CJiOoo i3 88 RESULTATS DU SUIVI DES TRACTEURS...
CJiOoo i3 88
RESULTATS DU SUIVI
DES TRACTEURS DE LA SECTION
VILLAGEOISE DE THIAGO
par Samba KAN'IX
Chcrchcur cn Machinisme
DOCUME:N-I-DE'I‘RAZIAIL N"3/94
AVRIL 1994
PROGRAMME GESTION DES RESSbURCES NATURELLES ET SYSTEMES DE PRODUCTION
ISRA, CRA ST-LOUIS
TRACTEURS DE LA SECTION V;ILLAGEOISE DE THIAGO
mai 1992, page. 2
Le matériel suivi est composé de 5 tracteurs Ford 3910 d’une puissance de 47 CV DIN à 4 RM,
réceptionnés à Thiago lk 20 Aout 1989, 5 tracteurs Kubota d’une puissance de 50 CV DIN à 4 RM
livres à la SV au début de la campagne hivernale 91. Les Ford sont accompagnés de 5 caver trop
(offset) traînes, de 16 disques (8 lisses à l’arrière, et 8 crenelés à l’avant) soit une largeur de travail
de l,70 m ; tandisque 5 offsets portés de 18 disques, 3 offsets portés tandem de 28 disques, 5
billonneuses a socs, et 3 charrues à disques sont acquis avec les Kubota.
Cinq billonneuses a disques a un rang acquises avec le premier lot de matériel en 1982 ont
aussi été utilisées lors de la préparation des terres pour la CSF 1991 de la tomate.
Cette nouvelle acquisition présente quelques particularités:
-
Le crédit nkessaire demandé au nom de la SV de Thiago concerne 5 GP (G, H, 1, J,
K) et porte, sur les 5 tracteurs Ford et leurs équipements et sur des moteurs de GMP.
Ces derniers ne sont pas pris cn compte dans l’étude, car ils n’ont pas fait l’objet de
suivi.
L’apporZ personnel global atteint 29,5 % et provient des comptes d’amortissement
du premier lot de matériel (financement Caisse Centrale). C’est ce qui explique la
variation des montants suivant les GP (G 25,5 % ; H 48,3 ; 1 22,2 % ; J 29 % K
22.2 %)A
Le retard accusé par l’arrivée du matériel, lié au montant du crédit (plus de 24
millions’) nécessitant la réunion du C.A’. de la CNCAS aura comme conséquence
un report de l’échéance de la Ière annuité de 4 mois faute d’un volume de travail
suffisant.
Les Kubota et le matériel d’accompagnement ont été gracieusement offerts par la
coopération japonaise (JTCA). Le financement concernait outre les tracteurs, une
moissonbeuse batteuse à chenille, une faucheuse, une rizerie compléte, deux
camionriettes, un pont, et l’aménagement de 150 ha avec une station de pompage.
Un suivi est en cours sur la moissonneuse batteuse et la rizerie et l’analyse des
résultats se fera ultérieurement. Vu le faible volume travaillé et la gratuité de
l’acquisi$ion de ce nouveau lot de matériels, nous nous appesentirons surtout sur
les Cond!itions de remboursement du crédit.
En vue de mieux sécuriser le remboursement du prêt, les machines sont gérées en
pool par la SV jusqu’à ce que le crédit soit soldé . Ainsi un comité de gestion est
élu par le bureau de la SV pour une durée indéterminée. Dirigé par le président
de la SV, il comprend deux gestionnaires et un chef de colonne (entre 89 et 90) et
deux chefs de colonnes depuis l’arrivée du matériel japonais. Le conseiller agricole
assure l’encadrement et la coordination de ce comité de gestion.
1 Conseil d'Admin(stretion
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ISRA. CRA ST-LOUIS
TRACTEURS DE LA SECTION ViILLAGEOISE DE THIAGO
mai 1992, page. 3
POURQUOI FAIRE ‘CJN SUIVI REGULIER DU TRACTEUR AVEC SES
EQUIPEMENTS ?
1.
POUR PROCEDER A UN ENTRETIEN REGULIER
Un tel entretien réduit les frais de réparations, les temps
d’arrets et par consequent augmente les performances.
2. POUR DETERMINER LES PERFORMANCES REELLES
Une bonne connaissance des performances permet de mieux
préparer la campagne
par la mise en place du! programme de
travail prévisionnel, d’ameliorer l’utilisation de la
machine et par conséquent de réduire les coûts de
fonctionnement.
3. POUR DETERMINER LES COUTS D’UTILISATION
Ces coûts premettent de voir dans quelles conditions
d’utilisation, la rentabilité du
tracteur est assurée et de faire des comparaisons avec les coûts des prestations des privés.
COMMENT FAIRE UN SUIVI LE PLUS COMPLET POSSIBLE ?
