 5O.OGC hectares pour le maïs9 pour
une production de 1’ ordre de 45.000 tonnes, La densité de semis est géneralemer:::
faible en milieu paysan (10.300 à 2G.000 pieds/ha) alors que le d6veloppement
conseille des densités de 1 I ordre de 5O.OGO pieds/hectares, sckt un semis P!I
poquets de 2 graines à 90 cm x 25 cm à. plat à une profondeur de 4 cm. Le ma%
accomplit son cycle g&&alement en moins de 100 jours.
ïrès peu développée jusqu’en 1964 (102 p 5 ha) 9 la culture cotonniez:
a rapidement progresse pwr atteindre 48.299 hectares en 1978 pour une pr&~cti.:>:l
de 33.800 tonnes de coton-graine. La densité de semis est de 1 f ordre de SO,OOG
ù lOC,GGG piedsjhectare, soit un semis en poquet de 100 cm x 20 cm.
Lt extension des aires cultîv@es et la recherche de rendements 6 1 +LJ$ c
iH.r la sklectior: gé!îetique et la fertilisation mir&ale est une pr&occupa-tien -Iii.
doit m’accompagner de 1’6tude de la faune entomologique nuisible, et la mise <-il
oeuvre de technique s de protection eprouvées.
Ces deux cultures qui se retrouvent sur les mêmes zones, dans la
meme kologie ont plusieurs ravageurs cmnuns et certainement ces d&&dateurs
sont parasi.tés par plusieurs especes dl Entomophages CO-S ou appartenant A. d-s
groupes très proches.
A part les iules et quelques insectes nuisibles qui sont sigralés
sur le rnaXs, il n’existe aucune étude entomologique approîondie sur les erzerka
de cette céréale qui, a 1~’ inverse du coton semble peu attaquée au Sénég~al, 311.
ressort en effet, des travaux de RISBEC (195û) et APl?ERT (1957) qu’aucun dépr&
dateur n’est économiquement important corfme on peut en trouver c&ns certair~~~ pe;:~;~:
de l’Afrique de lfOuest : Côte-d’Ivoire (POLIXT A., VANROON N. e t MAURITZ R. 197F
Ghana (BOWDEv T. 1956) et Nig&ia (SUTJ~ J.R. G 1954 et HARRIS K,N,. 196;).

‘!
C
Le rtlâYe se montre p~arti.culierernent sensible dans ces pays aux
attaques de dj.verses especes de lépidoptères foreurs. De tous les insectes
nuisibles aux graminées cultivées, les plus à redouter sont en effet 1 ,zs ch+-
nilles mineuses.
Ces dernier? sont souvent dC-O especes tres cosmopolites : Eldana
-
-
saccharina *WLk s Sesada w&xixtis Hampzon, Lqesâmia Ci%tiCa Lederer, Sesala
-
-
bota-q$l,
-
-
-
a ‘i‘ et M, et &sseola x?usca (Fulle~stattaquent aux tiges.
Des attaques non m0ins importantes peuvent Z%re observées sur les
i$is, . Heiiothis ca.rmi~~~r~~
??
- a-’ <,: :Iub 1 Cryptophlebia
leucotreta Meyr et. Catopjj:La disor;%u:cz.
En ce qui ~01~eme le cotonnier, la caractéristiqtie principale du
parasitisme est le nombre 61.04 d+ especes qui sf attaquent a IL culture aussi bien
pendant la phase v+3xtive que pendant la phase fructifère.
Le cotonnier se trouve être pan-f& les plantes cul~tivées celie qui
est ‘La plus attaqube ; 3Xi potentiel de producticn clepassant 2 tonnes ia 1 ‘her3tiKU:
put ainsi &re r6duit & un chiffre bien moindre et parfois mêm:e ù néant, Ce:t~
part prélev4e par les ravageurs sur le travail des horwxx, a toujo~s &t$ 1Jn gr3i.r:’
souci pour le cul-civateur.
D6jÙ en 1948 ~~RGI33!VES relevait ne& cent soixante six espèces dl i;::r;cct:~:.
attaquant le cotonnier darLs le monde ; mais: une douzaine seulement semble avcir
une importance Gconomique certaine au Sénégal.
Ces ravageurs peuvent être classés en trois groupes correspondant
aux trois phases princi$eles de la vie de la plante.
a/- les rav~eurs de La phase vég&ative qui cappartiennent xrt;c~.:~~
A :L’ordre des L-Iemiptèrez et qui sont : Lygus vosseleri, Empoûsca facial..is,
Iklopeltis shoutedeni 9 -e gossypii.
Parmi Les lépid5ptèrcs, 511 rencontre surtout Cosm5phila flav--~,
Spodoptera littorK~.is,Syleptâ derogata, X&nxhodes graellsii y Urias inz,ulana e t
-
-
-
biplaga.
b/- les parasites de la phase florifkre (bourgeons, fl.eurs, .jeu:~~
capsules) swt constitues par divers Mirides et LIel.ioYhi s ,xyd ~.:el’~~ qui ei>t]::iil 1f;ib7i’;
--
0
.
la chute des jeunes organes.
c/- les ravageurs de la phase f-wctifè.re sont surtout cc~ns+l.tu~~
par les chenilles mineuscs des capsules : Heliothis ~ar~nigerct (Hubn) s Diparopsi P
watersii (f‘ioths) , %r:i.a:~: ,iixCkna (Wisol) et E . biplpaga (Mlk) et Cqp4.ophlebi;k
leucotreta (Meÿr) et Le pyrrhocoride Dysdercus~voëlkeri
qui se montre ega&xx:ni:
nuisible,
Ces deux derniwcti grroupes, par leur action directe sur la prcduction,
sont la cause d’abord, d’un? diminution du volume de la floraison et des capsul<%b:L
et, ensuite d’une de:7truction plus ou moins complète des capwles plus âgees par
le fait de 1 f attaque des chenilles ou indirectement du fait des ,micrct-crg,,czi?isiws
(batteries et char@gnons) &&rateurs de pourriture. Ces micro-organismes
s’ i?-15
tallent à la suite des piqûres de Xirides et dans les galeries forees par les
jeunes chenilles surtout de Cryptophlebia leucotreta.

