MINISTERE DE LA RECHERCHE MINISTERE DU...
MINISTERE DE LA RECHERCHE
MINISTERE DU DEVELOPPEMENT RURAL
SCIENTIFIQUE ET TECHNIlOUE
INSTITUT SENEGALAIS
OFFICE DE LA RECHERCHE
DIRECNON DE LA PROTECTION
DE RECHERCHES AGRICOLES
SCIENTIFIQUE
DES VEGETAUX
-
-
ET TECHNIQUE OUTRE-MER
DEPARTEMENT DE RECHERC:HES
SUR LES PRODUCTIONS
C.N.R.A,, c EAWEY . . S.D.!,
VEGETALES
2 $ J&$! 1984
Lb te . .__.__..__. _--..- -.I --.-..._ ..___‘_ I__
N:m&a . . ..-.-..-. Qw-/
---_ -..-.- /Dst
-.
Mois Bdfetin
LlTl;L_ -.
..-.....- . . . . . . . . -q-- . . . . . .
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5estindaire
.k
RfUNION A N N U E L L E D E C O N C E R T A T I O N
EN MATIERE DE
P R O T E C T I O N D E S V É G E T A U X
9”” REUNION, CNRA DE BAMBEY, 15 JUIN 1983

LISTE DES DOCUMENTS PRESENTÉS
l- Natw SynthWques sur la campagne 1982 du labora-
toire de Malherbologie du CNRA de Bambey,.............
S. FIESNANDEZ
29 Les moistssures des grains du Sorgho...‘;............. D. LOWEL
3- Activites du Service Pathologie du Nil...,............ D.F. MBAYE
4- Principaux tisultats de la campagne 1982 en matike
de protection vég&ale . . . . . ..*......*..........*.....
DYALLO, S., BTSBNNE, 3.
MBODJ; Y.
s- Protection phytcsanitaire des plantes maraichkes.....
COLY, E., DEFRANCQ, M.
MBAYE, A.A.
69 Projet CILSS de Lutte Irrtegree. Composante Nationale
du S&&gal, Laboratoire de Niera du R~P.........~...
BOS, W.S, BXATRAGAR, V.S,
GAEWKAR, R.T.
7- Rapport s%r les activitb de la Direction de la
Protection des Wgétaux en 1982/83...................
F . DIOP
8- Activités de 1'OCLALAV au Sén&Jgal en 1982 . . . . . . . . . . . .
GERMAIN, G., PROT, J.C.
9. Activit@% du Laboratoire de Nknatclogie de 1'ORSTOM..
REVBRSAT, G.
10 - Activitds du Laboratoire de Virologie et Bacteriologie. DUBERN, J.


NIANG
Abdoulaye
DPV/MDR
Entomologie
POCTHIER Guy
ISRA
Département/SYSTEMES
PROT
Jean Claude
ORSTOM
N6mat:oloqi.e
WUZIERE Andr6
ISRA
Directeur Secteur Centre Sud
SARR
P. Léopold
CNRA
PtSdoloque
SARR
Mamadou
CNRA
Thytopharmacie
WADE
Moctar
CNRA
Malherbologie

AVANT PROPOS
La IX réun!Lon annuelle de concertation en :matière de protection Ides
végétaux s'est tenue le Mercredi 15 Juin 1983 au CNRA de Bambey et a regroupe
la presque totalité des chercheurs et d6veloppeurs intervenant dans ce secteur
de l'activite agricolle au Sénégal.
Comme à l'accoutumée, les divexs secteurs repr&sentGk ont passé en revue
leurs principaux résultats pour 1982 et les projets de programme pour 1983.
Neuf années apres la première réunionp tout observateur a pu noter que
les rangs de la protection des végétaux se sont bien étoffés au Sénégal, qu'il
y a certes eu beaucoup de départ mais aussi de nombreuses arrivees. Le projet
CILSS de lutte intégrée implanté depuis 1981 (voir rapport réunion 1982) continue
de mettre en place ses structures. La Direction de la Protection des Végétaux con-
tinue de se renforcer.
Tout le monde a convenu que cette 9è reunion Gtait une étape importante
et que quand on aura tiré le rideau sur elle, une nouvelle réflexion devrait se
développer pour donner une nouvelle dynamique à cette forme de concertation qui
a été et qui est tou:jours le cadre privilégié de confrontation des spécialistes
de la protection des plantes au Sénégal.

.
.
Document No 1 : NOTES SYNTHETIQUES SUR LES RESULTATS DE LA CAMPAGh'E 1982
DU LABORATOIRE DE MALHERBOLOGIE ISRA CNRA DE BAMBEY
S. HEPNANDEZ
Le programme "Desherbage chimique des principales cultures pluviales
de la zone soudano-sahélienne" a bté poursuivi sur les 3 thèmes suivants :
1 - Détermination des principales adventices au stade plantule.
2 -' Désherbage chimique des légumineuses (arachide, soja).
3 - Technique d'application des herbicides.
Les essais ont eté menes sur arachide à Eambey et sur soja $ Séfa. Sept
herbicides ont été testés sur arachide, 8 sur le soja. De plus des tests herbici-
des sur arachide ont été réalisés en milieu paysan.
Malgré les pluviométries totales déficitaires 8 Bambey (446 mm, normale
660) et Séfa (779 mm, normale 1 200), les hcsoins en eau de l'arachide T3-30 et
du soja 44A73 ont été juste couverts.
1 - DETEPJ4INATION DES ADVENTICES AU STADE PLANTULE :
Pendant l'hivernage, il n'y J pas eu de nouvelles adventices importantes
identifiées au stade plantule.
2 - DESHERBAGE CHXMIQUE DES LXXMINEUSES :
2.1 - Arachide :
--------
Nous disposons de 7 traitements herbicides sélectifs de l'arachide dont
5 sont applicables soit en traitement classique soit en bas volume, 1 en granulé,
1 mélange avec l'engrais. 11 faut étudier maintenant :Le problGme de l'enherbement
des parcelles en milieu paysan et analyser les contraintes du passage des herbici-
des dans le milieu réel.
2.2 - Soja :
-w-h
Deux nouveaux herbicides ont été testés sur le soja, il s"agit du butm
appliqué en pré-semis incorporé ou en post semis pré-levée et de l'association
dlpropétryne-nétolachlor
en post-semis gré-levbe. L'efficacité des traitements
herbicides n'a pas pu être mis e en évidence du fait de l'enherbement insuffisant
des témoins dans les essais de tri logarithmique et de comportement (pourcentage

2
de couvexture moyen des ;Idventices 14% à 30 JAS au lieu de 95% normalement). Les
seuls enseignements ont porté çur la phytotoxicité des 'herbicides sur la varié-
té 44 A 73. Leurs phytotoxicites obscrv&s sur la varieté 44 A 73 et leurs arrières
effets sur maïs *St riz pluvial nous obligent à ne recommander que le traitement
de post semis-pr6le&e avec la butraline à 1 920 gma/ha (soit 4,2 1 MEX 820) -ip-
pliqu6 en traitcmcnt classique ou en bas volume (Handy, buse jaune, 10 l/ha) 0
Du point de vue pratique, la plus pnrt des herbicides couramment utili-
sés sur soj-2 en zone tropicale ont été testés et se &&:Lent phytotoxiques sur
notre variété 44 A 73. Une réorientation du programme herbicide s'impose pour trou-
ver une autre variaté qui ne soit pas sensible aux herbicides couramment utilistss
sur soja en zone tropicale.
3 - TECHNIQUE DDAPPLICRTION DES HERBICIDES :
- - -
3.1 - Flélange herbicide sur engrais granulG 2
----------_.----._--1___1_1____1____11__."
Le mélange trifluraline sur engrais à froid a &é realisé par petite
quantite au laboratoire sur la base de 1 00 qma de trifluraline (soit 2,5 l de
TREFLWY CE 480) avec 150 kg d'engrais 6-20-10). Le mélange doit être fait une à
deux semaines avant utilisation.
3.2 - Epandeur granulé pour mélange triflurzlins sur engrais :
----lru^l--.----------I-------------~.-------~..-------~----
Le prototype, en cours de realisntion en collaboration avec le Service
de Machinisme Agricole du CNRA, ser.3 mont6 derriCre un semoir Poly Eco et testé
en 1983. Il permettra de gagner du temps pour 1: mise en place de la culture dgara--
chide en faisant sigultanement le semis, l'épandage de l'engrais et de l'herbicide
en localls~ sur la ligne de semis.
3.3 - Application 'bas volume do l'association terbutryne-métolachlor :
-------.----------I-----------------.----"-----.---'-----_.-_- -me---
On utilise L<e pulverisateur rotatif HANDY muni de la buse jaune à raison
de 2 lpc (IGRAN COMBI CE 400 (H) CIBA GEXGY) et 18 1 d'eau,/ha.

HEPBICIDES SELECT"IFS - ?OrJR LA CAMPAGNE 1982
T<ableau no 1 :
__e--..
i--
!
!
!
1
DOSe
Application
!
!
!
Nom commercial !
!
Herbicide !
!
C u l t u r e !
RBgion
!
f o r m u l a t i o n !
!
en 1 ou
!
!
!
!
Epoque
!
Mode
I
1
!
; kg/ha
!
!
- -
- -
!
!
1
!
!
!
T\\ri LInfil
1 " r."‘.&y +&.A 44
2 1
*
---^ -
!
, s . \\,L&t4.w.AI
ccr<rr.. r-37 1-J
i
i Fr2 seziis en sec
i
. UV cvt5t; incoqJul.~tion
!
;Sine Saloum
!Vcrnam 10 G
!
25 kg
!Pré semis en sec
!G
avec incorporation
8WiCHIDE
!
!Centre
!Tréflan CE 48
!
2 1
!Post semis pré levge
!EV avec incorporation
!
!
!
!
!en humide
!
1
,Casîamance
.
!T18flan cngraio
!
150 kg
!Post semis pré levge
!G
nvec incorporation
!
!
!CC t*.x-l CE 400
!
3 1
!Post semis (3 JAS)
!&Cl l/h,z - BV
!
!
! IC F?AN coubi CS 400 1
2 1
!Post semis (3 JAS)
!400 l/ha - BV
!
!Sine Saloum
!Gt sutènci SO0 FW
-
2,4 1
'Fcwt semis pré levée
-,V
! -.--SOJA
! casaiiance -------!Fi ex 820
r.
---.--
4,2 1
'Post semis pré levée
!BV ou 200 :l/ha
1
,
.

!Lzso CC 48 +
!-
3,2 1 + 1 l:~ost semis prci; levee -il80 l/ha ou BV
!
!
!Gesaprin FW 500 :
!
SORGHO
!Sine Snloum
1L2sso GD
4 1
! Post semis pr6 levée
'180 l/ha
!
!
:Priamagram F:it 500 :
5 1
1 Post semis pré le&e
j180 1,'ha
I
!
. --.-
..---
!
!
!Sine Saloum
iGCsatxim FW 500
!
5 1
!Post semis, mafs l-2 f. !BV ou 400 l/ha
!T,azaîon, 50 1
!
Y.US
!Casamance
!
51
!Pcst Semis# m-lis 1-2 f. !BV ou 400 l/ha
!
!S* C;rientiiL
!w?imagram FW 500 !
5 1
!Pcst seuis, mafs l-2 f, !400 ïjha
!
!
-l--
!
!
!
.-
1
!Casùmance
!Prdforan CE 309
!
1n 1.
!Post semis Fr6 lev&
!BV ou 2oc, l/ha
!
!S. Oriental
!Pmex 820
!
4,2 1
!POPlz semis pre levee
!EV CU 200 3./Wa
! 2IZ PL~UVIAL !
!Ronstar CE 250
!
4 1
!Pcst semis pré levee
!BV ou 400 l/ha
!
!
!Tamariz
!
8 1
!Post semis 10-15 JAS
!Bv ou 400 l/hn
!
I
!
!l à 2 f, graminee
!
!!
i
IBasagran PL 2
!
8 1
!Post semis 15 JAS
!400 l/ha
!'
!
!
!
!2 f. gr,aminee
!
!
!
1
!
!
!
-..
r, x Granulé
JAS = Jours Après Semis
BV = Bas Volume
f = Feuille

4
Herbicides. appliqués en Bas Volume. Campagne 1983
Tableau n' 2 :
!
!
!
!
1
!
1
!
!
!
! Culture !
Nom Commerciale
Bouil- !
Appa-
! Couleur !
Ité d'eau 111.e L/&a !
reil
! buse !
!
!
.
!
!
--1-,
-----a
--
!
!
!
!
!
T
r
!
! Tréflan CE 48
!
2
!
9
!
11
! Rerbi
1 Bleu
!
1 Stomp CE 33
!
3
!
8
!
11
! Herbi
! Bleu
! ARACHIDE! Gesatène FW 500
!
2,4
!
7,6
!
1 0
1 Handy
1 Jaune
!
! Cotodon CE 40
!
3
!
17
1
20
! Aandy
! Rouge
!
! IGRAN combi CE 400
!
2
!
18
!
20
! Handy
! Jaune
!
!
!
!
!
!
!
!
_II_-
II-
-
!”
!
! mars
Gésa,prim 500 F'W
!
5
!
!
7
!
!
!
!
!
12 i Handy
i
Jaune !
!
! Tazalon SC! L
!
5
!
7
!
12
; Handy l
Jaune
!
!-
!
!
!
!
!
!
! Préforan CE 30
1 0
!
0
!
1 0
!
! HanEYlr
! Jaune ,
! RIZ
! Amex CE 48
! I-landy
!
Jaune i
! PLUVIAL ( Ronstar CR 250
!
4,2
; 5,8 ; 1C
!
4
6
1 0
! Herbi !
Bleue !
!
I Tamaris
!
8
; 12
!
20
.
!
I Handy
! Rouge !
!
!
!
!
-.
!
! Lasso CE 40
!
1
!
3,2 t
!
! SORGHO !
+
!
f
!
5,8
; 10
; Herbi
!
!
! Bleue t
1
! Gésaprim 500 1%
!
1
1
!
!
!
!
Berbicides granulés applicables sur arachide. Campagne 1983 :
Tableau No 3 :
-
-.
!
!
!
!
!
!
Nom
!
Daçe !
Sable !
Qxmt5.t.é to- !
1
commercial
! kg/ha ! kg/ha ! tale c%pandage !
!
!
!
1
Kg/ha
!
lTréfL&ngrais
!
150 ! 0 !
:L
!
!!Vernam 10 G
!
25
; 75
;
!
!
lO0
!
PI_C-

Document no 2 :
PHYTOPATHOLOGIE DU SORGHO -I ANNEE 1982
D. LOrnL
1 - ~OISLSSURES DES GRAINS DU SORGHO :
C'est un terme général qui décrit les actions individuelles ou combi-
nées de facteurs biotiques ou abiotiques dont la resultante est un grain de mau-
vaise qualité. L'rltkation du grain commence dè s l'épiaison par des; contamine-
tions et peut intervenir jusqu'au moment de ILa récolte, Cette dépréciation de la
gualité du grain se situe à plusieurs niveaux :
- Altération de l'aspect du grain
- Modification des qualftés technologiques et alimentaires
- Mauvaise qualit de la semence.
Le principal objectif de la majorite des programmes d'amélioration du
sorgho est l'obtention de variétés à cycle racourci. Ces variétés voient leur
maturation s'effectuer dans des conditions très favorables à l'installation et
au développement 82 moisissures. Ainsi en sélection ces moisissures du grain sont
-.-".-I-I_I- _..,._-. Y
actuellement le principal problème pathologique du sorgho dans le mondc.
_--__-<LI_ l_-.--l--.-...w .-.. ~- __-----.--- -...-.--w---
2 - APPROCHE DU PRCBI~EME AU SENEGAL :
Dans le processus de sélection des lignées,intervient dès :La 2'3 un test
de vigueur à la levée qui permet de choisir les descendances les plus vigoureuses
des croisements. Cette notation de vigueur intègre2 la fois le taux de levée et
le développement végétatif des plantules.
Indépendamment de la valeur génétique de la graine, et de l'histoire
de la plante-mère, la vigueur à In levée dFjlpenc3 besucoup de la mfcoflore dont les
principaux éléments sont :
a) - le groupe des fusarium avec :
F, mon.iliforme
F* sohni
F. ergiseti, F . l o n g i p e s

F, sporotrichoi’des
F. flocciferum.

b) - Curcularia sp.
cl - Dos champignons à pycnides du genre Phcmn.

