‘3 - - - - - - - ...
‘3
-
-
-
- -
- -
-INTRODUCTION-
-------.sw.---
------------
Un programme minimum de recherche
entomologiques a et6 mene durant
la
campagne 82/832i1 s’agissait
d'une reprise
partielle des essais de compa-
raison de produits grbce b une soci6t6 ( Rhane-Paulenc 1
qui s'est portée
candidate pour cette première
annèe, un des objectifs É!tait la réestimation-
après
quelques annèes d'absence des problèmes entomologiques sur cotonnier
au ÇénSgal.
En réalisant
deux essais identiques à Vélingara
et à Koungheul, nous
avons dans le cadre restreint tant des produits
que des moyens, recherche
plus
particulièrement :
- la différence
d'efficacité entre
une pyret@inolde ee.ule titi cl!.,
permethrinei et une association à
base de pyréthrinoide et d’un
organophosphcre.
- le rôle
des pyréthrinoldes
et doses des pyréthrinoIdes dait~ les
associations par rapport à leur
emploi seul. Il faut souligner
qu'une associa-
tion de produit n'est pas la somme des éfficacites de chacun : c'est un nou-
veau produit ,donc on doit vérifier les efficacités
et les interdictions.
-l-
1
- CONDITIONS GENERALES DE LA CAMPAGNE :
---
Il faut noter pour la
campagne 1982/63 une assez forte augmentatia7
des superficies emblavt5es par
rapport à la campagne prBcÉdente. De 31215
hec-
tares :On passe à 42000 hectares I soit
une augmentation de 10785 ha.
1.1.
EVOLUTION DES SURFACES - PRODUCTION ET RENDEMENTS :
- -
_--_-c-------_------c___________________--------------.~---------------
------_,
1
I
Années
!
! Superficies/ha
!
!
1 Production en T de
1 Rt sxx>Kg%haj
! Coton graine
!
I
!Coton graine!
:
I
1964
!
102,5
!
5
!
527
l!
i
1965
I
386
L
302
l
782
;
!
!
!
I
1228
1
1184
!
1966
!
1037
!
1
;
i
1967
!
3047,5
!
3997
!
1311
!
I
!
!
9 7 3 8
!
!
!
1968
!
6447,Ç
!
!
1510
!
!
1969
!
9805
!
11500
!
1172
!
!
!
!
!
!
1
1970
!
13618
!
11843
!
870
!
!
1971
!
18318
!
21547
1
1176
!
!
1
1
!
!
!
1972
1
20354
!
23283
!
1144
!
1973
!
3fes42BGS~
1
32654
!
1447
!
!
!
i
I
!
!
1974
1
!
42007
!
1088
!
!
1975
!
37483
!
30842
1
823
!
!
1976
!
43843
!
45207
I
1031
!
!
!
I
I
!
!
1977
!
47108
!
37077
!
787
!
!
!
I
!
!
1
1978
I
48299
!
33800
!
699
!
!
1979
!
30908
1
26868
!
869
!
!
!
!
!
I
!
1980
!
29913,ç
!
20607
!
686
!
!
1981
!
31215
!
41000
!
1310
!
!
!
!
!
l
!
1982
!
42000
!
47081
!
1120
!
!---------------l----------------------!-----------------------!-----------~]
On voit
que le rendement moyen à l’hectare
en 198iI est malgé tout in-
férieur
à celui de l'année précédente.
-2-
1.2 -
Pluviométrie par
décade dans les
points d'essais,:
I---------------------------------------------------------------~---------------
!
!
!
!
!
!
Mois
!
Décades
!
Sine Saloum
l
Haute Casamance !
!
!
!-
Koungheul
! -
!
Vélingara
!
!
!
!
!-"-"'-'-'i-l---------------?--------^----------------~------.------------~---l
!
!
!
Ier
Décade
!
!
!
!
MAI
i
2èmeDécade
!
!
!
!
.
!
!
16
!
!
!
3èrnf;FDG;de
i
!
!
!
!
:
!
!
3:
!,--'--------I------'----------~----~--------------------~------~-----------~---~
!
3-l
!
!
Ier Oécade
!
!
198
i
!
JUIN
! 2èmeOQcade
!
1
37
!
!
!
!
l
!
!
I 3èmeDécade
!
0
!
63,4
!
!
!
TOTAL :
1
39
!
102,2
!
!
1
!
!
!
l~--‘“-““‘I’I-“-------“---------’----------~-----~------~-----------~---l
!
l Ier
Décade !
31
!
5
!
1
! JUILLET f
!
!
!
2ème Décade ,
44
119
.
!
!
!
I
.
!
3ème Décade !
24
! ;
21,5
!
!
I
!
!
!
!
!
TOTAL n
!
99
!
145,ci
!
! .-----^----- 1 -----------------!-----------------------~-!--~---~---------------l
!
!
!
Ier
!
!
Décade
!
40
1
!
!
95,8
!
!
AOUT. !
2ème Décade !
58
!
111
!
!
!
!
!
!
!
! 38me Décade !
61
104,6
!
!
!
!
TOTAL :
!
159
!
311,4
!
!
!
!
!
!
__I_____I___--------_1__________1_____1_----------------------.~-----------~---
!
!
!
!
!
!
SEPT. !
Ier
Décade !
60
!
97‘1
!
!
!
!
!
!
2ème Décade !
57
61
!
!
!
!
!
! 3ème Décade !
18
!
26
!
!
!
!
!
!
TOTAL :
135
184,l
!
!
!
!
!
!
!
!
!
!
Ier Décade i
47
69,5
!
