MINI2'I'EIRk: :DU DEVEL@!2PlZ~:NT RURAL ...
MINI2'I'EIRk: :DU DEVEL@!2PlZ~:NT
RURAL
-__--_----_
INS'I'ITUT SENEGALAIS
DF: RECHERCHES AGRICOLES
-----_--___
Z>EPAFiTEbfEN'r DE RECHERCHES
SUR LES PRODUCTIONS
VEGETALES
--_---_----
DIRECTION DE LA PROTECTION
3ES VEGETAUX
----------
L
RAPPORT C'ACTIWTES -- 1985
DU SERVICE
D'ENT~LOGIE
PAR
AMADOU EKXARBAL,
ENTOMOLOGISTE
(CNRA - BAMBEY)
PROJET CILSS DE LUTTE INTEGREE
CONTRE LES RAVAGEURS DES CULTSIRES VIVRIERES
DANS LE SAHEL
(COMPOSANTE WiTIONALE D1J SENEGAL)

AVANT-PROPOS
t
Ce document fait le point sur les activités du service de recherches
en entomologie du CNRA de Bambey.
Plusieurs actions ont été entreprises pendant la campagne agricole. Les
résultats sont présentés de façon 2 ce qu'ils puissent être inclus dans les rubriques
correspondantes du rapport technique annuel.
ENTOMOLOGIE DES CEREALES ET LEGUMINEUSES
1 - MIL
1.1 - Traitement des semences
1.2 - Résistance variétale 2 Raghuva albipunctella Joan. en station
1.3 - Observations sur R. albipunctella en milieu paysan
II - NIEBE
2.1 - Essai insecticides
LUTTE BIOLOGIQUE
1 - Etude de la fluctuation des populations imaginales de quelques ravageurs
2 - Inventaire des ennemis naturels
N.B.: Pour certains déta.il.s, prière de consulter 'le rapport de titularisation.
(MARS 1986-C.N.R.A.BAMBEY)

-1 -
ENTOMOLOGPE DES CEREALES ET LEGUMINEUSES
Il n'a pas été prévu de chapitre relatif 2 l'entomofaune des cultures de
façon très précise. Cependant lors du suivi des essais, l'attention a été portée
sur l'ensemble des ravageurs. Dans le cas où un paragraphe n'est pas réservé à cette
question, l'importance des différents ravageurs sera appréciée avec les commentaires
des essais.
1 -MIL
1.1 - Traitement des semences :
1.1.1 - Matériels et Méthodes :
~-__-------_----_-___
L'essai était implanté à Bambey, selon un dispositif en blocs complets
randomisés (B.C.R.). La variété ~7-66 était semée dans cinq (5) répétitions.
L'essai comportait sept (7) traitements.
- Quatre (4) doses de Marshal 25 STD (125, 250, 500 et 1000 g m.a/lOO kg/
traitements A, B, C et D.)
- Oftanol C 50 DS (150 g m.a/lOO kg/traitement E) ;
- Granox (200 g m.a/lOO kg/traitement F) ;
- Témoin non traité (traitement G).
1.1.2 - Obser-vations :
----------_-
L'importance des attaques de différents ravageurs a été appréciée au cours
de la culture du mil. Leo observations ont alors porté sur les attaques d'Athérigona
stxcata Rond, de Lema sp. des foreurs des tiges (dissections à 30, 40 et 7C jours
après semis/JAS) d'Helio;%issp. et de Raghuva albipunctella Joan.
1.1.3 - Résultats :
A---------
Un test de levée a été conduit en laboratoire. Aucune différence signifi-
cative n'a été mise en évidence suite aux différents traitements (Tableau I-A).
1.1.3.1 - Importance des ravageurs et de leurs dé$ts :
-_ -_-------------- -------------------1--
En raison de l'importance faible des ravageurs en début de cycle, les
pourcentages d'attaque du mil par A. soccata, Lema sp. et les foreurs des tiges
n'ont par été significativement (différents, entre les parcelles dont les semences
ont ét6 traitées et non (Tableaux II-A et III-A). Les dissections des tiges au 30e
et )iOe JAS ont permis de noter la présence de Chloropidae. Ce n'est qu'au 70e JAS
que des stades d'A.ignefusa1i.s ont 6t6 trouvés lors des dissections de tiges. Une
présence massive du ravajreur
..>
a été alors notée (80 7 de tiges min6es). A ce stade
de La. i)l.ante comme on pourrait :;'y attendre, le pourcentage d'attaque est comi;araI:I1.f:

