PAGE - - 1 -...

PAGE
-
-
1 - INTRODUCTION............................................................
3
II - ICRISAI' A PATANCHERü...................................................
3
11.1 - TRAVAUX SUR LES MALADIES DU MIL....................................
3
11.1.1 - MILDIOU DU MIL (SCLEROSPORn GRAMZ'NICOLA (SACC.:\\ SCHROECT).......
3
11.1.1.1 - ETUDE DE LA PRODUCTION ET DE LA GERMINATION DES SPORANGES....
4
11.1.1.2 - TEST D'INFECY-I'IVITE DES SPORAN~S..............................
77
11.1.1.3
- EFFET DE L'AGE DES PLANTULES SUR LE DEVELOPPEMENT DE LA MALA-
8
DIE.................................
. . . . . . . ., . . . . D . . . . . . . . . . . .
II.i.1.4 - SCREENING AU CHAMP POUR LA RESISTANCE AU MILDIOU.............
9
11.1.2 - CHAR~~ (TCJLY~CXP~RIUM PENICULLARIAE BREF)...................... 10
II.1.2.1 - OBSERVATION MICROSCOPIQUE DE 1'. PENICILLARIAE : MORPHOLOGIE,
10
MENSURATIONS DES BALLES DE SPORES ET DES SPOFUDIES ET ETUDE DE
LA GERMINATION DES BALLES DE SPORES..........................
11.1.2.2 - PREPARATION DU MILIEU PA, CULTURE DU PATHOGENE, PREPARATION
16
D'UNE SUSPENSION SPORTDIALE ET INOCULATION DES CHANDELLES DU
MIL................................................
f . . . . II . . . .
11.1.3 - ERGOT (CLAVICEp:W FUSI-FORMIS LOV.) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
18
11.1.3.1 -.- OBSERVATIONS MICROSCOPIQUES DES SPORES DE C. FUSIFORMIS ET
18
LEURS MENSURATIONS............... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
11.1.3.2 -. ETIJDES DE LA GERMINATION ~NIDIN,E...........,................
19
1s.: ::.i - GElWINATI:ON DE: GRAINES Dl: POLLEN DU IL..................... 19
IJ r .. I~~s(-~T~F;:.............."...........~
.....................................
25
I
Ili.1 .. PRESENTATION GENRlW,E Dir D~~PAR'I'EMF,NT ..............................
25
l-III.2 -. VISITE DES PARCELLES EXP:~:-LIMENTAI,ES............................... 26
I V - COlLABORYI'ION FUTURJ-:..............." _._..............,........._......
27
L' - CONCTUS i OIJ. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
-.....-......... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
28

REMERClEMENTS
J'adresse mes sincères remerciements au Dr. SWINDALE Directeur Général
de 1'ICRZSAT pour l'invitation qui m'a et-é faite pour visiter ~'IC~SAT, au Dr.
S.B. KING, Principal Pathologiste du sous-programme Pathologie du mil qui n'a mé-
naqé aucun effort pour que cette visite se passe bien, aux chercheurs et techni-
ciens du Laboratoire de Patholoqie du mil qui ont su créer L'atmosphère nécessaire
pour rendre mcn sejour agritab1.e et fructueux, aux autres chercheurs et personne1
de L'ICRISAT pour leur collaboration chaleureuse.
Je remercie également Dr. H.S. SHETTY, Chef du Department of Applied
Botany de l'université de Mysore et ses collaborateurs pour l'accueil chaleureux
qui m'a étE rëservé lors de ma visite.

1 - INTRODUCT1ON :
_._~-__--
Cette visite a tâté possible urâce à l'invitation qui m'a ér.6 faite par
X'ICRISAT (International Crops Research Institute for Semi-Arid Tropics) pour visi-
ter le programme de pathologie du mil à Patancheru (Inde) du 18 janvier au 18 mars
1985. J'ai pu visiter aussi le Département de Botanique Appliquée (Department of
Applied Botany) de l'Université Manasagangotri de Mysore.
II -
ICRISAT A PATANCHERU :
A l'ICFXSAT, l'essentiel de La visite s'est passé au laboratoire de Patho-
logie du mil. La composition de l'équipe actuelle du sous-programme Patho-mil est la
suivante :
- Dr. S.B. KING, patholoqiste principal
- Dr. S.D. SINGE, patholoqiste du sous programme mildiou et rouille
- Dr. R.P. TBAKUR, pathologiste du sous programme erqot et charbon
- Dr. Julia WILLTNGALE,
chercheur associé (Imperial Colleqe of Science
and technology South Kensinqton, London, England)
: Résistance à l'ergot.
- Dr. Sarah BAL, chercheur associé (Reading University, England) : Varia-
bilité physiologique de S. graminicola.
Le programme de La visite à L'ICRISAT a été le suivant :
1 - Travaux sur les maladies du mil au champ, à ].a Serre ,::t au laboratoire.
2 - Contact avec les chercheurs et autorités de 1'ICRISAT.
3 - Documentation et bibliographie.
II.1 - Travaux sur ies maladies du mil :
-_----_
Nos travaux ont plutôt concerné le mildiou (Sclc,?ospora cTrami!licolal le
charbon (Tolyposporium peniciliariae) et l'ergot (ac,vicrlli:: frz;ifo.rmi:;)
qui sont Les
principales maladies du mil qu'on rencontre au Senêgal.
11.1.1 - Mildiou du mi.1 (ScZerospora qraminicoltr (Sacc) SCHROBCT).
.--
Les travaux sur lc mi.lclio:l du mil sont articul(!r-: autour tks axes suivants :
k Etudes de !.a procluction et la qermination des c:I)or-,3nqes.