Les fusarium peuve@t contaminer très profondément la graine ct atteindre
l'embryon. La graine pr&ente alors un b& aspect mais la vigueur à Za germination
est fortement altkee.
Curvularia cossede également un pouvoir colonisateux important.
Les autres genres interviennent surtout dans l'aspect du grain.
L'analyse du pouvoir -pathogène de ces champignons à la fois sur plantule
saine et sur grain inocule à epiaison montre que chacun 'd'eux perturbe la crois-
sance des plantules dès la germination en inhibant la croissance des tiges ou des
racines. La plantule est alors incapable de coloniser correctement le milieu.
Far ailleurs, nous avons entrepris une description statistique du com-
portement de 40 vari&tés, représentant une bonne partie de la variabilité génGti-
que du matériel uti.li.sé , par vingt cinq variables relatives aux moisissures mais
aussi à des caractères agronomiques et morphologiques. Les liaisons entre les va-
riables sont étudie-es et des groupes de compartements varietaux homogènes sont
recherchés.
Une première analyse permet de dëgager 4 groupes de variétés :
le/ - Variet&s peu contnminëes par Fusarium :
SO-73
Nqa White
54-39
58-1
CE -90
54-54
68-29
63-105
2"/ - Variétés peu contanin&ï par Curvular!ia :
sa-73
2936
54-33
2964
58-l
E35-1
Naga-White
7602-026
CE 145
9540-63
CE 180-117
3O/ - Varietés ayant une bonne vigueur à la lsv!k -
50-73
63-105
54-39
CE 157-95
58-l
CG 180-54
54-38

7
Ainsi 3 vc?riét& SC! ddcagent par :
- leur quslite :
m-73
AI? , qrain rouge, sans couche brune
._ l*glr çtz&iJ.ité :
54-39
An+ r' grain rouge, sans couche brune
58-l
t
An , grain blanc, sans couche brune
de type guinka.
Les vsriétt5.5 "anéliorées" ne sont pas intrins&uecnent mauvaises, cepon-
dan fdu fait de leur instabilité de repanses,
sUes sont souvent inclassables,
à l'inaqe du témoin de vigueur Naca-White.
CONCLUS IONS :
La qunlité de 1s semence est déteminee ~XC :
1°/ - Les oùrsctM.stiques ,&néti.ques de 13 vari6te ;
2'/ .u LFexistênce d'un stress hydriwe subi par 11 plante-&re
3'1 -- L.a pl.Csence des moisissures.
Un nouveau t&noin de viqueur devrait &tre choisi, plus performant.
Enfin, dans le jugement d'une variSt5, les w.rî.&l.es doivent etre hi&rarchi.s@eç
en fonction des conditions de l'expérinentntion./.

8
scument NC 3 :
PATHOLOGIE DU MIL - 1982
Bans une note synthétique, j' avais présenté à notre réunion de l'année
dernière, les différents problèmes posés par les trois principales maladies du
mil, à savoir le mildiou, l'ergot et le charbon et la programme que je comptais
mener. Malheureusement ce programme était ambitieux ,par rapport aux moyens dis-
ponibles. Le service Pathologie du mil n'avait ni les moyens financiers, ni les
moyens humains suffisants. C'est pourquoi il n'est plus surprenant que la quasi
totalité du travail réalisé ait concerné le mildiou *qui est le problème le plus
préoccupant. pour lc moment pour les sélectionneurs 'et sur lequel ils souhaitent
avoir des données les plus nombreuses et les plus fi'ables.
A ce jour, malgré la multiplicité des mSthodes de lutte, aucune solu-
tion satisfaisante n"a été donnée au problèma du mildiou.
A long ternie, la protection du mil contre le mildiou devra nécessaire-
ment conjuguer differentes méthodes de lutte judicizzsement choisies et associées
compte tenu, par ailleurs des impératifs économiquesp s‘:)ciaux et écologiques,
Cependant, eu égard au bas niveau de productivite de la culture :?aysan-
ne et aux prix trop 61~~5s des pesticides, nous avons dejà signalé que la méthode
de lutte génetique , par la création de vari&& rkistalates au mildiou doit être
la voie à suivre. Nous avons aussi défini la dBmsrche méthodologique ainsi qu'il
suit :
1*/ - Identification des sources de r&ist;lnce
z”/ - ~n.Ayse de la nature des résistances
3*/ - Etude: du (ou des) mécani~mss régissant ces résistances
4O/ - Etude de In stabilite des resist~anccs
sa/ - Utilisation des rdsistances en sélecticn
6"/ .- Etude deo problèmes techniques et Gconcmiques posés yar l"z~~pli-
catic.n de cette méthode.
Compte tenu des moyens disannibles,
nous sommes nous propos& de com-
mencer notre travail Tar l'identification des sources dc résistance.

F$ais cette identification lasse au préalable par la mise -iu point des
m&hodes de crihlage ,~ermettant d'avoir des rkçultats fiables et reproductiblcs.
l'est pourquoi, la premiers etane a Bté la m:Lse au point d'un disposi-
tif expérimental de criblage de variEtés de mil permettant une bonna ccnfronta-
tion de la plante-hôte et du parasite.
le principe consiste à cribler le matericl vtSgéta1 en utilisant le peu-
voir infectuzux des zoos-cres. Prur cela 011 "importe" l'inoculum initial (en
fructufiant des zcos~ores sur des variEtés de mil crè; sensibles semées dans des
pots au laboratoire ; ces pots sont transport& dans ces parcelle; dlessai pour
favoriser le develo-pement et la prnnagntion uniforme de l'inoculum à travers
les parcelles d'essai (en assurant une forte humidité par 1"installation d'u.
système d'irrigatinn par brumis
k U~S).
4 vari6W.s de r5action vis à vis du mildiou
assez connues ont 6t6 utilisées. Deux dispositifs ont <Zte testés :
- Cispasitif A :
Ici les lignes infestnntes sont placees parallele~ent
-.-
aux lignes-tests. Ce disTosi.til devrait permettre de créer une pression de zoos-
.prres suffisante nour l'infection, uniformement r+artia à trwers toutes les
parcelles.
- Dispositif B :
Ici les lignes infestantes sont placées perpendicu-
lairement aux lignes-tests. Ce dispositif devrait yermattrle de connaître d'une
pnrt, la mndtr et lr; distmee de mc,p?~gatim du nildi-u et d'autre part,, 1"effet
de la vari& sur cette ~rnoagnticn.
Il ressxt dt; cette étude que :
Le dispositif A est beaucru? plus efficace que le dispA.tif B es+ il
permet une nressic\\n d'inoculun beaucoup F~US forte et une meilleure r$>artition
de cet irwculum à travers les ~,zrc~Mes (1 'essai ce gui permet d'avoir des resultats
plus fiables.
Cett,? technique d'inoculation artificielle ad.aTt@e 2 nos conditions
agrobioclimatiques et fin,ancières I permet de faire aussi un criblage efficace
des diffkentes variétEs de mil vis à vis du mildiou, Cet outil inest+m2ble pour
les sélectiznneurs ~r&ante beaucrur: d'avantages ?sr ra??r\\rt aux .autres m&hodes
de "Screenint.". Ce.yendant, l'efficacite de c.e dis::cBitif dérend de l'exécution
‘.”
correcte de lzoutes les opérations et surtout de l'irrigation avec les brumireurs
qui doit s'effectuer le @us souven t ncssible et tard le s;ir.
Ce dispositif yzésentc :aussi quelques insuffisances : il ne ;errnet xs
de connartre la nature !Ses resistances identifiees et '?n nc! maítrisc ~c7.s tnutes les
dxm&zs telles que les crnditims environnment~les sux 1s yr?cèssus C:id+hi.ol:;-
gique du mildiou.

10
Donc ce dispositif doit etre am6lioré pour combler les insuffisances
signalées ci--dessus.
En attendant des améliorations possibles de (ce dispositif, nous l'avons
mis à profit pour tester les variétés fournies par les sélectionneuxs du mil du
C.N.R.A de Bambey pendant la campagne 1982-1983, Mais malheureusement le disposi-
tif mis au point n'a pu être pleinement utilisé. En effet, le matériel d'irriga-
tion avec les brumiseurs n'était pas disponible faute de moyens finan#cicr>. Le
dispositif utilise dans le travail de screening a donc été modifi6 par rapport
à celui antérieurement expérimenté.
Cette experimentation nous a permis de mettxo en ?vLdence un certain
nombre d'entrees capables de contrôler le developpement du mildiou. Elles sont
au nombre de 32 : IBV 8001, IBv 8004, ICMS 781’3, PS 90-2, H7-66, H9-12'7, 3/4
~1a78, CSMl, CSM2? CSMJ, CSV4, CSM25, CSM26, CSM35, csb!48, CSM50, ICNS 8150,
H 18-83, ~7-88, H9--124, ~12-30, ~24-35, H4m.24, H7-116.
Mais on ignore la nature et la stabilite de ce matériel. Il eut été
très intéressant d'envisager l'étude de ces problémes, car ces études fondamen-
tales que nous devons <border d'une façon prospective devraient nous aider à
mieux cironscrirs lec seuils des résistances identifiées et leur manipulation.
On a pu, de plus, identifier un matériel qui, bien que moins résistant que le
précédent, peut prkenter un certain intBrét et sa résistance peut être amélio-
rée. Ce sont H24-38, CSM5, CSM8, CS@’ Y CsfI27, CSM30, CSV39 F CSM40, CSM42, CSM34 r
CSM43: CSM51, et Souns III, IBV 8207, IBV 8109, Souna III (1)‘ IBV 8004 (CI),
H14-71.
On a dBtcct6 z~ussi du matériel sensibls. Ce sont : Témoin Bambeyp c~M28,
CSM29, CSM31, CSM32, CSM33, CSM36. CS?d37, CSM3,Q, CSM41, CSM45, CSP%, CSM47, CSM49,
Souna III 10).
Dans la deuxieme partie de notre travail, nou; avons effactué des mis-
sions de prospections dans les essnis des Chercheurs et dans champs-paysans à
travers le S&égnl et la Gambie.
Leç résultats de ces prospections nnt montre que pendant la Campagne
agricole 1982-83 :
n*/ - Dans 1: région du flruve ct dans la partie ‘Est du Sénegal oriental
la culture du mil est trh peu d6veloppée 2 la suite de la sécheresse presque
chronique dans la Premiere et au relief très ,accidenté dans In deuxième,. On y
rencontre t&s peu de mildiou.

11
SO/ .- Dans les parties centrales du Sénégal Oriental et du Sine Saloum,
on cultive actuellement du mil du type Souna. Ici, l'incidence du mildiou et des
maladies foliaires, au moment des observations est assez importante.
3”/ - Les conditions Gpidémiologiques dans ks 3.ocalités de Sefa et
de Djibélor ne semblent -as très favorables au développement du mildiou.
4"/ - Pour Yergot et le charbon, la pression de sélection est très
élevée à Séfa et à Djibélor, mais pour l'ergot, c'est 9 Sefa qu'elle semble plus
importante, par contre pour le charbon, les conditions de Djibélor semblent plus
favorables,
50/ - Dans la région de Thies et de Zouga, à la date d'observation
(40 jours apres semis),. sur le mil et sur l'arachide, on remarque une .faible in-
cidence des m.ladins: cependant les maladies foliaires ont été les plus importantes.
Programme 1983-1984 :
Y
- Estimation des pertes occasionnées par le mildiou, le charbon et
1 a ergot du mil ;
- Pévélation des niveaux de resistance des variétés de mil au mildiou,
à l'ergot et au charbon ;
- Etude de la variabilité physiologique de S. graminicola, de C. micro-
cephela et T. pennicillariae
- Contrôle du mildiou par le méthalaxyl
- Etude de l'épidémiologie du mildiou au champ
- Test de longévité et de la viubilité des oospores de S. graminicola ;
- Etude des vloies d'entrée des oospores de S. yraminicola dans la plante ;
- Etude des voies d'entrée des zoospores de S. qraminicola dess la plante ;
- Etude de Isefficacité de fongicides systémiques contre le charbon du
- Etude de mi:Lieux de .multiplication et de conservation de C. microcc-
phala :t de T. penicillariae.

