Y ISSN 085043036 CN920nA63 RESULTATS DE...
Y
ISSN 085043036
CN920nA63
RESULTATS DE L'ENQUETE SUR LA
TECHNOLOGIE POST-RECOLTE DES CEREALES
(mil, maïs, sorgho) DANS LES REGIONS DE
DIOURDEL ET THIES
PAR
Hyacinthe Modou KBENGUE et
Michel HAVARD
DOCUMENT DE TRAVAIL : 86-8
I.S.R.A.
DEPARTEMENT SYSTEMES ET TRANSFERT
CENTRE NATIONAL DE RECHERCHES AGRONOMIQUES DE BAMBEY
PROGRAMME TECHNOLOGIE POST-RECOLTE
--------
REFERENCE
: MBENGUE (Hyac i nthe Modou), HAVARD (Michel).
Résultats de 1 'enquête sur la Technologie Post-récolte des
céréales (mil f maïs, sorgho) dans les régions de Diourbel et
Thiès.
Dakar : Département Systèmes, 1986
(Document de travail : septembre 1986).

SO##AIRE
~##‘?35wF:i:0?f
Page
SIGLES ET ABBREVIATIONS UTILISEES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
i
RESUME . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . ..*................
i i
AVANT-PROPOS
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .."....................
.*.
111
1 - JUSTIFICATION ET OBJECTIF DE L'ENQUETE . . . . . . . . . . . . . . . . .
1
II- METHODOLOGIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2-1. Enquête informelle ................................
2-2. Enquête formelle ..................................
III- ANALYSE DES RESULTATS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
‘4
3-1. Données sur les régions de DIOURBEL et THIES a....
‘4
3-2. Les techniques post-récolte du mil . . . . . . . . ..I....
6
3-3. Les filières post-récolte du mil en milieu rural .
15
CONCLUSION . . . * . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
1’9
BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
21
A N N E X E S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
2 3
Questionnaire
.........................................
23
Tableaux ..............................................
25

i
SIGLES ET ABBREVIATIONS UTILISEES
BAME
- Bureau d'Analyses Macro-Economiques.
C.C.C.E.
- Caisse Centrale de Cooperation Economique (FRANCE).
C.E.R.
- Centre d'Expansion Rurale.
C.E.R.E.R.
- Centre d'Etudes et de Recherches sur les Energies Renouvelables,
C.N.R.A.
- Centre National de Recherches Agronomiques de Bambey.
C.S.P.-TAIBA - Compagnie Sénégalaise des Phosphates de Talba.
D.G.P.A.
- Direction Générale de la Production AGricole.
D.S.P.A.
- Direction Santé et Production Animales.
I.C.S.
- Industries Chimiques du SENEGAL.
I.S.R.A.
- Institut‘sénégalais de Recherches Agricoles.
I.T.A.
- Institut de Technologie Alimentaire.
S.E.A.E.
- Secrétariat d'Etat aux Affaires Etrangères - PARIS - FRANCE.
S.E.I.B.
- Société Electrique et Industrielle du BAOL.
SISCQMA
- Société Industrielle Sénégalaise de Constructions Mkaniques
et de Matériels Agricoles - Dissoute en 1980.
SISMAR
- Société Industrielle Sahélienne de Mécanique, de Matériels
Agricoles et de Représentations - créée en 1982.
SODEVA
- Societé de Développement et de Vulgarisation Agricole.

ii
REi”HE
-----e-----------
L'objectif de cette enquête menée dans les régions de THIES et
DIOURBEL est la connaissance a plus ample possible des divers itineraires
techniques de la récolte a la consommation des principales céréales culti-
vées dans la zone. Ceci devra t permettre une amélioration globale du

système post-récolte, notamment la réduction des pertes qui sont estimées
à environ 30 p.100.
L'enquête a concerné 835 exploitations, soit à peu près 1 p.100
des exploitations des deux régions. Elle s'est déroulée en deux phases :
- une enquête informelle qui a permis de choisir l'échantillon
à partir des données démographiques et du découpage adminis-
tratif ;

- et une enquête par questionnaire.
L'analyse des résultats fait ressortir six f ilières post-récolte
dont plusieurs peuvent être suivies au sein d'une même exploitation, ceci
en fonction de la destination du produit (consommation familiale ou com-

mercialisation) et de la période de l'année (saison sèche ou saison des
pluies). Les filières les plus répandues sont la filière traditionnelle
où toutes les opérations sont manuelles, et la filière améliorée avec

mouture mécanique en humide. Elles sont pratiquées par plus de 90 p.100
des exploitations de la zone. Les principales caractéristiques de ces
filières sont : la pénibilité du travail, les faibles rendements horaires,

le caractère quasi quotidien de certaines opérations (battage, décorticage
et mouture) et leur entière réalisation par les femmes. Les autres filiè-
res sont moins pratiquées du fait de la très faible vulgarisation de
structures adéquates pour le stockage en grains, du manque en milieu
rural de décortiqueurs adaptés à la nature du grain et aux conditions
locales d'utilisation, et de l'insuffisance des ressources monétaires
des paysans.


iii
AVANT: P R O P O S
Ce document présente les résultats de l'enquête sur les itiné-
raires techniques post-récolte dans les régions de THIES et DIOURBE:L. Il
complète de ce fait la revue bibliographique sur la technologie post-
récol te du mi 1 (MBENGUE, HAVARD - 1986) et l'enquête sur les matériels
post-récolte menée dans ces deux régions (MBENGUE, 1986). Il est nean-
moins la première d'une série de documents qui devrait couvrir toutes
les régions du SENEGAL.
Cette enquête s'est déroulée de Novembre 1983 à Décembre 1984.
Elle a été menée par l'équipe du programme Technologie Post-r&zolte du
Centre National de Recherches Agronomiques de BAMBEY avec la collabora-
tion des autorités administratives des deux régions (gouverneurs, pré-
fets, sous-préfets, présidents de communautés rurales), des agents des
services de l'Agriculture et de la SODEVA.

Les personnes ayant participé au programme de recherche sont :
- Hyacinthe Modou MBENGUE, Michel HAVARD, chercheurs ;
- Khoussaye DIAGNE, Maguette DIEYE, Amadou Moctar KOUNTA,
Malick MBODJ, enquêteurs.

-1-
1 - JUSTIFICATION ET OBJECTIF DE L’ENQUETE
*
i .__.-- Les pertes post-récolte sur les principales ceréales cultivees
au SENEGAL sont estimées à environ 30 p.100 sur l'ensemble de la chaîne
(YACIUK, 1974, 1977 ; MBENGUE, HAVARD, 1986). Elles sont dues principale-
ment aux méthodes inadéquates de manutention, de conservation et de trans-
formation des récoltes. Les augmentations de rendements obtenues aux champs
grâce à l'introduction de variétés plus productives et a l'adoption de
techniques culturales plus appropriées risquent donc d'être annulées par
l'ampleur de ces pertes si des techniques post-récolte plus efficaces ne

y--
sont pas mises en oeuvre au niveau des producteurs. La réduction de ces
-A
pertes est d'autant plu s impérieuse que le taux d'autosuffisance cérea-
lière n'a pas cessé de se dégrader ces dernières années, passant de6l,5plOU
en 1975-77 à 58,2 p.100 en 1979-81 (DGPA, 1977, 1979 ; CCCE, 1983). Durant
la période 1974-1984, le taux de couverture des besoins céréalières par la
production locale a été de 65
p.100. Il est vrai que pendant la même période,
la production de céréales n'a augmenté que de 1,7
p.100 par an alors que la
population a crû au rythme annuel de 2,8
p.100, ce qui se traduit par une
baisse de la production par tête d'habitant (NEWMAN, NDOYE, SOW,
1985).
La connaissance des pratiques post-culturales actuelles et de leurs
motivations techniques, économiques et socio-culturelles permet d'orienter
les recherches pour une amélioration globale du système : réduction des per-
tes, modification et/ou mise au point de techniques et de matériels adaptés
aux besoins des producteurs, allègement des travaux de la femme, obtention
d'un produit fini de bonne qualité. Ainsi, l'objectif de cette enquête est

la connaissance la plus ample possible des divers itinéraires techniques de
la récolte à la consommation des principales céréales cultivées dans la zone
objet de l'enquête.
Il ne s'agit pas seulement de décrire les matériels uti-
lisés, mais également de justifier et/ou expliquer leur utilisation. Ceci a
l'avantage de pouvoir proposer des solutions en adéquation avec le niveau

technique des futurs utilisateurs et compatibles avec leurs possibilités
financières.


- 2 -
11 - METHODOLOGIE
L'enquête s'est déroulée, 'k-~ deux phases : une enquête informelle
et une enquête par questionnaire. j
2-1. L'enquête informelle
Elle a été conduite à différents niveaux suivant le découpage
administratif des deux régions. Toutes les structures administratives et
d'encadrement du monde rural ont &té consultées durant cette phase :

gouvernantes, préfectures, sous-préfectures, communautés rurales, inspec-
tions régionales de l'Agriculture!1 délégations régionales de la SODEVA,

services du Cadastre et C.E.R.
/
Cette phase devait permettre de rassembler les données sur la
démographie (population totale, sa répartition entre urbains et ruraux
ainsi que sa composition ethnique:/,

les surfaces mises en culture et
leur répartition entre les différentes spéculations, les moyens de pro-
duction disponibles, et les productions. Il n'a cependant pas été possi-
ble d'avoir des données fiables sur les surfaces mises en cultures et
sur les moyens de production.

Le choix de l'échantillon a été fait sur la base des informa-
tions recueillies auprès des sous- préfectures, des communautés rurales
et des villages. Toutes les communautés rurales ont fait l'objet d'une
enquête. Au sein d'une même communauté rurale, les villages ont été
choisis principalement en fonction du groupe ethnique dominant, mais
également en fonction de l'importance de la population : tous les grou-

pes ethniques devaient 'être représentés, de même que les gros et les
petits villages. Les exploitation.l; ont été retenues sur la base des sur-

faces mises en culture. Ce sont les; chefs de villages et les agents des
CER qui nous ont indiqué les gros, moyens et petits exploitants au ni-
veau d'un même village. Ainsi donc!, le choix de l'échantillon a été fait
suivant la méthode du sondage par stratification, c'est-à-dire le recours

à un choix raisonné pour déterminer les strates et le tirage au hasard
dans chaque strate de la population (GOUET, J.P., 1978).