4
k Test d'infectivite des sporanges.
* Effet de l'iige des plantules sur l'incidence du mildiou.
* Test d'infectivité des oospores.
% Le système de technique de screening au champ (Inoculation des lignes
infestantes, implantation des lignes-tests et évaluation).
11.1.1.1 - Etudes de la production et de la germination des sporanges.
-s-.-e_ ---------------------------------------------------~-
11.1.1.1.1 - Production des sporanqes.
Des feuilles infestées par le mildiou ont été rëcoltées à partir de la
"Pépinière de maladie" (Disease Garden). Les feuilles ont eté lavées sous l'eau
courante du robinet avec du coton pour éliminer les vieux sporanges, ont ensuite
été découpées en segments de 5-10 cm de long et mises en chambres humides. Ces
segments étaient mis en chambres humides en incubation dans l'obscurité pendant
6h a 2OOC. Les sporanges sont ensuite "récoltés" dans de l'eau glacée d'un bécher
placé dans un bac contenant de la glace. La concentration de l'inoculum a éte #dé--
terminée à l'aide d'un haemocytométre.
11.1.1.1.2
- Germination des sporanges.
i) : Dix (10) ml d'inoculum placés dans un bécher sont portés à 20°C.
Après deux heures d'incubation, on y ajoute 3-4 gouttes de lactophënol dans l'ino-
culum pour tuer les sporanges. Dix (10) gouttes de ce mé:lanqe sont ensuite déposées
sur des lames pour déterminer le pourcentage de germination des sporanges. On C:ompte
le nonL:rç- total de sporanges et le nombre de sporanges germés. Un sporange est ~OI)S~.-
iicrt? cmnw germe quand il s'est vidé de son contenu. Le tableau no 1 donne les prin-
cipaux résultats obtenus.

6
Tableau 2 : Effet de la période d'incubation sur la germine.tion des sporanges :
_-_--.-----_--
--..---
----__--
_--- --_
----.
Période d'incubation (HT
NO ;Je l'é-
1
2
3
4
5
6
chantillon
A
B
A
B
A
B
A
B
A
B
A
B
1
50
9
27
9
26
17
27
16
38
10
21
4
sl>
L
46
7
27
6
49
19
17
2
50
22
36
8
7._
42
7
50
17
31
10
22
I l
45
12
32
4
4
48
8
61
27
33
8
26
9
50
13
24
3
5
42
9
26
17
27
10
22
6
31
7
24
5
6
37
8
39
14
33
12
21
5
49
10
25
8
7
40
8
24
13
28
13
24
7
21
6
34
7
8
32
10
20
9
32
11
17
6
35
10
41
14
9
56
9
14
6
54
17
15
2
28
7
40
13
10
43
10
29
6
30
8
18
3
39
11
37
10
11
38
10
48
11
33
16
17
6
26
9
48
10
1.2
35
16
40
7
53
17
31
17
42
8
40
15
3. 3
39
13
28
10
32
18
15
4
30
9
27
6
3.4
41
a
19
11
15
13
18
5
30
I l
20
5
3.5
2s
6
39
17
30
7
16
4
35
14
38
7
16
42
11
33
12
24
10
41
22
35
10
28
6
1. 7
39
8
23
4
23
8
18
6
29
10
20
5
18
29
5
41
9
28
17
2 0
3
22
6
37
11
19
38
3
23
9
25
12
22
7
23
8
38
6
20
37
6
30
18
29
14
29
4
24
13
25
9
Total
797
166
641
232
602
257
436
145
692
206
635
190
9, germi-
nation
21.0
36.0
4 3 . 0
33.0
30.0
30.<3
..l-_-_.^--l
-_
- - - 1
- Y - - - . . - _ .
---
A : Nombre total de sporanges
B : Nombre de q~oranges germi!s.

11.1.1.2 - Test d'infectivité des sporanges.
----_-_--------_----------------
II.1.1.2.1
- Matériels et Méthodes.
Des pots en plastique ont été remplis au 3/4 avec du mélange sol-fumier
(3:1, V/V). Des graines superficiellement stérilisées de la variété 7042 ont éte
semées à égale distance les unes des autres dans des pots. Puis les graines ont
été recouvertes avec une couche de sol. Les pots
arrosés deux fois par jour (ont
été placés à 25-30°C dans la serre. Au bout de 48h, les jeunes pousses qui apparais-
sent sont prêtes à être inoculées.
Des sporanges frafchement "récoltés" ont été mis en suspension dans de
l'eau glacée stérile à une concentration initiale ajusttse à 6 x 105 sporanges/ml à
l'haemocytomètre.
Les jeunes plantules sont inoculées avec cette suspension sporan-
giale. On place une goutte de l'inoculum sur le bout de chaque plantule à l'aide
d'une seringue hypodermique. La goutte de l'inoculum descend le long de la plantule
en la couvrant sur toute sa longueur. Les plantules inoculées sont identifiées, à
l'aide de cure-dents plantés à proximité. Après inoculation, les pots sont recou-
verts de sacs en polyéthène humidifiés. Les inoculations ont été effectuées tard
dans l'après midi et le lendemain, les sacs sont enlevés et les pots conservés sous
serre à 25-30°C pour favoriser le développement de la maladie.
II.1.1.2.2
- R&sultats.
-
Les premiers symptômes de la maladie sont apparus 3-4 jours après l'inocu-
lation. Te comptage des pieds malades s'est fait les 8e, 12e, 16e et 20e jours après
inoculation.
If:s pie& rnrilad~~
sont alors marqués par des cure-dents peints au rou-
9 - Les résultats sont presentés dans le tableau 3.
Tableau 3 : Incidence du mildiou sur les plantules de la variété 7042 inoculées
avec les sporanges de S. graminicola.
-
-
Traitement
Nombre total
Nombre de plantules malades
de plantules
7.2. '85
i1.2.'85
15:2.'85 19.2.'85
--_.-
-^l-l
inoculé
./o
17
28
37
(24.3)
(32162)
(40.0)
(53.0)
t@moi II
33
0
0
0
0
(0.0)
(0.0)
(0.0)
(0.0)
----
---~----
~-~~-- -.
Note :
-~
Les chiffres entre parenthèses désignent le nourcen~ane de r\\~ai-+r

