EPUBLIQUE DU SENEGAI, MINIST RE DE L'EDUCATION NAT 1...
EPUBLIQUE DU SENEGAI,
MINIST RE DE L'EDUCATION NAT 1 ONAL,F:
ECOLE NATIOINALE DES CADHF:S RURAIJN Dl? HAMHE1
T H E M E :
T E C H N O L O G I E IFOS
- R E C O L T E D E S C E R E A L E S
D A N S LE
SSIN ARACHIDIEER
E T U D E DES”1CT
N E R A I R E S T E C H N I Q U E S
E T N I V E A U
D E M E C A N I S A T I O N
MEMOdE DE FIN D'ETUDES
Présent& et so~utenu le 4 Novembre 1991
M, H-ci~the McDaOU MBBNGUE
PROGRAMME TECHNOLOGIE POST-RECOLTE
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES AGRONOMlQUES
,
t.
--
ISHA/CNRA - BAMBE't

* A mon père et ma mère
Je ne saura 3 assez remercier les persoiines 2 qui
je dois la
ie.
Que ce trav
i.l soit l.e témoignage de mon amour
filial.
* A mon épouse
aoua Mamadou.
* A mes enfants : Mariam - Farris - Souleymane, pour
l'amour-.et
'affection dont ils m'entourent.
Ce travail
;t le fruit de vos sacrifices.
* A mes frères
t soeurs
De par,&! vot ? soutien et vos encouragements, ce
‘/’
,’
travail est aussi le vôtre.
Puissent no
liens se resserrer d'avantage.
* A tous les pa rnts et amis.
_.
-__
“Y--‘.

~~EHERCIEMENTS -
Je tiens à reme zier vivement :
-- > Le TCHAD pc r le choix qu'il a port& sur ma per-
sonné? et, à travers lui, 1
D.D.A.
qui a bien voulu financer ma
format i 011.
--> M.
Hairou,
;. ,
CAMARA, Directeur de l'E.N.C.R.,
vous avez été pour moi p 1s qu'un parent. Je ne saurais assez
vous remercier, je vous s is redevable toute ma vie.
--> M. Hyacinth
Modou MBENGUE, Coordonnateur du pro-
gramme Technologie post-1
colte au CNRA,
mon directeur de mé-
moire dont la dispoAibi1
té,
le concours et les conseils ont
été déterminants pour la
éalisation de ce travail.
Je lui suis pro lndément gré de m'avoir évité des er-
reurs et de m'avoir mis ( tris les meilleures conditions de tra-
vail,
A travers lui, tous les chercheurs de 1'ISRA.
--> M.
Jean Cl!a.ude BAUDY,
Directeur des études de
I'ENCR,
trouvera ici le
t.émoignage de ma vive reconnaissance
pour divers services re dus et
conseils
prodigués dans le
cadre de ma formation.
I
travers lui, mes remerciements au
corps enseignant.
--> Mlle Muriel FIGUIE,
mon professeur de machinisme
pour ses conseils qui m'o t beaucoup servi à faire le stage.
--> M.
José Méj a GOMEZ, Chef du projet appui D.D.A.
à la D.E.F.P.A., s'est mi Iifestement intéressé à ma formation.
Je sais aussi l'amitik PI Ifonde qu'il me porte.
Sa gentillesse
à mon
égard a
été manif ste.
Amitiés et
profonde
reconnais-
sance.
--> M.
Jean Lo is MANGA et sa famille, en parents
vous
m'avez
accueillis,
orientés
mon
travail.
vous
êtes à
l'origine du choix de ce
u .j et . Je veux simplement vous expri-
mer mon éternelle gratitul
a.
--'. M
.
Amadou 1)
)Il F , Chef ci<> stbr\\rice de la documenta-
11*1---

tien au CNRA, je vous sui ; trks reconrial.ssanl ~->otrr 1 ' a i d e iijj-
preciable que vous m'avez apporte dar1.s m-3
rec:hcLrc:iie
iJ i 111 i Ogr‘ii--
phique et à travers vous,
!I]le Rosalie DIOUF pour sa sympathie
et son assistance.
--> A la famille
MANT DJAMIL,
pour le soutien morti.1
qu'elle m'a apportée tout
.u long de mon curcus.
--> A la famille DANDJA Mahmat,
pour l'attention sou-
tenue accordée à ma Petit(
famille duran 1. mon séjour à 1'ENCH.
Vos visites régulières el
vos
conseils
ont
été déterminants
pour la réalisation de mon travail.
--> A. MBAY-E ND1 YE ; A. DIOR, SARH BAOL, Oumar SARR,
à travers eux tout le pers nnel administratif de 1'ENCR.
--> A tout le pe sonne1 du service Techno,
notamment:
MM. Malick MBODJ, Alioune
PHIAW,
Koussaye DIAGNE, Cana NDTAY'E,
Cheikh BADIANE. Sans 'votre
concours, je ne parviendrais jamais
à réaliser toutes mes enqu tes dans le temps imparti.
Soyez convaincu
ue ce travail est également le votre
--> A tous les
:ompatriotes tchadiens de 1'ENCR et
leurs familles.
--> A la 26ème P omotion.
--> A Monsieur 1 idore NDIONE, qui a si gentiment as-
suré la frappe de ce docum 'nt.
Enfin,
que tous
ceux qui,
de près
ou de loin, ont
contribué à la réalisatio
de ce travail,
recoivent toute ma
gratitude.
w-.
w--I--

-_^s
‘1 N M A 1 R-4
Liste des sigles et a bréviations
RESUME.
AVANT-PROPOS
1
I - INTRODUCTION
2 - 3
11 - Importance
e la technologie post-récolte dans
le dévelop.
nent des cultures céréalières.
4-5
12 - Justificat
ns et objectifs de I'etude
5 - 6
v
13 - Problémati
e
6-8
II - DESCRIPTION DE 1U: LA ZONE
9
21 - Milieu phy i que
9-11
22 - Milieu hum
n
12-13
23 - Agricultur
13-18
24 - Autres act
ités kconomiques
18
25 - EnvironnemI
n t institutionnel
18-20
III - ETUDE DES ITI 0 E RAIRES TECHNIQUES ET NIVEAUX DE
MECANISATION
21
31 - Méthodolog ie
21-22
32 - Résultats
22-30
33 - Discussion
30-34
IV - CONCLUSIONS ET
35-37
v - INDEXE BIBLIOGR
38-41
V - ANNEXES
42-85

.tLE-.SA!-A. E
Au Sénégal,
dans la plupart. des pays et1 i-Vic- dc>
développement, notamment
ceux du Sahel, les céréales collsti-
tuent l.a base de
des [JOpUlatiOrlS rurales cl ur-
baines.
au pl.at déguste en famille,
les céréales doivent
tout. une série de transformatiorls.
Les objectifs
cette étude menée dans les régions
d e Diourbel - Fatick
d'identifier les tech-
niques et
technologies
dans les différents sys-
tèmes de production, de
les itinéraires techniques et
le degré de
des étapes, et d'envisager
des solutions aux contrai
rencontrees.
L'enquête a cou
89 exploitants dans les trois ré-
gions.
Malgré les
réa isations de la recherche,
l'enquête
fait ressortir une
suit
d'opérations presque
exclusivement
manuelles et une utilisa-ion massive des techniques tradition-
nelles.
f
L'analyse des
ésultats fait apparaître deux princi-
pales filières
re traditionnelle pure où toutes les
opérations sont
et la filière "améliorée" avec mou-
ture mécanique en humide.
Toutes deux son t caractérisées par :
- la pénibilité du travail ;
- les rendement
dérisoires ;
- le caractère quasi-quotidien de certaines opera-
tions
(battage,
décort'cage,
mouture),
réalisées
par
les
femmes.
i
MOTS CLES : Céréales lochies / itinéraires techniques/ techno-
logie post-récolte / fililères post-récolte / mécanisation
I T I N E R A I R E S
P O S T - R E C O L T E
D E S
C:EKEALES
l>AkS
LE
B A S S I N
ARACHIDIER
:

+IGLES ET ABREVIATIONS
A, c . (3 . 7’ . : Agence de (.'oop
ration Culturelle et Technique.
A.U.P.k.L,.F. : Associatio
des Universites
Partiellemer
ou entièrement de Langue
Francaise.
ASECNA.
: Association pou
la Sécurité de la Navigation
Aérienne.
A.V -1~.
: Association Vil1 geoise de Développement.
C.E. R.P.
: Centre d'Expan ion Rural Polyvalent.
-
CNCAS.
: Caisse National
de Crédit Agricole.
C.N.R.A.
: Centre Nationa
de Recherches Agronomiques.
CILS?. .
: Comité Permaner
Inter-Etat de Lutte Contre la
Sécheresse dan
le Sahel.
D.D.A.
: Direction
l'Aide Humanitaire et au Développe-
ment
D.E.F.P.A.
: Direction de l'Enseignement et de la Formation
Professionn
Lie Agricole
D.O.P.M.
: Direction de 1 Océanographie et des Pêches
Maritimes.
E.N.C.R.
: Ecole Na ionale des Cadres Ruuraus
F.A. 0.
: Fonderies des At liers de l'Ouest.
ICRAF (ClRAF) : Internati
na1 Council For Research in Agro-
forestry
LCRISAT : Centre Internat onal de Recherches sur la culture
des zones Trop: ,ales semi-arides.
1 . 7' * A .
: Institut. de TecklT1 ologie Alimentaire.

1.S.R.A .
Institut Seriéga
M.D.R.
: Ministère du De eloppemenl Kural.
O.N.G.
: Organisation No
Gouvernementale.
P.A.
: Programme Agric le.
P.I.B.
: Produit Interieu
Brut.
P.N.B.
: Produit National Brut.
P.R.L. : Prairie RëglOnal Laboratories.
UNICEF : Organisation des Nations Unies pour 1'Enfance.
R.G.P.H.
: Recensement Gé ëral de la Population et de
1'Habitat.
SISCOMA : Société Industr elle Sénégalaise de Construction de
Matëriels Agric )les.
SISMAR
: Sociétë Industri Ile Sahélienne de Mëcaniques, de
Matériels Agric les et des Reprësentations.
SOD'EYA
: Societé de Devel
ppement et de Vulgarisation Agricole

Au Sénegal,
com rn
dans la plupart des pays en voie de
développement,
notammen t
ceux
du
sahe 1 >
les
céréales
constituent la base de 1 'E alimentation des populations rurales
et urbaines.
Cependant (il
grain
récolte
au plat dégusté en
famille,
les
céréales
:oivent
subir
tout
une
s é r i e d e
transformations.
Les ob.jectifs c
cette etude menée dans les régions
de
Diourbel
-
Fatick
Kaolack
sont
d'identifier
les
techniques et
technologi
; post-récolte dans les différents
systèmes de production, I
décrire les
itinéraires techniques
et le
d e g r é d e
mkcanl
ation d e
chacune
des
étapes,
e t
d'envisager des solutions
ux contraintes rencontrées.
L'enquête a CO Uiv ert 89 exploitants dans les trois
régions.
Malgré les réa
sations de la recherche, l'enquête
fait ressortir une suite
d'opérations presque exclusivement
manuelles
et
une
ut
isation
massive
des
techniques
traditionnelles.
L)'analyse
des
résultats
fait
apparaître
deus
principales
filières :
a
filière
traditionnelle
p u r e o ù
toutes
les
opérations
sont
manuelles,
et la
filière
llamélioréew
avec mouture i
canique en humide.
Toutes deus son1
caractérisées par .
- la pénibilité
11 travail ;
- les rendement:
dérisoires ;
le
caracti
L
q u a s i - q u o t i d i e n d e
certaines
opérations (battage,
décc
;icage,
mouture),
réalisées par les
femmes.
MOTS
CLES :
Céréales
-
ocales
/
itinéraires
techniques/
technologie
post-récolt
/
filieres
post-réco1t.c
/
mécanisation
1-v
- -

L'histoire dle l'homme sur terre est un incessant
cheminement,
une
lente évlolution
depuis la decouverte du feu
jusqu'à celle de l'atome.
.
A chaque ét pe, il fouille dans les richesses de
la création toute
entier .
Il est chercheur,
ingénieux, il
cherche à diminuer ses efforts, la pénibilité pour les tâches
à accomplir, le travail
:
à faire, les servitudes à assumer.
Pour le
de la terre, l'homme paysan a été
l'un des acteurs dont
génération a l'image de\\-ant les
yeux
: l'homme à la
le geste du semeur, la peine des
moissonneurs.
La mécanisa ion paraît être l'un des moyens les
plus
efficaces
pour
a m é l i o r e r l a
condition
humaine
des
populations
agricoles
p uvres.
Elle
concerne
l'emploi
d P
l'ensemble
des
outils e
machines
pouvant
inter\\renii
dans
toutes les opérations, de uis le défrichement et l'aménagement
des terres,
:
jusqu'à la tr nsformation des produits récoltés.