En notant toutes les informations nécessaires sur des fiches spécialement étudiées. Nous
avons proposé une fiche unique pour chaque journée de travail. On fait des carnets de 60 fiches
journalieres environ, et/ on regroupe des fiches récapitulatives a la fin du carnet. Pour répondre
aux différents objectifs, la fiche est divisée en plusieurs parties :
-
Les opérations d’entretien effectuées : filtration de l’air, contrtlle et vidange de l’huile
et des filtres moteurs, contrble de l’huile et des filtres de la boîte de vitesse et du
système hydraulique, controle des filtres à gasoil et graissage.
Les travaux effectués : lieu, client, temps de travail, superficie travaillée ou
quantité recoltee, prix uni taire, prix facturé.
Les diffkrentes dépenses :
* I,es depenses variables : réparations, prix piéces,
frais de main d’oeuvre ;
* Les autres frais : personnel, transport,
déplacement.
COMMENT ANALYSER LES DONNEES RECUEILLIES ?
On en tire des résultats économiques et des performances techniques
1. Les résultats economiques
Dans un premier temps, il s’agit pour les paysans de rembourser les annuités du prêt et les
divers frais annexes (apport personnel, transport, frais d’exonération,...).
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Dans ce but les fésultats économiques sont présentés a l’aide de la formule ci dessous qui
ne tient pas compte de j’amortissement “technique” du materiel.
1
4
VALEUR + BENEFICE
RECETTES = MEPENSES + A
AMORTIR - DEFICIT
1
1.1. Les recette8 :
Elles correspondent aux entrées de fonds résultant du travail effectue avec les divers
équipements. Pour la pétiode considérée l’offset a été utilisé aux prix de 14 000 Fcfa, 15 000 Fcfa,
16 000 Fcfa et 17 000 Fkfa à l’hectare et la billonneuse à 25 000 Fcfa/ha 2
Pour la pkriode Suivie, les tracteurs ont effectue des préparations de sol (2165 ha dont 1898
en offset et 267 en billbnnage) et un peu de transport de sacs de paddy pour des recettes qui
s’ékvent à 34 035 000 F CFA dont 133 000 F CFA de recettes de transport lors du battage, soit
en moyenne 15 700 F' CFA/HA
’ A t i t r e e x c e p t i o n n e l 1205 H a r e p r i s o n t é t é f a c t u r é s à
7 0 0 0 F c f a
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TRACTEURS DE LA SECTION 'QILLAGEOISE DE THIAGO
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Tableau 1 : &&aDitulatif du travail des tracteurs
TYPE W
sup ~(HA)
TARI F/HA
R E C E T T E S
PERIODE
21
15 000
OFFSET
184
2 8 OctDu1989
163
16 000
A U
1
27 500
1 8 Dec. 1 9 8 9
BILLON
8 8
8 7
2 5 000
17 030 700
16 Fév!)‘1 990
A U
09 Jan. 1991
4 090 500
133 000
7 307 700
1 1 JanDu1991
)iil
BILLON
15
lt
17 500
28 A0Jl991
25 000
OFFSET
554.8
494.8
15 000
/ 8 261 700
;;; 9; E
T
60
14 000
BILLON
122.4
122.4
25 000
306 100
. DU 29/1/92
90 000
A U 30/12/92
8 557 400
CSC 93 ET
HIV 93
1 112 000
DU 13/1/93
LA
- OUR
78.5
78.5
3 0 000
2 353 500
AU 20/12/93
A l
- ‘RES
-
2 930 000 1I
T
O F F
1898
-
4 4 082 500
2 8 Oct: 1989
0
BIL
267
-
L A B
108
-
8
2 056
443 100
500
2 0 AoùtUl993
i
AUT
195*
-
3 063 000
L
=
T O T
2468
,
57 645 100 1
_I_
.
. _ _
x = l e s a u t r e s t r a v a u x s o n t considér
s c o m m e é q u i v a l e n t à l’offse tt:w
a v e c u n c o u p m o y e n d e 1 5 0 0 0 f c f a / h a , S O I l ’ é q u i v a l e n t d e 1 9 5 h a .
1.2.:
E l l e s s’elévent à 2 2 6 9 0 3 0 0 F C F A e t representent :
un coût par hectare total de 6 100 F cfa, répartis de la manière
suivantle : 3 4 0 0 F c f a p o u r l ’ e n t r e t i e n c o u r a n t ( c ’ e s t u n e donnee
,
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TRACTEURS DE LA SECTION V\\ILLAGEOISE DE THIAGO
mai 1992, page. 6
qui normalement, restera constante sur les campagnes a venir),
400 Fcfa pour les réparations (c’est un chiffre qui va augmenter
les prochaines campagnes avec le vieillissement des tracteurs.
