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REPUBLiQUF: DU SENI;GAI,
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MINISTERE DU DEVELOPPEMENT R‘IJRAI
DEPARTEMENT DE RECIIERCl~F:S
RECIIERCl~F:S SIIl?
LES PRODUCTIONS VEGETALE5
w--s----- -
INSTITUT SENEGALAIS DE RECHERCHES
i
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t
AGRICOLES
---_------
SYNTHESES
SUR LES ACTIVITES DE RECHERCHES
SUR LA PATHOLOGTE DE L'ARACHIDE
1987
D.G.
AIKWAD
MARF 1.988
CE
CHES
RE NATIONAL, DE RECHERCHES AGRONOMIQUEC
DE BAMBEY

Les activités de recherche
initiées en 1986 sur les tâches de feui 1 les
d’arachide (cercosporiose) à savoir
iblage pour la résistance et la lutte chimi-
que ont été poursuivies en 1987.
En plus quelques études su
la microflore des semences associée alis pour-
ritures des graines et des racines,
infection des jeunes pousses ont été mises
en évi.dence. Les principaux résultat
obtenus sont comme indiqués ci-dessus.
i - CRIBLAGE POUR LA RESISTANCE CONT
LES TACHES FOLIAIRES
l - l - Criblage de la colle
ion
\\
252 entrées qui avaient mo
ré une faible infection de cercosporiose
lors du criblage en 1986, étaient CT Ilees a nouveau à Ni.oro où l’infection na-
turelle de cette maladie est très él Ge ; ceci étant dû aux précipitations im-
portantes. Le semi a éti: fait le 7/0
87. Les symptômes de la maladie commençaien:
rf apparaître dans la deuxième semain
d’Août. La pression de la maladie est res-
tée élever jusqu’au moment de la mat ité. Les dernières observations sur 3 ‘-in-
iensite de la maladie ont été notées
e 16.10.87 sur l’echelle 0 à 10 proposee
par 1. ’ ICRISAT. Les résultats indique
qu’aucune des variétés n’était i.ndemne de
tâches de cercosporiose.
Cependant 100 entrées mont
ient une rési stance modérhe vis-à-vis de ! a
cercosporiose.
127 entrées sont appa
es moyennement sensibles tandis que 25
.
étaient sensibles. Les entrées qui o
montré une resistance modérée seront recon-
dui tes en criblage 1988.
11 - CONTROLE CHIMIQUE DE LA CERCOSPl
IOSE
Un essai sur I’efficacité
: quelques fongicides communs pour le con trô-
le de la cercosporiose était initié
)rs de la campagne agri.col e 1986. Il. a ét&
aussi. poursuivi cette année avec que lues modifi.cati ons.
En 1987 l’expéri.ence a été zonduite sur deux variétCs qui sont : 73-70
et 73-33 à Nioro, zone cl imatique pr lice au développement, de la cercospori.ose.
L’essai a et& semé le 8-08 ;7. La cercosporiose a commencé ,7 apparaître
dans la seconde semaine d’Août. Troi
traitements de fongicides étai ent apportl?s
le 22 Août, le 9 Septembre et le 29
:ptembre.

