*: :b &PUBLIQUE DtfsENEGAL . ...
*: :b
&PUBLIQUE DtfsENEGAL
.
-.".+.-uc-c-uœ."-cc--*--
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
~m.---'--"..s"~--.wcc-~c~
*INSTITUT SENEGALAIS DE
DEPARTEMENT DE RECHERCHES
RECHERCHES AGRICOLES
SUR LES PRODUCTIONS VEGETALES
---------_--_--_----
--------------------___L_____
RAPPORT D'ACTIVITE - 1989
" DU SERVICE D'ENTOMOLOGIE MIL/NIEBE
P=
Amadou Bocar BAL
JUILLET 1990
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES
AGRONOMIQUES DE BAMBEY
(C. N. R. A.)
1
----

--

__
--
--
.lil

c
Pages
PREAMBULE
-
namfque de6 population6 imaginales .............
3
II- - lu
Lutte chimique contre le6 ravageurs des C-pi.6 de mil
Introduction ......................................
6
2-l Matériel et méthodes ..........................
2-2 Résultats et di6cubsions ......................
5
"I
Conclusions .......................................
8
III - Suivi de l'entomofaune millicole en milieu paysan
3-l Objectifs ......................................
3-2 MatArie et méthodes ..........................
9
3-3 Résultat6 et diecussions ......................
Conclusions .......................................
1;
t NIiIIpLK
1 - Dynamique -des populations imqginales d'&nsact@
... ........................
........
14
I I
-
m"lonevl Drc*
Essai minimum insecticides
2-l Objectifs .....................................
15
2-2 Materielet méthodes................, ..........
15
2-3 Résultats et di6cussions............, ..........
15
Conclusions .......................................
19
III-Criblage contre le6 thrfps
Introduction ............................
(. .........
3-l Matériel et mgthodes ...........................
z:
3-2 Rdsultats et discussions .......................
20
C o n c l u s i o n s .......................................
23
ANNEXES
-...__
-- -- -__-
--*
---

rr
L'essai de
lutte
biologique
contre
Heliocheilus
albipunctella De Joanis prévu, n'a pas et& conduit en raison
des attaques répétées de cantharides.
Un essai de controle
chimique de ces ennemis ainsi que des forficules a éte par
contre r0alisé.
Sur le niébe,
l'essai. de traitements chimiques a fait
l'objet d'un rapport sépare daté de Janvier 1990 èt présenté B
la r0union
annuelle de
la Convention
générale
SUi?Z
l e s
pesticides.
Le suivi de l'entomofaune en milieu paysan prévu dans le
cadre du SAPGRAD n'a pas 6th effectué correctement faute de
moyens logistiques.
.n
Ainsi,
les
actions .de
recherches
suivantes
ont
fait
l'objet de comptes - rendus dans ce rapport :
1 - Dynamique des populations imaginales des ennemis
du mil.
2 - Lutte chimique contre les ravageurs des épis de
mil.
3 - Suivi de l'entomofaune millicole en milieu
paysan.
1 - Dynamique des population imaginales d'Amsacta
moloneyi Drc.
- Essai minimum insecticides.
3 - Criblage contre les thrips.
Ce travail a été réalis avec la collaboration technique de :
* " .e
Abou Abdoulaye Yéro DIOP
Ingenieur des Travaux Agricoles
Moustapha DIAW
Technicien horticole
Hamadou NDIAYE Technicien horticole
Ibra DIEYE
Observateur
Abdoulaye DIOP Observateur

c
.
--. .__.-
-----.-.
.
u’