3
,, "
Avec tuf si gr%nd nombre d'espke s, il est difficile de déterminer,'
!.'importat-ce économique des diffèrents ravageurs. Ijien que certains d&âts" -oi.ent
bien visibles (attaques 'de chenilles sur le feuillage, s-t sur les caps~es c@
peuvent donner lieu à de sk estimations) î d'autres ecnt peu apparents pi3rce :~JG
dûs à plusieurs espèces tr8s différentes, chacune représentee tm faible nc~:tiore
et en apparence négligeable.
L'étude de l'i~~ort:~lce économique du parasitime dans de telies
conditions ne sera abordee qu'en consi.dei~arF C. l'ensemble des ravageurs ,mais cwssi
chacune des espèces conoernees.
Bien qu'en O~anda, R.IED (1974) ait constat6 que le nombre r3e cher;illes
de Cryptophlebia leucotreta recensées dans les capsules étaient bien inf&~.c-u~
dans les champs de cotonniers non traites à celui trouvé dans les champs t~.?itGs,
l'abondance du parasitisme exclut toute possibilit6 de mener à bien la culture
en l'absence de protection insecticide. L'expérimentation insecticide retr$i.; donr
un caractère d'acuité exceptionnel ; elle C'ait l'oIoje-t de nombreuses recherches
dans beaucoup de pays.
En effet, dans l'état actuel des choses et pour un certain temps encore,
1~. lutte chimique parait devoir constituer l'élément principal de la protectio;~~
de la culture cotonnière contre ses principaux ravageurs. L'emploi de :orod~it:,
de plus en plus perfectionntk et de plus en plus efficaces a constitu6 un puls~arrt
moyen de développement de la culture cotonnière.
Hais il est indispensable de demontrer la rentabilitB des tithodes
de lutte proposées dans le cadre de lteconomie souvent fragile de nos pays.
Certains inconvenients de la lutte chimique peuvent $tre att6nues, en
améliorant le calendrier des traitements tiin de l'ajuster plus étroitement au>{
ni.;reaux critiques des populations des ravageurs ; leur efîicacite s'en t,rouve
accrue sans que l'on ait à augmenter leur nombre pour un meilleur bila1 Eccr:omQur,
*inal .
Le démarrage et l'extension de la culture cotonnière au Sétigai P';L
pu se faire qu'avec la mise au point de procéd6s fiables de lutte chimiqz. C!;l.te
protection insecticide &ait assutie par 6 traitements, échelonnes tous les
12 jours à partir du 45ème jour après la levfie.
Les premi&res annees, une &rn.GWn mixte ENXIN-DDT' comprenant par
litre 100 g dlENDFUiT et 400 g de DDT était utilisée 6 La dose de 3,s l/'h.a pour
ie prerrJ.er traitement et 3 1 pour le o suivants dans l'ensemble des rég:;ons cc;tol'+
. 1
meres.
Cette émulsion était remplacée en 1970 par une nouvelle formulatïor~
à base de péprothion TM, un m&nge de DDT, d'Endosulfcul et de M&thyl parathiol'
(3x - 216 - 108) à la dose de 3 l/ha. Cette formulation deva3.t se r&Sler :?T!Yz~
surtout con-tre Diparopsis watersii.
Depuis peu d'années les traitements sont tialises avec le 1Déc:i.s: 4
(pyrethrinoides) + dimethoate (organophosphor%) en U .L,V. A la dose de 4 ? hf‘&z:~:
Les recherches en entomol.ogie cotonnière n'ont toujours étudi.6
que itutilisation des pesticides. Chaque année de nouvelles molécules proposées
par l'industrie sont testées dans les différentes stations de l'lSRA, Les meil-
leurs sont retenues pour la vulgarisation.

