REPUBLLIQUE DU SENEGAL SECRETARIAT D'ETAT ...
REPUBLLIQUE DU SENEGAL
SECRETARIAT D'ETAT
PRIl!vLATURE
A LA RECHERClfE SCIENTIFIQUE ET TECHNIQUE
RAPPORT DE LA 5eiREUBIOM
D E COl~CERTRTION EN;MATIERE,DB
PRoTECTIm~ DES +EGETAUX
BAHBEY LE 8 SU$I$ 1979
Centre WatiQnal de Recherches AgronoI&li.ques
de BAKBEY
INSTITUT SET,TEGALAIS DE REC!IERCEIE$ AGRICOLES
(I.S.R.A.)

S 0 M M A I! R E
-~----------~--Lt----"
.
Liste des présents
1
Etdsentation de la 5 R.N,C.~~,P.V,
2
Bienvenue du Directeur du C.N.R.A.
4
Activités ORSTOX - N&mtologie
5
ActivitBs ORSTOM - Zoologie
8
Activités ORSTOM - Ornithologie
14
Activités Entonologie MIL-ISRA
16
Activitoa Entonologie Sorgho-ISRA-XCRISAT
23
ActivitCs Malherbologie - ISRA
27
Activités Stockage - ISRA
31
Activiths Fatoz~o1ogi.e Riz LSRA-ADR&O
33
Activités Protection mrafchère-ISFA
38
Activit6a Protection Stocks-ITA
45
Activités chaire de Toxicologie UnBversitb DAKAR
48

1
Le 8 juin s'est tenu au; CBRk de Bnnbey la 5e r6union
de concertation en :.iatiL:re de protjeation des vdg6taux. Ont effet-
ti.veu@nt pnrticip6 à cette raunionj annuelle les personnes dont les
no::is sKivent :
!
i!
liions et FrGnons
!
!
i!
Instituts
!
1
II
i
**
1
!
ADA%
F.
i
.ORSTON
i
!
ARTHRUD
J.P
:!
IRHO
!
!
1‘.
!
BALlfELLE
J.
‘!
PROFESSEUR SCOLE N.H.CAYB~
!
BOURDOUXHE
L.
‘!
C,D.H. ii'A0 BP 154 OBU
!
!
!
!
!
DE1.T;EUR%
!
ORSTOld
!
!
DIALLO
B.
‘!
I.T.A. DAKAR
!
!
1‘.
!
!
DIOP
A.M.
!
ADRAO/RICl-IARD-TOLL/CW%A
!
!
!
!
‘..“,i’
DIOP
KHADY
ISRA/C17RA/BAMBEY
!
!j.
!
!
DIOE
S,
!
ISRA/CNRA/BAMBEY
!
!
DIOP
T.
:!
ADRAO/RICHAT-TOLL
!
!
‘!
!
!
DIO:JP
M.
!
ISRA/CDH/CAï<1BEBE~E
!
!
CkHUKAR
I
B.T,
‘!
ISRA/CiSRA,'BA?dBEY
.
!
‘!
!
!
GOARRAIJT
GI
!
PROFESSEUR ENCR BAMBEY
!
!
IIERNAIJDEZ
S.
Y!
ISRA/C?1Rk/BAï$DEY
!
!
!
!
!
JOLIVET
:!
.PAO
!
!
LASSEY
DELYHI3E
!
ISRA/C::RA/BAKBEY
!
!
!
!
!
LOXT2 T
C.
!
DIRECTI3iJR ORSTOI! SNEGAL
!
!
NOREL
G .
r!
.ORSTOK
!
!
:!
!
!
KMYE
D.F
‘!
ISRA/CISRA/BAKBEY
!
!
1qDIAYE
A.
!
.DIREVTEUR PROJET l?AO
!
!
:j
!
!
I'JDOYE
M.
?
ISRA/CKRA/BAi.%BEY
!
!
OTJATTARA
A.
!
.C,C.LA,LAV,
!
!
1.
!
!
POCTHIER
G.
!
ISRA/DG/DAXAR
!
!
RrUELLE
P.
‘!
f-AO/OCLALAV
!
!
‘!
!
1
REVERSAT
G .
:!
ORSTO12
!1
SARR
1.
ISRA/WRA/BhW3EY
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i
VAiT D2K BERCHF:
. 1
ISRA/DkKAR
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1
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2
PRESEZTATION DE LA 5e REUS$ON BATIONALE
DE CO3iCERTATIOU EN ZATIWRE DE -'RO$ECTION DES VEGETAUX
œ.=-=-=c=-=.n=-
*-
S il. i te B l'allocution Ce bjtcnvcnue de 1Xonsieur 31:thawa
%3ODJ, Directeur du CBRA, les chercheurs responsables des diTférents
prl)grr,;r!r:e9 de recherche oat présenté 'leurs rCsultat3 ct leurs projets
pour l'mwée 1979 - 1980,
Les connunicntions des chdrcheursr figurent intégrnlenent
dans les pages suivantes pzr ordre d( pm<sentEtion. Il 11'5 pas btd
tenu compte des comlunic~tioris qui n',ont pas f‘;..it l'objet de documents
écrits. Les points suivnnts ont pu
Btre rclevi à la cuite des discus-
sions des diff6rents rapports.
x. Suite & l'expos6 des p$ogrm~es ORSTO%! L'ionsieur KONIJET,
Directeur du centre ORSTOJ% de Dekar ?i siGnalé 1'nrrivLc prochaine de
deux chercheurs ORSTOK d::cs le dormirie de la Fr*otcctior, des vég&taux :
Il s':.";it de :
+ 14. DUZERT qui vient ouvqir une section sur l'E:)id&rmulo-
2i.e des viroses et bnct6rioses des pl@tes r~rz,rn'ichèresr 11 se confir-
ne que les programes iules ORSTON rcisteront ên veilleuse pour l'an-
nti c à vci7ir en ir-ttc:ndmt que les dive:rs rnpportc soierit définivenent
confectionn&s,
m La discussioir des divers: progmnmes û. fait apparaître
un certain nombre de i)roblé!?cs d'crdr:e g"n;ral (3% d'intt:ri-t com11Iun
à, tous les p3.rticipnnts.
Lcr r6union recomannde en conclusion h ces discussions :
1”) Q ue les proSlE:c1es du sjcr;is precoce soient revus en
rapport avec le problème phgtosanitni~re.
Z") Que des Gtudew phytos$nit::ires soient cntrepri=a mrlo
stockage dL:s c6r8alcs eu1 r:.tï)i)ort avec; les divers projets et les ob-
jectifs fix6s à llkgriculturc de notrie pays.
3O) Que le rkseau d'avzrti:ssemcnt agricole, dont le projet
n ét6 6laborci: depuis 1976 puisse être; r6RlisQ pour un meilleur suivi
des deprédatcws.

3
4O) Que les autorités responsables prennent des dscisions
définitives en cc qui conccme le la~borutoire nationale dlEtude des
Testicides.
x L'er;senble des i>articippnts
c? regrett6 l'absence de In
Direction de la Protection des vdghthux gui es-t llinterlocutelur di-
recte et le princi-pl utilis2tcur dek rhzultats des recherches en
protection des v6gktr-iux.

4
BIEBVENBUE DU DIRECFEUR DU CLTRA
%OXSIEUR TiTAXAWA M/BODJ
Mesdm.es et Liessieurs, Chers c0116gU@s,
Pour la seconde fois, Bmgbey se fait le plaisir d'abriter
In réwîion sur la protection des cuitures,
D'une ropétition, 1~événe::ea.t n1en est que plus irlportant
parcequ'il t&=:oigne de 1'intdre-t; que vous catanolosistes, phytopstho-
logis-tes, phytopharimciens, nélmtologues et rLa,lherbologistes portez
aux Qchan~es, à la concertation, à $a con;jugn.ison de vos efforts
pour lutter efficacer:ent contre les:e2nmis et parasites de cultures
et de leurs produits. Cette volonté] de coopL?mr est dleutûnt plus
louable que toute action de Recherche dans le seyIs de l'an6lioration
des plantes et des techniques agror:bniques serait d'efficacitd re-
suite , zour ne pas dire nulle, sans~un parfait contràle des déprUda-
teurs et naladies des cultklres, C'ept pourquoi, je r:e felicite du
choix de notre ceizitre pour vous ragsecibler, oonvaincu qu*h l'i3star
des arméoit precbdentes, vos Gchc.ngeQ seront fructueux parce que lais-
seront au technicien et à l'ngricul$eur des noyens et des techniques
pour une plus gI?Eride
protection des! cultures,
En effet dans nos pays, -lus que partout ailleurs, 1~2
v*aleur de la Recherche rGside dans il. ~cpplicsbilite de ses r6sult:its
pour une résolution rapide, sinoil i@dLliatte des problènes, souci qui
ne dei-t 8ter efi rien la rigueur sci;elItifique de nos néthodes d'inves-
tigation, nieux, elle nccr6dite davjnntnge cotte recherche nuprês
d'un peuple lnborie-tx d\\jn.i; 1'object:i.f prioritaire est l'autosatis-
faction de ses besoins ::li~entnires;.
Vous cor1prenez donc l'ii:,terêt que je porte ~ersonnelle::lent
à votre heureuse i:;.itiative de vous: 2 e-trouver chaque annde pour fni-
re le point de vos travaux, J'ose eiagbrer que votre groupe servira
d'exemple à d'autres chercheurs d'aiutres disoiplines,
C'est par cette note
j
d'ysg loir que je vous souhaite la
bienvenue ~%u Centre et plein succéti dans vos travaux.

ACTIVITES DU LIARORATOIRE DE L'ORSTDX-BEKATOLCGIE
(pr6sentd >nr Me DEMETTRE)
De laboratoire de Ni~nctolo@ie de Dakar comprend actuelle-
ment six chercheurs J' i 11F
111 . Derkeure, Gekrmni, Netocher, l?rot, Reversat
et Taylor.
Les activités du lzborntoire consistent en des prospec-
-tioEs sur le terrain, des essais de lu-tte contre les nc:mtodes, et
des recherches :tu laboratoire. Elles' portent sur les princi-;a les cul-
tures du SQnogal,
1. Cultures rJarr:î.cheres
Sur cultures maraîchères le genre -aloidoggne est le plus
important n6matode phytoparasite, IX s'agit d'un n&mtode trcs poly-
phage c t trbs prolifique capable de ycoloniser tréo midein.ent un sol
et h un niveau d'infestation. Des étjudes au laboratoire ont montré
que ce parasite ne survit qulcn trés! faible proportion aux cc::-ditions
particulières qui prevolent pendant ,llintercm;pagne de cultures, Il
ne survit pas à l<a subsersion pernan~ento et ne supporte pas la dessi-
ccation. Colapte tenu de son aptitude à son ddplnceiient et sol1 attrac-
tion par les plantes hBtes,
le fniblie inocul.uz survivant est capable
de reinfester la culture suivante, I;/es juveniloe de ce n&r?ntode (=
stade infestant) on% une survie limiitée (= 5 semaines) eu cours de
laquelle diniziuent rnpidenent et cor;rBlativencnt leurs réserves et
le3.r agressivit6. Des dtudes concern;ant la lutte contre Xeloidogyne
ont ifté entreprises ou se poursuiver!,t en collaboration avec 1'ISRA.
Elles consistent en l'introduction ge plantes resistantes dans l'as-
solenent,
en l'&tudo de rLéthodes de 'luttes physiques et biologiques.
- Plantes resist:.;ïites et rotations culturaleSr
Des études antbrieures avaier?t indiqu& que i'arachide
était résistante aux espèces de Melqido~;yne pr&scntes au SBnégal*
Récemment la patate douce (cv Canbe(ène) 3 6th testée vis ,it vis de
15 diff&rentcs souches de %eloido&y :e ; elle r.'est sttaqube que par
$Ieloi.do~ arenaria, espèce peu rfi fi--andue au S~ndgal. Ces deux p:Lan-
tes sont actuellement testCes en P?ss/oler.lent avec des cultures ztraî-
chères en vue du coiitrBle du niveau ‘d'infestation de Iticloidow.
- $I&thode de lutte physique.
Il stagit d'dtudicr les effets de 1.' schauffeaent du sol
par interpositio;i d'un filez plnstiqqe tra;nspare-1t sur la r4duction
des poprrlatio:ls de Mel!;idoggne et des r;$>:mtodes en géneral. L'etude
est en cours*
- Methode de lutte biolo{iiquec
Il s'agit d'exp&rî:yenter au S6negnl. une :aethode de lutte
r,lise au point par 1'IBRA Antibes : I:e chenpignon Arthrobotrys intro-
duit,