- L’ -
sur tous les objets bien que %celui du témoin soi:, l~>i:;;rzment supérieur. Le nombre
de Larves par 25 tiges fait apparaître par contre un rCsul.tat intrressant . En effet
ce nombre est plus élevé sur le témoin non traité et plus faible, et ce de fac;on
significative,
sur la parcelle dont les semences avaient 6té traitée avec la plus
faibledose de Marshal. Il est certes difficile de lier ce résultat au traitement
à cause du délai ; néan:moins il fait penser au problème développé parL!HABOUSm
(1980) dans sa théorie de la trophobiose. Une action des doses élevées de Marshal
pourrait être une modification de la protéosynthèse et une plus grande disponibilité
de la plante à satisfaire les besoins nutritifs des insectes.
On peut noter également bien que le délai soit long que le pourcentage
d'épis minés par R. albipunctella est relativement plus faible sur le témoin non
traité.
1.1.3.2 - Rendement :
---.------
A l'observation du tableau IV-A on note, que même si le pourcentage
d'attaque de R. albipunctella est plus faible sur le témoin, celui-ci semble avoir
un rendement plus faible. Ce n'est qu'une ressemblance car l'analyse de variante
faite sur les rendements parcellaires n'a pas permis de mettre en évidence des diffg-
rentes significatives (17 = 0,63), maAgr6 un pourcentage d'épis attaqués variant du
simple au double. Il semble néanmoins intéressant de souligner la baisse de rendement,
bien que non significative, avec l'augmentation des doses de Marshal et l'utilisa-
tion de l'Oftan et du Granox. Cette tendance fait penser au nombre de larves
d'Acigona par 25 tiges sur les différents objets mentionnés, plus haut.
CONCLUSIONS :
Une légère augmentation de rendement (non significative) a étl5 obtenue
suite au traitement des semences en raison de la faiblesse des populations de rava-
geurs pendant la levée et le développement végétatif du mil. Le nombre de :Larves
d'A. ignefusalis ?ar 25 tiges, le taux d'attaque par L. planifrons et les rendements
obtenus amènent à dire que le Marshal à la dose de 125 < m.a/lOO kg serait néanmoins
p us
1
intéressant en traitement de semences du mil. Une étude approfondie est
-c_-
__ ._ ^.
nécessaire pour comprendre l'effet des fortes doses de Marshal. Une modification
__
".--_- ..__. ----.---
.
_-__ ..-r----"-
de la physiologie de la plante dont la conséquence est une meilleure satisfaction
des besoins nutritifs des insectes pourrait être à l'origine de leur action.

- 3 -
1 . % - Résistance variétale :
1.2.1 - Mat&e1 et méthodes :
Huit (8) variétés de mil hâtif ont été fournies par le sélectionneur.
L'essai a été implanté à Bambey dans un bloc complet randomisé. Les observations
mrR. albipunctella ont été faites conformément aux recommandations du CILSS, par
souci d'harmonie. Des fauchages et des dissections de tiges ont été faits au cours
du développement de la plante afin d'app&cier l'entomofaune du mil. Les variétés
qui sont Souna 3, IBV 800 1, IBV 8004, GAM 8203, G-3, GAM 8301, GAM 8205, HKP
et CIVT ont été semées le 15 Juillet 1985.
1.2.2 - Résultats :
-----.----
1.2.2.1 - Ravageurs de la plante :
--_.-----------~----~~-
Suite aux observations régulières et au fauchage effectués sur les par-
celles 30 jours après semis, il s'est avéré que peu de ravageurs de la plante ont
ét6 présents pendant le développement végétatif. A L'exception de quelques attaques
sur les feuilles dues à Lema sp. et des mines d'd. iynefusali s, aucun dégât d'insec-
tes n'a mérité qu'on lui porte une attention. Les résultats de ces dissections de
tiges sont portés au tableau V-A. Ils attestent de l'importance des foreurs des
tiges et' de l'identité des niveaux d'attaques sur l'ensemble des variétés. Même si
A. iynefusalis a été responsable de la quasi totalité des galeries à 70 JAS, d'autres
foreurs ont été relevés lors de ces dissections. Il s'agit essentiellement de
Chloropidae dont l'action tout autant que celle d'd. i ynefusalisn'a pas été impor-
tante en raison du stade du mil pendant l'attaque.
De même que le pourcentage d'attaques, le nombre de larves d'.Acigona par
25 tiges est identique sur les différentes variétés à l'exception de IBV 8001 sur
laquelle un nombre de larves significativement plus élevé et moins de mines vides
ont été trouvées. Sachant qu'une accélération du développement larvaire peut être
à l'origine de galeries vides, en raison de l'émergence àes adultes au moment du
contrôle, l'apétibilité de la variété et sa capacité à supporter une po;?ulation
importante de mineuses (tolérance) semble plus à mesure d'expliquer ces résultats.
1.2.2.2 - Ravageurs des épis :
_-___-_-_-_--__---
L'évaluation des attaques et les pertes de rendement dues à ces ennemis
sont portées aux tableaux VI-A, VTI-A et VIII-A. Le contrôle d'Heliothis était fait
W 50 Z floraison f 30 jours.
Depuis la ponte de Rayhuva sur les épis ju:;qu':au départ des chenilles
;)our se chrysalider,
on note une diminution de -L'attaque. Ainsi d'un pourcentage
ci 'Cpi ::: ,a.yarit reçu des poi1t.e:‘ ,if- 1 ' orclrc' (ii? *'Il > ori SC ret::.ouve avec un pourceIlt~q,e