Après avoir regroupé le6 villages ayant les mêmes caractéris-
tiques (composition ethnique et tP-lle essentiellement) au sein d'une
,

-3-
communauté rurale, nous avons procedé à un tirage au hasard de ceux qui
feront 1"objet d'une enquête. No& avons adopté la même démarche pour

le choix des exploitations.
La base de sondage est constituée par la liste des communautés
rurales, celle des vijlages et celle des carrés. Ces listes sont dispo-
nibles au niveau de toutes les sous-préfectures (arrondissements). Les
informations complémentaires ont été recueillies auprès des agents des
structures d'encadrement et des chefs de villages.

2-2. lbnquête par questionaiijfe
L'échantillon enquêté représente 835 exploitation, soit environ
1 p.100 des exploitations des deux régions. Les enquêtes ont concerné
aussi bien le chef d'exploitation que les femmes ; elles ont eu lieu dans
les langues des enquêtés afin de limiter les erreurs dues aux traductions.

Le fait de regrouper le chef d'exploitation et sa ou ses femmes devait
permettre d'avofr des discussions très animées et très intéressantes au-
tour des différents thèmes abordés, surtout ceux qui relèvent encore

exclusivement du domaine de la femme. En effet, lorsque nous avons testé
le questionnaire dans le département de BAMBEY, nous avons relevé des
contradictions dans les réponses données par les hommes et les femmes
quant aux raisons de non utilisation de certaines technologies disponibles
dans la zone. En créant une ambiance de discussion contradictoire, l'en-
quêteur devait être en mesure de cerner tous les aspects liés à une tech-
nique déterminée, en particulier les vraies raisons qui font opter pour
une technologie au lieu d'une autre pourtant accessible. Les résultats
de ces discussions étaient ensuite consignés dans la partie "observations"
du questionnaire (cf questionnaire en annexe).


- 4 -
1 II - ANALYSE DES RESULTATS
Les resultats analytique s:de l'enquête sont consignés dans les
tableaux en annexe. Nous les avonsregroupés par arrondissements, dépar-
tements et régions. Nous avons cer*;es fait des pourcentages afin de voir
la primauté d'une technologie sur une autre et..les différences interzo-
nales, mais ces résultats ne peuvent servir ni au calcul d'une variante,
ni à l'établissement d'une moyenne'dle la population dans son ensemble
parce que l'echantillon n'a pas t
étcs choisi de façon complètement aléatoire.
Cette enquête aura permis de
toutes les techniques post-récolte
en usage dans la zone et les
y afférant, et d'appréhender les
raisons d'existence des plus
3-l. Données sur les r-égionsyk DIOURBELet THIES
Les régions de DIOURBEL
THIES constituent avec celles de LOU-
GA, FATICK, et KAOLACK le Bassin
(S.E.A.E., 1973'). Elles comp-
tent 6 départements (Bambey, Diourbel, Mbacké, Mbour, Thiès, Tivaouane),
17 arrondissements, 64 communautésj Irurales, 2.774 villages et 9 communes
urbaines, pour une population tota/lo de 1.331.066 habitants ainsi répar-
!
tie :
I--
1
l
1 Population rurale-7
1 ,Pppulation urbaine 1 Population totale 1
i
/ p.IOO / Nombre 1 p.100 ,
II--7-I--IÏ-I
29,5 I 59l.499 1
4434 I
3O,3 1 1 3 3 1 0 6 6 1
Sources : Archives des ouvernances, préfectures et sous-préfec-
tures des rég ans de Diourbel et THiès pour l'année
civile 1984.
Les groupes ethniques d rriinants sont les Wolofs et les Sérères
qui sont également les principaux agriculteurs de la zone.
Les principales culture sont l'arachide et le mil souna, même
si la culture maraîchère occupe u e place importante autour des centres

Fi6 MTINERAERES TECHNIQUE POST - RECOLTE: DES
CEREALES ilANS LES REGIONS DE DIOURBEL E.T DE
THIES
*
OPERA?I ON SUR
PLANTE
ENTIERE
T I G E
[SECHAGE J CHAMP -i
ITR L1
ANSPORT
T R I A G E M S EPIS
1
GRAINE
c
PRODUIT
FINI
COUSCOUS, LAKH.GNELENC)
DES PRODUITS : GRAINS
DECORTIWES , FARINE,
SEMOULE. SANKHM .
--..---..a -m.ms.---

- 5-
urbains et dans la zone dite des NIAYES dans la région de THIES. Avec la
baisse de,la pluviométrie, on assrste B une diminution importante de la
culture du sorgho et du ma?s. La culture du niébé en association avec le

mil régresse 4galement 2 cause de l'arrêt précoce des pluies. Ainsi, la
principale culture vivrike de cette zone est le mil souna qui constitue
d'ailleurs la base de l'alimentation des populations en milieu rural.
Pour la campagne 1983-84, la production des deux régions a été d'environ
83.300 tonnes de céréales d'après les Inspections Régionales de l'Agricul-
ture de DIOURBEL et
THIES. Cette production ne satisfait pas les besoins
de la population calculés sur la base de 220 kg/habitant/an. Comme on

s'en rend compte, la production de cette céréale et sa disponibi7iG sur
le marché influencera dans un sens ou dans l'autre l'utilisation du maté-
riel post-récolte.

A l'arrêt du Programme Agricole en 1980, la situation du chep-
tel de trait était la suivante dans les deux régions (HAVARD, 1986) :
I
/
THIES
I D1oURBEL 1
I
I
-
-
-
-
-
I
Bovins (nombre de paires)
3 . 4 3 6 1
2.1131
I
I
1 Unités de traction disponibles (p. 100)
1
7 I
4
i Bovins de trait/Effectifs de bovins (p.100) j
I
4
l _“--------------“--_-~-----------------------
1
6
--------“--m IT -------..----
I
Chevaux
30.000
I
30.000 I
i Unités de traction disponibles (p.100)
I
57
I
57 i
____________---“-__-____________I_______-----
----B---“-w- --“-m”-w----
1
Anes
T
20.000
lg*OOo I
1 Unités de traction disponibles (p.100)
i
3 9
I
36 I
______l___“_---“----_y__________________----- I---*--w---- --------,-m-s
I
T
1 Hectares cultivés par unité de traction
1
5 l
598
l
1
1
-
Sources des données de base : Rapports DSPA et SODEVA
Le parc de matériels de culture attelée en service dans les deux
régions en 1983 a éte estimé à : 38.500 semoirs, 55.800 houes, 3.60G: char-
rues, 18.000 souleveuses, 185 unités de culture attelée et 27.000 charret-
tes. Ces estimations ont été faites à partir des mises en place de 1976 à


- 6 -
1979 et sur la base d'hypothèse de 4forme du matériel a 15 ans d'âge
(HAVARD, 19b5).

/
\\-

Les voies de communicatiob sont relativement bien developpées
grâce a l'existence de voies ferrée,, d'axes routiers goudronnés et de
nombreuses pistes de production pra jcables quasiment toute l'année.
L'important développement des voies :'de communication est
certes lié a
l'expansion de la culture de l'arac lide, mais également à la position
géographique qu'occupe cette zone, 1à, cheval entre la région de Dakar

et les autres régions du Sénégal (cif carte administrative du Sénégal,
fig. 2). Ceci a des consequences posiitives sur les échanges commerciaux
intervillages et intercommunautaires : il existe dans tous les gros
villages des marchés permanents ou ,hobdomadaires qui sont la plupart

du temps des émanations des anciens/ "'points de traite" de l'arachide.
Sur les quelques 200 marchés hebdomapaires recensés au niveau du Bassin

arachidier, les régions de Thiès et IDiourbe? en comptent 36 dont 16
dans la régions de Thiès et 20 dans, [celle de Diourbel. Selon les mêmes

enquêtes, l'essentiel de la vente de céréales par les producteurs s'ef-
fectue au niveau de ces marchés
(NEIWMAN, NDOYE, SOW, 1985).
Enfin, la présence d'unité/s industrielles et agro-industrielles
(SISMAR, Phosphates de THIES, CSP-l,flIBA, ICS, SEIB), tout en favorisant
.
un certain exode rural vers ces tertres d'activités, a revigoré un arti-
sanat local aujourd'hui très actif Itant en milieu urbain qu'en zone ru-
rale : fabrication de pièces d'usu+e pour matériel agricole, de moulins

et de manèges, modification du matiriel importé ou de fabrication indus-
trielle locale et réparations diverises. Des unités artisanales très
importantes se trouvent II THiès, Tiiyaouane, Mbour, Bambey, Diourbel et

Mbacké.
/
/

3-2. Les techniques post-réc(Jte du mil
:
La chaîne post-récolte du mil comprend : la récolte, le sécha-
ge, le stockage en épis, le battage, le stockage en grains, le décorti-
cage et la mouture. La récolte est, à proprement parler, une opération
culturale ; nous l'incluons dans la rubrique post-récolte parce que son

éventuelle mécanisation influera sur les opérations suivantes. Le décor-
ticage et la mauture qui sont ici pris en compte sont ceux pratiqués au
niveau familial et aboutissant à lit préparation traditionnelle des mets,
les transformations secondaires étant du domaine de l'agro-alimentaire.

Régions
fhies ,Di owbtf
\\
\\
-
-
\\
.
I)
1
?
lIr ncrt
d t P;,ortrmrst? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ? ?
Ch?l ,lrru clr Dq~mrtrmsnt
????COmmunt ?
?? ? mm ??? t
?
?
? ?

Fig. 2
C A R T E
A Ib! ~XNISTRATLVE
-
-
D U
~SENEGAL
.7
[FLEUVE
MAURITANIE
IfC’
st louis
I
,’
Y-7
I,’ matam .
THIES
CA - m
. \\--“-4
Ai
\\
50
100 km
1
FRONTIERES NATIONAL.$
LIMITES DES REGIONS
---___ LIMITES DES DEPARTE ENTS
\\\\\\y
ECHANTILLON ENQUETE

-7-
A - Récolte
Elle se fait suivant deux modalités :
- récolte des épis apres dessouchage des plantes,
- et récolte des épis sur pied.
a1 - Récolte des épis sur plantes dessouchées
""""""""""""" """"""" """"""""""""""""""
les plantes entières sont d'abord dessouchées et couchées sur
la ligne. Cette opération est pratiquée à l'aide de l'iler ou du "diala"
qui s'apparente beaucoup à la daaba par la forme de la lame, Les épis
sont ensuite récoltés à l'aide d'un couteau ordinaire ou avec un outil
traditionnel appelé "NGobane" ou "Ngobou" et constitué d'une lame semi-
circulaire encastrée dans un morceau de bois ou dans une tige (MBENGUE,
HAVARD, 1986).