!
!
!
! OCTOBRE
! 2ème Décade !
12,E
!
49; 7
!
!
!
!
3ème Décade !
_-
!
!
TOTAL :
!
59,6
!
119io
!
l----"'----r'~-------------r'--~--------------~----------~----------------------l
!
TOTAL GENERAL :
!
49i, 6
!
693,2
!
! -----..-----'
1
+-----------------.-------------------------,
I---.---------__-_------!
On note un déficit important
de pluviométrie
à Koungheul où la dif-
férence par rapport à l’année prhédsnte est d’environ 200 mm.
Une mauvaise répartition
des pluies est observé
dans cette localité
de
juillet à octobre.
Le mois d'Août a été dans l’ensemble le mieux arrosé
surtout dans
-3-
Caractéristiques des attaques dans les zone5 cotonnieres,
Le complexe parasitaire
du cotonnïer au cours de la campagne 1982
a été d'intensité assez faible, Sur
l'ensemble des zones cotonnières ont -té
observees de
faibles populations de Cosmophila flava, !Spodoptera
SI___
littoral-T?:
Sylepta dérogata,Cliparopsis watersi et d”Earias biplag-.
p-_11-.
Ces population3 d'tieliothis armigera
sont par contre observées
en
grand
nombre à Koungheal où le3 baisses de rendements sont imputables à son
action et à la sécheresse :
On observe
à la Station de Nioro
du Rip une recrudescence des oopula$~
tions de Lygus vosseleri, Empoasca facialis et Eemisia tabaci.Duelques Dysderd ca
I I _ -
- - - -
--.-.
tus volkeri et Oxycarenus
hyalinipennis sont egalement observées.
Uniquement présent dans la zone de Kolda, Cryptophebia leucotreta-
m.*--..
n'a pas été rencontré cette année
dan3 la zone de Vélingara comme cela le fut
en 1978.
METHODOLOGIE :
.
. .r
._..... .
Deux essais blocs identiques à 6 répétitions B
choix de parcelles
de 216
m2 de surface
dont 144 m2 traitées dans le but d’obtenir
un echantil-
lonnage représentatif parcellaire correcte hors interférence.
-
choix des observations rigoureuses à la fois, sur
pieds (observation
complh--
te des oeufs1 ; également
observation3 traditionnelle3 sur shedding plus sim-
ple mais beaucoup moins complète, valable surtout pour HQliothis armigera
et
Diparopsis ; les
autres ravageurs ne tombant
pas au sol (Cosmophila, Sylepta
dt3rogata etc. II. 1.
- Observations des ravageurs
"végétatifs" lygus, Empoasca, acarien
K notamment.
- Récolte
séquentielle éliminant les zones de bordures.
Nouç nous sommes éfforcés sur les 2 essais d’apporter les plus
grandes rigueures
tant dans l'application des insecticides que dans les rele-
vés d’observations.
Un.calendrier précis
a eté établi dès avant semis des
essais indi-
quant pour
chaque jour les travaux à effectuer, et pour les relevés les
numé-
ros des pieds à observer.
-4-
RESULTATS DE L'EXPERIMENTATION INSECTICIDE
1 - Objets mis en Comparaiscz :
-._-_---__----------_---------~-------------------------------~------------------------
!
!
1
!
!
!
! Objets
!Produits
! matieres actives! titres IOose à l’ha
!sur 144
!
!
!
!
I
!m2
!
!
!
!en m.a
!
!
!
I
:Produits ')-!at.act.+/Parc.
'2.
-m-e...-.
!'--"--"-'-'--~------ -______-___---------____I_____
,,,__,,",-------'--,*---~-
!
!
!
!
!
A
I
Décis
. ! OeltamÉthrine
! 25 g/ll 650 I 16 !
9
!
1
1
!
I Cyperméthrine
; 100 g/lj '450 ; 45 !
6,5
!
B
!Exp 5627
!
c
!Exp 5902
! Cyperm/Oiméthoat!42/300gn!
1000
!42/300 !
i4,4
!
!
!
!
!
0
,Exp 5699
! Cyperm ./Triazo m ! 20/25Ogd 1000
14,4
!
3,
;20/250 !
,
!
E
!Exp 5637
! Cyperm
.Triazo.
!30/25og4~: 1000
!30/250 !
14,4
!
!
!
!
!:
1
!
!_______________!_I____^..______---!
l---------.----.---!
-------..-. c-e-s----! -------!- -__-.--
L'éfficacité de la
formulation A prise
comme témoin est comparée à
celle
des quatre autres
appliquées tous les 14 jours.
2 - Présentation :
Les tableaux ,joints présentent les résultats
obtenus sur les 2 essais,
Les données sont exprimlées à l’are, valeure comparative internationale. ;
Cependant,
nous indiquo!ns les totaux des ravageurs
réellement observgs : les
analyses de variante sont effectuées
suivant les méthodes classiques pour les
essais blocs et les comptages d’organes ou de ravageurs
Y elles subissent avant
analyse une transformation dans le but de ra:-,rocher l’expression
de ces données
de la loi
normale. La transformation choisie est vxro;7,
NA signifie non analysé (données numériques trop
faible). Les tests de comoa-
raison
des moyennes cho:i.sies sont les tests
de OUNCAN. Les données d’observa-
tions ont été cumulées par parcelle
avant analyse.