-4-
d'épi; attaqués H 30 jours apri;s 50 % de floraison de l'orljre de 20 %. Cette dimi-
n.i+.ic?ii 5 ïlri taux comparable sur toutes les variétés est. dut aux facteurs de morzaliti-
connu 15 , lors du développement ovolarvaire des insectes (facteurs biotiques et abio-
tiques). C'est ainsi que les différences observ6es dans le dépôt des oeufs de
Raghuva persistent. Le Souna 3 et la GAM 8205 semblent se distinguer de toutes les
variétes quant au pourcentage d'attaques autant par Raghuva sp. que par Heliothis SP.,
la première variété, en raison du niveau relativement bas des attaques et la seconde
en raison de leur importance. Le nombre de larves de Raghuva par 25 épis reste
cependant comparable sur toutes les variétés. Quant à Heliothis, autant le pourcen-
tage d'attaque de SOUNA 3 est plus faible, autant le nombre de larves par 25 épis
l'est. Ce qui signifie tout de même une certaine résistance de l'épi de Souna 3 à
Heliothis ; il s'agit vraisemblablement d'une résistance type antibiose.
Le niveau gén6ral des attaques de Raghuva et d.'Heliothis évolue dans le
même sens que le pourcentage d'attaque en raison de l'identité du nombre de mines
par 25 épis. Etant don& que ce niveau général est le produit du pourcentage d'atta-
que par le nombre de mines, les différences sont exagérées. Il traduit cependant
mieux, l'importance des attaques. GAM 8205 est la variété la plus attaquée suivie
de IBV 8001 et de GAM 8203 ; Souna 3 est la moins attaquée, et le niveau d'attaques
par Raghuva est comparable sur IBV 8004, GAM 8301, HKP et CIVT.
La perte de poids des épis occasionnée par les attaques de Raghuva traduit
la capacité des différentes variétés à supporter les attaques de ce ravageur. Ainsi
à niveaux d'attaques comparables, on aboutit à des pertes de poids après battage
différentes et vis versa. La classification des variétés en fonction de leur capacité
à r6agir aux attaques de Raghuva est portée au tableau III-A. Le chiffre indiqué au
regard des variétés traduit la perte provoquée par 1 % d'attaques.
CONCLUSIONS :
Même si le pourcentage d'attaques a été élevé sur GAM 8205 et IBV 8001,
ces deux variétés semblent présenter une certaine tolérance aux attaques de Raghuva.
En cas de fortes attaques, ces variétés pourraient être très intéressantes en raison
de leur aptitude à supporter relativement bien des pourcentages d'attaques de
Raghuva élevés.
Alors que la resistance du Souna 3 serait probablement due 2 une non
préférence pour la ponte, il serait question pour GAM 8205 et IBV 8001 d'une tolé-
rance. La forte réduction du pourcentage d'attaque entre 50 % floraison + 15 jours
et 15 jours plus tard sur IBV 8004, GAM 8203 et GAM 8301 pourrait s'expliquer par
une antibiose, défavorable au dkeloppement des larves de Raghuva sur ces variétés.

-5 -
:..j - Observations sur R.
-e-
albipunctella en milieu paysan :
-
1.3.1 - Matériel et méthodes :
_----_--------l-----
Quatre (lrj parcelles de 10 m X 10 m sont ddlimintées dans quatre champs
paysans de la région 2 raison d'une parcelle par champ. Les observations sur Raghuva
ont été faites à partir du 3ébut épiaison. Dans un des champs, c'était le Souna 3
qui était semé tandis que dans les autres , la variété était locale plus ou moins
mélangée avec du Souna 3. _Le mil était semé à sec contrairement à la pratiqu__,eB-,
-_-_.-_ l"-_-l_.--- _. ". - .- -
station.
1.3.2 - Résultats :
---------
Les résultats figurent au tableau X. Le pourcentage d'épis attaqués varie
en fonction de la localité ; ce pourcentage n'a pas cessé d'augmenter de l'épiaison
à la floraison complète. Le champ situé à MBacké a toujours été le plus attaqué et
celui de Tatène (Thiès) .Le moins attaqué. Il faut noter 1‘2 ce propos que c'est à
Tatène que le Souna 3 a 6té semé. La faiblesse du nombre d'épis ayant reçu des pontes
par rapport aux pourcentages d'epis attaqués à. 50 % floraison + 30 jours, semble
signifier une ponte de Raghuva tardive par rapport au début de l'émergence. Le semis
à sec pourrait être en effet à l'origine d'un développement plus rapide du mil en
comparaison à ce qui s'est passé en station. On peut noter enfin que bien que les
pourcentages d'attaques soient élevés dans toutes les localités, l'attaque n'a été
sévère qu'à MBacké. L'indice de gravité moyen y est supérieur à 2 soit plus de
3 mines par épi attaqué. L'importance de l'attaque s'est traduite par un nombre de
chrysalides significativement plus important dans cette localité.
I I - NIEBE :
2.1 - Essai insecticides :
Bien que les inconvénients des pesticides soient nombreux, il semble
illusoire dans l'état actuel d'espérer une bonne production de récoltes tant en
qualité qu'en quantité que dans la régularité, sans l'utilisation de produits
chimiques pour lutter contre les ravageurs. A partir de ce moment l'intérêt doit
porter sur la bonne utilisation des produits phytosanitaires. Le choix du produit
et son application se posent alors. C'est dans ce cadre que l'essai a étd entrepris,
pour évaluer l'efficacit6 de certaines molécules sur les ravageurs du niébé.