Cette méthode est pratiquée dans 42,6 p-100 des exploitations
soumises à l'enquête dans les deux régions. Elle est plus en usage dans
la région de Diourbel (61,5 p.100) que dans la région de Thiès(3Q5plOg
Elle est pratiquement inexistante dan s le département de Tivaouane où
seulement 9 exploitations sur 193 y font recours. C'est dans le départe-
ment de Bambey que cette méthode est la plus utilisée avec 74,5 p.100
des exploitations qui y font régulièrement appel. Les Sérères utilisent

presque tous cette méthode, tandis que les Wolofs ne l'appliquent qu'oc-
casionnellement.
Le principal avantage de cette méthode réside dans le fait
que le ramassage des tiges pour les besoins domestiques et l'affourage-
ment du bétail est facilité. On peut lier cette méthode à deux autres
pratiques : - l'association mil-niébé (besoin d'aération du niébé semé
entre les lignes de mil et en dernier lieu),
- et l'association agriculture-élevage traditionnellement
pratiquée par les Sérères (alimentation du bétail durant
la saison sèche).

Ce mode de récolte requiert beaucoup de temps et présente des
risques certains, surtout en cas de pluies tardives : germination dles
graines sur l'épi, attaques de moisissures, des rongeurs et de la volail-
le. C'est pourquoi, il est le plus souvent utilisé dans les parcelles
proches des lieux d'habitation, quand les risques de pluies deviennent


-8-
minimes, et après la recolte des parce
;es les plus eloignées que l'on ne
peut pas surveiller efficacement.
a2 - Récolte des é@s sur pied
--------m---- ------- ---
Elle se fait directement SUI ?es plantes non dessouchées, avec
le couteau ordinaire ou avec le Ngobar
ou Ngobou . Afin de faciliter la
récolte, les épis sont parfois rabattk
vers le sol, à la hauteur du der-
nier noeud. Cette opération de pliage
1:s tiges est egalement un moyen de
lutte contre les oiseaux granivores.
Elle est pratiquée dans 86,f 11.100 des exploitations enquêtées
dans les deux régions. Elle est plus I lilisée dans la région de Thiès
(87,8 p.100) que dans la région de Dit I-bel (84,7 p.1.00). C'est dans les
départements de Mbacké (98,3 p.100) el IIe Tivaouane (96,9 p.100) que l'on
rencontre le plus cette pratique. Elit ast davantage utilisée par les
Wolofs que par les Séreres, et sur le! parcelles éloignées plutôt que sur
les champs de case.
Cette méthode de récolte es; plus rapide que la précédente. Elle
permet de libérer rapidement les parct Ces exposées aux vols et aux trou-
peaux qui envahissent de plus en plus
ijt les champs à cause du manque de
pâturages. C'est ce qui explique d'ai‘ I!urs qu'elle soit surtout pratiquée
dans les parcelles relativement éloigl
12s des lieux d'habitation et avant
la récolte des champs de case.
Ainsi qu'on peut le constat ,, les deux méthodes de rkolte sont
souvent utilisées au sein d'une même ( ploitation,
sauf dans le département
de livaouane où la récolte se fait hal tuellement sur pied. D'une façon
générale, on peut dire que le choix d ne méthode est fonction des contrain-
tes de temps (libération rapide des pi celles avant l'arrivée des troupeaux
transhumants ou la mise en liberté prr

aturée des petits ruminants, des ânes
et des chevaux), de la localisation dc
parcelles et de la présence d'anî-
maux de trait ou d'embauche sur l'exp
iitation. La culture du nîébé en as-
sociation avec le mil peut justifier
récolte après dessoucha,ge des
plantes, mais ce n'est pas un critère
rincipal car, il y a toujours des-
souchage des tiges, même dans le cas 1 la récolte sur pied.
B- Coupe et/ou ramassage des tiges
Le ramassage des tiges est
stématique dans les parcelles où
l'on a pratiqué la récolte sur plante dessouchées. Dans les autres parcelles,

-9-
il arrive que l'on récupère les tiges après dessouchage ou coupe. Ceci
dépend de l'éloignement de la parcelle et du temps disponible, Le trans-
port vers les lieux d'habitation se fait alors le plus souvent par char-
rette, rarement à tête d'homme.

La paille est utilisée en priorité pour l'alimentation du bé-
tail. Les usages domestiques (construction de cases et de palissades)
revêtent un aspect tout à fait secondaire, l'habitat en dur étant dia
plus en plus répandu en milieu rural. Même dans les exploitations où
il n'existe pas d'naimaux de trait ou d'embouche, la tendance est vers

le ramassage systématique de la paille avant l'arrivée des troupeaux
transhumants. Cette paille sera vendue après satisfaction des besoins
domestiques.

C - Séchage au champ et au carré
cl - Séchage au champ
----..# -----.m---
Le premier séchage des chandelles se fait au niveau du champ.
Les chandelles sont étalées soit à même le sol, soit sur des lits de
paille simples ou surélevés quand les termites sont à craindre ou quand
le sol est humide. Afin de combattre les termites, 1 es paysans traitent
parfois les lieux de séchage avec de la cendre ; la règle générale est

cependant l'absence de tout traitement insecticide. L'épaisseur du tas
ne dépasse jamais 30 centimètres, ceci afin de facil iter le séchage,

La durée du séchage au champ équivaut généralement au temps
de la récolte. Au cas où les épis sont laissés au champ pour une raison
quelconque, les tas sont recouverts de paille et d'épineux pour les pro-
téger contre la rosée et les animaux en divagation. Dans tous les cas,

la durée du séchage au champ excède rarement un mois.
c 2 - Transport
---------
Le transport des récoltes vers les concessions se fait habituel-
lement par charrette, en vrac ou en bottes. Il arrive néanmoins que ce
transport soit l'oeuvre des membres du carré, des femmes en particulier.
Dans ce cas, il concerne généralement les parcelles non éloignées des

lieux d'habitation et s'effectue en bottes, dans des bassines ou dans
des hottes.

- 10 -
/
c3 - Whage au carré
N--W- m--.e------
l
Le séchage au champ étant so'P/ent insuffisant, il se continu au
carré sur une aire spécialement aménag1-e à cet effet. Les techniques sont
les mêmes que celles utilisées au cham I) On rencontre parfois des tech-
.
niques améliorées de séchage telles
:
qu, les claies surélevées orientées
perpendiculairement à la direction des vents dominants, ou les séchoirs-
cribs qui servent également au Stockag)e en épis. Les exploitations qui
font appel à ces dernieres tiechniques représentent env iron 2
p.100 de
l'échantillon enquêté. L'utilisation ( I6 séchoirs sola ires mis au point
par les instituts de recherche,s (CEREI ‘, ISRA, ITA) est inconnue en milieu
rural. Avec les structures traditionnc !l'les, le séchage dure en moyenne 8

semaines.
D - Stockage en épis
Au terme du séchage, c'est-l -1dire quand le grain contient envi-
ron 12 p.100 d'eau, on prociide au star kage des épis dans des greniers en
matériaux végétaux tressés. Les épis Iont d'abord triés et l'on ne stocke
que ceux qui sont susceptibles d'être conservés plus longtemps. Les chan-

delles dépréciées sont placées dans dc 2, cases-abris ou recouvertes de
paille : elles sont consomm6es ou veni ues en premier lieu. Les bons épis
sont alors soigneusement rangés dans ( es greniers de façon à réduire le
plus possible les espaces vides. Le s‘ ockage en grenier se fait aussi
sous forme d'épis préalablement re'dui, 5; en menus morceaux à l'aide de

l'iler ou de la daaba. Ce travail pré :minaire augmente la capacité du
grenier et facilite le battage manuel
Cette pratique est spécifique
des Sérères, surtout ceux de la région
de Thiès. Selon les paysans, le
produit se conserve mieux sous cette orme. Ceci est probablement dû
au fait que les insectes sont gênés pu r l'atmosphère poussièreuse du
grenier et se déplacent plus difficil 'ment dans la masse compactée et
abrasive des épis finement sectionnési.

Il peut arriver qu'après le séchage, on ne procède pas direc-
tement au stockage en grenier. C'est genéralement le cas quand on pré-
voit le battage mécanique ou le stockage sous forme d'épis sectionnées.
Les chandelles sont alors rangées sur des structures surélevées de dif-

férentes formes (circulaire, carré, rectangulaire) et quelqufois surmon-
tées d'un toit con,ique.

Ce genre de sf:ockage dure habituellement 3 à
4 mois.
!
/


- 11 -
Le stockage des épis en grenier est la règle générale en milieu
rural : toutes les exploitationsuinquêtees
y font recours, même celyies
qui disposent de structures de stockage en grain. Ces dernières sont
'd'ailleurs très rares comme nous le verrons plus loin. Bien que l'utilisa-
tion d'insecticides ou de fongicides soit tres rare avec ce mode de sto-
ckage, la conservation du produit est bonne, ceci en rapport avec le peu
d'investissement requis. Le suivi de plusieurs greniers en milieu rural,

effectué par le CNPA de Bambey, a abouti à la conclusion qu'il y avait
peu d'attaques d'insectes et de moisissures lors du stockage en épis.
Cette étude a également montré qu'en traitant 1 es greniers au bromophos
a raison de 500 grammes par tonne stockée, les attaques d'insectes etaient
complètement enrayées pendant 18 Mois (YACIUK, 1974). Ces structures sem-

blent donc bien adaptées aux conditions écologi ques du milieu et aux mo-
yens financiers du paysan.
‘..
E - Battage
Deux techniques de battage sont actuellement utilisées dans le
système post-récolte du mil : le battage manuel et le battage mécanique.
el - Le battage manuel
-------- --------
C'est la méthode la plus largement utilisée : 88,6 p.100 des
exploitations visitées y font recours dont 83,8 p.100 dans la région de
Diourbel et 91,7 p.100 dans celle de Thiès. La fréquence de cette opéra-

tion dépend de la taille du ménage et de la période ; on peut cependant
considérer une moyenne d'une fois par semaine en saison sèche et d'une
fois toutes les deux semaines en période d'hivernage, ceci à cause des
travaux culturaux. Les quantités battues sont de l'ordre de 25 kg par
opération en saison sèche et 50 kg en saison des pluies.

Le battage manuel est effectué par les femmes à l'aide du mor-
tier et du pilon. Le produit obtenu est de très bonne qualité.
e2 - Le battage mécanigue
-------- -------- --
Près de la moitié (46,6 p.100) des exploitants a fait appel au
moins une fois au battage mécanique. Ce pourcentage est plus élevé clans
la région de Diourbel (59,3 p.100) que dans la région de Thiès (38,4
p.100). Ceci s'explique en partie par le plus grand nombre de batteuses
existant dans la régjon de Diourbel (MBENGUE, 1986). Le battage mécanique


- 12 -
est particulièrement beaucoup utilisé1 dans les departements de Diourbel
(74 p.lOO), de Mbacké (62,4 p.lOO), et%-de Tivaouane (57 p.lOO:i. En fait,
les propriétaires des batteuses (les marabouts en particulier) résident
presque tous dans ces départements.
Les prix payés au battage nélcanique varient de 7 à 110 frs CFA/kg.
Un grand nombre d'utilisateurs se plaint de la qual*ité du travail effectué,
en particulier de l'importance des br,iisures et des pertes dans les déchets.