6
dans le sol est un prGdatCur des juveniles do Meloidogyne.
Le professeur Nanknu, (Riveyside,
(+lifornie) 3ctuellene3.t
en visite
nu laborat'iirc a ris en Bvidence l'existence d'autres rxtagonistes
de L!!eloidogjme : il s'agit de &Cil& 3JcnetrEms et de Dactglnria
brochopaga,
P,roblème des brise vent
Il a e-té déc;or;tré que des arbres h%,tes de Xelcidoggne
(Baobab, hc;i.cia spp), pouvaient êtrd des reservoirs d'infestation
pour les cultures 5iara4chères nvois$tnantes. Ceci a conduit A recher-
cher dos arbres brise vent r6sistsnts à Eeloi.do$yne. Il ser,blerclit
que le citronnier, le neo]-., Lan tan.a :
s p * soie9-t rdsistants à ce pnra-
site.
2, Légmincuses ( arachide, soja)
DG 13 -prospection n&mto$ogi.q~ue eli”ectuée dans la zone de
culture traditionnelle de l'ar32hide il est a?Jparu que SCUtellOll2iEL
cnvanessi était associs de fac;on pe+:i,ane~ite :i. cette culture.
Par ailleurs des csscis de trnitel.:eJ$t n6zmticide dont une Fartle ont
CtG réalisés en collaboration nvec 3j'ISRh ont Ferr-Lis de constater
une augr;:ezntation inport::ntc des rcndei.ier,ts eï1 arac.Lide corrblative-
rient à 1'Gradicntio:n de ces n6fiatodjSr Au cours de ces trrLiteuents
il a aussi CtE comstCat& une r:eilleu*e iiodulation et mucorhization
des pliantes. On a not& Ggalmext que 1' efficacité d'un trxitei:cnt ?lG-
riaticide persiste plusieurs années cjons&cutives (3 ans ) quelque soit
la culture suivante (nil, sorgho),
PRrxli les possibilites d"inter~;r~~t:~tiou de ces résult,?ts
le laboratoire a entrepris des GtsmlQs des rel:.Ltio;:s i~ventuelles entre
1% pr6a e:lce de Scutellonenn svenessi et la v6gQtation de ltoruchi.de.
A cet effet des Qtudes de la biolog e de cc nti:;ntode ont ht6 entre-
Frises, Des observations nu chaitp et des bt\\t.des nu laboratoire ont
souliGn& que 27-r sa Iesi;te.rLte :I 1.2 fleesiccntion ce nérnatode etait
parfnite:~ent odnpté aux conditions @lizatilues du Sahel. Le cycle
biologique de cc n&mtode a et6 &t:l$li et de oe fait des Ct\\:des de
pethogcnie e:i conditions contrB1Ces son-t ;:.r_i.:?::enent ree,lisables,
Un essai de -traiterteLlt n haticide coup16 avec des esmis
d'inoculation de rhizobiwt realisbs 'Ijatr 1'ISRA sur sol infesti p:;r
Pratylenchus" scfaensis ont nomtré q$e corrbl::tiveuent ~3, la destruc-
tion du pe,rxsite on observe sur les p;i.rcelles traitées un ï?eilleur
devcloppenent végdtatif du soj;t, unfs I:teill-eux nodi.~l.stion et une Iilus
grande nctivito syrzbiotique de la plante. Le rendeï;ent des zoiles
traitées a 4th deux fois 1:,1us &levéjque celui ~1~s tC'TL:.ioins. Des tests
complénentaires de FathogZnie L.L!~. laboratoire :;Ont :3ctuellez:.ent en
cours.
3, Divers
. Ris,
L'inventaire des ri6xntod$s parnsi.bc2s du riz irriguci! 2 i.liB
en évidence l~ir.z~Jortance du genre
schmniella.

7
Des 8 tudes d e b i o l o g i e p o r t e n t s u r la s u r v i e d e s adultes d e I I . Spifli-
cnubatn (20 seTmines)
s u r l e u r rî&ta~olisme ( e c corditions irrigueea
e t l e u r fécoi~dité. U n e c~artogmphie nérmtologique d e la Agion rizi-
cale d e Caaariiar,ce e s t @LT p r o j e t en c:ollaboration a v e c 1’ISRA.
- Arbres Lrui tiers
Des ;.3rospections ner-atoloigiques m-t rév416 l a prdscnce d e
gatylenchus brachyurus sur nanguie&
e t s u r a v o c a t i e r s e t d e Metero-
der oryzne .sl3.r b a n a n i e r s . 1Jn etude alpprofondie de la physiologie des
Feniles i.r:faa t a n t d e c e t t e demi,>& espgcc a été aonduite ( s u r v i e ,
agressivité, respiration, utilisatioti (1~3 r é s e r v e s e n d o g è n e s ) .
- C o t o n n i e r , mil,
Dos p r o s p e c t i o n s n6rL:2tolokiques olit rbvé1C qlie l e s nénato-
des ies plus fr6qirealen-t asooci6s à cbs d e u x c u l t u r e s dttiient des es-
phces appartenai5t a u x genres Scutellbneaa et Reliocotylenchus, Dans
l e c a s d u coton1:ier o n n o t e en plusz&senoe d e Pratylenchus i
s ?) *

ACTIVITES 1978-19'79 DU LABOBATOIRE;DE ZOOLOG:I:E APPLIQUEE
DU CEfiTl3.E O.B.S.T.O.M. D$ D A K A :Ec
(prhenté par M. AX)A@
I- DYR~QfiI&UE DES ~O~'iJLATIOUS D'IULES:
e -
_ - - - - -
A- Le développer.!ent den principalbs csp&Ces :
..,-----.m-----.-- ----------------r---------
B- Abondance dea I?~les :
--c-----ll-.sll.mB.l--
2530 s-Gc:i;e:;s r$coltGs EP 2 XI,S (1976 et 1377). Ces r6-
coltcs oy;t aont& que 13 qutsntïtb dc!s pluies n7influsncc pris diroc-
teLlent la dcisit&, que 1.2 distributi;on des ii;lcs sur lo terr::ir sc:-.ble
être de typa II contr~~gicusol' et que plys la densité est Glevde, noins
la r&purtition est aléatoire,
C- Evolution dibils le temps :
--_---_--I_-uI_-I---- I
Lfactivi-tf5 de surfrtcc des, Iules correspond npproxiwbtive-
ucnt nux 4 mois de I-3 saison des plu:ies,
les sorties r.::lssi.ves à 1:~
surface du sol suivent les l'rerci.;!rer$ chutes iin;!ortuntes de r>luie (les
pr&cipitztions iilîdridurea
ci 10 i.161 sie’ulenent s -'
? il s influe:ice f . Pour
ces 2 nnc6es étudi.Ges9 h uï: d~:crtlr?;3e' yr?!t, L'Cvolution des densit&s
est 13, !lt?Lie : Cug~cntxtion jusqu'& uin prcriier ),tnxiraum r?ttei;lt début
septembre 1976 et fia noht 1977, déciroissance :L)uis nouvcllc r:ug%entfi-
tion 7vec :In second I:.zximuL1
(r.:i-octobre 1376 e,t dsbut octobre 1977),
enfin nouvelle dccroissc:;lce se tcri!&.lnt par lri qki.nsi.-dispnritioc des
Iulcs eg zurf:Lce yend.ynt 1:~ saison skche.
D- Conposition
,,,,,-,,,,,,,E--,--i--------
snScififl*ue du peu$lep:ent :
---a..--
Au co:nrs des 2 annues, le,a 3 P,?;?es i.apèces se sont rGvsïrSc3
dorsinn.lltes (fI?~plothy~::nix~ chzpellei '(2 foriles >, Peridontopyge COmlii
et 2, spïnosisoir-2 ,
> 4 nont reu aboddmtcs (CJ#istrcptus di.gitul::tus,
Urotropis ~l~~rpunct,atn,
P, rubesccna,l Cr::phidoatr~ tunuliporus),
et une eXtrQUêr!CTlt xzre?tozte s:;ison (Synds~onüF~~ Ceci
montre 12 atzbilité du peuplement, T!outefois o:n cbserve des t-:ux dl:!.~-
croinnement diff&rci-rts pour les popçjlztions, ce qui I:lodifie les tibon-
drznces relatives clltre 1976 et 13771

E- B4partftion sur le terrain :
m... -------L--I--I---------

10
II- DYNAKI QUE DES POPULA2'IO!~S DE ROl;GEVRS :
Lr: rlê:ie nGthodo1ogi.e et Jes :.ié~:ies lo calisztions ont et&
utiliséefi (depuis lf>76). Les r&sult::;ts obtcr?:ls sont les suiv<ats :
A- Pi&geagcs 1:::~: -:?vrclue et r-cc:~piturc :
,--~--~~~~L~~~~~~1,,,,,,,,,,,,,,,
J3- G&tl< tique deo popnl::vtions
-----1------_-_1---^----- :
C- Evolution dez r&at:rv?s lipidiques :
---------1----_--1----------- m-w

11
10) Risult3,ts
chez l%sto&ys :
,
rible l:e c!i*te r ch.6 p.:rticuli$rs:::er_t les grAines CI ï Ach,yra:tt!:es,
-,.-
0 c 11. e :'; üc Corchory,
et @utilon et Tnterillus
3. 9 ~!'ln2.iaofera de Sc
- I - s - I -
, JclOuerio;ltl:L, Rprreriz
-..- L _/.- 2.
C;;:;oi+ IIibiscus
-_II
-I
-
taire :
-w-u-

12
Les r&sUltats nouitrent que l't~lii;!entatiOn joue certainment un selle
stlr l'intensité de 1.2 rc;~roduction d$ 13, populr*-Ciou, L:ais n'influence
133~3 la dur6e de li- yhriode de reprOdhCtiOX1 ni la rîortalit8.
A In suite dea r:::jl"ilti‘ts C::~!"&a ci--'de ssus, nouS "svons c‘-Ll
COllSti-Lte?? 12 "position centrnle" occbpée pnr le3 ercrincs, auS3i biCn
en tant que 'Jource climectaire de no/:byeuk micaux (Rougeurs, oiseaux,
insectes rais [Lussi en tan-t que :loyeil privil6gi6 de perennité de 13
strate herbacée. Cel;te rz2arque noas r? azené L l'oser les questions
suivantes :
- D.-zns qüelle T:esure la C~?~so!.i-.~~tio.t:L des gr.:izles influence-
t-elle qualitative!2ent et qumititati~ej3ent 13. régéndr3tj.on du tapis
herbnc6.
Uue AT3 n.ytlnt pour titre : f'Froducti.on et Co'tlsonï;i;-ition des
m2irles
1.>
eE! ztilieu sCr.hClo-,~oi.Id~~l.lien :! in~~licntim pour lc? p&rer,nit& de
la couverture herbacéecI, ir,scrite dayis le cadre du 'tMAE':, constitue
l'essentiel des trnva:Xx nenbs pa le'Laboratoi:re de Zoologie de
l'ORSTO$:, 2SSOCiG di3l-iS
cette circons$zmce nu 18:tborRoire de Botmique
de la PneultG des Scier,ces de Daknr i(T:L. RAi-ILkW) et B l~OCX.F&V en la
personne de 1d.A. NDIA'YE.
III- TRAVATJX ACTUELS DU LAs)ORATOIRE :
Trois co:.lsomzfateurs de gr:iizes ont :6-t;& retenus pour l'&tu-
de en cours : Rongeurs, fournis et oiseaux.
A- Les RJnoéurs :
,---...,,52--,,
39 s uivi de la dynamique. des gopul:3,tions par la poursuite
systi.latiqil-e et rGguli~re des expéri&3ces dtt I:arquage c; t re capture .
4") Poursuite de l'exp6ri$nce
de ~~~~~l~l~~.;ent~tior? aline!î.-
tzire pour Fréciser l'ii:fluence du f;i:cteur 3ou:rriture dmo un écosys-
tèrie 2112s coI:,.plexe.
B- Les T?oum.is (Messor @lin Cho:isie a lr ;Suite des trzvaux de
-----L-."---
Y.DOTJXBIA)
l") Evaluation de ILa dei-sit& et de h. dLstributi:!n des
nids et poa chacun 6v:Lluction de l'&tendue des zones de r&colte,

13
2*) Rythne annuel de 1'3c:tivité des fournilières,
3O) Récime alincntaire, s,on É:volution nnnuelle. Actuelle-
rien t zult le terrniml suivi de lrnctiv$té de 12 foumili$res,
et pré-
lkrellents systdmntiq3es (1 ' éck3ntillobs de gr:,ines rmenées par les
??????????? ?
TJour 116vnlunfion des Stoc/ks ;ICCUilU1(iS9 déI;,olition dc 4
fourEilikres dans 1. ' mn4 e , pr61Lveze~lt ide3tificatioa et prise de
toutes les grziiles ainsi récolt&es. @epuiij le début de 1979, deux
fournilières or,t &tc: ainsi 6tudiées.:
C- Les oiseaux I
-------I---
Les r4sultc~ts seront maliysbs et exi?loités par IC.A. NDIRYE,
la rdcolte des dom?des est effectuoej !;ir le persomel du laboratoire,
.
1 * ) COï'.i) trtge S rbguliers d$ tous les oiseaux p&sent# sur
d e u x qUsdrats de réf&rence de 4 hectizres, ce qui. ^ernet de suivre
l'évolution des densités des e::p&ces: pr<sertes*
2*) PrGlGvements neilsuel3 dl 6chantillonn pernett:\\nt 1' ma-
lyse dea rdgine3 ali;neiitnires zi:?si gue des observc;tiozs sur l'iitnt
physiologique des individus (trncus @é;lital, poids, me... etc...),
D- Conditions zBt6orolo~~iques et, biocliria-T,olo@iques :
--------------------~-------II--------
Elle:: sont rC~;uli:rel?ent :Suivies, les enregistrei.ients et
les dorn&es rGcoltbes sur la station! nétéorologique ir3.stallée à Bt7,ndi.n
sorit réguliGrerccnt Cl6pciiillGs et analysés c~,u 13boratoire.
E- Les Graines f
e.---m------
L'6volution de la productjon des grtzïnes, et le suivi de
lt~vol~~tion d:r stock de graines dispioYiibles
cd-t effectué par le ln-
borntoire de Botanique de la Paculti:j des Sciences (ni. G, KAMLEIZ).
Lt e3sembl.e de ce3 rèchercizes sera poursuivi sur deux :ms
et une prololl{;ation d'un an :jeUt d'opes et déjh être envisag&e, Les
rosu1tnta r:i.nsi obteulus
pemettror,t kertainenent dc mieux cor;prw.drc
la productivité et l'6volution der: rnjilieux herbac&a en zone sûh6?,o-
soudmienne.