3
1 - DYNAMIOUE DES POPUL&TIONS IMAGINA-LES
Le suivi des adultes d'insectes a t-t+5 effectue a Bambev et
Nioro B l'aide du Pi&ge lumineux "Robinson". Les principales
especes ennemis du mil ont &th suivies dans les deux localités
pendant 160 et 142 jours respectivement. Les résultats des
captures sont portes au tableau 1 et les fiyures de 1 à 10
situées en annexes font apparaître les périodes de capture des
adultes. Il ressort des résultats portés sur le tableau 1 que
Forficula seneqalensis Audinet-Serville et Heliathis armiqgra
Hubner restent actifs pendant la saison sèche. C'est ce qui
ressort du délai de capture 8. Nioro.
Le delai séparant -la
Premiere
pluie
utile du
dt-but
des
captures
d'Aciqona
iqnefusalis Hmps,
Heliocheilus
albipunctella De
Joanis et
Psalydollytta
vestita
Reiclhe
est
relativement
constant de
Bambey h Nioro. Contrairement B toute attente, les captures
regulieres d'A.
iqnefusalis
ont débuté
apres
celles d'&
albipunctella.
Ceci
semble
confirmer
l'hypothese
que
-l'importance Economique du foreur des tiges de mil est de
moins en
moins grande. En effet, non seulement le nombre
d'insectes
capturés
est
faible
mais
leur
apparition
est
tardive et l'impact sur le mil semble amoindri.
Il ressort des figures 1 et 2 des differences dans le
déroulement des captures d'&. iqnefusalis a Bambey et B Nioro.
Dans le premier site deux periodes de capture distinctes ont
eu lieu alors que dans le second, maigre le niveau faible des
captures,
celles-ci ont eu lieu de façon continue d'Août B.
Novembre.
Deux périodes
semblent
néanmoins
apparaftre là
Egalement avec des captures plus importantes
lors de la
seconde période. A Bambey , les captures lors de la deuxieme
periode sont par contre insignifiantes, par rapport b celles
de la première. Les pics de capture sont de 70 et 14 adultes
par jour B Bambey et 10 et 37 adultes par jour B Nioro. Ainsi
donc,
malgré un
niveau fa.ible de capture, A.
iqnefusalis
semble avoir dcSveloppé deux générations pendant la periode de
capture.
Les
captures
ont
éte
faibles
* >
également
pour H.
albipunctella (cf. fig. 3 et 4)
Malgré
:Leur étalement,
l'espece semble avoir développe une 'seule génération avec des
pies
de 90 et
25 adultes par
jour
B Bambey et
Nioro
respectivement.
Contrairement aux deux premieres espéces, P. vestita a et&
capturé en
nombre
relativement
important
& des
pkiodes
coincidant avec l'épiaition du mil soit au stade sensible de
cette
céréale (cf. fig. 5 et 6).
Malgré l'étalement des
captures,les adultes d'une seule genération semblent avoir été
captures en Septembre et Octobre. Les captures ont et& plus
importantes h Bambey. Les pics sont de 1600 et 86 adultes par
jour a Bambey et Nioro respectivement.
4

?
)’
,
.

.-
Tableau X : Captures au piège "Robinson" des adultes des principaux insectes du mil a Bambey
et Nioro en 1989.
*

.
.
I
*
ParamGtres
l&re
Dur@e des
U*e,ts&
_ . .
slxtq
PI m3d.Qerq
pluie
JJy
= p
uti.le(mm) captures
I
*
6
Localités
et date
(-J) délai* total d&lai total délai total délai total délai total
Bambey
h5,8:16/7
160.
57
747
40
786
64
14383
28
17099
10
3022
Nforo
22,5:13/7
142
54
.
404
44
345
70
1202
0
8759
0
2271
* : Nombre de jours séparant la première pluie utile du début des captures.

5
seneqalensis
a été capturé pendant
deux périodes
distkctes (cf.
fig.
7 et 8). La seconde est la plus
importante
aüssi bien pour le nombre d'insectes capturés-que
pour la durée de capture.
Les adultes de @eux générations
c,
semblent par conséquent avoir été capturés avec
environ un
mois d'intervalle entre les deux. Le8 captures ont ét6 plus
importantes h, Bambey. Les pics lors de ces captures ont &A de
1000 et 2355 adultes par jour B Bambey et de 230 et 455
adultes par jour à Nioro.
Les captures d'H.
armigera 6e sont étal&s sur toute la
période de capture. Quatre Zes de capture ont'existé aussi
bien B Bambey qu'h Nioro (cf. fig. 9 et 10). Les captures ont
6th moyennes lors des quatre périodes B Bambey avec un maximum
journalier de
293 adultes
observé
lors de la
troisihme
@riode. A Nioro, les captures ont été très faibles lors des
deux premikes périodes.
Elles ont tsté plus abondantes lors
des deux dernières périodes avec des maxima journaliers de 103
et 154 adultes.
Les nombres d'adultes des principales espkes ennemis du
mil captur6s h Bambey etait plus importants que ceux capturés
h Nioro. Le volt,inisme des espèces semble par contre avoir été
le méme dans les deux localités malgr6 des effectifs variables
dans
les
captures.
L'importance 'd' A.
iqnefusalis et H.
albipunctella semble s'affaiblir dans les deux localités alors
que PI vestita et F. seneqalensis sont captur6s en nombre
relativement important et ~8, pendant la période sensible du
mil B leurs attaques.
h