4.
N~us disposons aujotiti'hui de très peu de données sur la hiologi?
et sur 1' éccdogiv des ravageurs tant du cotor;rlier que du maïs. U~K telle ?;itu:;-.
tiori présente un inconvérrient certain dans la mesure où toute autre forme c!~ in-..
tervei-kion présuppose 1'acquisitlon Ck telles connaissances. B-1 ~articuiic~r,
même une hutte raisonnable par traitementS insecticides nécessi.te une ï~crxx
connaissance de la dynamique des popuiations des rwageurs ainsi (lue dIz 7.eu.v
biol.ogie. Aussi, aptis lvidwkification des prircipaux ravageurs, la se:or,C!~
priorité concerne 1'6kude de la dynamique des population,c et de ].a bio1qyl.c de:;
espèces en cause.
Dars le cadre de ce rappc-rt, je me limiterai à I~identificatio~ d?e
grwds groupes en cause et esquisserai 1 f étude de l'évolutio:~ des populati.or,x
n;rturelles de certaine-s es-phes pour f'inir sur les perspectiires du nouveau giro-
grarxne & dkelopper.

CHAPITRE i
L’ENTOMOFAUNE NUISIBLE AU MAIS AU SENEGAL

. .
II- L'ENT(MoFAufE NUISIBLEC AU MAIS AU SWGAL
Les r&ultats ici p&sent6:-; rassemblent des observations faites au
c:oi.rs de la carnpqqx écoultk & travers les essais en station, et en chxp:; exquis: 1';.
au Sud Sine-Saloum, au S&&&al-Oriental et en Haute Casamance.
Le tableau no1 donne la. r+artition des principales es~eces en fonction
dti stade végétatif de la plante.
L.l -- Les espèces nuisibles
1.1.1 - Iiavqeurs des semis
-l---...s.P-II-"-c-
Les Nyriapodes
Des observations r&uli&res effectuees à la levée sur les essais
i.q)lWit6S en stations et ~II chnmps paysans nous ont permis de récolter tic%.! lur~x~!.:^:j~;:,d”~~~
qui. s'attaquent aux seini.s $3 maïs, Le taux d" ixfeatation était cependant i'c~ible
vt les dégâts occasiorxks peu importants.
Les espkes suivantes ont été rencontr&es :
- Peridontopyge spinosïssima Silv.
- z. rzîbescens Att.
- r* conl-lâl-~.i Bra
- I-Iaplothysanus chapellei var. voltaensis Marr.
- Tibiomus x.
cm Syndesmogenus mimewi B,%ï
Les genres Feridontopyge et 2aplothysanus sent les plus ftiqueinnenl
remonttis.
Il faut noter que tov&es ces espèces ont déjà e-té signalées sur de
nombreuses plantes au Sknégal : mil, sorgho, arachide, coton et niébé.
Les degâts occasionn&~ peuvent être trb graves notarrment sur arachide
de bouche et SUT CotOnr;ier.
Les iules apparaissent dès les premières pluies avec une abondkwe
variable Selon 3CS XlYiéC?S* Ils s'a?-.~aquent aux graines en gerntination et aux
plantules dont ils rorkgcnt la tige au niveau du collet.
1.1.2 - Les ravageurs des &unes plantules et de la v&&ation
-----"-1-".s--."M --I------I----I---I.--Y---
Diverses autres famil.lea d'insectes, caxsant pour la. plupart des !:I~~&?ii
mireurs ont ét6 rericontr+e:s sur le maïs du stade moi-kaison à 18épiaison. kan-.!i
ceux-ci nous avons ;