1 - INTRODUCTION
L'agricultur
l'économie sénegalaise,
Le secteur % ricole emploie sensiblement -10 1). 100
de la population. Selon 1
5 données de la Banque Mondia.lc, les
2 0 p.100
1. a
population
À
moindre
revenu
essentiel lemcrl:
agricole,
ne disposent c4I de 3 p. 100
du Produit Intérieur
Brut (P.1.B).
L a productil 1
agricole
représente 22 p. 100 du
Prodlxit National Brut (P \\I.B) mais son taux de croissance a
diminué depuis le milieu
es années 1970.
La contribution des
cultures industrielles (c ton,
arachide)
aux
exportations, a
baissé ces dernières anni
s, toutefois elle représente encore
20 p"
100 du total. Les
iportations de céréales par ailleurs
comptent en moyenne pour
1 p.
100 des importations et ont crfi
à un
rythme de près de
P*
100 par an, pour atteindre un
v o l u m e d e
5 0 0 0 0 0 tonne i
environ,
dont 7 p.
100 étaient.
couverts par les aides alj
lentaires (3).
Les
céréa 2s
constituent
la
base de
l'alimentation
des
POPU
ations
r u r a l e s e t
u r b a i n e s . L a
Production nationale ne c uvre que 60 p.
100 des besoins. Le
déficit céréal.ier est com' lé par les importations commerciales
et
l'aide
alimentaire.
a n s c e
cadre le
riz et le
blé
représentent 90 p. 100 (9;
La politique du gouvernement vise à alléger d'une
part les charges de 1'Et t et d'autre part à encourager la
production et
des céréales domestiques, Par
des prix
appropriés.
produire
plus
e t.
m i e u x , e t
assurer un meil3eur
à l'agriculteur (3).
Le
gouverne ent
s'est
fixé en
conséquence des
objectifs
d a n s l e
/
cadr.
de sa
politique
d'autosuffisance
alimentaire.
Ces objectif b sont matérialisés par une politique
cerbaliere volontariste.
Cependant
dl1
grain
récolte
au plat
dégustb
en

f’ami II e ,
les
CéréAlF's
cip ivent
subir
toute
UIlC
série
de
pr~eparat1.ons. Rare~ sont,
les cas 0i1 l'on cotisomme les graiiis
+.‘Jlf J f’J”L k,l‘Ut..S +
Ces opérations sont traditionnel lcmen
e f‘f'ect 11ces
par les femmes. TAches Lourdes et fatiguantes q II occul)F‘Ilt
près dr-
t ro i s
heures c' ha q !.re .j ou r ,
1 a maitresse de maison, L c-
CJII i
repr,ésente
un t iers de
son t eml's de
travail
.journa 1 ici
(10).
Alleger les travaux de la femme est ainsi devenu
un volet important de la politique du gouvernement senégalais.
D'abord la femme
sénegalaise
consacre
en
moyenn-a
d i x
(10 1
-
heures chaque jour aux tâches ménagères (corvées ri'eau et de
b o i s ,
battage,
décorticage,
mouture,,
cuissor!,
lavage,
surveillance et soins aux enfants... 1,
en plus des travaux de
production.
Ensuite
1 e
traitement
post-récolte
confie à la
femme ,
est
très
contraignant
el
certaines
opérations
(dE;c~orf..icage -
mouture 1
sont
quotidiennes
parce
que
les
produits se
conservent
difficilement.
Enfin,
la femme doit
participer
activement
au développement
du pays et
elle
ne
pourra le faire efficacement
que si
elle est lilkrée de sa
condition actuelle (13:).
Tout
cet i ,
a
c o n d u i t A
une
évclution
des
habitudes alimentaires vers des mets de préparaticn d'origine
ét.rarrgère.
Evolution
li6e
certes
à
l'insut'-'isance
d<?
prodllctton mais,
elle est due essentiellement À :I'absencc de
technologie post-récolte de céréales local es appror:+*iée.

I,es.
j,c’I’tf’s
post-c~l~l t III-HJC!-.
est. 3mCe.:-
e n
pu i d 5
impu tabl ‘es aux e(.cifaç*i eur:; sont d ’ envi r’on
10 21 20 j . 100 alors
que
les
pertes
a ]Jr-è !?.
récol te
a t t e i g n e n t 3ï 1).
100 de la
rC~c-01 te ( 18 1.
-
Quand on sa i,t qu ’ il f’aut atlgmenter d[- 50 p. 100
l a p r o d u c t i o n d a n s l e s c h a m p s p o u r c o m p e n s e r u n e 1.erte (apres
r é c o l t e ) d e 3 0 p .
100)
c e l a n e s u f f i t - i l
p a s à jl:stifier q u e
p l u s l e t e m p s el. d ’ e f f o r t s s o i e n t c o n s a c r é s à l a protecI i o n
d e s récol.tes ~RI’ d e s t.echnologies approprj é e s .
*< I ’ augmentation de
la p r o d u c t i o n a,2
champ
IIC
pourl*a
avo i t’
des e f f e t s b é n é f i q u e s ,
q u e s i
des
techni (~IIPS
p o s t - r é c o l t e a d é q u a t e s Son~t m i s e s e n o e u v r e a u n i v e a u d u p a y s .
L ’ u t i lisation d e s t e c h n i q u e s a m é l i o r e e s p e r m e t t r a i ?
au paysan
d ’ augmenter
ses
di sloni hi 1 i tés
a1 inienta i res
e t d e transferer
l e
s u r 1-j 1 u s
vel’s
l e s
v i 11 1 e s
O U
v e r s
lt?S
2011:es
rural es
défa\\.or,isees” ( 12 1.
Hed\\l i r e c e s p e r t e s est
d ’ au tant
pl US
irnpér 1 eus
q u e
le
taux
tl ’ aut.osiif f i sance
C&ré:a1 ier n ’ a
Cé ssé
d e
se
d é g r a d e r ces derrli <ares a n n é e s a l o r s q u e
la populat o n cent i ~tlle
d e c r o î t r e a (111 r y t h m e i n q u i é t a n t , . (‘c’ q u i s e traduii- p a r ~tne
b a i s s e d e l a p r o d u c t i o n p a r téte d’hnbit.ant (17).
” La
r é d u c t i o n d e
1’ importation
dé s
produj t s
alimentai res,
qui
e s t . . u n o b j e c t i f c o m p a t i b l e a v e c a r e c h e r c h e
d ’ une
mei 11 cure
snti IS fac t ion des
consommateurs,
iml)l ique
un
renfC>rcement.
rjtas
act i ans
sur
1 a t.cctir)cCl og i e
post -recel t e et..
ses
i mpl i cn t i ans
i ndilsi rit>1 l e s ”
(3 1.

- - , Recolte
-> Stockage
-; Séchaqe
-2 Décort i cage et, m )ut,llrr
- / Transp:>rl
-* '1'1‘it11sf'rlrmations iecondairc>s
-., Battage
-I Commercialisat ioa
Le manque c equipement
approprié polir effectuer
les
operat. i.ons
postY+c**~
te de
façon
adéquate
e s t,
un
des
freins
ma,jeilrs
au d&\\.e 1 o pement des produits à 1:.ase de mi 1 )
Sorgho 011 maïs.
%
12 - ,Just,..Lfi.c_.t:
Le système
Nost-récolte forme un to*lt organique
ri ,
on doi t
essayer
de 1 ) saisir dans sa totalité, a1ran.t. de
cllercher à
modifier
0 u
am&liorer
l'un quelco?que de ses
éléments ( 2 1 ) .
LA
conn.ai SS;a,nce
des
prat iques
~~0~,t-<3~11t111~8.1f~.~
actuelles et de leurs mci t.ivations techniques,
économiques
e .t
socio-culturell.es
permet.
.j'orienter les recherch-s pour une
an&II ioration
globale du
système :
réduction des pertes,
modification et/ou rIl1 se i I point des t.(:?chniques
-t mat C;I* i e I s
adaptés
aus
b e s o i n s dca
producteurs
(séchoirs,
bat teuses r
greniers,
silos,
magasins,
d6cortiqueurs,
mou 1~ i n s )
;
allégement des t.ravaux C)V la femme,
obtention
t1 ’ un
produ .i 1
f’ini de bonne c411sll i1.e Itl&cort.icagc - moul.ure à sec .
D a n s le paspi, les recherches d'amëJ ioratiorb ont
port.6 sur des éli;ments
isoles du système post-rctcoJt<e de CE
fait n'oiit pas répondu entièrement aux besoins de:: populations
rurales .


A - -@xili&re traditi0.n.nelJ.e (1 1
--rT .-.-~
_____^_
-- >
J., ’ cl b t e I L 1. i 0 n
tl ’ un
~~rc.~f.fu i t
f’irhi
r1an
s t a t:> 1 e
1 f a r i n e
fermer,t. i sciJ,l c i
qu j
nr
JH?l~JJ~f'l
cj ' ~'JI .' i Sil~f?I'
s H
c o m m e r c i a l i s a t i o n qu’À d e s é c h e l l e s r é d u i t e s .
B- La filièlre intermédiaire (II)
--c
El1.e e s t airjsi n o m m é e , <:ar e l l e SP d i t’l’érencie d e
ia précÉ~der1t.e par :
--> l e b a t t a g e ,
l e d é c o r t i c a g e e t l a m o u t u r e s o n t
mecan1sés ;
-- > l e stoc*kiage e n gra.in d e v i e n t p l u s i m p o r t a n t ;
--;
1.e p r o d u i t o b t e n u Est. u n e farirje stable cc:
q u i
p e r m e t d e
s u p p r i m e r , la co~ltrai~kt,e quot.idierlnt.3
e t
r(:blld
poss itblc
1 a
~‘ornme r*I,’ .i a LJ .i sa t i 0 n
cs 1
l e s
traiisformat iorls
secorida i r’es ;
A c t u e l l e m e n t l a f i l i è r e II complete test t r è s peu
c0urant.e e n m i 1 ici1 r u r a l .
c - &a filièire industrielle III
-
-
-
_-_ ..- ..__-_ -

D a n s l a prat~i q u e , e n mj .I i e u r u r a l et. Terni -urba 1 n,
1 PS procéd4s r e t e n u s n e r e p r e n n e n t - p a s t o u j o u r s ex kctement l.~r-;
filiP,res 1 e t 1 1 .
Les p l u s c o u r a n t e s s o n t :
-- > la f i l i&re I compl Lte ;
-- > u n e comh;inaisoll d e filitire 1 et 1
*
1’ égz-enag~e ,
l e
vannage et le
décort icttge
t.r~adit,iur~nels (1 ) s u i v i s d e l a m o u t u r e mécnniqu~~ e n humide-b
(II).
* Ii un d.egr+ m o i n d r e ,
1 e
battage mGt,anique ( 111
;
suiv J :
s o i t . d u
iitOf$flgçt en grz+iJt ( silos, sac' -; "1 1 " 1 puis
dl1 dëcort.i c a g e ’ e t d e
.l a mout ure
manuel lc
01t
rrS6can i yuc
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Conditik?nnement
des p-iodwits
Pr12parution
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Cow3omm2tion
Pr~parc~tiqn
des n:a:s
Co>tsomm2 tion

Les f o r c e s
dl4 bass i 11
nrach id ie~
1-t ‘S 1 <leIl 1.
1,fJt1 1
1 ’ essent iej
dans
sa
si t ira C ion
gt’Og l-iipli I yue ,
ses
rmpvr’tarrtes
~‘essourc*es
humaines
e 1.
a n i m a l e s e t
l e
ni veau
t.echniyue
rel :i-t i vement élevé de
s e s p r o d u c t e u r s .
T o u t c e l a r e n d capital
s a c o n t r i b u t i o n a u dé,vel oppemerit
rural
C? t
i ndust ‘1 el
dl1 lJi3 ) !-.
(Z),
bans
c e t t e
é t u d e , l e
b a s s i n
arac. hi dier.
ser’a
d i v i s é
en deux
(2) zones : nord et
s u d (voir-z, c a r t e d e s
variants i d e n t i f i é e s d a n s l e b a s s i n araclridier).
2 1 1
- Loualisation.
La z o n e
nord,
d ’ une
s u p e r f i c i e d e 1 6 890 kmt,
couv’rant l e s d é p a r t e m e n t s d e Louga e t kebémer
( da. ils
1 a rti,g i on
d e Louga) a i n s i
que les
regions de
‘l’hiès (mis à part
l e s
NiaSes) e t d e Diourbel.
L e s u d c.omposé l u i , d e s r é g i o n s adr>rinistrat iv.rbs
d e kaolack e t d e Fatick, c o r r e s p o n d à l’ancienr e r é g i o n du
Sine-Saloum.
11 e s t s i t u e a u c e n t r e orlest
d u Serré!-a1 e t cor~vr’c*
environ 23 945 km2.

21'2 - (:l ima
tie nord du bassin ar:$(*hidicîr, le
sahélieri
ir
sahélo-souclarl I CII
Lt? s
.ièremenl. élevées not.ammc.nt
1'11
si\\' r i 1
passent. 30‘(!. Les effet: dl1 \\.cnt, se
ion
intense
qui se
t rACIU i t
pal. dr
Ay sud, le
:limat est du type soudano-sahelie~i.
Les tempkratureg sont géi
ralement assez élevées :
supérieures
à 30°C.
2li3 - Sols
Al1 nord, 1~
sols appartiennent dans leur, grande
majorité à
la !Catégorie
des sols ferrugineux tropi(:aux peu
lessivés.
Dqns
le s’
1,
ils
appartiennent à
qua t 1-e
(4)
grands groupes [
--> sols fe
wgineux tropicaux lessivés ;
-A> sols pe
évolués gravillonnaires sur cuirasse
ferrugineuse ; i
-+ sols h‘i romorphes minéraux à pseudogle) etH
gley en pl%ofond$ur ;
- y i sols ha amorphes (voir carte des sols).
2Ij4 - V&gét
Ai :
Da;ns le no
I du bassin arachidier, il n'existe
pas de
véritables
form >ions
forestières,
mais
l ' a r b r e ?‘
subsiste Ei
des' densités
iariables.
L'état de dégradation de
cette végétation est trè
avancé,
il est principtilement diI à
l'exploitation elandestin
et abusive des produits forestiers,
au x
f e u x d e
j3rousse,
la
sécheresse et
aux
pratiques
cu1tura1es.