2 e s s a i s biccs. 6 rE@ti.tione lar~~ellas d e 13 L x 2G m x D, W P - TIF-; r>2 (14.4 fg2 kc-iirTcl
. . ..u-1
5 relzvés d'observations de ravageurs sur 12
gieds par parcElle. Shedding quotidien sur 2 interlignes du
i6fO8 au 20/09/82 v Donn&?s e x p r i m é e s 3 l’a%?. Donsite : Velingara = 36700 pieds/ha - Koungheul =
3120D piedslha-
___w._.e----s,-------
- w - e -r------------------‘-------‘---------‘--’-----’-“‘--------’---’--------------------~----~----~----------------
!
fEservations sur pieds
i
Shedding
RéCClltlX
1------- ..-
--..-A+
--.
its ;Isp-ES 1 gomiga
!Cosmos
!Dip! De.!Heliot.
! Heliot .! -fat.
-1 UipG~To t *
!b.flb.
! capGïZ-
! PMC
! Kg/ha
! Ind.
,Helio.,
I Helio.
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L
I
I
I
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I
I
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1
*.
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_________L_r_______l________L1__________-------
--,--------L-------L--L------~--L--~------~----~---------~----------------
-
1Deltam. !
36 !204
!NS ! I ! 34 !
!
!lO !NA!
3 !NA! 3
!NA !
72!a! 4
0
! NS !4,89! NS !2373! b
! 100
- -
iH
!Cyperm.
!
45 !148 !
! 0 ! 26 !
!
!lO! !
4!
!1
!
!
@E !ab! 47 !
!4,90!
12926! a
!123
102 !C\\,&Omimé! 42/3Oû !
158 !
! 2 ! 39 !
!
!20! !
3!
!3
!
! 137 ! c! 60 !
!4,87!
! 2489! ab
! 109
;sg ! Cyp/Tria v! 20/250 ! 1 4 3
!
! 1 ! 22 !
!
!S! !
l!
!1
!
! 126 !bc! 55
!
!4,83!
f 25,2*3!
t
i 10s
;33
i ?? i ??
1 Sly25û !123 !
! 2 ! 39 !
!
!Zû!
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4!
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!
! 109 kbc! Cl !
!4,94!
! 2906! a
! 122
!
!
!
!
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! !
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!
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!
!
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1
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!
2,17
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!
4,90°0
!
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!
!
!
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!
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! 1,40.
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! 1,06
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I
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!
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! 23 %
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!i2,9 %
ifs.1 %
110,s %
!
3X
!
!
!
f
0 , 3 3 5 1 0 , 3 3 1 ! 0,346! 0 , 3 7 7 !0,225
!53,16
! 43,34
!0,075
!85 Kg/ha !
I
!
!
!
!
!
?
1
!
!
!
!
!
Koungheul connées d e l a 13x-e
récolte seulement, Plais reoolte
-
-
presque mi.
-
. rllg3ms
: faible intensiti: des <attaques dss ravcEeur:,
_. dz:: :: -l;,~uIrj3 i
r&o.?se !l:zui:er!-icnt signifj.c~tiv:~ des
-..---
._- ..-. - ..__
tra*tements sur liiS
-.-....---.e_ll
F&:;Ji tiis r
:.-'p;;~‘Li>
i
A-.,..; r.
_ A i. i;
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5 p *+ ;; 1. ; 'J 1 t ;-
..--.-- ,_.-___ .L.r"
L .z 3
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Ljucupv. ?+:.-~i?~!~
5; ?J)f+y: -‘Iciv,
--. II. ._ .-A... _-. .^ _
5 p r
?y 2 .t ;,;3 & i-,.i 5, C'! fT!,4.~,e!i~ c-5, ,/
.'\\'
y.-.,
.-:<pc .?Q S;>U?.~ :i:> Cc 1:s .sur UI'i7 réc:;j i3 i -yr:@,>';j.3; .F. .: ~ "~i..~~~~~~~ la (jiv,~;-si*,<; rj,, j;y:$uits
*z rc-lr IV$$E "
-6-
21 - COYPARAISON DES RESULTATS DES DIFFERENTS @JETS :
a1 VELINGARA
Très faibles attaques de Diparopsis
Watersi.
-
-
-
-
-
-
Faibles attaques d'Héliothis armigera malgré
une infestation r@n nég&-
geable (oeufs). Le rapport
s'établit B environ 2 3 3 oeufs pour
une chenille
sur l'ensemble des observations 1 phbnom$ne habituel e,t normal,
Cosmophila flava, uniquement recense
dans les observations sur pied
s’est montré relativement
faible sans toutefois aucune différence statistique
entre les différents
objets.
Les transformations
des donnees moyennes a l’are grossissent artificie-.
lement les données réelles.
Celles-ci sont au total reel 153
chenilles,
En observations,
les sommes donnees qui ont pe,rmis une analyse statis-
tique significative sont les’ boutons floraux
attaqués. Ceci parceque ces
don-
néeroumulenten fait l'ensemble des attaques, essentiellement celles d'Hélio-
this armigera.
Le total réel
en offct
des boutons floraux
attaqués atteint 1144 orgar ,
nes.
Décis J. 16 g m.a./ha a eté quant aux boutons floraux
attaqués le meil
leur objet d’essai suivi à égalite
de Cymbush à 45 g m.a./ha
Ces deux objets
sont suivis de cypérméthrine/T:riazophos
à XI/250 g m.a..
/ha qui
ne se différencie pas des meilleurs
comme des plus mauvais.
Les deux autres
associations à 42/300 g m.z./ha, de cyperméthrine/Dimé-
thoate ou à 20/250 m.a./ha de cyperméthrine/Triazophos
Atant les moins bons.
La formulation avec
diméthoate étant la dernière.