-6-
2.1.1 - Matériel et méthodes :
-~~-_--__---~--_____
Variété
: Bambey 21
Localités
: Bambey, Louga, Nioro
Date de semis
: Bambey
15.07.85
Nioro
1
Louga
22.07.85 - Resemis : 29.07.85
Dispositif
: Lattice balance
Nombre de répÉtitions : 4
/
Objets
: (Ve= pendant la période végétative à l'apparition
d'dmsacta.
Fi = début floraison)
1 - Marshal 25 STD (500 g m.a/lOO kg) + Décis (15 g m.a/ha) à Fi et Fi t 105.
2 - Cyhalothrine-Diméthoate 10/300 (1 l/ha) à Ve, Fi et Fi + 10 j.
3 - Thimul 35 (endosülfan
: 800 g m.a/haj à Ve + D&is (15 g m.a/ha) à Fi
T?A-.
et Fi + 10 j.
4-
1'
11
11
11
f Cyperméthrine (40 g m.a/ha)
à Fi et Fi + 10 j.
5 - Cyperméthrine (35 g m.a/ha) 2 Ve, Fi et Fi + 10 j.
6 -
,1
(45 g m.a/ha) '
11
If
1
7 - CymbusMCarbosulfan (ED) à Ve, Fi et Fi + 10 j.
8 - Carbosulfan 150 ED
1,
1,
1,
!J - Témoin non traité.
2.1.2 - Observations :
------.------
Afin de suivre l'entomofaune du niébé pendant toute la culture et de pou-
voir juger de l'opportunité des traitements, un contrôle hebdomadaire (semaines
standards de l'année) a été effectué. Les insectes présents sur 5 poquets ont été
récoltés chaque semaine. Un tel suivi a permis d'effectuer les traitements suivants :
Bambey et Nioro : début floraison et 10 j plus tard
Louga
: à l'apparition d'&nsacta
2.1.3 - Résultats :
_---------
2.1.3.1 - Levée :
------
A cause du mauvais démarrage de l'essai 2 Louga, les résultats obtenus
dans cette localité n'ont pas ét6 analysés. Le traitement des semences au Marshal
y a permis nependant ainsi qu'à Nioro d'améliorer le pourcentage de levée en raison
de ].a présence de termites et Iules à Loupa et Nioro respectivement (Tableau I-B).

-7-
Tableau I-B : Etat de levée du nié% (%i
!
TRAITEIaNTS !
!------- !
!
!Semences traitées!
Semences non
!
!
,LOCALITES
!au Yarshal 25 STD!
traitees
!
.
!
!
!
!
!
!-
!
!
Bambey
!
87,6
!
89 ,2
!
!
!
Louga
!
62 ) 1
!
!
Nioro
!
PJ,7
!
69 ,6
!
!
!
!
!
2.1.3.2 - Entomofaune nuisible : (Tableaux II-B et III-B)
-____-----~~~------_
L'importance des espèces est très variable suivant les zones de culture
du niébé. Il est apparu pendant cette campagne que les ennemis suivants ont été
particulièrement abondants mais dans les zones relativement Localisées.
A. moloneyi
: zone de Louga
Aphides (Aphis craccivora Koch.) : Centre et Nord
Thrips (Taertiothrips sjostedti Tryb. et Sericothrips occiplitali sHood.):
Jassides (Empoasca fasciales JOC.) : Nioro
Nioro
1
A l'exception de ces espèces dont l'identification devra être confirmée
par un spécialiste, il n'a pas été utile d'envisager une protection chimique du
niébé bien que quelques mlabres et défoliateurs ont été souvent trouv6s ainsi
qu'Heliotiis sp qui s 'attaquait aux gousses.
2.1.3.3 - Ac:tion des insecticides sur les ra.vaEeurs :
-_---------_____---_--~---~--~-~~---
>----
Etant donné que l'infestation par les pucerons a eu lieu après le
traitement en début de floraison, il a été possible d'apprécier l'efficacité des
produits sur ces ravageurs. Il ressort de cette comparaison (Tableau IV-B) que
l'association Cyhalothrine-Diméthoate et 1'"Electrodyn" ont été efficaces contre
les pucerons. Ces ravageurs ayant été les seuls susceptibles de provoquer cette
année une perte de rendement considérable 2 Bambey, il a fallu après l'évaluation
de l'efficacité des produits intervenir sur tout l'essai pour juguler cette
population.
Il faut noter également que la population de Tkrips a rapidement bais&
après le premier traitement même sur le témoin.
Quant 8 la protection de la floraison, l'abondance des thrips 2 Nioro
(Tableau III-B) et l'efficacit6 des pyréthrinoïdes
de synthèse contre ces ravageurs
ont !'ait que les meilleurs rgsultats ont été obtenus avec le mélange

