t . I <I Institut Sénégalais de...
t
.
I<I
Institut Sénégalais de Recherche Agronomique
RAPPORT SUR L'ETUDE D!3S PROPRIETES HERIIICID3S
DU DIBROXO-CHIQRO-PROPYLEE EN CULTURE D'ARACHIDES
Moctar WADE
Pierre FONTANEL
Service de Xalherbologie Cha4 BAMBEY
Février 198,5
Convention 1984 ISRA-PROJET LUTTE CONTRE LES NEIQMDh%

INTRODUCTION: Les opérations de recherche 1963 et 1984 et leur
interprhtation.
Les actions de recherche ISRA sur les effets herbicides du DECP ont
débuté sur le CNRA de Dambey en 19E!3, avec un suivi de l’enherbement des
essais variété et physiologie, sans qu’il y ait application d’un protoco-
le de malherbologie approprié. Les observations présentent donc l’inconvé-
nient de concerner des surfaces de grandes dimensions ou les zones traitémes
au DDCP sont éloignt$es des zones non traitées. Les comparaisons ont une fia-
bilitétrèa limitée du fait de l’hétérog&néité floristique qui apparaît obli-
gatoirement à l’intt5rieur des zones et entre elles.
De plus, aucune comparaison à une technique de desherbage d’effica-
cité étalonnée n’est possible. Il a donc été décidé en 1984 d’implanter
un essai propre à ce volet malherbologie, qui suit les critères des essais
d6fense de culture. On verra que les résultats sont en opposition avec les
observations effectuées précedemment.
Une discussion avec les partenaires de l’C?STOM et de la SODEXA nous
amenait à, considker que les différences dans les conditions d’application
du DDCP (semis un mois après traitement pour Dambty 1984, semis sur le trai-
tement pour les observations ORSTWI) avaient un grand poids dans les dif-
férences entre les résultats.
Les résultats 1964 rens&nent sur le permanence et la puissance
de l’effet du produit, mais il a été décidé de revenir à l’examen des ré-
sultats de 1983 pour nuancer les conclusions et proposer les axes du trav(ai.1
pour 1985.

.l.
1. Principes méthodologiques
de l’essai 1984.
- -
- - 1 - - - - m . - - - - - I _
Pour fixer les connaissances sur l’effet herbicide du DBCP,spéciali-
té commerciale NE$4ACCN, nous avons choisi de consid&er le produit sous
le seul aspect de son activité sur l’enherbement, et donc de lui faire
subir les tests destinés aux nouvelles molécules herbicides proposées
sur le marché. Ceci imposait l’application, qui paraîtra peut-être un
peu rigide, des principes de contrôle de défense des cultures générali-
sées en zone franc’ophone.
En effet, le lancement en milieu producteur de substznces chimiques
destinkes à la protection des cultures, semences ou récoltes’nécessi-
te.
l’obtention de garanties strictes quant à la non toxicité pour les
cultures ou les produits’ et l’assurance d’une efficacité au moins équi-
valente à celle des techniques de lutte pratiquées habituellement.
Pour suivre ces deux critères de base, la recherche sénégalaise suit
dans le test des pesticides pour homologation, les recommandations de la
Commission des Essais Biologiques (CEB) de la $ociét6 Française de Phy-
thiatri.e et de Phyto-pharmacie qui amènent dans le cas d’herbicides nou-
veaux à passer par une série d’étapes: test de comportement, test de sé-
lectivité, enfin test d’efficacité.
Dans le cas du NXMACCN (DDCP), les recherches déjà menées garantissent
les connaissances sur le comportement (dose utilisée) et une bonne sélec,-
tivité. Il s’agissait donc de tester l’efficacité du produit selon les
normes classiques de défense des cultures mentionnées ci-dessus, c’est à
dire notemment, cokparaison à des techniques de desherbag;e éprouvées,
mesure de l’enherbenent sur des surfaces représentatives, relevés de
flore informant sur les groupes botaniques atteints par le produit.
II. Matériel et.-a&hodes utilisées.
-
-
Pour chiffrer l’activité herbicide du NYEMACON, l’essai nécessitait
le test de ce produit à trois doses, réparties autour de celle (dose D)
préconisée par 1’ORSToII.
Du fait des difficultés d’application des deux autres doses, 3/4 D
et 312 D n’ont pas 6té testhes, Seule la dose D a été testée et la plan-
te cultivée servant de support à cette étude est l’arachide 55-437.
II.1 Les traitement-
Les témoins permettant l’évaluation de l’effet herbicide ont
Gté les suivants:
- traitement sans pesticide (XEKACON ou herbicide) ni sarclage.
..* / . . .