8
L'incidence de la maladie augmente avec le temps. Le témoin n'a présenté
aucun symptôme.
11.1.1.' .- Effet de l'age de la plantule sur le développement de la
-___---__----l--l--l_i__________________---
____________
maladie.
-_-._---
L'objectif de cette expérimentation est de déterminer le meilleur stade
pour l'inoculation.
11.1.1.3.1
- Matériels et méthodes.
-
Des plantules de la variété 7042 de différents stades de croissance (SSl-
plantules 0,5 cm de long ; SS2-plantules ) 0,5 mais4 1.0 cm de long ; SS3-plantules
1.0 cm de long ; SS4-plantules avec une première feuille ; SS5-plantules avec une deu-
xième feuille ; SSG-plantules avec une troisième feuille) ont été obtenues par semis
étagé. Les différents groupes de plantules (cinq pots par série) ont été inoculés
avec une suspension sporangiale viable (6 x 105 sporanges/ml) pendant les heures tar-
dives de l'après midi. Cinq pots non inoculés ont été maintenus comme témoin. Les
plantules inoculée:; ont été marquées par des cure-dents et les pots ont été couverts
par des sacs en polyéthene humidifiés. Le lendemain, les sacs ont été enlevés e-t les
pots ont été placé en serre à 25-30'~ pour favoriser le developpement de la maladie.
11.1.1.3.2
- Résultats et discussions.
Les résultats sont présentés dans le tableau no 4 . Ils mon-
trent clairement que l'incidence du mildiou est plus grande chez les plantules les
plus jeunes (SS1 et SS2) que chez les autres plantules. Ainsi, pour obtenir une très
bonne infection du mildiou,
les plantules doivent être inoculées quand elles sont aux
stades SS1 et SSZ. Le:< tt;moins n'ont présenté aucun sympteme de la maladie.
Tableau 4 :
-
Effet. &J l'âcre des plazltules de la variété 7042 sur l'incidence du mildiou.
y..-
-
--
Stade
Nombre
Incidence du mildiou
i
de
CIE!
crois-
5 **
6
7
8
9
1 2
1 3
se
pu.ntes
DAI
DAK
DAI
DAI
DAI
DAI DAI
izP-- 2 1
29
3 8
67
71
‘76
‘~6
81
/
SS2
23
13
35
5 7
65
74
74
91
SS3
') .: 3 J
1 3
26
5 7
57
5 7
57
61
SS4
6 6
7
1 6
32
4 6
50
6 1
73
i
SS5
39
3
10
1 5
1 8
2 8
3 8
4 6
SS6
37
0
8
22
35
35
4 1
49
Témoin
4.1
0
0
0
0
0
0
0
3r SS - Stade dc croissance ;
kj: DAl - Date après inoculation.

9
11.1.1.4 - Screening au champ pour la résistance au mildiou.
_-_-_-_____--____-------------------------------
On 3 utilisfi Lc systhe des lignes infestantes mis au point 2 l':tCRISAT
pour le criblage, pour La résistance 5 la maladie. Les notations ont été effectuées
sur 21. (F4 (SR x DMR) descendances et deux témoins de sensibilité plantés dans la
pépinière du mildiou à .L'ICRISAT 27 jours après le semis.
Les réactions des différentes entrées au mildiou sont présentées dans le
tableau no 5. Sept entrées n'ont présenté aucun symptôm? tandis que 10 entrées dé-
veloppent moins de 5% de mildiou. Le témoin de sensibilité, 7042 présente le taux
de maladie le plus élev6 (32.08%).
Tableau 5 : Incidence du mildiou sur 21 (F4 (SR x DMR) descendances plantées dans
la pépinière du mildiou à 1'ICRISAT pendant l'été 1985.
No de l'entrée
Nombre total
Nombre de plantes
Incidence
de plantes
malades
du mildiou
1
283
1
0 . 4 0
2
217
0
0.00
3
175
10
5 . 8 0
4
212
3
1 . 5 0
5
289
8
2 . 8 0
6
245
1
0 . 4 0
7
171
0
0 . 0 0
8
273
0
0 . 0 0
9
206
0
0 . 0 0
10
302
0
0 . 0 0
11
190
3
1.60
12
154
1
0 . 7 0
13
324
13
4.10
14
182
0
0 . 0 0
15
421
2 1
5 . 0 0
16
164
0
0 . 0 0
17
272
2
0 . 8 0
1%
277
15
5 . 5 0
1 9
138
18
13.10
20
133
4
3.00
21
129
7
5 . 5 0
NHB-3 témoin
459
%O
17.50
7042 temoin
323
103
31.90