-a-
Cym~.,llsi-;-Carbosulf:~n
(Kectrodyn) et les pyréthriaoïdes. Ii importt? de i;ignaler là
2iUSS
la baisse général.? des populations apre:; le premier traitement et. la remontée
qui a suivi second traitement de la floraison.
2.1.3.k - Rendement :
----------
A cause de l'intervention contre les pucerons et malgré l'efficacitg
de certains produits sur ces ravageurs, il n'a pas été mis en évidence de différences
significatives entre les rendements obtenus à Bambey. Cependant l'utilisation de
certaines molécules à Nioro a suscité, à cause des rendements obtenus, des remarques
sur l'action de ces produits (Tableau IV-B). En effet,l'association Cyhalothrine
Dimethoate et le traitement des semences au Marshal ont provoqué à Nioro des baisses
de rendement très importantes. La raison de ces baisses ne semble pas avoir été
leur action sur les thrips. L'idée d'une action physiologique de ces produits sur
le niébé, dont la conséquence est un développement
.".,.
végéta$if important au détriment
de la floraison, paraît être plus à mesure d'expliquer cet état de fait, à cause
de la systémie des produits.
CONCLUSIONS :
De ces travaux il ressort la nécessité d'un suivi constant des popula-
$ions de ravageurs afin de pouvoir déterminer avec précision les moments opportuns
des traitements et l'appro.fondissement des connaissances en vue de la définition
d'un planning d'intervention sur le niébé. Deux questions restent posées :
- Faut-il maintenir identique le nombre de traitements à la floraison
du niébé dans toutes les zones de culture ?
- Ces traitements sont-ils bien placés ?
Pour répondre 2 ces questions et avancer dans le sens de la précision
du planning d'intervention, il est nécessaire non seulement de confirmer les
résultats obtenus mais d'élargir la gamme de produits à tester.
Retenons dans tous les cas que les pyréthrinoïdes de synthèse ou une
I._._
association contenant un pyréthrinoîde de synthèse tel que Cymbush-Carbosulfan
_._..,
(qui a été meilleur à Nioro et Bambey) reste encore indispensable pour protéger
la floraison contre les dégâts dus à ses principaux ennemis : les thrigs-!
Un bon suivi de l'entomofaune permettrait probablement de réduire le
nombre de traitements sur le niGb6 à 1 ou 2 applications au moins dans le Centre
et le Nord qui sont les zones de grande production.
L'attention doit être attirée enfin sur l'utilisation de certains pro-
duits ou associations tic produit,:; Jan: de:~; zones 6cologiyues diff'érentes.

-9-
Les informations présentges dans ce document sont .La premi$re contribu-
tion du service dans le sous programme de lutte biologique. Le travail entrepris
l'a été dans le but d'élargir la zone couverte par le sous programme basé V$
Nioro-du-Rip autant sur le plan géographique que des cultures. Dans cette premi&e
année de collaboration, deux actions ont 6té essentiellement entreprises :
1 - L'étude de la fluctuation des populations imaginales des ravageurs
grâce au piège "Robinson".
3 - L'inventaire des ennemis naturels grâce aux différents pièges et
à la collecte dans les champs.
Un élevage au laboratoire de Bracon hebetor Say initié cette année à
Bambey devra permettre d'aboutir à la définition des conditions d'une production de
masse en conditions contrôlées. La perfection de l'élevage de l'hôte intermédiaire
est un préalable à un tel programme. Elle suppose la connaissance des conditions
abiotiques et le support alimentaire de cet hôte. La rentabilité d'un tel 6levage
en comparaison avec la production à partir d'unités composées de greniers tradition-
nels devra permettre la sélection d'une méthode rentable pour l'augmentation des
populations naturelles.
1 - Etude de la fluctuation des populations imaginales de quelques ravageurs
Parmi les ravageurs dont les populations sont suivies au piège lumineux,
quatre (14) sont apparus très importants au Centre Nord pendant la campagne. Il s'agit
d'Heliothis armigera Hbn .,d'Aci gona ignefusalis Hmps .,de Raghuva albipunctella Joan.
et d'dmsacta molonegi Drc. Les fluctuations de ces ravageurs sont commentées dans
ce qui suit.
1.2 - H. annigera :
Les captures de l'espèce ont débuté 1% jours après la première pluie
8 importante de 24 mm du 27 Juin? Une pluie de 6,5 mm a précédé celle-ci de 1, jours.
En raison de la polyphagie de l'espèce, il paraît difficile à partir de la fig. 1
de dissocier les captures des différentes générations bien que la fig. 1 bis fait
apparaître un seul pic. Cependant, il est possible de faire état de zones à fortes
captures qui se traduiraient compte non tenu de certaines considérations biologiques
par une importante population larvaire certes différée. C'est ainsi que 83 % des
adultes ont été capturés en 6 semaines (du 13.08 au 24.09) alors que les captures
se sont étalées sur 20 semaines.
* : Les histogrammes des prkipitations (5. Bambey et Louga sont indiqués
nvf3? lc::: fl.uctuations de:; popula!,ions :1.'A. molonefi.
-~