6
II - X&?HXMIOUE CONTRE f,ES RAVAGEURS DES EPIS DE MI&
De grandes parcelles de mil mises en place pour les besoins
d'expérimentation de lachers de Bracon hebetor Say ont été
fortement infestees par les cantharides et les-forficules. Il
a été par consé,quent ddcidé de tester l'efficacitb sur ces
ennemis de produits insecticides.
2 -1Matérielet:
Lieu t Bambey
Dispositif x Blocs complets randomisés
Nombre de rep6titions L 3
Variété x Souna III
Y'
- Polythrine N 115 t :2 l/ha
2-
"
"
: 3 l/ha
"
C 110 I 2 l/ha
::
"
"
t 3 l/ha
- Endosulfan
t 800 g m.a./ha
5 - Deltam&hrine
r 15 g m.a./ha
t 10 g m.a./ha
8 r T.&oill non trait4
Les traitements ont bté effectués les 13 et 28 Septembre
1989 au moyen de pulvérisateurs ULVA pour la Polythrfne et de
pulvérisateur conventionnel h dos pour les autres produits.
Les observations ont éte effectuèes juste avant chaque
traitement et 5 jours plus tard. Le nombre d'insectes par épi
a 6th ainsi not6,
2 - 2 Pésultats et discus&ons t '
. ,
Les résultats des observations sont portés au tableau II.
Il apparait que l'ensemble des traitements a Qté suivi d' une
réduction tres importante des populations de & vestita. Cette
reductfon a eu lieu aussi bien sur les parcelles traitées que
sur les parcelles témoins. Il en est de mi-me pour ce qui est
de F.
seneqalensis
suite au
second
traitement.
Après le
premier traitement par contre, le nombre de F. senegalensis a
augmente sur toutes
les parcelles
a l'excëption de celles
traitées avec la Deltaméthriiine. La réduction plus importante
avec la faible dose exclut l'id6e d'une plus grande efficacité
de ce
produit
comme en
témoignent
les
resultats
des
observations faites après le second traitement.

c
AAAAAA
a.C
7

8
Du suivi des populations au piège lumineux, il ressort que
les périodes
de traitement correspondent B des périodes de
fortes
captures
des
deux
espkes.
L@S
reductions d e
c. populations
observées sur toutes les parceli.es semblent par
conséquent 6tre le fait d' un effet insectifuge des produits
utilisés
Etant donne que des adultes de P. vestita pourraient
?
Btre retrouves morts sous l'effet d' un traitement
en dehors
des parcelles, ayant reçu ce traitement,en raison de leur
mobilitb, i l
semble
.difficile d e
m e t t r e e n
evidence
l'efficacit4 surcet insecte des différents insecticides. Dans
le cas de F.senegalensis,
un contrôle de mortalité aux pieds
du mil aurait certainement permis de trouver une réponse ne
serait - ce que partielle,
Malgré la reSducti.on,
suite aux traitements, des populations
de P. vestita et de F. senegalensfs, dans une moindre mesure,
-il n'a pas Bté mis en evidence de différences significatives
entre le8 traitements. La réduction genérale observee semble
en effet li4e B Ln effet inwectifuge de certain(s) produit(s),
qui aurai(en)t agi au del& des parcelles traitées par ce(s)
produit(s).
.
‘L