Ce constat est traduit par les chiffres suivants :
- 18,9 p.100 des utilisateurs vannent et ,tamisent le produit
fini,
- et 42,5 p.100 vannent les Idéchets sortis de la machine
afin de récupérer les borines graines s'.y trouvant.
Il semble que le s conditiorls optimales de battage ne sont pas
toujours remplies-au niveau des chant6ers (réglages défectueux, pièces
travaillantes en mauvais état, humidité du grain élevée en début de cam-
pagne de battage). En effet, les tesI, s de performances effectués en sta-
tion et en milieu réel sur des machines bien réglées ont donne les résul-
tats ci-après (MBENGUE, 19136 ; MBENGIJE, HAVARD,
1986) :
- pertes de grains dans le:;,déchets : 3 à 9 p.100 ;
- déchets divers (brisures iglumes, râchis) : 1 à 10 p.100 ;
1
- bonnes graines : 90 à 99 p.100.
Bien que certains producteurs fassent battre mécaniquement toute
leur récolte (21,4 p.lOO), le plus grand nombre des utilisateurs ne fait
appel aux services de la batteuse que pour la quote-part réservée à la
cowwrcialisation. La partie réservée à l'autoconsomnation est le plus

souvent battue manuellement au fur et à mesure des besoins. Ceci tient
à plusieurs raisons. D'abord, il n'e:lc?iste pratiquement pas de structures
adéquates pour la conservation du gniiin en grandes quantités en milieu

rural. En faisant battre toute sa rél:olte, le paysan s'expose donc à
des pertes beaucoup plus importantes par rapport au stockage en chandel-
les : tous les paysans interrogés no.11; ont fait part de la difficulté à
conserver dans de bonnes conditions JI~ stock important de grains. Ensuite,
les paysans demeurent réticents à ga Ider leur production en grains, même
dans l'hypothèse de la
structures appropriées. Ils évo-
quent d'autres difficultés de gestio des stocks : vente facile en face

- 13 -
des besoins financiers les moins urgents, tendance des femmes a augmenter
la ration journalière, dons abusifs aux visiteurs. Enfin, des freins
psychologiques font que beaucoup de chefs de ménage refusent de faire
battre mécaniquement, en une seule fois, toute la ticolte destinge 2
l'autoconsomnation : pour eux, la fermne doit réguli&wnent faire le bat-
tage afin que les autres membres du village ne soient pas amener à croire

que les r&erves du grenier sont épuisées pour cause d‘insuffisance de la
récolte ou de dilapidation, et que le ménage vit de dons ou de cérréales
achetées. Ceci constituerait une grave atteinte à leur honneur. D'autres
chefs de ménage acceptent mal l'idée que lamachine puisse remplacer ef-
fectivement la fermne dans l'accomplissement de ce travail pourtant très

p4nible : "que ferait-elle après ?" disent-ils !!!! Ces dernières raisons,
bien que très discutables, constituent de véritables freins au développe-

ment du battage mécanique des céréales au Sénégal.
F - Stockage en grair-
Le stockage en grains de quantités importantes et sur une longue
durée est rare en milieu paysan pour les raisons ci-dessus évoquées.
Lorsque le battage est manuel, le stockage excède rarement.lOjours.
Il se fait alors dans des calebasses, des bassines, des mortiers et, quel-
quefois, dans des sacs de jute ou dans des fûts métalliques hermétiques. Il
n'y a aucun traitement étant donné que le grain est destiné à la consomma-

tion immédaite.
Quand le battage est mécanique et si le produit n'est pas destiné
à la commercialisation, le stockage se fait dans des 'sacs de jute ou en
plastique, dans des fûts métalliques et, plus rarement, dans des silos à
cloisons appelés communément silos-magasins. Les sacs sont souvent rangés

dans des magasins, à même le sol. Les traitements sont rares et se limitent
toujours à une désinfection des locaux avec du baythion ou de l'actellic, ou
à un saupoudrage des sacs avec du bromophos : les produits ne sont jamais en
contact avec les grains. Ceux qui utilisent les silos à cloisons procèdent
généralement au traitement insecticide avec du bromophos à raison de 500 gram-

mes par tonne au moment de 1,'ensilage et 100 grammes par mètre carre de
surface toutes les trois semaines.
G - Décorticage et mouture
I
Le mil, comme toute autre céréale, n'est habituellement consommé
qu'après avoir subi un certain nombre de transformationsd'ordre mécanique

- 14 -
et physico-chimique (décorticage, mou&ure, blutage, fermentation et cuisson).
Au Sénégal, ces transformations relèvent des méthodes traditionnelles, mais
on assiste à leur mécanisation progresr.ive, surtout pour ce qui estde la

mouture.
91 - La méthode traditionnelle
------------------_------
Elle comprend le décorticage, le vannage, la mouture et le tami-
sage. C'est un processus essentiellemert manuel (MBENGUE, HAVARD, 1986).
Le décorticage traditionnel concerne Ic1,5 p.100 des exploitations dont

1
99,4 p.100 dans la région de Thiès etj99,7 p.100 dans la région de Diour-
bel. Quant à la mouture manuelle, elle lest pratiquée régulièrement dans

85 p.100 des exploitations enquêtées (ont 80,5 p.100 dans la région de
Thiès et 92 p.100 dans celle de

1
Diourtiel. On déduit de ces résultats que
la méthode traditionnelle concerne 85/p.100 des exploitations enquêtées
dans les deux régions , ce qui correspcbrd en fait aux résultats obtenus
au niveau de la mouture manuelle, le j$corticage

h
demeurant presque exclu-
sivement traditionnel.
!
Dans 85 p.100 des exploitat.1 ams, les quantités transformées
varient de 1 à 8 kg par opération. Onjretrouve 60 p.100 des exploitations
dans la tranche de 5 à 8 kg. La fréquence des opérations est en moyenne
de 2 à 3 fois par semaine, ceci quelle que soit la taille du msnage. Cela
est dû au fait que les produits issus/ue la voie traditionnelle ne se
conservent pas plus de 2 ou 3 jours à icause de leur forte humidité

I
(MBENGuE, 1985).
/
92 - Le décorticage mécanigue
----------m- -----,--- --
/
/

Les tentatives d'introduireile décorticage mécanique en milieu
rural ont, jusqu'ici, donné de très miiligres résultats : 0,6 p.100 des
exploitations enquêtées ont utilisé oL) utilisent encore cette technique.
Il est vrai que la ménagère donne la dwiorité à la mécanisation de la
mouture parce que celle-ci est jugée plus contraignante que le décorti-
cage. Cependant, les raisons essentie'les de l'échec des tentatives de
mécanisation de décorticage des céréa'es sont :
- les mauvaises performanceAi #des appareils placés en milieu
rural : qualité du décorticage non codrforme au goût des consommateurs,
pannes fréquentes, manque de formation #des utilisateurs et inexistence
de services après-vente (MBENGUE, 1986) ;


- 15 -
- et le coüt relativement élevé des prestations pour des paysans
ayant des ressources monétaires iimitées. En effet, la plupart des paysans
n'est pas en mesure de payer 25 frs CFA par kg pour le décorticage mécanique
et 15 frs CFA pour la mouture, ce qui revient à 40 Frs CFA pour la transfor-
mation mécaniqiue d'un kilogramme de mil souna. Leur choix porte habltuelle-
ment sur la mouture mécanique en cas d'insuffisance des moyens financiers

(MBENGUE, HAVARD, 1986).
50 - La mouture mécanigue
-----------.m----- -a
La mouture est la technique post-récolte la plus mécanisée dans
la zone enquêtée : 76,3 p.100 des personnes interrogées ont fait appel au
moins une fois aux services d'un moulin à mil dont 79 p.100 dans la région
de THiès et 72,2 p.100 dans la région de Diourbel. C'est dans les departe-
ments de Thiès (91 p.lOO), de Mbacké (88,9 p.100) et de Tivaouane (88,6

p.100) que cette pratique est la plus répandue. C'est dans le département
de Mbour que la mouture est la moins mécanisée avec 55,6 p.100 des exploi-
tations qui y font recours.

La mouture mécanique s'est beaucoup développée du fait de l'adap-
tation des appareils aux conditions locales. En effet, il ne s'agit pas de
moulins au vrai sens du terme mais plutôt de broyeurs à marteaux facilement
utilisables et surtout bien adaptés au grain humide issu du décorticage
traditionnel. La vulgarisation de la mouture mécanique a également @té
favorisée par l'artisanat local qui, dès la fin de la deuxième guer're

mondiale, a entrepris et réussi fa fabrication de moulins à marteaux bon
marché et performants (MBENGUE, HAVARD, 1986).

3-3. Les fi-lières post-récolte du mil en milieu rural
Les résultats de l'enquête font ressortir six (6) filières post-
récolte du mil en milieu rural (fig. 3 ). Avec le développement de la com-
mercialisation des produ its semi-finis et finis lié à l'urbanisat ion et
au désir de maintenir la plus-value au niveau des producteurs, on assiste
à une diversification des filières post-récolte du mil. Cette diversifica-
tion n'est plus seulement liée aux modes de battage mais aussi aux modes
de décorticage, de mouture et même parfois à la préparation des mets. Nous
ne traiterons donc ici que des filières qui aboutissent à la consommation
du produit au niveau producteur, étant entendu que ce dernier commercialise

une partie de sa product,jon à différents stades de la chaîne post-r&olte.

Les filières post-récolte actuelles eb milieu rural sont déterminées essen-
tiellement par :
I
1
%-

- deux modes de battage (1 ~1: manuel, 2 = mécanique),
- et trois modes de transfo/-mation primaire (a = manuelle, b =
intermédiaire, c'est-à-dire décortica$r manuel et mouture mécanique en
humide ; c = mécanique en sec). C'est1 la combinaison de ces différents

modes opératoires qui a permis la déf~inition des six filières suivies à
des degrés différents par les productt/?urs en milieu rural. Comme nous
l'avons vu dans le chapitre précédent, et en particulier en ce qui con-
cerne le battage et la transformation primaire, le paysan peut utiliser
plusieurs techniques pour une même optlration. Ceci est généralement fonc-

tion du disponible en matériels dans '/iii zone et des ressources monétaires
du paysan. C'est pourquoi, plusieurs :'ilières peuvent être suivies tour à
tour au sein d'une même exploitation, sans préjuger du fait qu‘une filière
domine toujours les autres qui deviennent ainsi plus ou moins marginales.