14
ACTIVITES DiJ L.LBORATOIRE;D'OR~ITHOLCGIE
(G.S.MOREL ET G. ~TRIN~) =
(yhenth par &MOREI,)
1. Bio>ogie et Ecologie du Xoineau cjo&,
I
Poursuite des recherches sur le lXoi..naau do& (Passer lu-
teus), eSS~t_ti~11e;.l~2nt sür 1:: pOplal?~tLOli !:t l:i. nourrhture, en pT*rti-
culier In cons03:':3tion de cêréales, !
1.1. Po~-Julntion.
-,*-,,,,,..
Un pr61kvenent de Noil:e?sx dor<s fut effectl16y entre Thi-
logne et Mata-.,
en jtofitant des dcnjtructions 'DZ~ explosifs de
l*OCLALAV. Le rece-'c-
Ilr3enent du 12 jnnv;ier est ir,t6ressant CF?.~ il per!-!et
de calculer l'effort de 1s reproduc4ion, par 1:: pro;>ortion de J~ur~es
oiseaux dens 12 populatioxl. Plus tadd dr,ns 1 fmi:~6e,
les seules teeh-
niques doï;t nous dispotins ne perne~tent pl!:,-, de distinser ,avec ces-
titude les adultes des jeunes.'
Le Pr~lèVeLieIIt de janvier donna donc 52 $ de jeunes de
l~nnnéc (prBc6dente) et 48 $ d'ndulties ; c'est l'indice d'urne bonne
reproduction, do:ic d'une populntion len eug5:entati.m. Les rnppoats de
l1 OCLA?lAV tG;zoignaient dzns le r:~ê~~e 'sens. M3i.s 1 I :mnde pr[ c6dcnte
(efi f,Zvrier ?978), -La proportion de ;jeunes ll'h't?,i"c que 20 $. Ces chif-
fres, vus sous un nutrc .zngle , tmdwisent les flucturtions du la po-
pulntion de Xoine ::tu do& .
1.2, Bourriture,
.
..---------
Quatre pr6lèvencnts fnre$t co:lsncrdr; B llznal,yse du &e;irr,e
alii3cni;aire , toujours dans la vnli:e,. entre Thilogne et 111at;tI:. Xoss
avons trouvd les ~m.i:ie s ,sc;!livmte s :
- Pmicun ltletm~.
Cette pmici!e est toujours 13 nourriture dO:dinallte, On ne
t r 0 uv e p ci s d'Echi::ochloa, 8.~1 contrai/m nbondwl?1ent oonsorlm.6 par Quele
ce qui confirme ,

ce qui oat de plus kn plus $vident, que les deux
espèces n1 Occ!11:;ent ~3s In nê~e niche écologique. De plus, le Main ::La
dor6 Coi?SOX:iO ~IX: tr&s faible nonbre d'eup&ces de graines S~U~~~CS.
- Petit Liil,
Cette cér<<ale est glw~e ~'1~: ddcer?bre, donc snns d&,@ts,
Ehis nous savons par ailleurs que lcb C%ultures de s:zison des pl:nies
;?éuvent c3tre attaqu6es.

15
- Sorghc;,
Il est oo;lsoi.l~~~, bien que réput trop gros. D'ailleurs
l~@CLALAV protbge les cl~2mps de cetFe oérénle, Il est dLjà conso~~;.~4
a l'at,nt phteux, puis mQr. Toutefois, une
ii::pOrt3IltC? doit
être fnite, noLis ne trouvons jauais, plus
sorgho sar l'en-
stable des eatonacs~leins exns.inbs
Cela scxi131e imdiquc sue les Xoi-
neaux dor&s d'ur, dortoir ne se diri'ent las tous sur lc o; les char:ps
F
voisins m.i.s au hasard de leur rencantre sur leur lig~ie de vol. Ce
sch&nn de repartition des oiseaux g&i:7ivores ,i pnrtir d'un dortoir 3
dG jà ;té obaarvh aux Etats-Unis RUT~ de Ict&ridéa.
2, Biolo:yic et Ecologie des can~rds~ct les dG&ts sur rizières.
/
Ltabsence de cocnniscnnc&s 911r In :rc;>roduction des camrds
se faisant cruellc;:.:eIit sentir, il a '
&té dGcidrS q:lc ce serait un :: c: s
pointa i~îportmts que $1. TRECA nurnit à GtuAi.er, en E8ne te:ips que
la survcillnnce fios riziRres, Ses e$tïE:.qtitions de dC-g%ts et les Qtudes
de ri! p;ir:e s alimentaires,
2.1. Rcchcrche des nids de Dendrocy@.cs veufs dms le Sine-Szloun.
-3_--------_--111--1_---I---------- I----I_^-.~---*.-LII--_-----I-I
Les rhsultats ont Pt& nbigatifs bien que A!?, TRECA ai pu
obtenir di:s preuves de reyrod>Action/
- Recherc!!e des nids de Canards arr;hs B l'Est du lr,c de
Guicrs (y&gion de Xbnne). 28 nids orpt étb découverts et suivi3 jX:j-
qu'ù leur abandol:, leur destruction ~OU leur rt1ussite (4 nids),
- Recherche de3 nids de Canards cnsqu&s. Enoore ~tucune
preuve femelle au SEn5gxl.Dca reIls&ii:ne;:ento peracttrons d'cspiirer
d'eri trouver cette nnaQe,
2.2. Surveillance des rizières et e$tir:ationa des d&*%ts.
--l--ll--y---I- w---r --..-.a--e ----,----------.------~~--
C!or~traire::er,t nux années 'précédentes, où les d.&&ts r,vaknt
ktk assez irzportui?ta
(55,51 $ & Hbaf6an en janvier 1977 et 72,6E ?L
Mbane i?n juin 1977, 23,97 % k Nbng;/ et 38,17 % nu Colonct Be Riehcrd-
Tell ea jra,vier 1976) In saison 197$ rlta pzs eu de dd&ts, probnhle-
rient & cause des pluies nb?nd?ntes i\\e l'hivernage 1978? qui oit per-
ais une bonne dispersion des capardd c-t une home reproduction. De-
puis 1979, il f:!ut cependant signal.jz> q:.:elqucs dhg2ts azux semis, à
Mbane , ori. 1 es p'nysms ont da procQd<jr B de ~?o:tvenu:: selnis. Actuelle-
r:ent, les cricards s 01.2.t st?tionr.;tsr,
L"
cri perrrnnenctc sur le lac de Guicrs
fzce aux ricihres 4c XtRane (au s-tzle dc riz i'&tuux), où il pourrait
se produire der dlg.Zts.
2.3, LL:; ré~~‘j~.es p+lj,r,l;?ltnj.res des Scircclles d'été et des D~ndrocy~~n~s
-_._--- 52 _...-_c---_---I I .----...--- ,,---------".--------I-----------~---

16
SYNTIIESE DES ACTIVITES PU PROGRAMHE
ENTOMOLOGIE DU TZIL 1977~j1978-ISRA CNRA
@baye NDOYE])
Cette no-te Synthétise llegsemble des points d8vcloppés
dans notre rspport d'activités et Pu/blié en avril 1979. Elle per-
mot tout simplement de donner un apeirçu mais pour voir les d6tails
ou les développements des sujets aboirdés ici il conviendra de se
reporter au rapport cité plus haut.
I-.-INVEKTAIRE DES PRIfiCIPALES ESPEC& NUISIBLES AU &~III,
I
Une première liste de plu& de 200 csp&ces nuisibles dont
pour la plupart les principaux paras!ites entonophages connus ont ét6
donnés a été dresshe. Une dizaine d?!espèces de ravageurs fait l'objet
d'un suivi particulier tant au nivenju de la biologie, dc l'écologie
que l'éthologie.
On peut noter unccxtr&o idiversité dos espèces nuisiblesi
Elles appartiennent & un grand nombqc d'ordres entomologiques, nais
les-Lcpidoptèrcs, 10s Colèoptèrcs ei$ :
les Diptères renferment les cs-
pètes les plus nuisibles,
La majorité des espèces #cncontrées a été dbtcrminde par
RISBEC ou APPERT, mais il est appari d'autres espèces qui, à, la fa-
veur de llévolution des conditions dlinatiqucs se sont adaptées au
mil ou ont diEveloppé leur niveau de 'populations dans la zone écolo-
gique concernée. On peut citer +
'ta moloncyA DRUCE et Raphuva a-
bipunctella de Joznnis.
La note
au congrés sur la lutte con-
tre les inooctes en
19'79) et le chapitre
consacré à cette action dans le
de la Division
d'Entonologic-Entomologie du mil
renferme une liste exhns-
tive de ces espèces,
II- ETUDE DE LA DYMhtiIIQUE DES POFïJLf7/TIONS DES PRI1$CIPAUX RAVA,GEURS
EN QUELQUE.S POINTS FARTICULIERS IDU SENEGAI!.
i
En 1977 ct en 1978, les qaptures des adultes des Lépidop-
t&res nuisibles au mil (Raghuvr albqpunctella, Amsacta moloneyi.,
Acigona igncfusalis) ont été renlisaes en divers points du Sénegal :
Panaye, Louga et Sakal, Bambey, Nio4o et Sefa.
Cet aspect du prograz-me+j dêjà fait l'objet d'une misc
au point qui est sous presse* SUSS~,~ nous n'insisterons pas beaucoup
sur les problèmes da la méthodologid décrite dans le rapport de 1976
et explicitée dans :L'article dont il+ est fait référence plus haut
(3~0~3, 1978).

Une analyse des captures de Amsacta moloneyi a 6th faite
et les rcsultats dont nous disposon+fi pcrncttent de faire le point
pour ce qui concerne les espèces dc!I~Iiliclcptriinae (R, albipunctella
-m
et Xasclia nubila), Certains aspect& particuliers h Acizona ignefusa-
lis sont d&ja traités dans le rnppcrt intitule Etude de l'impact de
???ntomofaune nuisible nu mil a chandelle dans la zone dc Séfa -
Maniera repris i
dans cc +apport.
En 1978, les ColcoptèresiMeloidae
communément appelés can-
tharides ont été spécialement triés'au nivoau des pièges du CI?RA,
Les r&sultnts des observations seroi1-t donnés sous forme de courbes
de capture,
L'hivernage 1978 aura ét$ caractérisé par une régularité
pluvionctrique nppreciable ct un vo$.ume d'eau totale tombée presque
partout supcricur ou égal à la moyenne des 30 dernièrcs années.
Une telle situation est particulièrement favorable au re-
tour des populations à des "niveaux*normnux" si l'on peut dire mais
surtout leur évolution dczns la natube va stricteneilt respecter le
rythme habituel pérturbé par les alkas climatiques de ces dernières
annGes.
Il est donc probcble que si les co,nditions pluviometriqucs
nornales se uainteaaient, l'on nosi/3tBt à un retour progressif des
cycles habituellement connus pour 1Fs diffdrwts parasites o.vcc évi-
dement leur signification propre au: niveau biologique, dans le systk-
me agricole,
A- AMSACTA 1;IOLONEYI DRUCE,
Les planches 1 à IV donnent les courbes de captures d'&
sacta nolonegi en b377 alors que 1~:s planches V à VII correspondent
zaptures de 1978.
Il ressort de l'analyse comparative des captures entre
1977 et 19'78, une biiisse notable des populations d*Amsacta molone&,
Cette baisse est surtout sensible ap niveau do la 2e géneration pour
qui le vol des adultes est extr6mem;en-t
faible malgré un étalement
assez remarquable,
La régularisation de la .pluviométrie sur lIensomble du
territoire et la hauteur d'eau tomb/éc correspondant à une bonne ré-
partition g6n6rale semblent être Le:s causes principales de ce reflux.
Les régions scptcntrionales (zone de Louga et Sakal) restent plus
favorables au développement des populations de l'espèce et ceci est
sans doute li& à la faible pluviom/trie enregistrée.
B- LES CXENILLES DES CHANDELLES.
BOUS devons rappeler tout d'abord que du point de vue
systématique, les choses SC sont cl/arifices davantage pour ce groupe.
Trois espèces de 1:~ sous-fanille dcis Melicleptriinae : Raghuva albi-
punctolla de Joannis, Raghuv;: confdrtissima Walkcr et nlasalia nxa
-7
Hampson sont capturées dans les piqges lumineux.