9
I
III - SUIVI DE L ENTOMOFAUNE MILLICOLE EN MILIEU PAYSAN
.
3 - 1 Qbiect1fs
:
c
Les niveaux de populations des insectes sont d'autant plus
variables en
milieu paysan que
les
prat.i.ques
culturales
peuvent differer. Ce suivi permet d'apprécier l'importance des
attaques
d'insectes
sur
différentes
variétés de
mil
vulgarisees ou en cours de vulgarisation.
\\
3 -2 mttsriel et dthodes
:
Le suivi a ét4 réalisé h travers toute la zone millicole,
dans des parcelles mises en place dans le cadre du programme
triénal
semencier.
Compte
tenu de
leur
importance
ces
dernibres années, les foreurs des tiges et les mineuses des
Qpis ont Bté essentiellement suivis. Les observations ont été
-effectuees du 2 au 10 AoQt 1989 et du 5 au 7 Septembre 1989.
Les
attaques des foreurs ont été appréciées suite B' des
dissections de tiges.
?
3 - 3 Besultats et discussions ?
Les résultats des observations sont portes aux tableaux III
et IV. Les attaques des foreurs des tiges ont été d' un niveau
très faible dans
toutes les localités du centre sud avec
néanmoins une augmentation entre les deux observations.
Dans
le cas oti quelques attaques ont été notées, elles Çstaient
essentiellement dues B des larves de Diptères dont les degats
sur le mil sont de loin moins
importants
que
ceux des
Lépidoptères.
Dans le centre nord, les taux d'attaque ont été .,plus
&levBs.
Le nombre d'A.iqnefusali.8 fut encore faible dans la
plupart des localites. Ce n'est qu'a Sam Thiallé qu'un nombre
relativement important de larves a et6 trouve dans les tiges
des variétés IBW 8402 et IBV 8004, essentiellement lors de la
' .
premiére observation. Ce sont ces memes varietés qui, lors de
la deuxième observation ont héberge d'avantage de larves
d'A.iqnefusalis h Tendfoul. GAM 8301 a et.6 duns tous les cas
moins attaqué par les foreurs et le nombre de chenilles d'A.
ignefusalis trouvées dans les tiges a eté le plus faible.
c_
Les attaques de la mineuse des épis ont éti? également
faibles sauf h Tenéfoul sur IBV 8004. Dans le centre sud, IBV
8001 fut la variété la plus attaquée avec un taux de 33,4 %
suivi de GAM 8203 dont le taux d'attaque Cstait de 25,7 % . GAM
8301 a éte indemne d'attaques bien que l'observation de cette
variété n'a été effectuée que dans cette localite où les taux
d'attaque ont varie entre 20 et 87,s % sur les autre variétés.

c
,
Tableau-IIX : Attaque du mil par les foreùrs des tiges
pariode de dissection : Z-10 /08/89
IBV 8001 1 Locale
1'
Att.%l sp.l lIAtt.ll sp.11
4,0
0
10,3
0
E
i
16,7
0
3:2-
0
4:;;
0 8
12,2
I
6,s .
t GAM 8301
f IBKV 8402 1
IEV 8004 1 Locale
Gavane
26,2
29,0
8
19,3
Meouane
47,o
33,3
0
51,l
Niayes
20,7
40,O
12
53,3
San Thiaii&
15,8
29,4
13
34,2
Taïré Sérke
17,8
28,9
4
11.4
Tène Toubab
15,l
13,8
0
24,J.
Moy attaques(b)
25,2
l
29,1
32,2
I
I
33,9
1
Les
N.B.: parcellés de Darou, Diamal, Guenthe khaye, Keur Ndiogou Dieng,
MbitGye keur Abdou et Médina Sabakh ont été également visitées. Aucun
symptbme de coeurs morts n'étant note, nous n'avons pas juge utile de
procéder à des dissections,

L
9
Attaques du mil par les foreurs des,tiges et la sineuse des épis
( Pkfode d'observatiims t S-7 /09 /SS ).
CENTRE SUD
Villages
Souna III
1
1
Locale
.
GAM 8203
IBV 8001
T
<
I
.
L
Att. Tot. Att. Att. Tot. Att. Att. Tot. Att. Att. Tot. Att.
SP1
SP1
SP2
SP1
SP1
SP2
SP1
SP1
SP2
SP1
SP1
SP2
Darou
22,2 0 0,o 35,3
0
14,3 18,7
0
40,o 26,l
0
9,l
Diamal
86,7' 0
83,3 25
30,4
68,7
0
Keur Mbitèye Abdou
11,l 0 9yr
9,l
10,o 33,3
ii 62-S 30,o
20,o
/Keur Ndiogou Dfeng
0,o 0 0,o
7,l
ii
18,2 13,6
0
9:1 12,s
0
15,4
,Keur Samba Guéye
25,0
0 ys3,3 16,7
0
75,0 27,3
0
55,5 11,1
0
25,o
Hedina Sabalch
i7.z.
0 14‘3
o,o
11,l 18,2
2:
0 -' 0 0,o
0
o,o
Soulkou Loyenne
t -0
-
40,o
:
4730
20,o
0
-
'&y. attaques (%)
30,6
15,3 27,3
2!i17 26,9
33,4 24,2
1319
CENTRE NORD
XBMV 8402
GAM 8301
IBV 8004
Locale
spl = A. iunefusalis ; sp2 = p. albimnctella