10
11.1.2 - Charbon (Tolyposporicmr pcnicillariae i3ref).
.---
Les axes de travail du programme sur charbon sont :
Au laboratoire : t Observation microscopique des teliospores.
X Préparation du milieu de culture PA. (Pomme de terre-Agar).
61 Isolement du pathogène et sa culture.
k Préparation de suspension conidiale et l'ajustement de la
.
concentration.
a Observation microscopique des sporidies et leurs mensurations.
A la serre
: K Inoculation des lignées sensibles.
j; Notation des chandelles inoculées.
k Compilation des données et analyse.
11.1.2.1 - Observation microscopique de T. pen;LcuLlariae : Morphologique,
-----_---------------c___________________---------------------
mens'urations des balles de spores et des sporidies et étude de
--- _.-_-__ -------I---_--------____________i______
__-___ - ____ -__
la germination des balles de spores..
-----------------------------------
11.1.2.1.1 - Matériels et méthodes.
Des sores matures et entières (non cassées) col.lectées des chandelles, in-
fectées pendant la saison des pluies de 1984, ont été sterilisées en surface par une
solution de O,l% de chlorure mercurique pendant une minute, rincée deux fois avec
de l'eau distillée stérile , puis écrasée sous conditions aseptiques avec un forceps
stérile sur une boftc de pétri st6rilc pour obtenir des k~alles de spores. Les balles
de spores ont été utilisées pour inocliler les boites de pétri contenant de l'agar et
pour les études sur la germination.
L?es balles :ic spores on: t?i-ri II lac& E; en i- 7-c lame et lame1.l e dans une goutte
d'eau pour étudier la structure, les dimensions et les téliospores individuelles.
Des balles de spores ont été mises en suspension dans de l'eau stérile sur
des lames à concavite (cinq lamesj . Ces lames ont s?tf placées dans les chambres humi-
des à 30'~ pendant 16h pour inclibation.

11
les observations sur le nombre de balles !:le spores gerlges ont. @té effet--
tuées sous deux champs microscopiques sur chaque lame.
11.1.2.1.2
- Résultats.
LIS mensurations des balles de spores, téliospores et des sporidies et
les résultats sur la germination des balles de spores sont consignés dans les ta-
bleaux 6, 7, 8 et 9 respectivement.
R Balles de spores : Elles sont de différentes couleurs (de noir à !orun),
différentes formes (de circulaire à presque polyhédrique) et mesurent 58.31 -
241.57 um x 50-125 um (moyenne : 121 x 82.8 um).
x Téliospores
: Les téliospores sont brunes jaunatres, globuleuses et
mesurent 5-13 um de diamètre. Le nombre de téliospores-agrégées en balles de spores
varie de 150 à 1200.
zk Sporidies : Elles sont hyalines et unicellulaires, ayant la forme de
fuseau. Elles mesurent 6 ii 20 um de long.
R Germination des balles de spores (téliospores)
On observe trois types de germination des téliospores dans les balles de
spores :
l") Les balles de spores germent et produisent des promycelia typiques
formés de 4 (quatre) cellules avec ou sans sporidies terminales ou latérales. ce
tspe de germination est le plus fréquent.
2') Les balles de spores germent. et produisent de f-rès longs ~>rc>m~celfa
:;t~pt.6s et brânchés de 3 à 6 celluies sur l~~squels queLque F~IS, par bourqeo:lnement,
i ! C;C" forme de chaLnes branchées ou des grappes de sporidies.
i
3") QS bal.les de spores germent en formant des chafnes branchées sans
.nr-omycélia.

12
Tableau 6 : Dimension des balles de spores de 7‘. pen.ici;!lariae Bref.
----
No de balles -
Dimensions des balles de spores -
(u-d
de spores
Longueur
Largeur
1
13 x 8.33
7 x 8.33
2
14 x 8.33
7 x 8.33
3
20 x 8.33
13 x 8.33
4
18 x 8.33
10 x 8.33
5
7 x 8.33
6 x 8.33
6
17 x 8.33
12 x 8.33
7
15 x 8.33
12 x 8.33
8
21 x 8.33
11 x 8.33
9
9 x 8.33
8 x 8.33
10
11 x 8.33
9 x 8.33
11
10 x 8 . 3 3
9 x 8.33
12
29 x 8.33
14 x 8.33
13
9 x 8.33
8 x 8.33
14
17 x 8.33
15 x 8.33
15
12 x 8.33
11 x 8.33
16
9 x 8.33
8 x 8.33
17
11 x 8.33
9 x 8.33
i8
14 x 8.33
9 x 8.33
1 (3
14 x 8.33
10 x 8.33
20
20 x 8.33
11 x 8.33
'I'otal
290 x 8.33
1.99 x 8.33
Moyenne
121
8 2 . 8
Variation
58.31-241.6
50-125

13
Tableau 7 : Dimensions des tkliospores
de T. penicillarl’ac? Bref.
.----
No de I'échantil-
Dimensions (um)
lon
1
11.65
2
8.32
3
9.99
4
9.30
5
10.66
6
6.66
7
13.32
8
9.99
9
9.99
10
11.65
11
8.32
12
6.66
13
11.65
14
9.99
15
4.99
16
9.99
17
6.66
6.66
1’)
8.32
20
8.32
Tof-i-il
183.09
Moyenner
9.15
Variati
4.99 - 13.32

14
Tableau 8 : Dimensions des sporidies.
No de l'échantil-
Dimensions (um)
lon
1
10
2
20
3
10
4
8
5
6
6
16
7
12
0
10
9
8
10
12
11
14
12
8
13
12
14
14
15
10
16
12
17
10
18
14
19
8
20
18
Total
232
Moyenne
11.60
Variation
6 - 2c