En 1977, le tri a été fait globalement au niveau du groupe
nais en 1978, nous avons parfaitcnenk distinguer les trois
'
es2cces
COI~.~ le montre les courbes des planohes XI a XIV (résultats des pi&-
ges plack au CZRA).
La conpamison de ces courbes avec colles des planches
VIII - IX et X résultats de 1977 rno:ltre d'une manière trés gCnérsle
que In population adulte a bien prog$ess6 entre les deux améos.
Le tri spocifique XiOr2tre
les trois espèces sont reprE-
sent6esddnns les pièges dans les
respectives de 83,5 et
12 $, Lftmalyse du taux d'occupation:des bpis par les larves de ces
espèces donno pour R, Albipunctella et I&- nubi:La les proportio:ls de
-
-
95 $ et 5 $ dc larves, Il est dor:c clair comc nous l'avons déjà dit
(NDOYE, 1977 et 1973) que l'espèce 14 plus nuisible est pour le 130~
D!ent R. albipunctclla,
La pr6scntation des rbsultats sous forne de capture hebdo-
mdaire permet de nicux se rendre co&ptc de 1'6tnlement des sorties
cc qui traduit l'apparition d'un 2e $ol en fin de saison. Dans ce cas
proois ce 2c vol ne donne pas lieu à:ln fomation d'une 2e génération
larvaire Emis les adultes sont féconds ct 1~s oeufs pondus sont fer-
tiles. Seu1elilon-t les conditons écolohiqucs ne pemettent pas à. cette
21s génération tr6s faible, de SC! dévc"lopper normlc~ent.
Signalons que la rdajeure
2e vol appartiennent & l'espèce. R.
seablent pas vivre sur le nil.
Les aspects pnrticulers de la dynanique de cette espèce
sont trait6s dans l'dtude de l'cntomdfaune du ni1 à Séfa et Nauiora
traitée
plus loin.
La dynmique des populations d'Acigc= ignefusulis ne pré-
sente aucune ovolution pzrticulièrmiint renarquable dans In zone
Centre Nord et Mord. On note toujourd la présezrce des trois généra-
tions durant la saison d'hivernage ruais le nive<au des vols reste bas
conme le montrent les planches XV à XVIII.
Les populations nugaentcnt renarquableracnt de la >renière
à la troisiènc gen6ration. Le bas niveau du prc:Eier vol est sans
doute lié à une population rksidueli<f diapnusantc fort réduite pzr
un nonhre i.lilpOrt‘?nt de facteurs dont le p9rasitisne entomophage n'est
pas des filoindres.
D- LES MELOIDAE.
Le groupe cormiundment app~lb Cantharides renferme plusieurs
espèces appartenant tous a la fnniille des PIeloTdee. Dans In zone de
Bambey oh les captures ont ét6 faites, on note pas ordre d'importance:

19
-0 Psnlgdolgtt~.li.pe,s Mkl
-- Psnlyd~tta fliavicornis Mkl
-- Cynaecol~-te frjontclis Ko:Lbe
/
Dans ce groupe des i\\leloldcc plus de 21 espèces ofit été
Identifi&es >u SOn.i*gal.
Les grapkki.quea dc la planche XIX ne donnent que lescap-
turcs des Canthcbri.des.
On constzte u/:e ccrt<ai@e différence entre les
différents pièges et une poptilntion %ot,n,le ri!lativ\\t;:ent r4duite dws
tous les c.7.s. On cor.stzte Ggxlern.ent 1.~ pr:sence du groupe pcndmt
toute la s.?isoil dos pluies avec UYI 3dFcroissct?c.nt net vers fin aoQt
d6but septeu;m au L'.oEleat des flornibon~r
Le probl&rze de fond qui :;c pose pour ces esn7èces est de
sr,voir par mpport aux cxj3looiouls d'$cridieis de 1974 it 1975 qui
ont été suivies en 1376 de ddgats q-+r<: ci,rblcs de Cantharides con-
ment évoluent les ;~opul~~tions. On snlt qL!e les larves de Cantharides
sont des pr&dateurs des oeufs d'ncritiicns. Aucune titude précise r,la-
yant été neiiée dins cc dormine il s'pv&re difficile de tirer une
quclcor,que conclusion. Cc qu'il fnudtnit ci:penGnnt dire c'est que Los
dég9Cs dos aux cantharides sur lé: dIfférentes cultures or,t &té re-
1::tivcacnt peu icportants
pnr ri.pi,or% $4 ceux d'nutres espèces entomo-
logiques, Le grand nor:brc des cspècep pr&scnti;,s fait qu'aucune d'en-
tre elles nta pris u:: d6velo2pe3rcnt spéctacl~l.3ire pour occasioimer
des ddg$ts renarquables,
Ce groupe fz.it partie de ces rnvnc;curs occnsionncls qu'il
convient d'btt:dicr surtout i.i.! .2x:.i:e /le ~ul.lulntion trCs forte,
E- CO!TCLUSION.
Les dymcziques des différ$:-itcs esp.?;ccs Etudiées sl;tablis-
sent trés clzirenent. Il est cert:::in: qu'une i.zl;?ortance acculul.?tion
de donn6es , pcrnettra de mieux :\\ppréQi.cr les 6-rolutions particuli>res
souvent liées R!I~ conditions climtigues. Pour ce qui concerne les
Melofdnc il aer2i.t snns doute utile (je trier S]1i: cifiquement le groupe
et d'étudier parti.culière;:lent les l?s:tiXydolgtt:~ qui se retrouvert htre
les plus nuisibles 3~1 i~~1.1. Lés CO?,I% de cnI:ture sont donn&cs dans
le rapport g(*néral.
III- EYZ'DE DE LA SENSIBILITE VARIETA$,E DU I\\W,$JX C:IEBIIr1;ES DES
CUAKDELLES .
Cette 6tude qili a débuté $n 1976 s'est poursuivie en 1377
et 1979 pour zpprecies l'cffct des e:ip::ces Raghuv% nlbipunctclln de
Joannis et I?!q
,,-salia nubila Vmpson. Cips 2 espécos qui constituent nvec
l'espèce RaE:huva confertissitim le cozfiplexe des ea;.èces npyel6es che-
nilles des chandelles ont une import$.nce relati~ue tr6s diffbrcnte
(l'espèce &
ctclln rc;Jréseïit& plus de 95 % des larves trou-
V&~;S dzns les

20
I~lannlgse des résultxts btant bien d&t.zilléc dnns lc rai?-
pGrt gGnGr2.1, nous r:ou3 $>erricttrons (tout si:r;plo!.!ent de ne rnppeler
ici que lez i7rincip,:iles COjkCl!.isiOns ~3rovisoircs que nous avons pu
tirer :
CO::r.Ci?t orienter notre action à lu ,su.itc dtun tel cor;st::t?
- A;ir dms le sens
dtunei pcrturbztion de la coïncidtince
IA' évolution du rnvagem i tant ~16 ttimindc p:lr les c :;r!ditio?ls
écologiques &nGrnlea (10s zG:isoi?s spot trf;s r;ythm&es dar,s le S;.:Lel)
La seule *action 5. eiitrepreiidre conce%ne 1~ ~!:XI:-te. Oil pourra trouver
des ve:ri6t6s doiLt 1.~3 cycle ycri,;ct des ror:prc 2.2 col:lcidcncc ou plmter
des variétés h cycle coîncidanh, aveb un d6 cQl:?.gc tel que lr.: colnci-
dei:lce plnnte-iuuecto soit pcrturbGc,
Il est bien &vidcr:t qu'un4 tcllo oritintatio1i ndcmsite que
1' on étudie ?,?.mll6leïiant les ûutres facteurs .::I 0 u v 2 n t i n t c r f <.1 r e r :
incidence dis autrs:: nuizjiblcs, inci.&i;L1ct: du s~!:in retnrd& e-Lc...
M?"is il fiut dire dLj& que l'int:>r$t'du seais yr6coce 2 6th Liez1 :iis
cn vzleur dt:v:s toute cette zone.
- &ir sur la s e 1'; si bi 1 i t d j
VG ri 6 tal& y ar un cho ix
judicieux.

21
Cette tol6rnnce ou In rdsistancc pou-t être liée soit Èl 12
plcinte qui dresse des barri&res ou qki s'>dr,pte, soit & l'insecte qui
se trouve dz139 lti.~~~poasibilit~
de cr#er le dbg(it ; inadapktio~ des
pieces bucc:>lcs à ln rn.?tière disponible par txemple, ou l'effet de
cette m2.tibrc sur celles-ci.
IV- ETUDE DE L’IXPACT DE L'EWTOMOE'AUIIJE j‘JUISI.Qs AU r':Iji
A CFIATTDEILE DANS LA ZO$TE DE SEPAj - EIABIORA,
I_I
- -
LCS
chutes de rendci:ent Observ&es dans le dé%rte:?ent de
SGdhiou, chez le ;,iil & chandelles (~>&i~llisetul:; typhoEdos , depuis 1CS
5
c?Qnées 1974 ont 6té imputbes C'L dea c:jiiA!ses diverses, Tn.ntBt l'effet du
sol 8. G-t4 sor.qqonllé,
tantbt d',?utres facteurs ant 6t6 incrii;iin&s,
Devmt l'nggravntion des pertes co;::;tntd;es, d?ns les Gtu-
des sur ltévolution des sols de ::rlr,ti;YLu SOiAs il~~friche rbccnte, d?.ns
les papeJ?i de Skdhiou et de kniorn Ic, I\\iionsicu:r DIATTA qui fr cotlduit
ces essnis nous R apport6 plusieurs Pots d'jpis de cli.1 en 1377 y:ie
nous avons L;is en condition d'&lcvn@. L'st~t ides 6pis qui tous 6-
tciemt plus ou cioins tt3vcuglc!:s", ~OU+ a f:;it tout de suite penser à
la présence de cécidol:yies qui iT!.‘Ollt 2ns t?rdé & L'I,:Crg2r. Un grand
nombre de pares ites cl 6gnlcrlent Bncr@$ do ces r-:êrles G*is.
De toute façon, In J.'r6sonpc de c6cidonyics du r?il nu S&ndgnl
2 été dér.;ovltrCc de;-4i-is bien longtenpb (avoir 1~s travaux de Coutiii
1965 à. 1971) !: ais l'il,;i>ort::nce qme s{:nblniexit avoir ces insectes dc,r:;
12 zone de S6fn ll'i'4ait pas encore pk\\isC en. COi:.1ïJtes
En 1976 et 1977, années de rcprixe '3.c la ~luvioniétrie a-
>$S la grnnde sécheresse qui a pr<c$d6, nous rivons pu constater
lli~:yortnnca des dCg?.ts du borer de 1, tige (ACic~Oi18. ignefuwlis)
dails le d?~nrti,~~ent de SQdhiou , yrincipnlc~,~cnt dnns les aenis terdifs
et en milieu paysan.
Cette espèce do2t le nivejtu de population était trés bas
da:?s les rkgions du Nord Sén&g:~l nvn!it pli ;;,;2in i;c:ilir tic fortes PO?U-
lations dans le Sud, plus ?"rros& penk~:t la séchcrcsse.
Toutoo ce3 co2sidbrntiona;, cous omit n:~cné , en relntion
avec le ccrvicc Chicie du 301 B eiltr@preildre,
:zvt;c un financement de
13 convention r!ultiloc:ile 9 une étude sLir l'incider~ce dé l'entoriof:?u-
ne nLii.sible ZIG xi1 0. chandelle dans in zo:*e de Sb fa-Mai?i.or>.
Les observations rcalis6eg ont por~is de confir'.,er la ilré-
sente gbn&rnlj.s,?e dea c&cidor:;yics doht quatre espbces ont déjü ét6
t; i r.-y--jl~
;JI c
es ( Ge ror.!yic2 ;nen:,iseti felt, kontnrinia sorghi Hc,rris, Les-
todiBlosis sp et Lncioptera ap).
C C S CSg+WS
sont tr6s forte:;e.nt pnrnsit&es, ::?cti3 ce pnrasitisne ne
grend toute son LU-~.pl.i:ur qu'en fin de cycle ce qui fnit que Irr rdduc-
tion deo po,:ulciti.oi:E qui s1 ez suit nb profite i‘~7.s sp&ci2lement & 123.
culture.