- 10 -
‘1 *:> ._ A . ignefusalis
Les premier-es captures ont eu lieu cette année 2 Bambey 19 jours après
la pluie de 6,5 mm et flr jours apr$s un cumul de 33,7 mm dont une pluie de 24 mm.
(Ces premikes captures ont été cependant insignifiantes. Ce n'est qu'à partir du
20 Août que les captures régulières et significatives ont eu lieu soit 54 jours
aprss la première pluie importante. La figure 2 fait apparaître deux periodes dans
les captures d'A. ignefusalis.
A la première qui s'étale du 20 Août au 13 Septembre, un maximum de
123 adultes a été capturé le 3 Septembre. Ces captures se sont traduites par une
population larvaire tres importante dans les tiges de mil jen maturité (Septembre) et
des épis aveuglés. La deuxième période de capture est beaucoup plus importante. Elle
s'étale du 6 au 25 Octobre avec un maximum journalier de 304 adultes. Du graphique
il ressort que les adultes de deux générations ont été Icapturés pendant la période
d'activité, la première étant moins importante en nombre.
Bien que GAT-I'W (1983) a fait état d'un délai d'apparition des adultes
d'un mois après les premières pluies, il ne faudrait pas faire du retard observé
cette année une constante. Le délai d'apparition des adultes était beaucoup plus
réduit les années antérieures. Ce qui a permis d'ailleurs à NDOYE (1977) d'avancer
l'idée que la diapause est levée bien avant les pluies et que la larve reste en
-------_^_,
quiescence dans l'attente d'une humidité suffisante pour poursuivre son développement.
1.4 - R. albipunctella
Les premières captures d'adultes de cette espèce ont eu lieu 41 jours
après la première pluie importante, soit dans la deuxième semaine du mois d'Août.
Les vols se sont étalés sur 6 semaines avec un pic prononcé traduisant un synchronisme
dans les émergences des adultes (57 $ des adultes capturés sur 4 jours).
Les captures de l'unique génération qu'a développé l'espèce à Bambey appa-
raissent s,Jr la figure 4. On peut d'ailleurs noter que le pic apparaît 'en même temi;s
que le premier pic de captures des adultes d'A. ignefusalis , en début épiaison du
mil. Le nombre d'adultes capturés reste relativement faible cette année. Ainsi le
maximum journalier d'adultes capturés n'a été que de 119, ce qui est de loin infé-
rieur aux captures de l'espèce pendant les années antérieures. Il faudra noter
également l'adaptation de l'espece au mil hâtif. L'apparition brève des adultes au
moment prgcis de l'épiaison traduit l'étroite relation qui pourrait exister entre
les foreurs des épis et le mil.

- 11 -
1-c
--
<’
A. molo=i <:
Le d&lai de capture des premières adultes aprss la première pluie impor-
tante est de S jours. Ces captures ont été cependant très faibles (3,l $) et
irrégulières. Ce n'est qu'à: partir du 7 Août soit 40 jours après la pluie de 24 mm
que les captures ont éti importantes et régulières. A Bambey deux périodes de
captures sont mises en É/vidence par la figure 4. La première qui s'étale du 7 Août
au 24 Septembre est de loin la plus importante. IJne capture journalière maximale de
96 adultes a été faite. Les captures lors de la deuxième période sont très faibles.
Elles ne représentent que 15,9 $ des captures de la campagne. Il paraît dès lors
très difficile de conclure à l'existence d'une nouvelle génération d'autant plus
que les figures 4 bis et 5 ne vont pas dans ce sens. L'idée peut être avancée tout
autant que l'hétérogénéité des populations. La profondeur des formes diapausantes et
le type de sol dont dépend en partie l'humectation de celui-ci ne semble pas expli-
quer un tel retard dans la mesure où à partir du 27 Juin, le front d'humectation
n'est pas remonté au-dessus de 30 cm de profondeur à Bambey (DIAGNE, communication
personnelle).
Dans tous les cas, on est tenté de dire qu'il y a une tendance à un retour
au monovoltinisme de l'espèce, d'autant plus que les captures faites à Louga (fig.51
ne vont pas non plus dans le sens d'un bivoltinisme. On peut tout ah plots dire qu'un
pourcentage très faible d'individus a évolué vers une deuxième génération dont les
émergences correspondent aux captures de la deuxième période à Bambey.
Rappelons que c' est suite à des changements des conditions climatiques,
qu'A. moloneyi a développé 2 et 3 générations au Sénégal.
2 - Inventaire des ennemis naturels :
Cet inventaire est fait à partir des collectes d'insectes. En raison de
leur biologie et éthologie, les ennemis naturels (prédateurs, parasites et agents
pathogènes) peuvent être collectés différemment :
- Captures des adultes aux pièges ;
- Récolte 2 partir des hôtes ;
- Récolte à. vue dans la nature.
Ces trois (3) n&hodes ont été utilisées afin de collecter les ennemis
naturels. Les espèces connues ont déjà été signalées par les auteurs précédents.
2.1 - Le piègeage :
Les pièges lumineux et Malais ont et6 .utilisés. Le Pi;{;e Malais était
implant6 dans un champ de ni6b;i (uigna unguiculata I,.) en milieu paysan. La &c:=lte
ilehdomadnir~~ a permi .; de collecter des insectes dont, 1 ' int6rêt +~II tant il:.:' auxiL I zir,::