15
T a b l e a u 9 : Germination !-les balles d e s p o r e s dc T . Iî<?ni(7.i.!lCirine incubaes 2
30ac pendant 16 h.
--
---
-
No de
Nombre total de
Nombre de balles
% de germination
l'échantillon
balles de spores
de spores germées
1
35
2 3
6 3
2
31
2 3
74
3
70
7 0
100
4
4 9
49
100
5
9 1
2 8
31
6
9 2
5 7
6 2
7
61
2 3
38
8
35
14
4 0
9
53
20
3 8
10
SO
12
24
Total
597
419
Moyenne
58.7
41.9
71.3
Variation
31 - 92
12 - 70
24 - 100

16
TI.1.2.2 '- Preparation du milieu~Ju~nnic de terre - Agar (PA)
culture du
_____________________ __- __-_- - ---_----- - ------- L--.-------.--
pathogene, préparation d'une suspension sporidiale et inocu-
_________________________
-_--------.---c------------------.--
lation des chandelles du mil.
-__--_-----_----------------
II.1.2.2.1 - Matériels et méthodes.
On pèle 200 g de pomme de terre, on les coupe en morceaux, on les fait
bouillir et on recueille l'extrait en filtrant à travers un tissu en mousseline.
c
On ajoute de l'eau distillée pour une quantité suffisante pour 1 1. Le Ph est alors
ajusté à 6 et le milieu autoclavé. Après L'autoclavage, le milieu est coulé dans
des boîtes de pétri dans des conditions aseptiques. Des balles de spores venant des
sores stérilisées en surface sont utilisées pour inoculer le milieu dans des boftes
de pétri qui sont incubées à 35°C sous les lampes à flucrescence. Ru bout de 10
jours, on obtient une bonne croissance du pathogène sur le milieu. C'est une crois-
sance purement sporidiale.
Une suspension sporidiale préparée dans de l'eau stérile à partir d'une
culture du champignon Su:r PA, vieille de 10 jours, à concentration ajustée à 1 x 106
sporidies/ml,
est utiliske pour inoculer les plantes dans des pots dans la serre,
au stade gonflement, à l'aide d'un dtomis62ur.
Les chandelles inoculées sont recou-
vertes par des sacs en polyéthylene.
Un haut niveau d'humidité est maintenu en irri-
gant avec des sprinklers (2-3 fois par jour). Après 6 jours, les sacs en polyé.eylène
sont changes et les chandelles sont recouverte:; avec des sacs en papier. Les nota-
tions sur la sévérité du charbon sont faites-f(> Tours après l'inoculation en ul-ilisant
1 'echelle de notation standard pou] ! 'GV.:~ j ua;- 1 (.v,
3~ la severite du charbon.
11.1.2.2.2
- Resultats.
-
-
-
Les résultats sont présentés dans Lr. i.ableau no 10. Toutes les chandelles
inoculées ont présenté un haut ni.vedu d"infeclior. allant de 50 à 90%, ce qui prouve
la fiabilite de cette technique qui peut Ctre
:lisee avec succés pour tester la
Gsistance des lignées du mil au 7'. D"ni('~~.ll.lr'l,i<'.

17
T&leau 10 : La st;véritli;
tic l’infection des chandel.les de la variété 5141 ino-
culées r>ar p~!lv@risation de suspension sporidiale /-le Y'. pènicillnriae.
Na des chandelles
% de sév&rité du charbon
60
50
3
80
4
90
5
85
6
75
7
70
sl
8
85
Total,
,595
Moyenne
'74.4
Variation
50 - 90

18
X1.1.3 -. Ergot (Claviceps fusifomis JnV,) .
Les travaux realisés sur l'ergot portent essentiellement sur :
Au laboratoire : t Observation mïcroscopiyues des spores de C. fusiformis.
k Mensurations des macro- et des micro-conidies.
* Etude de la germination conidiale.
* Etude de la germination du pollen.
Au champ
: + Préparation de l'inoculum, suspension conidiale et l'ajustement
de la concentration de spores.
t Inoculation des lignées sensibles et résistantes.
* Notation des lignées inoculées.
k Compilation des résultats et analyse.
II.1.3.1 - Observations microsco@ques des spox-es de C. fusiformis ei:
----.----------------- -A.,.-----e---m.--___-
________________
leurs mensurations.
--WV,- ----- ---_---_
Une suspension conidiale a été obtenue en secouant des chandelles conte-
\\
nant du miellat frais dans de l'eau. Une goutte de cette suspension est mise sur
une lame et observée au microscope. Les mensurations des macro- et des micros-coni-
dies ont été obtenues en utilisant un oculaire gradué.
Les macroconidies sont hyalines, unicellulaires, de forme fusoide et mesu-
rent 13.3 - 30.00 x 3.30 I- 10.00 um (moyenne de 25 conidies : 22.5 x 6.22 um) (ta-
bleau no 11).
Les microconidies sont hyalines, unicellalaires, de forme globulaire a
ovale. Elles mesurent 1.00 - 3.00 um X 1 .CQ - '.!ii! 'I: (,;: ,<~,?1~1:~ if, :", con&es : 1.64 x
1.12 um) (tableau n' 11). Initialement, lie micllat frai: zontit.llt plus de mac:roc:oni-
i
dies que de microconidies.
Des sclérotes matures ont été obtenus 61 partir
lies in!florescences infectées
. .
COlleCtéeS de la pépinière de l'ergot du centre de 1 '~CRI::AT.
Ils ont été examinés
pour leur forme, leurs dimensions, leur couleur et leur compac:. th :
Les sclérotes de couleur brun-clair à hr:!n-!loi.~ , de Ïijrmé allongé à arrondi,
1
i
de compacité dur à friable, mesurent 5,5 (4-i) x >!,Y il--4) mm ct~ableau no 12).