22
En ce qui concerne le boqcr le nivenu de parasitisme dQ
rsu ~zcuctus (Ichneunonidne) est tr6s moyen et les dég8ts sur mil
peuve!nt etre trés
I
6:LeVeS
S
i

13, J~OpUlatiOn
CSt fGrtC, Les C2!RXOS de
rbduction de renderIent ciu Sanio SO:~L !,:ultiples d2n.s la zone de Sdfa
;.;ais les ic3cctes sc;;i?)lent :;~rG:~e.~tc,:ent jo;:cr la rôle d4terniiwnt.
Pour mieux cerner IFensemble du problème du snnio les dtudes seront
poursuivies dans l'avenir.
V- BIOEC,OLOGIE DES SESAT'IA A BJ'XDEY*
Ce groupe s'attaque presqi.lo 6, toutes les cultures : mil,
imïs, sorgho. Les espèces sesm:ifi cn$ani.stis sur naïs et S. nonagrioTî-
des bo_tnneyhngn et crcticz sur ni.1 c't sorgho o,!i-t Q-t& identifiées pen-
dant la :;::ison
sèche 1977-1978,
Le cycle bvolutif n 6t6 précis6 d-n:; lco conditions de
BaTbey et il SC confirme que ces eapkccs sont :Les plus nuisibles sur
ies cultures de contre s,riscrz froide (décembre-jnnvicr), Leur impnct
en hivarnnge est n6gli$:cnblc iLi.is elles ;)rG9e;Ltent 1:: particularité
de ne pas entrer en dizpzuse pendziit toute lf:n:i6es. D'une façon e;6-
né rc2le , nalgré 11intSr8t ltintQrQt qMe cês csp;.:ces peuvent présenter
pour les zones cie pYrimètres irriguGtis, elles ;So:?t encore considérées
com!e des espices secondnires.

23
PROGRAMME NATIONAL D'ENTOYdOLOGIE DU SORGHO
(PROJET COOPERATIF I~RA A ICRISAT/ENUD)
(R.P. GAHUKAI)
I- INTRODUCTIO3T
Le travail prQcbdent nous a pernis de constater que le
sorgho est la proie d'une ixportant/e serie de ravageurs, nzis la
répartition de ces ravageurs, leur 'ir;portance econonique, leur bio-
logie et leur écologie ne sont suivies que dans tres peu de pays de
la sous-région. La connaissance de ces aspects nous est nécessaire
avant de pouvoir fornuler une strat$gie de contr@le & la fois effi-
cece, Jconor>ique et pratique au niveau paysan. C'est pour cette rai-
son que nous com3encions le travail' ~rélininaires (A long teme) qui
consiste à (ilever au laboratoire lek-il:Lsectes, h faire des visites
dans les chan;)s paysans et parcelle/9 expErimentales (station)
à col-
lectionner et identifier les ravagebrs et leurs parasites nut:rels,
h etablir la dynakque de populstioh des principaux ravageurs, à tcs-
ter la résiatn:zce varietale et B Svkluer les iiesures de lutte.
II- TRAVAIL ACCOMPLI
Le projet a dbbuté en 1977 et la p1.upar-t des essais ont
êt6 répétes pendant In caripagne 1978,
Le progrmme s'était asspgne à six objectifs :
a/- Tests sur la rdbis.tance vnridtale vis-h-vis des
principaux ravageurs du sorgho
Des p6pinièyes intcrrmtionnalcs ~co~postant des variétss
provenant de 1IICRISAT et des vnriéLtés'1ocales ont eté ar?énagées a
Eanbey et i Séfa, Des observations he I
- la couche du pied (Athkrigona sp:i>) ont e-té effectudes
notaï.ment en ce qui concerne la pon$e et llapparution des "coeurs
norts" les 14 ène et 20ène jours np:kEs la 1evl-e ;
- d.d borer de tige (Aci gbns
\\
ignefuunlis) pour les d&g%ts
sur le feuillage et X'zpparution de'slcOeurs norts borerI' les 35Èae
et 56ène jours f
- des Cécidonyies (~nts~inia sorghicola) au moment de
la floraison et 2 senaines apres. 5

24
Apres la récolte 03 a esti~ge la toiérance de chaque varié-
té testée, à l'attaque des ravageurb COILZ:J~ l'.indique le tableau no 1,
b/- Inventaire des insectes ravageurs de sorgho
I
Lors des Cournées effectp6es dans :Les chanps paysans et
dans les stations de recherche de 1bISRA dans les diffsrentes rtgions
du Séndgal, les insectes orit dté rckenus corme étant les principaux
ravageurs répertor9ds au sorgho, suivant le st,ade et l'organe de la
plmte attaquée. (tableau 2)
En outre deux pièges lumineux ont lit6 installes prds des,
charlps de sorgho du C17RA de Banbey et les insectes capturés sont i-
dentifiés,
c/- Evaluation de l~inportance écononique des
principaux ravageurs
Les essais ont &-Lé faits sur sorgho local (congossane) et
sorgho an6lioré (CE 90, 51-6g9 MN 1056) à deux dates de semis à
Banbey, Xioro et Séfa, Un planning ~!~observation a ét6 6tabli depuis
la levée jusqu'a la récolte et cela, pour tous les insectes présents
dans les essais.
Et $ prerrière vue nous avons constat6 que la 2ène date de
semis étnit 21~s attaquée que la lè$e date de sonis et que le scrgho
local se montrait plus sensible 6, l@attaquc des ravageurs que les
sorghos a3éli3rés.
rJous nous SO~IKCS bases er: fin de coïlpte s?xr des col::par(ai-
sons d'apis plantes
/
infestées et aor, infestées pour évaluer la per-
te de production subie par chaque cultivar : le sorgho local e-tait
plus toucllé,
ci/- I1:flucilce des p$atiques cul~ureles sur
l'infestation des ravageurs
l- Borer de tige
--m-------1-...
Effets des doses d'engrais nqotécs et d'engrais phosphatés
!
Deux cultivars (colgosi:arte et 7749J &-talent senés & Séfa
avec les doses de 0,40, 80, 120, 166 kg/ha, Les observatkons des de-
g9ts sur les feuillages et lfapïjnrution de CO~UTS rxorts dans las es-
sais N (azote) r!ontrércnt que l'infe.stntion
i
du sorgho local par :Les
ravageurs 6tai.t plus accentuée. Le d6gB-t sur feuillage dopend en ou-
tre de la cloze d'azote, L'sugnentation d'azote provoquait un neilleur
re?%denent du cultivar 7'749.
Les essais sur l'effet de la dose phosphate (p) n'ont pas
pu être poursuivis 8. cnuse d'une trÛs muvaisr IcvGc et dlune faible
population de Pla!:tes à la recolte.