D é j à ce chiffre est multiplié par 4 entre la remière campagne et
l a dewième : il passe de 70 à 300 F cfa), ! 300 F cfa pour les
autres’
f r a i s ( c e t t e rubrique a augmenté pour
la dernier-e
campagne à cause de l’augmentation du nombre de conducteurs et de
chefs de colonnes: ils passent du sim le au double avec l’arrivée
d u matErie japonais). Les tarifs de P 000 Fcfa/ Ha appliqués pour
205 Ha qui s’équilibraient avec les dépenses de fonctionnement
pour les deux premieres années de fonctionnement ne couvrent plus
ces dépenses.
un coût horaire de 2 525 F cfa ;
3 9 % des recettes, ratio au-dessus du seuil de découra ement f i x e
p a r c e r t a i n s economistes e t a n a l y s t e s d e p r o j e t s za 33 % du
bénefike b r u t .
L’annuité etant de 7 257 710 F cfa, ces recettes sont suffisantes pour
couvrir
l e s ’ 4 a n n u i t é s ( l a d e u x i è m e d e v a n t ê t r e r e m b o u r s é e a v a n t
probablement le démarrage d’une autre campagne n’est pas prevue d a n s
c e s r e c e t t e s ) . Il restera dans les comptes de la SV 5 923 960 FCFA ;
or pour reconstituer l’apport personnel sur la durée de vie du materiel
(5 ans) et doter une caisse d’amortissement pour les tracteurs Kubota,
i l l u i f a u t 8 9 2 6 4 8 0 Fcfa3 s a n s t e n i r c o m p t e d e l ’ i n f l a t i o n ( d e l a
dévaluation devrais-je dire).
3
L e cinqueme de l’apport personnel total
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T a b l e a u 2 : P@artition d e s charges Dar rubriaues e t Dar camDw
RUBRIQUES tNTl&E&N REPARAT.
A U T R E S
TOTAL
EN%
PERIODES
DIVERSES
FRAIS
EN F CFA
RECETTES
Du 28 Oct.1989
791 700
19 000
191 000
1 002 000
Au 18 Dtk.1989
7 9 %
2 %
19,5
1 9 %
100 x
Du 16 Fév.1990
d, 3 8 5 0 0 0
434 000
2 956 000
9 775 000
Au 09 Jan.1991
46
i 65%
4,5 %
3 0 %
100 %
Du 11 Jan.1991
1 807 000
71 000
1 534 000
3 412 000
45
Au 28 Aoùt 91
5 3 %
2 %
4 5 %
100 %
Du 29/1/92
i 1 6 3 7 0 0
132 000
1 233 500
3 529 300
2 9
Au 30/12/92
61 %
4 %
35 %
100 %
i 558 480
775 575
2 638 000
4 872 000
3 3
%
%
%
%
TOTAL
12 706200
1 431 600
8 552 500
22 690 300
3 9
% DEPENSES
56
6
3 8
100
% RECETTES
j 22
2
1 5
3 9
Légende : E n t r e t i e n c o u r a n t : g a s oil
l u b r i f i a n t s
f i l t r e s ;
A u t r e s f r a i s : s a l a i r e s , l o c a t i o n m a t é r i e l , ’ d i v e r s ;
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1.3. les conditionis d acau
I
isition
C e s v a l e u r s r e p r é s e n t e n t l e s p r i x d e r e v i e n t r é e l s p o u r l e s F o r d e t
les prix de revient estimés pour les Kubota
qui comprennent toutes les
sommes engagées pst la section pour acquérir les’ tracteurs et les offsets. La
valeur d’un tracteur Kubota et son caver trop e s t estimee Cgale à celle d’un
t r a c t e u r e t s o n o f f s e t .
Ces prix de revient sont composés des Cléments
suivants :
Tableau 3 : @gggqmtes de prix de revient
ELEMENTS DE PRIX i
MONTANT
EN. FCFA
COUT DES EQUIPEME/NTS (HT)
68 964 200
FRAIS DIVERS (VOk”AGES, EXO, TRANSPORTS, . ..)
200 000
MONTANT DU PRET
24 329 000
MONTANT DE L’APPQRT PERSONNEL
10 153 000
TAUX D’INTERET
15 %
DUREE DU PRET
5 ANS
A N N U I T E
7 258 000
TOTAL INTERET
11 960 000
VALEUR TOTALE A AMORTIR (1)
81 123 794
DATE D’OCTROI DU ,PRET
10 - 05 - 89
DATE PREMIERE ECHbANCE
10 - 05 - 90
DATE DE RECEPTION/
1 25 - 08 - 89
( 1 ) s a n s t a u x d ’ i n f l a t i o n .
La SV de Thiago a obtenu un prêt de 24 328 981 F cfa aupres de la
CNCAS de St Louis pour une duree de 5 ans avec remboursement par annuite
constante (10 mai 1990
9 1 ,92 ,93 ,94 ) d e 7 2 5 7 7 1 0 F c f a . L a d i f f é r e n c e
e n t r e l e m o n t a n t d u p r ê t e t l e coût des équipements est constituée
par
l’apport personnel de 10 152 819 FCFA ( compte d’amortissement de l’ancien
materiel) et le prix estimé à 34 481 800 FCFA des Kubota acquis par don.