19
11.1.3.2 - Etudes de La germination conidiaie.
_______------_-_---_--------------
Une suspension conidiale prépar& à partir du. miellat frais de chandel-
les infestées a eté incubée sur lames à concavitii en chambre humide à 25O~ et
observée après 16h.
les conidies germent en produisant de 1 à 3 tubes germinatifs sur les
bouts et/ou les côtés du corps conidial. Des macro-ou des microconidies sont pro-
duites au bout des tubes germinatifs. Le nombre de microconidies croft graduelle-
ment parce qu'elles sont produites en chaînes sur le sommet des tubes germinatifs.
Pour étudier :La germination sclérotiale, des :sclérotes germés et stockés
au réfrigérateur ont été utilisés.
Les sclérotes germent en produisant des pédoncules (variables en nombres).
Chaque pédoncule est terminé par un stroma (un capitulum globulaire de couleur bru-
ne). Des sections à travers le capitulum montrent plusieurs périthèces dans la ré-
gion périphérique. Les péri.thGces contiennent des asques qui libèrent des ascospo-
res à travers l'operculum. Les ascospores sont longues, hyalines et non-septées.
II.1.3.3 - Germination des graines de pollen du mil.
--_--------------------------------.-----
Les graines de pollen ont été placées dans des. lames à concavité contenant
une solution de saccharose à 10%. Les lames à concavité sont alors portées à 23-25"~
en chambre humide pour Ih avant d'être observées au microscope. Plusieurs grains de
pollen ont germé en produisant des tubes crerminatifs prouvant ainsi/%epollen ger-
me plus rapidement que les conidies du champignon.(cf. à 111.1.3.2).
11.1.3.4 - Inoxlation du mil avec une suspension conidiale de l'ergot .
----~------~--~-I~~~---~--~----~~~~--~-~-~~~~---~~-~~~~~~~~~
Des chande1.les de mi1. lnfestees contenant du mie1.l.at frais ont été agitées
dans de l'eau. La suspension ainsi obtenue, filtrée et d(Sbarassée des déchets est
c
de concentration élevée ; elle est enSUitcl ajust& à une coccentration conidiale de
IOC:
Des inflorescences ont été recouvertes de sachets d'autofécondation au
stade qonflement , pour éviter urw pollinisation des chandelles. Au bout de 3-4 jours
quCi.Ild les irlfloreSCc?;lCeS ont atteint-. le SI.a& "Mdx.imm Sf;igrna", les Chandelles Sont
inoculées par pulverisation awc une suspension i.oni&ale.

20
Les chandelles sont recouvertes de sachets d'autofécondation aussitôt après l'ino-
culation et un haut niveau d'humidité a été maintenu par l'irrigation avec des sprin-
klers. Les sachets d'autofécondation ont été enlevés au bout de 10 jours pour éviter
il
le développement des moisissures sur les chandelles inoculées.
La notation de la sévérité de l'ergot a été effectuée 20 jours après
l'inoculation en utilisant l'échelle standard d'évaluation de la sévérité de l'ergot.
Les résultats sont présentés dans le tableau no 13.
Toutes les lignées F5 ont eu un indice de sévérité inférieur à ICH-118
(témoin sensible) mais aucune n'a montré moins de 10% de sévérité d'ergot.
Les entrées test sont réparties dans les classes suivantes de sévérité
d'ergot (%).
Sévérité de
Nombre de
Pourcent
l'ergot
lignées
des lignées
o-5
0
O-O
6-10
1
14.3
11-20
2
28.6
21-30
3
42.8
14.3

2 1
Tableau 11 : Dimensions des conidies de C. fusifozmis recueillies du miellat frais.
Macroconidies
Microconidies
No d e l’échan-
tillon
Longueur (um)
Largeur (ufn)
Longueur (um) Largeur (um)
1
8 x 3.33
2 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
2
7 x 3.33
1 x 3.33
2 x 3.33
1 x 13.33
3
6 x 3.33
1 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
4
7 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
1 x 3.33
5
7 x 3.33
2 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
6
7 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
1 x 13.33
7
7 x 3.33
1 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
8
6 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
1 x 3.33
9
6 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
1 x :3.33
10
7 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
1 x 3.33
1 1
7 x 3.33
1 x 3.33
1 x 3.33
1 x 3.33
1 2
7 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
1 x 3.33
1 3
8 x 3.33
2 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
14
6 x 3.33
3 x 3.33
1 x 3.33
1 x 3.33
1 5
7 x 3.33
2 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
1 6
6 x 3.33
2 x 3.33
2 x 3.33
2 x 3.33
17
8 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
1 x zi.33
18
8 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
l x 3.33
1 9
9 x 3.33
2 x 3.33
2 x 3.33
2 x 3.33
2 0
8 x 3.33
2 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
21
7 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
1 x 3.33
22
4 x 3.33
2 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
23
s x 3.33
2 x 3.33
2 x 3.33
1 x 3.33
2 4
5 x 3.33
2 x 3.33
3 x 3.33
1 x 3.33
25
0 x 3.33
1 x 3.33
3 x 3.33
2 x 3.33
Total
160 x 3.13
47 x 3.33
41 x 3.33
28 x 3.33
Moyenne
;!2.I> 1
6.26
5.46
3.73
Variation
13.30.i0.0
3.33-10.0
3.33-9.99
3.33-6.66