3. 2
Document ,N" 4 : FR.INCIFAUX RESULTATS DE LA CAMFACNE II 952
I-
EN MATIERE DE PROTECTION VEGETALE - CRI; DE DJIBELOR
Souleymane
DIALLO, Mafherbologiste
Jean ETIENNE,
Entomolo$.ste
Yamax MBODJ "
Phytopatholc-iste
i - MALBERBOL%IE :
1.1 - Identification des especes adventices :
---C1--._I-l-._--l--~.~"---------------.--
La récolte. la d&ermination et la mise en collection d'échantillons
de plantes adultes démarrées en 1981 6~ sont Foursuivies en 1382. Environ 350
espkes ont @té identifikes et des échantillons mis -n herbier.
L'objectif est de constituer, en herbier de r@férence, une collection
complète des mauvaises herbes rencontrëes dans la région, en c-tendant l'aire de
rrécolte vers la Moyenne puis la Haute Casamance.
En vue d'kude morphologique pour la reconnaissance aux stades vkgéta-
tifs (stade plantule notamment) 1 une collection de semences des principales esp@es
a étQ démarrée et 68 khantillons ont pu I-tre réunis,
1.2 - Inventaire des mauvaises hexbes du riz :
------._-,---."--<Y.___________I______O_--.-
En 1982, les prospections effectuge s dan3 41 Localités ont couvert
essentiellement la sous-région de Basse Casamance. Au total 94 relevés ont éte ex&
cutés dont la majeure partie (60) sur rizières aquatiques ou semi-aquatique, lez
3G autres relev& sur cultures exondées dont de riz pluvial.
Le nombre des espèces adventices recenc&es sur riz aquatique ou de nappe
s'elève & 179 réparties on 35 Familles dont le3 plus importantes sont :
les cyp@racécs
:
38 espèces
les Poacés,
:
37 espëces
les RubiacBes
:
i4 esgêces
les Faba&es
11 espèces
les Scrofulariacées
"
7 espèces.
Los 10 pramikt-s espèces les plus iiiportantes sont Ludwiqia hyss@fo-
lian Sphaeranthus seneqalensis, Cypetus haspans, Bacopa crenata, Paspalum orbiw-
ïaire,
Fuirena ciliaris, Cyperus diformis, Leersia hexandca, Fimbristilis dicho-
toma, Exagrostis sp*


13
Sur cultur~exondées, 132 esp15ces ont Bte inventoriees~ reparties en
23 familles dont les plus représentées son% :
les Graminées
:
27 cspè~ces
les Fabacees
:
32 espèces
les Cypéracdes
:
17 espèces
les Rubiacées
:
9 espèces
Les 10 premi+re(r espèces les plus importantes sont Mitracar~~~~s sca.ber,
Digitaria cifiaris, Bc;rreria stachydea, Fimbriatilis hispidula, Bactyloctenim
aegyptium, Cyparus cuspidatus, Digitaria longiflora, Eragxostis tremula, Penni-

s e t u m pedice~latum, Ipomea eriocarpa.
1.3 - Essai de valeur pratique de désherbage chimique du ris oluvial :
----------------,--,----------------------~~--~-~------~------
Cet essai mis an place au Papem de Diana-bah avait pour but de vérifier,,
dans des conditions différentes que celles de la zone :le Séfa, l'efficacité des
herbicides préconis& puur le d&herbage du riz ,pluvia:l.
Les quatre herbicides testés :
Fluorodifène (PREFORA) 3 kg m.a/ha, en prélevCe
Butralin
(AO4ELA320) 2 kg m.a/ha en ,pr6 lev&
Oxadiazon
(RCNSTAR CE 250) lkg m.a/ha en .?rclevée
Propanil/benthiocarb (TAMARIZ) 8'p.C/ha 10 Jours après semis ont montré
un comportement Qquivslent et non significativement difforent, du point dc vue
rsndement, du désherbngc m*5canigua (2 interventions).
1.4 - Essai d'évaluation on milieu oaysan
du d&&tirbaas chimique du riz
--------.----.--------_II .". .--^--: ---mm L --------. -_ . ..-. =i ..-. I.___.~ -_.-y------
Cet essai conduit en collaboration avec le PIDAC a GIS implant2 dans
six sites de Basse Casam:ince. Les trois herbicides test& : fluorodifène (PREFORAN)
Axadiazon
WJNSTAR cE 2!5O) p Propanil/benthiocarb (TAKARIZ) ont donne, malgrd uno
variation selon les sites, des rendements moyens équivalents et tous sensiblement
supBriçrurs au rendement obtenu avec lo desherbage manuel (mdthode locale).
11 est prés y d e reconduire cet essai et de Suivr:e de plus près l'u,tili-
sstion de la main d'oeuvre à fin de fsire une Evaluation 6conomique.
1.5 - Programme prt5vu pour 1983 :
---i-.,.--- ---_. ------.--Y---
lQ/ - Etude dcr la flore adventice (Riz submerge et riz pluvial)
Poursuite.! de l'inventaire des mauvaise<+a herbes en Basse Casamance
ct Clergissement de 1‘2 zone dc prospection vers la Moyenne Casamance ;

- Identification des especes (Collection) :
30
i, / - Evaluation des pertes dues aux mauv~4se.s herbes on milS.ru p.%ysdn
(riz pluvial et submerg8) ;
30,/ - Fsszi de nuisibllité dos mauvaises hsrbes du riz pluvial (strict
ct de nappe) ;
Llc/ - Ess;3i S.W les techniques culturnles en leI.%tion avec le contrôle
de l'enhcrbament (riz submergC, riz de nappe) ;
50/ ‘- Essai muLtilocn1 de desherbage chimique du riz pluvial (strict ot
de nnnpe) ;
G"/ - Ev.?luation éconor&g,ue du deshcrhnge chimi-luo zsur la base des herbi-
cides
déjà vulgariés (ou en pre-vulgarisation) ;
7"/ - Essai de comportement herbicide sur riz submergé.
2.1 - Inventaire sntomologiquc de 1'Agrocoencse du riz :
..- ------------- _c----II--uI-----_--u----------.---.-.-
LEorientation des méthodes de protection contre les principaux rava-
geurs des rizières
n e peut se concevoir sans une connaissance precise de ceux-ci.
Un inventaire entrepris déjà depuis plusieurs années et mentionné dans les rapports
annuels 1980 et 1981 de l'ISW+Djihélor permet dès à présent d'avoir un<: bonne
idee des principaux ravageurs et de leurs ennemis naturels. Cependant cette année
un point Farticulier m&ite d'être signal'. Il est relatif à la position syst2-
matique de la Cecidcmie africaine du riz qui représente en fait, une i;spèce nou-
vellcn. En effet, cette espèce confondue jusqu"à prkent avec! la Cécidomie asiati-
que Orscolia oryzae (Wood-Mason) vient dPdtre décrite sous le nom d'0rseolia ory-
zivora (Harris et Gagnci, 1982) à partir d.? spkimens (larves, pupes et adultes)
récoltes a Djibélor. Cette mise au paint risque d'entrainor également des recti-
fications en ze qui concerne la nomencL?ture de certains parasites et d'une façon
genéralc ouvxe des perspectives nouvelles pour la luttr- biologique contre les cé-
ci&omyies nuisibles du riz.
2.2 - Estimation des pertes dues aux insectes en chamws paysans :
l-l--.l- ----",-----------------.--------------.----~~--------
Les pertes dc: recolte dues aux insectes ont t%é estimees principalement
en station (culture int.ensive) ofi elles ont Eté éV?dUéi?S entre 15 et 20% de la
production. loutefqis ce type de culture ne constitue en fait, qu'une partie très
marginale de la culture en Casamance, C'est pourquoi il. 3. paru nécessaire en 1982
d'essayer d'évaluer 1~s pertes en cultur-. paysanne. Deux methodes ont t5té utili-
sées :

15
2.2.1 - Méthode des couples :
- -. - I a. - - - I -
- En culture submergée 10 couples ont éte sui.vis a Simbandi-Balante et
à Fanghot. Chaque couple est constitué d'une parcelle traitée et d'une parcelle
non trait& de 500 m* chacune. Quatre traitements ont été effectués pour les
parcelles traitées a 10, 30, SO ot 70 jours après repiquage.
- Résultats :
- - - - -
Les contrôles effectués eu tallage ont indique qu‘il n'y avait pratique-
ment pas d'attaques d'insectes. En effet, les comptages sur parcelles non traitées
réalisés à Simbandi-Balante (Contrôle sur 22 000 talles) et Fanghot (contrôle sur
23 OOC talles) ont montré qu'il y avait respectivement 1; 3 et 2,7% seulement de
talles attaquées.
Les contrôles effectués à la récolte par préGvemcnt au hasard de 2CQ
panicules dans chaque parcelk (mgthode des sondages) ont montré également que
dans ces 2 zones if. n'y avait prstiquement pas de panicules vides ou partielle-
ment vidos dues aux foreurs.
2.2,2 - Fléthode des sondaaes :
-. " - . . - - - - --.M
.- Pour &Valuer: les pertes occasionnées entre .Sa floraison et la récolte
par les foreurs, on a prelevé au hasard 200 panicules par champ-objet d'un sonda-
ge. Les 200 tiges portant des panicules ont et& disséqudes et classées (dans les
catbgories suivantes :
. Panicules pleines sans attaque . .
..D~......o..........~o.*~
w.............
111
. Panicules vides ou partiellement vides : -avec attaques de foreurs . . . . . . .
ri2
-avec attaques de pyriculariose. n 3
-pour causes indéterminées...... rr4
. Après battage des grains de chaque lot nn pèse Pl poids de.............. nl
p-2
f!
II . ..>......e..*
n 2
P3
II
11 .0....."......
n3
P4
1:
*, . . . . . . ...*.... Il4
Sur le m&e emplacement on a Evalu le nombre moyen N- de panicules
au m2 (comptage sur 10 fois 1 m2 pris au hasard). La formule ci-apr8s exprimera
alors une assez benne approximaticn des pertes globales thewiqucs à partir de
l'épiaison :
Perte en poids
200
Pi
de grains/ha =
nl
-
(PI + P2 + P3 + P4)
-
x 10 000 N-

16
- Résultats ::
-. - - - -
Les sondages effectu& dans 13 zones (S~el, Diouloulnu, Badiana, Sin-
dian, Oulampane, Oupcnck? Djibidione, Tendouck, Kartiack, Oussouye, Kabrousse,
Tenghory). ont montre iigalement qus les di!gdts dus nux foreurs etaient negligea-
bics (0,198 des 2 600 panicules contrôlees).
CONCLUSIONS:
Dans les conditicns actuelles il senble donc se confirmer qu'en champs
paysans les degâts occasionnes par les foreurs sont peu im-crtants et qu'ils ne
justifient. en aucune manière des interventions chimiques systématiques. Cependant
ces premiers sondages méritent d'être repris à la prochaine campagne à une echel-
le plus grande en accroissant, notamment le nombre des prélèvements dans les dif-
férentes zones.
2.3 - Expérimentation Pheronone de Chi10 zacconius -
-^__"- -U-I ll-----l---ll_-l--l----------*------.
La possibilité de détecter l'apparition des premiers vols de cette aspè-
ce en début de campagne et de suivre l'évolution des populations de ce ravageur
pendant la culture constitue un aspect important pour l'amélioration des techniques
de lutte.
- Rcisultats :
- - - - -
En liaison awac le laboratoire des médiateurs ch:Lmiques de l'I.N,R.R,
une première formulatio:n comportant en 1981 70% de Zll Cl6 OH, 20% de C160H et
10% de 213 Cl8 OH avait donné des résultats très ;ositifs (87% des captures). En
1982 divers mélanges ont été expt5rimentés sur le terrain en diminuant progressive-
ment la dcse de Z l3 Cl8 OH et il est app.aru qut? l'attractivite maximala Gtait
ntteintc
avec la dose la plus faible de ce composB. Par ailleurs, cette nouvellE
formulation @sente une attrnctivité hautement specifique a l'eqard des m%lss de
Chi10 zacconius (97,4% des prises totales).
CONCLUSIONS :
La I.héromone de synthèse de C. zacconius peut
.
Etre considérée comme au
point. Il convient donc d'étudier actuellement celle de C. diffusilineus. Fn effet,
ce n'est qu'une fois ces deux phéromone s disponibles d'une exlp&imentation, visant
2 établir une corr&lation entre Xe nombre de pa;:jillons (capturés et les dQ5ts enre-
gistrés I pourra &rc entreyrise. Ceci devait >crmettrc d'&outir, sur un >lan pra-
tique, à la mise en place de station d'avertissements, but final de cette ex$rimen-
tation phéromone.

17
3 - ~YTOPATEIOLOGIE :
3.1 - Principales maladies :
-------i----l--------
La nyriculariose et les moisissure30 des graines ,restent les maladies
les plus importantes. Le fletrissement des gaines a-paraît de plus en T)~US sur
les vari@ti\\s déjà résistantes à la pyriculariose (ITA, 117, varietés IRAT).
3.2 - Spectre de virulence des nonulations de P. oryzae :
-----..-- -,,--,,--------,---,,--,,,-,,,----------,---.-.-~---
Les gènes Pi-t, Pi-ta, et Pi-ta2 sont les plus efficaces ces 2 années
par rapport aux populations existantes.
3.3 - Variation du pouvoir pathogène de P. oryzae :
-------------------------------------------.
Le suivi du comportement de certaines variétés dans plusieurs localités
montre des spectres différents de virulence entre certaines populations de P.
oxyzae.

3.4. Hôtes secondaires :
---------1----.1-1.s
Sous réserve de confirmation par inoculation croisée, Uryzae longista.,
minata semble être le principal h6te secondaire des agents pathogènes suivants :
P. oryzae ; fi. oxyzùe ; Ez, solani ; R, oryz~e.
3.5 - Estimation des pertes dues à la pyriculariose :
------------._--_---_____^__I___________--~---
Si la variété a une resistance verticale, ces pertes peuvent c5tre éle-
vées en cas d'apparition d'une nouvelle race ; 91,5% en riziculture pluviale stric-
te (Se 302 GI ; environ 60% en riziculture submergée.
Sur les variités largement cultivées et à résistance générale moyenne,
ces pertes sont :
- d'environ 20% en riziculture traditionnelle pluviale (variété Bariafitz)
- de 30 à 50% en rieiculture intensive de naplpe (variéte IKP)
- environ 40% en riziculturc intensive de plaines8 acides (IR 8).
Sur Varii5t6 pluvinlc largement cultivée et a rbsistsnce horizontale
(144 B/9), le manque 6 qagner par rapport à la mise en culture d'une variete plu-
viale hautement productive (Se 302 G) suivi e d'un traitement fongicide est d"envi-
ron 30% (soit 1 300 kg). Cependant pour des raisons socic-Economiques, il faudra
preférer l'utiliszticn seule de la variété 144 B/9).
Ces pertes sont dlnnc très Glevéc s et de nouvelles vari&és commue 1'IR
1529 (riziculture submergCe) et l.'IRAT 133 (riziculturc dc nappe) plus résistcin-
tes que les IR8 et IKP devr&?nt étre utilis6es pour les rcdujre.