a/- les Orthoptères
Les esp$ces d'Ortnopt&res nuisibles au mziis zQX#?tierLr~ent~aux
familles des Acri&dae, et des Pyrgomorphidae CoURle le nlol-itre le tableau :T!"?I
'b.bleau no 1 : ,sur mais.e aux differents stades phénologiques.
L.---..!-7
1
i.kylabris holoswicea Kl
! COLEOP-
!
j TERES
I
E'salydolytta sp
!
Lema sp
!
f
Podagrica sp
!

Iaphygna exigua et &a exeryta ont une r;iêKE aire de r&partitio:~.
Le rzmbre peu élw6 C!e cheni.ll.es trouvées dans les champs fait que les
~&+t;s occasionnes ont 6te insignifiants.
Spodoptera littonalia r:,t comle Heliothis armigera tu& connue de
plusieurs r@i.ons du monde ou elle
\\
slattaque a plusieurs plantes cultiw?ecr;. S.l.:?
a été longtemps confond.2e avec Prodenia litura rydi existe en Asie et C>i? .~l,JSt~~.~~l.~ i+ o
Les oeufs sont pondus en un tas. recouvert de soies provenant de 1.'abdome:n 42 1::
Tanelle. Celle-ci peut yx.xl~o p:lusieurr; milliers d'owfs (BOCK, 1962),
d/- Les Hemipteroldes,
Dans la famille des Aphidi.dae9 Aphiv (Rhopalosiphum) rnaidis F!:i: est
l'es@ce la plus rencontr&e sur‘ les plants de ;na'ls, notairnent à ~~~intéricur du
cornet for-r& par les jeunes feuilles non éta.l.l&es et sur les ~irif2oiescer~es m%.e~

a/- le pr~lGvemerit du v@&ûl suivi de la dissection des ,tiges et
des épis.
- Sld,zxr~i saccharina Walk ( TLepidoptera, -Pyralidae)
.I Sesamîa caBmistis Iiangxson (Lepidog&cra, WcLui&e >
. . i: ryptophlubia. leucotreta ilepidoptera, Olethreutidae)
- Bcmr non détermin6 (J.kpidGptera, girnlI&x? >



Les chenilles zresurent au glus 20 mn, elles sont grises avzc; des,
soies mousses et dos pattes jaur&t.res ; les stigmates sont t:r~tou.ti:; de noir,
Co~rrne Sesami:: calanistis, Eldana saccharina depose ses oeufs SI 1:~
~~lax,te hotc I
,
L' .
souvent sur‘ :!cs feuilles non deplo.yees du sommet des pli-u-!te, !%:-
i‘ /- Pyralidae ind6terminee
Ailes anter5eures 0 la face supérieure est brun-clair ou gris--c!.u.i.i'.
~23s dessin caractéristique -- Retinacle, ~YOYT& par un groupe de fineo et ~.c':I?~IK;:
f5cailles, situées 332 ~~oisi.r32~~c du bord posterieur de lu cellule tiiscold~a.l~X 13s
écailles oXériei?~~s. Ras di6c~Zlles titalliques.