1 1
Iléparteme1lts
Ipambey Diourbel Kaolack
Louga
Mbour
~1‘kJ i èS
Année
-
-
1988
639,5
608,9
ÏO5,5
4 4 1 , 8
686,J
4 9 9 > 7
1989
805,5
6()8,9
649,4
162,7
6 7 5
6 1 0
1990
;-lO8,2
‘I’ota 1 *
i833,2
Moyenne*
61ï,33
S o u r c e
: bC)~TbltlHI;), 1’. , AE’E
DER,
1;. ( 1991 )
Biocl jmatolog.ie
* Ca.l.cul é s .
Les eaux
gérJérülemrrJl. 1JïéSt~IJt e s
d a n s le
SOUS-SQ1 d u
n a p p e d u continFnta1
lutt’tierl,
e t d u Maes
L a p r o f o n d e u r de C P S n a p p e s et
l
a
composi t: iori des car

e rn i e 1 recensement de 1988 iiva 1.1ie la
itants,
la dc-nsité est de 55 hts/kmZ
moyenne
est
de
61
hts/km2
contre
1nal * C~-~pellciant des qrands contrastes
Cds
dispac'
.és
coïncident
non
seu 1 ement
avec
-
1 ' a:\\ t'
de
péyétratiori
de
l'arachide
mais
aussi
avec
1 ' oc: c-1.1 pa t i on
de
l'espac<
par
les deus
ethnies dominantes :
Ouoloffs et sgrgres.
La
popu.la
ion
du
bassin
arachidier
est
relat.i\\-ement
jqune.
L'ex
cle rural
est très
important.
(voir
anriese 1J 1
'
HBpartition
le la population du Bassin arachidier
selon le se
? et l'âge.
--.
MjISCU1,I.N
FEMIi\\llN
ENSEMBLE
E f f e ç t i f %
E f f e c t i f %
Effectif
%
moins de
965; 990
60 x
982 910
57 %
1 948 900
58,s 96
20 ans
20 à 59
550 250
34 %
653 540
38 %
1 203 790
36
4;;
ans
60 ans et
95: 260
6 91
8 8 1 7 0
5 %
183 430
5,5 %
I-‘lUS
-_
Source : Direction de la
tatistique 1988.

Repartitit:ioIi de la
occupée, ait tive inoc
DIOIJRBEL
190 640
2 0 9 1 8 0
1 8 84 0
9
-..---
LOUGA
159 670
171
720
12 050
7
._ -.-
KACILAC'R
280 930
I THIES
315 260
29 490
9
/
285 770
301
5GO
21, 630
7
i
189 430
66 880
.1
c
--
1
187 450
87 890
7 %
Source : Direction de la
tatistique 1988.
23 - Agricul-&:ur
--f
2311 - Les cc.ltures
Les principales speculations sont : .L'araclIide 621
le mil/sorgho, slli\\*ies de très loin par le maïs, le niébé, le
manioc' et le CO~LO~.
* Aracha
: Il rapporte les 3/4 du revenu monétaire de
la majeure partie de la population ;
* Mi 1
-.
/sorgho
: Toujours cultives en rotation avec: l'ara
chide,
sont essentiellement des spëculations vi\\,riéres.
1 J s c: onn a ; s sent a i n -+
un constant intérêt pour les pop11
lations r$rales ;
* Niébé :
- - - -
Autre cul ure vivrière dont la production
1
nationale se concen re dans la zone nord du bassin ara-
chidier.
11 s gagne du terrain par rapport à la culture
de 1 'arachide qui
<
4 devient de plus en plus aléatoire. La
C-Ill l.u1*c
du II i hbé oc‘cupe en\\' i ron
1 1.' .
100 des superficies
embl irvces ;

1 4
supfSrieul.5
au mil sorgho, a encore
steitt ion
i mlJc,rt ante dans 1 e sud ;
(111 c-otiin 11'PSt
pas très développCe ;
apl)arut j or1 dans 1~ sxid de la zone ;
S~&~U 1 at i 011 qui se pratique dans Wes
ii >
KGtJémer et dans la région de
ensiblt-ment 2,% p. 100 des terres
c.5
: Elles ne couvrent actuellement
avec des possibilites d'estention
s. Les productions- fruitières ne sont
rions et rendements
v_--. -
1ts
des
cultures
s o n t e n
étroite
Strie. 82,s p.
100 des superficies
1 (4 1 cultures sont dans le bassin
sorgho, niébé, maïs).

(rquyenne dc
- - -
supc rfi.cies (ha)
I'roduction (tonne 1
CULTURES
- - -
Valf
1
II t-s
%
Valeurs
%
I
Arachide
8 I:
Mil/Sorgho
81:
Niébé
6: ,115
85
20 015
76
Maïs
II ,177
25
16 087
22
-
/
Total
1 701
803 1 82,5% )
Source : SODEVA; 1990
l
Rendement
-Prr.-c&.lt_ur:.e -- et.
_. __. xaa_r.
- zone (moyenne de
-__
4 années);
Rdt/culture
Arach. Mil
Maïs
Sor-
Coton Ma-
Riz
Zone
kg/ha
kg/ha kg/ha aho
kg/ha nioc
kg/
kg/ha
kg/ha
/
Nord
,835
326
-
340
Centre Ouest
FOOO
680
1340
728
-
?
3
--
Centre Est
:c40
500
1000
810
?
4 3 5
Sud Ouest
: *>
?
7
9
3
7
'3
(sols salés)
Sud
1115
830
1400
1100
890
5500 1000
4 00
Source : (8)
2$3 - &nci 1: :
---Y-
La majorité des terres est géree conformément
à
loi ne permet
pas
elle n'en assure que
les met 1.rzril ell valeur .

1 ti
ip 1
f’o11r
i 1
m;i t j c’ r’t
:i
- !i‘ !-> t f? I!!!
:
1,~s structurec, d’esploitations s o n t
i sl,iir~ce d e t r o i s
t y p e s d’cxplojlants
i j Les (+ J‘H r1 des ex~jloi 1 at i ans dét.enues en génkral
r-e 1 i g ieiix
qui
assurent
5 à 6
p.
100 de la
i.iidière ;

> Les
e, bloitations
m o y e n n e s g é r é e s p a r l e s
5
et les t lefs d e m é n a g e s
indépendants,
Oil l e s
‘es s p assc
i e n t . aux cllltures d e r e n t e ;
:> L e s esp oitations d e pl.us p e t i t e s d i m e n s i o n s ,
aux
c e f s
de
ménages
dépendants,
+311>%
i IX
navk t,a
?S
Oil
s e dé\\.eloppent essentieilemeiit
, rente .
/
peut
d i f f é r e n c i e r
t r o i s
é t a p e s
du
Ir 3 1 ‘agrj <.
1 t.ure d a n s l e b a s s i n a r a c h i d i e r e n
sii zone s d en part ic:ulier.
Ij
turc> (lui s ‘est
d ’ a b o r d s i n g u l iarisee
i r e s vivrières (Souna, s a n i o , s o r g h o ,
à t u b e r c u l e s ),
c e t t e agricultllre e s t
p r a t i q u e s
zulturales m a n u e l l e s ;
pratiqlie
:-i l a jachkrc p o u r l a r é g é n é r a t i o n d e s
envi ronnt lent
très
f a v o r a b l e :
p l u v i o m é t r i c
ti tnibil ite
e s terres d e
c u l t u r e s a i n s i
que des

>
orI ass i ste
ii
une
noil\\-el 1 e é I-E* riil
111-f” cal-ac.1 41. i sécd 17.31‘ :
* desi condi.tio,
5
c l i m a t i q u e s d i f f i c i l e s
( b a i s e e t
,j
mal]\\-ai s e répartgtion d e s 1 ~éczipitatiolls 1 ;
l
* u n e ibaise d e r veali d e Sertili t é d e s s o l s ;
* u n e ipredominar
c d e l a c u l t u r e d e 1 ‘ a r a c h i d e e t du
i
mi 1 jsouna.
b - E ieva e
-+----
i
llj e s t pra.1. yué diEfF’remment s e l o n q u e 1 ‘ o n s e
i. I-ou\\:~ e
n
mil.idu O u o l o f f
o u Sérére. C h e z l e s p r e m i e r s ,
1 es
agri cu 11 e111.s fo*/t
1 ‘élex.a1 b d e c a s e F~I ec- l e s p e t i t.s r u m i n a n t s,
m a i s c o n f i e n t l/es box i n s
I d e s bergel’s. I c i 1 ‘agricultrlre s e
superpose
s iml)l t;menl
a l’f
evage.
*éres,
i 1 s proc@dent
ci une vkri 1 abl e
u ?,
a c t i v i t é s .
Les
troupeaux
s 0 1) 1.
l e s p a r c e l l e s e n j a c h è r e s ; a p r è s
en<-10s
0 il
i 1s jreqoivent
d e s s o u s p r o d u i t s a g r i c o l e s
o u d e s
l)rodrii ts forest iers r6(:ol
é s d a n s l e s c*llamps .

1’ I?II.
c 1.1 t? z
1 es
f)uoloffs
q I I e
c.hez
les
SGrGl*f)s.
1 ' J.c~acia
a.Ibid i
est
1’1 .1 cimeri 1
fondament a 1
f-t
le tmanent
ci ! l
S‘ st c\\me
agi.o- fl r,esl j C+J t *adi t i onnel .
(‘ ' t.s t
Illi
iIl’k,J.f’
q 1.1 i
,j 0 I t t.'
1111 1.61 c dél erm nant dans Les si stèmec- de product jor~s agricoles
et piistorale.
on cycle
,;égetat,i f ,
s ’ adapte
reniar~yuablemen-t. a
la
succession
des
pe iodes
i n t e n s i v e s d e
cultures
et
d'6levage.
-
24 - Autr :s actiu :s économique-s
Cuirs et
jeaux utilisés en cordonnerie polir l;t
confection de
:haussures
assurent des revenus substantiels.
4
Il en est de mii.j ne pour la poterie ;
La pêche se pratique dans le bras du flcu\\-c;
1
Saloum e t . s o n i jmportance
s'accroît en hivernage quand les eau:.
s'adoucissent
itiers
1. e
m o i s d e
septembre,
période
durarlt
laquelle cette
activité
3'associe
à l'agriculture.
En contre
saison,
elle
;onstit.ue
I'activite l a
plus
import.ante
des
villages se tro avant à pr simité de ces cours d'eau ;
L'art.1 san Lt local assure un apport financ-i(lr
significatif
L'estract. on de sel prend de l'importance. 1; 1 1 C'
est menée par : es femmes
la production moyenne etant estim6t
R 10 tonnes de sel par fl mme/an.
Néanmoins a\\-ec le kg vend-r.1 ii
1 ,5 1; CFA, cett cI activite n'est pas rentable (TOUHE, 1988).
25 - Envi ,onnement.- nstitutioni*l
Ll
développ !ment,
agricole du bassin arachidicr,
fait
intervenir
d'une pa -t
les institut ions gou~~ernemeni.al~'s
e t.
les
proje s
p1a<.es
SOllS
la
1 r1t el le
d P s
di ffer-ent s
I1in.i ster-es
et
d ' HUf,l'f~
1>art
c ç' rt 2 i ne s
oryanj sat io11s
11011

, ? A (Soc:iél:c CI<. Uével oppemerit et tir;
Ians 1 a \\ ul ~;II. I sa1 i 011 des techn i yoles
c,eréal es et
d e 1 ‘ a r a c h i d e ;
-- ,>
La
Cl :AS
(Caisstx
N a t i o n a l e d e
Crédit.
A g r i c o l e ) d o n t Je r ô l e C O sist,c a cou\\.rir l e s b e s o i n s d u m o n d e
r\\rral
Pli
crédi tj,
d a n s 1(
cadre de la mise en oeu\\;re de la
N o u v e l l e Politidue A g r i c o
5 1
- - ,)
L’ISRA
( 1nst.i tut
Sénegalai s d e
Recherches
A g r i c o l e s )
qui I s ’ o c c u p e
les
recherches
s u r l e s p r o d u c t i o n s
v é g é t a l e s ,
f o r e j s t i è r e s ,
ialeutiques,
sur la
s a n t é e t
:L e s
I,roductions
anrmales
e
sur
l e s
systèmes
a g r a i ]Ses e t
1 ‘économie ngric/ole ;
/
--,>
Les
C
E.R.P
(Cen tres
d’kpansion
Ru riil
P o l y v a l e n t s ) aju
s e i n
d e s q u e l s i l
e x i s t e
u n e
équipe
pluridi c: iI)l i nairie
chargée
d ’ une
miss i 011
d ’ en(:adrement
e 1.
<IF
/
-+
Les A G . 1)
(Xssoci.at.ions
V i l l a g e o i s e s
de
1>~S\\.ct 1 oljpement )
pu i
sont
les
s e s s i o n s
o r g a n i s é e s d e manii?rc
atif otkome,
Ces Grgani sat. il
1s
sont
d o t é s d e c a d r e s cl’ &(:Ilanges
~II i
fac*ilitent i l a
c.irc1
ation d e
1 ’ inf~ormnt.ioll
e t.
de 1 i1
formai-i on ;
-- >
L e s s e r
ices
régiorlaux f2t
depart.enient.auX d e s
et. Chasses
t ce13taines I)r’o j e t s d e r e b o i sement
v i sani
h
i mpl
icat ion
ot.al e
df?S
populat i on5
rural-es
a Il
reboisement