18
3.6 - Profil aertes dues à la pyriculnriose :
,,,-,,,t-,,.-,,,-,,,----,,,-,-
D'une manière qenérale, entre la do!&0 et 1.3 1510, l'azote augmente de
manière statistiquement significative 1-i frequence de cous, malades et cette aug-
mentatinn de la frGquence ne s'karte pas signific?tivemen.t d'une liqn,e droite.
La relation entre le rendement et la frCquence des ccus malades est
linéaire dans tous les types de riziculture avec en généxal une pente n&gative
(plus significative en riziculture de va116e avec la vari& 3-R 442), montrant
ainsi l'effet de Gduction des rendements par la pyriculariose. Aussi, cette mala-,
die est elle le plus important frein 9 l‘intensification de la riziculture par
l'apport de prandcs quantittk d'azote.
3.7 .- Recherche des moyens de renforcer le niveau faible de xésistance
---..-----_--.------_____________ILI__I_-~-~-."---~-----------------
quantitative des variétes hautement productives :
--------------------_____I______c_______---.-.---
Seuls les fongicides apparaissent encore le moyen le plus efficace.
L?Elanco 291 (Trycylazole) est le fongicide le plus efficace. Les apports de sour-
ce de silice ne se montrent pas encore efficace en raison très certainement de la
perte rapide (par entrainement) de cette silice.
3.8 -- Source de rdsistqnce .- nature de la rCsistance des varietés en prij
--l----.-----.--_.C.----------,------------------.-------------------^--
ou déjà en vulgarisation :
--------------;--.---------
Les vari&& IaA'c 13, IR2T 112, IWT 133 maintiennent une résistance
stable à la pyriculariose et peuvent être des sources valables de résistance à
cette maladies dans les programmes de croisement, A considrker cependant leur
sensihilit: au flCtrissement des gaines et parfois à lu Rhynchosporiose.
Les vari&% DJ-8-341 et DJ-11-509 n'ont pas une rzsistance stable à
Ih pyriculariose.
Parmi les variCS% destinks à la riziculture submergée, 1'IR 15'29 et la
DJ 684 C ont la meilleure rssistance génerale à la pyriculariose. Les varictés venant
du Benqladesh (Br 51-36-S i Br 51-1181 ont aussi une bonne resistance à 11 pyri-
culariose sur cous dans les sites submerges.
En riziculture de nappe, les variétds IKP et 'TTW sont trt% sensibles 2
la pyriculariose sur cous et pcurraient favorCablement être remolacees par 1'IRAT
133,

1.9
3.9 - CaractBrisation de la rkistance de nlusieurs vari.&& :
------.mI .--.. --.----------------."-----."=-.------.----
---.---
Les 585 lignées en murs de sélection (F4, F~)I) vrnant de 1'IW~T Bouak&
ont toutes une bonne rbsistance 9 1s pyricularicse sur feuilles. Leur comportement
par rappnrt a la pyriculariose sur cr?us est variable (r&sistance à sensibilit4)
mais est ben aussi dans l'ensemble.
Sur 545 variétés suivies en riziculture submergée de plaines acides :
._ 10,.4% sont sensibles à 1~ pyriculnriose sur feuilles ;
-
23,3%
"
8,
sur CO~:S.
sur 42 vari6tés contenues dans les essais de la riziculture subnergde :
- 60% sont stxsibles h la ,pyriculariose sur feuil.le ;
- 38%
"
?I
sur cc'us.

1-l. Evaluation du comportement variétal vis4.vi.s des nématodes 2 Calle:
,^ I____,_________,_-___
I_" _-.,,..,..__.------ - -.-_---- --.-- - ...se.^---.. -1------.ne1--1-
Fctuellement l'existence de varietés de pomme iJe terre résistantes aux
i%loïdo~rynn? sp" est inconnue
ITQanmoirs ces derniers peuvent être un facteur limitant pour la culture
de la pomme de terre au Sén~gs.1 sur sols sableaux. Pour cette raison, un essai
fut ï!is en place nour évaluer le comportement de différentes vari6tés en terrzin
infeste de nématodes,
Aucune analys- statistique des r6rsultats nDa tSt6 effectuée, compte tenu
de la faiblesse de l'attaqu ~5 (?!Y. i!c son héte,roq&-&it6 importante O Les variétes pet
ou ?ratiqwment pas atta.qu&a.s sur toutes les rbp&tition:; ont Sté la Nicola et la
Uaraka (semences d'import:ition)
La confirmation de ces r%ul.tats s'impose cepen.
dant.

2 - 9IGNGPJ- :
3-e pourriture rlns racines dont les symptomes font penser 5 la maladie
6~s racines XCSIS provocy:hc: -m le Pyrenochaeta terrestris '1 6 observ& colïll2e
les ann6es precédentcs c?ans plusieurs endroits du pays. Cnt 6t.e constat&s : A
Nd7: OI. ; des attaques importar tes : dans !.a r6gion du Gandiolaic;, des attaques fou-.
droyanks cn @pinierc
Y fi la.&&r$nfl , des attaques très 1imitGes.
3~: nombreux isolemcntc: ont At"*? effectues afin d:: &St~.:rmincr l'.agent
pathogène. ILos champignn'ns i.d:~nti.Fi~s sont : le Fusaïi w' r,'l::!s-rum, le ,FusarJ IW
solilni ;. t 1.:;

Fusarium emisf?t~
-.
'Jn autre champignon a <:?Y inr)lP mais non identi.
fi<
!:r:s tests de pathoqGnBit6 ~Ioivcnt i2trn effectlx's i1i'L:; 41: Yltcrmin:Tr l'agent
.pc?thogGnc- A l'origine de ces po~.lrritur;:s importantes ~ :r;i t;.!:;t d'évaluation dc la
rf?c istancè varifit.ale a 6t& S~?!:T ( 1. 1 vari:5tFs) pour êtr.2 7~ pjiqb’: :LU niveau de 1.2.
station de Ndiol , mais la plantation n'a ?u avoir lieu r;~.~i!;.! ;q dos circonstances
imprdvisibles.

21
3 1: Identification
^C‘.s-----l-----
Plal.adie : Face de chat.
E?n février 1982, des frui.ts extremement dGform&; de la vari&td MO~I~
1?O 1 H 11ol.?s cxlt c?tz amen& nar la socidtf naraichere SEWRIM, Les symptomes
4tXieRt C?ES i?EllfO?XBtiOns
imp0rtantf.s 2 I.0 face inférieure des fruits, presen-
tant des potubérances irr&quli&es sd-arfeç par des zones ndcrotiques importan-.
tes rendant les fruits non commercialisables, Des symptomec identificues ont 6t&
observk au niveau du centre! sur diff&xntes varidt&. La maladie a ct.d identi-
fiée comme- Btant la "Face de chat" (on cnglais
"cat face") pzov2qu&-, par un
dGvelopp:mnnt anormal du pistil de 1;~. fleur. Un des facteurs reconnu pouvant
être à l'origine dc cette disto.rtion est une températurc anormalcwnt, basse pw-~
dant la floraison. Ceci a dti; confir& n-r les observations n:.5'cdorologiques.
En effet, -:n ddcembrc X981 r?t jianvitir f982, ?cs mini.ma absolus dc tcmpc?rature
(resPCJcti~r~,r;!C~rlt 13,Iz'C et 10,n°C) C tc?imt excessi.vemf3t I.XS ?~r rx;:i~ort aux an-
des wzk.Yimtes, ~Qa-itrc? 1973 et 19@9$ 10s tG!mn&ature:s minimal:f; ont vari dc
13,9 ;i 15,5OC) i
3..2. Essai dc con?:rôlc: dc: Bmlsia tahaci
vecttzur du tomsto ~,lïow leaf
.A.*....-^ -- .-.----.w.-- I .---I--./ly.....- ~...mu - ,,,-A. -.-----_, ‘" ,^..._ _._- I" =.,, -_.A z..- _.-. c mm_ _-_
curl virus ('I!YLCV) :
m..,. . ..- --...------.--... w
I:r,sai comparatif insecticide 5‘ 5 objets et 4 r&p@ti.ticx:; (de 40 plantes),
semB l.c 6.99. '1983. Les traitemelkts insecticides
ont étts effcctw~c: tous les six
jours 1:3n ,p&-?.niBre et une f0i.s par semine en plein champ, penknt cinq semaines,
-
-
-
_----_
I-II---I-LI-- ---...
!-
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!
01;jet
!DOSC g,m../hl
! Cumul nombre de plan- jPendglmont !
!
!tes TYLCV au :
_ _.
!
1
!
----
-_-^- -_ _-.._-. .- _.--..-- _- _
!
5,11.82
26:1!
17.111
Kq
! PéP*
Champ
1
!
!
!
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!
c---swe---
-
-
-
-
- - -
!
!
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! Diméthoate
Dimétbcate !
40/4(3
! 0,5
:,,25
l.f!,i)
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118
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l($/lO~
!
l
~ Endosulfan
Endosulfan !
i 0,s
Ç),G
1') 5
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12B
;
1 Acdphatc
Acdphatr
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75/75
! 0
1. ,o lC,'73 1
121
!
I
!
I
!
Dimdthoate
,
~!!,/.
! 0,25
0 'j
,
11,X !
122
;
!
!
‘.
! 0,25
1,25 13 -, '?L; I
101
!
!
!
5
!
!
-.-.
-
-
-
-
-
I;L~S sympt&nes de 'TYLCV r-w sont annarus ~LE t@r; tar:X.v:xk:nt dans la cul-
ture, Four ccttr raison aucune dififir:,r:cc, ni dans les rendcx.nts , ni dans le
nombre de plante viroS6k ~:‘a 4475 obs:~rvik~ I
PCUr 16-S d.?u:~: ?ln~léi:S I?c.l/19li2 r le!3 pl.US fort-s dcnsitGs rk.: mouche
blanchss ont et@ constatees cn novc-'Pri>r.,, ..:n fin d'hivernage, pour dirninuor nen-.
dant la saison sèche ct renrendr;: dr: I'im~ortencc au mois dc juillet, août,

22:
3.L Programc d'amëlioratior de la w.riFj,té Xcweel 1 !Jaw:: : résistance aux
----_--.-_.-----.------^ ._ <...O-__,_. _---I-------C.---Y_-,.._..---.. I..
nématodes) :
----^---..,
La vari&8 ~cweel I hJawct (sélectionnée dans du matGric1 en provcnancc
de 1'A.V R,D.C .-. Taïwan) .est uno variPtf trFs productive :zn ftivcrnage~ Son princi-
pal inconvPni2nt 2st sa forto sensibilité aux nfimatodcs A galle. Pour cette rai--
son, nous avons entarn depuis 191-O un programme de sèloction pour introduire les
gènes de r8sistancc "Mi'" dans cette Varic%e. DiffBrcntç croisements ont et6 ~zffec-
tu& (voir rapport pr&ctZdent) r;t 10 programme de sélection se poursuit.
3 4< Programme d'am@lioration de la vari.&é Rossol :
I*---I.I._----^-.----.-.--.~.,-".----UU-.II-U---I-I1----._.I
Ce programme ayant debutt-; <in 1976, a abouti 3 la crkation de deux va-
riétés co-obtentions ISRA/INW : Romitel et Rotalla, Ces varietés ont en plus des
résistances Ari Rossol (Verticillium Dd'zliae, Meloidogyno sp
Fusasium oxysporum f
sp Lycopersici pathotype 11, 1.~1 r.%i.st+nca au Fusarium oxyçp:3rum f sp. Lycoper--
sici pathotype 3 et du Stemphy.Zium
solani. Leur developpement veq6tatif est p.lus
rBduit et elles possèdent un Cxit plus gros et plus ch,srnu. Ls. selection g&Ga-
logique de ces deux variét& a Gte poursuivie.
4 .- cxmm :
-
-
4-1. Identification :
^.l-----.-I~---^.w,
Champignons
: Cerco5prU maJayensi.3
Cercospora abdmoschi
4.2. Observations sur la rksistancr! varir5talc :
,,__---Y._-_._ ---_.--,--...-- -.-.‘l.l~"l..v--l--LI-- - --.-
Deux v7rietés ci2 qo&~o son?: actuellement retznues au nivt-au du centre :
la Population 12 2t la Puso, Des skszrvations en cours (de culture ont démontre
que: la vari6!té population 12 usY nettement. plss susceptible 2 ï 'Oi'dii~m abelmoschi
et au Ccrcospora abelmoschi S~!E la vari?+ PUS~~ Rssai en blocs al&atoirGs com-
plets, 2 objets, 4 ré.pGt:itions
Observations Clr huit @antes prises au hasard par parcelle et de 3
f uilles par plante situks 2 30 CT: 3~. dessus du sol.
-II-----..
-----
-I_I_-m-.LI_m._
!
Variétc~
!
I
!
,Ccrcospora a&lmoschi ;
Cïdium
!
I
!
!
(n)
i Axlmoschi ("0)
(2) ;
!
!
!-------
-!
n
Pus0
!
'72 a
l
4,o
!
!
!
I
Population 13 !
!
!
180 b
I
25,s
!
--1-..
II...--.I_.--I_..
(rd : îbmbre moyen de M.chcs ck ccrcosporiosc obscrv5e.s sur lc face inf&rieure
de 24 feuilles
(8;) : % moyen d'attaque d'oidiuI8 nar feuille
concernant les attaques de nckintodes 2. galle, les deux varit'tik ut-lient
fortement attagu@cs par endroit.