22
Tableau 12 : Dimensi.o:ts tics sc:lCjrotcs de l'ergot du mil collectés :;UT la varicsté
Ta7 %C)I> (1385) au Centre Cte ~'IC~SAT.
Dimensions sclérotiales
No
Longueur (
Largeur CPI
F"'
1
7
3
2
5
2
3
5
2
4
6
3
5
5
4
6
4
7
6
8
6
9
5
10
5
3
11
3
12
3
13
2
14
3
15
3
16
6
4
17
7
3
18
C,
2
19
r,
.A
2
20
5
2
Total
110
54
Moyenne
5
2.7
Variation
u- -7
l-4

23
Tableau 13 : Sevérité de l'ergot. sur 7 lignées F5 et une lignée témoin sensible.
-
Sévérité de l'ergot (%)
*
Variation
No de l'entrée
Moyenne
-
1
30
O-80
2
10
O-50
3
19
O-70
4
25
O-80
48
S-90
27
l - 5 0
15
o - 2 5
ICH-1 8
52
20-100
TEMOIN
zk Moyenne de 10 inflorescences inoculées et ensachées.
II-l.4 - Conclusions.
-N---e-----
Les travaux effectués sur le mildiou, le charbon et l'ergot sont impor-
tants à plus d'un titre : ils ont permis de mieux connaître la bio1oc;i.e et la mor-
pliologie des patfiogenes c!'une nart, de comprendre les facteurs et les conditions
d'obtention de l'inoculw d'autre part et enfin de maftriser les techniques d'inocu-
lation artificielle. Ces techniques permettent, autant que faire se peut, une bonne
confrontation de l'hôte et du pathogène assurant ainsi une identification des sour-
ces de résistance. Cependant, ces techniques ne permettent: pas de connaftre la natu-
re de la résistance manipi:ilée et sa stabilité, d'où la nécessité de tests mul.til.ocaux
et des recherches fondamentales sur la résistance.

24
II.2 - Rencontre avec les chercheurs de 1'ICRISAT et d'ailleurs.
n'ai rencontre en plus des chercheurs du sous-programme mil, avec qui
j'ai travaillé durant tout mon séjour à Hyderabad, d'autres chercheurs travaillant
à Hyderabad ou dans le réseau ICRISAT en Afrique.
- Dr. K. Anand KUMAR, Principal Millet Breeder, SADORE, Niger.
- Dr. J.F. SCHEURING, Principal Cereals Breeder, Mali.
- Dr. J. WERDEIR, Millet Pathologist, SADORE, Niger.
- Dr. M.D. THCIMAS, Sorghum Pathologist, SADORE, Niger.
- Dr. B.S. TALUKDAR, Millet Breeder, Hyderabad, India.
- Dr. K,K. LEE, Principal Cereal Microbiologist, Hyderabad, India.
- Dr. K.R. KRISHNA, Microbiologist, Hyderabad, India.
- Dr. L.K. MUGHOGHO, Principal Sorghum Pathologist, Hyderabad, India.
- Dr. F.R. BIDINGER, Principal Millet Physiologist, Hyderabad, India.
- Dr. Y.F. MOHAMED, Sorghum Pathologist, University of GEZIRA, Sudan.
- Mr. E.O. MOHAMED, Physiologist, GEZIRA Agric. Research Inst. Sudan.
- Mr. GELETU BEJIGA, Puise Breeder, Ethiopia.
- Mr. Rigoberto RQDRIGUEZ V. Ministerio Recursos Naturales, Cholutec,a -
Honduras.
- Mr. P.M. NABILA, N.A.E.S. Tamale-Ghana.
Il.3 - F3ibliograuhie et Documentation.
--
Ihlran7 moii ç6jcbur à 1 'ICRISAT,
j'ai pu collecter une importante documen-
t,at.i OI? ; ur 1~s i:(ir+aies en général et sur la pathologie des cultures en particulier
I cf. I,l ,5 tes :?es 4ocuments ramenés de 1'ICRISAT et de Mysore).


.;,
;“Es ‘i,
..a:
‘>,
,
‘_

27
Ces travaux ont cernés plusieurs aspects de ces L'athogPnes : symptomatologie,, mor-
phologie, cycle de vie, épidémiologle, cytologie, distribution géographique, mesu-
res de contrôle.
En outre, des résultats des investiqations relatives aux caractPres bio-
chimiques de la plante malade et saine, à la qualite des semences, sélection pour
la résistance, méthodologie de culture de tissus ont été présentés :
k Rencontre avec les chercheurs du Département.
J'ai rencontrts différents chercheurs du Département et certains étudiants
en Ph.D
- Dr. PRAKHAS H.S. - Ergot du mil.
- Dr. Vasanth KUMAR - Maladies des grai.nes du maïs.
- Dr. A. GOPINATH - Moisissure du sorqho.
- Dr. Bhagyalakshmi PRASAD - Culture de tissus.
- Mr. Abul KHAIR - Pathologie des semences du riz.
- Mis Premila JANG - Pathologie des semences du radis.
Ces derniers m'ont exposé leurs programmes de recherche et donné des tirets-
à-part sur leu.rs travaux.
IV - COLLABORATION F’IJTURE.
Au cours d'une réunion finale avec les cherche-urs de pathologie du mil
de l'ICRISAT, la volonté de poursuivre et m&me d'étendre la collaboration qui exis-
te entre leur programme et celui de Bambey a été exprimee. En ce domaine, il.~ ont
souhaité de pouvoir continuer a envoyer ;i Itambey
leurs es:;ais internat i0na!ir comme
IPMDMN, IPMSN, IPMEN et en retour, il:; sont prêt ,i ùcceptor' de mettre "il ~?L~ice des
essais pour le compte de Sl?/Patho-mil à I'ICRISAT.
Dr. S.B. KING a souhait6 pouvoir
'
démarrer un essai coopératif en recevant des semences des variétés venant. (il] St-ne-
gal agronomiquement intéressantes, mais sensibles aux maladies, tels que IL<:
F3001 , !
IBV 8004, 3/4 KB 78 etc.... pouressayer d'améliorer leur ri?sistance a l’ZCIil:iA7?.
Au cours d'une discussion entre le Dr. Y. WERDER, Pathologiste du mil 2 5ac!c>rrc
Niamey et moi-même nous avons affirme La volonté de collaborer plus et.roitc:mtint.,