I

1.6




L’ENTOMOFAUNE NU 1 S I BLE E>U COTONNIER AU SENEGAL







2 6
- l a grande faculté ;nigatrice de l@esph~ ; l ’ a d u l t e est; WI
excellent voilier, cap&le de prcourir de ïongp?s distames. A&&? de 24 ~cxx’~.v,
1h larve commence A se dkplacer activewnt soit par reptation., soit; en se l&s-
sanc pendre le long d’un fil de soie ;
- lti~ortante Yécondité &s femelles
- la remarquable polwyphagie de la chenille qui lui per%et
de tmuver‘ tout au long de 1 ‘annee une nourriture lui convonan!: ?
- 1 ‘aspect souvent brutkil et inatendu d’une invasion travée
par le taux élev6 de ltinfestation,
Les attaques SE: produisent de p&férenc? sur les cotonniers en pl.eire
vr>gëtation. ANCELI1iI et T!%NIMMkE (1966) indiquent; que la r’ernelle dtIieliothis
-
-
armigera choisit pour pondre les plants ori cours de production active.
Ce déptidateur a fnit l’objet d’une abondante litter&ure, sutkout
en langue anglaise.
Les parasites d’ Keliothis arwigera sont extr&ement nwbreux. ‘ZIGi~S~?~ ;,
.--
dans son catalogue, en signale une vingtaine en EWope, une trentaine en Afrique 5
huit en Asie et sept en Australie, mais il n’apparait nulle part que leur action
soit tr4s efficace. La g&Gralisation cies traitements insecticides contre ce
ravageur dans tous les ;>ays oLi i.1 sévit est dûe 3 1 t incapacité de ses diFf6rcnts
wnernis à juguler son. action de fa;on notable.
Au Sènégal , 3. t utilisation des trichogr~~es contre Heliothis ~n~iyera
a debuté en 1975. Les rkultats obtenus 4sont encourageants : 6ü $; des pontes
pouvant être parasi té an charqj .
- Earias insul;zy; et biplaga : Cotrme Sylepta derogata et ::osmophila
flava, 1-es Exqui
f-
comptent pcumi les ravageurs du cotonnier les plus connus,
ont et& observés dans les cultures du stade v6getatif au stade fructi.férz ? Lw
dé&.ts occ~~iora~s étaient ce;iend.ant de faible importance.
Les chenilles forent
un trou dans 1 textrémité de: tig:-x tendres des jeunes cotonniel:s p lesquelles
brun,issent p refletrissent) s t aYf~aisr>ent et tombent. Avec 1 t appzition des boutcri:j:
des fleurs et des capsules%
lc;3 chenilles se &placeïit jusqu’ à CE:S organes e-k le::
perforent, Lorsque ce sont: des capsules rifires qui sont attaquees, elles. sf ouv.~c:r,s
pr&rMzurkmënt et produisw!t 1k-1 coton de qualit& inférieure,
Les deux esp&:t!s : E. insulta et biplaga ont été trouvées S~U‘ les
cotonniers ; E. insulana a cependant et& la plus observk. Les deux especes ~ti-
sentent des d%f~m<~rphoI.ogiques
qui permettent de les distir~~er aiukinerl-t 1
g. biplaga pr6sente un polJm>rphismc saisonnier et nous avons reconnu dwx Q,:xz :
un type jaune clair et un type tout & fait j,anne. Chez Y. in,sulana, une ~f’ort~
vert-clair a été observtk.
Aucune différence essentielle nt <apparait dans le com;)ortement :ks ck~:
e&f-Jyl.>. Les oeufs sont pondus &p&ment sur les différentes ;jartics de la pkwk;
h&e w3c sur le coton, une prGdilection pour les f)ausse~:,les pedoncules ;A les
bract&s des boutons floraux et des c~~ules~ la surface des bouton:: floraux et
les i~~fractuosit~s de 1 t oxttimit6 de la capsule; rwzment la ~w.rf“ace de:; :E”cui.ll~~;.