A - La filière traditionnelle pure (li)!
Toutes les opérations sont manuelles dans cette filière, si l'on
excepte le transport des récoltes par charrette. Les principaux goulots
d'étranglement sont constitués par lelbattage, le décorticage et la mouture
exécutés au fur et à mesure des besoins du ménage. Le stockage du grain

excède rarement une semaine. Le décor-{cage et la mouture étant effectués
i-
en humide, le produit obtenu se dégrac/le facilement.
Elle est suivie dans 85 p.l()o des exploitations enquêtées dont
80,5 p.100 dans la région de Thiès et192 p.100 dans la région de Diourbel.
/
B - La filière améliorée du premier dgbu(2a)
/
Elle diffère de Ta précédenjie par l'introduction du battage méca-
nique et du stockage en grains de lon$ue durée. La filière complète est
suivie dans environ 5 p.100 des explo..hations des deux régions. Elle est
plus répandue dans la région de Diourtel que dans la région de Thiès. Plus

,
particulièrement, on la rencontre dan:; les départements de Diourbel, de
Tivaouane et de Mbacké.

/
C - La filière améliorée du second de! ti (lb)
B
Elle est caractérisée par la imécanisation de la moutAre, toutes
les autres opérations étant manuelles, 'Elle débouche sur un produit humide
facilement dégradable.

- 17 -
APrès la f-iliére traditionnelle, elle est la plus suivie en milieu
rural : 76,3 p.100 des exp'taitant; y ont eu recours au moins une fois. Elle
est suivie plus ou moins régulièrement dans 15 p.100 des exploitations enquê-
tées. Elle est plus utilisée dans la région de THiès que dans celle de Diour-
bel.
D - La filière intermédiaire du premier degré (2%)
Dans cette filière interviennent la mécanisation du battage, le
stockage en grains et la mouture mécanique en humide.
Elle est suivie dans environ 5 p.100 des exploitations des deux
régions, plus particulièrement dans le département de Tivaouane.
E - La filière intermédiaire du second degré (1 c)
Elle fait intervenir le décorticage et la mouture mécaniques en
sec, ce qui permet d'obtenir un produit stable dont la durée de conserva-
tion peut aller au-delà de trois mois.
Elle est pratiquée dans 1 p.100 des exploitations des deux régions,
principalement dans la région de Diourbel.
F - La filière mécanisée (2 c)
C'est, actuellement, la filière la plus élaborée en milieu rura I
avec battage mécanique, stockage en grains, décorticage et mouture mécaniques
en sec. Etant donné que le séchage n'est pas encore une contrainte majeure
dans la zone considérée et que, pour des raisons d'ordre économique, la méca-
nisation de la récolte n'est pas envisageable, cette filière représente d'une

certaine façon la limite technique vers laquelle tendent les producteurs en
milieu rural. D'autre part, en cas de commercialisation des produits semi-
finis et finis, cette filière est la plus indiquée pour maintenir la plus-
value au niveau des producteurs.
Elle est suivie dans 0,6 p.100 des exploitations des deux régions
et plus particulièrement dans le département de Bambey.

- 18 -
FIG. 3 - FILIERES POST-RECOLTE DU MI /EN MILIEU RURAL
DANS LES REGIONS DE DIWRBE
jET DE THIES !
-
(-u
69
RECOLTE-HANUELLE
RECOLTE-‘NUELLE
DES EPIS
DES EPIS
Séchage au champ
Séchagi?nau champ
à même le sol ou
à même le sol ou
sur lit de paille
sur lit de paille
k
Transport par
Mise en bottes et
charrette ou
transport vers les
à des hommes
lieux de battage
Séchage - Stockage
en bottes au carré
Stockage des épis
dans des greniers
traditionnels
:
Battage mécanique
Battage manuel
et
au pilon et
Transport du grain
vannage au vent
Stockage du grain
Stockage du grain
en bassines - - - - x CommercialisilLion x
en SaCS, en fûts
ou en sacs
du grai
ou en silOS
i
I
/
-i-
_---------_-----I---_____I______________--
--- -.
4
_1-
1,
Décorticage manuel
DécorticZge IRli3nuel
Décorticage mécanique
en humide au mortier
en humide au rflortier
à sec (décortiqueur)
et pilon suivi de
et pilon sui \\"i de
vannage et lavage
vannage et 1' i'4age
Mouture manuelle
Mouture méca ri.i:que
Mouture mécanique
en humide au mortier
n humide
et pilon suivi de tamisage
t broyeur à mi.lrteaux)
e Ir$Lr à marteaux)
(a) = Produit humide
11 ihumide
facilement dégradable
n/lfjnt dégradable

- 19 -
C O N C L U S I O N
.
Cette enquête a permis d'évaluer le niveau de mécanisation des
opérations post-récolte dans les régions de Diourbel et de Thiès. AInsi,
si le battage mécanique est pratiqué à une large échelle, il concerne
surtout la partie de la production destinée a la commercialisation. C'est
ce qui explique que W,6 p.100 des exploitants recourent au battage ma-
nuel pour satisfaire en premier lieu les besoins d'autoconsommation. Le
choix du mode de battage est bien sûr lié 3 la disponibilité des moyens
techniques et aux ressources monétaires du paysan, mais il dépend fonda-

mentalement de la destination du produit : battage manuel par les femmes
pour la consommation familiale, battage mécanique pour la commercialisa-
tion. La mouture mécanique en humide est également très répandue dans
la zone enquêtée. Même si la mouture manuelle est encore la règle dans
beaucoup de communautés, la mouture mécanique devient la règle dans les
villages où les moulins fonctionnent en permanence. Quant aux autres
opérations post-récolte, elles sont mécanisées à un degré moindre (décor-
ticage et stockage en grains) ou demeurent encore manuelles (récolte,

séchage, stockage en épis).
L'analyse des résultats fait ressortir six filières post-récolte
dont les plus répandues sont la filière traditionnelle pure (la) et la
filière améliorée avec mouture mécanique en humide (lb). Les principales
caractéristiques de ces deux filières sont :

- la pénibilité du travail et sa réalisation par les femmes,
- les faibles rendements horaires
- et le caractère quotidien de certaines opérations (décorti-

cage et mouture) dû au manque de stabilité des produits
obtenus.

Les quatre autres filières ne sont suivies qu'occasionnellement
et par un nombre restreint de producteurs. En effet, la diffusion de ces
filières suppose :

- la mise au point de matériels adaptés aux conditions locales
d'utilisation et dont le coût soit en adéquation avec les moyens finan-
ciers du producteur,
- et l'existence de débouchés sûrs pour l'écoulement de la pro-
duction à des prix rémunérateurs.

1
- 20 -
/
Une amélioration du systèmeipost-récolte actuel doit donc viser
l'élimination de la filière tradi-tionreyle et des filières à dominante
y
traditionnelle, c'est-à-dire la satisi'action des deux conditions sus-
mentionnées. Les producteurs n'investq!ront dans ce domaine que s'ils sont
assurés de la rentabilité technique etfinancière de tels investissements.

- 21 -
B I B L I O G R A P H I E
l/ C.C.C.E. ; 1983 - Note sur la. politique céréalière senégalaise Minis-
tère des Relations Extérieures. Coopération et Dbvelolppe-
ment. PARIS - FRANCE
2/ D.G.P.A. ; 1977 - Plan d'investissement Alimentaire 1977 - 1985.
Minist~re du Développement Rural - DAKAR - SENEGAL.
3,' D.G.P.A. ; 1979 - Plan d’investissement ALimentaire 1977 - 1985.
Versum abrégé. Annexe 3 mise à jour Août 1979.
Ministère du Développement Rural. DAKAR - SENEGAL.

4/ GOUET, J.P. ; 1978 - L'élaboration d'un protocole d'enquête. Pro'-
position d'un plan-type détaillé et quelques commentaires.
Institut Technique des Cérales et des Fourrages. PARIS -
FRANCE.
5/ HAVARD, M; 1985 - Principales caractéristiques et contraintes de ges-
tion du parc de matériels de culture attelée au Sénég'al.
Document de travail D/Systèmes no 1985-2.
ISRA, Département Systèmes et Transfert. DAKAR - SENEGAL.
6/ HAVARD M.; 1986 - L'apport de la recherche en machinisme à la méca-
nisation de l'agriculture au Sénégal. Document proviwire
ISRA - CIRAD, Département Systèmes et Transfert. DAKAR -
SENEGAL.

7/ MBENGUE, H.M.; 1985 - Projet de technologie post-récolte 3P-79-01366
phase II. Rapport final.
Document de Travail D/Systèmes no
1985-10
ISRA, Département Systèmes et Transfert. DAKAR-- SENElGAL.
8/ MBENGUE, H.M.; 1986 - Les équipements et matériels de traitement post-
récolte des céréales au Sénégal : résultats d'enquêtes
dans les régions de Diourbel et Thiès.
Document de Travail D/Systèmes no 1986-5.
ISRA, Département Systèmes et Transfert. DAKAR - SENEGAL.

9/ MBENGUE, H.M., HAVARD,M. ; 1986 - /La technologie post-récolte du mil
au Sénégal. Importance /relative des filières et des tech-
niques utilisées. *ctudei des differents niveaux de mécani-
sation.