Y
TABLEAU 1
ESSAIS NEJWTICIDE 1984
Efficacité herbicide
Description des traitements
1
,
I l- ----- sarclage au 40e joIl-
.,_
2
PJJZWGCVJ
IGR.‘G-COXBI
2 l/ha.
15 l/ha
.
3
COTODON 3 l/ha.
I
BS
-- sarclage au 40e jour
Sarcla-binage à la demande
COTODON 3 l/ha.
7
_i_
IGRAN-COXBI
2 l/ha.
Comparaisons recherchées pour évaluation de l’effet herbicide du Nématici&
1x4
effet herbicide/témoin neutre
notation de phytotoxicité
du NJ3MAGON
éventuelle
1 x5
1 x 6
* effet herbicide/pratique courante du desherbage dans la région
1x7 l du NZMAGON
(produit ou technique de référence)
2x4
effet combiné herbicides-NEiWON/témoin
neutre
l-
3x4
notation éventuel-
le de phytotoxici-
effet des herbicides avec et sans NEHXON
t é d u DBCP
asso-
cié aux triazines-
metolachlw.

Les évaluations du peuplement adventice dans les conditions
des différents traitements ont été rai:portées 3. ce témoin, qui
représentera le potentiel de développement des mauvaises herbes.
- deux traitements pour les de :- '~'..~lcides vulgarisés sur ara-
chide: IGrsn-Combi (Terbutrync-metolachlor) et Cotodon (Dipropétri-
na-metachlor).
- un traitement servira à mesurer l'efficacité du NEEAGOX sur
les mauvaises herbes; mesures qui seront faites dans l'absolu et
comparées à cslles des techniques en place.
- deux autres traitements auront pour objet d'anticiper sur les
conditions d'une Eventuelle vulgarisation. Rz effet, les producteurs
d'arachide pratiquti une certaine intensification disposent d*her-
bicides vulgarisés et disponibles sur le march6. La vulgarisation
éventuelle du NEXAGON touchera vraisemblablement ces producteurs
qui n'abandonneront pas forcément le thème desherbage chimique adop-
té depuis peu.
On a donc jugé utile de tester l'effet des deux molécules com-
binées car ilt peut tout aussi bien induire une phyto-toxicité sur
la culture.
Soulignons que, hors des conditions qui pourront se retrouver
en milieu réel, la réalisation de ce traitement permet le test d'une
hypothèse de recherche. Le tableau 1 résume les traitements appliqués
et les hypothèses testées.
11.2 Dispositif expérimental.
Le traitement préalable en grande surface par les stéricultcurs
motorisés n'a pas permis
une randomisation des blocs.-qui, de ce
fait, ont l'allure de blocs stripés: une division transversale sé-
pare dans les blocs, les traitements avec et sans NEPIAGON.
Cepndant,, le traitement des données se fIera en bloc de Fischer
et non en sp:Lit plot ou bloc stripé. L'effet global NEXUGON-sans
NEPUGCN et l'interaction NEMAGON-herbicides ne sont pas l'objet de
l'essai, qui visa à comparer les traitements individuels. Les par-
celles Qlémentaires ont une surface de lZ?,5 ID~. On se reportera aux
tableau. 2 du-plan de l'essai.
II.3 Conduite de :La culture.
Il faut tout d'abord noter le décalage d'un mois entre traitement
nknaticide et semis. Des effets desherbants du NEZAGON ne se verront
que dans le cas d'une forte activité herbicide du produit et d'une
persistance de l'action de la molécule dans le sol. Le semis a Qté
effectu6 le 23 Juillet et se fil en poquets à deux graines tous les
15 cms sur la ligne et un démarZage a suivi 15 jours après le semis.
L'application des herbicides eut lieu trois jours après le semis
avec l'appareil Handy à la concentration de 20 l./Ha.
La fumure a été effectuée au moment du semis. 150 Kgs/Ha. de
6-20-10 et 30 Kgs/Ha. de Kcl ont été apportés au total. Un radou
a suivi le semis de l'essai.