Au niveau des récoltes, les résultats
sont hautement significatifs ('1
0,Ol :
deux objets arrivent
en tête :
- cyperméthrine
seul à 45 g m.a./ha
- cyperméthrine/Triazophos
à 301’240 m.a ../ha.
Ces deux objets étant à 122 % par rapport à notre
t:émoin de référence DQcis ‘Iêp
m.a./ha qui est le dernier des objets
quant aux rendements.
Les
deux autres
associations se situent en position intermédiaire.
b3 KOUNGHEUL
-w
Très faible attaque de Diparopsis Watersi. Par contre attaque ex-
ceptionnellement forte
d'Héliothis armigera en rapport inverse
oeuf/chenillo :
5 à 6 fois moins d'oeufs que de chenilles.
‘L. 7-
Aucun effet differentiel d'aucun objet à l’encontre de
chenilles
-
-
d'H6liothis armigera tant en observation
sur pied qu'en shedding, maigre les
données numériquement élevees et tres bons coefficient de variation (?,S %'>.
Nous avons sépare les observations sur ce ravageur en
chenilles de
petites dimensions (1 et 2ème stade larvaire),
de moyennes dimensions I3e et
4ème stade larvaire],
de grandes dimensions (dernier stade iarvairei D
Fait particulier :
nous n'avons pratiquement pas observé de chenilles du dsr-
nier
stade larvaire.
Nous retrouvons avec les organes attaques les
mêmes repenses qu’avec
les observations
dc: chenilles d'Héliothis armigera,ravageur
nettement dominant
à Koungheul.
Pas de différence significative entre les différents objets malgré les nombres
610~6s Observés(‘24
fois supérieurs ij ceux de Vélingara) et malgré de
bons coef
ficients de variation.
Avec la récolte
nous arrivons avec
difficulté à un niveau de signifi-
cation
de 0,10 montrant très
peu d”6cart entre
les différents objets de l'-:csal.
malgré les très fortes attaques
d'Heliothis armigera.
D&is seul à '16 g m.a,/ha arrive en tête suivi de très
près sans ecar!
significatif de cyperméthrine
à 45 m.a./ha et cyperméthrine/friazophos
à3()/25Og
Il, cyperméthrine/Triazophos
à 20/250 g/l étant le dernier.
DISCUSSIONS :
a 1 Vél ingsra
Cet essai a fourni
des résultats normaux de comparaison entre les pro-.
duits testés. L'incidence moderÉe des attaques d’Héliothis ne s’est
pas réper-
cutée sur la récolte comme cela sst généralement le cas sur l’ensemble des ré-
gions cotonnieres
de la zone, Ceci explique que décis meilleur pour la protec::
tion des boutons floraux, soit dernier pour le rendement.
Ceci n'explique toutefois pas la position privileglée
du cymbush sou1 à 45 F:
m.a,/ha.
L’intérêt
quant à l'utilisation de formules ,associées ressort des
resultats,
notamment en ce qui concerne cyperméthrine/Triazophos
à 30/250 m.a./
ha qui fournit les
mêmes rendements
que cyperméthrine
seul mais à 45 m.a./ha
et est significativement superieur à décis
seul à 16 g
maa-/ha LI
Ce qui signifie
B--m .--
que les efficacités des rapports
de doses de pyrethrinoldes sont différentes
_l_-_.-l_
--.-.
dans les formules
d'associations par rapport
à l'emploi des pyrethrinoIdes
seu-
-.--_-_
---..
les IJ
- -
Seconde p:récision, ces rapports
dépendent do la nature
de la matiè-
re associé,
CyperméthrineIDiméthoate
malgré le-= 42 g m.a./ha de cypermethrine et les 300 g
m.a./ha de diméthoate n'est pas supérieur 2 cyperm&;hrine/friazophos
ZI 30/2qnp
m.a./ha. Ces résultats sont
mêmes inférieurs en récolte;
Il
n'est donc pas rkessairc de vouloir utiliser les
mêms doses de
pyréthrinoïde dans Xes associations par rapport à l’emploi des pyréthrino9des
seules m
L'association cyperméthrinine/Triazophos à 20/250 m.a./ha s'avère insuffisante,
b) KOUNGHEUL :
Résultats
tout à fait normaux dans cet essai.
-
11 t'importante exceptionnelle des attaques d'Héliothîs et la non re-
panse d'aucun des objets de l'essai contre ce ravageur malgrg des grands écarts
de doses et de la nature des pyrethrinoïdes.
Nous avons ici un phénomène de tou-
-
-
-
te
premièrs importance et tout B fait
inhabituel. Cette non réponse
appar'ait 3
-
-
tous les niveaux des observations
dans l'essai. Les données analytiques
témoi
gnent par ailleurs la bonne qualité de l’essai, qualité qui ne
peut donc pas
être mise en cause dans ces rÉsultats apparamment aberrants.
L$I confirmation de ce phénomene en observation sur
pieds, en shedding,
en boutons floraux attaqués,
en capsules attaquées, et en récolte nous oblige
à considérer la réalité
de nos observations.
23 Le fai't: que les nombres dPoeufs observes soient 5 à 6 fois infé-
rieur au nombre de chenilles, alors
qu'8 Velingara ils sont 2 à 3 fois (normes
habituelles dans les exp6rimentations
cotonnières),
temoigne l'inefficacité
relative des produits
employés contre
Héliothis armigera. En effet la durée de
-
-
-
vie d’un oeuf d’Héliothis est d’environ 3 jours, celle
d'une chenille d'envi-
ron 1S jours soit 5 fois
plus.