1.
Document de travail D/Siystèmes no 1986-2.
ISRA, Département Systè/nes et Transfert. DAKAR - SENEGAL.
lO/ NEWMAN, M.D., NDOYE,O., SOW,A, ; 1/985 - Céréales locales et céréales
importées au Sénégal : \\I a politique alimentaire à partir
des systemes de commerciialisation.
Document de travail BAME' no 1985-7, version provisoire.
ISRA, Bureau d'Analysesi Macro-Economiques. DAKAR-SENEGAL.
ll/ S.E.A.E.; 1973 - Le Sénégal. Monog/raphie du Secrétariat d'E:tat aux
Affaires Etrangères. j
Ministère des, Affaires IEttrangères. PARIS - FRANCE.
12/ YACIUK, G.; 1974 - Le stockage au /niveau paysannal et villageois.
ISRA, CNRA - BAMBEY - SIENEGAL.
13/ YACIUK, G.; 1977 - Résultats de l'knquête sur la technologie post-
récolte en milieu rural! au Sénégal.
ISRA, CNRA - BAMBEY - +EGAL.
!
.
I

.
A N N E X E 1
QUESTIONNAI RE

- 23 -
16TINERAIRES POST-RECOLTE MIL
c
- EXPLOITANT :
- .
- VILLAGE :
Communauté Rurale :
Arrondt. :
- SURFACE CULTIVEE :
en mil :
en sorgho :
en maïs :

1 - RECOLTE
DUREE :
1 - Date :
sur pied (1) ---- OUTIL :
2 - Mode :
couché (1) ----
OUTIL (coucher) :
autres
(Il
OUTIL (récolter) :
II - SECHAGE ET STOCKAGE EN CHANDELLES
1 - Au champ : (1)
. à terre
(1) Directement au sol (r)
. en cribs
(z) Sur lit de pailles (1)
DUREE
' Minimale
Maximale
. autres : (-)
- Avec traitement
Cendres
(1)
Poudre insecticides (1)
Autres
CI)
2 - Au carré : (1)
. à terre (1) Directement au sol (1)
DUREE :
. en cribs (-) Sur lit de pailles (-)
Minimale
. greniers (i) Avec traitement :
(,) (zj (5,
Maximale
p.1
a
Type : local
CI)
amélioré
!Il
I I I - BATTAGE - VANNAGE
l- Dates :
DUREE :
2 - Mode :
a/ - Pilon
(1)
Puis vannage au vent (1)
b/ - Batteuse
(1)
Marque : . SISCOMA (1)
. . Prix payé (au kg) (1)
. Autres (1)
. . Mode de paiement
- nature
(1)
- espèces (1)
Y-a-t-il vannage au vent du produitebattu ?
Oui (1)
Non (1)

Y-a-t-il vannage au vent des déchets ?
oui (J
Non ( )

/
/

.
- 24 -
IV - STOCKAGE EN GRAINS
l- Durée :
Minimale :
- .
h.
Maximale :
2 - Mode :
g r e n i e r (r)
silos (1)
Type : . silos cloisons (r)
sacs
(1)
. silos CARRERAS (1)
Autres : (1)
. silos en fûts (1)
/
V - DECORTICAGE
I Période creuse
1
(3
I
1 - Quantité par opération : ,,.........
Période de culture
(1)
i
2 - Mode
.
. .I pilon + +rtier

(3
.I décortiqLje;use
(1) Marque : .*.....
48 autre : . . . . . . . .
(1)
<> . Prix paj;& au kg
!
VI - VANNAGE
l
/
/
I

. Au vent : . Calebasse
/
(1)
. Van en osier
I
(1)
. Autres (tamis., bol, baszi.ine)
(1)
VII - MOUTURE
/
1 - Quantité par opération : . . ..*a .,‘i............
/
2 - Mode : . pilon + mortier (1) /
. moulin
(1) !Type : SISCOMA (1)
. . prix payé
Autres : . ..(I)
. autres : . . . . . . . (-)
-
j
OBSERVATIONS

A N N E X E I I
T A B L E A U X

I
hf
I
TABLEAU 1 A
* RECOLTE -
REGION DE DIDURBEL
1
I
I
I
I
I
MODE
OUTILS POUR COUCHER ]
OUTILS POUR I
1
DEPARTEMENTS
1 ARRONDISSEMENTS 1
RECOLTER
!
, Couché
I
ISur pied1 Autres IHilaire 1 "Diala" i Autres ICouteau
I
I
l
/
;
j
I
1 "Ngobou"l
I
38
28
-
-
-
I
-
I
-
I
-
l
I
i NGOYE
I
!
BAMBEY
1 LAMBAYE
I
37
1
26
1
1
1
16
I
Il7
I
l
2
1
I
14 1 I 27 I 1
1 BABA-GARAGE
I
I
7
127
1 1
i 2
1 6
'
-
122
1
12
j
I
TOTAL DU DEPARTEMENT
.
82
81
2
18
23
2
36
39
P.100 SUR 110 EXPLOITATIONS
:
74,5
73,6
1,8
22
28
224
32,7
35,5
I
1
_-
I
I
I
DIDURBEL
;
35
1
-
16
1311
-
I l . 2
(
47
I NDoULo
I NDINDY
I
23
,
46
(
-
; 6
1 15 j
2
; 30
1
39
I
TOTAL DU DEPARTEMENT
.
.

57
81
12
46
2
42
86
P.100 SUR 100 EXPLOITATIONS
:
57,00
81
21,l
80,7
395
42,00
86
l
I
I
I
1
I
1 NDAME
1
24
1%
)
-
i
8
II.5
/
1
(
27
/
42
1
/ KAEL
I
30
I
56
1
-
1 14
25
j
2
j
27
/
4i
/
TOTAL DU DEPARTEMENT
.
.

62
115
22
40
3
54
83
P.100 SUR 117 EXPLOITATIONS
:
53,00
98,3
-
35,5
64,5
498
46,2
70,9
TOTAL REGIONAL
: 201
277
2
52
109
7
132
208
P.100 SUR 327 EXPLOITATIONS
:
61,5
84,7
036
25,9
54,2
3,5
40,4
83,6

l
8
TABLEAU IB - RECOLTE : REGION DE THIES
I
DEPARTEMENT
A R R O N D I S S E M E N T S .
IPAMBAL
1
44
i
-
1
-
I
(MEOUANE
I47
I
-
I
-
I
f TiVAOUANE
, MERINA NDAKHAR
48
I
-
I
INIAKHENE
I
48
I
-
I
1
I
-
l
TOTAL D U DEPARTEMENT
:
9
187
6
1
2
188
17
i
% SUR 193 EXPLOITATIONS
:
4,7 %
96,9
%
-
66,7%
ll,l%
22,2%
97,4%
8,8 %
i
1
I
I
l
I
l
1.
1
;
!FUR.
t INGUEKHOKH THIADIAYE
I
17 31
1
i
42 51
1
I
1
-
I
17 3
i
I
14 17 3 / I
- _ 11
I i
21 53 0
I; i
13
39
nr
I
i-,,, _-.._-...-.-..__ ~..
i
I
ï
i ._.____
I
r 133JLl-l
33
+s
-IL
i
.__._
i
I
I
l
IV
/
I
I,
I
l
“1
z”l
l
!
I
I
1
I
/
I
I
l
i
l
l
i
TOTAL D U DEPARTEMENT
: 81
132
1
36
34
11
82
98
1
% SUR 160 EXPLOITATIONS
: 50,6%
82,5%
0,6%
44,4%
42%
13,6%
51,3%
61,3%
t
'POUT
Il
i
42
/
-
/
-
i
-
I
I
I
4 1 ,
5
I
l
1
THIES
j NOTO
I
17
l
41
(
-
l
7
1
1
l
9
I
30
I
19
t
~THIBNABA
j
44
I
38
10 '
/
43
;
45
i
/
-
l
I
4
i
l
I
!
!
1
I
!
!
!
!
TOTAL DU DEPARTEMENT
:
65
127
46
11
13
114
69
% SUR 155 EXPLOITATIONS
41,9%
81,9%
-
70,8%
16,9%
20%
73,5%
44,5%
TOTAL REGIONAL
:
155
446
1
88
46
26
384
184
% SUR 508 EXPLOITATIONS
:
30,5%
87,8%
0,2%
56,8%
29,7%
16,8%
75,6%
36,2%
TOTAL GENERAL (des 2 régions):356
723
3
140
155
33
516
392
8 SUR 835 EXPLOITATIONS
:
42,6%
86,6%
0,5%
39,3%
43,5%
9,2%
61,8%
46,9%

-
-
27
I
--
0 FI
--
$
3 !2 -l
--
--
.-
.-
.-
1
.-
it Tt?- -
-
1,
w
SO

Iv
w
-P
u-l
pai
P.1
c.
a.
---
--
---
---
---
---
au
---
sur de ---
---
---
---
0
I
I

W
s
m -c
I
-----
zdisu; -----
mL.JW
I

III
i
Ill
Ill
Ill
III
-----
w+.P
----_
--A--
-----
-----
-----
-----
z
I
I
u ;5 5 -m r
----
z 00 zc OI- -CO
l
Il
Il
I

----
wo rw
----
wcn
----
WI
Ii
II
----
----
l-l
----
----
----
----
----
----
s
l
I
I
l
I
m 0 m
----
F “?g
----
%E -_--
cnu ----
1v
_--- ICJ
l
l
I

II
Il
I
----
----
----
----
----
----
----
----

l
I
R
TABLEAU II A (Sui te)
- * SECHAGE ET STOCKAGE EN CHANDELLES
REGION DE DIOURBEL
I
’ l
A U
C A R R E
,DEPARTEMENTS,ARRONDISSE-,
I
/
I
,
/MENTS
I
DUREE
(mois)
) MODE
; TRAITEMENT ]
I
I
I
Ii
il
1 i i
Il
I
l
l!
21
31
41
5!
h!
H!
9 [lO! II! 12 1:
i
1 NGOYE j
9 / 91 I 7l ! 7
1 BAPdBEY
! LAMBAYE !
61
317! 51 5lla! -1
a!
a!
-i2oi
11-1
31-I -1
-i
-1-l
1
I

)BABAGARIGEI
314/212121612/
21-i -/121lI -j -/ -1-I -/ -/ -1
TOTAL DU DEPARTEMENT
18
14
18
14
14
38
4
6
2
-
64
4
-
4
P.100 SUR 110 EXPLOITA-
TIONS,
: 16,4 12,7 164
127 127
345 3,6
5,5
1,8 - 58,2
3,O
-
3,6 p.100
l
'
j
j NDOULO
NDINDY
I26 I / 7 j 5 1 4 /
3 /
3 1
11
l/
3 1
2 133;
2 /
3 1
4 1
- / -
D1wRBEL
1
-'I
1
.l
; 7; 21 6; 61
51
81
21
21
31
1/211
21
31
31
-/
-1
-1
-/
-1
TÛTÂL üü DEPARTEMENT
: 33 9
ii
10
8
ii
3
3
6
3 54
4
6
7
P-100 SUR 100 EXPLOITA-
TIONS
: 3300 9,001~001Q00 400 lLO0 300 300 600 300 5400 400 600 7,00 p.100
I
1
I
; NDAME
i31+3 1 2; 3 1
l/
2 1
3;
4;
1;
- 129 I
6l
2l I
l
l
/
/
l
1
I NBACKE
I KÂEL
130
3 5
1
i
/ 2

1
2 1
7 1
2 i
- 1
5 1
2 126 1
5 1
11
-1
l/
-1- / - -11 -1- / -1- 1 -1- 1
TOTAL DU DEPARTEMENT
:61 16 7 5
3
9
5
4
6
2 55
11
3
1
P.100 SUR 117 EXPLOI-
TATIONS
: 521 137 500 43
26 737
43 34
51
57 47,OO 94
2,4
0,9 p.100
TOTAL REGIONAL
: 112 39
36
29
25
58
12
13
14
5
173.
19
9
12
P.100 SUR 327 EXPLOI-
TATIONS
: 343 ll,9 1200 49 7,6
17,7
37 400 43 55 529
58
28
3,7 p.100

a m 2 m v,
w h-4
W
I
m
.*
Ei
P
P
ro 07
u
w
P
P w
.