FIGURE 2
PLAN :DE L'ESSAI‘NEMATICIDE 64 - ???LKEIRBOi~GIS
- ______.-.. ____. ---" ---.--. ------~-_. ..--- ----.----. .-_-. .._
Sélection.?51 ICRISAT
_ -- .-_-_ -.
i
/
i
!
j
c
j
I
,
*


i
i
/

i
1.
_.-----(
L--.--1
I
Dispositif des
,-.-..-.--..--
,
-.
essais Nématicides r-----j
i
I
1984.
I
’ ?
LIL '
1
/
l-l

.3.
11.4 Mesures et notations.
L'estimation de l'enherbement des parcelles est faite par les
mesures suivantes, effectuées au 35e jour post semis.
- le recouvrement, exprimé par une noti.tion visuelle.
- la biomasse, évaluée par des pes6es de matières Vert?s.
- la notation de l'efficacité des substances testées.
Le rendement de la culture est déterminé Èi mâturité, par pesée
de la production en graines et en fanes de parcelles élGmentaires.
Aucune irrigation n'a été nécessaire pour mener la culture à
terme. Cependant des taches de sécheresse sont apparues dans les
dix derniers jours, pour certaines parcelles,
Un traitement insecticide au Prophenophos, contre pucerons,
a eu lieu le 13 AÔut à la dose de ll./Ha.
III. Résultats et discussion des effets observés.
- m m -
-
-
On présentera 'en premier lieu les résultats cclncernant le contrôle
de l'enherbement, tant sur le plan quantitatif (importance de la popu-
lation d'adventices) que qualitatif (nature des espèces attaquties).
C'est là le but principal de l'essai, puis on
étudiera les effets
sur la production Ides cultures.
III.1 Zffet herbicide des traitements.
Dans ces mesures le traitement 5, où les herbes sont sarclées
dès leur apparition, est éliminé. La comparaison porte sur les 1,
2, 39 4, 6, 7.
Pour l'appréciation de l'enherbement total, les notations visuelles
CEB ont été doubl6es par des pesées des adventices, effectuées sur
la totalité de chaque parcelle. Ayant contrôlé la bonne corrélation
entre notations et poids, l'on se garantit que les coupes ont été
correctement faites.
On choisit donc de faire les comparaisons statistiques sur les
mesures de poids. Toutefois, les notations nous serviront à nuancer
les chiffres bruts dans le cas de parcelles où les communautés sont
dominées par des espèces sensibles aux herbicides. C'est le cas dans
notre essai, où des plages localisées de Cyperus rotundus peuvent
modifier les effets herbicides.
Sur le terrain, la vue des variations de poids par parcelles
(poids allant de 0,520 Kg à 10,580 Kgs) et la localisation des enher-
bements Qlevés dans les traitements ddpourvus d'herbicides, fait
supposer l'existence d'un effet traitement significatif.
C'est ce que confirme le tableau d'analyse de variante Ci-dess<ous.