31 - Métho O~OR~EL
+
N o t r e Fravaj.1 s’
- - ;,
Une
s y r
s<‘~.x.i ce
d e 1-a d;ovument.al, i
A g r o n o m i q u e s ( C’SiHA 1 dr-2 Hari
- - ; , I.,ncl enqu
L e &s,sin arac’hi Ji cr a é t é d i v i s é e n d e u x z o n e s :
-
* Xa z o n e N o
* /l a z 0 n t' Su I
L’unit.6 uti .I is6e e s t l ’ e x p l o i t a t i o n a g r i c o l e , défillip
comme
un
e n s e m b l e d e
r é s i d e n t d a n s l e meme
c a r r é ,
q u i dépeindant d
e t d o n t 1 ‘act ivjt.6
p r i n c i p a l e d u cdef e s t 1 ’
D a n s lla z o n e N o r d ,
n o u s a v o n s c h o i s i u n e s e u l e region
c e l l e d e Diour$el.
P a r c o n t r e p o u r l a p a r t i e S u d . C e c h o i x
s ' e s t p o r t . 1 5 s u r ' l e s deuh r é g i o n s : 12at-ii.k e t Iiaolark.
Ce chois a
+5ttS dicte p a r
le souci de cou\\.ri r le
m a x i m u m d e cérégles cirltivées d a n s l e b a s s i n arachidiex.. ("est
a i n s i q u e
s o r g h o e t m a ï s
se trouvant
e s s e n t i e l l e m e n t cultivés
d a n s l a p a r t i e ' s u d , on': g u i d é
n o i r e
c h o i s
pour
Cf?S
deus
d e r n i è r e s rëgioris.
n o u s a v o n s p r i s u n departement,
t r o i s
arrondissements
département.,
t r o i s
communautés
trois
H
c i n q
v i l l a g e s
pH r
e x p l o i t a n t s p a r v i l l a g e ,
des paysans et du temps.

i‘es enquGtew~ net
ont. permis de ïecerlcer t,outes les
I
lS
techniques et 1~s techno. C agies y
af'fkrant ,
et d'apprt5hender
les raisons d'es,ist.ance de 1s plus utiljsGes (f'jyure
3
).
Les
pqurc:entage:
0 nt
été
cxali~ul és
par
rapport
a 11
nombre de
<: a s
rec*ensGs
c t non
en
fonctioI1 du nombre des
exploitants
enqkét.Gs, c e I. i,
parce
que
u II
exploitant
peut
u t i l i s e r
d e u x m o d a l i t é s o u techniques dans SO~I exploitation.
321 - Récolte k
Elle est entière ?nt manuelle et se fait suintant deux
modalités :
- +-Gco1t.e de! k épis après le dessouchage des
plantes, ;
- et rkcolte
les épis sur pied.
a
- Récolt
:
essouchées et
couchées sur la ligne
se fait à l'aide de
à la daba par la forme de
la lame.
instrument
t.r,ad i i i onnc~l

---
IAffourra-
U t i l i s a t i o n s
gemrnt d u
domest iyutrs
bétail
p a l i s s a d e s )
CHAMP
J
1
I
t-

2 3
t, i g e s p o u r l e s
1 ‘alimentat. i o n du bétail
e s t facil.ité.
d e
temps
et
s u r t 0 u Iv
en
c a s
des
p 1 II i e s
t.ardives :
a~ taques d e
m o i s i s s u r e s ,
p o u r q u o i , i 1
e .s t
l e p l u s
souvent
des
1 ieux
d’hibitat.ion, q u a n d l e s
d e plumes d e v i e n n e n t f a i b l e s ,
e t a p r è s
l a recolte des
a r c - e l l e s l e s p l u s é l o i g n é e s q u i n e
f icacement .
directement
sur
l e s
pl arites
11011
dcssouchées,
instruments
q u e
la
l,recedarlt e
( <,out.eau
A f i n d e f a c i l i t e r
t a r é c o l t e ,
l e s é p i s
s o n t piarfois
r
attus v e r s l e s o l , à l a h a u t e u r d u
t iyes
es1
également
~111 nioh-en d e l u t
c o n t r e l e s o i s e a u x 4rani\\.ores.
h:lJe est. pratiq
e d a n s 18,4 p. 100 d e s esploitatiorls
enquetées.
d a n s In r é g i o n d e kaolack
56,8 p.100 q u e d a n s l e s
*gions de Diourbel 51,-l p.100 et. de
Fatick 40 11.100.
ti ’ a\\.ant age
titi 1 i sée par
l e s
Ollc~loffs
qpt”
pal
1 s
Séréres,
el
su 1‘
l e s
parce1 les
F;luj ~I-I~PS 1.~1 liti)i qlitz 5111‘ l
e
s

clii3mj)s de case.Ce1 1 c m&t hode t,st
l
p1 \\lY, 1.~1~ i dr q 11 f“
1 H pr+~~cd~n I c' .
~<:II 011 t 1.t' e 1 1 fa 1>f~r*rnt~
t cltx 1 i kt&l.(~l~

24
La réc,olte a lit
O(:t ol)re .
En
g*néral,
lt ; deus
méthodes de
rc-co1t.e
sont
utilisées souveqt au sein
l'une exploitation.
Dans
t
o
u
s
Jes c 1s
on peut dire que le choih d 'une
pratique
est
bonction
es
c o n t r a i n t e s d e
temps, de la
localisaI.ion
dds
parce1
!S >
de la
disponibilité
en
ma in
d'oeuvre et de I;a conduite
de l'élevage.
32'2 - Le séc age stockag-
11 se fait soit
au champ ou au
niveau du carré, .&
m6me le sol ou gur li.t de paille avec ou sans traitement, soit
sur pied couché; non r~coll
1 - Sdchage au c
I
Souvefit le pre. ier
séchage se
fait au
ni\\-eau d u
champ.
Les épis, sont étal s soit à même le sol, soi1
s u r d e s
lits de paille simples oc
surklevés quand les predateurs
sont
à craindre ou bien si le
11 est humide. Afin de combattre les
parasites,
les ,paysans
t 1 itent les lieus de séchage avec du
pesticide en gfnéral de
la poudre achetée dans
les marchés,
qu'ils appellent
"Poudre de la SODEVA" : en effet
quelques
rares
paysans
vraiment
de quel
pl*odui t. i 1
s'agit
; les plus connus
bromophos et le lindarle-.
Par mqnque de
esticide les paysans utilisent de la
cendre. 96,2 p.100 des paysans enquêtes utilisent du pesticide
contre 3,8 p.lOb seulemen
qui emploient la cendre.
1,~
1
séchage a11
c Iamp est. prat.iqu& I~R~IS 5:{, 3 1). 100 des

fig L+ : lame DINA
ig
*.
_._-- 5 couteau de récolte
-
-
-
dessouchagj
::
et
vents dominants
ni \\
-e
P-
-
fig 7: séchage amétic
-. _
--+.--- - ---- .-_-.-_ ré ( perroquet )
M BENGUE, I-i. M,, HAvb4 m--J, Pl., 1 ‘jSG
--b---
P

25
Le sec'hage
amp étant souvent insuffisant,
il se
prolonge au carré sur
aire
spécialement
aménagée à
c e t
effet.
Les techniques
les mêmes que celles pratiquées au
champ.
Sécher au niveall ~II carré permet également de faire le
triage avant le stockage.
Les exploitations qui font appel à
cette technique! d e
sechage
représentent 36,7 p.100 des cas
observés.
La durée de ce mode de séchage varie de un à six mois
A\\I terme du séckage, on procède au stockage des épis
dans
des
greni:ers
(?Il
m a t é r i a u x
\\.égétaux
tressés
( g r e n i e r
traditionnel.). L)es épis sont d'abord triés et
1 ' on ne stocke
que ceux qui sorit
susceptibles d'être conservés plus longtemps
(bien sec, IlOn attayuh). Les dépréciés sont plar.és dans des
cases-abris 011
,re(,ollver-ts de paille :
ils sont
consommes
0 11
vendus en premibr lieu. Les alitres sont alors mis en grenier,
en reduisant le :l)l~lr; possible les espa<*es vides.
Quand ,on pré.\\.o i t4 Uri battage mécanique, on ne procède
pas directement ,a\\(
stocka e au grenier.

1 - Le batltage manue
-~
-
-
!
- .
Cette Itechnique
est plus
u t i l i s é e ,
54,5
p.100 d e s
exploitations
e~quêtées ( 1t
pratiqué
cette
méthode. II
e s t
PlUS
répandu dans la regil
I de Fatick a\\.ec. 81,2 p.100 qiie dans
les régions de 'Diourbel ' i,l p.100 et Kaolack 20,6 p.100. La
fréquence de cette opé,rat
)n dépend de la taille de la famille
et de la période ; on pe t considérer, une moyenne d'une fois
par
semaine
en
s a i s o n : bche e t
une
fois
toutes
les
deux
semaines
en
hi\\,ernage,
ceci
compte
tenu
des
t ras-au?;
champétres.
11 est effecti i par les femmes à l'aide du mortier
et du pilon,
suivi
d'un
vannage.
Le produit obtenu est de
bonne qualité.
~
2 - Le battage
t eu recours au battage
------- ---
mécanique.
de 8 à 10 1; CFA/kg battu. Les
personnes
t e c h n i q u e n e
sont
pas
satisfaites
tra\\:ail, e n
particulier de
pertes dans
les déchets.
le déchet
sortis de la
machine pour
et 55 p.100 vannent
et tamisent 3e prodllit

2 7
;t
bat tue manu!?1 lement
a II
f’u 1‘ 611 à
p o u r p l u s i e u r s
r a i s o n s .
1) ’ ahoïd
i l
s
a d é q u a t e s p o u r l a conserx a1 iorl d u
Errsll i te CII
f a i s a n t b a t t r e t 0111 1.5 si%
r-Cc01 t.e 1 e pa)-sCIn se
t r-01 ve en f a c e d e d i f f i c u l t é s d e gcbst. i.011
d e s sl oclis: \\-enjte
fac i 1 e I
t e n d a n c e d e s f e m m e s à a u g m e n t e r la
r a t i o n ,jollrnali$re, d o n s 2 u s v i s i t e u r s , p r é t s e t c . ” (14).
I I
faklt
a-u.s s i
sou1 i grrer
que
p o u r d e s
r a i s o n s du
pratique social, il est b In q u e d a n s u n f o y e r r é s o n n e l e b r u i t
du pi ion ,

p o u r Ique l e s a rtres h a b i t a n t s d u v i l l a g e n e
s 0 i e n t
pas
a m e n é s A
qroi re q u e
l e s r é s e r v e s d u g r e n i e r s o n t dé.jA
é pu j. s é e s
I p o u r c a u s e d ’ nsuffisançe d e
l a r é c o l t e d o n c . d e
fainfiant i se ) .
32;s - S-t o- c k
- a- ge e n g r a i n s
E n gébéral, l e
p a y s a n n e
s t o c k e p a s d e s q u a n t i t é s
importantes de 'grains SU r
une longue durée compte-tenu des
raisons Gx~oquée$ ci-dessu .
Pour le battage manuel, l e s t o c k a g e e x c è d e r a r e m e n t
1.1 ne
semai ne .
I:l se
f a i t,
a l o r s
dans
des
c a l e b a s s e s ,
id e s
b a s s i n e s ,
d e s t..$oncs d ’ a r r e s d a n s Y,7 p.100 d e s c a s .
11 n’y a pas de traitemenl c a r l e g r a i n e s t d e s t i n é à
la consommation immédiate
LorsqQ’il
s ’ a g i
d’lin b a t t a g e m é c a n i q u e e t q u e lc
produ i t
n ’ e s t pus destine à la c o m m e r c i a l i s a t i o n , l e s t o c k a g e
s e f a i t d a n s des s a c s 3 1 ,
p.100 ; d e s f û t s 5,6 p.100 ; silos-
magasins 18,7 p, 100.
/
1,~s sacs son1
r ngés d a n s d e s m a g a s i n s À m ê m e l e s o l .
L e s locaux
sont
désinfe t é s
011 s a u p o u d r é s .
Les
p r o d u i t s
ne
:
sont .jama i s er1 corltact a\\ ec. 1~s grair~s.

3 2 f$ - uécor-t
-_--_-
(‘PS
d 411s
O]>él’A
par a g J-A ph e
(' ii r tradit ir:
dissociées.
:
1 - Décort/icage
ci .- : v __-.-..
(:'est la métllodS
p. 100
cl f' s
exploitations
prat i <lllenl cette: t echn 1 yIl4
11 est' effectue au pilon dans un mortier, de bois en
humide, précédé par un nf .toyage ]>our éliminer les déchets et
. .
le sable.
L'humidification
a u
moment. du
decorticage
permet.
d'él-iter
la bri'ssure de:
grains sous
l'effet des coups de
pilon.
Apres le décor-t.
:age, le produit est x-anné, lavé puis
laisse ressuyel~.: Il subi1
ainsi
un début. de fermentation qui
donnera le goût
aci
e
particulier
des
preparations
traditionnelles.'
Plais le grain dc
ortiqué est pile a nouveau et tamisé
pour
donner
de?
semoule
t r è s
fines
qui,
réconditi onnées
ser\\.iront à la +éparatioi
des mets.
Les principales
carat téris tiques de
cette
séquence
sont :
-- >
1:'aspect c lotidien
reridu
obligatoire
par le
manque de stabilité du
>roduit.
El1
effet,
76,3 p.100 d e s
esplojtations
dans les t: pis
régions décortiquent au jour Le
joui-.
La pratique quotidi
nne est
beaucoup plus employee dans
la région de diourbel 5
> 7 p.100 que dans les régions de
Kaolack 77,l p.100 et de 1 stick 63,7 p.100.