Toutes ces considérations font que les montants réellement engagés pour
l ’ a c q u i s i t i o n s’elqvent à :
- 1 7 410 529 Fcfa en première année;
- 7 257 710 Fcfa uour chacune des Quatre années suivantes:
nous n’avons ‘pas tenu compte de la’valeur du matériel donne .
--.-- b.-V
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mai 1992, page. 9
<
L L t.t.îM
\\. ,
uperficie travaitlee
Offset
Billonnage
Labour
Autres
onsommation G.O.
(1) Total des heures de fonctionnement de 5 tracteurs pendant une période où
les temps de travap,
le carburant consomme et les superficies travaillées
étaient correctement relevés. En dehors de cette période, il nous était
impossible d’exploiter les données des carnets car soit c’est le compteur
horaire qui ne marchait pas, soit Iles temps de travaux n’étaient pas relevés.
Les performances liees aux heures de marche sont obtenues a partir de
l’analyse de cette’période.
Ce tableau suscite’quelques cornentaires :
- On peut noter l’absence de performances journalières (superficie
travaillée, heures de travail, consommation etc...), parametres utiles pour
apprecier les contraintes de temps, les marges sur les temps de travaux , la
planification de 14 trésorerie (entretien courant)...;
- Pour évaluer le temps de fonctionnement total des machines nous avons
supposé que les tracteurs No2 et 5, dont les compteurs sont en panne
respectivement 2 2GO H et à 666 H, ont fonctionne autant que le tracteur qui
a réalise le moins d’heures de marche à savoir 834 H.
Cette hypothiése
était d’autant nécessaire car ni les superficies
travaillées ni la consommation de carburant n’étaient réparties entre les
tracteurs.
La consommation horaire qui en resulte est presque la même que la
moyenne des tracteurs de Ndombo (même marque et même puissance).
Le temps de travail par Ha trés élevé (1,5 fois celui de Ndombo)
ne peut pas s’expliquer seulement par l’importance du Billonnage.
Cela s”est répercuté sur la consommation par ha (13 1) et sur les
depenses par Ha (6 100 fcfa par ha).
Enfin l’analyse montre que le bénéfice brut par heure de
fonctionnement est aussi faible
: 3 600 F cfa contre 7 400 a
Diawar ,et 5 700 F cfa à Ndombo.
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mai 1992. page. 10
L’analyse des résulta.ts du suivi de la préparation du sol pour
l’hivelrnage 92 qui ne portera probablement que sur les 5 Kubota
a donn@ des informations plus précises.
La poursuite correcte des suivis dépendra aussi en grande partie
du sérieux et de l’intérêt que les responsables portent aux
suivis’.
Il doit se traduire, dans un premier temps, par un suivi
et un contrôle plus sérieux du travail des conducteurs et des
chefs ‘de colonnes de la part du gestionnaire. Ce dernier a son
tour doit convoquer des réunions periodiques avec les membres du
Comite de gestion en presence du C.A. pour discuter de tous les
problémes de gestion: marchés de travail, crédit, trésorerie,
problemes d’organisation du travail et du personnel,... Il s’agit
de prebarer les assemblées générales, mais aussi les séances de
restitutions des résultats que 1’ISRA organise à la fin de chaque
campaghe.
En outre ces réunions permettent une meilleure
circulption de l’information (synonyme de clarte de la gestion),
gage de la crédibilité des responsables de la gestion vis a vis
des membres de la SV. Elles permettent ainsi d’impliquer et
d’ intéresser
d’avantage
tout le
monde
aux
actvités d e
mgcanisation.
Pour l’instant il faut insister sur la nécessit6 de réparer les
compteurs
en panne. Ce sont des
instruments
de mesure
indisp nsables sans lesquels non seulement les resultats perdent
leur ffabilite mais aussi et surtout le respect de la périodicite
des entretiens ne sera plus possible (vidange, changement de
filtre!, etc...) avec toutes les conséquences que cela peut
entrainer.
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TRACTEURS DE LA SECTION VlkLAGEOISE
DE THIAGO
m o i 1 9 9 2 , p a g e . 1 1
3, Bilan dconomiauq
La presentatjon de cette relation suppose que la totalite des sommes
engagées en prémier,e, deuxieme, troisieme et quatr eme annee a été remboursee
‘;-An.nuit.d 1 i 2, J et 4, apports. personnel,
s
f ais divers d’acquisition,
e
ortlssement des tracteurs japonais? Le remboursement de la banque Ctant la
prioriES -‘;on?‘uppoqera que la SV rembourse les 4 Annuités et il lui restera
pour reconstituer Tes fonds engages (17 249 360 FCFA: apports personnels,
dépenses diverses $t amortissement des Kubota) 5 923 960 F cfa, soit un peu
plus du 1/3 .