12
Le niveau d'attaque du mil, aussi bien par les foreurs des
c
tiges que les mineuses
des épis a' été relativement bas dans
toutes les localités suivies. En raison de ce niveau faible et
de la rhduction du suivi tant dans sa frequence que dans le
nombre de villages, il n'a pas été mis en évidence de
différence significatives entre les vari.tés. GAM 8301 a Bt&
n6anmoins
la variete la moins attaquée par les foreurs des
tiges et les mirwhses des epis dans ie centre :nord.
Y

c

14
1 - DYNAMIQUE DES POPULATIONS IMAGINALES D'AMSACTA
MOLONEYI DRC.
4%
Comme ce fut le cas pour les principaux insectes du mil, le
suivi des adultes d'A. moloneyi au piege lumineux "Robinson" a
ëté réalisé h Bambey et Nioro. Dans les deux localités,les
captures
des, adultes
ont eu
lieu
pendant
une
periode
relativement longue avec cependant des pauses importantes.
Ainsi ce n'est que pendant 10 jours allant de fin Juillet a
début Août que la plupart des adultes ont Bté capturé (cf.
fig.11 et 12 situees en annexes). Les captures qui ont eu lieu
en dehors de cette periode, même si elles concernent beaucoup
d'adultes à Bambey tout au moins, sont relativement faibles.
Alors que le demarrage du piegeage a eu lieu tard a Nioro, il
a éte possible de déterminer B Bambey le delai séparant le
debut des captures de la Premiere pluie utile. Ainsi, les
captures y ont'débute
8 jours apres une pluie de 15,8 mm qui a
eu lieu le 16 Juin, bien que le maximum de ‘captures ait eu
lieu environ un mois plus tard. Le nombre total d'insectes
captures a Bambey a et4 10 fois plus important que celui B
--Nioro. Ceci semble traduire la prédominance d'A. molonevi dans
-les zones plus arides.

15
II - ESSAI MINIMUM INSECTICLDES :
.*
2 - 1 Objectifs :
z
Determiner en fonction des varietés et des localités, le
nombre de traitements
insecticides
economiquement
justifie
pour la protection du niebé contre les insectes.
2 -2 Matériel et méthodes t
Variétéa
tements
s
58 - 5 7
:
0,50 X 0,50cm.
IT84S - 2 2 4 6 - 4
x
0,75 X 0 50cm.
.
sitif exDérlmenta&
8 Split - plots
Parcelles principales 8 Variétés
sous - parcelles : Traitements insecticides avec de
la Cyhalothrine (Karaté EC) r 15 g m.a./ha
1 - Témoin non traite : T
2 - traitements B BFi et ii 50% floraison : T1
3 - Traitements & BFI, B 50% floraison et 19
mi-remplissage decs gousses I T2
Nombre de repétitionss ; 5
Taille des parcelles r 7 lignes de 5 m
Sites d'implantation x Bambey et Louga
Qbservations :
Compte tenu de l'importance de l'entomofaune, seuls les
thrips ont fait 1' objet d'un suivi. En effet pendant la phase
végétative, le
niébe a
été
indemne
d'attaques et
les
observations au
niveau
des poquets
n'ont
,Pa8
révélé de
présence
significative
d'insectes. '
Quant .a'ux punaises des
gousses,
Claviqralla
tomentosicollis
St91 en
particulier,
elles ont fait leur apparition tard dans la saison et seuls
.‘ :
les semis tardifs de niébé ont été vivtimes de leurs attaques.
Les'organes floraux prélevés régulièrement dans de l'alcool
,à 30”
sont disséques au laboratoire. Les dénombrements d'
insectes
ainsi
effectués n'
ont pas
révéle une pr(5sence
significative de Maruca testulalis Meyer.
.
2 -3 Bésultats et discus sions :
Sur les tableaux V et VI sont portés les populations de
thrips dénombrées dans les organes floraux et les rendements
du niebé. Les analyses des résultats ont été faites séparement

: .
.
F
1
8 Evolution des populations de thrips en fonctk des varibtBs et des traftements
(BF - Boutons floraux ; FL - Fleurs)
( Vl - 58-57 ; V2 - IT84S-2246-4)
Traitements
- Comparaison de moyennes par le test de Duncan au seuil i3( = 0,05
Les moyennes par variété sont comparées l'une B l'autre a chaque fois.