.

P U Y U
ru Y )-’
P w ” u-l
cn cn ” w
u c-l 0
w u m
R) ” w
2 Y ch)
l!
I
W
OG
Irn
NF
-nrz-l -G)Jz
rnrnG
FG”
%;P;P
ovlo
rR)r
l
Il
r-Pr
mlucn
%$Te
~~~
wrru
GWUl
wwul
-----
-----
-----
-----
--_-_
-----
-----
-----
----_
-----
w-e--
---__
-----
----_
0”
2 I-L
.

.
P
w
P
N cd
I



w .
E
.

.
Iv Y 0-l
w Y w
a3 “w
2 Y W
l
2
ul
CL
c-l
I
w
I-J
1
w
r
P



8
“;
w
i

I

I


-b
n> w-’
I

a)


I

I



a>

l
------
g
------
w
------
c-l

------
------
v
N ul
WI
c-’ c-l
GI
-----_-
------
------
------
------
---_--
---_--
.

.
or Y m
l-w Y W


.

.
C-P
‘oc
rvw Y cn
m m F r

a
TABLEAU II B (Sui te)
REGION DE THIES
I
i PAMBAL
I
1
I
I
I
I
I
2l
6l
ll
I
I
5l
4l
-1
4l
I
1 MEOUANE
/
51
41
2j
31
6f
2 1
2 1
2
I
; TIVAOUANE
I
/ MERINA NDAKHAR I
11 /
1 /
2 /
3 /
5 1
1 /
4 1
-
/
10
/
7
1
-
/
3
1
l
161
41
-/
61
3j
3;
3j
11
3f
li
-i
l/
l
I NIAKHENE
I
I
I
I
I
I
TOTAL DU DEPARTEMENT
:
24
15
5
17
18
6
13
3
45
21
3
8
P.100 SUR 193 EXPLOITATIONS
:
12,4
7,8
2,6
8,8
9,3
3,l
6,7
1,6
23,3
10,9
1,6
4,l
1 THIADIAYE
1 MBOIJR
1 NGUEKHOKH
!
1
I ---.
; l-ISSFI
I
TOTAL DU DEPARTEMENT
:
20
10
12
27
5
10
15
2
59
40
3
26
P.iOO SUR 160 EXPLOITATIONS
:
12,5
6,3
7,5
16,9
3,l
6,3
9,4
133
36,9
25,00
1,9
16,3
l
1 POUT
I
I
I
1
I
I
I
l3 I
3 I
4 1
3 I
4
/
2
i
f 1
-
i
l2 j
l /
-
1
l
I THIES
1 NOTO
i
7fI
51
l/
51
2
,
I
1
15
2 i
1 ,
2
1
i THIENABA
I
8
I
4 ;
4 I l6 I
9
1
3
l
l0
I
1
1
2bi
-
I
4(
6
TOTAL DU DEPARTEMENT
:
28
12
9
24
13
7
11
-
53
3
5
9
P.100 SUR 155 EXPLOITATIONS
:
18,l
7,7
598
15,5
8,4
4,5
7,l
-
34,2
1,9
3,3
5,8
--TOTAL REGIONAL
:
72
37
26
68
36
23
39
5
157
64
11
43
P-100 SUR 508 EXPLOITATIONS
:
14,2
7,3
5,l
13,0
7,l
4,5
7,7
1,oo
30,9
12,6
2,2
8,5
TOTAL GENERAL
: 108
66
51
126
48
36
53
10
330
83
20
55
P.100 SUR 835 EXPLOITATIONS
:
12,9
7,9
6,l
15,l
5,l
4,3
6,3
1,2
39,5
9,9
2,4
6,6

- 31 -
TABLEAU III A :"BATTAGE - VANNAGE"
REGION DE DIOURBEL
/
I
DEPARTEMENTS ~ARRONDISSEMENTS
l
Manuel IMécani-1
VANNAGE
I
que
Prod.
I
I
/
fini
IDéchets
i
i NGOYE
i 35
i
11
i
5
i l. i
BAMBEY
I
I
TOTAL DU DEPARTEMENT
% SUR 110 EXPLOITATIONS
l
1 NDOULO
I
I
I
79
;
74
;
25
;
72
I
% SUR 100 EXPLOITATIONS
l
1
MBACKE
I KAEL
,
1
l
j TOTAL DU DEPARTEMENT
:
1
96
1
73
1 19
1
69
1
j
% SUR 117 EXPLOITATIONS
:
I
62,4%/
16,2%/
59,0%!
1
!
!
A
i
; TOTAL REGIONAL
1 274
1 194
1
76
1 184
1
;
% SUR 327 EXPLOITATIONS
I
83,O%j
59,3%/
23,281
56,3%!

__-.-
e-w
.---
--.”
..-_
--
--4-v
plll--l”.“---
m-,
<_uIII-,-,--u.e
- 32 -
TABLEAU III J :
REI\\lON DE THIES
I
i-
i PAMBAL
4 5 1.;
2 2
/
8--)--
2 2
I
1 MEOUANE
4 6
I
17
/
6
j
14
1 TIVAOUANE 1l MERINA NDAKHAR I
3 8 1 j /
3 0
,
16 ,
29
I
I NIAKHENE
37 j I
41
l
14 I
37
j-1
I
I
TOTAL DU DEPARTEMENT
..
166 ~
110
4 4
102
P.100 SUR 193 EXPLOITATIONS :
86,Od
57 ,oo
22,8
52,8
1 THIADIAYE
I
gl
3l
8
I
I
1 MBOUR
i NGUEKHOKH
27
1
4
t
1 7
I
II
FISSEL

] 48
6
1
3
l’
6
TOTAL DU DEPARTEMENT
:
150
4 2
1 0
31
P.100 SUR 160 EXPLOITATIONS :
93,6
26,3
633
19,4
' POUT
I
I
4
-q-2
/
I
THIES
1 NOTO
I
:i
1 7
1
11
1
1 5
1
1 THIENABA
j
6 8
2 2
1
1 7
/
21
j
TOTAL DU DEPARTEMENT
:
150
4 3
2 8
38
P.100 SUR 155 EXPLOITATIONS :
96,8
27,7
18,l
24,5
TOTAL REGIONAL
:
466
195
8 2
1 7 1
P.100 SUR 508 EXPLOITATIONS :
91,7
38,4
16,:1
.33,7
TOTAL GENERAL DES 2 REGIONS : 7 4 0
389
158
3 5 5
P.100 SUR 835 EXPLOITATIONS : 88,6
46,6
18,9
42,5

TABLEAU IV A :
* STOCKAGE EN GRAINS
- R E G I O N D E D I O U R B E L
I
I
I
MANUEL
i
(@,y)
i
DEPARTEMENTS
, ARRONDISSEMENTS
1
1
1 NGOYE
l BAMBEY
1 LAMBAYE
I
I
l BABA-GARAGE
i
TOTAL DU DEPARTEMENT
:
38
8
18
24
12
8
5
18
15
P.100 SUR 110 EXPLOITATIONS
:
34,5
7,3
16,4
21,8
10,9
7,3
4,5
16,4
13,6
I
1 NDOULO
I '14
/
4
1
7
1
5
1
3
1
1
1
8 /
2
;
13
1
DIOURBEL
I
NDINDY
Il.5
/
1
;
5
;
2
;
2
/
4
/
8'
13
'
7
J
I
I
I
I
TOTAL DU DEPARTEMENT
: 29
5
12
7
5
5
16
15
20
P.100 SUR 100 EXPLOITATIONS
: 29,00
5,00
12,00
8,00
5,00
5,00
16,00
15
20,oo
I
I
) NDAME
123
I
8
l
4
I
g
I
5
I
6
1
1
MBACKE
1 KAEL
12417
I415j
2161
8/81131
I
TOTAL DU DEPARTEMENT
:
47
15
8
14
7
12
19
17
26
P.100 SUR 117 EXPLOITATIONS
:
40,2
12,8
6,8
12,00
6,OO
10,3
16,2
14,5
22,2
TOTAL REGIONAL
: 114
28
38
46
7
12
19
17
26
P.100 SUR 327 EXPLOITATIONS
:
34,9
8?6
11,6
14,l
7,3
7,6
12,2
15,3
18,7

Im
1

T A B L E A U I V - A ( S u i t e ) : STOCKAGE EN GRAINS
- REGION DE DIOURBEL
I
D U R E E
I
.
l
I
S I L O S
,
'
DEPARTEMENTS ,
ARRONDISSEMENTS MECANIQUE
(mois)
I
b

-
-
i
i
i 1~
i
I
I
I
I
*
1 3
1 4
1 5
1
6 f 7 i 8 1
9 i 10 1 11 1 12 / Sacs 1 Fûts / ;Ai:-1 Autres 1
I
/
1
l/;
BAHBEY
21
51
31 I l
LAMBAYE
51 1 ;- 41 j -1 -1 -! -1 -! -1 - /
1 /
23 1
6
1 - / 18 /
i
, BABA-GARAGE I 2; -1 -1 4; -1
1; 1;
1;
1;
-;
-
TOTAL DU DEPARTEMENT
:4 2 5 7 7
7 5
1
1
-
-
17
73
25
1
37
P.100 SUR 110 EXPLOITATIONS : 3,6 1,8 4,5 6,4 6,4 6,4 4,5 0,9 0,9 -
-
15,5
66,4
22,7
0,9
33,6
1
-.-. ---
/
f
DIOURBEL
I

TOTAL DU DEPARTEMENT
:15 6
8 9 5
4
3
5
5
-
-
4 2
8 0
1 3
1
3 6
P.100 SUR 100 EXPLOITATIONS 15,00 6,00 8,00 9,00 6,00 4,00 4,5
5,00 5,00 -
-
42,00 80,OO
13,00
1,00
36,00
I
/ NDAME
110 j
8 1
2;
3;
- 1
3 1
- /
2;
6 1
- /
-; *ü/
54
I
3
I
I
j
nBAcKE
i - i *O
/
I luiEL
]
I 16 / 2; 11 1/ 11 2 ( - 1 2 j * 1 - 1 - 1 *l/ 47 1
7
/
-
i
l4
TOTAL DU DEPARTEMENT
:26
10
3
4
1
5
-
4
8
-
-
41
101
10
-
34
P.100 SUR 117 EXPLOITATIONS
: 22,2
8,5 2,6
3,4 0,9
4,3
3900 3,4
6,8
-
-
35,00 86,3
8,5
-
2921
TOTAL REGIONAL
: 45
26
16
20
13
16
8
10
14
-
-
100
254
48
2