Si le remboursement des crédits constitue une priorite, il demeure que
l’amortissement des materiels donnés doit aussi être un defi a relever par les
responsables
de la section. Pour ce faire, une seule alternative semble
s ’ o f f r i r à e u x : 1.e recours aux prestations extérieures
A défaut, les
responsables doivent jouer sur une plus longue durée de vie’ des materiels à
partir d’une saine ,gestion technique: les machines, ne tournant pas beaucoup,
peuvent être maintenues plus longtemps en bon état.
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Le matériel suivi est composé de 5 tracteurs Ford 3910 d’une puissance de 47 CV DIN à 4 RM,
réceptionnés à Thiago lk 20 Aout 1989, 5 tracteurs Kubota d’une puissance de 50 CV DIN à 4 RM
livres à la SV au début de la campagne hivernale 91. Les Ford sont accompagnés de 5 caver trop
(offset) traînes, de 16 disques (8 lisses à l’arrière, et 8 crenelés à l’avant) soit une largeur de travail
de l,70 m ; tandisque 5 offsets portés de 18 disques, 3 offsets portés tandem de 28 disques, 5
billonneuses a socs, et 3 charrues à disques sont acquis avec les Kubota.
Cinq billonneuses a disques a un rang acquises avec le premier lot de matériel en 1982 ont
aussi été utilisées lors de la préparation des terres pour la CSF 1991 de la tomate.
Cette nouvelle acquisition présente quelques particularités:
-
Le crédit nkessaire demandé au nom de la SV de Thiago concerne 5 GP (G, H, 1, J,
K) et porte, sur les 5 tracteurs Ford et leurs équipements et sur des moteurs de GMP.
Ces derniers ne sont pas pris cn compte dans l’étude, car ils n’ont pas fait l’objet de
suivi.
L’apporZ personnel global atteint 29,5 % et provient des comptes d’amortissement
du premier lot de matériel (financement Caisse Centrale). C’est ce qui explique la
variation des montants suivant les GP (G 25,5 % ; H 48,3 ; 1 22,2 % ; J 29 % K
22.2 %)A
Le retard accusé par l’arrivée du matériel, lié au montant du crédit (plus de 24
millions’) nécessitant la réunion du C.A’. de la CNCAS aura comme conséquence
un report de l’échéance de la Ière annuité de 4 mois faute d’un volume de travail
suffisant.
Les Kubota et le matériel d’accompagnement ont été gracieusement offerts par la
coopération japonaise (JTCA). Le financement concernait outre les tracteurs, une
moissonbeuse batteuse à chenille, une faucheuse, une rizerie compléte, deux
camionriettes, un pont, et l’aménagement de 150 ha avec une station de pompage.
Un suivi est en cours sur la moissonneuse batteuse et la rizerie et l’analyse des
résultats se fera ultérieurement. Vu le faible volume travaillé et la gratuité de
l’acquisi$ion de ce nouveau lot de matériels, nous nous appesentirons surtout sur
les Cond!itions de remboursement du crédit.
En vue de mieux sécuriser le remboursement du prêt, les machines sont gérées en
pool par la SV jusqu’à ce que le crédit soit soldé . Ainsi un comité de gestion est
élu par le bureau de la SV pour une durée indéterminée. Dirigé par le président
de la SV, il comprend deux gestionnaires et un chef de colonne (entre 89 et 90) et
deux chefs de colonnes depuis l’arrivée du matériel japonais. Le conseiller agricole
assure l’encadrement et la coordination de ce comité de gestion.
1 Conseil d'Admin(stretion
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POURQUOI FAIRE ‘CJN SUIVI REGULIER DU TRACTEUR AVEC SES
EQUIPEMENTS ?
1.
POUR PROCEDER A UN ENTRETIEN REGULIER
Un tel entretien réduit les frais de réparations, les temps
d’arrets et par consequent augmente les performances.
2. POUR DETERMINER LES PERFORMANCES REELLES
Une bonne connaissance des performances permet de mieux
préparer la campagne
par la mise en place du! programme de
travail prévisionnel, d’ameliorer l’utilisation de la
machine et par conséquent de réduire les coûts de
fonctionnement.
3. POUR DETERMINER LES COUTS D’UTILISATION
Ces coûts premettent de voir dans quelles conditions
d’utilisation, la rentabilité du
tracteur est assurée et de faire des comparaisons avec les coûts des prestations des privés.
COMMENT FAIRE UN SUIVI LE PLUS COMPLET POSSIBLE ?
En notant toutes les informations nécessaires sur des fiches spécialement étudiées. Nous
avons proposé une fiche unique pour chaque journée de travail. On fait des carnets de 60 fiches
journalieres environ, et/ on regroupe des fiches récapitulatives a la fin du carnet. Pour répondre
aux différents objectifs, la fiche est divisée en plusieurs parties :
-
Les opérations d’entretien effectuées : filtration de l’air, contrtlle et vidange de l’huile
et des filtres moteurs, contrble de l’huile et des filtres de la boîte de vitesse et du
système hydraulique, controle des filtres à gasoil et graissage.