29
l.a pénibilité des opération qui les
ntes rjo\\lr .Ia femme.
Les qqant.itks (
cortiqu6es
I)ar
0 pé rat i on
sont.
très
\\.ariable : 4 b 7
lïg
),7
p.100 ; 7 à
10 kg
2 1 p.100
supérieures A 10 kg Y,.3 p
00.
Ici au;ssi $1 fa\\
noter qu'une même exploitation peint
changer de
quyntité
sel
n
la
période de
l'annf5e e t
des
disponibilités
Pinancière
(pou\\Toir d'achat de riz pour le
repas de midi).,En hiver1
ge les quantités augmentent car les
travaus culturaqs demande t une dépense importante en énergie
qu'il. faut
comp$nser par
n repas consistant, de même que les
enfants scolaridés habita t dans les villes reviennent passer-
les
\\'acances
+vec
la
lmille.
Tout
ceci
condu i t.
à
une
augmentation de la
quar
ité de
g r a i n s à
décorti.quer
par
opération.
Les f$,équences 1
s plus couran tes son1 le décor-ticage
quotidien et t.ods les deu:
jours.
DeuA dechniques
ont employées dans le monde rural :
--1 La mouture I
nuelle pratiquée par 66,Y p.100 des
personnes enquêcées dans :
ensemble de trois régions.
Elle est plus 12'
lisée dans la région de Diourbel 80
p. 100 qlle dans les région
de Fatick 64,7 p.100 et Kaolack 60
p.100.

Au motfier dbondplat
L.orrespond WI pibn d ~C(C plate
(laqe su$ac~ de frappe
jaihle ph??ru[ion)
Y
Figurr
: le
tmvnil de
Pi@

3 0
Manytie
dei
mou1 i ns
frais de
mouture
éle\\.és >
t ravai 1
r-6 se rvh
à
la femme pour les memes rai sons que ceu\\ 61 o(JuE;es
/
pour 1 e
battage' mécanj.que (ps~c.l~olot?;ique ). Sou\\-ent les maris
laissent les frais de mouture à la charge de la femme si celle
ci desjre faire: moudre mecaniquement. Toutefois le service du
moulin a
été
aill
moins .lne fois demandé
par les personnes
ertquetées
malgrf le--faible pourcentage des utilisateurs. On
peut
dire
que
c ' e s t l a
technique
p o s t - r é c o l t e l a
plus
mecanisée.
Sa
a éte favorisee par l'artisanat
local.
Le pris de la
est de 15 F CFA/kg pour le
mil/sorgho et 2d F CFA poL!r le maïs.
33 - Discu/ssiong
Les r$sultats de notre enquéte,
font ressortir ce qui
. suit :
les techniques
traditionnelles dominent largement en
milieu rural. ;
1) La~ récolte est
entièrement
manuelle
a v e c 5:1,ti
p.100 sur plantes couchées et 48,4 13.100 sur pied. Les out.ils
utilisés pour coucher
varient d'une
région à l'autre et même
d'une exploitation à une autre. Néanmoins 64,9 p.100 utilisent
le
"Diala"
sorte de daba ;
15,6 p.100 l'iler et 1!3,5 p.100
emploient le 'l~os-sos" où font coucher le plant par le pied.
La recolte proprement dite est faite à l'aide de deus
outils
principaux : le
"NGOBOCr"
65,4
p.100 e t
le couteau
ordinaire dans 34,6 p,lCO des exploitations pour les trois
régions et quelques rares fois la faucille.
2) Le :Séchage et stockage en ep-li

3 1
quarante cinq jfurs 30,l p. 100 ; quarante six à quatre \\-inqt
dis jours 9,6 p.'lOO ; qua .re vingt onze A cent x,ingt jours -f,1
p.100.
Un pourcentage
important 16,s p.100 n'a pas une idée
précise cle l.a durée du séchage üll
(.Ilarnp
car disent-ils el.le
est liée au temps
necessgire pour finir toute la récolte et
réunir le produit pour le faire rentrer. D'autres par contre
laissent la réqolte sécher au
champ jusqu'au passage de la
_ .
batteuse.
O n coijistate
av c
satisfaction
que les paysans ont
i
compris la nécessité de faire un traitement pesticide pendant
le séchage qui se fait
lit de pail.le dans 78,6 p.100 de
cas ou à même le sol dans
p.100 des exploitations.
b) Séc;hage au
I
Employé par 46,
p.100 des exploitations, il se fait
après
avoir
reqtré la récolte du champ à la concession. Il
permet de poursuivre le premier séchage fait au champ et les
paysans en Prof/itent pour trier leur récolte. Les techniques
sont les mémes que celles du champ a\\-ec 68,9 p.100 sur lit de
paille et 31,l +.100 à même le
sol.
Le traitement pesticide
est réalisé par 93,9 p.100 alors que
la cendre représente -1,l
p.100 et la sè\\{e de baobab mélangée à l'eau et au sel, bien
que très efficabe selon le point de lue des utilisateurs ne
représente que 4 p.100.
entiers
dans
des
greniers
tressé est important car il
00 des exploitations.

32
est utilisé danF 45,s p..lOO des exploitations. Toutefois, le
est
automat iqur
s enquétés vannent les d6cilet.s alors
deus types de ~:nnnage.
utilisant
la méthode
battage manuel,
emploient
des
femmes qui
es rajsons avancées sont que ce mode
minimes par
rapport.
au
on doit se poser des questions
quant à sa
s'il faut ajouter à la
p a i e , l a
des
prélèvements
r que celui de la
batteuse.
: traditionnel 29,9
p.100,
en banco, 0,7
p.10
et métallique 3,5 p.100 ou dans un
silo 18,7 p.100,
5
soit dan
des sacs 31,9 p.100 ; des fûts 5,6
p.100
; des baspines, callebasses el troncs d'arbre creusé 9,7
p.100 d e s c a s .
Décortiica e
5-e
Dans I;es exploi .ations enquêtées,
le décorticage est
manuel,
les quaitités pai
opération
sont très variables, avec
une
fréquence : quotidien ,ne
pour la
ma,jeure
partie
des
personnes.
6 - Vannafe.+prèsA m.rticage
- -
/
Il
1
e$t
fait
traditionnellement à
l'aide
d'une
calebasse plus van ou au vent.
Pour affiner ce vannage,
les
paysans utilisent soit ur
tamis,
un bol et une bassine,
soit
les trois.
--m---

33
17 - Mou tu+
/
M a l g r é 1 ‘esistlI1CP
d e s
m0ul i n s ,
0 rJ
constate
y 1.1 e
l'usage du pilon et mort iet' e s 1
tri-u important . En fait pour*
le paysan,
c'est le
1 .avail
de la
femme
q u e d e
moudre
manuellement...,
Yais
aus: ii1 ?; a
le problème du manque des
/
moulins dans les vi1 1.aqe 5 et ceus
q11i
s'y trouvent sont mal
répartis de memk qiue les
>annes s o n t très fréquentes.
Il faut noter é ;alement que le pris de la mouture est
jugé très élex-é' pour la b )urse du paysan.
A la lumière de c e q u i r - i e n t d ’ ê t r e d i t , n o u s p o u v o n s
a\\-ancer que : i
- .
Les f!ilières pc st-récolte actuelles en milieu rural
sont déterminéeb essentie .lement par :
--> deux modes I le battage (manuel et mécanique) ;
I
--> et deux mode ,s de transformation primaire (manuel,
et
intermédiaire
c'est-à -dire décorticage manuel et mouture
mécanique en humide) w
i
La CO binaison
de ces deux modes opératoires permet
1
la définition d:es filière s suivies à des degrés différents par
les producteurs! en milieu rural.
Le paysan peut
utiliser plusieurs techniques pour une
même
opération,
généralement
fonction du matériel
disponible dans: la zone
de ses ressources monétaires. C'est
pourquoi,
peuvent être suivies tour à tour
au sein d'une m@me exploitation (20).
a) La filièr-e traditionnelle..pure
Toutes
les
opérations
sont
manuelles
dans
cette
filière,
si
1:'on
e x c e p t e l e
transport
des
récoltes
par
charrette.
Les
principaux
goulots
d'etranglement
sont
constitués
par: le
battage, le
décorticage et la
mouture
escécutés
a II
'fur et ii, mesure des
tl e s 0 i ns
du
m é n a g e . Le
Sl.OC*ki*Re e n
gT-f%J II
e.kl’iade ~ t‘arenlPI!t
1.1 ne
sernti i ne :
le derort image

el la mouture éj,arlt. effet
ués e11 humide,
le ],r0dIlit sc dégrade
facilement.
1.1) La
___. ..- ‘ f_ i l i è r
.--- e
-.
_.t _
E l l e d i f f è r e dl
la precédente par l'introductiorl du
battage
m&caniq,ue,
du s
)c,liage e n
grains ou
de la meut tire
mécaniql~e en humide. I<l 1
est ~)lus
répandue dans la région de
IiaOli4Cli
yrie
dans
ce1 le:
ti e
Diourùel e t d e
Fatick.
OY1
1. a
rencontre
part&culi+remi
t.
(1 ii ns
le
d é p a r t e m e n t d e
Nioro
surtout les arrqndissemer
; de PAOSKOTO et WACB-NGOUNA.
cl La:filière i
ermédiaire
:Lp----- .
1.
Dans cette fil
re
interviennent la mécanisation du
battage, le
s t o c k a g e el
grain et
la mouture mécanique en
humide.

F i g :
10
m-mm3 PO~T-RECO L E DES CEREALES EN MILIEU RURAL
DANS LES REGIONS u11: DIOURBEL - FATICK - KAOLACK
1
2
RECOLTE MANUELLE
RECOLTE MANUELLE
DES EPIS
DES EPIS
/
SECHAGE AU CHAMP
SECHAGE AU CHAMP
A MEME LE SOL OU
A MEME LE SOL OU
SUR LIT DE PAILl+E
l
TRANSPORT PAR CHARRETTE
MISE EN BOTTES E'T
OU PAR MEMBRES l)U CARRE
TRANSPORT VERS LES
(FEMMES)
LIEUX DE BATTAGE
I
I
1
SECHAGE - STOCK GE
AU CARRE
STOCKAGE DES EPIS DANS
LES GRENIERS TRhDITIONNEI
I
BATTAGE MANUEL AU
BATTAGE MECANIQUE
PILON PUIS VANN.+GE
ET TRANSPORT DU
/
GRAINS
STOCKAGE DU GRAIN EN
CO! MERCIALISATION
STOCKAGE DU GRAIN
BASSINES OU SAC$
DU GRAIN
EN SACS EN FUTS OU
I
EN SILOS
---- - .----
--
I
1
DECORTICAGE MANjJEL EN
DECORTICAGE MANUEL'EN
HUMIDE AU MORTIER ET
HUMIDE AU MORTIE ET
PILON SUIVI DE VANNAGE
PILON SUIVI DE VANNAGE
ET LAVAGE
ET LAVAGE
I
I
MOUTURE MANUELLE EN
MOURUTE MECANIQUE EN
HUMIDE AU MORTIER ET
HUMIDE (BROYEUR A
PILON SUIVI DE TAMISAGE
MARTEAUX)
PRODUIT HUMIDE
PRODUIT HUMIDE
FACILEMENT
FACILEMENT
DEGRADABLE
DEGRADABLE

35
IV - CONCLUSION! ET RECOMI! ANDATIONS
L'enqu2t.e
nous
a
permis
d ' ~x~aluer~
le
II j \\~~a11
lie
m@canisation des opératior s post-récolte des cbreales clalls les
regions de Diol$rbel, Fat C' k
et.
lia0 1 ac.1~ .
Ainsi si le bal tage
mécanique est p$atiqué à
.~ne
assez bonne échelle, il concerne
surtout
la
p$rt ie de
IA
production
dest.j.né(a
i)
la
c~ommei~cialisati«n.
(.' ' es1
:e
qu i
ehp.l iquf-.
que
54,5 JJ.lor) des
exploitants
recburenl a u
battage manuel
poli 1'
satisfaire
6'11
premier lieu le- besoins d 'autoconsommation.
Le chois du mod 2 de battage est bien S<I~ lié à la
disponibilité
des
moye s
t e c h n i q u e s e t
aux
ressources
- .
monétaires du Z/aysan,
ma's
il dépend fondamentalement de la
destination du qroduit :
attage manuel par les femmes pour la
t
consommation
familiale,
battage
mécanique
pour
la
commercialisation.
Les principales contraintes à l'utilisation de la
/
batteuse provier/nent :
plus difficile à réaliser que
pour le stockage en grains
étanches)
s o n t
très
p e 11
un stock \\.ivrier
car le grajn est très facile à
qu'une
fois
dans
l'année.
* les batteuse
ne répondent pas entièrement aux
besoins
espriméis par
les
producteurs.
Ces derniers auraient
1
préféré pouvoiy battre mécaniquement
leur récolte au fur et tt
mesure de leurs,besoins d
consommation.
t
La movture mécaiique en humide est également répandue
dans la zone enquêtée.
éme si la mouture manuelle 66 p.100
est. encore de rêgle dans
eaucoup de communautés.
11
Qua r1 t aux
il 11 t I‘C s 01>4rations pcsl -récol te,
elles sont