Ces observations finales sur 1’ incid ce de la cercospori ose étaien-t enreei s t rGes
1 e 36-3.0-87. La récolte a eu lieu 1.e
8-10-87 et les poids enregistres.
La pression de la maladie
été satisfaisante. Les parcelles non traitées
enreg istraient un score de 7 dans 1’
hel.le de O-10 au moment des observations fi-
nales . Les differences de niveau hau :ment signi.ficatives. Tous les fongicides ont
été très efficaceo,dans la réduction
I
l’intensité de la cercosporiose. Le Mancozebe
montre un niveau de maladie beaucoup 11~s bas, suivi par le Benomyl, le Cal imix et
le Manèbe en dernier lieu, En 1986,
: Benomyl avait présenté le niveau de maladie
3 e plus bas suivi par Mancozebe. Le c kptage de maladies des deux varié tés a montré
statistiquement que ces dernières av
ent une sensibi 1 i tb égale vis-à-vis de Ja cer-
cosporiose.
L’interacti0.n
entre les va
étés et les fongicides était non significative
et ceci montre que l’effet des fongi
des était le même sur 1 ‘ensembl e des vari étés.
La différence de rendement :ntre les traitements a été hautement si gni fi -
cative. Le Benomyl à 2OOg m,a/ha a dc lé le meilleur rendement (3762 kg’hai qui a
été signi.ficativement
supérieur aux
htres traitements.
La différence entre les mc :nnes de rendements des 2 variétés a étc hau-te-
ment significative, non à cause des
>ai tements mais de 1 eur potenti el agronomique
73-33 a un cycle plus long que 73-3C
:t un potentiel de production plus G! ev4. r,‘ab-
sente d’ interaction Co:nstatée entre
:s variétés et les fongicides montre que les
traitements de fongicides ont des ef :ts similaires sur les 2 variétés.
Dans le cas de la notation
e maladies, la même tendance éta; t obs(:r\\‘ée en 1~
aussi. Cependant. les données de renC lent obtenus en 1986 et 1987 varient considéra-
blement. En 1986 la différence de rc iement entre les différents traitements était
statistiquement non significative, E ws qu’elle a été hautement significative en
e n 1987. L’expérience sera répétée C
-ant la campagne 1 988.
Ir 1 - DETECTION DE LA MICROFLORE DEL ;EMENCES
La microflore des semences
les 2 variétés (73-33 et 73-30) à 1 aque Il e est
1 iée la pourriture des graines et de
racines a été étudiée par la méthode d\\i papier
enroulé. Les graines étaient posées
1 différents points de 3 feuilles de papier
filtre Su@ërpos&s et soigneusement
[midifiGes avec de l’eau stérilisée.

i,es feuilles sont enroulées et gardé
A la température ambiante. [Le rouleau est
ouvert 10 jours après et, les observ
ées pour la pourri turc des graines
et 1 ‘infection des bourgeons.
des grai.nes de la 73-33 e-t 11% de
celles de la 73-30 ont été i.nfectées La microflore lice 5 ces infect:ions, observée
au microscope révèle la présence de
sp. (l%), Rhizopus sp. (5%). Asper-
gillus + Rhizopus (2%) et Rhizopus +
2%) dans le cas de la 73-33. Tandis
que pour la 7340 cette microf
ée de Rhizopus sp. (5%) et Bacteria
(6%).
IV - SURVEILLANCE DES MALADIES
Les cercosporioses de
chide particulièrement cercospora arachidicola
etait largement répandue pendant la
ampagne 1987. I,a cercosporiose tardive phaeoi-
sariopsis personata était très
à Ni.oro. La mortalité des jeunes pousses
due à Aspergillus niger et
phaseoli était moi.ndre comparée à la Camp<a-
gne 1986. Par ai.lleurs, l’i
Macrophomina sp. sur les plantes adultes
était détectée dans to,ut 1
L’attaque était sporadique dans la
nature mais très sévère au
Le rabougrissement de 1 ’ arachi de
(Peanut clump) était très
amps aux alentours de Bambey.
V - RESUME
/
252 entrées qui avaient mo
re une faible infect-ion de cercosporiose en
1986 étai.ent criblées une seconde fo
?I Nioro sous une forte pression d’infection
naturelle. Les résultats indiquent q
il n’y avait pas de variété indemne ou &Sis-
tante à 1.a cercosporiose. Cependant,
00 entrées affichaient une résistance modérée.
Les résultats de S lexpérience sur 1 e
ontrôle chimique de la cercospori ose ont révé-
l é l ’ e f f i c a c i t é d e t o u s
dans 1 a réduction de l’infection de cercospo-
riose. Le Mancozeb donna
e maladies les plus bas suivi de Benomyl .
L’augmentation de rendement due au B
omyl était. significative alors que le Mancozeb
n’a pas accru SignifiCist
dement par rapport au témoin.
La mi croflore
s deus variétés (73-33 et 73-30) qui est asso-
c i ée à la pourri. ture des
s racines a ét& dctectée par la mcthode du pa-
pier, enroulée.
nes et de racines pourries était. de 10% et ,1.1%
pour la 73-33 et
L’observation microscopique
de la microflo-
re révèle la présence
e hspergillus sp, de Rhizopus sp. et, de
bactéries.

5
Dans la surveill.ance des m adies de l’arachide il est noté que la cer-
cosporiose, particulièrement prlcoce tait très répandue. L’infection par Macro-
phomina sp. était détectée dans tout
e bassin arachidier. L’attaque était sporadi-
que dans la nature mais très sévère
ns les poches d’i.nfection.