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35
c/- Les geyrodidae : Bemisia tabac5 est l’unique Aleurode que nous
E
avons captu& dans les platelwx colores et observ& dans les cultures cotomiikcs.
Il est tr& répandu dans le monde et très polypkw;e ; plus de 150 espêces vég&-
tales, lui servent de plantes-hôte s, en Afrique. Les nombreuses maladies ü. virus
qul il transmet à ces plantes fait qu’ i.l joue un file économique important. On
.connait en effet la mosaXque ou Yeaf curl’+ qui provoque l’affaiblissement des
eotoruliers et la salissure dcA,s fibres rendues impropres à l’industrie textile.
Pour ce qui concerne les dégâts comnisp Bemisia tabaci? entrave le
développement des plantes par 1’ injection de salive toxique au moment où il piqw
les feuilles. Les nyrwhes, coma les adultes succent en effet la &ve sur 1.a
face inférieure des feuilles, ce qui abaissent la vitalité du cotonnier. Cet
insecte exsude, en outre, un miellat sur lequel des f’umagines se d&eloppent
profu&ment, recouvrant la surface .totale du limbe et diminuant beaucoup l’act:i-
vité photosynthktique de la feuille. Dans le cas d”infestation très sérieuse, la
croissance du plant est arrêtëe, la floraison est réduite et le shedding des
boutons floraux et des capsules est elevé ; en avançant dans la saison, le devc-
loppement des graines et la formation des fibres sont aussi affectes ; en :Fin
le rendemwt est significativement diminué. DELATTRE (1973) estime cette baisse
à 30 a 40 75 apr$s do fortes attaques.
Dans les trois niveaux de protection insecticide, les fluctuations
de Bemisia tabaci. peuvent être comparées à celles des Rnpoasc~ facialis, à s.awzir
-
-
une diminution des populations à la p’hase florifere des cotonniers, et une a~~::. ..I
tation à la phase fructifère. Comme pour n?poasca facial&, l~infestation des
cotonniers a lieu des le stade végétatif, Mais avec les treitements insectkides,
on observe une baisse rapide des populations qui tombent au niveau z&o, au
lenderr&in d’une application insecticide. L’ évolution des populations de Bon?i ,+ :’
tabaci est donc également assez bien freinée par les insecticides,
.-
Dans les parcelles nori protégées on observe également des fll~ctuatiw-:
irr&ulières, très réduites, parfois nulles, mais avec cependant parfois, UYI p.i.c
remarquable. Flusieurs auteurs notent que cet Aleurcde est facile~errt entrai.:-k
par le vent en raison de sari extrême lég&retC
; de nombreux adultes sont ail!:+:i
parfois pous& à grande distmce donnant 1’ impression darne rnigrat:ion, Cetke
üir=tion du vent est sans doute la cause des nombreux Ekmisia que l’on voit pî;~~fois
sur les toiles dtArai[gnées.
Le Compt%e ,zi vue révélé contrairement aux autres Homoptères un
nombre élevk de Bemisia tabaci dans les pazTelles à p.rotection renforcee. Cc
nombre élevé de l.‘KLeur~~ 1%~ parcelles protégées hebdomadairer:zent laisse
à penser que les applications insecticides intensifs favorisent le développemcr~ -
de 1 ‘Aleurode. DIGWTRE (1973) r note que les pulvérisations de DDT, surtout ?
volume, ont provoqué une multiplication intense de Bemisia tabaci dans les cet . ..-1 -
niers par suite sans doute de 1 ‘élimination de ses ennemis naturels qui sork &:Y
Micro-@m&?opt&res,
des Coccinelles, des Hemiptères et des Arz&gr&es. Les tmi--
tements intensifs auraient-ils eu le même effet ‘r’ on peut évideraient. en douter
B priori.
d/- Les Miridae : Lygus vosseleri est le seul miride, qui nous a
particulit?rement intéressé en raison des do-es importants qut il pr‘~~”
aux cotonniers. Cet insecte s t alimente en effet aux dépens des ttis jeb... ..>.-, c.
ganes : boutons foliaires, jeunes feuilles, boutons floraux, APPEXT (1967) note
que, les piqûres laissent, sur les jeunes feuilles, de petites tâches brun ni?--.
râtre ; les parties ldsées cessent de croître, alors que les parties saines cc;..
tinuent leur croissance ; il en r&ulte des déchirwes du limbe ; le plant rk-;.’ A
en accélérant son développement, puis finalement se rabougrit et ses rament . . ‘2
defoment ; les attaques cessent des que la plante a terminé sa croissance.