- 12 -
de ! ‘i~omme n’est pas toujours gvident. Ces inswtes .;eront envoyés pour identifica-
tien (en collaboration avec le sous programme de lutte bio:Logique bas6 tl Nioro. A
l’aide des pièges lumineux en service au CNRA de Bambeg, c.inq (5) espèces parasites
et une prédatrice ont été récoltées.
En plus de Qzeuctus sp. , les autres genres connus sont Rhogas sp. et
Enichospilus sp. Le prédateur est Chrysopa sp. ( Névropt ère-chrysopidae
) .
:2.2 - Récoltes sur des hôtes :
A 1’ exception du Tac hinidae récolt 6 sur Amsacta moloneyi Drc . qui pourrait
être Sturmia inconspicuella Bar. , c’est essentiellement &:euctus sp. qui a ét6
récolté sur Acigona ignefusalis Hmps. “Les larves trouvées lors des dissections des
tiges et qui ne sont pas entrées en diapause ont permis de se faire une idée sur le
taux de parasitisme. Dans 9 % des cas, des pupes de Syzeuctus sp. ont été récoltées
-
8 partir de ces larves. Deux cocons ont été trouvés sur deux larves de Raghuva et
Heliothis. Ces cocons n’ayant pas évolué, on n’a pas pu connaître les especes
parasites.
Suite à une réduction importante du pourcentage d’épis de mil. attaqués
par R. albipunctella à 510 $ floraison + 15 jours, des oeufs du ravageur ont été
observés sur des épis pr&&emment ramené3 au laboratoire.
Parmi les oeufs retrouvés, certains semblent avoir été parasités par un
Trichogrammatidae. Cette information devra être confirmée et complétée par la récolte
de l’espèce en cause.
Peu de larves momifiées ont été trouvées en station et en milieu paysan
( l-3 larves/ 10 m2) excepté à MBack6 où, suite à un pourcentage de parasitisme égal
à 96 % 14 Larves/10 m2 ont été trouvées.
Des larves suspectées être malades sont préparées en vue de :!a recherche
d’agents pathogènes.
2.3 - Récolte au champ :
Hormis les Hyménoptères parasites (Trichogrammatidae, BraconLdae et
Chalcidoidae) et quelques Diptères récoltés en faible quantité lors du Fauchage sur
le mil, toutes les autres espèces l’ont été 2 vue dans des colonies de pucerons.
Il s’agit essentiellement de prsdateurs
de ces ravageurs qu,i ont été tri;s important:
cette année.

- 13 -
Névroptères :
Chrysopa sp.
Coléoptères/Coccinellidae
:
-
Exochorus sp. (n.m. froudrasi Muls.)
Cydonia vicina Muls.
-
Adonia variegatus Cor.
Alesia striata F.
-
Diptères/Syrphidae :
Ishiodon (= ~~anthogramma) aegyptium Wied.
:
Hyperparasites
Les pupes de 1. aegyptium étaient très souvent parasitées par un
Microhyménoptère. Des émergences ont souvent eu lieu à partir de celles qui ont
été ramenées au laboratoire.


'i'ableau IA : I,est de levce du m<l au laboratoire
---y
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Taux de levée !
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Traitements !
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Tableau IIA : Attaque de Lema planifrons
m
1
11
I:I
IV
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1 ~~~~ ~~~~~Taux d'attaque:
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17
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1
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G
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25
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!
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3i',4
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1
!

. w ,,, $.I 8. A 7
IF
Tableau III/\\ : Importe.nce des f’oreurs d e s tipes de mil (traitement de semences)
_._ _ .__~.--_1----
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;
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I
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I
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I
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I
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!
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9,6
;
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1
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0,3
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;
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Tableau IVA : Importance des ravageurs des épis et rendement, du mil ( ,raitement de
semences)
!
!
!
!
Nbre total
, Objets !
.
!
!
!
!
!
!
!
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!
! A
!
327
!
23,8
!
36,4
!
9,1
! 2211,64 !
!
!
!
!
!
! 2113,78 ;
!
B
330
!
!
23,O
!
37,3
,
9,3
.
!
.
!
C
!
314
!
21,3
!
39,5
!
9,9
! 2ls43,58 !
!
!
!
!
!
298
40,6
;
10,l
2120,18 i
!
D
28,5
!
!
!
!
.
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!
306
!
20,9
!
39,2
!
9,8
! 2316,24 !
!
!
!
!
307
29,9
!
F
t
.

!
!
34,8
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897
; 2102,30 i.
!
G !
318
!
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! 1
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!
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! 1869,06 !
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!
!
!
!