Les travaux effectués : lieu, client, temps de travail, superficie travaillée ou
quantité recoltee, prix uni taire, prix facturé.
Les diffkrentes dépenses :
* I,es depenses variables : réparations, prix piéces,
frais de main d’oeuvre ;
* Les autres frais : personnel, transport,
déplacement.
COMMENT ANALYSER LES DONNEES RECUEILLIES ?
On en tire des résultats économiques et des performances techniques
1. Les résultats economiques
Dans un premier temps, il s’agit pour les paysans de rembourser les annuités du prêt et les
divers frais annexes (apport personnel, transport, frais d’exonération,...).
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Dans ce but les fésultats économiques sont présentés a l’aide de la formule ci dessous qui
ne tient pas compte de j’amortissement “technique” du materiel.
1
4
VALEUR + BENEFICE
RECETTES = MEPENSES + A
AMORTIR - DEFICIT
1
1.1. Les recette8 :
Elles correspondent aux entrées de fonds résultant du travail effectue avec les divers
équipements. Pour la pétiode considérée l’offset a été utilisé aux prix de 14 000 Fcfa, 15 000 Fcfa,
16 000 Fcfa et 17 000 Fkfa à l’hectare et la billonneuse à 25 000 Fcfa/ha 2
Pour la pkriode Suivie, les tracteurs ont effectue des préparations de sol (2165 ha dont 1898
en offset et 267 en billbnnage) et un peu de transport de sacs de paddy pour des recettes qui
s’ékvent à 34 035 000 F CFA dont 133 000 F CFA de recettes de transport lors du battage, soit
en moyenne 15 700 F' CFA/HA
’ A t i t r e e x c e p t i o n n e l 1205 H a r e p r i s o n t é t é f a c t u r é s à
7 0 0 0 F c f a
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Tableau 1 : &&aDitulatif du travail des tracteurs
TYPE W
sup ~(HA)
TARI F/HA
R E C E T T E S
PERIODE
21
15 000
OFFSET
184
2 8 OctDu1989
163
16 000
A U
1
27 500
1 8 Dec. 1 9 8 9
BILLON
8 8
8 7
2 5 000
17 030 700
16 Fév!)‘1 990
A U
09 Jan. 1991
4 090 500
133 000
7 307 700
1 1 JanDu1991
)iil
BILLON
15
lt
17 500
28 A0Jl991
25 000
OFFSET
554.8
494.8
15 000
/ 8 261 700
;;; 9; E
T
60
14 000
BILLON
122.4
122.4
25 000
306 100
. DU 29/1/92
90 000
A U 30/12/92
8 557 400
CSC 93 ET
HIV 93
1 112 000
DU 13/1/93
LA
- OUR
78.5
78.5
3 0 000
2 353 500
AU 20/12/93
A l
- ‘RES
-
2 930 000 1I
T
O F F
1898
-
4 4 082 500
2 8 Oct: 1989
0
BIL
267
-
L A B
108
-
8
2 056
443 100
500
2 0 AoùtUl993
i
AUT
195*
-
3 063 000
L
=
T O T
2468
,
57 645 100 1
_I_
.
. _ _
x = l e s a u t r e s t r a v a u x s o n t considér
s c o m m e é q u i v a l e n t à l’offse tt:w
a v e c u n c o u p m o y e n d e 1 5 0 0 0 f c f a / h a , S O I l ’ é q u i v a l e n t d e 1 9 5 h a .
1.2.:
E l l e s s’elévent à 2 2 6 9 0 3 0 0 F C F A e t representent :
un coût par hectare total de 6 100 F cfa, répartis de la manière
suivantle : 3 4 0 0 F c f a p o u r l ’ e n t r e t i e n c o u r a n t ( c ’ e s t u n e donnee
,
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qui normalement, restera constante sur les campagnes a venir),
400 Fcfa pour les réparations (c’est un chiffre qui va augmenter
les prochaines campagnes avec le vieillissement des tracteurs.
D é j à ce chiffre est multiplié par 4 entre la remière campagne et
l a dewième : il passe de 70 à 300 F cfa), ! 300 F cfa pour les
autres’
f r a i s ( c e t t e rubrique a augmenté pour
la dernier-e
campagne à cause de l’augmentation du nombre de conducteurs et de
chefs de colonnes: ils passent du sim le au double avec l’arrivée
d u matErie japonais). Les tarifs de P 000 Fcfa/ Ha appliqués pour
205 Ha qui s’équilibraient avec les dépenses de fonctionnement
pour les deux premieres années de fonctionnement ne couvrent plus
ces dépenses.
un coût horaire de 2 525 F cfa ;
3 9 % des recettes, ratio au-dessus du seuil de découra ement f i x e
p a r c e r t a i n s economistes e t a n a l y s t e s d e p r o j e t s za 33 % du
bénefike b r u t .