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A. v&e .s : &xmxdia-:6es (mr~guier ) 9 Combreta&?es #$
c%i&&es ( sorpic! :
maïs) , Légumineuses > 143lvacées et Sterculiacées,On le renmrit)t: dans tout;er; les
r6gions cotonnières de 1 ‘Afrique tropicale,
Corrme Aphis .$ossypii, il est trowé sur les cotonniers des le stack
végétatif dans toutes les parcelles comme le montre.
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tablea Y.. TLes fluctuations dr: Lygus v o sseleri peuvent être quelque ~:x
comparables si cel.le s dl E@oasca ~f~acialis. On remwque en effet à. lire cc tt~bl~~~~.
que les populations de ce miride ont augmenté k ls, phah;e fmt:tlf&e des cc.)i;oz.-
niers pcar rapport à la phase &$tative.
Entre leu trois niveaux de protection insecticide a Vélingara, or!
observe de faibles &xMx dw populations, La parcelle non protégëe es: c~pc~;.x%x t
celle où la plus grande poplcllations est trouvie. Ces faibles differences entre
ces trois niveaux de protectiorA laissent penss’ c@e 1.’ insecticide en@3y& es.2
peu efficace contre cet Hémipti:,-e ; or- il est pourtant bien connu que &y~?
vosselerie est sensible aux Yy-rethxm.oldcs,
Les recherohes futures sur 1’ evo-
lution des populations de cet insecte penmettront dz mieux comprendre la ~ituaix~.
3X.3.3 - Conclusiori
w - e . - - - -
Le champ des cotonniers est un biotope, fr6quenté par un nombre
important de familles d.‘P~%hropodes. Parmi ces Arthropodes,
certains sc~ni; aii;ti3: 7.
par oes cotonniers, d’z%.bre:; p a r 1% proies c$.i’ i l s p e u v e n t y tra.nm? o:l sC:J?c
simplement des .vi.siteurs.
Ces visiteurs sont soit liés directement au ckxnp de cotonnier Y’ I.ia
appartiennent à dl autres biatopee, soit des insectes ck~sses de leur nUieu pm
des conditions écologiques devenues d&fa;vorables et qui. viennent chercher n:fug;::
dans les cotonniers., soit des migrateurs qui traversent le champ pour aller x~c;‘.~;
d’autres vegetzux
Lt efficacité des méthodes varie selon les grou?ea d’ f%%hro~odes. sclch
les stades $&nologi~es dec**3 cotonniers et selon les facteurs rlimatiques
Ainsi , les bcu=s 5. eau. r6coltent U’E Î’ortc proportion d~inse~tes Se
petites tailles, souvent difY’icile s à identifier. Les Diptères, les Ii~r~;.l~jl’.te-~i:~
et les Homonc~ptères
son-t; Sien captuxxs par ces baos jaunes ,& eau.
Le d&xxnbrement & vue fourUt IXE ‘bonne appticiatioh de 1 1 ensemble
des prédateurs et des ravageurs du champ de coton. Il permet donc dléxettre UT!
avis plus motivé &sur ia r-kessité d’un traitement chimique,
Le piège lumineux, en assurant un suivi des vols de Lépidopteres
nuisibles, lie au contr6li-1 visuel pour le dkxnbremerit;t
des oeufs et des cheriil+;c.
donne les possibilitcs de fonder un jugement.
Certains ravageurs sont irffkodés 2 un stade phenclogique pticis du
cotonnier. D’autres p&;entent un caractere de constance et de dominante sur
toute la zone de culture. Leur apparition ne semble pas liée à un ,stade ph5rw-
logique donné, c ‘est le cas des Aphididae, des I’yphl ‘i- ’
oclkJx d a e et des Kieyrodidac.
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Certains autres ont une apparition ëratime d’un semis B un a.Are e
Clest le cas d.es i2pido~hkes. Le clin-& pourrait être le facteur principal de
rhgulation des populations de ces Insectes, ainsi que de celles des Co:?sidae,
Pentatomidae e t Ly.g~aeidm,

Eous proposons, en conclusi.on, de classer les Wkoptèr~s
groupes :
- groupe pour lesquels 1-a population tend a augmenter
pluies ce sor!t : les @4&k39
!,ygaeidae et Reduviidae. Les espèces de la pn.:i::i&~-~
famille paraissent peu rw.isib3-es.
- gro12pa pour lequel. les populatior .s augwntent 33xtout quand
les plzles tendent à diminuer ce qui correspond A la p&i.oüe de îructj.ficat;~,y 4~
K-tourr!iers ce sont > I.és Pentatomi.dac et Pyrrhocoridae,

CHAPITRE II I
AXESDERECHERCHEPOURLAPROTECTIONENTOMOLOGlQUE
DU MAïS ET DU COTON

Xalheureu~ement dar-1s bien des ca;2 9 ce:: traitements sorrt effet tu&;
systematiquement et sans considération d’aucun autre facteur. Ce qui aboutit dal’:
c,er-laines régions 1 3. 1’ acquisition de rkistance par 1 8 un puis !FUT lla.utle des
principaux ravageur5 et * ‘ia disparition des auxiliaires entomophages. Et, la
rk?:.ion est alors, d’accroître les doses par tra-itement ainsi que le nombre d3-E
traItcments pw car;gsme ; puis de l~echercher des melange:; insecticides $Lus cc,-:--
plexes (et plus onéreux) dont le r&ultat techni.que i k8 est que ::assager le plu:3
.souvent ts3di :r: que 1’ amenai sement du bilan économique s ’ i.nstaUe.
III.2 - Sous progranrie maïs
4/- Etude de leur di23M.buti.on géographique au S&+gaJ. .
5/- Etude de leur biologj es écologie par des hlevcgges &,ï %~l~ior~~.Cc;. , i
sur mi.lieux artificiels ‘jcr sur substrats de la plante-hôte ;
6/- Etudie des facteure &entuels de rtkistance des principales
vaiGt6s d e m-,ls cultiv6es a u Senéga.1 ;
7/c- Effet de combinaisof! du parasitisme et fie la &sistance des
va.ri&& cultb.&s de ma% vis a vis des ravageurs 1.e.s plus connnk.ment rencontrcL~~. *