36
mécanisées à
qn
degré
moindre
(stockage
en
grains)
O U
demeurent
encore
manuelLes
(récolte,
séchage,
stockage
en
épis, décorticade).
Le décorticage
les
1 écanique n'est pas pratiqué par
paysans dans laizone
rte par l'enquête, bien qu'elle soit
l'une des zonesles mieux pourvues en décortiqueuss : rien que
dans le département de
bey il existe sept (7) decortiqueurs
fonctionnels, rdpartis da s les trois arrondissements.
!
Les femmes
II
soutiennent que
même si
le décorticage
manuel est une :Opération difficile,
la mouture l'est encore
plus (13).
-.
Les aftisans forgerons,
sont
très actifs dans la
fabrication des :moulins e. l'entretien des batteuses.
Il
ritexiste
pas de
formation de
personnel à
l'utilisation db matérie._ existant en
milieu
rural :
ceci
explique en
pairtic les nombreuses pannes enregistrées. Il
manque également de services après-vente, ce qui constitue une
entrave au bon fonctionne ent du matériel en place.
4
L'anal;yse des
ressortir
plusieurs
filières
post-récolte
sont : la
filière
tradit4onnelle
ure et la
filière
améliorée
avec.
mouture mécanique en humi e .
1
Les principales caractéristiques de ces deux filières
sont :
- la p/énibilité du travail et sa réalisation par les
femmjes ;
- et le caractère quotidien de certaines opérations
(décorticage et
mouture
dû au
manque de
stabilité
des
produits obtenus.
La synthèse
resultats de notre enquête et la
revue bibliograghique,
amène à faire les recommandations
suivantes pour
actions en cours :

37
-- >
Recherches
et/ou
renforcement
des
nouvelles
techniques de byttage et
e transformation plus conformes aux
besoins des rurapx et ~S~OI
miquement \\-iables ;
--> AJGurer une
arge vulgarisation des travaux déjà
réalisés dans le domaine de la technologie post-récolte des
,
céréales (batteqses, gren 3rs amél orés,
silos,
décortiqueurs,
et
moulina),
car
les
lquétes
font
ressortir
une
sui.te
d'opérations
manuelles
*t
une
utilisation
massive
des
techniques traditionnelle!
.
,
-- >
bssurer
trie
formation du
personnel à
l'utilisation du: matériel
our éviter les nombreuses pannes y
--> Encourager
a création de service après-vente,
car son manque constitue
ne véritable contrainte pour le bon
fonctionnement djes batteu:
s et moulins en milieu rural ;
--> Enfin,
crée
des débouchés pour l'écoulement de
la production cFréalière
1. des prix rémunérateurs.
Car, une
amélioration du
système
post-récolte
actuel,
doit
viser
l'élimination
ie la f
.ière
traditionnelle et
celle à
dominante tradidionnelle.
Les producteurs n'investiront dans
ce domaine que
s'ils sont assurés de la rentabilité technique et financière
de tels investisisements.
Ces recommandat
)ns
sont,
le résultat des enquêtes
discutées dans fe docume
, mais elles ne sont pas nouvelles
parce que d'autres trav,
X
ont
abouti
aux
mêmes
résultats
(12).
/

38
i
REFERENl
1
- ANONYME - Aj.C.C.T - P iris,
1980
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Coll.
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l'A;C.C.'l?,
1 :
groupe
Assistance
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ins de Recherche Agrofestière)] :
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39
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Camerc&n 22-26 F Cvrier 1988 - Edition JOHN Libbey
EROTEti.
10 -. FRANCOIS, H., 1988
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Jollection "le point sur les
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Décorticage et
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Document N‘ 82/116 - ISRA/CNRA
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12 - MBENGUE, H;M.,
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ricole Tropical 93 : 21-47. 1986.
13 - MBENGUE, HjM., 1986
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récolte des céreales au Sénégal : Résultats d'enquéte
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Résul$ats de 1' nquête sur la technologie post-
récolte des ter ales
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1
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Document de
1
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4 0
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w .-
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technologie Centre Universitaire de NGAOUNDKRE
CAMEROUN 22-26 Février 1988. AUPEL Actualite
scientifique.
Edition JOHN Libbey EROTOX PARIS-LONDRES

41
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In Synthkse des travaux de recherches en technologie
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le mil 21-24 Septembre 1987 - Bambey - SENEGAL.
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Résultats de l'enquéte sur la technologie post-
récolte en milieu paysan au Sénégal. ISRA/CNRA/Bambey
- Senégal. V..
In Synthèse des travaux de recherches en technologie
post-récolte du mil au SENEGAL - Atelier ICRISAT sur
le mil 21-24 Septembre 1987 Bambey - SENEGAL.
21 - YACIUK, G., 1980
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récolte au Sahel.
In l'amélioration des systèmes post-récolte en
Afrique de l'Ouest p. 13-27 A.C.C,T - PARIS-FRANCE
1980, 230 p.

42
A N N E X E _J
I-
ZONE D'ENQUETE
II -
QUESTIONNAIRE
III - RESULTATS D'ENQUETE
TABLEAUX 1 à VII

ANNEXE 1.
ZONE D'ENQUETE
REGION
DEPARTEMENT
ARRONDISSEMENTS
1 COMMUNAUTES RURALES
1
VILLAGES
NOMBRE D'ENQUETES
I(KEUR SAER
3
[MBOYENE
2
I
NGOYE
THIAKHAR
INDIAKANE
1
THIAKHAR
1
DIOKOUL
1
NGOGOM
3
D I O U R B E L
I
B A M B E Y
I
I
INDORONG
LAMBAYE
NGOGOM
I
1
INDIARGA PoLLEcK
1
IBAMBEY - SERERE
3
INDIAMSIL SESSENE
3
BABA - GARAGE
KEWRRSPLRBA #KANE
IMBOFI THIAW
3
INDIANGA FALL
2
IDIOUROUP
5
I
TATAGUINE
DIOUROUP
~SENGHOR
3
(DOUDANE
3
I
INIAKHAR
5
F A T I C K
I
F A T I C K
I
NIAKHAR
I
NIAKHAR
IMBAFAYE NIAOUL
I
3
IMBADJOU
3
IDIAOULE
5
DIAKHAOU
I
DIAOULE
ISOB
3
IDIdLAL SAFOKINE
3
IMISSIRA DINA
4
I
I
WACK NGOUNA
I
KEUR MADIABEL
iLOHENE NGUER ALY
I
2
iKEUR MADIABEL
4
KAOLACK
I
N I O R O
i
ITdIBA NIASSENE
4
IKEUR ALIOU PATE
4
PAOSKOTO
TdIBA NIASSENE
IKEUR dMdR ASTA
2
ITHIA-MENE-WALO
2
TAILLE DE L'ECHANTILLON =. 89 EXPLOITATIONS
* 1 à 5 exploitations par village.

43
r,
G- -
i_.,
Lu
3
0
\\
e--
1
.‘xnl n.5
I
ZIGUINCHOR
/’
“--“-
l!’
SO\\J r( d+qm’t AFRENA Report,l%N

45
ITINERAIRE POST-RECOLTE DES CEREALES
REGION :
DEPARTEMENT :
ARRONDISSEMENT :
COMMIJNAUTE RURALE: :
VILLAGE :
SUPERFICIE DE L'EXPLOITATlOK (ha)
Sorgho
Maïs
Autres (à préciser)
1. -
RECOLTE
1) Période :
2) Mode :
u Manue1
I
Mécanique
3) Modalités
Sur pied
u Couché

46
4) Instruments
.,..,.....,.,,......,.............*.
,.....,,.*...
*...,.*..*..,.....,.,..,......,...,.,.
,.,.,..,...
. ..1....~...~...~,,,,,,...,.,,,.,....,..,..,
? ? ? ? ? ? ? ? ?
II.
SECHAGKL STOCKAf&E
à mPme l.e sol
II
1) Au cham : * en terre n
- sur lit de paille ,I
Durée
* en cribsi-1
1
1
* claies surélevées -1
L
1
Traitement
I Cendres
I pesticides (préciser)
IF Autres produits traditionnels (prkciser)
. . . . . . . . . ..*.........................*....**...
...............................................
...............................................
2) Au niveau du carré :
à même le sol
Durée
* à terre n sur lit de painnef-
* en cribs f

* greniers EEI
type de grenier
u local
71 amélioré
Traitement
Cendre
I
1
1
Pesticides
(à préciser)
. -.
Autres produits traditionnels
(à préciser)
I
I
. . . . . . . . . . . . . . . ..~~.............*,.,...,.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..~...........~....
III.
BATTAGE - VANNAGE
semaine
1) Fréquence
mois (barrer les mentions
inutiles)
an
2) Mode :
a) Manuel
puis vannage
b) Batteuse
Marque :
II
SISMARII
Prix payé..........F CFA/kg
BOURGOIN
f
Mode de paiement
Autres (préciser-
* nature
* espèces 1-i
: : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : :
..,...............*......*

48
Y'a-t-il vanage du produit battu
OU1 I
NoN I
Y'a-t-il vannage des déchets
IV. STOCKAGE
1) Mode :
__
I
1
en épis entiers
I
I
en épis sectionnés (semi-battus)
I
1
en grains
2) Structure :
I
traditionnel (matière
végétale tressée)
* Grenier l-1
I
I
Cen banco
métallique
I
magasin/case de stockage
l(à cloisons)
* Silos
,picarréras
n
1
1
I
Autres (à préciser)
.,.*...*........*..
.,.,....*.,.**...*.
. . . . . . . . . . . . . . . . . . .
* Sacs
,I

* Autres
II
V.
DECORTICAGE
1) Fr~quence..............,,.....,...,.../sem~~i~~e
2) Quantité par opéralion...............
.kF;
3) Mode
* Pilon + mortier 1
II
* Décortiqueur
1 marque................,.
1'
1
w.
Prix payé.........................F CFA/kg
VI VANNAGE
* au vent
I
1
1
I
* calebasse + van
I’
* autres :
- tamis
II
- bol
II
- bassine I'
VII
HOUTURE
1) Quantité par opération.,.............. ..kg
2) Mode :
* manuel
I
1

50
* mécanique
- Moulin marque
. . . . . ..~..........,..,...~~,,,,,.,..,....
. . . . . . . . . . . . . . . . ..*......*...............
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ...* * *.*
.*.......,..*..*..............,.....,....
3) Prix payé.................F CFA/kg
OBSERVATIONS
w . .

--.
s: T~~L=i!L.‘,,.<_ A
$ RECOLTE
REBION DE DIOURBEL
MODE
OUTILS POUR COUCHER
OUTILS FOUR
RECOLTER
DEPARTEMENT
ARRONDISSEMENTS
I
COUCHE SUR PIED AUTRES
DIALA AUTRES PAKA NGOBANE
NGOYE
b
7
0
8
NIOHO
LAMBAYE
8
3
3
a
2
b
1
1
I
I
BABA GARAGE
3
8
-
8
‘-
2
7
TOTAL
1 7
18
3
2 0
-
4
2 1
POURCENTAGE
4B,6 y.
51,4 %
-
13 %
8 7 %
-
16 y.
84 %
REGION DE FATICK
MODE
OUTILS POUR COUCHER
OUTILS POUR
DEPARTEMENT
RRRONDISSEMENTS
RECOLTER
* i
COUCHE SUR PIED AUTRES ILAIRE
1 I
DIALA AUTRES PAKA NGOBAME
TATAGUINE
11
b
.
3
f
10
1
11
1
NIAKHAR
11
3
11
10
9
DIAKHAO
8
' 11
5
6
2
3
9
1
c
I
TOTAL
3 0
2 0
8
2 7
3
24
19
I
I
I
7
POURCENTAGE
60 y.
40%
-
21, %
71 %
8X
55.8%
44,2X

E n s I
0
c
b
I
-
(rl
9
çr
I
N
m
z
0
0
u
t5
I
I
I
t3
I
P * N
s
:
x
2 R
I: F R
Q:
I
E 0 r
c;
9
I

s:
t S E C H A G E - STOCKAGE Eff EPIS
TABLEAU II
.._.. - A._.
REGION DE DIOURBEL
AU CHAMP
-il
~~
D E P A R T E -
ARRONDISSEMENTS
DUREE
(EN JOURS)
I
M
O
D
E
I
TRA 1 TEMENT
MENT
la15
16à45 4&90 9 1 8 1 2 0 sans a m ê m e L i t d e
Cen-
Autres
1
1
1
lidéellc
soItpaille
IAutresf!::T d r e
I
NGOYE
4
2
1
1
1
7
5
2
EAMBEU
LAMEAYE
5
3
1
-
l-
1
8
5
BABA-GARAGE
3
4
4
5
! -
!-
! -
TOTAL
12
10
I
Il
I
-
I-
I 5
Il9
1
-
115
2
I
l
I
POURCENTAGE
50 % 41.6%
4,2X
20,8X
88,2 11,8X
S SECHAGE - STOCKAGE
TABLEAU_-LX. E
. ,
REGION DE FATICK
I 1
TATAGUINE
5
-
I-
I
-
Ilbl’l
-
12-
1s
1s
1
1
-
NIAKHAR
3
-
10
7
9
DJAKHAO
l-
-
10
-
11
5
TOTAL
9
-
-
'11
' 1
2 3
12
POURCENTAGE
45%
-
-
55 %
2,8X
63,9 %
33,3X
% SECHAGE - STOCKAGE EN EPIS

u;
TABLEAU ..I 1 C
REGION DE KAOLACK
AU CHAMP
DEPARTE-
ARRONDISSEMENTS
DUREE
(EN JOURS)
MODE
TRAITEMENT
I
MENT
la15 16845 46h90 91&120 s a n s a mPme L i t d e
A u t r e s Pes- Cen-
A u t r e s
idée le sol paille
tic. dre
WACK-NGOUNA
4
3
-
1
-
7
-
4
-
-
-
1
I
I
I
NIORO
F’AOSKOTO
1
6
3
!-
1 2
-
-
-
7
,
MEDINA SABAKH
3
3
3
1
9
-
-
-
TOTAL
2 8
-
2 5
-
-
-
POURCENTAGE
78,1X
-
-
-
ENSEMBLE
BAMBEY
1 2
10
1
5
1 9
1 5
2
D E S 3
REGIONS