eau VI. t Rendement du niébé b Bambey et Louga eh fonktion des
traitements et des variétés - 1989.
LOUGA
-'Comparaison de moyennes par le test de Duncan au seuilb(= 0,OS.
Les moyennes par variété sont comparées l'une & l'autre B chaque
fois.

dans les deux localités compte tenu des differences agro-
Bcologiques qui existent entre Bambey et Louga. Dans chaque
localité,
l'analyse
factorielle a
permis de
faire
des
6.
comparaisons entre les traitement8 et entre les variétes.
s
2 -3 -1 ThriDs des fleur@ :
A Bambey, pendant toute la duree des traitements, du 12.08
au 31.08, les populations de thrips ont t-te significativement
plus abondantes sur le témoin non traité que sur.les parcelles
t r a i t é e s .
Il n'a pas
cependant
4th mis en
évidence de
différence significative entre les populations de thrips sur
ces dernikes.
Ce n'est qu'a deux dates d'observations qu'une inter-action
traitement x variété a cCté mise en hvidence, 11 s'agit du
23.08 sur les fleurs, lors du prélévement faisant suite au
premier traitement B BFi et du 5.09 sur les boutons floraux
lors du dernier prélèvement. Dans les deux C?~G, cette inter-
action pourrait etre lice a une présence relativement faible
d'organes floraux sur IT84S - 2246-4 qui aurait une floraison
plus groupée que 58-57. Le peu de fleurs et de boutons floraux
sur cette variété B ces deux dates respectivement aurait pour
conséquence une présence moindre de thrips SU~: cette varieté.
Ainsi, une telle presence ne serait pas due a une moins grande
sensibilité aux thrips
de IT84S-2246-4 par rap,port à 58 -57.
A Louga,
le niveau des populations de thrips
a Bté
relativement faible et ce n'est que lors des deux derniers
prelèvements que des différences significative6 ont 6th mise6
en évidence entre les populations notées sur les différentes
parcelles,
Il semblerait cependant qu'& ces dates, en raison
du stade atteint par le nieb&, les dégats occasionnés par les
thrips soient relativement faibles.
2 -3 -2 Pendement; :
1
:
A Bambey,
une difference significative a été mise en
évidence entre les rendements des parcelles
traitées et non
pour les deux variétks, prises séparément ou ensemble. Maigre
une legère augmentation de poids, suite au traitement effectué
B mi-remplissage des gousses, il n'a pas été mis en évidence
de diffkence significative entre les rendements en grains des
parcelles traitées.

19
Pour ce qui est de la production de fanes, des différences
significcatives
orit été mises
en hidence
pour
la 58-57
uniquement. L'action défoliatrice des traitements insecticides
sur le ni&bé, déjà connue a été encore mise en tsvidence.
* IT84S-2246-4,
à l'image de beaucoup de varit-tés érigees perd
ses feuilles avant la récolte. Le poids des fanes est ainsi
fortement réduit.
a
A Louga oh le,s conditions de production du niebé sont moins
favorables qu'8 Bambey, aucune différence significative n' a
Bté mise en evfdence,
aussi bien pour le rendement(en grains
qu'en fanes. Le traitement B mi-remplissage des gousses,m&me
s'il a permis de réduire significativement le nombre de thrips
dans les organes floraux,
n'a pas 6té B l'origine d'une
amélioration de rendement. Ceci prouve qu'au del& d'un certain
stade de formation des gousses,et pour un niveau de production
donné, un contrele des thrips n'a aucun effet sur le rendement
du niébé. Compte tenu de l'effet negatif des traitements sur
les fanes, de tels traitements seraient d'ailleurs B éviter.
Aussi bien à Bambey qu'8 Louga,
le rendement moyen en
grains
de IT84S-2246-4 est significativement plus Glew.5 que
celui de 58-57. 11 en est de même pour les rendements par
objet. IL semble par consequent que cette variétB,même au cas
où elle n'aurait pas un potentiel de production plus élevé que
58-57,
exprime
celui-là mieux que cette dernibre dans les
conditions de Bambey et de Louga, en 1989 tout au moins.
Les traitements insecticides ont permis de contrôler
efficacement les populations de thrips sur les deux variétes
autant B Bambey qu'a Louga, bien que dans cette derniere
localite, la population était d'un niveau relativement faible.
Compte tenu de 1' absence de foreurs des gousses et de
l'apparition tardive des punaises, le traitement effectué à
mi-remplissage
des gousses n'a
pas été B
l'origine d'une
augmentation sigificative de rendement B Bambey.
Un tel traitement serait donc a préconiser dans les seules
localités où le risque existe. Dans le même ordre d'idees et
* 'I
compte tenu de l'objectif vise par cet essai, il
serait
souhaitable d'inclure un objet devant
recevoir
une
seule
application insecticide. Celle-ci serait ef fectuQe, au Sénégal
tout au'moins, 3 B 5 jours après l'apparition de la Premiere
fleur. Ceci est d'autant plus justifié qu'à Louga il n'a pas
tSte mis en évidence de différence significative entre les
rendements des parcelles traitées et non.