ci-- dosw de traitement
la/-, .Réperw.ssions des applications insecticides sur la faune
prédatri.ce .
Ce point nous paral.t particulierement important car, prolo‘itant d'un
desequilibre
de la bioc@nose d'abord iimi-te aux champs trait&, puis aux al.enk:;~-~;:,
un ou des insectes primitivemwt rares ou squasi - indi.f~&ents 2: la culture du ..?,.Y;~.
peuvent s'installer dans les "'@ces viclest et se developper jusqu'â wl zivc~::.:
économi.qJc important.
1X/-- Ur: de:; points fonckmentaus; de la lutte intégx+e Btan-; iic
déclencher 1~s traitements lorsque la destruction de la ticoltc (en ~~uwtité :3t
r;n c~&l.itG) le justifie, r3us essayerons d'adopter des traitements en W-&ir~6 :li:*l:
seuil éconokquc d'intervention à d@finir pour les diffkentes espèces.
II1.S - sous proogranrnc~ coton
w-
L'importance et: le nombre des espèces nuisible:; au cotonnier nous z&:~.:
;ii orienter notre sous-prc1grarr23e coton autour des axes suivants :
A- EXPERIYiENTATI~~S llVSEC%ICIUES
--P----IIC--<-.~-."-------.---
Le fait !rajeur dc ces dernière 's anrkes a &é l'apparition "1x? :.Y; i!lwc.. .*.;
des pyr&thrines de synthèse
et leur expérimentation ~2.1 culture cotonniG2e. G;:;
rapidement, les r%ultats ont prouvés que ces nouveaux pesticidc 8 étaient d.; tr0:.
loin supkrieurs, en efi'icacite contre les chenilles de la cz~sule, 5 tous le;:

5/- Essais de doses
6/- Comparaiscn de produits
‘Y/- f;‘&qJence des traitements
$j.- %ssais de traiti3wGs ,sur avertissements :
a/- date ~hm~h?e applica-Lî.0~2 irsecticide
b/- date d'am% des intmver~tions insecticides
Le triai tement :Sur avwtissement fdevra montrer qu’un nomore trk ïkki.~;s
de Waitements bien faits au ?Ion moment sont aussi efficaces que plusieur:-: ?-.r,ai-
t;ernen-ts qpliqu6s selor un rj&hmc qui. ne tient pas comte du p~arasitieme. i?nc
h:3ni3nisstion (52 lû lutte ci iimicp en fcxc%i.on des vols et des pontes CL~ :Irdi+
pensable .
La cl.Gation d’un r6sea.l des posteh dt observation s’avère indispens,rl;l-i
et urgmt ,
3- I.iUlY33 BIOLOGIQJE:
L__IWm-m...
I?NDE DE IA F’A..NE Dl!X33EDk~THICE

2/- Détermination dw facte;ïrs intervenant da2s la 3$.3ar?ition gfkk-
7/ -. .Incidence
parsui ti,srne entornophzge .
Ci~l
Il/-- Ir~idence des ~~îcr~organismes des chenille:~;,
- i,es conëit:ions d&erminant 1 ‘activité des ent 01 nopatho~?-ne 2, sur 1. e 5
pTinCi$X%X nuisiblec.

- dif’ficul ?&s dc &:Aisation des traitements insecticides au p..tI ..-
-.6rioa.teur e t rnauv~akx p:51-xtration des &cMXia.rds ;

DIBLIOGWXIE
APPFXT (;) 9 1971 '- Les insectes nuisibles ,au ,mïs er, AYique ct ?. Madag~~a,x
AgIro. Trcp, 26 - nO4..
BFJX'O~ (tl.W.), 1936 - Rep. A.@. Res, Serv. Sudan 193:)) Vol ïI 63-96,

ESSIC