.4.
Source de variation
ddl
SCE
Variante
Fcalcule
Fthéorique
17:’
Traitements
5
352,38
70r47
48,26 Hs
3,85
Blocs
5
2,06
0941
0925 -
3985
Résiduelle
25
36966
1946
Totale
35
39491
Classement et comparaison des moyennes
( Par ordre d'efficacité herbicide: en Kg/parcell~e )
COTODON
1,23
COTODON + NFNAGON
1,31
IGRAN-COMBI
1,64
IGRAN COMBI + I!?F+?! $4+ _ +-----!
1-6‘ - - -
TémZin-to3al
a
NENAGON
667
On applique le test de Newman Keuls pour l'établissement de groupes de
2 et 3 moyennes,. afin de comparer le REMAGON seul 1111_ aux-deux herbicides
_
connus (6) et (7), de comparer les herbicides seuls (6), (7) etavec NE.%~
CON (2) et (3).
Am PPas 5% L! moyennes = 2,92
AI= PPas 5% 3; moyennes = 2953
On voit que le KMGCN seul (1) a un enherbement supérieur à celui du
témoin non sarcle (4). Les deux traitements sont dans le même groupe d'en-
herbement, très disjoint des traitements avec herbicides. Parmi ceux-ci,
il n'y a pas de différences entre présence et absence de nématicide, il
n'y a donc pas renforcement de l'effet des herbicides par le NEUGON.
L'obtention d'un effet herbicide provient donc de l'application des
herbicides vulgsxis& et le NEMAGON, sur une culture réalisde 30 jours
après application, n'a aucun effet herbicide.
Au contraire, l'enherbement en (1) est nettement supérieur à celui
de (4), sans que la différence soit significative, ce qui montrerait une
tendance du NEMAGON à développer l'ensemble de la végétation, Sans pré-
juger des effets herbicides du NEMAGON au moment de son application, on
constate qw la persistance (ou rémanente) du produit est très faible.

III. 2 Effets sur la composition floristique des communautés adventices.
, : .
La florule de lVensemble de l'essai a la composition suivante:
:
POACEES Cenchrus bif:Lorus
Dactylocteniwn aegyptium
Digitaria ci:Liaris

.f
??5*
Eragrostis ciliaris
Ersgcoatis tremula
CYPE~RACEES
Cyperus rotundus
Kyllinga squamulata
COKKELINACEES
Commelina forskaler
AMARANTACEB
Amaranthus graecizans
Coelosia trigyna
BORRAGINACEES
Heliotropum bacciferum
coNVoLVuLAcEF3
: ;::;,
Ipomea eriocarpa
i* .*.
; ‘3::.
4.:.
Merremia aegyptia
CUCURBITACEES
Colocynthis citrillus
Cucumis melo var. agrestis
EUPHORBIACEES
Chrozophora senegalensis
Phyllanthus pentandrus
FABACEESAlysicarpus ovaliflorus
Sesbania pachycarpa
'~ALVACEESHibiscus asper
Ribiscus pandu-rkformis
Hibiscus sabdariffa
MIMOSACEES
Acacia albida
NYCTAGINACEES
Boerharia erecta
PEDALIACEES
Ceratotheca sesamoîdes
Sesamum alatum
PORTULACACE!ZS
Portulaca oénracea
RUBIACEEZS
c
Mitracarpus villosus
j! g
TILIACEES
,.’
M tridens
~=~.~~,~~g
ZYGCPRYLLACEFS
Tribulus terrestris