Nos résultats montrant 5 à 6 fois moins d’oeufs que de chenilles,
indi-
quent donc que les nombres réels
d'oeufs sont cSgaux au nombre réel de
chenilles
observés ?
Ce qui signifie que
les produits n'ont pas agit sur les
chenilles.
-
3) Par ai.lleurs
nous n'avons pratiquement pas observé de
chanilles
Heliothis du dernier stade, autre
phénomene exceptionnolleL Ceci peut indi.ruFr
soit
un effet
lent des produits (peu probables), soit des problèmes physiolo-
logiques
dc-; ces chenilles.
Il est normal
que dans ces conditions peu d’ écarts apparaissent à la récolte.
Qu’en
est il
de cette
inefficacité des Inroduits
testés contre Hélio,-
-Ai--
I ----. -.
this à Koungheul.3
-
L.‘ensemble des phénomènes Pr&isés ci-dessus tendent à mettre en @vi-
dence
un phénomène de
-._--__
“résistwzd”des
Héliothis a Koungheul vis A vis des pyrB-
/...
.
-9.”
.I
thrino%dcs.
Ceci est à repprooher du faj.t que dès cultures de tomates sont zrff.:cl.
tuées dans la région ; cultures très attaqucies par
Hgliothis et cultures traitks
syst&natiquemont tous les 10 à 14 jours avuc des pyr6thrlnofdes seules pendant 5 :
E mois de l'année,
Ces applications sont incontestablement des facteurs privilégiés d'induc-
tion de “r&istance” ,
Dos chenilles prélevE3os sur 1~s champs de tomates, élevées
en laboratoires et 1.:~
descendance
test6es avec:cypekmethrine ont confirmé leur
nom rEponse
aux dlffwcr!?.s
doses de pyr6thrinoIdes.
On peut dot: considérer
que pour les régions du
Sénegal à vocation maraT-
chères, les pullulations des populations d'Héliothis déjà observées correspendent
.
3 un phénomène de résistance
des Hëliothis aux pyrEt:irinoldes. Phénomène qui doit
-
- - - - - -
être étudié plus particulièrement-* et qui laisse entrevoir
pour un proche aveni!>
de probables révisions des programmes
d'applications d'insecticides dans les dom?i-
nes maraichers et cotoniers.
C O N C L U S I O N
-
-
-
Catte reprise des essais insncticidss sur
cotonninr a montré l'imp:%atlvu
nrkessité de suivre l’kolution et le comportement
biologique des ravageurs fax
aux produits utilisés.
Les réponses de Vélingara ont montré 1’ interêt
de l'emploi des associz
tions a base de pyréthrinoldes,
ind&wndamnent des closes habituellement préconis6cz?T
L’emploi de celles-ci dépend de la nature de la matière active de l’association.
Les rssultats
de Koungheul nous mette en alerte devant un phénorrBnz :Y.!:
---._- -
veau pour le Sénégal
et aux consk5quences particulièrement skieuses u
-
.----
Il est indispensable de vkifier ce phénomi+no
au cours de la prochaine
campagne,
d’entrevoir
en mtme temps des changements
Qns les techniques de lutte contre l*s
ravageurs
des cotonnisrs au
SRnéEgal.
L’ISBA a le devoir de suivre tout particulièrement
les problkmee,
entomc-
logiques et de defenses des cultures (on particulier cotonnier et cultures rclrlr.T:.-.
cheres 1 surtout attac@es pîr HQliothis, il doit prkiser de même 1 3 ampleur évenl:~:~.::t
du phénamene de “résNistance’” observé ,/ O
(~ONTRTBUTION 13F; LA RECHERCHE AGRONOMIQUE
-
- AlJ-
DEVELOPPEKENT DE LA PRODUCTION AGRICOLE AU SENEGAL
- -
par MBAYK NDOYE'
1 - INTRODIJCTION
-
La création en 1921, au lendemain de la premiere guerre mondiale,
dP la "station experimentale de l'arachide" de Bambey peut être considerée
comme
le tout début des premieres
Ptudes agronomiques au Sénégal. En effet
depuis l'introduction de l'arachide au XIXe siecle, l'intérêt venait de se
faire sentir d'augmenter rapidement la production.
La sélection yénéalogique
de l'arachide a été engagée dès cette
époque en même temps que les premières tentatives de mécanisation de l'agri-
culture traditionnelle jusqu'alors entiCrement manueJle. Des instruments
a s c: e 2, simples à traction asine et équine, comme les semoirs ou les houes
furent les premiers utilisés.
Il faudra attendre les années trente pour que les trois ou quatre
pr~~miers chercheurs
i.nstal lés à Rambey demarrerent modestement les premières
et,ides sur les cultures
associ6es à l'arachide dans Ie systeme de culture
tradtionnelle
: mil penicillaire (Pennisetum), sorgho (sorghum), niébé(vigna).
La diffusion des premiers résultats obtenus sur l'arachide a eu un
eiret d'entrâinement tout à fait remarquable en particulier en ce qui con-
cerne les techniques de culture.
Ce bref rappel donne une idée de l'ancienneté des étude
e 17 t r;é>T--...
7
se:; au Sénégal et leur préoccupation première. N 0 u 5: allons maintenant passer
en revue les principaux résultats obtenus dans les differents secteurs de la
recherche 'agranomique
et leur impact sur la production agricole du pays a\\rar8y
d'entrevoir les perspectives d'avenir à la lumière des programmes de recher-
c Fi 13 en cours ii l'Institut sénégalais de Recherches agricoles.