107
P.100 SUR 327 EXPLOITATIONS
: 13,8 8,00 5,00 6,l
4,00 5,00 2,4 3,l 4,3
-
-
30,6
77,7
14,7
0,6
32,7

1
%
I
TABLEAU XV B -
REGION DE THIES
1
f PAMBAL
I
-
I
*
1
3
*
7
6 l
l0
4 l ** I
2
1
2 I
3
1
i
[ MEOUANE
1
!
3
1
IlO 1
8 1
7 1
7 1
9 1
8
/
1
1
1
1
1
i
;
1
/
17;
I
I MERINA NDAKHAR
1 NIAKHENE
;
j
10,
6 ,
10,
5,
12 (14,
1
I
I
TOTAL DU DEPARTEMENT
.
.
1
13
21
24
22
26
28
34 74
15
18
17
P.100 SUR 193 EXPLOITATIONS
:
0,5
6,7
10,9
12,4
11,4
i3,5
14,5
17,6 38,3
7,8
9,3
8,8
1 THIADIAYE
I l0
1 3
I
-1 5! I
l IWMJR
!’ NGUEKHoKH
, FISSEL
TOTAL DU DEPARTEMENT
:
26
20
22
14
8
3
10
5 17
5
7
6
P.u)O SUR 160 EXPLOITATIONS
16,3
12,5
13?8
8,8
5,00
1,9
6,3
3,l 10,6
3,l
5,00
3,8
/ POUT
I
I
I
I
I
8 I l3 I
1
THIES
1 NOTO
i
i THIENABA
!
11
TOTAL DU DEPARTEMENT
:
26
24
19
20
37
14
27
13
31
3
2
8
P.100 SUR 155 EXPLOITATIONS
:
16,8
15,5
12,3
12,9
23,9
9,00
17,4
8,4
20,OO
1,9
1,3
5,2
TOTAL REGIONAL
:
53
57
62
58
67
43
65
52
122
23
28
31
P.100 SUR 508 EXPLOITATIONS
:
10,4
11,22
12,2
11,4
13,2
8,5
12,8
10,2
24,0
4,5
5,5
6,l
TOTAL GENERAL
: 167
85
100
104
91
68
105
102
183
68
54
47
P.100 SUR 835 EXPLOITATIONS
: 20,oo 10,2
12,00 12,5
10,9
8,l
12,6
12,2
21,9
8,l
6,5
5,6

1
M
TABLEAU IV B - REGIONS DE THIES
(Suite)
I
I
I
1 PAMBAL
ll
4l
3l
l/
ll
i MEOUANE
-1312j 6j 1i
TIVAOUANE iI MERINA NDAKHAR
1; 1; 7 1 1;
1 NIAKHENE
-
j
ll.1
31
4/
2/
6
i
l
i
I
1
I
.-
TOTAL DU DEPARTEMENT
:
17
1
1 9
9
1 8
5
13
4
66
157
36
1
42
P.100 SUR 193 EXPLOITATIONS
:
8,8
0,5
9,8
4,7
9,3
2,6
6,7
2,l
34,2
G1,3
18,7
0,5
21,8
/ THIADIAYE
I
I
I
I
I
‘2
1 l
I
l
I
-
l
-
I
l
I
-
I
l1
I
l9
I
1 MBOIIR
]
iy~al~~ljcl~~
f
---.---- I
-~--
!
r
.
i
l FISSEL
I
-1
II
TOTAL DU DEPARTEMENT
. .
2
5
5
8
4
2
8
-
39
74
7
3
19
P.100 SUR 160 EXPLOITATIONS :
1,3
3,l
3,l
5,oo
2,5
1,3
5,oo
-
24,4
46,3
4,4
1,9
11,9
1 POUT
I
/
l
l
- 1
8
THIES
/ NoTo
- 1
15
l THIENABA
-
/
24
TOTAL DU DEPARTEMENT
*
.
6
3
6
4
4
2
3
-
19
108
28
-
47
P.100 SUR 155 EXPLOITATIONS
:
3;9
1,9
3,9
2,6
2,6
1,3
1,9
12,3
69,7
18,06
1,9
30,3
TOTAL REGIONAL
:
25
9
30
21
26
9
24
4
58
339
71
4
108
P.100 SUR 508 EXPLOITATIONS
:
4,9
1,8
5,9
4,l
5,l
1,8
4,7
0,8
0,2
66,7
14,oo
0,8
21,3
TOTAL GENERAL
:
45
22
46
29
36
23
24
4
158
593
119
6
215
P.100 SUR 835 EXPLOITATIONS
: 5,4
2,6
5,5
3,5
4,3
2,8
2,9
0,5
18,9
71,oo 14,3 0,7
25,8


-
37
-

1

zxzw
_----_
!Fx% -----
mw.b
III
-----
-----
-----
WPP 000
------
PI
-----
WPP 000
_----_
p
F
I
---
--A
z30 zz? 230
-A-
-t> ru ---
ZE ---
C-L UC0
wr
00
l
Il
00
00
PW
---
---
---
---
---
---
---
---
I-W
---
m
1
l
I
U
f! 8
o:K
l

l

go
Es
--.--
--.--
5x5 ix
_-.--
WtD --.--
;ON --.--
--.--
)-1* --.--
--.--
go --.-- w --<--
--<--
--.--
--.--
%-@ _-.--

I
TABLEAU
V
B _
REGION DE THIES
f PAMBAL
I
I
11
;
3 1
1
1 2
i
1
1
-
1
4 8
1
-
1
;
1
4 5
1
4 7
)
4 1
l
,
I, TIVAOIMNE ] “lEoUANE
i
i MERINA NDAKHAR
I
1 NIAKHENE
49
l
49
I
I
I
I
l
TOTAL DU DEPARTEMENT
: 38
117
42 13
6
193
-
-
1 8 2
1 9 2
1 8 6
P.100 SUR 193 EXPLOITATIONS:
19,7
60,6
21,8
6,7
3,l
100
-
-
94,3
99,5
96,4
,
1

l



l


I

1
I
I
-
-
49 ’
THIADIAYE
I
1 2
/
2 3
I
17
I
6
l
2
I
4 9
I
-
I
-
l
I
4 9
I FR
1
3 3
I NGUEKHOKH
I
2 0
,
3 2
,
1 4
I
l
2
I
3
1
6 0
1
1
1
60
1
57
1
58
1
--I--A j FISSE:
.___ _____ls__r__2a_-_...-.--~..--‘-.-~._.-_1_.---~~-
1
i
----~&--- 1
i
I
as
i
5x i
‘ 2 i
!
I
1
I
l
l
I
I
I
I
TOTAL DU DEPARTEMENT
:
51
83
3 9
1 0
6
1 5 8
-
-
1 5 8
1 5 4
1 2 3
P.100 SUR 160 EXPLOITATIONS:
31,9
51,9
24,4
6,3
3,8
98,8
-
-.
98,8
96,3
76,9
T
] PO”T
I
I

5
i THIES
l NoTo
, THIENABA
I
g
I
I
-9 L
TOTAL DU DEPARTEMENT
.
.

2 3
8 7
4 7
1 6
1 6
1 5 4
-
-
1 5 3
1 5 4
1 2 3
P.100 SUR 155 EXPLOITATIONS :
14,8
56,l
30,3
10,3
10,3
99,4
-
-
98,7
99,4
92,3
TOTAL REGIONAL
: 112
2 8 7
1 2 8
3 9
2 8
5 0 5
-
-
4 9 3
5 0 0
4 5 2
P.100 SUR 508 EXPLOITATIONS :
22,00
56,5
25,2
7,7
535
99,4
-
-
97 $00
98,4
89 ,OO
TOTAL GENERAL DES 2 REGIONS :
2 0 8
5 0 1
1 9 9
4 8
3 1
831
5
-
779
826
6 7 2
P.100 SUR 835 EXPLOITATIONS :
24,9
60,OO
23,8
5,7
3,7
99,5
0,6
-
93,3
98,9
80,5

- 39 -
TABLEAU VI A
*!@MURE
-
REGION DE DIDURBEL
%.
I
I
I
1 DEPARTEMENTS i ARRONDISSE%ENTS / Manuelle / Mécanique
I
I
IF
1
BAMBEY
/ NGoYE
I LAMBAYE
I
t BABA-GARAGE
TOTAL DU DEPARTEMENT
.
.

104
68
P.100 SUR 110 EXPLOITATIONS
:
94,5
61,8
1 NDOULO
1 48
I 34
I
DIDURBEL
NDINDY
1 49
1 30
/
I
I
I
I
TOTAL DU DEPARTEMENT
.
*

97
64
P.100 SUR 100 EXPLOITATIONS
:
97 ,oo
64,00
HBACKE
I
/
I
5o
5o
1
1
5648 i
I NDAME
KAEL
1
I
I
I
I
TOTAL DU DEPARTEMENT
.
100
104
P.100 SUR 117 EXPLOITATIONS
:
85,5
88,9
TOTAL REGIONAL
.
.

301
236
P.100 SUR 327 EXPLOITATIONS
:
92,00
72,2

-4o-
TABLEAU VI B
* MOUTURE -
REGION DE THIES
,.
I
- l-#
1 DEPARTEMENTS 1 ARRONDISSE:MENTS 1 Manuelle 1 Mmanique
- - I - - - - l - -
/
1 PAMBAL
'
1 MEOUANE
j T I V A O U A N E
t MERINA
MERINA NDAKHAR
i
1
28
1
46
1 NIAKHENE
NIAKHENE
1
35
l
43
/
-
TOTAL DU DEPARTEMENT
.
.

147
171
P.100 SUR 193 EXPLOITATION!i
:
76,2
88,6
I
iv
jr-j----j-
I
‘THIADIAYE
41
25
I
/
MBOUR
1
, NGUEKHOKH
1
42
1
51
1
I
1 FISSEL
I
48
/
13
I
TOTAL DU DEPARTEMENT
.
*
131
8 9
P.100 SUR 160
i
EXPLOITATION!'
.
.

81,9
55,6
I
1
POUT
----7- ,-I 40
;
THIES
; NOTO
j 37
1
38
I
-
I THIENABA
-
TOTAL DU DEPARTEMENT
.
.
131
141
P.100 SIJR 155 EXPLOITATION
.
.
84,5
91,00
TOTAL REGIONAL
.
409
401
P.100 SUR 508 EXPLOITATION
.
80,5
79,0
TOTAL GENERAL DES 2 REGION
.
710
637
P.100 SUR 835 EXPLOITATION
.
85
76,3
.