2.3
4-3. Essai n5maticide pour la contr6l.L: des nematodes 5 r~:lll.:> :
.-".-..."..-----u m.-e --s-s . ..- c* ._..I._... C*e-- .I ----CI-C. L,- <----< Y,-2 . . . .._. ::
Un essai mis on pl;icc par la section Expdrimenta.tion i> montrfi un d8vc-
loppcmcht; tres réduit des plantzs, un mois après 3.0 semis. La pr;Tsence de n&nsto-
des I et< constatic et une parti? dc: l'essai :a C~C? rcl7,servGc 2 un test n&maticide.
L'essai fut cffectuc e:~ blocs ;Il&toires complets, 3 objets 5. 4 r;Spetitions, va-
ridt.:s Pus0 0
P.--.-.-_1p.
I_.*- -._.---
!-------
!
!
!
! Dose klq
!Rendem~:nt~
Intensite disttaquc! des nTw ticidty !
!
!
(1)
! on qrairc.33
‘. (3; ;
--- ._ I.. ..-
-^II.^-----__----I
!
!
!
1
!
!
I
"1
;2;3
; 4 ; 5
; 6
;
---.
-p-e
--.-.--L_.
!
!
!
!
!
!
!
0
!
!
! Carbofurw !
2,l
! 562 -: (2): 0,2 ! 3 ! c3 ! 6 5 13 1 5 !
! *IYmc&n
I
0
!337 b
1
1
!
2
!
4
!
6 I 11 !12 !
!
!
!
!
l
!
!
!
0
!
!
!
!
1
!
1
!
1
!
!
- - - -
e-.-u
- - - - I I - -
(1) : Rendement moyen nar vlnnte pour les cruatre r:$$titions ~
(2) : Rendements non suivis d'une m5me lettre sont si:xificativement
diff&cnts J
(PI - (7,OS) - Test
. clé -~7iT?!@.X\\T : z-z 7,9 c cv' = :1,,18j
p p.d,s= 110 qr
(3) = Fbn-brs moyen dc? plwtcs pour lesquatre r';*-).T+itic.,ns
J. L-c-
dans chaque
Cl?EiS<? : 1 = $::j.r: 5 =- compl5mcnt gall6 6= plintes mortes ou
pourri.?!~ bbsorwtion.s de racines impossibles) "
L;- traitement du sol ilu cwbofur?.:
3 donne un rz&iznt par plante si-
gniricn,tivzment sunGrieur dc ;'.Y<m;: rapport au t6moi.n non tr?.it..: et de 26% par
rapport au traitèment du sol ,:u 7oc.:::). Ceci s'explisuc pnr son ::ction syst6mique et
donc c:ur~:tive puiscwa lr: trnitow;li: fut cffr>ctuG un mois :; rès s~tis. Par contre
1 'cthopro,phos , n?maticidc cie cent-:c!-., :>,pplig.G AU m6ne st:T?L. , n;. donne p.~s de rC-
su1tzit.s sïtisfaissnts. L'effet: Ju Ci? %ofurm sur 1~: rendw;~.~ni:. doit être dû prin-
cipal~.m:zn t. 5 la protection off::;-&:: 21: d?but de la culture, puisque W l'arr.~h~~<:, les
obszrv?,ticns sur les rscincs n"i.ndi?uent ;jucune diff6rc:nc.z si!;ni.ficative G?ntre les
diff&ents ob 'cts
?
+
? py,r'
I. '
:
-
-
Qbcrservations vari&alcs :
---.-.-.l-l---l-_,---,,.--,-" <__..

5 - PAI'ATE DOUCE :
G,l. FGsistance vari.Gtaln aux nfnatodcs B galle :
. --."-----l-_..-^-----.-.--j .--"-.----,.-----------
L'objectif Stait d'kKl.wr la diffkence de :susrc:ptibilit+Z vari#sta:le
aux n&natodes à galle des différmts clones retenus au niveau de la section AIY&
lioration et d'8valwr les pertes do rendment provocy.Ges pctr Lis attaques sur
racines ct sur tubcrcul.es..
Un essai préliminaire mis (9 olacc on avril Z963, ccxx2ortai.t sept va--
ri5tGs à raison dc doux boutures mi+ varic5tb dans un champ Lnfostt: de n~matorle.5.
N'ont montr2 aucune pr6soncc de c~nlles, I.és vari.t6s Ndargi.3, 10 B 15 i-t 2498..
Quelques rares cpl~cs sur uni' r~S'p6tition dc la vari.dtG 1487, Par contre? SC sont.
P-lOfltXé sc~~siblcs, les varilt& 10 B 11, 25'!4 et 353%. IJn dr?uxiSmi- essni fut mis
en place i3n novc&rc !982 comportant cinquante six clones »ix bouturss par clo-
ne ont 4t;T pliznt&s au hasard en champ infesti. Bien que IY terrain
ait' fft;;.
choisi pour la prc^scncs de n.Smat.odas, l'intmsitt5 d'ntt:aqn:.s est rc?st& três
lim.itLc! et aucune conclusion ~:'a TIC; E::re tir& dc 1'~s::a.i.
fi,.?.. Introduction de mc?t$rizL sain (exemJt)k virus) à wrtir do cul.ture du?
----------------Ic-I~-Y.-...I -..>. .--.ee*
_ ..-^------_.--./..... i.-....m.. ,--el-m.-wl _-----
m&istèmc :
--.w-.-----
11 s'aqit d'introduira du mtFri.el sain de patate C?~~CC:, de l.a multi-
plier rapidement in vitro et da cons2rvor les r,ossourcês gckGtiquc:s. Cela permet
de tester de nouv~~;iux clones S,=YG risque d'introduire de nouvtill~s maladies y
Description d(2s trwaux r6alisés :
NOUS .?ivons n3;u d-2 1'13m,
Ibadan (Niqbri?.) 10 cl.on~~s C!e patate douce
obtenus .5 partir d;> culture de mhristko.
1,
- suscoptibk au charançon et au complexe de virus
2,
-*
II
II
moddrèmcnt r&i.sLxxt au complexe de
virus
3.
-. modc'ir5ment r6sistant au chsrnnqon
p,
- susccptibl~! au charançon ct 3~1 complox~~: dc virus
5
IV
8,
4.
.-. modbrikwt rkistant au charançon, susceptible au complcx~s
d.e vi rus
7.
'~ mod6rGmcnt rClsistant au charancon ? trSs Ksistant .nu com-
plexc. di: viru.2
R_ 0
9”
10

25
Ce matériel .a d',abord ZtC r:ultipliE IN VITRO. Le milieu Murashige &
Skoog modigi% a Gti! utilise',.
Milieu Murashigo & Skoog
2,5g
I!i :KJ
50 ml
Wi.tami.xs
2,5ml
Saccharose
15g
Inositol
5Omg
Renzylnminonurine
0,025mg
Agnr
3g
Lt:: milieu est rtsparti dans dos tubes de culture, en raison de 5nl par
tube. Lc tout est steriliss. Lcb reste des on&ntion est lî mGmc guc: .Fur l'intro-
duction du m~anioc" jusqu'au transfert des plantules en chambre humfdc. Lc trans,-
fcrt s'~~ffectw icYi non dans des pets mais sur dos pastilles do Tourbe comprimée
Jiffy; La cham.,rc humi<k doit Ctrc sn?x~r~~c de VATS~U~ d'eau comme pour le manioc,
Les p1antM.w y sont maintenues pendant 10 jours avant d'dtrc plantbes avec la
tourbe dans un .wt. de 15cm de diar@tre. ;iuand les plantes atteignent 319~19, ccllles
peuvent étro pl.2ntees cn pleine twri:.
6.3.. Anal~rses des rEsultats obtenus :
<mc,* .>m. Y -...-lll P y-ta.-m_I-- m,--.s---. s<.. L,
Tozs las clon.c?s ont tlonze d:rs j?lantulb:s satisfaisantos dans la chactire
i2 ClimA% ~controlti. Contraitement: 7u mwioc, le transf:.xt des pl?ntulos de patate
douce en ohr:rbrc humide a donnil dr: !.9ws r%ultats. Tous les clones ont survdcu.
TII3 2
1 plantulr: sur 3 a repris
. .
TSI3 4
1
:t..
II
1
40
TIF 9
3
rt
:'
3
1,
TIR 10
2
1'
r4
2
"
TIE 1487
2
??
CE
2
"
TIR 1499
2

::
2
44
TIB 2498
1
44
tr
1
VI
TIB 2532
3
IP
:'
3
"
TIB 2544
2
44
fi
3,
44
TIF 3017
0
a
'@
1
"
Les pots ont c?te mnint::nus z:n surro pondant ?~ mo.is A.pr!:!s c:.l:a, 5 ~~OU-
turcs ,Jyr clonc~ ont GtC: trans,nlani&:s an plein champ, F+our l'inst,:nt, les pla.ntes
sis comportent; bien en F1ei.n champ.
Le milieu Muraschig~~! ?+ Skoq modifie: est adEqua5 Four 1~ culture 13;.
vitro dt. bouturas de patate douce.
Les conditions de le. ch,x%ro 2 clinnt contA-
-e-e.
lè (las r&mes quo pour le manioc) sont favorables au développement des plantulcs.

7.2. Cor,trôla du Stmplx~7iun solani :
__---....c--.,.I--- *..,~--.f...,,..,,.,, -.......
-y .2. Bescription des tr::iw.i~x rc%lisds :
---....-------." .-...~.,.. I 1. _..--..---UI---.l._
!4atiW.~l utilis:!. :
.*.w.-.eY-"..-I-C--.-....
4 vrlri3ntzs,
[: rCr)i.ti.+:ions rcndomis&>s
1 - TerTlOi. x! (T:<:~ri t.r.?.i. t:? )
II- Man%@
1liOO g produit/ha
III- Mancoz2.w
IV$ g pro-juit/ha
IV- Cnpt3fol
?iGC !; produit/ha,
Cùrc'ct6ristisws 3.~ parcelle :
.* ,A.-2 -_M-- &-..i..%,..I:e".. .----- -,c,:
Superficie
Lignes ,p-,r parccllc-.
fcartament entr:! les lignes
Zc3rt2mt:nt wi2:r:~ les +rl.int.c?s
pl3r:tcs par p?.rvellr:
Données c111tur'&?r; :
--)I--.--------.=r.*r-.-.
'Irzrj. (o-t<

Semie en ?6gir+.b2
Date de rèpiqww
Fumure :
-*v.-I-...

27
Irrig.atiin nar aspersion
Date lèrz rkolte
3 rTcolt.xà!bnt dC:jA et.6 faites, les rés~ltes se ~~~.~suiei\\t-.
Entretien :
...v."-.l.--..e."-
9~sherhagc rEgulier
'~raiteinents folieircs au Yelthwii.: con trz ncnriens ,
7;.;. Conduite de l'essai ~1: observations :
. ..----------_-------..".~---. -m-----w--
Les variantes corresp0ndï:ntes ont Et!: traitks une: fcis pnr semaine
au mnn3x2 f au mancozèbe et -tu c@3fol~ Cela dèç l'a,pparht.i.w dzs prerniErcs
sympMw.:s c Toutcxs les ap,plic~ticns ont PYtrT faites ? l'.CdG cl'r.:n pulv!"risateur
a dos & pression entretenueb
T)es observations rSqul.it;rizi (1 fois tous les 15 jcurs) sur le pour-
crrlt:Y.cjc?
d'attaque ont FtE fnitx sur le feuillnge.
L'Ckhcllc dc comptaq:\\ utilis6 2çt le suivant :
Pourcentage tl',îttaque
î?o te
0 1
!
1- -- 2
2
5-15
3
16--30
31-50
51-70
71w.85
86-96
97-100

28
Il apparait à pwtir du Pableau que le manèbc, 1;: mancsz2be et le
Capta!%?. ont sensiblement stop.$. le cEvalop~emcnt de la ma:ladic -rlr rapport au
thoin. Le+s rcnc3emn,nts 39 ces vvi z.nt-
c3 sont i'galemc?nt supairieurs a c~l.ui du
tdmoin; L'nnalys~ statistique a r;ontrG que la difffirence n'itait cependant pas
significative,
8 - AURERGI~E :
8,1> Identification
j I.l--C--“.---.-.“l
: Pseu~i9rercospora
tri chophi 1 a
9 - M?A?IL~ :
*-._
9.1. Introduction de mat&3.cl sain (exempt de virus obtcni:
>-.---C--PII--..-".-_-----,-.".~.~---.
--.---.--i--l---l-----.~.-..,-..
3 psrtir de
<..,, *-.I.Le..s~.Ue-...e....
culture de FIcristème :
.e.m..> ..,.m----.-- WY<. -e--m-
Comm~e pour la patate d0uc~: p il s'agit de tester du m%Griel nouveau
sans risque d'introduire de nouvelles maladies.
LI; milieu suivant a f;ltC uti.li.s~Z (Murnshige R skoog wdifi5) y
Pilieu Murnshige & skowg
-3 c
L. , .A
rT
I!,,O
SO
ml
Ie
'ditamincs
2,s
ml
Saccharow
1s
g
Inositol
SO
WI
Acidc naphtalei:nique ac:!tiqu-: (AVA)
0 p oc 5
mg
BenzyX nminopurine (BT,??)
0,025
mg
I;gar
.1
<J