.6.
De ces 30 espèces, 19 pr&entent un recouvrement notable dans les par-
celles et c'est l'ktude de la répartition de leurs dominantes dans les
traitements qui permet de contrôler l'effet qualitatif des traitements.
On a donc étudié l'apparition des espèces comme dominantes dans les
traitements en terme de fréquence à l'intérieur des 6 répétitions.
La dissociation des espèces se fait entre les groupes de traitement
1, 4, 5, et 2, 3, 6, 7 donc sur la présence ou l'absence de traitement
herbicide et non sur la présence de traitement au DBCP.
Gwt LA tridens
Les espèces Ditsitaria ciliaris, Eragrostis ciliaris, W
8
Ceratotheca sesamoitdes, Sesamum alatum, Ztagrostis tremula, Coelosia tri-
gyna, Cenchrus b'S.î: ~LIS, Amaranthti graecizzns, Merremia aegyptia, Ipomea
eriocarpa se retrouvent dans les deux groupes, avec et sans herbicide mais
avec un recouvrement nettement plus élevé dans le ,groupe sans herbicide.
, :A*.:
: :fd :
Mitracarpus vi:Llosus et Kyllinga squamulata sont fréquentes dans le
; ii’
groupe 1, 4, 5 et rares ou absentes dans le groupe 2, 3, 6, 7: elles ont
été erradiquées par les herbicides.
Le groupe d'espèces Héliotropum bacciferum, Hibiscus sabdariffa et
Portulaca oleracea a le comportement inverse. Ces 'espèces, insensibles aux
herbicides, sont présentes en 1, 4, 5 mais peu concurrentielles, ne peuvent
se développer du fait de la vigueur des communaut& adventices. Dans les
traitements 2, 3, 6, 7 elles profitent des attsqws des herbicides sur
les autres espèces et atteignent un bon recouvrement.
Cyperus rotundus du fait de son système stolonifère, se développe
également qu'il y ait herbicide ou pas.
On voit donc que la répartition des espèces est dict6e par l'effet
des herbicides COX)DON et IGHAN COMBI, ce qui était prévisible vu l'absen-
ce d'effet herbicide global du Dl?CP à 60 jours.
Cependant, une espèce suit l'effet de l'application du Nématicide; il
s'agit de Eoerhavia erecta, qui est erradiquée des traitements avec DBCP,
et se retrouve dans les zones non traitées. Ce comportement est intéressant:
on ne peut l'expliquer par un effet herbicide direct du DBCP sur cette
seule espèce, or il s'agit d'une nitrophile qui semble perdre son effet
concurrentiel dans l'assimilation de l'azote en pr&ence de DEP.
Cette observation, si aile était confirmée, montrerait que l'action
du DPCP sur la sph??re racinaire permet un meilleur accès à l'azote, pour
l'ensemble des plantes.
III.3 Observations sur la phytotoxicité.
L'application,
dans cet essai, de DECI? joint aux herbicides utilisés
sur arachide, chacun aux doses préconisées, permettait de contrôler une
éventuelle phytotoxicité des associations. Bien qu'il soit nécessaire
d'appliquer des doses triples pour se garantir totalement, on peut noter
qu'aucune attaque n'a été observée sur la culture.

?? 7.
111.4 Effets sur les productions de fanes et gousse&
Les données de rendement donnent,par analyse de variante et compa-
raison de moyenne, les résultats suivants.
(les calculs sont faits sur lfensemble des traitements, (5) y com-
pris)
III.41 Poids des gousses
- - - - - - - - -
Sources de variation
ddl
SCE Variantes
Fcalculé
Fthéorique
5%
17;
Traitements
6
4,094
0,682
11,56 BS
3947
Blocs
5
0127
0,054
0,915-
2953
Résiduelle
30
1,793
0,059
Totale
41
6,147
Le coefficient de variation est de 16,1$.
- Classement des moyennes destraitements et application du test de Newman
Keuls pour des groupes de 2 et 3 moyennes.
mas
5%
2 moyennes
=
0,260
PPas
5%
3 moyennes
=
0,314
Kg/percelles
Kg/ha .
1400
1400
1300
1200
1200
1000
700
Les traitements avec NEXACCN sortent en Gte, et particulièrement
ceux où le RDWGCN est associé aux herbicides. Ils ne son& pas toute-
fois significativement différents des traitements "herbicide seul".
Ge groupe :se dissocie des traitements sans pesticides (4), (5).
11 est à noter que le traitement (1) JTEiYACON seul, se dissocie
du (4) t émoin non sarclé, alors que les nivea.ux d'enherbement sont
équivalents.
_- -
Il y a donc un léger effet du DRCP, 207: de plus value, supérieur
i à celui des herbicides seuls, 15$, les deux se superposant dans les
'
traitements (2) et (3).