L’annuité etant de 7 257 710 F cfa, ces recettes sont suffisantes pour
couvrir
l e s ’ 4 a n n u i t é s ( l a d e u x i è m e d e v a n t ê t r e r e m b o u r s é e a v a n t
probablement le démarrage d’une autre campagne n’est pas prevue d a n s
c e s r e c e t t e s ) . Il restera dans les comptes de la SV 5 923 960 FCFA ;
or pour reconstituer l’apport personnel sur la durée de vie du materiel
(5 ans) et doter une caisse d’amortissement pour les tracteurs Kubota,
i l l u i f a u t 8 9 2 6 4 8 0 Fcfa3 s a n s t e n i r c o m p t e d e l ’ i n f l a t i o n ( d e l a
dévaluation devrais-je dire).
3
L e cinqueme de l’apport personnel total
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T a b l e a u 2 : P@artition d e s charges Dar rubriaues e t Dar camDw
RUBRIQUES tNTl&E&N REPARAT.
A U T R E S
TOTAL
EN%
PERIODES
DIVERSES
FRAIS
EN F CFA
RECETTES
Du 28 Oct.1989
791 700
19 000
191 000
1 002 000
Au 18 Dtk.1989
7 9 %
2 %
19,5
1 9 %
100 x
Du 16 Fév.1990
d, 3 8 5 0 0 0
434 000
2 956 000
9 775 000
Au 09 Jan.1991
46
i 65%
4,5 %
3 0 %
100 %
Du 11 Jan.1991
1 807 000
71 000
1 534 000
3 412 000
45
Au 28 Aoùt 91
5 3 %
2 %
4 5 %
100 %
Du 29/1/92
i 1 6 3 7 0 0
132 000
1 233 500
3 529 300
2 9
Au 30/12/92
61 %
4 %
35 %
100 %
i 558 480
775 575
2 638 000
4 872 000
3 3
%
%
%
%
TOTAL
12 706200
1 431 600
8 552 500
22 690 300
3 9
% DEPENSES
56
6
3 8
100
% RECETTES
j 22
2
1 5
3 9
Légende : E n t r e t i e n c o u r a n t : g a s oil
l u b r i f i a n t s
f i l t r e s ;
A u t r e s f r a i s : s a l a i r e s , l o c a t i o n m a t é r i e l , ’ d i v e r s ;
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1.3. les conditionis d acau
I
isition
C e s v a l e u r s r e p r é s e n t e n t l e s p r i x d e r e v i e n t r é e l s p o u r l e s F o r d e t
les prix de revient estimés pour les Kubota
qui comprennent toutes les
sommes engagées pst la section pour acquérir les’ tracteurs et les offsets. La
valeur d’un tracteur Kubota et son caver trop e s t estimee Cgale à celle d’un
t r a c t e u r e t s o n o f f s e t .
Ces prix de revient sont composés des Cléments
suivants :
Tableau 3 : @gggqmtes de prix de revient
ELEMENTS DE PRIX i
MONTANT
EN. FCFA
COUT DES EQUIPEME/NTS (HT)
68 964 200
FRAIS DIVERS (VOk”AGES, EXO, TRANSPORTS, . ..)
200 000
MONTANT DU PRET
24 329 000
MONTANT DE L’APPQRT PERSONNEL
10 153 000
TAUX D’INTERET
15 %
DUREE DU PRET
5 ANS
A N N U I T E
7 258 000
TOTAL INTERET
11 960 000
VALEUR TOTALE A AMORTIR (1)
81 123 794
DATE D’OCTROI DU ,PRET
10 - 05 - 89
DATE PREMIERE ECHbANCE
10 - 05 - 90
DATE DE RECEPTION/
1 25 - 08 - 89
( 1 ) s a n s t a u x d ’ i n f l a t i o n .
La SV de Thiago a obtenu un prêt de 24 328 981 F cfa aupres de la
CNCAS de St Louis pour une duree de 5 ans avec remboursement par annuite
constante (10 mai 1990
9 1 ,92 ,93 ,94 ) d e 7 2 5 7 7 1 0 F c f a . L a d i f f é r e n c e
e n t r e l e m o n t a n t d u p r ê t e t l e coût des équipements est constituée
par
l’apport personnel de 10 152 819 FCFA ( compte d’amortissement de l’ancien
materiel) et le prix estimé à 34 481 800 FCFA des Kubota acquis par don.
Toutes ces considérations font que les montants réellement engagés pour
l ’ a c q u i s i t i o n s’elqvent à :
- 1 7 410 529 Fcfa en première année;
- 7 257 710 Fcfa uour chacune des Quatre années suivantes:
nous n’avons ‘pas tenu compte de la’valeur du matériel donne .
--.-- b.-V
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mai 1992, page. 9
<
L L t.t.îM
\\. ,
uperficie travaitlee
Offset
Billonnage
Labour
Autres
onsommation G.O.