FATICK
11
1
2 3
1 2
11
-
KAOLACK
3
-
1
2 8
2 5
-
TOTAL
2 9
2 2
12).
7
7 0
1 2
31
2
POURCENTAGE
39,7
30,1x
9,6X
4,l
% 16,5
7,9%
78,6
x
13,5x
96,2X 3,8%
-

t SECHAGE - STOCKAGE EN EPIS
REGION DE DIOURBEL
AU CARRE
I
DEPARTE-
ARRONDISSEMENTS
DUREE
(EN MOIS)
I
MODE
MENT
NGOYE
4
Il
1-
1-
l- Il
13
12
6 l 2
-
I
I
BAMBEY
LAMBAYE
BABA-GARAGE
l l4 l- I - 1- l- 1 5 I -
3l-l -1
TOTAL
14
2
POURCENTAGE
37 %/42,1X(l5,7XI - 1 - 1 5,2X1 55,6X 1 44,4X 87,s 12,5% -
REGION DE FFITICK
I
5
4
-
-
8
9
-
-
I
I
TOTAL
11
2
-
2
1 0
7
18
21
-
1
POURCENTAGE
44X 8%
-
8 X
40% 2 8 %

t S E C H A G E - STOCKAGE EN EPIS
T A B L E A U I I C ( S U I T E )
REGION DE KAOLACK
AU CARRE
1
DEPARTE-
ARRONDISSEMENTS
MODE
TRAITEMENT
MENT
I
A même Lit d e P e s - Cm- Au-
le sol paille tic. dre
t r e s
2
8
7-
-
-
NIOHO
5
1
-
-
I MEDINA SAEACK I-11 Il I-l-l-l-
3
3
-
TOTAL
l- 12 18 Ii* I-I - I -
2
16
11
-
-
POURCENTAGE
( - 110 % 140 y. 1 50 ï-1 - 1 - 1 -
ll,l% 88,9X 34,4 -
-
< 1
1 a 2 2 h 4 4 b &a 6&8 A u c u n TpsFin A m9ne Lit de PPS- Cm- Au-
TOTAL DES 3 REGIONS
.
id+r
<
de RCc le sol paille tic. drœ
tres
I *
~DIOLREL
7
8 ‘
3
-
i-11
1
I
1
I
!
!
!
I .
I FATICK
111
7
I 18 21
I
I
1 12 iI- I-
l
t-12
I
I
I
k
I KAOLACK
12
12
b3
110 b-t-
2 I 16 ii:
1 0
19
I 42 I 46
I
POURCENTAGE
I28,1118,8~(17,2X115,aX(
- 1 4,7x
q
15,ax
31,ly.I 68,9X(93,9

57
* BATTAGE - VANNAGE
Il=
TABLEAU
REGIOh DE DlOURBEL
-
Vannage du produit
ARRONDISSE-
MANUEL HEC'AiKlQUE après battage méca-
MENTS
nique
I produit fini Déchet
l
NGOYE
-
LABAYE
BABA-GARAGE
TOTAL
t
POURCENTAGE
., -,
1
TABLEAU III B
REGION DE FATICK
DEPARTE- ARRONDISSE-
MANUEL MECANIQUE après battage méca-
MENT
MENTS
-il
-
TATAGUINE
FATICK
NIAKHAR
+--/+-+y
I DIAKHAOU
10
6
I
1
I 6
TOTAL
34
I POURCENTAGE
84~,2 %
TABLEAU III C
REGION DE KAOLACK
-1
Vannage du produit
DEPARTE- ARRONDISSE-
MANUEL MECANlQUE après battage méca-
MENT
MENTS
nique
produit fini Déchet
I WACK-NGOUNA
10
4
10
NIORO
1
1 1
6
1 1
1
I
le
6
6 4--e--
TOTAL
7
27
I
14
I
27
POURCENTAGE
20,6 %
79,4 % 1
52 %
I 100 %

Vannage du produit.
NSEMBLE DES 3 REGIONS MA.NUEL MH:A~iQUE après battage méca-
nique
l
l
I
produit fini Déchet
w-1
ljb
7
7
7
-
2
6
1
6
~ ]
3
7
2,
1 4
27
OTAL
B
40
22
40
-
OURCENTAGE
1,5 %
45,5 %
55 %
100 91,

t STOCKAGE EN GRAING
~AàLEGü
iv A
.-_---
REGION DE DIOURBEL
DEPARTE-
ARRONDISSEMENTS
SACS
FUTS
FWTRES
LAMBAYE
I
5
2
1
I
-
l
I
BABA-GARAGE
TOTAL
I
I
r
POURCENTAGE
13,l y.
TABLEAU. .-1 V ._.. 5’
REGION DE FATICK
12
TOTAL
3 1
I
1
10
1
-
POURCENTAGE
57.4 %
-
1,9 %
22,2x

$ STOCKAGE EN GRfiINS
T A B L E A U I V C
REGION DE KAOLACK
GRENI ER
S I L O S
DEPARTE- A R R O N D I S S E M E N T S
-
1 SACS
FUTS
AUTREE
MENT
Tradition- BANCO Métallique flagasin/
CARRERAS
ne1
c a s e d e
s t o c k a g e
WACK-NGOUNA
1
5
8
1
N I O R O P A O S K O T O
1
11
12
MEDINA SABAH-î
8
6
TOTAL
1
2 4
2 6
1
POURCENTAGE
2 %
-
2x
-
GRENIER
POURCENTAGE

z
t DECORTICAGE
- - T A B L E A U V A
-..... - .--.-- ..-. -.. -
REGION DE DIOURBEL
1
“mm-
rluuc
WOPERATION (kg)
DEPARTE-
ARRONDISSEMENTS
FREQUENCE/JOUR/SEtWIW 1
MENT
P I L O N
MECANIQUE <
MORTIER
NGOYE
8
BAMEEY
LAMBAYE
8
RASA-GARAGE
8
1
TOTAL
24
POURCENTAGE
(100%
-
1
I
I
I
79,2% 16,7X
4,l %
-
-
8,3X
-
91,7x
D%!!&?!U.. 5' .e
REGION DE FATICK
I
I
DEPARTE- ARRONDISSEMENTS
MENT
l
PILON
MECANIt
MORT&
TATAGUINE
11
I -

* DECORTICAGE
REGION DE FATICK
MODE
WtiPERATION (kg)
FREQUENCE/JOUR/SEtYAINE
DEPARTE- ARROND 1 SSEMENTS
FIENT
PILON
MECANIQUE < 4
4-7
7-10
> 10
1
2
3
4
7
MORTIER
WACK-NGOUNA
10
4
5
1
-
-
3
1
8
I
BAMBEY PAOSKOTO
12
1
-
4
4
2
-
-
1
-
11
MEDINA SABAKH
10
4
1
2
1
1
1
8
TOTAL
3 2
1
16
10
5
1
5
2
27
POURCENTAGE
100%
-
51,7X 32,2X
16,l y. -
2,9x 14,3 5,7x 77,1x
MODE
Q/OPERATION (kg)
FRECWENCE/JOUR/SEMAINE
S 3 REGImS
1
PILON
MECANIQUE < 4
4-7
7-10
> 10
12
3
4 7
MORT 1 E&.
i ,
BAMBEY
24
19
4
1
-
-
2
- 22
.
FATICK
FATICK
32
2 5
4
2
- - 11
- 21
KAOLACK
32
10
10
5
1 5
2 27
TOTAL
'
88
I
60
18
8
- 1 1 8
2 7 0
POURCENTAGE
b9,7 y. 2 2 %
9,30 %, - l,l% 19,8 2,2X 76,9X

63
* VANNA E APRES DECORTICAGE
'~ABl.EiA~J VJ. .A
G
REGION DE DIOURBEL
DEPARTE- ARRONDISSE-
CALEBASSE
AUTRES
MENT
MENTS
AU $QSNT
t
VAN
TAMIS
BOL
NGOYE
1
8
3
4
4
BAMBEY
LABAYE
-+
8
1
8
8
-1
BABA-GARAGE
1
--k 7 I - I 8 I 8 I
TOTAL
2
23
I 20
I
20
I
POURCENTAGE
291 %
33,3 % 1 5,8 %I 29 % 1 29 % 1
TABLEAU VI B
REGION DE FATICK
-
DEPARTE- ARRONDISSE-
CALEBASSE
AUTRES
MENT
MENTS
AU VENT
t
-
VAN
TAMIS
BOL
BASSINE-
TATAGUINE
-
10
11
11
1 1
-
FATICK NIAKHAR
8
4
11
11
-
DIAAHAOU
8
2
10
10
-
TOTAL
26
17
32
32
-
POURCENTAGE
24,3 %
15,9 %
29,9%
29,Y %-
TABLEAU VI C
REGION DE KAOLACK
DEPARTE- ARRONDISSE-
CALEBASSE
AUTRES
MENT
MENTS
AU VENT
t
VAN
TAMIS
BOL
BASSINE
WACK-NGOUNA
3
9
2
10
10
NIORO PAOSKOTO
-
12
2
12
12
MEDINA
SABAKH
- '
l0
3
l0
4 l0
1
TOTAL
3
POURCENTAGE
2,8 %

--
ENSEMBLE DES 3
(“ALEHASSE
REGIONS
AU \\'ENT
t
\\'Ah
DLUURBEL
2
23 - -
FATICK
-
2 ti
liAOI,AC h
3
31
TOTAL
a
8 0
POUHCEliTAGE
1,8 %
28,s %

65
1
* MOUTURE
TABLEAU VII--A
REGION DE DIOIIHBEI.
DEPARTEMENT
ARRONDISSEMENTS
MANUELLE
MECANIQUE
NGOYE
8
2
BAMBEY LAMBAYE
8
4
BABA--GARAGE
8
TOTAL
24
6
POURCENTAGE
80 %
20 %
TABLEAU VII B
REGION DE FATICK
DEPARTEMENT
ARRONDISSEMENTS
MANUELLE
MECANIQUE
TATAGUINE
11
7
DIAKHAOU
11
7
TOTAL
33
18
POURCENTAGE
64,7 %
35,3 %
FATICK NIAKHAR
1 1
4
~
TABLEAU VII C
REGION DE KAOLACK
DEPARTEMENT
ARRONDISSEMENTS
MANUELLE
MECANIQUE
WACK--NGOUNA
8
6
NIORO
PAOSKOTO
7
5
MEDINA SABAKH
9
5
I
POURCENTAGE
I
60 %
I
40 %
1

66
MANUELLE
BAMBEY
FATICK
l
33
18
4
KAOLACK
24
16
TOTAL
81
40
4
POURCENTAGE
66,9 %
33,l %

- .
A-h
I-
PLWIOMET: #SE
III - REPARTITIt N DE LA POPULATION

68
-_ .- -
I 6’
SC
100
1 5 0 KM
i
/
116’ N.
-
lu
3
c
Gc
2
OAKAF
4
A
c
140
=a
Ii
I

.

P L U V J O M E T R I E E N M I L I M E T R E S E T D I X I E M E S D E 1 9 8 1 b 199’3
ENREOISTREE DFINS LE BASSIN ARACHIDIER
Source r M&téoroloqie Nationale (AÇECNA
- Exploitation Météorologique DAKAR) =
Les moyennes ont été calculées.