25
2- Bouche du pied et Ceciidonyic du sorgI10
---"-u---------l----------------------
L'Ctude de l!incide@ce de ces deux insectes 3 étG rJenée
à Banhey avec 2 cul-tivars : local cokgossano et l!an&lioré CE 90. Pour
la ~iouclle du sied (Ath~ri~on:i s::p.),l le:; observutiol>s furent entre-
prises les 14 èrae et 28 ène jours nprus lu levde, et nu stade 50 $
floraison en ce qui concerne 7.a céciidomyie du sorgho (Contarinia E-
&licoln).
- Effet de la dose d'azote (0, 40, 80, 120, 160 kg/ha),
L'infestation par la riouche du pied'et par la cécidonyie s'attznuc
pnrnllèlenent à 11aug2~e,r.+ation de lai dose dlozote.
- Effet de la dose de ;phosphate :(0, 40, 80, 120, "160
kg/ha), L'app!ication de P205 à fortes doses est un facteur lioitant
de l'infestntion par Atherigona ; ~8x7 contre aucun effet clair n'est
aperçu au sujet de Contarinia.
- Dates de seïïis : les essais coilportaient 8 dates de
seriis espacées d'une seclaine & part@ du 21.0'7.78. Les seriis tardifs
ouït &tb beaucoup plus attaqués que Xcs lères dates de se;:iis. Xt des
e;?is récoltablcs étaient obtenus SUI? 6 dates de semis.
Dans tous ces essais, le congossane s'&tait rlontrb plus
sensible à l'nttaque de ces insectes et notarw!.nnt d'Atherigona. L'in-
festation de ces insectes n'a pas oIE trés forte cette année, ces es-
sais seront donc repris à la compagne 1979.
e/- Dynamique de poflulation et, identification des
principaux ravageurs de sorgho
/
Des pièses à base de poudre de poizon (co:.!rze appBt)
étzier,t installés h dos divers endroits des cehtrcs de recherche. La
collection a été effectude 3 fcis prir semiwLti. Le pourcentage dtAthe-
rigona nRle était de 5$33 $ à B,,-
ollbey (total 42.54 nouches), 3,64 n
Nioro {total 137 r~ûuches) et 9,55 $à s&fa (tcdd 312 ïn0uOhes.) n
1.
norulztio::i d'Atherib;ona est r:axir:alc de ri-juillet à ni-
~~~~~~re?(,u;:;irlité ,relative de 50-9C/ %, teny6rrtture 24-30'~ C), nvec
un pic en fiil aoUt. Corme cor~plér~.êa$ au piégeogeg \\aes coeurs r,orts
de sorgho, iii1 et r:<:Luv,aises herbes furent incubés nu I.nbo pour la
sortie des mouches, La collection ainsi faite est 5. L'identification
pour la détemination des diffkrentas espBcesr
- Dans l.e cas de la décidoïlyie Y 1' ir~feste,tion nZI.XiR:l-
le (5) cpis attaques) Gtait de l'ordre de 86 $ avec une noyanne de 7
adulteo/Gx>is. Bous avons remarqué eritrc autre une "fluctuation" de
l'évolution des populations de ContSrinia, 3ai.s la période d'actfvi-
tk du ravnG-;eur se situe en novcnbre j* de ni-fevricr à dGbut seZ;ter;bre
lc! ravageur est absent, Les principrl:x parasites do la Cecidomyie du
sorgho rencontr&s à Bazbcy sont : Tdtrastichu- diplosis et Eupektus
popa.

26
f,'- Etudes au laboratoire
l- Elevnpe :
,,..,-.s,
2- Etude de la biologie d'Atherigona
-------------I-------~----------.-
Une yzlGthode pour l'étude de la biologie dIAtheri0on.a soc-
cota en cage, (enceinte femée) a 6th rlise nu point. Avec le con=-
Banc nous avons pu deterrniner la. du$e du cycle d'avolution :
oeuf
larve
w-pe
adulte qui s 'echelonne respectivenent à
3,96, 10,66, 5,55 et 3,30 jours,
3- Etude de la géneratioq des ravageurs et de la
I----L-I--I-----_--I- <-l-------_ll-------_l_l
connaissance des en.nerzis naturels
--------------------1____1___1___
La collection d'épis nvoTté:a de date de floraison diff<ren-
te, et l'incubation de ces &pis ~OUI~ la sortie des cecidomyics nous
a pcrzis de suivre ll&volution de CE~ ravageur et les parasites.
III- PLAMS FUTURS
Le projet de recherche entonologiyue est B long terne,
Quelques travaux sur la riouche du Pi/ed (Nighrix), 10s borers de ti-
ge (Rigéria ét SénZgal),
et les c6cidor;yies (B'ig<ria et Sknhgal) ont
4th entrepris, Nous poursuivrons nos efforts à l'etude de la biologie
et de 1'ecologi.e de ces insectes rat;ngeurs et d'évaluer leur i;;~or-
tmce écononique, II,% possibilitb d'une utiliüztion rationnelle des
pesticides en conbimison avec certaines rléthodes de lutte (lutte in-
tbgrée) serait à i,ronouvoir dans la ?:esure du possible. De i-~Gi-;e, ~:L)US
dormerons la priorité aux techniques culturales.
L'un des aspects de notre programe serait l'étude de
lfi~:portance dL1 ~h2:noriène ?~r~dntisnq/rlc27'asitiS~i:e
d2ns la rG duction
des populations de ravageurs, notamient la cdcidozyie, L'introduction
d'agents biologiques serait possiblci si leur efficncité s'est av::*ee
spectaculaire et si leur adsptation'aux conditions locales est bonne.
L'btude sur la r&sistnnce varietsle serait Cga.le::lent intensifiee dXiS
le but de dQtem,inc:r le r?bclmnisne de resistaace et plus tard de !.:e-
nt?r des essais sur :La r&sistance gCg;>rale daims les diffurentes rtigions
avec l'aide des selectionneurs,

SYBTnESE DES ACTIVITES DE LA DIVISIOH ~IALHERBOLOGIE
(~ERLIANDEZ IsRA L CWRA)
1 - ACTIVITES DE LA DIVISIOR
Le programme d&sherbage chimique des cultures soudano-
sahéliennes a dté poursuivi sur arachide, sorgho, riz pluvial et
irrigub et un nouveau programme :t commencé pour le soja, Les recher-
ches sur le désherbage chimique du mil nain ont et& arr&tées en at-
tendant qu'une variete soit vulgarisable.
Les essais herbicides ont et4 menés à Bambey (arachide)
Nioro-du-Rip (arachide,
sorgho), Séfa (riz pluvial, soja), Djibelor
(riz irrigue), ‘2.1 matières actives orit 6th testées sur arachide,
13 sur soja,
10 sur sorgho, 11 sur riz pluvial,, 11 sur riz irrigue,
appliquhes en traitement classique 4GO l/ha ou U,B,V. 10-12 à/ha ou
en granulQs,
II - PRINCIPAUX RESULTATS DESEERBAGE ,CHIiTIQUE DES CULTURES
,
La pluviomdtrie a é-te, normale à Bambey (664 mm) avec une
bonne répartition mais un début tardif ( luie de semis 20/7/78), suf-
fisante et bien répartie à Wioro (703 mm P et à Séfa (l.OgZ), abon-
dente à Djibdlor (1,414 mm).
1, Arachide
Les associations diproprétryne-métolachlore, terbutryne-
métolachlore :rppliquees 3 JAS semblent prometteuses. L'dtude de la
trifluraline sur engr3i.s
et du RH 6021 sera poursuivie.
Pour %a vulgarisation, 2 nouveaux herbicides seront pro-
posés : le vernolate granulé (G 10) qppliqu6 CT. pre-semis incorporé
à 2,500 g n.a/ha et le naptalam-dinoseb appliqL:.G au cracking time à
3,380 g m.a./ha en U.B.V, (10 1 P.C. sans eau 5. l*hcctare).
2, Sorgho
Les associations, appliqué:cs en post-semis prC-levee,
métolachlore-akrazine (1.1) à 2.500 g m.a./ha et nlachlore-atrazine
(Lasso GD) à 2.400 g m,a/ha ont montré une efficncitc comparable ELU
térioia de réference, le mLlange nlach~lore-atrnz,ine 1,500 f 500 g
m.z/ha. Elles seront propo3cics à la vulgsrisation. Il reste à, voir
leur application en TJ .E.V, qui ne devrait pas poser de problèmes du
fait de leur formulation auto-suspens!ible et concentré emulsionncble,

3. gz pluvial
3.1 - Essais nuisibilité ciles adventices
-w.---..---m--------- +---...m-----m---
I? 0 1.1 s n'avons pas observe de diffS!re:lces significatives
sur la levée et les rendezlents obtenus en fonc:;ion des differentes
periodes d'cnherbement 8-15-30-45 JAd. Cc-t essiii sera reconduit en
1379 pour vérifier l'importance de 1:i. nuisibilité des adventices
pendant llkpiaison du riz (cf. &sultats obtenus par NERI;IER en Cate-
dlIvoirc),
3.2 - Essais de c~o~-~~or~Ç.em&.t
-..-----..nrl*-
----e.w-
La pendinéthaline, uétoln~hlore, oxadiazon, propanil-ben-
thiocarb-245 T.P. ont donné un bon ddshcrbage mais ils sont phytotoxi-
ques sur le riz, Le meilleur desherbage a dté obtenu avec le ttsmoin
de référence le fluorodifène et la butraline,
313 - Essais de sélectivijb
..--...-...".,.-1-----ma.....m
-
L'avirosan et l'oxadiazonont presenté une forte phytotox-
cité aux doses doubles et triples sur le riz. Au point de vue rende-
ment l'oxadinzon à la dose simple donne le 'rleilleur rcsa1ta-t aprds
le tc>moin désherbé manuellement puis lune diminution des rendeLlents
par rapport B la dose simple de 6 $ avec la dose double de 4'7 $ avec
la dose triple. Pour l'avirosan les liertes de récolte sont de 16 $
à la dose double et de 57 $ à 1:: doso triple. La marge de sdcurite
de l'oxadiazon devra Gtre précise en 1979, car il présente une bonne
efficacité constante.
4. Soja
Les herbicides de pre-sel:ris (triflcraline, butraline,
pe!ldim&-th,zline)
se oo;;t révéles phytotoxiques et l'::lachlore laisse
passer des graminées,
Les herbicides de post-semis pre-levoe ont donné une bon-
ne efficacitd et 3 d'entre eux ont 646 rctcnus pour les essais dc
sélectivité de 1979 : alachlore à 2,COO mra./hC.Y linuron à 1.500 g
m.a/hn, butrzline h 1,320 g m.a/hn, Ire RH 6021 semble prometteur
mais sa phytotoxicit5 devra être prédiner en 1979.
En herbicides de post-sef!:$s poot-levé, le bentazone a
montré une trbs forte phytotoxicité sur le soja, c-t son application
devra être precisé e:? 1979.
Pour les essais agronomiques 1979 sux la variété 44 A73
l'herbicide conscill~5 est la butrnlidc & l:~ dose de 1.920 g m.a./ha
(ANEX 820 4 1 de produit commercialSt lthcctnre) appliqüd en post-
semis pré-levee soit en pulv&risatioq classique à 400 l/ha soit en
U.C.V. avec le handy avec la b:zse jaune h r:G,son de 10 1 de bouillie/
ha.

5, R.iz irrigue
Dzns le cadre des essais eoordo:in&s ADRAO un essai ddshcr-
bage c'kimiqae -3 6th mené & la stntiork de Djibhlor en collaboration
avec le service exploitntzi.on.
I;n not+tion d'ef:?icacitd selon le pro-
tocole ADRAO ne permet pas de faire $es col?parcisons entre les herbi-
cides, En effet les observatioris doi$i?nt être effectu&es à 20 et 40
JAA (jours aprbs le traitc:,lent) et ltii; di:Pfdrc;:ts traitements i,tnient
échelonnés sl;r un mois.
- Herbicide de post reni
_ly, qfage pré-klcrgënce des adventices:
Le butachlorc EC 3 2.000 g en ;-ranul.c;s h 2.400 g, le deotung j 1.000
g ont montri: un; efficacitc moyenzte.
- Herbicide
st rspiq$age stade 3-5 feuilles cdvec-Cic(r?2:
le BAS-454-044 a no:ltrb une x bonIje cfficscbt6 m:klheureuscment 110~1s
ne connaissons ;?as 3;~ composition de cc-t herbicide.
Au noint de vue rende~~ient.l'aüalgse statistique nIa pas
permis de diffkrancicr lez tr:?itemen~~s,
On renzrquc que le meilleur
rendement a CtL obtenu avec lc t&moiq de rkf&rcnce STRMF 34,
6, Arri&rcs effets des herbicides
!
6.1
- Herbicides arachide& uur c&r&:Lle
-----I---------I---*-------------
A Bnmbey nous ~VOllS cons -tZL té une forte phytotoxicité sur
le mi.1 avec In pcndiméthaline grnnulci à la dos\\: double (3000 g) ct
triple (4500 g) du traite]Aent conseiild.
A I?i.oro sur sorgho la pendinéthlinc a montr& une phyto-
toxicitb r;oins forte qu'& Bambey h dtiux et trois fois 13 dose conseil-
16e.
L'otudc dë la rémanente dq la pcndin(:thali.ne va être pgur-
. .
su~vz~e mais dks à présent il f:iudra qtre trés vigilzw!t pour l*np@i-
cation de cet herbicide,
6.2 - Herbicides cércales sur 1égumLneuses
-----------"-------.&" --...L----.w"m----mw