.8.
III. 42 Poids des fanes.
-me.---
Sources de variation
ddl SC3
Variante
Fcalculé
héoriqp
ivc
Wai tements
6
6,409
l,O7
3924
s
2942
Blocs
5 4,945
os/9
3,o
s
2,53
Résiduelle
30
9.9823
0933
Total
41
Le coefficient de variation est de 20,677.
- Classement des moyennes des traitements et application du test de
Newman Keuls :
ppas
55$
2 moyennes = 0,69
ppas
5;,'
3 moyennes = 0,84
Kg/parcelles
@/ha.
1
2600
2500
2400
2,910 -
2300
2,493
2000
2,457
2000
2,067 31
1700
Ce sont là, les tritements avec herbicides qui Sort#ent en tête,
dissociés des traitements sans herbicides (l),, (4), (5). L’apport
de DDCP, dans ce premier groupe, n’augmente pas les rendements par
rapport à l’herbicde seul. Le traitement au DIX? seul est nettement
inférieur à ce groupe et se retrouve à égalité avec le témoin non
sarclé.
Il n’y a donc pas d’effet du DEP mais un léger effet des her-
bicides (17% de plus-value) sans doute diminue par les taches de
sécheresse qui ont affecté la bande sans IEMA(iION et entraîné un
_.coefficient de variation élevé.
k conclusion, on notera que les effets observés sur les rende-
ments sont faibles, tant pour les herbicides que pour le DBSP.
Pour l’effet desherbage-rendement, il faut considerer que la
! flore adventice n’a pas pu exprimer tout son potentiel de concur-
rente, une grande partie des semencewayant levé en début de saison
et ayant étd d86truites lors de la mise en culture.
Quant à l’effet du nématicide, les prélèvement6 effectués en
fin de saison montrent que les populations de nématudes ont été
seulement réduites dans la proportion de 1/4 à 1/5e.

????
Pour Scutellonoma, passage de 303.000 U/l. à 65.000, pour
l'ensemble des espèces , passage de 44.500 à 12.300. Il faut
cependant noter que s'il y a eu accroissement du rendement gousse,
l'effet sur les fanes a été nul. La sécheresse de fin de cycle a
semble-t-il empêché l'expression de l'effet nématicide.
&fin, on notera l'absence totale d'effet herbicide du DPCP,
sur une culture démarrée 30 jours après application du produit.
Il faut donc compldter les observations par c,elles réalisées sur
l'essai 83 mais pour les études futures, on doit retenir l'absen-
ce de persistance d'un éventuel effet herbicide.
B. ESSAI 19Ez
1. Contexte de l'étude
--m-.--I-
Comme nous le disions en introduction, l'impossibilité de
mettre en place un protocole malherbologie a amené à suivre l'en-
herbement des parcelles d'essai des autres disciplines, après trai-
tement au DPCP.
Ces essais se décomposent en 2 dispositifs. L'un concerne le
machinisme,
Se!mé au stériculteur-semoir sous irrigation le 15 Avril,,
Les observations ont été faites le 3 Mai.
Le second, appelé dispositif général comprend les essais varié-
té, densité, protection phytosanitaire, bilan hydrique et fertilisa-
tion. Il a été réalisé en pluvial. Le traitement a eu lieu le 22
Juin sur la première pluie et les observations malherbologiques le
29 Juin.
II, Résultats et interprétation
-w-m
- - -
II.1 Essai machinisme
Quatre releves ont été effectués, deux dans les parties
traitées, deux dans celles non traitées. L'essai étant concentré
sur une même sole, les comparaisons peuvent se faire, mais il y a,
par construction, hétérogénéité floristique.
On traitera donc, ainsi que dans le dispositif genéral,
les recouvrements et la richesse floristique (nombre d'espèces).
No relevé
Sol
Traitement
Recouvrement des
Nombre d'es-
DBCP
adventices %
pètes advent.
:
Oui
oui
3:
21 20
.
:
non non
70 50
22 20
. . . / ..*