28
Il a exprimé la volonté de pouvoir visiter notre programme. Nous avons exprimé
la nécessité de pouvoir démarrer dès que possible des essais régionaux du genre
IPMDN, IPMDSN, IPMEN etc... pour l'Afrique de l'Ouest qui renfermeront tout le
matériel intéressant de cette zone pour la résistance aux maladies du mil.
Avec Dr. H.S. SHETTY et les chercheurs du Département de Botanique AP-
pliquée de Mysore, la nécessité de maintenir le contact, d'échanger du matériel a
été soulignée.
Dr. SCHEURING, sélectionneur de céréales de 1'ICFUSAT au Mali, voudrait
créer une pépinière de mildiou au Mali et souhaiterait maintenir le contact avec
le laboratoire de Pathologie du mil à B&ey et dans ce cadre, des visites des
deux côtés seraient souhaitables.
v - CONCLUSIONS.
Dans l'ensembLe,
la visite s'est bien déroulée. Elle a permis de prendre
contact avec les chercheurs travaillant sur la pathologie du mil de 1'ICPISAT et
du Département de Botanique Appliquée de l'Université de Mysore et de me famialia-
riser avec leurs techniques de recherche, notamment les techniques de criblage du
mil au mildiou, charbon et ergot d'une part,de compiler une documentation scienti-
fique sur les céréales en général et sur les maladies du mil en particulier d'au-
tre part et enfin d'établir les bases de collaboration future avec mes collègues
de ces deux institutions.

29
VI - ANNEXE : LISTE DE DOCIJMENTS RAMENES DE L'ICRISAT ET Dl1 MYSO&!E.
--
-.
--
----
1. - R.P. THAKUR, R.J. WILLIAMS and V.P. RAO, 1981 - Développement of resistance
to ergot in Pearl millet. Phytopath. Vol. 72, N04, pp. 406-408.
2. - R.P. IHAKUR, R.J. WILLIAMS and V.P. RAO, 1983 - Control of ergot in Pearl
millet through pollen management. Ann. Appl. Biol. Vol. 103, pp. 31-36
3. - R.P. THAKUR, K.V. SUBBA RAO and R.J. WILLIAMS, 1983 - Evaluation of a nehj
field screening technique for Smut Resistance in Pearl millet.Phyto. Vol 73,
N09, pp. 1255-1258.
4. - R.P. THAKUR and R.J. WILLIAMS, 1979 - Pollination effects on Pearl Millet
ergot. Phyt. Vo1.7, N02, pp. 80-84.
5. - K. SIVAPRAKASAM, 1971 - A note on the control of ergot disease of pearl
millet (Pennisetum typhoides S & H). The Andhra Agric. J. Vol. 18, N05,
pp. 213-215.
6. - K. SIVAPRAKASAM and Al, 1973. - Effect of Nitrogen on the incidence of ergot
disease of Pearl millet caused by Claviceps microcephala. Madras Agric, JO~-
nal, Vol. 58, No 11, pp. 811-813.
7. - BARRY M. Cunfer and David MARSHALL, 1977 - Germination requirements of
Claviceps paspali Sclerotia. Mycologia, vol. 69, p-p. 1137-1141.
8. - K. SIVAPRAKASAM, G. CHINNADURAI, C.S. KRISHNAMUm, Alkaloid Production by
ClaViCepS microcephala on some variéties of Pearl millets. Madras Agric. J.
(SMIC-~CRI~AT).
9. - U.S. NATARAJAN and Al, 1971 - Grain loss due to ergot disease in bajra hybrids.
Indian Phytopath. Vol. XXVIII, pp. 254-256.
10. - H.S. PRAKASH, H.S. SHETTY and K.M. SAFEEULLA, 1983 - Germination and :jucIt?ar
behaviour of sexual and asexual propaqules of Clav.ico~)s fusLfor-mis. 'r't-211s. Br.
mycol. Soc. Vol. 81, No 1, pp. 65-69.
11. - H.S. PRAKASH, H. SHEIKHAR SHETTY, and K.M. SAFEEULLA, 1980 - Histology :,f car-
pel Infection by Claviceps fusiformis in Pearl millet. Proc. Ind. Nati
3 ci .
Acad. B 46, NOS, pp. 708-712.
12. - J. KANNAIYAN and G. ARSUNAN, 1975 - Ergot disease of Bajra anti its corl+ro:l.
Tamil Nadu Agric. Univ. Coimbatore, pp. 19-20.

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