29
Le milieu est r6parti dans des tubes de culture, en raison de 5~111 yJ$r
t.ube . L e tGUt e s t sté.rilis6 ~
o CBW .- G.;ssava bacterial bliqht disease
O oc:m- Cassava Mosaic disease,
La multiplication des $l.nntules s'effectue dans une cha~&re st6ril.e.
Chaque plantule est coup& en nlusi~urs boutures ,i un r c~e..xd.. Chacpx bouture est
ens$ite ylantk dans un tube, sw fe miG.eu prkpar&. Les tubes oont r~ferm&s et
pln&s dans une chambre à climat contr615 (27'C ; 12 heures de photopckiodicit6).
Huit scmaincs plus tard,, les boutures devanucs des plantules sont trnnsf&+es
dans des p-ks ;Tiffy contenant iz mélange de sable 1st de vermicuiite stErilisé.s,Les
pots Jiffjr sont immAdi.atcmcnt n3.acG.c darr,~ une chambre humide pulw%is& à l'eau
sterile ::Jin de saturer l'atmosy?iikrc de vapeur d'eau. Iknux s~amiiineç ayrès, ils
sont plant& Aans des pots de 25ciii dz di:&trc ~ Les .plantm devront atteindre
40 cm avant dc pouvoir t-ltrc nlantécs w ;;lr:inc terre.
c. ‘7
‘.&..
Analyses des résultats obtzus :
.-~rr.'&..-.o--.--#.. --.- ----L-I-_.._.--_..__<.
'Zoutcs I.E.Ç boutures (quatre ;3‘ar variét5) se sont biten comnort&s dans
la chambr.: d climat contrôle? ci: ont c3onrG des plantulcs dans 16%~ dxlnis requis,
Cependant, 3.e .-.ransfcrt dans les wts Z.ffy n'a nas donn8 1,:s :2cii!.curs rf5sultats s
Ici seules dzux vari~t&3 ont survécu :
TMIS
300~~0 :
3 n3.antult::s 3.x 3 trans,plantBes 'ont survBcu
TMS
30786 : 1
il
11
II
PI
. .
Lc milieu Murashicp a, sltooq modifie est adéquat pour la culture in vitro
de bouturw dr manioc; Les conditions (7'" 27OC et 12 hcctrns de phM.op6xiodici.t.6)
de la cha+rz 2, climat contrôl6 sont c'avorablcs au d~vel.oyyx-imant: A.;5 plantules.
1,~: transfsrt deans les nets Ji.fcjT est CXX ouPration d6licat~~. En effet,
il faut mai.r!tcnir UT:~ humiditB tr8s :I.).:x&~ dans la chambre humide car l'humidite
dans les tuks woisine lc309
S
i
cctt.2
9r:C:ration (Is t rat& , les ;?lantos meuxent~
R cela scajouti? la fracJi.litG (3-1 manioc ï7ar rapxt à la patate douce,,
9.3; Conclusions :
e<--.C.-L-.---
Sur sc?t vaai.&r&i .rc!~ues,
1,
2
&x: r:?ulemen t ont d+nass& 1.z etada du trnns-
fert dans la chambre. humide I 1~5 ciry eutr3 >tmnt dans la c?tambri: 5 climat con-
trôlc5. Il s'agit dz les multinlier afin fié recommencer l'opikatior; $:n grtnant
soin du transfert dans la chamkxx humido~,

Aucun effet: r>hytotoxiqvtr n'a 6t.E constaté sur diakhatou, gombo, haricot-,
melon zt tomate. Par contre pour 3-2 c?rott~>, un:3 diminution trc‘s wtt62 du taux
de germination a CtE constathli- (XI? dc! rk?xtion par rapport ,311 t~~moin pour :I.JT
traitement effectué lc jour du semis, 45% de reduction pour Iss tra.it-.r-.ments cffec-
tu& 3 Fi 7 jours avant wmis. Tk nlu:;,
1.1.~ d6wioppenent d.z3 nl.antz3 sur tout2
les pc^rcell.-s trait&s est restF b(??ucoup nlus r4duit que sur l.?s parct!lles n'en
trait&>s
30~ 1.3 lai tu.2 , aucun cffat significatif sur la germination n'a dtr?
constnt~:, par contre le r%?veloppcment des plantes est reste ;>Lus r:lduit sur t-ou-
tes les pnrcellw traitEes par ra?port au témoin.
Fu :~&l&-Jd. , cn fin ianvior 1981, les ipulntions de cette rwuchc at.tii-
gnirent d2s nro?ortions catastronS..:xss ,?t provoquèrent. en xvril de cxtte PlGme
année d;s pertes total.as de r<coltc sur IJiakhntou, gombo, IZJOITP~~ 2,: t;rra, dans
certainrs zones 32s Ni~yc~s y Durmt la s?.ison des pluies, on constA?ta unu chute
brutale 0C.s populations d,: la mineus\\::.
Lisfomyza trifdif est une cs,pBc::t trDs ~ol~haqc?, El&: ~2 3JEveloppe
nratiquwent sur toutoç Ics csp&zes 16qu..ières cultiv6cs au SC@72i provoquant
des cXfoliations importwtcs:

11, i Etudes rA~l.isi:cs sur la :~OU&~! nincuse des ~n~t~,~x~x m!xaicheres a.3
-I.eI---_" _^..,... ..^.a-..,-m. ,-.. -.. -. .-I_--_-----------^-L-".lC..-
.-..-... "<-..--".---._^ _.-._
S5n5gal :
--y-s--
11 .2.1. Xstributior :
. ..---.1---..--*<. .
que dans 1~s autres rCWons;,
D2s infestati.ons r~~kluit-:s ont 6tt5 trouvc'es 9 K,x~l~i.ck, DjihClor, Ziguin-
char, Saint-Louis et dws ln r?gion de ThiPs (Beer-Tilanc, CJ,E T.A,D Peut, Gandi-
gai, Mboro six", ,) ,
11..2.2. Biologie :
"_.- w-m. V1"..

3 2
Les drSg3-s de EJ
tri25lii ont 6tC 0bserv6s sur d'autres plantes : tourneso1,
oeuillets aweie~, qassiflora,
maïs (BouYck?%he et Coly, 1931) et coter! (QJ'ly
19%)
-w-m -_.. _.----
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2 -" Par consé~quent, ln p.rr?s::nc:? des insectes nuisibl.:s ~4.u.x cultures
du mil, sorgho et mais est ~nratiqucmcnt sans importance actuellomznt.,
Deux an,8 d'observations sur 12s terrains les plus varifso appuyées par
dus cçsais au laboratoiri2 dans 1.~3 Mws conditions Qcolc~iq~~zs nous ont amend
à cette conclusion,
3
Cependant, nous devons souligner que des risques dw::urcnt. Ils;
sont constitu& par Ses Oise?:ux granivores Gt par les acridicns.
Lc272r seuil de nuisibilite rssti: à di;terminer, il est strictoment li0
-Mm
-.
9 un cffel dl- nasse
- - - , par les mutations du microclimat ('S~::OU~ t;~:nrl.~~c~~ à une:
stabilisation de l'humidit6 r~r;l.~tivc-: diurne: c-t nocturne) dues 2 12 mis: en cul.-
tu?x ~:;l~riannu;~lle do terws nouvc:l.lcs , actuellement (:I~I frich- C %n. consequence,
-
-
1~~5 inscicks nuisibles c?u riz, du mzis, du sorgho, pourront s;> trcuvcr $I;oudaine--
ment t:n i~résence d-c: conditions ~~c.~lociig7ces
._
(on retombe dans 1. 'iff::t C?C masse)
et d'lrn.: couch- hydre-termiqw f2\\7~;:blac;
à leur déwloppl-mknt ut à leur repro-
duction rapide.
Ccttr croissance peut Etre cxnlosive et être nulls,:,:?nt :n r3nport 3.vec
la situation actuelle.
5 2 Lutte contre 12.5 insectes dans le cas d'une modification ambiante
" -. .----------------.~-1-,-.--
..v,-. I----"------l---*-----l.,,-.U-".-YI.----I-
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1ta2 2 l'extension des culture-s intensives :
~-.c -.------l-l---U."---.i.P-l*I".I..D-.l.--U-l---.---
1 <> I,%z Gouvcrncmînt a 2ntrcpri.s un effort gigantcxqw pour rrkliser
dans I.cs m:All~urs delais possibles YAS cl.-.ux barrages dc: DU-3 ? ut dz F4EiENT~~LI
?! I
Ces deux barrages chancgrront 1~s possibilit& dc culture: dans la
Vallfk du Fl(!uve S5nfgal qui nous interzsse,
3
?uand l'eau sors là, bi.~n disponible, il y aura une !sxplosion des
cultures c~r6alièr~:s,
ccsx ' '
soit au riva <Tu du ,ppa:rsan, soit ,au nivc2u fagro-indus-
triel,
A ci: moment,
il _.v aura dw nutritions du microclimat: C?XS un sons fa-
vorablc F?I? r?~k~rlo~npem~nt des ins~c!cb::s n?uisihlt?s .>t nous serons do nlus czn pr&
scncc! de l'offet d.z massé? dont no:~.~ <wons parlé plus hrlut.

41
Document NQ 7 :
RAPPORT SUR LES ACTIVITES DE L11
DIRECTION DE LA PROTECTION DES VEGETAUX
EN ï 982/1983
par Falilou DIOP
Compte tenu de la bonne pluviomdtrie relative, la campagne agricole
1982/83 a fait naître beaucoup d'espoir , Cependant les nombreuses attaques des
dépredateurs ont suscité de fortes inqui.&udes au cours de l.a culture.
Tout en début de campagne, la Direction de la Protection des Végétaux
a été confronte à des difficultés de deux ordres :
-. les attaques de deprédateurs ont été enregistrées presque simultané-
ment dans plus de la moitié du territoire national avec une forte incidence dans
tout le bassin arachidier (Acridiens et Amsacta moloneyi).
-. les actions énerqiques qui S'itUpOS.?ient dès lors n’ont pu être Bcnëes
à cause du retard constaté et déploré dans In mobilisation des fonds budgétaires
alloués à notre Service.
~,es prernikes signalisations de deprédateurs daterrt de la premier-e quin-
zaine de Juillet, aussitBt après les semis.
DC% lors, les Services régionaux de l'Agriculture ont été invités ci
agir en utilisant leurs stocks residuels do pesticides I pour parrer au plus pressé.
Notre Direction a par la suite, des rdception des fonds mis à sa disposition, recru-
té, équipé et envoyQ sur les zones d"intcrvantion des groupes motori&s à grand
rayon d'action.
Le NiQbC 1 particulièrement souffert de ces attaques puisqu'il a du ctre
resemé 3 fois B cause des attaques par les chenilles poi:Lues, Amsacta moloneyi,,
Le Mil également a connu des attaques importantes de déprédateurs parti-
culiêrement dans la région du Fleuve, et la partie du Sénégal Oriental et du De-
partement de Bakel.
En Cas.amrance, les Cantharides posent encore d'6normes probl&as sur 1-e
mil et sont un facteur limitant de l'installation de cette culture (à Sédhiou par
exemple). Les actions combinées de la recherche et de la DR! devront concourir à
trouver des remèdes efficaces à ces prohlëmes dans les meilleurs ddl;ris.

Dans nos actions, nous nous soucions de traiter en dehors des champs
certaines forets classe~es et -jach+res qui constituent des réservoirs importants
de dépr&dateurs (forêt classée de MBEGUENE p#ar exemple, dans le departemont de
Kaffrine).
Au Sénégal Oriental, certains mamifgres du parc national du Miokolokoba
posent d'énormes problirrnes aux champs des villages environnants.
11 nous a étC Egalement signalé dans cette r6gion une "bactériose" ldu
coton.
LIS ccampagnes à venir, nous permettront d'y voir plus clair. En Casaman-
ce, en dehors des Canth,wides sur mil, il est à signalor des attaques sdvères de
termites et legères de piriculariose sur riz.
Avant de passer EUX actions particulières, nous présentons i"important
volet formation de la Direction de la Protection des Végétaux qui est confie au
Centre de Formation Phytosanitairc de Dakar,
Le Centre de Fxmation Phytîsanitcrire a et6 crée sur fonds de 1'USAID
dans un accord signé le 31 gars 1976. Son rdle principal est d'assurer la vulga-
risation des methodes de lutte à tous les niveaux (du technicien au producteur),
et d'nssurzr la formation des techniciens des pays saheliens voisins (Gambie, mi-
née Biss.au, M5uritnnie, Yafi, Cap Vert, etc...).
InauçurC le 20 F&x~er 1979 et d'un coût global de 80 millions de francs
CFA, le Centre est c;mpos6 des infrastructures suivantes Z,
- un batiment central abritant 2 labcratcires et 3 bureaux
a- un dortoir d'uns capacite de 20 lits
m- une cuisine - restaurant dguna cnpacite de 40 places
... un hangar - entrepots
.- deux parkings d'une capncitg de 40 vGhicules
- une conciergerie do 3 piecas et d"un atelier de reparations mécaniques.
En ce qui concerne le potentiel humain dont dispose le Centre,. il y a
d'une part le perwnnal sénc5nalni.s qui comprend :
- 8 techniciens d'agriculture : (2 Agronomes, 5 TTA, dont 2 en fcrmation
aux USA) et 1 ATA
-. 1 secr&aire
-' 4 manoeuvres
- 3 gardiens
- 1 cuisinier
- i chauffeurs,

D'une part, ï.1 y a le personnel de l'Assistance technique américaine,
qui, depuis i97S, a varié entre 2 à 3 techniciens.
L'rJSAID a également financé la formation des agents du centre : 5 bour-
ses d'études (4 en entomologie, 1 en phytopathologie), deux stages de courte du-
r& (quarantaine de plantes et lutte biologique, un voyage d'études pour le Direc-
teur du Service.
Depuis sa création, le Centre a fonctionné presque exclusivement grâce
au soutien financier de I'WSAID. Les difficulté s économiques qu'a connues le Séne-
gal ces derniers temps. n'ont pas permis au Gouvernement de participer au fonc-
tionnement du Centre comme prévu dans le texte d'accord. Ainsi les sessions de
formation programmes dans le planning annuel des activités du Centre ont et6
dans leur grande majorité supprimges. Les stages qui ont pu se tenir sont suc,-
tintement décrits ci-dessous :
1*/ - S&iinaire Réqional de D6VelOppenent
de matériel didactique
------------;-------.----.~------."----------.---lr--l---------
audiovfsuei :
-----------
Il I, regroupé des responsables d'6tablissements de formation de protec-
tion des végétaux, de l'Institut du Sahel, de certaines Ecoles à vocation agricole,
Son but est de stimuler la collaboration au niveau régional dans le domcline du
Developpement et des khanges dc matciiriel sudiovisuel. Il s'est déroul$ au mois
de Mai 1982.
3O/ - S&inairc de Formation des mécaniciens : (Nali, !%uritanie, Gui-
--_"----.------_.--------__.--_----------__
née Bissau, Gambie, Senegal) :
L'objectif vis& dans ce séminaire est de familiariser ces agents au
fonctionnement,. à la maintenance, à l'entretien des vehicules, et appareils de
traitements phytosanitaires (Unimogs, Land Rover, Exhawt) .
Ce s6minaire s'est deroule au mois de Juin 1982 avec la particip;iti:>n
du GMS (OCLALAV).
3O/ - Stages des Chefs d'Equipes et Chauffeurs :
---------I-----_----_--------------------.~
11 s'agit au cours de ces stagw, de sensibiliser les participants sur
le danger que presente 3.~1 manipulation des pesticides, laur utilisation ration-
nelle, le respect des instructions donnees à ce sujet et les divers aspects de la
lutte phytosanitaire,
11 a St{; organisé par 1'OCLALAV et la DPV, du 6 nu 10 juillet..
do/ - Sessions de formation SODEVA :
--------------------____w___
Biles se sgnt dkoulées à ?4bour, Pz?mbal, et Peut ,du 6 au 19 juillet 1982,
et ont donné aux agents dr! cet o Sociëts une vuc gdndrclle sur la Protection des
V&@aux, des techniciens de signalisations etc.....