.lO.
II.2 Dispositif Rénéral
Les relevés ont été regroupks par une division de l'en-
semble du dispositif en zones homogènes, au vu des bordures de l'es-
sai, pour le niveau d'enherbement, la composition floristique et
les conditions de sol et dans lesquelles on a recherché des zones
traitées et non traitées.
- Zone A: extrémité de l'essai densité. Sol Dior DecK, zone traitée.
enherbement moyen. Pas de comparaison possible avec une
zone similaire non traitée. Relevés 9, 10, 11, 12.
- Zone B et C: Essai densité et variété. Sol Dior Deck, enherbement
'6levé. Zone B traitée, C non traitée. Comparaison
entre les relevés de B (13, 14, 15) et ceux de C (16,
17).
- Zone 2): Essais fertilisation et bilan hydrique. Sol léger, Dior.
enherbement faible. Parties traitées et non traitées.
Comparaison entre les relevés de D (5, 6, 7, 8).
No relevé
Zone
Traitement
Recouvrement des
Nb. espèces
DEP
adventices 7;
adventices
65
ID
non
7
:D
Olli
3 r5
8
7
:D
non
10
8
ID
Oui
3 ?5
10
9
A
oui
1 0
10
A
If
10
11
A
Il
1 0
12
A
n
5
13
13
oui
40
14
13
Oui
15
13
n
:"o
1 6
c:
non
6 0
1 7
CI
non
6 0
11.4 Conclusions
Ces tableaux montrent que le DBCP ne diminue pas la
richesse floristique des parcelles. Son effet ne va pas jusqu'à
l'éradication des espèces les plus sensibles. L'effet global,
baisse de l'enherbement, apparaît du vu de l'ensemble des deux
dispositifs. Cet-effet n'est toutefois pas très marqué, et varie
d"une zone à l'autre. Il est en tout cas notablement inférieur à
celui de molécules herbicidea.
L'analyse des relevés montre que dans les meilluurs
cas, le recouvrement (3 à 590) reste notable. L'efficacité est
la plus élevée dans la zone D, où l'enherbement de base est fai-
ble. Par contre, dans les zones R et C et l'essai machinisme, l'en-
herbement élevé résiste fortement à l'action du produit et les

.11.
communautés restent concurrentielles pour la oulture. La zone A,
d’ enherbement moyen, semble obéir à la même regle, son enherbe-
ment aprés traitement est intermédiaire entre ceux des zones D
d’une part, B, C et machinisme d’autre Dr -: b.
L’effet herbicide du produit, évalué de 1 à 3 semaines
après application,chute lorsque la densité d’adventices croît.
Cette observation, rapprochée de celles de l’essai 04 sur
la persistance nulle du produit, amène à prévoir dans les essais
futurs, un test de l’efficacité herbicide sur culture suivant im-
m6diatement le traitement (protocole proche de celui de 1984),
afin de tester cette efficacité dans les meill.eures conditions.
Cet essai devra comporter des modalités “avec et sans radou”,
“traitement sur culture mal nettoyée” ou “traitement après semis”,
les herbes ayant eu alors letemps de se développer. On évaluera ainsi
ce que peut apporter le traitement a.u BXP dans la lutte contre les
mauvaises herbles, p o ur les différents itinéraires techniqws pay-
sans.