(1) Total des heures de fonctionnement de 5 tracteurs pendant une période où
les temps de travap,
le carburant consomme et les superficies travaillées
étaient correctement relevés. En dehors de cette période, il nous était
impossible d’exploiter les données des carnets car soit c’est le compteur
horaire qui ne marchait pas, soit Iles temps de travaux n’étaient pas relevés.
Les performances liees aux heures de marche sont obtenues a partir de
l’analyse de cette’période.
Ce tableau suscite’quelques cornentaires :
- On peut noter l’absence de performances journalières (superficie
travaillée, heures de travail, consommation etc...), parametres utiles pour
apprecier les contraintes de temps, les marges sur les temps de travaux , la
planification de 14 trésorerie (entretien courant)...;
- Pour évaluer le temps de fonctionnement total des machines nous avons
supposé que les tracteurs No2 et 5, dont les compteurs sont en panne
respectivement 2 2GO H et à 666 H, ont fonctionne autant que le tracteur qui
a réalise le moins d’heures de marche à savoir 834 H.
Cette hypothiése
était d’autant nécessaire car ni les superficies
travaillées ni la consommation de carburant n’étaient réparties entre les
tracteurs.
La consommation horaire qui en resulte est presque la même que la
moyenne des tracteurs de Ndombo (même marque et même puissance).
Le temps de travail par Ha trés élevé (1,5 fois celui de Ndombo)
ne peut pas s’expliquer seulement par l’importance du Billonnage.
Cela s”est répercuté sur la consommation par ha (13 1) et sur les
depenses par Ha (6 100 fcfa par ha).
Enfin l’analyse montre que le bénéfice brut par heure de
fonctionnement est aussi faible
: 3 600 F cfa contre 7 400 a
Diawar ,et 5 700 F cfa à Ndombo.
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mai 1992. page. 10
L’analyse des résulta.ts du suivi de la préparation du sol pour
l’hivelrnage 92 qui ne portera probablement que sur les 5 Kubota
a donn@ des informations plus précises.
La poursuite correcte des suivis dépendra aussi en grande partie
du sérieux et de l’intérêt que les responsables portent aux
suivis’.
Il doit se traduire, dans un premier temps, par un suivi
et un contrôle plus sérieux du travail des conducteurs et des
chefs ‘de colonnes de la part du gestionnaire. Ce dernier a son
tour doit convoquer des réunions periodiques avec les membres du
Comite de gestion en presence du C.A. pour discuter de tous les
problémes de gestion: marchés de travail, crédit, trésorerie,
problemes d’organisation du travail et du personnel,... Il s’agit
de prebarer les assemblées générales, mais aussi les séances de
restitutions des résultats que 1’ISRA organise à la fin de chaque
campaghe.
En outre ces réunions permettent une meilleure
circulption de l’information (synonyme de clarte de la gestion),
gage de la crédibilité des responsables de la gestion vis a vis
des membres de la SV. Elles permettent ainsi d’impliquer et
d’ intéresser
d’avantage
tout le
monde
aux
actvités d e
mgcanisation.
Pour l’instant il faut insister sur la nécessit6 de réparer les
compteurs
en panne. Ce sont des
instruments
de mesure
indisp nsables sans lesquels non seulement les resultats perdent
leur ffabilite mais aussi et surtout le respect de la périodicite
des entretiens ne sera plus possible (vidange, changement de
filtre!, etc...) avec toutes les conséquences que cela peut
entrainer.
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I S R A , C R A S T - L O U I S
TRACTEURS DE LA SECTION VlkLAGEOISE
DE THIAGO
m o i 1 9 9 2 , p a g e . 1 1
3, Bilan dconomiauq
La presentatjon de cette relation suppose que la totalite des sommes
engagées en prémier,e, deuxieme, troisieme et quatr eme annee a été remboursee
‘;-An.nuit.d 1 i 2, J et 4, apports. personnel,
s
f ais divers d’acquisition,
e
ortlssement des tracteurs japonais? Le remboursement de la banque Ctant la
prioriES -‘;on?‘uppoqera que la SV rembourse les 4 Annuités et il lui restera
pour reconstituer Tes fonds engages (17 249 360 FCFA: apports personnels,
dépenses diverses $t amortissement des Kubota) 5 923 960 F cfa, soit un peu
plus du 1/3 .
Si le remboursement des crédits constitue une priorite, il demeure que
l’amortissement des materiels donnés doit aussi être un defi a relever par les
responsables
de la section. Pour ce faire, une seule alternative semble
s ’ o f f r i r à e u x : 1.e recours aux prestations extérieures
A défaut, les
responsables doivent jouer sur une plus longue durée de vie’ des materiels à
partir d’une saine ,gestion technique: les machines, ne tournant pas beaucoup,
peuvent être maintenues plus longtemps en bon état.
PROGRAHHE GESTION DES RE$SOURCES NATURELLES ET SYSTEMES DE PRODUCTION
I S R A , C R A S T - L O U I S