Aucune phytotoxicit& rEoid:lclle des herbicides mil SLW
ni.sbe et sorgho sur arachide 11'. &-té '
cpiln taté e ,,
7, Rentzb.ilité des tr?*itczents Qnrbicidex
Sur riz pluvial deux d~!mollotratLon:; or.t dtb mises en ]-IL:\\-
ce chez 2 pays,xin
du I?APE&I de Marapatim Nonp;~la;;o avec la butraline
et le fluorodifbne ::ppliqués cn U.B.4. Les pnrcclles traitées ont
permis une r&duction du nombre ct de'l& dur6e i;les sarclages, Les pny-
sans ont Qté trci;a sztisfrtj.ts pnr ces '
2 trniterr!onts herbicides,

30
3. lechr-iques d'qpplication des~herbicide~~
Les r~éthodes d'applicatio$ des différentes formulations des
herbicides ont 6th yoursuivi:;s 1?0 t2I.iI?leFlt cl1 granul+s (vcrnolcrte > C?t
bas volume (dinoseb naptalam).
III - PILOGRAlWIE 1YN2 1930

31
DIVISION STOCKAGE : NOTE STDTHETIQUE 1978
(pr6senté yar S. HERPANDEZ)
Les résu:Ltats concernent les essais. insecticides 1978
Eenés drtns le cadre de In Convcation de Rechcrchc "Exp&rinentation
d'insecticides pour 13 protection dis seccos d'arachides contre la
bruche" sign6c eI:tro l'Institut S6n6galais de Recherches Agricoles
(1.S.R.A.) et l'Office National do C~orinerci~~lisntion et d*Assistan-
ce a~z Développement (O.N.C.A.D.),
1- URIGCIPAUX RESULTATS.
IJIVEAU 1
------"mm
- En pou4ragc le Ru 22974? le piriL:iphos nzthyl et le CGA
20168 B 5 $ prc!:s, préocntent la nême efficacité que le broriophos no-
tre tenoin de réfarcnce.
- En pulvérisstion, l'efficacité des produits, ne pourra
etre valablecent testée qu'aprés ln'zise en place de rleilleures con-
ditions de trniter,ien% (bande trnnsparteuse - trnitenent en circuit
fern&...).
NIVEAU 2
.m.--..m----
- Le P&n:itrothion sur crc,ie a dom6 de Lieilleurs rbsult,zts,
suivi par le pirir-li:phos r:iJthyl sur xioudre de Coco.
Il n'existe p2.s Li~e diff<rence sigr.ificstive entre 10 talc,
le gypse et le pho s^hr:te de Thiès b$cn que 12 talc et le gypse vien-
nent en première I;o:3ition.
Les supports locsux phosphate de Tkiès, Attapulgite,
Gypse Cpuro, ont de:; co;:iporterlonts rioyens qui peuvent pernettre leur
utilisation.
- Pour toutes les srdcizlzitGs testées on obtient une ::Cil-
leure protection en ?roc&dant & un ikaiterlent de couverture toutes
les 3 senaines.
II- ESSAIS MIS EM PIlACE I'OOR 56 CAns&G3E 1979.
I- XIVEAU 1
w.--w.--.sw
Ci/- reconduire le CGA 2a168 pour oonfimation
b/- ~:cttre 911 point un ayst4ae de pulvérisation liquide.

NIVEAU 2
---w.-..-m
a/- Ru 22974 et pirinip?os L:Ctthyl
Traitement p6rii>hbrique
Etude de diff&r$nts suppo:rts
NIVEAU 3
-I--L---
Tester le Ru 22974 dans un secco de 1'OBCAD
Tester le bronophos suricypse 6puré dans un secco de
1'OFCAD.
II- Evzlustion des pertes sui.v,ml le tnux de bruchage en collnbo-
ration avec ltI,T,A,
III- Analyse de résidus de broLjoghos dans :Les c6rdales.

33
SYXTHESE DES ACTIVITES E>T EilT&OLOGIE RI.ZICOLE
( ISRA - ADRAO) - 1970;- 1979
( Tahir DIOP )
1 - SOP'XAIRE DES RESLJLTATS ACQUIS 1478
/
1 . Paune nuisible
.e.------...---.---
l.l- Insectes
56 différentes escèccs a;;partcna.nt a 15 familles vivent
sur le riz. Trente (30) d'entre elleis peuvent ;êtïC considér&es com-
me importantes psrceque étant des inkectes nuisibles au riz cultive.
Lepidoptcra et Hetero~ptcra comptent 'actucllvment les espèces les plus
nombreuses, Tous le:; insectes collecltes au cours des deux années pre-
cl:dcntes ont été ocunis pour identification aux specialistes de l'ins-
titut d'entomologie du commonwealth :et fercnt l'objet d'une publica-
tion ultérieure.
1.2- Acarien,s
,
Dej& sigl?alés'en :)ctobre ,1979 sur riz en fin de cycle,
manifestent actucllemcnt des pullula!tions extrémcment itiportantes,
Dans les zones infcst&es aucune rizilere n'est epnrgnéc. Le Vent SC?Kl-
ble étre un bl&ment de dispersion im;portnnt pour les acaricns, Les
dég8ts liis à la prGaSj?Ce d'acaricnsi suivent la direction et le sens
du vont. Le riz est attaqué à tous lies atadcs. Mais le stade le plus
vuln&rable semble être le stade vége'tatif. Les symptomes sont :
- docoloration et I:;arbrurk des fc;uiïles
- reveteïicnt poussi&reux de la face inferieure des feuillus
- jauniasei:ent au debut d$s attaques ot or~ngissement à
la fin des attaques des fe:ii.lles
- desshchcment et enrouleklent des feuilles ?L partir du
somme t
- l'attaque r6dui.t la tr:.ille, le tallage du plant.
2. Faune utile
-e--m.----m"
2.7~ Parasites
Chenilles
Lcucania ;lore i : -
-
-
12 $
Utctheisa: sp
: -Y.G
10 $
Maliarphd separatell;e = 2 $

34
ChrQali,d$s
I
Sesa.miaj sp
,: = 63 $
s =
5eucani.f
loregi
38
%
Naliarp&a reparae:L& : = OfO4 'ji:
Diptese parasite
-aen@
s
p
q Z: ~LU~ Creato~otus leucanoïdeg
Blephar$lIa sp sur Utethem sp
Hyr$ noptèru parasite
Tctra.sti@hus
sp sur Çesaaia
1
Brach.ymeiria feac sur Besamia
1
Charopesi spinitaro& sur e'sara
,
Enicospiks gnietus sur Farnara
2.20 P.rédat2urs
Iicduves
E,ctomocor& dichroul;
Eotomocorjs xanthogis
Pirates
--G
11* ubris
Coranus si
sont les plus utiles pour la réduction des populations d'insectes
nuisibles.
2. Résultats d'essais en charne,
L-IL-------.---------~--~--
2 . '1 - Evaluation des pertes en rendem,ent
12 comptes mis en place (1 traité et 1 non traité) ont
permis d'estimer les pertes de rendejment.
non traite
= 6513 kg/ha
traité
= 7475 kg/ha
(soit 962 kg/ha de différence entre traité et non traité), Les dif-
fbrences de moyennes sont significat$ves à 1 $ coefficience de varia-
tion 3,78 $.
2,2- Dose minimum dlutilisntion de 2 insecticides
granulés furadan et

35
La dose de 0,5 kg m.s/ha:pour les f! insecticides semble
insuffisante pour l'obtention dlune'protection optimalcr Carbofuran
2,0 kg et 1,5 kg m,a/ha ont donn6 1~s meilleurs résultats. Les essais
serant poursuivis cette campagne,
2.3-. Effets de difflérentes dates de semis sur l'a-
bondance et les d8g&ts de borer de t!iges sur quelques variétés popu-
laires.
Les semis les plus affcctgs par les borers de tiges sont
ceux de juin et de Juillet qui coinc'ident avec les pics de borers se
situant dans la période fin aoQt à d6Gut septt:.mbre.

36
II - PROGRANME DE RECBERCHE 1979
- Identification des inseictes nuisibles
- Etude de leur fluctura%ion saisonnière.
- Essai en milieu paysan pour l'estimation des pertes dues
aux insectes.
- Etude de 1~2 relation en,trc la resistance variétale et
la dose dTinsecticide.
- Etude de l'abondance de& insectes en rapport avec les
niveaux de fertilisation.
- Cribluge variétnl pour l'éveluation de la résistance
varidtale aux insectes.
- Etude des pertes de rendement en relation avec différen-
tes üates de senis,

37
III - ETAT D.'EXECU-TIO$T DU ?ROGRANNES
Actuellewznt, durznt LB, aériode Colltre SaisOn 15 essais
sont en cours d'exécution,
- Evaluation 2ertao rendemec.t en relation avec
dates de semis.
- Relation niveau r6sistance varié-hle et dose
insecticide.
- Esec:i varié-ta1 svec 10 variétés pour la résistance
aux insectes.
4 12 en milieu paysan à c;uéaé,
+ + 9 sur l'&valuation dea pertes de rendement en milieu
paysan,
+ + 3 criblagc de produit acaricides contre les acüriens
recenment n;3parus.
COljjCLUSION :
La faune nuisible devient,importantc d'année en année.
Un temps suffisant devra &tre accord& & l'inventaire et identificn-
tion des diffhrents déprédatcurs.

38
RESUME DES ACTIVITBS DU C,D?H, DE CAM:BERENE
CAMPAGNE 1978 -:1979)
t
PROTECTION COLI,INGWOOD - B&JRDOUXIIE .- Mlle
DEPRANCQ - DIOUF)
1. ENTOMOLOGIE
1.l.Essai.s ~'insecticidealt
I.I.?. Heliothis amigcra (ldpidopt6re Noctuidae)
I*l.l*l.
Pulve.ris~tion classique
Poursuite des essais l'ins.ecticides" pour lutter contre
H, arnigera t 2rincipnl mvsgeur de ln tormte dnns le Cnp-Vert.
I;*essai de 1979 6tzit destin6 à coï!;)Lzrer les diff6rentes
pyr6thrinoYdes de synthèse disponib&s,
di:terrniner leurs doses d@itp-
plicn.tion et les frequcnces de traitesent.
Les résultats suivants ont 6th obtenus :
TrniteKiente
Dosage (g u.n/hn)
Fruits sains
% de
fP+tleXXS
d'appliLation
récoltés par
f l?Ui-tS
p a r c e l l e
>iques
Dé cnctthrine
16 bd’ 3)
1321
392
Gypernbthrine
45 (Ix/7 j)
1294
496
Penvnlérr te
75 (Ix/7 j)
1291
429
Ddcnmdthrine
16 (1x14 j)
1203
915
Penvâl&rste
50 (Ix/7 $1
1184
Il,1
Gypern&thrine
30 (Ix/7 J>
1168
12,5
Gygerm6thrine
45 (Ix/l4j)
1101
18,4
Penval6rate
75 (I.x/14j)
1086
1917
Tbnoin non tr?itd
56
91,7
Cet essai confirl-lie les exoellents r6sultnts obtenus depuis
1976 avec les pyr6thrinoYdes de synttiése, En ptriode de forte attaque,
conile cette annke,
15 g n.a/ha de déqan&thrine, 45 - 50 g m.a/ha de
cypernéthrine ou 75 1-; n,a/hn de fenv,$lérate9
ngpliqués 1 fois pzr se-
naine ueuver,t assurer un trés bon cotitr6le des chenilles d'H. armi~era

39
Les tr3itcmcnts doivent com'i:~encer dé/ l'apparition des jeunes chenil-
les, le stade phénologique de la plante, prhsen-te dlinflorcscences
étant le plus favorable à H. ar;:iaerb.
En présence de ~~opulntionp normales, les tr~itwcnts pour-
ront se faire tous les 10 59UrS OU iTLhïllt2 14.
A signaler la bonne efficpcite de I'acéphate (1000 g n,a/
ha), de llcndoaulfe.n (1000 g rs,a/ha) ou du t6trachlorvinphos (1500 g
m.a/ha constatée lors des essr-:.:is des' annczcs pkc&dentos. Ceo derniers
seront utilisés en rotation 3v8c les:pyr&thrin0fdes cIais leur eriploi
slarrétcra 15 jourr: avant lrl r6colte alors que les :jyréthrinoïdes
pourront &tre utilioG% pcndcLt:.2t cette période,
1.1.1.2, Pulvbris~~t~~n U.L.V.
Ces mtzmes pyréthrinoïdes Fe sont montr8es tr6s efficaces
utiliaécs avec le systhmc U.I),V, 3 à 4 1 de produit étaiefit employbs
par hectare et la largeur de la band$ traitée (en un seul pa;sagc va-
riait de 3,5 23 5 a selon le d6vslopp#nent végétatif de la culture,
(t2L;Lj.n ilon trnit& : cj(i,5 $ de fruits pi.q!iGs ; parcelles trzit6es
avec pyréthrinoïdes : 5 5. 8 $ de fruits v6rsux).
141.2. Daraba laisalis (LGpidoptère pyralïd2.e)
Jacol->iaaca lybica (Zomoptère $icadclli&,e)
Cette pyr,-i.le peut causer de gr3vcs dég?tts aux cultures
d'naber:Ti.ne zn ninnnt 10s fr!rrits dnrs Lcs~lucls il n'est pas rare da
trouver 5 h 10 chcl:ilies (traitencnt5; prGGenti:fs ~US la formation des
fruits).
Les jassides nffaiblioscn$ 10s plitn-;ea par les piqUrcs
qu'elles icfligent aux feuilles cntrginant leur jauni3L;crt;nt et leur
de wci chemcnt (traitc~entz curatifs cri C~G de popul.ation;; irlportwtes
d'insectes seulement).
R&aultatr obtenus contre D. laisalis
--a
Ir2itements
Dosage
Prtiitn sninn
$ fruits vbrcux
Décanéthrine
($,,yy’“~
76
42
Endosulfan
1000 g a,a/ha
51
35,4
(Ix/7 3)
Carbaryl
1500 g in.n/hn
34
55,9
(Ix,'7 j>
Diméthonte
400 g m,a/ha
33
58,2
Témoin
3
95,2

40
R6sultato obtenus i:o:ltre les "jassides"
La decamethrine et le dimgthoatc ont t>linin& complbtcnent
et rnpide~cnt toutes les populations, Il a fallu attendre C; serlalne s
pour qu'elles se reconstituent.