70
t
+

71
-0ues
Variante Centre
-est
Variante Sud
-0ues
Variante Sud
. ./. . .
G U I N E E
BISSAU
1 G.drS.
Fisd j
Variantes idcntifikes dans le bassin arachidier

7 2
-
Figure 14. T. 1
vxs de sols dans Ic iussin nrnchidicl
-- _w--.
T -;j-..
--
.-
._____.-
.._~
--
-

73
I
z”

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5C
‘00
150 KK.5
+nF=;--+;.- ._.
h
Ds,mi,ne schtl’.;ncdrnie?
. . . . . . .
P
Ocmciec rcudcnitn
/
XSPECES V E G E T A L E S OOMINANTET
,
..I..
*’ * ** Ic%i$ ni:ofico (Gonoklk)
Rhi:cr.ior~ :oc~mo,c (Mcr~q’c’s:
a....
tLdi*ro srncgal*orlr
-
-
Tomor!x rcnsçoltnrir
R
- -
Ac:xIO roddlono (Sciiq)
Cmbrrlum glullnotum
(Tcmarlc CU Siiliqol)
Acncim siyol (Sourour)
Port;o !t;ç!oboso (Niré)
,
l
Ac~cilo olbido (Kod)
Ptwocor;vs rrinocrur (Vin)
I
I
G.ISS.
I
S O U R C E : Ndioyi, P (1963) d a n I@I Atlas Jeun# Alrlque1-.
Finure
‘ryves d e Vdpkiation d a n s If.2 b a s s i n ar,ac)jdjer.
._

74
r-
- . - . -
_D
0
^
11 * * : . . . . . . . . . *., ‘.,
. . . .
. . . . .
1
!CO b i03mm ( F l e u v e , Lou~a, Dicurbrl)
. . . . . . ..
.
. . . . .
iO0 i 7 0 0 n m (Thi;i, Sinr Solovm, Niord.Ea
/. . . . . .
,62-589’
-l1t
Kaoloci
’ 535 -65:
I
v. usa.
S O U R C E : F’AOlFIDA.,
1984
.._...--.
-.
-/

75
REPARTITION DE LA POPULATION DU B.A.
SELON LE SEXE ET L'AGE
-
MASCULIN
FEMININ
ENSEMBLE
AGE
Effectif
%
Effectif
%
Effectif
%
-
O-4 ans
328 070 20,37
325 970 18,90
654 340
19,61
5-9
284 140 17,63
280 400 16,25
564 540
16,92
10-14
200 340 12,43
201 880 11,70
402 220
12,05
15-19
153 140
9,50
174 660 10,12
327 800
9,82
20-24
112 970
7,Ol
137 450
7,96
250 420
7,50
25-29
108 290
6,71
140 350
8,13
248 640
7,45
30-34
79 550
4,93
94 420
5,47
173 970
5,21
35-39
72 440
4,49
87 040
5,04
159 480
4,78
40-44
46 320
2,87
55 500
3,21
101 820
3,05
45-49
50 620
3,14
57 230
3,31
107 850
3,23
50-54
'40 200
2,49
40 140
2,32
80 340
2,40
55-59
39 860
2,47
41 410
2,40
81 270
2,43
60-64
30 100
1,86
26 650
1,54
56 750
1,70
65-69
26 330
1,63
24 520
1,42
50 850
1,52
70 et +
38 830
2,40
37 000
2,14
75 830
2,27
?OTAL
1 611 500 100 % 1 724 620 100 % 3 336 120 100 %
I
l
Moins de 20
965 990
60 %
982 910 57
1 948 900 58,50
20-59 ans
550 250
34 %
653 540 37,89 1 203 790 36
60 ans et +
95 260
6 %
88 170
5,ll
183 430
5,50
Source (6)

I
4 3
ri F
1
K
76

1
I

78
. .
AA!ALEALE~~~.x’I
ACQUIS ANTERIEUR DE LA RECHERCHE.

79
ETUDES ET REALISATIONS ANTERIEURES
DE LA RECHERCHE
Le service de Recherches en Technologie post-récolte
du Centre National de Recherches Agronomiques (C.N,R.A) de
Bambey a été créé en 1973. Après diverses consultations avec
l'Institut de Technologie Alimentaire de Dakar (1.T.A) afin
d'éviter toute duplication dans les programmes respectifs, ses
objectifs ont éte fixés comme suit :
- appréhender l'ampleur des pertes après la récolte ;
- définir les actions chronologiques prioritaires de
m --.
la récolte à la consommation. En effet, la connaissance des
pertes au cours des phases successives permet d'orienter leur
réduction tant sur le plan fondamental qu'appliqué.
Sur le plan fondamental, il s'agit d'une méthodologie
pour
estimer l'ampleur et éventuellement pour chiffrer les
pertes séquentielles en fonction des données et des zones éco-
logiques.
Sur le plan appliqué,
c'est l'étude des méthodes
traditionnelles de préservation post-culturale, leur améliora-
tion et, si possible, la conception de méthodes nouvelles pour
les opérations qui vont de la récolte à la consommation.
Partant de ces objectifs de base, il a été procédé à
un inventaire systématique des opérations post-récolte au Sé-
négal, ce qui a permis de faire ressortir les problèmes à ré-
soudre d'en définir les priorités et donc de mettre sur pied
un programme de recherche.
1 - Etude des effets du climat sur les opérations qui
suivent la.récolte
Le climat ayant une action prépondérante sur les opé-
rations qui suivent la récolte, les etudes faites ont permis
de connaître les corrélations entre la température, le vent,
l'insolation et l'humidité relative afin de définir la meil-
leure façon d'effectuer ces opérations.

80
C'est ainsi que pour le stockage par exemple, il est
recommandé d'ensiler les grains à basse température, c'est-à-
dire avant le lever du soleil, parce que la température com-
mande
non
seulement
la vitesse de dégradation du complexe
"grain-microorganisme" mais également la vitesse de développe-
ment des micro-organismes et des insectes.
Il faut également
stocker le grain à faible humidité.
Le taux d'humidité maximum pour un stockage de longue
durée de certaines céréales a été calculé :
* maïs 13 %
* sorgho 12,5 %
* riz
13 %
* millet lF"'%
* paddy
14 %
* blé
13 %
(référence : Tropical produits institute, LONDRES)
2- Le séchage
L'amélioration des méthodes traditionnelles de sé-
chage s'est orientée vers l'utilisation de divers procédés :
angle par rapport au soleil, orientation du tas etc.
Pour éviter les attaques de termites et de rongeurs,
des structures sus-élevées (claies de sechage), qui servent
momentanément de stockage des épis, sont récommandées.
C'est ainsi que le séchoir crib du mil et du maïs en
épis
présente un
intérêt
certain en ce
sens
qu ' une
telle
structure permet de réaliser à la fois le séchage et le sto-
ckage d'une façon beaucoup plus efficace que les méthodes tra-
ditionnelles.
Les études sur les divers types de séchoirs solaires
n'ont pas été très concluantes car l'augmentation de tempéra-
ture de 10°C qu'ils permettent sont très faible comparative-
ment aux fortes périodes d'ensoleillement connus au Sénégal.

81
3 - Etude sur le battage
* La batteuse "BAMBEY", conque par la division de ma-
chinisme agricole et génie rural du C.N.H.A. de Bambey et fa-
briquée industriellement par la SISMAR (Ex. SISCOMA) à Peut,
peut être utilisée tant pour le mil que pour le sorgho. Elle a
un débit moyen de 800 à 1200 kg/heure en fonction du degré de
séchage des épis
et l'organisation du chantier de battage.
Elle est généralement entrainee par un tracteur qui sert aussi
de moyen de transport d'un chantier à un autre : il est aussi
possible d'y incorporer un moteur et créer ainsi un chantier
de battage à poste fixe.
w-
* La batteuse
"BOURGOIN"
donne des résultats simi-
laires quant à la qualité de battage, avec en plus la possibi-
lité de battre du maïs, Son débit moyen est de 300 kg/h.
* Les études sur la batteuse "VICON", se poursuivent.
Elle est conçue pour le battage du riz, sorgho et soja.
Par
contre,
les
tests
sur les
machines
UNICEF
(égrenoirs à mil) ne
se sont pas montrés satisfaisants, une
femme pouvant obtenir le même rendement par battage manuel :
ces machines sont mal adaptées aux mils locaux et leur mise en
oeuvre est assez laborieuse.
Pour le maïs, il
existe aujourd'hui des égreneuses
manuelles qui peuvent atteindre des débits horaires de 200 kg
de grains. Au niveau de certaines structures Etatiques et Para
étatiques, on utilise des égreneurs mécaniques actionnées par
des moteurs auxilliiaires
ou par des tracteurs et ayant des
débits variant de 1 000 à 1 500 kg/h, ou des batteuses polyva-
lentes.
4 - Stockage
Plusieurs types de silos ont été testés. Les travaux
d'amélioration des
greniers paysans étant
surtout
orientés
vers deux directions :
- la modification des greniers existants ;

82
- la recherche de nouveaux mode de stockage.
Ces expérimentations ont débouché sur une prévulgari-
sation plus ou moins réussie des installations retenues : si-
los en dur (Carreras), silo-magasins, fûts métalliques, maga-

sins métalliques, magasins en dur, banques des cdréales.
Les essais ont montré que, d'une façon générale les
principes et les pratiques qui assurent une bonne conservation
du grain sont :

- avoir du grain sec, sain et propre ;
- disposer__d'une structure étanche capable d'enrayer
les invasions des parasites et de réduire les fortes varia-
tions de température et d'humidité, donc matériel adapté aux
conditions locales ;
- mettre en silo et traiter le plus tôt possible
apr8s la récolte et toujours avant constatation des dkgâts ;
- ensiler
avant le lever du soleil et isoler la
structure du rayonnement direct afin d'éviter les risques de
condensations ;
faire un
traitement
insecticide de
base à
l'ensilage et un traitement d'entretien à la surface toutes
les deux ou trois semaines.

Les investissements requis sont cependant hors de la
portée du
paysan
qui ne
stocke
que
pour
les
besoins
d'autoconsommation.
5 - Decorticage et mouture
Les études ont porté sur la détermination des para-
metres de base pour le décorticage et la mouture des céréales
dans le système traditionnel, ce, afin de définir les condi-
tions

optimales
d'utilisation
des
machines
permettant
d'obtenir des produits plus stables mais comparables, quant
aux qualités organoleptiques, à ceux issus de la mbthode tra-
ditionnelle, c'est-à-dire conforme aux goûts de la population

.-B-r

i’
_-_
- --------

83
~
sénegalaise.
a) Décorticage :
Des appareils simples ont eté mis au point pour dé-
cortiquer les céréales autres que le blé. Dans la plupart des
cas, ils utilisent le principe de l'abrasion pour enlever les
enveloppes du grain par frottement. Les organes abrasifs peu-
vent avoir la forme d'un cylindre, d'un cône tronqué, ou être
constitués d'une série de meules ou disques,

Les organes
essentiels des décortiqueurs testés à
Bambey sont de cônes abrasifs tournant concentrique (COMIA-
FAO) ou des meules -en corborundum montées sur un rotor hori-
zontal (PRL HILL THRESHER Supply).
La première nécessite des grains calibrés et de forme
sphérique, En milieu rural où le mélange de grains de grosseur
variable est le cas le plus courant,

il est difficile de se
conformer à ces exigences.
Le second ne convient pas pour le travail à façons
:
tel que pratiqué au
niveau des comités villageoises car la
quantité minimale est d'environ 20 kg alors que les quantités
apportées excèdent rarement 10 kg/personne (11).
Devant ces contraintes, la recherche a entrepris, en
relation avec la SISMAR, un programme de modification du dé-
cortiqueur PRL, notamment l'adjonction d'un système de sépara-
tion grain-son. Ces travaux ont abouti à la mise au point d'un

prototype capable de traiter de
petites
quantités
et donc
adapté aux besoins de petits ménages. Placé en milieu rbel,
les rbsultats du suivi opere,
ont permis de modifier la struc-
ture de la machine pour mieux l'adapter aux conditions ru-
rales.

84
b) Mouture
-- --
Dès la fin de la seconde guerre mond iale, des mou1 ins
à meules et à marteaux ont été importés pour être testés sur
les céréales locales (mil en particulier). Quelques modèles
dtaient manuels, mais leurs débits peu intéressants par rap-
port à la méthode traditionnelle les ont rapidement éliminée ;
on peut citer ie "mil-mil" de Barrault. Lepine et le "Junior"
de CHAMPENOIS dont les débits varient de 6 à 20 kg par heure.
La majorité des essais a donc porté sur des modèles
entraînés par des moteurs thermiques de 3 à 4 C.V., avec de
débits de l'ordre de 200 kg]h. Mais très rapidement,
l'on
- .-,
s'est orienté vers les moulins à marteaux pour les raisons
suivantes :
- réglages et utilisation plus faciles ;
- une meilleure adaptation au grain humide issu de la
methode traditionnelle.
Avec les meules, l'humidité provoque un fort échauf-
fement et une mauvaise mouture ;
- présence de morceaux de meule dans les farines,
conséquence de mauvais réglage (11).
La recherche a également testée un moulin à traction
animale fabriqué par un artisan de GOSSAS avec l'aide tech-
nique et l'assistance financière du projet-Consult, une 0;N.G.
ALLEMANDE.
Les tests effectués au C.N.R.A ont montré que le
cheval a beaucoup de peine à tirer le manége lorsque l'on veut
obtenir une farine plus fine avec du grain sec. Les d6bits ho-
raires sont très bas et fonction de la vitesse de rotation des
meules et de l'allure du cheval ou de l'âne.

a5
c) Essai d'introduction d'un système h&&ré de
décorticage - mouture - conditionnement -
commercialisation des cér6ales en milieu urbain
Suite à des enquêtes menées en 1976 et 1977, il res-
sort que les populations urbaines étaient encore attachées aux
habitudes alimentaires traditionnelles mais que le manque des
produits locaux facilement utilisables les détournait vers les

mets de préparation d'origine étrangère. La recherche s'est
donc penchée sur ce problème et, une unité pilote de décorti-
cage - mouture à sec des céréales locales a été inauguré,

le 2
Octobre 1982 à Bambey.
Cette unité se propose donc de substituer au systhme
actuel de travail a façon,
qui oblige le consommateur urbain à
faire plusieurs transactions et transformations, un nouveau
système où il n'achètera que le produit fini (Sanxal, sémoule,
~
farine, et son).
Le suivi effectué depuis
1982 a montré que l'unité
I
est techniquement performante.
Le
principal
problème
qui
se
pose
est
em
l'approvisionement régulier en matière première. Il y a fré-
quemment de rupture de stocks due à la variabilité de l'offre
de céréales sur le marché.
Les études se poursuivent pour réduire les dimensions
de l'unité.
Ce bref survol des acquis de la recherche antérieure
s'avère nécessaire pour la compréhension de nos travaux sur
les itinéraires techniques
et le niveau de mécanisation de
chacune des
séquences. Ceci uniquement pour avoir une idée du
matériel existant, et les contraintes liées à son utilisation.
SOURCE
: MBENGUE, H.M., 1985