5"/ - stage
.formation des manoeuvres temporaires :
_.._- -----,YI-----I------_II_I__C_Y-ll---I1"I,--I.-
Il est organisé 2 l'intention des agents recrutes dans le cadre de la
lutte et regroupd à Saint-Louis pendant 2 jours.
Durant ce sta,ge, l'accent a éte particulierement mis sur le port de
l'équîpement de protection, les precautions d'emploi des pesticides, les doses 9
les taux d'application ùt diverses autres techniques- Il s'est déroule du 6 au
7 AoQt 1982.
6'/ - Séminaire "hudson" :
m,e ----Is.---------
L'acquisition de pulvGrisateurs
portables (manuels et à moteur) de type
"hudson" par certains services de la PV a amene 1'USAID à organiser cette session
pour familiariser les bénéficiaires à la mécaniques de ces appareils. Il a eu
lieu du 10 au 11 Août 1982.
7*/ - Séminaire sur le stockage des produits agricoles :
_-_^---.__-__- c.---u-----c----------------.~--.-----
Il a duri 1 mois (du 15 Août au 15 Septembre 1982) et a été organis- par
le Commissariat à l'Aide Alimentaire.
les instructeurs du Centre ont réalisé un certain nombre de diapositives,
photos et fiches tcchnigues pour les besoins de la formation des agents de Vulqa-
risatio n.
Des essais de lutte biologique contre les ncridiens par l'utilisstion
d'un protozoaire, Nosemit locustae, sont menés au Centre, et: cette opération qui
présente un interEt tout particulier en lutte biologiqw sc poursuit,
PROJET D'ACCROISSEMENT DE LA PROTECTION
ARACHIDIE??E PAR LA VULGARISATION DU
TRAITEMENT NEMATICIDE DU SOL
Exposé des acquis de la Recherche :
Les investigations menées par le laboratoire de nématologie do L'ORSTOM
(Dakar) ont montré que toute la zone traditionnelle de l.@arachide est parnsitctie
par 16 genres de nématodos parmi lescruels,
l'espèce Scutellonema cavenessi est
la plus importante du point de vue économique par ses degsts très graves sur la
culture de l'arachide.
Les experimentations menées à la fois au champ et RU laboratoire dapuis
1975 ont donné les conclusions suivantes :
La pression parasitaire exerch par le Scutelloncma cavenessi se traduit
par un développement insuffisant de l'appareil symbiotique fixateur d'azote.
- Une action dzpressive sur la croissance de la plante, ce qui provoque
une baisse des rendoments de 50% pour les gousses et 66% pour les fanes,

moyens de lutte :
--------.m-----.-
Actuellement, la denématisation chimique par fumigation est le moyen
de lutte retenu contre ces nematodes. Le produit employé est le DBCP à la dose
de 15 f/ha, cependant d'autres produits sont expérimentés.
L'elimination des attaques de S. cavenessi amène :
- la restauration de la nodulation
- une meilleure mycorhization naturelle des racines
- une augmentation des rendements pouvant atteindre la I&re année du
traitement le double de la normale pour les Tousses et le triple paur
les fanes
- une augmentation au cours de la 2e année suivant le traitement du ren-
dement de la culture assolée (de l'ordre de 50% pour le mil, 80% pour
le sorgho) .
Rentabilité du traitement :
----^-c-------I----------
Une protection économique a éte réalisée à l'issue des essais. Le revenu
supplément.aire du paysan sur 3 ans serait de 180 000 F/'ha, pour un coût de l@opéra-
tion de 35 000 Francs, en tenant compte de la valeur de la fane (18-21 P/kg) et
de la. possibilité pour un appareil de traiter 4-6 hn/j. Cette projection économique
reste cependant à affirmer après determinntion du prix de l'appareil Sismar.
Accord DPV-ORSTOM et actions menees jusqu'en Camoagne 82/83 :
-w.---I---- ---------------^--_I-...---," -e--I - -.-.*. ..--c. -----y-M--
La nécessité pour le Sénégal d'accroître sa production arachidière
16e plan) a a!?ené la DPV à prendre lPinitlativé d'exploiter les acquis de la recher-
che en vue de vulgariser cette technique,
Dans le cadre du programme de traitement nématicide, 1'ORSTOM mène :Les
recherches de base et la DPV, les op:Grations de prévulgarisation et démonstration.
Au cours de 1,-i Campagne 1931-82, la DPV a mis au point avec L'ORSTOM
un petit programme d'essziis et de démcnstrntions et ri achete dans ce but 2 "'steri-
culteurs" attelables a des camions "Unimogs'. Ces essais ont eu lieu sur l'axe
Nord-Sud du Bassin Arachidier Louqa-Pire-Thies, Diourbel.
Les essais s'etiint avérés concluants la DPV a prdsanté au Fond d'Aidc
et de Coopération (FAC) une demande de financement pour 2 ans dc recherche et de
démonstration.
Ce financement a été accordC et wrmis de continuer les essais et
d'entamw L'operation d?t. m
,révulqarisation sur de grnndes surfaces semencières.
Les résultats on cours de ii Campagne 1982 n'ont pas ëté aussi bons,
l'essentiel des efforts ayant porté sur la region Nord (Keur Pou&, gluviom&rie
107 mm). 40 ha furent traités et ont souffert de la nluviometrie très insuffisante.

Les augmentations de rendement sont variables suivant les années et les
essais, En moyenne, elles ont &é de 79,8% pour les gousses et 74,3% pour les fanes,
Préparation de la Campagne 1983/1984 et projections :
--^----- ----. ---_-.-I--I----------_-----------."--------
1. C;roupe de travail, d&roloppcment z
-,,,,,,,,,----,-----------~-----
Ce groupe est chargé d'étudier les problèmes du financement de lPexten-
sion du traitement nomaticide sur l'arachide. Ce groupe a eu à travailler sur :
- une analyse économique de l'opération
- le calendrier des surfaces a traiter
- les facteurs de production entrant en jeu.
Pour cette campagne 1983 les surfaces 2 trait-?r se répartissent comme suit :
- DPV * 150 ha ; mais com.pte tenu des moyens actuellement disponibles
et du temps nëcessaire pour l'exécution du traitement, elle s'est limitée à 50-
70 ha (Ndindy).
- SEIC i 50 ha à réaliser à Toubsbélel avec la collaboration de l'ORSTON.
- SODESF . 60 ha au ranch de Dali.
L'engrais sera fourni aux paysans choisis mais sera remboursé en nature
au moment de la récolte. Le fongicide est offert aux paysans.
2 - Groupe üe travail - Recherche :
Ce groupe est essentiellement constitu8 par 1'ISR.A I-t ltORSTOM, son rôle
est de dégager les Objec~tifs d'une recherche; d'appoint au traitement nematicide,
les actions g realiser par 1'ORSTOM et par 1'ISRA sont financés par le FAC.
Projection :
-."------..-
Il reste maintenant pour rendre la vulgarisation effective en milieu pay-
san à orienter nos efforts vers certaines directions.
- Genérnlisatior des démonstratinns de sensibilisation dans tout le bas-
sin arachidier. Mais comme le financement n'6tai.t. prévu que pour 2 ans, il a eté
jugé nécessaire de récupérer une partie du coût du trnitemcnk pour la poursuite
des opérations.
- Mise au point d'un applicateur simple de nematicide utilisant la trac-
tion animale. Pour se f:ire, la SISMAR a mis II~ point, par perfectionnement du
prototype, un stériculteur-semoir. Des appareils de cette prc-série seront utilisés
au cours de cette cctmpagne en démonstrztinn dans les cham.ps paysans.
- Wtermination des conditions optimales (techniques et économiques) de
traitement (dilution, écwtement, produits de renpkwement, meilleure marché).

4 7
- Dans l'avenir, analyser les repercussions du traitement sud la filiè-
re arachide au cas où le traitement nematicide serait intégrt: dans les pratiques
culturales des paysans du bassin arachidier.
CONCLUSION :
-
-
-
La Direction de la Protection des Vbgetaux tient particulierement :i
la poursuite et à l'extension des op&rations de traitement nematicide, leur bon-
ne application et leur c$néralisation dans le bassin wachidier devra engenrtlr :
.- l/ - une augmentation considérable d e la pre?uction arachidière et
celle des c&$ales assolees :
- 2/ f- la possibilité de reduire les surfaces emblavees en arachide tout
en maintenant le niveau de prciductinn (ce qui est particulièrement intkessant pour
les surfaces semencieres) ;
- 3/ - une augmentation du pouvoir d'achat des naysans arnchidiers tout
en les rapprochant de l'objectif d'autosuffisance alimentaire.
COCHENILLE DU f?ANIOC
La cochenille du manioc est l'un des ravageurs qui suscitent le plus
d'inquiétude dans les ;!rganismes phytosanitaires africains.
Cette cochenille a et6 trouv6e en SiSnëgsmbie en 1976. Elle a très rapi-
dement prcgress@ ct a anvahi toutes les zones de cultures. Les dégâts ont ettii et
demeurent très imTcrtnn.ts (80% dans ces zones. Des tentatives de lutte chimique '
n'ont pas donne des r&ultats satisfaisants tant en SZnégambie qu'.ailleurs, en
Afrique et en Amikique Latine. Par contre l'Institut International d'Agriculture
Tropicale (IITA) 2 Ibadan au Niqdria, en collaboration avec des Instituts d'Ar&-
rique Latine a mis au prlint un<: c3zhod o do lutte biclogique efficace consistant
en l'utilisaticn d'ennen;is naturels de la cochenille.
Des contn&ts
ont cM pris par le SecrZtariat Permanent Sénégambien et
les Directeurs de la Prrtecticn des Végdtaux des deux Pays, avec l'IITt? ;;r:ur
1'ap;licatinn de cette mcthcde en SGn6gambie et ce des le ,mois de Janvier 1983.
Les Directeurs de la Protection des VcZgétaux du Séncgal et de la Gambie ont ef-
fectue une mission à Iba2an (Nigkia) en 1982 au cours de laquelle un y:lan disc-
tion a QtE ddfini avec les Chercheurs trsvnillant sur le rroblème. Il est atrr:aru
..'.I
que la cochenille connait deux zrnes d'cxyansion en Afrique ; une yetite zen;.:
englobant le Séneqal at la Gambie et une grande zone cc:maren#ant la C&e d'Ivr:!ire,
le Nigéria, le Cameroun, lr‘ Rkubliquo Centre Africaina, lfe Gabon, le Zaïre, et
l'Angola.

Cette distribution géographique en deux zones n'a pas manqué d'attirer
l'attention des spécialistes sur l'intérét qu'il y aurait de faire de la "petite
zone" (la Sénégambie), le premier terrain d'application des méthodes testées :
essais en parcelle dc petite dimension et au laboratoire.
Dans le meme cadre, un spécialiste du laboratoire de lutte biologique
et de quarantaine d'Antibe (France) a sëjourné au Sénégal du 16 mars au 2 avril
1982 afin d'apporter son concours à 11 solution de l'épineux problème de la co-
chenille du manioc au Sénégal.
Monsieur Jacques BRUN accompagné d'un Agronome de la Direction de la
Protection des Végétaux 5 prospecté les régions du Cap Vert, Thies, Sine-Saloum,
Sénégal Oriental, et Casamance. Des échantillons de tige et de feuilles infestees
ont eté prélevés dans :Les différentes zones ainsi que certains qenres auxilliaires,
notamment des CoccinelLes.
En attendant un avis d&finitif, 3 conclusions par,tiel-
les peuvent dtre tiées :
lO/ - il semblerait qu'au Sénégal, en tous cas au mois de Mars 1982,
donc en saison seche, :La présence de la Cochenille est beeucoup plus marquée dans
la frange maritime? (récyion du Cap Vert, de Thies et de Casamance notamment) que
dans la partie continentale (Région du Séneqal Oriental en particulier). les at-
taques les plus fortes ont éte relevées dans ln_ zone des Niayes (Djender par exem-
pie) et dans le d4partement de Ziguinchor.
20/ - Nous sommes en présence de deux especes di.fférentes de cochenil-
le au Sénégal, l'une abondante dans la zone des WLayes et l'autre aux alentours
de Ziguinchor. Ce sont respectivement %enacaccus manihotti (Pseudococcidae) et
une autre cochenille dc l;t famille des Diaspidid~ae.
3"/ - ~'ex~arnen du contenu intestin<4 des -1uxillFaires trouvés .^VC (3
les cochenilles (des coccinelles du genre hyperaspis) montre. qu'ils sont atteints
d'une maladie 11 “gregr:rine" causée p2r des protozoaires. Ces protozonircs gt%-&-
raient l'.assimilition des aliments entrainnnt un affaiblissement et une diminur
tion plus ou moins importante de la chpacit 5 de reprodJcti.on des coccinelles.
Cela pourrait bien expl.iquer leur inefficacit< I- à contr6ler les po.pulations de
cochenilles.
4"/ - Les coccinelles restent néanmoins les espkes prédatrices les
plus fréquemment rencontrees sur Phénacoccus mani3ott.f ; trois espèces en par-
ticulier fr&quemment toüs les champs de manioc infaste:; de cochenilles, j.1
s'agit de :
- EIypersspis pumila pumila
MULSANT
- Hyperaspis del icatula
MULSANT

49
- Hyperaspis senegalensis
HOITEIWXTA
et une quatrieme espèce Exochomus sp. (en cours de détermination) a eté trouvée
uniquement en Casamance.
A celà, il faut ajouter que durant les prospections effectuées en Mars
1982, nous n'avons pas dtscelê de parc?*;ites. En ce qui concerne les predatours, il
existe 1 ou 2 especes de Chrysopa SP., une cécidomyie predatrice des cochenilles
très efficace à certaines periodes dc l'année de l'avis de certains spécialistes
(Rap port de M. BRUN, ISntomologiste) .
Il s'avèrerait indispensabl:? de débloquer un credit de l'ordre de
5 CIOC CCC F 6-A pour permettre la con:truction d'une serre et de cages dans les-
quelles seraient pla&es des plants de manioc contamin& par manihottf afin
de permettre la réception et l'introduction des Coccinnelles exotiques en vue
dsune pr&cclimatation et d'une multiplication avant de les relbcher dans les
conditions naturelles. Une telle opération peut se r..:aliser au Centre de Forma-
tion en Protection des VGgétaux de Dakar;
Au cours du s&zinaire intcrnationnl sur "la lutte biologique et la
résistance des plantes parasites pour limiter l'extension de la cochenille et des
Acariens du Manioc en Afrique (G-10 Décembre 1982) auquel a pris part le Direc-
teur de la Protection des Vagëtaux du Sk-Ggal, il a 6ts rBvélé qu'entre 1973 et
1982, la Coc'-?nille du n.anioc a gagne 15 pays africains. IJes acariens se sont
prcpogés vers 1'~est, jusqu'en C6te d'ivoire et leurs progression est de 375 km
par an. Alors qu'en 19'72, seuls 10 000 hectares étaient touchés, en 1982, le
fl&au sevit sur 4,4 das 9 millions d'hectares cultivés 13n manioc.
L'Afrique grande productrice de Manioc (37% 'de la production mondiale
connaft tous les problGmes phytosanitaires lies à cette plante : mosaïque du
manioc (vecteur Bemisia tabnci 1, charbon, cochenille, w;riens, bactéries, acri-
diens, nématodes, etc.,...
C'est pourquoi un des points essentiels de l'action de la Direction
de la Protection des VGg&aux est la cooperation avec 1'XI:TA d'Ibadan en vue
d'introduire au SErGgal des pr6dateur s efficaces mais 'aussi les variBt& de
manioc r&istantas & performantes ddvelop.pGes .pnr cet Institut.