20
III - CRIgAGE CONTRE LES THRIPS :
Onze lignees et une vareté de la collection du CNRA,
identifiées B partir de l'essai de criblage de 1988 a Bambey
ont été implante dans un essai en 1989 h Bambey et Nioro, en
vue de préciser'leur comportement vis h vis des thrips, Ces
entrées ont &é mises en place avec 6 variétes pont TVX 3236
consideré comme temofn résistant.
3 -1 Hatériel et methodes :
Chaque entrée est semée sur 4 lignes de 8 poquets dont les
deux
centrales
sont
utilisées
pour la
dgtermination du
yendement.
Le nombre de répétitions est 4 et 2 blocs ont isté
utlisés B Bambey et b Nioro. L'un des blocs a été protègé
contre les thrips par des applications de deltaméthrine (15 g
m.a./ha & partir du début de la floraison*
.
3 -2 Résultats et djscussion s :
Il ressort du suivi de
l'infestation par les
thrips
effectue B Bambey, que 3 entrees, 407 N, Mougne et Bambey 21,
ont eu une infestation initiale inferieure B celle de TVX 3236
et que l'augmentation du nombre de thrips sur ces variétes a
6th moins rapide que sur cette dernière (cf.tableau VIII). En
ce qui concerne Bambey 21 dont la sensibilité aux thrips est
connue, ce
résultat
est la conséquence d'
une
floraison
precoce et groupée.
sur
d'autres
variétés
celles
citees
plus
haut,
l'augmentation du nombre de 9thrips' a Bté moins
rapide par
rapport à TVX-3236. Il s'agit de 416, 426 et IS86-275.
Pour chaque varieté, l'augmentation de rendement resultant
de la protection chimique contre les thrips
est portée au
tableau ‘VII.
Plus
cette
augmentation
est
faible pour une
variétt- * moins sensible aux thrips devrait être celle-ci. Ce
serait le cas pour
t gl6, 426N, 398N, 58-77 et IS86-275.
Certaines de ces entrées ont par ailleurs eu un score moyen
pour l'avortement qui est supérieur a celui de la TVX-3236.
Ces
résultats
semblent
signifier
que même si
ces
entrées
avaient une certaine résistance vis à vis des thrips, celle-ci
serait de type tolérance. Sur les entrées 426N et 58-77, dont
les augmentations de rendement sont plus faibles que celle de
TVX-3236 ainsi
que
les
scores
moyens
pour
l'avortement,
l'augmentation de la population de thrips a été moindre. Pour
toutes ces raisons on peut dire que leur comportement vis, B
._.

21
bleau VIX t Niveau d'avortement des organes floraux du ni&& B
Bambey et Nioro et variations de rendementq'suite aux
traittzmonb.
I
Score moyen
f
Entrées
r--
Bloc 1 (traite)
IBloc II (non traité) 1
AR %
(B-S 1 Nioro
I
Bambey
I
Nioro
I
407N
1,s
2,2
3,2
580
+ 60,3
415N
1,2
1,7
2,2
5,o
+ 43,4
416N
182
1,7
1,7
4,s
+ 26,2
716
1,7
2,o
2,s
5,o
- 13,7
360N
*
1,2
1,7
5,o
+ 151,2
371N .
2:;
1,s
5,o
+ 36,6
426N
1,2
::2
5,o
+ 12‘0
398N
5,o
+ 5,3
283N
2r;
:2
5,O
+ 42,7
420N
1:2
2:o
5,O
+ 91,7
369N .
1,2
3,2
St0
+142,8
50-77
4,5
+ 16,6
3236
g
2-i
50,
+ 28.1
IT84-2246-4
-2,7
- 31,8
Mougne
1:o
2,7
5;o
+ 99,5
58-57
1,7
4,O
5,o
+194.,0
BUnbey 21
2,o
5,O
f 43,s.
IS86-275
210
4,s
+ 20,6
Rend. bloc 1 - Rend. bloc II
AR % =
Rend. bloc II