II -
IMPACT DE LA RECHER<::HE AGRONO?4IQUE SUR LE DE:VIIJ,OPPEMENT AGFtICOLE
- - -
C'est un point assez difficile à appreciex.
E t l e s e u l . c o n s t a t de
1'6volution de la production n'est pas un facteur suffisant pour fonder un
point de vue, bien qu'il soit tri‘s commode.
2
On jeut noter dans le tableau suivant comment les productions ont
évolué au cours des dernières décennies.pour les deux nrincipales cultures
$11 nays, l'arachide Iléqumineuse) et les mils et sorqhos (céréales).
L-..I_-I--
~~~ -v-w-- -
- - -
-ii-
:
:
:
:
.
Productions
' 1934 : 1940 : 1945
: 1950
: 1955 :. 1960 : 1965
: 1979
(milliers de tonnes
:
:
:
:
---<
I.ew,..-____ -v-.--.-e.-.
<*
:
:
:
:
:
I
Arachide
:
4SO :
525 c
420
:
490
:
600 :: 590 : 11217 : 673
.
:
--
-.
_--.A----."-- ---
:
:
.
:
::
:
Vils + sorghos
:
260 1
350 D
265
T
325
*
500 : 390 1 550 : 520
.
:
-
-
-
^ _--
-._ ...._1_11_
_---
kfalqrl8 une nette tendance Z la croissance de la. production
celle-ci est très va,riabls d'une annPe à l'autre, résultat évident de la
,pr&2z3ritf?
des conditions écolorrigue s anraukes ces dernières annPes nar une
longue sécheresse.
Durant les quarante dernieres années la recherche agronomique
a mis à la disposition des agriculteurs du Sénégal f'lusieurs variéttSs nouvelles
et techniques améliorées cui ont contribue à COUD siir à. l'augmentation du
niveau de production. ces variétés et ces techniques, sont W la base de
l'extension des surfaces emblavées (photo no 1, introduction de la culture
attelée) ou de la nroqression des rendements des cér$ales.
II - 1.1. L'arachide
.v...."I-...----
L'une des Vari&és améliorées les mlus anciennes et qui continue
encore d'occuper d'inportantes surfaces cultivées
au Sénéqal est la 28-206,
adaptée aux régions de la zone soudanienne et soudnno-.ql~in~enne (,pluviométrie
comprise 650 et 1000 mm par an). Il est important de noter que cette variété
est largement Utilis&e dans les autres pays de la zone : Hali, Gambie, Niqer.
St
Rapports de la Direction des services agricoles du Sénégal.
3
la rdgion n'était pas aussi drastique, de même cycle que la arécF,dente rriis
qui pr&ente l'avantage d'&re dormante.
- La 73-33 variété nlastique, au cvcle de 105 iours ou fa 69-101,
résistante à
la rosette et bien adantée au Sénégal méridional sont à noter
oarmi tant d'autres variétés d'arachides d"huilerie.
De nombreuses autres variétés d'arachide de bomuche
choisi@s poa*r
leur qualit technologiqw ont: Et+ mises 1 1~ disposition des
pnysms.
. .
L'arachide est jusque 15 la nlante qui a reryu la plus grande atten-
tion, ce qui explique aisement la qualité et la quantitE des résultats dispo-
nibles déja vulcrarisêes ou en voie de l'être.
II - 1.2 Le niébé
--s.--I-."
Très étudiG au
CouIs des années soixante pour son interêt en a.li-
mentation humaine,lle niébé est une plante traditionnellement cultivée au :Zen&-
gai), les travaux de recherches ont étC; nratiquement suspendus sur cette plante _
de 1974 à 1979. Un nouveau programme a redémarre en utilisant du materie v&
gétal disponible dans les collections et du mat&riel exoqG!ne introdu,it de
l'extérieur. On peut citer parmi les variét& créées lors de la -remi$re pe-
riode de dévelonpemenft des recherches sur cette plante, la 58-57, la 59-9,
Bambey 21, la 58-187, Ndiarnbour, Mougne parmi les ?11.1s remarauables, sélection-
nées dans les ?onulations locales améliorées
mur la sualitE do la
qraine, la
longueur du cycle (7s jours) la sensibilité ou la non sensibilitz à la photo-
période.
Ce travail a permis d'augmenter notableme.nt les suncrficles et la
production de niPbLj du Senegal nour les porter respectivement à une movenne
annuelle de 80.000 ha et 20.000 tonnes de graines vers les années 1968 à 1970.
La reprise du travail sur cette plante devait mettre 1"accent sur la protection
entomologique de la culture (ce problème est en effet l'une des contraintes
majeures de la culture du niéhé) et l'amelioration de la plante Dar l'introduc-
tion de materiel végétal dans le but de rendorcer la #collection locale et de
relancer la sBlection sur de nouvelles bases.
Dans le domaine de la protection de la culture les résultats dispo-
nibles et à la .portée des pavsan., c nermettent avec un ou deux traitements de
triuler ou quadrunler le rendement en champ
pwsanF 1~3 faisant passer de 400 -
450 kg à 1200 à 1800 kg à l'hectare avec les variétés ameliorees citées plus
haut mais en culture pure sem& tues tôt, dès la première ou la deuxieme
pluie.
4
II - 1.3, Le Soja
mm....,"-%,
C'est une plante nouvelle pour la nays mais qui a fait l'objet d'é..
tudw :uivicsdenuis de nombreuses ann+es. Les résultats techtiiques aujourd"hui
disponibles Fermettent aux autorites de fonder beaucoup d'espoir sur cette
plante qui devra Gtre utilisée comme protéaaineux dans l'alimentation des po-
pulations très déffkitaites en protéines. Des vari&Es et des techniuues adap-
tées existent et l'on peut dire qu'on est à l'or& d'une &e de culture du
soja au SénfQal.
