Les principales activités du service Patho-mil ...

Les principales activités du service Patho-mil durant la campagne
1985 sont les suivantes :
1) Criblage des variétés du mil vis-à-vis du mildiou
du charbon et l'ergot
2) Etude de l'impact des principales maladies du
mil, du sorgho et di! mal' #a!1 Senëgal.
3) Etude sur 1 'épid6mi~11ogie
et la biologie du
mildiou.
Dans l'ensemble l'hivernage 1985 a été favorable au dévelop-
pement des maladies, c'est, ce qui nous R permjs d'effectuer le criblage
du matériel des sélectionneurs et d'evaluer
l'impact des maladies
du mil, du sorgho et du mals en milieu paysan dans des conditions fort
acceptables.

L'essai
"Criblage
nous ù permis d'identifier. du matériel
résistant. Cependant on ignore la nature et la stabilité de cette
résistance. En attendant d"ëclaircir ces problèmes dont les études

sont amorcées, on conseille aux sélectionneurs dans le choix de leur
matériel, de le prendre dans les classes T (S = 0 X), II (Si' 5 Z)
et
T II ( 5 jr. 5: <’
10 $), Cependant? pour le matériel ?Je la classe 1,
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pour éviter toute surprise, il convient de le retester de nouveau,
dans des "situations épidémiologiques" différentes avant de l'utiliser
Quant auchoix du témoin de sencibl !ité. il faut le choisir parmi les

cultivars locaux qui on'L ;,erdu leur
résistance :.a~' ils extër;us<lnt
mieux 'l'attaque des races les plu‘ virulentes.
Les prospections phytopathologiques ont montré que .
- Sur le mil, le mildiou continue d'etre la maladie la
plus importante. On le rencontre à travers tout le Sénégal. Mais
son incidence var'ie d"une zone a une autre et dépend des conditions
*
du milieu (t", Hk., etc,..),
des pratiqiies culturales (rotation,
date de semis etc.,. ) e,t des variétés utilisées (Souna ou Sanie),
C'est dans les régions du Centre-Sud et Centre-Nord qu'on observe

les incidences du mildiou les plus élevées.
Le charbon, sauf dans la région du Nord-Ouest du Sénégal,
occupe la deuxieme place. Les régions les plus infestées sont le
Centre-Sud et l'Est du pays. L'ergot du mil, par contre, est plus


répandu dans les péyions
côtières de l'Océan et au Sud dtl pays
sur les variétës de type Souna. Le retard dans les semis et la
prëcocitë des varietés type Souna,

font que la période la plus
sensible à 1"ergot ISTIGMA) a coïncidé avec des fortes humidités
relatives de ! "air, occas'onnant de fortes épidémies de cette

!r~a';adie dans ces tkégionr
- S~I- le Swgho, on n'a observé que le charbon
allongé dans les essais de l'Institut du Sahel a Nioro,
s u Y’ le Mays, malgré un suivi spacio-temporel du
streak dans les zones de culture de ma7s, dans les parcelles
d'observation, nouS n'avorfs observé aucun symptôme de la maladie.,

Cependant, Helminti~~o;porium turcicum a été très fréquente dans
certaines localitës.

Les résultats de nos travaux sur la biologie et l'epi-
dëmiologie du mildiou ont montré que les températures comprises
entre 10 et 35°C
sont celles qui favorisent la sporulation
(15 35"C, 1'ïnfeLtiorr (10 - 35'C) et le dëveloppement du mildiou
(15 - 30°C). Les
températures correspondent à celles nocturnes
pendant l'hivernage a Bambey.
\\.'humi,iité, par contre, doit être ëlevëe (90 - 1IjQ X1.
c‘(J'
;ii'ileur.,;. no. résultats ont montré que la lumièrP 11' i~;hfb+
pCl: :a sporulation et. 1' infection de S. graminicola, contraire.
meot aux résultats de Weston, W.H. Jr (7924).

Les résultats obtenus de ces expérimentations ont une
importance capitale pour améliorer le dispositif de screening
et comprendre le déroulement de l'épidémie du mildiou en milieu
paysan.
Dans les conditions climatjques de Bambey, où les
températures dti jour peuvent atteindre 40°C et les vents sorJf+!ent
constamment provoquant l'évaporation de l'eau d'irrigat;on t3n

quelques heures: pour obtenir des conditions optimales pour UPP
bonne production de sporanges et une bonne infection des plantes,

ii faut, aux
jours non pluvieux, irriguer la nuit, surtout quand
les plantules sont en phase très sensible (Emergence).

En milieu paysan, la production de sporanges au moment
de 7'Emergence des plantes coïncidant avec de fortes hum-rdités
relatives, peut entrainer une sévère épidémie de la maladie
occasionnant de lourdes pertes.
Cependant, si ces condit ions interviennent quand #les
p I arit)J !es sont assez âgees, malgré une forte incidence de la
maladie l'attaque est localisée sur des talles secondaires
n'occasionnant que des pertes très limitées‘ Dans la plupart des
champ5 paysans, on remarque des attaques systemiques (dëcolo-
ration des feuilles à partir de leur base et production plus tard
de chandelles virescentes etc... '1 sans production de sporanges et
ceci est d'autant plus remarquable pendant des années de péjoration
climatique (1983, 1984). C'est pourquoi, dans les condit-ions du
SLihcl.
l'infection primaire due à des oospores contenues dans le
sol, .joue
en général un rôle prépondérant dans l'épidem?e du
mildiou.

F16.6: SEVERE-E DU CHARBW ET DE
70
L’ERGOT DANS LE NORD DU SENEGAL,
60
PEIWDAW LA CAMPAGNE A6IMCOL.E 1985
5 0
4 0
n Charbon
3 0
20
l2zzil
Ergot
10
C--i
h--I-l-/-*
Kwr
Boumi
Knnm K h a r
Ndiarno
Ndiarr; Ndiczye
7: SEVERITE DU CHhR6OU ET DE
TO-
L’ERGOTT DAN!5 L’OUEST ET L;IE WBUD-OUESI
DU ZLWE6AL;PEWDAHT LA CAWPA6UE
CO-
AGRICOLE 1985
S O -
U
Charbon
40-
30-
m
Ergot
20
10
L-
Kcfi
-
-
-
F#Wib:SEVERITE DU CHARBOW ET- DE
L’ER60T DAMS LE NORD-CENTRE. DU*
SENEGAL; PENDANT LA CAMPAGNE
AGRICOLE 1985
El Charbon
Ergot

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