zableau VIIly : Evolution des populations de thrips dans les boutons floraux (BF) et dans les fle&s (FL)
B Bambey et rendement du niébé (1 - Bloc trait8 ; II'=‘Bloc non traité).
Nombre de thrips par 25 organes
Rendement
16.08
I
'22.08
1
25.08
1
29.08
(g./parcelle)
B F
BF
F L
BF
'Entrées
1
II
* 1.11
1
II
LO-IN
41,7 41,2
22,l
121,3
1,7
38,7
6,7 236,2
6,7
36,2
28,3
417,0
207,4
129,4
llSN
73,3 56,2
59,0
168,O
5,o 20,o
6,7 238,7
5,0
65,0
25,0
628,2
256,l
178,6
116N
65,0 81,2
32,7
174,o
1,7
33,7 10,O 227,s
3,3
42,s
48,3
302,s
206,4
163,6
116
55,0 90,o
34,7
199,3
1,7
50,o
5,0 283,7
1‘7
86,2
52.7
663,7
71,0
82,9
160N
60,O 63‘7
26,0
135,0 16,t
55,0 21,7 356,2 10,o
57,s
64,3
323,7
283,l
112,7
$71N
61‘7 55,O
28,0
138,3
3,3
27,s 11,7 290,o
1‘7 113,7 286,7
533,7
20514
150‘4
126N
61,7 62,s
48,7
239,7
3,3
61,2 18,3 352,s
100,o
40,o
636,2
161,O
143,7
398N
45,0 117,s
31,7
131,o 20,O ,26,2
1,7 306,2
0:;
46,s
48,3
680,O
88,3
83,8
183N
60,O 63,7
37,0
99,7
6,7
51,2 13,3 386,2
37,s
46,7
453,7
155,6
109,o
LZON
61,f 56,2
29,7
82,O
3,3
40,o
0,O 283,7
?i
63,7
45,0
573,0
245,0
127,8
j69N
56,7 70,O
8‘7
132,7 116,7
43,7
6,7 487,5
1:7
52,O
50,o
658,7
219,0
90,2
58-77
40,o 47,s
72,0
107,7 ;lO,O 57,s
8‘3 152‘5
oto
70,7
22,3
403,7
112,6
96,6
3236
27‘7
162.3
ra4s-2246-4
*ti
65,3 164,3
%x9+ 51,7
957 E9-i
t
t 55-2 SEI
fougne
66:7 57;s
36,O
149,o
1:7 311:2
1,7
68,7
SS,31 587,5/ 222:2
111;4
58-57
85,0 87,2 46,3
107,7
6,7 501,s
117
44,0
36,6
3ambey 21
55;o 77,5 i sgt3
133,7
8,3 365,O
oto i
50,o
74,4
[S86-275
71,7 / 82,5 i 52,O. 1 201,o
23,3 337.5
j
61,2
39,31 466,Ol
158,s
131,4
I

23
vis des thrips semble meilleur que celui de la TVX-3236. Dans
la recherche de varietés moins sensibles aux thrips, on
pourrait adjoindre B ces deux entrhes, 716, 398N, et IS86-275,
pour lesquelles le nombre de traitements nécessaires serait
réduit h l'image de TVX-3236. Il faut noter que 716 et IT84S-
2246-4 ont eu des rendements plus élevés sur les parcelles
traitées; alors que les thrips ont été bien contAles par les
traitements,
A Nioro, peu de fleurs sont apparues sur les parcelles non
traitees.
Ceci traduit l'absence d'une bonne résistance aux
thrips parmi toutes les variétés qui ont fait l'objet de cet
essai.
Concl&ons t
Aucune vari&& parmi celles mises en place lors de cet
-essai n'est hautement résistante aux thrips ; ce qui est
valable également d'ailleurs pour TVX-3236,
considèr8 comme
témoin résistant.
426N et 58-77 semblent cependant disposer
d'une certaine résistance. Leur comportement vis à vis des
thrips
ainsi que
celui de 716,
398N et 1686-275 o,nt 6té
meilleur que celui de TVX-3236.
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