II - 2. &gS cultures
I-------r-- #réalièges
---.---- -."t.
D'une manière g&nGrale les travaux entrepris sur ces cultures sur-
tout pendant les dix dernieres annees ont ,permis de disposer de variétes ?I
hautr
potentiels d,e rendement et adaptées aux différentes zones &colosiques
malgré de multiples difficultes liees surtout à la biologie florale de ces
espèces.
II - 2.1. Le mil.
-- ----
Le souna III, l'une des premieres variétés synthétiques est sM.ec-
tienne à partir 4es populations locales de Souna. C'est un mil hatif de 90
jours au notentiel de l'ordre de 2,5 tcnnes/ha et qui est laraement diffuse
en milieu rural s&-&galais. Elle se caractérise par sa tolérance à la séche-
resse et aux wincinales maladies : mildiou (Sclerosoora), charbon (TOLypos-
-
-
-
porium) et ergot (Claviceos).
--_b----..
Les obtentions issues du nouveau proqrarmne de 1976 en sont au stade
prévulgarisation mais les rendements obtenus en milieu paysan autorisent un op-h
timisme raisonné. Darmi ces cultivars on ?eut citer :
IEN 8004,
IJW 8QO1,
87 66,
H24 -38,
H9 - 127,
qui rendent entre 2,s et 3 tonnes à l'hectare.
L'evolution récente des conditions ecolociques a nrovoqué des atta-
ques sevëres de nombreuses espèces entomologiques qui jusqu'ici étaient consi-
dérées comme secondaires (Photo 2 : dfaâts d'Amsacta molonevi Duc sur cpi de
_I_I_
mil). L'une des esneces les nlus remarcuables dont le déveloupement a parti-
culièrement inqui&@ les agronomes a dtP la chenille des chandelles(?aghuva
albipunctella de Joannis) annaru- seulement à uartir des annees 1974.
-
-
5
II - 2.2. Le Sorgho
Le développement de ce ?ragramme a permis l-1 diffusion de matériel
amEliartS tant pour la culture sous pluie que celle de dkrue et sui Gnond 2
certaines normes de qualit de la graine et de la plante. Compte tenu de l'uti-
lisation du sorcrhc! en alimentation humaine au SénBgnl, la recherche aqronomi-
que s'est vite orient& vers la cr6ation de vari&& 6 grains blancs sans cou-
che brune permettant d'obtenir des farines blanches pour le c0us...cous.
Les caracteristiaues propres de la plante n'ont pas Qté néqlig~es :
taille moyenne, plante non anthncyanée portant des épis qui présentent une
bona
exerti0n et pas trop compact pnur 6viter l'effet des moisissures des
graines. ~a photo j 3 montre un épi
type de la variGté SSV8 en cours de vul-
garisation avec un potentiel de production de 4 tonnes/ha. Cette varit% d'un
cycle de 110 jours est destinte au Sud du Sénégal mais il existe de nombreux
autres cultivars ou varicités adant6s A des &zologies dc~nnées :
- Les variétés CE 90 ct 51-69 (cycle de 100 jours) 'sont vulqarisees
au Sénégal et dans .Les pavs voisins en culture oluvialc.
- Rn culture de décrue, dans la vall& du Fleuve SénBgal les ??T 13
et RT 50 sont di.ffusQes en milieu wysan.
- Pour la culture irricru& des hybrides ICX 612 x 68-29 ou CK 612 x
74-55 sont conseill&es.
C'est dire qu'un important matériel vég6tnl est prnnos& au paysan
mais certains probliimes comme la resistance aux maladies demeurent des nrBoc-
cupations essentielles wur cette culture.
L
II - 2.3. Le maïs.
C'est une culture traditionnelle dans le Sud du S&Qgal et qui a
aussi fait l'objet C! 'un grand effort de recherche crui a abouti à la cr'ation
d'un certain nombre de vari6tés. Parmi les ~r\\lus colèbres on notera la variétt-
ZM 10 et l'hybride B#.D.S. III larqement vulgarisQs au Sén6cal. Il faut égale-
ment signaler 1"existence du Composite '"Jaune Précoc~e 77" pour les régions les
plus seches du r)ays et l'hybride HVBI destine aux zones 2 pluviom6tri.e supé-
rieure à 600 mm et qui pourraient s'attendre 4 un avenir nrometteur.
La culture Au maïs est en effet annelée A un rapide ~~lveloppement au S6négal
et doit jouer un rôle imnortant dans la nolitique d'autosuffisance alimentaire.
II - 2.4. Le riz.
-
-
Le riz est cultivB en Casamance, au S6négal rGridiona1 où c'est une
culture traditionnelle et
dans la Va116e du Fleuve Sénégal où la culture a et6
récemment introduite. L'important ct8ficit du nays en cette céréale (250.000 à
300.000 tonnes imnortées par an) justifie Z. lui tout seul l'effort de recher-
che consenti dans ce domaine decuis plus de vingt an,s? concentre dans les 2 pa-
les de production (aux centres de Richard-Tell (nord) et DjibCloricasamance))
6
et qui a abouti à l;i cr&ation et d l'adaptation de nombreuses variEtes r&on-
dant parfaitement aux diff$rentes conditions de la .riziculture dans le P~?S
(culture pluviale stricteT culture de nappe, aquatique ou irrigu6e) e
- ~a 144 ';9 est nronos& pour la oluviale stricte et de nappe en
Casamance et au S&wgqal Oriental.