Le cmbaryl, l'cndos~lfan et le broriophos ont donné d'assez
bons rdoultats ~~galer,,ent.
En 1978, nous avons co::staté au C,D,,K, d'inportants d&@ts
sur poivron. Les chenilles rose-rouge d*environ 15 mm de long minent
l'intérieur du fruit. Leurs deg5ts sc voient rareLIent à l'extérieur,
L'essai Si iï~sectici~LeF: <i-j2 en plncc k3ur une culture de poi-
vron nous a ~crmi.53 de conclure qu'il -Q-tait possible de proposer pour
lutter contre ces cLlrenillcs, las izl~i!l~S
traitements que ceux conseill&s
pour latter contre &+ ar5;igera sur tomate.
Ces traitements devraient cowlencer dés la foraation des
fruits,
Rssultats obtenus :
Dosage
$ de
JTonbre de
(g me ajha )
fruits piquhs
poivrons sains
Décamhthrine
16
299
2 138
Cypcrnéthrine
et 5
5,8
284
Endosulfnn
1000
1290
264
Trichlorphon
1500
29,O
212
T<L:oin
-
57,4
130
x.1,4. Thrips sp , (Thysanopterc)
Un essai mis en place cette année sur oignon a cmis de
constater la grande efficacité de lf&c&ph3te (750 g m,s/ha F du di:i-
zinon (500 g m.a/ha) du qllinalphos (250 g m.a/ha) et du dimithonte
(400 g n.a/hn) dans la lutte contre 1~;s Thrips,
Par leur ?iqQre, ceux-ci provoquent un affaiblissement de
la plante et une baisse de rerideik;cnt assez importante - diminution de
moitié du poids moyen des bulbes.

4 1
RBsultats obtenus :
Insecticides
Actphate
750
584
10
96,3
Diaeinon
600
430
18
95,3
QuinTlphos
250
450
32
9310
Di:zéthoa.te
400
370
33
91 ,l
1.1.5. Dacus vertebratus
TJn esoai. est cn cours pour tester le trichlorphon et Gtu-
dier l'influence 6ventuelle du type d? pulv~riseteur-pression entre-
tenue ou ntomisseur sur le degré dc cQntr8le dc l'insecticide,
1.2. Dvnzmique des po&ations
-,.A.,
Nous avons poursuivi 1 '6tude de la dynamique dea populnticcu
des prkcipaux rrtvngcurs des c~~I.'curcs'mnr~:.1chères.
1.2.1.
Ileliothis armigera
-e-
Nous avons test; avec bezlzcoup de succés une n&hode de
piègeage sexuel par phéromone r.:ynthGtiqut qui pourrait pcrnettre
d'oriGntcr 1::. lutte contrt; cet insecte vers un système de trr;.itcnent
plus &flGchi. Il nous :? indiqu6 avcc'grsnde précision le moizent d'ap-
psrition des premiers ndultcs prri:ictt/nt un a.ju!;te:.:.ent deE irtzrven-
tions en fo17ction de ce qui se passez d.Tns la culture.
1.2.2. Dacus sp
Des résultats cncouragoznt$ ont 6.~6 obtenus à l'aide de
pièC;es coloras jzunes recouvert:; de giu qui ont permis de suivre l'&-
volution des populations du diptkrc S<~I? les cul-zures de cucurbitz:c<es;
résultets à coï-tfirmerr
1.2.3. 3mtciia 3:yl0stelia
Des comptages ont dt6 eIPegtu&s chaque semaine sur cultures
de chou non traitées. Xla nous ont permis do déterminer avec précision
les périodes d'a;jparition de l'insecti (maximum de populations ners-
avril-mei) et de iricttre en ti,vidence 18 bon contr8le obtenu avec un
mycrohya&noptSre
Baconidae (Apsntcle$ litae),
1.3, Inventaire ct évaluation quantitzitive des d6g&ts provoqués par
; c c$ .: .., I_<, C.t.6 3
_.. iJ .I
sur cultures wzrC':~Tchèrcs i

42
II. PHYTOPAfHOLOGIE : Esscis fon,o;icijdes
11.1, Xielon : Contrble nildiou : Psqudopcronospora cubensis
Deux nouveaux produits systémiques (application 1 fois
pnr scraainc) ont ht; comparés avec deux produits traditionnels (ap-
plic-rtion 2 fois par semaine). Les croduits ,systerniques :
- Ridomil (2 5 $ Ko t:~l:ixyl - (Ciba C,eigy) 250 g m,a/ha et
Aliette (80 $ Ethyl pho'sphite d'Aluminium -??epro) 1500 g
II. a/ha
Les produits traditionnels:
- Rolyram. combi (80 $ :~!6tiramo zinc - BASP) 1600 g m.o/ha
et Difoleten (80 $ CczptFfol - Pepro) 1600 g m,a/hs,
Un coj:tr6le pratique;.!rnt intégral a été obtenu avec le
NC tnlnxyl et le MG tirnmc zinc (i..:Ldi.cb de maladie : 2, pour une échél-
ïc üc 1 à 9). Contrale wlis limite abec le Captafol (indice : 3) et
l'Ethy1 phosphite d'nlu~iniuc (Indice 4) (!Pc;main : 5).
Le poids moyen du £r:lit ftit 6galemcrit significativement
supdrieur (au moins do 40 $> par rapPort au tenoin pour les traitementi
?LU I!iiS talaxyl,
mdtirsmc zinc 2-f; cnpta+ol.
Les rcsultnta obtenus avec le nouveau produit systdmique
zét-:laxyl sont trés encourageants pour le contrble du mildiou vu ses
qualités cur::ttives i;ur une ïmlndiii qui a une ~~L~id~miOlogie cxcessive-
mont r-lpide.
11.2. Pns-tèque t contrblc Ccrcospodiqse : Cercospora citrullina
-..
Un premier cssni nous a porslis de ccmparer en traitement
1 fois par seLlaine le Manezan (80 $ Q:rn&be) 2000 g m,a/ha, le Daconil
2787 (75 $ Chlorotl :alon.i.l)
1500 g m,a/ha et le Cuproaan (30 $ cuivre,
10 $ r:innèbe, 10 $ zinèbe) 3500 g p/ha,.
r
Le manèbc avait donn& les :,leillcurs r6sultats et fut retc-
nu pour un dauxieme essai.
Prr~~!!itc;
-. .
traditionnels : Manezan (80 $ ri?-nebc)
2400 g n.a/ha
Difolstan (86 $ Captafol) 2400 g m,a./ha
Pro dui. t
systéï-tique
: Bcnlnte (50 $ BCnomil) 400 g m.a/ha
Les trois produit:; :>;:!t don-n& un trés bon contrale de la
i j. ~2 1 Cl rl i C 9
la v$gGtaticn étant la plus vigoureuse pour 10 traitement
nu mrl è be ,

43
II .3, Tomte : Co_rt:rale némtodes dq gcnrc
- - -
ZIcl oidoggne
- Vai)rL3 (47,3 $ :::titaal 8od:iua)
473 cc n.n/h:i application
3 selil. :iv:;ul t re p .
- Basarziti (98,6 $ dacomt) 490 g m.n/ha application ~eri~ncc
avurit rep.
- iYicrolux
(80 $ Soufye)
4000 5 m.n/hn
- Mimod
(25 Fi 3upi:~in:ctte)
500 cc u.a/ha
- Bnylton
( 5 $ !Fria$liXefon)
125 g a.a/ha
- krzthane
(25 $ Dinc>~#ïp)
250 g m.a/ha + ,noil-
lant Adhcsol 4 cc F/I0 -1
.. Afu;;an
(23,5 g Py$azophos)
150 cc ill.a/hn
e t de IL x t~~itc~.cnta
ont ét& introduifa sur les bordures a titre
orientatif
Microlux
(80 $ SouPIPe)
7000 gr m.n,'ha
El 222
(12 $ ~yriL;idinc~ethrtnol) GO cc m.a/ha

44
Le cor!trale de la mlad@ fut pr9.t.iquer:ent intt,jral' 5:v~c
le Triadimefon, Le Dinocap par CO:?-trz n'::L pa.s eu d'eifot,
Lu nouv!.;.lu produit El 22$ scr:ble ê-Yrs actif contre le
Levrillula taurica,.
Le SOUfre nloliiliablr: à 7000 g n,a/hn n'a provoqué
o.:~cune brulure sur les pla:.!tcs i:t :: donné un Ileillour contrale que
la dos0 plus faible.
X1.5. Torlnte : Co:rtrôlo Rhizoctonil
III...--I--uI=-. polani (pourriture des fruits)
TJn csoai pr'.!-ir;ii;17irc de .contblc do pourriture des fruits
de -1% tOj2ate a J t:: 0ffcct.u; avec 1~: ,Difolaton (80 '2 Captafol) en trai-
tezlcnt de sol à la ilose de 8 kg m.n/ihn.
II.6 Toz::::tc
: ContrBle Lcveilluln tquricz ct Alternnrin solani
-
-
1
Cinq tr;:itcncnts ont GtG mis Cl1 COi:1p?tT~,lSOïl :
- Kune znn
(80 ;z Msnkbe'j
2000 g rn.a/hs
- Nnnczan
(20 $ Kanèbc:)
2000 g n.o/hn+ Microlux
( 80 7: Soufre) 4000 g m.R/hn
- Difolstnn
( 80 $ Cap"cnfi>l) 2000 g m.a/ha
- Difolatan
(80 5 C:rptafbl) 2000 6 IYi.El/h;t Ç kyléton
(5 $ Triadimcfon) 125 gin.n/ha
- Pifol2ta:l
(80 $ C:?pt:tfbl) 2000 g m,a/kn + Microlux
(80 $ SouÎre) 4000 g mr&/ha.
VU l'attaque tardive et restes limitée dos deux ch.ampi-
f:,nons di.ff&rcnce ::i(rnificativc
d c r 01~ de mc'n t n 1 :: pu ê trc c o 3 s t,a te e ,
ilindice d0 yil 2 1 :? d i c du e à Lcveillula, taurica est-n&anmoizis resté plus
faible ;?oUr les trz.ki-torr:en%s ‘9
1
,q7.vcc 10' Soufre et le Tri.>dimefon. La
~~r6sence de tâc;ics s;:r les tiges ducs a 1'Alternarir solani est res-
-
-
tee tres lir;it(e p~)ur les tr*iitcr:cnt:~ avec le Captafol, et lc Manébe,
Les observations cffcctu4ea sur les fruits nous ont porTris de consta-
ter une diminution sicnifica tive d'rsu moins 10 $ du nombre de fruits
attaques par le Rhizoctonin sol:sni p0ur lcti tr:litcmel~ts ou le Captnfol
etait incorpor6,

45
ACTIVITES DE 1,'I.T.A.
EN 1376, EN NATIZjRE DE YROI!ECTION DES STOCKS.
Pr 5g2nt;G par BAXEI:IEj DIALLO ?
I-
A-
de
B - P e r s p e c t i v e s
- Etudes L:CV.:?%t ?biJ’dtir à,l'Ctabli ssczent de cartes de
distribution de:; iiisCCtéS n2isiblos Eux yrnir,s ntock2s.
- Pro phyl.;xie du stockage +
II- ACTIVITES DE LA SECTIOTV' "COFSERVA,TIOB ET COl~DITIOK'~EMEBT DES
PRODUITS i:IORTTCOLES "R:;IS" (KANE&
A- RGsultvts
LCS ex7ériences ont 6t& co;?di:ites ELIY des toi:\\Ztcs, des
ornnges, des r.-:m,dArii:le:r
et des xangue s *

46
3" > Conservn,tion SOUS rS&.me ther!.liquc vncinblc,
!
aes
des
LCS
;!ei.lleures
c 8n d :i t i on s de cor,ssrvatioc sont représeatcks
p .:', r un entrepo32ge de 2 mois-, 5 I:I teApcirn,ture de 1 1 Oc et <ans une hu-
;nidit6 relative de 9G à 32 $. Notons.que cet entreposnge est esse*i-
ticllct.'crlt limité par l'infcctioc for$gique,
Les conditions op'ûimiles de trnite::er,t antifongique A
l'::.ide du. benlatc consistent clî trc:::$age de 10 minutes d,?:is une SO-
lu-:ion de 2000 ppn, :ercl,~!l~l:-ilcllciit h 1;' entreposc.ge frigorifique.
A3
-2-." Cccs des mmgues.
Deux s6ries ex;:LJri..i.cr;t:zl.t:s ont G-i76 effoctu&es pour 13
conservation de cctto espèce.

47
- Poursuite et tixttinnioil 'des n.ctivi.tés pr6cGdeKtcs B d',au-
.Abre 3 es;-èces frati&:res et rr:.~raîcllèrqs
(,!ieloil, kricot, 1joivron).
- 1denti:ficntion des iap$ces fon@iques respo~~s~~bles des
pourritures des fruits et r,cchcrciies. des conditions oi!tiLlnlcs de trzi-
tdne2it contre les c1;:x.pigoas.

48
LASORATOIRE 333 CIIIEZIE ASALYTZQUE ET TOXICOLOGIE
DU PROE'ESSUTJR G. 'GRAS.
SYWTHESE DES TRAVAUX, IRESEi‘TiEE EAR &I, RTJELLE,
en Ilabsence du Frofessebr GRAS.
T,l6tude concernant ILes n!uvenux produits avicides pour
le Quel ea n pertQ
,
sur uce cinyuantpine de composes. Il smble que
yjO%r le Fl0ITI~Yl.t 9
le zeilleur !.roduit'soit un iilsecticide organo-phos-
phor6 le cyano?hos (Cynnox) p c'est la r::isoii pour lzqzelle, les
r e c h e r c h e s
concernant les r6sidus dés produits avicides ont surtout
P>;~LU sur le cyanophos mais ~g::le~lei~it sur les deux autres produits
les plus cournment utii.isCs le parhthion et :Le fenttiion,
- le tenps de denii-vie du, m6thiccarb est de 5 jours
- le temps d'i:?t*;rdiction' de trRitel..ient est de 21 jours
- l'effet r6pulsi.f ue rlai.btier!t pendant un tenps su.p&r'iaur
& celui (JhU~r:!ij.r.S
e,~pdrIneiltal.eilerit Fr1 cage par le calcul ; ceci est
;,rcbnblzrL ent dQ Q une modification de lrdthoîo@ic du Quel~.
2O) Recherche sur les pol;luai;ta r;hts~lliques (Pollution du
riilieu aquatique par le mercilre et l/.? néth$$ercure
!
Jusqu'h &sent, environ 500 6chantillons de 20 espèces
de poissons provei:nr;t r7u littoral du, Sdnégnl, ont 6té exzminés,

49
Les a n a l y s e s o n t 4t6 faites p a r spectro>hotonétrie d’zb-
sorption ato:,i
;.!ercure ’ t o t a l ) e t ~=LT chromtogmphie e n
phase guzcuse
;:C’z thylz2rcu$e > ,
L e s concentmtions trou/écs indiquent que pour le lln:oxent 9
l a p o l l u t i o n nercurielle 21est ;:as e n c o r e u n problène po’1r cette ré-
g i o n C? t q’le l e poissûn qu’ exporte
Xe Senégnl e s t d’we amller,te q u a -
l i t é en ci3 qiii co,rceme c e s pollua~~ts.
Ltense~~hle de ces traveL\\x f a i t l’objet d e 3 t h è s e s d e
Doctorat ès Sciences ph3rrl~:!ci?;.itiqu~s.