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!
!
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1
1
1
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1
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levée !observ&s!
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!
!
Mines !
l
!
I
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(%)
!
! L./25 !
! L./'25 !
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I
% tiges
% tiges
!
!
!
!
!
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! tiges !
(%) !
!
!
!
!
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1
I
!
!
!
I
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!
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!
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! 3,2 !
11,9 !
!
!
!
!
! IBV 8001
78,3 ;
272 ;
93,0
94,9
16,2
!
!
l
4,l
;
5,s
;
! IBV 8004
!
96,9 !
248 !
89,s
!
84,2
!
97,s !
19,4
! 4,8
!
15,7 !
!
!
1
I
!
! GAM 8203
94,8 ;
275 ;
88,O
81,8
- 82,s ;
12,4
!
!
!
!
3‘1
;
19,0 ;
! GAM 8301
!
97,4 !
258 !
90,3
!
84,9
!
93,4 !
14,2
! 3,s
! 15,4 !
!
!
!
!
l
: GAM 8205
92,8
82,9
85,l ;
14,0
!
96,s :
277
;
!
!
3,s
;
!
17,l !
! O-$-127)
!
!
!
1
!
!
!
I
1
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!
95,4 !
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!
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! 92,4 ! 7,6
! 1,9 !
20,l !
!
!
I
!
!
!
! c1vT
79,6 ;
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;
73,7
87,7
87,s ;
29,2
7,.3
;
!
!
!
!
14,g !
1
Tableau VI
Evolution et importance des attaques des ravageurs des épis de mil
4
!
!
!
Rayhuva
!
Heliothis
!
!
!
l
!
!
épis !
!
50% fl. + 15j
i 5O%fl.+3Oj
Nbre de!
Nbre de!
!
VARIETES !ayant rei
! épis !
Chrysa-
larves/:
I
!çu des !-Epis
! L-/25 !
Epis ! Mines/ !
!attaqués!
lidespr!
!
! oeufs
! 25 épis!
!attaqués! épis iattaquést25 épis !
(8)
1Om
!
!
! (8) !
(%)
!attaqués!
C%l
!attaqués!
!
1
!
!
!
!
!
!
!
!
!
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!
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18,0 ! 5,7 i
!
!
!
!
!
! IBV 8001
! 69,2 ;
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!
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! 22,0 !
35,0
; 1
i
44,0
; 18,5 ;
!IBV8004 !
67,2 !
30,8 !
37,9
! 16,8 !
35,l ! 1 !
52,0
! 22,0 !
; GAM 8203
; 68,8 ;
39,2 ;
34,4
I; 20,o ;
34,0
; 2
;
44,8
; 20,3 ;
! GAM 8301 !
67,2 !
35,6 !
30,3
! 18,0 !
32,2 ! 2
!
46,4
! 18,E> !
!
!
!
! GAM 8205 !
70,4 !
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31,5
; 30,o ;
31,0 : 2
; 60,4
; 28,6 !
! HKP
!
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23, 6 !
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! 17,2 !
30,8 ! 1 !
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! 11,9 !
!
!
! clvT
69,2 ;
22,8 i 35,5
!
; 16,4 ;
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; 14,u ;
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!
!
!
!
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Poids de 10 épis (g)
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!
!
Poids de1000 grains!
-
-
-
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!
I
!
1
Sains
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1
Attaqués
!
VARIETES !
!
!
!
t
!
!
!
1
!
1
l
Avant
Après
Avant !
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Epis
i
!
!
!
I
Epis
!
battage ! battage !
battage
! battage !. Sains
! Attaqués !
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I
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1
!
!
1
I
! Souna 3
!
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! 620,36
! 385,34 !
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!
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!
!
t
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1
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!
!
IBV 8001
!
*
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IBV 8004 !
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!
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!
!
I
!
I
!
! GAM 8203

!
525,519 !
344,64 ;
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8,80
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I
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! 615,62 !
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529,34 !
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I
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!
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GAM 8205
;
409,56
;
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!
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8,61
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HKP
!
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!
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!
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10,43
!
!
!
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!
658,28
;
428,22
;
572,92
;
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;
10,64
;
10,63
:
!
!
l
!
!
!
!
I
Tableau VI~~A: Niveau d'attaques des ravageurs des épis et pertes dues à
R. albipunctella
!
!
!
I
!Niveau général d'attaques !
Perte de I
!
VariétBs
!
rendement
!
!
Raghuva*
! Heliothis** ; (%) !k** ;
!
!
!
!
!
!
!
!
Souna 3
!
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l
22,8
!
10,4
!
!
!
!
!
!
!
IBV 8001 !
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!
74,0
I
12,6
I
!
IBV 8004 !
23,6
!
88,O
!
12,0
I
!
!
GAI4 8203 !
27,2
!
!
!
81,2
!
!
!
19,9
I
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Tableau IXA : Classement des variétés en fonction des pertes dues à
R. albipunctella
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Rang
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Variétés
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4
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GAM 8301
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5
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6
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