- La DJ 1634 D, IK? et DJ 11-510 sont pour la riziculture de nappe.
- L'IR8 et IP442 sont cultivGes dans les rizieres acides de Basse
Casamance.
- ~a n 52-37 et la D,T 346D sont ~roposees dans les rizières irri-
guç5es avec aménagement hydroagricole.
II- 3. CULTURES MARAICHERES.
Les recherches maralcheres au S&&$a1 ont démarré beaUCoUp bb~S
r&zemment que les autres recherches agronomiques. E:lles sont encore orientées
vers les techniaues! culturalas(semis,fumure,
irrigation), la txotecticn ohy-
tosanitaire, l'introfiuction et la cw§ation de vari&& adanGes. Un des ob-
jectifs de recherche imnortant est et demeure l'étalement de la production.
II - 4. CONCLUSION
L'impact: +s recherches agronomiques sur la nroduction agricole au
SénQal est le nlus net A travers le nombre et la crualite des Vari&és mises
au ooint et diffusees en milieu naysan pour les différentes esneces cultiv&es.
Nais on doit noter aue de nombreuses techniques ont accom.Dagné la diffusion de
ces variftés :
+ Des formules de fumure légère ont CSté definies T)our les
di ffcrentes esnkes v&Gtales et les diffkentes zones climatiques parmi les-
quelles on
neut citer
4 titre d'exemnles :
- pour llarachide,
la 6-20-10 et nour le
mil, la 14-7-7 ,?
1.50 kg/ha dans le 13assin arachidier,
.- pour le maïs, la 8-18-27 à 100 kg/ha + 100 kg/ha d'urée.
a- pour le riz nluvial, la 8-18-27 à 100 kq/ha + 50 kq/ha
d'urée.
Des formules de fumure forte ont egalement été mises au uoint pour
un niveau supérieu:r d'intensification Bour toutes les cultures, mais la situa-
tion économique du pays ajout@e aux conditions Qcoloqi~~ues difciciles limitent
la diffusion de celles-ci.
+ La diffusion des vari&és ameliorc?es a révéM pour cer-
taines une grande sensibilité aux d&rédateurs et aux maladies. pour certaines
plantes comme le niGbC, le riz, 1"arachide ou les cultures maraîchPres, des
solutions sont disnonibles et méme vulcxarisées. Toutes font intervenir des
traitements nesticides gui, si elles sont rentables pour les cultures de ren-
7
+ Dans 1°ensemble,. l'introduction de ces techniques et ma-
tériel a eu un grand impact sur les méthodes et sur la production. Un des
aspects les plus remarquables est la généralisation du semis en ligne sur
toutes les culturesa imposée par l'utilisation de la traction animale sur
la principale production du pays, l'arachide.
III CONCLUSIONS GENERALES ET PERSPECTIVES.
-
M-w
Lci diffusion des nouvelles variétés et tochniqles en milieu,
paysan a profondgment marque la production agricole du Sénégal. Un des ré-
sultats les plus nets est que pour l'arachide comme pour Je mil, les 15
quintaux/ha consisdërés comme la limite de l'agriculture de subsistance &taient
dépassés dk
les années 1970 dans les zones bien encadrées, ce qui avait
amené 3 l'ordre du jour le problème de l'intensification. Et tous les pro-
grammes de recherche conçus ces dernières annCesp étaient partis de cette
hypothèse, que la longue sécheresse a battue en brkhe.
Les perspectives de d&eloppement des programmes de recherche
agronomiques intègrent tous ces acquis techniques et se basent sur les mo-
yens propres que l'Etat sbn&g%lais met à la disposition de la recherche
agronomique en g&Gral, de l'Institut Sénégalais de Recherches Agricoles
(ISRA) en particulier et sur lYapport de l'aide internationale à travers le
Projet de Recherche Agricole qui démarre au sein de L'ISRA.
A l'intérieur des nouveaux programmes structurés autour des pro-
duits, mil, riz; arachideY sorghor maïs, soja, niébé,. légumes, arboricultUre
fruitière, la création variétale continuera à occuper une bonne place mais
de nouveaux thèmes de recherche comme la protection des cultures (Entomolo-
gie, phytopathologie, malherbologie), la Rhizobiologie, la physiologie rse-
ront développés pour obtenir des variétés encore mieux adapti?es aux condi-
tions du milieu. lsn particulier les techniques de lutte intégrées contre les
nuisibles seront expérimentées.
A 1'intérieUr des programmes systèmes de production, l'intégra-
tion de la plante dans le systëme de culture, sa :place dans la rotation et
l"adaptation des variét& et types de fumure proposés seront plus particu-
lièrement Etudiées en rap.port avec les autres spéculations de l'exploita-
tion (Qlevago, forêt, par exemple).
Ifne telle'd4marche devrait permettre d'ici à une éch&ance de 5
à 5 ans de dégager des résultats intéressants dan:s la connaissance du fonc-
tionnement du système de production et dans la mise .3 la disposition du dé-
veloppement de matériel végGts1 et de techniques de production encore plus
sophistiquk.
.
Photo 1
-
- : La culture attelée imnlique nécessairement le semis
en ligne. La traction 6quine est utilisée dans le
bassin arachidier s&éaalais.
Photo 2
-_I_ : Insecte parasite de la chandelle
nhotc? 3 zLe nouveau type d'épi rechelrché
de mil.
p u r l e Sorqho.