50
9ecumcnt no S II
ACTIVITES DE L'OCLALAV AU SENEGAL EN 1982
9%
par 0. AFFOVCX'J
l- ETUDES ET PX!WERC!HE:S PAR LE BUREAU DP ETUDES :
R. 8, S.
2- CAMPAGNE DE LUTTE :
2.3 -- Sauteriaux :
ma.-.m..m-Uw..-...-.
Au cours de l'année 1982, une Équipe du Groupement Mauritanie-Çenégal
a @té détachée pour donner appui aux équipes dc la Protection des Véget.aux dans
la lutte contre les swteriaux. Cette Bquipe a tr~avai.lXe pratiquement durant 5
à 6 mois avec un UnimorT équipé d'Exhaust S-rayer dans l.es regions :
- du Cap Vert., de Thies, et du Sine Saloum-, ,.
-.--
Y)OUK la ,protection des cul-
turc-s pluviales fortement 3ttaquees :
- Flauvi? (Dagana, Podor), pour la protection des cultures de diierue.
2.1 - Aviiires :
------.m-
2.1.0 - Lutte p*zr explosifs 4
-. - - I - . a u Y -
Aucune action n'ait éte mer& en 1982, faute de moyens,
2.1.1-o -. contre les dortoirs de saison s&che :
- -. - - -, . . I - - - -. - - - - - - -.
Deux interventions Griennes (hmil at Yai) ont 222 lieu sur 1~s dnrtcirs
installes dans la plantation dc- la canne à sucre de l? C.S.C. Des ;Ltt>ques sévè-
rês sur riz de contrr saison ont pu Stre Qvitéos dans les périnètres ernb~aves
autour de Richard Tell. Les cspAces C;I? case sont Quelea que7ea, !?îsser luteus
et surtout Eu~~Zectes dont 1.3 recrudescence est un phénomène ncuveau nckessitant
das recherches particulières.
2.2.2.1 - contre nidification -
w.-.m---.,.---
Suite; 7u deficit pluvicmétrique cn 1982 dans la région, un seul cycle
de nidification du QueI~a quelez F: c!itS observL5 dans les parcelles de canne à sucre.
Cependant, deux interventions ont étZ necessaires pour éliminer environ 1 Ooo 000
d'individus de cette espèce.
2.2 - Formation :
-..----m--
En Juillet, un sdcinnire 2 l'intension des Zquipcs de traitements phyto-
snnitaircs de l<? Pretectic,n des V&#aux t? étal: Finime p?r lc" Chef du Srcupenent
M3uritsnié+Bn<gal, sur les thèws suivants :
- 10 pulvéris~?teur E.N .S Exhaust Wzzle S.prayer, cntrotien, fonctirnnemant :
- m&hndes de traitements
-m utilisation des ncsticides-

1.2. -3 ..,. . . -
.<, .L fi.:, dilutiort :
_. ,..- _.“._ v,-_...” ..-..

1 - POURSUITE ET CREATION D'OPEPATIONS DE R.ECHER:HES *
-
-
-
SI,
- - -
1.1 - Compte tenu de l'importance des résultats obtenus par 1‘ORSTW en
mati0re d'emploi de ndrnaticidos sur les cultures d'arachides at du niveau
d‘application déjà de ces r&
%.zltats par la Direction Eationale de la Protection
des Véqétnux, il apparaît Gcessaire de se pencher sur l'étude des effets do ces
pesticides sur la faune du sol. Dans un premier temp,o un r&suo$ bibliographique
est demandé B 1'0PSTOM.
1.2 -a Poursuite des traitements n&wticides sur les champs des petits pay-
sans.
1.3 -- Etude par lpISRiJI de l'entomologie du mil en Caszmanco, axée sur 10
problème des Cantharides.
1.4 - Contrôle de l'utilisation des produits phytosn:nitaires coqte tenu
de leur toxicit6. de leurs coûts et des techniques d'zpnlicztion et de leur
qualité.
l-5 - Lutte contre les adventices.
Jusqu'à present, seule In lutte chimique contr2 LOS adventices z été
envisagée et compte tenu des problème?3 que posent la vulgarisation de ces oro&-
dés des M&es pourr-ient être menées poux apprijcier l'impact de certain& tech-
niques culturales, par exemple t
- assolement : beaucoup d'adventices sont lies z?. un type de culture :
- effet du labour sur l.e dCveloppement des ?dtpt.ntices ;
- Etudes des competitions entre la cultura et les adventices ;
- influcncc: (de la densité de semis,
2 - PARTICXPATIQJ AUX .F!EUNIOl?S DE: COEJCEFTP.TlON :
2.1 - Sociétg do d6veloppetncnt :
-------------_------1_11
L?. rdunion d6plors que lc? narticipation des Soci&és de d&wlo,~penent
aux réunions soit tzujours aussi 1imitBc : cette ;Innde aucune n'était re::r&en-
t-e.
2.2 - Discussion et 'valuation dc l'exckution des recommandations de
-----1._.11----1".----------UU-------..~-.----------~----------.--------
lrann& rrecndente :
------.--L-,, -w-w.. -
3 - OF!GNX%.TION ET DEI?OULZMEXI' DE Li. RXUNIGN :
3.1 - Pour donner à cette r@union do concertation une efficacité plus
grande ct concentrer 1~ ddb.,t, un seul thèw devrait être dévelo-nG Ch<aque annde.
3.2 .- D'autre part la ;:r&sent?ti.rn des rx-cs&s gagnerait beaucoup W
Qtre illustrés (dia-isitivcs,
+Gtr:4yrf\\jecticn)
pur un12 meilleure cmp%hension
des prsblènas &nrcSs.

51
1 ‘,j
C!OLltii: traction 3nF.i,:.'?.,% :
-L.-<-",.----...-.-,*_.---^.

54

Document no 10 :
ACTIVITES DU LABORATOIRE DE DRCTERTOLOGLE
ET DE VIROLOGIE DES PLANTES
J. DUBERN
1 - ACTIVITES 1982-1983 :
1.1 - Recherche :
--w----c-
1.1.1 _- Bacteriologie :
- I -. . - - -
Les maladies étudiées et ayant été l'objet d'une détermination ,pr&:ise
ont été observées sur les plantes suivantes :
- Pomme de terre :
Xanthomonas caTpestris pw vesicatoria (galz bactérienne, scab spot)
Pseudomonas
solanaceaz2m (fletrissement bactérien, brown rot)
Streptomyces scabics (gales communes)
Corynebacterium michigancnse DV sepondonicum (flétrissement bactérien,
ring rot)
F.rw.ini.7 c3ro tovorr? pv L?til)5epfzic~
(hlack legp jcambe noire)
- Tomate :
Xanthomonns campestris pv vesicatorid (gale bactérienne, çc:ab spot)
Pseudomonas solanacearum (flétrissement bactérien, brown rot)
- Piment :
Xanthomonas campestris pv vesicat0r.k
(ga& bactérienne, scab spot)
Pseudomonas solanacenrum (fiétrissement bactérien, brown rct)
Erwinia carotovoxa (SP)
- Diakhatou :
Xanthomonas campestris pv vesicatoria (gale bactérienne, scab spot)
Erwinia tr3cheiphila (flétrissement bactérien, ,wi.lt)
- Chou :
.Xanthomonas ca.mpestris pv campestris (maladies des nervures noires,
blxk rot)
-. Laitue :
Erwinia czro t.avoxa
(Ipourriture sèche, soft rot)
Xanthomonas cnmpcstris sp (maladie des tâches nQcrotiques)

- Haricot vert :
xi-m thomonas campestris pv phaseoli (1.2 graisse, common blight)
Pseudomonas syringae ov phascoli (grnisse, halo bliqht)
Coryneb~ctcrium flaccumfacicns (flétrissement bactW,cn, bacterial
wilt)
Stylonsanthes :
Corynebacterium flaccumfaciens (fl&xissenent bactérien, bacteriel
wilt)
- Manquier c
Xanthomonas camwestris pv mangiferaeindicae
Corynebacterium sp.
- Cocotier :
Erxrnia chrysanthemi pv chrysanthemi (pourriture sèche, soft rot)
- Anacardier :
Pseudomonas pv (gommose, fletrissement)
- Pais :
Xanthomonas car?pestrîs pv holcicola (malnJic des striures)
Xanthomonas alhilielns (échnudure, lesf scald)l
Err&nia chrysanthemi pv zéae (pourriture de 1~ tige, bacterial stalk
rot
1.1.2 - Viroloqie :
-----*ri--
Une action a ;5td dQcid6c avec le Laboratoire de Zoologie (Pr. X. Mattei)
afin d'entrcprendrc 1'Btude du tomate yellow leaf curl virus : il est prevu d@étu-
dfer le volet relation virus-vecteur et, par le moyen de 171 micrzcopie électro-
nique, de tenter de repcirex le virus dans l'insecte. Cepandant, cette étude ne pour-
ra depasser le stade prCiliminaire par suite de l~abscnc~ dc: moyens techniques
appropriés.
1.2 - Formation :
w.---.w---.m
Quelques &udiants et futurs chcrcheurp 0 ont été requ successivement en
stage au laboratoire :
- .FIartinc; HOUSSIN, Etudiante DEP., Institut Aqroncmique do Paris -
Griqnon (1.02.82 - 33.0'7.83)

5-i
- Abdou1 Kario KAIW, contrôleur du Ninistère de l'Agriculture de
Mauritanie, projet USATD (1.12.82 - 20.11.,82)
- Ibou %ANE, chercheur stagiaire ISR?. (20.03.83 -- 08.04.83)
- Rbdoulaye JXWME, Étudiant, enseignant INDP (14.03.83 - 14.04.83)
- Fatoumata SXXO, etudiante ENSUT - CILSS (06 .O6.83 - 2.07.83).
En outre, sollicités par L'ENSUT, des cours et des travaux pratiques
dc bact&Aologie at de virologie des plantes ont et6 dispensés aux élèves de 2e
année du cycle de formation de techniciens en protection des vPgétaux.
2 - PREVISIOKS 1W3 - 1984 :
La plupart des maladies bactériennes ZtudiGes avaient dejà dté obsex-
V&S les années pré&dentes. Les études qnt comport6 la caractirisation des agents
pathog"nes
; pwr cerixines souches, une étude plus compl@te des caractères meta-
boliques (utilisation des composk car-bon&, rasistnnce aux antibiotiques, tiher-
mn3 sensibilit& . ...) a t5té effectuce. La pathogGnicit& :?e 1-a plupart des souches
n'a pu Gtre BtudiLe faute d'installation : cette Étude sera effectuée en l963-
1984.
Par ailleurs,, dans le plupart des cas il est ap-aru que les maladies
bacteriennes avaient une incidence tres secondaire sur le d6veloppement des oul-
tures et, dans las cas où ces maladies avaient un dEiv&Lop~atnent important ceIL=
était dQ à dz mTIwaises techniques culturales. Il ne semble pas, dans ces condi-
tions, que le programme kactkiologie doive être continu&, si ce n'est pwr ef-
fectuer une Qtude plus fondamentale de certaines bactkies.
A l.'enccntre des maledies bacteriennes,
les maladies virales ont une
incidence Gconomiquti apparente in;?ortanta, rcir::>n pour laquelle il a 6% decidB
de rkrienter lTactivit.I du labcratoire presque tctslement vers 1,~ virologie.
Peur suivre les impératifs de dGveloppemc>nt au SLnGgal.,. il est proposr! de s'at-
tacher an premier a 1'tStude des m....qlndies virales des s~~J.~~.r~,~o:~~~~~ (tomate, pomme
de terre, piment, poivwn, aubergine....) et des cQrW.es (mais, mil, sorgho 1.
Pour rdalist-r ces Etudes il s'w6re imperatif de crkr un laboratoire de viroli:gie
des -lintes ; ~'ORSTOM se dote dès à Ir&ent d'un labcratoire ;~a.rtiel&e~:cnt
6qu&pG, mais n'a pas pu fournir 1 c: materiel lourd izdi&pensable Icentrifuqe rSfri-
qér& , ultra-centrifweuse, spectrnphntomètre) . Un projet 5. financement CEE a C%d
soumis au SERS?'. Fauto 132 financement, et dans le cas c'ù ce "rn"rammo Ser:ait jurré
important par le S&egaL, il ,pourrait être envisaaG_ d'effectuer les travaux de
virolzflie dans Lt? laboratoire correctement 6quipG d'un autre pays, des missions
adéquates Otant alors effectuées ,au SEnirgal.